L'ORDRE ET LA SUCCESSION LA PRIERE

LA PRIERE
Sayyed Hojjat Al Islam Docteur Sadr Eddine Fadlallah
L'ORDRE ET LA SUCCESSION
L’ordre de la prière est comme-ci : l’intention, Takbirat al Ihram, la Récitation (la Fatiha puis la deuxième sourate), l’inclination, les deux prosternations. L’attestation (lors de la deuxième unité et lors de la dernière unité) et la Salutation. Le Qunout est recommandé lors de la deuxième unité, après avoir fini la Récitation et avant d’accomplir l’inclination. Lors des 3èmes et 4èmes unités on remplace la Récitation par « les quatre Louanges (Tasbih)» ou on récite seulement « la Fatiha ».

- Il est obligatoire que le prieur accompli la prière selon la manière et l’ordre prescrites. Par conséquent, s’il les modifie, délibérément, comme s’il récite la deuxième sourate avant la Fatiha, sa prière est invalide.

- En revanche, s’il les modifie, par omission, trois cas se présentes :

• 1e cas : s’il oubli un des piliers de la prière et s’il passe directement au pilier suivant, comme s’il accomplie les deux prosternations avant d’accomplir l’inclination ou s’il accomplie «la Takbirat al Ihram» avant de formuler l’intention, sa prière est invalide.

• 2ème cas : S’il oubli un acte n’est pas considéré comme un plier de la prière et il passe directement à un acte considéré comme un pilier, comme s’il oublie la Récitation (pas un pilier) et il passe directement à l’inclination (un pilier) sa prière est valide. Mais il est recommandé de faire «deux prosternations pour oubli après avoir fini la prière.

• 3ème cas : S’il oubli un acte n’est pas considéré comme un plier et il passe directement à l’acte suivant qui lui non plus n’est pas considéré comme un pilier, comme s’il s’aperçoit lord de la récitation de la deuxième sourate qu’il n’a pas encore récité la Fatiha, Alors il doit revenir pour récité d’abord la Fatiha puis recommencer la deuxième sourate et sa prière est valide.

La Succession (la Muwalat) :
- Le prieur doit accomplir la prière en succession, non-interrompue, ce que veut dire qu’il doit lier entre les différents actes de la prière, de façon qu’il n’y est pas des intervalles anormaux et exagérés, ni entre les différents éléments (de la Récitation par exemple) ni entre les différents actes. Donc, si le prieur espace tant les éléments et les actes de la prière, de façon exagérée, qui change la forme de la prière au point qu’il serait difficile de dire qu’on est en train d’accomplir la prière, sa prière sera invalide. Par exemple : Si le prieur intervalle entre la récitation de la Fatiha et la récitation de deuxième sourate, ou entre les versets de chaque sourate, d’une façon exagérée, au point qu’il serait difficile de dire qu’il est en train de réciter, sa prière sera invalide.

- Cependant, le prolongement de l’inclination, les prosternations et la récitation des longues sourates ne constituent pas des intervalles exagérés.

ADHAN ET IQAMA
L’appel à la prière et la déclaration pour faire la prière

L’Adhan et l’Iqama sont deux actes recommandés d’être réciter avant d’entamer les cinq prières quotidiennes :

L’ADHAN
L’Adhan est constitué de dix huit propositions, prononcées en langue arabe, en ordre :

Allah Akbar
Dieu est le plus grand
Répéter 4 fois

Ash-hadu an la ilaha illa Allah
Je témoigne qu’il n’y a pas d’autre Divinité que Dieu
Répéter 2 fois

Ash-hadu anna Muhamadan Rasulul-Allah
Je témoigne que Muhammad est le Messager de Dieu
Répéter 2 fois

Hayya ‘alas-salat
Hâtez-vous vers la prière
Répéter 2 fois

Hayya ‘allal-falah
Hâtez-vous vers la réussite
Répéter 2 fois

Hayya ‘ala khayril-‘amal
Hâtez-vous vers les meilleurs des actions
Répéter 2 fois

Allahu Akbar
Dieu est le plus Grand
Répéter 2 fois

La illah ilal–llah
Il n’y a d’autre divinité que Dieu
Répéter 2 fois

L‘IQAMA
L’Iqama est constitué de dix sept propositions, prononcées en langue arabe, en ordre :

