Ali (as) dans le Coran : Tafsir sourate 3 AL-IMRANE

Ali (as) dans le Coran : Tafsir sourate 3 AL-IMRANE
Partie 1 : Tafsir sourate 3 AL-IMRANE
« alors que nul n’en connaît l’interprétation, à part Allah et ceux qui sont bien enracinés dans la science, ils disent: ‹ Nous y croyons: tout est de la part de notre Seigneur!› Mais, seuls les doués d’intelligence s’en rappellent. » (Sourate âli imrane, verset 7)

Al-kadhi Chihab Al-din Ibn Hajar Al ‘Askalani (Al-châfi’i) a rapporté dans son livre « Al-Issaba fi tamyize al-sahhaba, tome 1, page 22? selon son sanad, selon Al-akhdhar ibn abi al-akdhar qui rapporte que le Messager d’Allah a dit : « Je combats pour la révélation du Coran et Ali combattra pour son interprétation ».

Je dirai (l’auteur) ceci implique que Ali est celui qui a la science de l’interprétation du Coran pour pouvoir combattre pour sa bonne interprétation.

Ali Al-Mouttaki Al-Hindi (Al-hanafi) dans « Al-Kanz » rapporte selon Abou Dharr qui dit : « J’étais avec le Messager d’Allah dans un endroit qui s’appelait « bakii’ al-gharkad », Il nous dit : « Au nom de Celui qui détient mon âme, il y a parmi vous un homme qui combattra après moi pour la bonne interprétation du Coran, tout comme j’ai combattu les mécréants pour sa révélation.

Ces gens que Ali combattra certifient qu’il n’y a de Divinité que Allah et que je suis son Messager.Ceci sera si pesant sur les musulmans qu’ils injurieront Ali le Wali de Dieu et s’indigneront de ses actions tout comme le Messager d’Allah Moussa s’est indigné lorsque le bateau fût ébréché, l’enfant fut tué et le mur fût redressé, alors que l’ébrèchement du bateau, l’assassinat de l’enfant ainsi que le redressement du mur étaient dans l’intention d’obtenir la satisfaction d’Allah. »

L’auteur a cité aussi dans le même ouvrage « Al-kanz » et selon Abou Saïd Al-kidhri qu’on demanda au Messager d’Allah : « S’agit-il de Abou Bakr et Omar ? » (c’est-à-dire celui qui combattra pour la bonne interprétation du Coran).

Il répondit « Non, mais il s’agit de celui qui est en train de rapiécer le soulier » c’est-à-dire Ali. » (Kanz Al-‘ommal,tome 6, page 390, 391)

Al-Hafidh al-Qandouzi Soulaymane (Al-hanafi) a rapporté dans son livre «Yanabii’ Al-mawadda, page 521 » que Ali Ibn Abi Talib a dit : « Où sont ceux qui ont prétendu mensongèrement et injustement qu’ils sont les plus enraciné dans la science à part nous.

Certes, Dieu nous a exaltés et les a rabaissés ; Il nous a accordés des faveurs et les a privés ; Il nous a fait entrer (probablement dans Sa miséricorde) et les a bannis. » ( Yanabii’ Al-Mawadda, page 521)

Al-Hafidh Al-hassakani (Al-Hanafi) rapporte que le Messager d’Allah a dit : « Ali remplira après moi l’office d’enseigner aux gens l’interprétation des versets dont ils ne connaissent pas le sens. »

Dans un autre exemplaire, le Messager d’Allah a aussi dit : « Ali informera les gens de l’interprétation des versets dont ils ne connaissent pas le sens. » (Chawahid Al-Tanzil tome 1, page 29)

Al-Hafidh Al-Qandouzi (Al-Hanafi) a aussi rapporté dans son « Yanabii’ » d’après Yahya Ibn Om Al-tawil qui dit : « J’ai entendu Ali ibn Abi Talib (que Dieu honore son visage) dire dans un hadith : « Lorsque le Messager d’Allah reçoit la révélation d’un verset pendant mon absence, les gens retiennent ce verset. A mon retour, le Messager d’Allah me récite les versets qui sont descendus sur lui pendant mon absence et me dit : « ô Ali (as), Allah m’a révélé tel ou tel verset pendant ton absence et telle est son interprétation. » Il m’enseigne aussi bien son interprétation que le pourquoi il a été descendu. » (Yanabi’ Al-Mawadda, page 73)

Dans l’exégèse de Fourat ibn Ibrahim Ibn Al-Koufi (selon son Sanad précité), d’après Soulaym ibn Qays qui a rapporté le discours de Ali (as), dans lequel il dit : « « Nul n’en connait l’interprétation à part Allah et ceux qui sont bien enracinés dans la science ».

Rasoulollah n’est-il pas l’un de ceux qui sont bien enracinés dans la science ?

Allah lui enseigna l’interprétation du Coran et lui à son tour, me l’a enseignée. Ceci restera toujours dans notre descendance jusqu’au jour de la Résurrection. » (Tafsir fourat al-hadith 30, page 9, imprimerie Al-Najaf Al-achraf)

Ibn Chadhane dans son livre « Al-Manaqib al –miâ » et selon les voies sunnites, d’après Anas Ibn Malik qui dit : « Le Messager de Dieu s’adressa à Ali Ibn Abi Talib et lui dit : « Après moi c’est toi qui enseignera aux gens l’interprétation des versets et tu les informeras du sens qu’ils ignorent. » » (Al-Manaqib Al-Miâ, Al-Mankaba 31, page 20-21)

Dans le Hadith Al-Mounachada (l’interpellation), le jour de « chourâ » (La consultation), plusieurs vertus de Ali Ibn Abi Talib ont été énumérées.

