Le prophète Muhammad (p) et l'organisation de la cité

Il existe déjà une littérature abondante et enrichie sur la personne de Muhammad (P). De l’orient et d’occident, les auteurs n’ont pas fini de faire couler leur ancre autour de cette illustre personne qui a survécu au temps et n’est pas décalé par rapport à celui-ci. Malgré les différentes analyses et approches contenues dans ces publications, il reste néanmoins des aspects qui exigent de notre part un approfondissement sérieux de nos connaissances. En effet, le caractère dynamique de la société exige une continuelle réactualisation de nos connaissances quant à la gestion et l’organisation de la cité

 

. La présente analyse porte sur la personne de Muhammad(P)  en tant qu’autorité séculière nonobstant sa dimension prophétique. Sa vision de la société et son mode d’organisation par rapport à l’idéologie de la mondialisation ou du village planétaire. Pour ce faire, outre cette introduction, cette étude comprend quatre points dont la première porte sur la biographie de Muhammad (pslf) ; le second sur la considération de certains auteurs classiques sur l’organisation de la cité ; le troisième met en relief les éléments constitutifs de la cité ou l’Ummat et la quatrième examine la vision de Muhammad(P)  sur l’organisation de la cité par rapport à l’idéologie de la mondialisation du village planétaire. Enfin, une conclusion va clore notre analyse.

 

I. La biographie de Muhammad (pslf).

 

Avant Muhammad, l’Arabie était peuplée par un certain nombre de personnes parlant l’arabe. D’autres, nomades étaient des agriculteurs, vivant dans les oasis du nord, ou dans les secteurs plus fertiles du sud au Yémen. A ce moment-là, la majorité des Arabes suivaient diverses religions [polythéistes], bien que quelques tribus avaient pour confession le judaïsme et le christianisme. La ville de la Mecque était déjà un centre religieux, pour certains des polythéistes arabes(1)

 

I.1. Sa naissance.

 

Il y a 14 siècles, en l’an 570, à la Mecque, naquit Muhammad(P) dans la famille de Banou Hachim de la tribu Koraïchite. Orphelin à son jeune âge il fut élevé par son grand-père Abdul Mutalib puis par son oncle paternel du nom d’Abou Talib. Plusieurs années après la mort de ses parents, Muhammad(P) s’adonne au commerce qui était alors le métier de la famille. Sa réputation d’honnêteté, de sincérité et de loyauté lui valut une notoriété surprenante, et les mecquois lui confèrent le titre d’al-Amin ‘’ (l’homme de confiance). Muhammad(P)  devient un commerçant aisé après avoir épousé une jeune qui avait beaucoup d’argent : Khadîdja.

 

I.2. La révélation.

 

Muhammad(P)  consacre sa vie au service des autres, en particulier aux fiables et aux opprimés. C’est en 610 que, pour la première fois, l’archange Gabriel (djibril) lui apparaît dans la grotte du ‘’ Hira’’ où il avait coutume de se recueillir et lui transmet la révélation, la parole de Dieu. Sans tarder, Muhammad(P)  parle secrètement de son message à ses proches, et ensemble ils fondent un groupe de croyants qui s’appelleront les musulmans. Il se met à enseigner que le ‘’Dieu unique, Allah, était le créateur et le soutien de l’univers et que les autres dieux ne possédaient rien en leur pouvoir. Cette dénonciation ouverte de Muhammad(P)  contre les idoles ancestrales des Koraïchites avait soulevé contre lui toute l’Arabie. Plus tard sous la guidée de la révélation divine, il envoya les compagnons à Abyssinie, avant de les y suivre. Ceci se passa en 623, date qui marque dans l’histoire du monde le début de l’ère musulmane, appelée hégire(2).

 

I.3. Sa vie après la révélation.

