GLOIRE A DIEU OU LES MILLE VERITES SCIENTIFIQUES DU CORAN

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GLOIRE A DIEU OU LES MILLE VERITES SCIENTIFIQUES DU CORAN Auteur:
Catégorie: Sciences coraniques
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GLOIRE A DIEU OU LES MILLE VERITES SCIENTIFIQUES DU CORAN

Auteur: MOHAMMED YACINE KASSAB
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GLOIRE A DIEU OU LES MILLE VERITES SCIENTIFIQUES DU CORAN
  • INTRODUCTION

  • LES ATTRIBUTS DIVINS

  • LES PROPHETES A TRAVERS LE CORAN

  • ADAM ET EVE : (ADEM ET HAOUA)

  • NOE (NOUH)

  • ABRAHAM (IBRAHIM), ISMAEL ET ISAAC

  • JACOB (YAAQOUB)

  • JOSEPH - (YOUSSEF)

  • MOISE (MOUSSA) ET AARON (HAROUN)

  • LE PARACLET ET L'ANNONCE DE LA MISSIONPROPHETIQUE DE MOHAMMED

  • LES FORCES DE L'UNIVERS

  • LA GRAVITATION

  • LE DELUGE A-T-IL ETE UNIVERSEL ?

  • LA PHYSIOLOGIE VEGETALE

  • LA SEXUALITE DANS LE REGNE VEGETAL

  • L'EXISTENCE DE L'AME

  • LA RESURRECTION

  • LE CORAN SACRE, GUIDE LUMINEUX ET ETERNEL

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Français
INTRODUCTION GLOIRE A DIEU OU LES MILLE VERITES SCIENTIFIQUES DU CORAN

GLOIRE A DIEU
OU
LES MILLE VERITESSCIENTIFIQUES DUCORAN
Les révélations à caractère scientifique dans leLivre Sacré et l’évolution de la penséeuniverselle de l’Antiquité à nos jours

MOHAMMED
YACINE KASSAB
Tous droits de reproduction, detraduction et d'adaptation réservés

Les professionnels qui désirent exploiter ce livre à usagecommercial (édition-traduction-adaptation ou autres) sontpriés de prendre attache avec le site suivant qui lesmettra en contact avec l’auteur :« miravelberdo@yahoo.fr »

QUE CE LIVRE SOIT UN HOMMAGE A LA GLOIREETERNELLE D’ALLAH, LE SEIGNEUR ET LECREATEUR DE L'UNIVERS.
Cet ouvrage, fruit de plusieurs années derecherches est offert gratuitement parl’auteur, aux musulmans et aux non-musulmans, afin que nul ne puisse évoquerle jour venu sa méconnaissance de laVéritable et l’Ultime Parole de Dieu àl’adresse de l’humanité

Mohammed Yacine KASSAB
Au Nom d’Allah, Clément et Miséricordieux
NOTE DE PRESENTATION
Le Coran Sacré est le seul livre au monde, totalement d’originedivine à n’avoir jamais été altéré, ni par les hommes, ni pas lesévénements, ni par le temps. Il ne convient pas, qu’un ouvrage aussisublime que prestigieux, qui émane d’Allah, le Créateur et le Seigneur del’univers, puisse subir la moindre atteinte. Quand, toutes les forcesauraient à se liguer contre lui, et ce n’est pas faute d’avoir essayé, sadestinée était de demeurer inaltérable dans son authenticité.Contrairement aux croyances répandues ça et là pour lui porter atteinte,le Livre Sacré des musulmans n’a pas été rédigé par le ProphèteMohammed, que le Salut et la Bénédiction d’Allah, soient sur lui, puisque celui-ci était illettré, comme tant d’hommes de son temps.Un tel chef d’œuvre, dans tout le sens du terme, ne pouvait émaner d’un être humain, car la science qui y est contenue transcende le savoir de l’humanité. Le Coran est en effet, un concentré de vérité contre lequelviennent buter toutes les fausses certitudes du monde.

Il a étécommuniqué par l’Archange Djibril au Prophète Mohammed, pour êtrerévélé à l’ensemble de l’humanité, contrairement à tous les livres sacrésapparus avant lui, qui étaient destinés à des communautés bien distinctes.Les livres bibliques apparus avant lui ont tous été oubliés ou altérés, puis recomposés à partir de manuscrits de seconde ou de troisième main,avec les déperditions et les déformations que cela induit, à l’image duPentateuque, de la Torah et de l’Evangile entre autres. Sans parler deslivres sacrés qui les précédèrent.Le recensement et le développement des dizaines de sujetsscientifiques que comporte cet ouvrage, qui ont été confrontés auxdonnées coraniques, ont nécessité l'exploitation et la synthèse de milliersd'articles et d’ouvrages à caractère scientifique. Un tel travail n'a pas pour vocation de détruire une tradition séculaire qui attribue à la sociétéoccidentale la maîtrise scientifique. Il s'arroge seulement le droit derétablir des réalités longtemps occultées, en restituant au Coran Sacré unevérité méconnue : celle de la primauté absolue de son enseignement sur toutes les connaissances humaines.Les preuves évidentes présentées dans cet ouvrage, ne constituentqu’une infime partie des données coraniques à caractère scientifique ; pourtant elles démontrent, sans contestation possible, que desconnaissances aussi éminentes, ne pouvaient émaner d’un être humain.Fut-ce du Prophète Mohammed, que le Salut et la Bénédiction d’Allah,soient sur lui. Et, qu’il s’agit bien de révélations divines dans toute leur authenticité. Les connaissances de l’époque, étaient en effet, loind’appréhender l’existence de phénomènes physiques aussi élaborés,quand bien même l’ensemble du genre humain, aurait été mis àcontribution. Ce qui constitue une marque éclatante de l’origine divineabsolue du Coran Sacré, et une preuve de son inestimable valeur pour l’humanité.

Mohammed Yacine KASSAB
INTRODUCTION
La nécessité d'explorer le trésor scientifique que renferme le Coran,répond à un besoin de plus en plus pressant, exprimé par les générationsnouvelles. L'histoire des religions démontre que les anciens peuplesexigeaient de leurs Prophètes d’accomplir des miracles et des prodiges pour emporter leur adhésion. Les deux dernières religions précédantl'Islam, le Judaïsme et le Christianisme, ont recouru abondamment auxmanifestations extraordinaires afin de gagner des adeptes.En l'absence d'arguments plus probants, la méthode avait l'avantagede démontrer que les prédicateurs étaient dotés de pouvoirs tellementétonnants qu'ils ne pouvaient émaner que d'une divinité. Maniés avecdextérité, des dons aussi précieux contribuèrent à convertir des foules quicherchaient de leur côté des signes manifestes pour se rallier. Moïse etJésus, à l'instar d'autres Prophètes, furent de grands faiseurs de miracles.Cela est attesté aussi bien par l'Ancien Testament que par les Evangileset confirmé par le Coran.

Il serait pourtant faux de croire que l'engouement des fidèles doiveêtre attribué aux seules qualités des thaumaturges inspirés, quels quesoient les dons qu’ils s’attribuent. Car la communication du Messagedivin authentique a permis de façon décisive à gagner les hommes et lesfemmes aux religions monothéistes, qui prônent l'existence d’un DieuUnique et Tout-puissant. Le Coran Sacré n’a été révélé que lorsque leMessage divin, fut oublié, perdu ou altéré par le temps et les hommes. LeProphète Mohammed, l’ultime Messager de Dieu, que le Salut et laBénédiction d’Allah soient sur lui, avait pour mission de rétablir la pureté originelle de la Parole divine et de lui assurer le triple sceau del’authenticité, de l'inaltérabilité et de la pérennité.Ce but a été parfaitement atteint. Quatorze siècles plus tard, leTexte du Coran Sacré, est demeuré inchangé, tel qu’il a été révélé àl’origine, rigoureusement et à jamais immuable. Il ne sied pas en effet,que les Commandements ultimes d’Allah, le Seigneur de l’univers, à destination de l’humanité qui ont été révélés au dernier des Messagers, puissent être corrompus ou égarés. Dans Son immense Miséricorde,Allah a tenu à faire parvenir aux générations futures l'intégralité du TexteSacré, dans toute sa vérité, même si nombre d’hommes emportés par leur passion, s'ingénient à lui dénier son authenticité. A la différence de laBible, tant juive que chrétienne, dont le contenu a été largement modifiéou égaré, le Coran Sacré est demeuré identique à lui-même, sansaltération.

Il reste le seul texte d'origine divine à avoir été reproduitintégralement sur des supports divers au moment même de sa Révélation,au Prophète Mohammed, échappant ainsi aux altérations subies par lesautres religions, tant durant leur transmission que pendant leur expansion. La fixation par écrit du Coran Sacré, immédiatement après sacommunication, constitue un exemple sans pareil de transmissionspirituelle et constitue une preuve manifeste de son authenticité absolue.Le Livre Sacré des Musulmans allait se démarquer des prodiges etdes miracles extraordinaires qui étaient accomplis par les Prophètesantérieurs, pour convaincre leurs communautés du bien-fondé de leurssources et de leurs origines.

Il allait prendre en compte la tendance àl'évolution de l'humanité, et son scepticisme de plus en plus marqué àl’égard des manifestations inexpliquées, qui laissaient les gens méduséscertes, mais aussi insatisfaits intérieurement. Il introduisit à un degréinégalé, la rationalité, la logique, la raison et le savoir, dans unenvironnement qui s'avéra des plus féconds, puisqu’il propulsa lesMusulmans au zénith de la civilisation mondiale, alors que l’Europesombrait dans un moyen âge, marqué par les ténèbres et la barbarie. Ilexalta les mérites de la science et de la connaissance, les hissant auniveau des vertus morales les plus nobles. Et par dessus tout, il proclamal'Unicité et l'Omnipotence d’Allah, le Seigneur de l’univers, qui a créé etrégit l'ensemble de la création selon des Lois rigoureuses.Le Coran se présente ainsi comme un ouvrage d'une densité etd'une richesse remarquables. Il codifie les obligations de l'homme vis-à-vis de son Créateur, et aussi, relativement à son entourage. Il déterminele cadre de vie qui permet au croyant de s'épanouir dans la piété et ladignité.

Il donne un sens profond à la vie à travers les marques de gravitéet de majesté entourant l'acte solennel de création. Il instruit égalementsur la réalité intangible de la vie future, rétribuée selon le cas, par lamagnificence et la splendeur ou le malheur et la détresse.Ce sont là, les traits marquants du Livre Sacré des Musulmans, quiont été le plus souvent portés à la connaissance des gens. Il existe pourtant un autre domaine, longtemps resté en friche.

Il s’agit de soncontenu scientifique. L'étude approfondie du Coran a en effet permis derévéler que de nombreux versets qui traitent de phénomènesscientifiques, avaient été négligés, car les orientaliste ne possédaient pasle niveau de connaissance exigé pour en saisir le sens. La sciencehumaine était dans l’incapacité de décrire correctement les phénomènescoraniques qui ont longtemps échappé à la compréhension humaine.Avec l’éclairage scientifique moderne qui lui convient, le CoranSacré acquiert une dimension nouvelle et extraordinaire qui ne manquera pas d'étonner ceux qui prenaient cet ouvrage pour un récit forgé par leProphète Mohammed, ou pour des contes anciens ressassés par desilluminés ou des devins.

Des sujets aussi divers que l'atome primitif, leBig bang, l'expansion de l'univers, la vitesse de la lumière, lahiérarchisation du cosmos, la formation de la terre, le cycle de l'eau, lareproduction humaine, et tant d'autres encore, ont été exposés, répertoriéset explicités par le Coran, quatorze siècles avant que les savantsoccidentaux ne les inventent ou ne les découvrent, à leur tour.D'autres domaines font encore l'objet de recherches poussées enlaboratoire ou sur le terrain, alors que les données existent dans le Coranet qu’ils répondent aux interrogations et même aux angoisses desscientifiques. Les dizaines d'articles regroupés dans ce livre touchent lessujets les plus divers. Ils démontrent que l'Auteur du Coran Sacré, ne peut être qu’Allah, le Seigneur et le Créateur de l'univers, Tout-puissant,Unique dans Sa Gloire et Son Règne. Car aucun être humain, quel quesoit son savoir ou ses compétences, n’était en mesure de rédiger uneœuvre aussi monumentale, dont le contenu dévalorise les livres Sacrésdes autres religions qui ont été altérés, perdant de leur authenticité.Ainsi, se trouve confirmé le verset coranique qui dit :

« Nous leur ferons si bien apparaître Nos Signes (Nos Preuves), dans l'univers et en eux-mêmes, qu'il leur sera démontré que ceci (le Coran) est la Vérité. » (Coran 41. 53).

LES ATTRIBUTS DIVINS
« Dis : Allah est Unique ! Allah l’Absolu ! Il n'engendre pas et n'a pas été engendré. Nul n'est égal à Lui. » (Coran 112)De tous les livres révélés, le Coran possède la particularité d'être leseul ouvrage sacré à reproduire exclusivement la Parole de Dieu.
Al'inverse de la Bible dont les auteurs sont innombrables, et qui donnel'occasion aux prophètes, aux rois, aux prêtres, aux juges, aux apôtres et àd'autres personnes souvent inconnues, le soin de s'exprimer à côté deDieu, le Livre Sacré des Musulmans n'accorde ce privilège à aucun êtrehumain, qu'il soit Prophète ou Roi. Même Mohammed, le Prophète del’Islam, que le Salut et la Bénédiction d’Allah soient sur lui, n'interfère pas dans ce domaine. Ainsi, le Seigneur de l’univers s’exprime et semanifeste en toute souveraineté et sans aucune entrave. On ne trouve pas,à l'image de l'Ancien Testament, Dieu engagé dans des dialoguesinterminables avec les hommes car Son Verbe est transcendant.Durant sa mission, le Prophète de l’Islam a été chargé de recueillir et de divulguer les Révélations divines sans chercher à changer ou àmodifier quoi que ce soit de leur contenu.

Aussi, le Coran Sacré est-ilresté inchangé, depuis sa révélation. Aucun mot n’a été ajouté, retranchéou déplacé de son contexte. Une telle différence trouve son origine dansla conception que chacune des religions se faisait de Dieu.Pour les Juifs, Dieu était avant tout le Dieu d'Israël chargé de protéger la communauté, de la diriger, de satisfaire ses désirs. Il semanifestait continuellement à ses nombreux représentants, sous lesformes les plus diverses. Il pouvait être vu et entendu. Il accompagnaitles Israélites dans leurs déplacements, avait une apparence humaine et nedédaignait pas se prêter à des arrangements lorsque les circonstancesl'exigeaient. On le considérait aussi comme le Dieu de l'univers, mais cetunivers était minuscule, réduit à la planète Terre et à son environnement,sans commune mesure avec la réalité. En dépit de ses attaches célestes,Dieu semblait surtout préoccupé par les affaires terrestres. Il s'employaità utiliser son temps pour la convenance exclusive des Israélites, négligeant ou reniant le reste de l'humanité.Après la venue de Jésus, les Chrétiens accordèrent une place plusimportante au ciel. Le Pater débute ainsi :

« Notre Père (Dieu) qui êtesaux cieux... ».

Dieu commence à acquérir des dimensions et des pouvoirsnouveaux. Il devient le Dieu de tous les hommes, qui acceptent le Nouveau message, et non plus celui des seuls Israélites. Cependant, Ilgarde toujours son côté terrestre. Il délègue son Fils unique Jésus, afin desauver l'humanité au prix d'une crucifixion purificatrice, pour lesChrétiens, mais qui n’apparaît pas moins comme infâmante pour lesMusulmans. L’idée même de l’existence d’un supposé Fils de Dieu bouleverse les croyances du monde entier ; sa crucifixion pour racheter les fautes d’une humanité pécheresse, est intolérable.

Aucun Dieu nesaurait se sacrifier pour des causes perdues. Puisque depuis, l’humanités’est engagée dans les voies de la perversion et du reniement, plusintensément qu’elle ne l’a jamais fait auparavant. Le Fils de Dieu aurait-il fait don de sa vie, pour racheter des crapules, alors que précisément, latendance actuelle de l’humanité va vers l’irreligiosité et l’abandon des pratiques sacrées ? Les Chrétiens sont seuls à parler du mystère de DieuUnique en trois personnes (le Père, le Fils et le Saint-Esprit). Les autresreligions monothéistes, le Judaïsme et l’Islam, rejette également lanotion de Trinité qui s’apparente à une famille dominée par un Père,fut-ce divin, dont les membres partagent d'une certaine façon son règneet ses prérogatives.Dans tous les cas, chez les Israélites ainsi que chez les Chrétiens,Dieu apparaît sous les extérieurs d'un superman, un homme supérieur dont la force essentielle réside dans l'accomplissement des miracles les plus surprenants. Ce rapprochement entre Dieu et l'homme peut être parfaitement perçu à travers la Bible tant juive que chrétienne :

« Dieudit enfin : Faisons des êtres humains, qu'ils nous ressemblent vraiment.... Dieu créa les êtres humains à sa propre image, il les créa homme et femme. ».

(Genèse 1. 26-27)Avec des traits humains, Dieu se devait d'avoir un comportementqui concordait avec ce qu'on était en droit d'attendre d'une telle entitémême douée de pouvoirs supérieurs. L’univers créé était forcément enrapport et en harmonie avec son Créateur, minuscule et limité.

Le mondeavait la forme d'un disque plat, avec pour centre géographique etspirituel, la ville de Jérusalem. A l’emplacement du Pole Nord actuel,ses concepteurs y avaient implanté le Paradis. D’autre fois, le Paradisétait situé à l’est de Jérusalem. Sa superficie était à quelque chose près, identique à la commune de Jérusalem, qui comportait selon leshistoriens, une population de quelque 17 000 âmes à l’époque. C’est direque la création universelle, telle qu’imaginée alors, ne nécessitait qu’une puissance toute relative, tant pour la créer que pour la diriger. Quelquesterritoires existaient et étaient affectés aux régions connues à l'époque(Europe-Moyen Orient-Afrique du Nord). Le ciel formait une coupolequi venait se poser sur cet univers miniaturisé, fixe et stable, autour duquel, venaient tourner le soleil, la lune, les planètes et les étoiles. Lefonctionnement d'un si petit univers se contentait de l'action d'un dieu àson échelle. En l'affectant d'une apparence humaine, et d'uncomportement en conséquence, ses adeptes n’avaient plus de difficultés àimaginer une divinité bien proche des préoccupations quotidiennes,toujours prête à intervenir pour mettre de l'ordre dans la création. LaBible décrit un Dieu qui était sollicité de jour comme de nuit et quirépondait à cela par une grande disponibilité.

Le Coran est venu bouleverser cette vision étriquée de la création,que les Juifs et les Chrétiens, tenaient pour correspondre à la réalité et pour être immuable. Au niveau de l'univers d'abord, qui n'était pluscantonné aux limites du globe et qui voyait son horizon s'élargir d’unefaçon extraordinaire en devenant incommensurable, insondable, peupléde myriades d’étoiles et de planètes habitées et non habitées. La Terre,aussi importante par elle-même pour ses occupants, ne devenait plusqu’une simple planète, négligeable, perdue dans les immensitéscosmiques : L’homme qui s'était assimilé à l'image de Dieu, par une sorted’autopromotion gratifiante pour lui, mais pour le moins déplacée pour la raison, perdait son auréole prestigieuse, destinée à revigorer les chefset attirer les foules crédules. La création divine devenait une Œuvreextraordinairement grandiose et complexe, régie par des Loisuniverselles, qui devaient lui assurer son développement dans un cadreharmonieux, maîtrisé et équilibré.

« La création des cieux et de la terreest quelque chose de plus grand que la création des hommes. Mais la plupart d’entre eux ne savent pas. »

(Coran 40. 57)Le Livre Sacré des Musulmans, introduisit une véritable révolutionspirituelle et scientifique qui devait façonner les consciences à un niveausupérieur et inconnu. Pour la première fois de son histoire, l’hommeapprenait avec stupéfaction, qu'il n'était pas le seul être humain créé àtravers l’univers, que d’autres formes de vie, parfois plus éminentes,existaient ailleurs dans le cosmos. Il ne bénéficiait plus de cette attentionexclusive et égoïste, qui faisait de lui, le sosie d’un Dieu, que jamais nuln’est en mesure de percer le mystère. D'autres planètes habitées gravitaient loin de lui, peuplées de créatures inconnues. Le Dieu duCoran, Allah le Seigneur et Créateur de l'univers, prenait unedimension exceptionnelle, prodigieuse, inimaginable, qu’aucune normene pouvait concevoir et que les Judéo-chrétiens, étaient loin de Luireconnaître.

Il redevint le Dieu qu’Il n'a jamais cessé d'être, Unique,Glorieux, Tout-puissant, Incréé et Eternel, en dehors de qui, aucunedivinité, ni aucune entité ne saurait prévaloir autrement que par soninsignifiance.

« Votre Dieu est un Dieu Unique. Il n'y a d’Allah que Lui. Le Clément, le Miséricordieux. »

(Coran 2.163).

« 1l n’engendre paset n'a pas été engendré. »

(Coran 112.3).

Il n’a pas de Fils : « Ils (lesChrétiens) disent : Dieu s'est donné un Fils: Gloire à Lui. Tout ce qui est dans les cieux et sur terre Lui appartient et s’incline devant Sa Toute- puissance. »

(Coran 2. 116)

Il n’a pas de filles : « Ils (les idolâtres),attribuent des filles à Dieu. Gloire à Lui ! Alors qu’ils n’en veulent pas pour eux-mêmes ! » (Coran 16. ).

Il n’a pas de compagne : « Créateur des cieux et de la terre, comment aurait-Il un enfant alors qu’Il n'a pasde compagne ? » (Coran 6. 101).

Il n’a pas d'associé : « Dis : Louange à Allah...ll n’a pas d'associéau Royaume. Il n’a pas besoin de protecteur contre l’offense. Proclamehautement Sa Grandeur. »

(Coran 17. 111).

Il ne participe pas à uneTrinité qui ne saurait exister car c’est une atteinte à Sa Toute-puissanceque de l’insérer dans un contexte et des limites restreintes, car Il est Infini, Incommensurable, Insondable : « ô gens du Livre (Chrétiens) ! Ne soyez pas excessifs dans votre religion. Ne dites que la vérité à propos de Dieu. Le Messie, Jésus, fils de Marie n’est que le Messager d’Allah, Sa Parole qu’Il envoya à Marie et un souffle de vie émanant de Lui. Croyez en Dieu et en ses Prophètes. Ne parlez pas de Trinité.Cessez de le faire. Cela vaut mieux pour vous. Dieu est Unique. Gloire à Lui ! »

(Coran 4. 171).

« Ceux qui disent : Dieu est le Messie, fils deMarie, sont des impies. Dis-leur : « Qui aurait pu empêcher Dieu s’Il avait voulu anéantir le Messie, fils de Marie, sa mère et l’humanité touteentière ? »

(Coran 5. 17). « Rien ne lui est égal. » ( Coran 112.4 ).

« Contrairement à ce que pensent les Israélites et les Chrétiens,rien ne saurait Lui ressembler (Coran 42. 11).

Il est Indescriptible,Sublime et Absolu. Rien n’a de prise sur Lui ; ni les spéculations, ni la pensée ni la raison. Il est hors norme. « Il est le Créateur Universel par excellence »

(Coran 7.185).

Il n’existe aucun autre créateur en dehors de Lui. « Il a créé les cieux et la terre. » (Coran 55.22), « la vie et la mort »

(Coran 67.2). « Il a créé l'homme »

(Coran 6.2 ) « et tous les hommes »

(Coran 7. 21), « les dotant de facultés appropriées » (Coran 23. 78).

« A partir de l’eau, Il a conçu tout ce qui vit (dans l’univers)»

(Coran 21.30).

« Il est Illimité, Il crée ce qu’Il veut. Il est Puissant sur toutechose. »

(Coran 5. 17).Sa Puissance est infinie, incomparablement supérieure à tout ceque l'homme ne saurait jamais imaginer : « Les hommes n’ont pas estimé Dieu à Sa vraie Puissance. La Terre entière tiendra dans Sa Main au Jour du Jugement et l'ensemble de l'univers sera ployé dans Sa Droite.Gloire à Lui, comme Il est élevé au-dessus de tout ce qu’on Luiassocie ! »

(Coran 39. 67).

« L’univers a été créé par un Acte de SaToute-puissance, à partir d'un noyau initial : « Les infidèles ne voient-ils pas que les cieux et la terre formaient à l'origine une masse compacteque Nous avons fait rompre ? (pour donner naissance à l’univers). Et qu’au moyen de l'eau, Nous créons tout ce qui vit ? Ne croient-ils pas ? »

(Coran 21.30).L’expansion de l'univers est un autre Acte de Sa Toute-puissanceillimitée :

« Nous avons conçu le ciel par l’effet de Notre Puissance et Nous l’étendons dans l'espace. »

(Coran 51. 47).

C'est grâce à SonOmniscience et à Sa Toute-puissance que l'univers, évolue dans un ordre parfait : « C’est Dieu qui maintient en équilibre les cieux et la terre(l’univers) pour qu’ils ne s’effondrent pas (sur eux-mêmes). (Ce qui nemanquera de se produire à la fin des temps, lorsque l’univers cesserad’exister). « Si un tel événement devait se produire, qui donc pourrait l’empêcher ? »

(Coran 35.41).Dieu est Omniscient ; Sa Science s'étend à tous les domaines et quiconnaît tous les secrets, mêmes ceux qui sont absolument inconnus del’être humain :

« Ce qui est dans les cieux et ce qui est sur Terreappartient à Dieu. La Science de Dieu s’étend à toute chose. »

(Coran4.126).

« Le poids d’un atome ne saurait échapper à ton Seigneur, ni sur terre ni dans les cieux. Il n’y a rien de plus petit (que l'atome) ni rien de plus grand, qui ne soit porté dans le Livre de l’Evidence. »

(Coran 10.61).

« Il connaît les pensées intimes de l'homme. » (Coran 5.7)

« Sesactes cachés » (Coran 10.37).

De même que les secrets insondables telsque le terme de la vie : »… « Il a décrété un terme à chaque vie et unautre terme connu de Lui Seul, qui est celui de la Résurrection... » (Coran 6. 2).

« Il est le Très-Grand, le Plus Grand (Coran 69. 34).

Le Maîtreabsolu. « Dis: Je ne suis qu’un avertisseur. Il n’y a pas de divinités endehors de Dieu, l'Unique, le Dominateur Suprême... » (Coran 38. 65).

Il est le Seigneur de toute chose, le Seigneur de l'univers : « C’est Dieu quia établi pour vous la terre comme une demeure stable et le ciel commeun immense édifice. Il vous a modelés en vous donnant des formesharmonieuses. Il vous a accordé des nourritures excellentes. Tel est Dieu, Votre Seigneur. Béni soit Allah, le Seigneur de l’univers. Il est leVivant, Il n’y a de Dieu que Lui. Vouez-Lui un culte exclusif. Louange à Dieu le Seigneur de l'univers. »

(Coran 40. 64-65)« Il est Le Clément, le Miséricordieux. Ces deux mots sontemployés plus de trois cents fois dans le Coran . « Ton Seigneur est Celuiqui pardonne. Il est le détenteur de la Miséricorde. »

(Coran 18.58)

. « Dis : A qui appartient ce que renferment les cieux et la terre ? Réponds : A Allah. Dieu s'est prescrit à Lui-même la Miséricorde. » (Coran 6. 12).

« Cependant Il ne pardonne pas le polythéisme qui est le crime le plus grave qui puisse être commis : « Dieu ne saurait pardonner qu’on Luiassocie d'autres divinités. Hormis cela, Il pardonne à qui Il veut. Celuiqui donne des associés à Dieu commet un crime immense. » (Coran4.48).

Mais, Il peut agréer la contrition des gens sincères : « C’est Luiqui accepte le repentir de ses serviteurs. Il efface les mauvaisesactions. » (Coran 42. 25).

« Dieu est Celui qui peut se passer de l’univers. Il existe par Lui-même. Il n’y a de Dieu que Lui, Le Vivant, Celui qui subsiste par Lui-même. » (Coran 2. 255).

Il est Eternel : « Tout ce qui est sur terredisparaîtra. Seule demeurera la Face de ton Seigneur auréolée de Gloireet de Majesté. » (Coran 55. 27).

Il est le Seul digne de Louanges : « Les sept cieux et la terre et tout ce qu'ils renferment (l’ensemble de l’univers) glorifient Son Nom. Il n'existe rien qui ne célèbre Sa Gloire, mais vousne comprenez pas leur façon de Le glorifier. Dieu est plein demansuétude et Indulgent. » (Coran 17.44).

Il est glorifié par les anges :« Tu verras les anges se presser autour du Trône en célébrant la Gloiredu Seigneur. Un arrêt universel sera rendu en toute équité et l'on s'écriera : Louanges à Dieu, Souverain de l'univers. » (Coran 39. 75).

Il est aussi glorifié par les croyants. » (Coran 52. 49).

« Il est très éloigné de toutes les descriptions qu’on se fait de Lui » (Coran 43. 82). « Il est le Vivant, sur Lequel ni l’assoupissement ni le sommeil n’ont de prise. »

(Coran 2. 255).

« Il n’a pas été fatigué par lacréation, mais les gens (ignorants) sont dans la confusion d’une créationnouvelle. » (Coran 50. 15).

« La science des hommes ne peut l'atteindre » (Coran 20. 110).

De même que leur vision (ou leur perception) :

« Les regards des hommes ne peuvent l'atteindre, alors que leur vue ne Lui échappe pas.

Il est le Subtil; Il est parfaitement informé. »

(Coran 6. 103). « Il est présent en tous lieux de l’univers et plus proche des hommes qu’ils ne le sont de leur propre personne :

« Nous avons créé l'homme et Nous savons ce que son âme lui suggère. Nous sommes plus près de lui que sa veine jugulaire. »

(Coran 50.16).

Il est le Protecteur absolu en dehors de qui il n’y a pas de défenseur : « La Royauté des cieux et de la terre appartient à Dieu. Il fait vivre et Il fait mourir. Vous n’'avez en dehors de Lui, ni maître ni défenseur. » (Coran9. 116).

C'est Lui qui dispose de la vie, de la mort, de la résurrection et du Jugement Dernier :

« Comment pouvez-vous renier Allah, alors qu’Il vous a tiré du néant, qu'Il vous a donné la vie, ensuite Il vous feramourir, puis Il vous ressuscitera et près Duquel vous retournerez un jour ? »

(Coran 2. 29)

« Il est le Roi, détenteur de la Souveraineté absolue, Roi deshommes. » (Coran 114.2), « Roi de l'univers. »

(Coran 2.107). « Roi au Jour du Jugement Dernier » (Coran 1.4). « Il est Celui qui possède laSagesse Suprême. »

(Coran 24. 58). « Il est le Sublime, l’Auguste, leMaître souverain des cieux et de la terre. »

(Coran 42.4).

