Le besoin d'appartenance

Le besoin d'appartenance
Le besoin d'appartenance si bien comblé par l'Islam devrait libérer l'individu pour se réaliser, or il n'en est rien. Fierté culturelle islamique, subjectivité nourrie par des mythes trop fragiles pour résister à l'objectivité et à la comparaison : la science et la beauté du Coran, la sainteté du prophète. Critiquer ceux-ci sera pris pour une attaque personnelle de son identité, aucun musulman n'avouera en public qu'il a lu, quelque part, un livre plus beau et mieux écrit que le Coran ; il est bien plus facile d'avouer n'avoir pas encore lu le Coran, ou n'avoir jamais rien lu d'autre...

Le décret de Beauté et Perfection du Coran
Poèmes païens, mécréants, et coraniques
"Le Qur'an est la plus grande merveille parmi les merveilles du monde... Ce livre dépasse tout dans le monde selon la décision unanime des hommes instruits du point de vue de la langue, des idéaux, de la rhétorique, de la philosophie et de la solidité des lois et des règlements pour former les destins de l'humanité" Hadith - Mishkat III, pg.664

Vous l'avez lu vous aussi, la beauté et perfection du Coran sont un décret de savants de l'Islam d'il y a plusieurs siècles. Mais par vos propres yeux et par vos propres oreilles, si vous lisez ce qui suit à haute voix, vous constaterez rapidement encore autre chose : Le Coran face à des poèmes et des proses païennes, en considérant des paramètres littéraires, ne tient pas la route...

Les révélations "intactes" d'Allah, comparées par la forme à des textes de simples mortels n'ayant jamais prétendu être inspirés par dieu, ne soutiennent pas la comparaison : le Coran est un livre lourd, répétitif, insistant et ennuyeux.

Un livre incohérent de litanies désorganisées, déstructurées. Un vilain recueil de mauvais poèmes en prose, d'invectives et de menaces, de malédictions et de propos haineux.

Les quelques envolées lyriques que l'on y trouve, rarement, de-ci de-là, seront irrémédiablement affaissées par la puérile maladresse verbale du verset suivant.

Les quelques inspirations poétiques qu'il contient, très rares, seront décimées par l'absurde, le vulgaire, l'anodin ou la violence des lignes suivantes.

Que dire du souffle épique ? Rien, il n'y en a point : Le Coran s'essouffle à chaque injonction, à chaque métaphore...

Serait-ce donc la mauvaise traduction ? Non plus. Car même dans la langue originelle, l'arabe, ce livre est laid, insipide, sans beauté, sans saveur... Un livre à la limite de l'illisible.

Démonstration :
C'est le Livre au sujet duquel il n'y a aucun doute, c'est un guide pour les pieux qui croient à l'invisible et accomplissent la Salat et dépensent dans l'obéissance à Allah, de ce que Nous leur avons attribué.

Ceux qui croient à ce qui t'a été révélé et à ce qui a été révélé avant toi et qui croient fermement à la vie future, ceux-là sont sur le bon chemin de leur Seigneur, et ce sont eux qui réussissent dans cette vie et dans la vie future.

Certes les infidèles ne croient pas, cela leur est égal, que tu les avertisses ou non : ils ne croiront jamais. Allah a scellé leurs coeurs et leurs oreilles; et un voile épais leur couvre la vue; et pour eux il y aura un grand châtiment.

Parmi les gens, il y a ceux qui disent : "Nous croyons en Allah et au Jour dernier ! " tandis qu'en fait, ils n'y croient pas. Ils cherchent à tromper Allah et les croyants; mais ils ne trompent qu'eux-mêmes, et ils ne s'en rendent pas compte.

Il y a dans leurs coeurs une maladie de doute et d'hypocrisie, et Allah laisse croître leur maladie. Ils auront un châtiment douloureux, pour avoir menti.

Et quand on leur dit : "Ne semez pas la corruption sur la terre", ils disent : "Au contraire nous ne sommes que des réformateurs ! "

Certes, ce sont eux les véritables corrupteurs, mais ils ne s'en rendent pas compte.

Lorsque je parlerai la langue des anges, si je n'ai pas l'Amour, je ne suis qu'airain qui résonne.

Lorsque j'aurai le don de prophétie, la science de tous les mystères, et toute la connaissance…

Lorsque j'aurai même toute la foi, jusqu'à déplacer les montagnes… Si je n'ai pas l'amour, je ne suis rien.