 

Devant l’hostilité de toute l’Arabie dressée contre la ville de Médine, le prophète dut aménager celle-ci en une forteresse afin de repousser les attaques. Les harcèlements et les batailles se succédèrent. Au bout de huit années les mecquois durent se rendre à l’évidence. Après que le nombre de partisans de Muhammad(p), medinites en majorité, ne se soit accru, Muhammad(P)  et ses compagnons lancèrent l’offensive contre les mecquois. Les musulmans gagnèrent la guerre et plus tard investirent toute l’Arabie, la Mecque y compris et notamment sans effusion de sang.

 

I.4. Sa mort.

 

Après qu’il ait pacifié toute la péninsule Arabique et constitué une cité autour d’une autorité acceptée par tous, le prophète de l’islam rendit le dernier soupir le 8 juin 633, à l’âge de 63 ans(3)

 

II. Le point de vue de certains auteurs classiques et contemporains sur la cité.

 

L’homme est un être social, sa sociabilité s’est démontrée dans le temps et dans l’espace. C’est pourquoi savants et chercheurs ont donné des idées différentes et diverses à propos de la tendance de l’homme vers la société humaine et par conséquent leur manière de formation et d’organisation. (4) De l’antiquité à l’époque contemporaine, les sociétés humaines se sont distinguées à travers diverses formes d’organisation, jusqu’à l’établissement d’une société quasi parfaite autour d’une autorité acceptée par tous. (5) Jean Jacques Rousseau, est un des penseurs contemporains. Il estime que l’homme est de nature égoïste, et que cet égocentrisme est une contradiction par rapport à cette vision de la société qui se veut un cadre collectif.

 

Pour ajuster le décalage, Rousseau recourt à un accord entre membres de la société qu’il a dénommé contrat social. De ce contrat sont nées différentes formes d’organisation sociale que nous trouvons dans toutes les sociétés du monde(6) Emile Durkheim, le sociologue français considère la composition de la société au-dessus de celle de la nature car en composition naturelle, les fragments ont d’abord une identité indépendante et grâce à une relation entre les uns et les autres, acquirent une identité nouvelle, mais en cette composition, les individus avant de se présenter à la société n’ont aucune identité(7) La société possède un (je) collectif.

 

Le sens commun et la conscience collective sont uniquement des manipulations du sens commun et la conscience collective. L’individu n’a donc rien de lui-même et tout ce qu’il acquiert est de la vie sociale8 Ce tour d’horizon nous permet d’avoir une idée assez claire et précise sur les différentes thèses d’auteurs classiques et contemporains sur le fondement de la société et qu’à ce jour elle continue à alimenter les grands débats des sociétés. La Ummat de Muhammad(P)  ou la cité musulmane est-elle une société à part ou une des composantes intrinsèques de la grande communauté internationale ? Les éléments autorités, pouvoir, organisation sont-ils communs à toutes les sociétés ? Les différentes questions seront développées de façon succincte dans les lignes qui vont suivre et feront l’objet de façon approfondie, d’étude dans nos prochaines publications.

 

III. La cité musulmane ou l’Ummat de Muhammad (P)

 

Selon l’étymologie, le concept ummat vient du mot ummu en arabe qui signifie un groupe, une génération. (9) Pour ce qui nous concerne nous avons l’acception groupe qui définit le mieux notre abstraction. C’est-à-dire l’Ummat se réfère à un groupe de gens qui se reconnaissent autour d’idéologie et d’une autorité acceptée par tous. Pour ce qui nous concerne nous avons reparti L’Ummat en 3 catégories dont les trois acceptions désignent toute la communauté humaine depuis l’avènement de Muhammad(P)  jusqu’ au jour du jugement:

 

3.1 Dynasties musulmanes.

 

 Selon le petit Larousse illustré en couleur, le mot dynastie désigne la suite de souverains issus d’une même lignée. Ex la dynastie capétienne.

