QADIYANIAT Une étude analytique

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QADIYANIAT Une étude analytique Auteur:
Catégorie: Les Religions et sectes(écoles islamiques)
pages: 12

QADIYANIAT Une étude analytique

Auteur: EHSAN ELAHI ZAHEER
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QADIYANIAT Une étude analytique
  • AVANT- PROPOS.

  • Chapitre I

  • LES QADIYANIS : AGENTS DE L’IMPERIALISME.

  • Chapitre II

  • LE QADIYANISME ET LES MUSULMANS.

  • Chapitre III

  • LE PRETENDANT QADIYANI ET SON OUTRAGE CONTRE LES COMPAGNONS DU PROPHETE ET LES PROPHETES.

  • Chapitre IV

  • LE PRETENDANT QADIYANI ET SA DIATRIBE CONTRE LE GRAND PROPHETE MUHAMMAD.

  • Chapitre V

  • LE QADIYANISME ET SES CROYANCES.

  • Chapitre VI

  • LE PROPHETE DU QADIANISME ET SON PASSE .

  • Enfance et Education

  • La tuberculose

  • Sa culture et son éthique.

  • Ses affaires

  • Ses mensonges.

  • Ses révélations

  • Sa fin et sa mort

  • Chapitre VII

  • LE PRETENDANT QADIYANI ET SES PROPHETIES

  • La cinquième prophétie

  • La sixième prophétie.

  • La septième prophétie

  • La huitième prophétie

  • La neuvième prophétie

  • La dixième prophétie

  • Chapitre VIII

  • LES QADIYANIS ET LE MESSIE PROMIS

  • Chapitre IX

  • LES QADIYANIS : LES LEADERS ET LES SECTES.

  • Muhammad Ali- le chef de Qadiyani Lahoris

  • Khawaja Kamaluddin.

  • Chapitre X

  • LA FINALITE DE LA PROPHETIE ET L’INTERPOLATION QADIYANE

  • L’interprétation Bahaï des paroles est que

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QADIYANIAT Une étude analytique

QADIYANIAT Une étude analytique

Auteur:
Français
AVANT- PROPOS. QADIYANIAT Une étude analytique

QADIYANIAT
Une étude analytique.
Par EHSAN ELAHI ZAHEER]
M. A ( Etudes Islamiques, Arabe, Perse et Urdu. UNIVERSITE DU PUNJAB )
Licence en Droit Islamique UNIVERSITE DE MEDINE.
( Traduit de l’Anglais en Français )
MOUVEMENT ANTI-AHMADIYYA EN ISLAM B.P. 11560 DIBBA AL FUJAIRAH EMIRATS ARABES UNIS
DECEMBRE 2002
Au Nom d’Allah, le Très Miséricordieux, le Très Compatissant.

AVANT- PROPOS.
Toutes les louanges sont à Allah, que les prières et la paix soient sur celui qui après aucun autre prophète ne viendra ; sur sa famille, ses compagnons ainsi que sur ceux qui suivront sa voie jusqu’au jour du jugement.

La deuxième moitié du 19ème siècle est d’une grande signification dans l’histoire de l’Islam. Au cours de cette période, les forces ennemies de l’Islam ont créé en son sein deux sectes qui tout en prétendant être islamiques, ont essayé de désorienter les Musulmans.
En effet, elles ont déployé des énergies en accomplissant le désir d’antan des ennemis de l’Islam, c’est-à-dire désorienter les Musulmans du centre et faire pivoter leurs aspirations et leur adoration - Mecque et Médine - ainsi les enfermer dans les limites de leurs propres pays.

L’objectif était de casser les liens unissant des centaines de millions de musulmans, liens qui ont fait des habitants des déserts du Hijaz et du Nejd, des sommets de l’Himalaya et des vallées du Kashmir, sentir et partager chacun en soi les peines et les chagrins.

Parmi les forces anti- islamiques créées, il y avait le Qadiyanisme1, une création britannique et le Bahaïsme2, une aventure conjointe de l’impérialisme russobritannique.

Le Qadiyanisme n’avait d’autre but que cela. Il est né par la volonté des forces anti- islamiques. Toutes ces forces ont aidé les Qadiyanis avec des moyens divers.

Des fonds colossaux étaient réunis par les Britanniques. Au cours de leur règne, ils leur ont confié des postes de haute responsabilité dans le Gouvernement et ont donné à leurs enfants un traitement de faveur sur le plan éducatif en leur accordant beaucoup de facilités.

Les Hindous supportèrent leur cause avec les plumes, la presse et des plateformes.

Les Juifs leur fournirent arguments et littérature contre les principes de base et contre les croyances fondamentales de l’Islam, toutefois, non réalistes et hérissés qu’ils paraissaient.

Même aujourd’hui, le Mouvement Sioniste International continue à assister totalement les Centres qadiyanis à travers l’Afrique par le biais de leurs missions en Israël.

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1 En Afrique et en Europe les Qadiyanis se présentent comme les « Ahmadis » pour méconduire les musulmans malgré le fait que Ahmad était l’autre nom de Muhammad, paix soit sur lui, avec qui ils n’ont aucun rapport. Autant que leur prétendant- prophète est concerné, son nom était Ghulam Ahmad et non Ahmad. C’est pourquoi dans le sous-continent Indo-Pakistanais, ils sont connus comme des Qadiyanis.
2 Dans son livre « Le Bahaïsme », l’auteur a prouvé de façon convaincante que comme pour « le Qadiyanisme », « le Bahaïsme » est une création Russo-Britannique, en donnant le témoignages et les arguments de poids.

Toutes les agences et forces ennemies ont élargi leur coopération avec les Qadiyanis en les soutenant et en propageant leur cause. Leur but unique était de briser le lien de loyauté qui unit les Musulmans à leur Leader, le Prophète, paix et salut sur lui, dont seul le nom cause la crainte dans les coeurs des non-musulmans et ceux dont la crainte fait, tel un tremblement de terre, dans les forteresses de forces anti-islamiques. Même s’il rencontrait son Seigneur , quatorze siècles après, à cause des enseignements lumineux et vifs, sa communauté même en état de déclin et de délabrement est comme l’arête choquant les coeurs des criminels et des traîtres musulmans.

L’idée maîtresse de leur résurgence est suffisante pour faire des nuits d’insomnie aux agnostiques et aux athées. Ils avaient réalisé qu’ils ne pouvaient pas vivre en paix avec leurs désirs et leur raisonnement sans qu’ils ne mettent fin aux enseignements éternels du Prophète qui, même aujourd’hui sont capables de revivifier les individus et les nations en décadence. Ils pensaient aussi à une seconde alternative que s’ils n’ arrivaient pas à effacer ces enseignements, ils n’ arriveraient pas à leurs fins sans changer et corrompre leurs intentions. La meilleure voie d’après eux est d’assister de tels groupes religieux égarés comme les Qadiyanis.

C’est en ce sens que Dr Shankar Das, un Hindou bien connu, s’est adressé à ses frères en ces termes :

« La question la plus cruciale pour notre pays en ce moment est : comment atteindre le nationalisme en Inde ? Parfois en concluant des traités et des pactes avec les Musulmans.

Parfois, en recourant à la corruption pour les vaincre. En d’autres occasions, certaines de leurs affaires religieuses sont rendues politiques et une unité politique est cherchée pour qu’elle s’accomplisse. Mais aucune de ces méthodes n’a réussi. Les Musulmans indiens se considèrent comme une nation séparée.

Chaque jour, ils chantent les louanges du Prophète arabe. S’ils pouvaient, ils changeraient le nom de l’Inde pour celui de l’Arabie. Dans cette tristesse et ce désespoir, les nationalistes et les patriotes indiens voient seulement un rayon lumineux et que l’issue favorable est le mouvement Ahmadiyya. Un grand nombre de musulmans se sont tournés vers le Qadiyanisme. Ils considéreront Qadiyan comme leur Mecque et à la fin, ils deviendront des nationalistes amoureux de l’Inde. Seule la croissance du mouvement Qadiyani dans l’Islam peut mettre fin à la culture arabe et panislamique.

Etudions alors le mouvement qadiyani du point de vue nationaliste. Du Punjab surgit un homme dénommé Mirza Ghulam Ahmad Qadiyani. Il interpelle les Musulmans en disant :

« Je suis le Prophète dont le Qur’an parle de la venue.

Rassemblez- vous autour de mon flambeau. Si vous ne le faites pas, Dieu ne vous pardonnera pas au Jour de la Résurrection et vous serez mis en Enfer. » Sans chercher la véracité ou la fausseté de cette prétention, je veux seulement ressortir les changements qui se passent dans un Musulman avant qu’il ne devienne un Qadiyani.

Les articles de foi du Qadiyanisme sont :

i) Occasionnellement, Dieu crée un homme pour la guidée d’un peuple. Cet homme est le Prophète de ce temps.

ii) Dieu avait commissionné Muhammad en Arabie durant les jours de la dégradation morale.

iii) Après le Prophète Muhammad, Dieu a senti le besoin d’envoyer un autre Prophète et Il commissionna Mirza pour guider les Musulmans.

Mes frères nationalistes demanderont : « Qu’est-ce que ces articles de foi avaient à faire avec le nationalisme indien ? » La réponse est juste comme une conversion d’un Hindou à l’Islam, c’est-à-dire que sa foi et sa croyance en Rama, Krishna le Védas, le Gita et le Ramayana changent en foi dans le Qur’an et dans la sainteté de l’Arabie. De même, dans la conversion d’un Musulman au Qadiyanisme tout subit de modification. Sa foi au Prophète Muhammad disparaît et au lieu que le siège de son Califat soit en Arabie ou en Turquie, il le transfère à Qadiyan, Mecque et Médine deviennent uniquement de saintes cités traditionnelles.

Tout Qadiyani où qu’il se trouve en Arabie, en Turquie, en Iran ou dans n’importe quelle partie au monde, tourne sa face vers Qadiyan pour sa paix spirituelle. La terre de Qadiyan est pour lui celle du salut. Dans ces mensonges se trouve le secret de la supériorité de l’Inde.

Chaque Qadiyani a l’amour envers l’Inde dans son coeur parce que Qadiyan s’y trouve. Le fondateur du mouvement qadiyani est un Indien ainsi que tous ses successeurs qui dirigent actuellement la secte .

Telle est la seule raison qui pousse les Musulmans à considérer avec suspicion le mouvement qadiyani . Ils savent que le Qadiyanisme s’oppose à la civilisation et à l’ordre établis par l’Islam.

Au cours du mouvement pour le Califat3, les Ahmadis n’ont pas participé aux côtés des Musulmans parce qu’ils voulaient établir le leur à Qadiyan plutôt qu’en Turquie ou en Arabie. Combien cela était décevant pour les Musulmans moyens qui rêvaient souvent du panislamisme et du panarabisme mais c’était sûrement très plaisant pour un nationalisme.4

Le Poète de l’Orient, Dr Iqbal a écrit un article très détaillé contre les Qadiyanis prouvant logiquement qu’ils sont en dehors du millat musulman. Le premier à faire sortir sa plume contre lui, c’était le fameux leader Hindou, Pandit Jawahar Lal Nehru. Il écrivit plusieurs articles pour les défendre. Plus tard après cet incident, le 29 Mai 1939, Pandit Jawahar Lal Nehru vint à Lahore où les Volontaires lui réservèrent une réception digne d’un héros. Cet acte fut critiqué par le Calife Qadiyani Mirza Mahmood qui répliqua :

« Dans un passé récent, Pandit Jawahar Lal Nehru avait réfuté les articles écrits par Dr Iqbal prouvant que les Ahmadis sont en dehors du giron de l’Islam. Il a prouvé effectivement que ses critiques contre le Qadiyanisme et la

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3 Au moment de la chute du califat turc, les Musulmans indiens ont commencé un mouvement de revendication pour le califat connu comme « Le Mouvement pour le Califat » L’écrivain hindou fait voir que les Qadiyanis n’ont pas participé.
4 Article de Dr Shankar Das B.Sc, M.B.BS. Lahore dans « Bandle Matram » du 22 Avril 1932.

question de leur excommunication étaient à la fois irraisonnables et contraires à sa première position.

Ainsi, lorsqu’une telle personne a visité la province, sa réception au nom des Qadiyanis fut un geste extrêmement bon5.

Lorsque Dr Iqbal réfutait les arguments de Nehru en faveur du Qadiyanisme, il avait analysé les raisons de son soutien en ces termes :

« Je suis enclin à penser que ma déclaration sur le Qadiyanisme - pas plus qu’une simple exposition d’une doctrine religieuse par des mots modernes - a embarrassé à la fois les Pandit et les Qadiyanis, peut-être parce qu’inconsciemment, ensemble ils ressentent, pour différentes raisons, l’avenir politique des Musulmans et la solidarité religieuse particulièrement en Inde. Il est évident que les nationalistes indiens dont l’idéalisme politique a pratiquement anéanti son sens de faits, sont intolérants pour l’autodétermination du Nord-Ouest, au coeur de l’Islam indien. Il pense faussement, selon mon opinion, que la seule voie pour le nationaliste indien est d’utiliser les mensonges pour supprimer totalement les entités culturelles du pays à travers l’interaction dont seule l’Inde peut développer une culture riche et solide. Un nationalisme réalisé par de telles méthodes ne peut signifier qu’une amertume mutuelle et même une oppression.

Il est également évident que les Qadiyanis, se sentaient aussi nerveux à cause du réveil politique des Musulmans indiens. Ils pensaient que leur ascension en politique est une certitude pour faire échouer leurs plans de scission.

La Ummah du Prophète arabe diffère de celle créée par le prophète indien. Il n’est pas surprenant pour moi que mon effort soit de demander aux Musulmans indiens la nécessité extrême de leur cohésion interne en ce moment critique de leur histoire. Et ma mise en garde contre les forces de désintégration, se présentant comme des mouvements des réformes qui donneraient une occasion aux Pandit de sympathiser avec de telles forces.6 »

Lorsqu’un mouvement comme le Qadiyanisme venait à l’existence, c’était évident que toutes les forces anti-islamiques le supporteraient et le défendraient .

L’impérialisme britannique lui a fourni même quelques individus qui l’ont façonné et fortifié ; la majorité de telles personnes étaient des employés du gouvernement ou ceux qui avaient bénéficié des terres ou propriétés pour avoir déserté la nation et la cause islamique, ceux dont la vraie religion était la recherche de faveurs de l’impérialisme. C’est un fait qui a été admis même par le fondateur du Qadiyanisme.

« La majorité des gens qui se sont joints à ma secte sont ceux qui détiennent des postes importants dans la cour britannique, des gens riches, leurs servants et leurs amis, des hommes d’affaires, ceux qui ont été éduqués dans le système moderne, de fameux érudits, des servants et des gens nobles qui ont servi le Gouvernement britannique dans le passé ou sont encore en service ou leurs proches. On compte aussi des amis qui ont accepté l’influence de leurs aînés et les locataires hebdomadaires des bureaux et des gardiens de quelques ordres religieux. Bref, c’est un parti qui est le protégé du Gouvernement britannique de qui il a gagné de renom et qui est digne de ses faveurs. Ou il s’agit des gens -----------------------------------------------
5 Sermon de Vendredi “Alfadl », Qadiyan du 11 Juin 1936.
6 Islam et Ahmadisme par Dr Sir Muhammad Iqbal pp2-3

dont nous sommes en relation et même ceux qui sont parmi nos serviteurs. Aux côtés d’eux, il existe un grand nombre d’Ulémas qui ont apporté un abri aux milliers de coeurs les munificences du Gouvernement.7

Autant que l’aide et le soutien des Juifs sont concernés, Mirza Mubarak Ahmad, petit-fils du Prophète Qadiyani a lui-même écrit dans son livre « Our Foreign Mission » aux pages 79-80 :

« La mission Ahmadiyya en Israël est située à Haïfa sur le Mont Karmal. Où nous possédons une Mosquée, un bureau, une librairie, un dépôt pour les livres, et une école. La mission publie aussi mensuellement « Al Bushra » distribué dans plus de 30 pays, en langue arabe. Beaucoup de travaux du Messie promis ont été traduits en arabe grâce à cette mission.

Cette Mission Ahmadiyya a été profondément affectée de plusieurs façons par la partition de ce qui était connu anciennement comme la Palestine.

Un petit nombre de Musulmans avait quitté l’Israël devenant ainsi une grande affaire du renforcement de la présence de notre mission qui n’a loupé aucune chance d’être à leur service. Quelque temps auparavant, notre mission avait organisé une rencontre avec le Maire de Haïfa. Au cours de la discussion qui avait porté sur plusieurs points, il nous a accordé l’autorisation de construire une école à Kababeer, un village près de Haïfa où nous avons une communauté Ahmadiyya forte et bien implantée de Palestiniens arabes. Il a aussi promis de visiter notre mission à Kababeer.

Ce qu’il avait fait, plus tard, accompagné de 4 notables de Haïfa. Il a été chaleureusement accueilli par les membres de la communauté et les élèves de notre école. Un meeting a été organisé pour échanger avec les visiteurs. Avant son retour, il a consigné ses impressions dans le livre des visiteurs.

Un autre petit incident qui donnerait aux lecteurs quelques idées de la position de notre mission en Israël est qu’en 1956, lorsque notre missionnaire Choudhry Muhammad Sharif, se préparait à rentrer au Siège du Mouvement au Pakistan, le Président d’Israël a envoyé un message comme quoi notre missionnaire le verrait avant son retour. Choudhry Muhammad Sharif a exploité cette opportunité pour présenter une copie avec la traduction allemande du Saint Qur’an au Président, et ce dernier l’avait accepté avec plaisir. Cette entrevue et ses résultats ont été largement reportés dans les journaux israéliens et un bref aperçu était aussi diffusé à la radio.

Ces raisons m’ont conduit à entreprendre une étude intensive. Ce qui m’a amené à lire presque toute la littérature qadiyane au cours de mes études à l’Université. J’ai contribué avec plusieurs articles sur le sujet dans des magazines en Urdu publiés dans le sous-continent indo-pakistanais. En 1964, Dieu m’a donné la chance d’entrer à l’Université Islamique de Médine où j’ai été surpris d’apprendre des étudiants africains en particulier, des pèlerins et des visiteurs en provenance d’autres pays en général que les Qadiyanis sont actifs en Afrique pour égarer les populations, en se déclarant des Musulmans.

Malheureusement, aucun livre compréhensible n’était disponible dans les pays africains ou arabes pour informer les habitants des actions et des croyances des Qadiyanis. Ainsi pour honorer le souhait des amis, la demande des enseignants de l’Université Islamique de Médine et pour pallier cette absence, j’ai commencé à écrire des articles en arabe sur le Qadiyanisme.

Je l’ai fait avec le souci qu’aucune chose ne soit reproduite sans évidence ni preuve.

Toutes les citations ont été suivies par des références complètes de leurs sources.

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7 Demande du 24 Février 1897, Mirza Ghulam Ahmad Qadiyani-Tabligh-i-Risalat par Qasim Ali Qadiyani vol VII p18

Ces articles étaient publiés de temps en temps dans différents journaux arabes. Finalement un éditeur de Médine les rassembla et les publia sous forme d’un livre en 1967. Dieu soit loué que le résultat fut extrêmement satisfaisant. Le livre était très demandé, particulièrement en Afrique.

Au cours de la même période, certains amis africains ont émis le souhait de voir le livre traduit en anglais ; ce qui allait augmenter son utilité du fait que l’anglais est plus parlé en Afrique que l’arabe.

En 1969, lorsque je suis rentré au Pakistan, mes amis ont émis le même souhait.

Le livre vous est présenté aujourd’hui en anglais (dont la traduction en français est dans vos mains). J’admets que suite à mes nombreuses occupations, je n’ai pas eu le temps d’ajouter d’autres éléments à l’original bien que j’aie senti l’urgence de le faire.

Mais, j’espère que même cette tentative sera d’une grande importance dans la compréhension de la vraie réalité du Qadiyanisme. Autant que je sache jusqu’à ce jour, il n’existe aucun livre en anglais( et en français) sur le sujet qui soit si détaillé et bien précis. J’essayerai que le reste des sujets de discussion sur le Qadiyanisme soient traités dans mon magazine mensuel « Al-Hadith » qui apparaît en langue urdu et qu’ils soient publiés sous forme d’un livre8.

Avant de commencer le livre, je pense qu’il est nécessaire de mentionner quelques notions élémentaires.

1. Partout où j’ai donné une information suivie de la référence tirée d’un quotidien ou d’un magazine Qadiyani, je l’ai tirée du livre Qadiyani « Mahzab » du professeur Muhammad Ilyas Burny qui est disponible dans les mains de tous sans exception et en plusieurs éditions. Aucun Qadiyani n’a trouvé une faute ni une omission dans sa source matérielle ou dans les citations. Ainsi, ce livre est crédible à la fois aux yeux des Musulmans et des Qadiyanis en ce qui concerne les citations

2. Les livres mentionnés et les pages auxquelles je me suis référé sont pour la plupart des premières éditions. C’est une habitude pour les Qadiyanis de rééditer leurs publications. Ils changent constamment les pages de leurs livres.

Cela est la modification de l’impression - mais pour une nécessité voulue par eux. Par exemple, dans le chapitre « Le Qadiyanisme et ses croyances. », la citation du Prétendant Qadiyani (que le Christ paix soit sur Lui, surprendra l’ Antéchrist à une des portes du village Mofassil de Jérusalem connu sous le nom de Lud (Lydda) et le tuera) se trouve dans le livre de Ghulam Ahmad « Izalatul-Auham » à la page 220 de la première édition. Mais les Qadiyanis ont reproduit ce texte à la page 91 dans la deuxième édition. La différence est évidente.

De même, le menteur Qadiyani, Shaikhul Islam Sanaullah de Amritsar dit : « O fils du vent, O Traître comme sera mentionné dans le chapitre « Le Prophète Qadiyani et son passé.» Cet abus se trouve dans son livre à la page 43 pour la première édition de son livre « Ijaz-i-Ahmad ». Mais dans la deuxième édition, ils l’ont mis à la page 77.

Dans ce chapitre, il a été mentionné que le prétendant a écrit :

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8 Merci Dieu que cela ait été publié en Urdu sous le titre مرزائيت اوراسلام et est disponible dans toutes les maisons de ventes.

« Que le Prophète d’Allah était demandé à propos du Jour de la Résurrection :

quand surviendra-t-il ? Il répondit : « Le Jour du Jugement Dernier surviendra dans une centaine d’années pour tous les fils d’Adam. »

Cela était écrit à la page 257 du livre Izalatul-Auham. Dans la deuxième édition cependant, ils l’ont mis à la page 104.

De tels exemples sont nombreux. De même je n’ai pas changé les titres des livres des Qadiyanis. Lorsqu’ils ont une signification en arabe. Tel est le cas du livre de Ghulam Ahmad, Khashti-i-Nooh. En urdu, la signification de « Khashti » est la même que celle de « Safinah » en arabe . Ce qui explique pourquoi en mentionnant ce livre, chaque fois, j’ai écrit Safinah-i-Nooh.

C’est le cas aussi pour son livre « Aina-i-Kamalat-i-Islam, « Aeena » est l’équivalent de « Mirah ». Ainsi, j’ai mentionné « Mirato-Kamalat-i-Islam » et à la place de Aeena-i-sadaqat Miratussidq, un livre de Mahmud Ahmad, fils de Ghulam Ahmad. De même, Jang-i-Muqaddas de Ghulam Ahmad a été traduit comme Alharbul-Muqaddas et Ek Ghalati Ka Izala comme Izalato-Ghaltah de Ghulam.

3. En rédigeant ce livre, je me suis référé aux livres d’Ulémas musulmans dont la liste est reproduite dans la bibliographie.

Ces livres sont le résultat d’une recherche intense renforcée par des arguments irréfutables auxquels les Qadiyanis, les imposteurs, les malveillants et les protégés de l’impérialisme ne peuvent réfuter, ni répondre. J’ai gardé à l’esprit tout au long de la rédaction de ce livre que je ne mette pas de côté les principes pour une bonne discussion et le code moral dans le débat. Je me suis gardé de ne pas juger quoique ce soit sans preuve tangible avant de prononcer un verdict.

D’autre part, le lecteur ne trouvera pas dans tout le livre ce qui n’est pas supporté par les Qadiyanis. Autrement, je n’ai cité aucune tradition qui ne soit authentique d’où j’ai tiré une idée ou déduit une conclusion.

4. J’ai laissé tous les chapitres tels que je les ai écrits lors de la rédaction sans aucune modification. Pour cette raison, le lecteur trouvera des remarques introductives au début de chaque chapitre avant de parcourir le sujet en question. Avec toutefois une exception pour le premier chapitre où l’introduction ne dépasse pas quelques lignes. J’ai arrangé chaque chapitre en une suite logique. Le dixième est le dernier des chapitres. J’ai accordé une grande importance à ce petit détail parce que, comme tous les imposteurs de Musailma à Qadiyani, ils ont exploité l’ignorance des Musulmans sur cette croyance. C’est la croyance en la finalité de la prophétie et du message de Muhammad, le véridique, le digne de confiance, paix sur lui.

Certaines personnes diraient que j’ai mis de côté tous les termes et les titres de courtoisie et de respect à l’égard de Mirza Ghulam et de ses adeptes en violation de l’habitude des « Ahl-i-Hadith » qui de coutume sont très respectueux même envers leurs adversaires.

Ma réponse est : « En effet, le respect est valide sur les questions d’opinion et de foi pour les adversaires. Quelquefois, il atteint même les limites du droit. Mais il n'y a pas de respect pour un apostat, insultant avec sa langue les prophètes et les messagers de Dieu, qui injurie les califes, les partisans du Prophète, ses fils et ses bons compagnons, qui déroge à l’honneur du leader des prophètes et prétendant luimême à la prophétie. Non seulement à de telles personnes, montrer l’irrespect est convenable mais c’est irréligieux pour les Musulmans de les respecter. Le prophète lui-même a dit :

« De Muhammad, le Prophète de Dieu à Musailma, l’imposteur. »

« En effet, vous avez dans le Messager d’Allah un excellent modèle.» - Le Qur’an. Pour les abus ou les reproches - Puisse Dieu nous pardonner si nous avons agi ainsi à l’égard de qui que ce soit - peut-être il est l’AntéChrist comme Ghulam Ahmad Qadiyani l’était. C’est parce que le Prophète a dit :

« Un croyant ne doit ni calomnier ni médire. » Tirmidhi.

Ceux-ci sont les points délicats que je voudrais dire au lecteur avant qu’il ne se lance dans la lecture de ce livre.

En dernier lieu, je lance un appel à toutes les Organisations Islamiques, à tous ceux qui se préoccupent des problèmes de l’Islam - particulièrement à la Ligue Islamique Mondiale, à la Mecque et à la Conférence Islamique Mondiale à Karachi, à toutes les Institutions Islamiques au Caire, à l’Université Islamique, à Médine et à tous les autres collèges et universités, etc. qu’ils doivent agir pour libérer les Musulmans des griffes de ces infidèles et apostats, en Arabie, dans le Monde Musulman en général, en Afrique et en Europe en particulier. En Afrique et en Europe, le Qadiyanisme est en train de prendre une forme la plus dangereuse en complicité avec les Musulmans aidés par l’impérialisme et les ennemis du millat. Ils étendent leur patronage aux Qadiyanis et les aident avec tous les moyens possibles de sorte qu’ils puissent avec cette fourberie, gagner les Musulmans en les détournant de l’Islam véritable et de tout ce qui est honorable en Islam.

Cela est possible à cause du petit nombre des savants musulmans, profitant de leur faible position dans ces pays, l’ignorance pour la majorité de Musulmans de la vraie réalité, des buts des Qadiyanis et de l’indifférence du monde musulman envers l’Afrique.

Actuellement, les Qadiyanis publient, avec l’aide des ennemis de l’Islam, plus de cinq magazines, afin de comploter contre les Musulmans, de semer la discorde parmi eux et de propager leurs idées infidèles. Pour contrer leurs campagnes malhonnêtes, il n’existe même pas un seul magazine dans toute l’Afrique. Cela résulterait du fait que, laissant de côté les autres continents, les Qadiyanis avec des centaines de leurs missionnaires circulent librement dans tous les coins et recoins d’Afrique.

Ils ont établi 47 écoles et ont construit 260 mosquées. A côté des écoles communes et spéciales; ils ont fait des travaux de compilation et de traduction du Qur’an dans plusieurs langues. Ils ont exploité d’autres opportunités en ouvrant des hôpitaux et des centres communautaires dans plusieurs coins en Afrique. D’après leur version et leurs publications, le nombre de leurs adeptes a atteint plus de deux millions en moins de quinze ans.

Le plus surprenant est que cette faction égarée n’a pas pu rallier, un grand nombre dans le sous-continent indien où leur centre est situé et où ils ont été élevés sous le manteau de l’impérialisme il y a soixante-dix ans.

Malgré toute la largesse de l’assistance qu’ils recevaient des impérialistes et des Britanniques au cours de cette période, le nombre de Qadiyanis dans le sous-continent indo-pakistanais ne dépasse pas quelques milliers. Leurs mosquées ne sont pas plus de dix et leurs écoles pas plus de quelques unités. C’est ainsi que les musulmans de là ont enlevé le voile pour voir les Qadiyanis sous leurs vraies couleurs. En Afrique et dans le reste du monde, cependant, les missionnaires musulmans constituent un petit nombre. Pourquoi ? Les Musulmans sont-ils devenus si dépourvus qu’ils ne peuvent pas envoyer les missionnaires dans ces pays ? Ou quoi encore … ?

Il est convenable qu’ensemble, nous cherchions une réponse adéquate. Si je puis me permettre, je dirai publiquement que les Musulmans ont tout en abondance beaucoup plus qu’avant. Mais notre intérêt pour l’Islam, notre disponibilité de souffrir pour lui, de mourir pour lui, de le défendre et d’offrir les sacrifices pour lui - nous a tous quittés. Nous nous voyons aussi bien - aussi longtemps qu’aucun mal ne nous touche, nos enfants, nos frères, nos familles et nos proches.

Quant à l’Islam, il peut être en péril et les musulmans peuvent être au centre d’une tempête - la tempête d’athéisme, de l’apostasie, d’égarement, d’hétérodoxie - cela ne nous concerne pas aussi longtemps qu’il reste loin de nos portes.

C’est une erreur en soi. D’autre part, Allah a décrit la Ummah de Muhammad, Paix soit sur lui, comme suit :

« Vous êtes la meilleure communauté qu’on ait fait surgir pour les hommes.

Vous ordonnez le convenable, interdisez le blâmable et croyez à Allah 9» Nous avons perdu cette distinction en négligeant ce statut et cet honneur d’être les meilleurs.

Donc, réveillez-vous, Musulmans ! Soyez en garde. Combattons cette faction dans tous les pays islamiques, critiquons-la en ce moment avant qu’il ne soit tard, déracinons ce mal de nos pays - même du pays de son origine.

C’est une cause commune demandant l’effort de tout un chacun selon sa capacité. L’ action contre le Qadiyanisme pour enrayer ses menaces vis-à-vis des musulmans est une question qui nous concerne tous, un devoir pour tous que ce soit en religion , en politique ou sous l’angle du nationalisme.

Sur le plan religieux, ils ont dévié en déformant les articles de la foi et en abrogeant les piliers de l’Islam. En politique, le Qadiyanisme est un grand pont pour les impérialistes qui l’ont créé et qui continuent à le protéger. Quand au nationalisme, cela apparaît dans la réponse du Poète Musulman Dr Iqbal au leader Hindou Jawahar Lal Nehru qui avait défendu le Qadiyanisme, comme étant une révélation.

A la fin, je place ce livre – peut-être le seul du genre - dans les mains des lecteurs Musulmans et Qadiyanis à la fois pour que les Musulmans réfléchissent sur leurs conspirations, qu’ils soient avertis du danger et que les Qadiyanis connaissent leur réalité. .

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9 Q3 :110

Je remercie Sheikh Atiyya Muhammad Salem pour son encouragement et ses sages conseils ainsi que Sheikh Muhammad Sultan Namnakani, le propriétaire de la maison « Ilmiyya Press » à Médine pour avoir entrepris les travaux d’imprimerie et de publication du livre.

Et je demande à Allah qu’Il fasse purement cette tentative pour son plaisir, utile à ceux dont les mains le toucheront et un acte avant-garde dans le Jihad . C’est Allah Seul qui donne toute faculté et tout pouvoir. Que Ses bénédictions soient sur notre leader Muhammad, le tout dernier des prophètes, sur sa famille, et sur tous ses compagnons- Amin.


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Chapitre I QADIYANIAT Une étude analytique Chapitre I
LES QADIYANIS : AGENTS DE L’IMPERIALISME.
Les leaders et patrons de l’impérialisme britannique se sont rencontrés à Londres. Après de profondes délibérations minutieuses, ils ont tracé un de leur plus dangereux plan contre l’Islam. Ils ont agi ainsi parce que dans tous les quatre coins au Monde, il n’y avait aucune force à même de leur tenir face sauf l’Islam. Pour cette raison, il était devenu inévitable pour la puissance impérialiste d’essayer de désintégrer les forces de l’Islam, pas à travers une attaque directe, mais en créant en son sein des fausses sectes portant le nom de l’Islam, qui écrouleraient ses principes et ses fondements de l’intérieur.

Ces sectes étaient pourvues d’assistance financière, travaillaient pour le compte des impérialistes tout en espionnant les musulmans. Donc, la main du colonialisme, confectionnait de cette manière non seulement un tissu merveilleux mais aussi solide. Ils envoyaient des missions spéciales dans les colonies pour discuter des mécanismes convenables et des moyens malhonnêtes pour acheter les consciences, la foi, les sentiments et les raisons.

Ces missions impies visaient des personnes malhonnêtes ! Quelle est cette nation qui est- totalement dépourvue de telles personnes ? Le plus dangereux des agents des Britanniques en Inde s’appelait Ghulam Ahmad de Qadiyan et en Iran, Mirza Hussain alias Bahaoula. Mais ce dernier nommé était plus dangereux bien que plus insensé. Il avait ouvertement monté son inimitié et son rancoeur envers l’Islam et les Musulmans et avait eu l’audace de dire que le Qur’an avait été abrogé par son propre livre, que lui-même avait abrogé la loi de Muhammad, paix soit sur lui. De cette manière, le danger venant de lui n’avait rien de menaçant.

Par contre le premier nommé, le Qadiyani, était à la fois plus habile et plus malin. En éliminant donc quelquefois, sa haine et sa malveillance, tantôt, il se faisait passer pour un simple réformateur et tantôt pour le « Mahdi ». Ainsi, il a fait un saut et il est arrivé à se proclamer prophète, prétendant qu’il recevait la révélation – pas sous une forme régulière mais un prophète satellite comme Aaron l’était pour Moïse. Il a osé altérer la signification des versets coraniques, tout comme il a aussi altéré leurs interprétations en apportant de nombreuses fausses idées.

En plus, il a accompli d’éminents services pour le compte de l’impérialisme dans les rangs des Musulmans car il aurait été impossible pour lui de leur rendre service en professant l’Islam plutôt qu’en le reniant. Un de ses plus grands services envers les impérialistes était son « Fatwa » selon lequel il était anti-islamique, pour les Musulmans de prendre les armes contre les Britanniques comme le Jihad avait été aboli et que ces derniers passaient pour les vice-gérants de Dieu sur terre. La guerre contre eux était donc illégale. Quel plaisir cette Fatwa a-t-elle fait aux impérialistes !

Ils augmentèrent leur aide, protection et finances et même lui présentèrent les agents qui allaient le suivre en paroles et en actions. Cet homme qui n’avait jamais vu une centaine de guineas, jouait désormais avec de milliers chaque jour. Le pauvre homme qui était un employé ordinaire gagnant un salaire mensuel inférieur à 50 guineas et se déplaçant d’une ville à une autre à la recherche d’une vie meilleure, commença à construire des villas somptueuses et à circuler dans des véhicules luxueux . Même ses employés commencèrent à jouir de ce que leur leader gagnait.

Tout cela constituait une des bénédictions de l’impérialisme britannique, comme lui-même l’avait fait connaître dans un mémorandum qu’il avait présenté à la Reine d’Angleterre au cours de sa visite en Inde. L’impérialisme, pour cette raison , concentra ses efforts sur la croissance et l’entretien de cette semence. Les Britanniques présentèrent au public, haussèrent son statut dans leurs propres cercles et encouragèrent à attaquer les Musulmans et l’Islam, leurs leaders et leurs Imams. Il est allé jusqu’à souiller l’honneur des prophètes, paix soit sur eux, celui du leader des prophètes , de ses petits fils Hassan et Hussein, ainsi que de ses Califes et ses compagnons bien-aimés Abu Bakr, Omar, Uthman et Ali (R.A).

Eu égard à tout cela, les savants musulmans dans leur unanimité l’ont qualifié d’infidèle. Ils décrétèrent la sentence de mort à cause de sa prétention à la prophétie, de ses insultes envers les prophètes, d’avoir abusé les musulmans et de son reniement des fondements de la foi islamique.

Mais son maître impérialiste le protégeait et le défendait contre la colère des musulmans. Ils ne pouvaient entreprendre aucune action contre lui. Les théologiens musulmans se sont contentés des discussions avec lui, exposant la vérité et démentant ses mensonges .

Le plus proéminent des Ulémas était le grand érudit et théologien Sheikh Sanaullah de Amritsar qui avait à plusieurs reprises vaincu Mirza, en donnant des preuves irréfutables sur sa position. Finalement, le défia à un duel en formulant des imprécations – selon lesquelles le menteur devrait mourir d’une mort accidentelle durant la vie du véridique. Une fois encore, la vérité l’emporta. Dans une courte période après cette imprécation, Ghulam Ahmad de Qadiyan mourut d’une mort qu’aucun humain ne souhaiterait. Nous y reviendrons en détails dans les chapitres qui vont suivre.

Mais c’est un grand regret que cette secte d’apostats n’ayant aucun rapport avec l’Islam – Islam étant absolument pur que cela – encore une fois, pénétra dans les rangs des Musulmans et fit voir qu’elle pratiquait toutes les croyances islamiques et qu’il n’y a pas de différence entre leur croyance et l’Islam sinon sur de simples questions. Une fois encore, leurs anciens maîtres l’ont soutenue pour pénétrer en Europe et en Afrique.

Par exemple, le Comité Chrétien a publié dans l’annexe de leur encyclopédie que les Qadiyanis constituent une secte musulmane à la seule différence qu’ils croient que le Jihad n’est pas obligatoire pour les Musulmans.

Pour cette raison, je me suis demandé comment mener de façon savante une complète étude et spéciale de cette nouvelle religion. Après avoir rencontré plusieurs frères à travers le monde dans les enceintes de l’exalté Kaaba, j’étais surpris que ces Musulmans trouvaient dans leurs pays des gens qui les invitaient à embrasser le Qadiyanisme en prétendant que leur leader était le rénovateur et le réformateur de la constitution politique du monde musulman. Ces frères ne trouvaient rien de mal d’autant plus que les Qadiyanis ne leur posaient aucun problème. Ils étaient incapables de leur répondre par manque d’informations sur les livres qadiyanis et par manque de connaissances sur leurs vraies croyances. Donc, je présente le premier fascicule promis devant Dieu que je n’épargnerai aucun effort jusqu’à ce que je lève le voile sur la réalité de cette religion.

Que Dieu m’accorde le pouvoir !

Ghulam Ahmad est né en 1839 dans la ville de Qadiyan, une des villes du Punjab, dans une famille d’agents des impérialistes anglais. Son père est un de ceux qui ont trahi les musulmans, comploté contre eux et aidé les colonialistes en cherchant l’honneur et le statut, comme Ghulam Ahmad l’a mentionné dans son livre « Tohfa Qaisariyyah. » en ces termes :

« Mon père Ghulam Murtaza était parmi ceux qui avaient de bonnes relations avec le Gouvernement anglais. Il occupait un siège dans le Conseil du Gouvernement. Il n’a pas seulement rendu de bons services lorsque ses compatriotes et coreligionnaires indiens s’étaient soulevés contre le Gouvernement au cours de l’année 1857, une insurrection considérée comme une mutinerie mais aussi il avait aidé avec 50 soldats, 50 chevaux et avait servi l’exalté gouvernement au-delà de ses moyens. »

Dans une telle famille, si Ghulam Ahmad n’était pas né, qui d’autre le serait ?

Lorsqu’il atteignit l’âge, il étudia l’urdu et quelques livres en arabe sous la direction de certains enseignants inconnus. Il fit un peu de droit et trouva un emploi à Sialkot, une ville du Pakistan actuel, pour un salaire mensuel de 15 roupies.

Il était un sot, « d’autant plus que lorsqu’on lui demandait d’apporter du sucre candi, à la place, il apportait du sel qu’ il consommait en cours de route. Lorsque le sel atteignait sa gorge, il était choqué et les larmes coulaient de ses yeux 10 ». Il était en outre un poltron. Il n’a jamais combattu sur un champ de bataille malgré le fait que, à ce moment, il n’y avait aucun fils d’un noble qui n’avait appris le métier de l’armée. Un jour, il voulut égorger une poule, il se blessa le doigt. Son sang se rependit si bien que tout le reste de sa vie, il n’osa plus égorger un animal.11

Il grandit dans la stupidité et la lâcheté. C’était une nécessaire concomitance qu’il ne pouvait pas grandir sans être malade car étant atteint de l’hypocondrie.

Il était aussi affecté par plusieurs autres maladies. Une fois, le journal Qadiyani- « Review of Qadiyan »- publia : « L’hypocondrie n’était pas héréditaire à notre leader révéré. C’était, cependant, due à des facteurs externes, et qu’avant lui, personne d’autre dans la famille de Ghulam Ahmad n’avait souffert de cette maladie. C’était lui qui en souffrait. Ses symptômes sont apparus à la suite de la faiblesse au niveau du cerveau; ce qui prouve qu’il souffrait de l’hypocondrie. Beaucoup de membres de sa famille en ont aussi souffert, comme son cousin, sa soeur et sa femme.

C’est ce que son fils a écrit dans sa biographie aussi bien que lui-même. « Ma femme souffrait de l’hypocondrie. Quelquefois, elle se promenait avec moi pour le repos et le divertissement, selon les conseils des médecins. »12

Parlons maintenant de l’hypocondrie, parce qu’elle a un rapport avec notre sujet. Le grand philosophe Abu Ali Sina (Avicenna) l’a décrite dans son livre « Al Qanum » en ces mots : « L’hypocondrie est une maladie qui fait que l’imagination et

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10 Seerat-ul-Mahdi par son fils Bashir Ahmad
11 Vol II. P.4
12 Déclaration de Mirza Ghulam dans le journal Qadiyani « al-Hakam” parution du 10 Août 1901

les pensées (idées) changent continuellement à cause de la peur et de la confusion. Le cerveau est touché profondément et le patient devient comme un sauvage suite à la gravité de la maladie. »

Allama Burhanuddin a écrit dans son commentaire sur les causes et les symptômes des maladies affectant la mémoire ce qui suit : « L’hypocondrie est une maladie qui fait que l’imagination naturelle et la pensée deviennent étranges jusqu’à un stade où le patient considère qu’il est omniscient. Certains de ceux qui en souffrent pensent qu’ils sont des anges. »

Cette folie hypocondriaque grandit en hallucinations de sorte que le malade prétend être un rénovateur, que les secrets lui sont révélés. Son dieu-père, l’impérialisme, a fait des provisions pour lui en mettant sur sa tête la couronne de la prophétie. Le prétendant était donc leur prophète - et ils, ses dieux, comme lui-même le faisaient connaître : « J’ai vu un ange sous la forme d’un jeune anglais dont l’âge ne dépassait pas 20 ans. Il était assis sur une chaise. Devant lui, il y avait une table. Je lui ai dit : « Vous êtes très élégant. »

Il m’a répondit : « O oui ! »13. Ainsi, il recevait des révélations en anglais : « Je vous aime » et « Moi avec Vous », « Je vous aiderai » - Après, mon corps s’agita et une autre révélation suivit en anglais : « Je sais ce que je ferai »

Ainsi, j’ai pris la prononciation et l’accent comme si un anglais était en train de parler en moi. 14 » Comment serait-il autrement lorsque la promesse a été accomplie et le protégé a reçu l’aide ? Rien ne pouvait particulièrement l’empêcher à exprimer ses remerciements à l’impérialisme puisque Allah avait envoyé Sa Majesté l’impératrice de l’Inde, puisse Allah la protéger. Elle est venue et a honoré sa maison par sa consolation et son encouragement. Il le dit lui-même : « J’ai vu dans une extase que sa Majesté l’Impératrice de l’Inde, Allah puisse la protéger, est apparue et a honoré notre maison. »

J’ai dit à un de mes compagnons : « Sa Majesté la Reine nous a honoré avec la grandeur de son amour et de son affection. Elle est restée pendant deux jours dans notre maison. Donc, il est obligatoire pour nous de la remercier.15 »

Effectivement, il a payé sa dette d’amitié envers l’impérialisme en déclarant publiquement sa confiance et en demandant aux Musulmans de faire de même. Il est allé même à un niveau supérieur. Lorsqu’un de grossiers impérialistes a écrit un livre dans lequel il compromit l’honneur du Saint Prophète, paix soit sur lui, et ses épouses révérées, les Musulmans d’Inde exprimèrent leur colère sous forme de violentes démonstrations. Ils portèrent leur horreur contre le livre par une note au Gouvernement. Dans une telle situation au lieu de se rallier aux Musulmans, il commença à les attaquer en disant qu’ils n’avaient pas le droit d’organiser de telles manifestations contre le Gouvernement de la Grande Bretagne, l’ombre de Dieu sur terre. Après, une foule s’était ralliée à lui, priant en faveur de l’impérialisme et contre les Musulmans. Il a écrit encore dans une de ses compilations : « Nous souffrons de toutes les tribulations pour l’amour de notre Gouvernement bienfaisant.

Nous supporterons cela dans l’avenir d’autant plus que c’est un de nos devoirs de le remercier pour sa bienfaisance et sa bonté envers nous.

Sans doute, nous sommes les rançonnés du gouvernement anglais, avec nos âmes et nos biens. Nous ne cesserons de prier secrètement et ouvertement pour leur puissance16. »

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13 Tazkira Wahi-ul-Muqaddas par Ghulam Ahmad p31
14 Brahin-i-Ahmadiyya par GhulamQadiyani p.480
15 Révélation de Ghulam Ahmad par Manzoor Qadiyani p.17

A ce que je sache, si une personne comme Ghulam Ahmad accepte les insultes contre le Prophète, comment peut-il prétendre à la prophétie ou faire des réformes ? Au contraire, cet homme loue ceux qui insultent le Prophète et attaquent ceux qui sacrifient leurs âmes et leurs corps pour son honneur et sa gloire . Il appelle ses adeptes à se préparer pour le sacrifice de leurs biens et de leurs vies pour Sa Majesté la Reine de l’impérialisme anglais,- sur les enseignements de cette religion qui leur ont inculqué que Dieu doit être obéi ainsi que le Gouvernement qui a amené la paix au Monde et qui les a protégés sous ses ailes des mains des tyrans musulmans. Ce Gouvernement n’est autre que celui des Britanniques (quoi de plus). Ainsi, si nous désobéissons au Gouvernement, nous désobéissons à l’Islam, à Dieu et à Son Prophète. 17»

Dans son livre « Zarurat-ul-Imam p 23 » et dans son dépliant « Tohfa Qaisariyyah, p 27 », il écrit : « Je remercie Allah, Le Très Haut et Puissant, Qui m’a donné un abri sous l’ombre des bénédictions des Britanniques et sous leur protection, je suis capable de travailler et de prêcher. Ainsi, c’est un devoir pour tous les sujets d’être reconnaissants envers ce Gouvernement bienfaisant. Plus particulièrement c’est un devoir pour moi d’exprimer ma profonde gratitude car je ne pouvais pas atteindre mes objectifs sublimes sous la protection d’un tout autre gouvernement excepté celui de Sa Majesté l’Impératrice de l’Inde.

Il a aussi écrit: « La malédiction d’Allah soit sur celui qui compte créer les dissensions et le chaos, et à celui qui ne souhaite pas être sous l’autorité d’un gouvernant conformément à cet ordre de Dieu : ». Obéis à Allah, au Prophète et au gouvernant », c’est à dire à l’Empereur.

Pour cette raison, je conseille à mes adeptes de considérer les Anglais comme les gouvernants et de leur obéir du fond de leurs coeurs (verbatim).

Comment les Qadiyanis ne leur obéiraient pas alors qu’ils sont leurs hommes à tout faire et le fruit de leur semence ?

L’historien de l’Inde sait bien que lorsque l’impérialisme a vu que le jeune plant, avait donné des fruits, il l’a arrosé copieusement ; aux Qadiyanis étaient donnés des concessions spéciales dans les services et dans d’autres domaines.

Les étudiants qadiyanis étaient envoyés en Europe pour continuer leurs études. Il leur était accordé des droits spéciaux dans tous les domaines d’activités, dans le commerce, l’agriculture, l’industrie, etc. De même, le Gouvernement britannique soutenait la dissémination des idées de cette secte pour la simple raison que tout cela était pour leur compte et pour leur bien-être. Un nombre considérable de musulmans ignorants et faibles étaient ainsi attrapés dans leurs filets grâce à la tromperie et la persuasion comme ils entrevoyaient les gains mondains pour leur entrée dans le Qadiyanisme. Même aujourd’hui, ils se laissent encore attraper. Cette secte d’apostats a amené des dissensions et le chaos. Ils ont publié des livres et des dépliants avec pour objectif de désorienter les musulmans de l’Islam et de les rapprocher de l’esclavage des Britanniques.

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16 Arya Dharm, pp79-80.
17 Verbatim discours de Ghulam Ahmad dans sa lettre à l’intention du Gouvernement

Les impérialistes les défendirent et les protégèrent contre la colère et la haine des Musulmans. Si un agent de l’impérialisme les négligeait, les protestations étaient faites que tel ou tel les traitait au même pied que les autres.

Immédiatement, des mises en garde et des réprimandes lui étaient adressées. Ghulam Qadiyani lui-même avait présenté une pétition au Vice-Roi de l’Inde dans un style indigne d’un homme d’honneur encore moins d’un « Prophète de Dieu »

Le texte se présente comme suit :

« Cette pétition que je présente devant Votre Excellence avec les noms de mes adeptes n’a autre objectif que de vous amener à apprécier les services éminents que mes arrières-parents et moi avons rendus. Par ce moyen ; j’espère du Gouvernement exalté ; la protection de la famille qui a prouvé l’extrême loyauté et l’extrême sincérité envers le Gouvernement durant quinze ans.

Une famille dont l’amitié a été acceptée et reconnue par les plus hauts agents du Tout- Puissant Gouvernement, par l’octroi des certificats et des diplômes attestant que cette famille est celle des serviteurs en somme une sincère famille.

Suite à cela, j’espère que votre Excellence écrira aux agents de l’administration de bien soigner et de bien protéger cette semence qui a été plantée par personne d’autre que vous-même. Je demande aussi qu’ils doivent considérer mes adeptes avec une bonté spéciale d’autant plus que nous n’avons épargné aucun sacrifice pour vous – en vie ou en sang comme nous ne l’avons démontré auparavant.

En vertu de ces éminents services, nous méritons demander au Gouvernement une assistance et un secours pour que personne n’ose nous nuire. 18» A une autre occasion, il a fait mention de ses services méritoires en disant : « J’ai rempli des rayons avec des livres que j’ai écrits pour louer les Britanniques sur ce qui concerne l’abrogation du Jihad auquel beaucoup de musulmans croient. Cela est un grand service pour le Gouvernement. Ainsi, j’espère recevoir une récompense appropriée. »

Aujourd’hui, ce service est l’un des plus grands, pour l’impérialisme.

Ensemble soient les chrétiens et les non chrétiens , rien ne leur fait peur autant que le Jihad des Musulmans. Pour cela, il a été récompensé. Et quelle serait une grande récompense pour un hypocondriaque , un mendiant qui n’avait même pas assez de nourriture pour un jour, que d’être installé sur le trône de la prophétie ? Autour de lui, les offrandes pour lesquelles les gens accouraient.

Il avait supporté la super-puissance du monde de l’époque. Il était donc nécessaire, que sa folie s’aggrave. Elle ne s’est pas seulement accentuée, mais a atteint son paroxysme comme nous le verrons dans un autre chapitre , si Dieu le veut. Nous ajoutons à cette discussion, la confession du fils de Ghulam Ahmad, son second calife, que le Qadiyanisme n’est autre qu’un instrument de l’impérialisme.

« Le Gouvernement britannique nous a accordé de nombreuses faveurs.

Nous réalisons nos objectifs avec une satisfaction complète et une tranquillité. Nous voyageons dans d’autres pays pour le travail de prédication. Même là-bas, le Gouvernement britannique nous supporte. Cela est une de leurs faveurs pour nous. 19» Sur ce compte, Ghulam Ahmad était toujours avide de voir ses disciples accorder une attention, une sincérité et une amitié envers l’impérialisme. Ce n’est pas

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18 Pétition de Ghulam Ahmad au Vice Roi p7 “Tableegh Risala” par Qasim-Qadiyani
19 Barakat-ul-Khilafat par Mahmood Ahmad, p65

tout. Ils devraient aussi se sacrifier . Ils devraient être des missionnaires actifs et convaincre les coeurs des gens qu’il n’y a nulle part au monde un plus juste et un plus bienfaisant Gouvernement que celui des Britanniques. Cette mission peut avoir un impact lointain sur les gens si cela leur est répété de temps en temps. L’amour et le respect pour ce magnifique gouvernement pénétrera dans leurs esprits. Cela ne se limitait pas à l’Inde seule mais partout même lorsqu’on se rendait dans d’autres pays.

Parce que nos motivations et nos objectifs sont les mêmes : la démolition de l’existence et l’extension de la foi intègre de l’Islam.

Toutes les fois que les autres entendent la justesse des Britanniques, ils souhaitent que ces augustes étapes puissantes puissent aussi les atteindre .

Actuellement, les cibles sont uniques comme le Qadiyani Mubashshrir (Annonciateur de Bonnes Nouvelles) témoigne de son retour de la Russie en 1923 : « J’ai été accusé plusieurs fois d’être un agent des Anglais. » Il dit superbement : « Je suis allé en Russie uniquement pour prêcher le Qadiyanisme. Mais parce que les véritables buts du Qadiyanisme sont interconnectés avec les objectifs du Gouvernement Britannique, j’étais anxieux de servir le Gouvernement tout en faisant mon devoir à travers lui »20

De cette façon, cette secte impie est descendue à un degré très bas de dégradation jusqu’à ce que les Qadiyanis expriment leur joie à la chute des royaumes musulmans, l’un après l’autre, aux mains des colonialistes . Ils tenaient de grands meetings publics et envoyaient des sommes énormes pour l’achat d’équipements militaires destinés aux égorgeurs des musulmans. Lorsque l’armée anglaise est entrée en Iraq, le fils de Ghulam Ahmad - son calife – s’est adressé lors d’une rencontre qui avait été convoquée pour ce but en ces mots :

« L’Uléma musulman nous accuse de coopérer avec les Anglais et nous condamne notre joie lors de leurs victoires. Nous demandons : « Pourquoi ne serionsnous pas contents ? Pourquoi ne devons-nous pas nous réjouir ? » Notre Imam a dit : « Je suis le Mahdi et le Gouvernement Britannique est mon épée. » Nous fêtons cette victoire et nous souhaitons voir la brillance et l’illumination de cette épée en Iraq, en Syrie et un peu partout.

Il (leur Imam) a dit : « Certes, Allah a envoyé ici-bas les Anges pour prêter assistance et soutien à ce Gouvernement »21

En une autre place, il a écrit : « Des centaines de Qadiyanis se sont joints à l’Armée britannique pour conquérir l’Iraq et ont versé leur sang (corrompu). »22

De la même façon, il a exprimé sa joie lors de l’entrée des forces impérialistes dans la cité de Jérusalem. Il a écrit un article précolonialiste et un autre lors de la prise de l’Empire Turc. Leur journal « Alfadl » a écrit dans ses colonnes :

« Nous remercions Dieu un millier de fois pour les victoires des Anglais. C’est sûrement une cause de joie et de bonheur comme notre Imam (Ghulam Ahmad) priait pour leurs victoires et recommandait à sa secte de prier. Les portes de notre appel

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20 Lettre du missionnaire Qadiyani M. Amin; publié dans “Alfadl” de Qadiani le 28 Septembre 1923
21 « Alfadl » du 7.12.1918
22 Ibid du 31.8.1923.

pour le Qadiyanisme qui étaient jusque-là fermées ont été ouvertes . Tout cela est à cause de l’expansion de l’Empire Britannique dans d’autres pays. 23»

C’est de cette manière que l’impérialisme avait créé cette secte pour ses propres intérêts, en vue de créer la désunion parmi les Musulmans et pour les espionner . C’est pour cette raison que le Gouvernement Allemand avait interdit à ses ministres de participer à leur conférence, car il les accusait d’être des agents des Anglais. De même lorsque des adeptes de cette secte sont partis en Afghanistan lors de la guerre entre les Anglais et les Afghans, le Gouvernement afghan les a tués après les avoir accusés d’espionnage pour le compte de l’impérialisme. Le Ministre afghan de l’Intérieur avait déclaré qu’il les a trouvés avec des documents qui prouvaient qu’ils étaient des agents au service de leurs ennemis. Contrairement à cela, le Calife qadiyani a annoncé fièrement leur crime, en disant :

« Ayant confisqué à nos hommes leur paix, ils ne se sont pas exprimés sur notre croyance sur le Jihad et il n’y avait pas de charge qui était retenue contre eux. Mais ils ne pouvaient pas cacher leur affection pour le Gouvernement britannique qui a porté cette croyance très loin de nous. C’est pourquoi ils ont été tués.24 »

Ce n’est plus un secret que l’impérialisme a toujours utilisé le nom de missionnaires et des religieux pour l’espionnage. Cela a été prouvé par Dr Omar Farouk dans son livre : Preaching- and Imperialism.

Même dans cette conjoncture, l’impérialisme les utilise en Afrique pour soutenir ses efforts, se charger du travail des pionniers pour ses intérêts- et au Moyen Orient - créer le scepticisme parmi les Musulmans dans leur croyance, déformer l’Islam, espionner pour eux. Ils travaillent au nom des Impérialistes, avec leur aide active mais sous le label de l’Islam. A la fin, nous reproduisons ici ce que le porteparole du Qadiyanisme « Alfadl » a écrit :

« Certainement, le Gouvernement britannique est notre protecteur.

Nous nous déplaçons sous sa protection. Si elle disparaissait, nous serions écrasés en morceaux. Ainsi, nous sommes devenus uniques. Son succès est notre promotion et sa déchéance est aussi la nôtre 25»

Telle est vérité de cette secte apostate qui a vendu sa conscience à l’impérialisme, qui a servi aveuglement et qui continue à le faire. « Et il n’y a pas de crainte, pas de puissance excepté à Allah, Le Tout Puissant, Le Très Haut. »

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23 “Alfadl” du 23 Novembre 1918
24 Sermon de Vendredi délivré par le fils de Ghulam Ahmad dans « Alfadl » du 16-8-1935
25 “Alfadl” du 19.10.1910

Chapitre II
LE QADIYANISME ET LES MUSULMANS.
Beaucoup de gens croient que le Qadiyanisme est une des sectes de l’Islam sauf qu’elle diffère d’autres sur de simples questions de procédures comme l’accomplissement des principes cardinaux et qu’il n’y a pas de divergences sur d’autres points. Nous discuterons du comportement des Qadiayanis vis-à-vis des Musulmans et de leur religion dans le but d’amener les polémistes à réaliser la grandeur et la gravité de cette faute. Le Qadiyanisme n’a aucune relation avec l’Islam et ses adeptes trompent les gens et se cachent derrière l’Islam ; autrement, ils en sont loin comme les gens du Livre. Derrière ce voile, ils ont leur objectif d’opportunisme et de profits. Comment se fait-il que leurs livres recommandent de ne pas prier pour un mort musulman et de ne pas l’enterrer dans leurs cimetières ? Les Qadiyanis ne peuvent pas se marier à des Musulmans ni ne peuvent coopérer en aucune affaire religieuse avec eux, car disent-ils : « Un Musulman est un infidèle. » Cela a été clarifié par le prétendu-prophète Ghulam Ahmad en ces termes :

« Celui qui ne croit pas en moi, ne croit pas en Dieu et en son Prophète.26 » Son fils et deuxième calife Mahmoud Ahmad écrit :

« Un homme m’a rencontré à Lucknow et m’a demandé : « Est-il vrai que vous considérez des Musulmans qui ne croient pas au Qadiyanisme comme des hérétiques comme il est devenu courant ? Je lui ai répondu : « Oui, sans doute, nous vous considérons comme des infidèles. L’homme a été surpris et est resté abasourdi par ma réponse 27»

Il continue :

« Nous nous sommes interrogés sur le fait que nous considérons les non Qadiyanis comme des infidèles. Cela est assez clair d’après le Qur’an ! Car, Dieu a clairement dit : « Quiconque ne croit même pas à un seul prophète est un infidèle ; celui qui ne croit pas au Qur’an est un infidèle, de même celui qui n’accepte pas Ghulam Ahmad comme prophète de Dieu et Son Messager mécroit au Qur’an. Pour cette raison, nous le qualifions d’infidèle parce qu’il fait de distinction entre les messagers en acceptant certains et en rejetant d’autres. Ainsi, il est un infidèle »28

1 Haqiqat ul-wahy par Ghulam-Ahmad p.163

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27 Anwar-ul-Khilafat p.92
28 Alfadl du 26 Juin 1922.

Son second fils Bashir Ahmad a écrit avec toute la mauvaise grâce et toute l’insolence :

« Tous ceux qui croient en Moïse et ne croient pas en Jésus ou croient en Jésus et ne croient pas en Muhammad (Paix de Dieu sur lui) sont des infidèles. De même, celui qui ne croit pas en Ghulam Ahmad est un infidèle, en dehors du pli de l’Islam. Cela ne vient pas de nous ; nous le tirons du propre livre de Dieu--- « Ils sont infidèles en vérité »29

Un des Ulémas Qadiyanis a écrit dans son livre intitulé « النبوة فى الالمام » « Qu’Allah lui a dit (c.à.d à Ghulam Ahmad), celui qui M’aime et M’obéit, son devoir devient de vous suivre et de croire en vous, autrement, il ne sera pas Mon aimé mais Mon ennemi. Si ceux qui mécroient en vous ne l’acceptent pas et que de l’autre côté, ils démentent et vous attaquent, nous les punirons cruellement et Nous avons préparé pour ces infidèles l’Enfer, une prison pour eux. Dieu l’a expliqué clairement ici qu’un incroyant en Ghulam Ahmad est un infidèle et sa récompense est l’Enfer »30

Le fils de Ghulam Ahmad en citant Noor-ul-Din le premier calife qadiyani, a dit : « Les Musulmans non-qadiyanis sont couverts par les mots de Dieu, Le Haut et Le Puissant : « En vérité, ils sont infidèles. »

Il ajoute :

« Comment est-il possible qu’un incrédule envers Moïse soit un maudit et un infidèle, envers le Christ, un hérétique et un incrédule et qu’envers Ghulam Ahmad ne soit pas un infidèle alors que le véridique a dit :

« Nous ne faisons pas de distinction entre Ses Messagers- Pour cette raison, il s’en suit nécessairement qu’un incrédule soit un infidèle digne de ces mots de Dieu (Le Haut, Le Puissant). « En vérité, ils sont des incrédules»31 Telle est leur religion et tels sont là les vrais rapports entre les Qadiyanis et les Musulmans, dans leurs propres paroles et écrits. Cependant, ils se cachent derrière les rangs des Musulmans pour atteindre leurs buts infâmes. En général, dans beaucoup de pays, en plus de l’Inde et du Pakistan, ils trompent les Musulmans en accomplissant les prières avec eux et derrière leurs Imams. Cela est une tromperie claire comme nous avions mentionnée. Par ailleurs, ils excommunient tous ceux qui ne croient pas en Ghulam Ahmad. Comment est-il possible qu’ils légalisent leurs prières derrière les infidèles ? Même s’ils prient avec les Musulmans, c’est juste une hypocrisie. En effet, ils refont leurs prières chez eux comme nous le mentionneront après avoir donné leurs opinions sur la prière faite derrière les non-Qadiyanis.

Ainsi dit le prétendant Qadiyani :

« Ma connaissance religieuse est la suivante : « Il ne vous est pas permis de prier derrière un non-Qadiyan. C’est est un commandement de Dieu. C’est la volonté d’Allah. Celui qui doute et le sceptique sont dans le groupe de menteurs. Allah veut établir une distinction entre eux et vous32» Il écrit encore dans un de ses livres :

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29 Kalimat-ul-Fasl de Bashir Ahmad fils de Ghulam Ahmad.
30 An- Nabuwwat fil-ilham par Yusuf Qadiyani p.40.
31 Kalimat-ul-Fasl par Bashir Ahmad pp 120 comme cité dans “Review of Religions”
32 Dires de Ghulam Ahmad Publié dans le Journal “Al-Hakam” de Qadian du 10 Décembre 1904.

« En vérité, Dieu m’a informé qu’il est absolument illégal que vous priez derrière tout celui qui n’accepte pas ou hésite à m’obéir. De l’autre côté, il est de votre devoir de prier derrière un des vos Imams. C’est ce qui a été insinué dans le Hadith : « Votre Imam doit être un de vous ».

En d’autres mots, avec la venue du Messie, il est de votre devoir d’abandonner d’autres sectes enseignant l’Islam, de prendre l’Imam parmi vous-mêmes.

Ainsi, faites comme vous avez été ordonné. Voulez-vous que vos bons actes se perdent comme si vous ne le saviez pas ? »33

Ce qui est au-dessus, c’est ce qu’a dit lui-même Ghulam Ahmad . Son fils a écrit ce qui suit :

« Il n’est pas légal à quiconque de prier derrière un non-Qadiyani. Souvent les gens posent cette question : « Est-il permis ou non de prier derrière eux ? Je dis et je le dirai toutes les fois que vous me le demanderez, il n’est pas légal pour un non-Qadiyani, il est illégal, il est illégal, il est illégal. »34

Dans cette croyance, ils sont si expressifs qu’ils ne permettent pas à un membre de leur secte de prier derrière un Imam qu’après avoir vérifié s’il est un Qadiyani. C’est ce que Manzoor Qadiyani a mentionné dans son livre.35

« Une personne a demandé à Ghulam Ahmad : « Est-il permis à quelqu’un de prier derrière un Imam dont la croyance n’est pas connue ? » Il répondit : « Non. »

Sauf que si lui-même vous parle de sa croyance. S’il m’accepte (c’est-à-dire ma prophétie), il est permis ; sinon, il est illégal. S’il ne se prononce pas c’est-à-dire s’il n’a aucune position envers moi, il n’est pas permis non plus car c’est un hypocrite. »

Pour leurs prières occasionnelles dans les Mosquées des Musulmans et derrière les Imams musulmans, nous exposons la vérité dans le langage du second Calife Qadiyani, le fils de Ghulam Ahmad. Il raconte ainsi son voyage pour le Hajj :

« En 1912, je suis parti pour l’Egypte, et de là pour le Hajj. A Jeddah, mon grand-père maternel m’a rejoint. Ensemble, nous sommes partis pour la Mecque. Le premier jour alors que nous étions en train de faire le Tawaf autour de la Kaaba, l’heure de la prière arriva. Et Elle commença. Mon grand père me demanda de me joindre à eux ; ce que nous avons fait. Lorsque nous retournions à la maison, nous nous sommes dit : « Prions Dieu car la prière n’est pas acceptée derrière un non-Qadiyani. »

Ainsi, nous nous sommes levés et avons prié encore une fois. Nous refaisions la prière. Parfois, on retardait jusqu’à ce que la prière congrégationnelle finisse. Après, on se levait pour une prière avec les membres de notre secte.