Ce hadith a été rapporté selon plusieurs Sanads parmi lesquels ceux qui arrivent à Amer ibn Wâ’ila. Dans ce hadith, Ali s’est adressé à cinq membres qui ont fait partie du Chourâ (la consultation) en disant : « Par Allah, je vous interpelle tous : lequel parmi vous -- à l’exception de ma personne -- à qui le Messager d’Allah a dit: « J’ai combattu pour la révélation du Coran et tu combattras pour son interprétation ! » Ils répondirent « Par Allah, aucun de nous hormis toi. »

Nombreux sont les historiens, exégètes, ceux qui retiennent les Hadiths et les narrateurs, qui ont conformément rapporté ce Hadith avec juste quelques différences dans certaines expressions. On cite parmi eux :

- Al-Hafidh Aboul-Hassen Ibn Al-Maghazili (Al-Châfi’i) dans ses « Manâkib ». (Al-Manâkib de Ibn Al-Maghazili, page 112)

- Le meilleur des orateurs, Al-Mouwaffak Ibn Ahmad Al-khawarizmi ‘Al-hanafi) dans ses « Manaqib ». (Al-Manaqib Lilkhawarizmi, page 246)

- Le ‘Allama des Châfi’ïtes Al-Hamwini dans ses « Farâ’id ». (Farâ’id Al-Simtay’n, partie 58)

- Ibn Hajar dans ses « Sawa’ik ». (Al-Sawa’ik Al-Mohrika, page 75 et 93)

- Al-Hafidh Al-Dhahabi dans son « Mizân ». (Mizâne Al-I’tidâl lil-Dhahabi, Tome 1, page 205)

- Ibn Abdel Barr dans son « Istiiâb ». (Al-Istiiâb Bi Hamich Al-Issâba, Tome 3, page 35)

- Al-Hafidh Al-Kinji dans son « Kifaya ». (Kifayat Al-Talib, page 242)

- Al-Nassa’i dans ses « Khassâ’is ». (Khassâ’is Amir Al-Mô’minines lil-Nassâ’i, page 40)

Ainsi que plusieurs autres…

« alors que nul n’en connaît l’interprétation, à part Allah et ceux qui sont bien enracinés dans la science, ils disent: ‹Nous y croyons: tout est de la part de notre Seigneur ! › Mais, seuls les doués d’intelligence s’en rappellent. » (Sourate âli imrane, verset 7)

Al-Allama Al-Kinji Al-Châfi’i dans son « Kifaya » a rapporté d’après Al-Kachighri selon son sanad précité, selon Abdollah ibn Salama qui dit : « Le jour de la bataille de Siffine, j’ai vu Ammar. C’était un vieil homme imposant, à la peau brune, il tenait son arme et avait la main tremblante. » Il nous a dit : « Je me suis rallié trois fois sous cette bannière (il désignait l’étendard de Ali qu’Allah honore son visage) avec le Messager de Dieu.

Même s’ils nous combattent jusqu’à ce qu’ils nous fassent atteindre les branches des palmiers de Hajar (c’est la région d’Al-Bahrayn aujourd’hui et c’est pour désigner la férocité et la persistance de la bataille), je saurai toujours que nous sommes sur la voie juste et qu’ils sont dans l’égarement. » (Kifayat al-Talib, page 175)

Nombreux sont les démonstrateurs et les rapporteurs de hadiths qui s’accordent quant à son sens malgré une légère différence dans certaines expressions.

On peut citer parmi eux :

- Al-Hakim dans son Moustadrak (Al-Moustadrak ‘ala al-sahihayn, Tome 2, page 148)

- Ahmad Ibn Hanbal dans son Mousnad (Mousnad ibn hanbal, partie 6, page 289)

- Abou Dâwoud dans son Mousnad (Mousnad Abi Dâwoud, partie 3, page 90)

- Ibn Hajar dans Al-Issaba (Al-Issaba, Tome 1, section 4, page 125)

- Ibn Kotayba (dans l’Imama wal-siassa, Tome 2,page 106)

- Omar Ridha Kahala (dans A’lâm Al-Nissa, Tome 2,page 261)

Mouhammad Ibn Mouhammad Ibn ‘Abd Al-Karim Al-Chibâni Al-Jizri, connu par Ibn Al-Athir a rapporté dans son « Nihaya », selon son sanad et d’après Abi Saïd Al-Khidri qui a dit : « Quelqu’un d’encore meilleur que moi m’a raconté que le Messager de Dieu a passé sa main sur la tête de Ammar et lui dit pendant qu’il était en train de creuser la tranchée : « ô Ammar Ibn Soumaya ! Certes, ce sera la troupe tyrannique qui te tuera. » (Al-Nihaya fi Gharib Al-Hadith, partie 1, page 89).

