Sur Dieu connaissance
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- balaghah.net
Sur Dieu connaissance
Louange à Dieu le Connu sans être vu :
Le Créateur sans réflexion,
Qui n’a jamais cessé d’Être, Permanent
alors qu’il n’y a aucun ciel avec des tours
ni voiles avec un verrouillage,
ni nuit obscure, ni mer tranquille.
du Prince des croyants(p) in Nahjah al-Balâgha, Sermon n°89 (ou n°90)
[الْحَمْدُ للهِ] الْمَعْرُوفِ مِنْ غَيْرِ رُؤْيَةٍ، الْخَالِقِ مِنْ غَيْرِ رَوِيَّةٍ،
Al-hamdu li-llâhi al-ma‘rûfi min ghayri ru’yatinn, al-khâliqi min ghayri rawiyyatinn
Louange à Dieu qui est connu sans être vu, le Créateur sans examen attentif [préliminaire],
al-hamdu : la louange véritable (qui ne revient qu’à Dieu)
al-ma‘rûf : participe passé « ‘arafa » (connaître qqch avec ses particularités et ses effets.) = le connu
min ghayri : « ghayr » (autre) précédé de « min » (préposition de) = sans
ru’yatinn : nom d’action du verbe « ra’â » (voir, apercevoir) = vue, vision
al-khâliq : participe actif du verbe « khalaqa » (créer d’une façon particulière) = celui qui crée, le créateur
rawiyyatinn : nom d’action du verbe « rawâ » (attacher, réfléchir) = examen attentif, réflexion
الَّذِي لَمْ يَزَلْ قَائِماً دَائِماً; إِذْ لاَ سَمَاءٌ ذَاتُ أَبْرَاجٍ، وَلاَ حُجُبٌ ذَاتُ إِرْتَاجٍ، وَلاَ لَيْلٌ دَاجٍ، وَلاَ بَحْرٌ سَاجٍ،
al-ladhî lam yazal qâ’imann dâ’imann, idh lâ samâ’unn dhâtu abrâjinn, wa lâ hujubunn dhâtu irtâjinn wa laylunn dâjinn wa lâ bahrunn sâjinn
qui n’a jamais cessé d’Être Debout, Permanent, alors qu’il n’y pas de ciel avec des tours, ni de voiles ayant un verrouillage, ni de nuit obscure, ni de mer tranquille.
lam yazal : « zâla » (cesser d’être) + la négation « lam » = Il n’a jamais cessé d’être
qâ’imann : du verbe « qâma » (se lever, se dresser) = se dressant, étant debout, constant, inébranlable
dâ’imann : du verbe « dâma » (durer, continuer d’exister) = permanent, continuel
idh : alors que
lâ samâ’unn : pas de ciel
dhâtu : particule indiquant la possession, f.s.
abrâjinn : pluriel de « burj » = tours, bastions
hujubunn : pluriel de « hijâb » = voiles, rideaux (tout ce qui cache)
irtâjinn : nom d’action de la 4ème forme du verbe de « rataja » (fermer, barrer) = fermeture, verrouillage
laylunn : une nuit
dâjinn: (« ad-dâjî ») = sombre, obscur, noir, ténébreux, voilé
bahrunn : une mer
sâjinn : (« as-sâjî ») = calme, tranquille, silencieux, paisible
Le propos commence par la louange de Dieu et le rappel de certains Attributs de Majesté et de Beauté. Il Est alors que le ciel et les voiles n’existaient pas. Contrairement aux humains qui ont besoin de planifier avant de fabriquer quelque chose, Dieu a créé le monde sans examen attentif préliminaire. Il Est perpétuellement, depuis toujours, éternellement.
Louange à Dieu le Connu sans être vu :
Le Créateur sans réflexion,
Qui n’a jamais cessé d’Être, Permanent
alors qu’il n’y a aucun ciel avec des tours
ni voiles avec un verrouillage,
ni nuit obscure, ni mer tranquille.
du Prince des croyants(p) in Nahjah al-Balâgha, Sermon n°89 (ou n°90)
[الْحَمْدُ للهِ] الْمَعْرُوفِ مِنْ غَيْرِ رُؤْيَةٍ، الْخَالِقِ مِنْ غَيْرِ رَوِيَّةٍ،
Al-hamdu li-llâhi al-ma‘rûfi min ghayri ru’yatinn, al-khâliqi min ghayri rawiyyatinn
Louange à Dieu qui est connu sans être vu, le Créateur sans examen attentif [préliminaire],
al-hamdu : la louange véritable (qui ne revient qu’à Dieu)
al-ma‘rûf : participe passé « ‘arafa » (connaître qqch avec ses particularités et ses effets.) = le connu
min ghayri : « ghayr » (autre) précédé de « min » (préposition de) = sans
ru’yatinn : nom d’action du verbe « ra’â » (voir, apercevoir) = vue, vision
al-khâliq : participe actif du verbe « khalaqa » (créer d’une façon particulière) = celui qui crée, le créateur
rawiyyatinn : nom d’action du verbe « rawâ » (attacher, réfléchir) = examen attentif, réflexion
الَّذِي لَمْ يَزَلْ قَائِماً دَائِماً; إِذْ لاَ سَمَاءٌ ذَاتُ أَبْرَاجٍ، وَلاَ حُجُبٌ ذَاتُ إِرْتَاجٍ، وَلاَ لَيْلٌ دَاجٍ، وَلاَ بَحْرٌ سَاجٍ،
al-ladhî lam yazal qâ’imann dâ’imann, idh lâ samâ’unn dhâtu abrâjinn, wa lâ hujubunn dhâtu irtâjinn wa laylunn dâjinn wa lâ bahrunn sâjinn
qui n’a jamais cessé d’Être Debout, Permanent, alors qu’il n’y pas de ciel avec des tours, ni de voiles ayant un verrouillage, ni de nuit obscure, ni de mer tranquille.
lam yazal : « zâla » (cesser d’être) + la négation « lam » = Il n’a jamais cessé d’être
qâ’imann : du verbe « qâma » (se lever, se dresser) = se dressant, étant debout, constant, inébranlable
dâ’imann : du verbe « dâma » (durer, continuer d’exister) = permanent, continuel
idh : alors que
lâ samâ’unn : pas de ciel
dhâtu : particule indiquant la possession, f.s.
abrâjinn : pluriel de « burj » = tours, bastions
hujubunn : pluriel de « hijâb » = voiles, rideaux (tout ce qui cache)
irtâjinn : nom d’action de la 4ème forme du verbe de « rataja » (fermer, barrer) = fermeture, verrouillage
laylunn : une nuit
dâjinn: (« ad-dâjî ») = sombre, obscur, noir, ténébreux, voilé
bahrunn : une mer
sâjinn : (« as-sâjî ») = calme, tranquille, silencieux, paisible
Le propos commence par la louange de Dieu et le rappel de certains Attributs de Majesté et de Beauté. Il Est alors que le ciel et les voiles n’existaient pas. Contrairement aux humains qui ont besoin de planifier avant de fabriquer quelque chose, Dieu a créé le monde sans examen attentif préliminaire. Il Est perpétuellement, depuis toujours, éternellement.