La tristesse et les pleurs d’être séparé de l'imam Al Mahdi

La tristesse et les pleurs d’être séparé de l'imam Al Mahdi

    Au nom d'Allah Le Clément, Le Miséricordieux

    O Allah ! Prie sur Mohammed et sur les gens de sa Famille


    Sodair as-Sayrafi, un compagnon des Imams rappelle qu’un jour il entra par surprise chez l’Imam Sadeq (as), avec al Mufaddel, fils d’Amar, Abi Basir et Abban, fils de Tughlab. Ils le virent assis par terre, dans un étrange état. Il pleurait des pleurs d’une mère qui aurait perdu tous ses enfants. La tristesse apparaissait sur lui et les larmes coulaient sur ses joues. Il disait:


    « Mon maitre, ton absence a chassé mon sommeil, a rendu ma couche étroite et a soutiré le repos de mon cœur ! Mon maitre, ton absence a amené mon malheur aux désastres éternels. Déjà, l’un après l’autre, les Imams ont disparu, ne restant plus personne. Je ne sens plus que les larmes couler de mes yeux et les soupirs sortir de ma poitrine devant l’escalade des malheurs et la succession des épreuves… »


    Les compagnons crurent devenir fou en l’entendant. Leurs cœurs se fendirent. Ils pensèrent qu’il avait entendu un grave évènement ou un énorme malheur. Ils lui dirent:


    « Que Dieu ne fasse pas pleurer tes yeux, o fils de la meilleur de toutes les créatures. Quel est cet évènement qui soutire tes larmes et fait couler tes pleurs ? Quelle situation t’a imposé cette affliction ? »


    L’imam as-Sadeq (as) poussa un grand soupir puis dit : « Ah ! j’ai regardé, ce matin, dans le Jafr- le livre qui comprend la science des morts et des malheurs ainsi que la science de ce qui a été et de ce qui sera jusqu’au Jour du Jugement, que Dieu a accordé de façon particulière a Mohammad (sawa) et aux Imams (as) après lui- et j’ai médité sur la naissance de notre Sustentateur, sur son occultation, sur le rejet de la majorité d’entre eux de leur religion, sur leur dépôt du nœud de l’Islam de leur cou dont Dieu Tout-Puissant dit : {Nous attachons son destin au cou de chaque homme.} (17/13) Il veut dire par cela le tutorat (al-wilayat). Alors je sentis une grande tendresse et la tristesse m’envahit complètement. » (Bihar al-anwar, vol.51, Bab 18 Ma fihi men sunan-l-anbia, p.219-220 H9)


    L’imam Ali (as) dit: “Dieu (qu’il soit béni et Exalté) a regardé la terre, Il nous a alors choisi et choisi pour nous les partisans qui vont venir à notre secours, qui se réjouissent de notre joie, s’attristeront de notre tristesse, qui dépenseront leurs biens pour nous. Ceux-là sont de nous et vers nous. » (Bihar al-Anwar, vol10, p114 H1)

    Source : Site al-imane

    Notre Dieu, dissipe le malheur de cette communauté par sa présence

    Et hâte pour nous son apparition

    "Car ils la voient lointaine et nous, nous la voyons proche"

    Par ta Miséricorde, le Plus miséricorde des miséricordieux