Règles & Opinions Juridiques

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Catégorie: La Science de la jurisprudence
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Règles & Opinions Juridiques

Auteur: Ayatollah Fâzèli Lankarani
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Règles & Opinions Juridiques
  • La prière manquée

  • Quelques questions concernant le dogme islamique

  • La musique et les jeux d'amusements

  • La Zakat

  • L'intérêt illicite

  • Le Khomss

  • L'imitation (At- Taqlid)

  • Chapitre 1 :La purification

  • La répartition de l'eau et ses principes.

  • Première partie : Ce qui peut être appelé l'eau.

  • Deuxième partie : L'eau pure (mutlaq) et ses principes.

  • Troisième partie : L'eau courante et ses principes

  • Quatrième partie : L'eau dormante (Râked) et ses principes.

  • Cinquième partie : Les eaux de pluie et ses principes

  • Sixième partie : L'eau de toilette et ses règles

  • Septième partie : L'eau de puits et ses règles

  • Huitième partie : L'eau utilisée, quand elle est d'une petite quantité.

  • Neuvième partie : L'eau sur laquelle on doute la pureté.

  • Onzième partie : Règles concernant les restes des choses qu'on a mangées.

  • Chapitre 2 :Lieu solitaire

  • Première partie : Règles concernant les besoins naturels.

  • Troisième partie : Règles que doit respecter celui qui fait les besoins naturels.

  • Quatrième partie : Istibrâ

  • Chapitre 3:L'ablution

  • Première partie : L'obligation et la façon dont on fait l'ablution.

  • Principes concernant les mosquées

  • Ordonner le bien et interdire le mal

  • L'effort (l'ijtihad), l'imitation (le taqlid) et la précaution (l'ihtiyâtu)

  • Au nom de Dieu le Très Clément, le Tout Miséricordieux

  • Quelques enseignements concernant le jeûne

  • L'intention

  • Les actes qui invalident le jeûne

  • Le Rachat (Kaffara)

  • Les personnes sur qui le jeûne est obligatoire

  • La Zakât (l'aumône)

  • Les conditions pour s'acquiter de l'aumône

  • Les choses sur quoi on doit prelever la zakât

  • Les bénéficiaires de la zakât

  • Zakât al fitr

  • Quand et comment doit-on payer la Zakât al Fitr ?

  • Les grandes ablutions (ghusl) et ses principes

  • L'ablution

  • Comment faire l'ablution

  • L'âge de la majorité

  • Principes juridiques réservés aux femmes

  • La prière (as- Salât)

  • Les heures de la prière

  • Le Qibla

  • La pureté et l'impureté

  • Tayamum (l'ablution pulvérale)

  • Quarante articles concernant le Pèlerinage

  • Le jeûne manqué et son rachat (Kaffâra)

  • Les transactions commerciales

  • La dot

  • La prière du voyageur

  • Au nom de Dieu le Très Clément, le Tout Miséricordieux

  • Modification de la Fatwa

  • La dette

  • Principes concernant la famille

  • La sortie de la femme du toit conjugal :

  • Principes concernant les relations sexuelles

  • Don et vente de ses organes du corps.

  • L'usurpation et le vol

  • Les punitions

  • La location

  • Les legs pieux et les biens de main morte.

  • Les relations avec les personnes non-mahram

  • Principes concernant les blâmes et les sanctions.

  • Principes concernant un objet trouvé ou ramassé.

  • LE MARIAGE

  • Le contrat de mariage

  • LES ALIMENTS ET LES BOISSONS

  • Leurs principes

  • Consultation médicale

  • L'apostasie et la doctrine du conjoint

  • L'applaudissement et la danse

  • Principes concernant un objet trouvé ou ramassé.

  • Les relations avec les personnes non-mahram

  • Principes concernant les blâmes et les sanctions.

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Français
La prière manquée Règles & Opinions Juridiques

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Ayatollah Fâzèli Lankarani
La prière manquée
1- Question :Un mukallaf a manquée certaines prières, comment doit-il faire pour rattraper celles-ci, est-ce qu'il doit les accomplir en suivant l'ordre chronologique ou pas ?

Réponse :Pour les prières de midi, il doit suivre l'ordre chronologique, c'est-à-dire il doit accomplir d'abord la prière de Zuhri ensuite celle de Ansr. Il est recommandé, par précaution obligatoire, de respecter cet ordre sauf par ignorance.

2- Question :Que doit faire celui qui ne connaît pas exactement le nombre de ses prières manquées ?
Réponse :Il doit accomplir celles dont il se rappelle encore, il est mieux d'accomplir aussi celles sur lesquelles il a des doutes.

3- Question :J'ai acheté un habit avec l'argent sur quoi je n'ai pas prélevé le Khoms, ensuite j'ai accompli la prière avec cet habit, sans avoir prêté attention, est-ce que je dois recommencer cette prière ou pas ?

Réponse :Tu ne dois pas recommencer ta prière, car elle est valide.

4- Question :Que doit faire celui qui ne se rappelle plus s'il a manqué une prière ou un jeûne ?


Réponse :Ce dernier n'a aucune obligation.

5- Question :Est-ce qu'il est obligatoire de faire l'appel à la prière (Azane) ou l'iqamat pour celui qui veut s'acquitter de plusieures prières manquées ? Réponse :Cela n'est pas obligatoire, mais il est recommandé de ne faire qu'un seul " Azane " et un seul " Iqamat "

6- Question :Une personne malade n'a pas pu se purifier et accomplir la prière (en position assise) sur son lip, pour-ce il a fait le tayammum, mais elle a accompli cette dernière avec un habit impur, est-ce qu'elle doit recommencer cette prière après sa maladie ou pas ?

Réponse :Non, elle n'a aucune obligation.

7- Question :Une personne atteinte d'une apoplexie, est restée immobile pendant quelques temps sans conscience, est-ce qu'elle sera obligée de s'acquitter de toutes les prières qu'elle avait manqué pendant sa maladie ?

Réponse :Si cette apoplexie avait atteint un niveau élevé jusqu'à tel point que la personne ne pouvait plus distinguer les heures de prières, dans ce cas elle ne sera pas obligée d'accomplir toutes les prières qu'elle avait manqué.

8- Question :J'avais imité un jurisconsulte qui disait que le lavage du vendredi (ghusl Djuma) suffit pour accomplir une prière, sans prendre d'autres ablutions, maintenant j'ai commencé à vous imiter, or vous dites que cela n'est pas permis. Est-ce dois-je recommencer toutes mes précédentes prières ou pas ?

Réponse :Tes prières précédentes sont valides, il n'est pas obligatoire de les recommencer, mais pour le moment tu dois commencer à faire l'ablution après le lavage du vendredi car ce lavage, à notre avis, est recommandé, il ne remplace pas donc les ablutions.

9- Question :Si quelqu'un ne sait pas prononcer ou réciter les paroles et chapitres qu'on récite dans la prière, et n'a pas trouvé quelqu'un pour l'apprendre, après un temps il est persuadé que ses prières n'étaient pas convenables, dans ce cas est-ce qu'il doit recommencer celles-ci ou pas ?

Réponse :S'il donnait l'importance à l'instruction et croyait que ses prières étaient valides, ensuite il a compris son erreur, dans ce cas il n'est pas obligé de recommencer toutes ces prières.

10- Question :Quelqu'un a prié pendant plusieures années, mais il est persuadé après cela que ses prières n'étaient pas convenables, que doit-il faire : Est-ce qu'il doit recommencer toutes ces prières ou pas ?

Réponse :S'il était capable d'apprendre ou de bien lire, mais qu'il était néligeant, dans ce cas il doit recommencer toutes les prières qui n'étaient pas convenables.

Quelques questions concernant le dogme islamique
1- Question : quel est le limite de l'exagération (al Ghoulou) ? Est-ce qu'il est convenable à un croyant de considérer Ali ibn Abi Talib comme supérieur aux Anges et à l'envoyé de Dieu (swa) ?

- Est-ce que la malédiction dont parle dans ce verset " Et les juifs disent : (La main d'Allah est fermée !) Que leurs propres mains soient fermées, et maudis soient-ils pour l'avoir dit. Au contraire, Ses deux mains sont largement ouvertes ; Il distribue ses ordres comme Il veut… " englobe aussi ceux qui disent que Dieu a donné les subsistances aux imams pour les distribuer ensuite aux hommes, et que ces derniers ont le pouvoir de faire pousser les plantes etc. comme l'ange Anzrâil a le pouvoir d'ôter les âmes ?

- En général, que veut dire l'autorité héréditaire des imams ? Croyez-vous en cela ? Expliquez nous cela avec des preuves irréfutables.

Réponse : il faut savoir d'abord que l'exagération (al Ghoulou) est de plusieurs façons. A exagéré dans la religion :

a) Tout celui croit en la divinité d'Ali ibn Abi Talib (paix sur lui) ou à celle d'un des imams purifiés. Tout celui qui croit en cela est considéré comme dévié, incrédule et impur, car une telle croyance est l'une des causes qui rendent l'homme incrédule et impur.

b) Celui qui associe Dieu le Très-Haut d'Ali ibn Abi Talib (paix sur lui) ou autre imam de la progéniture de l'envoyé de Dieu (swa). Celui-ci également est considéré comme polythéiste et impur.

c) Celui qui croit que Dieu est associé avec Ali dans l'administration et dans l'octroi des bienfaits. Les partisans d'une telle croyance sont considérés comme polythéistes, déviés et impurs.

d) Les mufawwidua (les délégateurs), ceux qui croient que Dieu est le Créateur de l'univers, mais qu'Il a accordés tout pouvoir à Ali ibn Abi Talib ou à l'un des imams purifiés (paix sur eux). ils sont considérés comme incrédules, déviés et impurs.

e) Celui qui ne croit pas à la divinité d'Ali ou à celle d'autres imams purifiés, il n'est pas aussi mufawwidua, il croit aussi à l'infaillibilité des saints imams, mais croit que ces derniers ont le même pouvoir que Dieu le Tout Puissant, ils peuvent faire tout ce qu'ils veulent (sans demander la permission de Dieu). Celui qui a une telle croyance est un Ghoulate (celui exagère dans la foi).

2- Question : est-ce qu'il est permis à un penseur musulman de définir ou de résoudre différentes questions islamiques ? Est-ce qu'il est autorisé de suivre ses dires, ou bien cela est réservé aux religieux ?

Réponse : il faut faire recours à ceux qui sont spécialisés en sciences islamiques.

3- Question : certaines personnes ne croient pas aux vertus de Fatouma Zahra, la fille de l'envoyé de Dieu (paix et bénédiction sur eux), ils disent que cette dernière est une femme comme toute autre femme, seulement elle avait été élevée à cause de son adoration. Ces gens ne croient pas aussi que Zahra (paix sur elle) était morte en martyre. Quel est votre point de vue pour cela ? Est-ce qu'il est permis d'acheter, de vendre ou de lire un livre qui contient cette pensée ?

Réponse : pour savoir les vertus de Fatouma Zahra (paix sur elle), vous pouvez lire notre livre " Ru'yatu Mubtakira fi attat-hir ", nous y avons démontré que la pureté de Zahra n'est pas comme celles d'autres femmes pieuses, même les épouses de l'envoyé de Dieu ne peuvent pas l'égaler. Vous pouvez consulter aussi le livre " Baytu al Ahzâni " du traditionniste al Qoumi. Si quelqu'un dénie les vertus de Zahra, il dénie aussi l'histoire de l'islam. L'achat

La musique et les jeux d'amusements
1- Question :Croyez-vous que la musique est interdit ?

Réponse :Toute musique qui convient et qui est jouée pour la distraction, est interdite.

2- Question :Quelle sorte de musique qui est interdit en islam ?

Réponse :La musique que l'islam interdise, c'est celle qui convient, et qui est jouée dans les endroits d'amusements.

3- Question :Est-ce qu'il est permis d'écouter de la musique dite mondaine, pour faire partir les soucis ou la fatigue ?

Réponse :L'écoute de cette musique est interdite, peu importe pour faire partir les soucis ou la fatigue.

4- Question :Que dit la loi pour celui qui assiste dans une fête de mariage, où l'on joue de la musique dite interdite ?

Réponse :La participation dans une telle fête n'est pas permise.

5- Question :Est-ce qu'il permis d'utiliser les instruments musicales dans une manifestation de deuil ?

Réponse :L'utilisation de tout instrument fabriqué pour l'amusement ou le jeux, est interdite.

6- Question :Est-ce qu'il est permis d'apprendre ou d'enseigner à quelqu'un comment jouer avec le piano, un instrument qui est utilisé parfois par les chaînes de radio et de télévisions ?

Réponse :Si cela convient aux plaisirs et amusements, dans ce cas il est interdit.

7- Question :Que dites vous concernant l'utilisation des tambourins dans une fête de mariage ?

Réponse :Cela n'est pas permis.

8- Question :Quel est votre avis concernant la musique qu'on joue à la radio et à la télévision ?

Réponse :S'elle est celle qu'on joue pour l'amusement et les jeux, dans ce cas elle est interdite.

9- Question :Que faire des instruments de musique qui se trouvent dans notre maison ?

Réponse :Il faut les détruire.

10- Question :Que dites vous à propos d'une musique qui est jouée pour chagriner une personne ?

Réponse :Cette musique est permise, s'elle ne convient pas pour l'amusement ou le jeux.

La Zakat
1- Question :Est-ce qu'il est permis de donner les aliments comme zakat à un pauvre ?

Réponse :Il n'y a pas de problème pour cela.

2- Question :Est-ce qu'il est permis de prêter la zakat aux gens pour l'utiliser dans une œuvre sociale ?

Réponse :Non, cela n'est pas permis.

3- Question :Certains récits montrent qu'on peut donner aussi le riz comme zakat, est-ce qu'on peut faire de cela une obligation, sachant que qu'on est en train de cultiver une grande quantité de riz ?

Réponse :Il n'est pas obligatoire de donner le riz comme zakat.

4- Question :Est-ce qu'il est permis d'utiliser les biens de la zakat pour acheter les infrastructures d'une mosquée ? Est-ce qu'il permis de faire louer les biens de la mosquée pour une utilisation particulière (licite) ?

Réponse :Il n'y a aucune interdiction pour cela, si cet argent sera dépensé pour cette mosquée.

5- Question :Est-ce qu'il est permis d'utiliser la zakat ul fitr pour réfectionner une mosquée ? Est-ce qu'il permis de donner une partie de cette zakat à l'imam de cette mosquée qui est pauvre ?

Réponse :1) Il n'y a pas de problème pour cela.

2) Il est mieux de donner la zakat aux pauvres seront présents (s'ils sont là).

6- Question :Est-ce qu'il permis d'acheter un amplificateur ou une autre chose de la même nature, avec l'argent de la zakat ? Ou bien faut-il la donner aux ayants droits.

Réponse :Le plus mieux, c'est de la donner aux pauvres et nécessiteux.

7- Question :Si quelqu'un devient prisonnier à la veille de Id al Fitr, qui doit payer la zakat ul fitr pour lui ?

Réponse :S'il est riche, il doit lui-même payer cela. Au cas contraire il n'est pas obligé de payer la zakat.

8- Question :Est-ce qu'il permis à trois personnes de partager un boisseau et demi des grains chacun, à deux pauvres ?

Réponse :Oui, il n'y a pas de problème pour cela.

9- Question :Si quelqu'un, dans la nuit de Id al Fitr, rend visite à une tierce personne, le principe dit que le propriétaire de la maison doit payer la zakat pour tous ceux viendront chez lui la veille de Id al Fitr; mais si ce dernier (l'hôte) paye la zakat lui-même, est-ce que le propriétaire de la maison sera toujours obligé de payer la zakat pour cet hôte ?

Réponse :Si cela est autorisé par le propriétaire de la maison lui-même, dans ce cas il n'y a plus d'obligation de payer cela.

10- Question :Croyez-vous qu'un étudiant en religion, avec ses difficultés financières actuelles, a droit à la zakat ?

Réponse :Si ce dernier est pauvre, il n'y a pas de problème pour cela. Sinon il n'a pas droit à la zakat.

L'intérêt illicite
1- Question : Que dit le principe concernant la coupe de sa barbe et cheveux qui poussent sur les joues, à l'aide d'une lame de rasoir ?

Réponse : Couper sa barbe à l'aide d'une lame de rasoir est interdit, mais couper les cheveux qui poussent sur les joues n'est pas interdit.

2- Question : Est-ce qu'il est permis de couper sa barbe à l'aide d'une lame de rasoir afin qu'elles prennent une belle forme en poussant ? Et que dit le principe concernant celui qui sent des douleurs s'il ne la coupe pas avec une lame de rasoir ?

Réponse : Il n'est pas permis de couper la barbe avec une lame de rasoir, mais si celle-ci provoque des douleurs ou une quelconque maladie, dans ce cas il sera permis de la couper ainsi.

3- Question : Est-ce qu'il est permis de pratiquer la prestidigitation et la magie blanche en annonçant que cela n'est pas une réalité ? Est-il permis aussi d'assister dans un endroit où on pratique cela ?

Réponse : Il est obligatoire aux croyants de s'abstenir et d'être loin de ces pratiques.

4- Question : Est-ce qu'il est autorisé d'utiliser, d'acheter, de vendre l'opium et de cultiver le pavot ?

Réponse : Cela n'est pas autorisé, il est obligatoire de la laisser au cas où son utilisation n'est pas nécessaire.

5- Question : Si quelqu'un a trouvé l'argent après avoir vendu de la cocaïne, mais il s'est repenti ensuite, est-ce qu'il doit remettre cet argent à leurs propriétaires (ses clients) ? Et au cas où il ne reconnaît plus ces derniers, doit-il offrir cet argent comme aumône ou sera-t-il son propriétaire ?

Réponse : Il ne sera pas propriétaire de cet argent, il doit par contre le remettre à leurs propriétaires. Et au cas où il ne reconnaît ces derniers, dans ce cas il doit le donner aux pauvres pour le compte de leurs propriétaires, et doit par précaution, avoir l'autorisation d'un jurisconsulte.

6- Question : Que dit le principe concernant celui qui a fumé occasionnellement une cigarette, pendant une ballade ?

Réponse : Le plus meilleur, c'est de s'abstenir de fumer. La précaution est exigée pour cela.

7- Question : Est-ce qu'il permis d'acheter ou de vendre de la cocaïne, du chanvre ou d'autres drogues ?

Réponse : Cette transaction n'est pas autorisée.

8- Question : Est-ce qu'il est permis de porter l'or blanc ou le platine ?

Réponse : Si cela est de la même catégorie que l'or, dans ce cas il n'est pas permis à un homme de le porter.

9- Question : Est-ce qu'il est autorisé de fabriquer une chaînette ou médaille en or pour qu'elle soit portée par les hommes ?

Réponse : Cette fabrication n'est pas autorisée. Comme il n'est pas aussi autorisé d'acheter ou de vendre les choses en or, fabriquées pour qu'elles soient porter par les hommes, comme : montre, médaille ou chaînette.

10- Question : Est-ce que la vente de sang humain est-il permis ?

Réponse : Il n'y a aucune interdiction pour cela. Mais il est mieux de prendre cet argent avec l'intention de sauver une vie.

Le Khomss
1- Question : Est-ce que l'obligation de payer le khoms ressemble à celle de la prière et du jeûne, en islam ? Est-ce que celui qui renie de le payer est-il incrédule ?

Réponse : Oui, cette obligation ressemble à celui de la prière ou et jeune. Et si quelqu'un renie cette obligation devient incrédule.

2- Question : Un étudiant qui travaille pour payer les frais académiques de ses études, doit-il payer le khoms ou non ?

Réponse : S'il dépense tous son salaire pour payer les frais académiques ou pour sa survit, dans ce cas il ne sera pas obligé de payer le khoms. Mais s'il a un surplus sur son salaire à la fin de l'année, à ce moment il doit payer le khoms.

3- Question : Ma femme est une enseignante, est-ce qu'elle est aussi obligée de payer le khoms ?

Réponse : Oui, chaque fois qu'il y a surplus sur son salaire à la fin de l'année, on doit payer le khoms.

4- Question : Est-ce qu'on doit prélever le khoms sur l'argent d'un enfant mineur ?

Réponse : Oui, son tuteur doit prélever cela, et le payer comme pour un adulte.

5- Question : Celui qui achète une nouvelle maison avec l'argent gagné après la vente de sa précédente maison, est-ce qu'il doit payer le khoms ?

Réponse : Non, cet argent n'a pas de rapport avec le khoms.

6- Question : Si quelqu'un achète une terre et la revend ensuite pour acheter une maison, est-ce qu'il doit prélever le khoms de cet argent ?

Réponse : Non, cela n'a aucun rapport avec le khoms.

7- Question : Moi, je suis immigré en Iran, je vis avec ma famille ici, l'argent que j'épargne ici est pour l'achat des billets de retour vers mon pays. Est-ce que je suis obligé de prélever le khoms de cet argent ?

Réponse : Si votre argent ne suffit que pour la survit ou pour les besoins des premiers nécessiteux, dans ce cas le khoms n'est pas obligatoire pour vous.

8- Question : Les pèlerins qui amènent l'argent qu'ils ont gagné durant une année avec eux à la Mecque, est-ce qu'ils ont aussi l'obligation de payer le khoms ?

Réponse : Chaque fois que l'argent est épargné durant une année, sans qu'il soit utilisé, on doit prélever le khoms sur ça.

9- Question : Si on garde une pièce d'or durant une année, est-ce qu'il est obligatoire de payer le khoms pour ça ?

Réponse : Si cette pièce a été achetée avec le bénéfice d'une transaction commerciale ou d'une location, le khoms est obligatoire pour ça.

10- Question : à la fin de l'année on a constaté un surplus d'argent sur l'épargne d'une coopérative, est-ce qu'il est obligatoire de prélever le khoms sur cet argent ?

Réponse : Si cet argent fait parti des bénéfices de l'épargne, dans ce cas il est obligatoire d'en prélever le khoms. Mais si on ne connaît pas la provenance de cet argent, ou bien c'est les clients qui l'avaient versé par oublie ou par erreur, à ce moment il faut le donner aux pauvres, après l'avis d'un jurisconsulte compétent.

11- Question : Je loue une maison pour moi et pour ma famille, maintenant je veux épargner une partie de mon argent pendant quelques années afin d'acheter une terre et construire une maison, est-ce que je dois prélever le khoms sur cet argent ?

Réponse : Il n'est pas obligatoire de prélever le khoms sur cet argent.

12- Question : Quelqu'un avait acheté une partie de terre pour construire une maison d'habitation, mais faute des moyens il ne parvient plus à achever cette dernière, l'année en court de cette année. Pour-ce il veut acheter les matériels de construction petit à petit, mais il craint que ces derniers puissent être volés, c'est pourquoi il a commencé à épargné un peu d'argent pour réaliser son objectif l'année prochaine. Est-ce qu'il est obligé de prélever le khoms sur cet argent (qui a totalisé une année) ?

Réponse : S'il n'y a pas un autre moyen pour achever la construction de cette maison, dans ce cas il ne sera pas obligé de prélever le khoms sur cet argent.

13- Question : Quelqu'un a préparé l'argent pour payer le khoms, il a perdu ce dernier juste au moment où il voulait s'acquitter de ce payement, que doit-il faire dans ce cas ?

Réponse : S'il a perdu cela par sa propre faute, dans ce cas il doit assumer la responsabilité de le payer.

14- Question : Comment doit-on commencer à calculer le khoms ?

Réponse : Pour les transactions commerciales, il faut commencer à calculer à partir du premier bénéfice ; pour l'agriculture (les graines ou les arbres), il faut commencer à partir des premiers récoltes.