« Il est Omnipotent, Sa Puissance n'a pas de limite. »

(Coran 10.65). « Dieu est Véridique et confirme la vérité par Sa Parole. »

(Coran 10. 82). « Il est le Bienfaiteur et comble de Ses Bienfaits. » (Coran 55.12).

Il est le Justequi ne lèse personne : « Quiconque fait le bien le fait pour soi,quiconque agit mal le fait à son propre détriment. Ton Seigneur n'est pasinjuste envers Ses Serviteurs. » (Coran 41.46).

« Il est le Meilleur des juges : « Conforme-toi à ce qui t’est révélé; sois patient jusqu’à ce que Dieu juge. Il est le Meilleur des juges. » (Coran 21. 109).

« Il est le Législateur qui régit par Ses Lois et Ses Ordonnancesl’architecture et le fonctionnement de l’univers. »

(Coran 13.2).

« Rienn’est caché à Ses Yeux, Il est le Clairvoyant Suprême :

Il possède les clésdu mystère que Lui Seul connaît parfaitement. Il sait ce qui est sur terreet dans la mer. Nulle feuille ne tombe sans qu’Il le sache .

Il n’existe pasun grain dans les profondeurs de la terre ni de brindille verte oudesséchée qui ne soient dénombrés dans le Livre de l’Evidence. »

(Coran6.59). « Il fixe d'une manière irrévocable le destin des hommes que nul ne saurait jamais reculer. »

(Coran 6.2). « ll est l’Auteur de la Révélation coranique (Coran 2.99)

qui confirme les autres Livres Sacrésdivulgués auparavant (Thora (Pentateuque) Psaumes-Evangile)

(Coran2. 41) et rétablit la vérité après que ceux-ci aient été altérés. » (Coran 2.75).

« Il est l’Innovateur, Celui qui crée sans se référer à quoi que ce soit, Il crée sans modèle préétabli. » (Coran 6. 102).

« Dieu est la Lumière de l'univers. Il est Lumière sur Lumière. Il guide vers Sa Lumière qui II veut. »

(Coran 24.35).

« Il est Dieu, 1l n'y a d’autre Dieuque Lui. Il est Celui qui connaît ce qui est caché et ce qui est apparent. Il est le Clément, le Miséricordieux. Il est Dieu en dehors de qui Il n’y a pas d’autre Dieu. Il est le Souverain, l’Apaisant, le Rassurant, le Prédominant le Témoin Intègre qui témoigne de Sa propre Véridicité, leVigilant, le Tout-Puissant, le Très-Fort, le Très-Grand, Gloire à Dieu. Il transcende tout ce qu'ils Lui associent. Il est Dieu, le Créateur, Celui quidonne un commencement à toute chose, le Formateur. A Lui les plusbeaux Noms. Tout ce qui est dans les cieux et la Terre, le glorifie. Il est le Tout-Puissant, le Sage. »

(Coran 59.22-24)Ce sont quelques-uns des Noms et des Attributs de Gloire et deMajesté, d’Allah, le Seigneur et le Créateur de l’univers, Tout-puissant etUnique dans Son Règne. Ils sont loin d’épuiser les sublimes qualificatifs propres à décrire Dieu, qui est très éloigné de tout ce que les hommes peuvent imaginer (Coran 43.83). L’érudit Dhou Noun al Masri a dit :

« Quoi que tu puisses imaginer dans ton esprit, Dieu est différent decela. » Le Seigneur de l’univers est Inexprimable, hors de toutereprésentation et de toute figuration. Il ne peut être appréhendé par aucune des facultés humaines, ni par d’autres moyens scientifiques, aussisophistiqués soient-ils.

Il reste hors des limites intellectuelles de toutes les espèces créées,et en premier lieu de l’homme qui s’attribue le pouvoir de tout connaître,alors qu’il est dans une ignorance profonde, qui l’avilit, mais dont il ne serend pas compte. De par Son Essence, le Créateur de l’univers estIndéfinissable, Indescriptible et Ineffable. Cependant, comme lescitations précédentes ont été puisées dans le Coran et qu'elles émanent par conséquent du Seigneur de l’univers, Lui-même, elles reflètentréellement, mais sans aucunement être limitatives, la Toute-puissance, laMagnificence et la Gloire d’Allah, le Seigneur de l'univers.Cela permet de mesurer tout l’abîme séparant les conceptionsmusulmanes des conceptions judéo-chrétiennes qui décrivent un Dieu,dont l’homme serait une sorte de clone terrestre, lui-même partageant encommun 99 pour cent des gènes du chimpanzé ! Un Dieu qui descend sur terre, se promène et entreprend des actions diverses, parfois loufoques etdignes de figurer dans un panthéon dédié aux élucubrations spirituellesles plus dérisoires, ne peut être le Seigneur de l’univers. Si le Dieu biblique présente des similitudes physiques, dont l’homme pourraits’identifier et se reconnaître comme dans un miroir, il pourrait être toutce que ses fidèles en feront dans leur esprit, mais ne saurait jamais êtreAllah le Dieu créateur, Unique dans Sa Gloire et Son Règne.Cependant, malgré les différences d’appréciation, il ne convient pas de penser que le Dieu des Israélites et des Chrétiens puisse êtrediminué en quoi que ce soit par rapport à Celui des Musulmans oul’inverse, car les parties en cause adorent un Seul et même Dieucréateur. Le monothéisme, en effet, se fonde sur l’existence d’un DieuUnique et Tout-puissant. Néanmoins, le jugement émis à son encontre, par les écrits bibliques et par l’ensemble des clergés de ces religions,notamment les prêtres, les scribes et des docteurs de la Loi, qui n’avaientaucune connaissance de la réalité, et qui versaient souvent dansl’imaginaire et le fabuleux, a fait basculer la raison dans le gouffre desspéculations tortueuses et sans fondement.Les tendances naturelles amplifiées des trois grandes religionsmonothéistes, font ressortir que les Israélites s'accommodent volontiersd'un Dieu partisan qui ne dédaigne nullement se mêler aveccondescendance au peuple élu, dont Il était le porte-parole, jusqu’à finir par devenir leur affilié et leur obligé.

Les Chrétiens voyaient en Lui, unEtre, tout aussi limité, dans tous les domaines, mais dont l'influences'étendait dorénavant à l’ensemble de l'humanité...chrétienne. Situationrenforcée par la divinisation de Son Fils unique, le Christ Jésus, qui avaittourné le dos à un Judaïsme, qui ne voulait ni s’amender ni se réformer.La filiation divine du Christ est rejetée par les Israélites et lesMusulmans. Hormis le Christianisme, aucune autre religion ou croyanceau monde n’a pris le risque de diviniser le Christ ou de l’apparenter à unFils de Dieu, car il s’agit d’un blasphème énorme, dont la conceptionmême relève du sacrilège et le l’irrévérence. Que le Seigneur et leCréateur de l’univers, soit comparé à un mammifère qui engendre unedescendance, dépasse tout entendement. De fait, selon l’Eglisechrétienne, le Christ est bien engendré et non créé ; celui qui professe lecontraire est déclaré comme hérétique. Une telle forme de reproductiondivine, quand bien même, elle serait présentée comme un cas unique etexceptionnel, dans l’univers, est non seulement inimaginable, maiségalement avilissante pour ceux qui l’enseignent.En dépit de l’aversion des Juifs pour la divinisation du Christ, ilsse retrouvent au même diapason avec les Chrétiens pour voir en Dieu, un Etre limité dans tous les domaines, dont le pouvoir est restreint,ridiculement faible. Des exemples édifiants sont donnés plus loin, qui necorrespondent nullement à ce qu’une conscience humaine, dans sondiscernement et sa ferveur, est en droit d’attendre d’un Créateur Universel, dont le Pouvoir est en réalité illimité et dont les Attributs ne peuvent être appréhendés, par aucune créature. Ce serait réduire leSeigneur de l’univers à peu de choses, que de le rendre accessible auxspéculations humaines et à leurs déviations. C'est aussi faire peu de casd'une frontière absolument infranchissable qui existe entre le Créateur etsa créature, qui incite les Musulmans à penser que tout en étant prochede Sa création et notamment des croyants, Dieu reste simultanémentinaccessible à toute forme de supputations.

Les Bibles juive et chrétienne, n’ont pu entretenir une telleconfusion, qu’en raison de leur éloignement de la vérité. Les scribes, les prêtres et les docteurs de la Loi, qui étaient en charge simultanément derécupérer les textes anciens, souvent de seconde ou de troisième main, derevivifier des mémoires défaillantes et de faire l’apologie de leurs clanset de leurs tribus, devaient infailliblement déboucher sur ce genre derésultats lamentables. La confusion engendrée était telle, qu’il n’était plus possible de prendre pour argent comptant les récits, les chroniqueset les témoignages qui ont été reconstitués sans nuire gravement à lavérité.

Quand le Dieu biblique est déprécié jusqu’à affronter l’épée à lamain, les poils de la barbe d’Ezekiel en plein centre de Jérusalem,l’indignation éprouvée est à la mesure de l’affront commis. De pseudorévélations, qui confondent des acteurs pitoyables avec le Seigneur del’univers, ne sont pas pour rassurer les fidèles ou pour les conforter dansleur foi. Un tel niveau de corruption textuelle, rarement atteint ailleurs,même dans les récits mythologiques, ne peut être que le produit d’une psychologie gravement affectée par le syndrome de la déraison.

LesProphètes authentiques de l’Ancien Testament qui vouent aux gémonies,les scribes et les prêtres faussaires qui tordent le sens des mots, ne sontque des rappels salutaires, qui dénotent la corruption des textes bibliques,et en premier l’Ancien Testament.Malgré tout, les Gens du Livre, les Juifs et les Chrétiens, selonl'appellation consacrée par le Coran, de par leur croyance en un DieuUnique Créateur, sont relativement plus proches de la réalité absolue queles athées, les païens et les idolâtres. Fourvoyés dans un matérialismed'apparat, qui constitue leur source nourricière, et revêtus de dialectismeet d'historisme qui leur tiennent lieu de philosophie et de psychologie,ceux-ci vouent un véritable culte à la nature, à la pensée, au temps, à l’évolution - et même au chaos - toutes choses créées par Dieu, et qui nesont que les instruments de Sa Toute-puissance, pour régir la Création, àtravers les Lois Universelles. De sorte et plutôt que de s'élever au niveauspirituel requis pour adorer le Seigneur et le Créateur de l'Univers, encélébrant Sa Gloire et Sa Grandeur, ils se sont appliqués à idéaliser leursfantasmes et à diviniser des concepts forgés de toutes pièces et à en fairel'apologie d'une façon inconsidérée. Il s’agit d’une variation d'un thème bien connu chez les peuplades primitives, que la superstition pousse àvénérer l’objet de leur peur et de leur angoisse, tels les animaux, lesmonstres, le soleil, la lune, les orages, les éclipses, les idoles, plutôt quele Créateur de ces phénomènes. Ils adorent les effets visibles quiimprègnent leur conscience et non la cause des causes, qui leur estcachée et de qui tout découle.Cette forme de pensée rabaisse ses partisans et porte atteinte à laconscience humaine, car elle ravale l'homme, créature privilégiée deDieu sur terre, au profit d’une pensée délétère et perverse. Alors que précisément le Coran Sacré proclame le contraire :

« Ne voyez-vous pasque Dieu vous a soumis tout ce qui est dans les cieux et sur terre ? Il vous a prodigué Ses bienfaits apparents et cachés.

Certains hommescependant discutent au sujet de Dieu sans aucune science, ni direction,ni Livre lumineux. » (Coran 31. 20)

« Gloire à Celui qui a révélé la Distinction à son serviteur (le Prophète Mohammed) afin qu’il avertissel'humanité. Lui (Allah, le Seigneur de l’univers) qui détient la Royautédes cieux et de la terre, qui n'a pas de fils et qui ne partage Son Pouvoir avec personne. Il a créé toute chose en lui fixant son destin d’une façonimmuable. Certains, cependant lui préfèrent d’autres divinités qui n’ont rien créé, qui ne peuvent rien pour elles-mêmes, ni en mal ni en bien et n’ont aucun pouvoir de faire vivre, d’empêcher la mort ou larésurrection... Le jour où Il les réunira avec ceux qu’ils adoraient endehors de Dieu, Il leur dira : Est-ce vous qui avez égaré mes serviteursou bien, sont-ils égarés eux-mêmes ? Gloire à Toi ! répondront-ils,comment pourrions-nous prétendre être adorés, quand Toi Seul est dignede l’être ? Mais Tu leur as accordé des jouissances éphémères à eux et àleurs pères, si bien qu’ils ont oublié Tes Enseignements, ils ne sont plusqu'un peuple perdu.»

(Coran 25. 1- 3 et 17-18).Ainsi va vers le néant, la croyance, de ceux qui pensaient être biendirigés, qui se sont appropriés indument la planète et qui imposent leur diktat au reste du monde en essayant de moraliser des discours délétèreset d’idéaliser des pratiques réprouvables. Mais le monde ne saurait tropmarcher sur la tête, sans qu’à la fin la Vérité rétablisse ses droits.

LES PROPHETES A TRAVERS LE CORAN
« Nous n’avons envoyé les Prophètes que comme annonciateurs dela bonne nouvelle et comme avertisseurs. Ceux qui croient et qui s’amendent n’éprouveront plus aucune crainte, ils ne seront pas affligés. Le châtiment atteindra ceux qui traitent Nos Signes de mensonges, àcause de leur perversité.»

(Coran 6. 48-49).Pour saisir la portée du Message coranique, il est indispensable dele situer par rapport aux révélations antérieures. Si le Livre Sacré desMusulmans est l'héritier des religions monothéistes, il est avant tout, le prototype, le modèle primordial de la Parole divine destinée aux êtreshumains créés dans l’ensemble de l’univers. Le Coran n’est propre ni àun peuple, ni à une région, ni à une culture, ni aux seuls habitants de laterre. Il est la source de la Foi et de la Pureté et le dogme fondamentalde vie de l’ensemble des créatures douées de raison, qui peuplent tant lemonde connu, que les milliards d’autres civilisations éparpillées dans lesimmensités cosmiques.

Il est le seul ouvrage sacré à enseigner que l’univers ne se cantonne pas à la planète terre mais qu’il est peuplé de myriades d’autreshumanités qui sont inconnues. Allah, le Dieu de l’Islam, ne saurait être àl’image erronée du Dieu biblique, un être minuscule, soumis aux aléas dela nature et peinant pour se faire respecter par ses sujets, allant jusqu’àcombattre corps à corps avec ses représentants. La mission de reformuler le Message divin dans son authenticité est intervenue après l’altérationdes textes sacrés qui sont apparus avant lui. Le Coran reste ainsi le seulouvrage d’origine divine à n’avoir jamais été falsifié, remanié ou oubliéet il gardera ces éminentes et précieuses qualités, jusqu’à la fin destemps. Au Jour du Jugement Dernier, le Coran Sacré sera comparé à son prototype divin gardé, dans le Royaume céleste par les anges, afin decorroborer son origine primordiale et de témoigner que nul être humain, ni nul génie n’a été en mesure de le déprécier. La Parole de Dieu doitrester immuable et éternelle ; il est malvenu que quiconque puisse ladétourner de la voie de la Vérité, car elle est elle-même Vérité.Si le Coran Sacré est universel par vocation et par définition, il n’endemeure pas moins qu’il doit être adapté à son contexte géographique ethistorique. En effet, bien que le dogme, l’idéologie et la philosophie,restent communs à l’ensemble des créatures de Dieu, où qu’elles soientdans l’univers l’intégration particulière de l’Enseignement divin, dans uncontexte donné, doit tenir compte de spécificités propres de chaqueenvironnement local et du groupement humain concerné. Le Coran nesaurait être décalé relativement à son milieu ni par rapport au temps.Ainsi, quand l’Enseignement révélé par le Prophète Mohammed, que leSalut et la Bénédiction d’Allah soient sur lui, évoque des événementscélestes, qui concernent l’univers en général, il n’en consacre pas moinsl’essentiel du Message aux problèmes qui se posent à l’humanitéterrienne, se référant même aux données régionales, car il ne sauraitséparer le fond spirituel du contexte historique.

Cela est particulièrement vrai pour la longue lignée desAnnonciateurs et des Messagers, qui se sont succédé sur terre, pour faire parvenir aux hommes la Parole Divine authentique, et dont le dernier d'entre eux, précisément le Prophète Mohammed, que le Salut et laBénédiction d’Allah, soient sur lui, parachève le cycle des Envoyés deDieu, jusqu’à extinction de l’humanité. Si, avant lui, de nombreuxProphètes furent délégués à leurs peuples respectifs, par contre, leProphète Mohammed, reste l’unique Messager à avoir été délégué àl’ensemble de l’humanité et pour les temps des temps.

Au Jour duJugement Dernier, c’est le Coran Sacré qui servira de référence et prononcera entre les hommes. Il ne sera tenu compte ni de la Bible juive,ni de la Bible chrétienne, ni d’autres ouvrages sacrés, qui ont tous étéaltérés par des mains corruptrices ou dégradés par le temps.S’il est important de faire le recensement des Prophètesnommément cités par le Coran, il s’avère encore plus important demettre en parallèle leur comportement à travers les écrits bibliques. Endépit de nombreuses similitudes entre les Livres Sacrés, il existenéanmoins des différences étonnantes qu’il est indispensable de mettreen relief pour marquer l'écart pouvant exister entre deux ou plusieursrécits d'un même événement.

ADAM ET EVE : (ADEM ET HAOUA)
Le Coran possède cette particularité d'être le seul Livre Sacré, àremonter le temps jusqu'à la création de l'univers, qu’il ne faut pasconfondre avec la Genèse biblique, consacrée essentiellement à laformation de la Terre et de son ciel. Il décrit les phénomènes grandioses,qui ont présidé à la création de cet univers illimité, que les savantscommencent à peine à découvrir, éprouvant d’immenses difficultés à encomprendre aussi bien la genèse que le fonctionnement. La création del’univers et de la terre est rapportée avec précision par le Coran ;l’aménagement de la planète Terre et son habitabilité précédèrentl'apparition de la vie, et notamment celle de l’homme, ce qui estconforme à la logique. Nombre d’autres phénomènes sont traités dans laseconde partie de cet ouvrage réservée à ce sujet. La création du premier homme Adam, puis de sa femme Eve, constitue l’acte fondamental à partir duquel l’humanité allait voir le jour. Après une période de vieindéterminée, Adam et Eve succombèrent conjointement à la tentationincarnée par Satan (Iblis).Le Coran s'écarte ici de la Bible qui accuse Eve d'avoir été tentée par le serpent avant d’entraîner Adam à manger le fruit défendu. Enconséquence, il ne culpabilise pas outre mesure la compagne d’Adam etreconnaît en elle, un être soumis aux mêmes penchants que les autreshumains dans leur essence primordiale. En outre, le Livre Sacré desMusulmans ne considère pas le « péché originel »

comme un crime dontl’ensemble de l’humanité aurait à en assumer la charge indigne. La fauteincombe personnellement à Adam et Eve, qui sont tenus d’en supporter les conséquences sans aucune répercussion sur leurs descendants. Dieuagréa le repentir d’Adam et d’Eve, ainsi qu’il est précisé dans la souratesuivante :

« Ils dirent (Adam et Eve) : Seigneur, nous nous sommes lésésnous-mêmes ; si Tu ne nous pardonnes pas et si Tu ne nous fais pasmiséricorde, nous serons au nombre des perdants. » (Coran 7. 23).

« Nous leur dîmes : Descendez de ces lieux, ennemis les uns des autres(Satan et l’homme). Vous trouverez sur terre un lieu de séjour et de jouissance éphémère. Adam accueillit les Paroles de Son Seigneur et revint à Lui repentant.

Dieu est en vérité, celui qui revient sans cessevers le pécheur repentant.

Il est Miséricordieux. »

(Coran 2. 36. 37).Ainsi, point de péché originel en Islam. Le Seigneur de l’universn’allait pas entacher Son Œuvre créatrice, par une fausse disposition,aussi malencontreuse que mal venue et déplacée. Un Dieu de Justiceallait-il déjà faire endosser à une humanité qui n’avait même pas étécréée, une transgression commise par d’autres ? Allah est un Dieu deJustice et non un Dieu d’iniquité. Ceux qui ne l’ont pas compris, ont surchargé la descendance d’Adam et d’Eve, d’un poids avilissant qu’ellen’avait pas à supporter. L’Islam ne culpabilise pas les gens avant leur naissance, comme s’ils avaient été maudits d’avance par Dieu. C’estméconnaître La Miséricorde, l’Indulgence, la et Mansuétude du Seigneur de l’univers que de croire qu’Il puisse damner les gens sans raison etavant même leur création.Si le cas était avéré, Il n’avait pas besoin d’invoquer le péchéoriginel, Il aurait agi librement, sans contrainte et sans motif. Aussi, lesMusulmans n’ont pas à assumer la responsabilité du péché originel, ilsen laissent la charge à ceux qui ont été « choyés » par leurs propresreligions. Si la Bible cautionne un tel comportement, elle le fait à sesrisques et périls et dans le cas où les fidèles juifs et chrétiens sontenchantés d’avoir été condamnés rétroactivement par le Dieu biblique,alors qu’ils sont innocents, grand bien leur fasse. Il est vrai cependant,que les Chrétiens ont été rachetés par le « sacrifice du Christ », mais toutcela s’est fait verbalement et sans l’accord de l’intéressé, puisqu’une foissur la croix, il s’écria :

« Eli, Eli, lema sabachtani ? (« Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?

L’Evangile selon Matthieu. 27. 46).Aussi, il ne reste plus que les Juifs pour se faire du mauvais sang sur lesort qui les attend. A moins qu’eux aussi, ne disposent d’une bottesecrète qu’ils sortiraient au dernier moment, pour tout remettre en cause.Adam avait été doté de facultés appropriées, comme l'intelligence,la raison, la ferveur. Dieu lui inculqua la compréhension des secrets - de lacréation qu’Il lui plut de porter à sa connaissance, et en fit un êtresupérieur à l’ensemble des autres créatures vivant sur Terre. Le Corandit :

« Nous (Allah) avons honoré les fils d'Adam, Nous les avons portés sur la terre ferme et sur la mer; Nous leur avons accordé d'excellentesnourritures et leur avons donné la préférence sur un grand nombre(d’êtres) que Nous avons créés. » (Coran 17. 20). Relativement à cesujet, il faut souligner la différence effectuée par le Coran, entre lescréatures terrestres (animales et végétales), qui ont été soumises entotalité et sans exception à l’homme, et les créatures extraterrestres oucosmiques, sur lesquelles, les fils d’Adam ne disposent que d’uneascendance relative, signifiant par là, que d’autres êtres créés dansl’univers sont plus éminents que l’être humains.

Ainsi, l’homme n’est plus la seule créature de l’univers, selon les croyances judéo-chrétienneset d’autres religions, mais bien un être perdu, dans les immenses espacesintersidéraux qui comportent d’autres créations parfois supérieures àl’homme. C’est le sens de cette sourate, qui sera explicitée plus loin etqui porte en elle, les germes d’une remise en cause d’un Fils unique de Dieu, envoyé à une humanité unique existant de par l’univers !En parlant de secrets de la création, il s’agit de toute évidence, des phénomènes dont Dieu a bien voulu instruire Adam, et non des mystèresde la Création qui relèvent de la seule Omniscience divine. De mêmequ’un animal ou un végétal possède son propre capital génétique, qui lefait agir de telle ou telle façon, en général dans le sens de la préservationet même de l’évolution de l’espèce considérée, sans jamais faillir à son programme, l’être humain a été doté des connaissances nécessaires,infiniment plus vastes et plus complexes, qui lui permettent d’évoluer dans la vie, dans le sens qui lui est profitable et ce, conformément à la prédétermination divine. Quand Dieu chassa Adam et Eve, Il ne voulut pas les laisser errer dans le désespoir, et c’est là une nouvelle preuve deSa Mansuétude infinie :

« Nous leur dîmes : - Descendez, d’ici. Toutesles fois que Je vous enverrais un guide (un Prophète ou un Enseignement) ceux qui le suivront seront exempts de toute crainte et n'auront point à s'affliger. Quant aux incrédules qui traitent Nos Signesde mensonges, ils auront l’enfer pour séjour éternel. »

(Coran 2. 39-40).Ainsi l’homme aura été averti à l’avance des conséquences de ses actes ;celui qui est raisonnable s’activera à les embellir, conformément aux prescriptions divines. Tandis les criminels et les gens négligents etirréfléchis, se laisseront entraîner par les mondanités de la vie etoublieront ou renieront volontairement, jusqu’à leur comparution devantle Tribunal divin.Adam et Eve eurent des enfants. Leurs noms ne sont pasmentionnés par le Coran. Selon la Bible, l'aîné s'appelait Caïn (Qabil enarabe) et le deuxième fils Abel (Babil). Ils offrirent des sacrifices auSeigneur. Celui de Babil fut agréé, alors que celui de Qabil fut rejeté.Qabil tua son frère, par jalousie et devint le premier meurtrier parmi ladescendance d'Adam.Le Seigneur reprocha son crime à Caïn. Il lui dit selon l’AncienTestament :

« Désormais, le sol te maudit, lui qui s'est ouvert pour recueillir le sang de ton frère, ta victime. C’est pourquoi tu auras beaule cultiver, il ne te donnera plus ses fruits. Tu seras un déraciné, toujoursvagabond sur la terre. Caïn se plaignit au Seigneur :- Seigneur, Ma peine est trop lourde à porter. Tu me chasses aujourd’hui du sol cultivable et je vais devoir me cacher loin de Toi. Je serai un déracinétoujours vagabond sur terre. Quiconque me trouvera pourra me tuer. »

(Genèse 4. 10 à 14). Les appréhensions de Caïn, ne sont pas justifiées, puisqu'en dehors de ses parents, il était le seul être existant sur une terre vide et le Coran ne reprend pas à son compte l'inquiétude infondée dumeurtrier. Ce genre de méprise et courant dans la Bible, démontrant sonaltération, car si Dieu en avait été vraiment l’Auteur, une telle bévuen’aurait pu trouver un terrain favorable pour germer. Le Livre Sacré estexemplaire à ce sujet, il est dépourvu de contradiction, car il émanevéritablement et entièrement d’Allah, le Seigneur et Créateur del’univers.

D’autres aberrations bibliques seront relevées, sans qu’ils’agisse d’établir un acte d’accusation à l’égard de ce Livre Sacré, car une grande partie de son contenu est véritablement d’origine divine. Denombreuses générations se succédèrent par la suite jusqu'à Noé (Nouh).


1
NOE (NOUH) GLOIRE A DIEU OU LES MILLE VERITES SCIENTIFIQUES DU CORAN NOE (NOUH)
Le temps écoulé entre Adam et Noé reste un mystère. La Biblementionne une généalogie de dix générations s'étendant sur 1056 ans.Toutefois, ces données sont à prendre non seulement avec précaution,mais aussi avec circonspection. Parce que d’autres sources religieuses nedonnent pas la même liste généalogique. Ainsi, Luc l’évangéliste, quiconfirme les 10 générations, en ajoute une onzième de son cru et quin’est pas du goût des Juifs, puisqu’il fait descendre Adam, du Fils deDieu !

(Luc. 3. 38)

Cependant, il est avéré que l’authenticité desfiliations, reste une gageure, car du point de vue historique, aucuneinformation exacte n’existe, c’est la bouteille à encre. D’ailleurs, c’est à partir de ce décompte biblique, que les religieux ont établi l’âge de laterre, aurait été créée, il y a un peu plus de 6 700 ans ! Seulement à cetteépoque, la civilisation égyptienne existait déjà et ce pays était partagé endeux royaumes, celui de Bouto au nord et celui de Nekhen, au sud !Le Coran ne fait pas cas de ces estimations, pour le moinsfantaisistes, qui ne reposent sur aucune source fiable. Tout n’est quespéculation et supputation. Toutefois, comme les fidèles avaient besoinde repères pour se situer, les spécialistes en la matière leur ont donnétellement de preuves contradictoires, qu’ils sont maintenant plusdésorientés qu’auparavant. Ainsi, selon la Bible, la durée moyenne desgénérations était de 105 ans, tandis qu’elle n’est plus que de 30 ansactuellement. Cette évaluation est remise en cause par les scientifiques,qui ont entrepris des recherches sur le terrain et professent exactement latendance inverse ; les générations actuelles seraient moins rapprochéesque celles du passé. Noé fut envoyé comme avertisseur auprès de son peuple qui adoraitdes divinités nommées :

Wadd, Souwa, Yaghout, Ya'ouq et Nasr.

(Coran 71. 23-24). Seules, quelques personnes de condition modeste prêtèrentattention à ses paroles. Les notables eux, furent exaspérés et serebellèrent contre lui. II lui demandèrent de chasser les croyants et ledéfièrent de faire tomber sur eux le châtiment dont il les menaçait. Endésespoir de cause et après avoir vainement essayé de les amener àrésipiscence, Noé implora Dieu de l'assister dans son destin. Sous soninspiration, il construisit une embarcation, pour échapper au déluge quele Seigneur allait provoquer et l’exhorta d'embarquer sa famille, lescroyants et un couple de chaque espèce (animale).Le déluge eut lieu conformément au Décret divin, noyant le peupleidolâtre, tandis que Noé et les siens survécurent à la catastrophe. LeCoran s'écarte de la Bible sur plusieurs points. Dans le récit de la Genèse biblique, Noé construit un immense bateau, sur les indications trèsdétaillées, du Seigneur. Ainsi, Il lui ordonna de construire une arche, ungrand bateau en bois de cyprès, dont les dimensions sont les suivantesd’après la Genèse :

«Elle (l’arche) aura cent cinquante mètres de long,vingt-cinq de large et quinze mètres de haut ; elle comportera troisétages et sera enduite de poix à l’extérieur et l’intérieur. »

(Genèse – 6.14 à 16). A titre de comparaison, un bateau de cette taille, jaugerait aumoins 20 000 tonnes et nécessiterait le concours de 250 ouvriers durantdeux ans en moyenne. Mais, Noé réussit le tour de force de tout bâcler enun tour de main.Le Seigneur ordonna à Noé d’embarquer sa famille, ainsi que desanimaux parmi lesquels sept couples de chaque sorte d'animaux purs etun couple seulement de chaque sorte d'animaux impurs. Tous lesanimaux existant sur terre, ce qui représente plusieurs millions d’espècesdifférentes, avaient été réunis à bord de l'arche et le déluge se seraitétendu à l'ensemble du globe. Le Seigneur en effet était attristé par lecomportement malfaisant des hommes ; il regretta de les avoir créés (!) etdit : « Il faut que je balaye la terre les hommes que j’ai créés et même lesanimaux grands et petits. Je regrette vivement de les avoir faits. Mais Noé bénéficiait de la bienveillance du Seigneur. »

(Genèse 6. 5 à 8)Le Coran ne confirme pas cette version, qui est d’ailleurs aussiréfutée par les sources historiques et géologiques. Il est invraisemblablede penser que de tous les habitants du monde, seuls Noé et sa familleavaient été fidèles à Dieu. Il est vrai que la Bible précise que ces hommesétaient nés de l’union des habitants du ciel avec les filles des hommes.Aussi, forcément les enfants qui naissaient de ces unions, n’étaient pasconformes au catalogue ; ils échappaient à tout contrôle et étaient portés à faire le mal. Alors Dieu décida de les éliminer. Puis c’est à partir desenfants Noé, que l’espèce humaine fut reconstituée. La précédente qui,compte tenu de sa longévité, ne devait pas comprendre plus d’un millier de membres aurait été définitivement balayée de la scène terrestre.Contrairement à la Bible, le Coran ne précise pas que l’ensemble del’humanité fut anéantie, ni que tout le règne animal fut embarqué pour échapper au désastre, pas plus que celui-ci n’avait une portée planétaire.Car ce serait contrevenir aux lois de la création initiale, que d’y ajouter une création de substitution, comme si le modèle initial avait échoué.Depuis son origine l'humanité n'a jamais été décimée par un cataclysmequelconque, au point de se reconstituer, à partir d’un nouveau coupleunique. Ces contradictions ont fait l'objet de recherches scientifiques quisont venues conforter les données coraniques et sont développées dansl’article consacré au déluge.