 

 2. Succession de personnes de même famille également célèbres. Ex : la dynastie de Bach, des Bruegel(10) Ce substantif désigne ici, toutes les communautés qui se sont constituées autour de l’islam qui, au-delà de la dimension religieuse, est une philosophie, idéologie, ou doctrine. En somme, un système d’organisation sociale autour d’une autorité acceptée par tous. Sayyed Mojtaba Mussawi Lari, dans son livre la question de l’imamat s’est largement étendu sur la question. (11) Ce tableau est le cliché de la projection d’une communauté future ou l’Ummat autour d’une philosophie unique à savoir l’islam.

 

1. Al Andalous et Maghreb.


a) Califat de Cordoue et omeyyades d’Espagne
b) Abbasides
c) Almoravides
d) Mirinides
e) Nastrides
f) Idrissides
g) Abdalwadides
h) Hefsides
i) Wattesides
j) Sadiens
k) Husseinites
l) Alaouides

 

2. Egypte.


- Fatimide
- Ayyoutride
- Memelouks

 

3. Afrique sub-Sharienne.

 

- Aghlabrides
- Empire du Mali
- Empire Songhaï
- Empire peul du Macina

 

4. Arabie.


- Quraych
- Hachémites
- Marwanides
- Abbassides
- Omeyyades
- Famille princière Ibn saoud

 

5. Anatolie.


- Jalayirides
- Seldjoukides
- Empire ottoman

 

6 Perse et Asie centrale.


- Qarakhanides- Ghaznécides - Chaybenide
- Tahirides
- Ghurides
- Séfécides
- Siffarides
- Khwarazm
- Shah
- Afshadides
- Ziyarides
- Houlagides
- Dynastie Zand
- Samanides
- Muzaffarides
- Dynastie Kadjan
- Bawyides
- Timourides
-Dynastie Pahlevi

 

7. Inde.


- Sultanat du Brunei
- Sultanat de Malacca
- Sultanat de Johor
- Sultanat de Mataram(12)

 

4. Muhammad, l’Ummat et la mondialisation.

 

Nous nous sommes longuement étendus sur la personne de Muhammad. Sa naissance, la révélation, sa vie après la révélation, sa mort physique. Bernard Shaw, dans son livre ; Mahomet, l’apôtre de Dieu écrit : ‘’ J’ai toujours éprouvé un immense respect envers la religion de Muhammad(P)  ceci en raison de son étrange survie à travers les siècles. A mon avis l’islam est la seule religion qui a le don de s’adapter à tous les temps et maîtriser les différents aspects de la vie et qui ne s’use pas par le temps(13)

 

4.1. L’Ummat.

 

Le concept Ummat, ici, englobe toutes les communautés des hommes depuis la révélation de Muhammad, jusqu’à l’avènement du jugement dernier tel qu’annoncé dans le saint Coran : ‘’O détenteurs de l’écriture ! Venez à un terme commun entre vous et nous ! (à savoir) que, (comme vous) nous n’adorons qu’Allah et ne lui associons rien, (que) les uns et les autres nous ne prenons point de Seigneur (sic) en dehors d’Allah’’(14) Pour paraphraser Bernard Shaw, Sayyed Mojtab Moussawi Lari, dans son livre, ‘’ L’islam et la civilisation occidentale’’, procède par l’étude comparée sur la civilisation occidentale par rapport à la civilisation islamique pour établir une hiérarchie de valeur entre les deux, et démontrer l’affirmation de l’Islam comme idéologie et philosophie rationnelle et adéquate devant régir la Ummat Muhammad. Nous ne pouvons-nous étendre sur la Ummat sans mettre l’accent sur l’islam qui en est le socle.

 

L’histoire de l’islam implique l’histoire de la foi islamique comme une religion et une institution sociale. Comme la plupart des religions du monde, l’évolution historique de l’islam a eu un écho réel sur l’histoire de l’humanité. L’acception du monde islamique peut être plus utile ou moins utile en observant les différentes périodes de l’histoire. La communauté quasi-politique des croyants ou de l’Ummat, a eu un impact réel dans l’histoire de l’humanité par rapport au cliché que présente les mass medias. L’islam est, de par sa profondeur et son caractère universel, l’ordre incomparable, sans équivalent, le meilleur qui ne soit parvenu jusqu’à présent à l’humanité.