15- Question : Je suis étudiant en religion, le temps auquel je devais payer le khoms est arrivé, mais j'ai utilisé l'argent que j'avais épargné pour cela, à l'achat des vivres (riz, graines et autres aliments), est-ce que dois je prélever le khoms sur ces choses ?

Réponse : Non, le khjoms n'est pas obligatoire sur celles-ci.

16- Question : Quelqu'un a déjà prélevé le khoms sur son argent, mais il a gardé ceci durant une année, est-ce qu'il doit prélever encore le khoms pour cet argent ? Réponse : Non, cela n'est pas obligatoire sauf s'il a fait le commerce avec cet argent.

17- Question : Si quelqu'un possède un magasin, mais il ne parvient pas à calculer ses bénéfices, comment doit-il faire pour prélever le khoms ?

Réponse : Il doit prélever le khoms sur les bénéfices dont il a beaucoup d'estimation, ensuite il doit refaire les calculs et s'il trouve que le bénéfice resté est supérieur à l'argent qu'il avait prélevé, dans ce cas il doit payer encore le khoms avec le reste de cet argent.

18- Question : Si quelqu'un achète une chose pour le commerce, est-ce qu'il doit calculer le khoms à partir du prix d'achat ou du prix en court ?

Réponse : Il doit calculer à partir du prix en court.

19- Question : J'avais prêté de l'argent à une personne, mais celle-ci refuse de me rembourser, et le temps où je dois prélever le khoms sur cet argent est arrivé, est-ce que je dois payer, malgré le refus de mon créditeur, le khoms pour cet argent ?

Réponse : Le jour où il va te rembourser, tu dois le payer directement.

20- Question : J'avais prété mon argent à quelqu'un, et maintenant que le temps d'en prélever le khoms est arrivé, ce dernier ne m'a pas encore remboursé, est-ce que je dois payer malgré cela, le khoms ?

Réponse : Le khoms n'est pas obligatoire tant que le créditeur n'a pas encore remboursé ton argent.

L'imitation (At- Taqlid)
Article 1 : Il est obligatoire pour toute personne Mukallaf (celui qui est tenu à accomplir tous les devoirs religieux), qui n'a pas la connaissance des sources des principes juridiques, d'imiter un Mujtahid (juriste compétent) ou de faire la précaution juridique dans l'accomplissement de ses actes et adorations.

Article 2 : Il n'est pas autorisé à un âmmi (un profane qui ne connaît rien des principes juridiques) de faire la précaution juridique, ou de poser un acte sans suivre l'opinion juridique d'un Mujtahid.

Article 3 : Le Taqlid est le fait d'attribuer ses actes et adorations aux opinions juridiques d'un Mujtahid précis. Il n'est pas autorisé d'imiter quelqu'un d'autre qu'un Mujtahid. Et il est obligatoire pour celui qui n'est pas Mujtahid de faire le taqlid ou la précaution juridique.

Article 4 : Tout Mukallaf qui n'est pas Mujtahid, et qui accomplisse ses actes sans suivre un Mujtahid, tous ses actes sont nuls.

Article 5 : Il est obligatoire de chercher le plus savant des Mujtahids pour faire son Taqlid. Le plus savant ici veut dire : le plus compétent dans la déduction des principes juridiques.

Article 6 : On comprend la compétence d'un Mujtahid, par son savoir, par ses qualités morales ou par un témoignage précis.

Article 7 : Si on trouve deux Mujtahids, et qu'il est difficile d'identifier le plus savant entre eux, il faut imiter celui dont on a la probabilité d'être plus savant que l'autre.

Article 8 : Il est conditionné que le Mujtahid soit majeur, de sexe masculin, sage, juste, qu'il ait la foi, qu'il soit vivant car il n'est pas autorisé pour le débutant de faire le taqlid d'un Mujtahid décédé. Le Mujtahid qu'on doit imiter doit être naît d'une naissance pure. Et il ne doit pas, par précaution, avoir du zèle pour ce bas monde.

Article 9 : La justice dont il est question ici, c'est le fait d'accomplir toutes les obligations religieuses, et de s'abstenir de commettre tout ce qui est illégal.

Article 10 : Si le Mujtahid n'a pas rempli les conditions citées ci haut, le Muqallid (l'imitant) doit chercher un autre

Article 11 : Si le Muqallid avait imité, pendant un certains temps, un Mujtahid qui ne remplisse pas les conditions requises, il n'est pas considéré comme imitant.

Mais si ses actes se conformaient à la jurisprudence ou aux fatwa d'un Mujtahid compétent et remplissant toutes les conditions, ils sont valables. Dans le cas contraire, ils sont nuls.

Article 12 : S'il imite un Mujtahid qui autorise de faire le Taqlid d'un Mujtahid déjà décédé, au cas où celui-ci meurt à son tour, il n'est pas autorisé de continuer à faire son Taqlid. On doit faire recourt à un Mujtahid vivant et compétent, pour savoir s'il est permit ou pas de continuer à faire son Taqlid (de Mujtahid décédé).

Chapitre 1 :La purification
La répartition de l'eau et ses principes.
Première partie : Ce qui peut être appelé l'eau.
1- L'eau Mutlaq : C'est celle qu'on peut appeler "l'eau pure", comme l'eau d'un puit, d'une rivière, d'un fleuve, d'un lac ou d'une mer.

2- L'eau Muduaf : C'est celle qu'on peut appeler "l'eau mélangée", comme l'eau de rose, ou l'eau d'une plante.

Deuxième partie : L'eau pure (mutlaq) et ses principes.
Nous avons: L'eau courante; l'eau de pluie; l'eau de puits; l'eau de kor ; l'eau jaillissante qui ne coule pas, l'eau de moins d'un kor.

Article 36 : Toute eau mutlaq, sans être mélangée avec une impureté, est pure et valable pour la purification (ablutions ou bains rituels).

Article 37 : L'eau pure, courante soit-elle, devient impure s'elle est mélangée avec une impureté qui change sa couleur, son odeur et son goût. Cependant l'eau d'une petite quantité devient directement impure après un contact avec une chose impure.

Article 38 : Si l'eau n'a pas changé de couleur, de goût et de l'odeur, elle est toujours pure, même si sa quantité a changé.

Article 39 : Si l'eau change de couleur, ou de l'odeur, ou de goût à cause d'une impureté se trouvant à coté d'elle (un cadavre par exemple), elle reste toujours impure.

Article 40 : Si le changement de l'eau n'est pas causé par un contact avec impureté, celle-ci ne sera pas considérée comme impure.

Article 41 : Si l'eau change de couleur, de l'odeur et de goût après un contact avec une chose impure, elle devient aussi impure.

Article 42 : Si l'eau ne change pas complètement de couleur (s'elle est mélangée du sang par exemple); de l'odeur (par exemple s'elle est mélangée avec des urines); ou de goût; elle sera considérée comme impure.

Troisième partie : L'eau courante et ses principes
C'est l'eau qui jaillit et coule de la terre.

Article 43 : L'eau courante, même s'elle ne coule pas, s'elle est d'une grande ou petite quantité, ne devient pas impure tant qu'elle n'a pas changée de couleur, de l'odeur et de goût, après un contact avec une impureté.

Article 44 : L'eau courante devient impure après un contact avec une chose impure, si sa quantité est inférieure à un Kor (l'eau de kor, c'est celle qui remplit un récipient de trois et demi empans cubes, 3,40 empans de long, de large et de hauteur (soit de 42,875 empans cubes). Et si on doute que : Cette eau contient une substance ou pas, dans ce cas on doit la considérer comme pure.

Article 45 : Après un contact avec une substance impure, l'eau courante reste pur si sa quantité est supérieure à un kor.

Article 46 : L'eau dormante (Râked) qui entre en contact avec l'eau courante, devient comme l'eau courante, elle ne devient pas impure tant que l'eau avec laquelle n'est pas impure. Les eaux des côtes d'une rivière ou d'un fleuve ne sont pas impures, même s'elles ne coulent pas.

Quatrième partie : L'eau dormante (Râked) et ses principes.
Article 48 : L'eau dormante dont la quantité n'est pas supérieure à un kor, sera impure s'elle entre en contact avec une chose impure.

Article 49 : La mesure de l'eau courante est de 3,40 empans, soit 377 kilos à peu près.

Article 50 : Si l'eau n'a pas atteint la quantité de kor, elle sera considérée comme l'eau d'une petite quantité.

Article 51 : Si une impureté tombe dans l'eau de kor, et qu'on ne sait pas quand est-ce que cela était tombé (avant ou après que l'eau ait la quantité d'un kor), dans ce cas il faut considérer cette eau kor comme pure, sauf si on connaît la date à laquelle l'impureté était tombé sur elle, mais on n'ignore la date à laquelle elle (cette eau) est était devenue kor.

Article 52 : Si on trouve l'eau dont la quantité est d'un kor ou plus, mais on ne sait pas s'elle est pure ou mélangée, ou soit elles est mélangée d'une impureté, dans ce cas elle doit être considérée comme pure, sauf si on connaît que son état précédent était " l'eau mélangée " et qu'on doute s'elle est restée dans cet état ou pas. Et si on trouve deux vases d'eau par exemple, contenant l'eau de kor (l'une est pure et l'autre mélangée) et on sait qu'une impureté était tombée dans l'une d'elles, mais on ne sait pas laquelle, dans ce cas il faut considérer les eaux de tous les deux vases comme pures.

Cinquième partie : Les eaux de pluie et ses principes
Article 53 : L'eau de pluies, s'il pleut, a les mêmes principes que l'eau courante, elle ne devient pas impure s'elle n'a pas changé de couleur, de goût ou de l'odeur à cause d'une impureté. S'elle est stationnée dans un endroit quelconque (pendant qu'il pleut), et qu'on y lave une chose impure, elle restera toujours pure même si sa quantité est inférieure à un kor. Mais s'il cesse de pleuvoir, l'eau qui stationne dans un endroit quelconque doit être considérée comme dormante (Râked).

Article 54 : Un habit ou tapis impur est purifié par les eaux de pluie, même si celles-ci n'atteignent pas toutes les parties. Il n'est pas utile de les presser. Ceci lorsque l'impureté ne se voit pas à l'œil nu. Dans le cas contraire, il faut enlever d'abord l'impureté sinon cet habit ou ce tapis ne seront pas purifiés.

Article 55 : Une terre impure est purifiée par les eaux de pluie si celles-ci sont tombées du ciel, mais si après l'interruption de la pluie, ces eaux viennent se stationner sur une terre impure, dans ce cas elles ne peuvent pas purifier cette terre. Par contre s'elles coulent sur une terre impure, après l'interruption d'une pluie, à ce moment elles peuvent la purifier.

Article 56 : Si l'eau de pluie tombe sur une chose impure et qu'elle coule sur une autre chose, celle-ci ne sera pas impure tant qu'elle n'a pas changé ou n'est pas mélangée avec l'impureté.

Article 57 : La terre impure devient pure si l'eau de pluie tombe sur elle.

Article 58 : Le tapis collé sur le sol est purifié par l'eau de pluie et si le sol est impur, il peut être purifié si l'eau l'atteint. Si le tapis n'est pas collé sur le sol, dans ce cas sa purification par l'eau de pluie n'est pas certaine.

Article 59 : Une vase impure peut être purifié par les eaux de pluie, sauf si cette impureté est due au lapement d'un chien. Mais s'elle est rincée d'abord avec du sable, dans ce cas elle sera purifiée si les eaux de pluie tombent sur elle.

Sixième partie : L'eau de toilette et ses règles
Article 60 : L'eau de toilette est comme l'eau courante, elle ne devient pas impure s'elle entre en contact avec une matière pure. Cependant l'eau qui se trouve dans un petit bassin, s'elle entre en contact avec une matière, elle ne devient pas impure tant qu'elle est Kor.

Article 61 : Si l'eau qui se trouve dans les petits bassins devient impure, elle doit être purifiée avec l'eau de Kor, s'elle est mélangée avec cette dernière.

Septième partie : L'eau de puits et ses règles
Article 62 : L'eau de puits qui jaillit est comme l'eau courante, elle ne devient pas impure s'elle n'a pas changée de couleur, de l'odeur ou de goût. Mais s'elle a changée de couleur ou de goût ou de l'odeur et retrouve ensuite sa nature normale, dans ce cas elle sera considérée comme pure. Et s'elle a une quantité de plus d'un kor, elle est aussi pure même s'elle ne jaillit pas, il est de même pour les eux de pluie qui sont stationnées dans un puits.

Article 63 : L'eau dormante impure, kor ou pas soit-elle, est purifiée par l'eau courante ou celle qui a la quantité de kor ou l'eau de puits jaillissante. De même elle est aussi purifiée par les eaux de pluie.

Article 64 : Un cruchon rempli d'eau impure, s'il est trempé dans un bassin d'eau pure, il devient pur. Il n'est pas obligatoire de le laver ou de jeter l'eau qu'il contient.

Huitième partie : L'eau utilisée, quand elle est d'une petite quantité.
Article 65 : L'eau utilisée pour l'ablution est pure pour qu'elle soit utilisée pour la purification des urines ou des fèces. De même celle qui est utilisée pour les grandes ablutions (Ghousl) est aussi pure pour la purification des Urines ou des fèces, si le corps est propre. Mais il n'est pas permis de faire les ablutions avec l'eau qu'on a utilisée pour les fèces.

Article 66: Les gouttes d'eau qui tombent dans la vase ou le récipient, lorsqu'on fait le ghousl, ne sont pas impures, même s'il n'est pas autorisé de l'utiliser pour la purification d'un habit. L'eau qui sort pendant le pressage d'un vêtement, est pure. De même la main qui l'a pressé et la vase qu'on a utilisée pour sa purification sont aussi pures, il n'est pas nécessaire de les laver.

Neuvième partie : L'eau sur laquelle on doute la pureté.
Article 67 : L'eau sur laquelle on doute la pureté doit être considérée comme pure, si on ne connaît pas son état précédent. Et si on doute de sa nature (c à d on ne sait pas s'elle est Mutlaq ou Muduâf), on doit pas la considérer comme naturelle (Mutlaq) sauf si on certain de son précédent état. Et si on ne sait pas si l'eau avec laquelle on veut utiliser pour la purification, est licite ou non, dans ce cas on doit la considérer comme licite, sauf si on est certain qu'elle appartenait à une tierce personne.

Article 68: Si on trouve deux vases d'eau dont on sait que l'une d'elles est impure, mais qu'on ne parvient pas à la distinguer, dans ce cas il n'est pas autorisé de l'eau qu'elles contiennent pour la purification de l'urine et des fèces.

Article 69 : L'eau sur laquelle on doute d'un quelconque mélange, ne doit pas être considérer comme impure, sauf s'elle était impure dans son état précédent. Mais il est préférable de s'abstenir d'utiliser cette eau.

Article 70 : Si on confond, par oublie, l'eau mélangée de l'eau naturelle, il est permis d'utiliser celle-ci pour la purification de l'urine ou des fèces.

Article 71 : Si on sait généralement que l'eau qui est devant soi, est soit impure ou mélangée, il est autorisé de la boire mais ne pas l'utiliser pour l'ablution. De même si on sait qu'elle est soit : Illicite ou mélangée. Cependant si on sait qu'elle est soit : Impure ou illicite, dans ce cas il n'est pas permis de la boire ou de l'utiliser pour faire l'ablution.

Article 72 : Si on doute de l'impureté de l'eau dont les parties touchées ne sont pas limitées, dans ce cas il est autorisé d'utiliser cette eau comme on l'entend. Dixième partie : Règles concernant l'eau mélangée.

Article 73 : L'eau mélangée, telle que l'eau de rose, est pure mais ne peut pas purifier une chose, même pour le cas de force majeur.

Article 74: L'eau mélangée devient impure s'elle est mélangée avec une grande ou petite quantité d'eau impure; ou s'elle est précipitée de bas en haut, comme celle qui sort avec ardeur, dans ce cas seul la partie touchée sera considérée comme impure.

Article 75 : L'eau mélangée impure ne peut être purifiée que par l'eau courante ou celle de kor. Pour ce qui concerne la purification de l'eau mélangée impure par une évaporation, il y a Ishkâl (Ambiguïté).

Onzième partie : Règles concernant les restes des choses qu'on a mangées.
Article 76 : Tous les restes des choses qui sont mangées sont purs, sauf ceux d'un chien, d'un porc et d'un mécréant.

Article 77 : Il est détestable d'utiliser le reste des choses mangées par un animal dont la consommation de la viande est illicite, sauf celui d'un chat ou d'un croyant, selon différents avis.

Article 78 : Il est obligatoire, pendant qu'on fait les besoins naturels, de cacher sa nudité à la vue de toute personne, sauf à la vue d'un enfant ou un fou qui ne distinguent pas le bien du mal. Cette interdiction ne concerne pas un conjoint; ou une esclave pour son maître; ou tout celui qui est autorisé à regarder la nudité de l'autre.

Article 79 : Il n'y a pas de différence entre l'interdiction de regarder la nudité d'un incrédule et celle d'un musulman.

Article 80 : Il n'est pas obligatoire de cacher les cuisses, les parties charnues des cuisses ou des fesses et les poils qui poussent au niveau du pubis. Il est recommandé de cacher ce qui est entre le nombril et les genoux.

Article 81 : Il n'est pas autorisé de regarder la nudité de quelqu'un derrière une vitre, ou un miroir, ou une autre chose semblable tel que l'eau limpide.

Article 82 : Si on est contraint de regarder la nudité de quelqu'un, comme pour d'autres soins médicaux, on doit le faire si possible, derrière un miroir. Mais s'il n'y a pas d'autres moyens, dans ce cas il est permis de regarder cette nudité.

Article 83 : Il est interdit à toute personne qui fait les besoins naturels, d'être en face ou de tourner le dos à la kâaba, mais s'il est contrait de le faire, dans ce cas il doit choisir entre les deux, même si la précaution exige qu'on doit tourner le dos.

Article 84 : Pendant qu'on fait l'istibrâ (un acte recommandé que les hommes doivent faire pour s'assurer qu'il ne reste plus des urines dans l'urètre), il n'est pas interdit d'être en face de la kâaba ou de tourner le dos à cette dernière.

Article 85 : Si on oublie la direction de la kâaba, pendant qu'on fait les besoins naturels, il faut suivre la présomption, au cas où il n'y a pas moye de reconnaître la direction de la kâaba.

Article 86 : Il n'est pas autorisé de faire les besoins naturels dans la propriété de quelqu'un (sans être autorisé) et dans les cimetières des croyants, si cela sera une diffamation à leur égard.

Article 87 : Il n'est pas autorisé de faire ses besoins naturels dans les écoles ou dans d'autres endroits publics qui ne sont pas réservés pour des tels besoins. Deuxième partie : Le lavage des parties intimes après avoir uriné ou fait les fèces.

Il est obligatoire de purifier l'urètre avec de l'eau, une seule fois, même si la précaution recommande de le faire plusieurs fois. Il n'est pas autorisé d'utiliser une autre chose, sauf l'eau. L'anus aussi doit être purifié avec de l'eau, mais si on ne trouve pas de l'eau dans ce cas il est autorisé de l'essuyer avec des pierres, du papier, du tissu et autre chose semblable, même si l'utilisation de l'eau est préférable pour la purification.

Article 88 : Est-ce que le fait d'essuyer l'anus avec des pierres amène la pureté ou le pardon ? La réponse de cette question est ambiguë, mais la précaution soutien la deuxième thèse.

Article 89 : Les pierres qu'il faut utiliser doit être trois ou une seule pour faire la propreté. Si trois pierres ne suffisent pas, on peut utiliser plus que ça.

Article 90 : Il faut que les pierres qu'on doit utiliser pour essuyer l'anus, soient pures.

Article 91 : Il est interdit d'utiliser les choses sacrées pour l'essuyage des fèces, même les os. L'utilisation de ces choses pour essuyer une impureté est un péché.


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Chapitre 2 :Lieu solitaire Règles & Opinions Juridiques Chapitre 2 :Lieu solitaire
Première partie : Règles concernant les besoins naturels.
Article 78 : Il est obligatoire, pendant qu'on fait les besoins naturels, de cacher sa nudité à la vue de toute personne, sauf à la vue d'un enfant ou un fou qui ne distingue pas le bien du mal. Cette interdiction ne concerne pas un conjoint; ou une esclave pour son maître; ou tout celui qui est autorisé à regarder la nudité de l'autre.

Article 79 : Il n'y a pas de différence entre l'interdiction de regarder la nudité d'un incrédule et celle d'un musulman.

Article 80 : Il n'est pas obligatoire de cacher les cuisses, les parties charnues des cuisses ou des fesses et les poils qui poussent au niveau du pubis. Il est recommandé de cacher ce qui est entre le nombril et les genoux.

Article 81 : Il n'est pas autorisé de regarder la nudité de quelqu'un derrière une vitre ou un miroir ou une autre chose semblable tel que l'eau limpide.

Article 82 : Si on est contraint de regarder la nudité de quelqu'un, comme pour d'autres soins médicaux, on doit le faire si possible, derrière un miroir. Mais s'il n'y a pas d'autres moyens, dans ce cas il est permis de regarder cette nudité.

Article 83: Il est interdit à toute personne qui fait les besoins naturels, d'être en face ou de tourner le dos à la kâaba, mais s'il est contrait de le faire, dans ce cas il doit choisir entre les deux, même si la précaution exige qu'il doive tourner le dos.

Article 84 : Pendant qu'on fait l'istibrâ (un acte recommandé que les hommes doivent faire pour s'assurer qu'il ne reste plus des urines dans l'urètre), il n'est pas interdit d'être en face de la kâaba ou de tourner le dos à cette dernière.

Article 85 : Si on oublie la direction de la kâaba, pendant qu'on fait les besoins naturels, il faut suivre la présomption, au cas où il n'y aurait pas moyen de reconnaître la direction de la kâaba.

Article 86 : Il n'est pas autorisé de faire les besoins naturels dans la propriété de quelqu'un (sans être autorisé) et dans les cimetières des croyants, si cela était une diffamation à leur égard.

Article 87 : Il n'est pas autorisé de faire ses besoins naturels dans les écoles ou dans d'autres endroits publics qui ne sont pas réservés pour des tels besoins. Deuxième partie :Le lavage des parties intimes après avoir uriné ou fait les fèces.

Il est obligatoire de purifier l'urètre avec de l'eau, une seule fois, même si la précaution recommande de le faire plusieurs fois. Il n'est pas autorisé d'utiliser une autre chose, sauf l'eau. L'anus aussi doit être purifié avec de l'eau, mais si on ne trouve pas de l'eau dans ce cas il est autorisé de l'essuyer avec des pierres, du papier, du tissu et autre chose semblable, même si l'utilisation de l'eau est préférable pour la purification.

Article 88 : Est-ce que le fait d'essuyer l'anus avec des pierres amène la pureté ou le pardon ? La réponse de cette question est ambiguë, mais la précaution soutien la deuxième thèse.

Article 89 : Les pierres qu'il faut utiliser doit être trois ou une seule pour faire la propreté. Si trois pierres ne suffisent pas, on peut utiliser plus que ça.

Article 90 : Il faut que les pierres qu'on doit utiliser pour essuyer l'anus, soient pures.

Article 91 : Il est interdit d'utiliser les choses sacrées pour l'essuyage des fèces, même les os. L'utilisation de ces choses pour essuyer une impureté est un péché.