Quelquefois, les non-Qadiyanis se joignaient à nous » (Comme ils ne connaissaient pas cette secte apostate et désobéissante).

Il continue :

« Au retour, un de nous demanda à Noor-ud-Din, le premier Calife : « Que ferait un Qadiyani après avoir prié derrière un non-Qadiyani ? Le Calife

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33 Arbain pp. 34-35
34 Anwar-ul-Khilafah p 89
35 Malfuzat-i-Ahmadiyyah, vol IV.p 146.

répondit : « S’il voit de convenance en priant derrière un non-Qadiyani, qu’il le fasse. Mais il doit refaire sa prière après. »36

C’est la vérité et la réalité de leurs prières accomplies avec des musulmans et c’est pour créer la confusion. Cependant, ce n’est pas tout. En plus, les Qadiyanis sont sous ordre de se séparer des masses musulmanes, de ne pas assister à leurs rencontres ni de partager la peine avec eux. La raison est que les Qadiyanis sont pieux et que les musulmans sont souillés ; alors que selon eux les pieux ne peuvent pas se mettre ensemble avec les souillés, un véridique avec un infidèle comme le prétendant Qadiyani l’a dit lui-même :

« Les relations, nous ne les interdisons pas de nous-mêmes mais c’est un commandement émanant de Dieu Tout-Puissant (naturellement le Dieu Qadiyani et pas le Dieu de l’Univers). Et les relations avec eux, c’est-à-dire ceux qui nient ma prophétie, est comme du lait pur et frais mélangé avec du lait gâché (Je connais ce à quoi il fait allusion en parlant du lait frais et pur).

Sur base de cette analogie, nous ne voulons pas de ces contacts. »37

Il a aussi interdit aux membres de sa secte de participer aux fêtes de mariages avec les musulmans et de ne pas offrir des prières pour leurs morts étant donné qu’ils n’ont rien de commun.

Après tous rapports possibles, ont été interdis même les prières. Ce qui est considéré comme important pour eux ne l’est pas pour nous, comment serait-il de notre intérêt de prier pour leurs morts ? »38

« Pour cela, lorsqu’un de nous a voulu savoir auprès du second calife si prier pour les enfants musulmans à leur mort était permis, car ce sont des enfants, et probablement ils pourraient embrasser le Qadiyanisme s’ils avaient survécu, sa réponse fut que les prières sont interdites pour eux bien qu’ils soient des enfants comme pour ceux des chrétiens, nous ne prions pas pour eux bien qu’ils soient des enfants. »39

Dans son livre, il a aussi écrit :

« Une question reste, c’est-à-dire, est-ce que prier à la mort des enfants musulmans est-il permis ? Je dis : « Non, juste comme, il ne l’est pas pour les enfants hindous ou chrétiens, puisque la religion d’un enfant est celle de ses parents et il est leur compagnon. 40»

Telle est la position du Qadiyanisme sur des enfants musulmans.

Qu’en est-il pour les adultes ? Evidemment, les prières ne sont pas permises car les infidèles ne prient pas pour les musulmans. Ainsi, comment puissions-nous prier pour eux alors qu’ils sont plus infidèles que les infidèles eux-mêmes. Ici est ce que Noorud- Din, le premier calife a dit :

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36 Aeen-i-Sadaqat par Mahmood Ahmad p.91
37 Ghulam Ahmad dans “Tashiz-ul-Azhan” vol VIII n° 4
38 Kalam-ul-Imam dans “Alfadl” du 18 Juin 1916
39 “Yaumiyyat” par Mahmoud Ahmad publié dans “Alfadl” du 23 Octobre 1922.
40 Anuar-ul-Khilafah, p.93

« Les prières mortuaires pour les musulmans ne sont pas permises. Comme les prières de sa Sainteté le Messie (c’est-à-dire Ghulam Ahmad) pour eux, qui au début de sa mission, étaient similaires aux prières du Prophète de Dieu (paix soit sur lui) envers les infidèles au début de l’Islam »41

Le comble est que le prétendant Qadiyani n’a pas prié pour son propre fils simplement parce qu’il n’avait pas cru en lui. Il est mort comme un musulman et il n’était pas devenu un apostat comme ses frères. Ils étaient ainsi stricts en ce sens qu’ils avaient atteint le plus bas niveau. Ils ont interdit les prières mortuaires même pour une personne qui n’avait même pas entendu le nom du Messie, ni même sa fausse mission.

Ce qui suit est ce que Le Journal officiel Qadiyani « Alfadl » a publié dans sa parution du 6 Mai 1915 :

« S’il est demandé : Qu’est-ce qui serait fait à propos d’une personne qui meurt en un lieu où l’appel du prétendu n’est pas arrivé, et si un Qadiyani y arrive, offrirait-il des prières ou non ? Nous répondons : « Nous ne savons que ce qui est apparent. Et apparemment, il est mort en état d’ignorance du Messager et du Prophète d’Allah. Pour cette raison, nous ne pouvons pas prier pour cette personne, ni offrir les prières mortuaires pour un Qadiyani priant derrière les musulmans ou traitant avec eux. Car, suite à cette conduite, il est excommunié du Qadiyanisme. »

Pire que cela, il n’est pas permis aux Qadiyanis de dire : « Puisse Allah leur pardonner » (c’est-à-dire les Musulmans) comme il a été tenu par deux juristes qadiyanis en réponse à la question : « Est-il permis à un Qadiyani de dire : « Puisse Allah le pardonner et lui accorder une place au Paradis » pour un non-Qadiyani ? Ils ont dit : « Non, comme leur infidélité est visible, la miséricorde de Dieu ne peut pas être invoquée en leur faveur. »42

Demander le pardon de Dieu pour les musulmans et leur entrée au Paradis dépendent des prières. S’ils ne prient pas, les portes du Paradis ne seront pas ouvertes pour eux.

Après tout cela, je suis confus en cherchant à comprendre pourquoi ils insistent sur leur confession à l’Islam et leur duperie envers les musulmans. Le courage leur demande qu’ils doivent déclarer ouvertement qu’ils ne sont pas de musulmans, ni n’ont aucun rapport avec eux, ni ne doivent s’abriter derrière la foi islamique. Ils doivent par contre déclarer leur propre religion et leur nouvelle foi à l’instar de leurs frères Bahaïs en déclarant publiquement leur complète rupture avec toutes les religions existantes. Cela serait mieux et plus salutaire pour eux.

Mais, comme nous avons discuté sous le titre « Les Qadiyanis - Agents de l’Impérialisme », leur seul but est de défigurer l’Islam, de créer des doutes dans les esprits des musulmans sur leurs croyances, gagner des intérêts matériels, servir le colonialisme, introduire de faux arguments sur la prophétie en Afrique et tromper les masses musulmanes. S’il n’est pas ainsi ; quelle est la base de leur croyance en refusant de prier derrière les musulmans ? Peut-être ce ne sera pas une nouvelle pour les lecteurs d’apprendre que lorsque le fondateur de l’Etat Islamique de Pakistan Quaïd-i-Azam Muhammad Ali Jinnah, le bienfaiteur de la nation musulmane dans le sous-continent indien, est mort, le Ministre des Affaires Etrangères, Zafarullah Khan n’avait pas prié pour lui.

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41 “Alfadl” du 29 Avril 1916.
42 Fatwa de Roshan Ali M Sarwar dans Alfadl du 4 Février 1912.

La raison ? La raison apparente était que selon lui, le fondateur de l’Etat islamique de Pakistan était un infidèle compte tenu de ses relations avec Muhammad, paix soit sur lui, la libération de cette nation des mains de l’impérialisme, et Zafarullah Khan s’est associée à l’apostasie et au service de l’impérialisme.

Son Imam (de Zafarullah) Ghulam Qadiyani avait dit :

« J’ai eu une révélation dans laquelle Allah m’a dit : « Celui qui ne vous suit pas ou ne prend pas l’allégeance de fidélité avec vous mais qui s’oppose à vous, il s’oppose sûrement à Allah et à son Prophète et ira en Enfer. »43

Le fils de son Imam et Calife a dit :

« Certainement, tous ceux qui ne croient pas en Ghulam Ahmad sont des infidèles même si l’appel ne leur est pas parvenu. De même, vous ne pouvez pas vous marier aux Musulmans comme Mahmoud Ahmad a déclaré dans son discours publié dans le livre Barkat-i-Khilafah, à la page 75 : « Il est interdit à tout Qadiyani de donner sa fille en mariage à un non-Qadiyani. C’est un ordre strict du Messie Promis, (Ghulam de Qadiyan) .»

Il a aussi écrit : « Tout celui qui marie sa fille à un non-Qadiyani est en dehors du pli de notre secte, toutefois il doit déclarer son Qadiyanisme. De même , il n’est pas approprié à quiconque parmi nos adeptes de participer à ces festivités de mariage44. Pire est ce qui était publié dans le Journal « Al-Hakam » de Qadiyan : « Il est convenable que nous cessions de nous marier aux musulmans, que nos filles ne soient données en mariage à eux mais que les leurs soient mariées comme elles sont comparables aux gens du livre. Ainsi nous ne donnons pas nos filles et nous prenons les leurs comme nous le faisons pour les gens du Livre conformément à ce qui a été expliqué par notre Imam que les non-Qadiyanis parmi les Musulmans sont comme les gens du livre. Donner nos filles n’est pas permis mais prendre les leurs l’est. Il y a un avantage en cela. Nous ajoutons un dans nos rangs.45 »

Mahmood Ahmad écrit également : « Il est permis de prendre les filles des Musulmans, des Hindous et des Sikhs mais il n’est pas permis de leur donner les nôtres.46» Il a aussi écrit : « Tout Qadiyani qui a donné sa fille (en mariage), s’il l’a fait, ce texte du Hadith s’appliquera à lui :

« Tout adultère qui commet l’acte, ne le fait alors qu’il est croyant.47 »

Il a écrit encore :

« Tout celui qui autorise le mariage de sa fille avec un musulman sera exclu de la Communauté et deviendra par conséquent un infidèle.48 »

Dans la parution de « Alfadl » du 6 Septembre 1934, il a annoncé l’expulsion de cinq personnes de la communauté pour avoir commis le crime de marier leurs filles à des

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43 “Akbar-ul-Khiyar” p.8.
44 “Alfadl” du 23 Mai 1931
45 “Al-Hakam” du mois d’Avril 1920
46 “Alfadl” du 18 Février 1930.
47 “Alfadl” du 26 Juillet 1922.
48 “Alfadl” du 4 Mai 1922.

musulmans. Le texte de cette annonce était libellé comme suit : « Sous les ordres du commandant des croyants, le deuxième calife du Messie (puisse Allah l’assister) ceux qui suivent ont été expulsés de la secte. Il est demandé de boycotter ces gens. » Ce n’est pas tout. Bashir Ahmad a déclaré au plus fort de sa voix :

« Nos prières sont différentes. Le mariage de nos filles aux Musulmans est illégal. Les prières mortuaires pour leurs morts sont interdites. Qu’est-ce qui reste pour coopérer avec eux ? Les relations sont de deux ordres : spirituels et temporels. La plus forte des relations religieuses est l’adoration tandis que la plus forte des relations temporelles est l’inter mariage qui ont été rendues illégales. Si vous demandez : « Comment est-il permis d’épouser leurs filles ? » Ma réponse serait : « De même, il est permis d’épouser les filles des chrétiens. » Si vous me posez la question : « Pourquoi les saluez-vous avec “Assalam Alaikum ”». Ma réponse est : « Le Prophète de Dieu (paix soit sur lui) saluait les Juifs avec “Assalam Alaikum ”».

« En peu de mots, sous tous les angles, il y a une différence entre nous. Alors pourquoi croyez-vous comme des hypocrites, vous les lâches ? Pourquoi vous défendez-vous contre l’opinion publique avec les armes de l’Islam ? Alors pourquoi ne manifestez-vous pas votre animosité et votre rancoeur contre les Musulmans à l’instar de vos prédécesseurs ? Pourquoi trompez-vous le monde entier en vous cachant et en cherchant refuge derrière le voile comme dans la scène de ce grand voleur : « Cachez votre or, votre départ et votre religion » une révélation de Bahaula, fondateur du Bahaïsme craignant l’ignominie et l’affrontement.

Souffrez-vous de l’illusion que le monde entier ne connaisse vos secrets, vos mesquineries, vos livres et vos rengaines ?

Vous ! Les ennemis d’Allah, de l’Islam, de Muhammad (paix soit sur lui) et de ses compagnons ! Après votre déroute dans le sous continent indo-pakistanais à cause du dévoilement de vos projets, vous concentrez maintenant tous vos efforts dans les mondes arabe et africain , votre intrigue, votre sédition, votre corruption et votre espionnage au nom de vos anciens maîtres.

Un temps considérable est passé depuis que votre Calife a déclaré lui-même être un ennemi des musulmans lorsqu’il a affirmé dans son allocution à sa communauté :

« Sur base du recensement, nous sommes à peu près soixante-quinze mille (en chiffre), mais ce petit nombre ne nous fait pas peur dans notre objectif de nous confronter aux musulmans. La raison est que chaque sincère croyant parmi nous vaincra un millier de musulmans (bravo !) comme le nombre des musulmans à travers le monde n’excède pas soixante quinze millions (quelle statistique et quels mensonges !) La signification est que tous les musulmans, ne sont pas plus forts que nous ni ne peuvent nous dominer. Par contre nous avons un avantage sur eux . ( à cause des faveurs du puissant gouvernement britannique dont nous bénéficions.49»)

Ce texte montre une forme de haine, de colère, de rancoeur et de méchanceté envers les musulmans qui est cachée dans leurs coeurs.

Avant, lors des affrontements entre les armées musulmanes turques avec celles de Georges V, le second calife qadiyani avait dit : « Nous sommes pour Georges V car il est le calife en exercice.

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49 “Alfadl” du 21 Mai1922

Au moment de l’entrée des Britanniques en Palestine, il avait écrit une dissertation pour leur louange.

Aujourd’hui, alors que l’Etat d’ Israël est le pire ennemi du monde musulman, les Qadiyanis ont une forte, une authentique et une affectueuse relation avec lui pour la simple raison qu’ensemble, ils sont d’accord sur deux choses: leur opposition et leur inimitié farouches à l’encontre de l’Islam et les agences de l’impérialisme. Ces relations ont atteint un tel point que le Chef de l’Etat Israélien leur accorde des audiences privées. On comprend bien ce qui se passe au cours des telles audiences.

A qui le chef de l’Etat accorde-t-il de telles audiences ? Pourquoi leur accordet- il l’autorisation d’ouvrir leurs centres et écoles ?

L’Israël tolère-t-il aussi à d’autres communautés d’ouvrir des centres même si les objectifs ne rencontrent pas les leurs ? L’Israël accorde-t-il l’assistance matérielle sans aucun compensation ? N’est-il pas probable que l’Israël fasse payer le prix sous forme d’espionnage dans les Etats musulmans ? En effet, ils rendent un grand service à Israël en éloignant des Arabes de Muhammad- l’arabe- sa séparation du spirituel et l’obligation mentale qui les maintiennent ensemble avec leurs frères non-arabes- et de leur dépouiller de l’esprit du Jihad. « Jihad est absolument illégal (et irréligieux) dans notre foi50. Ce qui est plus surprenant est que ce centre en Israël n’est pas uniquement pour la Palestine occupée mais il s’occupe de tous les pays arabes. Ils envoient toutes leurs publications dans les pays arabes comme les Qadiyanis eux-mêmes l’ont mentionné. A partir de la Radio israélienne sont diffusées les informations favorables aux Qadiyanis. Nous reproduisons ci-dessous des textes entiers que les Qadiyanis ont publié dans le livre. « Nos Missions étrangères » sous le titre de : « Mission Israélienne. »

La Mission Israélienne.

La mission Ahmadiyya en Israël est située à Haïfa sur le Mont Karmal. Nous y avons une mosquée, un bureau, une librairie, un dépôt pour livres et une école. On y publie aussi un journal mensuel intitulé « Al Bushra » qui est envoyé dans plus de 30 pays ayant l’ usage de la langue arabe. Beaucoup de travaux du Messie Promis ont été traduits en arabe par cette mission.

Cette Mission Ahmadiyya a été profondément affectée de plusieurs façons par la partition de ce qui était anciennement appelé la Palestine. Le petit nombre de Musulmans a quitté l’Israël ce qui devenait ainsi une grande affaire pour le renforcement de la présence de notre mission qui n’a manqué aucune chance d’être à leur service.

Quelques temps auparavant, nos missionnaires ont eu un entretien avec le Maire de Haïfa. Au cours de la discussion sur plusieurs points, il a promis de construire pour nous une école à Kababeer, un village près de Haïfa où existe une communauté Ahmadiyya forte et bien établie de Palestiniens arabes.

Il avait aussi promis de visiter notre mission à Kababeer, ce qu’il a fait accompagné de quatre notables de Haïfa. Il avait été chaleureusement accueilli par les membres de la communauté et par les élèves de notre école, une réunion ayant été tenue pour

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50 “Review of Religions” 1902, Un Magazine Qadiyani

recevoir les visiteurs. Avant son retour, il a noté ses impressions dans le livre des visiteurs.

Un autre petit incident qui donnerait aux lecteurs quelques idées sur la position que notre mission occupe en Israël, est qu’en 1956 lorsque notre missionnaire Choudry Muhammad Sharif, se préparait de rentrer au siège du Mouvement au Pakistan, le Président d’Israël a écrit qu’il(notre missionnaire) le verrait avant son départ. Il a utilisé cette opportunité pour présenter au Président une copie du Qur’an avec une traduction allemande qui a été joyeusement acceptée. Ce qui en était sorti au cours avait été largement commenté par les journaux israéliens. Un bref aperçu avait aussi été diffusé à la radio.

Telle est la vérité sur cette communauté-apostate du point de vue de ses relations avec les Musulmans et sa fraternité avec leurs ennemis. Ils avaient raison dans leur choix de la terre usurpée et de l’Etat impérialiste et sioniste comme centre pour la démolition et la destruction de l’Islam de sorte qu’ils puissent chercher l’aide du plus mauvais et du plus violent des ennemis des musulmans. A partir de cela, les lecteurs verront la grande étendue de l’animosité de cette communauté, envers l’Islam et les Musulmans sur les deux bords- La religion, comme il a été dit dans leurs livres ; et la politique comme la citation ci-dessus le témoigne. Puisse Dieu protéger Sa religion et la sauver des criminels malveillants.


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Chapitre III QADIYANIAT Une étude analytique Chapitre III
LE PRETENDANT QADIYANI ET SON OUTRAGE CONTRE LES COMPAGNONS DU PROPHETE ET LES PROPHETES.
Le Prophète d’Allah (paix soit sur lui) a dit :

« Le Jour du Jugement Dernier n’arrivera avant que trois Antéchrists n’apparaissent et chacun d’eux prétendra être un messager de Dieu. »

Dans une autre tradition, il dit :

« Je suis le dernier des prophètes. Il n’y aura absolument pas de prophète après moi. »

Le Prophète d’Allah qui ne parlait jamais de ses propres désirs – et en vérité, ce n’est que la révélation – a dit la vérité.

Le chef des Antéchrists au cours du premier siècle était Musailma, le menteur et au cours du 14e Siècle, c’est Ghulam Ahmad Qadiyani. Tous ensemble ont prétendu à la prophétie et être des messagers. Cependant, le deuxième, a outrepassé le premier dans ses exagérations d’autant plus qu’il s’estimait meilleur que tous les prophètes et les messagers. Il les a injuriés, souillé leur honneur, abusé certains parmi eux et réprimandé d’autres. En plus, il a attaqué l’honneur de deux leaders de la Jeunesse au Paradis, Hassan et Hussein, les femmes ainsi que les compagnons du Prophète de Dieu. Il a qualifié de fous les pieux compagnons du Prophète, les porteurs du drapeau de l’Islam, les propagateurs de sa pure sunnah, les pionniers de lutte, les saints et les meilleurs dans la Ummah.

Les Qadiyanis se font l’illusion d’être des Musulmans, d’être avec les Musulmans et d’être les détenteurs de toute la croyance islamique. Qui parmi les croyants musulmans peut-il prétendre être supérieur à Abu Bakr, à Omar, à Uthman et à Ali ? Qui parmi les leaders religieux des Musulmans, après Hassan et Hussein, atteindra le plus haut statut et la dignité devant Dieu qu’eux ? Qui des adeptes de l’Islam peut-il se considérer être né supérieur au meilleur des hommes et leader de tous les fils d’Adam (paix soit sur lui) ? Aucun ! Mais qui serait donc celui qui dit tout cela ? Un musulman ? Jamais ! Non, jamais ! Par Allah, Celui qui a créé Muhammad, l’a rendu excellent et a été satisfait de ses compagnons ! Encore, qui parmi les musulmans imaginerait qu’un musulman abuserait ou injurierait un des Prophètes ou des Apôtres ?

Ici nous mentionnons ce que le Prétendant Qadiyani a dit à propos des Saints de la Ummah de Muhammad, paix soit sur lui :

« Sans doute de milliers de saints et seuls quelques sélectionnés sont nés dans la Ummah de Muhammad mais aucun n’est comparable à moi 51»

Au sujet de Hassan et Hussain, il dit :

« Ils sont en colère contre moi lorsque je me reconnais supérieur. Pourtant, son nom n’a pas été mentionné dans le Qur’an. Par contre celui de Zaid y est, s’il avait été ainsi (càd si Hussein était meilleur52), il serait propre que son nom soit mentionné dans le Qur’an. Quant à l’attribut paternel, cela était rompu par les paroles d’Allah : « Muhammad n’a jamais été le père de l’un de vos hommes, mais le messager d’Allah. 53»

Il a dit en plus :

« Ils disent de moi que je me considère supérieur à Hassan et Hussein. Je dis, oui ! Je suis supérieur aux deux. Dieu prouvera bientôt cette supériorité.54 » Pire que cela est ce que le fils de Ghulam Ahmad, son second successeur a dit dans son sermon de Vendredi à Qadiyan, sermon qui a été reproduit dans le Journal Qadiyani « Al-fadl » du 26-1-1926.

Certainement, mon père a dit : « Une centaine de Hussain sont dans ma poche.

Les gens le comprennent comme signifiant que je suis égal à 100 Hussain.

Mais, je dis plus que cela – c’est-à-dire que le sacrifice d’une heure fait par moi au service de la foi (Islam) est meilleur que le sacrifice de 100 Hussain ».

Dans le Journal Qadiyani « Al-Hakam », il avait publié :

« Cessez vos querelles sur l’ancien Califat. Prenez le nouveau. Ali le vivant est parmi vous. Vous l’abandonnez et vous implorez pour Ali le mort. 55»

Le menteur et le prétendant va plus loin en disant qu’il est le plus meilleur des hommes pour le prophète et « le plus excellent après le Prophète » concernant luimême, il est supérieur à lui :

« Je suis le Messie à propos de qui Ibn Seereen a répondu à la question : « A-til le même statut que Abu Bakr ? – en disant : « Qui est Abu Bakr en comparaison ? Il est de l’autre côté meilleur que certains prophètes.56 »

Son fils et successeur a dit :

« Le statut de Abu Bakr a été atteint par des centaines dans la Communauté de Muhammad.57 »

Un autre Qadiyani a écrit :

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51 Tadhkirat-ush- Shahadatain par Ghulam Ahmad p.29.
52 Malfuzat-i-Ahmadiyya, vol.Iv pp.191-192.
53 Q 33 : 40
54 Ijaz-i- Ahmadi par Ghulam- Ahmad p.58.
55 Malfuzat-i-Ahmadiyya vol I p.131.
56 Meyar-ul-Akhbar par Ghulam Ahmad comme cité dans « Jabligh-i-Risalat » vol IX p.30
57 Haqiqat-un-Nabuwwa par Mahmood Ahmad p.152.

« Qu’il a entendu un des missionnaires qadiyani qui était un membre de la famille directe de Ghulam Ahmad dire : « Quelle est la comparaison de Abu Bakr et de Omar à Ghulam Ahmad ? Les deux ne méritent même pas tenir ses souliers. 58»

Puisse Allah nous protéger de pareilles infamies.

Combien est-il stupéfiant qu’une personne d’aussi bas niveau que Ghulam Ahmad prétende rivaliser avec de telles âmes sublimes à qui Dieu lui-même a informé l’heureuse nouvelle d’accéder au Paradis de leur vivant. Lisez ce que le Prophète a dit :

« Abu Bakr et Omar sont les deux leaders de tous les adultes au Paradis, du premier au dernier, à l’exception des prophètes et des messagers59. » Il n’y avait pas de prophète sans deux Vizirs parmi les vivants sur terre et deux parmi ceux du ciel. Pour moi, mes deux vizirs sur terre sont : Abu Bakar et Omar 60» Le Prophète de Dieu a dit à propos de Abu Bakr : « Il est le premier qui sera invité à entrer par toutes les portes du Paradis.61 » Le Prophète a également dit : « De tous les hommes, celui qui s’est confié avec sa compagnie et sa richesse (le premier était Abu Bakr). Si je devais prendre un compagnon, je prendrais Abu Bakr. Mais la fraternité de l’Islam ne dépasse pas (les contours de) la Mosquée, le respect de chacun excepté celui de Abu Bakr. 62» A propos de Omar, le Prophète dit : « S’il devait y avoir un prophète après moi, ce serait Omar.63 »

« Certainement, Dieu a placé la vérité sur la langue et dans le coeur de Omar 64»

« Satan ne vous rencontrera qu’en traversant un sentier, à moins qu’il emprunte un sentier autre que le vôtre. 65»

Il a aussi dit : « Qu’il s’est vu lui-même au Paradis à côté de Omar. 66» Contre un homme comme celui-là qui vante sa supériorité et qui se compare à eux ! Un toxicomane, un drogué et un escroc ! Je ne suis pas en train de débiter sur son compte des médisances, Dieu l’interdit ! Ce sont les Qadiyanis eux-mêmes !

il suit ici ce que son fils et deuxième successeur a dit :

« L’opium était largement utilisé en médecine de sorte que mon père disait qu’il constituait la moitié de la science médicale. Pour cette raison, l’emploi de l’opium avait été légalisé pour des raisons médicales. Il n’y a pas d’objection en cela. Il (c’est-à-dire Ghulam Ahmad) préparait un médicament appelé « Tiryaq-i-Ilahi » sous la guidance et la supervision de Dieu. Dans ce

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58 Al-Mehdi n° 304 p.57 par Muhammad Husain Qadiyani.
59 Tirmidhi Ibn Maja, Tabaqat Ibn Sad Musnad de Ahmad.
60 Tirmidhi.
61 Bukhari
62Bukhari, Muslim, Tirmidhi Ibn Maja, Musnad ad-Darimi, Musnad Ahmad, Tabaqat Ibn Saad : Les mots de Tirmidhi.
63 Musnad Ahmad et Sahih Tirmidhi.
64 Abu Daud, Tirmidhi, Ibn Maja, Ahmad et Ibn Saad.
65 Bukhari, Muslim, Musnad, de Ahmad et Tabaqat Ibn Saad .
66 Bukhari, Muslim, Tirmidhi de Ahmad.

médicament, le plus grand constituant était l’opium. Il le donnait à son premier calife, Noor-ud-Din. Il l’utilisait aussi occasionnellement pour différentes maladies. 67»

Ainsi nous avons une meilleure compréhension de l’aveu, la tromperie et l’infamie ! Combien compte-t-il légaliser l’opium et par-là tromper les gens en disant qu’il l’utilisait sous la guidance et l’ordre de Dieu ? – Non – c’est contraire à ce que le Seigneur de Muhammad a dit : « Il n’y a pas de remède dans des choses interdites ».

Ces dernières peuvent être de plusieurs sortes. Qu’en est-il alors de l’opium dont le public même en général déteste ? Et qu’en est-il d’un homme prétendant être prophète et se vantant être supérieur au plus sublime de la création de Dieu, d’un côté et ces choses abominables ? Un autre Qadiyani apporte inconsciemment le témoignage selon lequel le prétendu était un toxicomane. Un propriétaire d’une imprimerie dit :

« Lorsque Ghulam Ahmad est venu dans ma presse pour la première fois, il s’est assis sur une chaise et a commencé de parler du livre qu’il comptait publier. J’ai eu l’impression, à partir de ses yeux, qu’il fumait du marijuana ou de l’opium comme la plupart des riches de son temps. Mais, je réalise maintenant que l’ivresse que je décelais en lui n’était pas due à l’héroïne ou à l’opium mais à la connaissance de Dieu68 »

A propos du vin, Ghulam Ahmad a envoyé une lettre à un de ses disciples à Lahore demandant de lui faire parvenir du vin qu’il payait dans une boutique d’un homme connu sous le nom de « Plomer ». Lorsque ce dernier fut questionné sur la qualité du vin ; il répondit : « Ce vin est un fort intoxicant, une boisson importée de l’Angleterre dans des bouteilles bien fermées69 »

Sur ce fait, un autre Qadiyani atteste et apporte le témoignage selon lequel Ghulam Ahmad buvait. C’est Bisharat Ali, un tradipraticien à Qadiyan. Il ajouta :

« Qu’est-ce qui est néfaste dans l’utilisation du Cognac ou du Rhum au cours d’une maladie ? Notre Imam dit qu’il utilisait ou permettait son usage lors d’une maladie, c’était bien connu qu’il était faible et avait froid aux mains et aux pieds. Souvent il perdait aussi son pouls. Boire dans de telles conditions n’est pas une violation de la loi religieuse. C’est même permis70 »

O Saint Dieu ! Quels prétextes ! Pourquoi n’est-il pas déclaré ouvertement que boire est permis selon la loi religieuse nous transmise par le biais de Ghulam Ahmad ?

Quelle abomination est-elle impliquée en cela après la turpitude de cette confession et après le vol du titre de Prophète, après la mise en accusation de Abu Bakr et de Omar ? – Oui, Omar le zélé qui était inébranlable constamment sur l’alcool, persistant à la déclaration de boire comme interdit jusqu’à ce que Dieu le Tout-Puissant révélât :

« ô les croyants !

Le Vin, le jeu de hasard,

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67 Article de Mahmud Ahmad dans « Alfadl » du 19 octobre 1929.
68 Déclaration de Noor Ahmad Qadiyani dans « Al’fadl du 2 août 1946.
69 Lettre de Ghulam p.5 aux Médecins Qadiyanis indigènes. Mahmud Husain et le livre connu sous le nom de Madress of Ghulam p.39 par Dr Muhammad Ali Al-Muslim.
70 Qadiyani Magazine « Paigham-i-Sulh » du 14 mars 1935.

Les pierres dressées, Les flèches de divination ne sont qu’une abomination, OEuvre du diable.

Ecartez-vous en, Afin que vous réussissiez.71 »

Est-ce que le servile agent qui, dans le serment de fidélité de ses partisans, a écrit qu’ils doivent être obéissants envers le gouvernement incrédule britannique72 , se préférait sur les deux Imams, martyrs Hassan et Hussain pour qui le Prophète, paix soit sur lui, descendait de la chaire pour les prendre et les placer devant lui alors qu’il délivrait le sermon73– et à propos de qui il a fait remarquer : « les deux leaders de la jeunesse au Paradis – Hassan et Hussain 74»

Mais ce n’est pas tout ! Ce menteur et prétendant a essayé de qualifier certains des compagnons du Prophète (paix soit sur lui) de ridicules. En effet, Abu Huraira était stupide. Il n’avait aucune connaissance correcte.75 » Il a aussi écrit : « Certains des compagnons du Prophète étaient des sots.76 » Le fait est qu’il est lui-même stupide au top d’être ridicule. Il écrit à propos de lui-même : « Ma mémoire est très mauvaise. J’oublie une personne que je rencontre plusieurs fois. Cette condition a atteint un tel état que les mots ne peuvent pas décrire.77 »

Sa folie a atteint un niveau tel qu’il portait ses chaussettes sens dessusdessous, les plaçant de bas en haut et de haut en bas. Il mettait ses souliers à l’opposé – le droit dans le pied gauche et le gauche dans le droit. A l’extrême de l’idiotie, il mangeait les mottes de gazon qu’il mettait dans ses poches pour usage hygiénique, croyant que ce sont des morceaux de sucre candi. Ce qui suit est le texte de son fils, Bashir Ahmad Qadiyani :

« Muhammad Ismail, le Tradipraticien (Qadiyani) m’a raconté que notre Imam était un nigaud au sens large que souvent lorsqu’il portait les chaussettes, il plaçait les talons en haut de ses pieds et mettait un pied dans l’ouverture autre que l’une devant lui, souvent le bas et souvent le haut. Un de ses amis lui a offert une paire de souliers comme cadeau à son retour d’Europe, Ghulam Ahmad ne savait pas distinguer le soulier droit du gauche. Pour cette raison, il choisissait de simples souliers n’ayant pas de différence entre le droit et le gauche. Cela était aussi vrai en matière d’aliments. Il disait lui-même : « Je ne connais pas ce que je mange jusqu’à ce que je mâche un grain de sable ou quelque chose de semblable dans l’aliment78 »

Un autre parmi ses disciples, un serviteur du Qadiyanisme écrit :

« Que Ghulam Ahmad prenait beaucoup de sucre-candi. Il souffrait aussi des troubles urinaires. Ainsi il plaçait un morceau de terre dans sa poche comme si

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71 Q 5 :90
72 Appendice de Al-Bariya de Ghulam Qadiyani p.9
73 Al-Tirmidhi, An-Nisnad de Ahmad et Abu Daud.
74 Al-Tirmidhi, Ibn Maja et Musnad Ahmad.
75 Ijaz-i- Ahmadi de Ghulam p.18.
76 Annexe à Nusrat-ul-Haf p.140.
77 Maktoobat-i-Ahmaiyya, vol V p.21.
78 Sirat-ul-Mehdi par Bashir Ahmad Qadiyani, vol II p.58.

c’était un cristal de sucre. Il le consommait ainsi croyant que c’était du sucre.79»

Un stupide comme lui essaie de prendre pour des sots les compagnons du Prophète. Puis encore, il s’est considéré supérieur aux deux plus grands, Abu Bakr et Omar ainsi qu’à tous les compagnons.

Maintenant, nous allons mentionner sa témérité en se considérant excellent que les prophètes et les messagers. A propos de sa supériorité sur Adam, il dit :

« Dieu a créé Adam et l’a fait un leader obéissant ; un vice-gérant qui dirigeait tous ceux qui respirent comme il apparaît dans ces termes. « Prosternez-vous devant Adam ». Ainsi Satan l’a méconduit et Dieu le chassa du paradis. L’autorité est ainsi revenue à Satan et Adam était rabaissé et humilié…Alors Dieu m’a créé pour que je défasse Satan et c’est ce qu’Il a promis dans le Qur’an ». (La différence entre Adam et le Messie Promis par Ghulam Ahmad). Il a écrit : « Dieu m’a fait Adam et m’a doté de tout ce qu’Il lui avait accordé, car Dieu avait destiné depuis le début de créer un Adam qui serait le dernier de (Ses) Vice-gérants. Comme au début, il avait créé Adam qui était son premier vice-gérant.80 » Expliquant, Mahmood Ahmad dit : « Dieu a ordonné aux anges d’être serviles et obéissants envers Adam. Si cela était vrai pour le premier Adam, pourquoi ne le serait-il pas pour le deuxième Adam ?– le Messie Promis qui est meilleur qu’Adam, le premier, - que le feu serait son esclave ; bien plus l’esclave de ses esclaves. 81»

Il s’est jugé supérieur au Prophète du Seigneur, qui a vécu au milieu de son peuple pendant 950 ans en l’invitant vers Dieu, leur délivrant des sermons et les guidant vers le droit chemin, subissant de terribles épreuves, non pour un agrandissement de sa personne, ni pour la recherche de l’argent ou de statut, mais pour l’élévation de la parole de Dieu. « O mon peuple, je ne vous demande pas de richesse en échange. Mon salaire n’incombe qu’à Allah82 »

Par rapport à lui, il a préféré sa propre personne qui a servi l’impérialisme, qui a adoré les Anglais et qui a publiquement quémandé une récompense pour ses services avec un front d’airain. Il le fit devant le vice-roi après avoir mentionné ses éminents services :

« 18 ans sont passés depuis que je suis occupé à compiler les livres qui engendreront dans les coeurs des Musulmans l’amour, l’obéissance et l’amitié envers vous. Cela est dû et fait que la majorité des Musulmans me détestent.

Sur base de telles idées, leurs coeurs sont en feu de rage et de rancoeur. Je sais, cependant, qu’ils sont ignorants. Ils ne savent pas que celui qui n’est pas reconnaissant envers les gens, ne peut l’être envers le Seigneur et que l’expression de gratitude à un bienfaiteur est comme l’expression de remerciements envers Dieu. C’est notre croyance. Mais c’est une pitié que notre bon Gouvernement n’ait pas un regard profond envers ces livres qui sont pleins de sincérité et d’amour envers lui. Pourtant, à plusieurs reprises, je l’ai fait savoir. Aujourd’hui, je les soumets encore une fois, à votre Excellence, pour que vous fassiez attention à ces livres sus-mentionnés dans cette pétition

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79 Ahwal-ul-Ghulam, compilation de Mirajuddin dans l’annexe à Baraheen-i-Ahmadiyya, vol I p.67.
80 Khutbah Ilhamia par Ghulam Ahmad p.167.
81 Malaikat-Allah par Mahmood Ahmad p.65.
82 Surat Hud : v.29

et que vous examiniez les passages qui ont été indiqués. Le Gouvernement britannique peut se rendre compte combien ces efforts incessants ont été déployés pendant plus de 18 ans pour amener les Musulmans dans leur ensemble à obéir dans leurs coeurs. Il peut également se rendre compte des énergies dépensées dans l’installation des missions dans les pays étrangers pour la recherche de l’amour du Gouvernement britannique. Quel est leur objectif ? Pourquoi de tels livres sont-ils publiés et distribués ? Pour quelle cause ?

Ainsi, entre celui qui a dépensé toute sa vie en appelant les gens à adorer Dieu et celui qui la dépense au service de l’impérialisme, peut-il y avoir de comparaison ?

Ghulam Ahmad est celui qui s’est vanté : « Qu’il a dépensé toute sa vie au service du gouvernement britannique et est resté occupé pendant 19 ans en écrivant des livres qui guident vers l’obligation de servir le gouvernement inculquant dans les mémoires des Musulmans qu’ils doivent déclarer ouvertement leur sincérité et leur loyauté envers ce Gouvernement plus qu’à tout autre. A cette fin, j’ai écrit quelques livres en arabe, d’autres en persan que j’ai distribués à travers des pays, proches et lointains, pour que les Musulmans de tous les lieux, se prosternent devant le gouvernement britannique, avec une soumission totale jaillissant de leurs coeurs et de leurs âmes.83 »

Dans un autre livre, il dit que :

« Le nombre de livres que j’ai publiés peut atteindre quinze mille. Je les ai publiés un peu partout – à la Mecque, à Médine, à Constantinople – en Syrie, en Egypte et en Afghanistan. J’ai fait une publicité à la limite du possible. Ces livres ont fait que des centaines de milliers de Musulmans qui croyaient au Jihad (combattre dans la voie du Seigneur) ont abandonné cette croyance profane qui était ancrée dans leurs coeurs et que leurs divins ignorants leur avaient inculquée. Cela est un service éminent fait par moi et pour lequel je m’estime être le plus fier de tous les Indiens musulmans, car aucun autre n’a pu produire l’équivalent.84 »

Se croyant supérieur au prophète de Dieu, Noé, ce vantard au service de l’impérialisme dit :

« Dieu m’a révélé des signes et des preuves distinctes et innombrables confirmant la vérité de ma prétention de sorte que, s’ils avaient été révélés à Noé, aucune âme de sa nation n’aurait été noyée. Mais ces adversaires ! Ils sont comme un aveugle qui appelle un jour lumineux, la nuit. 85»

Il s’est égalé à celui auquel on a offert un poste de haut rang en échange de son acceptation et dont les femmes aux mains coupées, ont témoigné son innocence.

Celui qui avait préféré l’emprisonnement plutôt que souiller l’honneur de Aziz à travers sa femme l’Egyptienne. Ce prétendant et menteur se compare à un prophète de Dieu, fils d’un prophète – à propos de qui le Prophète Muhammad a dit : « le noble, fils d’un noble, fils d’un noble » (c’est-à-dire le prophète Joseph)86.

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83 Kashf-ul-Ghita par Ghulam Ahmad, p.403
84 Sitara Qaisariyya par Ghulam, p.3
85 Supplément de Haqiqat-ul-Wahy par Ghulam Ahmad, p.137
86 Bukhari

Ce Qadiyani, fils perfide d’un perfide dit : « Plus il excelle et plus, il est plus grand que lui ».

Il est lui-même celui qui est tombé amoureux d’une pauvre femme. Il avait détourné son esprit en profitant de son indigence et de celle de son père dans le but de l’avoir. Tantôt, il donnait espoir et tantôt la crainte, des tentations et des menaces.

Dans sa convoitise et son engouement, il a atteint le plus bas niveau qu’il divorça de sa femme âgée puisqu’elle n’était pas intervenue pour l’aider à obtenir une autre femme. De même, il a renié son fils lui non plus ne l’a pas aidé à réaliser son désir. Il a ordonné à son second fils de divorcer avec son épouse parce qu’elle était parmi ceux qui s’opposaient. Elle était proche de l’élue de son coeur et n’avait pas forcé les parents de la fille pour ce mariage du fait que sa mère était la tante de l’élue de Ghulam Ahmad. Pendant que son fils tardait et hésitait, il lui adressa une menace, selon laquelle s’il ne divorçait pas, il serait privé de l’héritage comme son frère. Et cette belle fille de Ghulam divorça sans commettre même de péché. Ghulam Ahmad ne s’était pas arrêté là. Il rompit les liens filiaux sans indulgence. Il menaçait quiconque s’ opposait avec la punition de Dieu. La raison avancée était que l’élue s‘était mariée à lui au Ciel et au cas où quelqu’un d’autre l’épousait, il allait mourir et retournerait à lui après le veuvage, et que ce retour à lui et son remariage avec lui étaient absolument prédestinés.

Mais qu’est-ce qui est arrivé ? Ce pauvre amoureux est mort sans que son désir s’accomplisse. Son élue s’est mariée, et a vécu à côté de son mari, son rival, brûlant le coeur de l’amoureux, anéantissant ainsi ses rêves. Une telle personne peut-elle se comparer au prophète Joseph et à notre Prophète, (paix soit sur eux) ? Il ne s’est pas simplement comparé à Joseph mais il est allé plus loin en prétendant être de loin supérieur à Joseph d’Israël, « car Dieu est lui-même témoin de mon innocence à travers de nombreux signes alors que Joseph, le fils de Jacob avait besoin d’êtres humains87 ». Où êtes-vous, vous qui avez pleuré pour une pauvre femme, en comparaison à Joseph fils de Jacob, fils d’Isaac, fils d’Abraham (que la paix soit sur eux tous) ? En comparaison à Joseph qui s’était réservé devant la femme de Aziz d’Egypte et les citadines. Vous faites le chantage, le transgresseur ! Vous intriguez un homme en difficulté de votre entourage qui est venu chercher de l’aide en lui répondant en ces termes :

« Mon noble frère, Ahmad Beg, puisse Dieu le Tout Puissant vous garder en bonne santé. Juste lorsque j’ai terminé mes prières, mes méditations, le sommeil m’a accablé. J’ai rêvé que Dieu me recommande de vous informer que vous devez me donner la main de votre fille aînée pour que vous méritiez Sa charité et Ses bénédictions, Sa récompense et Son honneur et qu’Il vous épargne des épreuves et des tribulations. Si par contre, vous me refusez votre fille, vous serez victime de Son courroux et de son châtiment. Je vous ai communiqué l’Ordre de Dieu pour que vous obteniez Ses récompenses, Son estime et que les trésors de félicité soient posés devant vous. Vous savez que je vous honore et vous respecte. Je vous considère comme un croyant professant, cher à moi. Je suis fier de votre consentement. De même, je suis préparé à traiter tous les documents légaux que vous m’avez transmis. Au sommet de tout cela, toutes mes possessions sont pour vous et pour Dieu. Je suis aussi préparé à recommander votre fils Aziz Beg pour qu’il ait un emploi

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87 Baraheen-i-Ahmadiyya par Ghulam Ahmad

dans la police comme j’ai l’intention de solliciter son mariage avec la fille d’un très grand riche, mon partisan. 88»

Il a écrit une autre lettre à Ahmad Beg disant : « Si vous me donnez votre fille en mariage, je vous accorderai une grande portion de ma propriété foncière. Je donnerai à votre fille le tiers de ce que je possède. Je vous dis la vérité. Je vous donnerai tout ce que vous voulez et tout ce que vous demanderez. Vous ne trouverez pas une personne comme moi d’aussi grande parenté cherchant une conjointe89 » .

Lorsqu’il s’est rendu compte que ces tentatives étaient vaines. Mirza s’irrita et écrivit au beau-père de son fils dont la femme était la soeur de Ahmad Beg :

« Respecté Ali Sher Beg ! J’ai entendu que Ahmad n’a pas l’intention de m’accorder sa fille mais voudrait la donner à quelqu’un d’autre. J’espère que vous allez réfléchir sur cette question comme vous êtes le mieux indiqué, vu votre parenté avec elle – et le forcer de la marier à moi. Suis-je un balayeur ou d’un lignage moyen pour qu’il m’écarte et donne sa fille à quelqu’un d’autre ? Avant, j’avais envoyé une lettre recommandée à votre femme, disant qu’elle doit forcer son frère. Elle ne m’a cependant pas répondu. Au contraire, j’ai entendu qu’elle a échappé de près à la mort.

Nous ne pouvons rien pour elle! (Son âge à cette époque avoisinait la cinquantaine. Il était victime de plusieurs maladies : l’hypocondrie, la folie, les troubles urinaires et une sorte de paralysie.) Maintenant, je vous écris ouvertement que si vous ne m’aidez pas et que Ahmad Beg accorde sa fille à quelqu’un d’autre, le même jour du mariage de cette fille, le divorce de votre fille qui s’est mariée à mon fils Fazal Ahmad vous parviendra.90 »

En effet, après le mariage de la fille, celle de Ali Sher était divorcée. Son second fils était privé de l’héritage puisqu’il n’avait pas rompu les relations comme son père le lui avait exigé. De même, Ghulam Ahmad avait divorcé avec sa femme âgée car elle aussi, n’a pas voulu l’aider 91»

Notre amant fou n’a récolté que les soupirs et les cris dans le désespoir de séparation. Délirant que peut-être son mari qui était un soldat allait mourir tôt comme il écrit : « J’ai pleuré devant Allah et l’ai imploré. Ainsi, il m’a été révélé : « Bientôt, Je leur montrerai Mon signe, elle sera séparée, son mari et ses parents mourront dans trois ans et cette femme retournera à vous. Rien n’empêchera que cela arrive. »92 Dieu a voulu que ce soldat survive des combats et du feu contre les attentes du menteur-prétendant. Au contraire, cet amant devenu fou suite aux illusions est mort alors que son rival survécut vingt ans après lui.

Un homme comme lui prétend être supérieur à celui dont la chasteté a été témoignée par les femmes d’Egypte, à leur tête, l’épouse d’Aziz en ces termes : « A Allah ne plaise ! Nous ne connaissons rien de mauvais contre lui. » Et la femme d’Al’-Aziz de dire : « Maintenant, la vérité s’est manifestée. C’est moi qui ai voulu le séduire. Et c’est lui vraiment, qui est du nombre des véridiques ! 93»

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88 Lettre de Ahmad tirée à la page 100 de son livre Nawishia-i-Ghaib.
89 Aeena-i-Kalamat-i-Islam.
90 Extrait de la lettre de Ghulam Ahmad à Ali Sher du 2 mai 1891.
91 Seerat-ul-Mehdi de Bashir Ahmad , fils de Ghulam Ahmad, vol.I p.22
92 Révélation de Ghulam Ahmad Tirée de Nawishata-i-Ghaib
93 Surat Yusuf V.51.

Celui à propos de qui Dieu Lui-même a dit : « Il était un de Nos serviteurs élus. 94 »

Nous lui accordâmes sagesse et savoir »95et à qui « Nous avons appris l’interprétation des rêves »96 et il le décrit comme « le Véridique, Le digne de confiance. »97

Maintenant, permettez-nous de relater comment Ghulam Ahmad se déclare être supérieur à celui que Dieu a dit : « Et Nous avons donné des preuves à Jésus, fils de Marie , et nous l’avons renforcé du Saint-Esprit »98 Et, « Le Messie Jésus, fils de Marie n’est qu’un Messager d’Allah, Sa parole qu’Il envoya à Marie et un souffle (de vie) venant de lui .»99 Dieu le décrit dans Ses propres termes : « Je suis vraiment le serviteur d’Allah. Il m’a donné le livre et m’a désigné Prophète. Où que je sois, Il m’a béni, et Il m’a recommandé, tant que je vivrai, la prière et la zakat ; ainsi que la bonté envers ma mère. Il ne m’a fait ni violent ni malheureux.

Et que la paix soit sur moi le jour où je naquis, le jour où je mourrai et le jour où je serai ressuscité vivant. »100 A propos de lui, cet humble serviteur des impérialistes britanniques dit : « Dieu a envoyé à cette nation un Messie dont le statut est de loin supérieur à celui du premier Messie de plusieurs niveaux. Par Allah dont mon âme se trouve entre ses mains, si Jésus se trouvait en vie, il ne serait pas capable de faire ce que je fais (si cela veut dire être un agent de l’impérialisme et esclave infidèle, c’est correct). Il n’aurait pas été possible pour lui de montrer les signes et les miracles qu’il [Jésus] a faits »101

Il dit aussi : « Jésus, fils de Marie vient de moi et moi d’Allah. Béni soit celui qui m’accepte et maudit soit celui pour qui de ses yeux je suis resté cacher. 102 »

Son fils dit : « Mon père a dit qu’il est supérieur à Adam, à Noé et à Jésus. Car Satan a chassé Adam du Paradis alors qu’il était destiné d’y vivre. Les Juifs ont crucifié Jésus alors que lui brisera la croix. Il est supérieur à Noé parce que son fils aîné était privé de la vraie guidance alors que le sien a suivi le droit chemin.103 »

Monsieur Ahsan, un Missionnaire Qadiyani écrit : « Aucun des Messagers précédents n’avait le statut de notre Imam, le Messie Promis . Il a été dit dans une tradition : « Si Moïse et Jésus étaient été en vie, ils n’auraient pas d’autre choix que de me suivre. Cependant, je dis que si Moïse et Jésus, étaient en vie du vivant de notre Imam, devraient forcément le suivre.104» Observez cette dangereuse témérité ! La façon dont il rabaisse et insulte les prophètes et les messagers sur qui et sur notre Prophète, soient la paix un million de fois. Comment met-t-il en avant un des menteurs antéchrists et se compare-t-il à ceux que Dieu Lui-même a sélectionnés ?

Son Satan l’a assisté pour proclamer : « Nombreux prophètes sont venus mais aucun ne m’a surpassé à connaître Dieu. L’entière connaissance qui leur était destinée a été attribuée à moi seul, dans sa parfaite perfection. 105»

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94 Surat Yusuf V.24
95 Ibid V.22
96 Ibid V.21
97 Ibid V46 et 54
98 Q2 : 87
99 Surat An-Nisa V.172
100 Surat Mariyam V 30-33
101 Haqiqat-ul-wahy de Ghulam Ahmad p.148
102 Maktoobat-i-Ahmadiyya, Vol III p. 118
103 Extrait du discours de Mahmood Ahmad fils de Ghulam Ahmad
104 “Alfadl” du 18 Mars 1916
105 Durr-i-Thamin par Ghulam Ahmad pp 287,288

Il a aussi écrit : « Toute la perfection trouvée auprès de tous les prophètes a été retrouvée auprès du Prophète d’Allah, (paix soit sur lui) et même plus.

Ainsi toutes ces perfections ont été transférées à moi. Pour cette raison, j’étais appelé Adam, Abraham, Moïse, Noé, David, Salomon, Jean et Jésus. 106»

Ainsi de suite, jusqu’à ce que tous les maux imaginables étaient rassemblés dans Ghulam Ahmad. Pour cette raison, il a inventé dans son esprit des injures contre les prophètes et les messagers. En vertu de son état d’alcoolisme comme nous l’avons mentionné précédemment, il a accusé Jésus, Prophète de Dieu en ces termes : « Je soutiens que Jésus était un alcoolique. 107»

Encore : « Le Messie n’avait pas le pouvoir de dire de lui qu’il était vertueux parce que les gens savaient qu’il était un alcoolique et un malfaiteur. 108» En arabe, il y a un proverbe bien connu : « La réflexion d’un homme est en fonction de son moi. » Dit-il : « En effet, Jésus buvait peut-être à cause de certaines maladies ou de vieilles habitudes. »109

Et parce qu’il s’associait aux femmes la nuit comme si l’acte n’étant pas illégal, il voulait chercher un camouflé sur Jésus, le Prophète de Dieu. Ainsi, il a écrit avec toute l’insolence à sa disposition :

« En effet, la famille du Christ était une famille étrange. Ses trois grand-mères étaient des femmes adultères immorales. « Pur » est devenu le corps de Jésus… Peut-être l’inclination de Jésus envers les prostituées était liée à cette tare. Autrement, aucune personne ayant la crainte de Dieu ne permettrait que sa tête soit massée par une jeune femme adultère et qu’elle soit parfumée avec un produit mal acquis. Les gens doivent comprendre ce qu’était le caractère de ce Messie. 110»

Quelle honte et quelle malhonnêteté ! Est-il possible pour un jeune homme d’accuser quelqu’un comme celui-là particulièrement lorsque l’accusé est un prophète d’Allah dont la chasteté a été témoignée par Dieu lui-même à travers les mots du messager : « Je suis en fait un Messager de ton Seigneur pour te faire don d’un fils pur. 111 » C’est le Dieu de l’Univers et le Plus Véridique des Orateurs témoignant que Jésus était pur.

Comment osez-vous contrarier une décision de Dieu. Vous, un criminel ! et rivaliser avec lui et accuser la « parole » et «l’Ame » émanant de Dieu ? Vous-même, vous vous mettiez ensemble avec des femmes inconnues et vous les ordonniez à masser vos jambes et vos mains et cela, la nuit ? Ici, c’est « Alfadl » (du 10 Mars 1923) témoignant, admettant, en écrivant : « En vérité, le Messie Promis, Ghulam Ahmad était un Prophète. Il n’y avait pas de mal ; donc s’il se mettait ensemble avec les femmes, les touchait et leur permettait de masser ses jambes et ses mains. Cela est au contraire, le résultat d’une bonne récompense, d’une miséricorde et d’une bénédiction. » Vous êtes celui qui a dit : « En vérité, attaquer les responsables de différentes sectes, médire sur eux et les abuser sont les plus grands actes

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106 Malfoozat-i-Ahmadiyya vol IV p.142
107“Review” Vol I, 1902 p 123
108 Note en marge sur p 172 de Sat Bachan par Ghulam Ahmad
109 Safina-i-Nooh par Ghulam Ahmad p.65
110 Supplément de “Anjam-i-Atham par Ghulam Ahmad p.7
111 surat Mariyam V. 19

d’abomination et les plus grands péchés. 112» Qu’étiez-vous devenu sur base de ce principe que vous avez vous-même promulgué et imposé ? Nous répétons ce que vous-même avez dit, car nous sommes libres de la culpabilité de réprimander ou d’abuser même si vous pouvez être un Antéchrist et un offenseur des messagers et des prophètes. Nous vous présentons un cadeau tiré de votre livre , vos propres écrits même vos propres mots :

« Quelqu’un qui réprimande ou qui abuse un saint n’est autre qu’un maudit, un infâme et un misérable. 113»

Après cela, il a commis une impiété grave et un crime plus odieux que ce qu’il a raconté ci-dessus. Il a souillé l’honneur et la personnalité de celui qui est l’âme de l’Univers et la fierté de toute l’existence, le leader des prophètes et des messagers, à propos de qui les messagers ont prophétisé et à qui Dieu a fait la promesse avec tous les prophètes sur sa responsabilité - Muhammad, le Messager de Dieu, le dernier des prophètes. Cet Antéchrist dit : « Le Prophète de Dieu paix soit sur lui, a accompli seulement trois mille miracles mais les miens ont dépassé un million.114»

Il a aussi écrit : « Il m’a donné ce qu’il n’a donné à personne d’autre dans cet Univers »115

Son fils et second successeur dit :

« Le développement mental de notre Imam était de loin supérieur à celui du noble Prophète, paix soit sur lui, comme la période actuelle est plus développée qu’à son époque du point de vue de la civilisation. C’est une supériorité partielle atteinte par Ghulam Ahmad sur Muhammad, paix soit sur lui »116

Nous consacrerons un chapitre spécial à part pour cette discussion. Nous nous arrêtons ici par une note tirée de ses propres écrits qui peut être un arbitre.

« Il est un infidèle qui trouve à redire à tout prophète » et « tout celui qui utilise les mots, la conséquence de la disposition à critiquer les chefs religieux, implicitement ou explicitement, nous le considérons comme extrêmement méprisable et le plus irraisonnable de tous les humains. »117

Nous demandons à Dieu de nous garder en vie en tant que Musulmans et de nous faire mourir en tant que Musulmans. Amin .

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112 Baraheen-i- Ahmadiyya par Ghulam Ahmad p.102
113 Albalagh-ul-Mubeen p.19
114 Tadhkiratul-Shahadatain par Ghulam Ahamad p. 41
115 Annexe à Haqiqat-ul-Wahyi p.87
116 “Review of Religion” du mois de Mai 1939
117 Aeen-ul-Marifa p18 et Braheen-i-Ahmadiyya p109


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Chapitre IV QADIYANIAT Une étude analytique Chapitre IV
LE PRETENDANT QADIYANI ET SA DIATRIBE CONTRE LE GRAND PROPHETE MUHAMMAD.
Beaucoup de pervers sont nés dans ce monde. Cependant, ils ne sont d’aucune comparaison avec le prétendant Qadiyani et ses partisans en médiocrité, en médisance, au point de voler le manteau de la prophétie, au point d’insulter les prophètes, au point d’abuser les messagers et d’inventer des mensonges contre Dieu Lui-même. Dieu a dit :

« Et quel pire injuste que celui qui fabrique un mensonge contre Allah »118 Ghulam de Qadiyan a inventé un mensonge contre Allah en disant qu’il est Son Prophète et Messager - de la même façon comme ses frères prédécesseurs Musailma et Aswad-ul-Ansi. Il a déclaré : « Qu’il est supérieur à tous les prophètes et les messagers. Pour cette raison, il a été appelé Adam, Seth, Noé, Abraham, Isaac, Ismaël, Jacob, Joseph, Moïse, David et Jésus »119

Pire encore, il dit :

« Qu’il a été doué de tout ce dont tous les prophètes et tous les messagers étaient doués 120». Il ne s’est pas arrêté là. Il a inventé, à l’exemple de ses protecteurs anglais en souillant l’honneur du leader des prophètes et des messagers, dénigrant son statut, sa dignité et déclarant sa supériorité sur lui. »

Ainsi, il écrit :

« Le Prophète de Dieu a accompli trois mille miracles mais les miens dépassent un million. »121

Je sais ce qu’il appelle « miracle ». Il veut dire que ses enfants sont nés alors qu’il n’avait pas totalement de virilité. Ce miracle est pour sa femme et non pour lui. Ici, il le mentionne :

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118 Surat Al. Anam V.93
119 En marge de Haqiqat-ul-Wahy par Ghulam Ahmad p72
120 Durr-I-Thamin par Ghulam ahmad p.72
121 Tohfa Golarwiyah par Ghulam Ahmad p.40 et Tadhkirat-ul-Shahadatain p.41.

« Le deuxième miracle lorsque la révélation sacrée m’est parvenue au sujet du mariage, j’étais affligé avec les faiblesses du coeur, du cerveau, du corps, des troubles urinaires, des vertiges et de phtisie. Bon Dieu ! Que de multitudes maladies et quelle convoitise pour le mariage. En pleine crise de toutes ces maladies, je me suis marié. Certaines personnes se sont plaintes de ma condition physique et de ma capacité reproductive qui était proche du néant.

J’étais comme un vieil homme mourant. Pour cette raison (mon professeur) M.

Hussein de Batala m’a écrit une lettre : « Il n’est pas approprié de vous marier dans cet état de peur que certaines calamités n’arrivent » Mais, malgré ces maladies et cette débilité, j’ai été doté de pleine santé et béni de quatre enfants.122 »

C’est important de signaler ici que c’était le deuxième mariage de Ghulam. Son âge à ce temps était au delà de 50 et en pleine crise de ces maladies comme il l’a mentionné lui-même. Ce qui est amusant est que de sa jeune femme , il a eu 10 enfants alors qu’au cours de la période précédente, sont nés seulement deux de sa première épouse.

Lors de la naissance de son premier enfant, son âge était seulement entre 50 et 60 ans, comme il raconte lui-même :

« Dieu savait que je ne désirais pas d’enfants bien qu’ils me fussent donnés alors que j’avais atteint la cinquantaine ou la soixantaine de ma vie »123 Il a écrit à son premier successeur et compagnon Noor-ud-Din :

« Lorsque je me suis marié, j’étais convaincu pendant une longue période que je n’étais pas un homme »124 (malgré qu’il ait eu des enfants juste après son mariage).

Cela constitue un miracle à ses yeux ou à ceux de ses partisans. Mais pour « nous les sincères », nous le considérons comme une disgrâce humoristique et une tribulation comme il a été fait allusion dans la lettre de l’éminent Sheikh M. Hussein de Batala. Le prétendant Qadiyani peut-il se vanter de tels miracles, se rivaliser au Prophète arabe qui a fendu la lune, à qui les pierres et les arbres offraient leurs salutations, de qui l’eau sortit de ses doigts et pour qui un tronc d’arbre cria comme un chameau à cause de la séparation ? Anas bin Malik raconte :

« Les habitants de la Mecque ont demandé au Prophète de Dieu paix soit sur lui, de leur montrer un signe. Il leur montra la fissure de la lune en deux. »

Dans une autre tradition rapportée par Ibn Masud, Anas est cité avoir dit :

« Lorsque nous étions à Minna, soudainement la lune se fendit en deux pièces dont une était derrière la montagne et l’autre en avant. Le Prophète de Dieu, paix soit sur lui, nous a dit : « Soyez témoins.125»

Jabir ibn Samura rapporta de Muhammad, paix soit sur lui :

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122 Marge de Nazool-ul-Masih par Ghulam Ahmad p.209
123 Les paroles de Ghulam Ahmad reproduites dans le journal Qadiyani “Al Hakam” tirées à la page
343 du livre de Mantoor Qadiyani
124 Moktoobat-i-Ahmadiyya vol V.p 145
125 Tiré de Bukhari Muslim Tirmidhi, Ahmadi, Tiyabi dans leur Musnadia de Muslim

« Je connais une pierre à la Mecque qui me saluait avant que me soit confiée la mission de la prophétie. Je la reconnais même aujourd’hui. 126» Une autre version est : « Les nuits, j’étais ravi.127»

Ali bin Abi Talib a dit :

« J’étais avec le Prophète de Dieu paix soit sur lui à la Mecque. Nous sommes partis dans certaines de ses banlieues. Toute montagne , tout arbre ne l’a croisé sans dire : « Paix soit sur vous, O Messager de Dieu »128

Anas bin Malik dit :

« J’ai vu le Prophète de Dieu, paix soit sur lui, à l’approche de la prière d’après-midi. Les gens cherchaient l’eau pour les ablutions sans la trouver. Le Prophète de Dieu, paix soit sur lui apporta un bassin. Il plaça sa main dans ce bassin et demanda aux gens de faire l’ablution. J’ai vu l’eau couler de ses doigts. Après que tous ceux qui étaient là finissent, il a fait son ablution à la fin. Le nombre de gens atteignit approximativement 300. 129»

Ici , Anas raconte le cri plaintif du tronc d’arbre comme celui d’un chameau. « Le prophète avait l’habitude de s’appuyer contre le tronc d’un palmier en délivrant le sermon. Les gens lui apportèrent une chaire. Le tronc cria comme un chameau. Il descendit de la chaire et toucha le tronc qui s’est tu immédiatement. »130

Tels sont les miracles du véridique et digne de confiance, le Prophète Muhammad parmi tant d’autres contrairement aux miracles du prétendant.

Dans une autre place, se jugeant supérieur à Muhammad, il dit :

« Pour lui était uniquement l’éclipse de la lune brillante mais pour moi deux lunes devinrent obscures. Pouvez-vous le renier ? »

Signifiant par là que pour le noble Prophète seulement l’éclipse de la lune est apparue alors que pour lui, la lune et le soleil étaient éclipsés. Allez-vous me démentir encore ?131

Il est parti loin avec quelque chose de pire lorsqu’il a dit dans toute sa folie éhontée :

« L’Islam a commencé comme un croissant de lune (c’est-à-dire petit). Il était destiné que ce siècle serait comme la pleine lune (c’est-à-dire parfait) à travers cela Dieu Le Tout Puissant a insinué : « Allah vous a envoyé l’aide de la lune à Badr.132 »

De cette manière cet ennemi de Dieu voulait prétendre au statut du prophète à propos de qui Dieu a dit : « Et nous avons élevé très haut votre statut. »

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126 Muslim Musnad Ahmad, Tabaqat ibn Saad
127 Tirmidhi
128 Musnad Darimi et Tirmidhi.
129 Bukhri, Mislim, Tirmidhi ? Muwatta, Tabaqat ibn Saad, Musnad Ahmad, Musnad Darimi.
130 Tirmidhi
131 Ijaz-i-Ahmadi par Ghulam Ahmad
132 Khutbat Ilkhamia par Ghulam Ahmad, p.184

Le menteur a aussi voulu modifier la parole de Dieu :

« Aujourd’hui, J’ai parachevé pour vous votre religion, et accompli sur vous Mon bienfait. Et J’agrée l’Islam comme religion. 133»

Il a voulu également, altérer les versets du Qur’an à l’instar de ce que les Juifs firent. Lorsqu’il a changé la signification, les paroles auxquelles Dieu n’a pas fait allusion, ni le Prophète. Cela n’est même pas arrivé aux compagnons des prophètes, ni aux religions divines ou ni aux commentateurs. De cette manière, suivant un plan bien élaboré, cet homme détestable, avance par étapes en commençant par insulter le Prophète, après les saints, les leaders religieux, les compagnons et les prophètes.