Tout ceci prouve que Ali a combattu Mou’awiya légitimement et conformément à l’interprétation du Coran que seul Dieu et les plus enracinés dans la science connaissent, à l’instar de Ali Ibn Abi Talib. Plusieurs autres narrateurs ont rapporté ce même hadith comme Mouslim Ibn Al-Hajjaj Al-kouchaïri dans son ouvrage « Al-Jâmi’ Al-Sahih » (Sahih Mouslim, partie 4, page 2235), Al-Kinji Al-Câfi’i dans son « Kifaya » (Kifayat Al-Talib, page 174).

Ismâ’il Ibn Youssef Al-Talikani a cité dans son ouvrage « Al-Arba’ine Al-Mountakâ » (selon son sanad précité) selon Abi Sa’id Al-Khidri qui a dit :

« J’ai entendu le Messager de Dieu dire : « Il y a parmi vous un homme qui combattra pour l’interprétation du Coran tout comme j’ai moi-même combattu pour sa révélation. » Abou Bakr dit : « ô Messager de Dieu s’agit-il de moi ? » Le Messager d’Allah répondit : « Non ! » Omar demanda : « S’agit-il de moi alors, Messager de Dieu ? » Il répondit : « Non, mais plutôt celui qui est en train de rapiécer le soulier. » En effet, le Messager d’Allah a donné son soulier à Ali pour le raccommoder. » (Kitab Al-Arba’ines Al-Mountaka [Al-Makhtout] Al-hadith (49) (16)..

Partie 2 : Tafsir sourate 3 AL-IMRANE
« Dis: « Puis-je vous apprendre quelque chose de meilleur que tout cela? Pour les pieux, il y a, auprès de leur Seigneur, des jardins sous lesquels coulent les ruisseaux, pour y demeurer éternellement, et aussi, des épouses purifiées, et l’agrément d’Allah. » Et Allah est Clairvoyant sur [Ses] serviteurs,(15)qui disent: « ô notre Seigneur, nous avons foi; pardonne-nous donc nos péchés, et protège-nous du châtiment du Feu »,(16) » (A^li-Imrâne, versets 15-16)

Al-Sheïkh Al- Mahmoudi a rapporté dans son commentaire du livre « Chawahid Al-Tanzil », d’après Al-Jarï dans son exégèse ainsi Al-Fourât dans son exégèse, selon le isnâd cité dans leurs ouvrages, d’après Abi Salah qui rapporté que Ibn Abbas a dit que la révélation des versets suivants : « Dis: « Puis-je vous apprendre quelque chose de meilleur que tout cela? Pour les pieux, il y a, auprès de leur Seigneur, des jardins sous lesquels coulent les ruisseaux, pour y demeurer éternellement, et aussi, des épouses purifiées, et l’agrément d’Allah. » Et Allah est Clairvoyant sur [Ses] serviteurs qui disent: « ô notre Seigneur, nous avons foi; pardonne-nous donc nos péchés, et protège-nous du châtiment du Feu » », la révélation se rapporte à Ali (as), Hamza et ‘Oubaïda Ibn Al-Har’th. » ( Chawahid al-tanzil,Tome 1,page 117)

« Le jour où chaque âme se trouvera confrontée avec ce qu’elle aura fait de bien et ce qu’elle aura fait de mal; elle souhaitera qu’il y ait entre elle et ce mal une longue distance!» (Sourate Ali Imrâne, verset 30)

Al-Hafidh Al-Hakim Al-Hassakani Al-hanafi a cité que Ali Ibn Ahmed a rapporté selon son isnâd précité, selon Fatima bent Alhussein, selon son père Al-Hussein Ibn Ali qui a dit : « Certes, nous sommes ceux qui ont été affaiblis et opprimés. Nous sommes la postérité du Messager de Dieu. Celui qui nous soutient aura soutenu le Messager de Dieu et celui qui nous désappointe aura désappointé le Messager de Dieu.Il viendra le jour où nos ennemis et nous-même serons assemblés « Le jour où chaque âme se trouvera confrontée avec ce qu’elle aura fait de bien et ce qu’elle aura fait de mal; elle souhaitera qu’il y ait entre elle et ce mal une longue distance! Allah vous met en garde à l’égard de Lui-même. » (Chawahid Al-Tanzil,Tome 1,pages 433,434)

Je dirai (l’auteur) que l’Imam voulait dire par là : « Nous serions parmi les âmes qui ont préalablement fait le bien, ce bien qui ne partira pas en vain et qui nous sera remis. Par contre, nos ennemis seront parmi les âmes qui ont fait le mal et qui souhaiteront qu’il y ait entre elles et ce mal une longue durée.Comme nous avons précisé à maintes reprises, ceci représente la concrétisation parfaite aussi bien de l’âme qui a fait le bien que de celle la plus notable dans le mal. »

« Certes, Allah a élu Adam, Noé, la famille d’Abraham et la famille d’Imran au-dessus de tout le monde. » (Sourate Ale Imrân, verset 33)

Al-Hafidh Al-Hakim Al-Hassakani Al-Hanafi a cité que Abou Bakr Ibn Abi l-Hassen Al-Hafidh a rapporté (selon son isnâd précité) selon Al-A’mach d’après Chakik qui dit : « J’ai lu dans le Coran de ‘Abdollah – c’est-à-dire Ibn Mass’oud : « Certes, Allah a élu Adam, Noé, la famille d’Abraham, la famille d’Imran (et la famille de Mouhammad ) au-dessus de tout le monde. »