Article 92 : Il est obligatoire, lors de la purification d'une chose impure avec de l'eau, d'enlever d'abord l'impureté et ses traces, mais il n'est pas obligatoire d'enlever sa couleur ou son odeur. Si les fèces sortent avec une autre impureté comme le sang, dans ce cas ils ne doivent être purifiés qu'avec de l'eau. Et si on doute de cela, on doit choisir entre l'utilisation des pierres ou de l'eau, et on doit supposer l'absence de sang.

Troisième partie : Règles que doit respecter celui qui fait les besoins naturels.
Il est autorisé à celui qui veut faire les besoins naturels, de se cacher ou de s'éloigner à la vue des gens; il doit chercher une place convenable pour se soulager; de même il est recommandé d'entrer aux toilettes par le pied gauche et de sortir par le pied droit; de réciter une invocation; de couvrir la tête; de faire l'istibrâ; de s'appuyer sur le pied gauche. Il est détestable de s'assoire dans les rues, les avenues, devant les portes d'un tours, dans les endroits où passent les caravanes, de faire ses besoins naturels en face du soleil ou de la lune, de boire ou de manger pendant qu'on fait ses besoins naturels, et de faire toutes autres choses qui sont citées par les savants, que Dieu soit satisfait d'eux.

Article 93 : L'eau de toilette reste pure même après son utilisation, à condition que :

1. Elle ne change pas de couleur ou de l'odeur ou de goût.

2. Elle ne soit pas atteinte par une impureté extérieure.

3. Une impureté n'atteigne pas habituellement cet endroit (la toilette).

4. L'urine ou les fèces ne sortent pas ensemble avec une autre impureté, tel que le sang (au moment de la purification).

5. Les matières fécales ne tombent pas sur elle.

Si toutes ces conditions sont remplies, à ce moment l'eau de toilette peut être réutilisée pour la purification de l'urine ou des fèces. Par contre elle ne peut pas être utilisée pour les ablutions.

Quatrième partie : Istibrâ
L'istibrâ est un acte recommandé que les hommes doivent faire après avoir uriner, afin de s'assurer qu'il n'y a d'urine dans l'urètre. On fait l'istibrâ en pressant trois le sexe, de l'anus jusqu'au membre viril, ensuite on doit presser trois fois le sexe jusqu'à la tête. Enfin on doit le secouer trois.

L'importance de l'istibrâ, c'est la purification de l'humidité qui sort après l'urine. Si cette humidité sort avant l'istibrâ, elle doit être considérée comme l'urine, dans ce cas il faut la purifier.

La femme n'est pas obligée de faire l'istibrâ, l'humidité qui sort de son sexe après la purification de l'urine, doit être considérée comme pure, tant qu'on ne sait pas si cela est de l'urine ou pas. Mais il est préférable pour une femme d'attendre un peu, après avoir uriné, pour être certaine que l'urine ne sortira plus d'elle. Ensuite elle doit laver son vagin.

Article 94 : Il est permis de faire l'istibrâ avec l'aide d'une autre personne. Une femme peut faire l'istibrâ à son mari, de même une esclave à son maître.

Article 95 : Si on a des doutes de l'istibrâ ou sur la purification de l'urine ou des fèces, on ne doit pas se considérer comme pur, même si on est habitué à accomplir cela.

Article 96 : Si on doute de la validité de l'istibrâ ou celle de la purification de l'urine ou des fèces, on doit les considérer comme valables.

Article 97 : Si on est certain qu'il y a eu sortie de sperme après l'urine, mais on ne sait pas que cela est considéré comme une partie de l'urine, dans ce cas on doit le considérer comme pure, même si on a pas fait l'istibrâ, sauf si on peut bien distinguer cela.

Chapitre 3:L'ablution
Ce chapitre est divisé en trois parties :

Première partie : L'obligation et la façon dont on fait l'ablution.
La première partie consiste à laver le visage et les deux mains, et d'essuyer la tête et les pieds après cela. Quelques points sont à suivre pour cela :

Première point : Il est obligatoire de laver le visage, à partir du cuir chevelu jusqu'à l'extrémité du menton (dans le sens de la longueur) avec la main, c'est-à-dire entre le bout du majeur et le bout du pouce. Ceci dans le sens de la largeur. Il faut commencer de haut en bas, et non le contraire.

Article 98 : Si les doigts n'ont pas une forme normale, il faut se référer à la disposition naturelle, de même si les cheveux ne poussent pas d'une façon convenable.
Si certaines parties du visage n'ont pas une forme normale (exemple si le visage est grand ou petit), il faut laver le visage suivant la grandeur des doigts, avec le majeur et le pouce.

Article 99 : Les cheveux qui poussent sur le visage doivent être lavés, même les barbes. Il n'est pas obligatoire de laver les cheveux qui sont cachés, par contre il faut laver ceux qui ne sont pas cachés, même s'ils sont courts.

Article 100 : Il n'est pas obligatoire de laver l'intérieur de l'œil, de la bouche et du nez. Mais on peut les laver avant de commencer l'ablution.

Article 101 : Il n'est pas obligatoire de laver les cheveux qui poussent hors de la surface qui doit être lavé, de même pour ceux qui poussent sur le visage, lorsqu'ils sortent de la surface à laver.

Article 102 : L'ablution ne sera pas validée si on néglige de laver même une petite partie des membres qui doivent être lavés. Il faut bien regarder si l'eau a atteint toute la surface qui doit être lavée. Et cette surface ne doit pas avoir quelque chose pouvant empêcher l'eau d'atteindre la peau.

Article 103 : Si on est certain de l'existence d'une chose pouvant empêcher l'eau d'atteindre la peau, lors de l'accomplissement de l'ablution, il faut l'enlever. De même si on doute de sa présence, il faut la chercher et l'enlever pour être sur.

Article 104 : Il n'est pas obligatoire de laver l'intérieur du nez, même si on porte un anneau sur ce dernier. Mais il suffit de laver seulement sa partie extérieure. Deuxième point : Il est obligatoire de laver les deux mains, à partir des coudes jusqu'à l'extrémité des doigts, et il faut commencer de haut en bas. Il n'est pas obligatoire de faire le contraire. L'amputé doit laver la partie restante de son bras. Et si le bras est amputé avec le coude, dans ce cas il n'est pas obligatoire de le laver. Si quelqu'un a deux bras sans le coude, il est obligatoire de les laver. Il est de même pour celui qui a un doigt ou une chair de plus sur son bras, et s'il a un bras de plus sur la partie supérieure du coude dont il connaît la présence, il n'est pas obligatoire pour lui de le laver. Si on est embrouillé entre le bras original et celui qui ne l'est pas, il faut les laver tous les deux et essuyer la tête et le pied avec eux, comme la précaution le demande.

Article 105 : Le coude est la partie supérieure du bras, à l'endroit où il se plie, il est obligatoire de le laver.

Article 106 : Il est obligatoire de laver les poils qui poussent sur les mains avec la peau.

Article 107 : La saleté qui se trouve sur les membres concernés par l'ablution, s'elle est collée et devenue une partie de la peau, dans ce cas il n'est pas obligatoire de l'enlever, au cas contraire il faut l'enlever.

Article 108 : Il est connu de tous que le lavage de deux mains jusqu'aux poignés, est recommandé. Mais si on ne se limite qu'à ça avant de laver le visage, dans ce cas l'ablution devient nulle.

Article 109 : Il est autorisé de plonger le membre du corps (les membres qui sont concernés par l'ablution) dans l'eau lorsqu'on fait ses ablutions; pour laver la figure il est autorisé de commencer de haut en bas; pour laver les mains il est autorisé de commencer de haut en bas.

Article 110 : Les saletés qui se trouvent sous les ongles, s'elles ne sont pas visibles, il n'est pas obligatoire de les enlever. Mais s'elles sont visibles, la précaution recommande de les enlever et de laver les ongles.

Article 111 : Si un membre du corps est coupé, mais s'il n'est pas séparé du corps, il est obligatoire de le laver. Il n'est pas permis de le détacher et de le laver à part.

Article 112 : Les gerçures qui atteignent l'extérieur de la paume de main à cause du froid, s'ils sont visibles et abondantes, il est obligatoire de passer l'eau sur elles, sinon il n'est pas obligatoire. Et si on doute de leurs présence il faut, par la précaution recommandée, passer l'eau sur elles.

Article 113 : Les choses qui se collent sur la plaie, s'elles se cicatrisent et deviennent comme la peau, il n'est pas obligatoire de les enlever, même s'il est facile de le faire. Il est autorisé de laver la partie extérieure de la plaie. Cependant le médicament qu'on met sur la plaie, s'il n'est pas possible de l'enlever, dans ce cas on doit laver la partie extérieure de la plaie. Mais s'il est facile de l'enlever, dans ce cas il est obligatoire de le faire.

Article 114 : Il est autorisé de faire l'ablution avec l'eau de pluie, même si on est stationné sous celle-ci pour laver son visage ou ses mains.

Article 115 : Si on doute sur une chose dont on doit laver son extérieur, il n'est pas obligatoire, par précaution, de laver son intérieur.

Troisième point : Il est obligatoire de laver la partie frontale de la tête, et la précaution recommandée demande qu'on le fasse avec trois doigts. Il faut essuyer en commençant de haut en bas avec la partie extérieure de la main (la paume de main).

Article 116 : Essuyer les cheveux qui poussent sur la partie frontale de la tête suffit, à condition qu'on ne dépasse pas les limites de cette partie. Si les cheveux dépassent la partie frontale, il n'est pas permit de les essuyer.

Article 117 : Si la paume de main est abondamment mouillée pour essuyer la tête, il n'est pas obligatoire de diminuer cette humidité pour essuyer cette dernière.

Article 118 : Il est obligatoire de faire sécher les membres concernés par l'ablution s'ils sont mouillés par une humidité extérieure qui peut gêner l'eau d'atteindre ces derniers. Et la supposition ne suffit pas, il faut avoir la certitude.

Article 119 : S'il n'est pas possible de conserver l'humidité sur la paume de main à cause d'une forte chaleur ou une autre raison, dans ce cas il est permis d'utiliser une autre quantité d'eau pour essuyer les parties concernées.

Article 120 : Il est permis d'essuyer sur le masque, le foulard de tête, les souliers, les chaussettes ou sur toute autre chose semblable en cas de force majeur, s'il n'y a pas moyen d'enlever ces derniers, comme lorsqu'on doit dissimuler sa foi, ou s'il fait terriblement froid, ou si on craint une attaque d'un animal sauvage ou d'un ennemi.

Quatrième point :Il est obligatoire d'essuyer les deux pieds (avec la main mouillée), à partir de l'extrémité des orteils jusqu'au niveau des chevilles et la précaution veut que le pied droit soit essuyé avec la paume de la main droite, et le pied gauche avec la paume de la main gauche, même si l'autorisation d'essuyer les deux pieds avec une seule paume de main n'est pas loin. Le principe concernant l'essuyage d'un membre du corps amputé est le même que le lavage d'un membre amputé; il est de même pour celui qui a un membre de plus sur son pied ou sur sa tête.

Article 121 : S'il est question de choisir entre essuyer sur le soulier ou laver les pieds à cause de la dissimilation de la foi (Taqiyya), il faut choisir le deuxième choix.

Principes concernant les mosquées
1- Question : Pendant la construction d'une école ou d'une mosquée, on a trouvé quelques os humains, est-ce que cela prouve que cet endroit fut une cimetière ? Réponse : Trouver quelques os humains dans un endroit ne suffit pas pour considérer ce dernier comme cimetière. On doit enterrer ces os dans le même ou dans un autre endroit.

2- Question : Pendant la réfection d'une mosquée, on a remarqué qu'il est important de pousser quelques mètres du clôture de la mosquée, jusqu'à prendre quelques mètres de l'avenue, en suivant la loi de l'état. Est-ce qu'il est permis de faire cela ?

Réponse : Cela n'est pas permis, si ce travail n'est pas une nécessité.

3- Question : A une centaine des mètres de la grande mosquée, il existe une mosquée ancienne, abandonnée et détruite, est-ce qu'il est permis de la réfectionner ? Réponse : Oui, il est permis de la réfectionner et il est bon aussi d'y accomplir la prière.

4- Question : Pendant la réfection d'une mosquée se trouvant à côté de la grande mosquée, on a constaté que les gens ne vont plus accorder l'importance à la grande mosquée après la réfection de celle-ci. Que faire de la mosquée en réfection ?

Réponse : Il faut lutter afin que les gens n'abandonnent pas la grande mosquée.

5- Question : Une mosquée a besoin d'être réfectionné, est-ce qu'il est permis d'utiliser la Zakat ul Fitr pour les travaux de sa réfection ?

Réponse : Il est mieux de donner la Zakat ul Fitr aux pauvres qui sont sur place. Mais il n'est pas interdit d'utiliser cela pour la réfection d'une mosquée ou d'une autre chose similaire.

6- Question : Une mosquée a été transformée, à l'époque d'un dirigeant dictateur, en une école. Que faire de cette mosquée ?

Réponse : Il faut remettre cette mosquée dans son premier état.

7- Question : Est-ce que les gens du livre sont-ils autorisés d'entrer dans les mosquée, pour assister aux cérémonies des mariages ou des deuils de leurs frères ou amis ? Ou bien est-ce qu'il faut les interdire ?

Réponse : Il n'est pas obligatoire de les interdire, si leur présence ne portera pas atteinte au respect de la mosquée.

8- Question : Est-ce qu'il autorisé de vendre certaines choses anciennes, se trouvant dans la mosquée, des choses qu'on ne peut plus utiliser, pour acheter d'autres ? Réponse : Si on ne peut plus les utiliser, dans ce cas il est permis de les vendre et acheter d'autres.

9- Question : Est-ce qu'il est permis de déplacer certains biens d'une mosquée, et les amener dans un autre endroit pour une utilisation commune ?

Réponse : Si ces derniers sont un dépôt de la mosquée, dans ce cas il n'est pas autorisé de les déplacer.

10- Question : Une mosquée devient très ancienne, mais on continue d'y accomplir la prière afin qu'elle ne soit pas détruite, est-ce qu'il est permis de déplacer certaines choses comme tapis de cette mosquée pour une autre ?

Réponse : Cela n'est pas autorisé, par contre il est obligatoire d'utiliser ces choses dans la même mosquée. Et il incombe aux musulmans de protéger et de respecter cette mosquée.

11- Question : Est-ce qu'une personne en état d'impureté (Djanaba) peut-il se purifier avec du sable (Tayammum) s'elle ne peut pas toucher l'eau ; entrer ensuite dans une mosquée et y prier ?

Réponse : S'elle ne peut se purifier avec de l'eau à cause ou par crainte d'une maladie, dans ce cas elle n'est pas autorisée à faire cela.

12- Question : Est-ce qu'il est permis d'amener le tourba (Terre cuite sur la quelle on se prosterne) de la mosquée Home, et prier avec ?

Réponse : Cela n'est pas permis.

13- Question : Que dit la loi concernant la mise des photos portant des images humaines ou animales, sur les murs de la mosquée ?

Réponse : Cela est détestable (Makrouh), si on doit prier avec ça.

14- Question : Il y a une mosquée construite depuis 50 ans, et maintenant par crainte d'un cyclone nous voulons dépenser l'argent de cette mosquée pour construire une autre, est-ce cela est permis ou non ?

Réponse : S'il n'y a pas moyen de protéger celle-ci d'un cyclone, dans ce cas il est permis de dépenser cet argent pour en construire une autre.

15- Question : Est-ce qu'il est permis de mettre les salles de classe dans la mosquée, et y projeter les films cinématiques ?

Réponse : Il est obligatoire de conserver la sainteté de la mosquée, y mettre les salles de classe est permis si cela ne portera pas atteinte dû à cet endroit. Mais il n'est pas convenable d'y projeter les films à cause de sa sainteté.

Ordonner le bien et interdire le mal
1- Question : Est-ce qu'il est permis de frapper ses élèves dans la classe ?

Réponse : Oui, avec la permission des parents. Il est autorisé de les frapper s'il est nécessaire et si cela ne leurs causera pas un dommage.

2- Question : Une femme ne se comporte pas bien, elle ne respecte pas les principes islamiques dans ses relations avec les personnes non Mahram, elle ne se voile pas comme il faut, elle porte des vêtements non conformes aux principes islamiques, enfin elle n'obéit pas à son mari. Que doit faire son mari?

Réponse : Il incombe à son mari de l'orienter, de la conseiller afin de respecter les principes islamiques. Il doit, par tous les moyens, lui interdire à faire du mal.

3- Question : Un homme a des grands garçons et des grandes filles, mais ces derniers ne s'acquittent pas de leurs devoirs religieux, leurs parents sont inquiets de cette négligence. Est-ce que leur père sera responsable de leurs actes ?

Réponse : Le père est obligé d'orienter ses enfants dans la mesure où les conseils peuvent avoir d'effets sur eux. Il doit les ordonner à s'acquitter de leurs obligations religieuses et les interdire aussi à commettre tout ce qui est péché, par une méthode qu'il va trouvé bon, par exemple : leurs promettre des cadeaux, les conseiller ou les blâmer. Si le père a fait son travail d'éducateur, mais les enfants n'ont pas suivit ou obéit à ses ordres, il ne sera pas condamner pour cela.

4- Question : Si une femme n'obéit et respecte pas son mari, elle dévoile les secrets du toit conjugal, et ment chaque fois son mari, que doit faire ce dernier (son mari) ?

Réponse : Il doit l'ordonner à faire le bien et lui interdire à faire le mal.

5- Question : Nous faisons souvent les voyages commerciaux par camion, et pendant le voyage certains chauffeurs jouent de la musique (une musique de plaisir), est-ce que nous devons les interdire ou pas ?

Réponse : Interdisez-les et essayez si possible, de transporter vos marchandises par une autre voie (ou par un chauffeur qui ne joue pas cette musique)

6- Question : Dans une fête, on joue de la musique interdite, et s'absenter à cette fête peut porter atteinte aux relations familiales ou amicales. Est-ce qu'il est permis d'assister dans cette fête ?

Réponse : Il n'est pas permis d'assister dans une telle fête, même si cela peut refroidir les relations qu'on a avec certaines personnes.

7- Question : Ordonner le bien et interdire le mal est une obligation islamique, que doit faire un musulman face aux rassemblements des plaisirs et des jeux, et face à ceux qui n'observent pas les principes islamiques ?

Réponse : Si vous savez que les conseils peuvent apporter un changement, ou peuvent avoir un effet sur eux, il faut les rappeler, peut etre ils vont réfléchir.

8- Question : Est-ce qu'il est permis de couper les relations parentales avec sa mère, avec sa sœur ou avec une autre personne qui a abandonnée la prière ou qui est contre la révolution islamique ?

Réponse : Non, cela n'est pas permis, mais il faut suivre les principes juridiques concernant l'obligation d'ordonner quelqu'un à faire le bien et de l'interdire à faire le mal.

9- Question : Qu'est-ce que nous devons faire lorsque nous voyons des gens, dans une entreprise, poser des actes qui sont contre la loi, au moment où nous savons que les conseils n'auront aucun effet su eux ?

Réponse : Il faut les reprocher suivant les règles d'ordonner le bien et interdire le mal.De même qu'il est interdit d'obéir à un ordre qui n'est pas conforme aux lois divines.

10- Question : Mon père a un mauvais comportement, il opprime son foyer. Depuis que je suis devenu Mokallaf, j'ai commencé à m'opposer à certains de ses ordres. Lorsque je lui parle en particulier sur son comportement, il n'accepte pas mes reproches. Alors que dois-je faire pour cela ?

Réponse : Il est obligatoire de respecter son père, même pendant la conversation avec lui. L'obligation d'ordonner le bien et d'interdire le mal tombe si les conseils n'auront pas d'effets.

L'effort (l'ijtihad), l'imitation (le taqlid) et la précaution (l'ihtiyâtu)
1- Question vous avez écrit dans votre épître des lois (Risalatu amaliyya) que: il n'est pas autorisé d'imiter (de faire le taqlid) quelqu'un pour les questions relatives aux racines de la religion. Est-ce qu'on peut le prouver, ou la croyance simplement suffit pour admettre cela?

Réponse la croyance seulement suffit pour cela, peu importe le moyen qui amène à admettre cela.

2- Question est-ce qu'il est permit à celui qui n'est pas mujtahid * de faire la précaution et de laisser l'imitation? Réponse les réponses des savants ses divergent pour cette question. Celui qui veut poser un acte par précaution, doit être mujtahid ou mukallaf*. Il est de même pour celui qui veut laisser la précaution.

3- Question que veut dire"précaution"? Qui est permit de poser un acte avec précaution?

Réponse la précaution veut dire que le mokallaf pose un acte en ayant la certitude qu'il s'est acquitté d'un devoir religieux. Celui qui peut faire la précaution doit être mujtahid ou près de le devenir, ainsi afin qu'ilait la capacité de distinguer les avis des juristes anciens et contemporains concernant la précaution.

4- Question est-ce qu'il est conditionné que le marjan* qu'on doit imiter ait une connaissance approfondie?

Réponse oui, il faut imiter un marjan qui est plus savant que les autres.

5- Question au cas où on ne peut pas trouver un fatwa* d'un grand savant-mujtahid, pour un problème, est-ce qu'il est possible de faire recours à un mujtahid qui n'est pas grand savant?

Réponse s'il n'est pas possible de trouver un fatwa d'un grand savant-mujtahid, il faut faire la précaution.

6- Question si on ne parvient pas à distinguer le plus savant entre deux mujtahid, qu'est-ce qu'on doit faire?

Réponse s'il y a la probabilité pour l'un d'eux, on doit suivre ce dernier. De même si on sait que ces deux mujtahids sont égaux, ou l'un est plus savant que l'autre.

7- Question au cas où il y a divergences des témoignages pour désigner le plus savant des mujtahids, qu'est-ce qu'on peut faire?

Réponse s'il y a la probabilité pour l'un d'eux, il faut faire son taqlid, sinon il faut suivre un mujtahid de son choix. Oui, si l'un d'eux est plus juste ou plus pieux que les autres, il faut le choisir.

8- Question est-ce qu'il obligatoire de faire le taqlid d'un mujtahid qui soit plus savant que les autres? Si c'est obligatoire, est-ce que ce dernier doit avoir une connaissance approfondie seulement de la jurisprudence ou doit être le plus savant de son époque?

Réponse imiter le plus savant des mujtahids est obligatoire. La connaissance doit il est question pour le taqlid, est que un mujtahid doit avoir une connaissance approfondie dans différentes sciences; et être capable de faire la déduction des lois à partir de leurs sources.

9- Question si quelqu'un a fait le taqlid, ou s'est référé d'un fatwa d'un mujtahid, mais après cela il est persuadé qu'il existe un autre qui est plus savant que le premier, est-ce qu'il doit considérer ses précédents actes comme valable ou pas?

Réponses'il avait suivi le premier suivant les prescriptions juridiques, il doit considérer ses précédents actes comme valable.

10- Question est-ce qu'il est permit à un mokallaf de suivre un mujtahid dans certains cas, et de suivre un autre dans d'autres cas?

Réponse oui, il est permit s'il n'est pas possible de distinguer le plus savant entre les deux.

Au nom de Dieu le Très Clément, le Tout Miséricordieux
Quelques enseignements concernant le jeûne
* L'intention

* Les actes qui invalident le jeûne

* Le Rachat (Kaffara)

* Les personnes sur qui le jeûne est obligatoire

* La Zakât (l'aumône)

* Les choses sur quoi on doit prelever la zakât

* Les bénéficiaires de la zakât

* Zakât al fitr

* Quand et comment doit-on payer la Zakât al Fitr ?

L'intention
Article 1010:Il est nécessaire de formuler l'intention de jeûner comme pour toutes sortes d'adorations.

Article 1016:il est nécessaire de formuler l'intention avant la prière de l'aube.