L'Amour est patient ; il est plein de bonté ; il pardonne tout ; il espère tout.

L'amour ne périt jamais.

Car les langues se tairont, les prophéties s'accompliront, et la connaissance disparaîtra.

Ainsi donc demeurent la foi, l'espérance et l'Amour.

Mais le plus grand de ces trois, c'est l'Amour.

Chaque homme est un infini de tendresse, même si lui-même l'ignore, qui aime pleurer de n'avoir vu le soleil afin de savoir qu'il lui reste des larmes.

Pourtant, l'homme exerce une oppression sur la femme. Une véritable tyrannie qu'elle accepte uniquement parce qu'elle est plus bonne, plus raisonnable, plus généreuse que lui.

Des qualités qui eussent dû lui valoir la suprématie mais qui l'ont, au contraire, asservie et mise à sa merci.

Car l'homme est cent fois plus déraisonnable, plus cruel et plus enclin à opprimer autrui.

Mais celui qui ne médit jamais des femmes ne les aime pas vraiment. Pour les aimer et les comprendre, il faut avoir souffert par leur faute.

Alors, et alors seulement, il pourra trouver le bonheur sur les lèvres de l'aimée.

Extrait du Coran, Sourate 2
Divines révélations à Mahomet
- Dieu, absolu et insurpassable -
Conversation de Giacomo Casanova
(traduit de l'italien, avec une citation du Nouveau Testament)
- Athée et Libertin -
On vient sentir ta bouche

Que tu n'aies dit je t'aime

On vient sentir ton coeur

Quelle étrange époque vivons-nous, ma toute gracieuse

Quant à l'amour,

On lui donne le fouet

Le long des remparts sentinelles

L'amour, on l'enfouit au fond d'une arrière-cour

En cette impasse torve, torturée par le froid

Brille l'amour

Par la grâce nourricière des chants et des poèmes

Ne te risque pas à penser, ma toute gracieuse

Quelle étrange époque vivons-nous

Celui qui, nuitamment, martèle à notre porte

Est venu en meurtrier de la lampe

La lumière, on l'enfouit au fond d'une arrière-cour

Et voici que viennent les bouchers

Veillant à tout passage

Ils apportent la planche et les hachoirs en sang

Quelle étrange époque vivons-nous, ma toute gracieuse

Et ils équarrissent le sourire sur les lèvres

Et les chants sur la bouche

La joie, on l'enfouit au fond d'une arrière-cour

Les canaris sont couchés sur la braise,

brûlante de jasmin et de lys

Quelle étrange époque vivons-nous, ma toute gracieuse

Iblis* est triomphant,

Ivre, attablé au banquet de nos deuils

Dieu, on l'enfouit au fond d'une arrière-cour.

(* Satan, dans la tradition orientale)

Le poème à gauche est une traduction du perse... S'il est possible de faire de bonnes traductions du persan, serait-il impossible d'en faire de l'arabe ?

En cette impasse (Traduit du perse)
de Ahmad Shamlou
- Laïque et Iranien -
Extrait du Coran, Sourate
Divines révélations à Mahomet
- Gynécologue, buveur d'eau de Zam-Zam -
Le poème à droite est aussi une traduction du perse : S'il est possible de faire de bonnes traductions du persan, serait-il impossible d'en faire de l'arabe ? Ben voyons...

En te cherchant au seuil de la montagne je pleure

Au seuil de la mer et de l'herbe.

En te cherchant au passage des vents je pleure

Au carrefour des saisons,

Dans le châssis cassé d'une fenêtre qui prend

Le ciel enduit de nuages Dans un vieux cadre.

En attendant ton image

Ce cahier vide

Jusqu'à quand

Jusqu'à quand

Se laissera-t'il tourner les pages?

Accueillir le flux du vent et de l'amour

Dont la soeur est la mort

Et l'éternité

Son mystère

Qu'elle t'a soufflé

Tu devins alors le corps d'un trésor

Essentiel et désirable

Comme un trésor

Par qui la possession de la terre et des pays

Est devenue ce que le coeur accueille.

Ton nom est un moment d'aurore qui sur le front du ciel passe

- Que ton nom soit béni! -

Et nous encore

Nous revoyons

La nuit et le jour

et l'encore.

Extrait du Coran, Sourate
Divines révélations à Mahomet
- Sexologue, diététicien et prophète -
Elégie. (Traduit du perse)
de Ahmad Shamlou
- Laïque et iranien -
Non! Je ne veux pas le voir!