ABRAHAM (IBRAHIM), ISMAEL ET ISAAC
Abraham était un patriarche biblique. Son nom Abram, fut changé par Iahvé, et depuis il s’appelle Abraham. (Genèse 16. 5). Originaired’Ur, en Chaldée (Irak), il décide de s’installer au pays de Canaan,(Palestine) et reçoit la bénédiction divine. Il est le père d’Ismaël, qu’il aeu d’Agar (Hadjer) et d’Isaac, que lui donnera Sara. Ils seront lesancêtres fondateurs successivement des Arabes et des Juifs.

Le signe del’Alliance entre Dieu et Abraham est constitué par la circoncision, quisera perpétuée par les Israélites et les Musulmans. Quant aux Chrétiens,ils abandonnèrent cette pratique non pour des raisons religieuses, puisqu’elle constituait un rituel sacré, mais pour se conformer à certainestendances déviatrices qui s’exercèrent, notamment sous l’influence del’apôtre Saint Paul, en éloignant le Christianisme de ses origines juives eten le professant aux Gentils (aux Païens) alors le Christ s’adressait à sescompatriotes israélites et visait surtout à amender et à restaurer leJudaïsme, qui avait été altéré.Les Arabes connaissent Abraham, sous le nom d’Ibrahim et enfont non seulement un Prophète, mais aussi le premier Messager de Dieu, porteur d’un Enseignement Sacré. Après Noé, il fut le Prophète le plusmarquant. Son père s’appelait Azar (Téra pour la Bible) et vivait aumilieu d’un peuple qui vénérait des idoles. Lui-même n’était pas attiré par ces croyances et se mit à chercher une forme d'adoration supérieure.Il prit respectivement une étoile, puis la lune et ensuite le soleil commeobjet de son culte, mais lorsque ces astres disparurent, il se rendit comptequ’il s'était attaché à vénérer des objets soumis aux Lois d’un Etre infiniment supérieur à toute la création. Il se tourna alors vers l'adorationdu Dieu Unique et prêcha auprès de son peuple, le monothéisme, selonles révélations qu’il recevait, puisqu’il avait doté du don de prophétie.Les gens de son peuple tentèrent de le dissuader de se soumettre àun Dieu Unique, en magnifiant le rôle de leurs idoles. Il leur réponditselon le Coran Sacré :

« Vous disputerez- vous avec moi au sujet de Dieu, alors qu’Il m’a dirigé ? leur répondit-il, je ne crains rien de ce quevous lui associez, à moins qu’Allah ne le veuille. La Science de MonSeigneur s'étend à toute chose. Ne réfléchissez-vous pas ? Comment pourrais-je redouter ce que vous Lui associez alors que vous ne craignez pas de Lui adjoindre ce qu'aucune révélation n’est venue accréditer ?Quel est des deux partis, celui qui est le plus sûr ? Si vous compreniez !Ceux qui croient et n’altèrent point leur foi d'injustice, se trouvent en sécurité, car ils sont bien dirigés. Tel est l'argument décisif que Nousavons donné à Abraham contre son peuple. C’est ainsi que Nous élevonsle rang de celui qu’Il Nous plait d'élire. Ton Seigneur est le Détenteur detoute sagesse, Sa Science est infinie.

» (Coran 6. 80 à 83)Abraham dut faire face à l’hostilité des siens qui persistaient dansl'idolâtrie. Ils décidèrent de le jeter dans un brasier, mais il fut préservédes flammes par la Toute-puissance Divine : « Nous dîmes :- ô feu, sois fraîcheur et paix pour Abraham. »

(Coran 21. 69).Abraham avait brisé les idoles qui étaient vénérées par son peuple, pour démontrer leur inanité, aussi il dut s'expatrier pour échapper à lavindicte de sa communauté encore subjuguée par le polythéisme etl’idolâtrie. Il était accompagné de sa femme, de son neveu Loth etd'autres personnages qui avaient cru en son message. Sa femme, Sarah,étant stérile, Abraham eut un enfant d'une seconde épouse, Hagar (Hadjer) d'origine égyptienne. Ce fils s'appelait Ismaël ; il est considérécomme l'ancêtre des Arabes. Abraham installa la mère et le fils dans unevallée, près de la Maison Sacrée de la Kaâba (La Mecque), qu’il devaitédifier plus tard, avec l’aide de son fils.

« Rappelle-toi quand Nousétablîmes Abraham sur l’emplacement du Sanctuaire, précise le Coran, Nous lui prescrivîmes : Ne me donne point d’associés, et veille à purifier Ma Maison pour ceux qui viennent effectuer des circuits rituels ou s’acquitter des exercices pieux, debout, agenouillés ou prosternés. »

(Coran 22. 26).Par la suite, sa première femme Sarah devait donner naissance,d’une façon miraculeuse à un fils, qui fut nommé Isaac. Pour éprouver contrairement au Coran) fut transformée en statue de sel pour avoir regardé en arrière (vers Sodome et Gomorrhe. Genèse 19. 23). Voici laversion biblique : « Vers le soir, deux anges arrivèrent à Sodome…Lot les invita chez lui ; il leur prépara un repas et fit cuire des galettes, puisils mangèrent.

Ils n’étaient pas encore couchés lorsque les hommes deSodome encerclèrent la maison…Ils appelaient Lot et lui dirent :- Où sont les gens qui sont venus chez toi, fais-les sortir. Nous voulons prendre notre plaisir avec eux. Lot sortit sur le seuil de sa maison et leur dit :- Non, mes amis, ne commettez pas ce crime. J’ai deux filles vierges, je vais vous les amener et vous les traiterez comme vous voudrez. Maisne faites rien à ces gens, ce sont mes hôtes… Ils bousculèrent Lot avecviolence et s’approchèrent de la porte pour l’enfoncer. Alors, les deuxanges empoignèrent Lot, le ramenèrent à l’intérieur et refermèrent la porte. Ils frappèrent d’aveuglement tous les hommes, si bien qu’ils ne purent retrouver la porte. » (Genèse 19. 1 à 11). Puis les anges pressèrent Lot, sa femme et ses deux filles de quitter la ville, car leSeigneur avait décrété sa destruction ainsi que celle de Gomorrhe. Il fittomber du ciel, une pluie de souffre enflammé et soumit à un total bouleversement les deux cités et leurs habitants, de même que toute larégion et sa végétation. La femme de Lot qui regarda en arrière, futchangée en statue de sel.Cependant, et contre toute attente, la Bible attribue uncomportement édifiant et immoral aux deux filles de Loth qui enivrèrentleur père afin de passer la nuit avec lui.

De ces relations incestueuses,seraient nés Moab, l'ancêtre des Moabites et Ben Ammi, l'ancêtre desAmmonites (Genèse 19. 31 à 35). Le Coran rejette complètement cegenre de divagations absurdes, qui font d'un Prophète de Dieu, uninceste maudit par les conventions et les pratiques et de ses filles desdépravées et des débauchées. Une triste image, d’une famille distinguée par Dieu, qui prône précisément des vertus absolument opposées à ladéchéance dont la Bible affuble Loth et ses filles.

JACOB (YAAQOUB)
Jacob est un patriarche selon la Bible. Il est le fils d’Isaac et deRebecca et le frère d’Esaü, à qui il rachète son droit d’aînesse pour un plat de lentilles. La Bible développe abondamment ce récit, qui peine pour s’imposer comme une chronique historique. (Genèse 25. 39).D’après l’Ancien Testament, alors qu’il préparait un plat de lentilles,Jacob reçut la visite de son frère ainé Esaü, qui revenait de la chasse, trèsfatigué et lui dit :

«Je n’en peux plus, laisse-moi vite avaler ce potage roux. » Jacob répondit : « Cède-moi d’abord tes droits de fils aîné. » Esaü déclara : « Je vais mourir de faim. A quoi me serviront mes droitsde fils aîné ?... Alors Esaü jura qu’il lui cédait ses droits de fils aîné et Jacob lui donna du pain et du potage aux lentilles. Esaü mangea et but, puis s’en alla. Il n’accorda aucune importance à ses droits de fils aîné. »

(Genèse 25. 30 à 34). A l’époque, l’aîné de la famille héritait des droits etdes biens laissés par les parents. Ce sont précisément toutes cesattributions dont se dessaisit Esaü en échange d’un plat de lentilles.Une fois la transaction accomplie, ou plutôt le piège refermé, il restait àJacob de convaincre son père de lui céder ces droits qui étaient promis àEsaü, car il n’était pas au courant de ce marché et ne pouvait l’approuver sans contrevenir à toutes les conventions en usage à l’époque.Sur les conseils de sa mère, qui imagina le stratagème, Jacobdevait user d’artifices, pour tromper son père et arriver à réaliser sonrêve. Elle apprêta deux chevreaux et en fit un de ces plats appétissantsdont raffolait Isaac, puis recouvrit les bras et les parties lisses du cou deJacob, avec les peaux de chevreaux, car Esaü avait un système pileux particulièrement développé.

Puis, ainsi accoutré Jacob prit le plat et du pain et alla trouver son père qui était pratiquement aveugle.

« Mon père,lui dit-il, je suis Esaü, ton fils aîné, viens donc t’asseoir pour manger ceque je te rapporte, ensuite tu me donneras ta bénédiction. » « Approche, je veux te toucher pour m’assurer que tu es bien mon fils Esaü, répondit Isaac. »

Il le toucha au bras, mais ne s’aperçut pas du stratagème, car Jacob était couvert de poils, comme ceux d’Esaü. Isaac demanda :

« Tues bien mon fils Esaü ? » « Oui, répondit Jacob. » « Sers-moi mon fils, pour que je mange et que je te donne ma bénédiction. » Isaac mangea puis donna sa bénédiction à Jacob, alors qu’elle était destinée à Esaü.Lorsque ce dernier revint de la chasse, il prépara un plat appétissant avecle gibier et le rapporta à son père.

« Qui es-tu demanda Isaac ? » « Je suis Esaü, ton fils aîné, répondit-il » « Mais alors qui est celui qui achassé du gibier, me l’a apporté et m’a fait manger de tout avant tonarrivée ? C’est à lui que j’ai donné ma bénédiction, et elle lui resteraacquise. »

Quand Esaü entendit les paroles de son père, son cœur débordad’amertume et il se mit à pousser de grands cris. Il supplia son père :

« Donne-moi aussi une bénédiction, père ! » « Ton frère est venuet m’a trompé. Il a emporté la bénédiction qui te revenait…Je ne peuxrien faire pour toi mon fils. » « Il porte bien son nom de Jacob (qui signifie celui qui dupe), répondit Esaü. Puisqu’il m’a dupé deux fois. Il s’est emparé de mes droits de fils aîné et maintenant voilà qu’il s’empare de la bénédiction qui me revenait ! » (Genèse. 27.1 à 40). Dèslors, Esaü promit de tuer Jacob qui l’avait berné aussi perfidement.Cependant, malgré sa détermination, il n’arriva pas à ses fins et Jacob, lefourbe et l’hypocrite, put savourer les fruits de son escroquerie.Jacob était l’époux de Léa et de Rachel, filles de Laban, mais il estconnu surtout pour être le père des douze fils, qui ont donné naissanceaux douze tribus d’Israël. Il a été surnommé « Israël », par les siens,après son « combat contre Dieu » et de ce fait il est considéré commel’ancêtre éponyme des Israélites qu’il fait descendre en Egypte à l’appelde son fils Joseph (Youssef), alors intendant de Putiphar, un personnageégyptien, puis ministre de Pharaon. Il meurt dans ce pays. Jacob n’est pasconsidéré comme un Prophète par la Bible, mais seulement le dernier des patriarches qui vécurent avant lui, et dont la longévité était légendaire.Le Coran au contraire, en fait un Prophète de Dieu, éminent.

« Lorsque Abraham abandonna son père et ceux qui adoraient des fauxdieux, Nous lui donnâmes pour fils Isaac et Jacob et firent d'eux des Prophètes. » (Coran 19. 49). Jacob était le fils d’Isaac et le petit-filsd’Abraham et allait fonder la lignée israélite. II est présenté sous les traitsd'un homme possédant la science (Coran 12. 68), et soumis à Dieu (« soumis » est la traduction de mouslim ou musulman).

Il recommanda àses enfants la soumission au Créateur de l’univers, au même titrequ'Abraham l'avait préconisée avant lui. Le Coran rappelle :

« Lorsque Dieu dit à Abraham : « Résigne-toi à Ma Volonté. » Il répondit : « Je me soumets au Seigneur de l’univers. » Abraham engagea ses enfants àsuivre cette voie et Jacob en fit autant. Il leur dit : « ô mes enfants, Dieuvous a choisi une religion, ne mourrez pas sans l’avoir embrassée. Lorsque la mort se présenta à lui, il dit à ses enfants : « Qu’allez-vousadorer après moi ? » Ils répondirent : « Nous adorons ton Dieu, le Dieude tes pères : Abraham, Ismaël et Isaac, le Dieu Unique et nous nous soumettons à Lui. »

(Coran 2. 131-133)Plus tard, Jacob reçut le nom d’Israël après son combat de nuitcontre Dieu ! (Genèse 32). En hébreu le terme Israël évoqueeffectivement l’expression de « lutter contre Dieu ».Voici commentl’Ancien Testament présente cet épisode capital pour les Judéo-chrétiens,mais invraisemblable pour les Musulmans :

« Au cours de la nuit, Jacob se leva, prit ses deux femmes, ses deux servantes et ses onze enfants et leur fit traverser le gué du Yabboq avec tout ce qu’il possédait. Il resta seul et quelqu’un lutta avec lui jusqu’à l’aurore. Quand l’adversaire vit qu’il ne pouvait le vaincre dans cette lutte, il le frappa à l’articulation de la hanche qui se déboîta. Il dit alors : « Laisse-moi partir, car voicil’aurore. » « Je ne te laisserai pas partir si tu ne me bénis pas »répliqua Jacob. L’autre demanda : « Comment t’appelles-tu ? »« Jacob », répondit-il. L’autre reprit : « On ne t’appellera plus Jacobmais Israël, car tu as lutté contre Dieu et contre les hommes et tu as étéle plus fort ! » « Jacob demanda : « Dis-moi donc quel est ton nom ? »« Pourquoi me demandes-tu mon nom ? » répondit-il. Alors, il bénit Jacob. Celui-ci déclara : « J’ai vu Dieu face à face et je suis encore envie. » C’est pourquoi il nomma cet endroit Penouel, qui signifie Face de Dieu. Quand le soleil se leva, Jacob avait passé le gué de Penouel. Il boitait à cause de sa hanche. Aujourd’hui encore les Israélites nemangent pas le muscle de la cuisse à l’articulation de la hanche, parceque Jacob a été blessé (par Dieu) à ce muscle. »

Genèse 32. 23 à 33)Les Musulmans rejettent nombre de ces données qu'ils considèrentcomme une offense à la Gloire du Seigneur de l’univers et une altérationflagrante du Texte biblique originel. D’après Tabari, spécialiste enislamologie, le nom d’Israël serait issu de la formule « asra ila Allah »,dont le sens est : « Il s'est réfugié de nuit vers Dieu », et ce, afin de fuir son frère Saül, qui voulait le tuer. La contraction de la phrase auraitformé le mot de « Asraël » (Israël). D’une façon générale, le Coranréprouve la version biblique qui présente souvent les Prophètes sous desapparences d'hommes perfides, trompeurs, vindicatifs et dévoyés.Dans le cas présent, qui se passe de tout commentaire, Jacob lui-même, lutte corps à corps contre Dieu, et n’a pu être vaincu par cedernier après un duel qui dura toute une nuit !

Même si les limites de la bienséance semblent exploser, il n’en s’est rien dans la réalité, puisque les scribes, les prêtres et les docteurs de la Loi qui ont rédigé ouapprouvé ce passage, avaient déjà décrit le Dieu biblique, comme un êtreimité dans tous les domaines. Aussi, le fait de lui résister dans uncombat, n’était pas vu comme un exploit extraordinaire. Cela se situait juste à la limite de l’acceptable, même si Jacob au début, puis lesIsraélites par la suite en retirèrent une fierté déplacée.Cette narration biblique qui s’apparente plus à un conte fantastique,dépourvu de réalisme avait pour but de démontrer, que sous la conduitede Jacob leur chef, désormais, les Juifs étaient à l’abri de tout ; mêmed’un éventuel coup fourré concocté par un Dieu biblique qui n’était plusen mesure de s’opposer à lui. Les peuples d’alors étaient subjugués par les récits mythologiques où l’invraisemblance se mêle à l’héroïsme ; les prêtres et les scribes, ont usé de ce stratagème rodé et éprouvé pour acquérir à leurs causes des fidèles, qui faute d’activités culturelles,avaient toujours le loisir de tomber sous le charme de légendesinvraisemblables, qui pour être efficaces, devaient sortir de l’ordinairequotidien et de la grisaille régnante.

JOSEPH - (YOUSSEF)
Joseph est le fils de Jacob (Ya’aqoub) ; A l’image de son père, etcontrairement au Coran, il n’est pas considéré comme un Prophète par laBible, mais seulement comme un personnage biblique. Joseph a faitl'objet d'un récit détaillé dans le Coran qui lui consacre une grande partiede la sourate 12.

Il est l'un des douze fils de Jacob et eut une vision qui le prédestinait à être le Prophète de Dieu. En apprenant l'interprétation dusonge, son père le mit en garde, contre la jalousie qui ne manquerait pasde s’emparer de ses frères. Effectivement, ceux-ci décidèrent del'éliminer en raison de la grande affection de Jacob à son égard ; ilsrusèrent puis le jetèrent au fond d'un puits. Il fut heureusement sauvé par des caravaniers en route pour l’Egypte qui le vendirent à Putiphar, legrand intendant d’Egypte. La femme de ce dernier essaya de le séduire,mais il résista à la tentation de tromper son maître. Il connut diverses péripéties dans ce pays, avant d'entrer au service du Pharaon en raison deses dons particuliers à interpréter les rêves (notamment celui des septvaches grasses et des sept vaches maigres), et se vit confier l'intendancedes réserves alimentaires, poste de première importance en raison de rôlel'alimentation dans la vie de tous les jours. Une fois établit dans sesfonctions, Joseph, fit venir son père Jacob et toute sa famille en Egypte ;ce fut l’embryon de la communauté juive dans ce pays, de laquelle allaitnaître plus tard Moïse, son frère Aaron et les autres Israélites.Joseph accomplit sa tâche en homme avisé. Il est décrit par leCoran comme un homme juste et vertueux.

« Lorsqu’il eut atteint l'âgeadulte, Nous le pourvûmes de science et de sagesse, digne récompensedes vertueux. » (Coran 12. 22). La Bible reproduit un texte avec beaucoup de similitudes et quelques écarts. Dans l’Ancien Testament,Joseph fait deux rêves au lieu d'un seul, qu’il raconte à ses frères et à son père et c eux-ci lui reprochent de vouloir s'élever au-dessus d'eux, pour prendre le destin de la communauté après la mort de leur père.Le Coran aborde le problème différemment. Il voit au contrairedans la vision de Joseph la continuité de la Faveur Divine accordée déjàaux ancêtres : Abraham, Isaac, Jacob lui-même et Joseph à la suite. LeCoran commente ainsi cet événement :

« Joseph dit à son père : « J’ai vu en songe onze astres, ainsi que le soleil et la lune qui étaient prosternés devant moi. » « Mon cher enfant, lui dit son père, prends garde de raconter ton rêve à tes frères de peur qu’ils ne trament uncomplot contre toi (par jalousie). Satan est l’ennemi juré de l’homme.Ton Seigneur te choisira. Il t’apprendra l’interprétation des songes. Il parachèvera Sa Grâce en toi, en faveur de la famille de Jacob, comme Il l’a parachevé en faveur de tes ancêtres : Abraham et Isaac. TonSeigneur est Omniscient et Sage. » (Coran 12. 4 à 6)Cette version est plus plausible que celle qui consiste à voir enJacob, un père outré par la Grâce divine accordée à son fils.

Néanmoins, comme ce dernier avait été présenté par la Bible sous lestraits d’une homme rusé et d’un escroc, il était de bon temps, pour rester dans le même registre, de l’affecter de caractères avilissants quin’entachaient pas sa réputation. Dans la réalité, Jacob ne pouvait prendreombrage d'un privilège aussi insigne, honorant sa descendance, jusqu’àtramer avec l’aide de ses autres fils un complot contre son fils cadet. Cene sont guère des pratiques dont pourraient se gratifier des hommes quiont été distingués par le Seigneur de l’univers.Les autres divergences avec le Coran, portent sur le sort réservé àJoseph. La Bible admet qu'il a été vendu par ses frères. Cependant, ellel'affecte d'un caractère dur et cynique. En Egypte, il aurait accusé sesfrères d’avoir espionné les points faibles du pays (Genèse 42). Il auraitaussi affamé les paysans égyptiens (Genèse 47), en les dépouillant deleurs troupeaux et de leurs terres et en les assujettissant totalement au pharaon. Comme pour Jacob et d’autres Prophètes bibliques, ces traitsd’infamie sont désavoués par le Coran qui oppose les attributs insignesdont sont dotés les Elus de Dieu et Joseph était l’un deux.

Il était doux, juste, patient et indulgent. Il pardonna à ses frères leurs intrigues et leur complot et les honora outre mesure. Il hissa son père Jacob, qu’ilchérissait, contrairement aux assertions de la Bible, sur un piédestal pour lui rendre hommage. Un tel comportement sied parfaitement à un hommequi a été promu par Dieu, au rang insigne de Prophète. Sans quoi, lesgénérations postérieures ne se seraient pas réclamées d’une ascendanceaussi éminente, si elle ne s’était distinguée par ses qualités et sondévouement à la l’Autorité divine.

MOI"SE (MOUSSA) ET AARON (HAROUN)
Moïse, en français, Moshé en hébreu et Moussa en arabe, est unJuif, d’origine égyptienne, l’un des lointains descendants de Jacob, que Joseph avait introduit dans ce pays. Les sources historiques à son sujet nesont pas établies, aussi les judéo-chrétiens s’en tiennent à la tradition biblique. Selon cette dernière et notamment le Pentateuque, Moïse seraitné dans la tribu des Lévi, qui contrairement aux autres, ne possédait pasde territoire propre, mais c’est parmi ses membres que se recrutaient les prêtres ou lévites. Après sa naissance, Moïse est confié au Nil, pour échapper à la répression des Egyptiens et est recueilli par une fille duPharaon. Plus tard, ayant tué un Egyptien, il décide de fuir au pays deMadian ; la vision du « Buisson ardent » sur l’Horeb (Sinaï), où Dieu luiserait apparu sous la forme d’un feu, lui révèle sa mission de sauveur desIsraélites. Il en prend le commandement pour les faire sortir d’Egypte(Exode) et les guide durant quarante ans dans le désert. Il leur impose laLoi (Décalogue) que lui dicte Iahvé (Dieu) sur le mont Sinaï.

Il n’atteint pas la Terre promise, et meurt sans y avoir pénétré lui-même.Dans ses grandes lignes, le Coran souscrit à la première partie durécit, notamment que Moïse fut confié au Nil et qu’il fut élevé par lafemme de Pharaon qui ignorait son identité. Devenu adulte, il prit part àune altercation au cours de laquelle il tua un Egyptien. Aussi, craignant pour sa sécurité, il s'enfuit en pays de Madian, en Palestine où il épousaune jeune fille de la région. Le nom du père de la jeune fille n’est pasdévoilé, mais certains commentateurs à l’image de Tabari, pensent qu’ils'agit de Cho’âib, Prophète des Madianites, que la Bible identifie au prêtre de Madian, Jethro (Exode 2. 24) connu également sous le nom deRéouel, Ragüel ou Hobab.Après avoir accompli sa période d'engagement au service de son beau-père, Moïse quitta avec sa famille et le pays de Madian pour retourner en Egypte. En cours de route, il aperçut un feu du côté du montSinaï et voulut ramener quelques tisons ou glaner des informations utiles.Le Coran mentionne cet événement capital de la façon suivante :

« Lorsqu’il s'approcha (du feu), il s'entendit appeler du flanc droit de lavallée dans le site béni de Dieu, et du sein de l’arbre :- ô Moïse, Je suis Allah, le Seigneur de l'univers » ... (Coran 28. 30) Dieu le chargea de prêcher le monothéisme auprès de Pharaon et de son peuple et de délivrer les Israélites réduits en esclavage.

Il agréa aussi sa requête d’adjoindre leconcours de son frère Aaron (Haroun).La Bible relate ainsi cet événement extraordinaire :

« Moïse s’occupait des moutons et des chèvres de Jéthro, son beau-père, le prêtrede Madian. Un jour après avoir conduit le troupeau au-delà du désert, il arriva à l’Horeb (autre nom du mont Sinaï), la montagne de Dieu. C’est là que l’ange du Seigneur lui apparut dans une flamme au milieu d’unbuisson. Moïse aperçut en effet un buisson d’où sortaient des flammes,mais sans que le buisson lui-même brûle. Il décida d’aller faire un tour pour aller voir ce phénomène étonnant et découvrir pourquoi le buissonne brûlait pas. Lorsque le Seigneur le vit faire ce détour, il l’appela dumilieu du buisson : - Moïse, Moïse ! »

(Exode. 3. 1 à 3). Alors, Dieu semanifesta à Lui en l’exhortant de faire sortir d’Egypte les Juifs quiétaient opprimés par le Pharaon.Mais Pharaon s'endurcit dans son aveuglement, ne cédant ni auxexhortations de Moïse ni aux miracles qu'il accomplit pour le convaincre.II resta intraitable, même après les fléaux qui s'abattirent sur son pays,allant jusqu'à accentuer une répression déjà féroce. Dieu ordonna alors àMoïse de les ramener les Israélites, en Palestine, la Terre promise.Quand le départ fut donné, Pharaon se lança à leur poursuite, à la tête deson armée. Il était sur le point de les rejoindre, lorsque Moïse frappa avecson bâton la mer qui se trouvait devant eux, ouvrant une brèche par laquelle ils engouffrèrent afin de passer de l’autre côté. Pharaon et sestroupes, s’engagèrent à leur tour, mais les flots se rabattirent avecviolence sur eux, anéantissant l'armée égyptienne et leur chef.Le Coran dit :

« Nous avons fait traverser la mer aux fils d’Israël. Pharaon et ses armées les poursuivirent avec acharnement et hostilité, jusqu’au moment où Pharaon, sur le point d’être englouti dit : « Je croisqu’il n’y a d’autre divinité que Celui en qui ont cru les fils d’Israël et je suis du nombre des soumis. » Allah dit : « (Seulement) maintenant ? Alors qu’auparavant tu as désobéi et que tu étais au nombre descorrupteurs. Aujourd’hui, Nous allons sauvegarder ton corps, afin deconstituer un Signe pour ceux qui viendront après toi ; Cependant beaucoup de gens ne prêtent aucune attention à Nos avertissements.»

(Coran. 10. 90-92)La préservation du corps de Pharaon à laquelle le Coran faitréférence, est une révélation extraordinaire. A l’époque, au début du 7 ième siècle de l’ère chrétienne, les gens n’avaient aucune notion del’existence de cadavres de Pharaons. Or le Coran souligne que son corpsa été conservé, pour être une preuve de la véracité du récit coranique, etde l’authenticité fondamentale de ce Livre Sacré. Comment pourrait semanifester cette démonstration ? Nécessairement, par la découverte ducorps en question et son exposition publique, ce qui permettrait decorroborer d’une façon magistrale, ainsi qu’il sera démontré plus loin,que le Coran est bien l’Œuvre de Dieu. Effectivement, ainsi qu’il sera Mère de Dieu (Théotokos). La « logique » s’explique par le fait qu’elleétait la mère du Fils de Dieu. Aussi, de mère d’homme, elle acquit par décision conciliaire, la qualité de Mère de Dieu ! La décision de conférer une qualité aussi surprenante à la Vierge a entraîné le schisme de l’Eglised’Orient (ou nestorienne), en raison de l’opposition du Patriarche Nestorius de Constantinople qui jugeait l’initiative scandaleuse.

Sonhostilité lui valut d'être condamné et banni, par l’Eglise romaine.Les innovations de l’Eglise chrétienne, ne furent pas toujoursacceptées et furent la cause de nombreuses dissidences et de schismesmajeurs. En 587, un concile tenu à Tolède (Espagne) avait admis que leSaint-Esprit ne devait pas procéder seulement du Père, tel que cela avaitété arrêté au quatrième siècle, mais également du Fils. Pareilleconception était aussi « logique » que celle concernant la Vierge Marie,qui a été divinisée, car tout ce qui touche au Père doit affecter le Fils,mais aussi la Mère et le Saint-Esprit. Puisque toute la famille étaitembarquée sur le même bateau. Il n’était pas question de favoriser quelques uns au détriment d’autres.

Et, de fil en aiguille, les innovationssuccessives firent sombrer la religion chrétienne dans le déviationnisme.Cependant elle réfuta énergiquement cette accusation et en fit porter lechapeau aux nombreuses minorités qui se manifestaient et qui n’avaient pas le poids suffisant pour s’imposer face à la toute-puissance du clergé.L’Eglise souveraine était une institution d’émanation divine et pasconséquent inattaquable et hors de portée des lois humaines Néanmoins, la détermination de faire procéder le Saint-Espritsimultanément du Père et du Fils, rencontra des réticences et ne fut pasadmise officiellement. La situation perdura jusqu'en 794, année oùCharlemagne, futur Empereur d'Occident décida de l'entériner par décret... Sa puissance militaire et politique lui donna force de loi et dedogme.