Al-Hassakani a dit : « Supposons que cette lecture n’a pas été confirmée, il n’y a aucun doute que la famille de Mouhammad est incluse dans ce verset puisqu’elle représente aussi bien la famille de Ibrahim. » (Chawahid Al-Tanzil,Tome 1,pages 118,119 )

Je dirai (l’auteur) que le fait d’affirmer que le terme « la famille de Mouhammad » existe dans le Coran de Ibn Mas’oud ne veut pas dire que cette expression faisait partie du Coran et a été extraite par la suite, mais plutôt que les compagnons du Messager d’Allah avaient l’habitude de noter dans leurs livres toutes les paroles d’explication et d’interprétation que le Messager d’Allah prononçait au moment et à la suite de la révélation. Par ailleurs le terme « la famille de Mouhammad » fait partie de l’interprétation ou de l’explication du Coran et non pas de son texte fondamental, comme l’a bien confirmé les différents savants analystes dans l’exégèse, la narration et l’érudition.

« Elle dit: ‹Cela me vient d’Allah›. Il donne certes la nourriture à qui Il veut sans compter. » (Sourate A^le Imrân, verset 37)

Al-Kâdhi Al-Baydhawi Al-Châfi’i cite dans son exégèse concernant le verset « Certes, Allah donne la nourriture à qui il veut sans compter » qu’on rapporte que Fatima (que Dieu soit satisfait d’elle) a offert au Messager d’Allah deux pains et un peu de viande. Il (le Messager d’Allah) retourna chez elle en emportant ce qu’elle lui a offert et lui dit : « Viens ma chère fille ».

Quand elle découvrit le plateau, ils le trouvèrent plein de pain et de viande. Le Messager d’Allah lui demanda : « D’où te vient cette nourriture ? » Elle répondit : « Cela me vient d’Allah. Il donne certes la nourriture à qui Il veut sans compter. »

Le Messager d’Allah dit : « Louange à Allah qui t’a assimilée à Mariam lorsqu’Il a fait d’elle la maîtresse de toutes les femmes de Bani Isrâïl. » Le Messager d’Allah de Dieu réunit Ali (as), Al Hassan et Al-Hussein, les gens de sa famille autour de ce repas et ils mangèrent à leur faim alors que la nourriture restait la même sans diminuer d’un brin. Il distribua la nourriture sur ses voisins qui étaient dans le besoin. (Tafsir Al-Baydhawi, Sourate A^li Imrâne, verset 37)

Le grand savant des Chawafi’, Mouhib Al-din Al-tabari dans son « dhakha’ir » a cité pratiquement le même récit avec plus de détails. Il a rajouté à la fin du Hadith que le Messager d’Allah de Dieu s’est adressé à Ali et Fatima en leur disant : « Louange à Dieu qui vous a créé et qui ne vous fera quitter ce monde que lorsqu’il vous fasse accomplir -- il s’adressa à Ali (as)- le même parcours que celui de Zakaria, et te fera accomplir, toi Fatima, le même parcours que celui de Mariam. »

Ensuite, Il récita le verset suivant : « Chaque fois que celui-ci entrait auprès d’elle dans le Sanctuaire, il trouvait près d’elle de la nourriture. » (Dhakhâir Al-‘Okbâ, page 45)

Al-Kinji al-korachi Al-Châfi’i a rapporté le même récit dans son « Kifayat Al-Talib, page 367-369) ainsi que plusieurs autres.

« Allah est mon Seigneur et votre Seigneur. Adorez-Le donc: voilà le chemin droit. » (Sourate A^le Imrân, verset 51)

Al-Hafidh Al-Hakim Al-Hassakani Al-hanafi a cité que Aboul hassen Al-Ma’adini a rapporté selon son isnâd précité et d’après Ibn Abbas qui dit que le Messager d’Allah de Dieu s’adressa à Ali Ibn Abi Talib en lui disant : « Certes, tu es la voie limpide, le droit chemin et le chef des croyants. » (Chawahid Al-Tanzil, Tome 1, page 58)

Je dirai (l’auteur) qu’il n’ya aucune objection à ce que la préposition « voilà » (hâdhâ) peut vouloir indiquer un sens apparent à savoir l’adoration de Dieu ainsi qu’un sens profond qui est le fait de suivre Ali (as).

Le premier sens (celui qui est apparent) est celui de la révélation et le deuxième (qui est profond) est celui de l’interprétation.

Les deux sens sont interdépendants puisque celui qui suit le chemin de Ali ne peut qu’adorer Dieu et celui qui adore Dieu ne peut que suivre le chemin de Ali, puisque Ali est l’un des décrets Divins. »

« Et quant à ceux qui ont la foi et font de bonnes oeuvres, Il leur donnera leurs récompenses » (Sourate A^le Imrâne, verset 57)

Al-‘Allama Albahrâni a relaté que Ibn Chahr Achoub a rapporté selon la voie sunnite,selon Abi Bakr Al-hadhli, selon Al-cha’bi qu’un homme est venu un jour voir le Messager de Dieu et lui demanda : « Apprenez-moi quelque chose qui me soit utile, Messager d’Allah. » Le Messager d’Allah lui dit :

