Poème de Fatima Zahra apres la mort de notre Bien Aimé Prophète Sallahou 'alayhi va Alihi wassallam

Poème de Fatima Zahra apres la mort de notre Bien Aimé Prophète Sallahou 'alayhi va Alihi wassallam


Que dois je dire, de celui qui a senti la terre de Mohammed?

Ce parfum, le poursuivra toute son existence.

Sur moi se sont battues, bien des angoisses,

Si les jours étaient touchés, ils seraient en effervescence.

Le ciel s'assombrit et semble être décroché,

Le soleil du jour et l'atmosphère étaient entrelacés.

La terre, après le Prophète s'était attristée,

Malheureusement à cause de lui et sous nos pas trépidé.

Du nord au sud, les gens le pleuraient,

Les habitants de Medére et les Yamanites le regrettaient.

Comment tous les lieux où il se rendit,sur lui sanglotaient,

Et la Kaaba ainsi que ses coins voilés.

O Sceau des prophètes! Glorieuse fut ta clarté.

Celui qui fit descendre sur le Coran,ta sanctifié.

Elle ajouta:

Nous t'avons perdu ,comme la terre est privée de pluie,

Apres ton départ ;la révelation du livre s'etait arretée,depuis.

Lorsque tu commenças à te plaindre,la révelation s'interrompit,

Comme si ,c'etait nous que la mort a surpris.

Elle disait en pleurant:

Père, ho! mon père

Tu as répondu a l'appel de Dieu

Le paradis,le Firdaws est ton lieu

Proche d'Allah ,est ta quintessence.

L'ange Gabriel lui fit ses condoléances.

une autre version:

Les paroles brûlantes comme les flammes du feu.

Hazarat Fatimah a.s. sur la tombe de son père,Le Messager d’Allah :

« Après toi, cher père, je me suis retrouvée seule. Je me suis sentie errante et dépourvue. Ma voix s’est éteinte, mon dos s’est brisé et l’agréable goût de la vie est devenu amer dans ma bouche…..

Quelqu’un qui a reçu l’odeur de la terre purifiée du Prophète (saw) ne pourra jamais plus sentir l’odeur d’aucun autre parfum, jusqu’à la fin de sa vie !

Après toi, Ô père ! tellement de malheurs me sont arrivés que s’ils devaient recouvrir les jours heureux, alors ceux-ci deviendraient obscurs et noirs, comme la nuit ! »



(Monagheb, Ibn Shahr Ashoub, tome II, page 225)