Il n’était plus question de louvoyer ou qu’un pape vienne s’yopposer sans se faire envoyer ad patres. Charlemagne qui était supposéobéir aux papes de la chrétienté, leur donne des ordres à exécuter illico presto. Et gare aux récalcitrants ! Alors, malgré eux, ils approuvèrent publiquement ce qu’ils réprouvaient secrètement, puisqu’il étaitimpossible de faire autrement, sans pertes et fracas. D’autant qu’ilsétaient partisans de l’ordre établi, qui leur permettait de rayonner sur toute la papauté. Aussi les scrupules n’étaient pas de mise. Après sonadoption par l'Eglise romaine, cette décision allait être une des causes principales du schisme de l'Eglise orthodoxe au 11 ème siècle. L'affaireconnue sous le nom de Filioque entraîna une suite de péripéties qui virentle Pape Nicolas 1 er excommunier le patriarche de Constantinople Photius (863), lequel pour ne pas être en reste, anathématisa à son tour le Papequi l’avait bouté hors de l’Eglise, suite à un concile tenu en 867. Les papes et les patriarches s’amusaient comme des fous en s’excommuniantréciproquement ! C’était à qui tenait le plus longtemps en place.Deux siècles plus tard, les héritiers spirituels reprirent la lutte toutaussi déterminée et implacable ; les légats du Pape Léon IX déposèrentune formule d'excommunication contre le Patriarche de Constantinople,Michel Cérulaire qui leur renvoya la balle derechef en les frappantd’anathème à son tour la même année (1054).

Et c’était reparti comme en14-18 ! Les problèmes nés des différences d’interprétation etd’orientation s’étaient déjà manifestés en 451, lors du Concile deChalcédoine, lorsque Jésus avait été reconnu comme une seule personneen deux natures, humaine et divine, alors qu'une vingtaine d'années plustôt (429-431), la nature humaine avait été déclarée blessée par le péchéoriginel, commis par Adam et Eve, impliquant que l’humanité avait àsupporter, malgré elle, le lourd fardeau qui lui a été imposé par la Bible juive, 30 siècles plus tôt, et par l’Eglise chrétienne, cinq siècles après ladisparition du Christ, même si celui-ci a été à son corps défendant, celuiqui a payé les pots cassés de tout le monde !L’Islam et la religion musulmane dénient ce genre d’accusations,car la responsabilité ne saurait être qu’individuelle et personnelle et ne peut être collective, résultant d’une antériorité séculaire. Aussi, ceux quine veulent pas se présenter devant l’Eternel, chargés de péchés, avantmême d’avoir prononcé les premiers balbutiements de la vie, savent quelchemin ils doivent emprunter. Quel est donc le crétin qui a décrété queles lois n’avaient pas d’effet rétroactif ? Heureusement que l’Eglise veilleau grain, déjouant les manœuvres stupides des législateurs en herbe et un peu morveux sur les bords, qui se plaisent et se complaisent à édifier unordre immoral où l’on n’était puni que pour ce qu’on avait fait.Dorénavant, on était maudit, même pour ce que les autres ont pucommettre comme injustice. Quelle chance !Cependant, les mutations ne se sont pas restées cantonnées auxMoyen Age.

En 1870, il y a un peu plus d’un siècle, lors du ConcileVatican 1, le Pape fut déclaré à nouveau infaillible en matière de dogme.Il avait déjà bénéficié de cette infaillibilité auparavant, mais nombred’institutions non catholiques refusaient d’admettre cette éminentequalité, pourtant qui coule de source. Car un pape ne peut se tromper,quoi qu’il fasse il reste dans la rectitude. Même le Dieu biblique n’était pas aussi doué, puisque selon l’Ancien Testament, il aurait commis nombre de gaffes et d’impairs, qui auraient été indignes d’un pontife.Heureusement que depuis cette date, les décisions du Chef de l'Egliseromaine, redevenaient à nouveau parfaites et exemptes d’erreurs, aumême titre que les Commandements divins, et il n’était pas question defaire dans la demi mesure. Sauf si un autre pape le décidait. Alors, toutétait permis, et remis en cause et en question, puisque lui aussi étaitinfaillible. S’il venait à lui plaire de condamner son prédécesseur, il étaitdans son droit absolu et ne se privait guère de le faire.En l’an 1950, vingt siècles après le déroulement des faits, unenouvelle inspiration poussa l’Eglise à reconnaître que la Vierge Marie estmontée au ciel avec son corps, imitant en cela Jésus qui l'avait précédé enayant recours à ce miracle. Là encore, pas question de faire dans lefavoritisme ; la mère est au même niveau que le Fils divin. Il va sans direque ces additions ne faisaient pas partie de la doctrine chrétienne initiale,mais qu'elles ont été introduites au fur et à mesure de l'évolution del'Eglise.

Cette tendance remonte loin dans le temps. Le fait de perdre lestraces des manipulations antérieures, arrange beaucoup de monde au seindes structures officielles.Pour le Coran ces innovations ont été incorporées par les docteursde la Loi, les prêtres et les scribes, de même que celles qui portent sur ladivinité de Jésus, sa crucifixion, sa résurrection... Les interventionssuccessives visaient à donner des attributs divins à Jésus de façon à le présenter comme un Etre supérieur, sans commune mesure avecl'envergure des autres Prophètes. Des voix se sont élevées parmi le clergéafin de dénoncer une situation qui s'avère dangereuse et risque d’apporter des résultats contraires à ceux escomptés. Voici ce qu'écrit à ce sujet,Michel Lelong, Prêtre catholique et Consulteur du Secrétariat du Vatican pour les relations avec les religions non chrétiennes : « ...Si le Christ revenait parmi nous aujourd'hui, peut être dirait-il aux Chrétiens de parler moins de lui et plus de Celui qu'il appelait « Son Père ». L'auteur estime que cette question est capitale et « l'on assiste dans certainesassemblées chrétiennes à une nette tendance à la désacralisation quiconduit à parler de l'homme plus que de Dieu, et de Jésus Christ, plutôt que de « Celui qui l'a envoyé ». Il y a là un vrai problème, car si l'onexamine attentivement les publications catholiques, et plus encore peut être protestantes, on y trouve cette tendance à parler de Jésus-Christ,beaucoup plus que de Dieu et parfois même sans nommer Dieu. »…

Faut-il vraiment s'étonner de ce comportement et des sentimentsque les fidèles manifestent face à la tendance de minimiser l’importance de Dieu au profit de celle du Christ ? Depuis 2 000 ans, leurs structuresn’ont cessé de glorifier le Christ, en l’élevant ont à l’égal du Seigneur del’univers. Ils lui ont reconnu des attributs hors de proportion avec sanature. Il a été doté de facultés identiques au Père, alors qu’il était plus proche de l'homme que Celui-ci. Comment dès lors exprimer sa surprisede le voir ravir la primauté au Seigneur et de passer au premier plan ? Il aété reconnu comme le Vrai Dieu de vrai Dieu, Celui qui s'est sacrifié pour racheter l'humanité. Mais aujourd'hui, certains parmi ceux-là mêmesqui ont procédé à sa distinction et à sa glorification outrageuse,ressentent que les choses sont allées trop loin. Ainsi Lelong commed’autres hommes de religion, s’inquiète à juste titre du changement desvaleurs. Il juge « non seulement légitime, mais nécessaire de réagir faceà la tendance à parler du Christ sans nommer Dieu. »

Cependant, avec tous les pouvoirs extraordinaires dont a été investile Fils, il est douteux que quiconque soit en mesure, ou veuille leramener à son rôle de Prophète et d’Elu de Dieu. Son omnipotence esttrop ancrée dans la conscience populaire des fidèles, pour prétendrerenverser la tendance et redonner à Dieu, Son rang d'Etre Suprême etUnique et à Jésus son statut de Messager de Dieu. Ce serait remettre encause tout l'enseignement dispensé jusqu’alors et présenté comme le seulà être véritable et fondé ! L’Eglise chrétienne est arrivée à façonner unereligion à la mesure de ses ambitions. Les nouveautés introduitescomptent plus que le Message communiqué par Jésus et contredisentl'élémentaire logique d'un héritage censé puiser ses sources dans lesrévélations précédentes, qu’elles soient bibliques, où qu’elles remontentencore plus loin, jusqu’aux premiers pas adamiquesLe Coran dénonce cette situation confuse lorsqu'il exhorte lesintéressés à ne pas se porter vers les excès et les abus, qui dans tous lescas desservent la cause qu’ils sont censés promouvoir :

« O gens du Livre (Chrétiens), ne soyez pas excessifs dans votre religion. Ne vousconformez pas aux gens qui se sont égarés avant vous et qui en ont égarés beaucoup d'autres hors du droit chemin. » (Coran 5. 77). Ouencore concernant la divinité de Jésus et l'existence de la Trinité :

« Cene sont que des infidèles ceux qui disent : « Dieu est le Messie, fils deMarie. » Le Messie n'a-t-il pas dit lui-même : « ô fils d'Israël, adorez Dieu, mon Seigneur et le vôtre. Celui qui reconnaît des associés à Dieu, Dieu Lui interdira l'accès du Paradis. Il aura l'enfer pour séjour. Il n'existe pas de défenseurs pour les injustes. »« Oui, ce sont des impies ceux qui disent : « Dieu est la troisième personne de la Trinité. » Il n'y a de Dieu qu'un Dieu Unique. S'ils nerenoncent pas à leurs propos, un terrible châtiment les attend. Ne serepentiront-ils pas ? Ne lui demanderont-ils pas pardon ? Dieu est Celuiqui pardonne, Il est Miséricordieux. Le Messie, fils de Marie n'est qu'un Prophète comme tant d'autres qui l'ont précédé. Sa mère était juste. Tousdeux se nourrissaient d'aliments (à l'instar de tous les êtres humains).C'est ainsi que Nous montrons Nos Signes et vois comment ils s'endétournent. »

(Coran 5. 72 à 75).L’attitude du Coran est restée constante face aux changementsintroduits dans l’enseignement judéo-chrétien. Il est inconcevable de penser que si le Messie avait été le Fils de Dieu, cette réalité ne serait pasapparue à travers les Messages véhiculés par tous les Prophètes bibliqueset autres depuis Adam. Or, quitte à le répéter, jamais aucun d'entre euxne s'est arrogé le droit de révéler quelque chose en ce sens. Car lesnotions de Fils de Dieu et de Trinité ont été inventées, afin de donner plus d'éminence à un enseignement déjà prestigieux, que l’Eglisevoulait récupérer à son seul profit, mais sans prendre la nécessaire précaution de savoir s’en tenir à la raison.Du point de vue historique, Le Christ n’est d’ailleurs pas la seule personne célèbre à avoir bénéficié de cette substitution de personnes, au point d’engager l’histoire, et par voie de conséquence, les médias et lacroyance populaire sur de fausses pistes. De nombreux autres exemplesexistent dans l’histoire des institutions occidentales, ou des personnagesimportants ont été remplacés par des sosies et des hommes de paille, pour induire en erreur ceux qui aspiraient à leur disparition.


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LE PARACLET ET L'ANNONCE DE LA MISSIONPROPHETIQUE DE MOHAMMED GLOIRE A DIEU OU LES MILLE VERITES SCIENTIFIQUES DU CORAN LE PARACLET ET L'ANNONCE DE LA MISSIONPROPHETIQUE DE MOHAMMED
L'Ancien Testament a toujours adopté une position claire vis-à-visdes faux prophètes et des manipulateurs d’opinion. De nombreux passages attestent sans ambages que Dieu ne permettra jamais que les mystificateurs puissent réussir dans leur entreprise mensongère ettrompeuse. Voici quelques exemples de cette attitude qui est restéeconstante tout au long des siècles. Dans le Livre de Jérémie, Dieu déclarequ'Il s'attaquera « aux soi-disant prophètes qui confondent leurs parolesavec la Sienne et égarent le peuple. » (Jérémie 23. 30).

Dans le Livred'Ezekiel, Il annonce « qu'il déclenchera un malheur contre les (faux) prophètes insensés qui suivent leur propre inspiration et inventent desvisions.» (Ezekiel 13.3). Le Livre de Michée prédit :

«la fin des faux prophètes, appelés à sombrer dans l'obscurité (Michée. 3. 6) Alors quele Livre de Zacharie « incite les parents à tuer leurs fils qui prêchent le faux. »

(Zacharie 13. 3).D'une façon générale, la tendance qui se dégage de l'AncienTestament est que Dieu n’hésitera pas à annihiler toutes les tentativesdes faux prophètes et à détruire leur argumentation et leur enseignement.Il s’agit d’une ligne de conduite immuable, car le danger de voir émerger de fausses croyances était grand. C'est ainsi que le faux prophète quis'opposa à Jérémie perdit la vie et que de nombreux usurpateurs cités par la Bible, subirent le même sort.

Il n'existe pas un seul cas où unimposteur usant de la qualité d'Envoyé de Dieu a vu sa missioncouronnée de succès. Cette règle ne concerne pas les communautéssoumises à une idéologie basée sur une autre forme de croyance, commel'athéisme, le marxisme, le fétichisme, l'animisme…etc. Ce faisant, cestendances se sont éloignées délibérément du monothéisme, qui dès lorsn’est plus reconnu dans son fondement et leur inclination à l’incroyancene leur permettait plus de se revendiquer d’une divinité quelconqueLes énergumènes qui se prévalent faussement de Dieu et attribuentleurs paroles au Seigneur, sont ceux qui ont pu bénéficier de la crédulitédes gens temporairement, avant que la réalité ne se manifeste et qu'ilssoient démasqués et châtiés. Car il est dans l'ordre des choses qu'ils ne puissent opposer leur enseignement trompeur à celui du Créateur del’univers, ni qu’ils soient en mesure d’inventer des propos qu'ils pourraient lui imputer, ni qu’ils possèdent la faculté d’imposer lemensonge au détriment de la vérité ou qu’ils disposent de la faculté de persister dans l'erreur indéfiniment et d’entraver la Volonté divine et quecela reste sans conséquence. Leurs discours devaient invariablementdisparaître et eux-mêmes s’exposaient aux rigueurs de châtimentsexemplaires. Faute de quoi, les faibles d'esprit ou les criminels auraient pu croire qu'ils possédaient la capacité de se dresser contre le Seigneur de l’univers et d’accorder un crédit injustifié à leurs déclarations et àleurs proclamations insensées. Mais il n'en reste rien, leur puissance a été 98 exterminée, leur éloquence réduite au silence et leurs traces effacées.Les Evangiles n’ont pas manqué, eux aussi de mettre en garde lesfidèles contre les faux prophètes et les charlatans, qui effectivement, nemanquèrent pas de se manifester, produisant nombre de miracles et de prodiges afin d'éblouir les gens crédules et de les attirer à leurs causesdévoyées. Les Livres de Matthieu, Marc et Luc parlent « des fauxmessies et des faux prophètes qui se lèveront et feront des signes et des prodiges pour égarer les élus. »

Or ces appréhensions attribuées auChrist étaient bien fondées, puisque l’histoire de l'Eglise révèle que defaux prophètes sont effectivement apparus parmi les membres de lacommunauté naissante pour prêcher des enseignements qui ne devaientrien aux révélations divines.Aux premiers temps de l'Islam, nombre d’individus qui se prétendaient mandatés par Dieu, surgirent pour imiter le Coran et prôner de nouveaux principes de vie qui étaient en contradiction avec les préceptes islamiques. Mais les mystificateurs disparurent dans latourmente de leurs funestes prédications. Ils connurent la disgrâce, etune mort violente. Leurs révélations furent détruites et leurs disciplesdécimés. Tous ces faits, confirment la justesse des écrits bibliques relatifsà ce sujet. Quelques cas typiques de ce genre d'agissements qui se sontheureusement soldés par des échecs retentissants, seront développés plusloin. Le seul Prophète véritable, dont la vocation et le succès ne doiventrien aux miracles ni aux prodiges, qui connut un retentissement mondialet dont la religion, quatorze siècles après ne cesse de progresser, a été justement Mohammed, le Prophète de l’Islam, que le Salut et laBénédiction de Dieu soient sur lui. L'annonce de son apostolat fut prédite par Jésus et consignée dans l'Evangile. Mais pour des raisons qui laconcernent car ils menacent directement ses intérêts, l'Eglise chrétiennedénie toute allusion à sa venue.Selon le Coran pourtant, l’avènement du Prophète Mohammed futdivulgué par le Christ en personne, aux Israélites qu'il s'efforçait deconvertir à la nouvelle religion. Voici comment le Livre Sacré desMusulmans rapporte ces faits :

« Jésus, fils de Marie dit : « ô filsd'Israël, je suis vraiment le Messager de Dieu, envoyé vers vous pour confirmer ce qui existait avant moi de la Torah, et pour vous annoncer la bonne nouvelle d'un Prophète qui viendra après moi et dont le nom sera Ahmed... » (Ahmed est l’équivalent de Mohammed, en arabe). Mais,lorsque celui-ci vint à eux, avec des preuves évidentes, ilsdirent : « C’est là, de la magie manifestement. » Qui donc est plus lui sont communiquées. » (Coran 53. 3 à 5).La juxtaposition des citations coraniques et évangélique, leur concordance évidente ainsi que la forte possibilité que le Paraclet soit unêtre humain sont des arguments qui renforcent la position des exégètesmusulmans. Il est d’ailleurs impossible de garantir que le mot Paraklêtosdésigne l'Esprit Saint, à l'exclusion de toute autre interprétation. Latraduction de l'araméen vers le grec, puis une tradition orale véhiculée pendant plus d'un siècle n'ont pu s'effectuer, sans quelques anicroches etsans tordre le sens d’un mot qui déjà donnait lieu à des interprétationsdifférentes. Le restreindre uniquement pour satisfaire la partie quil’ulisait à son avantage, dénote un parti pris de mauvais aloi. De plus,ainsi que le constate Angelo Alberti dans son livre intitulé :

« LeMessage des Evangiles » : Il existe dans le grec de la Bible (un peu sémitisant), des mots qui, traduits de façon littérale, prendraient une signification différente de celle qu'ils avaient à l'origine. Par exemple, lemot « justice » a dans le grec de la Bible quatre significations :

Justice(vertu par laquelle on donne à chacun son dû ; religion (vertu qui fait croire en Dieu et travailler à Sa Gloire ; vertu (observance parfaite descommandements), sainteté (état de perfection particulière aux yeux de Dieu). Dans la langue courante en revanche, le mot « justice » n'a que le premier de ces sens. Il est donc nécessaire de choisir entre ces quatre significations celle qui est la mieux adaptée au texte. »

Ainsi, un mot comme « Paraklêtos », à fortiori lorsque son origineexacte, ne peut être établie, est en mesure de se prêter lui aussi à desexplications diverses, dont le sens est parfois opposé. Le cantonner auseul Esprit-Saint, limite la portée du texte et dénature son contenu.

C’està se demander à juste titre si le choix d'un esprit à la place d'un homme,est à ce point important pour justifier l'intérêt porté à ce sujet et la bataille philologique engagée, pour en retirer les dividendes. La réponsese trouve contenue tout aussi bien dans l'Ancien que dans le NouveauTestament, mais également dans le Coran. La voici :En règle générale, un Elu est envoyé à une communauté (ou àl'ensemble des êtres humains, comme ce fut le cas du prophèteMohammed), lorsque celle-ci délaisse les pratiques sacrées, dévie de sesobjectifs et renie ou déforme l'enseignement religieux qui constitue soncapital spirituel le plus précieux. Tous les Prophètes ont eu pour missionde rappeler les commandements antérieurs, de guider les hommes selonles préceptes immuables quant à leur fond et d'avertir les récalcitrants desconséquences de leur égarement, tout en révélant un Message nouveau, épuré et authentique. Nul ne saurait concevoir qu'un Prophète soitdélégué auprès d'une communauté, qui appliquerait les préceptes divins,s’en tenant aux Textes Sacrés officiels et authentiques, puisqu’il nesaurait annoncer aucune prescription qui ne soit déjà observée, ni aucunordre nouveau, car la spiritualité ne saurait évoluer avec le temps et resteimmuable dans le fond ; aussi sa mission ne présenterait aucune utilité etn’aurait pas sa raison d’être.Les responsables chrétiens étaient parfaitement sensibles à ceraisonnement, qui découle de la logique. L'annonce d'un nouveauProphète signifierait que leur propre religion allait être appelée à perdresa pureté et qu'elle aurait besoin d’être remaniée par de nouveaux textes,évidemment plus authentique et plus en rapport avec la véritablespiritualité. Cette démarche est conforme à une tradition qui remonte à Noé et même à Adam. Toutes les déviations en matière de dogme furentcontrées par des Prophètes qui se sont succédé dans le temps, qui ont étéenvoyés afin de préserver la pureté du Message divin.La religion chrétienne, à la différence du Judaïsme, se sentait unevocation planétaire et commençait à se disséminer à travers de nombreux pays qui ignoraient tout du monothéisme.

Ces pays possédaientnéanmoins un rayonnement civilisationnel considérable, faisant d’eux,l’élite d’un monde en pleine mutation. Pour répondre à une expansionrapide et contrôler ces vastes ensembles, des structures complexes maisefficientes furent mises en place. Elles devaient évoluer pour donner naissance à l'imposante Eglise avec son redoutable clergé, qui allaitrégenter l'Europe et le bassin méditerranéen. Dans un tel contexte, lanouvelle de l'avènement d'un Prophète, qui sortait du moule judéo-chrétien, était vraiment inopportune. Les graves implications qui endécouleraient pouvaient se répercuter doublement :Premièrement, au niveau de la crédibilité religieuse et ses effets sur les masses. Il n’était pas envisageable de convaincre les populations de lasupériorité et de la pérennité du Christianisme, si parallèlement, l’Egliseagréait l'hypothèse de la venue d'un nouveau Prophète, dont le rôle auraitété précisément, de dénoncer les déviations de cette religion.Deuxièmement ; au niveau des structures de l'Eglise. L'AncienTestament enseigne que les Prophètes bibliques se sont souvent plaintsdes prêtres, des supérieurs religieux et des docteurs de la Loi pour leur comportement néfaste qui fut à l'origine de la déformation du Messagedivin. Les exemples sont nombreux et significatifs. Voici quelques cas afin d'illustrer ces propos :Dans les livres des Prophètes, Jérémie rapporte l'indignation deDieu contre les faux prophètes et les prêtres :

« Prophètes et prêtres sont des crapules. Les traces de leurs méfaits se retrouvent jusque dans montemple. Ils commettent l'adultère, vivent dans le mensonge et encouragent les malfaiteurs. Ils empêchent les autres de renoncer à mal agir, ils m'apparaissent tous comme des gens de Sodome. » (Jérémie 13)Une autre déclaration de Dieu au Prophète Osée : «…

Je suis en procès contre toi grand prêtre. Je réduirai ta propre mère au silenceéternel. Mon peuple succombe à force de m'ignorer, mais toi déjà tu tedétournais ... Je ne veux plus de toi ... Tu as oublié l'enseignement de ton Dieu. Tous les prêtres ont d'ailleurs dévié de la ligne que je leur avaistracée. Ils n'ont qu'un souhait, que mon peuple devienne coupable...Mais je les punirai de leur conduite, Je leur ferai subir la peine pour lemal qu'ils ont commis... »

(Osée 4).De nouveau Dieu interpelle le Prophète Malachie : « C'est aux prêtres qu'il appartient de faire connaître Dieu aux hommes. C'est luiqu'ils viennent consulter au sujet des règles à observer, car il est le porte-parole du Seigneur de l'univers. Mais vous les prêtres, vous aveztrahi cette mission. Vous avez égaré beaucoup de gens par votreenseignement, vous avez rompu mon alliance avec vous, Je l'atteste, Moi,le Seigneur de l'univers... »

(Malachie 2).Ces quelques exemples puisés dans une mer d'indignations, derancœurs et de condamnations, donnent une idée du comportement des prêtres qui étaient chargés de diriger les fidèles dans la voie de Dieu.Ceux qui ont mis en forme le Nouveau Testament ne pouvaient ignorer latendance des docteurs de la Loi et des prêtres à dénaturer les fondementsde la religion, ni méconnaître qu'un des objectifs des Prophètes, endehors de la propagation de la foi, était de fustiger ces derniers pour leur propension à s'écarter du Message divin. Assimiler dans un tel contexte,Paraclet à un être humain, surtout à un Prophète quel qu'il soit, c'étaitcourir le risque de le voir se dresser un jour contre l'ordre établi par l'Eglise, ou ce qui allait lui donner naissance.Le Paraclet/Prophète se serait élevé contre les innovations et lesdéformations dangereuses qui ont été la cause de multiples schismes ausein de l'Eglise. Il aurait dépouillé la religion des artifices dont elle seserait accoutrée pour mieux dissimuler ses contradictions. Le clergé quiacquit une si redoutable influence et une toute-puissance absolue, devait parer à toutes les actions qui se manifesteraient en vue de porter atteinte àson pouvoir et à ses prérogatives. Le contexte ne se prêtait nullement àl'apparition d'un Paraclet/ Prophète destiné à remettre en cause lesdogmes essentiels de la religion chrétienne, à procéder au démantèlementdes structures de l'Eglise et à révéler un nouveau message en vue deréformer l'enseignement évangélique.Parce qu'il était extérieur au pouvoir en place, il pouvait s'exprimer librement; aussi personne ne devait se risquer à lui offrir une telleopportunité, ni à reconnaître son apostolat sans compromettre sa situationet celle de l'Eglise, ainsi que le rôle prépondérant de celle-ci à travers lemonde. Pour toutes ces raisons, il n'était pas question que « Celui quiallait venir » soit un homme et qui plus est un Prophète qui allait révéler un enseignement différent ! Hors de question, l’Eglise jouait sa propresurvie. Elle lui préférait de loin un « Esprit », qui avait l'avantage de parler par la bouche des apôtres, des disciples et des prêtres et de prononcer des paroles officielles et de bon aloi, destinées à défendrel'ordre établi, à renforcer les privilèges et à légitimer la volonté del'appareil en place. Qu'allait-on donc chercher si loin et de si dangereux,alors que l’Eglise disposait d'un grand défenseur et d'un habile avocat ?Celui-ci allait justifier de fait tous les espoirs placés en lui.

Selon le Livre des Actes :

« Il se manifesta le jour de la Pentecôte sous forme de langues de feu qui descendirent sur les douze apôtres. Aussitôt, ils se mirent à parler des langues qu'ils ne connaissaient pas. La foule était remplie d'admiration et d'étonnement. Les uns disaient :Qu'est-ce que cela signifie ? Les autres s'esclaffaient en disant : Ils sont complètement ivres Alors Pierre se leva et leur fit remarquer qu'il n'était que neuf heures du matin et que ces gens n'avaient pas bu, comme ils le supposaient. Il ne s'agissait que des prédictions du Prophète Joël qui seréalisaient. »

(Actes des Apôtres . 54. 2.1 à 16). Il y a toutes les raisonsd'être surpris par une telle déclaration qui laisse supposer qu'à des heures plus opportunes, les disciples pouvaient être pris de boisson et divaguer dans leur enseignement.Les apôtres furent emplis de dons merveilleux. Ils se mirent àréaliser des prodiges (alors que Jésus avait mis en garde contre les fauxmessies et les faux prophètes, qui après lui, accompliraient des miracles pour égarer les gens et même les élus : Marc 13. 21). Ils guérirent desmalades, donnèrent la vue aux aveugles, ressuscitèrent les morts et furentles premiers bâtisseurs d'un immense empire. Leurs dons ne le cédaienten rien à ceux du Fils de Dieu. Pierre et Paul se taillèrent un succès sans précédent dans l'accomplissement de miracles. Ils portèrent la bonne parole, loin de son foyer d'origine. On les retrouve en Grèce, à Malte, enItalie, en Orient… Ils contribuèrent à ancrer la foi chrétienne au coeur des sociétés païennes.Ce schéma correspond bien à l'orthodoxie chrétienne. Le Paraclet/Saint-Esprit trouve sa logique dans la mesure où le scénario restecantonné aux grandes lignes fixées par l'Eglise.

Il n’était pas nécessaire,ni souhaitable, d’élargir les horizons afin d'avoir une vision plusuniverselle, il fallait rester dans ce qui était immédiatement utile et profitable. Car au-delà, la conception chrétienne perdait de son réalisme.On trouve en effet, pour le moins paradoxal, que tous les Prophètes précédents, bibliques et non bibliques, avaient prédit la venue d'autresProphètes bien humains pour leur succéder, et que Jésus ait été le seulMessager, à envisager la venue d’un esprit pour prendre sa suite.Les exemples ne manquent pas dans la Bible : Sem avait succédé à Noé, Isaac à Abraham, Jacob à Isaac, Joseph et ses frères à Jacob, Aaronconjointement avec Moïse, ou encore David à Saül, Salomon à Davidetc. Alors pourquoi Jésus qui ne s'est jamais considéré comme le dernier des Messagers, quoi qu'en disent certains spécialistes qui étaient instruitssurtout à brouiller les pistes, aurait-il laissé entrevoir l'arrivée d'un esprit plutôt que celle d'un homme ? Le Christ était-il décalé par rapport aux pratiques du genre humain ? Cela n’est guère envisageable. Il aurait été plus normal de voir un homme succéder à un homme, et un esprit hériter d'un autre esprit. Mais, ce un chassé-croisé étonnant entre un homme etun esprit, constitue une situation absolument inconnue depuis la créationd’Adam et l’apparition de l’humanité. Hormis la position de l'Eglisedestinée à renforcer son pouvoir et à éliminer d’avance d'éventuelsopposants, rien ne permet de justifier l'apparition d'un esprit dans laconduite des affaires humaines.Le Coran, à son avènement, avait dénoncé ces contradictionssurprenantes. Aux incrédules qui demandaient au Prophète Mohammedd'accomplir des miracles, le Livre Sacré répond :

«Dis-leur (C'est Dieuqui parle) : « Gloire à mon Seigneur, suis-je autre chose qu'un hommeenvoyé par Dieu comme Prophète ? Qu'est-ce qui a empêché leshommes de croire quand la bonne voie leur a été indiquée ? Est-ceconcevable, ont-ils répondu, que Dieu ait envoyé un homme pour lereprésenter ? Dis : S'il y avait sur terre des anges marchant avec sérénité, Nous leur aurions envoyé du ciel un ange comme Prophète. Allah suffit somme témoin entre vous et moi… » (Coran 17. 93 à 96).

Il est parfaitement normal d'établir une classification non seulementfonctionnelle, mais aussi organique entre les hommes et les esprits.Chacune de ces catégories trouvant en son sein des ressources propres àse régénérer et à prospérer. Il ne saurait exister de croisementspiritualo/humain.Il faut d'ailleurs reconnaître que même chez les Chrétiens,l'unanimité était loin de se réaliser autour de l'argument officiel duParaclet/Saint-Esprit. Le cas de Montan (Montanus, IIème siècle) estédifiant. Ce dernier se disant prophète d'une secte chrétienne(Montanisme) professait la supériorité de la révélation sur l'enseignementde la hiérarchie ecclésiastique et préconisait le renoncement au monde.De plus, il prétendait être la voix de l'Esprit Saint annoncé par Jésus pour combattre les écarts de l'enseignement chrétien et compléter le Messageévangélique. Son mouvement que l'Eglise assimila à une hérésie connutnéanmoins une grande popularité. Il se répandit rapidement en Phrygie(Asie Mineure) et vit l'adhésion de Tertullien, illustre apologiste et premier écrivain chrétien de langue latine (155 à 222 après J.-C.).Un siècle plus tard, un autre personnage célèbre, Mani (Manès)fonda à son tour une religion, le manichéisme. Son auteur se présentaitlui aussi comme étant le Paraclet annoncé par Jésus, le dernier desProphètes.