 

Il présente toutes les voies qui guident au bien et mènent au bonheur. Les lois, principes ou préceptes islamiques se rapportent à tout ce qui concerne l’homme, son esprit et sa vie. L’homme, à travers l’islam retrouve sa stature au-dessus de toutes les créatures et qui lui prédispose à l’établissement d’une société, la meilleure qui soit. Le célèbre sociologue contemporain, Pitiri.A.Sorokin affirme : ‘’ La civilisation occidentale est en proie à une crise inaccoutumée ; elle est gravement malade tant dans son corps que dans son esprit, à peine, peut-on y trouver un organe ou une nef qui fonctionne bien. Cependant, nous sommes aujourd’hui théoriquement et pratiquement témoins, de l’agonie de la splendide civilisation matérielle, après six siècles.

 

Les lueurs tremblantes du soleil déclinant de cette civilisation sont de plus en plus faibles. Pourtant, malgré tous les cauchemars, les fantômes et les larmes inquiétantes dans cette nuit effroyable d’agonie du règne de la matérialité, nous pressentons l’aube d’une civilisation très probablement spirituelle, le commencement d’une ère féconde, qui se prépare à dire la bienvenue aux hommes de la génération future(15).

 

4.3. La mondialisation.

 

La mondialisation n’est pas un phénomène nouveau. La découverte de la machine ou l’industrialisation a favorisé l’ouverture des marchés et l’internalisation des problèmes ou les préoccupations du monde. Nous ne voulons pas ici faire le procès de la mondialisation, qui est une création humaine, mais nous voulons situer la mondialisation comme un phénomène de société et apprécier son apport pour le développement des cités ou du genre humain. Pour mieux cerner ce phénomène, il convient de rappeler les éléments et doctrines qui ont prévalu à sa naissance.


a) Le capitalisme: Comme on le sait, le capitalisme se fonde sur la primauté des capitaux privés et qui débouche sur l’accumulation effrénée des richesses. Ce sont des pays occidentaux qui se réclament des régimes politiques démocratiques qui appliquent cette doctrine dans la mesure où leurs économies sont basées sur la liberté qu’ont les individus d’opérer dans les secteurs économique, politique et social(16)


b) Le libéralisme: Le libéralisme, pour sa matérialisation a eu pour support, le libéralisme. Celui-ci est un principe hostile à toute intervention de l’Etat dans la vie économique du pays y compris son contrôle sur les moyens de production.


c) L’effondrement des économies de l’Est: La chute du mur de Berlin va transformer radicalement le monde bipolaire de la guerre froide en un monde unipolaire où seuls les Etats-Unis sont les véritables maîtres du monde. La fin de la guerre froide consacre l’échec des économies des pays de l’Est. Par ailleurs, la planification ‘’ a eu pour rôle d’uniformiser l’espace à l’est et de détruire toute spécificité culturelle qui pouvait faire obstacle au libre jeu des forces de marché’’(17) Pour ce qui nous concerne, le concept de cité ou l’Ummat de par son acception corrobore l’idée du village planétaire.

 

La cité musulmane ou l’ Ummat Muhammad(P)  préfigurait le village planétaire, car Dieu, le Très Haut, dit dans le Coran :’’...je vous ai envoyé pour une multitude des gens…’’ Nous pensons, comme l’a affirmé dans une conférence sur l’islam et la mondialisation, organisé par le cercle islamique Nour-Ain, à l’université de Kinshasa et animé par cheik Hassan Mahdi, doyen de la faculté de théologie de l’université Islamique du Congo (UNICO) ; ‘’La mondialisation est un bienfait pour l’humanité, mais il faudrait l’islamiser pour qu’elle réponde aux attentes réelles des peuples du monde.

 

Conclusion.