Les actes qui invalident le jeûne
Les actes qui invalident le jeûne sont :

1 et 2- Manger et Boire (intentionellement)

Peu importe que la quantité soit grande ou petite, et peu importe que la chose soit mangeable ou pas (un pain, eau, terre, sève d'un arbre).

3- L'acte sexuel

Peu importe que ce soit par devant ou par derrière, même s'il n' y a pas emission de sperme, et peu importe qu'il soit pratiqué avec un être vivant, un mort ou un animal.

4- La Masturbation

Si un jeûneur se masturbe et qu'il y ait emission de sperme, son jeûne devient invalide.

5- Attribuer un mensonge à Dieu, à son Envoyé, aux saints imams et à tous les Prophètes et Messagers de Dieu.

6- Laisser pénétrer la poussière jusqu'à la gorge (par précaution obligatoire même une fumée ou une buée).

7- Plonger la tête dans l'eau

Si quelqu'un plonge expressement la totalité de sa tête dans l'eau, son jeûne devient invalide. Mais s'il la plonge par oublie, cela n'annule pas son jeûne.

8- Rester en état d'impureté jusqu'à l'aube (due à un acte sexuel, aux lochies ou aux règles...)

Article 1030:Si un jeûneur en état d'impureté ne parvient pas à faire le ghusl (les grandes ablutions) à cause d'une maladie ou d'un quelconque empechement, il doit faire le tayamum (ablution pulvérale) avant l'aube, sinon son jeûne sera nul.

9- Le purge

Si jeûneur fait le purge avec un liquide, son jeûne devient invalide, peu importe que ce soit à cause d'une maladie.

10- Le vomissement

Si jeûneur vomit volontairement, son jeûne devient nul, même si c'est à cause d'une maladie.

Le Rachat (Kaffara)
Si une personne commet volontairement un acte invalidant le jeûne, il est obligatoire pour lui de jeûner le jour manqué et de s'acquiter du rachat.

Article 1048:Si une personne invalide volontairement son jeûne pendant le mois de ramadhan, il doit affranchir un esclave, soit: jeûner deux mois successifs, soit nourrir soixante pauvres (3/4 kg de nourriture à peu près par personne). Et s'il se rachete pour avoir invalider un jeûne manqué, il doit nourrir dix pauvres, et s'il ne peut pas, il doit jeûner trois jours.

Article 1050:Il est obligatoire (par précaution obligatoire) pour celui qui invalide volontairement son jeûne par un acte illicite (comme l'adultère, la consommation d'alcool...), de s'acquiter de trois sortes de rachat, c.à.d, il doit affranchir un esclave, jeûner deux mois, et nourrir soixante pauvres.

Article 1051:Si un homme contrait sa femme à l'acte sexuel pendant la journée du mois de ramadhan, il doit s'acquiter de deux sortes de rachat et recevoir cinquante coups des fouets, peu importe que ce soit dans un mariage à durée determiné ou indeterminé. Même chose pour une femme qui contraint son mari à l'acte sexuel.

Les personnes sur qui le jeûne est obligatoire
Article 1071:le jeûne du mois de ramadhan est obligatoire à toute personne adulte, qui a une raison saine, qui n'est pas malade, qui n'est pas ivre, qui n'est pas en voyage, qui n'as pas des règles ou lochies.

La Zakât (l'aumône)
Les conditions pour s'acquiter de l'aumône
Les conditions recquises pour s'acquiter de la Zakât sont:

1- Etre adulte
2- Avoir un esprit sain.
3- Etre libre
4- Avoir la possiblité de la payer.
5- Avoir la capacité de la payer.

Les choses sur quoi on doit prelever la zakât
La Zakât est obligatoire sur :

- Les betails (les chameaux, les vaches, les chèvres et les moutons).
- Les récoltes agricoles ci-après : le blé, les dattes, l'orge, les raisins.
- L'or
- L'argent
Il est autorisé de payer la zakât sur le riz, le millet, le maïs et autres grains.

Les bénéficiaires de la zakât
La Zakât doit être répartie de la façon ci-après : elle doit être donné :

1- A un pauvre 2- A un misérable 3- A celui qui travaille pour sa collection, sa conservation et sa répartition. 4- Aux musulmans dont la foi est faible (pour fortifier cette dernière), et aux non-musulmans qui ont de l'affection pour l'islam, ou qui peuvent combattre aux côtés des musulmans. 5- Utilisé pour affranchir un esclave. 6- Donné à une personne incapable de payer ses dettes (à condition que le crédit ait été utilisé dans un but licite) 7- Dépensé pour la cause de Dieu (toutes bonnes oeuvres soçiales ou autres) 8- Donné à un voyageur (qui a des difficultés pour continuer son voyage ou retourner chez lui). Zakât al fitr
La Zakât al fitr est obligatoire pour toute personne remplissant les conditions citées ci-haut.
Article 1199:Celle-ci doit payer la Zakât pour lui même, pour toute personne qui est sous son tutelle, ou qui vient mangé ou passé la nuit chez elle la veille de la fin du jeûne de ramadhan (avant idi al fitr)
Article 1201:Si un enfant est naît la veille de la prière de Id al Fitr, il n'est pas obligatoire pour son père de payer la Zakât al Fitr pour lui. Par contre celui qui épouse une femme ou entre en possession d'un esclave avant la veille de cette prière (c.à.d avant le couché du soleil du dernier jour du jeûne), il doit payer la Zakât pour ces derniers.

Quand et comment doit-on payer la Zakât al Fitr ?
On doit payer la Zakât al fitr la veille ou avant de la prière de Id (prière marquant la fin du jeûne de ramadhan).

Article 1204:La quantité de grains imposable est de 614 Miçqâl (poids servant à peser / 25 grammes environ) ou à peu près 3 kilos. Il n'est pas autorisé de payer autre chose que les grains, même si sa valeur équivaut la valeur des grains.

Article 1205:Par précaution, il n'est pas autorisé de payer la Zakât al Fitr durant le jeûne du mois de ramadhan. De même il n'est pas autorisé de la payer avant le mois de ramadhan.

Les grandes ablutions (ghusl) et ses principes
1- Question Comment se fait le ghusl ou la prière de ceux qui sont blessés, dont les blessures sont ouvertes et laissent couler le sang sans interruption ?
Réponse Si l'utilisation de l'eau ne leur causera pas un préjudice, ils doivent se laver comme ceux qui sont en bonne santé. Sinon ils doivent laver les alentours de leurs blessures tout en formulant l'intention d'accomplir le ghusl légal. La précaution demande d'essuyer les blessures avec sa paume de main mouillée, si cela ne causera pas un préjudice. Dans le cas contraire ils doivent mettre un tissu sur ces blessures, et essuyer ensuite sur les parties blessées. Au cas où cette façon peut causer aussi un préjudice, ou s'il n'y a pas un autre moyen pour se purifier, par précaution, ils doivent faire le Tayamum (l'ablution pulvérale. S'il n'y a pas d'inconvénients pour faire le ghusl, on doit se laver de la façon ci-après : on commence par la tête et le cou, ensuite on doit laver le côté droit et gauche (de l'épaule jusqu'au pied).

2- Question Est-ce le ghusl obligatoire peut remplacer un autre ghusl obligatoire ?

Réponse oui, le ghusl obligatoire peut remplacer un autre ghusl obligatoire.

3- Question Est-ce qu'un ghousl obligatoire peut remplacer un autre recommandé ?

Réponse Oui, mais par précaution un ghousl recommandé ne peut pas remplacer un ghousl obligatoire, sauf si on avait formulé l'intention pour les deux.

4- Question Est-ce qu'un ghousl recommandé peut-il remplacer un autre ghousl recommandé ?

Réponse Oui

5- Question Si un malade accomplit le ghousl jabira (le ghousl de celui dont membres du corps sont couvertes des bandes) par crainte d'un préjudice. Mais il comprend, après la prière, qu'il n'y avait pas de risque s'il avait fait le ghousl normal. Qu'est-ce doit faire dans ce cas ?

Réponse Il doit, par précaution recommandée, recommencer le ghousl et la prière.


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L'ablution Règles & Opinions Juridiques L'ablution
Comment faire l'ablution
1- Question Est-ce qu'il est permit de laver une seule fois les parties réservées pour l'ablution ?

Réponse Le fait de verser l'eau une seule fois sur les parties du corps ne suffit pas pour que l'ablution soit valable, mais il faut laver toutes les parties du corps qui sont réservées pour l'ablution. Si quelqu'un utilise une grande quantité d'eau sur celles-ci, ce lavage ne sera compter qu'une seule fois. S'il lave la main gauche plus de deux fois et essuie la tête ou le pieds, son ablution sera invalide.

2- Question Si le lavage de deux mains et du visage se fait avec un long intervalle, et on ne sait pas que cet acte est détestable pour l'ablution. Est-ce les prières qu'on a accomplit avec cette ablution sont nulles ?

Réponse Si quelqu'un lave sa main gauche trois fois pendant l'accomplissement de l'ablution, celle-ci est nulle. De même pour les prières accomplies avec une ablution invalide.

3- Question Si tu trouve un peu d'humidité sur la tête ou sur la partie supérieure du pied, est-ce qu'il est permit d'essuyer ces parties ou il faut que celles-ci soient sèches ?

Réponse Si cette humidité est très peu, il n'est pas obligatoire de le sécher. Dans le cas contraire il faut sécher ces parties avant de les essuyer.

4- Question Si on essuie la partie supérieure du pied une fois, mais que l'eau n'est pas bien atteint sur cette dernière. Qu'est-ce qu'un doit faire ?

Réponse Il faut sécher cette partie et l'essuyer une deuxième fois.

5- Question S'il y a beaucoup des cheveux au dessus du front, est-ce qu'il est permit d'essuyer cette partie ou non ?

Réponse Il faut écarter d'abord ces cheveux, ensuite essuyer cette partie.

6- Question : Si quelqu'un se réveille, pendant le mois de ramadhan, quinze minutes avant l'appel (Azane) à la prière de l'aurore dans un état d'impureté, et que ce temps ne lui permet pas de manger et de se purifier, qu'est-ce qu'il doit faire ?

Réponse : S'il peut jeûner sans manger quelque chose, il doit se laver et jeûner ensuite. Par contre s'il ne peut pas jeûner sans rien manger, dans ce cas il doit manger quelque chose et faire le Tayamum (l'ablution du sable) avant de prier.

7- Question : Si quelqu'un a, durant le mois de ramadhan, l'obligation de se laver, mais qu'il ne parvient pas à le faire, qu'est-ce qu'il doit faire ? Réponse : Il doit faire le Tayamum, ainsi son jeûne sera valable.

8- Question : Que dit le principe concernant une femme qui a caressé son mari (pendant la journée du mois de ramadhan), et qu'après cela elle trouve une humidité en elle ?

Réponse : Si cette humidité est du sperme, et s'elle savait que cet acte pouvait causer une éjaculation, dans ce cas son jeûne sera invalide.

9- Question : Que dit le principe concernant une femme qui prend des pilules pour éviter une grossesse pendant le mois de ramadhan ?

Réponse : Il n'y aucune interdiction pour cela, si cela ne lui causera pas un préjudice.

10- Question : Si une femme prend des médicaments pour stopper ses règles pendant le ramadhan, est-ce que son jeûne sera valable ou pas ?

Réponse : Si certainement elle n'aura pas des règles après avoir consommé ses médicaments, son jeûne sera valable.

11- Question : J'ai un problème des yeux et j'aime jeûner régulièrement, mais je crains un dommage si je continue à jeûner. Que doit-je faire ?

Réponse : Il n'est pas autorisé de jeûner si tu crains un dommage pour tes yeux.

12- Question : Ma fille vient d'avoir neuf ans d'age, mais elle a des difficultés pour jeûner convenablement. Quelques fois elle est très fatiguée par le jeûne, dans ce cas doit-elle rompre ce dernier ou pas ? Et s'elle rompt cela, doit-elle jeûner les jours manqués ?

Réponse : Si le jeûne l'affaibli de telle façon qu'elle ne peut pas résister, et que cela peut lui causer un dommage, dans ce cas elle doit rompre son jeûne. Mais elle doit jeûner les jours manqués lorsqu'elle aura la capacité de jeûner sans difficulté.

13- Question : Le docteur m'a interdit de jeûner en disant que cela peut me causer un préjudice. Dois-je suivre ses paroles ou pas ?

Réponse : Si cela peut vraiment te causer un préjudice, il faut suivre ses paroles.

14- Question : Si quelqu'un ne parvient pas à faire un jeûne manqué, qu'est-ce qu'il doit faire ?

Réponse : Il doit jeûner le jour où il sera possible pour lui de jeûner.

15- Question : Si quelqu'un a l'obligation de payer un rachat, mais qu'il n'arrive pas à le payer, qu'est-ce qu'il doit faire ?

Réponse : Il doit le payer quand il aura la possibilité.

L'âge de la majorité
1- Question Quelles sont les signes qui montrent qu'une personne est devenue majeure, et quand est-ce qu'un homme devient majeur ?

Réponse Une personne devient majeure s'elle voit en elle les signes ci-dessous :

Pour un homme :

- La pousse des poils noirs au niveau du pubis.
- L'émission de sperme (peu importe la façon dont il sort).
- Atteindre 15 ans d'âges (suivant le calendrier lunaire).

Pour une femme :

- La pousse de poils au niveau du pubis.
- L'émission de sperme (peu importe la façon dont il sort).
- Atteindre 9 ans d'âges (suivant le calendrier lunaire).

2- Question Un jeune homme a éjaculé avant d'atteindre 15 ans d'ages, faute d'ignorer les principes juridiques, il n'a pas accomplit les prières et le jeûne obligatoire. Qu'est-ce que la loi dit à propos des adorations manquées durant cette période ?

Réponse Si une personne éjacule avant d'atteindre l'age de la majorité, il considéré comme majeure. Au cas où elle n'a pas accomplit les prières, ou n'a pas fait le jeune, elle doit accomplir toutes ces adorations manquées (ses prières et ses jeunes). S'elle n'avait pas jeûné à cause de l'ignorance des principes, elle ne doit pas s'acquitter du rachat (Kaffara). Mais il est recommandé par précaution obligatoire de payer le rachat s'elle avait ignoré ce que dit le principe concernant l'émission du sperme.

3- Question Si les signes de l'age majeur apparaissent chez un enfant de 6 ans (par exemple la pousse de poils noirs au niveau du pubis) est-ce qu'il est obligatoire pour lui d'accomplir la prière, de jeûner et d'accomplir d'autres obligations religieuses ?

Réponse Si ce dernier a un discernement, dans ce cas il est considéré comme majeur et mukallaf (qui est tenu à accomplir les obligations religieuses).

Principes juridiques réservés aux femmes
1- Question : une femme s'était purifiée après la fin de ses menstrues (qui durent 5jours), mais le huitième jour elle voit une petite tache de sang. Que dit la jurisprudence concernant ce sang ?

Réponse :ce sang est considéré comme menstrues, elle doit se purifier pour une seconde fois.

2- Question : une femme s'était purifiée après ses menstrues (qui durent 6 ou 7 jours), mais elle voit après cela une tache de sang d'une couleur un jaune, elle doute si c'est du sang ou pas, si son écoulement va s'interrompre au dixième jour ou pas ? Que doit elle faire dans ce cas ?

Réponse :s'elle est convaincue que c'est du sang, et que son écoulement n'a pas dépasser dix jours, elle doit considérer cela comme menstrues.

3- Question : une femme en état de janaba, voit ses menstrues avant de se purifier. Est-ce qu'elle peut se purifier pour le janaba avant de se purifier pour les menstrues ? Et que dit le principe pour d'autres lavages ?

Réponse :oui, elle peut se purifier ainsi pour enlever les traces de janaba. Elle peut faire de même pour d'autres lavages.

4- Question : une femme s'était purifiée après six jours de ses menstrues, et n'a pas vu du sang après cela. Mais le neuvième jour, elle voit une très petite tache du sang. Que dit la jurisprudence concernant ce sang ?

Réponse :le sang qu'on voit le neuvième jour est considéré comme menstrues.

5- Question : une femme voit ses règles le premier jour, mais le deuxième jour elle subit une opération de l'utérus. Ce qui fait que l'écoulement du sang n'a pas atteint trois jours. Est-ce qu'elle est obligée de faire le ghusl haydh (lavage rituel qu'on fait après avoir eu ses règles) ?

Réponse :elle n'est pas obligée de faire le ghusl, car le sang qui ne coule que un ou deux jours ne pas considéré comme menstrues.

6- Question :Que dites-vous à propos du sang qui coule pendant un avortement précoce ?

Réponse :Si ce dernier est causé par un avortement, il est considéré comme Nifas (le sang de l'accouchement).

7- Question :En cas de doute entre le sang de l'accouchement et celui d'une blessure :

a) Que doit faire une femme dans ce cas ?
b) Si l'habit d'une femme malade est taché d'une petite goûte de ce sang, est-ce qu'elle peut prier dans cet état ?

Réponse :a) Il faut, par précaution, le considérer comme le sang de l'accouchement (Nifas).

b) Par précaution obligatoire, il n'est pas permit de prier avec cet habit.

8- Question :Est-ce qu'une femme menstrues peut-elle assister à une manifestation de mariage, pendant le mois de ramadhan, où on récite les chapitres coraniques comportant les versets de la prosternation, sachant que celle-ci sait que ces chapitres seront réciter dans cette manifestation ?

Réponse :Il n'y a pas de problème pour cela, mais elle n'est pas autorisée de réciter elle, les chapitres comportant les versets de la prosternation. Mais elle est autorisée d'écouter sa lecture, et se prosterner si un verset de la prosternation est récité.

9- Question :Les femmes assistent quelques fois à des manifestations de mariage qui sont organisées dans les mosquées, si l'une d'elles a des règles mais ignore qu'il est interdit à une femme d'entrer à la mosquée dans cet état, Que doit-on faire dans ce cas ?

Réponse :Il faut informer aux femmes qu'il leurs est interdit d'entrer dans une mosquée et y rester dans cet état.

10- Question :Une femme a accouché par césarienne, mais le sang a coulé de la voie principale, est-ce que ce dernier est considérer comme Nifas ?

Réponse :Oui, ce sang est considéré comme celui de l'accouchement.

11- Question :Une femme a utilisé un instrument pour empêcher une grossesse, mais elle voit un écoulement de sang après cela, que dit la loi à propos de ce sang ?

Réponse :Si elle est certaine que ce sang est d'une blessure, elle doit se purifier avant la prière. Ce sang n'est pas considéré comme menstrues. Mais si l'écoulement de ce dernier a durée trois jours, dans ce cas elle doit le considérer comme menstrues.

12- Question :Que dit la loi concernant le sang qui coule pendant une intervention chirurgicale d'une femme qui a fait un avortement ?

Réponse :Si le sang coule à cause d'un accouchement ou d'un avortement, il est considéré comme Nifas (le sang de l'accouchement).

13- Question :Expliquez nous, jusqu'à quel age une femme peut avoir des règles ? Et comment peut-on calculer une année lunaire, sachant que la date de naissance a été enregistrée suivant le calendrier solaire ?

Réponse :Les femmes Quraychites (de la tribu de Prophète) ont des règles jusqu'à l'age de 60 ans, soit 56 ans et 77 jours suivant le calendrier solaire. Les restes des femmes ont des règles jusqu'à l'age de 50 ans, soit 48 ans et 179 jours à peu près du calendrier solaire.

14- Question :Une femme doute si elle est devenue ménopause ou pas, elle voit un écoulement de sang mais ignore si ce dernier aura une durée de trois jours. Que dit la loi concernant ses actes d'adorations telles que : la prière et le jeûne dans cet état?

Réponse :Elle ne doit pas se considérer comme ménopause. Si cet écoulement s'est fait suivant un cours normal des règles, le sang écoulé sera considéré comme menstrues, même si elle ne sait pas sa durée sera de trois jours. Dans le cas contraire, elle doit faire la précaution, jusqu'à être convaincu que cet écoulement peut durer trois jours. Ensuite elle peut considérer ce sang comme menstrues.

15- Question :Une femme a utilisé un produit pour arrêter ses règles, mais après cela elle a vu un écoulement d'une petite quantité de sang qui s'est interrompue avant trois jours. Est-ce que ce sang sera considéré comme menstrues ? Sachant que l'écoulement avait suivi un court normal.

Réponse :Si l'écoulement du sang a durée moins de trois jours, cela ne peut être considéré comme menstrues.

La prière (as- Salât)
Les heures de la prière
1- Question : est-ce qu'il est nécessaire de retarder la prière de l'aurore (pendant une nuit lumineuse), pour attendre la levée du jour ?

Réponse :on accomplit la prière du matin (sub-hi) dès l'aurore, même si on ne le voit pas. Et il n'y a pas de différence entre une nuit lumineuse et une autre non lumineuse, mais si on doute sur l'aurore, il n'est pas permit d'accomplir la prière en ce moment. (Il faut se rassurer de l'aurore)

2- Question : quelle est la dernière heure pour accomplir la prière de midi (Zuhri) et celle de l'après midi (Ansr), c'est le couché du soleil ou l'azane de la prière de maghrib ?

Réponse :l'heure de ces prières se prolonge jusqu'à l'azane de maghrib.

3- Question : dans certains endroits de la Suède, le soleil ne se couche pas pendant 52 jours, et dans d'autres villes le jour n'a que 23 heures. On trouve aussi des endroits où le jour ne dure que 17 heures. Comment est-ce que les frères musulmans qui y vivent dans ce contré doivent s'acquitter de leurs prières et jeûnes ?

Réponse :Pour le premier cas, ils peuvent se référer à d'autres pays ou villes connus, où il y a égalité de jours et des nuits, des villes comme Mecque et Médine.
S'ils accomplissent la prière de Zuhri et de Ansr, après 6 heures du temps, ils doivent accomplir celles de Maghrib et de Inchây. Enfin après 11 heures du temps, ils doivent accomplir la prière de Suh-hi. En ce qui concerne le jeûne, ils doivent faire même chose. Au cas où ils ne peuvent pas faire cela, ils peuvent changer d'endroits afin d'accomplir leurs adorations.

En ce qui concerne les deuxième et troisième cas, ils doivent accomplir la prière de Sub-hi avant la levée du soleil, et celles de Zuhri et de Ansr au milieu de la journée. Quant aux prières de Maghrib et Inchây, ils doivent les accomplir après le couché du soleil. En ce qui concerne le jeûne, ils doivent commencer cela avant l'Azane jusqu'après le couché du soleil.

Le Qibla
4- Question : j'étais entré chez mon ami, et l'avais demandé sur le qibla. J'ai accomplit ma prière, après m'avoir indiqué ce dernier, mais sans tenir compte de l'importance de la certitude. Que dit la loi dans ce cas ? Et qu'est-ce qu'on peut faire dans des pareils cas ?

Réponse :si tu avais cru aux dires de ton ami, ta prière est valable. Généralement il est obligatoire d'avoir la certitude sur le qibla. Mais au cas où cela est impossible ou si le temps de la prière devient insuffisant, on doit suivre la supposition la plus forte. Et s'il y a présomption entre les dires de ton ami et l'indication d'une boussole par exemple, il faut suivre l'indication de la boussole.

5- Question : que dire d'une prière accomplie sur un lit, sur lequel il n'y a pas moyen de tourner son regard vers le qibla ?

Réponse :il est obligatoire de tourner son regard vers le qibla aussi longtemps qu'il y a la facilité.

6- Question :Est-ce qu'une femme peut prier avec un manteau fin qui laisse voir son corps ?

Réponse :Cela n'est pas autorisé, et s'elle prie avec un tel habit sa prière sera invalide.