Il acquit des succès rapides au point d'inquiéter l'Eglise jusqu'au Moyen Age. Une des sectes, (les Cathares) s'implanta en Europeet s'assura une grande notoriété au détriment du mouvement catholique.Si Mani fut crucifié (276-277), il n'en demeure pas moins que son partilui survécut pendant plus de mille ans. II est indéniable qu'il ne pouvaitêtre le Paraclet prédit par le Messie. Sa religion s'est effilochée, lui-même a été exécuté et les apparences ne plaident pas pour sonauthenticité.Il serait malvenu du reste, de croire que l'ultime Prophète aurait puquitter la scène humaine sans imprimer d’une façon indélébile, la marquede sa mission pleinement réussie. Ainsi que l'a fait Mohammed, le Sceaudes Prophètes, que le salut et la bénédiction d’Allah, soient sur lui ; sansquoi les gens démunis de raison auraient été tentés de croire à l'échec dela dernière révélation divine et un tel sentiment était incompatible avec laréalité, car il aurait supposé une dévalorisation de la Parole de Dieu etune déliquescence de Son Pouvoir. Puisque son ultime Enseignement àdestination de l’humanité se serait heurté à un échec patent, dû àl’opposition de ses contradicteurs.

Evidemment et naturellement, il ne pouvait en être ainsi. Quand toutes les forces du monde se seraient liguées, pour faire échouer la mission du Prophète Mohammed, que leSalut et la Bénédiction d’Allah, soient répandues sur lui, le MessageSuprême était destiné non seulement à se perpétuer jusqu'à la fin destemps, sans altération, à l'image du Coran, mais également à remporter chaque jour, de nouvelles victoires.Mani était un fin esprit, plein de ressources et d'imagination. Il étaitaussi bien peintre, que calligraphe ; il est inventeur de l'écrituremanichéenne et auteur de plusieurs livres sacrés. La doctrine qu'il prêchait faisait des emprunts aux philosophies mazdéenne, gnostique, juive, bouddhiste et chrétienne et était présentée comme une nouvellereligion à vocation universelle. Il possédait des qualités intellectuelleséminentes qui lui conférèrent une autorité particulière en matièred'exégèse. Saint Augustin, le plus célèbre des pères de l'Eglise, originaired’Algérie, avait lui-même adhéré au manichéisme avant sa conversionau Christianisme, en raison de l'attrait des idées de Mani. Son rejet duParaclet/Saint Esprit constituait un signe de défiance envers la théorieofficielle de l'Eglise, qui espérait la venue du Saint-Esprit, alors quecelui-ci a toujours été présent depuis la création de la terre.Si son mouvement connut un grand succès, cela est dû au fait queson responsable était conscient que l'avènement du Paraclet humaindevait être proche. Son erreur fatale, aura été de vouloir détourner à son profit le bénéfice rattaché au dernier Prophète, et de s’approprier ses prérogatives, alors qu’il n’allait apparaître effectivement que trois siècles plus tard.

En la personne de Mohammed, que le Salut et la Bénédictiond’Allah, soient sur lui, l’ultime Messager, le Sceau des Prophètes, quiallait divulguer le Coran Sacré, inaltérable et universel, témoin de toutesles religions précédentes.Le Prophète a été le garant de l'authenticité de l'apostolat de Jésus,ainsi qu'il est écrit dans l'Evangile, ce que les Israélites ont toujours nié.L’Evangile dit :

« Quand viendra le Paraclet, il vous conduira danstoute la vérité. » Le Prophète Mohammed était précisément appelé « ElAmine » signifiant : « Le digne de confiance, celui qui est loyal, quirespecte la vérité. » Il ne s’agit pas d’un rapprochement troublant commel'ont estimé certains auteurs, toujours prêts aux demi-vérités, pour espérer s’en tirer à bon compte, mais de la description d'une réalitéévidente. Le Christ avait également dit selon les Evangiles : « Quand l'Esprit de vérité viendra, il vous conduira dans toute la vérité. Il ne parlera pas de son propre chef, mais il dira tout ce qu'il aura entendu et il vous annoncera tout ce qui doit arriver. Il relèvera ma gloire, car il Les autres planètes du système solaire et toutes les étoiles del’univers, ne pouvaient être en reste, elles se mirent à tourner, elles aussiautour de la terre, en témoignage du même respect. Comme le soleil ne pouvait se déplacer tout seul, des anges s’activaient à le pousser le jour, puis la nuit il entrait dans les abîmes, pour observer une pause. Malgrécela, on le retrouvait le lendemain matin toujours à la même place,comme le chauffeur de l’hôtel de luxe, qui prépare la voiture de monsieur en garant à la place habituelle. Un problème subsistait pourtant. Lesscientifiques et les hérétiques persistaient à croire que le monde étaitrond. Comment ceux qui étaient aux antipodes, pouvaient-ils marcher latête en bas, sans tomber dans l’espace inférieur ?Et les océans pourquoi ne sont-ils pas vidés de leurs eaux et deleurs poissons ? Pour mettre un terme à cette controverse, les religieuxse sont mis en devoir, non seulement d’aplanir le monde, mais égalementde l’aplatir, une fois pour toutes, afin qu’il ne pose plus ce genre de problèmes incongrus. Tout avait été bien réglé, afin d’éviter demauvaises surprises dues à l’inconscience des savants.

Le monde (re)devenait plat et immobile ; le soleil, les planètes et les étoiles tournaientautour, cela devenait tellement plus simple et on était tranquille.D’ailleurs les soins apportés à l’aménagement de la terre, justifieamplement la prééminence du monde sur le reste de la création.L'Eglise était tenue de reconnaître officiellement que la terre nesaurait être un infime grain de poussière perdu dans le cosmos. Car lesscientifiques étaient aux aguets, ils voulaient ôter au globe terrestre sonéminence ! Une incroyable invraisemblance destinée à combattre ledogme du Fils Unique de Dieu et à vider de sa substance la doctrinechrétienne. A contrario, le Coran attribue à l'univers une importance sanscommune mesure avec la terre. A côté d'autres citations déjà relevéesdans des articles spécifiques, il propose une parabole qui ne manque pasde surprendre. Ainsi, il est écrit en substance que :

« Les anges et l'Esprit franchissent les degrés célestes en un jour dont la durée correspond àcinquante mille années sur terre. » (Coran 70.3-4).Ce verset en partie allégorique, établit une équivalence entre unespace céleste, franchi en un jour par un mobile cosmique et une distancesimilaire parcourue en 50 000 années, par un mobile utilisé par leshommes, soit un rapport de 1 à 18 000 000. La moyenne a été établie sur un ordre de grandeur qui tient compte aussi bien de l’année solaire(365,25 jours) que de l’année lunaire (354,36 jours). En fait cettemoyenne est de 17 991 750, mais elle a été arrondie à 18 000 000, pour 229 faciliter les calculs, et les estimations. En tout état de cause une tellevariation constitue moins de 1/1000 ème dans l’absolu, et n’a aucuneinfluence sur les résultats. Dans cette démonstration, le mobile célesteou cosmique est 18 millions de fois plus rapide que le mobile terrestre.Quelle que soit l’unité de temps prise en considération, ce ratioreste inchangé. Que ce soit une minute, une heure ou un siècle. En uneheure, le mobile le plus rapide sur terre à l’époque, était le cheval, qui pouvait atteindre une vitesse de 60 kilomètre à l’heure.

Connaissant lerapport entre les deux mobiles, la distance parcourue en une heure par les Anges et l’Esprit, est de :60 km x 18 000 000 = 1 080 000 000 (Un milliard quatre-vingtmillions de kilomètres).En une seconde, elle est de : 1 080 000 000 : 3 600 = 300 000kilomètres à la seconde, soit exactement la vitesse de la lumière !!!Ainsi, le rapport l/ 18 000 000 révélé par le Livre Sacré, n'est riend'autre que celui de la vitesse de la lumière. Bien entendu, le Corann'étant ni un traité de physique ni un ouvrage de mathématiques, il n'y a pas lieu d'exiger une précision absolue au niveau de l'énoncé du problème. Tout le raisonnement consiste à fournir les indications quidémontrent, que ces connaissances émanent d'un Etre Supérieur,infiniment plus savant que toute, l'humanité. Il faut rappeler qu'à l'époquedu Prophète, les savants pensaient que la lumière se transmettaitinstantanément. Des croyances restées vivaces jusqu'au 20 ème siècle oùla vitesse de la lumière fut calculée avec précision en 1929 seulement,avec l'ordre de 300 000 kilomètres à la seconde, justement.

Il reste que si le Coran n'emploie pas spécifiquement le mot"lumière", correspondant aux ondes électromagnétiques, les messagerset les anges dont il est question symbolisent eux-mêmes la lumière pour les Musulmans. Le mot "Nour" (lumière) s'applique typiquement pour définir leur substance.En tout état de cause, il ne peut exister aucune autre significationdans les rapports de vitesse démesurés qui lient les deux mobiles. Une proportion de 1 à 10, ou encore 1 à 100 ou 1 à 1 000, aurait pu donner lieu à des explications multiples et variées. Un ratio de 1 à 18 000 000,ne signifie rien d'autre que l'interprétation qui a été exposée plus haut, àsavoir la vitesse de la lumière. Les limites de tolérance prises en comptedans les calculs, ont toujours été très réduites, confirmant la crédibilité de cette démonstration. Tous ces arguments font que la planète terre pèsevraiment peu face à un univers dont l'unité de base s'est trouvéemultipliée des milliards de fois.La, vitesse de la lumière prise comme étalon de mesure du cosmos,démontre, d'une part, l'immensité de l'univers, et, d'autre part, le bienfondé de la thèse coranique qui a été a l'origine de ce systèmed'évaluation. Elle implique aussi que l'être humain est vraimentinsignifiant face à l'extraordinaire complexité de la création et ce,conformément au Texte Sacré des Musulmans.

LES FORCES DE L'UNIVERS
Contrairement aux croyances en vigueur alors, les deux élémentsdu couple : le mâle et la femelle, existent non seulement dans le règneanimal et végétal, mais également à travers la matière. Quelle soitminérale ou organique, la matière est également régie par des forcesopposées et complémentaires qui sont le pendant du couple dans la vie. Nul n'ignore aujourd'hui que l'électromagnétisme joue un rôle capitaldans l'élaboration de la matière, grâce aux propriétés attractives ourépulsives qui s'exercent jusqu'au sein de l'atome. Ce dernier qui est uncorps électroniquement neutre, comprend le noyau électrisé positivement(+), entouré d'électrons, corpuscules d'électricité négative (-). Un excèsd'électrons entraîne une charge négative, alors qu'un défaut produit unecharge positive. Ces caractéristiques serviront à agencer toute la matièrede l'univers.Le Livre Sacré dans une première citation, rappelle que la notionde "couple" existe aussi bien dans le règne végétal, chez l'être humain (etles animaux), qu’à travers ce que l'homme ignore :

« Gloire à Celui qui acréé le couple dans ce que la terre fait germer, également en eux-mêmes,et à travers (la matière), ce qu'ils ignorent. » (Coran 36.36)Le terme « matière » est sous-entendu. II implique que les deuxcharges négative et positive sont présentes partout dans l'univers. Unautre passage plus évocateur mentionne spécifiquement la matière,suggérée auparavant :

« Et de chaque chose (chaiïne), Nous avons crééle couple, peut-être réfléchirez-vous ? » (Coran 51.49). Le mot "Chaiïne"traduit par "chose", signifie "substance" ou "matière". Ce passagereconnaît que la matière sous toutes ses formes est constituée par lesdeux éléments du couple. Pour déchiffrer ce verset, il est nécessaire de pénétrer dans l'intimité de la matière, tout comme le font les physiciensavec leurs énormes moyens d'investigation.L'atome, selon la définition conventionnelle, est la particule d'unélément chimique qui forme la plus petite partie susceptible de se combiner. C'est en quelque sens la brique qui sert à édifier la matière.Toute la matière contenue dans l'univers, que ce soit l'air, l'eau ou touteautre substance, comme le fer, le bois, le sable, la pierre, etc., estconstituée de molécules, elles-mêmes formées d'atomes soumis à la forceélectromagnétique qui assure la liaison entre les électrons et leursnoyaux, entre les atomes, etc. C'est dans cette optique que doit êtreinterprétée l'existence de charges électriques opposées etcomplémentaires au sein de la structure intime de la matière. Lors de lacréation de l'univers, de tels mécanismes se sont révélés d'unemerveilleuse efficacité pour produire la matière interstellaire, justifiant lerôle si important reconnu par le Livre Sacré.Voici, selon les astrophysiciens, comment se serait déroulé le processus de la formation de la matière, juste après le big bang : Au seinde la fournaise primitive estimée à des milliards de milliards de degrés,de la matière et de l'antimatière étaient créées à partir du rayonnementénergétique. La collision de deux photons donnait naissance à un couplede particules formé d'un électron de charge négative et d'un positron quiest l'antiparticule de l'électron, possédant la même masse, une chargeégale, mais de signe contraire, c'est-à-dire positive.

Quand l'électronentre en collision avec le positron, les charges opposées s'annihilent etl'énergie de masse des deux particules se transforme en rayonnement pur.D'autres particules plus lourdes entrent à leur tour en collision avec leursantiparticules et s'annihilent dans un faisceau de lumière.Le phénomène de création et de destruction des particules n'estconcevable qu’en raison de l’existence de charges opposées entre les particules et les antiparticules. Mais si chaque particule entre en collisionavec son antiparticule et que les deux charges disparaissent, la matièreaurait dû se volatiliser dans le .cosmos, puisqu'elle aura été annihilée par l'antimatière. Or, l'univers existe et les savants ont dû en tenir compte enélaborant des hypothèses qui restent à confirmer. Certains pensent qu'àl'origine, les masses de matière et d'antimatière étaient égales à unmilliardième près. Lorsqu'elles se sont annihilées, le milliardième restant,sorte de résidu, aurait suffi pour constituer l’univers.

Quoi qu'il en soit, les charges électriques opposées, présentes dansla matière et l'antimatière ont eu une grande importance dans la créationde l'univers. Si juste après le big bang, la matière était encore dissociéeen électrons, protons, neutrons, et les nucléons en quarks qui sont leursconstituants, le refroidissement va permettre à la nucléosynthèse de se produire. Les quarks vont fusionner en nucléons (protons et neutrons), puis les noyaux vont capturer les électrons quand les photons cesserontd'interagir avec eux. Les premiers atomes d'hydrogène se formeront dansce contexte.Ces derniers regroupés en nuages stellaires vont entrer dans lacomposition des étoiles et donner naissance par fusion thermonucléaire àdes éléments de plus en plus lourds.

On passe ainsi de l'hydrogène àl’hélium puis à la fusion du carbone, de l'oxygène au néon, au sodium, aumagnésium, etc. Avant de se désintégrer, l'étoile recèle ainsi des métauxcomme le fer, le nickel, le cuivre, le zinc, etc. Puis, dans son stadeultime, l'étoile explose et projette sa matière à l'extérieur sous forme denuages riches en éléments qui serviront non seulement à la constitutionde nouvelles étoiles, mais également de planètes à l'image de la terre.Sur terre, les atomes, grâce à leur structure équilibrée par lescharges opposées de protons et d'électrons entreront dans la compositionde tout ce qui existe : terre, montagnes, mer, nuages, air, pierres, métaux,arbres, herbes, animaux et aussi corps humain, car l'homme estégalement un agencement d'atomes. Telle est l'importance de ce coupleéminemment précieux, dont les éléments s'opposent mais se complètentafin d'assurer la stabilité de l'univers et sa cohésion. L'intérêt del'électromagnétisme est si manifeste que l’univers n’aurait pu exister,sans que son influence ne s’exerce à travers toute la création.L'électromagnétisme est d'ailleurs une des quatre forcesfondamentales de la nature sans qui la matière n'aurait pas été en mesurede voir le jour. Ce qui explique pourquoi le Livre Sacré accorde une tellevaleur à phénomène, qui est resté ignoré jusqu'au début de l'ère moderne

LA GRAVITATION
Il n’est pas possible d’évoquer l'histoire de l'attraction universellesans faire allusion à la pomme de Newton. En effet, c’est la chute d'une pomme sous l'effet de son propre poids, qui mit le physicien sur unenouvelle piste scientifique encore inconnue, celle de la gravitation, jusqu’à l’amener à élaborer sa théorie. Même si l'épisode de la pomme aété réfuté par certains historiens, d'autres spécialistes sont convaincusque cette théorie représente la plus grande généralisation accomplie par l'esprit humain. L'énoncé de la découverte précise que deux corpsexercent l'un sur l'autre, une force qui varie comme l'inverse du carré dela distance qui les sépare et comme le produit de leurs masses.En d'autres termes, il existe entre deux masses différentes, desforces qui les attirent l'une vers l'autre et cette attraction est d'autant plusforte, que les masses sont importantes et la distance qui les sépare,réduite. La petite masse de la pomme a été attirée lors de sa chute, par laterre qui représente une masse plus imposante, et exerce en conséquenceun pouvoir d'attraction sans commune mesure avec celui de la pomme.La généralisation accomplie par le génie de Newton, a été detransposer l'histoire de la pomme à l'ensemble de l'univers. La théorie prévoit que pareillement le soleil et la terre s'attirent mutuellement, maiscomme le soleil est 333 000 fois plus massif que le globe terrestre, ilexerce sur ce dernier une attraction beaucoup plus forte.

La lune et laterre s'influencent aussi réciproquement, à l'avantage de cette dernièrequi forme une masse 83 fois plus importante que celle de son satellite. Lesoleil et la lune n'échappent pas, non plus, au pouvoir de la gravitation,toutefois, la masse du soleil est près de 30 millions de fois plus forte quecelle de la lune.Pourquoi alors, si le soleil exercé une force gravitationnelle si puissante sur la terre, celle-ci ne tombe pas à sa surface, ni la lune sur laterre ? Cela aurait été le cas si rien n’était venu compenser de tellesinfluences. Or, la terre est animée d'un mouvement de rotation autour du L'histoire primitive de la planète est caractérisée par un abondantvolcanisme et par l'absence de continents. Dès leur formation, les reliefsétaient détruits et engloutis dans le manteau. Il n'existait ni chaîne demontagne, ni dépression, ni permanence à la surface du globe. Durant lescent premiers millions d'années, un volcanisme intense va former, par dégazage l'atmosphère terrestre. Les émissions volcaniques sont unmélange d'eau, d'azote, de gaz carbonique, de soufre et d'autres élémentset gaz provenant de l'intérieur du globe, Le dégazage du manteau vaaussi amener l'eau à la surface de la terre. Cette eau apportée par le bombardement intensif des météorites, est acide et se combine auxroches basiques pour créer un proto-océan. Le processus de laconstitution de l'océan mondial aurait duré 10 millions d'années.C’est grâce à l’action du soleil que le cycle atmosphérique s’estenclenché. Seulement en l'absence de continents, la rotation tournait àvide.

L'eau s'évaporait de l'océan pour y retomber sous forme de pluie,dans une suite sans fin et sans intérêt. Lorsque les premiers reliefsémergèrent et commencèrent à se refroidir, une partie des précipitationsse déversa sur les nouvelles terres, entraînant avec elle, les débris par érosion, Une fois les roches lavées, l'eau devenue de plus en plus potableet douce s'accumula dans les dépressions, les vallées au fond desmontagnes, donnant naissance aux lacs, fleuves, rivières en surface etaux nappes souterraines.L'eau douce a été ainsi séparée de l'eau salée avec laquelle elle étaitconfondue. A l'origine il n'existait que l'océan mondial, désormais uneautre entité venait d’apparaître : l'eau douce, couvrant parfois desétendues immenses. Cette eau est séparée de l'eau de mer par plusieursformes d'obstacles dont quelques-uns sont insurmontables. En premier lieu, les reliefs ; Les eaux douces de surface sont presque toujours situéesdans des zones élevées à une altitude supérieure à celle de l'océanmondial.

Mais, la différence fondamentale provient du fait que les eauxdouces sont systématiquement issues de la pluie et par conséquent del’évaporation qui se condense, et qui est récupérée par les terresémergées. En l'absence de continents, il ne saurait y avoir dedifférenciation de l'eau de mer ; toute l’eau mondiale serait salée. Lesreliefs forment en conséquence une barrière infranchissable entre leseaux douces et les eaux salées. Cependant, en dépit de ce qui les oppose,les deux mers convergent aux estuaires et aux embouchures.Les grands thèmes concernant la formation de la terre par accrétionde particules, la constitution de l'océan mondial par dégazage, l'émergence et la consolidation des reliefs, la séparation de l'eau douce etde l’eau salée, ne donnent pas lieu à des divergences entre les multiples protagonistes et bénéficient d'un crédit suffisant pour les valider.Le Coran admet lui aussi que la création des corps célestes s'estdéroulée par accrétion de particules (41.11) et la terre ne déroge pas auxlois de la nature et ne constitue pas une exception dans le cosmos.

Aprèsson accrétion, son aménagement est résumé par le verset suivant :

« N'est-ce pas Lui (Dieu) qui a fait de la terre un lieu ferme (stable), Il a fait jaillir ses cours d'eau, planté solidement son relief et dressé entre lesdeux mers, une barrière infranchissable ? Est-ce une autre divinité àcôté de Dieu ? Mais la plupart des hommes ne savent pas. » (Coran27.61). Ce verset est édifiant en raison des précisions qui sont donnéesdans le déroulement des phénomènes de la création.

« Dieu a fait de laterre un lieu ferme (stable) ». De fait, à l’origine, la surface étaitchaotique et poussiéreuse soumise à un bombardement météoritique permanent. Les continents qui tendaient à se former étaient détruits et ré-engloutis dans le manteau où régnait une chaleur infernale. Ce n'est que plusieurs centaines de millions d'années plus tard, que la planète connutune relative accalmie au cours de laquelle fut édifiée l'écorce terrestre, Lesol acquit des caractéristiques nouvelles, inconnues auparavant. La terredevint ferme, stable, et par la suite, propre à supporter la vie.Pour ce qui est de la barrière entre les deux mers, décrite par lemot « hadjizan », Sadok Mazigh, substitue au sujet, l'action qui endécoule. Du coup, l'expression « Il a dressé entre les deux mers, unebarrière... », devient :

« ...Il a planté un relief et séparé les eaux doucesdes eaux salées. » Cette façon de voir, reflète bien l'esprit du Coran, car si les eaux douces et salées avaient toujours été séparées, il n’aurait pasété nécessaire d’ériger une barrière qui devait déjà exister. Par contre, sià l'origine, les eaux étaient confondues et qu'un mécanisme avait été misen place pour procéder à la séparation, alors il devient logique de prévoir un obstacle pour éviter que les eaux ne se mélangent à nouveau. Or, aux premiers temps, seul existait l'océan mondial.Ce n'est qu'après l'émergence des reliefs que ceux-ci ont commencéà recueillir et à stocker l'eau douce issue des précipitations, puisque lesmers ne participent pas à cette différenciation. Le terme « relief » estd'ailleurs presque systématiquement lié à l'eau douce, dans le Coran, par exemple :

« Nous érigeâmes des montagnes élevées et vous donnâmes àboire une eau douce. » (Coran 77.27). Ou encore : « C'est Lui (Allah) quia étendu la terre et y fit couler les cours d'eau. » (Coran 13.3).

La chronologie de la création est donc exacte. Après la formationde la terre et la consolidation de l'écorce terrestre, l'océan mondial a vu le jour, mais les eaux douces n'ont pu être séparées des eaux salées, grâce àla circulation atmosphérique, qu'après l'émergence des reliefs. Plus tard,les réserves d'eau douce accumulées ont fini par atteindre des massesimposantes et de grandes étendues à l'apparence de véritables mers.Comme le précise le Livre Sacré :

« Les deux mers ne sont pasidentiques. L'eau de celle-ci est douce, potable et agréable à boire,l'autre est salée et amère. L'une et l'autre vous procurent des chairs fraîches, que vous mangez. Vous en extrayez aussi des joyaux dont vousvous parez. Tu vois le vaisseau fendre bruyamment les vagues, pour vous permettre de rechercher les bienfaits de Dieu. Peut-être en seriez-vousreconnaissants ? »

(Coran 35.12)La description correspond à celles des grands lacs, qui sont parfoisassimilés à des mers intérieures. Les grands lacs d'Afrique (Tchad-Tanganyika-Malawi), d'Asie (Baïkal-Balkach-Ladoga), d'Amérique du Nord (Supérieur-Huron-Michigan-Erié-Ontario-Esclaves…), ont chacun plusieurs dizaines de milliers de kilomètres carrés de superficie (ouavaient, avant la sécheresse actuelle). Ils sont formés d'eau douce et possèdent sur leurs côtes, des villes et des ports. Ils sont sillonnés par des bateaux de marchandises, transportent des voyageurs et sont agitées par des vagues à l'image des mers. Ils produisent de grosses quantités de poissons d'espèces variées et peuvent recéler des joyaux (perles demulettes d'eau douce, diamants, etc.), Les lacs Victoria et Supérieur sontainsi plus vastes que la mer d'Aral.

Le lac Baïkal s'étend sur 630kilomètres de long, et sa profondeur pouvant atteindre 1740 mètres. Ilrenferme une île, Olkon plus de deux fois plus vaste que l’île de Malte(730 kilomètres carrés).Ainsi, sont les mers d'eau douce décrites dans ce verset. Elles sonhabituellement séparées des océans par la distance, le relief et le cycleatmosphérique qui a donné naissance à l'eau potable. Cependant, àtravers d'autres citations le Coran fait confluer les deux mers. Est-ce àdire qu'il y a contradiction entre les deux descriptions ? Non, car ellessont complémentaires. Si en amont, les eaux douces sont séparées desmers, en aval au contraire, elles confluent vers leur origine première. Cesont les grands fleuves et à leurs débouchés, les estuaires. Leurs eauxs'étalent suffisamment pour constituer une entité bien distincte, et parfoisconsidérable. Les eaux du Tigre et de l'Euphrate forment de la sorte uneavancée de 100 à 150 kilomètres dans la mer pour se mélanger et cellesde l'Amazone s'étendent sur un diamètre de 300 kilomètres en plein Océan Atlantique, avant de se confondre et perdre leur identité. Ce sontdes surfaces de plusieurs milliers de kilomètres carrés qui empiètent sur les mers et les océans.Globalement, le problème des deux mers est er quelque sorte unegenèse de l'hydrosphère de la planète. A partir de l'océan mondial primitif, l'eau douce a été séparée de l'eau salée, pour constituer d'énormes réserves dans les dépressions continentales. Par un desnombreux cycles qui réglementent le fonctionnement de la nature, une partie de ces eaux est condamnée à rejoindre les océans, pour perpétuer un mouvement sans fin, garant de la vitalité du globe terrestre. Voilà pourquoi, il n'y a pas lieu d'être restrictif et timoré dans l'interprétationdes données coraniques, en réduisant, incongrûment, ces phénomènes àleur phase terminale, qui les fait se jeter dans la mer. Si les eaux douceset salées convergent, c'est qu'elles ont été déjà séparées une premièrefois, au cours de la prime jeunesse du globe. Dans un processusextraordinaire qui a donné naissance à la vie. Et qui est autrement pluscomplexe et plus révélateur du contenu du Coran qu'une hypothétiquedécouverte d'une mer douce au milieu des océans.


3
LE DELUGE A-T-IL ETE UNIVERSEL ? GLOIRE A DIEU OU LES MILLE VERITES SCIENTIFIQUES DU CORAN LE DELUGE A-T-IL ETE UNIVERSEL ?
Le Déluge a-t-il été universel au point de recouvrir toute la surfacedu globe ? La question semble déplacée, tant est ancrée dans la pensée populaire l'idée qu’effectivement le Déluge a submergé la terre entière,détruisant toute trace de vie, exception faite des hommes et des animauxembarqués dans l'Arche de Noé. Pourtant, les données scientifiques neconfirment pas la version d’une inondation planétaire. Mais le Déluge biblique est tellement important dans l'histoire de l'humanité que sonempreinte est restée profondément gravée dans la mémoire des gens.Pourtant l’histoire est truffée de déluges catastrophiques qui se sont produits dans le monde entier, et qui ont été assimilées au DélugeUniversel.

En Amérique centrale circulent des versions d'époquesdifférentes sur des inondations désastreuses qui se seraient produites pour détruire l'humanité et dont seuls quelques naufragés ont pu y échapper.En Grèce, Deucalion fils de Prométhée était avec sa femme Pyrrhales seuls justes, ils furent sauvés du Déluge qui détruisit l'humanité del’âge de bronze, en s'embarquant sur une arche. Une fois saufs, ilslancèrent derrière eux des pierres pour repeupler la terre. Les pierres deDeucalion devinrent des hommes, celles qui étaient jetées par Pyrrha setransformèrent en femmes.La mythologie assyro-babylonienne possède aussi son déluge,l’Abubu provoqué par les dieux pour anéantir les hommes. Mais Ea ledieu des eaux, prévint Uta-Napishtim qui réussit à s’enfuir à bord d’uneembarcation.Au Mexique, c'est Cox Cox qui se sauva avec sa femme, à bordd'une barque, pour échapper au déluge, alors que Xisuthrus dans lemonde hellénique ordonna de construire un navire de cinq stades de longafin d’y embarquer parents et amis. De nombreux récits traitent dedéluges et d’inondations catastrophiques qui se sont produits un peu partout dans le monde ancien, qu’il est impossible de reprendre en raisonde leur diversité. Ces déluges locaux font-ils partie du Déluge Universelmentionné par la Bible et qui recouvrit les plus hautes montagnes de la terre sous sept mètres d'eau ? Auquel cas l'universalité du Déluge biblique ne saurait souffrir d'aucune contestation. Ou bien s'agit-ilseulement d'événements isolés, sans aucun lien entre eux et sans relationavec le Grand DélugeLes points communs aux divers récits sont nombreux.