 

Dans cette étude qui a porté sur Muhammad(P)  et l’organisation de la cité par rapport à l’idée de la mondialisation ou du village planétaire, nous avons exposé quelques idées sur la personne de Muhammad, la cité musulmane ou l’Ummat Muhammad, la mondialisation, l’islam comme philosophie et idéologie devant, par rapport à ces principes et préceptes, régir et orienter la destinée du monde pour l’établissement d’un ordre nouveau basé sur l’éthique et la morale islamique. Nous n’avons pas la prétention d’avoir épuisé tous les aspects du sujet compte tenu de sa complexité. Quelques points en suspens feront l’objet des nos prochaines analyses et invitons pour ce faire les intellectuels musulmans de se pencher sur la question pour plus de clarté.

 

BIBLIOGRAPHIE.


-Sayyed Mojtaba Mussawi Lari, L’islam et la civilisation occidentale, fondation of Islamic c.p.w. 21 Entezam st., Qom, I.R. Iran
-M. Bucaille, ‘’La Bible, le Coran, la science,
-Sayyed Mojtaba Mussawi Lari, La dernière mission divine, fondation of Islamic c.p.w. 21 Entezam st., Qom, I.R. Iran
-AR-RACHAD, Magazine d’enseignement et de recherche, n°00, juin 2005
-AR-RACHAD, Magazine d’enseignement et de recherche, n°1, juin 2006 Edition spéciale, le Martyr Morteza Motahhari
-Ziegler J. Les nouveaux maîtres du monde, et ceux qui leur résistent, Fayard, Paris, 2002
-F.M.I, la mondialisation, faut-il s’en réjouir ou la redouter ? American University, Washington, Avril 2000
-MAULANA MUHAMMAD, Réçits des compagnons du prophètes de l’islam, Idara ISHA’AT-E-DINIYAT (p) LTD.
-Roger caratini, sciences sociales, Bordes encyclopédie 23 volumes
-Cahiers congolais de sociologie et Anthropologie, université de Kinshasa. Coran, Révisé et édité par la présidence générale des directions des recherches scientifiques.

 

Notes

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1- Histoire de l’islam- Wikipedia.htm
2- Maulana Muhammad, Récits des compagnons du prophète de l’islam, Idara isha’ at-E- DINIYAT (p) LTD.
3- Idem p.4
4- AR-Rachad, Magazine d’enseignement et de recherche, n°1, juin 2006 ed. spéciale, le martyr Morteza Motahhari
5- Idem
6- Jean Jacques Rousseau, in Bordas Encyclopédie des sciences sociales (4) 23 volumes
7- Morteza Motahhari, in magazine d’enseignement et de recherche, ARRACHAD, édition spéciale, le martyr Morteza Motahhari n°1 juin 2006
8- Morteza Motahhari, Idem
9- Dictionnaire Al mundjid éd. Maluf Luwis téheran 1379 Hegire
10- Le petit Larousse, Op.cit.
11- Sayyed Mojtaba Mussawi Lari, la question de l’Imamat, Ed. Centre de la diffusion de la connaissance islamique, 21 Entezam avenue. Qom République islamique d’Iran. P. 11.
12- Internet : http : ll fr. Wikipedia. Org/wiki/Histoire- de-l’islam op.cit, p. 3.
13- Bernard Shaw, Mahomet l'apôtre de Dieu, cité par Sayyed Mojtab Mousawi Lari, l’islam et la civilisation occidentale fondation of islam C.P.W. 21 Entezam st., Qom I.R. Iran.
14- Coran, sourate 3 : 64, Révisé et édité par la présidence générale des directions des recherches scientifiques islamiques de l’ifta, de la prédication et de l’orientation religieuse al-adinat al- Munawwarat.
15- Pitiri. A. Sorokin, cité par Sayyed Mojtaba Moussawi Lari, l’islam et la civilisation occidentale, foundation of islam C.P.W.
16- NYEME TESE J.A, La mondialisation vue de su, une approche multidisciplinaire, ed. Uni du Kasaï, Kananga. 2000.
17- ZIEGLER,J., les nouveaux maître du monde et ceux qui leur résistent, Fayard, Pays, sd.