« Sois obligeant, car les actes de bienfaisance te serviront dans ce bas monde ainsi que dans ta vie de l’au-delà. » Pendant que le Messager d’Allah me parlait, Ali arriva et lui dit : « »Fatima vous appelle Messager d’Allah. » Le Messager d’Allah répondit : « D’accord. » L’homme demanda : « Qui est-ce, Messager de Dieu ? » Le Messager d’Allah répondit : « Celui-ci est parmi ceux que Dieu a descendu à leur sujet « ceux qui ont la foi et font de bonnes œuvres » (Ghayat al’maram, page 326)

Partie 3 : Tafsir sourate 3 AL-IMRANE
« A ceux qui te contredisent à son propos, maintenant que tu en es bien informé, tu n’as qu’à dire: ‹Venez, appelons nos fils et les vôtres, nos femmes et les vôtres, nos propres personnes et les vôtres, puis proférons exécration réciproque en appelant la malédiction d’Allah sur les menteurs.

» (Sourate A^le Imrâne, verset 61)

Les hadiths cités dans la majorité des exégèses concernant l’interprétation de ce verset sont très nombreux.Nous allons citer quelques uns et que Allah couronne notre travail de réussite qui ne dépendra que de Lui.

A ce propos, l’exégète Al-Chaïkh Chihab Al-din Al-Saywissi et Al-Ayatloughi a cité dans son exégèse manuscrite et mêlée : « Tu n’as qu’à dire: ‹Venez » signifie : « amenez-vous » « appelons nos fils » il désignait Al-Hassan et Al-Hussein, « nos femmes » c’est-à-dire Fatima (nos propres personnes) par référence au Messager d’Allah et Ali l’époux de Fatima et « les vôtres » c’est-à-dire que nous nous rassemblons nous tous et vous tous dans un endroit. » (‘ouyoun al-tafasir connu sous le nom de « tafsir la-cheïkh, page 2, feuille 67)

L’exégète Al-Hindi Faydh Allah Ibn Al-Moubarak Al-Faydhi connu sous le nom de Aboul Fadhl a relaté dans son exégèse manuscrite lorsqu’il a interprété ce saint verset d’une façon mal soignée en omettant de mettre les points sur les mots : « appelons nos fils » il a visé les enfants de Assad Allah Al-Karrar, « les vôtres » c’est-à-dire vos enfants, « nos femmes » il désignait sa fille bien aimée, l’épouse de Assadou Allah, « les vôtres » c’est-à-dire vos femmes et « nos propres personnes » il faisait référence par-là à son cousin Assadou Allah…etc (Le manuscrit Sawati’ Al-Ilhâm sans nombre de pages)

Le cheïkh Isma’il Al-Hikki dans son exégèse manuscrite a relaté : « Lorsqu’ils (les chrétiens de Najrâne) sont partis à la rencontre du Messager de Dieu, il a avancé vers eux en portant Al-Houssein dans ses bras et tenait Al-Hassan par la main. Fatima marchait derrière Lui et Ali à son tour marchait derrière elle. Le Messager d’Allah disait à sa sainte famille : « Lorsque vous m’entendez appeler la malédiction d’Allah sur eux, vous, dites « Ameen » après moi. » (Rouh Al-Bayane, page 1, feuille 117)

Il a aussi relaté dans son exégèse « Al-jalalayne » dans l’explication du même verset : « Lorsque les chrétien de Najrâne ont contredit Le Messager d’Allah de Dieu à son propos, Il les a interpellé pour un défi spirituel. Ils ont alors répondu : « Nous allons en discuter entre nous, ensuite nous viendrons t’informer. » L’un d’entre eux qui était ingénieux et bien avisé leur a dit : « Puisque vous avez perçu sa prophétie, il faut que vous sachiez que tout peuple qui a accepté le défi spirituel contre un Messager d’Allah a péri. » Ils ont quitté cet homme et sont parti voir le Messager de Dieu qui était venu à leur rencontre en compagnie d’Al-Hassen, Al-Hussein, Ali et Fatima en leur disant « lorsque vous m’entendez appeler la malédiction d’Allah sur ce peuple, dites Ameen après moi. » Les chrétiens de Najrâne se sont alors abstenus de proférer des imprécations réciproques et se sont résigné à faire un compromis avec le Messager d’Allah en contre partie du paiement d’impôts (jizya). » (Tafsir Al-Jalalay’n, Tome 1, page 283, Hamich Al-foutouhates Al-Ilâhia)

Abou Ja’far Ibn Jarir Al-Tabari a cité dans son exégèse que : « Mouhammad Ibn Sinane m’a rapporté selon son isnâd précité d’après Ralbâ Ibn Ahmar Al-Yachkari qui a dit que : « Lorsque ce verset fût révélé : « tu n’as qu’à dire: « Venez, appelons nos fils et les vôtres, nos femmes et les vôtres », le Messager de Dieu (sawas) a réuni Ali (as), Fatima et leurs deux fils Al-Hassan et Al-Hussein et il a interpellé les juifs pour proférer des imprécations réciproques.

Un jeune homme juif leur dit : « Malheur à vous ! Il n’y a pas longtemps de cela que vos frères ont été métamorphosés en singes et porcs, méfiez-vous et ne profanez pas d’exécration. » Ils se sont alors abstenus de le faire. » (Jâmi’ Al-Bayane Fi Tafsir Al-korâne, Tome 3, page 213).