Avec tout cela, les Qadiyanis ne souhaitent pas que les Musulmans les excommunient du millat ou les considèrent comme faisant partie d’une secte hérétique, apostate. Est-ce que celui qui se considère supérieur au Prophète et rabaisse son statut, peut-il être appelé un Musulman ? A-t-il une quelconque relation avec l’Islam ? Ceux qui lui prêtent le serment d’allégeance et croient dans tout ce qu’il a dit, sont-ils des Musulmans ? Il est aussi connu que, ces partisans exagèrent au-delà de la proportion en enseignant ce qu’il a dit. Ci-dessous, le texte d’un maudit missionnaire Qadiyani et un de ses louangeurs, pour vanter le prétendant Qadiyani.

Le texte a été lu, en sa présence :

« Muhammad est descendu de nouveau parmi nous et il est plus grand en dignité qu’avant. Celui qui veut voir Muhammad en perfection n’a qu’à voir Ghulam Ahmad à Qadiyan. 134»

Cette idiote personne a dit que Ghulam Ahmad était content de ce couplet lorsqu’il l’a entendu. Qui était le déclamateur et pour qui était la poésie ? Et qui était le rival dans ce cas ?

Un millier de pitiés pour ces personnes ! Lisez comment Dieu le Tout-Puissant avertit et menace tout celui qui élève sa voix au-dessus de celle du Prophète. Il perdra ses bonnes actions, et ses vertus même étant un Musulman. Dieu dit :

« ô vous qui avez cru ! N’élevez pas vos voix au-dessus de la voix du Prophète, et ne haussez pas le ton en lui parlant, comme vous le haussez les uns avec les autres, sinon vos oeuvres deviendraient vaines sans que vous vous en rendiez compte135»

Quelle sera la fin d’une personne qui rehausse un Antéchrist et un menteur vis-à vis de la personnalité du Prophète envoyé pour toute l’humanité, comme un signe avantcoureur de bonnes nouvelles? Les Qadiyanis ne sont pas des Musulmans, ce sont des apostats et l’apostasie les rend passibles de la peine de mort comme le Prophète de Dieu a dit : « Si quelqu’un change sa religion, tuez-le136 »

Un autre diable écrit dans « Alfadl », le porte-parole Qadiyani :

« C’est notre croyance que Dieu a envoyé des signes pour prouver la véracité de la mission de Ghulam Ahmad. S’ils étaient distribués à un millier de

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133 Surat Maida V:3
134 Le journal Qadiyani “Badr” du 25 octobre 1902
135 Surat Hujurat v.2
136 Tirmidhi

prophètes ils prouveraient totalement leur prophétie . A lui seul, il a combiné toutes les qualités sacrées de tous les prophètes137 »

Je ne comprends pas de quelles qualités il s’agissait. Si ces « qualités sacrées » signifient les louanges et l’esclavage des impérialistes, alors c’est vrai qu’elles ne convenaient à aucun de prophètes. Si leur signification est la lâcheté et l’hypocrisie alors les prophètes n’avaient pas de tels défauts. Ni n’avaient une habitude de se rehausser. D’autre part, les prophètes étaient les plus braves et les plus sincères de tous les humains et ils étaient auto-suffisants, loin de la séduction et de la recherche des faveurs auprès d’autres. Je cite le Prophète de Dieu qui prononça ouvertement et en toute sincérité les paroles d’Allah devant les leaders de la Mecque, les appelant des infidèles :

Dis : « ô vous les infidèles !

Je n’adore pas ce que vous adorez.

Et vous n’êtes pas adorateurs de ce que j’adore.

Je ne suis pas adorateur de ce que vous adorez.

Et vous n’êtes pas adorateurs de ce que j’adore.

A vous votre religion, et à moi ma religion.138 »

Comme pour s’opposer à cette position du Prophète, le menteur Antéchrist s’est adressé au Gouvernement britannique infidèle en ces termes :

« Je suis un noble d’une famille que le Gouvernement britannique reconnaît lui être sincère. Les officiels ont aussi admis que mon père et mes partisans sont parmi ceux qui ont servi ce Gouvernement en toute sincérité, de tout coeur et de toute âme. Je ne trouve pas les mots pour exprimer ma gratitude envers le Gouvernement bienfaisant pour la paix et la tranquillité que nous avons retrouvées en tant que ses sujets. Pour cette raison, mon père, mon frère et moi-même avons ceint nos reins que nous exhiberons les faveurs et les avantages de ce Gouvernement, lui obéir incombe aux gens et le faire pénétrer dans leurs coeurs.139 »

Sont-elles les qualités et les vertus que vous dites ? Les prophètes ont été tués, brûlés, forcés à l’exil et privés de leurs biens. Mais, ils n’ont pas failli à la mission que Dieu leur avaient confiée ni n’ont pas compromis leur obéissance envers Dieu, ni ils n’ont accepté d’être les esclaves des rois et des chefs ni n’ont sourcillé devant aucun des tyrans y compris les pharaons. Ils étaient des exemples vivants de la parole de Dieu. « Expose donc clairement ce qu’on t’a commandé et détourne-toi des associateurs140»

Par contre, le prétendant Qadiyani a fait de l’allégeance envers les impérialistes, une loi. Cela était-il son objectif ? Quel était le but de son apostolat ? Dans une autre place, Ghulam Ahmad a dit :

« J’ai dépensé presque toute ma vie à me soumettre au Gouvernement

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137 Alfadl du 16 octobre 1917.
138 Q 109:1-6
139 Tabigh-i-Risalat, vol. VIII, pp.8-9
140 Q 15: 94

britannique et à m’opposer au Jihad. J’ai continué avec mes efforts jusqu’à ce que les Musulmans sont devenus sincèrement fidèles envers ce Gouvernement. 141»

Oui, c’est vrai ! En effet, il a passé toute sa vie à s’opposer au Jihad étant donné qu’ il ne connaissait pas le goût sucré du Jihad. Comment cet esclave terrifié comprendraitil le caractère de celui qui a dit :

« Le plus grand Jihad est de dire juste un mot devant un tyran.142 »

S’il savait cela, il n’aurait pas dit :

« Les éclats de la perfection du Messager de Dieu n’ont pas atteint leur limite.

Cependant, ces éclats ont atteint leur sommet au cours de ma vie et à travers ma personne. 143»

Vous, l’Antéchrist, Vous n’êtes pas égal au plus vulgaire des partisans du Messager de Dieu ! Et vous tenez à ce que vous soyez supérieur et préférable à lui ?

Quelle position prendrez-vous devant Allah lorsque il vous demandera de vous expliquer sur vos insultes envers Son Bien-Aimé, Son Ami, le leader des Arabes et de non-arabes ensemble, le dernier des prophètes et le Maître des Apôtres ? Vous le Criminel ! Comment osez-vous simuler votre pauvre personne avec le Messager de Dieu, paix soit sur lui. C’est Lui qui l’a rendu supérieur à l’univers entier et lui a donné le titre de « La Miséricorde pour les Mondes. » Il était si généreux et large d’esprit de sorte qu’il a dépensé tout ce qu’il avait dans la voie d’Allah et toujours il retournait à la maison les mains vides. N’avez-vous pas gardé quelque chose, O Apôtre de Dieu ? Il répondait : « Tout ce que vous possédez sera dépensé. Tout ce qui appartient à Dieu restera pour toujours » Aisha Siddiqa la femme de l’Apôtre de Dieu raconte :

« La femme de l’Apôtre de Dieu, paix soit sur lui, ne mangeait pas à sa faim et se contentait du pain d’orge même pour deux jours consécutifs jusqu’à sa mort.144 »

Mais vous ? Vous tirez des poches des gens et illégalement vous vous appropriez de l’argent. Vous soutirez vos partisans au nom de la Zakat, sous prétexte de dépenser pour les pauvres.

Vous encaissez les dons des Britanniques en échange de votre malhonnêteté.

Vous mangez des poulets grillés, de la viande des volailles comme des pigeons, des outardes que vous commandez des villes lointaines pour votre table spéciale, Kebab, Porridge, du riz de plusieurs variétés, des oeufs, du beurre, du lait, des pommes, des gâteaux importés de l’Angleterre cuits avec du saindoux145 etc.

Ces consommations en plus des fortifiants comme l’ambre gris146 et des parfums qui en ce temps étaient vendus à 50 roupies pour 25 grammes,147 du safran, des perles, du corail, du saphir,148 de l’opium149 et du vin150.

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141 Tiryaq-ul-Qulub par Ghulam Ahmad p.15
142 Tirmidhi
143 Khutba Khamia P.177
144 Tirmithi dans shamail.
145 Sirat-ul-Mehdi par Bashir Ahmad Vol II pp 132-135
146 Maktoobat-i-Ahmadiyya Vol V.p 26
147 Ibid, p. 125

Tout cela était distribué au nom de la prophétie et à cause des bénédictions de la prophétie autrement, avant la prétention, votre condition était telle que vous l’avez décrite vous-même :

« J’étais un pauvre homme. Personne ne me connaissait. Ni ce qu’étaient mes moyens de subsistance pour que je puisse vivre dans l’aisance. Tout ce que j’avais gagné, c’était un petit héritage laissé par mon père. Alors, Allah plaça le monde à ma disposition alors que je n’espérais obtenir dix roupies par mois. Cependant, Dieu a changé ma condition et a soutenu mes mains. Maintenant, j’ai plus de trois cents mille roupies 151»

D’où est venue cette opulence écrasante ?

Le Mufti Qadiyani Sarwar Shah explique ceci sans le savoir:

« Certains missionnaires m’ont dit que « Nous envoyions de grosses sommes à Qadiyan, (la ville de Ghulam Ahmad), pour la charité. Mais lorsque nous sommes partis pour Qadiyan, nous nous sommes rendus compte que ces grosses sommes étaient dépensées pour les femmes de Ghulam Ahmad. Elles vivaient dans l’aisance. Même un quart n’était pas envoyé hors de Qadiyan alors que l’argent ne leur était pas destiné. Lorsqu’ils faisaient de telles objections, je cherchais la protection de Dieu et me confiais à lui, craignant l’arrivée de la punition de Dieu.152 »

A travers cette tromperie et autres moyens, ce pauvre prétendant a amassé de grandes richesses alors qu’avant, il était dépourvu, de tout moyen de substance de sorte qu’il était contraint d’émigrer à Sialkot où il fut employé pour seulement 15 roupies par mois. Virtuellement, il vivait à la merci des gens . Ce voleur, confiscateur des biens des gens en utilisant de faux prétextes ose se comparer au noble Prophète dont un habit était même mis en gage à un Juif lors de sa mort. Le prétendant dit :

« Celui qui me différencie de Mustafa, le Saint Prophète, ne m’a pas connu.153 »

Pire que cela est :

« Je suis le Messie et Moïse. Je suis Muhammad et Ahmad que Dieu avait sélectionnés.154 »

Il a aussi dit :

« Celui qui s’est joint à ma secte est comparable à un des compagnons du leader des Apôtres.155 »

Un menteur malhonnête peut-il justifier une telle supériorité dans une déclaration mensongère en disant que quiconque adhère à sa secte a aussitôt joint les compagnons du leader des Apôtres ? La vérité est qu’ils ont joint les rangs de Musailma, le menteur et Aswad-ul-Ansi ainsi que les partisans de Satan qui les a méconduits

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148 Makateeb-ul-Imam, p.2
149 “Alfadl” du 18 juillet 1629
150 “Paigham-i-Sulh” du 12 Mars 1935
151 Haqiqat ul Wahy par Ghulam Ahmad pp 211-212.
152 Kashf-ul-Ikhtilaf par Mufti Sarwar Shah, p.3
153 « Alfadl » du 16 Juin 1915
154 Durri-i-Thamin.
155 Khutba Ilhamia p.171

comme leur leader. Il dit qu’il est Mustafa incarné. Lorsque ce dernier a quitté ce monde, son habit était hypothéqué à un Juif alors que ses femmes vivaient de l’eau et des dattes. Si l’Apôtre d’Allah avait voulu, ses partisans auraient rempli sa maison avec de l’or et de l’argent pas au nom de la Zakat et de la charité contrairement à cette personne mais pour chercher le plaisir de l’Apôtre d’Allah, paix soit sur lui. A la mort du calife du grand Prophète, celui-ci a été enterré dans des habits usés ! Oui ! Son premier Calife Abu Bakr, le vrai Amin !

Son second Calife n’avait pas d’habits suffisants pour se vêtir en dépit de l’étendue de son pouvoir sur un vaste territoire comparable à l’Empire Romain de César et à la Perse de Chrosoe mis ensemble. Une fois lorsqu’il a porté deux nouvelles étoffes non cousues, un de ses sujets se leva pour lui demander : « Où avez-vous trouvé l’autre ? »

Sa réponse était : « Une pièce appartient à mon fils ». Contrairement à cela, ce menteur Qadiyani faisait des promesses de publier un livre pour obtenir de l’argent mais plus tard se retournant sur sa parole, il n’a ni publié le livre ni remboursé l’argent à ses amis. Interrogé il répondit :

« Cet argent m’a été donné par Allah. Je n’ai pas l’intention de rembourser même une pièce ni je ne répondrai à qui que ce soit sur cette question.

Quiconque me demande de rendre de compte ferait mieux de ne plus me confier quelque chose.156 »

Ses successeurs vivaient dans de grandes palaces luxueuses qu’ils ne s’étaient jamais imaginées. A cause de leurs étendues, ces palaces étaient gardées par des chiens157.

Son second successeur fit un voyage en Angleterre avec 40.000 roupies pour ses éventuelles dépenses il allait voir les bienfaiteurs de son père qui avaient mis la couronne de prophétie sur sa tête158. »

De là, il est parti pour Paris où il participa à des soirées dansantes internationales. Les femmes qui dansaient dans ces galas étaient totalement découvertes. Lorsqu’on lui demanda d’en parler, il répondit :

« Du fait que la vision de mes yeux est faible et comme le podium était éloigné de moi, je n’ai pas vu ses danseuses découvertes. »

Le Prétendant Qadiyani vante-t-il ses compagnons ? Cela n’est pas vrai peutêtre pour ses camarades uniquement. Pour ce cas, la personne était son propre fils et son deuxième successeur. Puisse Allah nous protéger de cet arbre sale et de ses fruits.

Malgré tout cela, il a été déclaré que « les exploits » spirituels de Ghulam Ahmad étaient parfaits, plus profonds et plus forts que ceux de l’Apôtre de Dieu, paix soit sur lui.159 » Le spiritualisme de Ghulam Ahmad consistait à consommer de l’opium, à boire du vin, à aimer les femmes et à adorer les Anglais. Il a inventé les mensonges contre Dieu. Son fils a également participé aux soirées dansantes. Il a vécu dans les châteaux gardés par des chiens sentinelles. Lui et ses acolytes changent les versets du Qur’an et s’attribuent les versets révélés à propos de Muhammad, paix soit sur lui. Ils ont élevé son statut jusqu’à le faire supérieur à la personnalité la plus haute de l’humanité toute entière. Ici un autre Qadiyani prépare un hochepot de tous les maux et de toutes les choses dangereuses. D’abord, il fausse les versets du Qur’an, ensuite il

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156 Al Hakam du 21 Mars 1905.
157 « Afadl » du 2 octobre 1924
158 “Paigham-i-Sulh” du 23 Juillet 1924
159 Kalamat-ul-Fasl par Bashir Ahmad, fils de Ghulam Ahmad cité dans “Review of Religions” p.147

insulte l’Apôtre de Dieu, paix soit sur lui. Enfin, il place cet Antéchrist plus haut que l’Apôtre de Dieu, paix soit sur lui, -même plus haut que tous les prophètes. Dit-il :

« Le « pacte » apparaît dans le Qur’an « Et lorsqu’ Allah prit cet engagement des prophètes : « Chaque fois que je vous accorderai un Livre de la Sagesse, et qu’ensuite un messager vous viendra confirmer ce qui est avec vous, vous devez croire en lui, et vous devez lui porter secours. » Il leur dit :

« Consentez-vous et acceptez-vous Mon pacte à cette condition ? Nous consentons dirent-ils. « Soyez-en donc témoins dit Allah. Et Me voici, avec vous, parmi les témoins. Quiconque ensuite tournera le dos…. Alors ce sont eux qui seront les pervers.160 »

Ce pacte était fait avec Ghulam Ahmad et non avec Muhammad. Il a été fait aussi avec d’autres prophètes comme, Noé, Abraham, Moïse, et Jésus.

Comme il a été fait aussi également avec Muhammad, paix soit sur lui. Ainsi, les salutations et les félicitations citées dans le pacte venaient d’arriver. Les musulmans devraient donc se dépêcher pour accomplir la promesse et devenir de serviteurs reconnaissants.161 »

Cette citation met en relief le plan tracé par le Qadiyanisme pour fausser le Qur’an, pour éloigner les Musulmans de sa compréhension et de Muhammad l’Arabe, paix soit sur lui, sur ordre d’infidèles impérialistes qui ont peur de l’Islam et de la force toujours vivante du Qur’an. Leur but principal derrière l’institution de la prophétie de Ghulam Ahmad, était de rabaisser la dignité de l’Apôtre de Dieu, ronger son amour et l’amitié des coeurs des Musulmans, changer les sens et les significations du Qur’an dès lorsque son remplacement était possible. Ainsi Ghulam Ahmad était la première personne qui a posé la fondation de la déformation du Qur’an au nom de l’Islam que ses croyants suivent dans la voie la plus détestable et méprisable.

Maintenant nous mentionnons sa déformation du Qur’an et les insultes proférées contre le Prophète de Dieu, paix soit sur lui, il dit :

Dans le verset de Dieu :

« Muhammad le Messager de Dieu. Et ceux qui sont avec lui (c’est-à-dire ses compagnons) sont durs envers les mécréants miséricordieux entre eux ! »

« Je suis celui qui est cité, parce que Allah m’a appelé dans cette révélation « Muhammad » et « Messager » comme il m’a donné ce nom en plusieurs endroits.162 »

Il dit :

« J’ai été informé que les nouvelles me concernant existent dans le Qur’an et les Traditions. Je suis le concerné dans ces paroles d’Allah : « Il est celui qui a envoyé son messager avec guidance et foi sincère afin de la maintenir supérieure à toutes les autres. 163»

En une autre place, il dit :

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160 Quran 3 : 81-82
161 “Alfadl” du 26 Février 1924
162 Tabligh-i-Risalat par Qasim Qadiyani Vol X p 14
163 Ijaz-i-Ahmadi Supplément de “Nuzul-ul-Masih” par Ghulam Ahmad p.7

« Je suis celui que Dieu a voulu signifier dans Ses paroles : « Je ne vous ai envoyé qu’en qualité de miséricorde pour tout l’Univers.164 »

« Je suis l’objet de ces paroles de Dieu : « Il vous enverra plein d’éloges.165 » Son fils Bashir Ahmad emprunte la même voie en disant :

« Celui qui a été prédit dans les prophéties antérieures, c’est Ghulam Ahmad et non le prophète de Dieu Muhammad. Il est celui qui est cité dans ce verset de Dieu : « La venue d’un Messager après moi dont le nom est Ahmad. » La raison est que le prophète de Dieu était appelé Muhammad et non Ahmad.

Donc, il est nécessaire que le visé soit quelqu’un d’autre que Muhammad .

Il est donc clair que le concerné était Ghulam Ahmad et non Muhammad.166» Avec tout cela, les Qadiyanis disent que leur formule de profession de foi est exactement la même que celle des Musulmans, le but étant la reconnaissance de la prophétie de Ghulam Ahmad qui est semblable à celle des Musulmans, c’est-à-dire :

« Je témoigne qu’il n’y a pas de divinité en dehors d’Allah et Je témoigne que Muhammad est Son serviteur et Son Messager. »

Ghulam Ahmad a été cité par le nom de Muhammad comme dans ces paroles de Dieu :

« Nous n’avons pas besoin, pour notre foi, d’une nouvelle Kalima en vue de témoigner la prophétie de Ghulam Ahmad car entre le Prophète et lui, il n’y a pas de distinction comme il a dit lui-même :

« Mon corps est devenu le sien. Tout celui qui différencie Mustafa de Moi ne m’a pas en effet reconnu. » Allah a aussi promis, qu’Il enverra une fois de plus le dernier des prophètes. Pour cela, le Messie promis, Ghulam Ahmad, est luimême Muhammad le Messager d’Allah qui a été envoyé pour propager l’Islam une deuxième fois. Donc,nous n’avons pas besoin d’aucune nouvelle Kalimai- Shahadat. Oui, si quelqu’un d’autre avait été envoyé à la place de Muhammad, nous aurions besoin d’une nouvelle Kalima 167»

Les Qadiyanis persistent dans leurs erreurs jusqu’à publier dans leur journal « Alfadl » que le tombeau dans lequel Ghulam Ahmad gît est considéré comme étant le mausolée du Messager de Dieu, les cieux protègent ! Ce n’est pas tout, Muhammad lui-même envoie ses salaams (paix) sur la tombe de Ghulam Ahmad. Voici le texte publié par le Directeur des Relations Publiques à Qadiyan :

« Pitoyable ! est en effet, la condition d’un homme qui arrive à la Maison de Sûreté Qadiyan, cette ville dont le style est comme une Maison de Sûreté, est maintenant dans les mains des Hindous et les Qadiyanis l’ont désertée, laissant derrière les régions du Paradis ainsi que la tombe de leur Messager et qu’il n’est pas seul présent au mausolée plein de lumières célestes. Réalisent-ils que dans cette tombe sainte (profane) repose le corps sacré de cette personnalité à qui le Messager lui-même envoie ses salutations ? En visitant cette tombe sacrée, vous pouvez obtenir ses bénédictions qui sont spécifiques au mausolée

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164 “Arbain” par Ghulam Ahmad N° 3 P 25
165 Ibid p.102
166 Article de Bashir Ahmad dans “Review of Religion” p. 139-41 et “Alfadl” du 19 Août 1916.
167 Kalimat-ul-Fasl reproduit dans “Review of Religions” volXIV parution N° P. 158

de l’Apôtre de Dieu. Malheur à toute personne qui ne tire pas de bénéfices de ce Haj-i-Akbar de Qadiyanis.168 »

Oui ! Vous malheureux ! vous êtes tous des malheureux ! Tout celui qui nie la finalité de la prophétie, qui ne croit pas au dernier des prophètes, qui croit comme un Antéchrist comme Ghulam Ahmad est un prophète- pas seulement un prophète mais est comme Muhammad et est même meilleur que lui. S’il n’est pas malheureux, que peut-il être autrement ? Par Allah qui a envoyé Son Messager avec la vérité, finalisant la prophétie avec lui, lui faisant le leader de la vérité, lui faisant le leader de la progéniture d’Adam, lui faisant surpasser toute l’humanité, faisant de son obéissance et de sa désobéissance, sa propre obéissance et désobéissance169, serment de fidélité à lui, rien qu’à lui-même170. Il n’y a de plus maudit que celui qui insulte Son Messager et déclare sa supériorité sur lui . Nous reproduisons le texte de Ghulam Ahmad ce sujet :

« Tout celui qui humilie un prophète est un infidèle ! »

A la lumière de ces mots, qui sont Ghulam Ahmad et le groupe, qui s’appellent les Qadiyanis ? Qui sera son fils et successeur Mahmood Ahmad, celui qui a déclaré ces mots grossiers :

« Il se trouve dans la puissance de chaque individu la possibilité de progresser et d’atteindre toute position qu’il souhaite aussi loin, que même s’il souhaite surpasser Muhammad le Messager de Dieu, en statut et en dignité, il peut le faire.171 »

C’est ce que ce deuxième maudit a dit à propos du Messager qui a été emmené en une nuit à la Mosquée Aqsa ; puis est monté aux cieux, derrière qui tous les prophètes ont prié172, sur qui et pour qui Dieu, Ses anges et les croyants envoient les salaams et offrent des prières ; qui sera le porteur du flambeau au Jour du Jugement173 qui parlera à tous les Prophètes ce jour-là174, à propos de qui Dieu lui-même a dit :

« Afin qu’Allah te pardonne tes péchés, passés et futurs, qu’il parachève sur toi Son bienfait et te guide sur une voie droite.175 »

« C’est Lui qui a envoyé Son Messager avec la guidée et la religion de vérité [l’Islam] pour la faire triompher sur toute autre religion .176»

Et « ش Prophète ! Nous t’avons envoyé [pour être] témoin, annonciateur, avertisseur, appelant (les gens) à Allah, par Sa permission, et comme une lampe éclairante.177 »

« ô vous qui avez cru ! Ne devancez pas Allah et Son Messager. Et craignez Allah. Allah est Audient et Omniscient.178»

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168 Alfadl du 18 Décembre 1922.
169 Bukhari
170 Surah Alfath V. 10
171 “Alfadl” du 17 Juillet 1922 Déclaration quotidiennes de Mahmood Ahmad.
172 Quelques narrateurs des Hadiths ont rapporté cela
173 Tirmidhi et Ahmad
174 Musnad Ahmad
175 Q 48: 2
176 Q 48: 28
177 Q 33: 45-46
178 Q 49:1

Contre ces versets, voici ce que Le Calife Qadiyani a dit :

« Si quelqu’un veut surpasser le Messager de Dieu en position et en dignité, il a la capacité de le faire. »

Que les cieux nous protègent ! Quelle infidélité aussi grande que celle-ci ?

Quelle insolence aussi grossière que celle-là ? Quelle mesquinerie peut-elle être plus basse que celle-là ?

Combien ces vilains criminels assaillent et rabaissent la position du Messager d’Allah ? Qui si la création entière était placée sur un plateau de la balance et lui sur l’autre, le sien pèserait plus sans aucune ombre de doute ?

Ils affirment en outre que leur croyance au Prophète de Dieu est exactement la même que celle des Musulmans. Qui est ce Musulman qui peut dire de telles paroles, même pour les évoquer, la langue tremblerait. Dieu le Tout Puissant a dit la vérité en déclarant :

« Ils cherchent à tromper Allah et les croyants ; mais ils ne se trompent qu’eux-mêmes, et ils ne s’en rendent pas compte. Il y a dans leurs coeurs une maladie (de doute et d’hypocrisie), et Allah laisse croître leur maladie. Ils auront un châtiment douloureux, pour avoir menti. 179»

Pensent-ils qu’ils ont la force de réduire la position du Messager de Dieu dans la voie qu’ils ont empruntée ? Méditent-ils sur la position de leurs malheureux prédécesseurs ? Nous leur récitons ce que Dieu le Tout Puissant a dit pour repousser leurs prédécesseurs :

« Ils veulent éteindre avec leurs bouches la lumière d’Allah, alors qu’Allah ne veut que parachever Sa Lumière, quelque répulsion qu’en aient les mécréants. C’est Lui qui a envoyé Son messager avec la bonne direction et la religion de la vérité, afin qu’elle triomphe sur toute autre religion, quelque répulsion qu’en aient les associateurs.180 »

N’en déplaise aux infidèles et aux apostats ! Intriguez comme vous voulez avec toute votre force pour éteindre la lumière d’Allah avec vos bouches ! Appelez vos témoins, vos secoureurs, vos seigneurs anglais etc… ! Essayez, efforcez-vous de votre mieux. Vous ne serez pas capables de faire quoi que ce soit car Allah est déterminé pour répandre complètement Sa lumière, n’en déplaise à qui que vous soyez, sous vos insinuations et celles de vos maîtres. Vous ne pouvez donc pas perpétuer l’impérialisme incrédule dans le sous-continent indien. Vous avez été consternés par leur sortie en Asie. Vous n’avez pas réussi à éradiquer les racines du Jihad des coeurs des Musulmans. Cependant, vous n’avez été vainqueurs qu’en imposant l’obéissance envers les Anglais. Ainsi vous n’avez pas été capable de prouver la supériorité de Ghulam Ahmad, le menteur, l’Antéchrist sur le dernier des Prophètes, des Messagers et des Apôtres.

Vous avez admis votre défaite dans votre tentative de rabaisser la personnalité de Muhammad alors que vous avez installé des centres de publicité pour inviter les gens à adhérer au Qadiyanisme au nom de Muhammad et de sa Foi. Dans les pays

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179 Q 2: 9-10
180 Q 9: 32-33

étrangers, vous ne dites pas les paroles haineuses pleines de rancoeur contre le Messager d’Allah que vous cachez dans vos coeurs. Ni vous ne montrez pas vos véritables croyances ou vos véritables intentions pour que vous ne puissiez pas être découverts et ainsi être jetés dans la mer Rouge ou Blanche.

Cependant, nous levons le voile sur vos faces et sur vos réels buts pour que l’ignorant sache et que le moins averti fasse attention.

Nous vous invitons aussi à méditer sur votre fin : Vous étiez créés pour servir l’impérialisme qui a été chassé du sous-continent indien. C’est désespérant que son retour se fasse en Asie et en Afrique. Vous et votre prophète étiez créés, pour déformer la croyance islamique sur le Jihad. Cependant, les musulmans ont toujours fait le Jihad. Donc, c’est normal que vous regrettiez de vos actions et que vous vous convertissiez à l’Islam, à la foi de Muhammad, à sa loi lumineuse.

Peut-être Muhammad intercédera pour vous en guise de votre repentance pour vos actions passées. Il pardonnera vos injures contre sa position. C’est lui qui a été envoyé comme miséricorde pour l’univers entier.

Le pardon et la générosité sont de nobles habitudes. Rentrez, donc au giron. Par Dieu ! Muhammad est par sa nature extrêmement généreux et extrêmement noble. On espère de lui qu’il vous pardonne. Il est celui qui avait annoncé, lors de la chute de la Mecque à ceux qui lui avaient fait du mal, l’avaient battu, chassé de sa ville, la ville de son père, de ses arrières-pères, La Mecque honorable, combattu ses compagnons et lui- alors qu’il était le vainqueur : « Il n’y a pas de reproches contre vous aujourd’hui.

Dieu vous pardonnera et Il est Très Miséricordieux. »

Ainsi, dépêchez-vous, vous les criminels avant que le jour n’arrive où il n’y aura ni vente ni intercession et les incroyants sont les transgresseurs- Avant, il vous était dit :

« Et écartez-vous aujourd’hui, O vous les criminels. »

Hâtez-vous donc à la repentance et à la recherche de son pardon car le Grand Apôtre a dit : « L’Islam a démoli tout ce qui était avant lui et l’hégire a démoli tout ce qui était avant elle.181 »

Il est celui qui a pardonné le meurtrier de son oncle lorsqu’il est venu comme un Musulman repentant, et celle qui avait mâché son coeur lorsqu’elle est venue à lui, regrettant et demandant pardon.

Alors hâtez-vous avant qu’il ne soit tard. Par Allah Qui a créé l’Univers et l’existence entière s’y trouvant, si vous mourez avant la repentance totale, votre demeure sera pire. Dieu vous guide au droit chemin. Il éclaire pour vous le chemin de l’Islam, vous demande de vous écarter de ce menteur et prétendant prophète, l’insulteur de l’Apôtre d’Allah, le voleur de l’habit de la prophétie, le serviteur des infidèles.

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181 Une tradition acceptée


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Chapitre V QADIYANIAT Une étude analytique Chapitre V
LE QADIYANISME ET SES CROYANCES.
L’une des fausses religions qui a été créée pour dissiper les forces de l’Islam et désintégrer son édifice est le Qadiyanisme. Le but de cette formation religieuse était de dégarnir la philosophie islamique, non pas ouvertement mais d’une subtile manière secrète. Puisque l’histoire et l’expérience ont montré que chaque fois qu’un groupe d’individus ou une secte s’opposant à l’Islam et planifiant de s’attaquer à l’Islam en voulant effacer son existence à travers une confrontation ouverte, ne réussissait pas.

Au contraire, la force de l’Islam et l’ardeur des Musulmans augmentaient. Les Juifs, les Chrétiens, les Polythéistes de la Mecque, tous avaient planifié avec d’immenses ressources en leur possession pour réduire la dignité de l’Islam, dégrader son statut, réduire le nombre de ses adeptes et réduire son influence. Malheureusement aucun de ces schémas diaboliques n’a abouti et ils se sont souvent retrouvés de grands perdants.

Lorsque les forces des croisés étaient défaites, leur puissance était anéantie et leurs épées étaient ébréchées contre le rocher de l’Islam comme l’humiliation des polythéistes et des Juifs au début de l’Islam. Cela se produit aussi lors des discussions, des débats des intellectuels, de la guerre et même des menaces. L’Islam a réussi et fleuri en dépit de tous leurs efforts. Ces épreuves et ces tribulations ont seulement fait que son élévation, sa grandeur et sa résistance éternelle s’accroissent. Ainsi, ils étaient déçus dans leurs efforts d’agresser l’Islam comme ils ont échoué de s’ériger en barrière devant les projecteurs de l’Islam. Cela a été expérimenté par les polythéistes de la Péninsule arabique, les Juifs et les Chrétiens .

En leurs temps, les Hindous, les Bouddhistes, les Mages, les Sikhs ont aussi expérimenté cela dans le sous-continent Indien, en Afghanistan en Iran et en Chine. Ils ont aussi réalisé que ce rocher était solide, impénétrable. Les expériences répétées ont amené les ennemis de l’Islam à réfléchir et à prendre du temps pour étudier comment changer leur modus operandi dans la confrontation ouverte contre l’Islam- car cette approche avait suscité des sentiments d’autodéfense et d’auto respect chez les Musulmans. Comment adopter la technique de tromperie et de désunion pour combattre les Musulmans et l’Islam ?

Comment créer de nouvelles religions au sein des Musulmans pour combattre l’Islam au nom de l’Islam et de cette façon, extirper graduellement son existence en démolissant son système philosophique ? De cette manière, avec ce programme, le Qadiyanisme était créé.

Sa première apparition était faite sous un masque d’une secte musulmane.

Cependant, il commença tôt à propager ses pensées poisonneuses pour que les gens ne le reconnaissent immédiatement. Ainsi ils commencèrent par étapes à exprimer leurs prétentions cachées. Lorsqu’un ignorant tombe dans leur filet inéluctable, ils dévoilent leurs véritables faces. Certains restent pris au piège alors que d’autres dont la délivrance et la guidée étaient prédestinées par Dieu en échappent. Bien de temps avant, à l’instigation de l’impérialisme chrétien, ils ont fait de ses étapes mentionnées ci-haut, la fondation de l’entreprise de leurs missionnaires pour fourvoyer les Musulmans en déformant l’Islam.

Dans ce chapitre, nous mentionnerons les croyances réelles du Qadiyanisme tirées de leurs propres sources, c’est-à-dire de leurs livres.

L’objectif est que le lecteur réalise l’étendue entière des risques, l’importance du tort et qu’il soit averti de leur tentative de corrompre leur dissidence sous le manteau de l’Islam.

Tout Musulman, croit qu’Allah est absolument exempt de tout défaut et de toute faiblesse humaine, qu’Il n’a engendré ni n’aura de rival ; qu’Il est absolument incomparable et est libre d’incarnation ; que Muhammad est le dernier des Prophètes et des Apôtres qui ne sera suivi d’aucun autre prophète. Avec lui, l’apostolat est arrivé à la fin et toutes les révélations se sont arrêtées absolument, que le Qur’an est le dernier des livres révélés ; que cette Ummah est la dernière et que cette religion est la dernière. Qu’après lui, tout celui qui prétend à la prophétie ne peut être qu’un menteur faisant de la rébellion contre Dieu conformément aux paroles de Dieu :

« Muhammad n’a jamais été le père de l’un de vos hommes, mais le messager d’Allah est le dernier des prophètes. Allah est Omniscient.182 »

« Aujourd’hui, j’ai parachevé pour vous votre religion, et accompli sur vous Mon Bienfait. Et J’agrée l’Islam comme religion pour vous.183 »

Les traditions du Prophètes sont :

a) « Les autres Prophètes et moi-même, pouvons être comparés à un palais avec une construction magnifique mais dont une brique a été oubliée. Les curieux tournent autour et s’émerveillent par sa beauté mais déçus par la brique manquante. J’ai pris la place de la brique manquante. Avec moi, la construction a été complétée et avec moi les Apôtres se sont arrêtés à venir.»

Dans une autre version :

« Je suis la brique et Je suis le dernier des Prophètes.184 »

b) « Je suis le dernier des Prophètes et vous êtes la dernière Ummah185 »

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182 Q 33:40
183 Q 5: 3
184 Tradition agréée
185 Ibn Maja Ibn Khuzaima et Al-Hakam

c) « Il n’y aura pas de prophète après moi et il n’y aura pas de Ummah après vous.186»

Une autre version dit :

« Il n’y aura pas de Ummah après la mienne.187 »

En plus, la Ummah de Muhammad croit que le Jihad restera effectif jusqu’au Jour de la Résurrection ; qu’il est un des excellents actes d’adoration, le plus grand moyen de se rapprocher de Dieu, que La Mecque et Médine sont les plus préférées des cités et villes ; que la Sainte Mosquée d’Al Aqsa est la plus grande des mosquées en statuts et en positions devant Dieu et qu’aucune autre mosquée au monde ne peut être comparée à elle. Telles sont les croyances des Musulmans.

Les Qadiyanis, cependant, disent :

« Dieu observe le jeûne, prie , dort et se réveille, écrit et signe, fait du bien et commet des erreurs, cohabite et a été engendré, peut feindre et peut s’incarner dans quelqu’un d’autre - Que Dieu nous pardonne ! Voici le texte :

« Dieu m’a dit : « Je prie et J’observe le jeûne. Je me réveille et Je dors.188 »

Contrairement à cela, Dieu le Véridique a révélé à Muhammad :

« Allah ! Point de divinité à part Lui, le Vivant, Celui qui subsiste par luimême « al-Qayyum ». Ni somnolence ni sommeil ne Le saisissent. A lui appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre. Qui peut intercéder auprès de Lui sans Sa permission ?

Il connaît leur passé et leur futur.

Et, de Sa science, ils n’embrassent que ce qu’Il veut. Son Trône « Kursiy »

déborde les cieux et la terre, dont la garde ne lui coûte aucune peine. Et Il est Très Haut, le Très Grand.189 »

Muhammad, paix soit sur lui, a dit :

« Certainement, Dieu ne dort pas ni ne Lui arrive pas de dormir.190 »

Dieu Le Tout Puissant se décrit comme étant :

a) « Et qu’Allah a embrassé toute chose de [Son] savoir191 »

b) « C’est Lui Allah. Nulle divinité autre que Lui, le Connaisseur de l’invisible tout comme du visible.192 »

De la bouche des Anges, Il dit :

« Nous ne descendons que sur ordre de ton Seigneur. A Lui tout ce qui est devant nous, tout ce qui est derrière nous et tout ce qui est entre les deux. Ton Seigneur n’oublie rien.193 »

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186 Musnad de Imam Ahmad.
187 Tabrani et Baihaqi
188 Albushra par Ghulam Ahmad vol II P; 97
189 Q 2: 255
190 Muslim, Ibn Maja et Darimi
191 Q 65: 12
192 Surah Hashir, v. 22
193 Q 19: 64

Dans les mots de Moïse :

« Mon Seigneur [ne commet ] ni erreur ni oubli 194 »

Mais les Qadiyanis croient que Dieu commet le mal (c’est-à-dire des erreurs)

et fait du Bien. C’est bien connu que l’erreur est une conséquence de l’ignorance et de l’oubli. Le Prétendant Qadiyani dit dans son texte en arabe et dans ses propres mots :

« Dieu a dit : « Moi, avec les Apôtres, répondons, commettons des erreurs et faisons du bien, Moi, avec les Prophètes, embrassons. 195»

Il a aussi dit :

« J’ai vu dans une scène que je présentais à Dieu Tout-Puissant beaucoup de papiers pour qu’Il puisse les signer et accepter la pétition que j’avais humblement écrite.

J’ai vu que Dieu écrivait à l’encre rouge. Au moment de cette scène, était présent avec moi un des mes partisans du nom de Abdullah. Dieu secoua la plume et quelques gouttelettes tombèrent sur mes habits et aussi sur ceux de mon partisan Abdullah.

Lorsque la scène se termina, j’ai vu que mes habits et ceux d’Abdallah étaient tachetés de la couleur rouge alors qu’il n’y avait rien auparavant. Jusqu’à présent ces habits sont disponibles chez Abdullah. 196»

En une autre place, cet Antéchrist compare le Créateur, Le Très-Haut, Le Plus Grand à un animal marin connu sous le nom de « Pieuvre » en ces termes :

« Il est possible pour nous de supposer par imagination l’être d’Allah, qu’il a plusieurs mains et plusieurs pieds ; ses membres sont aussi innombrables, en volume aussi grand qu’il n’y a pas de fin en longueur et en largeur ! Et Il est comme la pieuvre qui a beaucoup de tentacules étendues à travers les limites et les extrémités de l’Univers.197»

De cette manière, il s’est moqué de l’être de Dieu qui du reste est au-dessus de toute ressemblance et a démenti les paroles de Dieu Tout Puissant :

« Il n’y a rien qui Lui ressemble ; et c’est Lui l’Audient, le Clairvoyant.198 »

Pire encore, les Qadiyanis croient que Dieu se plaît en cohabitant avec les femmes, qu’Il a des enfants ; plus encore et contre les textes du Livre de Dieu et de Sunnah de l’Apôtre de Dieu et contrairement à toutes les religions révélées. Beaucoup plus amusant est que les Qadiyanis croient que Dieu s’accouple et cohabite avec leur prophète, Ghulam Ahmad . Ce n’est pas tout, qu’il est lui-même le produit de cet accouplement. Premièrement, Dieu s’est accouplé, avec lui et il a conçu.

Troisièmement, il est le fils né. Ainsi écoutons les paroles des Qadiyanis à l’occurrence celles de Qazi Yar Muhammad Qadiyani qui dit :

« Le Messie Promis Ghulam Ahmad, a décrit une fois sa condition en disant :

« Qu’il s’est vu comme s’il était une femme et que Dieu aurait montré Sa Puissance masculine. 199»

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194 Q20: 52
195 Albushra Vol II p79
196 Tiryaq-ul-p33 Haqiqat-ul-Wahy p.255
197 Taudhih-ul-Maram, par Ghulam Ahmad p.75
198 Q42:11

Le Prétendant lui-même ajoute :

« Il souffla en moi l’esprit de Jésus comme il a fait pour Marie. Je devins gros par (voie de) métaphore. Après quelques mois n’excédant pas 10, j’ai été transformé en Marie et j’ai été fait Jésus. De cette façon, je devins le fils de Marie.200 »

Dit-il :

« Dieu m’a appelé Marie qui conçut Jésus et Je suis celui que Dieu relate dans le Sourate Tahrim :

« De même, Marie, la fille d’Imran qui avait préservé sa virginité ; Nous y insufflâmes alors de Notre Esprit. »

Parce que je suis celui qui a prétendu être Marie et qu’en moi a été insufflé l’esprit de Jésus201 »

Sur cette base, les Qadiyanis croient que Ghulam Ahmad est le Fils de Dieu, et qu’il est Dieu lui-même en plus.

Dit le prétendant :

« Dieu m’a dit : « Vous venez de notre eau alors qu’ils viennent de la poltronnerie. »

Il dit :

« Dieu s’est adressé à moi en ces mots : « Ecoute ! O mon fils 202»

Oui, il continue :

« Dieu m’a dit : « Tu viens de Moi et Je viens de toi ! Ton apparence est Mon apparence 203»

Encore : « O fils, O lune ! Tu viens de Moi et Je viens de toi 204» Et encore :

« Certes, Dieu est descendu en moi et Je suis le lien entre lui et la création entière. 205»

Et oui encore : « Qu’il m’a été révélé :

« Il vous donne l’heureuse nouvelle d’un fils, l’interprétation de la vérité et de l’élévation spirituelle, comme si Dieu descendait du ciel. 206»

Telles sont les croyances des Qadiyanis sur Dieu, le Glorieux, le Haut, Gloire soit sur Lui et Il est au-dessus de leur description. Dieu a dit dans son Livre Glorieux :

a) « Dis : « Il est Allah, Unique, Allah, Le seul à être imploré pour ce que nous désirons.

Il n’a jamais engendré, n’a pas été engendré non plus.

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199 Zabiat-ul-Islam par Yar Muhammad p 34
200 Safeena-i-Nuh par Ghulam Ahmad p47
201 Note en marge à Haqiqat-ul-Wahy par Ghulam Ahmad p337
202 Anjam Atham par Ghulam Ahmad p.55
203 Al Bushra par Ghulam Ahmad vol I P49
204 Wahy al-Muqqadas par Ghulam Ahmad p 650
205 Kitab-al-Bariyah par Ghulam Ahmad p 75
206 Istifta par Ghulam Ahmad p85

Et nul n’est égal à Lui. 207»

b) « Certes sont mécréants ceux qui disent.

Allah, c’est le Messie, fils de Marie ! »208

c) « ش gens du livre (chrétiens), n’exagérez pas dans votre religion, et ne dites d’Allah que la vérité.

Le Messie Jésus, fils de Marie, n’est qu’un Messager d’Allah, Sa parole qu’Il envoya à Marie est un souffle (de vie) venant de Lui.

Croyez donc en Allah et en ses messagers.

Et ne dites pas « Trois ». Cessez !

Ce sera meilleur pour vous.

Allah n’est qu’un Dieu unique.

Il est trop glorieux pour avoir un enfant.

C’est à Lui qu’appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre et Allah suffit comme protecteur. 209»

d) « Les Juifs disent : « Uzayr est fils d’Allah »

et les Chrétiens disent Le Christ est fils d’Allah »

Telle est leur parole provenant de leurs bouches.

Ils imitent le dire des mécréants avant eux.

Qu’Allah les anéantisse !

Comment s’écartent-ils (de la vérité) 210»

De cette croyance, nous ne disons rien d’autre que ce que Dieu a dit :

« Ils imitent des mécréants avant. Qu’Allah les anéantisse. Comment s’écartent-ils de la vérité ?211 »

Avant que nous traitions le second article de la foi qadiyane, nous voudrions mentionner que le Dieu dont les Qadiyanis croient que Ghulam Ahmad, est le fils était un Anglais comme il a été manifestement expliqué par Ghulam Ahmad :

« Un nombre de révélations sont venues à moi en anglais ». En une autre place, il m’a été révélé que : « Je peux ce que je ferai. »

A partir de l’accent et de la prononciation, j’ai pensé comme si un Anglais était debout devant moi en train de parler. 212»

Maintenant , venons à leur croyance comme quoi « la finalité de la prophétie

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207 Q112:1-4
208 Q5: 17
209 Q 4: 171
210 Q9: 30
211 Ibid
212 Baraheen-i-Ahmadiyya par Ghulam Ahmad p.480

n’est pas arrivée à la fin avec Muhammad ; c’est plutôt, la continuité. Dit le fils, le second successeur de Ghulam Ahmad :

« Nous croyons que Dieu continue à envoyer les prophètes pour réformer la Ummah et pour sa guidée selon les besoins 213»

Il écrit aussi :

« Considèrent-ils que les trésors de Dieu se sont épuisés ? C’est une erreur dans la compréhension, parce qu’ils ne connaissent pas la puissance de Dieu.

Alors quoi dire d’un prophète, je dis que de milliers de prophètes viendront. 214»

Une fois, son Calife était interrogé :

« Est-il possible que les prophètes viennent dans le futur ? Il a répondu : « Oui ! Les Prophètes viendront, jusqu’au Jour du Jugement car aussi longtemps qu’il y aura corruption au monde, les prophètes doivent venir. 215»

L’idiot n’avait pas compris que Muhammad a expliqué la corruption sous toutes ses formes et qu’il a proposé ses remèdes. Donc, pour cette raison, il n’y a plus besoin qu’il y ait un autre prophète. Muhammad a insinué là dessus en disant :

« Les Prophètes étaient investis d’autorité sur les enfants d’Israël. Chaque fois qu’un prophète mourait, un autre lui succédait. Cependant, il n’y aura plus de prophète après moi. Il n’y aura que des califes et ces derniers seront nombreux. 216»

La signification de cette tradition est que les califes seront des gens sur qui incomberont la propagation de l’Islam, la diffusion de la foi sincère et la réforme à l’instar de ce qu’ont fait les Apôtres d’Allah. Ce sont les Ulémas comme l’Apôtre de Dieu a dit :

« Les Ulémas sont les héritiers des prophètes217 »

Dieu Le Tout Puissant lui-même le dit dans Son livre en ces termes :

« Les croyants n’ont pas à quitter tous leurs foyers.

Pourquoi de chaque clan quelques hommes ne viendraient-ils pas s’instruire dans la religion, pour pouvoir à leur retour, avertir leur peuple afin qu’ils soient sur leur garde ? 218»

Cette croyance dont les Qadiyanis ont donné naissance était uniquement destinée à soutenir la prophétie de Ghulam Ahmad. Autrement, quelle corruption Ghulam Ahmad avait-il éradiquée ? Par contre, il est lui-même la source de la corruption et du désordre.

Comme son fils et successeur, Ghulam Ahmad lui-même a écrit :

« Une des bénédictions de Dieu est que les prophètes et leurs séries ne se termineront pas. C’est la loi de Dieu à laquelle ils ne peuvent s’opposer.219 »

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213 Article de Mahmoud dans “Alfadl” parution du 14 Mai 1925
214 Anwar-ul-Khilafat, par Mahmood Ahmad p.62
215 “Alfadl” du 24 Février 1927
216 Bukhari, Muslim, Ibn Maja et Ahmad
217 Bukhari et Tirmidhi
218 Q9 : 122

Lorsque de cette manière, la voie était ouverte pour la prophétie, bien qu’elle soit fausse- il était le premier à y adhérer. Sur cette base les Qadiyanis croient que Ghulam Ahmad est un prophète de Dieu, Son apôtre. Ce n’est pas tout, mais qu’il est aussi supérieur à tous les prophètes et à tous les apôtres, qu’il est la fierté des prédécesseurs et des successeurs. Se décrivant lui-même, ce faiseur des lois du Qadiyanisme, dit :

« Par Allah dont mon âme est entre ses mains, Il est Celui Qui m’a envoyé et m’a appelé prophète et m’a fait le Messie Promis et a révélé pour la confirmation de ma prétention des signes clairs dont le nombre atteint trois cents mille220 »

En une autre place, il dit :

« Il est le Dieu de vérité qui a envoyé son apôtre à Qadiyan.

Certainement, Dieu protégera et défendra Qadiyan contre la peste221 même si elle fait rage pendant soixante-dix ans puisque Qadiyan est le siège de Son apôtre. Dans cela, il y a des signes pour les nations. 222»

Il continue :

« Dieu a envoyé des signes pour la confirmation de mon apostolat ; que s’ils étaient distribués à plus de mille prophètes, ils justifieraient leur apostolat. Mais les Satan parmi les hommes ne l’accepteront pas ?223»

Le journal Qadiyani « Alfadl » a écrit :

« Ghulam Ahmad était un prophète et un apôtre à l’instar de son prédécesseur Prophète et Apôtre 224»

Ce journal publia en soi un appel aux Musulmans dont le texte était ainsi libellé :

« ô vous qui proclamez l’Islam ! Venez au vrai Islam que vous ne pouvez pas obtenir que du Messie Promis. Par son intermédiaire seront ouvertes pour vous les avenues de la bonté et de la piété. En le suivant, un homme réussit et obtient la délivrance et arrive à la destination. Il est celui qui a fait la fierté des prédécesseurs. 225»

Bashir Ahmad , le fils de Ghulam Ahmad et un des leaders des Qadiyanis a écrit :

« C’est un fait prouvé que Ghulam Ahmad était un prophète et un apôtre.

219 Discours de Ghulam Ahmad à Saalkot p. 22

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220 Complément à Haqiqat-ul-Wahy p 68
221 Ici est une lettre que Ghulam Ahmad a écrit à son beau-père : « La peste a atteint les limites extrêmes ici. Un homme est affecté et meurt dans peu de temps. » (Maktoobat-i-Ahmadiyyah, vol V p.112.)
Il a aussi à la même personne : « La peste est touché par elle. Nous l’avons éloigné comme avons fait pour Muhammad Din car il est tombé aussi malade. Aujourd’hui une autre femme qui était venu de Delhi et qui restait avec nous, a été touchée, (Maktoobat vol V, p.115)
222 Dafi-ul-Bala par Ghulam Ahmad pp10-11
223 Ain-ul-Marifa par Ghulam Ahmad p.317
224 “Alfadl” du 13 Septembre 1914
225 “Alfadl” du 26 Septembre 1915

Muhammad l’ appelait un prophète. Dieu s’adressait à lui dans la révélation par : « O le Prophète.226 »

En plus, de la citation dans un article précédent que les Qadiyanis croient que Ghulam Ahmad est supérieur à tous les prophètes et apôtres, Muhammad y compris.

Nous reproduisons ici deux autres tirées de ces écrits :

a) « Il m’a donné ce qu’Il n’avait donné à personne dans les deux mondes. 227»

b) « J’ai été, seul a être doué de tout ce qui a été accordé à tous les prophètes. 228» Une de croyances des Qadiyanis est que Gabriel était descendu sur Ghulam Ahmad alors que les Musulmans croient qu’après Muhammad il ne descendra plus.

Mahmood Ahmad, le calife Qadiyani dit :

« Lorsque j’avais neuf ans, nous avions l’habitude de jouer avec un élève et moimême dans notre maison. Un jour alors que nous jouions, nous avions vu un livre.

Nous l’avions ouvert et trouvions que nous pouvions le lire. Nous avions lu une partie qui disait : « que Gabriel ne descend plus ». J’ai dit : « C’est un mensonge Gabriel descend chez mon père. » L’étudiant refusa de croire et dit qu’il est écrit dans ce livre qu’il ne descendra plus . Sur ce, nous nous sommes disputés, ensuite nous sommes allés voir mon père révéré à qui nous posâmes la question. Il répondit : « Le texte du livre ment. Gabriel descend jusqu’à ces jours. 229»

Ghulam Ahmad lui-même dit :

« En effet, Gabriel est venu à moi, m’a sélectionné, a levé son doigt et l’a pointé vers moi en disant que Dieu me protégera des ennemis. 230»

Les Qadiyanis croient fermement que Ghulam Ahmad a reçu la révélation ; que la parole de Dieu était descendue sur lui. Ils croient en outre que sa révélation était identique à celle de Muhammad et à celle du Qur’an, qu’il incombe de croire en elle.

Qazi Muhammad Yussuf Qadiyani dit :

« Ghulam Ahmad a été commissionné d’écouter ce qui lui était révélé pour sa communauté. De même, c’est le devoir des Qadiyanis de lui croire car la parole de Dieu n’est prêchée que pour ce but, c’est-à-dire la croire et la mettre en action. Ce statut que leur révélation soit crue n’a été atteint par personne excepté les prophètes. 231»

Ghulam Ahmad dit :

« Par le Grand Dieu, je crois dans ma révélation comme je crois au Qur’an et aux restes des livres révélés du Ciel. Je crois que la parole qui descend à moi vient de Dieu comme je crois que le Qur’an a été révélé par Lui. 232»

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226 “Review of Religions ” n° 3 vol, XIII, p.114
227 Annexe à Haqiqat-ul-wahy p.87
228 Durr-e-Samin p.287
229 Discours de Mahmood Ahmad “Alfadl” du 10 avril 1922
230 Mawahib-ur-Rehman p43
231 An-Nabuwwat Fil Ilham par M. Yussuf p.28
232 Haqiqat-ul-wahy p211

Il déclare : « Ma foi dans les révélations qui sont descendues sur moi est comparable à celle que j’ai dans la Torah, la Bible et le Qur’an 233»

J.D Shams, un des « grands » Qadiyanis écrit :

« Le statut de la révélation de Ghulam Ahmad est exactement celui du Qur’an, de la Bible et de la Torah 234»

Comme ils tenaient que les paroles hérétiques de Ghulam Ahmad sont semblables au Qur’an, ils affirment que toutes les traditions qui sont contraires aux dires de Ghulam Ahmad sont à rejeter, même si elles sont correctes. De même, toutes les traditions favorables à Ghulam Ahmad sont vraies même si elles ne sont pas authentiques. M Ahmad dit : « Les paroles de Ghulam Ahmad sont véridiques-sur lesquelles la confiance peut être placée-comme contre les Hadiths. Les traditions que nous n’avons pas entendues de la langue de l’apôtre de Dieu mais les mots de Ghulam Ahmad, nous les avons entendus de sa bouche- car une vraie tradition ne peut être celle qui est contraire à ce que Ghulam Ahmad a dit. 235»

Le journal « Alfadl » a aussi publié :

« Une personne irrespectueuse a écrit que nous devons rejeter les dires de Ghulam Ahmad qui sont en contradiction avec les véritables traditions . Cet adepte stupide, n’avait pas compris que cela nécessite le rejet des vraies déclarations de Ghulam Ahmad. Certains Ulémas avaient trouvé que certaines traditions sont faibles mais que notre prophète Ghulam Ahmad dit qu’elles sont correctes. Nous confirmons ses mots et non les leurs. Ainsi, toute tradition qu’il a qualifiée de vraie, nous disons qu’elle est vraie et toute celle qu’il a dit qu’elle faible nous disons qu’elle est faible.

La raison est que les traditions nous sont parvenues par voies de traditionalistes. Nous ne les avons pas entendues de la bouche de l’Apôtre de Dieu. Ainsi pour les paroles de Ghulam Ahmad, nous les répétons comme il nous a informé après avoir reçu des instructions émanant de Dieu. Il est le prophète vivant. Le résultat est que toute tradition qui contredit la parole de Ghulam Ahmad est fausse236. »

Le Calife Qadiyani et Amir a écrit :

« Il n’y a pas de Qur’an que celui qui a été présenté par le Messie Promis c’est-à-dire Ghulam Ahmad, ni aucune tradition mais excepté ce qui entre dans les enseignements de Ghulam Ahmad. Il n’existe pas de prophète sans qu’il soit sous le leadership de Ghulam Ahmad . Celui qui veut voir Muhammad n’a qu’à voir la photo de Ghulam Ahmad parce que s’il veut voir (Muhammad) sans sa médiation, il n’aura pas le pouvoir de le faire. De cette façon, sans l’intermédiaire de Ghulam Ahmad même s’il veut voir le Qur’an, ce ne sera pas le Qur’an qui guide quiconque le désire, de même avec les traditions. Elles n’ont pas de valeur sans la guidance de Ghulam Ahmad , car chacun peut déduire d’elles ce qu’il veut.237 »

Une des croyances des Qadiyanis est qu’un Livre a été révélé à Ghulam Ahmad de la même façon que les livres ont été révélés aux Apôtres proéminents et que ce qui lui a été révélé est meilleur que ce qui a été révélé à tous les autres

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233 Tabligh-i-Risalat vol VI p64
234 Aqibato Munkir-il-Khilafat par J.D.Shams p49
235 Mahmood Ahmad dans “Alfadl” du 29 Avril 1915.
236 Ibid.
237 Sermon de vendredi de Mahmood Ahmad “Alfadl” du 15 Juillet 1924

prophètes. Il incombe aux gens de le réciter comme tous les autres livres saints révélés. Le nom de ce livre révélé est « Al-Kitab-ul-Mubin ». Il importe de mentionner que le Qur’an des Qadiyanis comprend vingt parties. De même, il est divisé en versets. Ce qui suit est ce qu’un journal qadiyani a écrit :

« Ce qui a été révélé à Ghulam Ahmad par son Dieu n’est pas moins que les révélations faites à tout autre prophète. Oui, c’est même plus volumineux que pour la plupart des prophètes. 238»

Muhammad Yusuf Qadiyani écrit dans son livre :

« Dieu a appelé la collection des révélations de Ghulam Ahmad « Al-Kitabul- Mubin » et appelé une révélation, un « Ayat » un verset. Tout celui qui croit que pour un prophète, il est nécessaire d’être le « Receveur d’un livre » doit aussi croire dans la prophétie de Ghulam Ahmad et en son apostolat, car, Dieu lui a révélé un livre qu’il a intitulé « Al-Kitab-ul-Mubin » et a affirmé cette description, laissez les infidèles détester.239 »

Le calife Qadiyani a dit dans son Sermon du Jour de Eid à Qadiyan :

« Eid est légal pour nous mais il est nécessaire que nous lisions la parole de Dieu et nous la comprenions comme ce qui a été révélé au Messie Promis.

Peu de gens lisent la parole et boivent son lait alors que pour les autres livres tout celui qui les lit, ils ne lui donnent le bon goût et la joie comme ce qui est obtenu en lisant ce qui a été révélé à Ghulam Ahmad. 240»

Ghulam Ahmad en décrivant son livre, dit :

« La parole est descendue à moi dans une telle abondance que si elle était collectée, elle ne serait pas moins de vingt parties. 241»

Les Qadiyanis croient aussi qu’ils sont des gens d’une religion permanente, que les disciples de Ghulam Ahmad sont comme les compagnons du Prophète, et que leur Ummah est une nouvelle Communauté. Un article publié dans le Journal Qadiyani contenait :

« Dieu a fait que cet apostolat apparaisse dans les ruines de Qadiyan. Il a choisi pour cette tâche importante Ghulam Ahmad, d’origine perse et lui a dit :

« Je propagerai votre nom dans les limites de l’Univers. Je vous aiderai avec la puissance et je ferai la religion que vous avez apportée, supérieure à toutes religions. Sa domination durera jusqu’au Jour du Jugement. 242»

Il a aussi publié :

« Tout celui qui a vu Ghulam Ahmad, après avoir embrassé le Qadiyanisme, est appelé un compagnon. 243»

Enonçant cette façon typique, Ghulam Ahmad lui-même a écrit :

« Celui qui s’est joint, en effet, a le rang des compagnons du leader des Apôtres244 »

Le Journal Qadiyani a écrit une note sur cela :

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238 “Alfadl” du 15 Février 1919
239 An-Nabuwwat fil-Ilham p43
240 “Alfadl” du 13 Avril 1928
241 Haqiqat-ul-wahy p.391
242 “Alfadl” du 3 Février 1955
243 Ibid du 13Septembre 1936
244 Khutba Ilhamia p171

« Le parti de Ghulam Ahmad est en réalité la Communauté des compagnonsles compagnons de Muhammad. Comme les bontés de l’Apôtre coulaient sur-eux, de même et sans aucune différence du tout, ses bontés coulent sur sa Communauté. 245»

Mahmood Ahmad, le calife Qadiyani a exhorté ses partisans à aller rencontrer ses compagnons, en ces termes :

« Vous devez aller rencontrer les compagnons du Messie Promis. Combien parmi eux ont des cheveux dépeignés mais Dieu Lui-même a fait leur éloge. 246»

Parlons maintenant de ce que Ghulam Ahmad a dit à propos de sa Ummah :

« Ma Ummah est divisée en deux groupes dont le premier a choisi la couleur du christianisme et qui mourra et le deuxième a choisi la couleur de Mahdi.247»

A propos de sa Shariah, la loi religieuse, il dit :

« Vous devez comprendre ce qu’est la Shariah. Elle est constituée des commandements et des interdictions. Tout celui qui fait cela et légifère des lois pour sa Ummah devient l’auteur de la Shariah car les commandements et les interdictions sont révélés à moi. Ce n’est pas nécessaire pour la Shariah d’être faite par de nouveaux commandements., comme les enseignements trouvés dans le Qur’an sont ceux trouvés aussi dans la Torah. Car Dieu Le Tout Puissant dit : « Certes, ce sont les premiers Livres, les livres d’Abraham et de Moïse 248»

Les Qadiyanis croient que Qadiyan, le lieu de naissance de Ghulam Ahmad est comme Médine et Mecque, même supérieur à ces deux lieux, et ses alentours sont ceux de la Sainte Kaaba. En lui, il y a des signes de Dieu. En Lui, descendent les lumières saintes de Dieu et Ses bénédictions. En lui, il y a une étendue qui est une des étendues du Paradis. En lui, il y a une tombe dans laquelle Muhammad envoie ses bénédictions et la paix. La description a été mentionnée dans le Qur’an. Sa Mosquée surpasse celle du Prophète, la Sainte Mosquée et la Mosquée d’Aqsa. Même la ville dépasse le Qibla et la Kaaba des Musulmans. Un des maudits Qadiyanis écrit dans « Alfadl »

« Qu’est-ce que Qadiyan ? Qadiyan est un signe éminent de la puissance de Dieu et Sa force comme le Messie promis l’a fait observer. C’est aussi la capitale d’un apôtre de Dieu, la demeure du Messie, son lieu de naissance et le lieu de son enterrement. Dans cette ville, il y a une maison dans laquelle vivait le libérateur du monde, le tueur de l’Antéchrist et le briseur de la croix (en rêve) ainsi que le triomphant lors de la victoire de la religion islamique sur toutes les autres. 249»

Un autre menteur écrit :

« C’est la destination des lumières célestes. La bonté a été placée dans toutes ses avenues et ses maisons. Chacune de ses briques a été faite signe de Dieu.