7- Question :Est-ce que prier avec une main ou un pied artificiel impur peut-il invalider sa prière ?

Réponse :Non, il n'y a pas de problème pour cela.

8- Question :Est-ce qu'il est permis de prier dans les cimetières ?

Réponse :Il est permis, même si cela est makrouh (détestable).

9- Question :Est-ce qu'il est autorisé de prier sur un lit d'hôpital ?

Réponse :Il n'y a pas de problème pour cela, s'il y a un moyen pour se prosterner dans cet état.

10- Question :Est-ce qu'une prière accomplie dans un lieu où l'on joue une musique de plaisir, est-elle valable ?

Réponse :Cette prière est valable, mais il est interdit d'écouter une telle musique.

11- Question :Elever sa voix lors de l'appel à la prière (Azane) d'une façon à indisposer son voisin, est-il permis ou pas ?

Réponse :Cela n'est pas permis, sauf pour une prière en commun.

12- Question :Est-ce que réciter un long chapitre du saint coran, par exemple la vache, peut-il invalider une prière ?

Réponse :Non, cela ne peut pas invalider une prière.

13- Question :Est-ce qu'il est permis de se prosterner sur une terre cimentée ?

Réponse :Il n'y a pas une interdiction pour cela.

14- Question :Si une femme qui a ses règles, entend réciter un verset de la prosternation, doit-elle se prosterner ou pas ?

Réponse :Oui, elle doit se prosterner.

15- Question :Si quelqu'un veut accomplir plusieurs prières manquées, est-il obligé de faire l'Azane (l'appel à la prière) pour chaque prière manquée ?

Réponse :Non, ce n'est pas obligatoire, mais cela est recommandé (Mustahab). Un seul Azane suffit pour toutes les prières.

16- Question :Si quelqu'un a, pendant plusieurs années, accomplit des prières qui, après quelques temps, il est persuadé que celles-ci n'étaient pas accomplies d'une façon convenable, est-ce qu'il est obligé de recommencer toutes ces prières ou pas ?

Réponse :S'il avait, durant tous ces temps, la possibilité de s'instruire, mais qu'il avait négligé, dans ce cas il est obligé de reprendre toutes ces prières.

La pureté et l'impureté
1- Question : L'eau qui sort des robinets, dans certaines villes, est quelque fois blanche à cause des produits chimiques qu'on y mette (le clore par exemple). Est-ce que cette eau est considérée comme Muduaf (ajoutée) ou non ? Et que dit la loi concernant les ablutions et la purification avec une telle eau ?

Réponse :Si celle-ci garde toujours son identité, elle ne sera pas considérée comme muduaf (ajoutée). Dans ce cas il est permit de l'utiliser pour la purification.

2- Question : Est-ce qu'on peut purifier une chose impure par la lumière du soleil transperçant une vitre, et que dit le principe juridique si cette dernière est impure ?

Réponse :la vitre doit être claire, si celle-ci est impure, la purification n'est pas valable.

3- Question : Est-ce qu'on peut purifier la partie inférieure du pied, ou la semelle du soulier par la marche sur une terre pavée ou goudronnée ?

Réponse :Apparemment on peut le faire, mais à condition qu'il y ait du sable sur cette dernière.

4- Question : Est-ce qu'on purifier un habit impur après avoir enlever l'impureté, par une petite quantité d'eau ?

Réponse :Oui, mais il est recommandé par précaution d'extraire l'eau de cet habit.

5- Question : Est-ce qu'il est conditionné pour la purification d'une petite quantité d'eau impure, que celle-ci soit mélangée avec l'eau de pluie ou de kor (c'est une quantité d'eau qui remplit un récipient de trois et demi empans cubes) ?

Réponse :La précaution recommande un mélange.

6- Question : si un endroit pavé est devenu impur, est-ce qu'on peut verser l'eau d'un tuyau sur lui, ou il est nécessaire de séparer cette eau du tuyau ?

Réponse :si le tuyau est connecté d'une eau de kor (une quantité d'eau qui rempli une vase de 3,5 empans de long) ou d'une eau courante, et inonde l'endroit impur, dans ce cas il n'est pas conditionné de le séparer de cette eau, il va purifier l'endroit impur.

7- Question : est-ce qu'il est conditionné pour la purification d'une eau impure, de la mélanger avec l'eau de kor ou de pluie ?

Réponse :par précaution, il faut la mélanger.

8- Question : comment faire pour purifier un tapis impur ?

Réponse :il faut enlever d'abord l'impureté, ensuite on doit verser l'eau de kor ou courante sur ce dernier. Enfin il faut, par précaution obligatoire, le presser.

9- Question : est-ce qu'une lessiveuse peut purifier un habit ?

Réponse :lorsqu'une eau est kor, elle peut engloutir toutes les parties d'un habit impur. S'elle engloutie ce dernier trois fois, et qu'à chaque fois on fait sortir l'eau sale, elle (la lessiveuse) purifier un habit. Dans le cas contraire cet habit restera impur.

10- Question : est-ce qu'on purifier une chose impure par la farine, une pâte ou le lait ?

Réponse :ces trois matières ne peuvent pas purifier une chose.

11- Question :Que doit faire celui qui ne peut pas utiliser l'eau pour se purifier, avant la prière ?

Réponse :Dans ce cas, il est autorisé d'utiliser les pierres, les serviettes ou les papiers hygiéniques. Par contre il n'est pas autorisé ces choses pour purifier les urines, car les urines ne sont purifiées qu'avec de l'eau.

12- Question :Un malade qui ne parvient pas à se purifier (après avoir fait ses toilettes), un amputé par exemple, qu'est-ce qu'il doit faire pour se purifier avant la prière ?

Réponse :Il doit se marier si possible, afin que la femme l'aide pour se purifier. Mais s'il ne peut se marier, dans ce cas il ne sera plus obligé de se purifier avant la prière.

13- Question :Est-ce que la buée des urines ou des eaux impures, est-elle impure ou pas ?

Réponse :Non, la buée est toujours pure.

14- Question :Est-ce que la fumée des choses impures est-elle impure ?

Réponse :Non, elle n'est pas impure.

15- Question :Est-ce qu'un chien de chasse et un chien de garde sont-ils impurs ?

Réponse :Il n'y a pas de différence entre ces catégories des chiens et les autres, ils sont donc impurs.

16- Question :Est-ce que l'œuf d'une poule Djalala (qui a consommé une chose impure) est aussi impur ?

Réponse :Non, mais il n'est pas autorisé de le manger.

17- Question :Est-ce que le sang des animaux dont la consommation est autorisée, est-il impur ?

Réponse :Oui, si le sang de ces animaux est "sâ-il" (qui coule lors de l'égorgement). Et il n'y a pas d'inconvénient de prier avec un habit portant une petite tache de ce dernier.

18- Question :Est-ce que le sang qui se trouve dans un œuf est-il impur ou pas ?

Réponse :Il est pur, mais il n'est pas permit de consommer cet œuf.

19- Question :Est-ce que le sang qui est tombé dans une quantité de lait, est-il impur ? Est-ce qu'il rendre aussi le lait impur ?

Réponse :Si on est certain que le sang est tombé dans le lait, celui-ci devient aussi impur.

20- Question :Est-ce qu'il permit de manger les repas des gens du livre, des juifs et des chrétiens ?

Réponse :A mon avis ces derniers sont purs, pour cela leurs repas sont purs, sauf si ce sont des repas qui sont interdits en islam. Mais celui (un autre jurisconsulte) qui les considère comme impurs, va considérer aussi leurs repas comme impurs.

Tayamum (l'ablution pulvérale)
1- Question : une femme s'était purifiée après la fin de ses menstrues (qui durent 5jours), mais le huitième jour elle voit une petite tache de sang. Que dit la jurisprudence concernant ce sang ?

Réponse :ce sang est considéré comme menstrues, elle doit se purifier pour une seconde fois.

2- Question : si quelqu'un est en état d'impureté (janaba), et pendant la nuit, il ne trouve pas de l'eau pour se purifier. Est-ce qu'il est permit pour lui de faire le tayamum pour accomplir la prière de nuit ?

Réponse :oui, il est permit s'il sait qu'il ne peut pas faire le ghusl (le lavage rituel ou les grandes ablutions) avant l'aube.

3- Question : Expliquez nous comment faire le tayamum à travers un assistant ?

Réponse :on doit prendre les mains de la personne qui ne parvient pas à faire elle-même le tayamum, et les frapper sur le sable ou sur toute chose sur laquelle le tayamum est autorisée, ensuite on doit essuyer celles-ci sur le visage et l'extérieur des paumes des mains de la personne en question. Si cette dernière ne peut pas bouger ses mains, il incombe alors à l'assistant de le faire lui-même, c.à.d il doit frapper ses propres mains sur le sable ou sur toute chose sur la quelle le tayamum est permit, ensuite il doit les essuyer sur le visage et les mains de cette personne).

4- Question : Est-ce qu'il est permit de faire le tayamum sur le marbre ou sur une mosaïque ?

Réponse :le tayamum est valable sur le sable, la pierre, et sur les cailloux. Il faut s'abstenir, par précaution, de faire le tayamum sur une mosaïque au cas où on trouve les choses précitées.

5- Question : si une personne malade veut faire le tayamum par crainte d'un préjudice, pour accomplir une prière, et qu'elle est persuadée avant la prière, que l'utilisation de l'eau ne lui causera plus de préjudice, qu'est ce qu'elle doit faire dans ce cas ?

Réponse :si le préjudice s'écarte avant la prière, elle ne sera plus autorisée à faire le tayamum. Ce dernier devient nul.

6- Question : si quelqu'un ne peut pas utiliser de l'eau froide à cause d'une maladie, et qu'il n'a pas trouvé de l'eau tiède pour faire ses ablutions. Qu'est ce qu'il doit faire s'il trouve de l'eau tiède pour ces deux cas :

a) avant la prière de l'aurore ?
b) après la prière ?
Réponse :a) le tayamum n'est pas valable.
b) sa prière est valable.

Quarante articles concernant le Pèlerinage
Selon le Fatwa de l'Ayatollah al ouzma Cheikh al Hajj Mohammad Fazl Lankarani


Au nom de Dieu le Très Clément, le Tout Miséricordieux

1- Dans les deux villes ci-après : Mecque et Médine, le voyageur peut écourter ou compléter sa prière comme il veut.

2- Il est convenable de prier avec les sunnites. Il ne faut pas négliger les faveurs de la prière collective dans la Maison de Dieu (à la Mecque), et dans la mosquée du Saint Prophète (à Médine). Lors de la prière en assemblée, il ne faut pas sortir de la mosquée ou s'occuper d'un quelconque occupation.

3- Lors de la prière, il faut si possible, se mettre dans un endroit qui soit convenable pour former un rang, et se prosterner sur quelque chose qui, sur la quelle la prosternation sera valable, telle que le marbre. Il faut observer aussi l'ordre. Il n'y a pas de différence entre un homme et une femme. Si les circonstances font qu'ils soient ensemble dans un même rang pendant la prière, il n'y a aucun problème pour cela, et leur prière sera valable.

4- Pour les prières individuelles, il faut se prosterner sur quelque chose sur quoi la prosternation sera valable. La prosternation sur le tapis (artificiel) n'est pas valable, peut importe que la prière soit obligatoire ou recommandée.

5- La prosternation sur les paumes des mains, sur le papier ou sur une chose semblable à celles-ci ; dans les mosquées de la Mecque ou dans celles de Médine, n'est pas permit si cela peut causer une gène ou un insulte contre les chiites.

6- La prosternation sur les pierres (les pavements) qui se trouvent dans la Mosquée de Dieu et dans celle du Prophète est autorisée.

7- Dans l'étage le plus haut de la Mosquée de Dieu ou sur la toiture de la Mosquée du Saint Prophète, il n'est pas possible de participer à la prière en commun.
Pour-ce, il ne faut pas y aller au moment de la prière. Mais si vous y trouvez au moment de la prière en commun, vous pouvez y rester et accomplir la prière. Cette prière sera valable.

8- Si quelqu'un entre dans la mosquée et trouve un groupe de sunnites en train d'accomplir une prière en commun, qui arrive prèsque à la fin, il est recommandé pour lui de réciter l'azane et l'iqâmat avant de participer dans cette prière. Et s'il veut, il peut recommencer sa prière après la fin de celle-ci.

9- Il est recommandé de se laver avant de visiter de la Maison de Dieu, mais cela ne remplace pas l'ablution. Pour-ce, il faut faire l'ablution avant d'accomplir une prière.

10- Lors de la prière en commun dans la Maison de Dieu, les croyants doivent trouver une place qui soit derrière la ligne de l'imam, sinon (sauf pour dissimiler sa foi) il faut recommencer sa prière.

11- Assister dans les prières du soir (maghrib et inchay) en observant l'espace qui existe entre elles (l'azane et l'iqâmat), est autorisé. Ces prières seront valables.

12- Les jours des vendredi, souvent l'imam récite un verset de la prosternation pendant la prière de l'aurore (fajr), ensuite il se prosterne. Si on participe dans cette prière et si on fait cette prosternation avec lui, sa prière est valable. Mais il est recommandé, par précaution, d'accomplir cette prosternation après la prière. Cela n'est pas contraire à la taqiyya (la dissimulation de foi). Et si par oublie, à la place de se prosterner on fait la genouflixion (roukou), sa prière devient invalide. On doit accomplir une autre.

13- La recompense d'une prière accomplie dans la Mosquée du saint Prophète à Médine, est égale à mille prières accomplies dans d'autres mosquées. Et celle accomplie dans la Mosquée de Dieu à la Mecque en vaut à un million. Pour-ce, il faut prier dans ces deux mosquées afin d'avoir ces recompenses.

14- Partir à la Mosquée du saint Prophète, à la Mosquée de Dieu et stationner à l'intérieur des autres ; et réciter un chapitre contenant un verset de la prosternation, n'est pas interdit pour une femme qui a des lochies. Il suffit pour elle de se laver (comme il est recommandé pour celui qui est en état d'impureté).

15- Le voyageur peut faire un jeûne recommandé de trois jours à Médine. Il est recommandé, par précaution, que ces jours soient : Mercredi, Jeudi et vendredi.

16- Partir dans un endroit proche des lieux saints pour ceux qui ont jeûné, n'est pas interdit. Leur jeûne est valable, car ces endroits ne sont pas loins des distances prevus par la loi (pour annuler un jeûne).

17- Si on perd ses chaussures, il ne faut prendre celles d'une autre personne, même si on sait que celle-ci ne sera pas mécontente.

18- Il est recommandé aux croyants de s'abstenir de poser tout acte pouvant porter atteinte à la personnalité des saints imams des Ahlul Bayt (paix et bénédiction sur eux) ou des chiiites. Il faut accomplir certaines rites (dont les chites connaissent) d'une façon séparé. Si une personne, par ignorance ou inattention, porte atteinte à la personnalité des saints imams ou à la doctrine chiite, il faut lui conseiller et le guider. Les rites qui peuvent être à la base des insultes contre les chiites sont par exemple : toucher ou baiser la mausolé du saint Prophète ; faire toucher ses objets à ce dernier pour avoir la bénédiction ; prier dans l'enceinte ou derrière la cimetière de baqi ; jeter de l'argent à l'intérieur de celle-ci ; prendre la terre de Baqi ou celle des environs de Médine ou de la Mecque. etc

19- Celui qui ne sait pas le un cinquième de sa revenu annuelle (la première année du travail) et que celle-ci est suffisant pour supporter les frais de voyage à la Mecque, il n'est pas obligé de payer le khoms. Il doit donc accomplir le pèlerinage.

20- L'argent qu'on garde pour accomplir le pèlerinage, ne doit pas être depensé pour payer le khoms.

21- Si on garde l'argent pour accomplir un pèlerinage recommandé (l'année prochaine), on doit payer le khoms pour cet argent gardé. Et si on a déjà accomplit un pèlerinage obligatoire, et qu'on veut recommancer ce dernier, on doit, par précaution obligatoire, payer le khoms pour l'argent gardé avant d'accomplir ce pèlerinage.

22- Une femme menstrue est autorisée à traverser la Mosquée de Dieu, mais ne peut y rester. Elle peut entrer dans une porte et sortir dans une autre. Il est aussi convenable pour elle de rester à côté de la mosquée (à l'extérieur). Ceci concerne egalement la Mosquée du saint Prophète à Médine.

23- Celui qui desire faire un voeux pour entrer à Médine en état d'ihram, il doit formuler une intention en ces termes : " li llahi anlayya an uh-rima minal madina ".

24- Si la mosquée de Chadjara est fermée (pour faire le voeu de l'ihram), ou si une femme devient impure dans l'enceinte de celle-ci (émission des règles) ; et qu'elle n'est pas entré à Médine avec le voeu de l'ihram, elle peut retourner jusqu'à un endroit où elle peut faire le voeu. Elle doit dire : " li lahi an uh-rima min hazal makane. Après cela le port de l'ihram sera obligatoire pour elle, et elle doit commencer à faire le talbiyya.

25- Une femme accompagnée de son mari, doit demander l'autorisation de son mari avant de faire ce voeux. Mais si elle voyage seule, l'autorisation du mari n'est pas obligatoire, car l'autorisation qu'elle a reçue pour voyager suffit pour accomplir tous les rites du pèlerinage.

26- Il est recommandé de se laver avant de porter le ihram, mais cela ne remplace pas l'ablution. Pour-ce, il faut faire l'ablution avant d'accomplir la prière.

27- Il n'est pas neccessaire de prononcer la formulation de l'intention pour le port de l'ihram, même si cela est recommandé. Après avoir porté l'ihram, il est recommandé de dire : " j'accomplis le pèlerinage pour m'approcher de Dieu ". Après cela on doit faire le talbiya en ces termes : " labbayk allahumma labbayk ; labbayk lâ sharika laka labbayk " on doit dire après cela : " innal hamda wa ne'ma laka wal mulk la sharika la labbayk ".

28- Il est recommandé, par précaution, que les femmes portent seulement deux habits non-cousus comme ihram (lors de la formulation de l'intention et de talbiyya).

29- Le talibiyya consiste à dire : " labbayk allahumma labbayk ; labbayk lâ sharika laka labbayk " on doit dire après cela : " innal hamda wa ne'ma laka wal mulk la sharika la labbayk ".

30- Si les hommes entendent les voix des femmes pendant le talbiyya, cela est normal. Mais les femmes doivent réciter le talbiyya à voix basse.

31- Se promener dans un vehicule pendant la nuit, n'est pas interdit. Il n' y a pas aussi de kaffara (rachat) pour cela.

32- Celui qui porte le ihram dans la mosquée de Tan'im, peut aller la tête couverte Home de Dieu, dans la journée

33- Le port d'une babouche, d'un bandage herniaire, d'un bracelet (de montre), d'une ceinture cousu ; porter un bidon ou toutes petites choses cousues, n'est pas interdit pour un homme en état d'ihram. Il n'y a pas aussi de kaffara pour cela.

34- Poser un acte blamable en état d'ihram necessite un rachat, si on est conscient de ce qu'on a fait. Mais si on pose ce dernier par ignorance, par oublie ou par inattention, dans ce cas le rachat (kaffara) n'est pas obligatoire.

35- Interrompre le tawaf ou la course (entre safa et marwa) est permit, mais ce n'est pas bon. De même interrompre ces derniers et les recommencer de nouveau, est permit.

36- Si on interrompt un étape de tawaf ou de la course (entre safa et marwa), on doit recommencer d'abord ces derniers avant que tous les étapes prennent fin. Ensuite on doit compléter les étapes restant. Ainsi son tawaf et sa course seront valables.

37- Pendant le tawaf, on trouve souvent beaucoup des mondes, certains pèlerins ne parviennent pas à entrer dans les rangs, ils sont souvent chagrinés pour cela. Le tawaf hors de la ligne, en suivant l'ordre, est valable.

38- Celui qui ne peut pas réciter correctement certaines invocations, ou ne peut pas accomplir certains rites comme il faut, il peut accomplir le pèlerinage recommandé ou le oumra comme un don pour une autre personne ou pour les saints imams.

39- Celui qui ne peut accomplir qu'une seule fois le oumra pour lui même, dans chaque mois luneaire, il peut accomplir aussi pour différentes personnes.

40- Les humidités qu'on peut trouver dans la Maison de Dieu ou dans la mosquée du saint prophète, doivent être considéré comme pures. Il n'y a pas de précaution pour cela.

L'imam Saddeq (paix sur lui) a dit :

1- Le pèlerinage et le oumra sont deux marchés parmis les marchés de l'au-délà...
2- Celui qui accomplira le pèlerinage obligatoire, sera protégé du feu de l'enfer...
Wassâilu achian tome 8, page 87 hadith 2, et page 90 hadith 13
Louanges à Dieu, Seigneur des mondes. Que la paix et la bénédiction soient sur son Envoyé ainsi qu'aux membres de sa famille purifiée.

Le jeûne manqué et son rachat (Kaffâra)
Question: Si quelqu'un a rompu son jeûne par ignorance, est-ce qu'il doit se racheter encore après avoir récupéré le jour manqué?

Réponse: S'il ignorait les actes pouvant annuler le jeûne ou que le jeûne était obligatoire pour lui, dans ce cas il n'est pas obligatoire pour lui de se racheter.
Mais s'il a rompu intentionnellement son jeûne sans motif il doit, par précaution obligatoire, se racheter même s'il ignorait les choses qui peuvent invalider le jeûne mais savait les actes qui sont interdites, telle que la masturbation, il doit se racheter après avoir récupéré le jour manqué.

Question: Celui qui a l'obligation de rattraper un jour de jeûne manqué pendant le mois de ramadan, est-ce qu'il peut faire un jeûne surérogatoire?

Réponse: Il n'est pas permis de le faire.

Question: Que doit faire celui qui ne parvient pas à rattraper un ou plusieurs jours des jeûnes manqués?

Réponse: Il doit jeûner le jour où il pourra.

Question: Si quelqu'un savait qu'il doit voyager dans l'après midi et il a déjeuné chez lui avant le voyage, est-ce qu'il doit se racheter ou doit-il rattraper le jeûne manqué?

Réponse: Il doit se racheter, sauf s'il ignorait qu'il ne devait pas déjeuner chez lui. Mais s'il avait ignoré le principe intentionnellement sans aucune raison valable il doit, par précaution obligatoire, se racheter.

Question: Si quelqu'un a mangé par oubli et a pensé que son jeûne est annulé, pour cela il a continué de manger, est-ce que le rachat sera obligatoire pour lui?

Réponse: S'il a ignoré volontairement le principe, c'est-à-dire qu'il n'a pas voulu apprendre les principes concernant le jeûne de ramadan il doit, par précaution, se racheter. Et si volontairement il a continué à manger après midi, dans ce cas il doit rattraper seulement le jeûne manqué.

Question: Si quelqu'un tombe malade et ne parvient pas à faire le jeûne de ramadan, est-ce qu'il peut donner l'argent aux pauvres comme rachat?

Réponse: Donner l'argent aux pauvres ne suffit pas pour se racheter, il doit ordonner à ces pauvres d'acheter la nourriture avec cet argent et il doit s'assurer que ces derniers ont réellement acheté la nourriture.

Question: Si quelqu'un a atteint 15 ans d'âge suivant le calendrier lunaire mais n'accepte pas cela lorsqu'il est informé et imagine qu'on fait ces calculs suivants le calendrier solaire, pour cela il n'a pas jeûné cette année. Qu'est-ce qu'il doit faire?

Réponse: S'il était responsable de son ignorance (s'il était capable d'apprendre ou de poser des questions) il doit, par précaution obligatoire se racheter.