Dis à la lune qu'elle vienne,

car je ne veux pas voir le sang D'Ignacio sur le sable.

Non! Je ne veux pas le voir! La lune grande ouverte.

Cheval de nuages calmes, et l'arène grise du songe avec des saules aux barrières.

Non! Je ne veux pas le voir!

Mon souvenir se consume.

Prévenez les jasmins à la blancheur menue!

Non! Je ne veux pas le voir!

La vache de l'ancien monde passait sa triste langue sur un mufle plein des sangs répandus dans l'arène,

et les taureaux de Guisando,

moitié mort et moitié pierre,

mugirent comme deux siècles las de fouler le sol.

Non.

Non! Je ne veux pas le voir!

Par les gradins monte Ignacio toute sa mort sur les épaules.

Il cherchait l'aube, et ce n'était pas l'aube.

Il cherche la meilleure posture, et le songe l'égare.

Il cherchait son corps splendide, et trouva son sang répandu.

Ne me demandez pas de regarder!

Je ne veux pas voir le flot qui perd peu à peu sa force,

ce flot de sang qui illumine les gradins et se déverse sur le velours et le cuir de la foule assoiffée.

Qui donc crie de me montrer?

Ne me demandez pas de le voir!

Il ne ferma pas les yeux

quand il vit les cornes toutes proches,

mais les mères terribles levèrent la tête.

Et à travers les troupeaux,

s'éleva un air de voix secrètes,

cris lancés aux taureaux célestes par des gardiens de brume pâle.

Il n'y eut de prince à Séville qu'on puisse lui comparer,

ni d'épée comme son épée,

ni de coeur aussi entier.

Comme un fleuve de lions sa force merveilleuse,

et comme un torse de marbre sa prudence mesurée.

Un souffle de Rome andalouse nimbait d'or son visage,

où son rire était un nard d'esprit et d'intelligence.

Quel grand torero dans l'arène!

Quel grand montagnard dans la montagne!

Si doux avec les épis!

Si dur avec les éperons!

Si tendre avec la rosée!

Eblouissant à la féria!

Si terrible avec les dernières banderilles des ténèbres!

Mais voilà qu'il dort sans fin.

Et la mousse et l'herbe ouvrent de leurs doigts sûrs la fleur de son crâne.

Et son sang s'écoule en chantant,

chantant à travers prairie et marais,

glissant sur des cornes glacées,

son âme chancelant dans la brume,

trébuchant sur mille sabots,

comme une longue, obscure et triste langue,

pour former une mare d'agonie auprès du Guadalquivir des étoiles.

Oh! Mur blanc d'Espagne!

Oh! Noir taureau de douleur!

Oh! Sang dur d'Ignacio!

Oh! Rossignol de ses veines!

Non.

Non! Je ne veux pas le voir!

Il n'est pas de calice qui le contienne,

ni d'hirondelles qui le boivent,

ni givre de lumière qui le glace,

ni chant, ni déluge de lis,

il n'est de cristal qui le couvre d'argent.

Non!

Non! Je ne veux pas le voir!!

Par la nuit quand elle enveloppe tout !

Par le jour quand il éclaire !

Et par ce qu'Il a créé, mâle et femelle !

Vos efforts sont divergents.

Celui qui donne et craint (Allah)

et déclare véridique la plus belle récompense Nous lui faciliterons la voie au plus grand bonheur.

Et quand à celui qui est avare, se dispense et traite de mensonge la plus belle récompense,

Nous lui faciliterons la voie à la plus grande difficulté,

et à rien ne lui serviront ses richesses quand il sera jeté au Feu.

C'est à Nous, certes, de guider;

à Nous appartient, certes, la vie dernière et la vie présente.

Je vous ai donc avertis d'un Feu qui flambe où ne brûlera que le damné,

qui dément et tourne le dos;

alors qu'en sera écarté le pieux,

qui donne ses biens pour se purifier et auprès de qui personne ne profite d'un bienfait intéressé,

mais seulement pour la recherche de La Face de son seigneur le Très-Haut.

Et certes, il sera bientôt satisfait !

Par le Jour Montant !

Et par la nuit quand elle couvre tout !

Ton Seigneur ne t'a ni abandonné, ni détesté.

La vie dernière t'est, certes, meilleure que la vie présente.