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245 “Alfadl” du 1ér Janvier 1914
246 Mahmood Ahmad dans “Alfadl” du 8 Janvier 1932.
247 Les dires de Ghulam Ahmad publié dans “Alfadl” du 26 Janvier 1916
248 “Arbain” par Ghulam Ahmad n° 4 P 7
249 “Alfadl” du 13 décembre 1939

Les mosquées sont éclairées célestement et l’appel du muezzin est à l’origine de la sainte lumière. Des minarets de ces mosquées s’élève la voix qui a été entendue, il y a 14 siècles dans la Péninsule arabique. 250»

Le Calife Mahmood Ahmad, dit:

« Certainement, je vous dis que Dieu m’a informé que la terre de Qadiyan est bénie et en elle descendent les mêmes bénédictions que celles descendues à Makkatul Mukarrama et Medinatul Munawwara 251»

Dans une autre place, il dit :

« En effet, Qadiyan est la place illuminée grâce aux faveurs de Dieu, ses bénédictions et ses bontés qui ne descendent nulle part ailleurs. Ghulam Ahmad dit :

« J’ai peur de la foi de tout celui qui ne vient pas à Qadiyan 252»

« Alfadl » a publié :

« La Mosquée Aqsa que le Prophète d’Allah a visitée la nuit est située à Qadiyan. Voici ce que Dieu a dit à propos de la Mosquée d’Aqsa : « Pureté soit à Celui (Allah) qui, en une nuit fit voyager son esclave (Muhammad) de la Sainte Mosquée Haram à la Mosquée d’Aqsa dont les alentours ont été bénis. »

« C’était la Mosquée de Qadiyan que l’Apôtre a visitée la nuit. Elle est située à l’Est de Qadiyan. C’est une incarnation vivante des perfections et des bénédictions de Ghulam Ahmad qui lui ont été accordées par l’Apôtre de Dieu 253»

Le Qadiyani Antéchrist, en comparant cette Mosquée à la Sainte Maison de Dieu dit :

« Dieu a révélé dans le Qur’an : « Quiconque y entre, est en sûreté- en parlant de ma mosquée à Qadiyan. 254»

Un partisan de Ghulam Ahmad a écrit dans « Alfadl » :

« Si la terre des Arabes est fière des alentours du Haram, la terre des non- Arabes est fière des alentours de Qadiyan. 255»

Dans ce journal était publié aussi l’éloge fait par un partisan pour vanter Qadiyan, dans lequel on pouvait lire :

« O terre de Qadiyan ! Que dirais-je de votre atmosphère illuminée à travers laquelle célestement les yeux des houris blanches tirent la lumière ? Comment vous appellerai-je ? Le Qibla, la Kaaba ou la Mosquée des Anges ! 256»

Dans un Sermon de Vendredi, Le Calife Qadiyani a dit :

« Qadiyan est le nombril de la terre. C’est la mère des villes. Il n’est pas possible d’atteindre un gain sans cette place sacrée 257»

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250 “Alfadl” du 1e janvier 1929
251 “Ibid” du 10 Décembre 1932
252 Anwar-ul-Khilafat par Mahmood Ahmad p.117
253 “Alfadl” du 21.08.1933.
254 Izalatul Auham p75
255 “Alfadl” du 25.09.1932
256 “Alfadl” du 18.08.1932.
257 “Alfadl” du 3.01.1925

Il a aussi écrit :

« Qadiyan est la mère des villes. Quiconque le fuit sera coupé et mis en morceaux. Alors craignez d’être coupés et mis en morceaux . Les fruits de la Mecque et de Médine ont été cueillis mais ceux de Qadiyan resteront à jamais frais 258»

Qu’est-ce que cet Antéchrist a inventé dans leur esprit pour dégrader les statuts de Médine et de la Mecque ? Oui ! La Mecque révérée que Dieu le Tout Puissant a appelée la « cité sûre » en disant :

a) « ….. Je jure par cette Cité !259 »

b) « Et par cette Cité sûre 260»

c) « …….afin que tu avertisses la Mère des cités (la Mecque) et les gens tout autour.261 »

d) « La première Maison qui a été édifiée par les gens, c’est bien celle de Bakka (la Mecque) bénie et une bonne direction pour l’univers. Là sont des signes évidents parmi lesquels l’endroit où Abraham s’est tenu debout; et quiconque y entre est en sécurité….. 262»

e) « Il m’a été seulement commandé d’adorer le Seigneur de cette ville (la Mecque) qu’Il a sanctifiée 263»

A propos de la Mecque, L’Apôtre de Dieu a dit :

« Par Dieu ! Vous êtes la meilleure des terres, la plus chère terre pour Dieu 264» Et Médine, l’illuminée célestement est ; la cité du Grand Apôtre de Dieu, le réceptacle des révélations, la source de lumière, le lieu de migration du Leader de tous les Apôtres et le lieu de son enterrement. Qualifiée de « pure » par Dieu qui a fait son apôtre un intercesseur pour tout ce qui y meurt, qui l’a protégé de l’arrivée de l’Antéchrist et de la peste . L’Apôtre de Dieu qui parlait de la révélation l’a sanctifiée comme Abraham qui sanctifia La Mecque et l’a faite la forteresse de la foi. Il a dit :

a) « Dieu a appelé Médine, Taybah, la pure charmante 265»

b) Celui qui peut mourir, qu’il accepte car j’intercéderai pour lui. 266»

c) « Au fond de Médine, il y a des Anges (en service). Peste et Antéchrist n’y arriveront jamais 267»

d) « Abraham avait sanctifié la Mecque et je sanctifie ce qui se trouve entre deux murs « Médine 268»

e) « La foi s’est réfugiée à Médine comme fait un serpent dans son trou 269»

f) « Médine élimine les gens comme le forgeron met de côté les déchets de fer. 270»

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258 Haqiqat-ur-Roua p46
259 Q90 : 1
260 Q95 : 3
261 Q6 : 92
262 Q3 : 96-97
263 Q27 : 91
264 Tirmidhi, Nisai, Ibn Majah, Musnad Ahmad, Mustadrak-i-Hakam et Ibn Hibban.
265 Bukhari et Muslim
266 Tirmidhi, Ibn Maja, Ibn Hibban
267 Bukhari Muslim, Muatta Malik, Musnad Ahmad.
268 Tirmidhi
269 Bukhari, Muslim, Tirmidhi, Nisai, Muatta et Musnad Ahmad
270 Bukhari Muslim, Muatta Malik, Musnad Ahmad

Telles sont là les croyances de l’Islam et des Musulmans sur la Mecque et Médine. Cependant les Qadiyanis, ont essayé de rabaisser et dégrader leur statut et ont fait de Qadiyan pas seulement l’équivalent de la Mecque et de Médine mais supérieur aux deux.

En se basant sur cette position, le calife Qadiyani a dit : « Les fruits de la Mecque et de Médine ont été cueillis mais ceux de Qadiyan demeureront verts. » « En effet, un grand nombre de signes de Dieu existent à Qadiyan et font de la ville le lieu de rassemblement annuel, la Mosquée Mubarak, la Mosquée Aqsa (Qadiyani) et le Minaret271 du Messie et autres places similaires pour les rites.

Il est sage que ces places saintes soient visitées car ce sont des signes de Dieu.272 »

Une de leurs croyances est que le Hajj est la participation à leur conférence annuelle à Qadiyan. Le Calife dit : « Notre rencontre annuelle est le Hajj. Dieu a choisi Qadiyan comme le lieu pour Le Hajj. Y sont interdites les paroles obscènes, la méchanceté et la guerre. 273»

Un Qadiyani a écrit dans « Paigham-i-Sulh » :

« Il n’y a pas d’Islam sans la foi en Ghulam Ahmad de Qadiyan comme il n’y a pas de Hajj sans la participation à la conférence qadiyane car les buts de Hajj ne sont pas atteints à la Mecque ces jours-ci. 274»

Ghulam Ahmad lui-même a dit : « Visiter Qadiyan est meilleur que le Hajj surérogatoire. 275»

Mahmood Ahmad a déclaré : « Yaqub Ahmad Qadiyani m’a raconté que Ghulam Ahmad a dit : « Visiter Qadiyan est le Hajj.276 »

Bref, les Qadiyanis croient :

Premièrement : Que leur Dieu est un Dieu ayant des qualités humaines. Il observe le Jeûne et Il prie ; Il dort et se réveille, Il commet des erreurs, Il écrit et pétotionne; Il cohabite et se marie. Il donne naissance et se personnifie.

Deuxièmement : Que les prophètes et les Apôtres continueront à recevoir des révélations de Dieu jusqu’au Jour de la Résurrection.

Troisièmement : Que Ghulam Ahmad est un prophète et apôtre de Dieu Quatrièmement : Qu’il est supérieur à tous les Prophètes et Apôtres y compris Muhammad.

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271 Construit par Ghulam Ahmad qui avait proclamé que l’Apôtre d’Allah en a fait allusion en disant
que Jésus descendra sur ce Minaret à l’Est de Damas. Regarder la distance entre Damaset Qadiyani
272 “Alfadl” du 8.01.1933
273 Barakat-ul-Khilafat par Mahmood Ahmad pp5-7
274 Parution du 19-04-1933
275 Mirato Kamalat-il-Islam p.352
276 “Alfadl” du 5-01-1933

Cinquièmement : Que la révélation est descendue sur lui.

Sixièmement : Que l’Ange chargé de lui apporter la révélation était Gabriel.

Septièmement : Qu’ils ont une religion distincte de toutes les autres ; qu’ils ont leur Shariah, qu’ils constituent une nouvelle Ummah, celle de Ghulam Ahmad.

Huitièmement : Qu’ils ont un livre abrogeant le Qur’an en rang et en statut comprenant 20 parties dont le nom est « Kitab-ul-Mubin ».Il est divisé en Ayat (versets). Voici quelques versets :

a) « Que Dieu descend à Qadiyan 277»

b) « Dieu vous loue de son Trône et vous rend visite 278»

c) « Que quiconque veut vous informer à propos d’une impureté sur vous, mais Dieu vous montrera Ses faveurs qui ne s’arrêteront pas. Il n’y a pas en vous mais dans vous il y a un enfant. Oui ! L’enfant qui a le statut du fils de Dieu 279»

Neuvièmement : Que Qadiyan est comme la Mecque et Médine en statut et en position- même supérieur aux deux.

Dixièmement : Que leur Hajj est leur participation à la conférence annuelle à Qadiyan.

Et maintenant, voici les ordres qui avaient été donnés au prétendant Qadiyani par ses « Seigneurs » britanniques pour affaiblir les efforts des Musulmans, pour leur subordination au colonialisme et pour l’abolition du Jihad. Ce que l’impérialisme craint le plus en Islam est la croyance au Jihad. Les Musulmans ont goûté les fruits de cette croyance deux fois au cours des croisades. Raison pour laquelle, l’impérialisme britannique a ordonné à son prétendant de déraciner cette croyance des coeurs des Musulmans et d’y implanter une nouvelle croyance selon laquelle il n’y aura plus de Jihad en Islam. Le Prétendant affirme que Dieu a réduit graduellement la sévérité du Jihad. Au cours de la mission de Moïse, les garçons étaient tués. Durant celle de Muhammad, les enfants, seuls les vieux et les femmes étaient épargnés.

Alors au cours de ma mission, le commandement concernant le Jihad a été totalement aboli. 280»

Dans une autre version, il dit : « Comme à partir de ce jour, le commandement concernant le Jihad par l’épée a été aboli, il n’y aura plus de Jihad, après ce jour.

Celui qui prendra les armes contre les non-croyants après cela et s’appellera Ghazi sera l’adversaire de l’Apôtre de Dieu qui a annoncé 13 siècles avant l’abolition du Jihad durant la mission du Messie Promis. (C’est un mensonge, vous êtes un ennemi de Dieu ! Vous attribuez à l’Apôtre ce qu’il n’a jamais dit). Je suis le Messie Promis.

Il n’y aura pas de Jihad après mon apparition. Nous levons le drapeau blanc (trêve), celui de la paix 281»

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277 Albushra p56
278 Anjam-i-Atham p55
279 Annexe à Haqiqat-ul-wahy p142
280 “Arbain” n°4 p15
281 “Arbain” p47

Une fois, cet agent malhonnête a dit : « Aujourd’hui, avancer les idées de Jihad c’est-à-dire se battre pour la cause de la religion est rendu religieusement interdit car, l’Imam Mahdi et le Messie est arrivé. La lumière de Dieu est descendue du ciel. Il n’y a plus de Jihad. Au contraire, celui qui combat aujourd’hui dans la voie d’Allah est un ennemi d’Allah » (Allah de Qadiyan, c’est-à-dire de l’impérialisme britannique) et le dernier des prophètes » (Le prophète de Qadiyan)282

L’éditeur du Magazine Qadiyani, « La Revue des Religions », Muhammad Ali a écrit : « Il est temps que le Gouvernement britannique connaisse la position des Qadiyanis. Notre Imam s’est dévoué pendant 22 ans en enseignant aux gens que le Jihad est illégal- absolument du point de vue religieux.

Il n’a pas propagé cet enseignement en Inde seule mais aussi dans les pays islamiques, en Arabie, en Syrie, en Afghanistan, etc. 283»

Le Prétendant lui-même a dit : « Cette secte- Qadiyani continuera à s’efforcer jour et nuit pour éradiquer des esprits des Musulmans la croyance impie, celle du Jihad. 284»

Ainsi, le Jihad est une des croyances impies pour les Qadiyanis. Contre cela, Muhammad a dit :

a) « Jihad est supérieur à toutes les bonnes actions. 285»

b) « Le meilleur d’entre vous est ce croyant qui offre son être et ses biens pour le Jihad 286»

c) « Il y a 100 échelons au Paradis qu’Allah a préparés pour ceux qui ont combattu dans Sa voie. 287»

d) « Sortir le matin dans la voie d’Allah et sortir au crépuscule sont meilleurs que le monde et tout ce qu’il renferme288 »

e) « Il n’y aura personne qui entrera au Paradis et aimera retourner au monde et avoir ce qu’il y a, excepté un martyr. Il souhaiterait retourner pour y être martyrisé 10 fois tenant compte de l’honneur qu’il rencontrera. 289»

C’est que le Prophète de l’Islam a dit et ce que le prétendant Qadiyan l’agent, le malhonnête, le lâche a dit : « C’est la croyance de la liberté, amour des Musulmans et que le prétendant Qadiyani, est reproduit de l’impérialisme.

Une de leurs croyances est l’amitié et la servilité envers le gouvernement britannique. Nous avons consacré un autre chapitre à part sur ce sujet mais nous mentionnons ce que nous avons omis.

C’est l’affirmation de cette servilité dans leurs croyances fondamentales et principes et les points cardinaux. Il est bien connu que les préalables d’un serment de fidélité sont fondamentaux pour une religion comme il a été admis par le prétendant lui-même en ces termes :

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282 Tabligh-i-Risalat Vol IV P.49
283 “ Review of Religions” n°2, 1904
284 Lettre de Ghulam Ahmad au gouvernement publié dans “Review of Religions” n° 5, 1922.
285 Bukhari, Muslim, Abu Dawood, Tirmidhi, Nisai, Darimi et Ahmad
286 Bukhari, Tirmidhi, Nisai, Darimi et Ahmad
287 Bukhari, Muslim, Abu Dawood, Nisai, Darimi et Ahmad et Tiyalsi.
288 Bukhari, Muslim, Nisai et Ahmad
289Bukhari, Muslim, Tirmidhi, Nisai, Ibn Majah, Darimi et Ahmad et Tiyalsi.

« J’ai imprimé les termes de fidélité pour qu’ils servent de codes pour ma secte et pour tout celui qui me suivra 290»

« Il est apparent que toutes ces conditions forment un code d’actions pour les Qadiyanis conformément au texte de leur prophète. Voyons quelles sont ces conditions que Ghulam Ahmad a rendues comme leur constitution. Dit-il « J’ai publié les articles du serment de fidélité pour qu’ils deviennent une constitution pour ma secte et pour tout celui qui me suit. Ces articles, je les ai considérés comme étant :

« L’Accomplissement de la Mission et les exigences de la fidélité » J’ai envoyé une copie au Gouvernement pour qu’ils sachent que j’ai planifié afin que mes partisans deviennent leurs sujets 291.

Elucidant cette idée, il dit : « Il a été prouvé après mes dix-sept ans de discours continuels que je suis fidèle et sincère à l’Empire anglais de mon coeur et de mon âme.

L’obéissance au Gouvernement et l’amour des gens sont mes croyances que j’ai introduites dans les articles du serment de fidélité et que j’inculque à mes partisans et dévots. J’ai mis cette croyance au 4ème article dans le dépliant des articles du serment de fidélité et ensuite ai distribué à mes dévots et partisans. 292»

Son fils et successeur a écrit : « Le Messie Promis a inclus dans les conditions de fidélité envers le Gouvernement britannique ce qui suit : « Celui qui n’obéit pas le Gouvernement, et participe aux démonstrations contre lui ou ne respecte pas ses ordres- n’est pas membre de notre communauté.293 »

En résumé, la substance est que la sincérité et l’amitié envers l’impérialisme britannique infidèle sont un article de foi du Qadiyanisme. Nous ajoutons à toutes ces croyances corrompues, une autre et terminons ce chapitre : Les Qadiyanis soutiennent la croyance selon laquelle tous ceux qui n’ont pas cru en Ghulam Ahmad et qui n’ont pas accepté ce qu’il a dit sont des infidèles, des habitants permanents de l’Enfermême si c’est un croyant musulman. Mahmood Ahmad dit : « Celui qui n’a pas cru en Ghulam Ahmad est un infidèle, excommunié de la foi même s’il est musulman et même s’il n’a jamais entendu le nom de Ghulam Ahmad 294»

Bashir Ahmad , le second fils de Ghulam Ahmad dit :

« Celui qui croit en Moïse et qui ne croit pas en Jésus ou croit en Jésus mais ne croit pas en Muhammad est un infidèle, de même celui qui croit en Muhammad et qui ne croit pas en Ghulam Ahmad est un infidèle, Je répète, c’est un infidèle. Il n’y a pas de doute sur son infidélité. 295»

Le Prétendant Qadiyani a dit lui-même : « Tout celui que mon appel a atteint et qui n’a pas cru en moi, est un infidèle. 296»

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290 Tabligh-i-Risalat, volVII p16
291 Ibid
292 Supplément au Kitab-ul-Bariyya p.9
293 Tohfatul-Mulhuk par Mahmmod Ahmad, p.123.
294 Aina-t-Sadaqat par Mahmood Ahmad p.35
295 Kalimat-ul-Fasl, cité dans “Review of Religion n°35”, vol XIV, p.110
296 “Alfadl” du 15.01.1935

Il a aussi dit : « Il a été révélé à moi et Dieu m’a dit : « Tout celui qui ne croit pas en vous ni ne vous suit pas en s’opposant à vous est l’ennemi de Dieu et de Son Apôtre. Il entrera dans le feu de l’Enfer. 297»

Tels, sont les articles de foi des Qadiyanis. Nous les avons tirés de leurs livresles extraits de leurs publications.


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Chapitre VI QADIYANIAT Une étude analytique Chapitre VI
LE PROPHETE DU QADIANISME ET SON PASSE .
Le Qadianisme a été créé pour des visées impérialistes en vue d’éradiquer les enseignements de Muhammad des coeurs des Musulmans, de rompre le lien de fraternité, de sympathie, d’amour mutuel, d’acceptation réciproque existant entre tous ceux qui ont foi en Dieu unique, se tournent vers le Qibla, croient en un Seul Livre et L’aiment plus que leurs biens et leurs familles, leurs enfants et eux-mêmes, c’est-àdire Muhammad et à cause de lui, ils aiment toutes les villes où il vécut, tous les villages où il demeura, toutes les mosquées où il pria, toutes les nations qui parlent sa langue et tous les individus qui tiennent à sa corde.

Le Qadiyanisme était né, élevé pour ces objectifs principaux et grandi sous la protection des ennemis de l’Islam et des Musulmans. Il rendit en son temps d’éminents services à ceux qui tombèrent en embuscade parmi les fidèles de Muhammad. Parce que Ghulam Ahmad, leur chef se considérait comme le prophète de Dieu, supérieur à tous les prophètes et apôtres y compris Muhammad, le véridique, le digne de confiance. Ils croient que Qadiyan, la ville où Ghulam Ahmad vécut est supérieure à la Mecque et à Médine, que la tombe dans laquelle ce prétendant menteur a été enseveli est la tombe la plus honorée de la terre ; qu’il n’y a aucun besoin de faire le pèlerinage à la Mecque, au Mont Arafat et à Mina; que ça ne sert à rien de faire le Jihad dans la voie d’Allah ; qu’il n’existe pas d’autre religion islamique que celle présentée par leur prophète; qu’il n’y a pas de Musulman excepté celui qui croit en lui et en sa sainteté. Dans ce chapitre, nous nous proposons donc, de débattre de la biographie de Ghulam Ahmad, de sa naissance jusqu’à sa mort afin que le lecteur sache qui était cet homme et ce qu’était sa réalité. Un tel individu peut-il être prophète ? Vivant à l’écart de la prophétie, peut-il être possible de compter sur les hommes comparables à lui-même dans le rang des pieux et des savants religieux

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297 Tabligh-i-Risalat vol IX p.27

dévoués à la cause de Dieu ? Nous nous sommes engagés à ne mentionner aucune chose excepté ce que leurs livres racontent et dans leurs propres termes :

Sa Famille et Son Lieu de Naissance « Mon nom est Ghulam Ahmad. Celui de mon père est Ghulam Murtaza. Le nom de son père était Ata Muhammad. Ma caste est Mughal Barlas. Dans quelques documents d’archives conservés, il apparaît que mes ancêtres provenaient de Samarqand 298»

« Il est bien connu que les Mughals sont de la souche turque, donc Ghulam Ahmad dit ici qu’il est un Mughal mais dans une autre version, il dit que sa famille est d’origine persane :

« Il est évident que ma famille est de Mughal.….Mais maintenant , il m’a été informé à partir de la parole de Dieu que ma famille est en réalité une famille persane.

J’y crois, car personne ne connaît les réalités des ancêtres autant que Dieu le Tout- Puissant. 299 »

Il dit encore : « J’ai lu dans certains livres sur les biographies de mes ancêtres qu’il sont de la souche Mughal. Ainsi, je le suis de mon père. Mais Dieu me révéla qu’ils ne sont pas des Turcs mais qu’ils sont originaires des rivages de la Perse. Dieu m’informa aussi que certains de mes grands-mères étaient de la famille de Bani Fatima de la descendance de la maison du Prophète.300 »

Il lui était demandé : « Comment dites-vous que vous êtes un Mughal et en même temps vous réfutez cela en disant que vous êtes d’origine perse ? Quelle est la preuve de vos affirmations ? Il répondit : « Il n’y a aucune preuve que je suis d’origine perse sauf la révélation de Dieu à ce sujet. 301 »

Il change aussi son clan pour un autre sans preuve : « Muhayyud Din Ibnul Arabi prédit à mon sujet dans son livre intitulé « Fususul Hikam » lorsqu’il dit :

« Vers la fin des temps sera né un garçon qui appellera vers Dieu. Son lieu de naissance sera la Chine tandis que sa langue sera la langue de cette ville. »

Je suis le seul prétendu comme je suis Chinois d’origine. 302 » Ce n’est pas tout.

Cependant, à un autre moment, il s’est décrit en disant : « Je suis un Fatimide de Bani Fatima (la fille du Prophète) et mes ancêtres sont les enfants d’Isaac. 303»

Chaque fois qu’il était interrogé sur ces changements de lignage, il répondait :

« Il a été informé par Dieu » Dieu le Tout Puissant, cependant avait dit la vérité en déclarant : « S’il provenait d’un autre Allah, il y trouverait maintes contradictions. 304»

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298 Kitab-ul-Bariyya par Ghulam Ahmad p.134
299“ Arbain” notes n°2, p17
300 Ajoute à Haqiqat-ul-wahy p.77
301 Tohfa Golriyya, p29
302 Haqiqat-ul-wahy p.200
303 Tohfa Golriyya p.29
304 Q 5 : 82

Au sujet de son père il raconte : « Mon père occupait un siège, dans le Conseil du Gouvernement. Il était l’un des loyalistes du Gouvernement anglais jusqu’à aider lors de la mutinerie de 1857, une insurrection bien connue contre l’impérialisme dans le sous-continent indien. Généreusement il a donné jusqu’à cinquante soldats et cinquante chevaux provenant de ses propres ressources. Il rendit service au Gouvernement au-delà de ses moyens. Mais après débutèrent la chute et le déclin de ma famille, jusqu’à ce qu’elle fût abandonnée comme une famille indigente sans terre. 305»

Dans cette indigence, malhonnête, Ghulam Ahmad est né d’un père inconnu était en 1839 ou 1840 A.D vers la fin de l’empire de Sikhs.306»

Enfance et Education
Lorsqu’il atteignit l’âge de comprendre, il commença à apprendre les rudiments et la syntaxe et la grammaire, quelques livres en arabe et en perse ainsi que la médecine indigène : « Lorsque je quittai l’enfance et mis mon pied dans la jeunesse, j’ai un peu appris de perse et lu les fragments des pamphlets sur les rudiments et la syntaxe de la grammaire, certaines autres branches de connaissances et un peu en dehors des livres de médecine…. Mon père était un expert devin. Il avait une grande habilité dans cet art. Il avait quelques notions de cet art et parlait beaucoup pour me convaincre à atteindre la perfection dans cet art. De cette manière, je n’ai pas eu de chance d’étudier en profondeur les Hadiths et les principes de la jurisprudence.307»

Il écrit : « J’ai appris le Qur’an et les livres en perse de mon maître Fazal Elahi, les rudiments, la syntaxe et la grammaire de Ustadh Fazal Ahmad. 308»

Certains de ses maîtres s’adonnaient au hashish et à l’opium comme son fils et successeur . Mahmood Ahmad raconte dans un discours publié dans « Alfadl » du 5 Février 1929. Il a appris un peu d’anglais élémentaire comme beaucoup d’autres à Sialkot. « Durant son séjour à Sialkot, il fréquentait les cours du soir d’anglais organisés pour les employés du Gouvernement. Amir Shah Tabib enseignait à cette école. Sa sainteté commença à apprendre l’anglais dans cette école et a lu un ou deux livres. 309»

C’est tout sur son éducation et son apprentissage. Le résultat est apparent entièrement dans ses livres et articles. Il n’a pas seulement commis d’erreurs sur des sujets scientifiques mais de graves erreurs dans des questions historiquement très bien connues. Par exemple, il dit : « L’Apôtre de Dieu, paix soit sur lui, est né et deux jours après, son père mourut.310 » Toute personne ayant une idée sur l’histoire de l’Islam ou sur la biographie sait que Abdullah, le père de l’Apôtre de Dieu mourut

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305 Tohfa qaisariyya p.16
306 kitab-ul-Baiyya, p.134
307 Tabligh ila Mashshaïch-ul-Hind, p59
308 Kitab-ul-Bariyya p.135
309 Sireet-ul-Mehdi, vol I p.137
310 Ain-ul-Marifa, p.286

avant la naissance de l’Apôtre. Il écrit également : « De l’Apôtre de Dieu sont nés onze fils, qui moururent tous.311»

Je ne sais pas quelle était sa source d’information. L’histoire et la biographie ne nous disent pas que onze fils étaient nés de lui. En vérité, il avait seulement quatre fils- Tayyib, Tahir, Qassim, et Ibrahim. Les trois premiers fils étaient de Khadidja et le quatrième de Marie , la Copte.

Ghulam Ahmad écrit : « Le fils promis était né au quatrième mois du calendrier islamique, c’est-à-dire au mois de Safar.312 » Même un enfant sait que Safar n’est pas le quatrième mois. Il est le second. Il existe de nombreux exemples contradictoires comme ces derniers dans ses ouvrages.

Il y a des choses pour lesquelles il s’était distingué durant son enfance. Ce sont premièrement, sa lâcheté, deuxièmement, son audace; troisièmement, voler de l’argent et quatrièmement, ses maladies. L’éminent écrivain Qadiyani Yaqub Ali écrit dans sa biographie :

« Sa Sainteté n’avait jamais participé à une compétition ni pris part aux combats comme c’était l’habitude des fils de la noblesse, ni n’avait appris le métier militaire alors que ces pratiques étaient considérées comme une nécessité absolue pour l’honneur et la vaillance. 313»

Bashir Ahmad écrit : « Sa Sainteté était en train d’égorger un poussin lorsqu’il se blessa au doigt et le sang s’écoula. Ainsi, il est resté à chercher l’indulgence et le repentir. Tout au long de sa vie, il n’avait plus égorgé d’animal .314»

Les exemples de sa folie ont aussi été rapportés par son fils. « Ma mère m’avait dit que Sa Sainteté lui avait raconté que durant sa jeunesse, quelques garçons lui demandèrent d’apporter du sucre brun de la maison. « Ainsi, je revins à la maison sans demander quoi que ce soit, je pris ce que je pensais être du sucre brun. En cours de route , je me suis arrêté et j’ai commencé à le consommer. Lorsque cela atteignit mon estomac, j’étais étouffé et en grande peine. C’est alors que je réalisais que ce que j’avais pris pour du sucre brun était du sel. 315»

Son fils, raconte quelque chose qui nous fait pénétrer sa personnalité : « Ma mère m’a raconté que Sa Sainteté, le Messie Promis, durant sa jeunesse, est parti une fois retirer la pension de son grand-père. Avec lui, il partit avec une personne du nom de Imamuddin. Lorsqu’il reçut la pension, Imamuddin le trompa et le conduisit à l’extérieur de Qadiyan. Ils demeurèrent ainsi vagabondant ici et là. Lorsque Sa Sainteté eut gaspillé toute la somme Imamuddin l’abandonna en le laissant seul et s’en alla. Il partit pour quelque part ailleurs. Mais, Sa Sainteté, le Messie Promis ne retourna plus à la maison à cause de l’infamie. Il partit à Sialkot et y trouva un emploi pour une misérable petite rémunération (équivalente à quinze roupies). 316» Ses Maladies.

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311 “Paigham-I-Sulh”, p.19
312 Tiryaq-ul-Qulub, p.43
313Hayat –un Nabi, vol I p.138
314 Sirat-ul-Mehdi, Vol I, p.4
315 Ibid, par Bashir Ahmad, Vol I p226
316 Sirat-ul-Mehdi.vol I, p24

Il en souffrait beaucoup, trop même. Son bras droit était cassé. Son fils dit :

« Ma mère m’a raconté que mon père avait cassé son bras droit. Jusqu’à la fin de sa vie, son bras est resté faible. Avec sa main, il n’était pas capable de ramasser un morceau ni un vase d’eau ou tout autre objet pesant. Même en prière, il se supportait avec sa main droite. 317» Au sujet de ses dents, son fils raconte : « Ses dents s’étaient cariées et leurs surfaces étaient rongées. 318»

La tuberculose
Yaqub Ahmad écrivit : « Sa Sainteté avait contracté du vivant de son père, la tuberculose. Son père l’a soigné près de six mois. 319»

Bashir Ahmad dit : « Sa Sainteté le Messie Promis est tombé malade de la tuberculose du vivant de son père. 320»

Maladie de voie urinaire et vertige.

« Je souffre de deux maladies . La première se trouve dans la partie supérieure du corps c’est l’étourdissement . Le seconde se trouve dans la partie inférieure du corps, c’est le rejet répétitif des urines. 321»

Son épouse décrit cette condition pareille à un état d’étourdissement en disant:

« Une fois, Sa Sainteté, le Messie était éprouvé par des vertiges.

Ses fils Sultan Ahmad et Fazal Ahmad étaient appelés au secours. Ils se dépêchèrent vers lui. Sultan Ahmad était effrayé et s’essaya au chevet comme Fazal Ahmad. La couleur du messie changea et se mit à uriner ici et là. Puis, Fazal noua les jambes de Sa Sainteté avec son turban. 322»

Décrivant sa condition durant son vertige, Ghulam Ahmad lui-même dit : « De temps en temps, je tombe par terre à la suite d’une sévère migraine. L’étourdissement réduit le sang du coeur. Cette condition est très mauvaise323 »

Son épouse parle aussi à propos d’une situation semblable : « Ghulam Ahmad se rendit pour prier à la mosquée. Il se joignit à la prière. Ensuite , il vit des objets noirs provenir de ses deux yeux et monter au ciel. Puis, il poussa des cris et tomba de tout son long. Il perdit ses sens. Après cet incident, il ne priait plus avec les gens .324 »

Plus tard, cette condition devint une routine pour Ghulam Ahmad. Raison pour laquelle, il n’observa plus les jeûnes du Ramadan. Ceci a été raconté par son fils dans la biographie précédente325.

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317 Ibid p.198
318 Ibid Vol I p.135
319 Hayat-i-Ahmad, vol I p.79
320 Sirat-ul-Mehdi, vol I p.42
321 Haqiqat-ul-wahy p.206
322 Sirat-ul-Mahdi, vol I p.22
323 Baraheen-i-Ahmadiyya, vol V, p.201
324 Sirat-ul-Mehdi, vol I p.13
325 Ibid p.51

Décrivant ses pouvoirs reproductifs mâles, dans une lettre expédiée à Nuruddin, son premier calife dit : « Je ne considère pas que vous ayez atteint cet état de faiblesse de l’esprit comme je le suis. Lorsque je me suis marié, je croyais que je n’étais pas un homme. 326»

Il est convenable de mentionner que son premier fils était né alors qu’il était seulement âgé de quinze ou seize ans.327 »

Il souffrait de troubles nerveux puisqu’il avait une mauvaise mémoire et une capacité déficiente de rétention. Il a mentionné cela dans ses nombreuses lettres adressées à plusieurs personnalités.

Par exemple :

a) « Je souffre des maladies nerveuses raison pour laquelle je ne peux pas supporter le froid et la pluie 328»

b) « J’ai une très mauvaise mémoire. Je rencontre une personne plusieurs fois. Et puis après un bout de temps, j’oublie que je l’ai déjà rencontrée. Cette condition a atteint un degré au-delà de la description .329»

Bien que sa vision fût faible, il souffrait beaucoup plus de sorte qu’il ne pouvait pas pleinement ouvrir les yeux comme l’écrivit son fils. « Une fois sa Sainteté voulait faire une photo avec certains de ses dévots . Le photographe lui demanda d’ouvrir un tout petit peu ses yeux en vue d’obtenir une vraie image. Sa Sainteté essayait difficilement d’ouvrir ses yeux mais il n’y arriva pas. 330»

Finalement, cet homme était appelé : « La pochette des maladies. » Ce n’était pas imaginaire- il était accablé de l’hypocondrie qui est une sorte de mélancolie telle que décrite par Allama Burhan ud-Din dans son livre « Sharh-ul-Asbah »- une sorte de mélancolie est appelée hypocondrie. 331»

Une revue Qadiyane témoigne qu’il était hypocondriaque. Voici le texte : « Que Sa Sainteté le Messie souffrît de l’hypocondrie causée par la faiblesse du cerveau.332 »

Ghulam Ahmad écrit lui-même : « Je souffre de l’hypocondrie. 333»

Mentionnant les maladies de Ghulam Ahmad, un médecin Qadiyani, Shah Nawaz, écrit : « En effet, les maladies de notre leader révélé comme le vertige, les maux de tête, l’insomnie, l’indigestion, la faiblesse de coeur, la dysenterie, le rejet excessif des urines, l’hypocondrie, etc, étaient dues à une cause qu’était : la faiblesse. 334»

Ghulam Ahmad écrivit lui-même :

a) « Je suis un malade chronique .335»

b) « Je suis malade de sorte que je ne peux pas prier. Quelquefois , je les entrecoupe avant d’avoir terminé. Maintenant, je ne peux pas prier même lorsque je suis assis. 336»

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326 Makatib-i-Ahmadiyya, vol.I n°13
327 Manzoor Elahi, p.342
328 Maktso bat-i-Ahmadiyya, vol V. N°2
329 Ibid vol. I p.n° 3
330 Sirat-ul-Mehdi, vol I p.22
331 Sharh-ul-Asbab, vol I p.77
332 « Revue des religions » pour Août 1926
333 Alhakam du 31 octobre 1961
334 « Revue des religions » pour Mai 1937.
335 Nasim-i-Dawat, p.68

Plus que tout cela, Dieu lui fait un sujet de sales maladies des nerfs- l’hystérie.

Bashir Ahmad écrit : « Le médecin Qadiyani et le tradipraticien de son pays, Mr Ismaël m’a raconté que Sa Sainteté, le Messie souffrait de l’hystérie. 337» De même, Bashir Ahmad tira de sa mère une tradition selon laquelle elle lui aurait dit : « Que Sa Sainteté était atteint de l’hystérie après la mort de son fils aîné Bashir. 338»

Dieu Tout Puissant a dit la vérité : « Nous leur ferons certainement goûter au châtiment afin qu’ils retournent (vers le chemin droit)339 »

Le début de sa réputation et son appel.

Ghulam Ahmad paraissait au début comme un défenseur de l’Islam. Lorsqu’il partit pour Sialkot pour le service, il était sans travail. Il commença à lire des livres des Hindous et des Chrétiens. Comme à ce moment, les discussions dogmatiques et théologiques ainsi que les débats religieux étaient en vogue entre les Ulémas Musulmans, les savants chrétiens et ceux de la religion hindoue en Inde .

Les Musulmans ordinaires respectaient leurs Ulémas et mirent à leur disposition tout ce dont ils avaient besoin, c’est-à-dire leurs propriétés et leurs vies, beaucoup plus comme les Musulmans du Monde entier firent un demi-siècle auparavant. Ghulam Ahmad trouva que ce travail était facile et lucratif aussi longtemps qu’il était concerné. Il pouvait gagner des richesses matérielles et de propriétés qu’il ne le pouvait en travaillant. Ainsi, son premier pas était de lancer un défi aux Hindous. Il écrivit quelques articles contre eux dans les journaux. Après, suivirent les défis et les déclarations contre les Hindous et les Chrétiens. Pour cette cause les Musulmans prirent soin de lui. C’était au cours des années 1877, 1878340. Puis , il annonça avec pompe qu’il avait commencé à rédiger un livre en cinquante volumes dans lequel il défendra l’Islam contre toutes les objections et toutes les appréhensions que les incroyants avançaient.

Et pour cette raison, il était du devoir de tous les Musulmans d’envoyer des contributions de manière à lui permettre de le publier. Les Musulmans ordinaires étaient piégés par ses fausses prétentions et par ses annonces trompeuses comme quoi il allait publier un livre en cinquante volumes dans lequel il répondrait aux Hindous et aux Chrétiens. Simultanément, il a commencé à s’attribuer les pouvoirs miraculeux, et ses fausses séances de spiritisme artificiel. L’ignorant parmi les Musulmans ordinaires pensa qu’il était un majdhub ( وب fgh) même un savant religieux et qu’il était un saint. Il commença donc à faire payer de fortes sommes d’argent pour la publication du livre.341

Il publia la première partie du livre sous le titre Baraheen-i-Ahmadiyyah en 1880. Dans son ensemble, le livre était plein d’annonces, de notes, de récits de miracles et de séances de spiritisme. Le second volume n’était pas différent du premier. En 1882, il publia la troisième et en 1884 la quatrième partie. (Avant propos

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336 Maktoobat-i-Ahmadiyya, vol V p.88
337 Sirat-ul-Mehdi, vol II p.55
338Ibid vol. I p.n°13
339 Surat As-Sajda v.21
340 Tabligh-i-Risalat, vol I pp1-2 et 706
341 Ibid vol. I p.n° 25; vol II p.6; et vol I p.13

à Baraheen-i-Ahmadiyya, parties I à IV.) Lorsqu’ils parvinrent aux lecteurs, ils étaient surpris. Au lieu de mentionner les objections et les doutes des ennemis, il avait rempli les pages de ses propres miracles et de l’ éloge de l’impérialisme. Les Ulémas réalisèrent que l’homme n’était qu’un imposteur et un maraudeur. Avec ses annonces et ses affiches contre les Hindous et les Chrétiens, il voulait seulement s’imposer aux Musulmans et gagner pour lui-même des richesses matérielles, le statut social et la réputation. Il ne rendit le moins du monde-service ni à l’Islam ni aux Musulmans ni ne leur offrit sa défense. Particulièrement, après ils remarquèrent qu’une partie du texte de son livre s’oppose aux principes fondamentaux de l’Islam. Beaucoup d’Ulémas prévirent que cet homme n’avait d’autres intentions que de monter ses propres affaires au nom de l’Islam et pas plus, et s’il trouvait quelqu’un pour lui donner assez d’argent et construire pour lui une grande boutique, il deviendrait servile, même s’opposerait à l’Islam. Ce qu’il avait dit était vrai.

Les Britanniques étaient perturbés à cette période à cause du soulèvement et de la résistance des Musulmans. Ils étaient à la recherche d’une personne parmi les Musulmans jouissant d’une audience auprès des Musulmans et qu’ils utiliseraient pour leurs fins. Lorsque ces impérialistes trouvèrent quelqu’un de la famille connue pour avoir été un de ses agents, il le loua. Pour cette raison, Ghulam Ahmad a rempli la troisième partie du livre avec les éloges de l’impérialisme britannique. Lorsque les musulmans objectèrent, il répondit : « Quelques gens d’entre les Musulmans m’écrivent en vue de savoir pourquoi j’ai fait l’éloge du Gouvernement anglais dans la troisième partie du livre ? Pourquoi ai-je remercié le Gouvernement ? Quelques Musulmans m’ont reproché et maltraité à cause de cet éloge…. Chacun devrait savoir que je n’ai glorifié ce Gouvernement qu’en suivant les enseignements du Qur’an et de la Sunnah. Pour cette raison, j’étais soucieux de louer ce Gouvernement et de le remercier. 342»

En résumé, l’impérialisme lui accorda et lui présenta toutes les délicatesses et les objets coûteux. Ainsi, il abandonna les rangs des Musulmans comme son père le fit avant 1857. Mais la première désertion était de sa terre natale et de ses habitants parce que cet abandon était au niveau de la foi, et des fidèles en Islam.

Ainsi, il trouva une occupation pour le compte de l’impérialisme et commença à les défendre. Sa première annonce qu’il était un Mujjadid, un réformateur religieux s’était faite en 1885. En 1891, il prétendit qu’il est le Mahdi Promis ; en cette même année, il soutient qu’il était le Messie Promis, néanmoins, un prophète à venir. En 1901, il proclama qu’il est un prophète tout à fait et supérieur à tous les prophètes et à tous les Apôtres. Les plus avisés avaient prévenus avant cette proclamation que cela était son intention réelle mais, au début, il avait démenti avec véhémence en disant :

« Mes croyances sont exactement celles des partisans de la Sunnah- : que je crois que Muhammad est le dernier des prophètes. Et quiconque prétend à la prophétie après lui est un infidèle, un menteur. Parce que je crois que la prophétie qui a débuté avec Adam a pris fin avec l’Apôtre de Dieu, paix soit sur lui. 343»

Ensuite, il s’est mis aux ordres de l’impérialisme en disant : « Je ne suis pas un prophète. Dieu m’a cependant fait un réformateur et un interlocuteur de sorte que je peux raviver la religion de Mustafa 344»

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342 Avis de Ghulam Ahmad dans « Baraheen-i-Ahmadiyya » IVe partie
343 Tabligh-i-Risalat, vol II p.2
344 Mirat-o-Kawasalat-i-Islam, p.383

Graduellement, il atteignit un niveau où il dit :

a) « Je ne suis pas un prophète, cependant, je suis un narrateur des traditions. Un narrateur est un prophète en puissance et non un prophète en action. 345» b) « Un narrateur de traditions est un prophète imparfait…. Comme s’il est le pont entre les prophètes et les partisans. 346 »

c) « Je ne suis pas un prophète en diminuant Muhammad mais pour tout ce qu’il y a dans ma prétention, je suis un prophète partisan.347 »

d) « Je suis le Messie au sujet duquel l’Apôtre de Dieu avait prédit 348» e) « Par Allah de Qui vient mon âme, c’est Lui mon âme ; c’est lui qui m’a chargé et m’a nommé prophète. ….. Et a confirmé la vérité de ma prétention avec les signes clairs dont le nombre atteint trois cent mille (signes). 349»

Cela est malgré sa première annonce :

a) Quiconque prétend à la prophétie après Muhammad, est le frère de Musailma, le menteur, un infidèle et une personne folle. 350»

b) Nous maudissons quiconque prétend à la prophétie après Muhammad, paix soit sur lui. 351»

De cette manière, son appel à l’origine avait une prétention pour la réforme et ensuite celle de la prophétie. Il est convenable de mentionner que le livre qu’il avait annoncé qui allait apparaître en cinquante volumes, est paru seulement en cinq volumes. Interrogé par les abonnés, il répondit : « Il n’existe pas de différence entre 5 et 50 excepté qu’un point. 352» (Zéro s’écrit par un point en arabe).

Sa culture et son éthique.
En ce qui concerne la conduite éthique, le chef Qadiyani et prétendant était sans égal parce qu’il a accusé ses adversaires et ses opposants de tous les abus et de tous les reproches. Une fois, il prophétisa la mort d’une personne dans une période fixée.

Cependant, cet homme ne mourut pas durant cette période. Quelques Ulémas lui rappelèrent sa prétention d’être un prophète ; qu’il parlait seulement de ce qui lui était révélé par Dieu. Comment était-ce possible que Dieu reviendrait-il sur Sa promesse !

Au lieu de leur répondre logiquement, il a commencé à les injurier ainsi que tous les Musulmans. Voici ce qu’il a dit :

a) « Il n’y a rien de plus impur dans ce monde qu’un cochon. Mais l’Uléma qui s’oppose à moi est plus impur qu’un cochon. O Ulémas ! Les mangeurs des cadavres et des âmes putrides ! 353»

b) « Vous malheureux inventeurs (de mensonges) … Je ne sais pas pourquoi cette secte peu civilisée ne fait pas de modestie ? Leurs faces seront noircies. 354»

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345 Hamamat-ul-Bushra ; p.99
346 Azalat-ul-Auham » p.529
347 Annexe de Haqiqat-ul-wahy, p.68
348 Izalat-ul-Auham ; p.683
349 Ibid
350 Anjam-i-Atham, p.28
351 Tabligh-i-Risalat, vol;VI p.2
352 Avant propos de Baraheen-i-Ahmadiyya vol V, p.7
353 Anjam-i-Atham, p.21.
354 Ibid, p.58

En abusant de ses opposants, il les décrit comme suit :

« Certains d’entre eux sont comparables aux chiens et d’autres sont comme des loups et d’autres encore sont comme des cochons. 355»

Non content de la description de ses adversaires de cette manière générale, il commença à les abuser en les citant par leurs noms :

a) « Mourrez ! Vous servants de Satan, soyez comme Abdul Haq. 356»

b) « Abdul Haq n’est pas content de nos victoires. Il désire devenir un bâtard. 357»

Le nom d’un de ses opposants était Sanaullah. Il présenta à cet homme le bouquet de son code moral .» Goule, moyen, débauché, Satan, détestable, la graine des insensés, corrupteur, imposteur, menteur et fils d’une prostituée.358 »

S’adressant au commentateur religieux, Sheikh Sanaullah de Amritsar dit :

a) « Vous, chien ! Vous, mangeur des cadavres. 359»

b) « Vous , Abu Jahl ! 360 »

c) « Vous, fils d’un cyclone ! Vous rebelle désertant 361»

Il s’est adressé à un des chefs de l’ordre suffi :

a) « Menteur, imposteur, abominable, scorpion de la terre de Golra(le siège de cet ordre) malédiction de Dieu soit sur vous ! Vous êtes devenu maudit pour une cause du seul maudit , le Sheikh de la fausse direction, goule, misérable.362 »

b) Il mentionne tous ses ennemis dans le couplet en arabe suivant : « Les ennemis sont devenus des sangliers, leurs femmes sont des chiennes à leurs côtés. 363»

Pire que ceci , le prophète Qadiyan se mit à lancer des injures que les oreilles refuseraient d’entendre et que la langue refuserait de prononcer – particulièrement des injures qui méritent la peine islamique de lapidation – lesquelles, même un homme habitué à injurier devrait éviter de prononcer. Mahmood Ahmad, fils de Ghulam Ahmad , en entendant quelqu’un qualifier un autre de « bâtard » avait dit : « Les gens qui utilisaient ce mot étaient fouettés pour diffamation du temps de Omar. Mais aujourd’hui, les gens ne sont pas choqués lorsqu’ils entendent quelqu’un qualifier un autre de « bâtard » comme si cette injure ne signifie rien du tout. 364»

Mahmood Ahmad ! Quelle est votre opinion sur votre père, lorsqu’il injurie un des Ulémas musulmans en disant : « Vous m’avez causé de la peine avec votre impureté. Vous n’êtes pas véridiques. Voyons si vous allez mourir de honte, vous fils d’une prostituée .365»

Etait-ce votre père et votre prophète dont vous êtes le Calife qui devrait justement être flagellé ou non ?

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355 Khutba Ilhamia p.150
356 Anjam-i-Atham p.58
357 Anwar-ul-Islam p.30
358 Anjam-i-Atham, p.281.
359 marge de Anjam-i-Atham, p.25
360 Supplément de Haqiqat-ul-wahy, p.26
361 Ijaz-i-Ahmadi, p.43
362 Nuzul-al-Masih, pp75-76
363 Najmul-Huda, p.10
364 « Alfadl » du 13 Février 1922
365 Anjam-i-Atham, p.288

Le prétendant Qadiyani avait un répertoire d’injures pareilles. Il appelait très souvent ses opposants des « bâtards » ou des « fils de prostituées. » Nombreux étaient les hommes éminents et des leaders dans la communauté sur qui il proférait des injures méprisables. Une fois, il s’est adressé à la communauté entière de l’Arabie dans les termes suivants :

« Il y a des livres qui sont lus par tous les Musulmans avec un oeil d’amour et d’affection dans lesquels ils tirent profit des connaissances. Ils m’acceptent et ils confirment ma mission sauf les enfants de prostituées dont Dieu a scellé les coeurs et qui ne m’acceptent pas. 366»

Il a insulté de la même façon un très grand savant musulman en disant :

« Vous dansez comme une prostituée dans une assemblée. 367»

De même pour un Chrétien il a dit : « Ce médecin bâtard, il ne marche pas sur le droit chemin. 368»

Injuriant une personnalité religieuse hindoue, il a dit : « Ils sont par nature des bâtards.369 »

Ce sont là quelques amples exemples du comportement du prétendant Qadiyani qui transgresse toutes les limites de la décence. On ne trouve pas son rival nulle part. Autrement, est-il possible de trouver quelqu’un qui noircit quatre pleines pages avec de malédictions uniquement ? C’est vrai ! Il est le seul qui a noirci quatre pages entières dans de ses livres avec les malédictions, les malédictions, les malédictions, et répète le mot un millier de fois contre toute personne s’opposant à lui. 370»

Il a proféré aussi des malédictions un millier des fois contre un chrétien371. De tels exemples sont nombreux dans ses livres.

Peut-il y avoir quelqu’un qui injurie le prophète ? Ici le prétendant Qadiyani injurie le prophète de Dieu, Jésus :

a) « Jésus ne pouvait pas prétendre lui-même être vertueux car, les gens savaient bien que Jésus était un ivrogne et quelqu’un de mauvaise humeur. 372»

b) « Jésus s’intéressait aux prostituées du fait que ses grand-mères en étaient de souche.373 »

Ce qui est surprenant, c’est qu’une grossière personne maudite comme lui prétend être un prophète. Il a écrit lui-même : « Les injures et les reproches ne sont pas les actes d’un vertueux et qu’un croyant ne peut pas être un maudit. 374»

Son fils a écrit : « Lorsqu’un homme est vaincu, ne trouvant pas d’arguments pour les prétentions, il commence avec des injures et plus il injurie et plus sa défaite se manifeste.375 »

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366 Mirato Kamalat-i-Islam, p.547
367 Hujjatullah, p.87
368 Anwar-ul-Islam, p.30
369 Arya Dharm, p.54
370 Nur-ul-Haq pp118-122
371 Tabligh-i-Risalat
372 Marge de Sat Bachan, p.172
373 Annexe à Anjam-i-Atham, note en marge à la page 7
374 Izalat-ul-Ankam,p.66

Deux juges de la cour criminelle ont conclu que le prétendant Qadiyani était de mauvaise humeur, et de mauvaise langue. Ils le mirent en garde contre l’utilisation de pareils mots à l’endroit de ses opposants.

Ghulam Ahmad a admis lui-même qu’il avait accepté de ne plus les utiliser.

Mentionnons ce que lui-même a dit : « J’ai mis en garde un commissaire délégué qu’il ne devrait pas utiliser, après ceci, des paroles grossières.376»

Ainsi, c’était le prétendant Qadiyani sous l’angle de l’éthique morale et ce sont ses insultes et ses reproches, les plus répandus que nous avons tirés de ses livres dans ses propres termes.

Ses affaires
Il a annoncé : « Il est du devoir de tous mes partisans de remettre une certaine somme d’argent de leurs gains. Après cet avis, nous attendrons pour trois mois. Nous retirerons de la liste le nom de toute personne qui n’aura pas remis une partie de ses intérêts durant cette période. 377»

A une autre occasion, il a annoncé : « Les gens doivent donner pour le Qadiyanisme parce qu' il n’est pas possible de faire quoi que ce soit sans argent. Les dons étaient collectés pendant la période de l’Apôtre de Dieu, de Moïse, de Jésus et au cours des missions de tous les prophètes. Pour cette raison, il incombe à notre communauté d’être attentive à cela et de collecter tout ce qui est possible comme don 378» Les gens lui remirent de grosses sommes d’argent pour qu’il les utilise à bon escient au service de l’Islam. « Mais où sont partis ces montants collectés ? Cette question fut répondue par un de grands leaders du Qadiyanisme de cette façon :

« Une fois nous, Khawaja Kamaluddin (un de leurs grands leaders), Ustadh Muhammad Ali (Amir des Qadiyanis de Lahore) et moi-même sommes partis pour collecter les dons. En cours de route Khawaja Kamaluddin commença à dire que nous nous employons provisoirement à dire aux gens qu’il est juste pour nous d’imiter le mode de vie du Prophète et de ses compagnons en faisant ce qu’ils avaient fait. Ils ont porté des habits grossiers et mangé des repas moins copieux. Ils se mirent à dépenser leur richesse dans la voie d’Allah. Nous disions cela et collections les dons des gens et de nos femmes et Nous remettions le tout à Qadiyan. Mais après , lorsque nos femmes et les visiteurs virent là l’état des affaires, ils s’emportèrent de colère et nous dirent que nous sommes des menteurs.

Nous avons vu de nos propres yeux, le mode de vie du prophète et de ses compagnons. Nous avons vu leurs épouses vivant dans l’abondance et le luxe. Même un dixième n’a été dépensé en dehors (de Qadiyan) alors que l’argent leur était remis pour les dépenses dans la voie du Seigneur.

Nous devons dépenser nous-mêmes, ce que nous avons gagné, c’est notre argent gagné à travers des moyens légitimes. Pour cette raison, désormais nous ne donnerons plus de donation.379 »

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375 Anwar-ul-Khilafah, p.15
376 Avant propos dans Kitab-ul-Bariyya p.13
377 Lauh-ul-Mehdi par Ghulam Ahmad p.1
378 « Badr » du 9-07-1903
379 Kashf-ul-Ikhtilaf par Sarwar shah Qadiyan, p.13

Le fils de Ghulam Ahmad a admis ce fait lorsqu’il avait dit dans un sermon de vendredi à Qadiyan : « Une fois, un homme de Ludhiana a dit que nous avions envoyé des dons à Qadiyan après avoir enduré des épreuves et des malheurs.

Ces montants sont dépensés pour les ornements et les habits de la femme de Ghulam Ahmad. Ainsi, quel était l’usage de ces dons ? Lorsque ces nouvelles parvinrent à Sa Sainteté, le Messie Promis, il a dit : « Il est illégitime pour lui d’envoyer quoique ce soit après ceci. Alors, nous verrons quel tort cela va nous causer. 380» A une autre occasion, lorsqu’une objection était faite selon laquelle les dons collectés au nom de cette religion sont gaspillés par lui pour son compte personnel et celui de ses épouses et que pour cette raison, il rendrait compte aux gens, il répondit :

« Je ne suis pas un commerçant pour tenir les livres avec moi ni ne suis-je un trésorier de la communauté pour être demandé de rendre compte. Je suis le vice-gérant de Dieu sur terre. Il n’est pas possible que je sois demandé : « Où avais-je gaspillé et où avais-je dépensé cet argent ? Ce sont de véritables croyants qui m’offrent des dons.

Par conséquent, ne m’interrogent plus. Ils sont tous les mêmes, ils comprennent qu’une objection de cette sorte résultera de leur exclusion de foi.381 »

Les objecteurs n’étaient autres que les Qadiyanis hautement placés comme il a été expliqué par Mahmoud Ahmad, le fils de Ghulam Ahmad que Sa Sainteté avait dit avant sa mort que Ustadh Khawaja Kamaluddin et Sheikh Muhammad Ali entretiennent de doutes autour de lui l’accusant d’avoir détourné l’argent public. Ceci n’était pas propre pour eux . En fait, aujourd’hui, Ustadh Muhammad Ali m’a envoyé une lettre disant que les dépenses sont claires. Ainsi où est le reste des mille roupies dépensées ? Sa Sainteté se mit alors en colère et dit : « Ils disent que nous consommons des aliments Haram (ce qui est religieusement interdit) … Quel est leur rapport avec ces montants ? Si je romps avec eux, rien de ces montants n’entrera pas même un penny. 382»

Ses affaires sont allées jusqu’à un tel niveau qu’il annonça qu’il allait publier un livre en cinquante volumes et qu’il réduirait le prix de moitié pour quiconque payerait en avance. Beaucoup d’ignorants ont été attrapés. Ils payèrent le prix de ces cinquante volumes mais jusqu’au jour de sa mort, il n’avait publié que cinq volumes.

Lorsque les gens lui demandèrent, sa réponse, ce fut une surprise : « Oui, j’ai promis de publier le livre en cinquante volumes mais puisqu’il n’y a pas de différence entre cinq et cinquante, et que la différence n’est qu’un simple zéro. Ainsi j’ai honoré la promesse.383 »

Lorsque les gens réclamèrent la restitution de leurs avances, il répondit : « Cet argent m’a été donné par Dieu. Je ne rembourserai à personne- même un penny étant donné que je ne suis pas responsable et tout celui qui me demande de rendre compte ne doit plus le faire après cette annonce. 384»

Pire est ce que son fils Bashir Ahmad raconte : « Abdullah de Sinnaur (de Qadiyan) m’a dit qu’un homme vint à Sa Sainteté pour demander la décision légale

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380 « Alfadl » du 31 August 1938
381 « Alfadl » du 19/09/1936
382 Haqiqat-ul-Ikhtilaf par Muhammad Ali Qadiyani p.50
383 Baraheen-i-Ahmadiyya, vol.V, p.7
384 « Al Hakam » du 21 Mars 1905

pour quelques biens laissés par sa soeur qui était une prostituée. Sa Sainteté lui a dit qu’en ces temps, cet argent doit être dépensé au service de l’Islam.385 »

Il est bien connu que de son point de vue; il n’y avait pas de serviteur de l’Islam à cette époque excepté lui.

Ses mensonges.
Définissant le mot « mensonge », le prétendant Qadiyan dit :

(a) « Le mensonge est en vérité la mère de tous les maux,. 386» b) « Le mensonge n’est pas un moindre crime. Il est comparable l’apostasie .387» Mais , il était lui-même un fieffé menteur. Ce qui est plus atroce est qu’il l’inventa contre Dieu qui lui a donné un ministère de l’apostolat et lui accorda la révélation. Deuxièmement, il impute au Qur’an ce qui n’est pas dedans du tout ! Il dit par exemple : « Dieu Tout Puissant a dit, et discute avec eux de la sagesse et de la bonne manière.388 » Les mots ne se trouvent nulle part dans le Qur’an. Il les avait répétés plusieurs fois, peut être avec l’intention de changer et d’interpoler dans le Qur’an, jusqu’à quatre fois dans son livre Faryad Dard Balagh aux pages 8, 10, 17 et 23. Il fit aussi de même dans ses annonces publiées dans Tabligh-i-Risalat, vol.II, p.194 et vol. VII, p.39.

A la page 154 de son livre Haqiqat-ul-wahy, Ghulam Ahmad a écrit que ce qui suit se trouve dans le Qur’an : « Le jour [de] ton Seigneur viendra dans l’ombrage des nuages. » Ceci est un mensonge transparent contre le Qur’an. A la page 34 de son livre Tadhkirat-ush Shahadatain, il écrit : « Considérez que Dieu a dit dans le noble Qur’an : « Aucun grand transgresseur ne sera trouvé que celui qui invente ces mensonges contre moi. Et je détruirai le menteur bientôt et je ne dois pas lui accorder de répit. » Ces phrases se trouvent dans son livre même aujourd’hui comme elles étaient publiées dans plusieurs éditions.

Son objectif était de créer l’ambiguïté dans les esprits des gens comme quoi le texte coranique est discutable.

De la même façon, il mentit contre l’Apôtre de Dieu : « Que l’Apôtre de Dieu était interrogé au sujet du Jour de la Résurrection – Lorsqu’il surviendra. « Le Jour de la Résurrection surviendra dans cent ans depuis ce jour pour tous les fils d’Adam. 389» L’Apôtre n’avait jamais dit cela. C’est impossible de le confirmer sans préciser la source. Un exemple semblable est : « L’Apôtre de Dieu, paix soit sur lui, avait dit :

« Lorsqu’une épidémie afflige une ville, habitants doivent immédiatement quitter autrement ils seront parmi ceux qui livrent bataille contre Dieu.390 » Voici un autre mensonge qui est une falsification claire contre Muhammad, paix soit sur lui. Il a dit un autre mensonge lorsqu’il a affirmé : « Il a été mentionné dans les véritables traditions que le Messie Promis descendra au début du siècle. Il sera l’Imam au quatorzième siècle.391 » Il en forgea encore un autre à l’endroit des prophètes lorsqu’il

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385 Sirat-al-Mehdi, p.343
386 Tabligh-i-Risalat vol.VII, p.2_
387 Marge de « Arbain » N°3, p.24
388 Nur-ul-Haq, vol I p.46
389 Izalat-ul Auham ; p.253
390 « Al-hakam » du 24 Août 1907- Avis de Ghulam Ahmad
391 Supplément à Nusrat-ul-Haq par Ghulam Ahmad, p.188

a dit : « Les révélations de tous les premiers prophètes sont unanimes que le Messie Promis sera né au quatorzième siècle au Punjab.392 »

C’est un mensonge évident et effroyable comme cette prédiction ne se trouve pas dans aucune des révélation prophétiques particulières, avec cette significations’en remettant aux prophètes, comme un tout. Il mentit au sujet du prophète de Dieu, Jésus : (a) « Que Jésus était un insulteur de mauvaise humeur. Il se mettait en colère pour des choses mineures par manque de contrôle de soi. il a aussi été prouvé que Jésus était habitué aux mensonges.393 » (b) « Que Jésus était privé de la virilité qui est une des plus hautes qualités louables pour un être humain.394 » (c) « Que Jésus était un magicien. Tout ce qu’il avait fait à partir de ses mains était attribuable à cette magie.395 »

Dans le chapitre, « Le prétendant Qadiyani et son outrage contre le prophète »,nous avons mentionné ses mensonges contre Jésus. Il était particulièrement ennemi de Jésus. Il voulait démanteler les valeurs morales de sorte que les gens ne puissent pas voir ses défauts.

Ses mensonges contre les prophètes sont nombreux mais contentons-nous d’en énumérer quelques-uns. Un de ses mensonges est : « Dans quelques années, plus de cent mille personnes deviendront mes dévots.396 » Un journal Qadiyan publia une annonce de Ghulam Ahmad : « A peu près cent mille âmes se sont repenties mes dévots dans mes mains jusqu’à maintenant. 397» Mais après trois ans et demi, il écrit :

« A peu près quatre cent mille personnes sont revenues à Dieu, dans mes mains.398»

Dans son livre, Haqiqat-ul-wahy, il a écrit lui-même : « Je remercie mille fois de voir que dans mes mains se sont repenties de l’infidélité et de péché quatre cent mille personnes jusqu’à ce jour.399 » Contredisant cette affirmation, son fils et son successeur annonçait quatorze ans après sa mort : « Le nombre de Qadiyanis a atteint quatre cent mille ou cinq cent mille.400 » Un recensement de routine, cependant, a dévoilé le mensonge du prétendant et de son fils : « Le nombre de Qadiyanis au Punjab se chiffre à cinquante six mille âmes après le recensement officiel.

L’estimation du nombre de Qadiyanis dans le reste de l’Inde est de vingt mille. De cette manière, notre estimation atteint soixante seize mille personnes.401 »

Ce mensonge est une invention tellement manifeste-qu’en 1906, Ghulam Ahmad dit que le nombre des adeptes de sa secte étaient de quatre cent mille personnes. Mais le recensement fait sortir, dix-huit ans plus tard que ce nombre n’excédait pas 76 mille âmes, selon le fils du prétendant. Sont inclus dans ce nombre, les enfants et les femmes. Quelle honte !

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392 « Arbain » n° 25, p.23
393 Supplément de Anjam-i-Atham, marge de p.5
394 Maktubat-i-Ahmadiyya, vol.III, p.28
395 Izalat-ul-Auham, p.309
396 Tohfat-ul-Nadwa
397 « Revue de Religions » de Septembre 1902
398 Tajalliat-i- Nahya, p.3
399 Supplément de Haqiqat-ul-wahy, p.117
400 « Alfadl » du 26 Juin 1922
401 Discours de Mahmood Ahmad, « Alfadl » du 21 Juin 1934

De la même manière, il a menti lorsqu’en 1899, il avait dit « Plus de trois cent mille de mes prophéties se sont révélées vraies et se sont réalisées402. »

Après deux années, cependant, il s’était trompé de nouveau en écrivant : « J’ai moimême vu que jusqu’à maintenant mille et cinquante révélations ont prouvé ma sincérité.403 » Il ajoute : « Que mes miracles excédèrent un million. 404»

Le mensonge était une seconde nature de Sa Sainteté le prétendant Qadiyan .

Il avait cependant la témérité de dire : (a) « Le mensonge n’est pas un moindre crime c’est comme l’Apostasie405. » (b) « Sur un forgeur des mensonges, sur lui la malédiction de Dieu, et, pour lui il n’y a pas de place auprès de Dieu. 406»

Contrairement à cela, voici les paroles de l’Apôtre de Dieu : « Si Quatre choses se trouvent dans n’importe qui, il est un pur hypocrite. »

Abdullah. b. Amr raconte que le Messager de Dieu a dit : « Quatre qualités pour un celui qui les possède est un pur hypocrite et toute personne qui a une de ces qualités qu’elle sache qu’elle a une caractéristique de l’hypocrisie jusqu’à ce qu’elle l’abandonne. Lorsqu’on lui confie quelque chose, il trahit cette confiance lorsqu’il parle, il ment, lorsqu’il fait une alliance, il agit en traître et lorsqu’il se dispute, il s’écarte de la vérité. 407»

Le prétendant Qadiyani était une « pochette » de toutes ces « Qualités », comme il a été dit ci-haut.


6
Ses révélations QADIYANIAT Une étude analytique Ses révélations
Nous nous proposons de mentionner certaines de ses révélations dans le contexte de sa biographie pour que le lecteur comprenne les genres de révélations qu’il recevait et ce que ces révélations, signifiaient et s’il est logique que la parole de Dieu soit dénuée de sens comme le prétendant l’a décrit . Par exemple, Ghulam Ahmad dit : (a) « J’ai reçu 11 (onze) de la révélation si Dieu voulait408. Sa signification n’a jamais été élucidée par lui ou par quiconque d’autre. Qu’est-ce qu’il a voulu dire par 11 – si Dieu [le] veut ?» (b) « Un homme raisonnable. 409 » Qui est raisonnable ? Il n’est pas connu.» (c) « Pitié, Toute la pitié. 410 » (d) « Le temps est venu pour la confirmation des prophètes du souverain général. » (e) « Chaudhari Rustum Ali. 411 » (f) « Le lit de la luxure. 412 » (g) « Le cratère d’un volcan, le bienêtre de l’Arabie, victorieuse. 413» (h) « Fazlur Rehman a ouvert la porte. 414 » (i) « Vous êtes pour moi comme mes enfants. 415 »

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402 Haqiqat-ul-Mehdi, p.8 (édition de 1899)
403 Aik Ghalati ka Izala, p.7 (édition de 1901)
404 Tadhkirat-ul- Sahadatain, p.41
405 « Arbain » n°35, p.24
406 Nusrat-ul-Haq, p.10
407 Tradition agrée du Prophète
408 Albushra, vol. II p.65
409 Albushra, vol. II p.84
410 Ibid, p.71
411 Ibid, p.57
412 Ibid, p.94
413 Ibid, p.88.
414 Mukashifat, p.43, dans « Badr » vol I, p.32 ;Albushra vol II, p.90
415 « Arbain » n°4, marge de la, p.24

Ceux-ci sont les échantillons de ses révélations. Personne ne connaît leur signification. La chose étrange de ces dernières est que même lui, n’en connaît pas la signification. Ses révélations de cette nature sont nombreuses. Il serait mieux de dire que toutes ses révélations sont de la sorte.

Sa fin et sa mort
Sa mort a mis fin à ses mensonges. Il s’employait à attirer les malédictions sur lui-même pour ses mensonges forgés contre Dieu, l’Apôtre, le Qur’an, les Prophètes.

Les Ulémas étaient toujours en désaccord avec lui. Vainement, ils essayaient, mais lorsqu’ils avaient vu sa persistance et son penchant vers l’ignorance, l’apostasie et la prétention à la prophétie, ils entrèrent en discussions avec lui. Ils exposèrent son mensonge et réfutèrent sa prétention. Après avoir épuisé tous les arguments, ils donnèrent collectivement un jugement de son infidélité et de son Antéchrist. A la tête de ces Ulémas était l’éminent savant Allama Sanaullah de Amritsar, un orateur bienconnu et défenseur de l’Islam et des Musulmans dans le sous-continent indien. Entre lui et Ghulam Ahmad, un nombre d’écrits et de débats oraux ainsi que les discussions ont eu lieu. La victoire était chaque fois du côté de l’homme de Dieu, et le héros de l’Islam. Ce qui poussait le prétendant à la colère.