L’exégète Al-châfi’i Nidhâm Al-diin, Al-Hassan Ibn Mouhammad Ibn Al-Hussein Al-Nissabouri rapporte dans son exégèse que lorsque le Messager de Dieu reçut la révélation de ce verset, il sortit habillé d’un vêtement en pelage noir, portant Al-Hussein dans ses bras, tenant Al-Hassan par la main, Fatima marchant derrière Lui et Ali à son tour marchait derrière elle. Il leur dit : « Lorsque vous m’entendez appeler la malédiction d’Allah sur ces gens, dites Ameen après moi. » L’évêque de Najrânes dit alors à son peuple : « ô peuple chrétien, je vois là des visages, que s’ils demandent à Dieu de supprimer une montagne en leur honneur, Il le ferait. Alors abstenez-vous de proférer les imprécations réciproques sinon vous périssez.

Aucun chrétien ne survivra et la Terre sera balayée de nous jusqu’au jour de jugement. » (Tafsir Gharâ’ib Al-Korâne wa Raghâ’ib Al-Forqâne dans Hâmich Tafsir Al-Tabari, Tome 3, page 213)

Al-Nassaki a mentionné la même chose dans son exégèse. Il cite que le Messager d’Allah sortit à l’aube, portant Al-Hussein dans ses bras, tenant Al-Hassen par la main, Fatima marchait derrière Lui et Ali à son tour derrière elle. Il leur disait : « Lorsque vous m’entendez appeler la malédiction d’Allah sur ces gens, dites Amenn après moi. » (Madarik Al-Tanzil wa Hakâ’ik Al-Ta’wil, Tome 1, page 221)

Ceci a été mentionné par la plupart des exégètes, parmi lesquels Cheïkh Ahmed Moustapha Al-Maraghi dans son grand exégèse qui cite que : « On relate que le Messager d’Allah a choisi Ali (as), Fatima et leurs enfants pour l’accompagner et proférer des imprécations réciproques. Il leur disait : « Dès que vous m’entendez appeler la malédiction d’Allah, vous dites « Ameen » après moi. » (Tafsir Al-maraghi, Tome 3, page 171)

Parmi ces exégètes, on cite aussi Mouhammad Mamoud Hijazi (un des savants d’Al-azhar) dans son grand exégèse intitulé Al-Tafsir Al-wâdhih qui cite : « On relate que lorsque le Messager de Dieu a été contredit après cela, il leur a demandé de proférer des imprécations réciproques et Il partit à leur rencontre en compagnie d’Al-Hassan, Al-Hussein, Ali et Fatima.

Lorsque le Messager d’Allah leur demanda d’émettre des imprécations réciproques et appeler la malédiction solennelle Divine, ils lui demandèrent de leur accorder un délai….

Ensuite, l’auteur du livre dit : « Tout le monde est unanime sur le fait que les chrétiens de Najrânes refusèrent d’émettre des imprécations réciproques lorsque le Messager d’Allah Mouhammad partit à leur rencontre en compagnie de sa sainte famille dans le but de les accomplir ».


(Al-Tafsir Al-Wadhih, Tome 3, page 58)

Parmi eux il y ’a aussi le Cheïkh Soulaymane Al-Ajili (Al-Châfi’i) dans son exégèse « Bayane Al-Dakâ’ik Al-khafia Fi Tafsir Al-Jalâlayn ».

Après avoir raconté les faits, il dit : « Le Messager d’Allah dit : « Par celui qui détient ma vie, le peuple de Najrâne a failli succomber au périssement et s’ils avaient accepté de proférer les imprécations, ils auraient été métamorphosés en singes et cochons,même leur vallée n’aurait pas échappé à l’embrasement et Dieu aurait extirpé Najrâne et son peuple. » (Al-Foutouhâtes Al-Ilahiya Bi-Tawdhih Tafsir Al-jalalayn Lil-Dakâ’ik Al-khafiya, 1, page 283).

Parmi ces exégètes, on mentionne aussi Ibn Al-jawzi, Jamal al-diin Ibn Ali Ibn Mouhammad Al-Baghdadi dans son exégèse qui se rapporte à la sourâte Ali Imrâne. Il dit : « Lorsque ce verset « Venez, appelons nos fils et les vôtres … » fût révélé, le Messager d’Allah réunit Ali (as), Fatima, Al-Hassan et Al-Hussein et atteste : « ô Seigneur, ce sont eux mes Ahloul Baït (ma famille ). » (Zâd Al- Massir Fi ‘ilm Al-Tafsir, page 399)

On cite aussi Al-Allama Al-Hanafi, Al-Ckaïkh Ali Al-Mahaïmi qui relate dans son exégèse que lorsqu’ils sont partis retrouver le Messager d’Allah, il les a rejoints en portant Al-Hussein dans ses bras, tenant Al-Hassan par la main, Fatima marchait derrière lui et Ali à son tour derrière elle. Il disait à sa sainte famille : « dès que vous m’entendez appeler la malédiction d’Allah sur eux, vous dites « Ameen » …» (Ta’bir Al-Rahmane wa Taïsir Al-Manâne, Tome 1, page 114)