Lescatastrophes se présentent toujours sous forme d'inondationsgigantesques qui s'abattent sur les contrées, noyant les hommes et les biens. Une autre analogie est à souligner, à chaque Déluge des hommessont emportés par les eaux et d'autres arrivent à survivre en fuyant à bordd'embarcations diverses. Le troisième trait touche à la cause desévénements qui sont décrits comme une punition du genre humain pour ses méfaits et ses exactions.Toutes ces inondations plaident apparemment pour l'hypothèsed'un Déluge Universel. Mais les contradictions existantes inclinent à penser que ces catastrophes sont isolées, et n'ont rien de commun entreelles. L'argument le plus convaincant est certainement le décalage dans letemps des multiples inondations qui se sont produites dans des régionstrès éloignées les unes des autres. En outre, la périodicité des récitss'échelonne sur plusieurs siècles, alors que la Bible n'attribue quequelques mois au Déluge. Par ailleurs, l’auteur du châtiment est incarné par la Puissance divine dans les Livres Révélés, mais il est imputé auxdivinités locales dans les légendes mythologiques.Pour ce qui est du comportement des populations, si la fuite dansune embarcation peut être vue comme une conduite naturelle lorsque toutest submergé, les moyens utilisés ne laissent pas d'étonner. Alors queCox Cox, le Noé mexicain, s'enfuit seul avec sa femme dans une barque,le roi Xisuthrus par contre ordonna de construire un bateau de 850 mètresde long en vue d'embarquer parents et amis. Un tel navire est deux fois plus grand que les paquebots géants en circulation actuellement ! Leseffets des inondations sont un autre sujet de controverse. D'un récit àl'autre, les êtres humains ont été soit totalement décimés, soit seulementéprouvés dans leurs biens. Le fait est qu’il s’agissait de débordementscirconscrits géographiquement, qui n'ont pas de portée planétaire. Dureste, les éléments tels que le vent, l'eau, le feu, le tonnerre, la pluie etautres phénomènes, étaient régis par une pléiade de puissancessurnaturelles qui exerçaient leur pouvoir le plus souvent d'une façoncatastrophique.La version biblique du Déluge constitue apparemment la première 295 source de ce désastre révélée par les livres sacrés. Voici comment il est présenté dans la Genèse. Les contradictions qui peuvent exister avec lesthèses scientifiques seront traitées plus loin.Selon la Bible, Noé avait pour ancêtres, successivement : Lemek,Mathusalem, Hénok, Yéred, Malaleel, Quenan, Enos, Seth et Adam. Ilserait né 1056 ans après la création d'Adam et aurait vécu 950 ans. Neuf générations seulement séparent Adam de Noé. Abraham quant à lui ferait partie de la vingtième génération et serait né 1948 ans après Adam et 892ans après Noé. Il aurait vécu 175 ans.

Différentes sources prétendentqu'Abraham vivait 1850 ans avant Jésus ; ce chiffre sera retenu pour étayer la démonstration du récit. Comme la période écoulée depuis leChrist est de 2010 ans (année 2010 comme référence, il ressort qu’Adamaurait été créé il y a 5809 ans, selon le calcul suivant :Adam à Abraham ...............................................1948 ansAbraham à Jésus .................................................1850 ansJésus à ce jour ....................................................2010 ansLe Déluge s'est déroulé lorsque Noé avait l'âge de 600 ans, soit1656 ans après la création d'Adam et 2142 ans avant Jésus. Selon cesdonnées, le Déluge universel se serait produit il y a 4152 ans. Mais une précision à ce niveau n'est pas révélatrice, en raison des donnéescontradictoires des différents auteurs, mais surtout de l’absence totale desources historiques.

En outre le texte yahviste se démarque du textesacerdotal par une antériorité de plusieurs siècles. Ensuite, le décomptedes générations varie selon l'origine des informations. Dans les Evangiles par exemple, Matthieu donne quarante générations entre Abraham etJésus, alors que Luc dresse une liste de 76 générations. Trente sixgénérations ont été soit passées sous silence, soit surajoutées, selon lasource de référence. De même, l'application du calendrier grégorienreposant sur l'année solaire et sa concordance avec le calendrier lunaire,en usage chez les Israélites ont été une source d'erreurs notable.L'imprécision arrive à devenir tellement flagrante, que dans l'histoire deMoïse, personne n’arrive à situer les événements dans leur contexte.Les docteurs juifs, fixent la sortie d'Egypte des Hébreux, 1514 ansavant J.C., les chronologistes chrétiens donnent le chiffre de 1645 ans(Le Calendrier. Paul Couderc), alors que d'autres sources situent l'Exodeà moins 1250 (Larousse 1980), soit 4 siècles de décalage. Ces dates quidivergent donnent un aperçu quant à l’authenticité des récits bibliques, qui ne reposent sur aucune historicité établie. Comme le but de cetouvrage n’est pas d'établir une chronologie historique des faits, qui estinexistante dans les faits, les dates de référence mentionnées neconstituent que des points de repère. Ainsi compris, voici le résumé dutexte biblique évoquant le Déluge Universel, et dont l'introduction estconsacrée à l'histoire de Noé.A l'âge de 182 ans, Lemek eut un fils qu'il appela Noé. Dieu avaitmaudit le sol et la naissance fut un bon augure. Quand il atteint l'âge de500 ans, Noé eut trois fils : Sem, Cham et Japhet. Les hommescommençaient à se multiplier sur terre. Des filles naquirent; elles étaient jolies et les habitants du ciel les choisirent pour épouses.

Dieu regrettaitdéjà d'avoir accordé une si longue vie aux humains et décida dorénavantde fixer leur terme à 120 ans au plus. Il y avait des géants sur terre, et ilen resta par la suite. C'étaient des héros de l'Antiquité, aux nomscélèbres, nés de l'union des habitants du ciel avec les filles des hommes.Lorsque le Seigneur vit que les hommes étaient de plus en plusmalfaisants et que leurs penchants les portaient au mal, Il en fut attristé etregretta de les avoir créés et décida de les supprimer ainsi que lesanimaux et les oiseaux. Noé bénéficiait de la bienveillance de Dieu, quilui confia Ses desseins. Il lui ordonna de construire une arche, un grand bateau en bois de cyprès en lui donnant des indications précises. Le bateau devait avoir 150 mètres de long, 25 mètres de large et 15 mètresde haut. Le Seigneur lui révéla encore qu'Il allait provoquer une grandeinondation pour anéantir toute forme de vie sur terre, excepté Noé lui-même, sa femme, ses fils et belles-filles, ainsi qu'un couple de chaqueespèce animale.

Cependant, pour les animaux purs et les oiseaux, Dieuordonna d’embarquer sept couples de chaque espèce. plusieurs milliers de milliards de fois au cours de la vie d’un être humain, pratiquement sans faute. Lorsqu’une erreur surgit, des mécanismescomplexes procèdent à son élimination. Le langage cellulaire est ici propagé par la mitose, durant laquelle chaque chromosome se dédoubleafin de perpétuer le message.En outre, la cellule utilise d’autres moyens de communication, pour correspondre avec les diverses cellules qui constituent le corps humain.Pour comprendre la prodigieuse complexité de cette machinerie, il fautsavoir que le corps humain est composé d’un assemblage de quelquetrente milliards de milliards de milliards, de particules élémentaires.C’est l'agencement de toutes ces particules au sein des atomes, desmolécules, des structures et enfin des cellules, qui assure l'existence del'homme. Pour maintenir la cohésion de l'ensemble, lutter contre lesagressions, et assurer le bon fonctionnement du corps, les cellules ont besoin de communiquer entre elles.Elles doivent alimenter une conversation permanente et parer auxsituations les plus imprévisibles. En empêchant les cellules d’échanger des informations qui leur sont vitales, l'être humain serait condamné à lamort. Et, tandis qu’il est plongé dans une profonde inconscience lescellules entretiennent d'intenses relations entre elles. Elles le font selonun langage codé, où les lettres, les mots et les phrases sont des moléculesou des assemblages de molécules.

« A l’échelle moléculaire, il existe un système de codage, de mémorisation et de transmission de l'information,ainsi que des récepteurs capables de reconnaître cette information et dedéclencher une action. C'est là probablement que réside l'un des secretsdes communications biologiques et du langage de la vie. » (« LaRévolution biologique ». Science et Vie)Le langage chimique est complété par d'autres formes decommunication qui font appel aux messages électriques. Les neurones oucellules des centres nerveux sont reliées entre elles par un câblageincroyablement complexe, qui véhicule l'influx nerveux et assurel'échange de l'information. Les laboratoires spécialisés se sont d'ailleursattelés à l'étude des cellules nerveuses qui communiquent selon unlangage à la fois chimique et électrique. De plus les expériences récentesont fait apparaître que les cellules pouvaient dialoguer par contact direct.La membrane qui entoure leur surface présenterait en effet des points demoindre résistance, de minuscules canaux ou « gap-junctions », à traverslesquels s'échangent des molécules messagères. (« Comment fonctionnela cellule nerveuse », par Pernette Langley-Dannysz).

A lui seul, le cerveau humain, qui est le centre de décision et decommandement de tout l’organisme, comporte plus de 100 milliards deneurones, ou cellules nerveuses qui sont en contact entre elles, à traversles synapses. Chaque neurone peut avoir des contacts synaptiques avecdes milliers d’autres cellules. Certains neurones particulièrementdéveloppés, possèdent des arborisations plus complexes et peuventrecevoir jusqu’à 100 000 contacts synaptiques, à travers lesquels,l’information circule continuellement. Les spécialistes estiment que lecerveau humain comporte plus de 100 000 milliards de connexions, quifont de lui, l’organisme le plus complexe de l’univers. Encore que dansces chiffres qui donnent le vertige, il n’a pas été tenu compte des cellulesgliales, qui constituent le tissu interstitiel de soutien du système nerveux,dont on pensait qu’il ne jouait pratiquement aucun rôle actif, et quis’avère maintenant être d’’une grande importante. Or, à elles seules, lescellules gliales seraient au nombre de 1 000 à 10 000 milliards, toutesinterconnectées entre elles !Quand de soi-disant savants prétendent que l’univers, les cieux, laterre, les plantes, les animaux et l’homme seraient le produit de la nature,de l’évolution, du hasard, du chaos et d’autres phénomènes qui ont étéérigés par leurs soins au rang de divinités créatrices, la simple logiqueimplique que ces déités circonstancielles, qui ont été inventées à dessein, juste pour nier et contrecarrer le Pouvoir créateur d’Allah, le Seigneur del’univers, ne soient jamais en mesure de concevoir un être humain dotéd’un cerveau aussi extraordinaire, qui est infiniment plus complexe et plus élaboré que les prétendus phénomènes qui lui ont donné naissance !Si ces entités possédaient effectivement un pouvoir aussi puissant et unescience aussi infuse, elles auraient été bien inspirées, d’en profiter elles-mêmes afin d’accroître leur propres capacités, qui restent dans tous lescas affligeantes, plutôt que d’en doter d’autres structures et de rester dansl’avilissement !En définitive, l'activité cellulaire est d'une complexité inouïe,impensable !

A titre de comparaison, la réalisation d'un ensembleindustriel aussi sophistiqué qu'une « simple » cellule, nécessiterait desmillions de mètres carrés, alors que Dieu a logé un milliard de cellules par centimètre cube. Encore que le complexe industriel édifié par l'homme ne sera jamais en mesure de se dédoubler indéfiniment, nimême une seule fois, tandis que la cellule peut donner naissance à unecellule absolument identique en quelques minutes ! D’autre part, lecomplexe restera dans tous les cas minéral, amorphe et sans vie alors quela cellule est une entité vivante, qui mange, qui boit, qui respire, qui communique et prend des myriades de décisions en fonction de lasituation à laquelle elle est confrontée. Et ces décisions sont toujoursconformes à l’intérêt du corps humain auquel elles appartiennent. Ilsuffit de les transférer sur un autre support, pour qu’aussitôt, elles fassentle don d’elles-mêmes et meurent, parce que la nouvelle tache à laquelleelles se trouvent confrontées dépasse de loin leurs capacités de réactionet leur programme génétique se trouve pris au dépourvu. En effet, il estadapté à l’origine et à titre personnel à l’organisme, pour lesquelles ellesont été créées. Mais a-t-on besoin d'établir des comparaisons de ce genre pour apprécier l'Omnipotence Divine ?Le langage cellulaire est une réalité que personne n'ose plusremettre en cause. Les cellules sont dotées de moyens decommunications aux multiples facettes, qui leur assurent desconversations « animées » avec leurs consœurs aussi bien proches quelointaines. Le plus admirable dans tout cela (peut-on parler de "plus",alors que tout est admirable dans ce domaine ?), est que les cellules ont pleinement conscience de l'unité organique à laquelle elles appartiennent.Elles s'attaqueront avec détermination aux corps étrangers qui tenteraientde violer leur domaine, allant jusqu’à faire le sacrifice ultime. La paroledont est gratifiée la cellule, qui est l'unité fondamentale morphologiqueet fonctionnelle de tout organisme vivant, confirme la révélationcoranique selon laquelle « Dieu fait parler toutes choses. » (Coran41.21).Le Livre Sacré symbolise cette réalité par une allusion au Jour Dernier où les organes témoigneront de leurs actions :

« Ils (lescoupables) diront à leur peau : Pourquoi témoignes-tu contre nous ? » Elle répondra : « Dieu nous fait parler, Lui qui fait parler touteschoses. » (Coran 41.19 à 21).Or, la peau est un assemblage de cellules, solidaires les unes desautres, comme n'importe quel organe. Chaque organe possède descellules qui lui sont adaptées et il existe quelque 300 types de cellulesdifférentes, dans le corps humain. Le verset implique en conséquencequ'elles sont dotées d'un langage adéquat, qui les rend aptes à s'exprimer dans des conditions appropriées. Le fonds spirituel de la citation ne doit pas remettre en cause l'existence du phénomène qui est indéniable, et quis'exerce quotidiennement des milliards de fois, à l’intérieur même ducorps humain. Le Coran admet ainsi que toutes les formes de vie, qu'ellessoient unicellulaires ou complexes, possèdent un système decommunication. Cela semble aujourd'hui une évidence. Mais, il s'en est fallu avant que l'opinion ne la considère comme telle, en découvrant lessecrets du langage de la vie.

LA PHYSIOLOGIE VEGETALE
La physiologie végétale est un autre domaine abordé par le Coranqui va à l’encontre des croyances anciennes, fausses et erronées, quicirculaient alors. En effet, les naturalistes ont longtemps pensé que les plantes trouvaient dans la terre, les éléments tout préparés, qu'il leur suffisait de puiser par les racines pour subsister et produire des fruits.Ainsi, les branches qui s'accroissaient, les feuilles, les fleurs et les fruitsétaient directement prélevés des substances qui composaient la terre, etallaient se loger dans les parties correspondantes de l'arbre. Les plantesavaient la faculté de choisir ce qui convenait à leurs besoins, enabsorbant les éléments qui se trouvaient mélangées à la terre. Uncomportement qui était imposé par les nécessités de l'organisme. Les pommiers absorbaient les éléments constitutifs de la pomme, et les bananiers faisaient de même pour produire des bananes. Toutefois, avantcela, il leur fallait d'abord assimiler la matière dont étaient formées lesfleurs, et aussi les feuilles.

L'arbre était un grand seigneur qui décidait deson menu et l'adaptait en fonction de ses besoins changeants.Parfois, dans la foulée des attributions contradictoires, qui étaientde règle à l'époque, les plantes étaient au contraire considérés commeamorphes et ne jouaient aucun rôle dans le cycle physiologique. Elles secontentaient de subir et de tirer parti passivement des opportunités quis’offraient à elles. Cette tendance est développée par Raoul Combes, quiécrit :

« On crut tout d'abord que les divers composants des plantesvenaient du sol, et qu'ils s'y trouvaient tout formés ... On nereconnaissait ainsi au végétal qu'un rôle à peu près passif. Dans cettehypothèse, la nutrition et la croissance se réduisaient à une absorption,à une répartition et à une mise en place des constituants ayant déjà reçuleur forme définitive. »

(« La physiologie végétale » Par Raoul Combes.)Ces convictions pseudo-scientifiques ne reposaient évidemment sur aucune observation sérieuse et ne reflétaient que l’ignorance de leursauteurs.Le Coran qui avait à son tour abordé ce sujet important est venumodifier ces croyances inexactes, puisqu’il accorde à la plante des propriétés physiques qui font d’elle une entité vivante soumise auxmêmes lois que le reste du règne organique :

« II y a sur terre des parcelles voisines les unes des autres; des jardins plantés devignes, de céréales et de palmiers disposés en touffes ou bien dispersés. Ils sont tous arrosés avec la même eau, mais Nous rendons les uns supérieursaux autres. Il y a vraiment là, des Signes pour un peuple qui réfléchit » (Coran 13.4) Le Coran soutient que les plantes d’espèces différentes sontarrosées avec la même eau et qu'une sève quasiment identique les irrigue,alors que leurs fruits sont si dissemblables. Pour une substance analogue prélevée du sol, elles sont en mesure d’élaborer des produits aussi variéset tellement distincts les uns des autres. La terre ne pouvait contenir lamultitude de substances destinées à satisfaire toutes les demandes durègne végétal, car celui-ci participe activement au processus vital de laconstitution de la matière.Une telle conception revenait à admettre que les arbres ne retirent pas du sol les éléments constitutifs des branches, des feuilles, des fleurset des fruits qui sont si différents et variés, mais que ceux-ci sontélaborés en leur propre sein, dans leur structure intime. Chaque espèce(ou variété) construit ses branches, ses feuilles, ses fleurs, ses fruits,selon un programme déterminé, qui est fixé à l'intérieur de sa structureintime. Ainsi, les plantes deviennent des organismes complexes, dotésd'un code encore mystérieux.C’est en 1580, près de mille ans après la révélation du Coran, quele naturaliste italien Andrea Cesalpino, émit pour la première fois, dansson ouvrage intitulé « De plantis », une hypothèse similaire. Selonlui :

« La matière prise en dehors par les plantes doit subir à l'intérieur des organes, des transformations qui la font passer sous une formeconvenable à son incorporation. »

Cette notion, nouvelle mais étrangefut adoptée par tous les naturalistes qui vinrent après lui, notamment enAllemagne, par Joachim Jung, dans les Pays Bas, par Van Helmont, enItalie par Malpighi, sans, toutefois qu'aucune démonstration ne fut faite pour prouver son bien fondé. Elle semblait découler de la logique, mêmesi le niveau scientifique d’alors, rendait impossible son expérimentation.La démonstration ne fut réalisée qu'en 1679 par le physicien et biologiste français Edme Mariotte. A cette époque, la chimie en était àses premiers pas et avait pour base essentielle la croyance aux quatreéléments d'Aristote : le feu, l'eau, l'air et la terre ... « Mariotte parvient àdonner des preuves très solides de l'existence de transformationschimiques à l'intérieur des corps végétaux. Il fait par exemple remarquer que les liquides puisés dans le sol par une plante greffée, deviennent des substances végétales différentes dans le porte-greffe et le greffon. Il rappelle que lorsqu'on greffe un poirier à fruits sucrés sur un poirier sauvage, la même sève qui vient du sol alimente à la fois le porte-greffeet le greffon; or, puisqu'elle permet la production de fruits sucrés sur le greffon et de fruits acides et amers sur le porte-greffe, c'est la preuvequ'elle subit des transformations à l'intérieur des tissus et que cestransformations sont différentes dans les deux parties de la plante... »

Mariotte ne faisait qu'entrevoir une réalité soutenue par le Coran,qui devait se concrétiser par la suite grâce, aux travaux de chercheurs quise sont succédé durant des siècles. Aujourd’hui, personne ne doute plusqu’effectivement, la plante renferme son propre programme génétiquesous forme d'ADN. Celui-ci donne les instructions nécessaires afin de produire (les fruits ou autres) en fonction du code particulier de chaqueindividu. Les arbres ne trouvent pas leur matière entièrement constituéedans le sol, suivant la version des anciens naturalistes. Ils élaborent leur substance à partir de la matière inerte. Ils prennent à la nature, l'eau, legaz carbonique, l'oxygène, les sels minéraux et construisent sousl'influence de la lumière solaire, leur structure végétale en fonction ducode génétique qui commande leur activité. Avec le concours de la photosynthèse, ils transforment la matière minérale en matière organique.Plus tard, la matière organique retournera à son tour au règne minéral, àla suite de dégradations biochimiques, accomplissant ainsi le cycle del'éternel recommencement et corroborant les nombreux passages duCoran qui attestent que Dieu fait sortir la vie (la matière organique), de lamort (règne minéral), et la mort de la vie.Seule l’eau constitue la matière de base, nécessaire à la plantecomme à tout être vivant.

« A l'échelon cellulaire, elle participe aumaintien des structures et permet le déroulement du métabolisme. Par la pression qu'elle exerce sur les membranes, elle contribue au port desvégétaux, qui sans elle, se flétrissent ; elle commande diversmouvements d'organes (feuilles, étamines) et de cellules (stomates) et elle participe à l'allongement cellulaire. Au niveau de l'organisme, elle sert de véhicule aux substances nutritives, déchets et hormones. »

(« Physiologie végétale », par R. Masson) C'est sous cet angle qu'il faudrait comprendre le sens de la Révélation Coranique anticipant sur ceque les spécialistes allaient découvrir bien plus tard, grâce aux progrèsaccomplis dans le domaine de la physiologie végétale.

LA SEXUALITE DANS LE REGNE VEGETAL
Plusieurs versets du Coran évoquent la reproduction sexuée dans lerègne végétal, telle qu'elle est reconnue aujourd'hui par les botanistes etles biologistes. La différenciation suppose le recours à la fécondation, quidésigne l'acte par lequel deux cellules de sexe opposé (gamètes), unissentleur protoplasme et leur noyau en une fusion intime, d'où dérive l'œuf.Mais le problème de la sexualité chez les plantes est différent du règneanimal. Voici ce qu’en dit le Livre Sacré à ce sujet :1. –

« C'est Lui (Dieu) qui étendit la terre. Il y implanta lesmontagnes, fit couler les cours d'eau, et de tous les arbres (fruitiers) ll conçut les deux éléments du couple (mâle et femelle). Il recouvre le jour de la nuit. Il y a là des signes pour un peuple qui croit. » (Coran 13.3)2. –

« C'est Lui (Dieu) qui fit pour vous de la terre un berceau. Il ya tracé des chemins. Il a fait descendre du ciel, l'eau avec laquelle Nous faisons sortir des couples (sexués) de plantes variées.» (Coran 20.53)3. –

« …Ne vois-tu pas aussi la terre éprouvée par la sécheresse ? Dès que Nous y faisons descendre l'eau, elle palpite, se gonfle et fait germer toutes sortes de végétaux en couples (sexués). » (Coran 22.5)4

. – « ...Et Nous faisons descendre du ciel l'eau avec laquelle Nous faisons croître toutes sortes de couples de végétaux (sexués)luxuriants. » (Coran 13.10).Le nombre de citations est éloquent et démontre clairement que lasexualité dans le règne végétal est reconnue par le Coran, sans l'ombred'un doute. Le mot « zaoudjin" » décrit le couple formé par le mâle et lafemelle, qui ont recours à la reproduction sexuée pour se multiplier. Une telle conception dans le domaine des plantes était tout à fait nouvelle. Car seules les formes asexuées de reproduction comme le bouturage, legreffage ou le marcottage étaient connues. Quant à la germination desgraines, aucun caractère sexuel ne lui était attribué. Il est vrai que la pollinisation était déjà pratiquée manuellement, mais l'usage étaitréservé au seul palmier-dattier, et plus tard au vanillier, à l'exception desautres espèces. La pollinisation du palmier était d'ailleurs répandue bienavant l'avènement de l'Islam. Les traces de sa pratique remontent autemps du roi d'Assyrie, Assunazirpal, neuf siècles avant l'ère chrétienne.Hérodote avait confirmé cette coutume des Assyriens, quatre siècles plustard. Les paysans assyriens fécondaient artificiellement les palmiers enagitant des inflorescences mâles, au-dessus des fleurs femelles,exactement comme le font les agriculteurs des pays producteurs dedattes.La pollinisation du palmier-dattier était pratiquée aussi du tempsdu Prophète Mohammed. Dans son livre intitulé « Le Prophète del'islam », Muhammad Hamidullah raconte comment à son arrivée àMédine, après l'Hégire, le Prophète, vit les habitants pratiquer la pollinisation. Cela le blessa dans ses sentiments de pudeur et de moralité publique, et il suggéra de ne pas le faire. La fécondité fut très réduite etles cultivateurs vinrent s'en plaindre. Le Prophète répondit, selon letraditionnaire Muslim :

« Faites comme vous avez l’habitude de taire,vous connaissez mieux que moi les affaires de votre monde d'ici-bas. »

En dépit de son immense savoir, Aristote soutenait fermement quela sexualité végétale n'était qu'un mythe. Mais, il ne faisait qu'abonder dans le sens de la croyance populaire. Pline l'Ancien, pensait aucontraire que tous les arbres et toutes les plantes avaient deux sexes etque la poussière pollinique était le matériel de la fertilisation. C'était prêcher dans le désert, car pour les savants occidentaux, la sexualitévégétale était un produit de l'imagination.Il fallut attendre le 16 ème siècle, pour voir les botanistes Lecluse etVon Gessneï, accepter l'idée de l'existence de sexes différenciés chez les plantes. A la fin du 17 ème siècle, le naturaliste allemand, Camerariusréussit à démontrer en quelques expériences, qu'un ovule de plante ne peut se développer en graine que s'il est préparé par l'action du pollen,lequel est sécrété et collecté par les étamines, que sont les organessexuels mâles. Au 18 ème siècle, le botaniste allemand Kolreuter avaitobservé le rôle des insectes dans le transport du pollen et produit deshybrides artificiels. En 1812, Spengel mettait en lumière le caractère De nombreux autres critères entrent en jeu dans cette procédured'élimination successive, qui est complétée périodiquement en fonctionde l’acquisition de nouvelles connaissances. Si bien, qu'à à la fin du processus, il ne reste plus qu'une étoile sur un million à remplir lesconditions, propres non seulement à assurer la vie, mais à bénéficier dumême niveau de développement que celui des terriens.

D'où cetteconclusion, qu'il serait possible d'échanger des messages radio.Cependant, l'éloignement et l’absence de localisation, constituent deshandicaps majeurs. Car si la distance des étoiles les plus proches semesure en années-lumière, le fait de sélectionner une étoile sur unmillion, diminuerait d'autant la densité et augmenterait les distances, quise chiffreront alors en centaines d'années-lumière. Même en supposantrésolu le problème de fréquences, et que les installations respectives des planètes émettrices et réceptrices, soient assez puissantes, un messagevoyageant à la vitesse de la lumière mettrait plusieurs siècles pour arriver à destination et autant pour revenir sur terre.Selon cette hypothèse, la Galaxie ou Voie Lactée, qui est riche dequelque deux cents milliards d'étoiles, verrait sa population active sesituer autour six cent mille étoiles pourvues de planètes abritant uneforme de vie développée. L'univers visible ou observable, quant à luirecèlerait quelque trente millions de milliards de planètes portant une vieorganisée, équivalente à celle des terriens.

Cependant, selon la méthodede calcul, il pourrait renfermer un milliard de fois plus ou autant enmoins, sans aucune conséquence car ce domaine est par vocation illimité.De tels chiffres ne peuvent que donner le vertige aux hommesdoués de raison. Penser que l'univers pourrait renfermer trente millionsde milliards de planètes habitées en même temps (et peut être un milliardde fois plus, puisque le calcul se fait uniquement sur l’universobservable, et non sur l’ensemble de l’univers créé), c'est remettre encause les fondements de toutes les spéculations philosophiques dont legenre humain s'est abreuvé depuis sa création. C'est balayer du coupl'esprit étroit de ceux qui pensaient être les élus de Dieu à l'exception detoute autre communauté, et qui se sont accaparés au nom de leurscroyances infondées, de la Terre, en l’enchâssant au centre de l’univers,afin de lui donner la qualification requise, pour accueillir le « Fils uniquede Dieu », et valider son sacrifice ultime, pour le rachat d’une humanité,elle aussi, unique dans l’univers. C'est aussi reconnaître au Seigneur del'univers, la Toute-puissance, la Gloire, la Majesté et la Sublimité quiLui sont dues, et rejeter la conception d’un Dieu biblique minusculeentièrement préoccupé par les problèmes des communautés juive et chrétienne, comme si cette attention exigeait de lui, la mobilisation detout Son pouvoir, qui est par définition illimité.C'est, enfin fouler au pied les conceptions athées des prétendueslois du hasard et de l’évolution, qui auraient été les conceptrices del’univers, lorsqu'on sait que la combinaison des 20 acides animés quiconstituent la formule protéinique des êtres vivants n’a qu’une chancesur 1 suivi de 125 zéros de se réaliser.

Ce qui exclut définitivement touteintervention d'une soi-disant nature sélective, qui aurait « sorti » le seul bon numéro, parmi les milliards de milliards, de milliards, etc.., decombinaisons possibles. Non, il le ne s’agit pas d’un emballement descalculatrices, même à très gros débit, mais bien le nombre d’opérationsnécessaires, pour « confectionner » la formule protéinique des êtresvivants. Quant à concevoir l’être humain dans toute sa spécificité, c’est àun tout autre challenge qu’il faudrait s’attaquer, car les combinaisonssont encore des milliards de fois plus complexes.

Aussi, accorder des pouvoirs créateurs au hasard, à la nature, à l’évolution ou au chaos, et lesdénier au Seigneur et Créateur de l’univers, relève du domaine de lafantasmagorie, et non de celui de la raison et du discernement. Il est vrai,que quelques siècles en arrière, d’éminents savants occidentaux, faisaientnaître des grenouilles de la pourriture, des souris étaient engendrées par les chemises sales, et d’autres petites bestioles étaient créées à partir derien. Dès lors que la ligne directrice était tracée, il ne fallait pas trop setorturer les méninges, pour attribuer à d’autres étrangetés, ce fabuleux pouvoir de création.Dieu est Immense, d'une Puissance illimitée. Il est Incréé etEternel, aussi la Création de l'univers et Son ordonnancement ne Luicoûtent aucune peine. Un tel Pouvoir est inimaginable, hors de portée du jugement de l’être humain, qui est obnubilé par un orgueil insensé. CeDieu Omnipotent, se serait-Il limité à la seule création d’un mondeminuscule, perdu dans les immensités cosmiques, à l'exclusion de touteautre forme de vie extra-terrestre ? Aurait-Il donné Son prétendu « Filsunique » en pâture à bande de crapules ?Le Coran débute par cette liminaire :

« Louange à Allah, Seigneur de l’univers ».

Cette expression revient tout au long du Livre Sacré, pour marquer l'importance attachée à la Création qui ne se limite pas à la terreet à son environnement. Si la création de l’homme est une œuvreextraordinairement complexe, elle ne représente que peu de choses,comparée à celle de l'univers. Ceux qui pensent que l'univers esttributaire du monde ont une conception diamétralement opposée à la réalité. L'univers subsistera toujours si la terre avec son système solairevenait à disparaître, par contre, l'inverse entraînera infailliblementl’anéantissement de toute forme de vie. La terre est donc bien tributaireet dépendante totalement de son environnement, et ne constitue qu'une particule noyée dans l'espace cosmique.Si l'homme est le Vicaire de Dieu sur Terre, et qu'il dispose d'unemainmise absolue sur les autres créatures de la planète, cela est le fait dela Volonté divine. Sans elle, il n’aurait jamais pu émerger pour acquérir ce statut supérieur.