Il publia ainsi, une déclaration régulière en date du 15 Avril 1907 en disant : « Au nom d’Allah, le Miséricordieux, le Compatissant. Nous le louons et prions pour Son noble Apôtre. Ils vous demandent : « Est-il vrai ? Dites oui, par mon Seigneur. C’est vrai. »

A Ustadh Sanaullah – Paix sur quiconque suit la guidance. Pour une période considérable, j’ai été appelé menteur et un débauché dans votre revue « Ahl-e- Hadith ». Dans ce journal, vous m’appelez souvent : « Un menteur maudit, un Antéchrist, un corrompu. Il est publié dans le monde entier que je suis un innovateur, un menteur, un Antéchrist, que j’ai forgé un mensonge même ma prétention à la prophétie a été touchée. J’ai souffert d’une peine considérable suite à vos plumes mais je suis resté patient. Mais lorsque je réalise que j’ai été commissionné pour répandre la vérité, et vous prévenez les gens de faire attention à moi suite à vos calomnies contre moi.

Ainsi, je prie que si je suis un menteur et un innovateur comme vous le mentionnez dans votre journal que je meure de votre vivant parce que je sais que la vie d’un menteur, d’un corrupteur n’est pas longue. D’autre part, il est mort sans succès durant la vie de ses sévères ennemis, dans la honte et la dégradation. Sa mort a fait le bonheur des créatures de Dieu comme il n’égarera plus personne.

Mais si je ne suis pas un menteur et un innovateur, mais je suis honoré par le discours et le dialogue d’Allah et je suis le Messie, alors je prie pour que vous n’échappiez pas à la fin de menteurs conformément à la pratique de Dieu. Ainsi, j’annonce que si vous ne mourrez pas durant ma vie , par la punition de Dieu qui ne peut venir que de Dieu seul par exemple que vous mourriez de la peste ou du choléra – alors je ne serai pas l’Apôtre de Dieu Tout Puissant. J ’ai demandé la décision finale de Dieu, le Saint, le Tout Puissant. Je prie Dieu – ô mon Seigneur, l’Observateur, le Puissant, le Connaisseur des secrets des coeurs ! Si je suis un menteur et si je suis corrompu dans la vie, et je forge contre vous, nuit et jour, O Allah, alors faites-moi périr du vivant de Ustadh Sanaullah et donnez-lui et à son parti le bonheur par ma mort, Amen. Et O Allah ! Si je suis le véridique et Sanaullah est menteur dans ses accusations contre moi, alors O Seigneur de l’Univers, faites-le disparaître par les maladies mortelles comme la peste ou le choléra ou toute autre, Amen !

O Seigneur ! J’ai été torturé et j’ai toléré mais à présent je perçois que la limite a été franchie et qu’il considère que je suis plus débauché que les voleurs et les ravisseurs qui causent du tort au monde. Il me considère le plus pauvre des créatures de Dieu. Il m’a diffamé dans les villes lointaines que je suis en fait une personne malfaisante, un maraudeur, un stupide, un menteur, un innovateur et une personne abominable. Si ses dires étaient restés sans échos, je les aurais tolérés. Mais je vois que Sunaullah veut par ces accusations enterrer ma mission et démanteler mon édifice que vous avez construit. ô mon Seigneur et O vous qui m’avez envoyé pour cette raison, je vous en supplie. O Allah, en saisissant le tablier de votre miséricorde et de Votre Sainteté. Décidez la vérité entre Sunaullah et moi, et détruisez le menteur et le mauvais du vivant, du véridique ou affligez-le par une calamité semblable à la mort.

Bienveillant, faites cela ô mon cher Seigneur-Amen ! répétez Amen ! Notre Seigneur.

Exposez la vérité entre nous et notre nation et Vous êtes le meilleur des vainqueurs.

Enfin, j’espère de Ustadh Sanaullah qu’il va publier ce texte dans son journal et écrire tout ce qu’il veut. La décision est maintenant dans les mains d’Allah.

L’auteur, Allah, l’Unique serviteur, Ghulam Ahmad, le Messie Promis, que Dieu le protège et l’aide. »

Le Qadiyani Ghulam Ahmad cherchait dans sa prière la mort du menteur pendant la vie du véridique. En d’autres termes, si Ghulam Ahmad était véridique, Sheikh Sanaullah périrait durant sa vie. Et si Sheikh Sanaullah était véridique en démentant Ghulam Ahmad, alors Ghulam Ahmad périrait au cours de sa vie. Dix jours après cette annonce et prière , Ghulam Ahmad publia dans un journal « Tout ce qui a été dit autour de Sanaullah ne venait pas de nous mais de Dieu comme il m’a été révélé dans la nuit de la prière que « Je réponds à l’appel de celui qui m’appelle. » La signification de cette révélation est que mon appel a été accepté.416 »

Dans le fait actuel, son appel était accepté et la vérité était établie entre lui et Sanaullah. Après exactement moins de dix jours, la mort pré-destinée de Dieu l’a frappé. Il la décrit d’une manière horrible comme Ghulam Ahmad l’avait souhaité pour l’éminent Sheikh Sanaullah. Oui, par la véritable forme et par la véritable maladie que lui-même avait nommée, c’est-à-dire le choléra.

Bashir Ahmad , fils de Ghulam Ahmad écrit dans sa biographie :

« Ma mère m’a informé que Sa Sainteté sentit le grand besoin immédiatement après un repas. Alors il dormit un peu. Après qu’il eut un autre besoin, il partit au lieu d’aisance une ou deux fois sans rien me dire. Je l’ai trouvé très faible . Il ne pouvait pas marcher jusqu’à son lit. Ainsi, il s’est assis sur mon lit. Il commençait à le frotter et à le masser. Après quelques instants, il sentit encore le besoin. Mais alors, il ne pouvait pas aller jusqu’aux toilettes. Ainsi, il se soulagea sur le lit. Après ceci, il s’évanouit pour un temps. Cependant la faiblesse avait atteint sa limite. Il sentit de

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416 « Badr » du 25Avril 1907

nouveau le besoin. Il l’accomplit (encore une fois). Alors, il vomit. Après, il tomba à plat sur son dos, sa tête cognant la charpente en bois du lit. Sa condition changea. 417»

Son beau-père a écrit : « Sa Sainteté tomba malade la nuit. J’étais en train de dormir dans ma chambre lorsque sa maladie s’aggrava, ils me réveillèrent. Je partis vers Sa Sainteté et vis que l’anxiété était causée par la douleur. Il s’adressa à moi [en]

disant : « J’ai été atteint de choléra. Après ceci, il ne prononçait plus de mots cohérents jusqu’à ce qu’il mourût le lundi après dix jours de maladie. 418» Les journaux indiens de cette époque publièrent : « Que Ghulam Ahmad, le prétendant Qadiyani lorsqu’il était atteint du choléra, les saletés sortaient de sa bouche. Il mourut alors qu’il était en train de s’asseoir sur le lieu d’aisance.

Pareillement Ismail Qadiyani a écrit un article dans un journal Qadyiani, le ( « Paigham-i-Sulh » du 3 Mars 1939) : « Les opposants disent que la saleté sortait de la bouche de Sa Sainteté, le Messie Promis au moment de sa mort. »

Le résumé de tout ceci est que la mort s’est présentée à lui, mais sous quelle forme ? Sous la forme détestable de sorte que toute personne en eut horreur. Ainsi, il mourut à 10h30’ le matin du 26 mars 1908 A.D »

Il mourut pendant que Sanaullah était encore en vie et a continué à vivre près de quarante ans après sa mort, démolissant l’édifice du Qadiyanisme et détruisant ses véritables racines. De cette manière, Dieu a prouvé qu’il était le menteur au cours des derniers moments de sa vie.

Il le punissait dans ce monde. Le châtiment dans l’autre monde sera plus sévère et plus éprouvant. Dieu Tout Puissant dit la vérité :

« Et quel pire injuste que celui qui fabrique un mensonge contre Allah ou qui dit : « Révélation m’a été faite »,

quand rien ne lui a été révélé. De même, celui qui dit : « Je vais faire descendre quelque chose de semblable à ce qu’Allah a fait descendre. » Si tu voyais les injustes lorsqu’ils seront dans les affres de la mort, et que les Anges leur tendront les mains (disant) :

« Laissez sortir vos âmes. Aujourd’hui, vous allez être récompensés par le châtiment de l’humiliation pour ce que vous disiez sur Allah d’autre que la vérité et parce que vous vous détourniez orgueilleusement de ses enseignements.419 »

Il est digne de noter que le prétendant Qadiyani mourut à Lahore. Ensuite, sa dépouille mortelle fut transportée à Qadiyan420. De cette manière, même après sa mort, il a prouvé qu’il était un menteur dans sa prétention à la prophétie. Car

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417 Sirat-ul-Mehdi, p.109
418 Hayat-i-Nasir p.14
419 Surah al Anam v.93
Muhammad a dit : « Dieu ne cause la mort d’un Prophète qu’au lieu où il souhaitait être enterré. 421»

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420 Sirat-ul-Mehdi et Hayat-un-Nabi
421 Tirmidhi

Chapitre VII
LE PRETENDANT QADIYANI ET SES PROPHETIES
L’une des preuves de la prophétie est la confirmation de sa véracité, les informations sur le monde invisible, c’est-à-dire le futur et sur les révélations de Dieu.

Un exemple est la prophétie de Muhammad sur la défaite des non-croyants lors de la bataille de Badr. Avant le début de la bataille, il avait dit : « Bientôt, les coalisés seront battus et repoussés. 422»

De même, il prédit un jour avant, le lieu de la défaite des combattants à BADR la bataille telle qu’il a été rapportée par Anas et qu’il a entendue de Omar ibn Al Khatab : « L’Apôtre d’Allah nous a montré hier le lieu de la défaite des combattants à BADR en disant : « Ceci sera le lieu de la mort de tel et de tel, demain si Dieu le veut et à cette place tombera tel et tel si Dieu le veut. » Omar a dit : « Par Lui qui l’a envoyé avec la vérité, ils n’ont pas dépassé les limites montrées par l’Apôtre d’Allah, paix soit sur lui. 423»

Un autre exemple, c’était sa prophétie sur les trésors de César et le Chrosoe tombés dans la mains des Musulmans. Ils sont semblables à plusieurs autres. Parce que les prophètes n’ont pas fait des prédictions pour eux-mêmes. D’autre part tout ce qu’ils disent, ils le font sous l’autorité de Dieu. Cela a été indiqué par Dieu en ces mots : (a) « L’Omniscient : « [C’est Lui] qui connaît le mystère. Il ne dévoile Son mystère à personne sauf à celui qu’Il a agréé comme Messager et qu’Il fait précéder et suivre des gardiens vigilants. 424» (b) Dans un autre verset Dieu dit qu’Il ne se contredît jamais.

Cela prouve que c’est impossible qu’un événement qu’un Apôtre a prédit, ne se réalise pas. C’est contre la nature de Dieu. Ce serait un démenti à la parole de Dieu, Qui est Le Plus Véridique de tous. Ce sens important de la prophétie a été admis par le prétendant Qadiyani lui-même dans les mots suivants :

(a) « Le Torah et le Qur’an admettent que la vérité la plus évidente pour un prophète est sa prophétie. 425»

(b) « Ce n’est pas possible que les révélations de Dieu ne soient pas confirmées par leurs accomplissements.426 »

Sur cette base, nous avons l’intention dans ce chapitre de discuter des prophéties de Ghulam Ahmad, le prétendu à la prophétie et à l’apostolat, qui prend orgueil comme quoi il est honoré par la révélation de Dieu et l’habileté : (a) « Ma croyance dans mes révélations est comparable à ma foi dans la Bible et le Qur’an. 427» (b) « Je suis le prophète et je suis honoré par la dextérité et le dialogue avec Dieu. Je lui demande. Il me répond en m’exposant des choses invisibles et en m’informant sur les secrets de l’Univers qui vont arriver dans le futur…. Raison pour laquelle j’ai été appelé prophète. 428»

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422 Bukhari
423 Muslim
424 Surat Al Jinn, V.26-27
425 Istifta par Ghulam Ahmad, p.3
426 Aina-i-Marifat by Ghulam Ahmad p.83
427 « Arbain » N°4, p. 25
428 Lettre de Ghulam Ahmad au journal « Am » de Lahore, du 23 Mai 1908

A la lumière des déclarations ci-haut mentionnées, nous pouvons essayer de voir s’il était réellement accepté par Dieu et s’il connaissait les secrets du futur.

Ou, a-t-il forgé des mensonges contre Dieu ? C’était Lui qui avait annoncé la loi selon laquelle : « Rien de meilleur et de préférable ne sera trouvé pour confirmer la véracité et la fausseté que mes propres prophéties. 429»

Nous vérifierons la vérité ou le mensonge à l’aide d’un critère fixé par luimême.

Avant d’aller dans ses prophéties, mentionnons sa propre définition de la prophétie. Désapprouvant Jésus, il dit : (a) « Quelles étaient les prophéties de ce pauvre israélien ? Que des tremblements de terre, de la famine et des guerres auront lieu. Je suis perdu en cherchant à comprendre pourquoi ces choses ont été appelées des prophéties et des prédictions de l’invisible. Pourquoi ne pas admettre que les tremblements de terre et les famines se sont produits dès les premiers jours ? Y-a-t-il eu des guerres sans fin quelque part sur terre ? Pourquoi cet idiot appelle ces choses des prophéties ? 430» (b) « C’est possible pour d’autres que les prophètes prédisent des guerres, des tremblements de terre, des calamités, etc. 431» Dans ces citations, le prétendant Qadiyani nous dit que les prophéties sont surnaturelles et qu’il est impossible de parler des choses en forgeant les mensonges à partir des choses existantes. Cela est possible pour toute personne intelligente et prudente. Pourtant, la plupart des prophéties de Ghulam Ahmad tournaient autour de ces faits importants. Considérons, juste un exemple pour commencer. Il a dit : « Dieu m’a révélé que des pluies abondantes vont tomber et que suite à leurs fréquences, des villages entiers seront détruits. Ensuite, suivront de sévères tremblements de terre. Actuellement, de fréquentes pluies torrentielles tombent. Quant aux tremblements de terre, nous les attendons toujours 432».

Des pluies torrentielles tombent depuis le début des temps, particulièrement au cours de la saison des pluies. C’est possible pour n’importe qui de prédire la pluie.

Avec tout cela et même laissant ce côté, nous mentionnerons une à une certaines prophéties de Ghulam Ahmad et nous évaluerons leur véracité ou leur fausseté comme il l’a dit lui-même. Nous ferons une mention spéciale sur les prophéties à propos desquelles il a dit que cela arriverait absolument dans un temps limité dont parlait après avoir reçu une révélation provenant de Dieu et que si cela ne se réalisait pas, il serait ainsi ou fera ceci ou cela.

Celle-ci est une de ses prophéties sur laquelle il a mis une force extrême en ces termes : « Si ce que j’ai dit n’arrive pas exactement alors, je suis préparé à une punition. Que mon visage soit noirci et que je sois insulté. Qu’une corde soit mise autour de mon cou et que je sois pendu. Je jure par Allah le Tout Puissant que ce que j’ai dit arrivera. C’est sûr que cela arrivera absolument. Il est possible que la terre change en une autre terre et le ciel devienne un autre ciel mais c’est impossible que la parole de Dieu change… Préparez pour moi une croix si mon mensonge est prouvé et maudissez –moi beaucoup plus que Satan, le malheureux et le détestable.433 »

Maintenant, quelle est cette prophétie pour laquelle Ghulam Ahmad est préparé à aller à la potence si elle ne se réalisait pas ? Nous reproduisons ses propres

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429 Aina-i-Kamalat-i-slam, p.232
430 Supplément de Anjam-i-Atham, p.4
431 Baraheen-i- Ahmadiyya, p.468
432 Haqiqat-ul-wahy, p.304
433 Al-Harb-ul-Maqaddas par Ghulam Ahmad, p.188

mots après une brève introduction qui pourrait aider le lecteur à comprendre l’histoire entière. « Un chrétien du nom de Abdullah Atham est entré dans un débat religieux avec Ghulam Ahmad dans la ville de Amritsar en Inde en 1893 A.D. Après une longue discussion, il n’y avait pas de décision et personne des deux n’a réussi à convaincre l’autre, malgré la prétention de Ghulam Ahmad qu’il était aidé par la révélation de Dieu. » Alors, il se prépara mentalement à jouer la ruse et faire disparaître aussi la honte suite au manque de succès contre un chrétien moyen.

Lorsque le 5 juin 1893 A.D. arriva, il annonça qu’il avait été informé, qu’Abdullah Atham allait mourir dans 16 mois, c’est-à-dire avant septembre 1894 A.D. Il est à remarquer que lorsqu’il dit cela, Abdullah était âgé de soixante-six ans. Maintenant, nous reproduisons le texte de Ghulam Ahmad :

« Ce qui a été révélé à moi pendant la nuit était ceci : « Quand je priais humblement et implorais Dieu le Miséricordieux de me montrer en détails cette chose, Il m’indiqua que ce menteur mourra dans 15 mois s’il ne revient pas à la vérité. Le vrai sera honoré et sera respecté. Si le menteur ne meurt pas dans 15 mois, à partir du 5 mai 1893 A.D.

et si ce que j’ai dit ne devient pas la vérité, je m’attendrai à une punition ; à des insultes ; une corde sera mise autour de mon cou, et je serai pendu. Je jure par Dieu le Tout Puissant que ce que j’ai dit arrivera. C’est sûr que cela arrivera. 434» Les Qadiyanis attendirent patiemment que cette prophétie se réalise, dans une atmosphère inspirant du respect. Je donnerai certaines citations pour que vous compreniez l’atmosphère dans laquelle lui et ses compagnons ont vécu. Vers la fin de la période, Ghazal Ahmed a écrit à l’un de ses dévots :

« Frère respecté Rustam Ali, « Paix, Grâce et Bénédiction de Dieu soient sur toi . Ta chère lettre m’est parvenue par la poste. Peu de jours sont passés dans la période de la prophétie promise. Nous prions Dieu qu’il épargne ses serviteurs du test. La personne connue (Abdulhah Atham) est présente à Ferozepur (une ville de l’Inde) est robuste et en bonne santé. Puisse Dieu épargner ses serviteurs faibles de cette épreuve. Amin. Répète Amin, je vais très bien. « Ecris aussi s’il te plaît au Sheikh de se joindre dans cette prière (càd qu’Abdullah meurt dans la période fixée). Salam. Ghulam Ahmad de Qadiyan.435 »

Bashir Ahmad écrit, « Abdullah Assinouri m’a raconté que lorsque juste un jour était resté sur la période d’Abdullah Atham, sa sainteté le Messie nous a remis, à Hamid Ali et à moi, un nombre de grains de lentille nous demandant de les compter en récitant un verset en dehors des versets du Qur’an. Je ne me souviens plus du verset mais, je me rappelle seulement que c’était un petit verset semblable aux versets de « Al-Fil ». Nous avons accompli cette tâche après avoir passé une nuit entière à réciter. Puis nous sommes allés voir sa sainteté le Messie et lui présenter les grains. Il nous avait conduits vers le Nord de Qadiyan et dit : « Bientôt je jetterai ces grains dans un puits vide. Lorsque je le jetterai ne regardez pas derrière vous, mais tournez rapidement vos talons. Nous avons fait ainsi et sommes partis à la hâte sans regarder derrière436. »

Nous vous présentons maintenant le dernier jour du délai prédit comme il a été raconté par Yaqub Ali Qadiyani dans son livre intitulé : « La vie du Messie Promis. »

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434 Jang-I-Muqaddas, p.188
435 Makateeb-I-Ahmadiyya, vol.5 n°3, p.128
436 Sirat-ul-Mehdi, vol.1 p.159

dit-il : « Le dernier jour du délai arrêté pour Atham arriva. Les visages des Qadiyanis étaient pâles, leurs coeurs perturbés. Certains d’entre nous avaient parié avec les adversaires sur la mort d’Abdullah Atham. Consternation et tristesse étaient généralisées. Les gens criaient tout haut dans leurs prières pour sa mort. Les cris et les gémissements étaient tellement véhéments que les adversaires eurent peur.437 »

Mais qu’arriva-t-il après toutes ces supplications, l’humilité, des incantations volontaires et invocations ? Cette prophétie s’est-elle vérifiée ? Abdullah Atham est-il réellement mort ? Ces questions ont été répondues par le gendre du prétendant dans la lettre : « Maulana respecté, puisse Dieu vous garder sain ! Paix et Miséricorde d’Allah sur vous. Aujourd’hui, c’est le 7 septembre alors que la dernière date de la prophétie était le 5 septembre. Je ne pouvais pas discuter des mots de la prophétie. Je peux, cependant, mentionner les mots de votre révélation. Si le menteur ne meurt pas dans la période de 15 mois et ce que j’avais dit ne se vérifie pas je suis préparé…

Maintenant cette prophétie ne s’est pas vérifiée et Abdhullah Atham est sain et sauf, vivant donc, je ne considère pas que l’interprétation est possible pour cette prophétie.438 »

Certains Qadiyanis voulaient tordre cette prophétie en disant que Abdullah Atham avait tourné le dos au christianisme. Mais Abdullah Atham les ridiculisa par une annonce publiée dans le Journal « Wafadar » 10 jours après l’expiration de la période fixée. Une partie de la lettre dit : « J’invite votre attention sur la prophétie de Ghulam Ahmad à propos de ma mort. Je vous informe que, par la grâce de Dieu, je suis sain et sauf. J’ai entendu que Ghulam Ahmad prétend que j’ai tourné le dos au Christianisme.

Je proclame que c’est un mensonge, j’étais un chrétien et je le suis toujours. Je remercie donc Dieu qui m’a fait chrétien . 439»

De cette manière, le prétendu menteur était vaincu. Il avait inventé le mensonge contre Dieu que c’est possible que le ciel et la terre se désintègrent si cette prophétie, ne se réalise pas. 440»

Abdullah Atham a vécu longtemps. Les têtes des Qadiyanis étaient inclinées en bas. Il était, en effet plus maudit que Satan, que les êtres abominables, etc. Il l’a admis lui-même. Dieu l’a déshonoré dans cette vie aux yeux du saint et a ouvert les yeux qui étaient clos. Il a soutenu ceux qui étaient destinés à la guidance. Il a fait savoir à tous sans exception qu’ils ne doivent pas se moquer de Ses Apôtres et de ses Prophètes. Car, c’est Lui qui a dit : « Vous ne considérez jamais Dieu, comme celui qui se contredit dans les paroles données à ses Apôtres. »

La seconde prophétie :

Une brève introduction est donnée ici pour rendre cette prophétie compréhensible. Une fois un proche de Ghulam Ahmad, Ahmad Beg de son nom avait besoin de l’aide dans une de ses affaires. Lorsqu’il s’est approché de lui, 437 Sirat-ul-Mehdi, mauood p.7

438 Lettre de Muhammad Ali Khan à Ghulam Ahmad, publi” dans Aina-e-Haq Numa par Yaqub, Ali pp

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100-101.
439 « Wafadar », un journal Lahore du 15-9-1894
440 Jang-i-Muqaddas, p.188

Ghulam Ahmad a répondu : « Je vous aiderai pourvu que vous me donniez votre fille Muhammad Begum en mariage.441 »

A cette époque, il était âgé de plus de cinquante ans et était atteint par beaucoup de maladies telles que la tuberculose pulmonaire, l’hypèrurèses et une paralysie partielle. Ahmad Beg a refusé de céder à cette condition, la démence de Ghulam Ahmad était provoquée de cette manière. Il a commencé à menacer Ahmad Beg. Son engagement pour cette fille atteignit une telle limite jusqu’à dire : « Dieu s’est manifesté à moi sous forme d’une prophétie que la fille aînée de Ahmad Beg sera mariée, à moi malgré l’opposition et l’empêchement de sa famille. Dieu la mariera à moi. Il enlèvera tous les obstacles. Personne n’a le pouvoir d’empêcher cela d’être une vérité ….. Il a dit en plus que ce mariage est une affaire déterminée. Je jure par Dieu que c’est une vérité. Ils n’auront pas le pouvoir de l’empêcher d’avoir lieu. Dieu Tout Puissant avait dit : « Nous l’avons nous-même mariée à vous. Ce n’est pas possible que Mes Paroles changent. 442»

Ghulam Ahmad avait prétendu que c’est le Seigneur de l’Univers Qui l’a mariée à lui et qu’il lui est impossible de changer Ses paroles. Pour cette raison, il a insisté que l’accomplissement et la réalité de cette prophétie sont absolument décidées. Il dit :

« En effet, le sujet de cette prophétie, c’est-à-dire, le mariage de cette femme avec moi est inchangeable. Aucune circonstance ne peut le modifier car dans cette révélation, je trouve cette phrase : « Dieu ne se contredit pas. « La signification est que cette prophétie émanant de moi est tenue de devenir une réalité comme le contraire, contredit la parole de Dieu. 443»

Voici quelques-unes de ces balivernes : « Si cette prophétie ne se réalise pas, je serai le plus malheureux, vous les fous ! (Pour ses adversaires). Ce n’est pas le mensonge inventé par un homme ni le jouet d’un abominable inventeur des mensonges, mais c’est une promesse du Vrai Dieu- dont les paroles ne changent pas.

Le Seigneur de Qui ne vient jamais la déception. 444»

Entre ces prophéties, il s’est occupé de Ahmad Beg et de ses proches, en les cajolant et en les menaçant pour que ses prophéties deviennent des réalités. Il a écrit à Ahmad Beg dans ces termes :

« Mon frère Respecté Ahmad Beg, Que Dieu Tout Puissant vous garde. Je venais juste de terminer les prières introspectives lorsque le sommeil m’accabla. Je m’imagine que Dieu m’ordonne de vous informer que vous devez me donner en mariage votre fille aînée pour mériter la grâce et les bénédictions de Dieu. Sa récompense et son honneur pour que vos épreuves et tribulations finissent. Mais, si vous ne me donnez pas votre fille, vous serez la cible du courroux et de la punition. Je vous avais transmis ce que Dieu m’a ordonné, pour que vous puissiez obtenir Sa récompense, Son honneur et que les trésors des bénédictions soient brusquement ouverts pour vous. Je signerai le document que vous m’amènerez. En plus, mes propriétés seront les vôtres et pour

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441 Izala-ul-Auham, p.396
442 Hukm-i-Asmani par Ghulam Ahmad, p.40
443 Affiche de Ghulam Ahmad du 16 octobre 1894.
444 Supplément to Anjam-i-Atham, p.54

Dieu. Je recommanderai aussi votre fils Aziz Beg pour un poste intéressant dans la police comme aussi je le marierai à la fille d’un grand riche parmi mes partisans.445 »

Il a écrit une autre lettre : « Si vous me donnez votre fille en mariage, je vous donnerai une grande portion de mon domaine. Je donnerai à votre fille le tiers de ma possession. Je suis sincère dans mes allégations. Je vous donnerai tout ce que vous réclamerez. Vous ne trouverez aucune personne qui se joindra à votre famille comme moi.446

Lorsqu’il s’est rendu compte que ces insinuations et ses leurres n’avaient pas porté de fruit, il commença à s’humilier devant Ahmad Beg, demandant sa pitié. En plus, il a écrit une autre lettre qui dit : « Je vous supplie avec toute la courtoisie et toute l’humilité que vous acceptiez mon mariage avec votre fille, celui-ci sera la cause des bénédictions et ouvrira les portes de grâce que vous n’imaginerez jamais… Vous savez peut-être que cette prophétie a été répandue, à des centaines de milliers. Le monde entier est en train d’attendre l’accomplissement de cette prophétie. Les milliers de chrétiens souhaitent que la prophétie ne se réalise pas pour qu’ils s’en moquent.

Cependant, Dieu les humiliera et m’aidera… C’est ainsi que, je vous prie de m’assister dans l’accomplissement de cette prophétie.447 »

Lorsqu’il n’a pas réussi à travers ces schémas, il a écrit à ses deux fils Sultan Ahmad et Fazal Ahmad pour demander leur aide dans cette affaire d’autant plus que Fazal Ahmad était marié à la soeur de Ahmad Beg et à Sultan Ahmad suite à ses relations avec Ahmad Beg à travers sa mère. Cela est apparu dans la lettre qu’il a écrite à son épouse-mère de Sultan Ahmad, qu’elle doit aussi faire de pression. S’ils ne l’aidaient pas dans cette affaire, chacun d’eux Sultan Ahmad et Fazal Ahmad, serait privé de l’héritage et leur mère sera divorcée. Il rédigea une annonce dont voici le texte :

« Si la fille de Ahmad Beg se marie à quelqu’un d’autre que moi, le même jour, Sultan Ahmad sera privé de l’héritage et il n’aura plus aucun rapport avec moi.

Sa mère sera aussi divorcée. Comme mon fils Fazal Ahmad, lui aussi sera privé de mon héritage s’il ne divorce pas avec son épouse qui est la fille de la soeur d’Ahmad Beg. Comme pour son frère Sultan Ahmad, il n’aura pas non plus aucun rapport avec moi. 448»

Le but de ces menaces était de faire pression sur ces personnes afin qu’elles puissent convaincre Ahmad Beg de lui donner sa fille. Cependant, Dieu fait ce qu’Il veut. Muhammadi Begum, fille de Ahmad Beg s’était mariée à un cipaye dans l’armée répondant au nom de Sultan Beg. Le menteur-inventeur était abandonné. Il vécut de pénibles moments, très affligé et des malédictions qu’il avait proférées contre lui-même. Si cette prophétie ne se transforme en une vérité, par exemple, je deviendrai le plus abominable de toutes les personnes malheureuses. 449 Cette prophétie à propos de laquelle il avait dit : « Dieu le Véridique l’a promis. Lui le verdict ne change pas, elle ne s’était pas réalisée. Dieu l’a disgracié de

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445 Nawishta-i-Ghaib, p. 100 de la lettre datée du 20 février 1888
446 Aina-i-Kamalat-i-Islam, p. 573
447 Lettre de Ghulam Ahmad du 17 Juillet 1892, reproduit en kalemato Fazi-i-Rabbani, p.123
448 Tabligh-i-Risalat , Anjam-i-Atham, p.54
449 Supplément de Anjam-i-Atham, p.54

force par une preuve solide. Cependant, il ne s’est pas arrêté dans son intransigeance.

Il a insisté en disant que bientôt Muhammadi Begum sera marié à lui comme ils étaient mariés au ciel et que son actuel mari allait bientôt mourir :

« C’est vrai que Muhammadi Begum va se marier bientôt à moi. Il est, cependant, décrété qu’elle sera mariée à moi comme il a été mentionné dans la prophétie… En effet, les gens se sont moqués de moi après le non-accomplissement de cette prophétie que je n’ai pas faite de ma propre volonté mais que j’ai annoncée après la révélation de Dieu. Je dis sincèrement qu’un jour viendra lorsque les têtes de ces moqueurs s’inclineront suite à la honte… et que la femme demeurera en prison toute sa vie jusqu’à ce qu’elle prenne la décision de se marier à moi. J’ai une très ferme croyance en cela étant donné que la promesse de Dieu, ne reste jamais sans se réaliser. 450»

Il écrit aussi : « J’ai supplié Dieu. Je l’ai imploré. Enfin, j’ai reçu la révélation : « Bientôt, je leur montrerai mes signes, que cette femme sera veuve comme aussi son père va mourir dans trois ans. » Ainsi, cette femme me reviendra. Personne n’aura pas le pouvoir de l’en empêcher. 451»

Et encore : « Par Dieu qui a envoyé Muhammad avec vérité ! C’est clair et c’est vrai qu’elle se mariera à moi. Je fais cette prédiction, la mesure de ma vérité et du mensonge. Je l’ai dit qu’après avoir reçu l’information de Dieu. 452»

Il a attendu pour longtemps. Mais le mari de Muhammadi Begum – le soldat qui a vécu sous l’ombre du fer et du feu, n’est pas mort ni n’est-elle pas retournée au menteur-prétendant. Malédictions et injures, proférées contre lui de tous les côtés.

Ainsi, il déclara, en priant : « Au bout du compte, je prie Dieu, le Saint, le Sublime, O Dieu, le Puissant, l’Omniscient ! Si la prophétie concernant le mariage avec la fille de Ahmad Beg, vient de Vous ? Avec bonté le confirme-le pour qu’elle soit une preuve pour vos créatures et pour que la rumeur qui court, due à la jalousie des personnes méchantes s’arrête. Et si elle ne vient pas de vous, O Dieu ! alors faites que je périsse dans les disgrâces et la perte totale et faites-moi un maudit et un rebelle devant eux453. Dieu a donné à ce rebelle, un maudit, une mort déshonorante et méprisable, une mort de privation après ses nombreuses machinations pour coller à cette prophétie une réalité pendant vingt-deux ans. Il avait fabriqué cette prophétie depuis en 1886 A.D. alors qu’il mourut en 1908 A.D. Cette femme a vécu en jouissant du bonheur de son alliance avec son brave mari454 brûlant le coeur de son prétendant, démentant sa prophétie et ses fausses prétentions. L’heureux rival a vécu pour plus de quarante années après la mort de Ghulam Ahmad. C’était un coup décisif pour les Qadiyanis.

Jusqu’à présent, ils tendent leurs têtes. Ils ne peuvent s’évader de cet embarras, car leur prétendant a fait de cette prophétie la mesure de sa vérité et de son mensonge. On présupposait qu’ils retourneraient sur le droit chemin après avoir réalisé que c’est un inventeur-menteur, comme admis par lui, il est impossible que le verdict de Dieu change. Mais les coeurs dans leur poitrine sont aveugles. »

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450 Annonce de Ghulam Ahmad dans Manzur Ilahi par Manzur Qadiyani, p.244
451 Nawishia-i-Ghaib.
452 Anjum-i-Atham, p.223
453 Annonce de Ghulam Ahmad faite le 28 Octobre 1894 comme cité dans Tabligh-i-Risalat, vol III, p.186
454 Elle est morte au mois de Novembre 1966 à l’âge de 100 ans

La quatrième prophétie455.

Cette prophétie serait assez pour prouver que Ghulam Ahmad est un menteur et un inventeur. Muhammad Ali, un Qadiyani, un des piliers du Qadiyanisme, chef du groupe Lahori dit cependant : « Il est vrai que notre Imam avait dit que Muhammadi Begum sera mariée. Il est aussi vrai qu’elle ne s’était pas mariée à lui. Mais, quand même, il est inconvenant qu’une personne soit tenue pour un menteur à cause de juste une prophétie et le reste de ces prophéties qui se sont accomplies, soient mises de côté456.

Ceci, cependant, va à l’encontre de ce que Ghulam Ahmad lui-même a dit. Par exemple, « Les adversaires devaient savoir que pour le jugement de notre véracité ou de notre mensonge, il n’y a pas de meilleure et de plus juste mesure que cette prophétie. En second lieu, il s’est appuyé vigoureusement sur cette base un nombre de fois, que son accomplissement est prédestiné et « que Muhammadi Begum s’est mariée à lui au ciel et en vérité, c’est Dieu qui l’a mariée à moi, et « vraiment, cette prophétie est parmi les paroles de Dieu » qui ne peuvent ni être altérées, ni changées, et « si cette prophétie ne se réalise pas, il sera maudit et digne de lapidation » et ainsi de suite.

Malgré tout cela, nous mentionnons une autre prophétie dont la vérité est évidente, pour laquelle il n’y avait pas de place pour la suspicion et les tergiversations.

Sa femme était grosse. Il prophétisa : « Louange soit à Dieu Qui m’a accordé, malgré mon âge avancé, quatre fils et m’a donné de bonnes nouvelles du cinquième.457 » Cette révélation datait du 1er du mois de janvier en 1903 A.D. Mais au 28e jour de ce même mois et de cette même année, la femme de Ghulam Ahmad accoucha. Mais de quoi ? D’une fille ! Oui, d’une fille. Elle ne vivra pas longtemps car elle mourut quelques mois après sa naissance.

Une autre fois, lorsque sa femme conçut, il prophétisa : « Un fils de noblesse sera né – un garçon bien fait et très beau.458 »

L’intention de cette prophétie était de créer une confusion dans les esprits de gens : que cela était produit en 1903 lors de cette grossesse et ce n’était pas le premier. Mais que, s’est-il passé après ? Observez comment Dieu a démenti et a disgracié ce mensonge après cette révélation et cette prophétie en moins d’un mois seulement. Au 24e jour du mois de juin 1904, son épouse a mis au monde une fille, vraiment une fille, qui était appelée Amatul Hafiz. Comme au « fils de noblesse et « bien formé, beau garçon, celui-là bien entendu n’était pas né même si Ghulam Ahmad continuait à insister jusqu’à la dernière minute qu’un fils serait né de lui pour effacer la honte et que cette prophétie n’était pas semblable à la première ni à la deuxième grossesse. Alors, il publia sa révélation et sa prophétie sur son fils au 16e

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455 La prophétie concernant la mort du mari de Muhammad Bégum a été traitée dans la 3e partie
456 Article de « Paigham-i-Sulh » du 16 Janvier 1921
457 Mawahib-ur-Rahman, p.131
458 “Albushra“ vol.II, p.91

jour du mois de septembre 1907. « En vérité, nous vous donnons les nouvelles d’un garçon humble.459»

En octobre, il annonça aussi, sa seconde révélation : “Je vous donnerai bientôt un garçon vertueux. Mon Dieu ! Accorde moi une postérité pure. Vraiment, nous vous donnons des nouvelles d’un garçon dont le nom sera Yahya. 460»

Mais quelle pitié qu’un garçon droit et doux n’était né. Avant l’accomplissement de cette révélation au 26e jour du mois de mai 1908, Ghulam Ahmad lui-même mourut pour aller à la rencontre de sa peine. Amatul Hafiz, né en 1904 était le dernier de ses enfants. Ceci, cependant n’était pas le premier coup. Il avait précisément éprouvé son amertume avant 1886. Stupidité, il s’était pourtant accroché à lui de sorte qu’il n’avait pas tiré de leçon.

La cinquième prophétie
Nous examinons en détails cette prophétie. En date du 20 février 1886, la femme de Ghulam Ahmad était grosse, il proclama qu’il avait reçu de Dieu la révélation ci-après : « En vérité, Dieu le Compatissant, le Miséricordieux Qui est Puissant par-dessus toutes choses m’a informé qu’Il montrera Son signe – signe de Miséricorde – le signe clair – un beau fils, bien fait, vertueux… trésor caché et la science manifeste.. un fils du bien-aimé, sans défaut, représentant le premier et le dernier, interprète de la vérité et de l’élévation spirituelle comme si Dieu était descendu du ciel. Cet enfant grandira promptement, libérera des prisonniers et grâce à lui toutes les nations seront bénies. 461»

Il a expliqué : « Ce grand fils viendra de cette grossesse.462 »

Après ces annonces fort retentissantes et des révélations éclatantes, son épouse accoucha en avril – pas d’un fils comme il prétendait, mais une fille appelée Ismat . Elle mourut à l’âge de cinq ans en 1891.

Les Qadiyanis demeurèrent perplexes en attendant un fils « très beau », « élégant », « pur », interprète de la vérité et de l’élévation spirituelle, grâce à lui, toutes les nations seront bénies », qui libérera les prisonniers. C’était une expérience amère.

Ghulam Ahmad possèdait une petite sagesse. Il n’aurait pas inventé de tels mensonges après avoir connu cet incident. Son Méphistophélès, cependant l’a induit en erreur comme pour lui faire gagner la disgrâce, la honte, les malédictions et les injures qu’il spécifie lui-même pour lui-même. Ce qui est surprenant est qu’au sommet de tout, il a proclamé que : « Il ne parlait pas de son propre gré. En vérité, ce n’est que la révélation. 463»

La sixième prophétie.
En date du 20 février 1886, il a déclaré : “En vérité, Dieu m’a informé de bonnes nouvelles selon lesquelles j’aurai de nombreux enfants avec des femmes

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459 « Badr » parution du 16 Septembre 1907, « Albushra », vol II p.136.
460 “Albushra”, vol.II P. 136
461 Tabligh-i-Risalat vol I p.58
462 « Arbain » n°3 p.43
463 Tabligh-i-Risalat, vol V, p.58

bénies, que je prendrai pour épouses après cette révélation.” Il élucida ceci en ces termes :

« En février 1886, je fis une déclaration après avoir reçu une révélation de Dieu selon laquelle il donna de bonnes nouvelles de mariages après cette déclaration et bientôt je me marierai à des femmes de bonnes augures et dotées de bénédictions, et de moi avec elles naîtront des enfants.464 »

La prophétie est assez claire, ne demandant pas d’explication ou d’interprétation, c’est-à-dire que Ghulam Ahmad Qadiyani épousera un nombre de femmes après le mois de février 1886. Alors des enfants naîtront d’elles.

Seulement, une seule chose a été oubliée et qui est : « Combien des femmes épouserat- il après cette déclaration et combien d’enfants naîtront-ils d’elles ? Qu’est-ce que les faits disent ? Qu’après cela Ghulam Ahmad ne s’est plus marié à des femmes, pas même à une seule femme, et les enfants…. ?

La septième prophétie
Un enfant était né de lui au 14e jour du mois de juin 1899. Il l’appela « Mubarak Ahmad. » Seulement, quelques jours après cette naissance, Ghulam Ahmad déclara :

« Ce garçon est vraiment une étincelle de la Lumière de Dieu, le réformateur promis, le détenteur de la grandeur et de l’autorité, le possesseur de la vie salutaire comme le Messie, le guérisseur des maladies, la perle de Dieu et l’heureux . Il deviendra célèbre aux quatre coins du monde ; il libérera des prisonniers et grâce à lui, toutes les nations seront bénies .465 »

Le fils tomba malade en 1907, c’est-à-dire, huit ans après la naissance.

Ghulam Ahmad se trouva prudemment perturbé puisqu’il avait déclaré que son fils sera quelqu’un. Il lui administra tous les remèdes possibles. Le 27 août 1907 alors que abattu par sa maladie, Ghulam Ahmad prophétisa : « Dieu m’ a révélé qu’il a exhaussé ma prière et la maladie, s’est envolée. La signification est que Dieu avait exhaussé sa prière et que Mubarak Ahmad se rétablira.466 »

A peine eut-il déclaré cette machination contre Dieu que la maladie l’affecta de nouveau. En date du 16 septembre 1907, mourut le réformateur, le détenteur de la grandeur et de l’opulence, le guérisseur des maladies, le propriétaire de la vie salutaire de Messie que toutes les nations attendaient pour libérer les prisonniers de leurs fardeaux et du joug.467 »


7
La huitième prophétie QADIYANIAT Une étude analytique La huitième prophétie
L ’une de ses prophéties était que la peste ne devrait pas affliger Qadiyan, la ville où il habitait. Il disait- : « C’est le Dieu Véridique qui avait envoyé Son Apôtre à Qadiyan. Il protégera et défendra Qadiyan contre la peste même si elle sévit pendant soixante-dix années parce que Qadiyan est le lieu de résidence de Son Apôtre (c’est-à-

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464 Tabligh-i-Risalat, vol I, p.89
465 Tiryaq-ul-Qulub, p43
466 « Badr » parution du 29 Août 1997
467 Sirat-ul-Mehdi, p.40 ; « Alfadl » du 30 Octobre 1940

dire l’impuissance de la peste d’arriver à Qadiyan) et dans cela, il y a des signes pour les nations.468 »

Cependant, la peste est entrée à Qadiyan, la ville rendue célèbre par la présence de Ghulam Ahmad, ainsi pour démentir sa prétention malgré le fait que la peste n’était pas encore sous forme épidémique dans le pays, dans les villes avoisinantes de Qadiyan ni n’a même pas visée pour une année. Nous tirons cela des écrits de Ghulam Ahmad lui-même. Il mentionna la gravité de la peste à Qadiyan dans une lettre à son beau-fils, Muhammad Ali Khan :

« Ici la peste est dans son extrême gravité. Une personne meurt seulement quelques heures après avoir été affectée par cette maladie. Dieu seul sait quand cette extrême épreuve prendra fin….. s’il vous plaît venez avec un grand paquet de naphtaline, dont le prix est à peu près vingt roupies…. Envoyez aussi du phénol pour votre propre foyer. 469» Ce n’est pas tout. La peste pénétra même dans sa maison. Oui la maison à propos de laquelle il disait : « Vraiment, ma maison est semblable à l’Arche de Noé. Quiconque y entre, est à l’abri de toutes les calamités et de tous les malheurs. » Dans cette même maison, la peste entra et fit beaucoup de victimes cela a été admis par Ghulam Ahmad dans une autre lettre qu’il a envoyé à la même personne comme précédemment : « La peste est entrée même dans notre propre maison. La veille Ghausan est affligée par elle. Ainsi, nous l’avons chassée de la maison. De même Ustadh Muhammad Din était aussi atteint. Nous l’avons déplacé aussi.

Aujourd’hui, une autre femme qui nous avait visités et qui est venue de Delhi est aussi frappée. Je suis tombé malade jusqu’à ce qu’à penser qu’entre moi et la mort, c’était seulement une affaire de quelques secondes. 470»

Telle était la prophétie de Ghulam Ahmad sur la non-pénétration de la peste dans Qadiyan: il y a un signe pour les nations ; ce sont des faits irréfutables.

Réellement, dans cela il y a un signe pour les nations pour son mensonge et sa machination contre Dieu.

La neuvième prophétie
L’un des compagnons de Ghulam Ahmad était Manzoor Muhammad. Sa femme avait conçu. Il partit voir Ghulam Ahmad pour lui communiquer ses nouvelles. Le prétendant s’est levé comme d’habitude pour faire la prophétie : « J’ai vu dans un rêve qu’un fils était né chez Manzoor Muhammad . Nous lui demandions son nom. L’état de rêve se transforma en état de révélation. Il était dit : « Bashir-ud-Daulah .» (L’Annonciateur du Royaume). Mais je ne sais pas ce que signifie Manzoor Muhammad. »471

C’était évident que pour Manzoor Muhammad signifiait la personne qui est venue lui parler de la grossesse. Ghulam Ahmad, cependant, voulut avec l’aide de cette ambiguïté, se garder libre de toute particularisation et de toute précision surtout après qu’il ait eu un goût de deux prophéties similaires . Le jeu était si un fils était né chez Manzoor Muhammad, il serait dit : « Vous êtes la personne citée dans la

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468 Dafi-ul-Bala, par Ghulam Ahmad, p.10-11 Maktubat-i-Ahmadiyya, vol V, p.112-113
469 Safina-i-Noah, p.20
470 Maktubat-i-Ahmadiyya vol V p.115
471 Revue de religions du Mars 1906, p.122

prophétie. Mais si une fille était née, il sera facile de dire qu’une autre personne était visée, comme dans le texte de la révélation, rien n’a été spécifié.

« Ils projetaient et Dieu planifiait. Et Dieu est le Meilleur des planificateurs. » Et Dieu, dans Sa Volonté, désirait la disgracier, encore une autre fois.

Seulement , quatre mois après, il annonça : « Nous avons été informé que ce qu’on a voulu dire par Manzoor Muhammad que c’est cette prison. Un fils sera né de son épouse Muhammad Bégum et il sera appelé ‘‘Bashirud-Daulah’’. Il est possible que ce fils ne vienne pas de cette grossesse mais de la suivante. Il est cependant inévitable qu’il ne naisse pas comme un signe de Dieu. 472» Une réserve était aussi faite dans la prophétie en ces mots : « Je ne sais pas s’il sera né de cette grossesse ou d’une autre après celle-ci. » Cela était dû à ses précédentes expériences amères. Avec toutes ces garanties, pourtant, il a insisté sur une chose c’est à dire, la naissance du fils de Manzoor Muhammad et de Muhammadi Begum. C’est la raison pour laquelle il a dit :

« L’épouse de Manzoor Muhammad ne devrait pas mourir sans qu’elle donne naissance à ce noble fils et avant que cette prophétie ne s’accomplisse. 473»

Mais qu’est-ce qui s’était passé réellement ? La femme de Manzoor Muhammad donna naissance à une fille en juillet 1906. Et après cela ? Elle ne conçut plus et elle mourut. Les Qadiyanis attendirent à jamais « Bashir-ud-Daulah » : Seul Dieu connaît quand et comment cette prophétie s’accomplira comme Sa Sainteté avait donné des nouvelles de son accomplissement à travers Muhammadi Begum qui est morte.474 » O quelle pitié pour cela !

La dixième prophétie
Un docteur musulman du nom de Abdul Hakim, est entré une fois en discussion avec Ghulam Ahmad et l’a défié au cours d’un débat ouvert, le qualifiant de menteur. Au lieu de répondre au défi, Ghulam Ahmad a commencé à le menacer de châtiment, d’afflictions et de perditions. C’était son habitude. Il a annoncé : « Ce Abdul Hakim mourra au cours de ma vie comme il m’a insulté et m’a disgracié. De cette manière, il ne peut pas vivre… »

Abdul Hakim était un homme de caractère différent. Il répondit aussi avec une annonce : « Que le prétendant Qadiyan mourra dans 15 mois à compter de la date.

C’était le 4 mai 1907. Lisons ce qui a été écrit par la plume du Qadiyani lui-même : « Un autre ennemi est apparu maintenant. Dr Abdul Hakim de Patiala. Il prétend que je vais mourir avant lui le 4 Août 1908. Dieu m’a d’ailleurs informé, le contraire de cela, qu’il sera affligé par la peine tortueuse et Dieu le fera périr. Je resterai par contre à l’abri de son mal. C’est une question qui est du contrôle de Dieu.

Incontestablement, Dieu aidera celui qui est véridique devant Lui. 475» Et ensuite, « L’ennemi (Abdul Hakim) qui souhaite ma mort mourra bientôt. Il sera anéanti sous mes yeux comme l’étaient « Les Compagnons de l’Eléphant.476 »

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472 Revue de religions, de Juin 1907
473 Revue de Religion de Mars 1906
474 « Albushra », vol. II, p.116
475 Ain-ulMarifa, p.321, sortie le 20 Mai 1908
476 Vide tabsara de Ghulam Ahmad

Une autre prophétie y relative est : « Les ennemis souhaitent ma mort et la prédisent. Dieu, cependant m’a informé que je vivrai encore sept ans ou plus. 477» Il accentua que non seulement il ne devrait pas mourir avant le 4 Août 1908 mais aussi qu’il devrait vivre dix ans de plus comme Dieu l’ avait informé qu’il vivrait huit ans de plus. Il est bien connu qu’il est né en 1839 ou 1840. » Comme il avait mentionné lui-même : « Je suis né en 1839 ou 1840478 » Il a écrit aussi : « En 1857, j’étais à la seizième ou à la dix-septième année dans ma naissance. 479»

De cette manière, de cette unique prophétie, en fait, il y en a trois :

(a) La prophétie de la mort de Abdul Hakim de son vivant, (b) Sa survie jusqu’après le quatrième jour du mois d’Août 1908. contrairement à la prophétie d’Abdul Hakim.

(c) Et sa survie jusqu’en 1919, ou en 1920 au moins. Voyons si ces prophéties sur lesquelles il prétendait : « Il est improbable que les prophéties des prophètes ne s’accomplissent pas, elles se sont, en effet, accomplies 480! Il dit plus loin : « Pour vérification de ma sincérité ou non, il n’y a pas de meilleure chose que mes prophéties. 481»

Muhammad Hussain Qadiyani écrit : « Notre Imam, le Messie Promis était en bonne santé jusqu’au 25e jour du mois de Mai. Il avait écrit un article pour « Paighame- Sulh » mais il est tombé malade après le coucher du soleil….. Et le 26 Mai 1908, à 5h 30’ du matin, il rendit son âme.482 »

Bashir Ahmad, fils de Ghulam Ahmad écrit : « Le Messie Promis était en bonne santé jusqu’au 25 Mai 1908. Mais après une soirée profonde, il nous a surpris par sa maladie mortelle et mourut le 26 Mai 1908. 483»

De cette manière, Ghulam Ahmad avait faussé d’un coup trois prophéties.

Premièrement , il mourut avant le temps fixé par Dr Abdul Hakim. Par-là, il prouva lui-même que Abdul Hakim était sincère et que lui était un menteur, car il avait dit :

« Dieu aidera celui qui est véridique devant Lui. Deuxièmement, Abdul Hakim n’est pas mort de son vivant ce qui est en plus contre la prophétie. Il resta en vie après cela et vécut jusqu’à la vieillesse. Troisièmement, il (Ghulam Ahmad) mourut à l’âge de 68 ou de 69 ans contrairement à sa prédiction qu’il vivrait encore huit ans ou plus.

Donc, nous répétons après lui : « Le non accomplissement de la prophétie d’un prétendant à la prophétie est la plus grande bassesse et le plus grand déshonneur pour lui. 484»

Il a dit la vérité à cet égard. Si dans beaucoup de ses interventions, il n’était pas prouvé qu’elles étaient vraies alors quel déshonneur et quelle disgrâce seraient plus grands que ce qui le conduisit à écrire une lettre en date du 20 Mai, défiant son

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477 Mawahib-ur-Rahman, p.21
478 Notes en marge dans Kitab-ul-Bariyya, p146 ; Badr daté du 8 Août 1904, Hayat-un-Nabi, volI p.49
479 En marge de Kitab-ul-Bariyya, p.146
480 Sefeena-i-Nooh, p.5
481 Aina-i-Kamalat-I-Islam, p.288
482 “Al Hakam” du 25 Mai 1908
483 Sirat-ul-Mehdi, p.7
484 Tiryaq-ul-Qulub, p.107 (1e édition) ; (2e édition). P.268

ennemi la mort. Ironiquement, après six jours, c’est lui-même qui fut démenti et disgracié et pas son ennemi.

Nous avons seulement choisi dix parmi ses très nombreuses « prophéties »

dans lesquelles il a parlé des mensonges. La dixième en fait, comprenait trois prophéties, toutes ont été expliquées ci-dessus. Si nous examinons les autres fausses prophéties, le champ, serait vaste. Nous sommes satisfaits de ce qui précède si bien que c’est assez pour découvrir la vraie image de cet homme et ses fausses prétentions.

Il affirma lui-même : « Celui qui lui prouve le mensonge même dans une de ses prophéties qu’il ne le croit pas même dans d’autres.485» Nous avons prouvé des mensonges pas dans un ou deux mais dans douze prédictions et événements.

Comme supplément à cette discussion, nous nous proposons de parcourir les prétentions des Qadiyanis pour voir si « certaines des prophéties se sont révélées vraies et se sont accomplies ou non. »

A part les citations ci-dessus citées du prétendant, disons que nous avons montré la véracité ou l’accomplissement de certaines prophéties et la falsification ou le manque de l’accomplissement des autres, ce qui nous conduit à la conclusion que l’auteur principal n’est pas Dieu. Il est irraisonnable que Dieu Tout Puissant dise une fois la vérité et une autre fois une contre-vérité. De l’autre côté Sa parole est éternelle dont l’altération n’est possible. Ainsi, ce qui a été dit prouve que les auteurs de telles prophéties conjoncturent simplement. Comme les astrologues ou les exorciseurs, leurs prédictions se révèlent parfois vraies, mais souvent fausses. Mais les astrologues et les prestidigitateurs ne peuvent jamais être qualifiés de prophètes ou de receveurs des révélations.

Ensuite, la majorité des événements à propos de leur arrivée selon les prédictions de Ghulam Ahmad, les Qadiyanis battaient le tambour et chantaient les chansons mais n’étaient pas libres de deux choses :

(a) Ghulam Ahmad ne prophétisait jamais sur eux. Soit, il s’attribuait luimême ou ces derniers lui étaient attribués – mais après leur arrivée accidentelle comme nous le verrons présentement.

(b) Elles ne convenaient pas d’être appelées des prophéties.

Ici, est un exemple du premier type. Un Hindou, Pandit Dayanand, était un adversaire de Ghulam Ahmad Qadiyani. Lorsque cet homme mourut, le Qadiyani tira profit de cette opportunité. Ainsi, il a déclaré : « J’ai prédit que Pandit Dayanand s’opposant à moi allait mourir bientôt. Il est mort. Le témoin de cette prophétie est aussi un Hindou, du nom de Sharampat.486 » Aussitôt que cette prophétie avait été annoncée par Ghulam Ahmad, Sharampat qu’il a cité comme témoin, déclara : « Ce Ghulam Ahmad est un menteur, et un Antéchrist. Je n’ai jamais entendu cette prophétie de lui. 487» A ce jour, depuis plus d’un demi-siècle, aucun Qadiyani n’est capable de prouver à partir des livres ou des pamphlets de Ghulam Ahmad que cette prophétie a été faite avant la mort de Pandit Dayanand.

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485 Aina-ul-Marifa p.222.
486 Livre de Poche Ahmadiyya
487 Anthologie de Pandit Lekhram et Takzib-i-Baraheen-i-Ahmadiyya

Abdul Latif et Abdul Rahman, deux Qadiyanis étaient exécutés en Afghanistan pour crime d’espionnage au service des Anglais. Lorsque le Prétendant Qadiyani entendit les nouvelles, il annonça : « Qu’il avait prédit leur exécution dans son Livre, Baraheen-i-Ahmadiyya, à la page 511 et montrait sa révélation : « Ils égorgeraient deux chèvres. 488 »

Il a expliqué : « Les deux chèvres citées, ce sont ces deux hommes exécutés.489 »

C’est un mensonge évident, une fourberie, parce que Ghulam Ahmad n’avait pas interprété cette révélation en donnant ces significations qu’après l’exécution de ces deux espions. Pour cette raison, les Qadiyanis prouvent la prophétie de Ghulam Ahmad sur la base de cette supposée révélation qui dans l’ensemble est vaine et fausse. Ce qui est étrange encore est que Ghulam Ahmad a interprété cette révélation d’une manière totalement différente. Ici suit le texte : « Depuis les deux chèvres abattues dans la révélation sont le mari de Muhammadi Begum et son père.490 » Le changement de sa propre interprétation montre que c’est un faux et une tromperie. Ce qui donne aussi une nouvelle dimension aux délires et aux inconsistances de cet homme.

Le deuxième exemple d’une attribution trompeuse d’une prophétie par ses compagnons est : « Ustadh Muhammad Faizi était l’un des opposants et sa Sainteté avait prédit sa mort. Ainsi, Faizi mourut. Cette prophétie de sa Sainteté est disponible dans son livre « Mawahib-ur-Rahman. 491» C’est un mensonge patent et incontestable.

Nous défions tous ceux qui revendiquent être des Qadiyanis de prouver que cette prophétie se trouve dans la première édition de « Mawahib-ur-Rahman ». Ils ne seront jamais capables de le prouver. Personne n’était né pour accepter ce défi. De tels exemples sont nombreux. Chaque fois qu’une chose arrivait Ghulam Ahmad se levait pour annoncer. « J’ai prédit cela avant son apparition. »

Les Qadiyanis lui ont attribué ensuite ce qu’il n’avait jamais dit et même ce qui ne s’était jamais passé dans son esprit. Il existe de nombreux exemples de deuxième type, c’est à dire, qualifier les événements de prophéties alors qu’ils ne se sont pas produits. Ici, on donne quelques exemples. Ghulam Ahmad a prédit : « qu’un homme, un de mes opposants, de nom Doey va mourir s’il entre dans un duel d’une imprécation mutuelle ou non.492» Les Qadiyanis affirment que « Doey, en réalité, mourut conformément à la prophétie de Ghulam Ahmad.493 » Cela peut-il être appelé une prophétie ? S’il en est ainsi, il est possible pour quelqu’un de dire de pareilles prophéties, étant donné que Ghulam Ahmad n’a pas fixé ni délimité le temps de sa mort. Il a simplement dit que Doey va mourir. Qui vivra éternellement ?

« Tout ce qui sur elle [la terre] doit disparaître, [seule] subsistera la Face [wahj] de ton Seigneur, plein de majesté et de noblesse.494 »

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488 Tadhkarat-ush-Shahadatain
489 Ibid
490 Supplément à Anjam-i-Atham, p.57
491 Livre de Poche Ahmadiyya
492 Livre de Poche Ahmadiyya par Khadim Qadiyani, p.384
493 Ibid
494 Surat Ar-Rahman V ;26-27

« Et toute âme goûtera la mort. 495» Que Ghulam Ahmad le dit ou pas. Les Qadiyanis pensaient-ils que Doey allait vivre jusqu’à l’éternité si Ghulam Ahmad n’avait prophétisé sur sa mort ? Quoi d’autre pensaient-ils ? Un homme avec un peu de raison peut-il dire que c’est une prophétie ? Ghulam Ahmad lui-même admet que :

« Une prophétie ne l’est pas à moins qu’elle contient quelque chose de surnaturel. 496» Qu’est-ce qui était surnaturel dans la mort de Doey ? Tout celui qui naît est un mortel.

Ghulam Ahmad est mort et ainsi que ses compagnons, son premier calife et second, ses fils, ses frères, ses femmes et ses proches ! S’il y avait une certaine fixation de période dans la prophétie ce serait compréhensible. La majorité des prophéties sont de la nature que tel ou tel est mort comme j’ai prédit qu’il mourra. »

Le deuxième exemple de cette nature que les Qadiyanis proclament que Ghulam Ahmad avait prophétisé sur les tremblements de terre et la peste qui, en fait, se sont produits en abondance. Avant, nous citions des textes et réfutions que les prédictions sur les tremblements de terre et la peste ne peuvent pas être prises pour des prophéties ». La définition de la prophétie ne s’appliquant même du point de vue de Ghulam Ahmad lui-même, comme nous avions insisté au chapitre1. Nous reproduisons ici quelques éclaircissements faits par lui. Nous ne l’avons pas mentionné avant sur ces prophéties, il dit : « les questions sur lesquelles les prophéties sont faites sont celles qui demandent le pouvoir et la promesse de Dieu contraires aux prédictions des astrologues sur les tremblements de terre, la sécheresse, les guerres et les calamités.497

Il écrit : « Le but des prophéties est la confirmation de supplication, d’une dispute. Si la prophétie elle-même est dépendante d’une supplication d’une dispute, quelle est son utilité ? Pour cette raison, une prophétie doit être évidente et transparente que le monde entier puisse la voir clairement .498 » Il dit également : « une prophétie doit être examinée. Y a-t-il quelque chose de surnaturel, c’est-à-dire qui est au-delà du pouvoir humain ou quelque chose qui peut être possible pour un homme sage de prédire avec l’aide de l’astronomie ou de la physique ? La première est une prophétie et la deuxième est une connaissance499. »

Commentons sur la prophétie de Dieu sur les tremblements de terre, dans la Bible, il dit : « La prophétie sur les tremblement de terre, les guerres, les morts et la famine ne peut être appelée « prophétie500 » Nur-ud-Din, son premier calife écrit :

« Famine, tremblements de terre et les calamités naturelles ne peuvent pas être appelés prédictions sans spécification du temps, comme dans une prophétie501. »

Nous voulons seulement ajouter un texte de Ghulam Ahmad où il se moque du Christ : « Quelles étaient les prophéties du pauvre homme Jésus – que les tremblements de terre, la famine et les guerres se produiront… Je suis dans l’embarras de comprendre pourquoi les prédictions au sujet de ces faits ont été appelées « prophéties » ainsi que les nouvelles du monde invisible ? Les tremblements de terre,

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495 Surat Al Imran V 185
496 Tiryaq-ul-Qulub p 1151
497 Baraheen-i-Ahmadiyya, p.255
498 Tohfa Golarwiyya,pp121-122
499 Tiryaq-ul-Qulub p155.
500 Izalat-ul-Auham p.7
501 Fasl-ul-Khitab par Nur-ud-Din

n’ont-ils pas existé depuis le commencement des temps ? La famine ne s’était-elle pas produite avant ? N’est ce pas que les guerres ont toujours existé quelque part au monde ? Pourquoi cet Israélien insensé (Jésus) leur avait dit que ces faits (mentionnés en-haut) sont des prophéties ?502

Après tout ceci, que personne ne comprend pas du tout pourquoi les Qadiyanis ont eu l’imprudence de dire : « Que Ghulam Ahmad a prédit l’apparition de la peste dans son livre « Haqiqatul Wahy » p. 220 et la peste sévit effectivement conformément à cette prophétie. Aussi : « Qu’il pria pour que ses adversaires soient affligés par la peste dans son livre Sirat-ul-Khilafat à la page 62. Ainsi, elle les affligea503 »

Qu’est-ce qui est plus étrange que cela et comment Ghulam Ahmad lui-même a osé dire en des termes cités précédemment que : « En vérité, Dieu m’informa de l’avènement d’un sévère tremblement de terre comparable à celui du Jour du Jugement Dernier... Après cette prophétie, il convient de prendre garde et d’avoir peur de son arrivée. Par peur de cette prophétie, j’ai renoncé de vivre dans ma maison. J’ai payé des tentes où vivre . J’ai dépensé à peu près un millier de roupies. Qui ferait et qui dépenserait cette somme sauf celui qui croit à son arrivée, dictée par une foi absolue504.»

Est-ce que cette prophétie entre dans la définition donnée par Ghulam Ahmad lui-même ? Ne sont-elles pas comme les premières sur la peste et les prophéties de Jésus ? Pourquoi avait-il attaqué Jésus, le Prophète de Dieu pour une chose que luimême confirmera plus tard ? Il a dit la vérité lorsqu’il a affirmé : « Les paroles d’un menteur ne sont jamais dépourvues des contradictions.505 »

Examinons maintenant la prédiction sur la peste. Les Qadiyanis disent : « En vérité Ghulam Ahmad a prédit l’avènement de la peste dans son livre « Haqiqatul Wahy ». En effet la peste apparut conformément à sa prophétie.506 »

Cependant, le fait est que Ghulam Ahmad n’avait point prédit la peste avant son apparition. Par contre, il en a parlé après qu’elle est apparue quelque part au pays.

Ici est sa confession: « L’une des preuves de ma prophétie est que j’ai prédit de l’expansion de la peste du Punjab malgré qu’à ce moment, cette peste n’existait que dans un seul district de Punjab. Et réellement, la peste se propagea dans tous les districts du Punjab.507 » Il dit aussi : « J’ai parlé au sujet de la « propagation de la peste lorsque celle-ci ne s’était manifestée que dans deux districts du Punjab. 508» Cette question ne demande pas de grand jugement. La peste ou autres épidémies, à Dieu ne plaise ! ont l’habitude de se propager sur des espaces avoisinant un territoire affecté. Ainsi quoi de neuf dans cette prédiction de Ghulam Ahmad ?

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502 Marge de Anjam-i-Atham, p.4
503 Livre de poche « Ahmadiyya »
504 Tabligh-i-Risalat vol X pp.96-97
505 Supplement à Baraheen-i-Ahmadiyya vol V p112
506 Livre de Poche Ahmadiyya
507 Haqiqat-ul-Wahy, p.220
508 Malfoozat-i-Ahmadiyya, vol. VI

Ghulam Ahmad prétendait que la peste ne pouvait pas entrer dans la ville de Qadiyan. Cependant, elle n’est pas seulement entrée dans la ville mais aussi dans sa propre maison pour laquelle il disait que : « Elle est comme l’Arche de Noé. ». Nous avons insisté profondément sur cet aspect dans les pages précédentes en citant les références.