Ton Seigneur t'accordera certes [Ses faveurs], et alors tu seras satisfait.

Ne t'a-t-Il pas trouvé orphelin ? Alors Il t'a accueilli !

Ne t'a-t-Il pas trouvé égaré ? Alors Il t'a guidé.

Ne t'a-t-Il pas trouvé pauvre ? Alors Il t'a enrichi.

Quant à l'orphelin, donc, ne le maltraite pas.

Quant au demandeur, ne le repousse pas.

Et quant au bienfait de ton Seigneur, proclame-le.

N'avons-Nous pas ouvert pour toi ta poitrine ?

Et ne t'avons-Nous pas déchargé du fardeau

qui accablait ton dos ?

Et exalté pour toi ta renommée ?

A côté de la difficulté est, certes, une facilité !

A côté de la difficulté, est certes, une facilité !

Quand tu te libères, donc, lève-toi,

et à ton Seigneur aspire.

Par le figuier et l'olivier!

Et par le Mont Sinin!

Et par cette Cité sûre!

Nous avons certes créé l'homme dans la forme la plus parfaite.

Ensuite, Nous l'avons ramené au niveau le plus bas,

sauf ceux qui croient et accomplissent les bonnes oeuvres : ceux-là auront une récompense jamais interrompue.

Après cela, qu'est-ce qui te fait traiter la rétribution de mensonge ?

Allah n'est-Il pas le plus sage des Juges ?

Lis, au nom de ton Seigneur qui a créé,

qui a créé l'homme d'une adhérence.

Lis ! Ton Seigneur est le Très Noble,

qui a enseigné par la plume,

a enseigné à l'homme ce qu'il ne savait pas.

Prenez-garde ! Vraiment l'homme devient rebelle,

dès qu'il estime qu'il peut se suffire à lui-même (à cause de sa richesse).

Mais, c'est vers ton Seigneur qu'est le retour.

As-tu vu celui qui interdit

à un serviteur d'Allah (Muhammad) de célébrer la Salat ?

Vois-tu s'il est sur la bonne voie,

ou s'il ordonne la piété ?

Vois-tu s'il dément et tourne le dos ?

Ne sait-il pas que vraiment Allah voit ?

Mais non ! S'il ne cesse pas, Nous le saisirons certes, par le toupet,

le toupet d'un menteur, d'un pécheur.

Qu'il appelle donc son assemblée.

Nous appelerons les gardiens (de l'Enfer).

Non ! Ne lui obéis pas; mais prosterne-toi et rapproche-toi.

Le Sang Répandu (traduit de l'espagnol)
de Federico Garcîa Lorca
- Athée et Homosexuel -
Extrait du Coran, Sourate 92 à 96
Divines révélations à Mahomet
- Infiniment bon, supérieur à tout... -
Le poème à droite est aussi une traduction du perse : S'il est possible de faire de bonnes traductions du persan, serait-il impossible d'en faire de l'arabe ?
Tiens donc !

Pourquoi m'arrêterais-je, pourquoi?

Les oiseaux sont partis en quête d'une direction bleue

L'horizon est vertical

L'horizon est vertical, le mouvement une fontaine

Et dans les limites de la vision

Les planètes tournoient lumineuses

Dans les hauteurs la terre accède à la répétition

Et des puits d'air

Se transforment en tunnels de liaison.

Le jour est une étendue,

Qui ne peut être contenue

Dans l'imagination du vers qui ronge un journal

Pourquoi m'arrêterais-je?

Le mystère traverse les vaisseaux de la vie

L'atmosphère matricielle de la lune,

Sa qualité, tuera les cellules pourries

Et dans l'espace alchimique après le lever du soleil

Seule la voix

Sera absorbée par les particules du temps

Pourquoi m'arrêterais-je?

Que peut être le marécage, sinon le lieu de pondaison des insectes de pourriture

Les pensées de la morgue sont écrites par les cadavres gonflés

L'homme faux dans la noirceur

A dissimulé sa virilité défaillante

Et les cafards...ah

Quand les cafards parlent!

Pourquoi m'arrêterais-je?

Tout le labeur des lettres de plomb est inutile,

Tout le labeur des lettres de plomb,

Ne sauvera pas une pensée mesquine

Je suis de la lignée des arbres

Respirer l'air stagnant m'ennuie

Un oiseau mort m'a conseillé de garder en mémoire le vol

La finalité de toutes les forces est de s'unir, de s'unir,

A l'origine du soleil

Et de se déverser dans l'esprit de la lumière

Il est naturel que les moulins à vent pourrissent

Pourquoi m'arrêterais-je?