Question:Si une personne a l'obligation de se racheter mais n'a pas la possibilité de le faire car il reste sous la responsabilité de ses parents, comment doit-il faire?

Réponse: Il doit se racheter lorsqu'il sera capable et aura la possibilité de le faire.

Question:Est-ce qu'il est permis à celui qui n'est pas Seyyed (de la lignée du Prophète) de donner la nourriture ou de payer l'argent comme rachat à un Seyyed?

Réponse: Il n'y a pas de problème pour cela même si la précaution ne l'exige pas.

Question: Est-ce qu'il est autorisé de donner le riz à la place de blé et du pain aux pauvres comme rachat?

Réponse: Cela est permis, mais il faut donner 750 grammes.

Question: Comment sera le jeûne de celui qui accomplissait incorrectement le Ghusl Djanaba (qui ne se purifiait pas correctement après avoir eu les relations sexuelles ou avoir éjaculé) pendant le mois de ramadan?

Réponse: Son jeûne sera valable.

Question: Si quelqu'un s'était lavé avec une eau impure ou mélangée (Muduaf) et a compris cela après plusieurs jours, comment seront sa prière et son jeûne?

Réponse: Son jeûne sera valable, mais sa prière sera invalide.


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Les transactions commerciales Règles & Opinions Juridiques Les transactions commerciales
Question: Je possédais une voiture et je l'avais confié à quelqu'un pour travailler avec, mais ce dernier a fini par vendre ma voiture à une tierce personne. L'acheteur de cette voiture me dit que: Je l'ai acheté auprès d'un voleur. Est-ce qu'il est possible pour moi de récupérer cette voiture?

Réponse: Si l'acheteur affirme qu'il a acheté la voiture auprès d'un voleur et que c'est toi qui es son propriétaire légal, il est obligatoire à l'acheteur de te remettre la voiture et il doit ensuite poursuivre le vendeur pour récupérer son argent.

Question: Quelques personnes étaient associées sur une terre, l'une d'elles a vendu cette terre à une tierce personne sans l'avis et le consentement des autres associés, moi qui l'avais acheté je savais que cette terre a été vendue sans l'accord de tous les associés, je l'ai vendu à nouveau à une autre personne. Que dites-vous à propos d'une telle question?

Réponse: La vente et l'achat des biens d'autrui sans leur consentement ne sont pas permis, cette transaction n'est pas valable, elle est donc nulle.

Question: Que dit la loi pour quelqu'un qui a acheté une chose avec l'argent qui est gagné illicitement?

Réponse: Il n'est pas permis d'acheter une chose avec l'argent illicite.

Question: Que dites-vous pour celui qui a prêté une marchandise et a payé celle-ci avec l'argent illicite?

Réponse: Si lors de l'achat il n'avait pas l'intention d'acheter la marchandise avec cet argent, dans ce cas cette transaction est valable, mais il doit payer l'argent licite, récupérer l'argent illicite et le remettre à son propriétaire. Quand au vendeur, s'il est convaincu que l'argent que le client lui a donné était illicite, il doit remettre ce dernier à son propriétaire et réclamer l'argent licite à l'acheteur.

Question: Un homme a vendu la terre appartenant à sa femme et sans l'avis de cette dernière qui, durant son vivant, n'a rien dit de cette vente. Après sa mort celui qui a hérité la terre exige l'annulation de l'acte vente de cette terre or l'acheteur avait déjà cultivé et planté des arbres sur cette terre. Est-ce qu'il est possible d'annuler cet acte de vente? Au cas où cela est possible, est-ce qu'il est permis de prendre l'argent de la location des années précédentes?

Réponse: Si la femme n'était pas contente durant sa vie, son héritier a le droit de récupérer cette terre, mais les arbres et le champ doivent appartenir à l'acheteur.

Question: J'avais vendu ma terre à une personne mais après quelques temps les paysans sont venus occuper cette dernière. L'acheteur a porté plainte contre moi et m'exige de lui remettre sa terre. Que dois-je faire dans ce cas?

Réponse: Si la terre appartenait légalement aux paysans, la vente que vous avez faite n'est pas licite, vous devez donc rembourser l'argent de l'acheteur qui vous a porté plainte. Mais si les paysans sont venus occupés cette terre illégalement, dans ce cas vous n'avez aucune obligation.

La dot
1- Question: Une femme avait demandé soixante pièces d'or pur à son mari comme dot, à cette époque une pièce coûtait 12.000 toumanes, quelques années après elle les réclama de son mari qui ne les lui avait pas encore donné. Est-ce que le mari est obligé de lui donner soixante pièces d'or pur comme ils s'étaient entendus ou peut-il lui donner un montant équivalent au prix actuel d'une pièce d'or? (C'est-à-dire soixante pièces multiplier par le prix actuel d'une pièce)

Réponse: Le mari doit donner les soixante pièces d'or pur de la dot à sa femme comme ils s'étaient entendus, mais il peut lui donner aussi une somme d'argent équivalent à soixante pièces d'or pur si la femme accepte cela.

2- Question: Si le père accepte de payer la dot à la femme de son fils, est-ce que ce payement deviendra obligatoire pour lui ou restera obligatoire pour le fils? Et si le père meurt, est-ce qu'il sera obligatoire de prélever cette dot dans son héritage ou c'est le fils qui doit s'en occuper?

Réponse: Cette dot sera à la charge du père, même s'il meurt et on doit la considérer comme le reste des dettes.

3- Question: Pour sa dot, une femme avait demandé un exemplaire du saint coran, est-ce que le mari sera-t-il obligé de remettre celui-ci en cas de divorce?

Réponse: En cas de divorce la femme sera obligée de remettre le même exemplaire du coran que le mari lui avait donné.

4- Question: Un homme a contracté un mariage temporaire avec une femme, mais après un moment il a annulé la moitié du délai dont ils s'étaient fixés. Au cas où il n'avait pas encore payé la dot, est-ce qu'il sera obligé de payer la totalité ou la moitié de celle-ci?

Réponse: Il doit payer tout ce qu'ils s'étaient entendus.

5- Question: Si une femme qui a contracté un mariage, s'est suicidée avant que le mari fasse le premier rapport sexuel avec elle, est-ce qu'elle aura droit à la totalité de la dot ou la moitié?

Réponse: Il est permis à son héritier de réclamer la totalité de la dot.

6- Question: Est-ce qu'il permis au père de mettre l'argent ou un immeuble (Une maison par exemple) comme dot pour sa belle fille (La femme de son fils)?

Réponse: Oui, mais il est préférable qu'il offre d'abord ces choses à son fils qui les donnera ensuite à sa femme.

7- Question: Est-ce que la femme peut exiger une somme de plus sur sa dot pour la donner ensuite à ses beaux parents?

Réponse: Cette condition est autorisée et il faut que le mari réalise cela.

8- Question: Il est d'habitude que c'est l'épouse qui s'occupe du ménage, est-ce qu'il est permis qu'elle réclame un salaire pour cela?

Réponse: Les travaux que fait l'épouse, même si c'est par un ordre de son époux, s'ils ne sont pas à la charge de l'épouse elle peut réclamer un salaire pour ça.

La prière du voyageur
1- Question : Comment est-ce qu'un voyageur peut il comprendre l'endroit où il doit écourter sa prière ?

Réponse : Lorsqu'il fait un voyage qui l'éloigne de huit farsakhs légaux (équivalent à 45 Km) ou davantage de son lieu de résidence habituelle. Mais il existe une différence pour une région montagneuse et une plaine.

2- Question : Quel est la distance légale pour écourter sa prière pendant le voyage ?

Réponse : La distance légale est de huit farsakhs ou plus (aller et retour), équivalent à 45 Km. Celui qui va parcourir une telle distance est obligé d'écourter sa prière, à condition que le chemin d'aller n'ait pas une distance inférieure à 4 Farsakhs.

3- Question : Il existe un village qui, avant quelques années, était séparé d'une ville à 4 Farsakhs (soit 22,5 Km) mais actuellement à cause de l'urbanisation, ces deux derniers (le ville et le village) se sont rapprochés de 1 Farsakh, donc il ne reste que 3 Farsakhs qui les séparent) que doit faire les habitants de ce village et cette ville pour leurs prières et jeûnes lorsqu'ils se déplacent d'un endroit à un autre ?

Réponse : Lorsque deux territoires sont séparés d'une distance inférieure à 4 Farsakhs, les habitants de ces derniers sont obligés de compléter leurs prières et de jeûner pendant la journée (au mois de ramadhan) lorsqu'ils se déplacent d'un territoire à un autre.

4- Question : Est-ce que la ville de Téhéran, Rey et Baqer Abade forment une seule ville ou pas ?

Réponse : Ces villes sont considérées comme trois villes séparément.

5- Question : Moi, j'habite Téhéran et possède une maison et un jardin dans une région montagneuse à 36 Km de Téhéran, que dois-je faire pour l'accomplissement de mes prières et jeûnes dans cette région où je ne suis pas né ?

Réponse : Tu dois écourter ta prière, mais ton jeûne ne sera pas valable sauf si tu as décidé d'y t'installer pendant 10 jours, ou plusieurs mois, ou définitivement.

6- Question : Que dit la loi concernant le jeûne et les prières d'une personne qui voyage dans l'après midi, pour une distance de 8 farsakhs ou plus ?

Réponse : Son jeûne sera valable pour ce jour là et quant aux prières, elle doit écourter celles-ci.

7- Question : Je travaille dans une ville quelconque, comment dois-je accomplir mes prières lorsque je rentre dans ma ville de résidence habituelle ?

Réponse : Si tu n'as pas quitté celle-ci définitivement, tu dois compléter tes prières chaque fois que tu y rentres.

8- Question : Si quelqu'un décide de rester dans un territoire pendant 10 jours afin de jeûner et de compléter ses prières, est-ce qu'il est obligatoire que sa décision soit verbale ?

Réponse : Non, cela n'est pas obligatoire.

9- Question : Si un adolescent voyage dans une ville avec l'intention d'y rester pendant dix jours, mais qu'après cinq jour il est devient majeur, est-ce qu'il sera obligé de compléter ses prières ?

Réponse : Puisqu'il avait l'intention d'y rester pendant 10 jours dès le premier jour, il est obligé de compléter ses prières.

10- Question : Que veut dire le pays d'origine (dans la jurisprudence islamique) ?

Réponse : C'est l'endroit où on habite depuis sa naissance.

Au nom de Dieu le Très Clément, le Tout Miséricordieux
Modification de la Fatwa
On m'avait posé les questions ci-dessous sur l'apparition de la nouvelle lune pour le début du mois de ramadan et de chawwal:

1- Quelle est la limite géographique pour confirmer l'apparition de la nouvelle lune au début du mois sacré?

2- Est-ce que confirmer l'apparition la nouvelle lune à l'aide d'un télescope ou d'un autre appareil est-il valable dans la charia?

3- Est-ce qu'on peut se référer des calculs astrologiques et scientifiques pour savoir l'apparition de la nouvelle lune? Et si quelqu'un est certain de ces calculs, est-ce qu'il peut se référer de ça?

Réponses:

1- Avant je croyais que si dans l'un de deux territoires se rapprochant l'un de l'autre, qui partagent une même horizon, on a confirmé l'apparition de la nouvelle lune, l'autre territoire doit aussi se référer de cette apparition. Mais après avoir révisé cette question, j'ai trouvé que si on a confirmé l'apparition de la nouvelle dans un territoire, tous les territoires qui partagent la nuit avec ce dernier sont concernés par cette apparition même s'il y a une petite différence d'heures entre eux.

2- Il n'y a pas des différences entre percevoir la nouvelle lune par l'oeil nu ou par une télescope, un caméra ou des lunettes.

3- Les calculs astrologiques et scientifiques ne suffisent pas comme référence, même si quelqu'un est certain sur ces derniers.

La dette
1- Question: à l'époque actuelle la monnaie dévalue du jour au jour, expliquez-nous ce qu'on doit faire pour payer une dette?

Réponse: La hausse ou la baisse de la valeur monétaire ne change pas l'obligation de payer une dette. On doit payer le même montant qu'on avait emprunté sans avoir soustraire ou ajouter quelque chose.

2- Question: Quelqu'un avait fait endetté une somme d'argent il y a de cela dix ans à une tierce personne, est-ce qu'il peut exiger un surplus lors de payement? Réponse: Cela n'est pas permis.

3- Question: Une personne avait contracté une dette auprès d'une autre, après un moment le créditeur a oublié qu'il avait prêté une chose à quelqu'un. Est-ce que le débiteur peut-il lui rembourser cette dette par un cadeau?

Réponse: Cela est permis si la dette était une chose qui peut être donnée comme cadeau, expédiée par la voie postale sans mentionner le nom de l'expéditeur, emballée et déposée devant la porte du créditeur ou s'elle peut être expédiée par une autre voie. Dans le cas contraire il faut, par n'importe quel moyen possible, rembourser la dette à son créditeur.

4- Question: Que doit faire celui qui s'est rappelé de son débiteur, mais a oublié le montant que ce dernier lui doit?

Réponse: Il incombe au débiteur de payer le montant sur lequel il a la certitude.

5- Question: S'il est temps pour le débiteur de rembourser la dette qu'il avait contracté, mais il n'est pas capable de payer celle-ci et il possède quelque chose qui ne peut être vendu qu'à un prix inférieur à la valeur de la dette. Doit-il vendre la chose qu'il possède à ce prix (c'est-à-dire un prix qui sera inférieur à la valeur de la dette) ou pas?

Réponse: Il est obligé de vendre la chose qu'il possède à ce prix afin de rembourser la dette qu'il avait contracté, il n'est pas permis de retarder la vente pour attendre quelqu'un qui peut l'acheter à un prix normal. Mais si la vente de la chose en question à ce prix peut lui causer un dommage, dans ce cas non plus l'obligation de la vente ne sera pas écartée.

6- Question: Si le débiteur vit dans un état de la pauvreté, est-ce qu'il est permis au créditeur de le menacer à payer la dette ou pas? Si le débiteur est capable de payer sa dette mais retarde volontairement son payement, est-ce qu'il commet un péché ou pas?

Réponse: Suivant votre question, il n'est pas permis au créditeur de réclamer cet argent. Mais s'il est possible il peut lui accorder un délai jusqu'à ce qu'il sera capable de lui rembourser. Il est recommandé au débiteur, même s'il n'est pas capable de rembourser la dette qu'il a contracté, d'avoir l'intention de la payer lorsqu'il sera capable. Retarder, expressément, le payement d'une dette est un grand péché.

Principes concernant la famille
La sortie de la femme du toit conjugal :
1- Question : Que dit le principe concernant la sortie de la femme du toit conjugal?

Réponse : En se référant des sources juridiques, il est obligatoire à une femme mariée (par un mariage à durée indéterminée) d'avoir l'autorisation de son mari avant de sortir du toit conjugal. Mais les cas ci-dessous sont exemptés de cette obligation :

1)Sortir pour aller apprendre les enseignements nécessaires sur le dogme, la jurisprudence et les obligations islamiques.

2)Sortir pour se soigner d'une maladie qui ne peut pas être soigné à la maison.

3)Sortir pour fuir un danger qui peut arriver si on reste dans la maison.

4)Sortir pour accomplir un devoir qui exige la présence, tel que : Le pèlerinage, le vote ou pour sauver un être honorable.

5)Lorsque le fait de rester à la maison peut causer un préjudice ou une difficulté insupportable.

6)Si, lors du contrat de mariage, la femme avait exigé d'avoir le droit sur le choix de la maison ou du travail.

7)Sortir pour aller chercher ce dont le foyer a besoin, lorsque le mari est dans l'incapacité de le trouver.

8)Sortir pour se plaindre ou déposer une plainte.

Excepté ces cas, il n'est pas autorisé à une femme mariée de sortir du toit conjugal sans l'aval de son mari. Dieu dit dans le Saint Coran : "Les hommes ont autorité sur les femmes, en raison des faveurs qu'Allah accorde à ceux-là sur celles-ci, et aussi à cause des dépenses qu'ils font de leurs biens". Sourate 5 (Annisâ) : 34

2- Question : Si le mari veut se venger contre sa femme, en l'interdisant par exemple de sortir de la maison pour aller dans un endroit où il l'autorisait auparavant, est-ce qu'il est obligatoire à la femme d'obéir à cet ordre?

Réponse : La vengeance de l'homme et ses tourments envers sa femme est contre l'humanisme, et elle ne se conforme pas à l'éthique musulmane. Si le mari interdit à sa femme de sortir (sans raison), malgré cela il est obligatoire à la femme d'obéir à cet ordre, même si la sortie ne représente pas un grand danger pour elle.

3- Question : Si le mari interdit à femme de sortir pour aller voter, est-ce qu'il est possible à la femme de sortir malgré l'interdiction de son mari?

Réponse : Un tel devoir ne peut rien avoir avec l'autorisation du mari.

4- Question : Est-ce que le choix sur la résidence revient à l'homme seul ou pas? Est-ce que la femme a le droit de refuser une résidence choisie par son mari?

Réponse : Le droit de choisir une résidence est réservé à l'homme, sauf si la femme avait exigé d'avoir elle aussi ce dernier, lors du contrat de mariage.

5- Question : - Une femme travaillait dans l'administration publique, lors de son mariage elle avait exigé d'avoir le droit de continuer son travail une fois sous le toit conjugal. Est-ce qu'il est permis à son mari, qui avait accepté cela, de l'interdire à continuer son travail ou pas? - Après le mariage, une femme a trouvé un emploi que son mari a accepté et donné son aval. Est-ce qu'il est permis au mari d'interdire à cette femme de continuer le travail ou pas?

Réponse : Dans ce deux cas, il n'est pas autorisé au mari d'interdire à sa femme de continuer le travail tant que le contrat qui la lie à son employeur n'est pas à son terme.

6- Question : De gré ou de force, la bienfaisance envers les parents est obligatoire. Maintenant si le mari interdit à sa femme d'aller rendre visite à ses parents, est-ce que celle-ci doit obéir à cet ordre ou peut-elle sortir sans l'autorisation?

Réponse : Il est possible que le mari interdise à sa femme de rendre visite à ses parents, mais il ne peut pas lui interdire d'être bienfaisante envers eux, car la bienfaisance est plus importante que la visite.

7- Question : Si une femme a eu l'autorisation de sortir du toit conjugal pour aller dans un endroit quelconque, est-ce qu'elle peut changer la destination pour aller dans un autre?

Réponse : Elle peut aller si son mari ne s'opposera pas.

8- Question : Est-ce qu'une femme mariée peut sortir du toit conjugal sans l'autorisation de son mari pour aller apprendre les principes juridiques; ou aller dans une mosquée, ou à la prière collective, ou dans d'autres manifestations islamiques?

Réponse : Si ces enseignements juridiques concernent les femmes, et qu'il n'y a pas d'autres moyens pour apprendre cela sauf après un déplacement, dans ce cas elle peut sortir pour aller apprendre ce dont elle a besoin et suivant les obligations qu'elle a. En ce qui concerne sa présence dans la mosquée, dans la prière collective ou dans une manifestation islamique, elle doit avoir l'autorisation de son mari pour s'y rendre.

9- Question : Est-ce qu'il est obligatoire d'avoir l'autorisation de son mari pour chaque sortie? Ou il suffit seulement de savoir si ce dernier sera content ou pas?

Réponse : Avant chaque sortie, il est obligatoire de s'assurer que le mari sera content.

10- Question : Si le mari interdit à sa femme d'aller à la mosquée, mais celle-ci s'y rend malgré l'interdiction de son mari. Est-ce que sa prière dans la mosquée sera t-elle valide ou pas?

Réponse : Partir à la mosquée sans l'aval de son mari n'est pas autorisé. Par contre la prière, dans la mosquée, d'une femme qui n'a pas eu l'autorisation de sortie auprès de son mari est valide.

11- Question : Que dit la loi concernant les femmes qui vont dans les fêtes des mariages, en utilisant certains parfums qui impressionnent les hommes étrangers?

Réponse : Si le parfum est fabriqué pour attirer les hommes étrangers, il n'est pas permis de l'utiliser.

12- Question : Un employé s'était marié avec une employée, mais après leur mariage le mari ne veut plus que sa femme continue le travail. Est-ce qu'il est permis à cet homme d'interdire à sa femme de continuer le travail?

Réponse : Il n'est pas permis à cet homme d'interdire à sa femme d'annuler le contrat du travail qu'elle avait avant le mariage.

Principes concernant les relations sexuelles
1- Question : Est-ce que la loi concernant les relations sexuelles avec une femme qui a vu l'écoulement du sang appelé Istihâdua(1), est la même que celle qui a des règles?

Réponse : La loi n'est pas la même, il est autorisé d'avoir des relations sexuelles avec une femme qui a vu l'écoulement du sang appelé Istihâdua. Par contre il n'est pas autorisé d'avoir un rapport sexuel avec une femme qui a des règles.

2- Question : Est-ce qu'il est permis de sodomiser sa femme?

Réponse : Si cela ne lui causera pas un préjudice, il n'y a pas des problèmes lorsque la femme est d'accord. Mais cette pratique est fermement détestable.

3- Question : Que dit la loi pour celui qui sodomise sa femme pendant les règles? Est-ce que le rachat est obligatoire pour cet homme?

Réponse : Sodomiser sa femme pendant les règles n'est pas interdit, si celle-ci est d'accord et si cela ne lui causera pas un préjudice. Il n'y a aucun rachat pour cela, mais cette pratique est fermement détestable.

4- Question : Si, pour une raison médicale, le médecin interdit à quelqu'un d'avoir des relations sexuelles avec sa femme, est-ce que cette dernière peut obliger son mari de coucher avec elle, malgré l'interdiction du médecin?

Réponse : Si on croit à la parole du médecin, et que si une relation sexuelle peut être nuisible à la santé, dans ce cas la femme n'a pas le droit d'obliger son mari de coucher avec elle. Vis versa.

5- Question : Que dit la loi pour une femme dont le mari l'a imposé les relations sexuelles pendant les règles?

Réponse : Si l'imposition du mari atteint un niveau où il n'y a plus moyen de résister, dans ce cas elle ne sera pas condamnée.

6- Question : Est-ce qu'il est autorisé aux conjoints lors des rapports sexuels, de recourir à d'autres pratiques pour atteindre la jouissance?

Réponse : Oui, il n'y a aucune interdiction pour cela.

7- Question : Que dit la loi concernant une femme qui oblige son mari de coucher avec elle, pendant les règles?

Réponse : Il est souvent difficile que la femme oblige son mari jusqu'à ce niveau. Mais si cela arrive, le mari n'aura pas de péché et ne sera pas obligé de payer un rachat.

8- Question : Est-ce qu'il est autorisé au mari d'utiliser certains objets pour satisfaire ses instincts sexuels?

Réponse : Il n'est pas interdit d'utiliser sa main ou certains membres de son corps pour assouvir ses instincts sexuels. Par contre, il n'est pas autorisé d'utiliser une autre chose à part ces derniers.

9- Question : Que dit la loi concernant un rapport sexuel accompli face à la Qibla ou en tournant le dos vers cette dernière? Et concernant la causerie pendant cet acte?

Réponse : Tout ceci est détestable.

10- Question : Lorsqu'un homme veut accomplir un voyage qui durera plus de quatre mois, est-ce qu'il doit demander l'autorisation auprès de son épouse? Et si celle-ci ne l'autorise pas, est-ce que son voyage sera-t-il Haram(2) ou pas?