Le troisième aspect de la prophétie était élucidé par le prétendant : « Que j’ai prié contre les adversaires pour que la peste sévisse violemment parmi eux. 509» La signification est que la peste n’affligerait que ceux qui ne croient pas au Qadiyanisme et qui s’opposent à Ghulam Ahmad. Cela a été cité en plusieurs endroits : « Le supplice de la peste n’est destiné qu’aux transgresseurs et aux débauchés. 510»

Mais qu’arriva-t-il réellement ? Un grand nombre de Qadiyanis sont morts de cette peste comme il a été admis par le prétendant : « Quelques gens appartenant à notre secte moururent aussi de cette peste.511 » Non seulement eux même si sa sainteté fut touchée. « Le Messie Promis avait pris des précautions suite à l’expansion de l’épidémie de sorte qu’il essuyait ses mains lorsqu’il recevait une lettre de l’étranger après l’avoir touchée. 512»

Et « il abandonna de manger le mouton comme il avait l’habitude de dire qu’il contenait les germes de la peste.513 » La violence de la peste à Qadiyan a atteint une telle ampleur qu’il priait les larmes aux yeux : « O Dieu ! Eloigne cette épidémie de notre communauté.514 »

Alors, c’est la vérité sur la prédiction de la peste et les louanges que les Qadiyanis ne se sont pas lassés de chanter pour tromper les gens.

A propos des tremblements de terre : en Inde, un sévère tremblement de terre a eu lieu le 4 avril 1905. La terre s’écroula et occasionna la perte d’un grand nombre de vies humaines. Les maisons étaient dévastées et les habitations étaient détruites. Les pertes, partielles ou totales, en termes de vies et de propriétés étaient incalculables et incommensurables. Il était comparable au « tremblement de terre de Kangra.515 »

C’est un fait géologique que les sévères tremblements de terre sont suivis par d’autres, donc le prétendant façonna son esprit pour exploiter cette opportunité. Ainsi, quatre jours après ce tremblement de terre, il a fait une annonce le 8 avril 1905 : « Il m’a été révélé aujourd’hui à 3 heures du matin qu’un sévère tremblement de terre-le tremblement du Jour du Jugement Dernier- se produira. Dieu manifestera Son nouveau signe… Quand ce tremblement de terre aura lieu ? Je ne sais pas. Cela se produira après quelques jours ou après quelques semaines ou après quelques mois ou après quelques années.516 »

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509 Sirr-ul-Khilafa, p.62
510 Tafsir Khazinat-ul-Irfan, Vol I p,131
511 Haqiqat-ul-Wahy, p.131
512 « Alfadl », tradition du 28 Mai 1937
513 Sirat-ul-Mehdi, Vol I, p.38
514 « Badr » du 4 Mai 1905
515 Kangra est une ville indienne qui était l’épicentre lors d’un tremblement de terre de ce nom.
516 “Warning’’- Tabligh-i-Risalat, vol X p.60

C’était la première prédiction sur le tremblement de terre avancée par Ghulam Ahmad. Après une semaine de cet « avertissement »,, le 15 avril 1905, il émit un deuxième avertissement, qui dit : « Après quelques jours, il y aura un terrible tremblement de terre. La terre sera renversée, les villes seront détruites, les vies humaines, les arbres et les pierres seront anéantis. Il arrivera certainement à un moment mais le cours de l’univers changera ; et même les Djinn ainsi que les oiseaux seront aussi affectés. 517»

Les jours passèrent sans que le prédit tremblement de terre n’ait lieu. Les gens commencèrent à lui poser des questions sur l’heure du tremblement de terre étant donné que la prophétie entière était vague et non précise sur la période. Il leur répéta qu’il était proche, en disant : « En vérité, Dieu m’a informé d’un sévère tremblement de terre semblable à celui du Jour du Jugement Dernier. A cause de cette prophétie, j’ai décidé de ne plus vivre dans la maison. J’ai acheté des tentes dans lesquelles je vis.518 »

Plusieurs jours passèrent sans aucune manifestation du tremblement de terre contre toutes ses prévisions et suppositions. Les critiques s’élevèrent jusqu’au 22 mai. Il fit l’étrange annonce suivante :

« Il n’est pas nécessaire que le tremblement de terre de la révélation divine soit un réel tremblement de terre mais il est possible que la signification du tremblement de terre peut être assimilée à d’épouvantables calamités. Mais avec tout cela, je considère que les mots tremblement de terre ont été utilisés dans leur sens littéral.

Pour cette raison, je suis en train de vivre dans des tentes ; j’ai abandonné ma maison. Il m’a également été révélé que le tremblement de terre se produira au printemps. 519»

Il a menti une fois encore. Le printemps arriva et passa. Il n’y avait pas de tremblement de terre, dont l’ampleur serait celle du Jour du Jugement Dernier et au cours duquel les Djinn et les oiseaux seraient affectés. Mais il ne restait pas tranquille, il éprouvait la honte. Il annonça de nouveau : « En vérité, le tremblement de terre auquel j’ai fait allusion est tenu de se produire dans mon pays de mon vivant.

Toutefois, il peut être retardé ; il ne tardera pas plus de six années. C’est inévitable, il se produira pendant que je suis encore en vie. 520»

Que se passa-t-il ? Cependant, le prétendant est mort sans qu’aucun autre tremblement de terre ne se produise.

Les Qadiyanis avaient forcément admis que ce tremblement de terre allait se produire du vivant de Ghulam Ahmad. A leur tête était Muhammad Ahmad, son second successeur qui a affirmé : « que sa sainteté mourut avant la manifestation de ce tremblement de terre.521 »

Et maintenant, toutes les fois qu’un tremblement de terre se produit dans n’importe quel pays, les Qadiyanis se hâtent de proclamer que c’est à cause des prophéties de Ghulam Ahmad. Ils peuvent être interrogés : comment revendiquez-

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517 Nusrat-ul-Haq, p.130
518 Tabligh-i-Risalat vol X pp 96-97
519 Review of Religions, vol Iv p.344
520 Note en marge du supplément à Nusrat-ul-Haq, p.98
521 Dawat-ul-Amir de Mahmoud Ahmad, p.231

vous cela ? Votre leader, le Prophète menteur, avait manifestement dit clairement ce tremblement de terre se manifestera de son vivant et dans son pays. N’ y avait-il pas eu de tremblement de terre au monde avant la prophétie de Ghulam Ahmad ? Une personne sensée ne dirait pas ainsi.

Aussi pour le tremblement de terre du 5 avril 1905, Ghulam Ahmad n’a pas réclamé qu’il l’avait prophétisé. N’est-il pas possible pour un de ses partisans de prouver qu’il l’avait prédit ? Ainsi, telles sont les prédictions sur lesquelles les Qadiyanis battirent les tambours. Même si elles se révélaient vraies, elles ne fourniraient pas une preuve de sa prétention à la prophétie, de recevoir les révélations du Saint-Esprit – premièrement, à cause de la prédiction des tremblements de terre et des calamités naturelles qui n’entrent pas dans la définition de la « prophétie ». Et deuxièmement, la véracité de peu et la fausseté d’autres ne conduisent pas à la conclusion qu’elles tirent leur origine de Dieu. Si elles venaient de Dieu, il serait impossible que certaines d’entre elles ne s’accomplissent. Pour cette même raison, Ghulam Ahmad lui-même dit : « L’accomplissement de certaines prophéties ne peut être accepté que dans le cas où toutes les prophéties s’accomplissaient.522 »

C’est normal qu’une personne ordinaire prédise les événements. A vrai dire, certaines de ces prédictions se sont accomplies tandis que d’autres ne l’ont pas été.

Mais simplement, l’accomplissement de certains, ne fait pas qu’il soit considéré comme un prophète ou un saint de Dieu, Ghulam Ahmad lui-même a exactement dit ceci : « Quelques adultères, débauchés, violeurs des femmes, voleurs, et adversaires des injonctions de Dieu disent qu’ils ont de vrais rêves . 523»

Il a aussi dit: « Les devins qui étaient nombreux en Arabie, recevaient des inspirations de Satan comme certaines de leurs prédictions se sont révélées vraies.524 »

Nous avons prouvé avec l’aide d’évidentes révélations tirées des livres et de leurs véritables textes que pas même une des prophéties conforme à la définition ne s’est accomplie. Précisément, celles qui n’étaient pas conformes à la définition ne se sont pas non plus réalisées. C’était comme une mesure de châtiment de Dieu, le Vainqueur contre ce fabricateur et menteur. Les Qadiyanis se sont orientés aveuglement dans une fausse direction, quelques-uns d’entre eux, tout en sachant cachent la vérité et d’autres, par ignorance, ne connaissaient pas la vérité. Ici, c’est une vérité. Nous prions Dieu de leur montrer le chemin de cette vérité et de leur accorder les moyens de la poursuivre, de leur montrer le mensonge comme mensonge et de leur donner le pouvoir de l’éviter. Il est le Meilleur Maître et le Meilleur Secoureur.


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Chapitre VIII QADIYANIAT Une étude analytique Chapitre VIII
LES QADIYANIS ET LE MESSIE PROMIS
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522 Kitab-ul-Barriyya, p.21
523 Haqiqat-ul-Wahy, p.2
524 Zarurat-ul-Imam p.17

Les Qadiyans croient que Ghulam Ahmad est le Messie dont la venue avait été prédite vers la fin des temps et qu’il a été envoyé comme un Prophète conformément aux nouvelles données à Muhammad, l’Apôtre de Dieu. Pour cette raison, ils disent que c’est un devoir pour tous et particulièrement pour les Musulmans de suivre et de croire en lui. Examinons donc cette prétention. Il dit : « Je jure par Dieu qui m’a envoyé comme messager et contre le maudit qui forge un mensonge, qu’Il m’a envoyé et fait de moi le Messie Promis.525 » En plus : Ma prétention est que je suis le Messie Promis au sujet de qui les nouvelles ont été mentionnées dans toutes les Ecritures révélées qu’il apparaîtra vers la fin des temps. 526»

Aussi : « Les séances de spiritisme de tous les grands saints ont agréé que le Messie apparaîtra avant le quatorzième siècle (de l’Hégire) ou au début du quatorzième et cette période ne passera pas. Qui a dit cela et où ? Il est évident qu’au cours du quatorzième siècle, personne n’a ouvertement revendiqué ce statut. Je fais l’exception. Pour cette raison, je suis le Messie Promis. 527 »

C’est un procès étrange pour sa prétention. Après tout ceci, cependant, il s’éloigna de cette revendication en disant : « J’ai prétendu être une ressemblance du Messie non le Messie Promis comme quelques insensés imaginaient…. Je ne prétends pas du tout que je suis le Messie, fils de Marie. Par contre, celui qui dit ainsi sur mon sujet est coupable de machination. C’est donc un menteur. Ma prétention est que je suis le ressemblant du Messie, quelques unes des qualités spirituelles, habitudes et traits, de Jésus ont été incorporés dans ma nature par Dieu. 528»

A une autre occasion, il a dit : « Je n’ai pas prétendu être le Messie Promis et qu’il n’y aura pas d’autre Messie après moi. Par contre, je crois et je le répète, qu’il est possible qu’après moi ne vienne pas seulement un Messie mais de dizaines des milliers. 529» Cela m’est soumis actuellement et si une autre personne prétend qu’il est le Messie Promis, et croyez en lui aussi…

Alors, c’est ainsi qu’est le Messie Qadiyani, qui comme la tribu des menteurs met en avant sa prétention. Avec de pareils délires diaboliques. Les Qadiyanis trompent les simples gens et les masses musulmanes en plongeant leurs cous dans leurs croyances en la descente du Messie sur qui et sur notre Prophète, la paix de Dieu.

Ghulam Ahmad est trop vulgaire et simpliste pour une recherche minutieuse sur ses prétentions de peu de valeur. Sa propre contradiction suffit pour réfuter sa prétention.

De même, nous nous proposons de discuter ce problème d’une manière scientifique avec l’appui des citations tirées de ses conjectures, ses mensonges, sa fureur diabolique et ses récits amusants. Notre objectif est de bloquer toutes les voies de sortie pour tous les sceptiques et tous ceux avec la fixité des notions.

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525 Tabligh-i-Risalat, vol X,p.18
526 Tohfa Golorwiyya, p.195
527 Izalat-ul-Auham.685
528 Ibid p.296
529 Ibid

L’apôtre a prédit la venue du Messie Promis en énonçant clairement ses qualités et en traçant sa personnalité de sorte qu’aucun agent de Satan ne puisse prétendre le représenter.

Abu Huraira a rapporté que le prophète de Dieu a dit :

« Par celui dont mon âme se trouve entre ses mains, le fils de Marie descendra bientôt parmi vous juste comme un juge. Il brisera la croix, tuera le porc et abolira la jizya. La richesse augmentera de sorte que personne ne l’acceptera et un sijda sera meilleur que le monde entier et tout ce qu’il contient. » Abu Huraira disait : Récitez si vous désirez : « Aucun des gens du livre ne croira en lui avant sa mort…..530 »

Numas bin Saman a rapporté que l’Apôtre de Dieu a dit dans une longue tradition au sujet de la venue de l’Antéchrist :

Abdullah b. Amar rapporte que le Messager de Dieu a dit : Jésus, fils de Marie descendra sur terre. Il se mariera et là sera sa fin et il vivra pendant 45 ans. Après il mourra. Il sera enterré avec moi dans ma tombe. Ainsi, Jésus, fils de Marie et moi nous serons dans une tombe entre Abu Bakr et Omar531 .»

Les nombreuses traditions similaires ont été rapportées à ce sujet.

Dans ces traditions, le Prophète a décrit les qualités du Messie Promis. Qui sera-til ? D’où viendra-t-il ? Où sera-t-il ? Comment sera-t-il ? Qu’adviendra-t-il à son âge ? Combien de temps restera-t-il sur terre ? Où sera-t-il enterré ? Il a expliqué très clairement que :

(1) Le Messie Promis sera le fils de Marie et pas un autre ni le fils de quelqu’un d’autre ni son double.

(2) Il descendra du ciel. En d’autres mots, il ne sera pas simplement commissionné comme un apôtre mais c’est inévitable qu’il sera à la fois un apôtre et descendra, car, l’Apôtre a dit :

« Il descendra physiquement parmi vous. » C’est bien connu que « descendre » n’est pas synonyme d’être commissionné comme un apôtre.

(3) Il descendra du ciel sur un Minaret blanc à l’Est de Damas. Au moment de sa descente, il sera revêtu de deux draps jaunes, ses paumes seront sur les ailes de deux anges.

(4) Tous les infidèles mourront au moment de la descente.

(5) Il sera un souverain juste et pas un sujet ou un souverain injuste.

(6) Il brisera la croix qui ne sera plus adorée après.

(7) Il ordonnera le massacre et la destruction complète des porcs de sorte qu’ils ne seront plus mangés après.

(8) Il rassemblera toute l’humanité autour de l’Islam si bien que toute autre foi disparaîtra.

(9) Il tuera l’Antéchrist à la porte de Lydda.

(10) La richesse sera aussi abondante durant son temps qu’aucun mendiant ne quémandera plus. Cela sera sur le compte de la plénitude de bénédictions et de la charité.

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530 Bukhari et Muslim
531 Muslim, Abu Daud, Tirmidhi, Ibn Maja, Ahmad : La première version est de Muslim

(11) Il exhortera les gens à adorer Dieu. Il préférera cela et tiendra cela comme étant prioritaire sur la richesse et la délicatesse.

(12) Il y aura la paix totale sur terre de sorte que les lions seront à côté des chameaux, la vache avec le léopard, le loup avec le mouton et les enfants joueront avec les serpents qui ne leur feront aucun mal.

(13) Après sa descente, il accomplira le Pèlerinage ou le Umra ou les deux à la fois.

(14) Il demeurera sur terre pendant quarante années et après il mourra.

(15) Les Musulmans lui offriront les prières.

(16) Il sera enterré dans le Mausolée de l’Apôtre de Dieu ; paix soit sur lui.

Ce sont là certains des mérites et des qualités du Messie Promis que nous avons recueillis des traditions mentionnées ci-dessus. Examinons maintenant la révélation de Ghulam Ahmad « qu’il est le Messie Promis que les écritures divines ont prédit. » Est-ce que ces qualités lui conviennent ?

(1) Il n’est pas le fils de Marie ni ne s’appelle Jésus ; mais son nom comme luimême l’affirmait clairement : « Mon nom est Ghulam Ahmad, celui de mon père est Ghulam Murtaza et mon grand-père est Ata Muhammad.532 »

Personne ne peut imaginer que le nom de sa mère était Marie. Son nom, en fait, était « Chiragh Bibi ». Ici est ce qu’un écrivain Qadiyan a écrit, en mentionnant son nom. » Dans tout l’univers, il n’y a pas eu de mère qui a eu un grand statut que Syeda Amina, la mère de l’Apôtre de Dieu, excepté Chiragh Bibi qui donna naissance à un fils de haute grandeur- Ghulam Ahmad Qadiyani. 533»

Ainsi son propre nom était Ghulam Ahmad, celui de son père Ghulam Murtaza et celui de sa mère Chiragh Bibi tandis que l’Apôtre de Dieu a dit :

« Le fils de Marie descendra parmi vous.534 »

Il a cité le nom de Jésus dans ces mots : « Antéchrist apparaîtra au milieu de ma Communauté. Il restera pour quarante. Il ne sait pas - jours ou mois ou quarante années. Alors Dieu enverra Jésus, fils de Marie comme est Urwa, le fils de Masood.535»

Lorsque Ghulam Ahmad a parcouru les textes authentiques, il commença à prouver qu’il est « fils de Marie » quand même en recourant à l’extrême stupidité et coquinerie. » Il écrit : j’ai été fait Marie. Je suis demeuré Marie pendant deux ans. Alors, l’âme de Jésus fut insufflée en moi comme il a été pour Marie. Ainsi, j’ai conçu métaphoriquement . Après quelques mois, ne dépassant pas dix, je changeais de Marie et j’ai été fait Jésus. De cette façon, je suis devenu « fils de Marie 536. »

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532 Marge de Kitab-ul-Barriya par Yaqub Qadiyani p.134.
533 Hayat-un-Nabi par Yaqub Qadiyani vol I pp 141-142
534 Tradition agréée déjà citée.
535 Tradition rapporté par Muslim, Ahmad, Al Hakam : les mots sont de Muslim
536 Safeena-i-Nuh, p.16

Encore : « En vérité, Dieu m’a appelé Marie qui était enceinte de Jésus. Je suis l’objet des Paroles du Tout-Puissant dans la Sourate Tahrim. « De même, Marie, la fille d’Imran qui avait préservé virginité ; nous y insufflâmes alors de Notre Esprit 537» comme je suis le seul qui ait prétendu être Marie et que dans moi a été insufflé l’âme de Jésus.538

Une fois, il descendit au niveau le plus bas de l’idiotie et de la folie : « Je me suis vu moi-même comme je suis une femme et Dieu a prouvé sa virilité. 539»

Il a assuré qu’il était l’objet de ces révélations » et a commencé à soutenir qu’il était le Messie, fils de Marie. Ces arguments ne sont pas moindres, légèrement faibles que les précédents comme par exemple : « La signification du Messie étant Jésus, fils de Marie, est qu’il ressemble au dernier. Je ressemble à Jésus en beaucoup de points – de même que je lui ai ressemblé à la naissance. Lors de sa naissance, il était unique (c’est-à-dire sa naissance sans père). Lors de ma naissance, j’étais unique parce que lorsque j’étais né, une fille était aussi née avec moi, c’est l’unique merveille de la création humaine comme en plusieurs occasions, un seul enfant : naît 540 »

Peut-il y avoir quelque chose de plus insensé que cela ? Cependant, il a dit quelque chose de plus que cela, c’est-à-dire « Car le Messie de cette communauté, il existe une ressemblance avec Jésus, paix soit sur lui, et voilà que Jésus n’était pas un israélite à part entière, mais l’était du côté de sa mère seulement.

De même, je suis un Hachémite comme certains de mes grands-mères étaient des Syads. Mon père, cependant n’était pas de leurs.541 »

Et encore : « Je ressemble à Jésus en ce point de vue que je ne suis pas un Qurashite mais quand même j’ai été envoyé (comme un Prophète) au quatorzième siècle dans la succession de l’apostolat de Muhammad, paix soit sur lui.

De même, Jésus n’était pas de Beni Israël par manque d’un père et pourtant il était un Apôtre parmi les successeurs de Moïse et il est apparu au quatorzième siècles après Moïse.542 »

Est-ce que cela suffit ? Non, jamais ! En d’autres circonstances, il a écrit :

« Croyez que je suis ce fils de Marie qui était descendu. Je suis celui qui n’a pas eu de Sheikh spirituel, et c’est la ressemblance entre moi et Jésus, fils de Marie qui était né sans père comme j’étais aussi sans un père spirituel. 543»

Je ne comprends pas qu’avec tout cela les Qadiyanis désirent et espèrent que les Musulmans l’acceptent comme Messie Promis et croient en Lui. Quel cynisme !

Quelle machination transparente! Et quels mensonges évidents en soi ! C’est lui qui a dit : « La contradiction est une qualité nécessaire dans les dires des menteurs.544 »

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537 Surah Al Tahrim v 12
538 Haqiqat-ul-Wahy p.337
539 Islami Qurbani par Muhammad Qadiyani p34
540 Marge de Tohfa Golarwiyya p.110
541 « Muhadara Sialkot »n° 17
542 Tadhkirat-ush-Shahadaatain p33
543 Izalat-ul-Auham p.659
544 Supplément de Baraheen-I-Ahmadiyya, vol.V, p.112

(2) Il n’est pas descendu du ciel mais il est né à Qadiyan, une ville de l’Est du Punjab en Inde.

Il a été écrit dans un Journal Qadiyani : « Qadiyan est le lieu de naissance du Messie, son lieu de résidence, son lieu d’enterrement et dans cette même ville se trouve la maison dans laquelle Ghulam Ahmad est né.545 »

Les Qadiyanis émirent l’objection que dans Bukhari ou dans la compilation de Muslim, la condition de descente du ciel avait été ajoutée par les Musulmans sans aucune autorité et la signification de « descente » est juste apparition ». La réponse à ces objections est que le mot « ciel » n’est pas notre addition, mais était dit par le Prophète dans une tradition rapportée par Baïhaqi et qu’il a entendue de Abu Huraira dans le chapitre « Noms et les Qualités » L’Apôtre de Dieu, paix soit sur lui, a dit :

« Comment seriez-vous lorsque le fils de Marie descendra du ciel parmi vous alors que votre Imam sera un de vous ? » Pour cette raison, considérer la signification de « descente » comme une apparition n’est pas correcte.

Les Qadiyanis émirent l’objection que le mot « ciel » a été ajouté de son gré par Baïhaqi comme il avait lui-même recueilli cette tradition de Bukhari et de Muslim alors que ces deux n’ont pas rapporté cette tradition avec le mot « ciel. » Imam Suyuti a mentionné le mot « ciel » ce qui conduit à la conclusion que ce mot ne doit pas être pris comme faisant partie de cette tradition.

Pour une appréciation correcte de cette question, nous devons comprendre ce qu’est ce livre de Baïhaqi. Ce livre est un parmi plusieurs recueils des hadiths. En d’autres termes, Imam Baïhaqi marque dans le livre la référence avec sa source allant jusqu’à l’Apôtre de Dieu-comme Bukhari, Muslim , Tirmidhi, Ibn Maja, etc. Ce n’est pas l’un des livres de la tradition qui compile uniquement les textes sans mentionner la source comme Mishkat-ul-Masabih, Balugh-ul-Muram qui sont de vraies compilations. La différence entre les deux types des livres des Traditions est que le premier lorsqu’il remonte à la tradition d’un livre, son but est une simple indication ou un index comme l’original de la tradition particulière est disponible dans le livre cité. Dans le second cas, lorsqu’un livre particulier est attribué à quelqu’un, le but est que la source et l’original réel de cette Tradition particulière peuvent être parfaitement expliqués.

De cette manière, lorsque Baïhaqi attribua cette tradition à Bukhari , il ne voulait que la source de cette tradition, c’est Bukhari. Par contre, il voulait dire que cette tradition à l’origine a été rapportée par Bukhari. Cela est aussi très clair. Comme la mention par Baïhaqi du mot « ciel » et son omission par Bukhari et Muslim. C’est sans conséquence comme chacun de ces livres est en soi-même une source. Un grand nombre de rapporteurs, acceptent la tradition. Il existe un consensus sur cet aspect comme pour les verdicts de Khatib.

Il est manifest que le mot « ciel » n’est pas en contradiction avec le mot « descente ». Il sont d’autre part, absolument compatibles.

L’omission faite par Jalaluddin Sujuti de mentionner le mot « ciel » tout en citant Baïhaqi ne conduit nulle part aussi longtemps, il a mentionné et se trouve encore dans

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545 « Alfadl » du 13 Décembre 1929

son livre. Ou, peut-être , il avait devant lui le texte de Bukhari et de Muslim en même temps en copiant la tradition. Toutes les situations sont douteuses et ne donnent pas de preuves. Cela apparaît fréquemment comme il est prouvé par les chercheurs des Traditions. En fait, Ghulam Ahmad lui-même a admis que le Messie descendra du ciel dans ces mots : « Il apparaît dans le Hadith que le Messie descendra du ciel et sera vêtu de deux draps jaunes.546 »

Il a dit la même chose dans son livre « Tashhid-ul-Adhan. » Ainsi, il n’y a pas moyen d’échapper à la preuve que le véridique Prophète a expliqué clairement une des qualités descriptives du Messie quand il descendra du ciel. En fait, ceci avait été prouvé par le prétendant à travers les mots ci-haut cités.

(3) Le prophète a spécifié clairement le lieu de la descente du Messie : « Il descendra sur un Minaret à l’Est de Damas vêtu de deux draps jaunes et ayant ses mains posées sur les ailes de deux anges. »

Il est connu que Ghulam Ahmad n’était pas descendu sur un minaret blanc à l’Est de Damas. Et qu’il est né à Qadiyan. Il n’a pas visité Damas au cours de sa vie. Mais selon le vieux adage. « Lorsque vous êtes effronté, faites ce que vous voulez », il ne pouvait pas réfuter la tradition mais il a commencé à avancer toutes sortes de fausses interprétations . Ainsi, à un moment il a dit : « Je suis le Messie Promis. Cependant, il est possible qu’un autre Messie vienne de Damas. 547»

Ailleurs, il écrit : « Je ne refuse pas et je ne refuserai pas la venue d’un autre Messie qui aura les qualités évidentes mentionnées dans les traditions et celles qui apparemment ne m’ont pas été accordées. Peut-être, le Messie descendra à Damas. 548»

Constatant que cela ne lui était pas profitable, il apporta quelque chose de nouveau. Cependant, il y farfouilla dès le début : « Ce qui apparaît dans le Sahih de Muslim que le Messie descendra sur le minaret blanc à l’Est de Damas, était pour dérouter les chercheurs. Aujourd’hui, Dieu a exprimé sa signification à moi. » Damas signifie la ville dans laquelle ont vécu les compagnons de Yazid, les ennemis de Dieu, ennemi de Son Prophète, ceux qui ont fait de leurs désirs leurs dieux et ceux qui ont suivi leurs passions. C’était donc inévitable que le Messie descende parmi eux. Et pour cette raison, Dieu le rendit manifeste en moi que la signification de Damas est la ville dans laquelle se trouvent les caractéristiques de Damas. C’est Qadiyan comme Dieu l’a dit clairement à moi ; elle ressemble à Damas . Dans elle, habitent les partisans de Yazid. Il est apparent que dans une comparaison, il peut y avoir une complète ressemblance. Par contre, le nom d’une chose est parfois utilisé pour une autre à cause d’une petite ressemblance entre les deux. Sur base de ce procédé appelé aussi métonymie. Dieu substitua le nom de Damas par Qadiyan. 549»

Aussi pour le minaret ? En 1930, deux ans après sa prétention d’être un Messie, il construisit à Qadiyan un minaret qu’il baptisa : « Le Minaret du Messie. » Il annonça

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546 Izalat-ul-Auham, p.81
547 Izalat-ul-Auham pp72-73
548 Tabligh-i-Risalat, vol II, p.159
549 Izalat-ul-Auham pp63-70- sommaire

que c’est le minaret qui avait été mentionné dans la tradition et sur lequel le Messie descendra. 550»

Existe-t-il quelque chose qui stipule que c’est celui-là ? Y-a-t-il de grande ignorance que celle-là ? Quel voile qui couvre les esprits qui croient en lui et suivent, en dépit de leur plein entendement de pareilles stupidités et bassesses ? Dieu Tout Puissant a dit l’éternelle vérité :

« Ils ont des coeurs, mais ils ne comprennent pas. Ils ont des yeux, mais ils ne voient pas. Ils ont des oreilles, mais n’entendent pas. Ceux-là sont les insouciants. 551» Le plus insensé est ce qui suit : « Il a été prouvé dans le « Sahih Muslim » que Jésus descendra vêtu de deux draps jaunes. La signification de ceci est qu‘au moment de cette descente, il sera malade. » Aussi : La signification des deux draps est « deux maladies 552.» Le Prophète a indiqué que le Messie souffrira de deux maladies au moment de sa descente. Moi aussi je souffre de deux maladies- polyurie et vertige.553 »

Il a écrit encore « Depuis que j’ai revendiqué être le Messie Promis, je souffre de deux maladies la hyperurèse et le vertige.554 »

Et enfin : « Il est apparu dans la tradition que le Messie descendra vêtu de deux draps jaunes. Ainsi, ici sont les deux draps : Ma maladie caractérisée par le vertige et que je tombe parfois sur le plancher et celle provoquant la sécrétion excessive de l’urine si bien que je peux uriner cent fois au cours d’une simple journée.

N’est-ce pas quelque chose de surprenant que le vrai Messie a guéri l’aveugle, le lépreux et a ressuscité le mort avec la permission de Dieu et celui qui tombe sur le plancher en perdant ses sens et uriner fréquemment de sorte qu’il était obligé de garder un ustensile à ses côtés pour uriner et qu’il versait après555.

Après toutes ces amples interprétations, il ne se sentit pas satisfait comme il est apparent dans ses écrits : Il est possible qu’un autre Messie descende qui aura les qualités manifestement mentionnées dans ce Hadith. 556» Il semble avoir dit la vérité lorsqu’il a écrit que : « Deux auto-contradictions ne peuvent venir que d’un fou ou d’un hypocrite. 557»

Pour résumer, cette qualification ne se trouve pas chez sa sainteté, c’est-à-dire la descente du Messie sur le minaret blanc à l’Est de Damas vêtu de deux draps jaunes et plaçant ses mains sur les ailes de deux anges558.

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550 Proclamation de Ghulam Ahmad dans Tabligh-i-Risalat par Qasim Qadiyani
551 Surat Al Araf v.179
552 Izalat-ul-Auham p.81
553 « Badr » du 7 Juin 1906
554 Haqiqat-ul-Wahy, pp.206-207 555 Discours prononcé par Muhammud Sadiq publié dans « Alfadl » du 6 Décembre 1940
556 Sat Bachan par Ghulam Ahmad 931
557 Izalat-ul-Auham p.199
558 Peut-être, il n’a pas donné aucun interprétation de les mains du Messie restant sur les cultes de deux anges.

(4) La quatrième caractéristique du Messie que le prophète a décrite clairement est la mort des infidèles à sa descente.

Contrairement à cela Ghulam Ahmad a fait que le nombre d’infidèles augmente durant sa mission. Car il a dit : « Toute personne qui ne croit pas en moi est un infidèle.559 » Seuls vingt mille imbéciles ont cru en lui, comme ils l’ont suivi en détails « Comme vingt années après sa mort, les chiffres de recensement ont montré que le nombre de Qadiyanis n’excédait pas soixante dix mille âmes.560 »

Apparemment, donc à cause de sa venue, plus de deux millions d’âmes devinrent mécréants, au lieu que le nombre diminue à cause de sa mort.

(5) L’un des plus importants signes du Messie Promis est qu’il sera un juste souverain et non un assujetti ni un souverain injuste comme il a été expliqué par le prophète. Pour Sa Sainteté de Qadiyan, il n’était pas seulement un sujet mais un moyen de détourner les fonds de sa communauté, un servile assujetti de l’impérialisme, une personne qui se fit gloire en se soumettant à ce pouvoir : « Jusqu’à sa mort, mon père demeura un sincère serviteur du Gouvernement exalté. Il a été hérité par mon frère Abdul Qadir. Qui demeura sur les traces de notre père dans le service et dans son amitié envers le Gouvernement, jusqu’à ce que la mort l’emportât.

Il marchait sur les traces et les suivait en tout. Toutefois, je ne possédais pas d’argent ni de terre. De cette manière, j’ai atteint une position élevée dans le Gouvernement anglais grâce à ma main et à ma plume…. J’ai promis à Dieu que je n’ écrirai pas sans faire mention des faveurs du Gouvernement Impérial. 561»

Il dit : « J’ai servi le Gouvernement anglais de façon que personne ne fit même mes ancêtres. Ce service est que j’ai écrit dix livres en arabe, en persan et en urdu. J’ai affirmé clairement dans ces livres que le Jihad contre le bienfaisant Gouvernement anglais n’est pas légal et qu’il est obligatoire pour tous les Musulmans d’obéir au Gouvernement dans la profondeur de leurs coeurs. Grâce à cela, certains de mes partisans sont devenus sincèrement des fidèles au Gouvernement anglais et sont toujours préparés aux sacrifices. 562»

Et encore, il est obligatoire pour chaque bon Musulman d’inviter les autres à soutenir les Anglais et leur victoire contre les ennemis comme ils sont une nation bienfaisante. Le Gouvernement britannique a fait pour nous de très grandes faveurs. Seuls les ignorants, les insensés et les stupides parmi les Musulmans ont une rancune contre ce Gouvernement. Si nous ne remercions pas le Gouvernement, nous serions ingrats, nous ne remercions pas Dieu.563 »

Tout cela, malgré son acceptation que : « Le Messie Promis descendra avec le statut légal et une telle apparence comme ma description dans la tradition. Comme moi, je suis venu avec une mission et voeu de pauvreté.564 » Quelle humilité !

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559 Haqiqat-ul-wahy p.163
560 « Alfadl » du 21 Juin 1934
561 Nur-ul-Haq par Ghulam Ahmad Vol I p.28
562 Tabligh-i-Risalat Vol VI p.65
563 Izalat-ul-Auham p509
564 Ibid, p;200

(6) L’un des présages sinistres de la venue du Messie est qu’il brisera la croix de sorte qu’elle ne soit plus adorée. C’est un des grands miracles de Jésus, paix soit sur lui et aucune croix ne sera laissée dans ce monde pour l’adoration ni un Nazaréen ne se prosternera ou s’agenouillera devant toute autre chose que Dieu. Ghulam Ahmad lui-même accepte cette signification dans le passage suivant :

« Le signe manifeste et le symbole clair rendus nécessairement par le Messie Promis sont la destruction de la croix avec ses mains. 565» Sur la page suivante, il dit : « La Tradition a expliqué que le premier signe du Messie Promis est la destruction de la croix par ses mains. 566» Il expliqua, plus loin, cette signification : « Le but de la venue du Messie est d’effacer la théorie de la Trinité pour faire prévaloir la Toute-Puissance de Dieu.567 »

Il a écrit encore en une autre place : « Le Messie déploiera tous ses efforts pour effacer la théorie de la Trinité. 568» Ensuite, il commenta à propos de son propre apostolat en admettant ceci : « Le travail que je dois faire dans le domaine (du christianisme) est que je brise le pilier de l’adoration de Jésus. 569»

Est-ce que le Qadiyani l’a-t-il accompli ? Est-ce la mission mentionnée par ce prophète au sujet du Messie Promis et admis par les Qadiyanis lui convient-il ?

Examinons ce que les journaux Qadiyanis disent au sujet du christianisme ?

L’éliminer ou le faire disparaître ? Ou l’a-t-il développé et prospéré ?

« Paigham-i-Sulh » a publié : « Le christianisme est florissant jour après jour.570 »

C’est ce que les Qadiyanis reconnurent Ci-après est le texte sur le recensement des chrétiens dans le district du Qadiyani, c’est-à-dire Gurdaspor : « Le nombre de Chrétiens en 1891, l’année au cours de laquelle Ghulam Ahmad avait proclamé qu’il est un Messie Promis était seulement de 2400. C’était présupposé qu’après la prédiction du Prophète et l’arrivée de Ghulam Ahmad, pas un seul chrétien n’existera après sa prétention et particulièrement dans le district dans lequel il vivait. Mais, qu’arrive-t-il réellement ? Après dix ans seulement, c’est-à-dire en 1901, leur nombre atteignit 4471. Les recensements successifs dans son district donnaient les chiffres ciaprès : Au courant de l’année 1911, ils étaient 23365 et en 1931, 43343. En d’autres termes, après la proclamation de l’apostolat par Ghulam Ahmad, le nombre de Chrétiens a été multiplié par vingt dans quarante ans. C’est ce qui arriva dans un petit district, en dépit de sa revendication : « Si je ne fais rien pour la protection de l’Islam qui est attribué au Messie Promis que je meurs, soyez témoins je suis un menteur.571 »

Nous venons de prouver avec les chiffres à l’appui que le Qadiyani n’a pas accompli ce qui devrait être fait par le Messie Promis. Il n’est donc pas autre qu’un « menteur » comme il l’a déclaré lui-même. Nous témoignons conformément à la demande qu’il est un menteur.

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565 Anjam-I-Atham, p.46
566 Ibid p.47
567 Tabligh-i-Risalat
568 En marge de Ayyam-i-Sulh p 44
569 « Badr » du 19 Juillet 1906
570 Traduit le 6 Mars 1928
571 « Badr » du 19 Juillet 1906 de livre de poche Muhammadiyya

(7) La septième particularité du Messie Promis est qu’il ordonnera le massacre des porcs et leur complète destruction de sorte qu’ils ne seront plus mangés pour toujours.

Cela a-t-il été accompli par Ghulam Ahmad ? Le porc n’est-il pas mangé jusqu’aujourd’hui ? Et quoi encore !

(8) La qualité suivante du Messie Promis est qu’il doit rassembler toute l’humanité en une seule foi qui est l’Islam. Aucune autre religion n’existera pour combattre l’Islam. Cela est prouvé par les dires du Prophète : « Et il mettra fin à toutes les guerres. » Toute personne ayant un esprit juste ne penserait que la signification de « L’abolition de la guerre » est qu’il doit y avoir le « Jihad ». En d’autres termes, la vraie signification de la Tradition est qu’aucune religion ne combattra l’Islam. Le prophète lui-même a expliqué en détails cette signification dans une autre tradition recueillie par Ahmad dans son Musnad et par Abu Daud dans son Sunnan-

« Je suis le plus proche de Issa bin Mariam qui est sur le point de descendre.

Reconnaissez-le dès que vous le voyez. C’est un homme de taille moyenne à peau blanche. Il portera deux draps colorés en safran. Il apparaîtra comme si les gouttes d’eau tombent de ses cheveux, alors que l’eau ne le touchait pas. Il brisera la Croix et mettra fin aux porcs. Il appellera les gens à l’Islam. D’ailleurs, Dieu fera disparaître toutes les autres religions en ce moment et établira uniquement l’Islam.572 »

Abu Huraira indique aussi cette vraie signification : « Lisez si vous voulez. Tous les gens du Livre croiront en lui avant sa mort et le Jour de la Résurrection, il sera témoin. 573»

Même le prétendant Qadiyani a admis qu’une des qualités prédites du Messie Promis est la propagation de l’Islam et l’élimination de toutes les autres religions au cours de son règne. Voici le texte : « Il est agréé de tout côté que l’Islam se répandra à travers le monde sur une large étendue et que durant la période de Messie Promis, les fausses communautés religieuses disparaîtront.574 »

Il a écrit encore : « Du mot « Rajim » la preuve est la parole de Dieu : « Je me protège contre Satan. Je considère qu’un temps doit venir lorsque le mensonge ne sera pas davantage et les menteurs disparaîtront complètement ainsi que toutes les communautés religieuses, excepté l’Islam, seront détruites575. »

De même : « Dieu a voulu que toutes les nations s’unissent en une religion.

Pour ce but, il fit du Messie Promis, un vice-gérant qu’il a appelé le Messie Promis.576 »

Toutes les communautés sauf l’Islam ont-elles disparu après la prétention de Ghulam Ahmad à la fonction du Messie ?

L’humanité a-t-elle embrassé uniquement une religion -l’Islam ? La réponse est évidente et incontestable. Par contre, les sectes religieuses ont augmenté et l’une d’elles est le Qadiyanisme.

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572 Ahmad et Abu Daud
573 Bukhari, Muslim, Ibn Maja, certains Uléma ont dit que c’est du prophète lui-même
574 Ayyam-i-Sulh p.136
575 Ijaz-i-Masih p.83
576 Aina-i-Marifat p.82

(9) Une autre caractéristique du Messie est qu’il tuera l’Antéchrist à la porte de Lud (Lydda) conformément aux dires du Prophète. Le Prétendant Qadiyani a accepté ce pré-requis pour le Messie Promis : « Ainsi, Le Messie fils de Marie sortira à la recherche de l’Antéchrist. Il le rattrapera à la porte d’une ville parmi celles du « Bait-ul-Maqaddas » connues « Lud » et le tuera. 577

Ghulam l’a-t-il accompli après avoir prétendu être le Messie Promis ?

Personne n’a pu confirmer que Ghulam Ahmad a tué l’Antéchrist. En plus, il est mort sans avoir visité lui-même « Bait-ul-Maqaddas » . Il ne l’a même pas vu.

(10) La dixième caractéristique du Messie Promis est que durant son règne les richesses seront abondantes de sorte qu’il n’y aura plus de mendiants pour tendre leurs mains conformément à la parole du Messie Promis citée ci-haut. C’est-à-dire dans les bénédictions de la période du Messie sur qui et sur notre Prophète, paix soit sur lui, un million de fois.

Cela s’est-il accompli durant la période de Ghulam Ahmad ? Est-ce que la richesse était-elle dans une telle abondance qu’aucun mendiant ne tende la main aux gens ? Est-ce que le Messie Qadiyani inviterait-il les gens à prendre des richesses et refuseraient-ils ? Comme il est dit dans les diverses Traditions, le Messie distribuera les richesses et invitera les gens à en posséder mais personne n’acceptera comme il a été rapporté dans beaucoup de Traditions citées dans ce chapitre.

Par contre , en consultant l’histoire et la biographie du Qadiyani, nous découvrons des choses qui sont complètement opposées. Au lieu que le prétendant Qadiyani dissémine et distribue la richesse, nous trouvons qu’il quémandait et demandait aux gens de l’argent : « Il est nécessaire pour chacun de mes partisans de me remettre une partie de son argent. Nous attendrons trois mois après cette annonce. Tout celui qui n’envoie pas une part de sa richesse les délais fixés, nous le rayerons de la liste des membres. 578»

Il a encore écrit à ses fidèles : « Il est convenable pour les gens d’offrir des donations, il n’est pas possible de faire quoi que ce soit sans argent. Il est donc nécessaire pour notre communauté de collecter les donations possibles.579 »

En plus, il a aussi fait payer pour les prières. Le Mufti Qadiyani mentionne :

« Une fois, le fils d’un très riche Qadiyani tomba malade. Il désira que « sa sainteté »

le Messie Promis prie pour la santé de son fils : « Sa Sainteté » Le Messie Promis rétorqua : « Il est convenable que cet homme riche mette à part une grosse somme pour que nous priions pour son fils. 580»

Il s’est rabaissé en mendiant jusqu’à vendre les tombes auprès de ses partisans.

Lisez les détails du marché ! Premièrement, il a annoncé : « J’ai vu une tombe que

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577 Izalat-ul-Auham p.220
578 Lauh-ul-Mehdi, par Ghulam Ahmad p.1
579 « Badr » du 9 Juillet 1903
580 Discours du Mufti M Sadiq publié dans « Alfadl » du 22 Octobre 1937

Dieu avait désignée comme « La tombe paradisiaque. » Ainsi, il lui était révélé que tous les cimetières du monde ne sont pas comparables à ce terrain (en particulier).581 »

Il exhorta ses partisans : « Mon seigneur m’a révélé en m’indiquant du doigt un morceau de terre, disant : « C’est la terre sous laquelle se trouve le paradis. »

Tout celui qui sera enterré en son sein , entrera au paradis et sera vraiment parmi les personnes paisibles.582 »

Après cela, il est apparu sous ses vraies couleurs, c’est-à-dire l’extorsion.

« Nous avons acquis une terre pour les cimetières des Qadiyanis. Dieu m’a informé que cela c’est-à-dire la terre est le paradis et a dit « Tout l’argent a été descendu sur elle. » Ainsi toute personne qui souhaite y être enterré doit remettre une certaine somme d’argent selon ses moyens. Aussi, il incombe à lui de laisser pour le Qadiyanisme un dixième de sa propriété dans son testament.583 »

Ainsi, sa prétention d’être un Messie n’avait d’autre but que la richesse qui lui était distribuée par l’impérialisme britannique et l’argent qu’il attendait des gens comme cela a été mentionné par son second successeur citant son oncle : « Mirza Sher Ali dont la soeur était la femme de « sa sainteté » le Messie Promis, était élégant avec une longue barbe blanche. Il s’asseyait sur un des sentiers de Qadiyan. Chaque fois qu’un nouvel adhérant des partisans de « sa sainteté » le Messie Promis arrivait, il l’appelait et l’invitait à s’asseoir à côté de lui et commençait à dire : « Ghulam Ahmad est en vérité un menteur et un pillard. Il a ouvert cette boutique pour extorquer de l’argent à son peuple… Je suis celui qui le connaît le plus parce que je suis un de ses proches. Vous ne savez pas mais il est l’une de mes relations. Vous ne savez pas mais je sais parfaitement qu’il était un pauvre homme ; son revenu était maigre et son frère l’a privé du partage de l’héritage de son père. Pour cette raison, il a ouvert cette boutique. Vous ne connaissez pas sa réalité comme vous venez de loin. Quant à nous , nous vivons à côté de lui.584 »

Dans le chapitre : « Le Prophète Qadiyani et son passé », nous avons raconté entièrement ses méthodes perfides pour déposséder les gens de leur argent. Ses fils et ses successeurs continuent à imiter cette méthode héritée de leur père jusqu’à ce jour. C’est la vérité sur Ghulam Ahmad qui pensait lui-même être le Messie Promis du point de vue de la richesse. Toutefois la pauvreté s’abattit plus que jamais sur la grande masse de la population, c’est bien connu de tout le monde.

L’argent est-il devenu si abondant que s’il est offert à quelqu’un, il ne l’accepterait pas ? Ghulam Ahmad avait-il donné l’argent aux gens ou l’avait-il pris d’eux en utilisant toutes les méthodes frauduleuses à sa disposition ? Quelle est sa position sur les dires du Prophète : « Le Messie invitera les gens à se procurer des richesses mais personne n’acceptera et il distribuera l’argent mais il ne sera pas accepté. »

(11) Le Prophète a mentionné explicitement que les gens de cette tendance se tourneront au cours du règne du Messie vers l’adoration, qu’ils préféreront par-dessus le monde et tout ce qu’il renferme. Egalement, cela n’est pas arrivé durant la période

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581 Mukashifat de Ghulam Ahmad par Manzur Qadiyani p.59
582 Al-Istifta, (arabic) par Ghulam Ahmad, p.51
583 Al-Wasiyyat par Ghulam Ahmad pp.12-13
584 « Alfadl » du 17.4.1946

de Ghulam Ahmad comme il est admis par les Qadiyanis eux-mêmes : « Seulement un petit nombre de personnes crurent en lui. Trois ans après, les chiffres du recensement ont révélé que le nombre de Qadiyanis n’excédait pas sept mille cinq cents sur toute l’étendue de l’Inde. 585»

Ainsi, cette caractéristique spécifique ne convenait pas non plus à cette pitoyable personne parmi nous.

(12) Un autre signe de la venue du Messie est que la paix régnera sur terre. Le Prophète a dit : « Le lion marchera à côté d’un chameau, le léopard à côté d’une vache, le loup à côté d’un mouton, l’enfant jouera avec un serpent qui ne lui fera aucun mal. »

Cela n’est pas apparu du vivant de Ghulam Ahmad ou après jusqu’à ce jour.

Le plus grand argument contre c’est l’excuse présentée par les Qadiyanis en faveur de Ghulam pour n’avoir pas accompli le pèlerinage à la Mecque. Ils disent : « Ghulam Ahmad n’a pas accompli le Hajj (le pèlerinage) parce qu’il était malade et que le Gouverneur de Hijaz était contre lui. En se rendant à la Mecque, il risquait pour sa vie. 586»

Ainsi, c’était la condition pour la « paix » au cours du ministère de Ghulam Ahmad, comme il a été accepté par les Qadiyanis eux-mêmes. Aussi, où sont les lions à côté des chameaux, les vaches avec les léopards, les loups avec les moutons et les enfants jouant avec les serpents ? Au contraire ses adversaires l’accusèrent du meurtre de ses partisans. L’affaire arriva au tribunal mais la cour anglaise l’avait innocenté.

(13) Une autre caractéristique du Messie Promis est qu’il effectuera le Pèlerinage ou le Petit Pèlerinage (Umra) ou les deux à la fois comme il a été dit par le Prophète. Ghulam Ahmad n’avait effectué ni le Grand Pèlerinage ni le Petit Pèlerinage (Umra) ni n’avait visité les cités saintes. Les Qadiyanis ont présenté une défense sans fondement, sans sens, non convaincant et des interprétations ridicules :

« Comme nous avons mentionné que le Pèlerinage n’était pas un devoir incombant à Ghulam Ahmad puisqu’il était malade et que le Gouverneur de Hijaz était opposé comme les Ulémas indiens avaient émis un fatwa particulier sur sa sainteté. L’Uléma de Hijaz ordonna, qu’il doit être tué. Ainsi s’il s’y rendait, il y avait un danger pour sa vie.587 »

Ceci est néanmoins une prétention de Ghulam Ahmad qu’il avait reçu la révélation : « Et Dieu vous protégera des gens.588 »

En résumé, Ghulam Ahmad de Qadiyan, l’auto prétendu « Messie Promis »

n’effectua pas de Pèlerinage à cause de la maladie, la fièvre ou n’importe quelle autre chose. C’est en dépit de sa reconnaissance que : « Il a été révélé dans le Hadith authentique que le Messie Promis accomplira le Pèlerinage. 589»

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585 « Alfadl » du 21 Juillet 1934
586 « Alfadl » du 10 Septembre 1929
587 “Alfadl” du 10.9.1929
588 Tadhkirat-ush-Shahadatain, p.4
589 Ayyam-I-Sulh, p.169

Tant qu’il reste prouvé dans les dires du Prophète que l’un des prérequis du Messie Promis est l’accomplissement du Pèlerinage, aucune excuse ; toute autre tentative doit être abandonnée. Pour le Messie, tous les indispositions et empêchements ne seront pas pris en considération pour le non accomplissement du Pèlerinage pour que cette description soit conforme au récit détaillé de celui qui parlait uniquement des paroles révélées : alors qu’il avait accepté que l’accomplissement du Pèlerinage est une des preuves de l’authenticité du Messie.

(14) Le Prophète avait dit que le Messie vivra pendant quarante ans avant de mourir. Ghulam Ahmad est né en 1839 ou 1840590, et mourut en 1908591. Sur cette base, son âge était de 68 ou 69 ans. Mais il interpréta que la signification est « la vie »

au moment de recevoir le ministère de la prophétie. 592» Mais même cela n’est pas arrivé en vérité car il a avancé la prétention d’être le Messie en 1891 comme mentionné par son fils Bashir Ahmad dans sa biographie : « Sa Sainteté » annonça qu’il avait été commissionné pour la réforme de sa Communauté en 1882. En 1889 il annonça qu’il est l’évangéliste, dévoué au réveil de la foi. Il est resté ferme en cela jusqu’en 1891 lorsqu’il annonçait en plus qu’il était le Messie Promis.593 »

Même conformément à cela, pas plus que dix-sept ans passèrent, après sa prétention d’être un Messie, il n’a pas vécu quarante ans après cette annonce. Ainsi cette description n’est pas applicable à lui.

(15) Le Prophète a dit que les Musulmans offriront leurs prières funèbres pour Jésus. Contrairement à cela, pas même un seul n’a prié pour lui. Tous ceux qui ont prié pour lui faisaient partie de la communauté des rebelles et d’apostats. Il n’est pas possible pour tout Qadiyani de prouver que même un seul Musulman lui offrit de prière funèbre.

(16) Cette affirmation se trouve dans une tradition rapportée par l’auteur de « Mishkat-ul-Masabih » comme décrit par Ibn al Jauzi que le Messie sera enterré dans le Mausolée du Prophète. Laissant de côté, l’authenticité de cette tradition, le prétendant l’a lui-même admise : « En vérité, le Prophète de Dieu avait dit que le Messie sera enterré dans ma tombe.594 »

Les Qadiyanis n’ont pas eu de chance de visiter même la tombe du prophète- Que dire de son ensevelissement dedans ?

Il mourut à Lahore, la capitale de l’Ouest du Pakistan. Sa dépouille mortelle fut transportée à Qadiyan où il fut enterré.595

Lorsqu’ils ont vu que cette description ne s’accordait pas aussi, ils débutèrent avec leur usuel tordage : « La signification de « tombe » est la « tombe spirituelle » et

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590 Kitab-ul-Barriyah p.134
591 “Al-Hakam” du 28 Mai 1905
592 Izalat-ul-Auham p.81
593 Sirat-ul-Mehdi, vol I p.31
594 Safeena-i-Nooh par Ghulam Ahmad p.15
595 « Al-Hakam » du 28 Mai 1908

non la tombe physique, cela impliquerait nécessairement une insulte au prophète- L’ouverture de cette tombe et l’enterrement du Messie Promis dans ladite tombe.596 » Les Arabes parlent du mot قبر qui signifie la tombe ( مقبره ). Ceci a été en vogue comme, a été mentionné par Ibn Shaiba dans le Livre sur les enterrements (klmngo ب ا mq (آ au sujet d’Abdullah bin Mas’ud qui disait : « Enterrez-moi dans la tombe de Uthman bin Mazun. 597» Dans le même chapitre du même livre, il a été rapporté de Muawiya bin Hisham qui rapportait Sufyan qui rapportait d’une autre personne que Khaithma voulait qu’il soit enterré au cimetière des indigents de sa communauté. » Cela interchangea l’emploi de mots قبر « fosse » et مقبره « tombeau » est commun parmi les Arabes.

Un missionnaire Qadiyani, Khadim, dans son livre « Rapport de Mulla Ali al- Qari » avait écrit : « Qu’après être resté sur terre pour quelques temps, Jésus effectuera le Pèlerinage, il retournera et moura entre la Mecque et Médine. Il sera conduit à Médine pour y être enterré dans la noble chambre.598 »

Encore, il n’est pas toujours nécessaire que le mot st « dans »soit dit à la place. Il est occasionnellement employé dans le sens de « près » aussi comme dans le verset coranique : « Béni soit celui qui est dans le feu (le feu fut la lumière d’Allah) 599 . بورك من فى النار »

Razi dit : « Ceci veut dire le plus proche comme pour un article proche d’une chose particulière, il est dit qu’il se trouve dedans. 600»

Donc, la signification de « sera enterré dans ma tombe » et « proche de ma tombe » Cette signification est confirmée par une tradition racontée par Tirmidhi qu’il a entendu de Abdullah bin Salim : « La description de Muhammad est écrite dans le Torah et Jésus, fils de Marie sera enterré avec moi.601 »

Tirmidhi l’a qualifié de tradition authentique. Après ceci : « Abu Maudud et Madani, les rapporteurs de ce Hadith ajoutèrent que « espace » pour une tombe a été gardé dans l’édifice. 602»

Ceci a été effectivement reconnu par le prétendant Qadiyani lui-même :

« Cette Tradition contient la signification apparente. De cette manière, il est possible qu’un autre Messie vienne, celui qui sera enterré dans le Mausolée de l’Apôtre de Dieu. 603»

Leurs preuves absolues et leurs arguments incontestables prouvent que Ghulam Ahmad était un menteur dans sa prétention, en rapport avec les descriptions données par le Prophète et conformément à sa propre connaissance.

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596 Ahmadiyyah Livre de Poche par Khadim Qadiyani.
597 Kitabul-ul-Janaiz p.143 (édition indienne)
598 Ahmadiyya Livre de poche p.482
599 Surah An-Namal v.8
600 Tafsir-Kabir par Razi vol VI p.436
601 Tirmidhi
602 Mishkat-ul-Masabih chapitre sur les qualités supérieurs du prophète.
603 Izalat-ul-Auham, p.196

Nous avons cité les sources de tous les matériels utilisés. Nous avons discuté longuement de la façon dont les Qadiyanis trompent les faibles d’esprit et les moins informés avec leurs schémas et intrigues. Leur édifice entier est basé sur cette croyance selon laquelle Ghulam Ahmad est le Messie Promis. Leur point faible est de prouver cette prétention à travers l’évidence. Sa prétention et ses jeux vides de sens ont été examinés. Est-ce l’assertion d’une personne saine ? : « Je suis le Messie Promis » alors que la preuve est : « Parce que je suis le seul à avoir prétendu l’être.604 »

Nous devons terminer ce chapitre avec la tradition du prophète dans laquelle il raconte clairement les événements qui ont précédé et succédé la venue du Messie. Le compagnon du Prophète Nawwas bin Saman rapporte :

An Naawwas b. Saman a dit que le messager de Dieu a mentionné le dajjal en disant : « S’il vient avant lorsque je suis encore parmi vous, je serai celui qui disputera avec lui de votre part, mais s’il vient après lorsque je ne suis plus parmi vous, un homme doit disputer de sa propre part, et Dieu prendra ma place pour chaque Musulman. Il sera un jeune avec des cheveux frisés et un oeil flottant que je comparerais, à Abd al-Uzza b.Qatan. Ceux d’entre vous qui vivront jusqu’à son temps, devraient réciter pour lui les premiers versets de la Surah al-Kahf (une autre version dit « réciter sur lui les versets de protection contre son épreuve » ). Il arrivera par une route entre la Syrie et l’Irak faisant du mal à droite et à gauche.

Tenez bon serviteurs de Dieu. Le Messager de Dieu était questionné pour combien de jours il restera sur terre et il répondit : « Quarante jours, un comme une année, un comme un mois, un comme une semaine, et le reste de ses jours comme les vôtres. » Ensuite, le messager de Dieu était interrogé si une prière par jour suffirait pour ces jours qui seraient comparables à une année et il répondit : « Non, vous devez faire une appréciation de sa durée. » Il était interrogé s’il partirait rapidement, de la terre et répondit : « Comme la pluie amenée par le vent, il viendra vers les gens, les appellera et ils croiront en lui. Ensuite, il ordonnera au ciel et la pluie tombera, et à la terre, elle produira des récoltes. Ainsi, au soir, les animaux domestiques rentreront à leurs étables aussi grosses que possible, leurs mamelles pleines de lait, et leurs flancs distendus. Alors, il s’adressera aux gens et les rassemblera, mais ils rejèteront ce qu’il va dire, ainsi il les quittera.

Le matin, ils seront destitués, dépossédés de leurs biens. Il passera sur un terrain vague et jusqu’à ce qu’ils mettent en avant des trésors et ceux-ci les suivront comme des essaims d’abeilles. Ainsi, il appellera un homme pour être le leader de la jeunesse, il dira un mot et le coupera en deux comme un coup sur un cible et après il l’appellera et il marchera en souriant avec sa brillante face. Mais à ce véritable moment, Dieu enverra le Messie , fils de Marie qui descendra sur le minaret blanc à l’Est de Damas en s’habillant de deux draps teintés avec du safran et en plaçant ses mains sur les ailes de deux anges . Lorsqu’il baissera sa tête, l’eau tombera goutte à goutte. Chaque infidèle qui sent l’odeur de son haleine mourra, et son haleine arrivera aussi loin que vous pouvez voir.

Ainsi, il le poursuivra jusqu’à ce qu’il attrape à la porte de Ludd et le tuera. Les gens que Dieu aura protégés contre lui viendront alors vers Jésus qui essuiera leurs faces et leur parlera des rangs qu’ils occuperont au paradis. Alors que cela se passera, Dieu révélera à Jésus de conduire ses serviteurs loin car avec lui personne ne sera capable de leur combattre et lui a dit de rassembler ses serviteurs à at-Tur. Ensuite, Dieu libérera Gog et Magog et ils

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604 Izalat-ul-Auham, p.685

grouilleront en bas de chaque pente. » Le premier d’entre eux passera le lac Tibériade, boira son contenu et lorsque le dernier d’entre eux passera, il dira : « Y avait-il autrefois de l’eau là-bas ? » Ils voyageront ensuite jusqu’à ce qu’ils atteignent la montagne de taillis de Jérusalem et ils diront : « Nous avons tué tous ceux qui sont sur terre. Venez et tuons ceux qui sont au ciel. » Ils lanceront ensuite leurs flèches au ciel et Dieu retournera leurs flèches teintes de sang et le prophète de Dieu et ses partisans seront retenus jusqu’à ce qu’un boeuf semble meilleur à l’un d’entre eux que cent dinars d’aujourd’hui pour vous. Jésus, prophète de Dieu et ses compagnons imploreront ensuite Dieu qui leur enverra les insectes sur leurs cous et au matin, ils périront comme s’ils étaient une seule personne.

Jésus, prophète de Dieu et ses partisans descendront alors sur terre et ils ne trouveront sur la terre autant d’espace comme une ouverture laquelle n’est pas occupée, leur putréfaction et une mauvaise odeur. Jésus, prophète de Dieu et ses partisans imploreront alors Dieu qui enverra les oiseaux avec des cous comme ceux des chameaux et ils les emporteront et les jetteront là où Dieu veut. (Une version dit : ils les jetteront dans An-Nahbal et les Musulmans brûleront leurs vases, flèches et carquois pendant sept ans ). Dieu enverra ensuite tellement de pluie de que toute maison en terre ou le poil du chameau disparaîtront et elle essuiera la terre jusqu’à ce qu’elle reste comme un miroir. Ainsi, il sera demandé à la terre de produire ses fruits et de reconstituer ses bénédictions dès ce jour, une compagnie de gens mangeront une grenade et chercheront un abri et le lait sera béni si bien qu’un chameau laitier sera suffisant pour un nombre de gens, une vache laitière, suffisante pour une tribu d’hommes et une brebis sera suffisante pour un clan. A ce moment, Dieu enverra un vent agréable dans l’esprit de chaque croyant et chaque bon Musulman sera emporté mais les gens mauvais resteront sur terre et vivront en désordre. Ainsi la dernière heure sonnera pour eux. » Muslim l’a transmis, sauf la seconde version qui est : « Ils les jetteront dans An-Nahbal…sept ans. » Transmis par Tirmidhi.605

Le Prophète a dit la vérité. Ainsi, c’est la mesure de véracité de tout celui qui prétend être le Messie Promis. A-t-il été précédé par les événements prédits par le Prophète ? Les événements sont-ils survenus durant sa vie comme décrits par le Prophète et finalement les qualités citées par le Prophète lui conviennent-elles ?

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605 Mishkat al-Masabih, Livre XXVI, chap IV


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Chapitre IX QADIYANIAT Une étude analytique Chapitre IX
LES QADIYANIS : LES LEADERS ET LES SECTES.
Dans la langue persane, il existe un adage philosophique qui dit : « Si la première brique dans la fondation d’un édifice est courbée, l’édifice entier élevé sera sûrement courbé. »

Ceci s’applique pleinement au Qadiyanisme. Premièrement, Ghulam Ahmad inventa un mensonge contre Dieu. Il prétendit être le Messie Promis, un Prophète de Dieu, un apôtre, supérieur à tous les prophètes et apôtres. De cette manière il essayait de démolir les fondements de l’Islam et le véritable principe fondamental pour lequel il n’y avait jamais eu de différence d’opinion. Il calomnia les prophètes, les apôtres, les saints, et par ce moyen, il a persisté et a ouvert les portes des inimitiés, leur assistance matérielle pour ses victimes sous instigation des seigneurs anglais, impérialistes, tyranniques avec leurs matériels leurs aides et leurs encouragements.

Deuxièmement, il rassembla autour de lui des personnes cupides comme luides traîtres qui vendirent leur conscience pour les guinées et les dollars. Ils n’étaient pas tourmentés par les limitations imposées par la Shariah ou même par les limites morales. Ils assujettirent toute chose y compris la foi elle-même pour des profits personnels. Dans cette recherche, ils déployèrent tous leurs nerfs sans réserve. Le modèle de pareilles personnes était la véritable existence de Ghulam Ahmad. Il serait plus approprié et correct de dire que le Qadiyanisme les a amenés à l’existence.

Ils étaient des personnes qui s’employaient à financer la prophétie de Ghulam Ahmad Qadiyani. Il était une simple radio qui transmet tout ce qu’on lui commandait de faire et un simple porte parole chargé de dire tout ce qu’ils voulaient dire. Nous ne faisons pas cette allégation sans aucune source ou preuve. Nous citons le prétendant lui-même lorsqu’il cherchait l’aide pour la publication d’un de ses Livres : « Votre lettre m’est parvenue. J’ai été content de sa réception. Depuis avant, j’avais l’intention de rendre service à l’Islam. Votre livre m’a encouragé plus et plus que tout . Si vous possédez quelques articles, envoyez-les moi.606 »

Encore : « Votre article concernant la confirmation de la prophétie ne m’était pas parvenue si bien que je l’ai attendue, pour longtemps. Ainsi, envoyez-moi rapidement votre article. Egalement, écrivez-moi un autre article concernant la confirmation de la réalité du Qur’an pour que je puisse l’inclure dans mon livre Baraheen-i-Ahmadiyya. 607»

Un autre leader Qadiyani l’a déclaré ouvertement : « Sa sainteté avec tout son être , le Messie Promis et le Mehdi me consultait et me questionnait sur les sciences manifestes (Shari’a). 608»

Même son fils l’a admis dans son livre : « En effet « Sa Sainteté » envoyait les manuscrits de ses livres en arabe à son premier Calife, Nuruddin, ainsi qu’à Ustadh Muhammad Ahsan Amrohi pour amélioration et correction. (Est-ce qu’un prophète a-

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606 Lettre de Ghulam Ahmad à Chiragh Ali dans Seyar-ul-Musannifin
607 Ibid
608 Article de M. Ahsan Amrohi dans « Alfadl » du 22 Décembre 1916

t-il besoin d’être corrigé ?) Le premier Calife transmettait les manuscrits comme il le lui demandait (comme il était l’auteur de presque tout ce que Ghulam Ahmad écrivait et pour cette raison il ne faisait pas une seconde lecture.) Comme pour Ustadh Muhammad Ahsan Amrohi, il l’utilisait pour la correction et le changement.609 »

Il était aussi publié dans un journal : « Que « sa sainteté » le Messie Promis a écrit son livre Tabligh, qui est inclus dans son livre Aina-e-Kamalat-e-Islam en arabe. Au cours de sa rédaction, il envoyait le manuscrit au philosophe de la communauté, Nuruddin pour la lecture. Après il l’expédiait à Ustadh Abdul Karim pour qu’il soit traduit en persan.610 »

En résumé, la Prophétie qadiyane était fabriquée, de cette manière, en collaboration avec ses leaders. Ainsi, lorsque nous présentions la biographie du prétendant, nous avons mentionné aussi brièvement l’histoire de ses leaders parce qu’il y a une leçon après une lecture et le rideau serait levé sur leurs véritables personnalités. Comme une discussion du Qadiyanisme ne peut pas finir ou être complète sans mentionner les parties et les sectes à l’intérieur, nous avons choisi de consacrer ce chapitre sur ces deux buts.