Je tiens l'épi vert du blé sous mon sein

La voix, la voix, seulement la voix

La voix du désir de l'eau de couler

La voix de l'écoulement de la lumière sur la féminité de la terre

La voix de la formation d'un embryon de sens

Et l'expression de la mémoire commune de l'amour

La voix, la voix, la voix, il n'y a que la voix qui reste

Au pays des lilliputiens,

Les repères de la mesure d'un voyage ne quittent pas l'orbite du zéro

Pourquoi m'arrêterais-je?

J'obéis aux quatre éléments

Rédiger les lois de mon coeur,

N'est pas l'affaire du gouvernement des aveugles local

Qu'ai-je à faire avec le long hurlement de sauvagerie?

De l'organe sexuel animal

Qu'ai-je à faire avec le frémissement des vers dans le vide de la viande?

C'est la lignée du sang des fleurs qui m'a engagée à vivre

La race du sang des fleurs savez-vous?

Extrait du Coran, Sourate
Divines révélations à Mahomet
- Spécialiste en révélations opportunistes -
Il n'y a que la voix qui reste (traduit du perse)
de Foroukh Farrokhzâd
- Poètesse iranienne -
Notons la richesse et diversité de vocabulaire du coran (en rouge)
Sourate 35 Verset 13

Il fait que la nuit pénètre le jour et que le jour pénètre la nuit.

Et Il a soumis le soleil à la lune.

Chacun d'eux s'achemine vers un terme fixé.

Tel est Allah, votre Seigneur : à Lui appartient la royauté, tandis que ceux que vous invoquez, en dehors de Lui, ne sont même pas maîtres de la pellicule d'un noyau de datte.

Sourate 4 Verset 49

N'as-tu pas vu ceux-là qui se déclarent purs ? Mais c'est Allah qui purifie qui Il veut ; et ils ne seront point lésés, ne fût-ce d'un brin de noyau de datte

Sourate 4 Verset 53

Possèdent-ils une partie du pouvoir ?

Ils ne donneraient donc rien aux gens, ne fût-ce le creux d'un noyau de datte

Sourate 4 Verset 77

N'as-tu pas vu ceux auxquels on avait dit : "Abstenez-vous de combattre, accomplissez la Salat et acquittez la Zakat ! " Puis lorsque le combat leur fut prescrit, voilà qu'une partie d'entre eux se mit à craindre les gens comme on craint Allah, ou même d'une crainte plus forte encore, et à dire : "ô notre Seigneur ! Pourquoi nous as-Tu prescrit le combat ? Pourquoi n'as-Tu pas reporté cela à un peu plus tard ? " Dis : "La jouissance d'ici-bas est éphémère, mais la vie future est meilleure pour quiconque est pieux. Et on ne vous lésera pas ne fût-ce d'un brin de noyau de datte.

Sourate 4 Verset 124

Et quiconque, homme ou femme, fait de bonnes oeuvres, tout en étant croyant... les voilà ceux qui entreront au Paradis; et on ne leur fera aucune injustice, ne fût-ce d'un creux de noyau de datte .

Sourate 6 Verset 99

Et c'est Lui qui, du ciel, a fait descendre l'eau.

Puis par elle, Nous fîmes germer toute plante, de quoi Nous fîmes sortir une verdure, d'où Nous produisîmes des grains, superposés les uns sur les autres ; et du palmier, de sa spathe, des régimes de dattes qui se tendent.

Et aussi les jardins de raisins, l'olive et la grenade, semblables ou différents les uns des autres.

Regardez leurs fruits au moment de leur production et de leur mûrissement. Voilà bien là des signes pour ceux qui ont la foi.

Sourate 19 Verset 25

Secoue vers toi le tronc du palmier : il fera tomber sur toi des dattes fraîches et mûres.

Sourate 35 Verset 13

Il fait que la nuit pénètre le jour et que le jour pénètre la nuit. Et Il a soumis le soleil à la lune.

Chacun d'eux s'achemine vers un terme fixé.

Tel est Allah, votre Seigneur : à Lui appartient la royauté, tandis que ceux que vous invoquez, en dehors de Lui, ne sont même pas maîtres de la pellicule d'un noyau de datte.