Le monde a été créé pour l'homme, en fonction de ses besoins et à sa mesure. Une terre sans êtres humains n'aurait pas de sens.Elle serait comme vidée de sa principale substance. Qui pourraitimaginer un soleil se levant uniquement sur les végétaux et les animaux ?Ou pire encore, sur un règne minéral, à jamais fossilisé ? Ou bienl'alternance des saisons, le régime des vents ou le cycle atmosphériquevoué à une œuvre inutile ? Cela a été certes, le cas aux premiers âges dela Terre, mais uniquement pour préparer la venue de l'homme et sonaccueil dans un lieu pourvu de subsistances et doté de commodités. Lamaturation terminée, Dieu créa l'homme pour qu'il puisse disposer enmaître incontesté de toutes les richesses créées.

Sans la Déterminationdivine, et soumis à la seule loi de la nature, l’homme aurait disparuinévitablement, comme l'ont fait des millions d'espèces avant lui.L’être humain n'était ni le plus fort, ni le plus rapide, ni le plusgrand, ni le plus prolifique parmi les autres créatures. Il ne pouvait nivoler comme les oiseaux, ni nager comme les poissons, ni courir commeles quadrupèdes, ni grimper aux arbres comme les singes, ni attaquer comme les bêtes sauvages. Il était dépourvu de fourrure, de griffes, decrocs, de cornes, de carapace et de venin et totalement désarmé etimpuissant, face aux éléments déchaînés de la nature, aux bêtes féroces etaux maladies. Durant les dix premières années de sa vie, il est totalementinoffensif, sans aucune défense, cas unique dans la nature. Pourtant cetêtre si fragile et si vulnérable allait prendre l’ascendant sur toutes lesautres espèces et les soumettre à sa volonté, au point de leur inspirer unevéritable terreur, par sa seule apparition.Le dessein du Seigneur de l’univers était de promouvoir l’une des plus faibles créatures en puissance tutélaire, appelée à dominer le monde,souverainement. Mais, dès qu’il acquit ces pouvoirs, il manifesta del’ingratitude vis-à-vis de son Créateur et devint arrogant. L’homme estcertes l’échelon supérieur de la Création et cela est avéré par rapport aumonde qu’il habite et à l’ensemble du système solaire, puisqu’il est le 461 vicaire de Dieu sur terre. (Coran 2.30). Cependant, au niveau del'univers, d'autres formes de vie sont d’une extraction supérieure, ainsique le précise le Coran Sacré : « Nous avons ho noré les fils d'Adam. Nous les avons portés sur la terre ferme et sur la mer. Nous leur avonsaccordé des nourritures excellentes et Nous leur avons donné la préférence sur beaucoup d'êtres que Nous avons créés. »

(Coran 17.70).Il existe ainsi à travers d'autres systèmes stellaires et d'autres galaxies,des créations d'un genre inconnu, qui surpassent le genre humain enéminence et en considération. De même, il est fait allusion à d'autresêtres, d'un niveau inférieur. L’humanité se situerait en conséquence, dansun milieu intermédiaire, certainement dans la partie supérieure puisqu'ilest précisé qu'elle bénéficie de la préférence divine par rapport à beaucoup d'êtres créés.En quoi certaines civilisations extra-terrestres peuvent-elles prévaloir sur les terriens ? Elles seraient certainement disposées à unemeilleure reconnaissance de l'Existence divine.

Elles seraient enclines à professer une foi profonde et pure, en accordant une grande considérationà l’Œuvre divine, car elles ne pourraient avoir le pas sur les terriens, alorsqu'elles renieraient l'Etre Suprême, le Seigneur et le Créateur del’univers, qui leur a donné vie. Peut-être que leurs civilisations les prédisposeraient-elles à un caractère plus humain, porté vers la solidarité,l'entraide, la ferveur, au détriment de l’incroyance, du matérialisme et del'égocentrisme ? De plus, leur niveau intellectuel et la maîtrise du savoir leur permettraient d'envisager la réalité de Dieu, d'une façonincontestable, à travers l'ordonnancement universel, par lequel semanifeste la Toute-puissance Divine. Ce que nombre de terriens nesauraient concevoir de par la corruption de leurs facultés cognitives.Tels pourraient être, les traits principaux des civilisations extra-terrestres dominantes.

Il n'est pas exclu, toujours à l'image de ce quiexiste sur terre, que des tendances à l'impiété se manifestent, mais c'est le propre des êtres évolués que de diverger dans leurs croyances.Cependant, comme le niveau de développement de ces civilisations, esten mesure de réduire à néant, les spéculations philosophiques délétèresde leurs extrémistes, la ferveur restera dominante et la reconnaissance del’existence divine, constituera une réalité sans faille. Bien entendu, il nes’agit que d’hypothèses, relativement au mode de vie de ces créaturesextraterrestres, le plus important aura été de souligner l'absolue certitudede leur existence. Cette vérité est attestée sans ambages à différentesreprises dans le Livre Sacré, dont voici encore un exemple :

« Dieu est Celui qui a créé sept cieux et de la terre autant. Le Commandement descend entre eux afin que vous sachiez que Dieu est Tout-Puissant et que Sa Science s'étend à toute chose. » (Coran 65.12).La pluralité des mondes est nettement reconnue dans ce verset.L'expression :

« les sept cieux et de la terre autant », suggère l’existencede nombreux mondes habités, dont chacun est pourvu des sept cieuxconcentriques, déjà explicités par ailleurs. Un observateur posté dansn'importe quelle planète habitée de l'univers verrait au-dessus de lui unestructure céleste résultant de la hiérarchisation cosmique. De cette façon,chaque humanité se trouve située au centre d’un système concentrique,formé par les sept cieux, d’où l’égalité exprimée par le Coran : « Les sept cieux et de la terre autant. »

Ainsi l’hypothèse plausible de l’existenced’un milliard d’humanités extraterrestres, se trouve confirmée par la présence d’autant de cieux concentriques. Ce qui est le fondement de lalogique. Personne ne saurait concevoir, une terre habitée lointainehabitée dans le cosmos, déconnectée de tout, sans cieux et sans lois physiques pour la régir.Actuellement, de plus en plus de savants, prennent conscience quel'univers, pourrait très vraisemblablement abriter la vie ; une théorie jugée blasphématoire, quelque temps auparavant, surtout dans lescroyances judéo-chrétiennes.

De nombreux pays disposent d'un réseaud'écoute électronique en mesure de détecter « les signes intelligents » provenant d'une autre planète. Si aucun écho n’a été capté à ce jour enraison, principalement des distances colossales qui séparent les systèmesstellaires entre eux, par contre, les instruments de grande sensibilité ont permis de détecter l’existence de plusieurs centaines de planètesextrasolaires. Ce qui constitue une nouveauté extraordinaire et ouvre deshorizons inespérés, qui ne pourront que conforter le Coran Sacré dansson authenticité… et par là même, infirmer tous ceux qui prétendent lecontraire. Y compris l’enseignement biblique.Cependant, de là, à croire que les extra-terrestres débarqueront bientôt, relève de la gageure. Il suffit simplement de souligner quel'univers n'est pas vide et que d'autres « civilisations » ou « humanités »existent dans le cosmos.

Des milliards d’humanités. Le Coran le soutientfermement, cela devrait suffire à l’intelligence et à la raison. L'opiniondes savants d'aujourd'hui se démarque de celle de leurs prédécesseurs.C'est un grand progrès dans la voie d'une vérité exprimée de tout temps par le Livre Sacré des Musulmans. Cependant, même si les incrédulescontinuent à nier une telle l’existence, ce n’est pas l’univers qui setrouverait pénalisé, mais leurs propres croyances qui seraient ridiculisées, un peu plus. Malgré toutes les avancées, elles l’ont été copieusement toutau long des siècles. Si le livre sanscrit Vishnu-Purana affirme lui aussi,que l’univers est peuplé de milliards de planètes habitées, par contre le philosophe Italien Bruno Giordano (1548-1600), fut brûlé vif sur ordrede l’Eglise , pour avoir soutenu entre autres la thèse de mondes multiplesau sein de l’univers. Comme quoi, il ne faut pas avoir raison avant lesautres. Surtout avant les religieux, qui sont tenus d’être infaillibles, entoutes circonstances. A son détriment, Giordano n’est pas prêt d’oublier ce principe élémentaire.

L'EXISTENCE DE L'AME
Bien qu'elle soit une des manifestations les moins connues, l'âmeoccupe cependant une place très importante dans toutes les religions ettous les mythes. Il est d'usage de dire qu'elle est l'essence spirituelle del'homme, qui se sépare du corps au moment de la mort. Ses propriétésdiffèrent selon les croyances. Elle peut mener une vie individuelle propreou alors, se réincarner sous une forme humaine ou animale etrecommencer une nouvelle existence. Elle possède la faculté decommuniquer avec les personnes douées de pouvoirs extra-sensoriels,tels que les médiums. Parfois, elle se pare d'un aspect surnaturel pour venir hanter quelque lieu de prédilection, et tourmenter à l'occasion lesgens. Plus paisible est l'âme que la mort libère vers les grands espaces,afin de mener une vie calme et sereine, ou tourmentée et démoniaque,selon les destins.L’âme peut aussi être ignorée purement et simplement pour la bonne raison que son existence n'a jamais été prouvée scientifiquement.Lorsqu'elle n’est pas reniée, l’âme se prête à toutes les exigences desspécialistes et à toutes les sauces, puisqu’elle reste sans réaction, aphoneet amorphe. Elle était disséquée, réduite en équation... L'instinct, l'affect,le ça, le moi et la psyché s'efforçaient de recoudre les morceaux de sadépouille. De toutes les religions monothéistes, c'est l'Islam qui accordele plus d’importance à l'existence de l'âme. Elle constitue le fondement,sans lequel la vie future n'est pas concevable.

Pourtant, d'autres croyances la regardent aussi comme une nécessitéabsolue, alors que leurs doctrines cultivent la confusion spirituelle enniant l'existence d'un Dieu Unique, Créateur et Tout-Puissant. Voicisuccinctement les principales conceptions existant dans le monde : LesBrahmanes ou Hindouistes vénèrent le dogme de la réincarnation. Aprèsla mort, l’âme doit transmigrer dans un autre corps, afin d’accomplir lesvolontés accumulées inconsciemment (Samârrâ). L'âme universelle (ouBrahman) régit l'âme individuelle de tout être vivant. Le Yoga (ou« jonction » en sanscrit) consiste à acquérir le contrôle de soi-même et àaccéder à la connaissance parfaite, par la pratique de l'ascétisme et une préparation psychique.Le Bouddhisme (ou Dharma), vise à atteindre l'état de béatitude ou Nirvâna (« extinction » en sanscrit). Comme son nom l'indique, c'est unétat de bien-être supérieur, où l'âme individuelle se fond avec l'âmecollective. Pour arriver à un tel degré de félicité, les disciples ont recoursau Mahayâna (Grand véhicule).Dans le Taoïsme, fondée au 6 ème siècle avant l'ère chrétienne, par leChinois Lao Tseu, contemporain de Confucius, les dieux sont constituésde bons esprits (shen), alors que les hommes résultent d'un mélange deshen et de kwei (spectres). A leur mort, la partie shen de l'homme monteau ciel, alors que le kwei demeure sur terre.Pour le Jaïnisme, fondé par Vardhamana, la partie animée del'univers (Jîva) est peuplée d'âmes éternelles qui se réincarnent ens'élevant par leurs mérites respectifs, du végétal à l'éternel, en passant par l'animal et l'homme. Mais les péchés leur font parcourir le chemininverse.

Le Jaïnisme a recours à la non-violence envers tout ce qui vit.Le Shintoïsme pratiqué au japon est basé sur le polythéisme. Lesâmes doivent leur existence au souffle des dieux, qui sont au nombre de plusieurs centaines de millions (kami). A sa mort, l'homme subit une période de purification, puis devient à son tour un nouveau kami, sousl’influence des prières de ses descendants. Avec cette pratique, le nombrede dieux ne cesse d'augmenter au fil des ans. Le terme shintô, signifiantd'ailleurs en japonais, « la voie des dieux ».Le Chamanisme pratiqué en Sibérie, en Mongolie et dans d’autres pays, s'inspire du culte de la nature. Les chamanes établissent descontacts avec les esprits et les utilisent pour combattre leurs ennemis.

Ils peuvent aussi guider les âmes vers le repos éternel ou les laisser errer dans l'éternité. La pratique des rites magiques et des épreuves A la suite de cela, certains hommes convaincus de l'Omnipotencedivine diront : « Nous croyons en Dieu, à Sa Toute-puissance et à ce qu'Ila révélé. » D’autres, au contraire persisteront dans leur refus etcontesteront l’existence de l’âme, tant qu’ils ne disposeront pas de preuves « palpables ». Bien que ce domaine se prête bien mal auxdémonstrations matérielles, ce qui renforce leurs convictions, déjàforgées par la réfutation de l’existence de Dieu.

« (Les incroyants) ne possèdent nulle science, ils ne suivent quedes conjectures, qui ne sauraient tenir lieu de vérité. » (Coran 50.28). LeCoran réfute la conception d’une âme pesante et massive qui pourrait êtretrahie à l'aide d'une balance d'épicier. Il est encore plus loin de ceux qui prennent l'homme pour un engin sans âme, passant sa vie à satisfaire des besoins matériels et disparaissant sans laisser de trace comme s'il n'avait jamais vécu. Croire en Dieu, nécessite d’admettre impérativementl'existence de l'âme La complémentarité du corps organique et de l'âmespirituelle est une exigence de la nature, mais aussi de la raison. Sansfaire appel aux sources médiumniques afin d’éviter de recourir auxmanifestations inexpliquées, tout le monde sait que les personnes dotéesde pouvoirs extrasensoriels peuvent entrer en communication avec desesprits qui n'ont absolument rien de corporel, et ceci, dans tous les paysdu monde. Comme l’objectif de cet ouvrage, est de s’inscrire dans uncadre scientifique, ce pas ne sera pas franchi.Les gens qui nient l'existence de 1’âme se fondent sur l’absenced'indices qui permettent de la détecter. Cependant, parce qu’elle estsynonyme de résurrection et de vie éternelle, la raison implique de luiaccorder l'importance fondamentale qui est la sienne C'est une nécessité,car l’être humain est assoiffé de la Miséricorde divine et avide deressusciter et de vivre enfin, une vie éternelle faite de justice et de bonheur, dans la Clémence du Seigneur de l'univers. Cet objectif primordial, ne pourra être atteint, que par la soumission à l’Autoritédivine et la reconnaissance de l’existence de l’âme.


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LA RESURRECTION GLOIRE A DIEU OU LES MILLE VERITES SCIENTIFIQUES DU CORAN LA RESURRECTION
« Ceux qui commettent les mauvaises œuvres, pensent-ils que Nousles traiterons à l'égal de ceux qui croient et font le bien, en sorte que lavie et la mort des uns et des autres soient rétribuées de la même façon ?Quel mauvais jugement ! »

(Coran 45.21). La rétribution des œuvres estune notion capitale dans toute croyance, mais particulièrement dans lareligion musulmane. Elle est décidée souverainement par le Créateur quiaura à juger du comportement de chaque individu. C'est la crainteinspirée par la Justice divine, mêlée à l'espoir d'une récompense sanslimite, dont la munificence ne peut soutenir aucune comparaison avec lesrichesses terrestres, qui guide la conduite des véritables croyants. Mais pour arriver au stade de la récompense (ou du châtiment), l'homme devratraverser deux étapes décisives et contraignantes.La première, est celle d'affronter un phénomène aussi commun quela naissance, qui ne peut cependant jamais être banalisé, il s'agit, bien sûr de la mort. La deuxième étape, autre Signe de la Toute-puissance divine, est la résurrection de tous les êtres humains, pour leur comparutiondevant la Justice de Dieu. Le Jugement Dernier est l'acte ultime avant larétribution, tant attendue par les uns et tant redoutée par les autres.Attendue, car les délices du Paradis sont indescriptibles et éternels.Redoutée, puisque les horreurs de l'enfer sont eux aussi indescriptibles,mais dans l’horreur. Et, pour couronner le tout, l'éternité qui s'installe pour les uns et les autres, où les années, les siècles, les millénairess'ajoutent sans s'additionner, et sans jamais rapprocher un terme, quelqu'il soit.Ceux qui ont renié Dieu, ainsi que les grands criminels croient pouvoir échapper à ce Jugement en niant l’existence de la résurrection.La mort entraînerait une destruction totale de l'être sans possibilité deretour à la vie. Mais il ne suffit pas de vouloir pour que les désirs setransforment en réalité. Le Coran se fait l'écho de cette mentalitédélétère :

« Ils disent (les incrédules) : Il n'y a pour nous que la vie présente. Nous vivons et nous mourrons. Seul le temps qui passe nous fait périr. Ils ne détiennent aucune science de tout cela; ils ne se livrent qu'à des conjectures. »

(Coran 45.24).Entre l’anéantissement sans retour au moment de la mort et larésurrection, puis la comparution devant le Seigneur de l’univers qui setraduirait par un horrible châtiment parfois éternel, c'est la premièrealternative, la moins stressante qui réunit le plus de suffrages auprès desincroyants. La mort devient synonyme de repos éternel au lieu d'êtreconsidérée comme l'antichambre de l'enfer. Mais le Coran, rappelle lesgens à une réalité qui ne saurait être tributaire de leurs exigences ou deleurs souhaits : (Dieu s’adresse au Prophète) :

« Dis-leur, Dieu vous fait vivre, puis Il vous fera mourir. Il vous réunira ensuite, le Jour de la Résurrection, sur lequel, il n’y a aucun doute.

Mais la plupart deshommes ne le savent pas. La Royauté des cieux et de la terre appartient à Allah. Le Jour où l'Heure arrivera, les imposteurs seront perdus. »« Tu verras alors chaque communauté agenouillée. Chaquecommunauté sera convoquée devant son Livre (Sacré). Vous serezrétribués aujourd’hui pour le prix de vos œuvres. Voici Notre Livre (leCoran), il témoigne contre vous en toute justice ; Nous avons fait enregistrer toutes vos actions. Ceux qui auront cru et fait le bien, leur Seigneur les accueillera en Sa Miséricorde divine, c'est la récompense la plus enviable. Dieu dira aux incrédules : « Ne vous a-t-on pas récitésMes versets ? Vous les avez entendus avec dédain. Vous êtes un peuplerebelle. Quand on, vous disait : Les promesses d’Allah sont vraies ainsi que l'annonce de l’Heure qui ne laisse aucun doute, vous répondiez : Nous ignorons ce qu'est l'Heure; nous n'avons d'elle qu’une idée vague, sans aucune certitude. »« Leurs mauvaises actions leur apparaitront alors dans toute leur horreur. Les menaces qu'ils auront tournées en dérision se réaliseront. Dieu leur dira : « Nous vous oublions aujourd'hui comme vous avezoublié le jour de votre comparution devant Nous. L'enfer sera votredemeure (éternelle) et vous serez privés de tout soutien. Ce châtiment vous est infligé parce que vous avez pris en dérision les Signes de Dieuet que la vie de ce monde vous a trompés. » Plus jamais ils ne sortiront de l'enfer et ne seront pas admis à se racheter. Loué soit Allah, le MaîtreSouverain des cieux et de la terre, le Seigneur de l'univers. A Lui laMajesté Suprême dans les cieux et sur terre. Il est le Tout-puissant, leSage. »

(Coran 45.26 à 37).Mais les conseils les plus avisés, pas plus que les avertissementsou les admonestations, ne peuvent convaincre les hommes qui sont plongés dans le tourbillon infernal des mondanités et qui sont décidés àne rien voir et à ne rien entendre. Car cela les obligerait à remettre encause des croyances qu’ils tenaient jusque-là, pour des parolesd’Evangile et qui viennent maintenant chambouler toute leur existence etleur façon de penseur et de concevoir la vie. La mue n’a rien d’unexercice agréable. Aussi, ils se réfugient derrière des arguments qualifiésde scientifiques, juste pour persister dans leur aveuglement. Lematérialisme enseigne en effet que la dégradation de la matière vivante prive à jamais l'organisme humain de la faculté de renaître après la mort.Ils s’en tiennent alors à cette définition, par tous les pores de leur peau.Même si sa formulation dénote la tendance de ses auteurs à ignorer cetévénement majeur auquel sera confronté chaque être humain.Le Coran dit :

« L'homme ne voit-il pas que Nous l'avons créé à partir d'une goutte de sperme ? Et le voilà qui s'érige en véritableadversaire. Oubliant sa propre origine, il Nous défie en disant : « Qui peut faire revivre les os réduits en poussière ? » Réponds : « Celui quiles a créés la première fois, les ramènera à la vie. Il détient une Puissance de création infinie…Celui qui a créé les cieux et la terre, ne pourrait-Il pas créer à nouveau leurs semblables ? Oui, sans doute, Il est le Créateur Sublime, l'Omniscient ! » (Coran 36.77 à 81).

Les athées et les incroyants ne savent pas apprécier la Puissance deDieu à sa juste valeur. La création de l'homme et sa résurrection ne sont que peu de choses comparées à celle de l'univers et de ses milliards desoleils et de mondes habités et non habités qui existent réellement dans lecosmos. Si tout cet univers, qui est une Œuvre majeure conçue par Dieuest une réalité, si l’être humain a été créé à son tour, qui pourrait nier l’authenticité de la résurrection qui est pour Dieu quelque chosed’infiniment plus facile à réaliser ? Mais l’opinion des incrédules nesauraient combler l’abîme de leur ignorance et s’ils persistent dans leur fourvoiement, ils seront seuls responsables de leur sort, car personne neserait tenté de subir les rigueurs de la Loi divine à leur place.Le Coran dit :

« Ils traitent de mensonges ce qu'ils sont incapablesd'embrasser avec leur science... Ceux qui vécurent avant eux, criaient aumensonge de la même façon. Vois comment a été la fin des injustes.Certains d’entre eux y croient ; d’autres ne croient pas, mais tonSeigneur connaît les corrupteurs.

Dis-leur, quand ils te traitent dementeur : « A moi mes actes, à vous les vôtres. Vous désavouez ce que je fais et moi je ne suis pas responsable de ce que vous faites. » Certainsd’entre eux t’écoutent : ferais-tu entendre les sourds, alors qu’ils necomprennent rien ? D’autres te regardent :

dirigerais-tu les aveuglesalors qu’ils ne voient rien ? Dieu ne lèse personne, mais se font tort àeux-mêmes. Le Jour où Il les réunira, il leur semblera n’être restés dansleurs tombeaux, qu’une heure du jour et ils se reconnaîtront entre eux.Ceux qui traitent de mensonges la rencontre de Dieu seront perdus, car ils n’étaient pas bien dirigés. » (Coran 10.39 à 45).

La Toute-puissance de Dieu est au-delà de ce que peut concevoir l’imagination ; elle est hors norme et fait exploser toutes les limites de la pensée. (Dieu dit) :

« Lorsque tu récites le Coran, Nous dressons unvoile entre toi et ceux qui ne croient pas à la vie future. Leur sensibilité semble s'obscurcir comme pour les empêcher de comprendre, leursoreilles deviennent pesantes. Quand tu mentionnes le Nom d’Allah dansle Coran, ils se détournent avec aversion. Nous savons très bien avecquelles intentions, certains viennent t'écouter et les propos qu'ils tiennent dans leurs conciliabules quand les plus impies d'entre eux disent :« C'est un homme ensorcelé que vous suivez. » Vois ce à quoi, ils tecomparent ! Ils sont égarés, ils ne savent plus dans quel sens s’orienter. »« Comment est-ce possible disent-ils, qu'une fois réduits en os et en poussière nous puissions être appelés à une nouvelle vie ? » Réponds :« Oui, vous serez ressuscités, quand bien même vous seriez de pierre, de fer ou quelque autre matière que vous ne sauriez imaginer » « Et qui va nous ressusciter ? » opposeront-lis. Réponds : « Celui qui vous a donnéla vie la première fois. » Ils hocheront la tête et t'interrogeront :« Quand cela aura-t-il lieu ? » Réponds : « Il se peut que cela soit proche. Le jour où Dieu vous rappellera à Lui, vous lui répondrez en Le glorifiant.

Vous penserez alors n'être demeurés que peu de temps dansvos tombes. »

(Coran 17.45 à 52).Des dizaines de versets sont consacrés au problème de larésurrection et à l'exaltation de la Toute-puissance Divine. L'eschatologiequi traite des fins dernières de l'homme et du monde est un domaine particulièrement important en Islam. Aucune religion au monde ne donnedes détails aussi précis que troublants. Le comportement des êtreshumains, du moins celui des croyants, est réglé de façon à ce que les bonnes actions accumulées durant la vie, une sorte de capital moral etspirituel, soient récompensées au Jour du Jugement Dernier, par uneadmission au Paradis des réjouissances et de l’éternité.La résurrection est une étape fondamentale dans la vie de l’êtrehumain, puisque c’est à travers elle que s’exercera la Justice divine, enfindébarrassée de toutes les corruptions humaines. Cela permet d'étayer l'échafaudage eschatologique et d’en faire un ensemble cohérent. En premier lieu, se trouve la création de l’univers, puis du monde, suivie decelle de l'être humain, dont l’existence constitue un test et une épreuve.Puis la mort, imposable à chacun, vient accomplir la mission pour laquelle elle a été créée, pour démontrer que le Seigneur de l’univers estSeul à posséder le pouvoir de donner la vie, puis de la reprendre. A lamort, succède la résurrection, Signe de la Toute-puissance divine infinie,qui ne peut être limitée par rien. Enfin, interviennent le Jugement Dernier et la rétribution, en bien ou en mal ; deux phases complémentaires qui pour l’être humain verront s’ouvrir les portes du Paradis pour l’éternité,ou celles de l’enfer pour les temps des temps.

Les athées qui pensent que la résurrection est un défi au bon senset ne repose sur aucun argument scientifique, ne spéculent que pour donner à leurs illusions un semblant de crédibilité. Ils restent dansl’ignorance totale des phénomènes qui se produiront après la mort ets’ingénient ainsi à calmer l’angoisse qui les étreint à cette la penséequ’ils devront affronter cette terrible épreuve. A sa mort, disent-ils, lecorps humain subit des dégradations irréversibles, qui finiront par aboutir à la désintégration des molécules organiques, faisant passer la matièrevivante dans le règne minéral. Par conséquent, le processus de larésurrection ne pourrait jamais redonner vie à un organisme qui n’existe plus, qui est retourné au néant.Certains peuples, au lieu d'enterrer leurs morts, préfèrent, pour différentes raisons, les incinérer. A la fin de l'opération de crémation, ilne subsiste plus qu'un tas de cendres carbonisées, où toute formeorganique est détruite, interdisant le retour à la vie. Mais, les Hindous pour qui l’âme est immortelle, prétendent que l’âme quitte le corps, bienavant de subir les affres du feu, pour transmigrer dans une autre créature,aussi bien humaine qu’animale.Pas plus les biologistes que les naturalistes, les médecins, lesanatomistes ou les généticiens ne peuvent disserter des problèmes derésurrection, car ils s’emploient plutôt à l'étude des sciences de la vie.Depuis les origines, leur démarche a été particulièrement lente ethésitante, mais aussi patiente et riche en découvertes.

Au cours du temps,il a fallu spécialiser les domaines d'investigation pour approfondir lechamp d'activité. Afin de pénétrer dans le détail la structure du vivant, lesspécialistes ont dû faire appel à la biologie cellulaire qui, à son tour donna naissance à la biologie moléculaire. Cette spécialisation a étérendue nécessaire, parce que la cellule, minuscule unité de base de toutematière vivante est une structure très complexe. Si le corps humainrenferme 100 mille milliards de cellules, par contre depuis la naissanced’un enfant, jusqu’à la mort de l’adulte, ce sont des milliers de milliardsde cellules qui auront été produites et chacune d'elles est un prodige de lacréation. Comme chacune d’elles renferme 3 milliards de lettres, lerésultat effarant est qu’un seul être humain aura imprimé au cours de savie, un million de fois plus que toutes les imprimeries du monde réunies,depuis leur invention ! Un exploit qui ne peut être qualifié de banal.Pourtant, il n’aura fallu ni investissements, ni installations industrielles,ni personnel qualifié, car tout se déroule hors du contrôle même dusujet, alors que celui-ci est plongé dans l’ignorance totale des phénomènes incroyables qui se déroulent à l’intérieur de son corps.

La cellule abrite dans son noyau une longue molécule, appeléeADN (Acide désoxyribonucléique ou DNA, dans la terminologie anglo-saxonne) qui renferme dans un langage codé, tout le patrimoinegénétique d'un individu donné. Chacune de ses particularités et de sescaractéristiques, est déterminée par un gène localisé sur leschromosomes. II existe cinq cent mille gènes environ qui forment le plande fabrication de l’être humain, dont l’image et le capital génétique estunique et ne se retrouve jamais ailleurs dans l’humanité. Chaque homme possède son code particulier qui diffère de tous les autres codes de par lemonde et se constitue dès que le spermatozoïde féconde l'ovule. Une foisen place, l’ADN est alors activé, et l'œuf commencera à se diviser selonune progression exponentielle, pour donner naissance à un enfant dont lecorps renfermera déjà, des milliers de milliards d'exemplaires de son propre plan de fabrication. Théoriquement, il suffit de prélever un seulexemplaire pour reconstituer, l’enfant en question à l’identique, pratiqueutilisée dans le clonage.Pour ce faire, il faudrait prélever le noyau de la cellule et l'injecter dans un œuf fécondé, débarrassé de son noyau d'origine avant del'implanter dans l'utérus d'une femelle en gestation, où il se développeranormalement. Le futur-né de cette manipulation sera le sosie du donneur.Il aura les mêmes traits, la même physionomie, une doublure que rien, ousi peu de caractéristiques distingueront de l'original. Les versionsofficielles déclarent que pour un problème d'éthique, les spécialistes n'ont pas conduit à leur terme ce genre d'expériences sur les êtres humains. Par contre, la pratique est devenue courante pour les animaux. Denombreuses espèces animales ont pu bénéficier de cette nouvelletechnique, qui est certes délicate, mains néanmoins parfaitementmaitrisable.