On cite aussi l’auteur du livre « Tâj Al-Tafasir » qui relate dans son exégèse lorsqu’il arrive à l’explication du verset de la Moubâhala (imprécations réciproques) dans la Sourate A^le Imrâne, que lorsque le Messager d’Allah sortit en compagnie de Al-Hassan, Al-Hussein, Ali et Fatima, il leur dit : « Lorsque vous m’entendez appeler la malédiction d’Allah sur eux, vous dites « Ameen » ...» (Tâj Al-Tafasir, Tome 1 page 61)

Parmi ces exégètes, on cite Al-Hafidh Al-Chaoukani, Mouhammad Ibn Ali Ibn Mouhammad Al-Yamani Al-San’â’i, l’auteur du livre « Naïl Al-Awtâr » qui cite dans son exégèse « Fat’h Al-kadir Al-Jâmi’ Bayna Fannay Al-Riwaya Wal-Diraya Min ‘Ilm Al-Tafsir » concernant le verset de la Moubâhala (imprécations réciproques) : « Jâbir relate que le verset : « nos propres personnes et les vôtres » désigne le Messager de Dieu (sawas) et Ali (as), « nos fils » désigne Al-Hassan et Al-Hussein et « nos femmes » il s’agit de Fatima. »

Ensuite, l’exégète dit : « Mouslim, Al-Tirmidhi, Ibn Al-Moundhir, Al Hakim et Al-Bayhaki ont relaté que Sa’d Ibn Abi Wakkas a dit que : « Lorsque le verset suivant fût révélé « tu n’as qu’à dire: Venez… », le Messager de Dieu (sawas) a appelé Ali (as), Fatima, Al-Hassan et Al-Hussein et a attesté : « ô Seigneur, ce sont eux les membres de ma famille » (Fat’h Al-Kadir, Tome 1 page 316)

Parmi eux, on cite aussi bien Al-Hafidh Al-Kalbi,Mouhammad Ibn Ahmad Ibn Jazâ qui cite dans son exégèse intitulé « Al-Tashil Li-‘ouloum Al-Tanzil » lorsqu’il explique le verset Al-Moubâhala (le défi) : « Lorsque le verset fût révélé,le Messager de Dieu appela Ali (as), Fatima, Al-Hassen et Al-Husseil et convoqua les chrétiens de Najrâne pour proférer des imprécations et appeler la malédiction d’Allah sur les menteurs pour qu’Il les anéantisse ou les transforme en singes ou en porcs. Ils décidèrent alors de ne pas provoquer le Messager d’Allah en invocation et acceptèrent de Lui donner la « jizya » (un impôt). » (Al-Tashil Li ‘ouloum Al-Tanzil, Tome 1, page 109)

Parmi eux, on cite aussi le meilleur des juristes Abou Al-Sou’oud Mouhammad Ibn Mouhammad Al-‘amadi qui note dans son exégèse « Irchâd Al-‘akl Al-SAli (as)m Ila Mazâya Al-Korâne Al-Karim » lors de l’explication du verset Al-Moubâhala dans la sourat de A^le Imrâne, que « lorsqu’ils rejoignirent le Messager de Dieu alors qu’il étreignait Al-Hussein et tenait Al-Hassan par la main, Fatima marchait derrière Lui et Ali derrière elle (que Dieu soit satisfait d’eux tous), il dit à ces derniers : « Dès que vous m’entendez invoquer Allah, dites « Ameen » ! » (Tafsir Abi Al-Sou’oud, Tome 1 page 244)

Parmi eux Al-Chaïkh Al-Nawawi Al-Jawi, connu sous le nom du maître des savants de Al-Hijaz, rapporte dans son exégèse intitulé « Marâh Labid» lorsqu’il explique le verset Al-Moubâhala, il dit : « Lorsque le Messager de Dieu les invoqua (les chrétiens de Najrâne), il sortit de chez lui allant vers la mosquée, habillé d’un vêtement en pelage noir, entreignant Al-Hussein dans ses bras, tenant Al-Hassen par la main, Fatima marchant derrière Lui et Ali à son tour machait derrière elle. Il disait à ces quatre derniers : « Lorsque vous m’entendez appeler la malédiction d’Allah sur ces gens, dites « Ameen » après moi. » (Tafsir Marâh Labid,Tome 1 page 102)

Ce Hadith a été cité par les exégètes suivant qui ont utilisé les mêmes expressions ainsi que les mêmes termes :

Abil-hasen Alwahidi dans son exégèse intitulé « Tafsir Al-Korâne Al-Aziz » imprimé dans « Hâmich Tafsir Al-Nawawi » intitulé « Marâh Labîd » qui a déjà été mentionné. (Tafsir Al-Korâne Al-Aziz, Tome 1 page 102)

Jalâl Al-Dîn Al-Souyouti dans son recueil « Mo’tarak Al-Akrâne Fi I’jâze Al-korâne » (Mo’tarak Al-akrâne, page 562)

Al-Hafidh Al-Baraoui,Ibn Mouhammad Al-Husseïn Al-Karrâ dans son exégèse « Ma’âlim Al-Tansil » (Ma’âlim Al-Tanzîl, page 63)

