Reproduction humaine.

Reproduction humaine.
Comme nous l’avons évoqué dans les pages précédentes, la venue de l’homme sur la terre date de la période d’Adam, période à laquelle Dieu sentit le désir de créer un vicaire sur cette terre. L’origine de l’homme est un sujet sur lequel bon nombre de penseurs non musulmans émettent des conceptions erronées. Certains vont même dire que le saint Coran a copié les récits bibliques sans en fournir la moindre preuve.

Il est cependant logique de comprendre les différentes étapes de la reproduction de l’homme pour rendre compte de cohésion entre la science et le Coran sur l’origine de la vie de l’homme. Le Coran commence par relater l’histoire du premier homme et son développement matériel et physiologique en ce termes : …c’est Nous qui vous avons créés de poussière, puis d’une goûte de sperme, puis d’un caillot de sang, puis d’une masse flasque… .?(2)

Et puis dans cet autre verset le très Haut dit : Puis, de cette goutte, nous avons fait un caillot de sang, puis de cette masse nous avons revêtu les os de chair, produisant ainsi une autre création. Béni soit Dieu le Meilleur des créateurs ! (3)

Ainsi nous voyons clairement que l’homme n’a pas été créé en vain, après qu’il eut atteint son développement normal il est soumis à une nouvelle étape, celle de la soumission à Dieu. De ceci il a été même demandé aux anges de l’honorer et que les forces du monde lui ont été subordonnées. II.2. Etapes de la reproduction de l’homme dans le Coran.

Dans de nombreux passages du Coran il est évoqué les différentes phases de la reproduction de l’homme. Celle-ci est assurée par une suite de processus dès la fécondation. Et cela sans offrir la moindre erreur c’est ce qui est en harmonie avec les sciences modernes.

Les transformations successives évoquées par le saint Coran n’ont pas été connues à l’époque de la révélation coranique. Ce qui est une preuve de plus que le Coran est un livre céleste.

Dans des nombreux versets le saint Coran explique la reproduction de l’homme par un processus commun aux mammifères, au point de départ duquel existe la fécondation dans la trompe d’un ovule qui s’est détaché de l’ovaire au lieu du cycle menstruel et l’agent fécondant est le sperme de l’homme.

La sagesse infinie d’Allah contenue dans le saint Coran voulut que c’est par le croisement entre deux chromosomes X et Y eut lieu la fécondation qui est un cheminement auquel nous sommes tous soumis, en partant de quatre étapes de formation à savoir :

a. La prophase ou l’étape où les deux chromosomes se transforment d’un têtard à une boule de sang ;

b. La métaphase où le bloc de sang se transforme en chair ;

c. L’anaphase, l’étape où le corps se garnit des os ;

d. La télophase, où le corps se garnit des os, prend la forme définitive d’un bébé après un terme fixé.

C’est pendant cette dernière étape que l’homme vient au monde, grandit et meurt. L’étape de l’embryon dans l’utérus matériel est évoqué dans le saint Coran en ces termes : Nous faisons rester dans l’utérus ce que nous voulions, jusqu’à un terme fixé? Plusieurs autres versets relatifs au processus de l’évolution de l’homme sont énoncés en ces termes : Nous avons transformé ce qui s’accroche en une masse de chair (mâchée) et nous avons transformé la chair (mâchée) en os et nous avons revêtu les os de la chair fraîche?

II.2.1.La nature de l’homme.
La nature de l’homme, le Coran fut le premier livre révélé à parler sur l’influence du comportement et la possibilité de facultés transmises depuis la création. C’est Allah Lui-même qui a créé la nature de l’homme, et le Coran d’y ajouter ? O homme qu’est ce qui te trompe au sujet de ton Seigneur le Noble. Celui là même qui t’a créé puis arrangé, puis équilibré dans telle forme qu’il a voulue et t’a composé?

Une bonne partie du comportement de l’homme ne vient pas seulement de l’influence du milieu, mais aussi de la prédestination et du libre arbitre".

Faisant allusion à ces deux aspects, il convient de signaler que les gens de la majorité (les sunnites) soutiennent que l’homme n’est pas totalement prédestiné, mais il est entre la prédestination et le libre arbitre d’où la nécessité de l’école médiane, celle qui laisse le choix à celui qui veut suivre la bonne ou la mauvaise voie.

C’est Dieu qui vous a fait sortir du ventre de vos mères, vous ne saviez rien Il vous a donné la vue, l’ouie et les viscères… ?

Le Coran en tant que dernier guide de l’humanité a établi un certain nombre de principes fondamentaux pour guider l’homme à parvenir à bon port. Dans cet optique le Coran ne lui fournit pas seulement de garanties juridiques, mais bien plus un système moral efficace lui permettant d’atteindre le bien être tant individuel que communautaire.