Réponse : Demander l'autorisation auprès de sa femme avant d'effectuer un voyage, n'est pas important. Mais si on doit voyager pour une durée dépassant quatre mois, dans ce cas il faut demander l'autorisation, car elle a droit aux relations sexuelles tous les quatre mois. Pour-ce, si quelqu'un voyage pour une durée dépassant quatre mois, sans avoir l'autorisation de sa femme, et avec l'intention de la priver de son droit ou d'abandonner ses devoirs religieux, son voyage sera Haram. Il doit, durant ce voyage, accomplir les prières dans toutes leurs totalités (c'est-à-dire il ne doit pas les écourter). Si son voyage n'est pas pour priver la femme de son droit, ou pour ne pas accomplir un devoir religieux, dans ce cas il doit écourter ses prières.

(1)L'Istihâdua est le sang qui coule chez une femme, il a une couleur rouge mélangée avec un peu de jaune. Ce sang est différent des règles.
(2)- Harâm : Tout acte interdit dont l'accomplissement est un péché.

Don et vente de ses organes du corps.
1- Question: Est-ce qu'il est permis à un homme de faire don de ses organes à une autre personne? Et au cas où cela est permis, quel est l'organe qu'on peut donner?

Réponse: Si c'est pour sauver la vie à un musulman et qu'il n'y a pas moyen de trouver cet organe chez d'autres personnes à part chez les musulmans, dans ce cas on peut offrir tout organe de son corps dont l'amputation ne causera pas de préjudice pour son corps.

2- Question: Est-ce qu'il est permis à un homme vivant de ventre certains de ses organes à cause de la pauvreté?

Réponse: Il n'y a aucune loi qui interdit cela, mais si cela peut lui causer un préjudice après dans ce cas une telle vente n'est pas permise.

3- Question: Est-ce qu'il est autorisé de vendre un organe coupé juridiquement (Par exemple les doigts d'un voleur)? Et au cas où cela est autorisé, à qui doit revenir cet argent?

Réponse: Il n'y a pas une loi qui interdit cela, et l'argent de l'organe coupé reviendra à son propriétaire.

4- Question: Que dit la loi concernant l'achat du sang humain?

Réponse: L'achat du sang humain n'est pas interdit s'il sera utilisé pour une affaire licite.

5- Question: Est-ce qu'il est obligatoire de payer le prix du sang versé après avoir coupé un organe du corps d'une personne pour le greffer ensuite dans le corps d'une autre?

Réponse: S'il n'y a pas un préjudice au donneur de l'organe, dans ce cas on ne doit pas payer le prix du sang versé (Diyyah).

6- Question: Que dit la loi concernant celui qui a offert un de ses organes à une personne étrangère?

Réponse: Si l'organe offert est l'un des organes dont l'offre est autorisé, il n'y a pas de problème pour cela.

7- Question: Une personne a écrit dans son testament que: Après ma mort on doit donner les organes de mon corps aux autres. Mais après la mort de ce dernier, son tuteur n'accepte pas cela. Est-ce qu'on doit exécuter ce testament comme il est écrit, malgré le refus du tuteur?

Réponse: Si c'est pour sauver la vie à un musulman et qu'il n'y a pas moyen de trouver cet organe ailleurs, dans ce cas l'accord du tuteur n'est pas important, il faut exécuter le testament tel qu'il est écrit. Et la précaution veut qu'on paye le prix du sang versé (Diyyah) au nom du propriétaire de l'organe.

L'usurpation et le vol
1- Question: Suivant les principes juridiques actuels, l'achat d'un bien mal acquis n'est pas permis. Est-ce qu'il existe une peine réservée pour celui qui a acheté un objet volé?

Réponse: Oui, si quelqu'un achète un objet dont il savait qu'il a été volé, il est permis au juge de le punir par une punition qu'il trouvera convenable.

2- Question: Pendant l'enfance, un homme avait pris un objet dans une boutique, et lorsqu'il a grandit il a compris sa faute et veut maintenant remettre l'objet en question mais il semble que le propriétaire de la boutique a changé l'endroit. Dans ce cas qu'est-ce qu'il doit faire?

Réponse: Il doit chercher le propriétaire de la boutique ou ses enfants (si cela est possible) et remettre cet objet. Et au cas où il ne parvient pas à les retrouver, il doit donner cet objet en aumône au nom de son propriétaire.

3- Question: Un homme avait volé un objet lorsqu'il était adolescent et ignorant les principes juridiques, maintenant qu'il a grandit et connaît les principes, qu'est-ce qu'il doit faire?

Réponse: Si l'objet en question existe encore, il doit le remettre à son propriétaire; s'il l'a perdit il doit payer un autre objet semblable ou une somme d'argent équivalent au prix d'achat de ce dernier. Et si le propriétaire est introuvable, il doit le donner comme aumône au nom du propriétaire.

4- Question: Un homme avait usurpé la marchandise d'une tierce personne, après il a regretté de son acte et veut maintenant réparer sa faute auprès du propriétaire de la marchandise, est-ce qu'il doit payer un montant équivalent au prix de vente en cours ou celui de la période où il avait volé la marchandise?

Réponse: Il doit payer un montant équivalent au prix de vente en cours.

5- Question: Quelqu'un avait volé mais maintenant il décide de remettre ce dont il avait volé, malheureusement il n'est pas à mesure de remettre le même objet qu'il avait volé. Dans ce cas, est-ce qu'il doit payer une somme d'argent équivalent au prix de vente en cours ou celui de la période qu'il avait volé?

Réponse: Il doit payer une somme d'argent équivalent au prix de vente en cours.

Les punitions
1- Question: Un homme a mélangé l'alcool blanc avec l'eau et du sucre pour boire, est-ce qu'il mérite la même punition que celui qui a bu l'alcool?

Réponse: Si le mélangé qu'il a fait peut causer l'ivresse, dans ce cas il doit mériter la même punition qu'un buveur d'alcool.

2- Question: Pour fuir son pays le Pakistan, un homme s'était présenté comme étant partisan du secte Qadiyâniyyah, et lors de son retour au pays il veut se marier avec une fille musulmane, est-ce qu'il est autorisé de lui donner une femme en mariage?

Réponse: Si cet homme renie le Prophète de Dieu (saw) ou les fondements de la religion, il est considéré comme Athée dans ce cas il n'est pas permis de lui donner une femme musulmane en mariage. Mais s'il avait menti afin d'avoir un passeport et fuir le pays, malgré que cela est un péché, il n'est pas considéré comme Athée.

3- Question: Si on a coupé les doigts d'un homme pour avoir volé, est-ce qu'il lui est autorisé de reprendre ces doigts et de les greffer ensuite?

Réponse: Le but de coupage de la main du voleur, c'est la correction exemplaire et une leçon pour les autres afin d'abandonner le vol. Pour-ce, il ne lui est pas autorisé de reprendre ses doigts coupés et les greffer ensuite.

4- Question: Est-ce que la punition du coupage de la main doit être appliquée à n'importe quel voleur? Si quelqu'un vole par exemple à cause de la faim, est-ce qu'on doit lui couper la main ou pas?

Réponse: Avant de couper la main du voleur il y a plusieurs conditions, celles-ci sont définies par le jurisconsulte et le tribunal. Si ces conditions ne sont pas réunies, on ne peut pas couper la main au voleur. On ne peut pas punir quelqu'un s'il a volé à cause d'une grande pauvrette, ou s'il s'est repenti avant que le juge retienne l'accusation contre lui.

5- Question: Un homme n'accompli pas la prière et ne jeûne pas, et dans ses paroles on trouve des mots qui insolent qui insultent Dieu le Très-Haut, que dit la Charia concernant une telle personne?

Réponse: Si quelqu'un insulte Dieu consciemment et volontairement, il mérite la mort. Mais si on n'est pas certain de la cause de son acte, il n'est pas autorisé de le tuer.

La location
1- Question : J'avais loué une maison pour une année, mais le propriétaire prétend être lésé dans le contrat de bail. Que faire dans ce cas ?

Réponse : Si le propriétaire prouve juridiquement sa lésion et qu'il ne savait rien lors du contrat, il est autorisé qu'il annule ce contrat, au cas contraire il n'a pas le droit de l'annuler.

2- Question : Dans certaines régions, les gens louent les terrains agricoles pour un montant précis, mais ne fixent pas un délai pour cette location, est-ce qu'une telle location est valable ou pas ?

Réponse : S'ils ont précisé, par exemple, que le payement doit se faire chaque mois ou chaque année, cela ne pose aucun problème. Cette location est valable.

3- Question : Je louais une maison depuis l'année 1366 (suivant la calendrier solaire, soit 1987), après l'expiration du contrat à la fin de chaque année, je renouvelais ce dernier en ajoutant une somme comme l'exigeait le bailleur. Mais cette année nous ne sommes pas entendu, moi et le bailleur qui me demande de quitter sa maison après l'expiration du contrat, car il n'accepte plus que je reste dans sa maison. J'ai cherché une autre maison mais je n'ai pas trouvé. Sachant que, comme il est connu de tous, le bailleur doit donner au locataire un délai compréhensif pour lui faciliter à trouver une autre maison, qu'est-ce que je dois faire ?

Réponse : ? la fin du contrat, le bailleur a le droit de faire sortir le locataire ou de le laisser dans sa maison. Mais juridiquement, il ne pas autorisé au locataire, après l'expiration du contrat, de rester dans la maison sans l'agrément du bailleur. Il n'y a pas d'excuse pour cela.

4- Question : Le bailleur est le locataire ont conclu dans le contrat de bail que : Après l'expiration du contrat, le locataire doit quitter directement la maison au cas où il y reste sans l'aval du bailleur, cela sera considéré comme usurpation. Est-ce qu'un tel contrat est valide ou pas ?

Réponse : ? l'expiration du contrat de bail, le bailleur a le plein droit de récupérer sa maison, et il est obligatoire au locataire de quitter celle-ci pour la laisser au profit de son propriétaire. S'il ne quitte pas la maison et y reste sans l'aval de son propriétaire, cela sera considéré comme usurpation.

5- Question : Si quelqu'un a loué une place pour travailler et gagner de l'argent, est-ce qu'il est possible pour le bailleur de venir, avant l'expiration du contrat, demander au locataire de quitter la maison ?

Réponse : Avant l'expiration du contrat de bail, le bailleur n'est pas autorisé de déloger son locataire sans l'annulation du contrat.

6- Question : Veuillez nous expliquer ce problème : Si le bailleur a donné un préavis officiel à son locataire afin de quitter la maison, et si le bailleur possède plusieurs maison vides, est-ce que le locataire peut rester dans la maison car le bailleur possède plusieurs maison ?

Réponse : Si le bailleur demande au locataire de quitter la maison après l'expiration du contrat de bail, ce dernier est obligé de quitter la maison.

7- Question : Est-ce qu'il est autorisé au locataire de faire louer, à son tour, la maison dont il est locataire ?

Réponse : Si le bailleur autorise cela, il n'y a pas des problèmes. Mais s'il n'autorise pas cela, le locataire n'a aucun droit de faire louer la maison dont il est locataire. Si on trouve une boutique ou dans la parcelle où il loue, et que si celle-ci est sujet d'un contrat de bail, il peut la faire loué mais avec le même montant qu'il paye à son propriétaire, sauf s'il avait dépensé son argent pour réparer ou restauré cet endroit.

8- Question : Une personne a fait loué son jardin d'agrumes à condition que le dommage soit à la charge du locataire. Après cela le locataire a subit une grande perte, est-ce qu'il est autorisé au propriétaire du jardin de récupérer tous ses biens ?

Réponse : Suivant les conditions de ce contrat, il est autorisé à ce propriétaire de récupérer tous ses biens.

9- Question : Si quelqu'un a loué une maison pour une durée d'une année, mais huit après il décide de quitter celle-ci, est-ce qu'il est obligé de payer les frais de quatre mois restant ou pas ?

Réponse : Si la maison est en bon état, il est obligatoire au locataire de payer les frais de quatre mois restant.

10- Question : Une personne a acheté un affiche pour sa voiture taxi, au bureau de la police routière, ensuite elle l'a fait loué à une tierce personne, est-ce que une telle location est permise ou pas ?

Réponse : Ce problème ne se figure pas dans la liste des choses qu'on peut faire louer, mais si cette location n'est pas interdite par les lois de la République Islamique, cela ne pose pas des problèmes.

Les legs pieux et les biens de main morte.
1- Question : Une bande de terre ne contenant pas une trace de legs, et il n'y a aucune preuve verbale ou écrite qui montre que celle-ci est un bien légué, est-ce qu'on peut accepter la parole d'un groupe de gens attestant que la terre en question est un bien légué ?

Réponse : S'il n'existe pas une preuve comme vous dites, cette terre ne peut pas être considérée comme un legs. Mais il est possible de mener une enquête au niveau du bureau des legs.

2- Question : On a trouvé une terre abandonné quelque part, deux groupes des croyants ne partagent pas les mêmes opinions pour celle-ci : Le premier pense qu'il faut transformer cette terre en une cimetière pour y enterrer les musulmans. Le deuxième groupe soutien plutôt qu'il faut y célébrer annuellement les manifestations de Achoura. Qu'est-ce qu'on doit faire ?

Réponse : D'une façon générale, si une terre est u bien légué on doit suivre les instructions de sa propriétaire, mais au cas où c'est elle abandonnée comme vous dites, dans ce cas les croyants (Les musulmans) doivent trouver un accord, sinon il est permis d'y enterrer les croyants. Il est également autorisé d'y célébrer les manifestations de Achoura.

3- Question : Une maison a été léguée d'une façon inconnue, et on y célèbre les manifestations de Achoura. Qu'est-ce qu'on doit faire ?

Réponse : Il faut considérer cette maison comme telle, et si son propriétaire autorise qu'on y célèbre les manifestations de Achoura, à ce moment elle doit être considérée, par précaution, comme legs.

4- Question : Quelques années avant, j'avais légué une terre aux musulmans pour la construction d'une mosquée, mais depuis ce temps jusqu'à ce jour les gens à qui j'avais légué la terre n'ont rien fourni comme effort pour construire une mosquée ensuite ils n'y accomplissent même pas la prière. Dans ce cas est-ce qu'il permis que je reprenne ma terre pour y construire une autre oeuvre de bienfaisance ?

Réponse : Il est permis pour toi de récupérer cela et d'y construire une autre chose.

5- Question : On a construit une mosquée sur une terre sans l'autorisation de sa propriétaire, après quelques années le propriétaire se présenta et réclama sa terre. Que faire dans ce cas ? Est-ce qu'il est possible de détruire cette mosquée ?

Réponse : Il faut s'entendre avec le propriétaire et avoir son consentement, sinon il faut faire ce qu'il voudra. Comme la terre a été léguée sans l'autorisation de son propriétaire, on ne peut y construire une mosquée.

6- Question : Si la personne à qui on a légué une terre, a fait loué celle-ci à son tour sans l'autorisation de sa propriétaire, pour une utilisation qui ne convient pas. Que dit la loi pour cela?

Réponse : cette location n'est pas valable.

Les relations avec les personnes non-mahram
1- Question : Que dites-vous concernant une enseignante musulmane qui donne cours dans une école où la majorité des enseignants sont des hommes ?

Réponse : Cela n'est pas interdit, par contre elle doit se couvrir convenablement et ne doit les regarder ou parler avec eux qu'en cas de besoin.

2- Question : Dans certains pays les gens n'accordent pas beaucoup d'importance à la voile, par exemple dans certains villages les femmes ne se voilent pas devant leurs beaux-frères (Les frères de leurs maris), elles regardent ces derniers de la même façon qu'elles regardent leurs maris, quelques fois elles leur serrent la main, leur donnent des baisés ou les embrassent. Outre cela, il existe aussi des gens qui ou embrassent leurs cousines. Est-ce qu'il y a un inconvénient pour cela ?

Réponse : Tout ceci n'est pas permis, il faut éviter de leur serrer les mains, ou de les baisser ou de les embrasser.

3- Question : Dans la société occidentale lorsqu'on se rencontre avec ses professeurs femmes ou avec ses condisciples filles, on doit les saluer avec la main ou par un baiser faute de quoi on risque d'être considéré comme mal éduqué. Que faire dans ce cas ?

Réponse : Il faut les faire comprendre que refuser de serrer la main ou donner un baiser à un une femme non-mahram ne signifie pas qu'on est mal éduqué, et que ce refus est lié à la doctrine islamique.

4- Question : Que dites-vous à propos de dialogue entre hommes et femmes non-mahram ?

Réponse : Il n'y a pas d'interdiction pour cela si ce n'est pas pour chercher à avoir la jouissance.

5- Question : Si quelqu'un est tombé amoureux d'une fille et désire se marier avec elle mais n'a pas les moyens financiers, et il a honte de parler avec les parents de la celle-ci. Est-ce qu'il lui est permis de parler directement avec la fille ou correspondre avec elle, afin de lui faire part de ses désirs ?

Réponse : Il peut parler directement avec la fille pour lui proposer le mariage, sauf si cela peut avoir un inconvénient.

6- Question : Quelques frères habitent ensemble dans une maison familiale, il arrive des fois que les uns regardent les femmes des autres ou blaguent avec elles. Que dites-vous pour cela ?

Réponse : Regarder une femme non-mahram (Avec l'intention de l'envier) n'est pas autorisé, peu importe qu'elle soit la femme de son frère avec qui on vit ensemble. Et les blagues avec une telle femme ne sont pas permises si cela est pour chercher à avoir la jouissance.


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Principes concernant les blâmes et les sanctions. Règles & Opinions Juridiques Principes concernant les blâmes et les sanctions.
1- Question : Est-ce qu'il est autorisé à un juge de pardonner à une personne coupable d'injures ?

Réponse : Concernant les péchés qui ont à faire avec les droits des hommes tel que la médisance et les injures, après l'établissement des preuves, le juge n'a pas le droit de pardonner le coupable lorsque la victime exige une sanction ou réparation. Mais si la victime n'exige pas une sanction, en ce moment le juge peut accorder son pardon à une personne coupable d'injures. Par contre pour les péchés qui ne se rapportent pas aux droits des hommes, ici le juge compétent et juste a le droit de trouver une solution pouvant résoudre le problème.

2- Question : Si le juge voit un homme porter un objet en or (Bijoux, montre, bracelet etc.), est-ce qu'il peut le blâmer ?

Réponse : Après l'étape d'ordonner le bien et interdire le mal, le juge, le jurisconsulte compétent, remplissant toutes les conditions, a le droit de le blâmer suivant ses opinions.

3- Question : En ce qui concerne le blâme, si quelqu'un s'est repenti est-ce qu'il est permis au juge de lui pardonner ?

Réponse : Si la repentance de quelqu'un est approuvée, le juge a le choix de lui sanctionner ou de lui pardonner. Il doit faire en sorte que le problème soit résolu.

4- Question : Pour ce qui concerne la violation des droits des autres, est-ce qu'on peut pardonner à un coupable si la victime retire sa plainte ?

Réponse : Oui, on peut pardonner à une personne coupable d'une faute ou d'un crime si la victime retire sa plainte.

5- Question : Quel est l'opinion de Son Eminence concernant la différence qui existe entre : Le droit des hommes et le droit de Dieu ?

Réponse : Le droit des hommes c'est un droit qu'a un homme pour accuser quelqu'un, réclamer ce qui lui est dû ou pardonner à celui qui lui a fait du mal. Il a donc le choix d'accuser ou de pardonner à quelqu'un coupable par exemple: de la calomnie, de la médisance, des injures etc. Par contre le droit de Dieu c'est un droit qui ne revient qu'à Dieu Seul, c'est-à-dire : C'est Dieu Seul qui a le droit de trancher ou de pardonner, exemple la sanction d'une personne coupable d'adultère, d'un buveur d'alcool ou de celui qui a abandonné les obligations religieuses.

6- Question : Par exemple si on a pardonné à une personne coupable de meurtre par la partie victime, est-ce que le juge a le droit de sanctionner le coupable malgré le pardon accordée par le tuteur du défunt, pour le bien être de la société ?

Réponse : Si le juge trouve que la sanction assurera la sécurité ou la tranquillité dans la société, dans ce cas il peut sanctionner le coupable.

7- Question : Est-ce qu'on doit punir une femme enceinte coupable d'adultère, directement après son crime ou on doit attendre jusqu'à ce qu'elle ait accouchée et allaitée son enfant (c'est-à-dire après deux ans) ?

Réponse : Si la punition est la lapidation, il est obligatoire d'attendre jusqu'après la période de l'accouchement et d'allaitement (c'est-à-dire après deux ans).
Mais si on trouve une nourrice pour allaiter et garder le nouveau né, dans ce cas elle doit être lapidée directement après son crime. Par contre si la punition est les coups des fouets, et au cas où cela peut causer un préjudice à la grossesse ou au nouveau né (Pour son allaitement), et si on ne trouve pas une femme pouvant garder et s'occuper de l'enfant, dans ce cas il faut attendre jusqu'après la période d'allaitement. Dans le cas contraire, elle doit être fouettée le plus vite possible.

8- Question : Un homme a porté plainte contre un monsieur pour avoir violer sa fille, ensuite il a exigé au criminel (Celui qui a violé la fille) de lui payer une somme d'argent afin de lui pardonner et de retirer la plainte du tribunal. Enfin le criminel a fini par lui payer la somme qu'il exigeait. Est-ce que cette négociation est-elle permise ou pas ? Est-ce que cet argent est-il Halal pour lui ou pas ?

Réponse : Une telle négociation n'est pas permise.

Principes concernant un objet trouvé ou ramassé.
1- Question : Deux passé, j'étais assis avec l'un de mes amis dans un lieu saint, aussitôt un groupe des gens se présenta avec un bracelet en or que l'un d'eux venait de ramasser. Comme le propriétaire était introuvable et que le bureau qui s'occupe des objets perdus n'était pas ouvert ce jour là, ils m'ont donné ce bracelet en question. Le jour suivant je me suis rendu aux des responsables. Mais après une recherche et une attente, ils n'ont pas pu trouvé le propriétaire du bracelet, pour-ce ils m'ont remis cela pour la seconde fois. Maintenant l'ami avec qui j'étais assis le jour où on a trouvé le bracelet est dans le besoin, actuellement il vit dans la maison de son beau-père. Est-ce qu'il est permis que je vende ce bracelet et donner l'argent à mon ami, au nom du propriétaire inconnu ?

Réponse : Il faut donner le même bracelet à la personne citée, au nom du propriétaire inconnu.

2- Question : Que dit la loi concernant les objets des valeurs qu'on a ramassés dans les pays non musulmans ? Les objets dont les musulmans ont besoin.

Réponse : Si les musulmans ont perdu toute espoir de retrouver leurs propriétaires, dans ce cas ils sont autorisés de les posséder comme leurs biens.

3- Question : Je suis berger, un jour dans le désert j'ai trouvé quelques objets anciens, ensuite on n'est persuadé que ces derniers datent de 1.400 ans passés. Mais les forces de l'ordre sont venus m'extorquer ceux-ci et les ont gardé avec eux. Est-ce qu'ils ont les droits de m'extorquer ces objets ?

Réponse : Les objets abandonnés sont considérés comme un trésor, ils deviennent donc une propriété de celui qui les a retrouvés. Et ce dernier doit prélever le Khoms pour cela. Par contre si les lois de la République Islamique exigent de prendre ces objets pour un intérêt commun ou pour les mettre dans un musée, dans ce cas on doit les remettre aux autorités qui les demandent.

LE MARIAGE
Le contrat de mariage
L'homme et la femme deviennent licites l'un pour l'autre à la suite d'un contrat de mariage. Le mariage a deux sortes : 1- Le mariage permanent (Dâ'im); 2 - Le mariage temporaire (Mawaqqat ou Mut'ah). Le mariage permanent est un mariage dont la durée n'est pas fixée. On appelle une femme qui a contracté ce mariage de "
Dâ'imat ". Et le mariage temporaire est un mariage dont la durée est déterminée par exemple pour une durée d'une heure, d'un jour, d'un mois, d'un an, plus ou moins que tout ceci.