Al-Cheïkh Ni’matoullAllah (Al-Hanafi) Al-Nakhjawani a relaté dans son exégèse, après avoir rapporté les faits de Al-Moubâhala : « Sachez que l’authenticité de ce récit fait l’unanimité des exégètes et des rapporteurs de hadith.» (tafsir Al-fawatih Al-Ilâhiya wal-Mafatih Al-Ghaïbiya, Tome 1 page 112)

Al-Chaïkh Mouhammad Abdou (l’égyptien) a aussi relaté dans son exégèse : « Tous les récits sont unanimes sur le fait que le Messager d’Allah a choisi pour la Moubâhala Ali (as), Fâtima et leurs deux fils » (Tafsir Al-Korâne Al-Hakîm, Tome 3 page 322)

Le célèbre narrateur a aussi relaté les mêmes faits de l’appel à l’invocation à l’exécration et ceci dans son « Târikh Al-Kabîr » « Târikh Dimachk » dans la partie qui se rapporte à l’interprétation de Amîr Al-Mô’minine. (Târikh Dimach’k, Tome 38 page 39, récit n° 1131)

Abderrahmâne Ibn Abi Bakr Al-Souyouti,’Allamat Al-Chawafi’ a relaté dans son exégèse (Al-Dorr Al-Manthour, Tome 4 page 38)et dans son « Libâb Al-Noukoul page 75 » les récits qui confirment que la Moubâhala concerne les (cinq) Gens du manteau (ashâb al-kissâ)

Muslim l’a aussi mentionné dans son Sahîh, la partie dans laquelle il cite les récits de Sâ’d Ibn Abi Wakkas (Sahih Muslim, Tome 7 page 120)

Al-Tirmidhi l’a aussi relaté dans son « Al-Jâmi’ Al-Sahih (Sahih Al-Tirmidhi, Tome 4 page 293)

Ahmad Ibn Hanbal,l’imam des Hanabilas l’a aussi relaté dans Mousnad (Ahmad Ibn Hanbal, Tome 1 page 185)

Al-Bayhaki dans ses Sounanes (Sounanes Al-bayhaki, Tome 7 page 63) ainsi que Al-Hakim dans son Moustadrak et Sahih (Al-Moustadrak ‘Ala Al-Sahihayn, Tome 3 page 150)

Aboul Bakâ Al-Râzi a cité dans son exégèse « Al-Bayane Fi I’râbe Al-Korâne : « Quand ils (les chrétiens) sont venu à sa rencontre alors qu’il sortit en compagnie de Al-Hassan, Al-Hussein, Fatima et Ali en disant à ces derniers : « Dès que vous m’entendez invoquer Allah, dites Amîn ! ». Les chrétiens refusèrent alors de le provoquer en invocation et consentirent à Lui donner la « jizya » (un impôt)… » (Tafsir Al-Tibyane fi I’râbe Al-Korâne Li Abil Bakâ’ dans l’interprétation de la Sourâte A^le Imrâne)

Abil-Khaïr Ahmed Ibn Isma’il Ibn Youssef Al-TAli (as)kani Al-Kazouini (selon son sanad précité) a relaté dans son livre intitulé « Kitâb Al-Arba’ine Al-Montakâ Min Manâkib Al-Mortadhâ » selon Sa’d Ibn Abi Wakkas qui rapporte que : « Lorsque ce verset fût révélé « Venez, appelons nos fils et les vôtres », le Messager d’Allah de Dieu invita Ali, Fatima, Al-Hassen et Al-Hussein et dit : « ô Dieu ! Ces gens là sont ma famille… »( Kitab Al-Arba’ine Al-Mountakâ,manuscrit, récit 54)

Les rapporteurs de hadith suivants l’ont transmis avec quelques différences dans la composition des phrases tout en gardant le même contexte :

‘Allamat Al-Chawafi’ Ibn ‘Hakar Al-‘Askalani dans son Issabâ (Al-Issaba Fi Tamyiz Al-Sahaba, Tome 2 page 503)

Al-Hafidh Abou Na’im Al-Isbahani a mentionné ceci dans Dala’il Al-Noubou’wa selon le récit de Ibn Abbas (Dala’il Al-Noubou’wa page 298)

Al-Hadim Al-Nisabouri dans son livre intitulé « Ma’rifatou ‘Ouloum Al-Hadith page 50 » : « Parmi ceux qui ont rapporté ce récit Abou Hayyane Al-Andaloussi dans son grand exégèse qui dit : « Lorsque ce verset fût révélé, le Messager d’Allah de Dieu invita Ali (as), Fâtima, Al-Hassen et Al-Husseïn et dit : « ô Dieu ! Ces gens là sont ma famille …. » Ce verset fût interprété comme suit : « Nos fils » par Al-Hassen et Al-Husseïn, « Nos femmes » par Fâtima et « Nous-même » par Ali » (Tafsir Al-Bah’r Al-Mouhit, Tome 2 page 497)

Ce récit a été rapporté par le même exégète tel qu’il a été mentionné dans son Tafsir réduit Al-Nahr Al-Mâd Minal-Bah’r (Tafsir Al-Na’h Al-Mâd Minal Bah’r- Hâmich Al-Bah’r Al-Mouhit page 497)

Certes, presqu’aucun livre d’interprétation du Saint-Coran ni un recueil de hadith ni d’Histoire qui n’a relaté ce récit sans l’avoir associé et spécifié au Messager de Dieu, Ali, Fatima, Al-Hassan et Al-Hussein.