Ainsi pour le saint Coran, tout ce qui conduit au bien est moralement bon et ce qui est nuisible est mauvais. Le Coran attache une importance capitale à l’amour de Dieu, car celui-ci met l’homme en garde contre toute forme de formalisme. Ainsi nous lisons dans le Coran : La vertu ne consiste point à tourner vos visages du côté du levant ou du couchant, vertueux sont ceux qui croient en Dieu et au jour dernier aux anges et au livre, et aux prophètes qui donnent pour l’amour de Dieu des secours à leurs proches et aux orphelins et aux pauvres et aux voyageurs, et à ceux qui demandent, qui rachètent les captifs, qui observent la prière, qui font l’aumône, remplissent les engagements qu’ils contractent se montrent patients dans l’adversité, dans les temps durs et dans les temps de violence, ceux-là sont justes et craignent le Seigneur?

Ceci démontre à suffisance le critère et le noyau autour duquel gravitent les différents éléments qui constituent les vertus morales de tout un chacun. Avant l’établissement des principes moraux, le Coran cherche à implanter dans le cœur de l’homme la ferme conviction qu’il est constamment en rapport avec Allah.

Ainsi en faisant Dieu l’objectif premier de notre vie, le saint Coran pose les critères de moralité les plus élevés ouvrant ainsi à l’évolution morale de l’humanité des perspectives illimitées ; en voyant dans la révélation divine la source première de toute connaissance.

Le Coran donne permanence et stabilité aux principes moraux qui bien qu’une marge raisonnable pour certaines adaptations et innovations, excluant les perversions, les déviations des mœurs dissolues, le relativisme atomique ou le relâchement de la vie morale, il fournit une sanction à la moralité par l’amour et la crainte de Dieu qui incitent l’homme à obéir à la loi morale, même sans aucune pression extérieure.

A travers la croyance en Dieu et au jour du jugement, il fournit une force qui permet à chacun d’adopter une conduite morale et sincère avec tout son cœur et toute son âme.

II.2.2. L’évolution sociale de l’homme.
Le saint Coran nous renseigne que l’évolution sociale de l’homme à plusieurs aspects, mais gravitent autour de la bonté et de la considération que l’homme a vis-à-vis de l’autrui. Ainsi constatons nous avec amertume que cette exhortation à la bonté a souvent demeuré lettre morte, suite aux situations difficiles de la vie. Ainsi nous pouvons épingler les responsabilités suivantes :

II.2.2.1. L’homme vis-à-vis des parents.
Les responsabilités sociales de l’homme vis-à-vis des parents repose sur la sollicitude due à ce dernier et le Coran en fait mention en ces termes :

Dieu a décidé de n’adorer que lui, de tenir une belle conduite envers vos pères et mères, soit que l’un d’eux ait atteint la vieillesse ou qu’ils soient parvenus tous deux et qu’ils restent avec vous. Garde toi de leur manquer du mépris, de leur faire des reproches. Parle leur avec respect.

Sois humble avec eux et plein de tendresse, et adresse cette prière à Dieu : Seigneur, aie pitié d’eux, ils m’ont élevé dans mon enfance. ?

Soulignons en passant que les parents et les enfants ont des droits et des devoirs réciproques les uns sur les autres. Le Prophète de l’Islam et sa famille ont souligné que de même qu’un enfant désobéissant et irrévérencieux est coupable de crime, de même des parents négligents et insouciants sont cruels et méchants.

II.2.2.2. L’homme vis-à-vis des voisins.
Le Coran pour ce cas nous exhorte en ces termes : « Rends à tes proches ce qui leur est dû ainsi qu’aux pauvres et aux voyageurs et ne sois point prodigue » Un des hadiths de l’envoyé d’Allah (pslf) fait mention sur les relations à entretenir avec les voisins en ces termes : « N’est pas croyant, celui qui mange à sa faim alors que les proches ont faim. N’est pas croyant, celui dont les voisins ne sont pas à l’abri de sa conduite blessante ».

II.2.2.3. Les responsabilités matrimoniales de l’homme.
Le Coran attache une importance capitale aux relations matrimoniales étant donné que l’homme et la femme sont animés d’un réel désir de conclure un contrat matrimonial qu’on appelle mariage.

Ce contrat est d’une grande importance dans la vie de l’homme, car il n’unit pas seulement les deux personnes dans le cadre du mariage seulement mais bien plus une relation spirituelle et économique.

La religion musulmane attache une importance toute particulière au mariage. Le prophète de l’Islam, cité dans "Philosophie de l’Islam" à la page 328 a dit : "Aucune institution islamique n’est animée par Allah plus que celle du mariage". Et Dieu dans le Coran fait allusion à cela en ces termes : « Un de ses signes est qu’il a créé pour vous des épouses, de votre propre espèce, pour que vous reposiez auprès d’elles, et il a établi entre vous l’amour et l’affection mutuels. Il y a vraiment là des signes, pour un peuple qui réfléchit ».

A travers ce verset coranique nous retrouvons très vite le but primordial du mariage qui est d’assurer un confort pour les époux et également à produire une nouvelle génération pouvant être élevée sainement et vertueusement.

D’après le Coran et la sunna du Messager d’Allah (pslf) l’évolution ou la responsabilité morale de l’homme ne doit pas seulement se limiter aux parents, aux relations de bon voisinages et matrimoniales, mais aussi envers l’humanité tout entière, entendu bien envers les animaux et les plantes utiles. Ce qui démontre à suffisance que bien avant l’organisation protectrice de l’environnement de la nature, le Coran en avait déjà fait mention.