Oh ! combien de marins, combien de capitaines

Qui sont partis joyeux pour des courses lointaines,

Dans ce morne horizon se sont évanouis !

Combien ont disparu, dure et triste fortune !

Dans une mer sans fond, par une nuit sans lune,

Sous l'aveugle océan à jamais enfouis !

Combien de patrons morts avec leurs équipages !

L'ouragan de leur vie a pris toutes les pages,

Et d'un souffle il a tout dispersé sur les flots !

Nul ne saura leur fin dans l'abîme plongée.

Chaque vague en passant d'un butin s'est chargée ;

L'une a saisi l'esquif, l'autre les matelots !

Nul ne sait votre sort, pauvres têtes perdues !

Vous roulez à travers les sombres étendues,

Heurtant de vos fronts morts des écueils inconnus.

Oh ! que de vieux parents, qui n'avaient plus qu'un rêve,

Sont morts en attendant tous les jours sur la grève

Ceux qui ne sont pas revenus !

On s'entretient de vous parfois dans les veillées.

Maint joyeux cercle, assis sur des ancres rouillées ,

Mêle encor quelque temps vos noms d'ombre couverts

Aux rires, aux refrains, aux récits d'aventures,

Aux baisers qu'on dérobe à vos belle futures,

Tandis que vous dormez dans les goémons verts !

On demande : - Où sont-ils ? sont-ils rois dans quelque île ?

Nous ont-ils délaissés pour un bord plus fertile ? -

Puis votre souvenir même est enseveli.

Le corps se perd dans l'eau, le nom dans la mémoire.

Le temps, qui suit toute ombre en verse une plus noire,

Sur le sombre océan jette le sombre oubli.

Bientôt des yeux de tous votre ombre est disparue

L'un n'a-t-il pas sa barque et l'autre sa charrue ?

Seules durant ces nuits où l'orage est vainqueur,

Vos veuves aux fronts blancs, lasses de vous attendre,

Parlent encor de vous en remuant la cendre

De leur foyer et de leur cœur !

Et quand la tombe enfin a fermé leur paupière,

Rien ne sait plus vos noms pas même une humble pierre

Dans l'étroit cimetière où l'écho nous répond,

Pas même un saule vert qui s'effeuille à l'automne,

Pas même la chanson naïve et monotone

Que chante un mendiant à l'angle d'un vieux pont !

Où sont-ils, les marins sombrés dans les nuits noires ?

O flots, que vous savez de lugubres histoires !

Flots profonds, redoutés des mères à genoux !

Vous vous les racontez en montant les marées,

Et c'est ce qui fait ces voix désespérées

Que vous avez le soir quand vous venez vers nous !

Extraits du Coran, Sourates des dattes
Révélations à Mahomet
- Prophète, amateur de Dattes -
OCEANO NOX
de Victor Hugo
- Poète et Mari infidèle -

Et cette échelle vient de plus loin que la terre.

Sache qu'elle commence aux mondes du mystère,

Aux mondes des terreurs et des perditions;

Et qu'elle vient, parmi les pâles visions,

Du précipice où sont les larves et les crimes,

Où la création, effrayant les abîmes,

Se prolonge dans l'ombre en spectre indéfini.

Car, au-dessous du globe où vit l'homme banni,

Hommes, plus bas que vous, dans le nadir livide,

Dans cette plénitude horrible qu'on croit vide,

Le mal, qui par la chair, hélas! vous asservit,

Dégorge une vapeur monstrueuse qui vit!

Là, sombre et s'engloutit, dans des flots de désastres,

L'hydre Univers tordant son corps écaillé d'astres;

Là, tout flotte et s'en va dans un naufrage obscur;

Dans ce gouffre sans bord, sans soupirail, sans mur,

De tout ce qui vécut pleut sans cesse la cendre;

Et l'on voit tout au fond, quand l'oeil ose y descendre,

Au delà de la vie, et du souffle et du bruit,

Un affreux soleil noir d'où rayonne la nuit!

