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La science au coeur de l’Islam : ibn Sina ( 980-1037)

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Ibn Sina ou l'évolution de la médecine
Abu Ali al-husayn ibn abd Allah Ibn Sina était philosophe , un écrivain , un médecin et surtout un grand scientifique musulman d'origine persan. En occident l'occident on le connait sous le nom d' Avicenne( son prénom persan) comme pour effacer ses origines musulman. Son oeuvre majeur sur la médecine ” le Canon” à participer à l'Evolution de la médecine . Son ouvrage a inspiré le monde occidentale est lui a permis de développer de nouvelles technique et d'arriver a la médecine comme on l'a connais aujourd'hui. Ses disciples l'appelaient Cheikh el-Raïs, prince des savants, le plus grand des médecins, le Maître par excellence, le troisième Maître (après Aristote et Al-Farabi).

Ibn Sînâ nait le 7 aout 980 ( soit le 1er du mois de Safar de l'an 370 de l'Hégire) à Afshéna près de Boukhara (aujourd’hui en Ouzbékistan) d’un père fonctionnaire de l’administration samanide.Il mourut brutalement d’une affection intestinale, alors qu’il accompagnait son prince dans une expédition contre le peuple à Hamadan, en Iran, en août 1037 ( soit le premier vendredi du mois de Ramadan 428 de l'Hégire).

Il croit en Dieu créateur, selon l’Islam. Pour les musulmans, comme pour les juifs et les chrétiens, la source du savoir est la Révélation faite par Dieu aux hommes par l’intermédiaire des prophètes. Avicenne tente de réintégrer le dogme dans son élaboration philosophique. Pour lui, la métaphysique doit apporter la preuve de l’existence du Dieu créateur.

L'œuvre d'Avicenne est nombreuse et variée. Avicenne a écrit principalement dans la langue savante de son temps, l'arabe classique, mais parfois aussi dans le persan. L’ oeuvre d’Avicenne parvenue jusqu’à nous est incomplète. Il écrivait sans relâche partout, à cheval, en prison, et toutes ses connaissances n’étaient accessibles que de mémoire. Il citait Aristote sans avoir besoin de le relire. Son oeuvre est aussi riche qu'éclectique :

* Logique, linguistique, poésie

* Physique, psychologie , philosophie

* Métaphisique

* théologie: commentaire Coranique

Il nous manque plusieurs ouvrages fondamentaux de son oeuvre philosophique, (son Traité de philosophie illuminative fut détruit de son vivant).

- Le Livre de la guérison [de l’âme] est une oeuvre philosophique dans laquelle on trouve des écrits sur les sciences naturelles, les mathématiques ou encore la métaphysique.

- Le Canon de la médecine est une somme claire et ordonnée de tout le savoir médical de son temps, enrichi de ses propres observations.

- E'crits sur la géologie, les minéraux, les fossiles et les métaux.

Une Vie dédiée à la Science
- A` 14 ans, il étudie seul les sciences naturelles et la médecine. Il rencontre des difficultés avec la Métaphysique d’Aristote, mais parvient à la comprendre grâce à un traité d’al-Farabi (mort en 950, surnommé « le Second Maître », après Aristote).

- A` 16 ans, il a déjà sous sa direction des médecins célèbres.

- Ayant guéri un prince samanide d’une grave maladie, il est autorisé à fréquenter la très riche bibliothèque du palais.

- A` 18 ans, il possède toutes les sciences connues.

- A` 21 ans, il écrit son premier livre de philosophie.

- A` 22 ans, il entre dans l’administration, contraint par la mort de son père de gagner sa vie.

- Il travaille la nuit à ses grands ouvrages, le jour aux affaires de l’E'tat, où il acquiert une solide réputation. Plusieurs fois ministre, il jouit d’une telle influence qu’il devient l’objet de pressions, sollicitations, jalousies, tantôt poursuivi par ses ennemis, tantôt convoité par des princes adversaires de ceux auxquels il veut rester fidèle.

- Il est obligé de se cacher à maintes reprises, vivant alors de ses seules consultations médicales. Il mène une vie itinérante et mouvementée, parsemée de fuites, d’emprisonnements et d’évasions.

- 1023 : il se réfugie auprès de l’émir d’Ispahan et trouve là une certaine paix durant quatorze ans.

- 1037 : il meurt à Hamdan

Il exercera differentes professions :

- Médecin réputé, fonction qui lui vaut tout d’abord sa célébrité, puis l’aide à vivre.

- Homme politique proche des princes (persécuté par les uns, protégé par les autres), plusieurs fois ministre, il s’occupe des affaires juridiques de l’E'tat.

- Philosophe, il commente l’oeuvre d’Aristote.

- Esprit scientifique, il s’intéresse aux sciences de la nature et aux mathématiques.

- Poète par souci pédagogique lorsqu’il met en vers des abrégés de logique et de médecine, il sait être un poète véritable lorsqu’il revêt d’images sa doctrine philosophique.

Avicenne est un grand médecin et un homme affronte constamment des difficultés. La Logique d’Aristote lui paraît insuffisante parce qu’elle n’entre pas assez dans une application proche de la vie. C’est un scientifique qui s’efforce d’amener les théories grecques au niveau de ce que son étude du concret lui a apporté. Pour lui, la logique est la science instrumentale des philosophes.

Un homme qui a marqué non seulement son temps mais aussi bien des siècles et des civilisations :

L’influence philosophique d’Avicenne en Occident a été dépassée par celle d’Averroès, qui a remis en cause ses commentaires d’Aristote, mais elle est constante dans le monde iranien. Son oeuvre est contemporaine de la constitution du corpus ismaélien (branche du schisme qui représente l’ésotérisme de l’islam).

Sa pensée sur la distinction de l’«essence» de l’être et de l’existence sera exploitée par Thomas d’Aquin ; elle est une des bases de la philosophie scolastique néo-aristétotélicienne du Moyen A^ge chrétien.

Du XIIe au XVIIe siècle, l’enseignement et la pratique de la médecine musulmane et occidentale sont fondés sur son monumental Canon de la médecine, entièrement traduit par Gérard de Crémone entre 1150 et 1187. Ainsi, au moment où les chrétiens d’Europe traversent la Méditerranée pour partir en croisade contre les Infidèles et brûlent les hérétiques sur la place publique, en Europe les médecins chrétiens tirent quotidiennement parti, pour soigner les maux du corps, de la sagesse des médecins musulmans. Une première contestation du Canon apparaît à la Renaissance : Léonard de Vinci rejette l’anatomie selon Avicenne et Paracelse brûle le Canon à Bâle. Mais c’est surtout à partir de la découverte de la circulation sanguine (Harvey, 1628) que le Canon apparaîtra dépassé.

Aujourd'hui a Bobigny un groupement hospitalier et universitaire porte son nom : Avicenne

Un documentaire vous est proposé intitulé : Les inventions venues d'Orient diffusé sur planéte.

Ce documentaire retrace l'évolution scientifique occidentale. Evolution inspirée par le monde arabo-musulmane

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