Ghulam Ahmad mourut du choléra le 15 Avril 1907 comme conséquence de sa propre prière contre lui-même en défiant l’éminent Shaikh Sanaullah de Amritsar : « Le menteur mourra du choléra du vivant du véridique . Il mourut au lieu d’aisance (W.C) en 1908, c’est-à-dire une année après sa prière et du vivant de Sanaullah de Amritsar611. Les leaders Qadiyanis et les architectes de sa prophétie, se précipitèrent au partage de son héritage. Les plus éminents parmi eux étaient Nurrudin, Muhammad Ali, Mahmud Ahmad, fils de Ghulam Ahmad, Kamaluddin, Muhammad Ahsan Amrohi, Yar Muhammad Abdullah Timapuri, Muhammad Sadiq. A la tête de tous à ce moment étaient Nuruddin et Muhammad Ali.

A propos du premier, il était bien connu qu’il était l’auteur de tous les livres et pamphlets qui ont été attribués à Ghulam Ahmad. Il était l’un de ceux qui ont soutenu le vrai prétendant dès sa première prétention de « réforme » à sa dernière de la prophétie. C’est probable que Ghulam Ahmad lui-même était un compagnon stupide insensé comme il a été parfaitement rapporté dans les chapitres « Qadiyanisme, l’Agent de l’Impérialisme » et « le prophète Qadiyani et son passé. » Il n’a pas étudié de façon régulière la science de la Shariah, et particulièrement la langue arabe. Contrairement à lui, Nuruddin, premièrement, a appris la langue arabe.

Deuxièmement, il s’est installé en Hijaz pour une longue période. Troisièmement, il était imaginatif. Cela est confirmé par la lettre de Ghulam Ahmad à Nuruddin. Ce dernier était toujours courtois et s’adressait à lui avec des titres qui sont seulement utilisés pour un professeur ou un protecteur. Par exemple il écrit :

a) « Mon maître respecté, mon frère Shaikh Hakim Nuruddin, Puisse Dieu le garder : « Votre lettre révérée m’est parvenue.

Je m’étonnais du fait que la médecine prescrite ne fit pas de bien à mon maître.

Le serviteur

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609 Sirat-ul-Mehdi vol I p.75
610 “Alfadl” du 15.01.1929
611 Qui est mort à peu près 40 ans après Ghulam Ahmad

Ghulam Ahmad612»

b) « Pour « sa sainteté » le maître vénéré, Shaikh Hakim Nuruddin, l’homme de confiance puisse Dieu le protégé.

Le serviteur

Ghulam Ahmad 613»

C’était son discours de routine à Nuruddin. Est-il raisonnable, qu’un prophète s’adresse à son partisan avec de telles révérences, ces types d’adresses et de tels titres ? Cette opinion (la nôtre) était aussi inconsciemment confirmée par le fils et le second successeur de Ghulam Ahmad qui a dit dans un discours à Qadiyan en 1929, c’est-à-dire près de 20 ans après la mort de Ghulam Ahmad : « Beaucoup de gens disent que « sa sainteté » le Messie Promis ne savait même pas le Urdu et qu’un autre écrivait pour lui les livres qui lui étaient ainsi attribués. Certains se mirent même à dire le pire que Shaikh Nuruddin était celui qui écrivait pour lui . La vérité est que le « Messie Promis » lui-même ne prétendait pas qu’il connaissait quoique ce soit sur les sciences manifestes. Il (Ghulam Ahmad) disait que son instituteur était un drogué qui fumait le huqqa. Quelquefois dû à l’intoxication, il répandait les bouteilles sur le terrain. Qu’est-ce que de tels maîtres auraient-ils à enseigner ? 614» Nous avons toujours cité son second fils et le journal « Alfadl » que le prétendant envoyait les manuscrits à Nurrudin pour la correction.

Qui était le vrai cerveau après la mort de Ghulam Ahmad ?615 Celui qui était proche de lui en statut parmi les Qadiyanis était Muhammad Ali. Il possédait un diplôme d’instituteur et était un éminent émissaire de l’impérialisme à Qadiyan. Pour cette raison, les Qadiyanis lui accordèrent un statut spécial. Ils le désignèrent comme éditeur du magazine « Review of Religions. » Il a été aussi fait le chef de plusieurs organisations qadiyanes. Il avait aussi créé une liaison entre le prétendant et ses seigneurs anglais.

Aucun parmi les Qadiyanis n’a surpassé les deux en statut ou en rang sauf qu’un mourut horriblement. Une mention de celui-là suivra bientôt. Nous devons donc parler des vies de Nuruddin et Muhammad Ali qui seront suivies par des notes biographiques des autres chefs Qadiyans pour que le lecteur connaisse les compagnons de Ghulam Ahmad, ses successeurs, les leaders, les chefs, afin de comprendre parfaitement le genre des personnes qui formèrent ce groupe. Il existe des gens qui représentent la fondation et le soubassement du Qadiyanisme. Nuruddin.

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612 Maktoob-i-Ahmadiyya, vol V p.14, lettre n°2
613 Ibid n°14
614 Peut-être de quelques instituteurs, Ghulam Ahmad puisa l’habitude de l’opium ce que son fils Mahmood avait dit : « Sa Sainteté , le Messie promis prépara un médicament dont le principal ingrédient était l’opium. Il s’employait à prendre ce médicament comme il le donnait aussi à Nuruddin.»
615 Discours de Mahmood Ahmad publié dans « Alfadl » du 5 Février 1929

Ce premier calife qadiyani était une personne cupide. Son ambition était d’obtenir les honneurs et le rang social. Depuis sa tendre jeunesse, il se préoccupait d’exposer sa personnalité. Ainsi, lorsque quelques hérétiques et athées levèrent leurs têtes en Inde, il s’est joint à eux en dépit de toutes leurs mauvaises intentions. Ils étaient des personnes bien versées dans les sciences modernes et les sciencesphysiques.

L’éducation complète de ce pauvre homme avait cependant été dans une mosquée où il avait lu l’ancien système de la médecine. Pour cette raison, il ne reçut pas là aucun respect. C’était dans pareilles circonstances qu’il s’est contenté de renforcer les liens avec Ghulam Ahmad de Qadiyan. Il réalisait que le Qadiyani devrait se souvenir de lui et de sa cupidité. Ainsi, il s’est joint à la compagnie. Le fils de Ghulam Ahmad dit : « Le vénéré Shaikh Nuruddin était sous influence de la pensée des hérétiques. Après son association avec « sa sainteté » Ghulam Ahmad, cet effet a disparu graduellement. 616»

Après son affiliation au Qadiyanisme ; il a facilité son programme et l’a financé entièrement avec toutes les inventions et les mensonges. Le but était l’exhortation de la personnalité et la poursuite des intérêts. Il les acheva lorsque après la mort de Ghulam Ahmad, il prétendit être le vice-gérant de Dieu sur terre, le représentant du Messie Promis et l’apôtre de Dieu. Il avait gaspillé ses efforts et ses capacités pour l’accomplissement de son objectif. Il annonçait : « Je jure par la Puissance d’Allah que c’est Lui qui m’a fait Son Vice-gérant. Ainsi, quiconque veut me débarrasser du manteau du vice gérant qu’il le fasse. Dieu dans Sa sagesse et Sa Volonté, désire faire de moi votre leader et votre calife. Vous m’accusez et tout ce que vous m’insultez, ce qui ne me parviendra pas mais retournera à Dieu comme c’est lui qui m’a fait son calife.617 »

Les Qadiyanis lui prêtèrent serment de fidélité en qualité de calife de leur prophète tenant compte de ses solides relations avec la famille de Ghulam Ahmad, une respectueuse mort pour lui et particulièrement lorsque le Gouvernement impérialiste agréa de placer la couronne du calife sur sa tête. Après ceci, personne n’a osé le contester mais par contre agréer et l’accepter comme calife.

C’est mieux de mentionner que l’impérialisme n’a pas consenti facilement de lui accorder le califat. Mais après avoir testé son amitié, sa sincérité, ses serviabilités à leur égard, la trahison envers les Musulmans, il monta sur le trône du Qadiyanisme et l’appela « Le double de Abu Bakr ». Ciel pardonne. Quelle est la comparaison entre cette ordure et Abu Bakr le pur, le sublime ? Ce compagnon lui-même nous dit :

« J’étais en Jammu. Une femme hindoue m’aimait. Lorsque mes deux fils Faza Elahi et Hafizur Rahman moururent, elle est venue pour me dire : « Je veux vous donner deux beaux fils comme tel et tel . » Je lui ai dit : « Est-ce une possible substitution comme ça.618 »

Quelle peut être la comparaison entre celui qui vendit sa foi et sa religion pour le plaisir d’un statut et d’un honneur mesquin et Abubakr Siddique qui donna sa propriété entière pour qu’elle soit utilisée dans le chemin d’Allah et donna sa terre et son poste de chef de clan pour le plaisir de sa croyance et de sa religion, l’Islam ?

Dieu, par conséquent, a pris sévèrement sa revanche contre cette malhonnête personne. Il souffrit d’une longue maladie et perdit la raison et la parole. Il resta dans

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616 Sirat-ul-Mehdi vol I p.141
617 “Review of Religion” vol 14 n° 6 p.234
618 Mirqat-ul-Yaqeen fi Hayate Nuruddin par Akbar Qadiyani, p199.

cette condition pendant une longue période en souffrant de la punition de Dieu jusqu’à ce qu’il mourût . Son jeune fils le rejoignit aussitôt comme résultat d’un poison administré par les Qadiyanis eux-mêmes. Son épouse s’est enfuie après sa mort avec un autre homme avec lequel elle se maria. Je tire cela de « Alfadl ». Quoi de l’assertion de Shaikh Nuruddin que « sa sainteté » le messie promis est le prophète et l’apôtre de Dieu et quoi de son assertion que « sa sainteté » était l’incarnation des paroles de Dieu : « Il y aura un autre qui viendra après moi et dont le nom sera Ahmad ?619 »

Que peut-on dire de son silence durant ses derniers jours sur l’apostolat du Messie ? Ainsi, son détour de la voie de la persévérance ; sa chute du dos du cheval comme une mesure punitive, ses blessures graves ainsi que son incapacité de parler avant sa mort ; sa mort dans la pénurie ; la mort de son fils Abdul Hayi à la fleur de son âge, la leçon du mariage de sa femme de manière honteuse et méprisante. N’estce pas là une leçon pour ceux qui désirent apprendre ? 620»

Ce n’est pas tout ! Sa fille qui était mariée à Mahmood Ahmad fils de Ghulam Ahmad était tuée et Mahmood Ahmad lui-même était accusé du meurtre de sa femme ainsi que son frère Abdul Hayi.621 »

Ainsi Nuruddin n’arriva à rien, pas même l’estime, le rang ou le profit de ce monde pour lequel il a joué au traître de Muhammad, paix soit sur lui. Lui, son fils, sa fille mariée au fils du prétendant, tous moururent. Cependant son deuxième fils Abdul Mannan survécut.

Lorsqu’il protestait contre les tyrannies de la maison de Ghulam Ahmad, il était rejeté par la communauté et était accusé de créer des dissensions . Il perdit à la fois, ce monde et l’autre. « Et Dieu est le Plus Puissant Vengeur. »

La mort de Nuruddin eut lieu le 13 Mars 1914. Après lui, Mahmood Ahmad, le fils du prétendant était couronné calife. Mais avant que nous décrivons sa vie, nous voudrions raconter la biographie de Muhammad Ali qui est venu juste après Nuruddin :

Muhammad Ali- le chef de Qadiyani Lahoris
Il était hautement éduqué dans le sens moderne et a obtenu un diplôme d’instituteur. Mais il est resté sans emploi jusqu’à ce que l’impérialisme attrapât sa foi et sa religion, le déléguât comme son agent malhonnête, le prétendant Qadiyani, de travailler et joindre les efforts avec lui dans le but de démolir l’Islam en créant des doutes dans les esprits des Musulmans sur leurs croyances, en créant le chaos dans leurs rangs et dans leurs dossiers. Un gros salaire, excédant 200 Rs, était fixé pour lui.

A ce moment, tout celui qui touchait 50 Rs par mois était considéré comme un riche.

Il est à rappeler ici qu’avant sa prétention à la prophétie, le chef de Muhammad Ali, Ghulam Ahmad touchait seulement 15 Rs par mois. Ce gros salaire, il n’espérait le recevoir que dans des rêves. Alors, il s’occupa à démolir directement l’édifice de 619 Les Qadiyanis croient que cette description du Prophète Muhammad par Jésus dans le Qur’an a été révélé par Ghulam Ahmad et pas pour Muhammad

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620 “Alfadl” du 23 Février 1922
621 “Aldadl” du 4 Août 1937.

l’Islam en compagnie des Qadiyanis et en le finançant dans tous ses besoins en vue de propager ses calomnies et fausses affirmations. De même, il prépara un terrain pour l’espionnage en faveur de l’impérialisme contre les Musulmans.

L’impérialisme anglais était l’un des plus perspicaces et ses plus audacieux. Après avoir couronné Ghulam Ahmad de prophétie, il était ressenti qu’il était nécessaire de rassembler autour de lui des personnes bien formées dans les sciences modernes, pour répandre le chaos dans les rangs des étudiants de cette époque-là.

Muhammad Ali était l’une de ces personnes. Ghulam Ahmad initia pour lui un mensuel en accord avec l’ordre impérialiste.

C’était la « Revue des Religions » qui était chargée de répandre la philosophie et l’anarchie parmi les étudiants et les admirateurs de la culture moderne. Ce travail a été confié à lui comme il est mentionné dans un livre Qadiyani : « Le Magazine-Revue des Religions »- est un mensuel fondé par « sa sainteté » pour propager ses idées et ses prédications à travers le monde. Il fit de Ustadh Muhammad Ali son éditeur en chef. 622»

Lorsque mourut Ghulam Ahmad, il a été fait un superviseur pour ce magazine.

La traduction du Qur’an en anglais en accord avec les interpolations qadiyanes lui a été confiée dans le but d’ajouter des notes marginales en accord avec l’apostolat et les croyances tortueuses qadiyanes. Au début, Nuruddin, le premier calife Qadiyani était le superviseur de la traduction : « Sa Sainteté», le premier calife du Messie Promis, Nuruddin, chargea Muhammad Ali de la traduction du Qur’an, Ustadh s’en était chargé. Il recevait un salaire mensuel de deux cent roupies. 623»

Sher Ali Qadiyani écrit : « Après l’engagement de Muhammad Ali dans la traduction, il a été fait superviseur en chef du magazine et j’étais fait son éditeur. J’ai pris en charge le magazine et ai commencé à écrire les articles.

Mais avant la publication de ces articles, je les présentais à Ustadh Muhammad jusqu’en 1914. 624»

Comme il était totalement informé de la vérité sur Ghulam Ahmad et de sa prophétie, il faisait peu d’attention sur lui et sur sa famille. D’autre part, il a fait des objections contre lui et l’a même insulté au cours de sa vie en l’accusant de détourner l’argent des gens. Ghulam Ahmad ne lui a pas répondu ni ne l’a pas puni. Comment pourrait-il (Ghulam Ahmad) le punir alors qu’il était redevable à de telles personnes.

« Ustadh Kamaluddin et Ustadh Muhammad Ali avancèrent constamment des objections contre sa sainteté au point que Nawab Muhammad Ali (beau-frère de Ghulam Ahmad) m’a raconté qu’une fois que Kamaluddin et Muhammad Ali lui ont dit que le temps d’épargner Ghulam Ahmad était dépassé. Voilà pourquoi un jour avant sa mort : « sa sainteté » a dit : « Ustadh Muhammad Ali et Khawaja Kamaluddin entretiennent de mauvaises idées sur moi et disent que j’ai détourné l’argent des gens. Ce n’est pas approprié pour eux. »

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622 Une Revue sur les Réponses de premiers écrits de Muhammad Ali par M. Ismaïl Qadiyani p.64
623 « Alfadl » du 25 Juin 1931
624 Revue sur les premières croyances de Muhammad Ali par Sher Ali Qadiyani, p.24

Il continua : « Aujourd’hui, j’ai reçu une lettre d’Ustadh dans laquelle il dit que le sacrifice est très minime, cependant, où est le reste de l’argent dépensé, c’est-àdire cent roupies ? »

Sa Sainteté se mit en colère et dit : « Les gens disent que nous mangeons l’illégal. Quel est leur intérêt avec les montants ? Si je romps la relation avec eux, ces montants ne leur parviendront, pas même un penny. » (Est-ce une raison valable pour un détournement ?625)

Une chose de cette importance a été mentionnée par Mufti Qadiyani Sarwar Shah, dans son livre, Kashf-ul-Ikhtilaf qu’Ustadh Muhammad Ali et Khawaja Kamaluddin faisaient régulièrement les objections au « Messie Promis » sur les questions d’argent. Ils entretenaient des doutes sur son sujet. Alors qu’ils étaient dans cet état de séparation avec le prétendant Qadiyani sur la question d’accumulation et de monopolisation de l’argent par lui-même en excluant les autres, Ghulam Ahmad mourut et Nuruddin était couronné le calife des Qadiyanis. Ils débutèrent avec le partage de l’argent donné par les Anglais et pillé auprès des partisans. L’impérialisme par conséquent, pensait à un nouveau stratagème, pour créer des dissensions entre-eux et pour tromper des Musulmans. Cette défaite était due au réveil des savants musulmans dont le chef était un des pugilistes érudits comme Muhammad Hussain de Batala, Shaikh Sanaullah de Amritsar, Muhammad Ibrahim, de Sialkot, Hafiz Muhammad de Gondal etc.

Chacun d’eux a écrit un livre pour combattre le Qadiyanisme. Ils exposèrent les intrigues qadiyanis et les conspirations et donnèrent la vérité sur eux. Ils prévinrent les Musulmans contre leur fausse prophétie et le faux prophète. L’impérialisme craignait donc le gaspillage complet de ses efforts en supportant cette communauté apostate. Il poussa son plus petit agent, Muhammad Ali qui se mit à la tête d’un parti d’opposition à Qadiyan pour sa satisfaction personnelle, qu’il y aurait un nouveau parti sous son leadership et qu’il déclarerait que la prétention de Ghulam Ahmad n’était pas pour la prophétie mais pour la réforme de son Millat- Le millat islamique.

Le but du parti était de tromper les indécis. De telles personnes voulaient ainsi montrer qu’elles étaient proches de Ghulam Ahmad. Dès ce moment-là, leur entrée dans le Qadiyanisme serait aisée. Ou ceci signifierait du moins leur éloignement de l’Islam vivant et des enseignements vaillant de l’Apôtre de l’Islam. Cette nouvelle secte, naquit donc de cette manière avec la bénédiction de l’impérialisme et la cupidité de Muhammad Ali.

Celle-ci n’était pas faite à cause de la différence au niveau des croyances philosophiques comme ils annoncèrent frauduleusement et adroitement. Il fit de la cité de Lahore le centre de cette secte comme Qadiyan restait le centre du Qadiyanisme du début.626

Les premiers sont connus comme les « Qadiyanis » tout court alors que les seconds sont dits Qadiyanis Lahoris. Nous avons dit à l’instant que les Qadiyanis de Lahore ne rencontrèrent pas l’opposition des Qadiyanis. Leur différence sur la croyance ou leur philosophie est petite parce que leurs croyances sont puisées dans celles des Qadiyanis. Ici sont livrés les extraits d’un article sur leurs réelles croyances, publiés par un journal Qadiyani Lahori, c’est-à-dire de la secte de Muhammad Ali « Nous sommes les premiers serviteurs de « sa sainteté », le Messie Promis. Nous croyons que «sa sainteté » était un apôtre du vrai Allah. Il était envoyé pour guider le

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625 Lettre de Ghulam Ahmad à Nuruddin publiée dans Haqiqat-ul-Ikhtilaf par Muhammad Ali p.50
626 Tahreek Ahmad par Muhammad Ali p.30

peuple de ces moments-là. Aussi, nous croyons qu’il n’y a point de salut excepté qu’en le suivant. 627»

Muhammad Ali lui-même écrit comme suit :

« Nous croyons que Ghulam Ahmad est le Messie Promis et le Mahdi convenu, qu’il est l’apôtre d’Allah et prophète. Il a été commissionné avec un statut et une position que lui-même a pleinement expliquée c’est-à-dire supérieur à tous les apôtres de même, nous croyons qu’il n’y a pas de salut pour tout celui qui ne croit pas en lui.628 »

Aussi : « Si Moïse était un prophète de Dieu, Jésus, un apôtre de Dieu, alors Ghulam Ahmad est à la fois Prophète et apôtre comme les signes que nous reconnaissons dans les prophètes de Dieu se retrouvent tous dans Ghulam Ahmad de Qadiyan pour qui mon père et ma mère sont la rançon et que soient sur lui la paix et les bénédictions.629 »

Il existe de nombreux exemples comme celui-ci. Maintenant l’affirmation de Muhammad Ali est que : « Nous ne croyons pas que Ghulam Ahmad était un prophète et un apôtre de Dieu mais nous croyons qu’il était un évangéliste dévoué au réveil de la foi et un réformateur.630 »

Cela n’est pas en accord avec et n’est pas réellement vrai contrairement à ses affirmations antérieures. La raison est que les prétentions de Ghulam Ahmad sont aussi claires de sorte qu’elles ne soient soumises à aucune interprétation. Les prétentions étaient que « Il est le Prophète et l’apôtre de Dieu et qu’il est supérieur à tous les prophètes y compris le prophète Muhammad. »

Dieu pardonne ! Cela nous l’avons dit dans les articles précédents. De même, nous avons mentionné au-dessus en tirant de Muhammad Ali lui-même et sa secte qu’ils n’ont proclamé cette nouvelle croyance uniquement pour tromper les musulmans et poursuivre ce qu’était jusque là impossible à chercher. Et actuellement, quelques nigauds parmi les Musulmans qui ne connaissaient pas les prétentions de Ghulam Ahmad ainsi que ce groupe rallié à cette nouvelle secte. Mais lorsqu’ils ont découvert la vérité, ils se sont détachés comme ils ont fait du Qadiyani menteur.

En résumé, Muhammad Ali et ses partisans connus comme les Qadiyanis de Lahore croient dans tout ce que les Qadiyanis croient. Cependant, ils ont abandonné la croyance formelle, « due à un besoin dans l’esprit de Jacob. 631» Cela est brièvement dit dans les trois points suivants :

(a) Le support impérialiste qui était le vrai seigneur du Qadiyanisme est qu’il y aurait une section parmi les Qadiyanis qui s’occuperait des Musulmans en général, de les amener près de Ghulam Ahmad. Il est bien connu que celui qui va près de lui, s’éloigne de l’Islam et s’approche de l’impérialisme en vertu de sa position d’être le

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627 “Paigham-I-Sulh” (Un journal des Qadiyanis de Lahore) du 1er Septembre 1913
628 Review of Religions vol III n°11 p.411
629 Ibid vol IX n°7 p.248
630 “Paigham-I-Sulh”, du 1.09.1913
631 Surat Yussuf

patron du Qadiyanisme. Cela a été publié par le journal Qadiyani Lahori : « Le Qadiyanisme aurait-il mis en avant Ghulam Ahmad sous une forme autre que celle d’un prophète…. S’ils avaient fait cela, les Qadiyanis auraient gagné beaucoup de gens aux quatre coins du monde.632 »

Muhammad Ali lui-même l’a témoigné lorsqu’en adressant une lettre à un missionnaire Qadiyani en Ile Maurice, il écrit : « Il est mieux pour nous de propager que Ghulam Ahmad était un prophète et non un évangéliste et que tous ceux qui ne croient pas en lui sont des infidèles, car, ces deux croyances ont mis à mal les Qadiyanis en Inde. 633»

Il est évident que tout cela était entrepris pour propager le Qadiyanisme et rassembler les gens auprès de Ghulam Ahmad comme si c’était un ordre de l’impérialisme anglais, conformément à la citation :

« Le journal Qadiyani « Alfadl » publia que le Gouvernement anglais a accordé aux Qadiyanis Lahoris mille ares de terre comme récompense pour le service rendu au gouvernement anglais… Et cette grosse récompense a été décernée à la secte en reconnaissance par le gouvernement pour ses services éminents. 634»

(b) Muhammad Ali n’était autre qu’un haut député de l’impérialisme à Qadiyan pour financer et faire le faux frère de Ghulam Ahmad. C’est parce qu’il connaissait la vérité sur la prophétie et le but de sa propagation. Le but, comme nous l’avons toujours mentionné était de servir l’impérialisme et de mener les Musulmans hors de l’Islam. Ce service pourrait être rendu dans tous ses aspects en fondant une nouvelle secte. C’est pour cette raison qu’il s’était précipité à exécuter les ordres de l’impérialisme.

(c) Il gardait une rancune contre la famille de Ghulam Ahmad pour avoir amassé une grande richesse sans en avoir partagé après la mort du prétendant mais surtout, leur manque de respect envers lui contrairement à ce que faisait le prétendant lui-même. Il les désapprouvait- de quelque manière pour sa connaissance sur la création de la prophétie. « Alfadl » admit : « Ustadh Muhammad Ali s’est séparé du Qadiyanisme pour quelques raisons. L’une était que lorsque « sa sainteté » le Messie Promis mourut, Ustadh Muhammad Ali était chassé de la maison de « sa sainteté ».

La deuxième raison était l’accusation du beau-frère de sa sainteté contre lui selon laquelle il a dépensé les fonds des gens pour la construction de sa maison. 635»

Ce journal écrit : « Les leaders de ce groupe (c’est-à-dire les Qadiyanis de Lahore) prêtèrent serment de fidélité au Messie Promis. Ils étaient comptés parmi les chefs de cette communauté (c’est-à-dire les Qadiyanis). Mais suite à leur faiblesse spirituelle, ils se comportaient de façon peu respectueuse envers le Messie Promis. Après sa mort, ils se séparèrent du Qadiyanisme, fondèrent une nouvelle secte pour gagner de l’argent et bénéficier d’un rang.636 »

Ces deux citations sont un témoignage clair de la vérité de ce que nous avons dit auparavant. Comme pour leur comportement peu respectueux envers le prétendant,

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632 “Paigham-I-Sulh” du 17 Avril 1934
633 Lettre de Muhammad Ali leader de Qadiayanis de Lahore, publiée dans « At Tabligh » vol I n°21
634 « Alfadl » du 25 Décembre 1930
635 « Alfadl » du 2 Septembre 1915
636 « Alfadl » du 11 Septembre 1928

il n’y avait rien d’extraordinaire comme ils savaient parfaitement que cette prophétie était une affaire commerciale et que tous étaient des partenaires.

En bref, le Qadiyanisme se divisa en deux factions. La première était dirigée par Nuruddin. Ses membres croyaient que Ghulam Ahmad était le prophète et l’apôtre de Dieu, qu’il était le Messie Promis et Mahdi convenu ; qu’il était supérieur à tous les autres prophètes et à tous les autres apôtres. Si personne ne croit en lui, est un infidèle qui entrera dans le feu éternel. » Les chefs de cette faction à côté de Nuruddin étaient : « Mahmood Ahmad, fils de Ghulam Ahmad, Muhammd Sadid, Mufti de Qadiyan, etc. » Celle-ci était la véritable secte du prétendant Qadiyani comme il a été déclaré ouvertement dans les prédications de Ghulam Ahmad.

La deuxième faction était dirigée par Muhammad Ali. Ils ont déclaré que Ghulam Ahmad n’était pas un prophète ni un apôtre mais qu’il était un évangéliste et un réformateur et nier cela est un mal extrême et une abomination. Leurs chefs étaient Khawaja Kamaluddin, Muhammad Ahsan Amrohi, etc. Mais les paroles et les prédications de Ghulam Ahmad ne sont pas en accord avec cette secte et de même avec les enseignements de cette secte en soi comme il a été dit précédemment.

Comme pour une digression tirée de la biographie de Muhammad Ali, nous parlons de quelques événements dépeignant l’image de la vérité de cette religion, sa véritable texture. Qu’est-ce que Muhammad Ali faisait au moment de sa rencontre avec le Qadiyanisme ? Ecoutons « Alfadl ».

(a) Peut-être les lecteurs savent que lorsque Ustadh Muhammad Ali sortit de Qadiyan, il est parti avec une copie volée de la traduction du Qur’an en langue anglaise pour laquelle le Jama’ah avait dépensé de milliers de roupies, une grande librairie comme aussi il est parti avec une machine à écrire dont la valeur était destinée à trois cents roupies. 637»

(b) Ustadh Muhammad Ali traduisait le Qur’an en anglais pour le compte de la Jama’ah. Il recevait de ce travail une grande récompense. Ensuite, il a émigré de Qadiyan à Abbottabad sous prétexte qu’il compléterait là-bas le reste de la traduction. Il avait pris une avance de mille roupies pour ce but comme il emportait des livres de grandes valeurs de la bibliothèque publique de Qadiyan dont la valeur était estimée approximative à mille roupies. Il a emporté aussi la nouvelle machine à écrire, propriété de la Jama’ah. Au lieu de restituer ces biens, il annonça à Lahore que tous ces biens lui appartenaient et les Qadiyanis n’ont pas de rapport avec eux. Alors, il utilisait quelques interprétations qadiyanes tirées de la traduction du Qur’an638. Il atteignit le sommet de l’improbité et ne fit pas attention aux paroles du Tout- Puissant : « Ne soyez pas malhonnête envers vous-même, alors que vous connaissez que Dieu a dit : « En vérité, Dieu n’aime pas le malhonnête.639 »

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637 « Alfadl » du 1er Juillet 1915
638 C’est une pitié que les musulmans achètent cette traduction sans savoir les problèmes créés par elles.
639 « Al fadl » du 2 Juin 1931

(c) Muhammad Ali a triché les idées de « sa sainteté », le Messie Promis dans sa traduction et son annotation du Qur’an. Il n’a même pas mentionné que Ghulam Ahmad en était l’auteur. 640»

(d) « Ustadh Muhammad Ali a bâti un beau palais sur la station montagneuse de Dalhousie et a dépensé des milliers de roupies comme de l’eau. D’où provenait cet argent ? 641»

(e) « Ce n’est pas Ustadh Muhammad Ali seul qui s’était engagé à espionner pour les Anglais, même son épouse vénérée a fait aussi ce service.642 »

Tel était le leader des Qadiyanis et le chef des Qadiyanis Lahoris et tel était le parti de Lahore. Il est convenable de mentionner ici que le parti Lahore devint une propriété particulière de Muhammad Ali et ses proches comme le parti original Qadiyani était la propriété de la famille de Ghulam Ahmad après la mort de Nuruddin.

Le chef du parti Lahore était Muhammad Ali, son secrétaire était son frère, son trésorier , son neveu et l’administrateur de la bibliothèque publique et spéciale était le fils de sa soeur et le chef de la division des journaux, magazines et annonces était son gendre et le chef de la division d’accueil était son proche parent. 643»

Mahmood Ahmad : Le second calife Qadiyani.

Après la mort de Nuruddin en 1914, le fils de Ghulam Ahmad Qadiyan apparut à l’horizon et s’autoproclama calife non seulement le calife des Qadiyanis mais de l’univers entier. Il déclara : « Je ne suis pas le calife des seuls Qadiyanis ni de la seule Inde. Je ne suis pas seulement le calife de l’Afghanistan, du monde arabe, de l’Iran, de la Chine, du Japon, de l’Europe, de l’Amérique, de l’Afrique, du Sumatra, de Java : de sorte que je suis aussi le calife des Britanniques et mon sultanat s’étend sur tous les continents. 644»

Il était le véritable successeur d’un père insensé. Il extravaguait comme son père et annonçait : « Mon nom est inscrit dans le Qur’an. Regardez dans la parabole de Luqman et son fils dans le Qur’an. Sais-tu qui était Luqman et qui était son fils ? Luqman était le Messie Promis (c’est-à-dire Ghulam Ahmad) et son fils, c’est moi.645 »

Il poursuivit les traces de son père dans sa servilité envers les britanniques. Il a déclaré : « Les malheurs du gouvernement anglais sont nos malheurs. Les armées qadiyanes sont en train de combattre en France contre les ennemis de la Grande- Bretagne qui doivent comprendre cette signification.646 » Il ordonnait d’organiser des réunions spéciales pour exprimer leur joie et leur bonheur lors de la défaite des Musulmans de la Turquie et de l’Australie en faveur des

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640 Ibid du 30 Juin 1931
641 Ibid du 2 Décembre 1930
642 « Paigham-I-Sulh » tiré de « Alfadl » du 3 Mars 1931
643 « Alfadl » du 7 Septembre 1928
644 Discours de Mahmoud Ahmad publié dans « Alfadl » du 1er Novembre 1931
645 Discours de Mahmood Ahmad publié dans « Alfadl » du 12 Mars 1923
646 Ibid du 27 Octobre 1914

Britanniques : « Il a remis cinq mille roupies au gouvernement comme une contribution des Qadiyanis, pour les préparatifs militaires. Des lumières électriques pour congratuler les traîtres officiers impérialistes. Nous devons examiner brièvement sa biographie pour que le lecteur sache qui dirigeait les Qadiyanis.

Premièrement, il était accusé par ses adversaires de nombreuses tricheries.

Parmi les accusateurs figuraient sa propre femme, la soeur de Nuruddin et son beaufrère647.

C’était sur base de leur connaissance de la vraie nature qui était pleine de tricheries, de malhonnêteté conjugale et filiale, de son engagement dans l’illicite et l’abominable. Ici est une accusation qadiyane contre lui pour avoir violé sa belle fille.

« Moi, Ahmadi Din, déclare aux chefs que je suis un Qadiyani. Je crois que le « Messie Promis », paix soit sur lui, était le prophète d’Allah et son apôtre. J’ai fait le serment de fidélité, au second calife du « Messie Promis » Mahmood Ahmad, fils de Ghulam Ahmad. Ma femme et les membres de ma famille visitaient les maisons du second calife Mahmood Ahmad pour servir les membres de sa famille et ceux de la famille de sa « sainteté » le Messie Promis. Quelques jours après, ma belle-soeur est parti à son domicile comme d’habitude pour effectuer quelques services.

Lorsque Mahmood Ahmad l’a vue seule, il l’a conduite dans une salle sous quelques prétextes et l’a fortement violée en la suppliant : « N’informez personne sinon vous perdrez estime aux yeux des gens. Malheureusement, elle est rentrée à la maison en criant et a parlé de ce qui s’était passé. Je suis allée voir le calife et je l’ai questionné.

Il a nié l’événement. Alors, je l’ai abjuré mais il refusait de dire quoi que ce soit sous serment. Il m’a menacé de mort ou d’expulsion de Qadiyan si j’ouvrais ma bouche et parlais à quelqu’un d’autre. J’ai ensuite expédié cette lettre aux journaux pour que les gens sachent la vérité sur leur calife qui est en train de perturber l’ordre à Qadiyan avec ses crimes. S’il n’avait pas violé ma belle-soeur, laissons-nous entrer dans une épreuve d’imprécation avec lui et la malédiction de Dieu sera sur les menteurs. 648» Aussitôt que cette lettre était publiée, le calife lui accorda un grand montant si bien qu’il publia dans « Alfadl » : « Je regrette d’avoir publié une lettre dans le journal « Zamindar » dans laquelle la femme de mon fils a accusé sans preuve le calife du Messie. Pour cette raison, nous avons divorcé avec elle. Comme demander au calife de prêter serment, c’était aussi une erreur de ma part. J’étais enflé de vanité et j’en ai abusé à ce moment. De même, le recours à l’imprécation- je n’ai pas su qu’il est illégal dans pareilles circonstances. Ainsi, j’annonce que je suis convaincu que sans être contraint par sa sainteté ni être prié que ma belle-fille a accusé injustement et faussement sa sainteté. 649»

Ces accusations étaient exactement dirigées contre lui par plusieurs personnes, parmi lesquelles étaient Abdul Rahman Qadiyani, l’Ingénieur Abdul Karim et le physicien Abdul Aziz.

Et comme le quotidien Qadiyani Lahori publiait qu’il a refusé de prononcer un serment et de participer à la prière d’imprécation chaque fois qu’il était défié : « Le nombre d’accusations de viols contre Mahmood Ahmad excédait vingt entre 1925 jusqu’en 1949. Tous ceux-ci étaient soulevés par ceux qui avaient émigré de leurs villes et de leurs villages vers Qadiyan à la recherche du plaisir de Dieu et de la

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647 Ibid, du 14-08-1937
648 Lettre de Ahmad Din Qadiyani publié dans le quotidien « Zamindar » de Lahore
649 . « Alfadl » du 3 Juin 1930

bienveillance. Même si le calife Mahmood Ahmad n’osait pas prononcer une simple phrase « que la malédiction de Dieu soit sur les menteurs » comme il connaissait la vérité. 650»

L’une de ces personnes a écrit une lettre dont l’entête était : « L’un des tyrannisés de Qadiyan. » Après avoir mentionné les accusations, la lettre dit : « Abdur Rahman Misri Qadiyani a demandé qu’un comité de chefs Qadiyanis soit formé pour enquêter sur ces accusations. Toutefois, le calife ne lui a pas répondu. Par contre, il l’a excommunié et a annoncé son expulsion du Qadiyanisme au lieu d’accepter ses conditions raisonnables.651 »

Ainsi, c’était l’Imam des Qadiyanis et leur calife qui étaient constamment accusés de telles actes abominables, non pas par leurs opposants mais par leurs propres partisans. La citation suivante que nous tirons du registre des crimes montre l’état psychologique de cette personne : « Mahmood Ahmad avait une jeune fille servante. Une fois , elle se rendit à la pharmacie de Ihsan Ali Qadiyani, pour acheter quelques médicaments. Ihsan Ali l’a trompée et l’a conduite dans une pièce vide à côté de la pharmacie et l’a violée. Lorsque cette jeune fille, appelée Salma, rentra à la maison, elle informa le calife Qadiyani de ce qui lui était arrivé à la pharmacie. Le calife appela Ihsan Ali et demanda à Salma de le frapper deux fois avec un soulier. Ce qu’elle fit. Ensuite, il laissa seul Ihsan Ali et s’en alla. 652»

Cette citation ne conduit à rien sauf que cet homme prit à la légère ce crime atroce. Donc son ordre à Salma de donner des coups à l’accusé. Est-ce que cela ne montre-t-il pas qu’il tirait du plaisir de pareilles occurrences ? C’était pour cette raison que lorsque quelqu’un était accusé de pareils actes, il ne pouvait pas s’en affranchir.

Une fois les propriétaires du journal « Mubahila » de Amritsar l’ont défié lors d’une imprécation sur la question s’il n’a pas commis le viol.

Il rejeta le défi en disant : « Mubahila est illicite dans de pareilles affaires. Umruddin de Simla un Qadiyani, rapporte qu’après ce défi dans le quotidien « Mubahila » de Amritsar au calife Qadiyani Mahmood Ahmad et sa fuite, je suis parti vers lui. Il habitait sur la montagne Mansuri. Je lui ai demandé : « Pourquoi, n’est-il pas permis dans l’état d’accusation de viol alors que le Messie Promis l’a dit par écrit qu’il était permis dans de telles circonstances ? »

Le calife Mahmood Ahmad m’a répondu: “je ne l’ai pas su avant cette déclaration religieuse du Messie Promis concernant la permission de “Mubahila” dans pareilles affaires.”

Il était attendu du calife après avoir pris connaissance des déclarations religieuses du Messie Promis de ne pas mettre en avant les erreurs ni le retard au Mubahila. Mais en revanche qu’il n’a pas accepté le challenge de Mubahila pour prouver son innocence. 653»

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650 « Paigham-i-Sulh » du 16 Novembre 1949
651 Par Fakhrud-Din Multani
652 Evidence de Salma devant le Magistrat du District de Amritsar le 10 Juillet 1935 reproduite dans le livre Qadiyani Mazhab.
653 « Paigham-I-Sulh » du 19 Juillet 1934.

Ce même calife a commis beaucoup d’actes au cours de sa visite en Europe lors de ses vacances si bien que la pudeur nous épargne de les mentionner. Quelques documents ont été publiés sur cette journée. A Paris, il a visité le théâtre international et s’est amusé avec des danseuses nues. Suite à une objection lancée contre lui, sa réponse était : « J’ai seulement visité le lieu pour contempler le mal de la civilisation occidentale. »

Il a construit des palais à Qadiyan et sur les plus célèbres collines et les cités de l’Inde. Au moment du partage du sous-continent en l’Inde et le Pakistan, il s’est enfui au Pakistan en laissant derrière lui (à Qadiyan) sa couronne et son trône de calife. Ainsi, il a fondé un nouveau centre pour le Qadiyanisme au Pakistan qu’il appela « Rabwah ». Il a ordonné aux Qadiyanis d’y émigrer. Là aussi, il n’a pas abandonné ses vieilles habitudes. Par contre, il se plongea encore dans les plaisirs voluptueux et les impudicités jusqu’à ce que les histoires circulent autour. Même ses proches confidents reconnurent finalement ses véritables couleurs. L’éminent Qadiyani qui était l’éditeur du journal « Alfadl » se moqua de lui dans son livre : « La Dictature Religieuse de Rabwah » Après, il a fui Rabwah en abandonnant tout derrière y compris le Qadiyanisme.

Puis, suivit le châtiment vindicatif de Dieu qui le poursuivit. Il souffrit de nombreuses maladies mortelles comme les hémorroïdes, le rhumatisme, le vertige, la mélancolie, la tuberculose et la paralysie. Il demeura alité pendant un nombre d’années incapable de faire un mouvement ou d’entamer une conversation jusqu’à ce qu’il mourût de ces maladies chroniques en 1965 après avoir souffert pendant dix ans. Dieu a dit la vérité : « Nous leur ferons certainement goûter au châtiment ici-bas avant le grand châtiment afin qu’ils retournent (vers le droit chemin).654 » Son fils lui succéda au califat.


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Khawaja Kamaluddin. QADIYANIAT Une étude analytique Khawaja Kamaluddin.
L’un des plus grands assistants de Muhammad Ali était Khawaja Kamaluddin. Après la mort de Ghulam Ahmad, il a annoncé que: « Il fera ce que Ghulam Ahmad s’employait à faire. Pour cette raison, il était aussi, un réformateur et un évangéliste. 655»

Ensuite, il reçut de grosses sommes d’argent des Qadiyanis sous prétexte de prédication du Qadiyanisme en Europe. Il est parti en Angleterre et se fixa à Woking. Là, il acheta une maison immense et vécut comme des seigneurs en compagnie des débauchés sans aucune occupation sauf que toutes les fois qu’il entendait qu’un européen a embrassé l’Islam, il l’attribuait à ses efforts comme il fit avec Lord Headley et Muhammad Pickthall, Sir Archibald Hamilton, Dr Sheldrake et Sir St Ranken. Chacun d’eux repoussa cette prétention lorsqu’il vint à en savoir et chacun d’eux annonça qu’il n’avait aucun intérêt avec la foi Qadiyane ou avec la croyance de ses compagnons.656

Il détourna cependant de grosses sommes d’argent sous prétexte du travail missionnaire. Il ne fit rien sauf en mettant en avant les prétentions invraisemblables de

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654 Surat As-Sajdah v ;20
655 « Alfadl” du 10 Octobre 1915
656 Aina-i-Sidiq par Mahmood Ahmad p.158 « Haqiqat-ul-Islam » de Janvier 1934 « An-Najm pour Lucknow, du 28 Septembre 1934 « Madina » du 21 Septembre 1934

mérite pour lui-même : « Khawaja Kamaluddin vola l’argent estimé à près de centaines de milliers de roupies sans pour autant faire quoi que ce soit et sans rendre compte de ces énormes sommes. Interrogé au sujet des comptes, il a répondu que les comptes étaient avec le Jamiatul Islamia, Lahore. La communauté, à son tour, annonçait qu’il n’y avait pas de comptes sur sa gestion étant donné que Khawaja Kamaluddin n’envoyait aucun rapport. .657 »

Où et comment avait-il dépensé ces immenses sommes ? Un touriste indien qui se dirigeait à Woking a répondu à ces interrogations :

« Ustadh Kamaluddin s’asseyait à l’hôtel avec un ami. Ensemble, ils prenaient les repas. Après leur départ, j’ai interrogé le garçon d’hôtel pour savoir ce que ces gens ont mangé ? Il répondit en toute simplicité « Le choix bienfaisant du porc.658 » Tel était le comportement de l’éminent compagnon du prétendant Qadiyani et leader du Qadiyani de Lahore. Il mourut après avoir laissé une immense propriété.

Muhammad Ahsan Amrohi

Il a été mentionné que Ghulam Ahmad envoyait son manuscrit à Muhammad Amrohi pour correction. A propos de lui, Ghulam Ahmad a écrit : « Le vénéré Ustadh Muhammad Ahsan Amrohi est une personne instruite, éminente, digne de confiance, sobre et celui qui sacrifia son coeur et son âme dans la voie d’Allah. 659»

Le fils et successeur de Ghulam Ahmad écrit à son sujet : « Sa Sainteté le Messie Promis et sa sainteté le calife du Messie respectaient Shaikh Muhammad Ahsan Amrohi. Sa Sainteté mon père avait un regard courtois tenant compte de son érudition et de sa bourse. 660»

Ce n’est pas tout. Le prophète Qadiyani recourait à lui pour des solutions aux problèmes religieux. Muhammad Sadiq, le Mufti Qadiyani dit : « Shaikh Abdul Karim était en train d’accomplir les prières avec quelques personnes : « Sa sainteté »

Ghulam Ahmad se tenait debout derrière, dans ces prières « sa sainteté » ne suivit pas et demeura assis jusqu’à ce que Shaikh Abdul Karim ait dit : « Allahu Akbar » en signifiant par ce moyen de s’agenouiller. A ce temps « sa sainteté » réalisa ( quelle ignorance de la part d’un prophète ?) son erreur et le fait de se joindre à la position de génuflexion sans premièrement se mettre debout et au moment approprié. Lorsqu’il a fini avec les prières, il a envoyé quelqu’un chercher Ustadh Nuruddin et Ustadh Muhammad Ahsan Amrohi à qui il avait expliqué la complexité du problème en cherchant leur décision religieuse-légale en la matière. (Est-ce qu’un prophète a besoin de demander les avis des autres au sujet de tels problèmes ou n’est-il pas la personne capable recevoir des questions ? Imaginez, vous hommes, de Dieu ?)

Cela serait-il compté comme une rak’ate (un cycle complet d’acte) ou non ? Ustadh, Muhammad Amrohi a expliqué plusieurs aspects. 661»

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657“Alfadl” du 17.08.1928
658 “ Ibid”, du 21-08-1924
659 Tabigh-i-Risalat vol II p.
660 Mansab-ul-Khilafat, de Mahmoud Ahmad, p.53
661 Alfadl » du 10 Janvier 1925

A la fin que devint-il cet éminent, ce sobre, ce leader honnête du Qadiyanisme ?

Le journal « Paignam-i-Sulh » a publié un article sur un grand malheureux Goliath qui a atteint la dernière limite de sa vie et a perdu ses sens ; c’est-à-dire, Ustadh Muhammad Ahsan Amrohi, il a dit que notre leader et maître, le double de Omar, le second calife Mahmood Ahmad est Samri et Goliath.662 »

Voici ce que « Alfadl » écrit au sujet du grand compagnon, qui plus est , le professeur du prophète Qadiyani. C’était à ce moment sous la supervision de Mahmood Ahmad fils de Ghulam Ahmad et calife. Amrohi a dit exactement les mêmes paroles au sujet de Mahmood Ahmad. Cependant, nous disons qu’ensemble, ils étaient dans le droit.

Muhammad Sadiq Mufti.

Il reçut aussi un châtiment de Dieu : « Mufti Muhammad Sadiq a été tourmenté par une sévère fièvre, et souffrait des glandes prostatiques (retentions des urines). Les amis devraient prier pour lui. 663»

Il est surprenant que pendant que ces maladies étaient en train de ruiner son état de santé, il épousa une très jeune femme. Il est à remarquer qu’à ce moment critique, il était âgé de soixante-dix ans : « Les nouvelles du mariage du Mufti Muhammad Sadiq nous sont parvenues. Alors qu’il était connu que le Mufti était à Karachi pour traitement. Son empressement de se marier était aussi accablant qu’il n’a pas voulu ajourner pour attendre la restauration de sa santé et son retour à Qadiyan. Néanmoins, il se maria par procuration malgré son état de santé précaire. De même, les nouvelles du mariage de Shaikh Abdul Rahim, le missionnaire Qadiyani, nous furent parvenues. Il dépassait les soixante-dix ans. L’histoire qu’il enseignait une jeune fille. Tout à coup, il annonça qu’il la prendrait en mariage. 664»

Il est resté malade jusqu’au 9 Janvier 1946, où il a été annoncé dans « Alfadl » que : « Le Mufti est très malade. Sa vessie était enflée. Le sang sortait de la vésicule difficilement tout en lui causant des peines extrêmes. Il passait ainsi des nuits entières à souffrir de cette maladie sans aucune assistance. 665»

Il mourut enfin dans cette condition. Telle est la torture : « Telle fut le châtiment et le châtiment de l’Au-delà est plus grand encore, si seulement ils savaient. 666»

Abdul Karim, Imam des Qadiyanis

Nous voudrions bien faire comprendre devant leurs leaders, que cet homme qui mourût durant la vie de Ghulam Ahmad dirigeait les prières et que Ghulam

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662 Ibid du 9 Novembre 1918
663 « Alfadl » du 10 Août 1940
664 « Paigham-i-Sulh » du 28-10-1940
665 « Alfadl » du 9-01-1946
666 Surah Al-Qalam v.33

Ahmad le suivait. Il prononçait le sermon et était un illustre compagnon de Ghulam Ahmad qui a fait remarquer que « Il n’y avait pas de troisième personne à Qadiyan qui éclipse Sh. Nuruddin et Sh. Abdul Karim.667 »

« Mon maître Abdul Karim de Sialkot, que Dieu le préserve, est l’une de personnes qui m’ont assisté dans la traduction de mon livre « Attabligh ». Il était l’un des frères sincères. Il était un naturaliste et un athée avant de rejoindre Ghulam Ahmad. 668 »

« Il était le premier à avoir annoncé que Ghulam Ahmad de Qadiyan était comme l’apôtre d’Allah, le prophète de Dieu.669»

« C’était un des amants de Ghulam Ahmad lors des troubles démentiels de sorte que certaines gens disaient que c’était lui qui encourageait Ghulam Ahmad de proférer sa prophétie.670 » Il lui adressait constamment des louanges comme : « O prophète et O apôtre » dans ses sermons de vendredi. Dieu a assigné pareil châtiment dans cette même vie si bien que les êtres humains eurent la chair de poule à sa mention. Bashir Ahmad, fils de Ghulam Ahmad écrit à son sujet : « Shaikh Abdul Karim était affligé par un anthrax. Aucune partie de son corps n’était laissée, qui n’avait été ouverte suite à des opérations chirurgicales. Il poussait de tels cris perçants qu’aucun être humain ne pourrait supporter d’entendre. Pour cette raison, « sa sainteté » le Messie Promis changea sa demeure étant donné que Sheikh Abdul Karim vivait dans la même maison que « sa sainteté » le Messie Promis. Shaikh Abdul Karim criait et poussait des cris aigus si bien que « sa sainteté » le Messie devrait le visiter mais ne l’a pas fait parce qu’il disait qu’il désirait aller chez lui mais qu’il ne pouvait pas supporter de le voir dans cet état. Quelquefois, à cause de la virulence de la maladie, Shaikh Abdul Karim perdait ses sens et disait : « Apportez-moi le cheval pour que j’aille chez « sa sainteté » le Messie. Je ne l’ai pas vu depuis plusieurs jours. C’était comme s’il pensait qu’il vivait loin de « sa sainteté » hors de Qadiyan. 671»

Cette maladie a duré près de deux mois jusqu’à ce qu’il en mourût.

Yar Muhammad Abdullah de Timapur et la Troisième Secte Qadiyane Leurs amis et eux étaient du troisième groupe. Lorsqu’ils ont vu cette prophétie synthétique de la création à laquelle ils avaient participé, ils ont considéré que cette affaire était facile. Chacun d’eux par conséquent a prétendu à la prophétie. Ils ont donné naissance à d’autres sectes à Qadiyan. Le fait est que c’était ce groupe de personnes qui enseignait les paroles de Ghulam Ahmad et propageait ce que le prétendant Qadiyani avait écrit.

Premièrement, Yar Muhammad a mis en avant sa prétention à la prophétie en annonçant qu’il était un prophète satellite de « sa sainteté » Ghulam Ahmad. Ce nouveau prétendant était le professeur de Mahmood Ahmad, fils de Ghulam Ahmad et le calife des Qadiyanis :

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667 « Alfadl » du 20 Février 1922
668 Sirat-ul-Mehdi vol I p.141
669 « Alfadl » du 4 Janvier 1923
670 Ibid, du 01-07-1933
671 Sirat-ul-Mehdi vol I p.271

« Yar Muhammad était mon professeur à l’école. Il aimait tellement « sa sainteté »le Messie jusqu’à ce que sa fantaisie l’a conduit à penser qu’il est un prophète et à s’attribuer toutes les révélations de « sa sainteté », le Messie.672 »

Nur Ahmad de Qadiyan l’a suivi avec une annonce : « Il n’y a pas de dieu mais Dieu, Ahmad Nur est l’apôtre de Dieu. Je suis l’apôtre d’Allah. Quiconque me désobéit a désobéi à Allah et réciproquement. J’ai été commissionné pour être la miséricorde pour tout le monde comme je suis le plus vu de tous les prophètes. 673»

Quelle surprise est qu’à tout moment, il y a quelqu’un qui revendique la prophétie, le calife de Qadiyan l’a qualifié de « une personne folle. » et un « homme malade. » Pourquoi l’avez vous accepté avant et non aujourd’hui ? Il est présupposé qu’aussi longtemps que vous avez ouvert la porte de la prophétie, vous ne le refuserez pas à d’autres. Maintenant, vous les condamnez alors qu’ils ont dit ce que votre menteur prétendant a dit. Pourquoi l’avez-vous accepté auparavant et non aujourd’hui ? Qu’est ce que Mahmood Ahmad a écrit sur Nur Ahmad, le nouveau prétendant :

« Quelques gens attribuent les actions de Nur Ahmad à nous. Mais il est connu de tout le monde que Syed Nur Ahmad avait prétendu à la prophétie. Il était un malade et un handicapé. Pour cette raison, nous n’avons aucun rapport avec lui. 674»

Abdullah Timapuri, l’illustre compagnon de Ghulam Ahmad a annoncé aussi qu’il était un prophète en accord avec les prédications et les prophéties de Ghulam Ahmad. il disait: « Je suis le seul au sujet duquel « sa sainteté » le Messie Promis Ghulam Ahmad a donné les bonnes nouvelles qu’il sera envoyé comme un apôtre . Ici j’ai été donné le ministère de l’apostolat suite aux bénédictions et à l’influence spirituelle de Ghulam Ahmad. Bientôt apparaîtra au monde sous mes mains, la vérité de « sa sainteté » Ghulam Ahmad.675 »

Dieu m’a envoyé : « L’écriture Sainte et m’a ordonné de faire parvenir son appel à la création entière. Vingt-deux ans se sont écoulés depuis que je suis en train d’accomplir ce devoir.676 »

Cependant, un autre Qadiyani monta sur le trône de la prophétie en disant :

« Je suis l’élu et le seul promis pour les Qadiyanis conformément aux prophéties de « sa sainteté » Ghulam Ahmad. 677» « Regardez ma sincérité et la rectitude de mon intention. Je suis parti pour Qadiyan pour prêter le serment de fidélité au calife Mahmood Ahmad. Je suis resté conséquent en cela, alors il est apparu à moi que je suis l’attendu, le promis pour les Qadiyanis. Dieu m’a manifesté plusieurs signes et a causé de nombreuses manifestations. L’ensemble de Son pouvoir parfait m’a tenu compagnie.678 »

De même, d’autres personnes prétendaient à la prophétie. Ce furent notamment les cas de Ghulam Muhammad de Qadiyan, Chiraghuddin de Jammu (un

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672 « Alfadl » du 01-01-1935
673 Lekulle Ummatin Ajal par Nur Ahmad Qadiyani pp.1-2
674 Alfadl „ du 11 Novembre 1934
675 Tafsir de Sab’un Minal Mathani par Abdullah de Timapuri
676 Ummul-Irfan, par Abdullah de Timapuri p.5
677 Khadin-i-Khatimun-Nabiyyin par Muhammad Siddiq Qadiyani p.18
678 Ibid.

autre Qadiyani) Muhammad Sadiq Qadiyani, etc. Ils formèrent d’autres sectes à Qadiyan. Leurs croyances étaient que : « Ghulam Ahmad Qadiyani est un prophète et un apôtre de Dieu comme ils sont ses prophètes et apôtres. Pour tout celui qui ne croit pas en la prophétie de Ghulam Ahmad, il n’y a point de salut comme pour quelqu’un qui ne croient pas en eux.

La différence entre eux et le prétendant Qadiyani est qu’il a eu la prophétie directement, alors qu’ils l’ont à travers lui. Donc, il détient la position d’un professeur pour eux. La vérité est qu’ils étaient les héritiers de Ghulam Ahmad. Cependant, l’impérialisme ne les assista pas de sorte que les gens ne puissent pas penser que la prophétie est devenue un simple jeu comme le fit leur leader. Pour cette raison, ils ne pouvaient pas réunir la force bien qu’ils aient rassemblé les valets et les imbéciles autour d’eux comme Ghulam Ahmad l’avait fait.

Alors, ceux-ci étaient les leaders et les chefs des Qadiyanis, leurs biographies, leurs partis et leurs sectes : « Ils se sont égarés et en ont égaré d’autres. »

Chapitre X
LA FINALITE DE LA PROPHETIE ET L’INTERPOLATION QADIYANE
Les enseignements islamiques dans leur ensemble affirment que Muhammad, l’Apôtre de Dieu, paix soit sur lui, était le dernier des prophètes et qu’il n’y aura pas d’autres prophètes après lui et que tout celui qui prétend à la prophétie après lui est soit un menteur, un antéchrist, un fou, ou soit une personne insensée. Sur cette question, deux membres de la communauté de Muhammad, paix soit sur lui, dans le passé ou dans le présent n’ont pas été d’accord.

Cependant, certains groupes furent créés par l’impérialisme infidèle et les forces des croisades, ennemis de la communauté de Muhammad, paix soit sur lui, qui portaient en apparence le nom de l’Islam alors qu’ils étaient des instruments des autres. Cherchant des successeurs parmi ceux qui tombèrent en embuscade, ces gens à travers leurs fausses notions mal-conçues, prétendent que l’Apôtre de Dieu n’était pas le dernier des prophètes dans le sens qu’il n’y aura pas de prophète après lui ; mais il est possible que d’autres prophètes viennent après lui jusqu’au Jour de la Résurrection. Comme, en fait quelques prophètes firent après lui. Ils interpolent et tempèrent avec la parole d’Allah. Ils donnent également de fausse, de mauvaise et de nauséabonde interprétation du Qur’an et des Traditions. Les plus fameuses de telles factions sont les « Qadiyanis » les partisans de Ghulam Ahmad, les « Bahaïs »

partisans de Husain Ali connu comme Bahaullah. Ces deux factions mal guidées prétendent être musulmanes, elles ne trouvent aucune excuse dans les textes du Qur’an et de la Sunnat sauf qu’en faisant recours à la fausse interprétation et à l’amalgame. Dans ce chapitre, nous avons l’intention de vous faire découvrir la vérité et démontrer avec des preuves convaincantes et d’arguments lucides, tirés du Qur’an et de la Sunnat. Nous allons classer les suspicions, les objections et nous rejetterons chacune d’une manière intellectuelle. Nous poursuivrons la voie intermédiaire entre la brièveté et l’étalement pour que la discussion ne soit ni ennuyeuse ni vague. Le but est montré au lecteur de leurs bévues, la technique de leur corruption, de leur mauvaise guidance et de leurs mauvaises conceptions.

Il est bien connu que les Bahaïs croient que Husain Ali est le prophète et l’apôtre de Dieu. Les Qadiyanis disent la même chose sur Ghulam Ahmad.

Dieu Tout-Puissant dit : « Muhammad n’a jamais été le père de l’un de vos hommes mais le messager d’Allah et le dernier des prophètes. Allah est Omniscient. 679»

Ce verset est le texte de ce problème. Ses significations sont transparentes et n’ont besoin d’aucune autre interprétation. Tout celui qui a même peu de connaissances de la langue arabe comprend à partir de ce seul verset qu’il n’y aura pas prophète après Muhammad paix soit sur lui.

Les ennemis de l’Islam disent une chose fantastique que ce verset ne prouve pas qu’il n’y aura pas de prophète après Muhammad, en jouant sur ce qui suit :

a) La signification du mot : « Khatam » n’est pas « le dernier » mais « supérieur ». La signification du verset par conséquent, devient le supérieur des prophètes et non qu’avec lui sa prophétie s’est arrêtée pour toujours.) b) La signification de « Khatam » est « sceau ». Ce qui est , il oppose le sceau sur les gens et avec son sceau, on devient un prophète.

c) Le dessein du mot « prophètes » dans le verset est : prophètes qui sont les législateurs, c’est-à-dire Muhammad est le dernier des prophètes qui

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679 Surah Al Ahzab v.41

introduisit le droit régulier. Moïse était le législateur mais Aaron était un simple prophète.

Ce sont de fausses et grossières interprétations auxquelles ces gens recourent pour prouver la prophétie de leur prétendant qui est loin d’atteindre même le statut d’un serviteur de l’Apôtre de Dieu. Qui était-il vis-à-vis de la dignité de l’apostolat et de la prophétie ?

Les interprétations comme celles-ci ne méritent aucune considération ou aucune importance tenant compte de la basse qualité et du dénuement de sens trouver dans leurs textes. Pourtant, ils trompent des gens avec de telles interprétations qui sont différentes de celles en langue arabe.

L’adoption de la signification de « Khatam » comme « afzal », c’est-à-dire le meilleur en mettant de côté la signification de « finalité » est contre les règles de la grammaire arabe, les déclarations des commentateurs, l’acceptation de la communauté, les textes clairs du Qur’an et des traditions.

Discutons premièrement de la signification du mot « Khatham »

Majduddin Ferozeabadi dit dans son dictionnaire « Qamus » : La fin de toute chose, finalité – comme sa véritable fin. Le dernier d’une nation est son « Khatam » Ibn Faras dit :

« Khatam signifie atteindre la fin. Le Prophète, paix soit sur lui, est le « Khatam-ul-Anbiya » comme il en est le dernier. 680»

Imam Zubaidi dit : « L’un de ses noms (paix soit sur lui) est « al-Khatim » et « al Khatam ». Il est celui avec qui « la prophétie arriva à la fin. 681» Jauhari, dans « Al-Silah » dit le : « Khatima » d’une chose est sa fin. Muhammad, paix soit sur lui, était le dernier de Prophètes. »

Le bien connu lexicographe, Abul Baqa dit :

« La nomination de notre prophète comme « Khatam-ul-Anbiya » est dû au fait que « Khatam » est le dernier des gens. Dieu Tout-Puissant a dit : « Muhammad n’a jamais été le père de l’un de vos hommes mais le messager d’Allah et le dernier des prophètes682. »

Imam Raghib Isfahani dit : « Khatamun Nabiyyin » clôtura la prophétie qu’en effet il l’a terminée avec son arrivée. 683»

L’auteur de « Almajma » dit : « Khatim et Khatam sont les noms du Prophète, paix soit sur lui. Avec le signe diacritique –c’est un nom signifiant le dernier et avec la marque diacritique – c’est le sujet ; le nom agent. 684»

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680 Al-Qamus-ul-Muhit vol IV p.102 (4e édition)
681 Mujim Mafavis-ul-Lughat, vol II, p.245 (1re édition)
682 Kulliyat Abul Baqa
683 Al Mufradat p.142 (Edition égyptienne)
684 Majma-ul-Bahar p.330

En dernier lieu, nous reproduisons le nom de l’Imam des lexicographes –Ibn Manzur Al-Friqui Almisri sous le mot de « AlKhatim » :

Le « Khatam » et le « Khatim » de chaque chose sont sa fin, son aboutissement « Ikhtitam », la fin d’une chose est l’anti-thèse de « Iftitah », c’est-àdire commencement. Le Khatimah d’un verset est sa fin . Le Khitam ainsi que le Khatam et le Khatim d’un peuple est leur dernier. Al Lihyani dit : « Le Khitam, Khatam et Khatim des gens est leur dernier. Al-Lihyani dit : « Muhammad, paix soit sur lui, est le Khatamul Anbiya. »

At-Tehzib dit : « AlKhatim et AlKhatam sont les noms du Prophète, paix soit sur lui, Dans le Qur’an apparaît : « Muhammad n’a jamais été le père de l’un de vos hommes mais le messager d’Allah et le Khatimun Nabiyyin ; qui est le dernier des prophètes.685 »

C’est ce que les savants et les auteurs disent sur la langue arabe. Nous avons reproduit les mots des lexiques et encyclopédies les plus importants. Tout ceci s’accorde à dire que la signification du mot « Khatam » est »Akhir », le dernier. Par conséquent ,on ne comprendrait pas comment les gens qui ne connaissent rien de la langue arabe disent que la signification du mot n’est pas « la fin » mais « le supérieur ».

Tous les grands commentateurs ont aussi discuté sur le mot en vue de comprendre sa véritable signification.