ON CHERCHE ...
Extrait des Contemplations
de Victor Hugo
- Humaniste et Père absent -
Extrait du Coran, Sourate ...
Révélations à Mahomet
- Homme saint et Guerrier -
ON CHERCHE TOUJOURS ....
C'est la Mort qui console, hélas! et qui fait vivre;

C'est le but de la vie, et c'est le seul espoir

Qui, comme un élixir, nous monte et nous enivre,

Et nous donne le coeur de marcher jusqu'au soir;

A travers la tempête, et la neige, et le givre,

C'est la clarté vibrante à notre horizon noir;

C'est l'auberge fameuse inscrite sur le livre,

Où l'on pourra manger, et dormir, et s'asseoir;

C'est un Ange qui tient dans ses doigts magnétiques

Le sommeil et le don des rêves extatiques,

Et qui refait le lit des gens pauvres et nus;

C'est la gloire des Dieux, c'est le grenier mystique,

C'est la bourse du pauvre et sa patrie antique,

C'est le portique ouvert sur les Cieux inconnus!

C'est la Mort qui console, hélas! et qui fait vivre;

C'est le but de la vie, et c'est le seul espoir

Qui, comme un élixir, nous monte et nous enivre,

Et nous donne le coeur de marcher jusqu'au soir;

A travers la tempête, et la neige, et le givre,

C'est la clarté vibrante à notre horizon noir;

C'est l'auberge fameuse inscrite sur le livre,

Où l'on pourra manger, et dormir, et s'asseoir;

C'est un Ange qui tient dans ses doigts magnétiques

Le sommeil et le don des rêves extatiques,

Et qui refait le lit des gens pauvres et nus;

C'est la gloire des Dieux, c'est le grenier mystique,

C'est la bourse du pauvre et sa patrie antique,

C'est le portique ouvert sur les Cieux inconnus!

Extrait du Coran, Sourate ...
Révélations à Mahomet
- Chef d'Etat Illettré -
La Mort des pauvres
de Charles Baudelaire
- Aventurier Syphilitique -
Lorsque, par un décret des puissances suprêmes,

Le Poète apparaît en ce monde ennuyé,

Sa mère épouvantée et pleine de blasphèmes

Crispe ses poings vers Dieu, qui la prend en pitié:

- "Ah! que n'ai-je mis bas tout un nœud de vipères,

Plutôt que de nourrir cette dérision!

Maudite soit la nuit aux plaisirs éphémères

Où mon ventre a conçu mon expiation!

Puisque tu m'as choisie entre toutes les femmes

Pour être le dégoût de mon triste mari,

Et que je ne puis rejeter dans les flammes,

Comme un billet d'amour, ce monstre rabougri,

Je ferai rejaillir ta haine qui m'accable

Sur l'instrument maudit de tes méchancetés,

Et je tordrai si bien cet arbre misérable,

Qu'il ne pourra pousser ses boutons empestés!"

Elle ravale ainsi l'écume de sa haine,

Et, ne comprenant pas les desseins éternels,

Elle-même prépare au fond de la Géhenne

Les bûchers consacrés aux crimes maternels.

Pourtant, sous la tutelle invisible d'un Ange,

L'Enfant déshérité s'enivre de soleil,

Et dans tout ce qu'il boit et dans tout ce qu'il mange

Retrouve l'ambroisie et le nectar vermeil.

Il joue avec le vent, cause avec le nuage,

Et s'enivre en chantant du chemin de la croix;

Et l'Esprit qui le suit dans son pèlerinage

Pleure de le voir gai comme un oiseau des bois.

Tous ceux qu'il veut aimer l'observent avec crainte,

Ou bien, s'enhardissant de sa tranquillité,

Cherchent à qui saura lui tirer une plainte,

Et font sur lui l'essai de leur férocité.

Dans le pain et le vin destinés à sa bouche

Ils mêlent de la cendre avec d'impurs crachats;

Avec hypocrisie ils jettent ce qu'il touche,

Et s'accusent d'avoir mis leurs pieds dans ses pas.

Sa femme va criant sur les places publiques:

"Puisqu'il me trouve assez belle pour m'adorer,

Je ferai le métier des idoles antiques,

Et comme elles je veux me faire redorer;

Et je me soûlerai de nard, d'encens, de myrrhe,

De génuflexions, de viandes et de vins,

Pour savoir si je puis dans un coeur qui m'admire

Usurper en riant les hommages divins!

Et, quand je m'ennuierai de ces farces impies,

Je poserai sur lui ma frêle et forte main;

Et mes ongles, pareils aux ongles des harpies,

Sauront jusqu'à son coeur se frayer un chemin.

Comme un tout jeune oiseau qui tremble et qui palpite,

J'arracherai ce coeur tout rouge de son sein,

Et, pour rassasier ma bête favorite,

Je le lui jetterai par terre avec dédain!"