Des pionniers essayèrent de gravir un échelon supérieur en tentantde greffer à l'ovule, non seulement du matériel génétique d'animauxexistants, mais encore ceux d'espèces disparues depuis très longtemps, envue de les ... ressusciter ! Ainsi, des expériences ont été tentées pour essayer de reconstituer l'ADN d'une momie égyptienne vieille de 2 500ans, par Svante Pa"a"bo et son équipe de l’université d’Uppsala, en Suède.Après avoir prélevé un peu plus d'un gramme de tissu sec sur la jambe dela dépouille, les chercheurs firent reproduire des fragments d'ADN enutilisant des bactéries (escherichia coli). Les résultats furent prometteurset le seul obstacle à la reconstitution de l'ADN était la faiblesse de larécolte qui ne comprenait qu'une infime partie du patrimoine génétique,absolument insuffisante pour reformuler le génotype de la momie. Mais,l’espoir d’arriver à des résultats satisfaisants reste de mise.En URSS, des scientifiques soviétiques, dont le professeur Nicolaï Veechtchaguine, et d'autres spécialistes des Instituts de Zoologie et deCytologie de l'Académie des Sciences d'URSS, ont entrepris desexpérimentations en vue de ressusciter le mammouth, sorte d'éléphantfossile du quaternaire, disparu depuis des milliers d’années. Pour ce faire,ils se sont attelés à récupérer des cellules en bon état, auprès de cadavresde mammouths conservés dans le sol gelé de Sibérie et envisagent detransplanter les cellules dans les ovules d'éléphants précédemmenténucléés, et de fixer le tout dans l'utérus de femelles en gestation. Ilsespèrent ainsi réussir à donner la vie, pour la première fois dans l'histoirede l'humanité, à des animaux qui n'existent plus depuis des millénaires.

En 1984, des chercheurs américains de l'Université de Berkeley(Californie) sous la conduite de Russel Higuchi et d’Allan Wilson ont puétablir que l'ADN d'un quaggua, sorte de zèbre et de cheval, est restéfonctionnel après une exposition de 140 ans au Muséum d'Histoire Naturelle de Mainz (RFA). Des cellules ont été prélevées des muscles del'animal, où leur état a été jugé comme un indice encourageant pour lareconstitution de l’ADN au complet et éventuellement sa mise en culture pour recréer l’espèce disparue. Wilson a déjà réussi à isoler l'ADN d'unmammouth de Sibérie, mais sans pour autant pouvoir le reconstituer enraison de son mauvais état. La mort de l'animal remonterait en effet àquelque 40 000 ans. De telles expériences ont évidemment pour but derécupérer du matériel génétique intact, ou même des morceaux de gènes pour reconstituer l’ADN et faire revivre les espèces disparues. Bien quela route soit encore longue, la voie est déjà bien balisée. Les spécialistessont d'accord pour estimer que dans un futur plus ou moins proche, des progrès considérables seront accomplis par la biogénétique.

Au début de cette épopée pour ne pas dire de cette révolution, lerecours à l’expression « reconstitution » de certaines espèces, n’étaitévoqué qu’avec réserve, désormais le langage devient plus hardi. Lesnouvelles perspectives qui s'offrent aux savants favorisent l'émergenced'un vocabulaire où le verbe « ressusciter » n'est pas vu comme unobjectif déplacé, bien au contraire. Ce terme signifie littéralement :« ramener de la mort à la vie ». L’évolution de l'état d'esprit estrévélatrice des progrès d’une science, qui mise sur un avenir ouvert auxspéculations les plus audacieuses.

Tout ce qui vit est constitué descellules, qu’il s’agisse d’organismes unicellulaires ou pluricellulaires.L'organisation, l'agencement et le fonctionnement des cellules sontdéterminés par les informations contenues dans les gènes, aussi l’ADN peut être considéré comme le plan de fabrication, sous forme codée, del’ensemble du règne du vivant, aussi bien végétal qu’animal.Grâce aux manipulations génétiques les chercheurs sont en train derévolutionner la productivité agricole, entraînant une dépendancealimentaire quasi-totale du tiers monde vis-à-vis des pays développés.L'esprit scientifique impose sa domination, car c'est la locomotive quitire le train de l'humanité. Dans un avenir plus ou moins lointain, ledéveloppement de la biogénétique sera tel qu'il permettra d'exécuter un programme génétique entièrement en laboratoire.

Il suffira d'introduirel'ADN dans un décodeur où des machines agenceront les acides aminés,les protéines et les autres constituants de la matière, de façon à permettreà la cellule initiale de se dédoubler dans un environnement artificiel, jusqu’à constituer l’organisme complet. Que ce soit pour une bactérie ouun corps plus complexe et ce, même longtemps après sa disparition. Acondition de conserver le matériel génétique correctement.Une telle avancée ne relève pas de visions chimériques. Et ce n'est pas faire acte de foi que de renier entièrement une telle éventualité alorsque des savants s'appliquent à la mettre en pratique. Bien entendu, lesrecherches passeront au stade expérimental, d'autres serontopérationnelles dans quelques années, quelques siècles ou jamais. Les biologistes et les généticiens pensent que des progrès considérables peuvent être accomplis encore, dans un domaine qui vient à peine d'êtredéfriché. Déjà, signe de confiance (ou d'inconscience), des hommes sontdisposés à mettre en conserve quelques-unes de leurs cellules, afin d'êtreressuscités lorsque le progrès scientifique permettra d'arriver à ce stade.A la manière du phénix qui renaît de ses cendres, ils pensent, à tort ou àraison, pouvoir revoir le jour, par l'effet d'une prodigieuse recombinaisonqui les ferait revivre à nouveau, défiant ainsi les lois de la nature.

Si les savants ont inscrit dans leurs prévisions, une démarche quidoit les conduire à reconstituer des organismes à partir de leur capitalgénétique, qui pourrait juger raisonnablement que ce but est hors de la portée de Dieu, le Créateur primordial de toutes les formes de vie ? Les biologistes sont-ils devenus plus compétents que le Seigneur de l’universau point de faire revivre leurs homologues, alors que le Seigneur nedispose pas du pouvoir de faire revivre sa créature ? Les gens dénués de jugement ou simplement inconscients ont-ils pris le pas sur la logique etla raison ? Ceux qui sont conscient avec eux-mêmes, rejettent cetteconception erronée de la puissance respective de Dieu et de l'homme. LeSeigneur de l’univers embrasse de Sa Science, toutes les connaissanceshumaines passées et à venir, alors que l’homme n'appréhende de SaScience, que ce qu'Il veut bien Lui concéder. (Coran 2.225).L’Omniscience et la Toute-puissance de Dieu transcendent tout lesavoir dont l'humanité peut s'enorgueillir.

« Lorsqu'Il a décrété unechose, rappelle le Coran, il dit : Sois ! Et elle est . » (Coran 19.35). Celane saurait être assimilé à un tour de magie, comme le pensent lesincroyants, mais bien la manifestation de l'immense Puissance créatricede Dieu, à laquelle l'ensemble de l'univers est soumis. Lorsqu'Il décided'un Ordre, il est exécuté totalement sans entrave et rien ni personne,n’est en mesure de s’opposer à Son Décret.Quant à croire que le Seigneur est dans l'ignorance du codegénétique de l'homme, qu’Il a Lui-même créé, c'est là une aberration de plus dans le jardin des insensés. Bien que comportant des milliards delettres, le génotype est symboliquement préfiguré dans le Coran qui dit :

« L'homme pense-t-il que Nous ne reconstituerons pas son corps ? Nousavons le pouvoir de remettre en place jusqu'à ses phalanges. » (Coran75.3-4). L'organisme sera recréé fidèlement selon le plan de fabricationdéjà agencé une première fois par Dieu et qui restera une marque dereconnaissance pour l'éternité.

« Ne connaîtrait-Il pas ce qu'il a créé Lui-même ? Lui qui est le Subtil, parfaitement informé ? » (Coran 67.14).

« L'homme ne se souvient-il pas, qu'avant cela, Nous l'avons créé alorsqu'il n'était rien ? » (Coran 19.67)La résurrection est non seulement un acte parfaitement concevable pour l'esprit, mais aussi une décision solennelle authentifiée par leCréateur de l’univers. Les athées de tout temps qui ignorent la réalité,seraient consternés d'apprendre aujourd'hui que leurs proprescompatriotes envisagent favorablement le retour à la vie sous un anglescientifique. Ce qui contribue du coup, à renforcer la thèse développée par le Coran relativement à la résurrection des gens. Cependant, lesgénérations se sont succédé aux générations, chargées du poids de leur mécréance coupable, forgée par le doute et l'incrédulité.

« La vérité, c'est que l'homme ne cherche qu'à donner libre cours à ses passions. Il demande : « Quand viendra le jour de la Résurrection ? » Ce jour-là il s'écriera : « Où fuir ? » Mais il ne trouvera pas de refuge. Ce jour-là, ô homme, tu rejoindras ton Seigneur. »

(Coran 75.5 à 12).La comparution devant Dieu est le déroulement attendu du processus de la vie, afin que l’existence des hommes et celle de l'universne soient pas regardées comme une futilité ou une bagatelle. LaPuissance créatrice du Seigneur de l’univers et l'étendue de la créationinterdisent de porter une appréciation aussi irréfléchie. Tout acte dans lavie a son importance, et à plus forte raison, la création de l'univers. LeCoran dit (C’est Dieu qui parle) : « Ce n'est pas par divertissement que Nous créâmes les cieux, la terre et tout l'univers. En les créant, Noustendions vers un but fondamental, mais la plupart des hommesl'ignorent. Le Jour du Jugement Dernier, sera le terme assigné à tous leshommes pour comparaître (devant Nous). Ce jour-là, protecteurs et protégés seront impuissants à s'entraider. Ils ne pourront compter sur aucun appui. Exceptés ceux à qui Dieu aura fait Miséricorde. Car envérité, Il est Le Tout-Puissant, Le Compatissant. » (Coran 44.38 à 42).

LE CORAN SACRE, GUIDE LUMINEUX ET ETERNEL
« Nous leur avons apporté un Livre et Nous l'avons renduintelligible par la Science, afin qu'il soit une Direction et uneMiséricorde pour les croyants. » (Coran 7.52.)Afin que cet ouvrage présente toutes les garanties d'authenticité,toutes les connaissances scientifiques antérieures à la Révélationcoranique n’ont pas été prises en compte. Il ne convenait pas en effet,d’attribuer au Coran, la primauté des découvertes effectuées auparavant,afin d’éviter toute contestation. Même si le Livre Sacré des Musulmansest venu rétablir une réalité oubliée. C'est le cas de l'éclat de la lune. LesGrecs étaient plutôt convaincus que sa luminosité provenait de la lumièresolaire qui se reflétait à sa surface. Ils sont arrivés à cette conclusionaprès avoir longtemps admis l'opinion contraire.Pour les pythagoriciens, l'éclipse lunaire était provoquée par l'ombre de la terre (et d'une hypothétique anti-terre) sur la lune, quin'était pas lumineuse par elle-même. L'avènement de la Bible devaitremettre en cause cette version.

Le soleil et la lune devenaient deuxastres également sources de lumière dont la différence tenait plus àl'intensité et à la taille qu'à d'autres particularités. La Genèse dit : « Dieu fit ... les deux principales sources de lumière : La grande, le soleil pour présider au jour et la petite, la lune pour présider à la nuit. »

(Genèse1.16). Lorsque la Grèce fut christianisée, le monde judéo-chrétienabandonna la thèse pythagoricienne pour la version biblique des deuxsources lumineuses. Plusieurs siècles plus tard, le Coran reconnut ànouveau au soleil son rôle exclusif de producteur de lumière :

« Nousavons placé un luminaire éblouissant. »

(Coran 78.13). La lune n'est pasdotée des mêmes caractéristiques que le soleil, dans le Livre Sacré, car son pouvoir éclairant est hérité du soleil. Malgré le rétablissement de lavérité, de tels exemples n’ont pas été pris en compte.De plus, pour prétendre à plus de rigueur, tous les faits relatés par la tradition et ceux rapportés par la croyance populaire, ont été écartés ;seul le Coran, constitue la base de référence incorruptible. Ainsi, par exemple, il n’a pas été tenu compte d’autres sujets intéressants, tel quecelui qui est consacré aux liminaires qui sont des lettres introductivesdont la signification est restée mystérieuse. Ces liminaires, ouvrent 29des 114 sourates du Coran. Appelées en arabe. « Al fawatih », ou encore« al hourouf mouqattaâ » (les lettres séparées), elles ont constitué, etcontinuent d’être de véritables énigmes, que les chercheurs ne sont pasarrivés à élucider car le Prophète n’en n’avait pas donné l’interprétation.La sourate 2 par exemple débute par les lettres A.L.M., la sourate 42, par les lettres H.M.S.’.S.K., mais le sens des liminaires est resté obscur.Tous les orientalistes ont été entrepris des recherches parfois poussées afin de percer le mystère, sans beaucoup de succès à ce jour.Souvent, les solutions proposées contenaient une dose appréciable dedélire ou de mystification, mais personne n’a pu rapporter la justeréponse. Selon Régis Blachère, qui lui-même s’est échiné en vain, ilrevient à l'orientaliste Noldeké d’avoir donné la version la plusintelligente et la plus originale. Selon ce dernier, les lettres en question,étaient tout simplement les initiales des fidèles qui constituèrent lesrecueils coraniques au temps du Prophète Mohammed, que le Salut et laBénédiction d’Allah, soient sur lui.

Toutefois, pour vérifier le bien-fondé,de cette assertion, il fallait recoller les liminaires aux initiales desintéressés, qui sont connus des historiens, pour constater la parfaitecorrélation existante, qualifiée par Blachère d’intelligente et d’originale.Or ce travail de collation devait laisser un surplus important de lettresinutilisées. En un mot, cela ne collait pas, dans tout le sens du terme. Noldeké inclut alors, en plus des initiales, les finales des noms. Ainsi lalettre M pouvait servir à identifier Moghira (prise comme initiale), tandisque la lettre N était destinée à désigner Othman (finale).Le peu de sérieux d'une telle démarche, est évident. Laclassification est subordonnée au flair et à l’intuition, plus qu'à la rigueur et à la précision. Malgré ces arrangements, pour le moins inélégants, quetout chercheur rationnel aurait désavoués, Noldeké, ne réussit toujours pas à caser toutes les lettres ; il restait toujours un reliquat de lettresinemployées qu’il ne savait à qui attribuer. Alors, il n'hésita pas à ajouter les initiales du nom du père des supposés scribes, puisqu'il ne voyait pasd’autre possibilité pour utiliser le reste. En faisant appel aux initiales, puis aux finales des secrétaires concernés, puis en ajoutant celles du nomdu père en prime, c'était bien le diable s’il ne pouvait résoudre laquadrature du cercle, dans laquelle il s’était enfermé, en insérant toutesles initiales. Pourtant l'opération ne fut pas couronnée de succès, car saméthode aléatoire et dépourvue de logique.

Mais le grand paradoxe vient du fait, que d'autres orientalistesl'adoptèrent (Hirschfeld et Buhl, notamment), alors que Noldeké,revenant à de meilleurs sentiments l'abandonna définitivement, la jugeant pour le moins inappropriée. Il s'agissait, rappelons-le, de la version la plus intelligente en vogue dans les milieux occidentaux. Aussi, celadispensera le lecteur de prendre connaissance des autres, qui étaientmoins éminentes.Il n’a pas été tenu compte aussi d'un autre sujet de choix, qui auraitnécessité à lui seul la rédaction d'un volume entier. Il s’agit desnombreuses prédictions annoncées par le Coran Sacré, qui se sont toutesréalisées sous l'influence d'un destin maîtrisé à l’avance. Il faut croire quela science de la divination aurait pu peser de tout son poids pour démontrer l'origine divine du Livre Sacré. Pourtant, cet argument n’a pasété utilisé car cet ouvrage s’en est tenu au seul aspect scientifique.Voici un exemple de cette disposition à maîtriser le futur, rapporté par la sourate « El Roum » (Les Byzantins), traduite improprement par « Les Grecs » ou « Les Romains », par certains orientalistes :

« A.L.M. »(Il s’agit des « fawatih ») « Les Byzantins ont été vaincus dans un paysvoisin. Mais après leur défaite, ils seront vainqueurs à leur tour dansquelques années. A Dieu appartient la décision dans le passé commedans le futur. Ce jour-là, les croyants se réjouiront du secours de Dieu. Il donne la victoire à qui Il veut. Il est Le Puissant, Le Miséricordieux.C'est une promesse de Dieu. Dieu Ne faillit jamais à Sa Promesse, maisla plupart des hommes ne savent pas »

(Coran 30.1 à 6).Cette remarquable Révélation, comme tant d'autres dans le Coran, parut après que le roi sassanide de Perse Khosrô Il (Chosroes Parviz, 590à 628 de l'ère chrétienne), eût envahi l'empire byzantin (Syrie-Palestine-Asie Mineure), jusqu'à Chalcédoine sur le Bosphore (609), avant deconquérir Jérusalem (614) et l'Egypte (618). Naguère si puissant,l'empire fut complètement dévasté. De plus, les querelles religieuses quis’élevèrent par la suite entre différents protagonistes, finirent par accentuer la division du pays. Personne ne pouvait imaginer qu'un paysréduit à cet état, exsangue et ruiné, allait pouvoir renaître de ses cendres.Or, c'est précisément à cette époque, que le Prophète Mohammed eutcommunication de la Révélation annonçant le retour des Byzantins etleur proche victoire sur les Perses sassanides qui occupaient leur pays !La prédiction paraissait incroyable, tant les forces en présenceétaient disproportionnées. Pourtant c'est bien ce qui allait se dérouler et s'écriera : Malheur à moi! Si seulement je pouvais être poussière. »

(Coran 78.40)L'horreur du châtiment sera telle, que ceux qui auront nié la réalitédivine, appelleront de tous leurs vœux l'anéantissement total de leur être,afin d'échapper à leur sort. Vainement. Le Décret de Dieu s'accompliradans toute sa rigueur. Tous les hommes ne seront pas traités d'unemanière aussi implacable. Les croyants musulmans, qui se seront attelésà glorifier leur Seigneur, à observer scrupuleusement les prescriptions deleur religion, l'Islam, a prendre comme modèle, le comportement de leur Prophète, Mohammed, que le Salut et la bénédiction d’Allah, soient sur lui, ceux-là seront protégés du malheur de ce jour menaçant etcatastrophique (Coran 78.40). Le Coran fournit quelques détails sur lesort réservé à ces bienheureux élus du Paradis :

« Dieu les a protégés dece Jour maléfique. Il leur fera rencontrer la fraîcheur et la joie. Il lesrécompensera pour leur patience en leur donnant un jardin et desvêtements de soie. Là, accoudés sur des lits d'apparat, ils n'auront à subir, ni soleil ardent, ni froid glacial. Au-dessus d'eux s'étendront desombrages. Des fruits seront à portée de leurs mains, prêts à être cueillis. Ils seront servis à la ronde dans des vases d'argent et des coupes decristal, de cristal d'argent, remplis jusqu'à bord. Ils boiront une coupedont le mélange sera de gingembre, puisé à une source nommée« Salsabil ». Des éphèbes immortels circuleront autour d'eux, tu lescompareras quand tu les verras à des perles détachées. Quand tu porteras ta vue tu ne verras en ces lieux que délices et magnificence royales... » (Coran 76.11 à 20).Le Livre Sacré fourmille de descriptions relatives à la vie éternelle,qu’elle soit infernale ou paradisiaque. Il met en opposition, l'atrocité duchâtiment réservé à ceux qui ont nié l'existence de Dieu, à ceux qui ontassocié d'autres divinités à Son Règne et au partage de Sa Toute- puissance et l'extrême félicité des croyants qui verront s'ouvrir devanteux, les portes de l'éternité, dans des lieux enchanteurs et paradisiaques.Ce sera la juste rétribution du comportement de l'humanité. Les athéesqui nient tout aussi bien l'existence de Dieu, que la réalité de l'âme, prétendent qu’à sa mort, l'homme se décompose et se désintègre avantd'entrer dans le règne minéral. En foi de quoi, la résurrection et le jugement Dernier ne sont que des inventions destinées à perpétuer l’ordresocial au profit d'une classe privilégiée. Erreur, proclame le Coran :

« Nous N'avons créé le ciel, la terre et ce qui se trouve entre eux(l'univers), qu'avec vérité. » (Coran 15.86).

La création de l'univers est une manifestation extraordinaire del'Omniscience et de l'Omnipotence divines. Un acte aussi solennel ne peut pas être comparé à un simple geste futile sans intérêt. L'extrêmegravité et la fantastique puissance déployées lors de la Création,impliquent que celle-ci doit être considérée à sa juste mesure car ellereflète la Majesté du Créateur. Dans cet ordonnancement de la nature, LeSeigneur de l’univers, a promu l’homme en qualité de régisseure de la planète terre. Ce dernier a pris possession de la planète, il a régné enmaître absolu durant des milliers d'années, répandant le malheur, le sanget les destructions sur son chemin. Il a asservi toutes les formes de vie ets'est approprié l'ensemble des richesses sans retenue. Il a renié sonCréateur et méconnu Ses Bienfaits et Sa Grâce. Il s'est comporté enconquérant inconscient et insoucieux de ses actes, au point de contester jusqu’à sa comparution devant le Seigneur de l’univers. Comme si lesactions commises durant sa vie devaient rester ignorées et sanslendemain. Comme si sa gestion calamiteuse de la planète était laissée àsa discrétion absolue. Comme si aucune Autorité ne préside à l'ordreuniversel. Alors que lui-même, s'il venait à confier le moindre pouvoir àl'un de ses semblables, s'empresserait de demander des comptes encontrôlant les résultats de cet exercice. Quel jugement erroné etfantaisiste !

« Dieu tient compte de toutes les actions en vue du Jugement Dernier. »

(Coran 36.12).Rien ne peut échapper à Sa perspicacité et l'homme n'est pas enmesure d'explorer une voie dont il ne comprendrait pas la signification.En fait, l'homme est un grand ignorant qui s'ignore. Les hommes d'il y adeux mille ans ignoraient tout de la vie actuelle, de la même façon queceux d'aujourd'hui méconnaissent ceux qui vivront dans deux mille ans,qui à leur tour passeront leur vie en quête de la vérité à un échelonsupérieur. Ce n'est pas sans raison que Socrate affirmait que la seulechose qu'il savait, est qu'il ne savait rien. Personne, exception faite desgens démunis de raison, ne saurait rejeter un phénomène, du seul faitqu'il n'arrive pas à démonter ses mécanismes et ses rouages.

L'homme, neconnaîtra jamais les Desseins de Dieu, sans cela il serait son égal, ce quin'est pas le cas. Malheureusement, sa jactance le pousse à vouloir abolir trop facilement des obstacles qui sont et demeurent insurmontables.En religion, il ne suffit pas d'exposer des faits si probants soient-ils, pour convaincre des gens résolus à nier l'évidence. Car souvent lesintérêts en jeu sont tellement considérables, qu'il s'avère plus pratique (et plus facile) de fermer les yeux que de bouleverser l'ordre établi. De plus,le Coran ne s'accommode pas de compromis. Le Texte Sacré doit être accepté ou rejeté dans sa totalité. Une rigidité mal perçue au niveau d'unecertaine opinion, qui a tendance a naviguer dans les méandres de lacontroverse. Mais parce qu'elle est immuable, la Parole de Dieu ne se prête pas à ce genre d'exercice. C'est un Verbe qui décide, tranche, fixesouverainement. Qui pourrait d'ailleurs désavouer un Enseignement dontles preuves sont si manifestes ?Aucune autre religion ni aucune doctrine ne peut se prévaloir derenfermer autant de marques d'authenticité. Un seul exemple suffit àdémontrer son origine divine absolue. Une simple phrase dont aucunscientifique n'a pu saisir le sens avant le vingtième siècle Et pourtant, elleest d'une importance capitale car elle fournit les réponses fondamentalesaux questions-clés que l’homme se pose sur l'origine de l'univers, dumonde, de la vie. Ainsi s'exprime le verset suivant : « Les incrédulesn'ont-ils pas vu que les cieux et la terre (l'univers) formaient une massecompacte, et que Nous les avons séparés et qu'au moyen de l'eau, Nousavons créé toute forme de vie » ?

(Coran 21.30)Quitte à le redire une énième fois, c'est bien le Coran Sacré qui adécrit la formation de l'univers, à partir de l’atome initial, (massecompacte), qui aurait explosé dans un formidable Big bang (Que Nousavons séparés, avec une notion de force et de violence) puis de sonexpansion à travers l’espace. C'est également le Coran qui a établi quetoutes les formes de vie sont issues de l'eau, élément vital, dontl'importance précise ne devait apparaître qu’au cours du vingtièmesiècle, seulement. Qui donc pouvait évoquer des phénomènes, tels quel'atome initial, le Big bang, l'expansion de l'univers, le rôle irremplaçablede l'eau dans le cycle de la vie ? Ainsi que des centaines d’autres véritésavérées à caractère scientifique ?Le Prophète lui-même ne cessait de répéter qu'il n'en n'était pasl'auteur, que les Révélations émanaient du Seigneur de l'univers. Ce quiest quand même le comble, car s’il avait prétendu être l’auteur, il auraitété rabroué, car il n’aurait pas été à la hauteur ! D'ailleurs, personnen'était en mesure de forger des théories aussi révolutionnaires. Il aurafallu attendre plus d’un millénaire pour voir les savants occidentaux« inventer » et revendiquer le plus sereinement, la paternité de cesdécouvertes. Non, il suffit d'ouvrir le Coran pour constater que ni lemathématicien soviétique Friedman ni l'astrophysicien belge, Lemaitre,ni les physiciens américains Alpher et Gamow ne peuvent se targuer d'avoir imaginé l'explication de ce phénomène grandiose. Le véritableAuteur n'est autre que le Seigneur et le Créateur de l'univers qui a voulu manifester Son Omnipotence en divulguant des Signes évidents :

« Afinque vous sachiez, qu'Il connaît tout ce qui se passe dans les cieux et sur la terre, qu'Il connaît toute chose. »

(Coran 5.97)Les articles scientifiques développés plus avant prouvent àl'évidence que l'origine humaine du Coran doit être systématiquementécartée. Seul, le Créateur a pu révéler des informations inconnues del'humanité. II suffit de rappeler que le courant chrétien qui s'est substituéà la science grecque avait entraîné une profonde régression desmentalités et des connaissances. A la chute de l'empire romain, débuta lerègne du Moyen Age, fait d'obscurantisme et de superstitions. C'est lemoment où fut révélé le Coran Sacré, descendu avec la Science de Dieu.(Coran 11.14), Pour guider l'humanité vers la voie de la vérité. » (Coran46.12).

« A .L. R. Ce Livre t'est révélé par Nous, pour que tu fasses sortir les hommes des ténèbres vers la lumière, et les engages par la Volontédu Seigneur, sur la voie du Tout-Puissant, du Très-Glorieux, dans lavoie de Dieu, Souverain, Maître des cieux et de la terre... »

(Coran 14.1-2).Le Coran exhortait les hommes à sortir de l'ignorance dans laquelleils étaient plongés, afin d'acquérir le savoir, la science, la vérité. Lerappel ne visait pas uniquement le domaine de la religion et de lathéologie, mais également tout ce qui a trait à la création de l'univers, àl'apparition de la vie, à l'existence, en un mot à toutes les manifestationsde la Puissance Divine. Et pour !a première fois dans l'histoireuniverselle, le Livre Sacré allait dévoiler les grands mystères qui étaientcachés jusque-là. L'humanité commençait à prendre connaissance etconscience de l'existence du cosmos aux dimensions incommensurables àla mesure de la Toute-puissance divine. La science grecque, dont nul nesaurait méconnaître la portée ou l'influence, fut pulvérisée par lesRévélations. Il est vrai que le savoir grec était fondé sur les spéculations philosophiques, néanmoins le nombre et la diversité des matièresabordées par le Coran, n'avaient pas d'équivalent dans les ouvragesoccidentaux. La plupart des grands thèmes étaient inconnus desspécialistes. Il a fallu attendre l'époque moderne et même, souvent levingtième siècle pour les voir figurer dans la terminologie scientifique.Au point que lorsque les orientalistes se mirent en devoir de traduire leCoran, ils dénaturèrent involontairement (?) l’aspect scientifique faute de pouvoir le comprendre.Ce n'est pas par hasard, si la civilisation arabo-islamique connutson apogée, après la divulgation du Coran. Les Arabes qui étaient plongés auparavant dans l'idolâtrie et l'ignorance trouvèrent auprès duLivre Sacré, un guide qui leur servit de catalyseur et de tremplin pour subjuguer le reste du monde, durant près d'un millénaire. Une telleentreprise n'a été rendue possible que parce que le Texte Sacré introduisitdes vérités qui étaient inconnues des autres civilisations. Elles permirentde définir de nouveaux concepts et d'édifier une logique dont lacohérence allait s'opposer fermement aux spéculations anciennes. Ainsicomprise, la constitution du Coran allait apparaître comme une œuvredépassant de loin les possibilités d'un homme seul. De la sorte, il ne seraque plus aisé de mesurer le degré d'insanités des propos tenus par lesathées, qui persistent à croire le contraire. Pour faire acte de soumission,les incrédules exigeaient du Prophète des preuves personnalisées.

« Chacun d'eux, précise le Coran, relativement à ces exigences, voudrait qu'il lui arrivât de Dieu, un édit personnel. Non, il n'en sera pas ainsi, puisqu'ils ne redoutent nullement la vie future. » (Coran 74.52-53).Malgré ses efforts, l'homme n'atteindra jamais la connaissance parfaite de tous les mystères de la création, en raison de ses facultésrestreintes. De plus, il est limité par sa propre finitude. Chaque fois qu'unhomme meurt, une partie de son savoir est récupéré par la communauté,tandis que son génie propre disparaît irrémédiablement. Seul Dieu resteEternel, Vigilant et Inébranlable. Son Existence, n'est pas seulementvraisemblable mais nécessaire et fondamentale, afin d'assurer la bonnemarche de l'univers. Dieu est le Créateur Sublime, par définition et par essence. Mais le Dieu de l'Islam n'est pas ce dieu minuscule, à l'image dece qui est vénéré par les autres croyances. Il s’agit d’Allah, le Seigneur etCréateur de l'univers, Unique, Glorieux et Majestueux, Omnipotent etOmniscient à qui nul ne saurait ressembler ni de près, ni de loin. Il estCelui dont la Puissance est illimitée et qui « au Jour de la Résurrection, fera ployer l'ensemble de l'univers dans Sa Main. » (Coran 39.67).

« Il est le Dominateur Suprême, Redoutable et Implacable dans le châtiment des incrédules, mais aussi Miséricordieux et plein de mansuétude pour les croyants. Il est Celui qui s'est prescrit à Lui-même, la Miséricorde. »

Si, malgré toutes les marques éclatantes de Son Existence, leshommes continuent à se bercer d'illusions et à se leurrer avecinsouciance, ils ne le font qu’à leur détriment.

« Ne pense pas que lesinfidèles puissent affaiblir la Puissance de Dieu sur terre... ».

(Coran24.57). En effet, nul ne saurait porter atteinte à la Majesté et à la Gloiredu Seigneur, ni sur terre, ni dans le reste de l'univers. Tout lui est soumis.Tout périra exceptée la Face de Dieu auréolée de Majesté et deMagnificence. (Coran 55.26-27).

« Gloire à Celui qui détient la Royauté des cieux et de la terre et de ce qu'ils contiennent, et qui est Puissant sur toute chose. » (Coran 2.107 et 5.120).

F I N


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