Sous ce verset écrit Imam Ibn Jarir at Tabari : « …. Mais l’Apôtre de Dieu et « Khatamum Nabiyyin » qu’il est leur dernier. 686»

Imam Abu Hayyan écrit : « La majorité dit « Khatam » avec la marque diacritique – avec la signification qu’il achèvera ou il arrivera à leur fin. Asim le lit avec le signe diacritique – qu’ils sont arrivés à la fin avec lui – il ajouta- celui qui va au-delà en disant que la prophétie peut être gagnée et cultivée et ne s’est pas terminé ou que le Wali (saint) est supérieur à un prophète est un hérétique, dont le tuer est un devoir.687 »

Alkhazin dit : « Tout le « Khatimun Nabiyyin » signifie qu’avec lui Dieu a mis fin à la prophétie. Donc, il n’y aura plus de prophétie après lui. « Et Dieu est Omniscient de toute chose » c’est-à-dire que dans sa connaissance il n’y aura pas de prophète après lui. 688»

Nafti dit : « Khatamum Nabiyyin » avec la marque diacritique –sur « t » signifie le dernier d’entre eux. Avec la marque diacritique – est le nom-agent du mot « Khatim » (celui qui termine). 689»

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685 Lisanul Arab vol XII p.164 (Edition Béirut)
686 Tafsir Ibn Jarir, vol XXII p.12 (l’Edition Egyptienne)
687 Tafsirul-Bahr-ul-Muhit vol VII p.236 (Edition égyptienne)
688 Tafsir de Babut-Tawil vol III p.471 (1e édition Egyptienne)
689 Tafsir Madarak-ut-Tanzeel, vol III p.471 (1er édition)

Imam-al-Qurtabi dit : « Asim lui seul le lit avec la marque diacritique sur « t » avec la signification qu’ils se sont arrêtés avec lui. La majorité le lit avec la marque diacritique sur « t » avec la signification qu’il est arrivé à leur fin. Il a été dit que « Khatim » et « Khatam » sont juste deux variations. 690»

Imam Fakhruddin Razi dit : « Et » Khatimun Nabiyyina ; c’est parce qu’un prophète est suivi par un autre s’il a laissé inachevé un des enseignements moraux ou d’intercession , le successeur le complétera. Alors celui après qu’il n’y aura pas de prophète, sera le plus conscient, le meilleur guide et le plus approprié pour sa communauté. 691»

Sous ce verset, Imam Ibn Khathir écrit que ce verset est la spécification claire qu’il n’y aura pas de prophète après lui. Et s’il n’y aura pas de prophète après lui, donc il n’y aura pas d’apôtre après lui. A cet effet, quelques traditions du prophète, paix soit sur lui sont citées ci-dessous.692 »

Le prophète lui-même qui parlait uniquement de la révélationparticulièrement, a expliqué le texte dans ses traditions comme suit :

a) « Je suis le dernier des Prophètes et ma mosquée est la dernière des mosquées. 693»

b) « Je suis le dernier des prophètes et ma mosquée est la dernière des mosquées des prophètes. 694»

c) « Je suis le dernier des prophètes et vous êtes la dernière des communautés. 695»

d) « Ma position par rapport aux prophètes venus avant moi peut être expliquée par l’exemple suivant : « Un homme a érigé une construction en dotant l’édifice d’une grande beauté mais il a laissé une niche (vide) au coin, juste il manquait une brique. Les gens tournaient autour de la construction et s’émerveillaient de sa beauté, mais ils s’étonnaient de la brique manquante. Je suis comparable à cette brique et je suis le dernier de la lignée des prophètes.696 »

Dans ces traditions, l’Apôtre d’Allah, paix soit sur lui, avait clairement dit qu’il est le dernier des prophètes. Il a dit le mot « Khatam » dans la tradition à propos du palais en ne laissant pas de place à aucun imposteur qui prétendrait qu’il y a un prophète après lui – comme le palais de la prophétie a été complété et l’espace vide (dans ce palais) a été comblé, cette tradition a été rapportée par plusieurs éminents Imams sous différentes versions.

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690 Tafsir Qurtabi, vol XIV p.196 (1e édition égyptienne)
691 Tafsirul Kabir
692 Tafsir Ibn Kathir, vol III p.493 (3e édition Egyptienne)
693 Muslim
694 Dailmi et Alhazar citant à partir Kanzul Ummal
695 Ibn Maja et Al-Haka
696 Une tradition agréée.

Imam Ahmad a rapporté à partir de Ubayi bin Ka’b qui a cité le prophète comme ayant dit :

« Ma position par rapport aux prophètes qui sont venus avant moi peut être expliquée par l’exemple suivant : « Un homme a érigé une construction et a doté l’édifice d’une grande beauté mais il a laissé une niche (vide) au coin, juste il manquait une brique. Les gens tournaient autour de la construction et s’émerveillaient de sa beauté, mais ils s’étonnaient de la brique manquante. Je suis comparable à cette brique697. »

Dans d’autres traditions, les mots sont :

« Alors je suis venu et j’ai comblé la place de la brique. 698»

Toutes ces traditions prouvent que l’apôtre de Dieu est le « Khatimun Nabiyyin, c’est-à-dire le dernier des prophètes et que la version Qadiyane selon laquelle la signification du mot « Khatim » est « Supérieur » et non « le dernier » est fausse, vide, stupide, sans aucun fondement. Tous les lexicologues et les commentateurs ont affirmé clairement que la signification de « Khatim » est « Le dernier ». De même, les leaders de tous les Musulmans et le Prophète de tous les croyants, celui qui ne parlait que de la révélation, il a lui-même clairement dit qu’il est le dernier des prophètes et qu’avec lui la prophétie a pris fin et l’apostolat a touché à sa fin. Personne n’a osé le contredire. Ghulam Ahmad lui-même était attaché à cela dans sa première déclaration :

« Aucune explication ou aucun commentaire n’est exact après la déclaration du receveur de la révélation.699 »

De telles paroles l’ont obligé de dire :

« En effet, notre Rasul est le dernier de tous les prophètes et avec lui s’est arrêté la série des apôtres. 700»

Lorsque les Qadiyanis ont trouvé de tels faits évidents et irréfutables afin de donner de la force à leur fausse interprétation, ils ont fait recours à la chose qui était faible pour se justifier. Quelquefois, ils discutèrent sur la base de ces traditions forgées :

« Que le Prophète d’Allah, paix soit sur lui, avait dit à Ali que Dieu soit satisfait de lui. « Je suis le dernier des prophètes et vous O Ali vous êtes le dernier des saints. 701»

Ils affirment que la signification est que Ali est le meilleur de tous les saints et non qu’il n’y aura pas de saints après lui.

Premièrement, il n’y a pas de base pour cette tradition. Deuxièmement, nous avons prouvé avec l’aide des traditions authentiques que la signification du mot « Khatam »

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697 Ahmad dans son Musnad citant Ibn Kathir.
698 Musnad Ahmad
699 Tabligh-i-Rizalat vol I p.121
700 Al-Istifta
701Al-Qaul-us-Sareeh par Nazir Ahmad Qadiyabi p.173 Qadiyani.

est le « dernier » et non le « meilleur » comme nous l’avons aussi tiré des lexiques et des exégèses.

De même, quelques Qadiyanis commentent sur base d’une rupture, la tradition décousue que le prophète a dit à Abbas : « Ayez la paix mon oncle : « Car vous êtes le « Khatam » des émigrés.702 »

Ils interprètent ce mot « Khatam » pour signifier « le meilleur » et non qu’il n’y aurait pas de migration après celle d’Abbas, fils d’Abdul Muttalib.

Maintenant, pour chercher le soutien de cette tradition ayant une compréhension fautive, une pensée malhonnête et une inclination vers l’interpolation en l’Islam et vers la ségrégation parmi les partisans de Muhammad le véridique et le digne de confiance. Recourir à cette tradition n’est convenable dans la mesure : (1) C’est une tradition discontinue.

(2) Nous avons prouvé du prophète lui-même que la porte de la prophétie a été fermée et l’apostolat a pris fin.

(3) Conformément aux propres textes du prétendant reproduit ci-dessus, aucune exégèse ou commentaire n’est digne de confiance après la propre élucidation du prophète.

(4) Même si nous acceptons la tradition comme étant vraie, il n’est pas prouvé que l’émigration de la Mecque à Médine était un devoir pour tout Musulman résidant à la Mecque avant la conquête de la Mecque Abbas avait embrassé l’Islam peu de temps avant cette conquête et émigra à Médine peu avant la conquête comme cela a été mentionné par Al Hafiz dans « Al Isaba.703 »

Il était témoin de la conquête. Lorsqu’il arriva à Médine, le prophète lui a dit : « Reposez en paix, oncle : puisque vous êtes le dernier des émigrés à l’approche de la conquête (de la Mecque).

Aussi, le prophète a dit que lorsque Majashi bin Masud Salmi amena son frère Mujalid bin Masud pour un serment de fidélité pour l’émigration : « Il n’y aura plus d’émigration après la conquête de la Mecque. La fidélité à l’Islam, cependant, continuera. 704»

« Cela ne prouve pas par conséquent que la signification de « Khatam » est « le meilleur » et non « le dernier ». Le Prophète lui-même avait expliqué : « Vous êtes pour moi comme Aaron était pour Moïse excepté qu’il n’y aura pas de prophète après moi.705 »

Cette tradition témoigne que la signification de « Khatam » est « le dernier » comme le prophète lui-même a nié la prophétie après lui.

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702 Livre de poche Ahmadiyya par Abdur Rahman Qadiyani
703 Al-Isaba-fi-Marifat-us-Sahaba par Ibn hajr.
704 Bukhari
705 Tradition agrée

L’argument Qadiyani selon lequel quelques gens ont utilisé le mot dans le sens de « le meilleur » mais aussi ils n’ont donné aucune preuve. Par exemple, ils disent que Hassan bin Wahb avait dit dans sa poésie pour Abu Tamamut Tai

فجع القر يض جخاتم الشعرا و غدير روضتما حبيب الطائى Ici, la signification de « Khatam-ush-hus’ara est « le meilleur » et non « le dernier » des poètes, comme les poètes continueront.706 »

Ainsi, cela signifie-t-il que Abu Tamam était le meilleur de tous ses prédécesseurs ? Cela ne s’est jamais fait et ne se fera jamais y compris pour Hassan bin Wahb lui-même, qui a cru qu’Abu Tamam était le meilleur de tous les poètes arabes. Evidemment, la signification est qu’Abu Tamam, aux yeux de Hasan bin Wahbn était le dernier de vieux philosophes, type des poètes. Ce verset est plutôt une preuve contre les Qadiyanis que pour lui.

Le langage des êtres humains ne peut faire recours à cela comme un moyen de spécifier les sens de la parole de Dieu. En parlant des sens du Qur’an en soi et la Sunna, on y fait recours. Après cela, le but de préférence, le recours devrait avoir lieu dans les paroles des compagnons et leurs partisans, des Imams et des exégètes reconnus. Ici les paroles du poète sont ambiguës et ne peuvent pas être prises comme une base.

En plus, lorsque les Qadiyanis pensèrent recourir aux dires des gens dans leurs arguments et preuves, il était plus approprié pour eux de discuter sur la base des mots écrits par leur propre prophète. Cependant, il utilise le mot « Khatam » pour signifier « le dernier ». En parlant de sa naissance, il écrit : « Je suis né et avec moi était née une fille. Elle sortit du premier sein, ensuite, c’était mon tour. Et personne d’autre n’est née de mes parents après. Et j’étais le « Khatam » de leurs descendants. 707» Est-ce que cela fournit un argument, une preuve pour les Qadiyanis ou pour les paroles de Hassan bin Wahb ?

Mentionnant, Jésus, paix soit sur lui, le prétendant a dit : « Le nom de « Khatam » pour les prophètes israéliens était pour Jésus. 708»

Aucun Qadiyani n’ose dire que la signification du mot « Khatam » est « le meilleur » et pas « le dernier » comme le prétendant lui-même l’a expliqué quelque part: « Que tous les prophètes après Moise étaient soumis à sa loi. 709»

S’il était nécessaire de fournir une preuve à partir du discours humain, il aurait été obligatoire au Qadiyanisme de discuter sur ses écrits comme c’étaient eux qui revendiquaient : « Qu’il ne disait pas de son propre gré. C’est sûr la révélation révélée.710 »

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706 Al-Qaul-us-Sareeh et Livre de poche Ahmadiyya
707 Tiryaq-al-Qulub, p.379
708 Nusrat-ul-Haq annexe à Baraheen-i-Ahmadiyya
709 Shahadat-ul-Quran p.26
710 « Arbain » n°3 p.43

Il a utilisé le mot « Khatam » pour signifier « le dernier » et non « le meilleur » Et c’est ce qu’est réellement la signification de ce mot.

Autre discorde est que la signification du « Khatam » qui est « le sceau », c’est-à-dire il a apposé son sceau sur les gens et avec, on devient un prophète. C’est une signification inconnue pour les Arabes. Si vrai, cela nécessiterait que la signification de « Khatamul Muhajerin » soit prise dans le sens d’une personne ayant été scellée par celui qui transformerait les gens en immigrants. De même « Khatamul Mujtahedin » serait celui qui changerait les gens en « Mujtahids ». Cette signification est inconnue chez les Arabes, n’existe pas dans leur langue ou dans leur lexique. Autrement, quelle était la signification des mots du prétendant Qadiyani lorsqu’il a dit : « J’étais le « Khatam » de mes parents. Qu’il avait acheté ses frères et soeurs pour les doubler ? Avec cette témérité, les Qadiyans désiraient-ils établir la prophétie de leur prétendant en trompant les Musulmans ?

Un autre de leurs procès est que la signification du mot « prophète » est pour les prophètes législateurs. Cela est aussi faux et sans fondement. Dieu n’avait pas fait de distinction entre les législateurs et les autres prophètes. Il a employé le mot « Nabiyyin » (les prophètes) dans sa compréhension générale et son usage. Il existe un principe bien connu que le général est applicable dans sa généralité et l’absolu dans son application, tant qu’aucune chose particulière ou limitée n’est pas visée de cette manière. Il n’y a aucune indication ici que l’intention du mot « Nabiyyin » est un cas particulier contre les textes établis qui prouvent que l’intention et la signification sont la prophétie en général.

Nous donnons ci-dessous d’autres traditions qui attestent la cessation complète de la prophétie après Muhammad, paix soit sur lui. Il a dit :

« Les prophètes guidaient les enfants d’Israël. Lorsqu’un prophète mourrait, un autre prophète lui succédait. Et qu’il n’y aura pas de prophète après moi. Il y aura des successeurs et ils seront nombreux.711 »

Cela prouve que la signification du mot « Nabiyyin » est en général applicable à tous les prophètes, qu’ils soient des législateurs ou non. Le prophète a mentionné deux choses dans sa tradition. Premièrement, que chaque fois qu’un mourait, un autre lui succédait. Personne n’a dit que tous les prophètes des enfants d’Israël étaient des législateurs. Même les Qadiyanis ne l’ont pas dit. Le prophète a dit : « Il n’y aura pas de prophète après moi. » Deuxièmement, il a dit : « Il y aura bientôt des « Khalifats »

(les successeurs) qui seront nombreux. » Ce qui donne une preuve claire qu’il n’y aura pas de prophète après lui. Etait-il possible que les prophètes continuent après lui ? Il n’aurait rien dit au sujet de « Khulafa ».

Ce qui est plus, le prophète savait à travers la révélation de Dieu qu’après lui suivront les inventeurs et les menteurs qui prétendront à la prophétie et donneront des messages dans leurs milieux aussi bien que l’interpolation. Ainsi, il a fait une déclaration claire pour qu’il n’y ait pas d’obscurité ou de doute : « Bientôt dans ma communauté, il y aura trois imposteurs et chacun d’eux prétendra qu’il est un

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711 Bukhari Ibn Majah et Ahmad
prophète de Dieu alors que je suis le dernier des prophètes, et il n’y aura pas de prophète après moi. 712»

Une autre version est : « Le Jour du Jugement Dernier n’arrivera pas sans que trois Antéchrist surgissent. Chacun d’eux prétendra qu’il est l’apôtre de Dieu ; cependant, je suis le dernier des prophètes, il n’y aura pas de prophètes après moi. »

Cette tradition expose clairement le mensonge de ceux qui font de fausses interprétations, et des interpolations. Avant de prétendre à sa fausse prophétie et insensée, ce prétendant admet lui-même que la signification des paroles de Dieu « wa khatamum Nabiyyin » est en général dans son application à la prophétie : « Ne savezvous pas que le Miséricordieux, le Seigneur a appelé notre prophète, paix soit sur lui, « Khatamul Anbiya » et que notre prophète, paix soit sur lui, a dit en ces termes : « La Nabiyya Ba’di », (il n’y aura pas de prophète après moi) dans une déclaration claire pour les chercheurs.713 » Il a aussi dit: « Ce verset (Ma Kana Muhammadan) est une preuve irréfutable qu’aucun apôtre ne viendra au monde après notre prophète, paix soit sur lui. 714»

En une autre place, il a écrit : « L’Apôtre a dit à plusieurs reprises qu’aucun prophète ne viendra après lui. La tradition selon laquelle : « Il n’y aura pas de prophète après moi. », était bien connue. Personne ne peut donc entretenir de doutes sur son exactitude. Le noble Qur’an dont chaque mot est absolu, témoigne de la vérité du prophète avec les mots : « Mais l’apôtre de Dieu et le dernier des prophètes. Ainsi, le cycle prophétique a pris fin avec notre prophète. 715»

Ce qui suit est beaucoup plus que cela : « Je crois en tout ce que les Musulmans font et en tout ce que les partisans de la sunna font. J’accepte toute chose prouvée dans le Qur’an et la tradition. Je crois que toute personne qui prétend à la prophétie ou à l’apostolat après notre leader et maître Muhammad, paix soit sur lui, le dernier des apôtres, est un menteur et un infidèle. Je crois que la révélation de l’apostolat. commença avec Adam, l’un des purifiés de Dieu et que cette dernière a pris fin avec Muhammad, l’Apôtre d’Allah, l’un de ses élus.716 »

Voici ce que le prétendant Qadiyani a dit lui-même: « Il a affirmé qu’il ne parlait pas ses propres désirs et mais ce qui lui était révélé. Alors comment se fait-il que les Qadiyanis mirent de côté le consensus de la communauté, la parole des exégètes, les traditions de Grands Apôtres et même les dires de leur propre prétendant ? Celui qui a expliqué que la signification du mot ‘An-Nabiyyin’ en ‘Khatamun Nabiyyin’ est unique et est également applicable aux prophètes législateurs et aux autres. Il est allé jusqu’à s’opposer à ceux qui parlent même de la possibilité de la venue des prophètes non-législateurs : ‘Muhayyuddin Ibnul’ Arabi a écrit que les prophètes législateurs sont arrivés à la fin avec Muhammad, paix soit sur lui, et pour les non-législateurs non. Mais je crois que les portes pour toutes les sortes de prophéties ont été fermées717.

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712 Abu Daud et Tirmidhi
713 Humamat-ul-Bushra par Ghulam Ahmad p.34
714 Izalat-ul-Auham p.614
715 Marge du Kitab-ul-Barriya p.184
716 Tabligh-i-Risalat, vol. II, p.2
717 « Al-Hakam » du 10 Avril 1903

Donc, je suis embarrassé d’entendre, après tout ceci comment les Qadiyanis et lui ont eu l’imprudence de dire que la signification de « Khatamun Nabiyyin » s’applique uniquement aux prophètes législateurs ? Nous leur demandons ainsi qu’à leur opinion au sujet du verset coranique :

« Et il ne va pas vous commander de prendre pour seigneurs anges et prophètes. 718»

Est-ce que les Qadiyanis croient que Dieu n’a pas ordonné que les prophètes législateurs soient considérés comme des seigneurs et quant aux prophètes qui n’ont pas apporté une loi permanente, il n’y a aucun tort en les considérant comme des dieux ? Encore, c’est la signification de la parole de Dieu : « Mais la bonté pieuse est de croire en Allah , au Jour du Jugement Dernier, aux Anges, au Livre et aux prophètes.719 »

Est-il permis de ne pas croire aux prophètes non-législateurs ? Cela, en fait, ne va pas en leur faveur étant donné qu’ils disent que Ghulam Ahmad est aussi un prophète non-législateur et dans la prétention suivante, cette croyance en lui est une nécessité obligatoire. Ils considèrent comme incroyants tous ceux qui ne croient pas en sa fausse prophétie comme il a été mentionné au second chapitre.

Le fait est qu’ils ne tempèrent pas avec les paroles de Dieu excepté pour des buts odieux autrement, le prétendant Qadiyani n’a réclamé être un prophète nonlégislateur mais qu’il était le seul législateur comme il a été dit au cinquième chapitre.

Il prétendit aussi que sa Sharia et sa religion étaient régulières et permanentes. Pas seulement qu’il se préférait à tous les prophètes et apôtres. Ainsi, la distinction Qadiyane entre les prophètes législateurs et non-législateurs tout en interprétant les mots « Khatamun Nabiyyin » n’est que pour tromper, planifier contre, bander les yeux pour égarer les Musulmans.

En citant Ibnul Arabi que la signification de « Nabiyyin » est « certains des prophètes » même si cela n’est pas correct. Premièrement, puisque leur propre prétendant a lui-même réfuté comme Ibnul Arabi l’a fait. Comment citent-ils quelque chose comme une source qui a été réfutée auparavant par leur propre prophète.

Deuxièmement, même en copiant les paroles de Ibnul Arabi, les Qadiyanis recourent au stratagème et à la supercherie. Ils savent que Ibnul Arabi ne fait pas de distinction entre les législateurs et les non-législateurs. Mais dans sa vue, aucun prophète ne peut venir sans loi. Ainsi, toute personne annonçant ce qui a été révélé à lui, est dans sa compréhension, un prophète législateur. Comme quelqu’un qui reçoit seulement la révélation mais ne fait pas de prêche sur elle est un saint que Ibnul Arabi appelle métaphoriquement prophète. L’auteur de « Alyawaqit » dit :

« Ainsi la différence entre les deux, (le réel et le prophète métaphorique) est que lorsque le saint-esprit met une chose dans son esprit, le prophète le restreint à son moi particulier et il est inadmissible pour lui de le communiquer à d’autres. Alors, s’il est demandé de prêcher ou de communiquer ce qu’il lui a été révélé, il sera considéré

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718 Surat-Al-Imran, v.80
719 Surat Al-Baqara v.177

comme un apôtre pour cette raison. S’il est apôtre et non un prophète, je veux dire par-là que la prophétie législatrice n’est pas pour les saints.720 »

Ibnul Arabi dit : « Ce qui distingue un prophète d’un saint est la loi Révélée.

La Sharia n’est accordée qu’à un prophète et personne d’autre ne peut se l’attribuer s’il n’est pas un Apôtre. 721»

En résumé, Ibnul Arabi et certains Sufis ne croient pas que la vraie prophétie continue après Muhammad, paix soit sur lui. Mais, ils expliquent le terme « Nabuwwat » (prophétie), « al-Wilayat » (sainteté) et disent qu’il est impossible de prêcher et de communiquer à d’autres. Est-ce que les Qadiyanis ont-ils ce type de prophétie et croient-ils que Ghulam Ahmad est un prophète dans le sens du mot ? Ou quoi d’autre ? Troisièmement, après l’élaboration de la signification des mots « Khatamun Nabiyyin » à travers ces mots « Il n’y aura pas de prophètes après moi ».

Il n’est permis à quiconque de déconsidérer ses paroles claires et manifestes en cherchant le raisonnement et l’évidence dans des dires ambigus des hommes qui ne sont pas les décideurs en Islam ni n ayant aucune autorité. Le Véridique et Digne de confiance, le Prophète lui-même explique : « L’Apostolat et la prophétie se sont interrompus c’est-à-dire : ainsi il n’y aura pas de prophète ni apôtre après moi.722 » Ghulam Ahmad a lui-même cité cette tradition à la page 7 de son livre « Tohfa-i-Baghdad ». Ainsi, il était forcé de dire : « Dieu n’enverra plus de prophète après notre Prophète, le Dernier des prophètes et il ne commencera pas une autre série de prophéties après son interruption. 723»

Ils argumentent aussi que le mot « an-Nabiyyian » signifie « certains » et non tous les prophètes en se référant aux paroles de Dieu :

« Et qu’ils tuaient sans droit les prophètes. 724»

C’est encore une méconduite. Les « alif » et « lam », sont des articles définis dans le mot « an-Nabiyyin » Ici s’est pour un groupe particulier comme les connaisseurs diraient et nous empêcheraient de prendre une autre signification, c’està- dire, de « l’Istighraq » ou ce qui est communément applicable. A cette signification claire les mots qui suivent, donnent l’indice :

« Ainsi un groupe vous a démenti et un autre vous a tué. »

Le dessein de « certains » prophètes ne s’applique pas seulement aux prophètes législateurs de sorte que l’interprétation serait qu’ils les tuaient et épargnaient les autres. Cela ne conduit nulle part.


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L’interprétation Bahaï des paroles est que QADIYANIAT Une étude analytique L’interprétation Bahaï des paroles est que
ولكن رسول الله وحاتم النبين la signification de « Khatam » est « un ornement » et par conséquent, le prophète de Dieu était comme un ornement sur les doigts des prophètes. Ils sont suivis dans cette

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720 Alyawaqit wal-jawahar cité dans Muhammadiyya livre de poche
721 Eutuhat-i-Makkiya par Ibnul Arabi
722 Tirmidhi et Ahmad
723 Mirat Kamalat-i-Islam, p.377
724 Surat Al-Baqara, v.61

interprétation par leurs successeurs impies, les Qadiyanis725. Dans cela, il y a une insulte évidente au noble Prophète. Ce n’est un secret pour personne qu’un ornement n’a de valeur que le propriétaire de l’ornement ou son porteur. Il achète, le porte et le jette. C’est lui qui donne la valeur à l’ornement et non le contraire. Ainsi, il n’y a pas d’exaltation en cela pour le prophète. Dieu Tout-Puissant l’a élevé à la plus haute position et le prophète l’a dit dans la tradition suivante :

« J’ai été donné une place préférentielle sur tous les prophètes en six points.

J’ai été secouru de la peur. Les butins ont été faits licites pour moi ; la terre a été faite une mosquée et un endroit pur pour moi. J’ai été doué d’un discours aisé pour toute la création et avec moi les prophéties arrivèrent à la fin. 726»

Pour cette raison, le consensus de la Communauté Islamique entière est que Muhammad, paix soit sur lui, est le dernier de prophètes ; il n’y aura pas de prophète après lui. Tout celui prétend à la prophétie après lui est un infidèle, un Antéchrist.

Tout celui qui croit que la prophétie ne s’est pas arrêtée avec lui, est un infidèle et est en dehors de la communauté islamique. Nous reproduisons les paroles de l’opinion au sujet de l’infidélité d’une personne qui ne soutient pas les significations apparentes de ‘Khatamun Nabiyyin’’ : quiconque qui prétend être un prophète du vivant de notre prophète, paix soit sur lui, ou après lui, comme les chrétiens parmi les juifs dont la revendication est que son apostolat était spécifique pour les Arabes ou Hamis, qui croient dans la continuation de l’Apôtre- Tous sont des infidèles qui démentent le prophète, paix soit sur lui, pour la simple raison qu’il a donné les nouvelles qu’il est le dernier des prophètes. Et Dieu lui-même a donné les nouvelles qu’il est le dernier des prophètes envoyé pour tous les êtres humains. Le consensus de la communauté est qu’après la signification apparente des mots et que la signification visée doit être prise sans aucune interprétation ou aucune spécification. Ainsi, il n’y a pas de doute dans l‘infidélité totale de ces personnes, explicitement tout comme implicitement.727 »

Après cette discussion, nous donnons ci-dessous le reste des traditions dans lesquelles le Prophète a mentionné la fin de la prophétie avec lui :

« J’étais inscrit dans le plan de Dieu comme le Sceau des prophètes lorsqu’ Adam était créé à partir de sa substance de base. 728»

Le Prophète, paix soit sur lui, avait dit : « J’ai plusieurs noms. Je suis Muhammad, Ahmad et je suis la Gomme avec qui Dieu effacera l’incroyance. Je suis le ressuscitateur de mes pieds les gens seront ressuscités. Je suis le dernier après qui il n’y a pas de prophète. 729»

Une autre version est : « Je suis le dernier et après moi, il n’y a pas de prophète.730 »

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725 Qaul-us-Sareeh par Nazir Qadiyani
726 Muslim
727 Al-Shifa par Qazi Ayadh
728 Mishkat-ul-Masati
729 Tradition agréée
730 Tirmidhi

Cette tradition témoigne qu’il n’y a aucun prophète après Muhammad comme il a dit : ‘Je suis le dernier à venir.’’ Ainsi il a expliqué lui-même le mot « Aqib » « Aqib » est celui après qui il n’y a pas de prophète.

Face à ce texte lucide, les Qadiyanis se réfugient dans leur coutume insensée de changer et de tempérer avec les textes en disant : « Le mot « Aqib » ne s’applique au prophète mais à un des narrateurs (de la tradition).731 »

Mais sur le compte de leur totale ignorance, ils ne connaissent pas la version Tirmidhi dans laquelle le prophète parle de lui en utilisant la première personne : « Et je suis le Aqib- après moi, il n’y a pas de prophète.732 »

Cela ne peut pas être considéré comme étant les dires d’un des narrateurs. Ibn Abdul Barr a plagié cette tradition dans son « Al-Istab » en utilisant la première personne, comme ci-dessous : « Je suis le dernier . Dieu a mis fin à la prophétie avec moi. Et je suis le « Aqib ». Ainsi il n’y aura pas de prophète après moi.733 »

Ainsi pas d’espace laissé aux Qadiyanis pour dire que cette interprétation s’applique à un des narrateurs des Hadiths et ne provient pas du prophète lui-même.

Nous avons prouvé que cette version se trouve à la première personne. Il est impossible pour quiconque de donner l’explication à la première personne excepté à l’Apôtre de Dieu lui-même. Le contexte de la tradition prouve aussi la même chose comme l’Apôtre a dit : « Je suis la gomme. » Il l’a expliqué en disant : « Celui- avec moi efface l’infidélité. Ensuite, il a dit : « Je suis le resurrecteur et il a dit : « De mes pieds les gens seront ressuscités. » Il a dit encore : « Je suis le dernier à venir (aqib). » Il a poursuivi en disant : « Le seul après qui il n’y a pas de prophète. » C’est facile et compréhensible à l’esprit que celui qui a expliqué le mot « Aqib » comme il est fait des deux mots « Mahi » et « Hashir .»

La conclusion est que lorsque nous avons prouvé que cet éclaircissement est du prophète lui-même, personne n’hésiterait considérer le prétendant Qadiyani comme un menteur lorsqu’il met en avant sa prétention à la prophétie.

Un autre Hadith dit : « L’Apôtre de Dieu, paix soit sur lui, a dit à Ali : « Vous et moi, vous avez le même statut comme Aaron et Moise excepté qu’il n’y aura pas de prophète après moi. 734»

Cette tradition prouve en toute clarté qu’il n’y aura pas de prophète après Muhammad paix soit sur lui. Lorsque l’Apôtre est resté à côté de Ali à Médine lors de la bataille de Tabuk, Ali souhaitait partir avec le prophète de Dieu. Le prophète lui a dit : « Je ne suis pas parti avec vous pour rabaisser votre statut ou pour avoir constaté une défaut à votre endroit. Cependant, je vous ai laissé à Médine comme Moise avait laissé Aaron avec ses partisans lorsqu’il est parti à Tur pour une rencontre avec Dieu. Il n’y a aucune différence entre les deux situations sauf que Aaron était un prophète, en prolongement de la prophétie. Alors que vous, vous n’êtes pas un prophète étant donné que la prophétie s’est arrêtée avec moi et qu’après moi, il n’y aura pas de prophète.

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731 Al-Qaul-us-Sareeh par Nazir Ahmad Qadiyani p.187
732 Tirmidhi, vol II, p.137 (Edition Egyptienne, 1922)
733 Ibid, vol. I, p.37 ( Edition Egyptienne)
734 Tradition agréée

La portée et la signification sont appuyées par ses dires cités par Saad bin Waqqas, celui-ci dit : « Il n’y aura pas de prophète après moi.735 »

« C’est un coup décisif sur les apostats athées qui confondent les paroles de Dieu avec celles du prophète, comme firent les Juifs. Ils disent aussi que le mot v ou « non » dans toutes ces versions traditionnelles est utilisé pour la négation de la perfection et non pour la négation de l’apparence. Ils interprètent les mots comme signifiant qu’il n’y aura pas de prophète régulier après moi. » Comme le prophète, avait parlé de Aaron et ainsi avait poursuivi avec les mots « il n’y aura pas de prophète après moi » Il est connu que Aaron n’était pas un prophète régulier mais était un prophète satellite à Moise, bénédictions soient sur lui.

Le fait est que cette communauté de traîtres se propose de faire beaucoup plus que la simple dénégation de la fin de la prophétie. Ceci constitue l’ouverture de la porte de l’athéisme et la démolition de véritables fondations de l’unité que Muhammad, Mustafa et tous les autres prophètes avaient construites. Ils cherchent à faire ceci en établissant que les mots « لآ نبوة بعدى » et « لا نى بعدى » sont utilisés pour la négation de la perfection. Se basant sur l’interprétation fixée, il leur est permis de dire des choses similaires au sujet de « w ا x ا yo ا x » Il n’y a pas de dieu mais Dieu. Cela est confirmé par une citation évoquée par nous au chapitre V au sujet de leur description de Dieu. Autrement, leur chef, le prétendant a admis « que » لا نى بعدى dans les mots du prophète soutient la négation générale et pas celle de la perfection.736 »

Quelques Qadiyanis disent que la négation dans cette tradition concerne particulièrement Ali. Ceci prouve leur ignorance de la langue arabe et leur mépris de la vérité. Tout celui qui a des notions en arabe comprend que «x » ici tient lieu de la négation absolue. Le prophète a dit : « Vous avec moi, vous êtes comme Aaron et Moise sauf qu’il n’y aura pas de prophète après moi. » Il n’a pas dit : « En vérité, vous n’êtes pas un prophète après moi. »

Abu Huraira raconte que, l’Apôtre paix soit sur lui, a dit : « Aucune chose n’a été laissée par la prophétie excepté (annonciateurs de bonnes nouvelles) المبشرات . Ils demandèrent : Qui sont les المبشرات . Il répondit : « Rêves justes. 737»

La signification de ce Hadith est tout à fait claire – qu’il n’y aura pas de prophète ou de prophétie après l’Apôtre d’Allah, paix soit sur lui. Les Qadiyanis et les autres qui sont leurs compagnons dans l’apostasie argumentent que dans certaines traditions, il est écrit que l’Apôtre d’Allah avait dit : « Si Ibrahim auvait vécu, il aurait été un prophète vertueux.738 »

Ce Hadith n’est pas vrai pour diverses raisons. Le rapporteur Qadiyani de cette tradition voulait particulièrement insister en faveur du prolongement de la prophétie et des apôtres après Muhammad, paix soit sur lui, malgré qu’il n’offre pas de preuve ni de source.

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735 Muslim
736 Ayyam-i-Sulh p.146
737 Bukhari
738 Al-Qaul-us-Sareeh et Ahmadiyya Livre de poche

Premièrement, cette tradition n’est pas vraie. Nawawi et les autres ont remarqué que conformément au consensus des traditionalistes, Ibrahim Ibn Uthman est une source faible et un lien. Shaaba dit à son sujet : « Un menteur. » Imam Ahmad l’a qualifié de faible. Ibn Mu’een Nisai a dit sans utilité.739 » Ainsi de suite, il ne fournit pas de source.

Deuxièmement, même s’il est considéré comme étant vrai, il n’y a aucune voie qui va à l’encontre de la discontinuité de la prophétie avec Muhammad, paix soit sur lui. La signification est que si Ibrahim avait vécu, il aurait été un prophète vertueux.

Mais, il n’a pas vécu ainsi la discontinuité de la prophétie avec Muhammad et contre son existence. C’est ce que Hafiz Ibn Hajar a cité dans le « Musnad » de Ahmad que le prophète avait dit : « Si Ibrahim avait survécu, il aurait été un prophète mais ce n’est pas sûr qu’il vivrait dans votre milieu comme dernier des prophètes. 740»

Ceci est confirmé dans un autre Hadith rapporté par Bukhari et Ibn Maja, etc la source est de Ibn Abi Aufa : « Il (Ibrahim) mourût alors qu’il était encore petit.

Etait-il décrété qu’il y aurait un prophète après lui, si son fils avait vécu ? Malheureusement il n’y a pas eu de prophète après lui741. »

Troisièmement, le mot « si » dans cette tradition exprime une condition. Dans une proposition conditionnelle, il n’est pas nécessaire pour l’événement de se produire. Les mots du prophète sont comme la parole de Dieu : « S’il y avait dans le ciel et la terre la divinité autre qu’Allah, tous deux seraient certes en anarchie et en impureté742. »

Le résultat est que cette tradition fournit aussi un argument solide et une preuve que la prophétie s’était arrêtée avec le Prophète véridique et le digne de confiance. Contrairement, à ce que pensent les athéïstes. Dieu lui-même, l’a indiqué dans le Qur’an :

(a) « Aujourd’hui, j’ai parachevé pour vous votre religion, et accompli sur vous Mon bienfait. Et J’agréé l’Islam comme religion pour vous. 743»

(b) « Dis : O Hommes ! Je suis pour vous tous le Messager d’Allah.744 »

(c) « Et Nous ne t’avons envoyé qu’en tant qu’annonciateur et avertisseur pour toute l’humanité. 745» Ceux-ci peuvent être multipliés.

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739 Mizan-ul-I’tidal par Dhahabi
740 Fath-ul-Bari par Ibn Hajar
741 Bukhari et Ibn Maja
742 Surat Al-Anbiya v.22
743 Surat Al-Maida v.3
744 Surat Al Araf v.158
745 Surat Saba v.28

Voilà pourquoi, avant de recevoir la commission de l’Impérialisme, Ghulam Ahmad a écrit : « Allah a manifestement établi dans sa parole : م اكملت لكم دينكم {| ان et ~|no ا . تm. و w ل ا {. ر ~.o و que la prophétie a pris fin avec Muhammad, paix soit sur lui, et il est le dernier des prophètes.746 »

Une autre tradition est : « Si un autre prophète venait après moi, ce serait Omar.747 »

Ce qui témoigne aussi la discontinuité de la prophétie après Muhammad paix soit sur lui. Mais il est étrange que cette communauté a vendu sa conscience aux ennemis de l’Islam et que des Musulmans ont abandonné le chemin de Muhammad et se sont attachés au cordon de l’impérialisme agressif. Toutes les fois qu’ils rencontrent manifestement un texte clair, ils ne l’acceptent pas et tempèrent avec lui pour tromper les Musulmans comme les Juifs l’ont fait. Même si la grammaire et le langage ne leur permettent pas, etc ne les aident pas, dans leur effort de rejeter ce hadith, en disant : « Il y a une tradition inconnue à partir de laquelle rien ne peut être discuté. » et « la signification de « après moi » est « autre que moi », et n’est pas l’Apôtre de « avant moi ». Ainsi, il ne peut pas fournir l’argument ni la preuve qu’il n’y aura pas de prophète après Muhammad. 748»

Examinons le non sens absolu de ce qu’ils disent. Premièrement leur théorie selon laquelle un Hadith important peu connu ne peut pas être fait la base à cause de l’ignorance de la période du Hadith et de ses rapporteurs. La rareté d’un Hadith n’empiète pas sur lui ou ne le rend pas faible. C’est l’opinion de grands traditionalistes et comme Ibnus Salah, Hakim, Khatib at Asqalani dans « Ul’umul Hadith, Marifat, Ulumul Hadith, Al-Kifaya, Sarh Nakhbat-ul-Fikr »,etc. La faiblesse ou la force n’a aucun rapport avec la rareté. Un exemple de cette première tradition de Bukhari :« En vérité, les actions sont jugées selon leurs intentions. » C’est un Hadith peu connu et pourtant personne n’a émis de doute sur lui puisqu’il est vrai et considéré comme une preuve suffisante. Malgré le fait que Tirmidhi lui-même a expliqué que ce Hadith est un « bon » Hadith dont la catégorie est du genre populaire et acceptable.

De même leur point de vue selon lequel « après » a la signification de « autre »

n’est que tromperie et égarement. Aucun lexique arabe ne montre que la signification de ‘après’ .. ب est ‘autre’ .|. . De même les linguistes et littéraires arabes n’ont pas utilisé ce mot à tort et à travers pour signifier ‘autrement’ ou ‘opposition’.

Les Qadiyanis argumentent aussi que le mot .|. a été utilisé dans le sens du verset coranique : « Alors dans quelles paroles croient-ils après la parole d’Allah et après ses signes ? 749» Cette interprétation est aussi basée sur leur ignorance partielle aussi bien que leur éloignement d’une compréhension de la langue arabe.

Fréquemment, les Arabes laissent tomber مضاف اليه et le remplacent avec le second مضاف اليه . C’est connu par celui qui a un peu de goût de l’arabe élémentaire. Le verset cité ci-dessus est un exemple de ce genre : « Ainsi, quel Hadith peut-il être correct

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746 Tohfa-i-Golorwiyya, p.83
747 Tirmidhi
748 Al-Qaul-us-Sareeh p.184
749 Al-Jathia, v.6

plus que celui de Dieu, c’est-à-dire le Qur’an et « Ses signes / versets auxquels ils croiront. »

Cela a été attesté par tous les exégètes – Ibn Jarir, Imam Suyuti, Abus So’ud, Zamakhashri, Baidhawi, etc. Khazim et Nasfi ont indiqué la vraie signification lorsqu’ils le mettent après le mot .. ب (après) les mots w م ا . آ (le discours de Dieu) en disant :

فباي حديث بعد الله أي بعد كتاب الله وآياته يومنون « Avec quel Hadith après Dieu, ou après le Livre de Dieu et Ses versets, ils croiront. 750»

Il existe de nombreux exemples du genre dans l’emploi de l’arabe. L’Apôtre, paix soit sur lui, a dit dans la prière avant de dormir : « Tu es la dernière, ainsi, il n’y a rien après toi. 751»

Mullah Aliul Qari l’interprète comme signifiant : « qui est après votre finalité. 752»

Le discours du Prophète est semblable : « Il n’y aura pas de prophétie après moi.», c’est-à-dire qu’il n’y aura pas de prophétie après la mienne. »

A partir d’une autre approche, nous aboutissons à la même conclusion claire. Il existe d’autres conclusions dans lesquelles بعد (après) n’apparaît pas du tout, comme ceux-là qui ont précédé : « Je suis le dernier des prophètes », et « rien ne reste de la prophétie sauf المبشرات . Ils demandèrent : ‘Et qui sont : المبشرات ?’’ Il répondit : « les bons rêves. »

Un autre qui est : « En vérité, l’apostolat et la prophétie ont été interrompus. » Les autres traditions clarifient la signification de .. ب (après) dans la tradition citée ci-dessus est « le dernier » et « de finalité.» C’est net et clair.

Les Qadiyanis disent aussi que le mot .. ب (après) a été employé dans la signification de .|. (autre) dans la citation suivante du Prophète :

« Si je n’avais pas reçu la prophétie, elle vous aurait été donnée, O Omar. 753» C’est aussi incorrect. Ils la tirent de Mirqat. L’auteur de Mirqat n’a cependant pas cité sa source. Ce qui signifie que la citation rapportée est inconnue et dénué de sens. Shaikh Abdullah Mimar a mentionné que cette tradition ne se trouve dans aucun livre de Hadith. Peut-être Mulla Aliul Qari l’avait copiée d’un autre auteur des traditions dont les mots sont : « Si je n’avais pas été envoyé dans votre milieu. 754» Ou autrement, il l’a copié d’une autre tradition qui descendit quelque peu en ces termes : « Si je n’avais-je pas été envoyé comme un prophète, Omar aurait été envoyé après moi. 755»

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750 Maalim et Mudarik
751 Muslim
752 Mirqat vol III p.108
753 Al-Qaul-us-Sareeh et livre de poche Ahmadiyya
754 Kanuz-ul-Haq par Manawi
755 Ibid

Mais quelque soit l’expression, elles ne s’accordent à aucun argument comme quoi l’ensemble de ces traditions sont faibles et inventées.

La première a été mentionnée par Ibn AlJauzi dans son livre « Mandhorat »

avec deux sources. La première est de Zikriya bin Yahya Alwaqar qui est un menteur et un inventeur. Ibn Al Jauzi dit : « Zikriya est un menteur et un inventeur. 756» Zahabi dit dans « Almizan », Ibn Ali dit : Zikriya fabrique des traditions. »

Saleh écrit : « Il était un de grands menteurs. »

Le second narrateur du Hadith cité par Ibn Jauzi était Abdullah bin Wahdi al Harrani. A son sujet, Ibn al Jauzi dit : « Il est toujours penché à côté. 757» Zahabi a cité Yaqub ibn Ismail, « Ibn Wahid mentait beaucoup. 758»

Pour cette raison, Ibn al Jauzi a dit que cette tradition a été inventée dans tous les aspects.

Comme pour le second, l’un des rapporteurs est Ishaque bin Najih ul Multi. A son sujet, Zahabi dit : en citant l’Imam Ahmad : « Il est un des plus mauvais menteurs. » Il avait aussi dit : « Yahya est connu pour les traditions mensongères et imaginaires. 759» Pour cette raison encore, Ibn al Jauzi a dit : « Cette tradition est aussi l’une des fabriquées. 760»

Le résultat de cette discussion est que ces deux traditions sont déplacées pour être une base d’un argument ou d’une preuve. Ainsi, recourir à elles pour tempérer avec la signification du mot بعد (après) n’est rien excepté une tentative grossière, comme celle des Juifs pour détruire l’Islam.

La quinzième tradition pour prouver la finalité de la prophétie du Prophète est : « O Abu Zar ! Le premier des prophètes était Adam et le dernier est Muhammad 761»

Ces traditions ainsi que le texte du Qur’an fournissent une preuve absolue, et claire selon laquelle il n’y aura pas de prophète après Muhammad, paix soit sur lui ; et toute personne qui prétend à la prophétie après lui est un menteur et un antéchrist conformément aux avertissements du prophète, paix soit sur lui.

Imam Ibn Kathir a écrit : « L’une des Miséricordes de Dieu Tout-Puissant sur les êtres humains est l’envoi de Muhammad, paix soit sur lui. Pour eux, son arrivée a mis fin aux prophètes et apôtres, a perfectionné l’honnêteté, la foi à travers lui. Dieu Tout-Puissant dans son Livre et Son Apôtre, paix soit sur lui dans la continuité de la Sunnah a informé qu’il n’y aura pas de prophète après lui. Qu’ils sachent donc que toute personne qui prétendra à ce statut après Muhammad, paix soit sur lui, est un menteur, un imposteur, un antéchrist, un égaré bien qu’il puisse être un magicien

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756 Mizan-ul-Itidal par Zahabi
757 Mauzuat
758 Mizan-ul-Itidal
759 Ibid
760 Mauzuat
761 Ibn Haban a inclus cela parmi les vraies traditions, Abu Naim parmi Hilya et Ibn Hajar l’ont confirmé être vrai parfaitement

accomplissant des trucs et y parvienne suite à la magie, au talisman ou aux performances extraordinaires. Tous ces artifices sont dégoûtants et égarant sous l’angle de la sagesse. Dieu a mis dans les mains des Aus au Yémen et Musailma au Yamama les conditions de corruption et les mots trahissaient que ces deux sont des faux pour tout homme sage, compréhensif et raisonnable. Pareillement, ce sera le cas de tous les imposteurs jusqu’au Jour du Jugement Dernier. Dieu a créé chacun de ces menteurs avec les circonstances qui portent témoignages du mensonge de leurs sectes aux yeux des savants et des Musulmans.762 »

Après tout cela, c’est-à-dire avoir su la vérité qui en fait existe avant et après être devenu, pleinement attentifs de leur jeu avec le Qur’an, la Sunnah et la langue arabe, leurs mauvaises interpolations, leurs interprétations extravagantes, leurs dires et leurs faiblesses et leurs basses croyances, nous nous proposons de discuter de leurs tempéraments et interpolations sur la force de ce qu’ils avaient au sujet de la continuation de la prophétie. C’est en vue de rendre cet article compréhensif sur toutes les facettes de leurs fourberies, et leurs bévues et bien informer le lecteur sur leur méchanceté et des secrets cachés dans leurs esprits.

Les Qadiyanis disent que le verset coranique ci-après : « Quiconque doit obéir à Allah et au messager….

Ceux-là seront avec ceux qu’Allah a comblés de ses bienfaits : les prophètes, les véridiques, les martyrs, et les vertueux.

Et quels bons compagnons que ceux-là ! 763»

prouve la continuité de la prophétie764.

Mais pour toute personne qui maîtrise un peu d’arabe, bien plus comprend ses mots et n’ira jamais au-delà et même ne pensera pas à discuter sur la continuité de la prophétie. Il n’y a absolument pas d’insinuation sur la signification de ce verset. Mais les Qadiyanis et les autres qui suivent les traces du Diable sont devenus audacieux à telle enseigne qu’ils ne sont pas honteux de modifier les paroles du Seul Dieu Vindicatif, en recevant l’inspiration du Diable, en imitant leur faux prophète, en trompant les gens au nom de l’Islam.

Contre tout le texte coranique et de la Sunnah ainsi que contre les déclarations de principaux exégètes et lexicographes, ils affirment : « Quiconque obéit à Dieu et à Son prophète devient un des prophètes, des véridiques, des martyrs et des vertueux. »

Oui, c’est ce que ces incrédules envers le Qur’an, les ennemis de Dieu, de Son Prophète et de l’Islam, les agents de l’impérialisme les arrogants avancent pour affirmer la prophétie d’un toxicomane et humble serviteur des Britanniques. Malgré le fait que la signification est très claire, par exemple : « Tout celui qui obéit à Dieu et à Son Apôtre entre dans la compagnie des prophètes, des véridiques, des martyrs et des vertueux. »

C’est pourquoi, Dieu l’a fait suivre de près par les paroles : « Et combien merveilleux est leur compagnie. »

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762 Tafsir Ibn Kathr, vol III p.494 (Edition égyptienne)
763 An-Nisa v.69
764 Al-Qaul-us-Sareeh, p.197 et livre de poche Ahmadiyya

D’autre part, de leur interprétation, d’autres questions surgissent :

Premièrement, que la prophétie peut être acquise. Elle n’est pas accordée par Dieu ; ce qui est à la portée de tout un chacun de devenir prophète en obéissant à Dieu et à Son Prophète. Cependant cela est contre le texte du Qur’an : « Dieu choisit des messagers parmi les Anges, les Apôtres et les Hommes. 765»

Deuxièmement, il devient un corollaire nécessaire que tout obéissant à Dieu et à Son Prophète devient particulièrement le compagnon du Prophète que Dieu a Luimême vanté dans le Qur’an. Car, personne n’était ni ne sera même trouvé, plus obéissant à Dieu et à Son Noble Prophète. Ceux qui suivent en statut et en soumission, sont leurs compagnons et les partisans de ces derniers. Mais, aucun d’eux n’a prétendu qu’il est devenu un prophète ni aucun des Imams n’a dit qu’il est devenu un prophète. Semblable à ce qui est dit au-dessus, mentionnant les vrais Musulmans, Dieu les appelle des Siddiques ( frères sincères), les martyrs et les vertueux dans les versets qui suivent :

a) Et quand à ceux qui croient et font de bonnes oeuvres, Nous les ferons certainement entrer parmi les gens de bien.766 »

b) Ceux et celles qui font la charité et qui ont fait à Allah un prêt sincère, cela leur sera multiplié et ils auront une généreuse récompense. Ceux qui ont cru en Allah et en ses messagers, ceux-là sont de grands véridiques et les témoins auprès d’Allah. Ils auront leur récompense et leur lumière.767 »

Dieu ne les a pas appelés « prophètes » comme les prophéties ne sont pas une qualité qu’on gagne. Autrement, le Qadiyani prétendant n’aurait pas été le seul prophète mais tous ces soumis à Dieu et à son prophète l’auraient été indistinctement. Les Qadiyanis eux-mêmes ne le disent pas.

Troisièmement, selon les paroles de Dieu : « Quiconque obéit à Dieu et à Son Apôtre » y compris les hommes et les femmes ensemble. Pourquoi une femme a-t-elle été privée de la prophétie jusque là ? »

Quatrièmement, le prophète avait dit : « Le commerçant véridique et digne de confiance est dans la compagnie des prophètes, les Siddiques et les martyrs768. »

Est-ce que par ce moyen un commerçant deviendrait-il un prophète ? Combien de commerçants seraient-ils devenus des prophètes à cause de leur sincérité et de leur

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765 Surat Al-Hajj v.75
766 Surat Al Hadid v.18
767 Surat Al-Ankabut v.9
768 Tirmidhi, Darimi, Darqutni, et Mishkat.

honnêteté ? Cette tradition est comme le verset coranique dans son exactitude comme l’Apôtre, paix soit sur lui, a dit que le sincère et l’honnête commerçant sera dans la compagnie des prophètes. Par exemple, dans le verset de Dieu :

‘Quiconque doit obéir à Allah et au messager…. ceux-la seront avec ceux qu’Allah a comblés de ses bienfaits : les prophètes. 769»

Cela signifie qu’un commerçant sincère entre dans la compagnie de toutes les personnes qui sont proches de Dieu.

Cinquièmement, l’Apôtre, paix soit sur lui, priait pour la fin de ses jours : « Avec sur qui vous avez accordé les faveurs parmi les prophètes, les siddiques, les martyrs et les vertueux. »

Il est évident qu’il cherchait auprès du Bienveillant, du Seigneur compatissant qu’Il puisse le prendre de ce monde vers l’autre et qu’il puisse atteindre la compagnie des prophètes, des siddiques, des martyrs et les vertueux.

De même, il a dit une fois : « O Dieu, le Plus Haut Compagnon. » Si nous interprétons cela comme les Qadiyanis le font, la signification serait qu’il peut devenir un des prophètes, des siddiques et des martyrs alors qu’il était déjà un Prophète et un Apôtre.

a) « Muhammad n’a jamais été le père de l’un de vos hommes, mais le messager d’Allah et le dernier des prophètes. 770»

b) « Aujourd’hui, J’ai parachevé pour vous votre religion, et accompli sur vous Mon bienfait et J’agrée l’Islam comme la religion pour vous…771 »

c) « Et Nous ne t’avons envoyé en tant qu’annonciateur et avertisseur pour toute l’humanité. 772»

Ces lignes témoignent clairement qu’il n’y aura pas de prophète après Muhammad, paix soit sur lui, et constituent une preuve absolue de la cessation de la prophétie.

Aucune voie de sortie n’est laissée à aucun des interpolateurs et des valets des Juifs de jouer avec la parole de Dieu en vue d’appuyer et diffuser leur prophétie mensongère.

Septièmement, leur revendication selon laquelle le mot .h dans le verset possède la signification de( مع الذين العم الله عليهم ) parce qu’il n’a pas la preuve comme من ’ (aucun) des premiers lexicographes et exégètes ne l’a dit ou ne l’a ainsi admis. Mais le fait est que tous ceux qui ont admis que ‘ مع ’ dans ce verset a le sens de (.|.h)

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769 Surat An-Nisa v.69
770 Surat Al-Ahzab v.40
771 Surat Al-Maida v.4
772 Surat Al Saba v.28

et (y.. ا{h) , par exemple : La proximité et la compagnie Ibn Kathir écrit : « Faites-lui leur associé ou compagnon. » Zamakhshari dit : « Faites-lui un camarade ou un compagnon proche des serviteurs de Dieu. »

Razi dit : « Lorsqu’ils souhaitent me voir et me rencontrer, ils ont été autorisés d’agir ainsi. »

Si ceci n’est pas la signification, alors que disent les Qadiyanis au sujet de la signification de :

ان الله مع الصابرين ( 1 Car Allah est avec ceux qui sont endurants773.

ان الله مع الذين اتقوا ( 2 Certes , Allah est avec ceux qui ont craint avec pitié774.

Ainsi, la signification de .h’ dans ce verset est qu’il atteint la compagnie de ceux qui sont proches de Dieu comme cela a été dit par Dieu lui-même à la fin de ce verset : و حسن اولئكى رفيقا « Et quelles belles compagnies sont-elles ? »

C’est aussi dit dans la réponse du prophète à une personne qui lui a demandé :

« O Apôtre d’Allah ! Je témoigne qu’il n’y a pas de dieu mais Dieu et que vous êtes l’Apôtre de Dieu ; je prie cinq fois et paie le Zakat en dehors de ma propriété ; je jeûne durant le Ramadan. »

Le Prophète répondit :

« Quiconque meurt dans cet état, est avec les prophètes, les siddiques et les martyrs au Jour de la Résurrection comme ceci. » Et il leva deux de ses doigts.775 » Cela est aussi prouvé par ses déclarations :

« Celui qui m’aime sera avec moi au Paradis.776 »

Rabiah bin Kaab lui demanda :

« O Apôtre de Dieu ! Je vous demande d’être en votre compagnie au Paradis. Il répondit : « Venez vous-mêmes près de moi par vos prosternations abondantes. 777» Cela prouve aussi la même chose. La signification de مع (parmi) avec من (dans) cela signifierait que chaque Musulman est un prophète.

Avec de pareils mensonges, les Qadiyanis ont-ils l’intention d’égarer et de tromper les gens alors que leurs sources sont aussi faibles qu’une toile d’araignée comme Dieu a dit :

« Or la maison la plus fragile est celle de l’araignée. Si seulement ils savent. 778»

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773 Surat Al-Baqarah v.153
774 Surat Al-Nahl v.128
775 Tirmidhi
776 Tirmidhi
777 Muslim
778 Surah Al Ankabut v.41

Un autre verset sur base duquel ses partisans indignes les Bahaïs, discutent en faveur de la continuité de la prophétie, à travers la mauvaise interprétation dans sa signification est :

O enfants d’Adam !

Si des mensonges parmi vous viennent pour vous exposer Mes signes, alors ceux qui acquièrent la piété et se reforment n’auront aucune crainte et ne seront point affligés.779

Ils tiennent que ce verset indique la venue et l’arrivée des Apôtres après le Prophète, paix soit sur lui, comme Dieu a informé les enfants d’Adam concernant l’arrivée des Apôtres. 780 »

Discuter sur la venue d’autres prophètes sur base de ce verset est faux pour les raisons ci-après :

Premièrement, ce discours est d’Adam à ses enfants au début de la création. Cette promesse s’est accomplie à travers la venue des prophètes et des Apôtres jusqu’au dernier venu de tous, paix soit sur lui. Imam Ibn Jarir a expliqué ce verset comme suit :

« Dieu a pris Adam et ses descendants dans Sa Main et s’est ainsi adressé à eux. »

La dernière partie de ce verset prouve cela comme dans la première partie, la mention a été faite à la création d’Adam, son entrée et sa sortie du Paradis. Deuxièmement, le mot « ان » dans- apparaît dans ce verset.

Son accomplissement n’est donc pas nécessaire, par exemple, dans le verset :

ان كان حمن ولد فانا اول العابدين « Si le Tout Miséricordieux avait un enfant, alors, je serais le premier à l’adorer. 781»

Troisièmement, le mot « ياتين » est dans un temps aoriste. Dans ce temps, la continuité n’est pas obligatoire par exemple :

اما ترين من البشراحدا فقول انى نذرت للرحمن صوما Si tu vois quelqu’un d’entre les humains, dire : « Assurément, j’ai voué un jeûne au Tout Miséricordieux.782 »

La signification de ce verset n’est certainement pas que Marie vivra éternellement en voyant continuellement et fréquemment des hommes devant elle.

Il est clair que ce discours n’est pas adressé à la communauté de Muhammad, paix soit sur lui, mais à Adam avant la venue du Prophète.

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779 Surah Al Araf v.35
780 Al-Qaul-us-Sareeh, p.198, livre de poche Ahmadiyya, p.503
781 Surah Az Zukhruf v.81
782 Surah Maryam v.26

Quatrièmement, il existe la déclaration du seul prétendant Qadiyani que la prophétie dans le sens de l’Apostolat a été interrompue. Ses citations ont été données ci-haut.

Les Qadiyanis cherchent aussi à prouver la prophétie de leur prétendant en s’appuyant sur quelques traditions dont nous n’avons pas jusqu’ici discuté. Les voici maintenant.

Said Ayesha, que Dieu soit satisfait d’elle a dit : « Dites le dernier des prophètes et ne dites pas, il n’y aura pas de prophète après moi. 783»

Cette tradition n’a pas de source, ni de base quelconque. Aucun Qadiyani, ou aucune personne poursuivant leur voie ne peut prouver l’authenticité de cette tradition parce qu’elle a été forgée. Du reste, c’est une fausse accusation sur notre Mère, Ayesha, qui a rapporté elle-même que le Prophète de Dieu a dit :

« La prophétie ne continuera pas après lui sauf pour les annonciateurs de bonnes nouvelles. Ils demandèrent : « Qui sont les annonciateurs de bonnes nouvelles, O Apôtre d’Allah ? Il répondit : Les rêves vertueux, qu’un Musulman voit ou sont montrés à lui.784 »

La seconde version sur laquelle les Qadiyanis s’appuient, est :

« Le Messager d’Allah a dit à Abbas :

« La Prophétie parmi vous sera la Royauté. Khilafat est parmi vous et la prophétie est aussi parmi vous.785 »

C’est également une tradition inventée par un des rapporteurs en la personne de Muhammad Amer sur qui l’on ne peut pas placer de confiance d’après l’avis de tous les ulémas (par consensus).

Même si l’authenticité de cette tradition est établie, la signification est que l’Apôtre a informé Abbas bin Abdul Muttalib qu’il y aura la venue d’un prophète parmi eux par exemple, dans la maison de Hashim, il y aura des califes. C’est la signification correcte. Il n’y a aucune preuve en cela sur l’arrivée des prophètes après le Messager, paix soit sur lui.

Troisièmement, les événements suivants démentent les significations que les Qadiyanis donnent à ces mots. Aucun des Abassides ne prétendit qu’il était un prophète. Comme Ghulam Ahmad Qadiyani l’a fait en déclarant qu’il est un Mughal786. »

Ainsi sont les sources des Qadiyanis. J’ai de la peine à comprendre pourquoi nous laissons de côté les traditions authentiques et prouvées, et nous soutenons des traditions inventées et celles mises de côté ? Mais, il n’y a rien d’étrange dans pareilles conduites capricieuses de tels imposteurs. Les impérialistes sont motivés et déterminés pour inventer et authentifier de telles personnes : la fin justifie les moyens.

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783 Al-Qaul-us-Sareeh et Durr Mansur.
784 Ahmad in Musnad
785 Kanz-ul-Ummah et Hijaj-ul-Karamah.
786 Se référer au chapitre

En effet, leur but, dans la création du Qadiyanisme, était de fausser la vérité de l’Islam, d’égarer les Musulmans, de créer la désunion du discours et de créer des dissensions au sein de leur solidarité. Pour atteindre cette fin, ils emploient tous les stratagèmes et utilisent les actes qui irritent la mauvaise humeur et les armes en fausse interprétation pour tenir bon au mensonge. Ce qui est important pour nous est d’exposer la vérité au sujet de cette communauté, de dévoiler les multiples couches des prétentions dans leurs histoires amusantes, leurs bévues et la complète fausseté de leur mission.

Nous avons essayé d’agir ainsi en conformité avec les lumières que Dieu nous a données.

Je Le prie d’établir la vérité par ses paroles et d’aider Ses missionnaires. Que Ses bénédictions soient sur notre Leader et Maître , Muhammad, le dernier des Prophètes, ses descendants et tous ses compagnons.

Fin

BIBLIOGRAPHIE
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62. Tajalliyat Ilahia de Ghulam Ahmad Qadiyani

63. Tuhfa Golva de Ghulam Ahmad Qadiyani

64. Tuhfa Nadwa de Ghulam Ahmad Qadiyani

65. Tuhfa Qaisariah de Ghulam Ahmad Qadiyani

66. Tazkiat-ul-Shahadatain de Ghulam Ahmad Qadiyani

67. Tiryaq-ul-Qulub de Ghulam Ahmad Qadiyani

68. Taudih-ul-Muram de Ghulam Ahmad Qadiyani

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70. Tabligh-i-Risalat, une collection d’annonces de Ghulam Qadiyan compilée par Qasim Qadiyani

71. Tuhfat-ul-Maluk de Mahmood, fils de Ghulam Qadiyani

72. Tahkir-i-Ahmadiyya de Muhammad Ali Qadiyani

73. Tabsara ala Aqa’ida Sabiqa de Muhammad Ali par Sher Ali Qadiyani

74. Islami Qurbani de Yar Muhammad Ali par Sher Ali Qadiyani

75. Jaug-i-Muqaddis de Ghulam Qadiyan

76. Haqiqat-i-Nubawwat de Mahmood, fils de Ghulam Qadiyani

77. Haqiqat-i-Ruya de Mahmood, fils de Ghulam Qadiyani

78. Hayat-i-Ahmad par Yaqub Ali Qadiyani

79. Hazat-un-Nabi par Yaqub Ali Qadiyani

80. Hayat-i-Nasir par Yaqub Ali Qadiyani

81. Hujjatullah par Ghulam Qadiyani

82. Haqiqat-i-Mehdi par Ghulam Qadiyani

83. Haqiqat-i-Ikhtilaf par Mihammad Ali Qadiyani

84. Khutba Ilthamia par Ghulam Qadiyani

85. Khatim-un-Nabiyyin par Abi’l Ata Qadiyani

86. Khadim Khatam-un-Nabiyyin par Muhammad Siddiq Qadiyani

87. Dafi-ul-Bala par Ghulam Qadiyani

88. Durr-i-Thamin par Ghulam Qadiyani

89. Dawat-ul-Amir par Mahmood, fils de Ghulam Ahmad Qadiyani

90. Sat Bachan par Ghulam Ahmad

91. Khashti-i-Nuh par Ghulam Ahmad

92. Siraj-i-Munir par Ghulam Qadiyani

93. Sirat-ul-Mehdi par Bashir Ahmad, fils de Ghulam Qadiyani

94. Shahadat-ul Qur’an par Ghulam Qadiyani

95. Shahna Haqq par Ghulam Qadiyani

96. Aina-i-Marifat par Ghulam Qadiyani

97. Zarurat Imam par Ghulam Qadiyani

98. Fatawa-i-Ahmadiyya par Fazal Qadiyani

99. Fasl-ul-Khitab par Nur-uddin Qadiyani

100. Al-Qaul-ul-Fasl par Mahmood, fils de Ghulam Qadiyani

101. Kitab-ul-Bariyya par Ghulam Qadiyani

102. Kashf al-Bariyya par Ghulam Qadiyani

103. Kalimat-ul-Haqq par Mahmood, fils de Ghulam Qadiyani

104. Kalimat-ul-Fasl par Bashir, fils de Ghulam Qadiyani

105. Kashf-ul-Ikhtilah par Sarwar Shah Qadiyani

106. Lauh-i-Mehdi par Ghulam Qadiyani

107. Li Kulli Ummat’Ajal par Ahmad Nur Qadiyani

108. Conférence de Ghulam Ahmad à Sialkot

109. Aina-i- Kamalat-i-Islam par Ghulam Qadiyani

110. Nawahib-ur-Rahman par Ghulam Qadiyani

111. Mala’kat- Allah par Mahmood, fols de Ghulam Qadiyani

112. Aina-i-Sadaqat par Ghulam Qadiyani

113. Mansab-i-Khilafat par Ghulam Qadiyani

114. Minhaj-ul-Talabin par Ghulam Qadiyani

115. Qadiyan ke Mazlun par Fakhr-uddin Qadiyani

116. Mukashfat de Ghulam Qadiyan par Manzur Qadiyani

117. Maktubat-i-Ahmadiyya de Ghulam Qadiyani par Yaqub Ali Qadiyani

118. Aina-i-Ahmadiyya par Dost Muhammad Qadiyani

119. Mirat-ul-Haqq par Yaqub Ali Qadiyani

120. Al-Mehdi par Muhammad Husain Qadiyani

121. Makatib al-Imam ila Ghulam par Ghulam Qadiyani

122. Najm-ul-Huda par Ghulam Qadiyani

123. Nishan-i-Asmani par Ghulam Qadiyani

124. Nusrat-ul-Haqq par Ghulam Qadiyani

125. Bur-ul-Haqq par Ghulam Qadiyani

126. Nuzul-i-Masihi par Ghulam Qadiyani

127. Nasim al-Dawat par Ghulam Qadiyani

128. An-Nabuwwat fil Islam par Muhammad Ali Qadiyani

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