Article 1624 : Il est conditionné dans le mariage soit permanent ou temporaire, de prononcer la formule du contrat. Le simple consentement de l'homme et de la femme

ne suffit pas. Il est permis aux époux de désigner une personne pour prononcer cette formule à leur place. De même ils peuvent cela prononcer eux même.

Article 1625 : Il n'est pas conditionné que le représentant soit un homme, il est autorisé de désigner une femme pour représenter l'un des futurs époux.

Article 1626 : Si les deux futurs époux ont choisis leurs représentants pour réciter la formule du contrat, ils n'ont pas le droit de jouir des plaisirs conjugaux tant qu'ils ne sont pas convaincus que le contrat a bel et bien été conclu. Ils ne sont pas aussi autorisés de regarder les parties du corps qui sont interdites de regarder avant le mariage, aussi longtemps que le contrat n'est pas conclu. Imaginer que le contrat a été conclu ne suffit pas. Mais si les deux futurs époux sont informés de cela, dans ce cas ils ont le droit de jouir de tous les plaisirs conjugaux.

Article 1627 : Si une femme désigne quelqu'un comme son représentant pour un mariage temporaire d'une durée de dix jours par exemple, et si les dix jours ne sont pas précis, le représentant est autorisé de les fixer comme il veut. Et s'il sait que l'intention de la femme était la durée de dix jours seulement, dans ce cas il ne doit pas fixer une durée dépassant le dix jours.

Article 1628 : Il est autorisé à une seule personne d'être représentant pour deux futurs époux (Lors de la récitation du contrat). De même il est autorisé à un homme d'être lui-même le représentant de la femme avec qui il veut contracter un mariage permanent ou temporaire. Et par la précaution recommandée, il ne faut pas que l'homme soit le représentant pour les deux côtés.

Article 1629 : Si les deux futurs époux se sont fixés sur la durée et la dot, pour un mariage permanent, ils doivent prononcer la formule ci-dessous :

La femme doit dire : " Zawwadjtuka nafsî anlâ ç-çidâq-il-ma'lûm " (C'est-à-dire : Je me suis mariée avec toi sur la base de la dot (mahr) déjà fixée).

L'homme doit répondre immédiatement : " Qabiltu t-tazwîdja " (J'ai accepté le mariage). Ainsi le mariage est valable.

Si les deux futurs époux désignant chacun un représentant pour prononcer la formule du contrat à leur place, et que si l'homme s'appelle " Ahmad " par exemple et la femme " Fatouma ", le représentant de la femme doit dire au représentant de l'homme :

" Zawwajtu muwakkilatî Fatouma muwakkilika Ahmad anlâ ç-çidâq-il-ma'lûm ". Ce qui signifie : J'ai marié mon client Fatouma à ton client Ahmad sur la base de la dot déjà fixée). Et le représentant de l'homme doit répondre immédiatement : " Qabiltu t-tazwîja li-muwakkili Ahmad anla ç-cidâq-il-ma'lûm ". (J'ai accepté le mariage pour mon client Ahmad sur la base de la dot déjà fixée).

Article 1630 : Si les deux futurs époux se sont fixés sur la durée et la dot, pour un mariage temporaire, ils doivent prononcer la formule ci-dessous :

La femme doit dire : " Zawwadjtuka nafsî fil-muddat-il ma'lûmati anla-l-mahr-il-ma'lûm ". Ce qui veut dire : Je me suis mariée à toi pour la période convenue et sur la base de la dot convenue).

L'homme doit répondre immédiatement : " Qabiltu " (J'ai accepté). Le contrat est légal.

Et si les deux futurs époux désignent chacun un représentant pour prononcer à leur place la formule du contrat de mariage, en ce moment le représentant de la femme doit dire au représentant de l'homme : " Matta'tu muwakkilatî muwwakkilaka fi-l-muddât-il-ma'lumati anla-l-mahr-il-ma'lûm " (J'ai donné ma cliente à ton client en mariage à durée déterminée pour la période et la dot convenues). Et le représentant de l'homme doit répondre immédiatement : " Quabiltu-t-tazwîdja li-muwakkilî hâkathâ " (J'ai accepté cela pour mon client).

LES ALIMENTS ET LES BOISSONS
Leurs principes
Article 1889 : Il est licite de manger la viande de la poule, du pigeon (Toutes sortes), les petits oiseaux, le rossignol, l'étourneau et l'alouette. Mais il est interdit de manger la viande des rapaces tels que : L'épervier, les faucons, le vautour, le catharte, l'aigle, la chauve-souris et le paon. La précaution recommande de s'abstenir de la viande de corbeau (Toutes sortes), ainsi que la viande de la huppe et de l'hirondelle.

Article 1890 : Il y a deux caractéristiques pour distinguer les oiseaux dont la consommation de la viande est illicite :

Premièrement : On peut distinguer ces oiseaux à travers l'observation de leur vol. Ceux qui planent plus leurs ailes, pendant le vol, qu'ils ne les battent sont licites. Mais ceux qui battent plus qu'ils ne planent leurs ails sont illicites.

Deuxièmement : Ils doivent posséder un jabot, un gésier ou un ergot.

Article 1891 : Est licite, tout œuf d'un oiseau dont la consommation de la viande est licite. Et est illicite, tout œuf d'un oiseau dont la consommation de la viande est illicite. Par contre l'œuf d'un oiseau dont la consommation de la viande est douteuse, est illicite s'il les dimensions de tous ses côtés sont égaux. Sinon sa consommation sera licite.

Article 1892 : Parmi les animaux aquatiques, il est licite de manger les poissons qui ont des écailles. Cependant il est illicite, par précaution obligatoire, de manger les grenouilles, les écrevisses et les tortues.

Article 1893 : Sont illicites, les œufs d'un poisson dont la consommation est illicite. Et tout poisson dont il est interdit de manger, ses œufs aussi sont illicites.

Article 1894 : Il est interdit de manger certaines parties du corps, et d'autres par précaution obligatoire :

1- Le sang

2- Le crottin

3- Le pénis

4- La vulve

5- Le placenta

6- L'hypophyse

7- Les testicules

8- Les deux grands nerfs (dont on trouve dans chaque côté de la moelle épinière).

9- La moelle épinière

10-Les deux grands nerfs (jaunes) qui se trouvent

de chaque côté de la moelle épinière.

11-La vésicule biliaire

12-La rate

13-La vessie

14-Le globe oculaire

15-Les veines

Pour ce qui concerne les oiseaux, on peut manger les parties du corps citées ci haut s'il n'y a pas moyen de les distinguer.

Consultation médicale
1- Question : Tenant compte des principes médicaux, le médecin doit toucher ou regarder certaines parties du corps du patient. Parfois il doit toucher ou regarder les parties qui ne sont pas permises à un non-mahram de toucher ou de regarder. Alors si une femme tombe gravement malade et qu'il n'y a pas une femme médecin pour la soigner, sachant que le traitement ne peut se faire qu'après avoir toucher ou regarder les parties du corps qui sont interdites à un non-mahram. Dans ce cas, qu'est-ce doit faire ?

Réponse : Si la maladie est tellement grave qu'il n'est pas possible de l'amener chez une femme médecin ; et si le traitement ne peut se faire qu'après un attouchement ou un regard des parties du corps qu'un non-mahram ne peut regarder ou toucher, dans ce cas il est permis au médecin (Homme) de toucher ou de regarder ces parties du corps, afin de pouvoir la soigner.

2- Question : Dans un village, on trouve seulement un médecin (Homme), une femme tombée malade et il n'y a pas moyen de l'amener en ville pour être soigner par médecin femme. Est-ce qu'il est obligatoire de l'amener en ville ou on elle peut être soignée par le médecin du village ?

Réponse : Si le traitement exige que le médecin touche et regarde les parties du corps interdites à un non-mahram de toucher ou de regarder, et s'il n'y a pas moyen de la transporter en ville, dans ces cas elle doit être soignée par le médecin du village.

3- Question : Comme vous le savez, dans cette époque la médecine a beaucoup évoluée, elle compte plusieurs spécialisations. Si dans un village ou dans une petite ville on ne trouve pas une femme médecin qui peut soigner les femmes, est-ce que les femmes qui tombent malade peuvent consultez les médecins (homme) ? Est-ce qu'un homme médecin peut-il recommander une femme malade à une femme médecin ? Est-ce qu'il sera responsable au cas d'un préjudice pour avoir recommander celle-ci auprès d'un autre au lieu de la soigner lui-même ?

Réponse : Dans ce cas, il est permis au médecin (Homme) de soigner les femmes et en cas de force majeur, il peut toucher ou regarder certaines parties du corps qui sont interdites à un non-mahram de toucher ou de regarder afin de pouvoir diagnostiquer les causes des douleurs de la personne malade.

4- Question : Certaines maladies telle que la prostate, demandent que le médecin regarde l'anus du patient ou certaines parties de son corps. Quelques fois il doit toucher aussi ces dernières avant de soigner la personne malade. Au cas où le médecin n'a pas regarder ou toucher ces parties, est-ce qu'il sera responsable si la maladie se propage dans d'autres partie du corps (Comme le cancer par exemple) ?

Réponse : Si la consultation exige de regarder ou de toucher certaines parties du corps, le médecin doit le faire suivant les besoins. Mais s'il n'a pas regardé ou toucher pour diagnostiquer les causes des douleurs ou de la maladie, au moment où il avait la possibilité de la faire, dans ce cas il sera responsable pour tout ce qui adviendra au patient.

5- Question : Est-ce qu'il est permis de toucher les parties du corps d'une personne, dans le cadre d'un contrôle médical pouvant lui prévenir d'une maladie ?

Réponse : Cela n'est pas permis, sauf en cas de force majeure.

6- Question : Est-ce qu'il est permis de regarder les photos des personnes nues dont on trouve dans certains livres d'Anatomie ou de la médecine ?

Réponse : Cela est permis si on les regarde pour apprendre le savoir, mais il est interdit de les regarder pour les plaisirs charnels ou pour faire la débauche.

7- Question : Est-ce qu'il y a une différence entre regarder les parties du corps (Lors d'une consultation médicale) d'un musulman et celles d'un non musulman ?

Réponse : Il n'y a aucune pour cela.

8- Question : Est-ce qu'il permis de réunir les garçons et filles, étudiants en médecine, dans une même salle de classe où on dispense une leçon sur les organes génitaux, sans qu'il y ait un rideau entre eux ?

Réponse : Il n'y a pas d'interdiction pour cela s'il n'y a pas d'autres voies que celle-ci. Mais il n'est pas permis de dépasser les limites, c'est-à-dire il faut préserver l'ordre, la dignité, le respect mutuel etc.

L'apostasie et la doctrine du conjoint
1- Question : Est-ce qu'on peut accuser quelqu'un d'apostasie s'il insulte les imams purifiés (Les 12 Imams des Ahl-ul-Bayt) ? Est-ce que sa femme peut se séparer de lui ?

Réponse : S'il devient Nasseb (Hostile) aux Imams purifiés et considère cette hostilité comme sa doctrine, dans ce cas il a renié sa foi. Et sa femme doit divorcer avec lui.

2- Question : Si l'un des conjoints abandonnent la prière, est-ce qu'il permis à l'autre de continuer à vivre avec lui ?

Réponse : Si l'un des conjoints abandonne la prière, le contrat de mariage reste mais il est obligatoire à l'autre d'ordonner le bien et d'interdire le blâmable, par exemple si c'est l'homme qui a abandonné la femme est obligée de le conseiller. Il est de même pour l'homme si c'est la femme qui a abandonnée la prière.

3- Question : Un Monsieur avait donné sa petite fille en mariage, aussitôt grandie la fille n'accepte plus de continuer la vie avec son mari parce que ce dernier s'est converti dans une secte qui qualifient les chiites des mécréants. Que doit faire la fille dans ce cas?

Réponse : Si le mariage, à l'époque, ne fut pas légal ou s'il n'était pas pour le bien être de la petite fille, dans ce cas il n'est pas valide. En outre il n'est pas permis à la fille de rester avec cet homme. Mais au cas où le mari refuse de lui accorder le divorce, elle doit porter plainte auprès d'un jurisconsulte pour avoir l'autorisation de divorce.

4- Question : Un fidèle de la foi Bahaï s'était montré comme chiite et s'était marié avec une fille chiite, mais après un moment la femme est persuadée que l'homme avec qui elle s'était mariée n'est pas chiite mais plutôt un fidèle de la foi Bahaï. Que doit faire cette femme ?

Réponse : Si la femme découvre que son mari est un fidèle de la foi Bahaï, elle doit se séparer directement de lui, sans attendre les procédures de divorce. Il est interdit pour elle de rester chez un Bahaï. Après le délai d'observation, elle peut se marier avec un homme musulman.

5- Question : Une femme s'était mariée avec un homme, mais après un certain temps elle ne jouit plus de sa liberté pour accomplir certains devoirs religieux car son mari n'accomplit plus la prière quotidienne et ne jeûne que quelques jours du mois de ramadan. La femme a conseillé son conjoint afin qu'il observe les devoirs religieux mais rien n'a changé. Dans ce cas, est-ce qu'il est permis à la femme de se séparer de cet homme ?

Réponse : Ce problème ne fait pas parti des causes qui nécessitent un divorce.

L'applaudissement et la danse
1- Question : Que dit la loi concernant les applaudissements qui sont fait à cause de joie ou pour encourager quelqu'un, dans les fêtes de mariage ou d'un anniversaire de la naissance d'un des imams purifiés (paix sur eux)?

Réponse : D'une façon générale, les applaudissements dans les mosquées, dans les husseniyya et dans les lieux saints ne sont pas autorisés, quelque soit les circonstances. Et d'autre part, l'histoire nous montre que les slogans des musulmans ont toujours été composés par les prières et bénédictions sur le Prophète Mohammad (pbsl), surtout dans les manifestations qui sont organisées pour la mémoire des Ahloul Bayt. Pour-ce, il est convenable de composer les slogans avec des prières et bénédictions sur notre Prophète dans les manifestations religieuses.

2- Question : Que dit la loi concernant les applaudissements qui sont fait dans les fêtes de mariage ?

Réponse : Il n'y a aucune interdiction pour cela.

3- Question : Que dit la loi à propos d'une femme qui danse devant une femme, et un homme qui danse devant un homme ?

Réponse : D'une façon générale, la danse est définie comme l'une des sources de la débauche, elle hôte aussi la pudeur. C'est pourquoi la précaution recommande d'abandonner la danse et de ne pas assister dans les manifestations où on danse.

4- Question : Que dites vous à propos d'une femme qui danse pour et devant son mari ?

Réponse : Cela est permis.

5- Question : Que dit la loi à propos d'une femme qui assiste dans une fête de mariage où on a invité une femme danseuse ?

Réponse : Par précaution, il ne faut pas assister dans une telle fête.

6- Question : Dans les temps anciens, les femmes se rassemblaient dans les Harems, elles battaient les tambourins accompagnaient cela d'applaudissements. Que dit la loi concernant cette pratique ?

Réponse : Les applaudissements sont permis, mais il faut s'abstenir de tambourins.

Principes concernant un objet trouvé ou ramassé.
1- Question: Deux passé, j'étais assis avec l'un de mes amis dans un lieu saint, aussitôt un groupe des gens se présenta avec un bracelet en or que l'un d'eux venait de ramasser. Comme le propriétaire était introuvable et que le bureau qui s'occupe des objets perdus n'était pas ouvert ce jour là, ils m'ont donné ce bracelet en question. Le jour suivant je me suis rendu aux des responsables. Mais après une recherche et une attente, ils n'ont pas pu trouvé le propriétaire du bracelet, pour-ce ils m'ont remis cela pour la seconde fois. Maintenant l'ami avec qui j'étais assis le jour où on a trouvé le bracelet est dans le besoin, actuellement il vit dans la maison de son beau-père. Est-ce qu'il est permis que je vende ce bracelet et donner l'argent à mon ami, au nom du propriétaire inconnu?

Réponse: Il faut donner le même bracelet à la personne citée, au nom du propriétaire inconnu.

2- Question: Que dit la loi concernant les objets des valeurs qu'on a ramassés dans les pays non musulmans? Les objets dont les musulmans ont besoin.

Réponse: Si les musulmans ont perdu toute espoir de retrouver leurs propriétaires, dans ce cas ils sont autorisés de les posséder comme leurs biens.

3- Question: Je suis berger, un jour dans le désert j'ai trouvé quelques objets anciens, ensuite on n'est persuadé que ces derniers datent de 1.400 ans passés. Mais les forces de l'ordre sont venus m'extorquer ceux-ci et les ont gardé avec eux. Est-ce qu'ils ont les droits de m'extorquer ces objets?

Réponse: Les objets abandonnés sont considérés comme un trésor, ils deviennent donc une propriété de celui qui les a retrouvés. Et ce dernier doit prélever le Khoms pour cela. Par contre si les lois de la République Islamique exigent de prendre ces objets pour un intérêt commun ou pour les mettre dans un musée, dans ce cas on doit les remettre aux autorités qui les demandent.

Les relations avec les personnes non-mahram
1- Question: Que dites-vous concernant une enseignante musulmane qui donne cours dans une école où la majorité des enseignants sont des hommes?

Réponse: Cela n'est pas interdit, par contre elle doit se couvrir convenablement et ne doit les regarder ou parler avec eux qu'en cas de besoin.

2- Question: Dans certains pays les gens n'accordent pas beaucoup d'importance à la voile, par exemple dans certains villages les femmes ne se voilent pas devant leurs beaux-frères (Les frères de leurs maris), elles regardent ces derniers de la même façon qu'elles regardent leurs maris, quelques fois elles leur serrent la main, leur donnent des baisés ou les embrassent. Outre cela, il existe aussi des gens qui ou embrassent leurs cousines. Est-ce qu'il y a un inconvénient pour cela?

Réponse: Tout ceci n'est pas permis, il faut éviter de leur serrer les mains, ou de les baisser ou de les embrasser.

3- Question: Dans la société occidentale lorsqu'on se rencontre avec ses professeurs femmes ou avec ses condisciples filles, on doit les saluer avec la main ou par un baiser faute de quoi on risque d'être considéré comme mal éduqué. Que faire dans ce cas?

Réponse: Il faut les faire comprendre que refuser de serrer la main ou donner un baiser à un une femme non-mahram ne signifie pas qu'on est mal éduqué, et que ce refus est lié à la doctrine islamique.

4- Question: Que dites-vous à propos de dialogue entre hommes et femmes non-mahram?

Réponse: Il n'y a pas d'interdiction pour cela si ce n'est pas pour chercher à avoir la jouissance.

5- Question: Si quelqu'un est tombé amoureux d'une fille et désire se marier avec elle mais n'a pas les moyens financiers, et il a honte de parler avec les parents de la celle-ci. Est-ce qu'il lui est permis de parler directement avec la fille ou correspondre avec elle, afin de lui faire part de ses désirs?

Réponse: Il peut parler directement avec la fille pour lui proposer le mariage, sauf si cela peut avoir un inconvénient.

6- Question: Quelques frères habitent ensemble dans une maison familiale, il arrive des fois que les uns regardent les femmes des autres ou blaguent avec elles. Que dites-vous pour cela?

Réponse: Regarder une femme non-mahram (Avec l'intention de l'envier) n'est pas autorisé, peu importe qu'elle soit la femme de son frère avec qui on vit ensemble. Et les blagues avec une telle femme ne sont pas permises si cela est pour chercher à avoir la jouissance.

Principes concernant les blâmes et les sanctions.
1- Question: Est-ce qu'il est autorisé à un juge de pardonner à une personne coupable d'injures?

Réponse: Concernant les péchés qui ont à faire avec les droits des hommes tel que la médisance et les injures, après l'établissement des preuves, le juge n'a pas le droit de pardonner le coupable lorsque la victime exige une sanction ou réparation. Mais si la victime n'exige pas une sanction, en ce moment le juge peut accorder son pardon à une personne coupable d'injures. Par contre pour les péchés qui ne se rapportent pas aux droits des hommes, ici le juge compétent et juste a le droit de trouver une solution pouvant résoudre le problème.

2- Question: Si le juge voit un homme porter un objet en or (Bijoux, montre, bracelet etc.), est-ce qu'il peut le blâmer?

Réponse: Après l'étape d'ordonner le bien et interdire le mal, le juge, le jurisconsulte compétent, remplissant toutes les conditions, a le droit de le blâmer suivant ses opinions.

3- Question: En ce qui concerne le blâme, si quelqu'un s'est repenti est-ce qu'il est permis au juge de lui pardonner?

Réponse: Si la repentance de quelqu'un est approuvée, le juge a le choix de lui sanctionner ou de lui pardonner. Il doit faire en sorte que le problème soit résolu.

4- Question: Pour ce qui concerne la violation des droits des autres, est-ce qu'on peut pardonner à un coupable si la victime retire sa plainte?

Réponse: Oui, on peut pardonner à une personne coupabled'une faute ou d'un crime si la victime retire sa plainte.

5- Question: Quel est l'opinion de Son Eminence concernant la différence qui existe entre: Le droit des hommes et le droit de Dieu?

Réponse: Le droit des hommes c'est un droit qu'a un homme pour accuser quelqu'un, réclamer ce qui lui est dû ou pardonner à celui qui lui a fait du mal. Il a donc le choix d'accuser ou de pardonner à quelqu'un coupable par exemple: de la calomnie, de la médisance, des injures etc. Par contre le droit de Dieu c'est un droit qui ne revient qu'à Dieu Seul, c'est-à-dire: C'est Dieu Seul qui a le droit de trancher ou de pardonner, exemple la sanction d'une personne coupable d'adultère, d'un buveur d'alcool ou de celui qui a abandonné les obligations religieuses.

6- Question: Par exemple si on a pardonné à une personne coupable de meurtre par la partie victime, est-ce que le juge a le droit de sanctionner le coupable malgré le pardon accordée par le tuteur du défunt, pour le bien être de la société?

Réponse: Si le juge trouve que la sanction assurera la sécurité ou la tranquillité dans la société, dans ce cas il peut sanctionner le coupable.

7- Question: Est-ce qu'on doit punir une femme enceinte coupable d'adultère, directement après son crime ou on doit attendre jusqu'à ce qu'elle ait accouchée et allaitée son enfant (c'est-à-dire après deux ans)?

Réponse: Si la punition est la lapidation, il est obligatoire d'attendre jusqu'après la période de l'accouchement et d'allaitement (c'est-à-dire après deux ans). Mais si on trouve une nourrice pour allaiter et garder le nouveau né, dans ce cas elle doit être lapidée directement après son crime. Par contre si la punition est les coups des fouets, et au cas où cela peut causer un préjudice à la grossesse ou au nouveau né (Pour son allaitement), et si on ne trouve pas une femme pouvant garder et s'occuper de l'enfant, dans ce cas il faut attendre jusqu'après la période d'allaitement. Dans le cas contraire, elle doit être fouettée le plus vite possible.

8- Question: Un homme a porté plainte contre un monsieur pour avoir violer sa fille, ensuite il a exigé au criminel (Celui qui a violé la fille) de lui payer une somme d'argent afin de lui pardonner et de retirer la plainte du tribunal. Enfin le criminel a fini par lui payer la somme qu'il exigeait. Est-ce que cette négociation est-elle permise ou pas? Est-ce que cet argent est-il Halal pour lui ou pas?

Réponse: Une telle négociation n'est pas permis.


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