Tels sont les ordres d'Allah. Et quiconque obéit à Allah et à Son messager, Il le fera entrer dans les Jardins sous lesquels coulent les ruisseaux, pour y demeurer éternellement. Et voilà la grande réussite.

Et quiconque désobéit à Allah et à Son messager, et transgresse Ses ordres, Il le fera entrer au Feu pour y demeurer éternellement. Et celui-là aura un châtiment avilissant.

Celles de vos femmes qui forniquent, faites témoigner à leur encontre quatre d'entre vous. S'ils témoignent, alors confinez ces femmes dans vos maisons jusqu'à ce que la mort les rappelle ou qu'Allah décrète un autre ordre à leur égard.

Les deux d'entre vous qui l'ont commise [la fornication], sévissez contre eux. S'ils se repentent ensuite et se réforment, alors laissez-les en paix. Allah demeure Accueillant au repentir et Miséricordieux.

Allah accueille seulement le repentir de ceux qui font le mal par ignorance et qui aussitôt se repentent. Voilà ceux de qui Allah accueille le repentir. Et Allah est Omniscient et Sage.

Mais l'absolution n'est point destinée à ceux qui font de mauvaises actions jusqu'au moment où la mort se présente à l'un d'eux, et qui s'écrie : "Certes, je me repens maintenant" - non plus pour ceux qui meurent mécréants. Et c'est pour eux que Nous avons préparé un châtiment douloureux.

ô les croyants ! Il ne vous est pas licite d'hériter des femmes contre leur gré. Ne les empêchez pas de se remarier dans le but de leur ravir une partie de ce que vous aviez donné, à moins qu'elles ne viennent à commettre un péché prouvé. Et comportez-vous convenablement envers elles. Si vous avez de l'aversion envers elles durant la vie commune, il se peut que vous ayez de l'aversion pour une chose où Allah a déposé un grand bien.

Si vous voulez substituer une épouse à une autre, et que vous ayez donné à l'une un quintar , n'en reprenez rien. Quoi ! Le reprendriez-vous par injustice et péché manifeste ?

Comment oseriez-vous le reprendre, après que l'union la plus intime vous ait associés l'un à l'autre et qu'elles aient obtenu de vous un engagement solennel ?

Et n'épousez pas les femmes que vos pères ont épousées, exception faite pour le passé. C'est une turpitude, une abomination, et quelle mauvaise conduite !

Vous sont interdites vos mères, filles, soeurs, tantes paternelles et tantes maternelles, filles d'un frère et filles d'une soeur, mères qui vous ont allaités, soeurs de lait, mères de vos femmes, belles-filles sous votre tutelle et issues des femmes avec qui vous avez consommé le mariage; si le mariage n'a pas été consommé, ceci n'est pas un péché de votre part; les femmes de vos fils nés de vos reins; de même que deux soeurs réunies - exception faite pour le passé. Car vraiment Allah est Pardonneur et Miséricordieux,

Et parmi les femmes, les dames (qui ont un mari), sauf si elles sont vos esclaves en toute propriété. Prescription d'Allah sur vous ! A part cela, il vous est permis de les rechercher, en vous servant de vos bien et en concluant mariage, non en débauchés. Puis, de même que vous jouissez d'elles, donnez-leur leur mahr, comme une chose due. Il n'y a aucun péché contre vous à ce que vous concluez un accord quelconque entre vous après la fixation du mahr. Car Allah est, certes, Omniscient et Sage.

Extrait des Fleurs du Mal
de Charles Baudelaire
- Dandy, tendances suicidaires -
Extrait du Coran, Sourate 4 Les femmes
Révélations à Mahomet
- Pardonneur, amateur d'esclaves et de petites filles -
On ne peut que le constater : Le Coran n'est ni beau ni parfait, ni au-dessus de quoi que ce soit. Le Coran c'est même bête et méchant... Seul un décret affirme et confirme le mythe de sa beauté... Et tous les croyants de répéter cette absurdité de l'Hadith déjà cité

(Hadith - Mishkat III - p.664)

" Le Qur'an est la plus grande merveille parmi les merveilles du monde... Ce livre dépasse tout dans le monde selon la décision unanime des hommes instruits du point de vue de la langue, des idéaux, de la rhétorique, de la philosophie et de la solidité des lois et des règlements pour former le destin de l'humanité " (pouet-pou