Allah Akbar
Dieu est le plus grand
Répéter 2 fois

Ash-hadu an la ilaha illa Allah
Je témoigne qu’il n’y a pas d’autre Divinité que Dieu
Répéter 2 fois

Ash-hadu anna Muhamadan Rasulul-Allah
Je témoigne que Muhammad est le Messager de Dieu
Répéter 2 fois

Hayya ‘alas-salat
Hâtez-vous vers la prière
Répéter 2 fois

Hayya ‘allal-falah
Hâtez-vous vers la réussite
Répéter 2 fois

Hayya ‘ala khayril-‘amal
Hâtez-vous vers les meilleurs des actions
Répéter 2 fois

Qad qamatis-salat
La prière est établie
Répéter 2 fois

Allahu Akbar
Dieu est le plus Grand
Répéter 2 fois

La illah ilal–llah
Il n’y a pas d’autre Divinité que Dieu
Répéter 1 fois

Il est à noter que le dire : "Ash-hadu anna ‘Aliyan waliyul Allah" « Je témoigne que Ali est le représentant de Dieu » ne fait pas partie de l’appel à la prière (Adhan) ni de la déclaration de prière (l’Iqama). Il est licite de le dire, lors de l’Adhan, après « ash-hadu anna Muhamadan Rasulullah » dans l’intention de se rapprocher de Dieu.

Articles concernant l’Adhan et l’Iqama
- Il est recommandé pour toute personne ; homme, femme et enfant de réciter l’Adhan et l’Iqama avant d’entamer les cinq prières quotidiennes. La recommandation est plus particulière pour la prière du matin et celle du crépuscule. Et ceci dans tous les cas ; lorsque les prières accomplirent dans leurs temps ou rattrapées, en résidence on est ou en voyage, pour la prière individuelle ou en assemblée.

En revanche, Il n’est pas recommandé de réciter l’Adhan et l’Iqama pour les prières recommandées, quotidiennes ou autres.

- Le jour de la naissance du nouveau-né, il est recommandé de réciter à l’oreille droite du nouveau-né l’Adhan et à l’oreille gauche l’Iqama.

Certaines prières sont exemptes de l’Adhan et l’Iqama : Il n’est pas légiféré de réciter l’Adhan et l’Iqama dans les deux cas suivants :

a - Avant les prières recommandées.

b - Avant les prières obligatoires non-quotidiennes, comme la prière des signes ou la prière de la fête. Or, on dit juste avant d’entamer ces prières : "As Salat" (trois fois).

Il n’est pas recommandé de réciter l’Adhan et l’Iqama dans les trois cas suivants :

a - Si la personne entre dans la prière en assemblé pour laquelle on a déjà fait l’Adhan et l’Iqama, alors elle ne doit pas les faire, même si elle ne les a pas entendus et même si la prière a été déjà commencée ou est en train d’être commencée.

b - Si la personne arrive à la mosquée à la fin d’une prière en assemblée pour laquelle on a récité l’Adhan et l’Iqama, elle ne doit pas les faire, même si elle ne les a pas entendus, à condition que les gens qui ont prie ne sont pas encore dispersés.

c - Si une personne a écouté une autre personne faire l’Adhan et l’Iqama, elle n’est pas tenu de réciter l’Adhan et l’Iqama, à condition qu’elle ait entendu toutes ses phrases et qu’il n’y ait pas du long intervalle entre cela et sa prière.

Certaines prières sont exemptes de l’Adhan seulement :

a - les prières regroupées : Si une personne accomplie les deux prières Dhur et ‘Asr ou Maghreb et ‘Ichaa regroupées, elle peut se contenter par un seul Adhan pour les deux. Alors elle fait l’Adhan et l’Iqama pour Dhur ou Maghreb et fait seulement l’Iqama pour ‘Asr ou ‘Ichaa. Cependant, elle peut comme-même faire l’Adhan pour la deuxième.

b - La prière de l’après-midi (‘Asr) le vendredi : Si une personne accomplie, la prière du vendredi et la prière du ‘Asr regroupées, elle doit éviter de faire un Adhan pour ‘Asr. Alors il doit, par précaution, de se contenter par l’Adhan de la prière du vendredi.

c – Les prières ‘Asr et ‘Isha au pèlerinage : Si on accomplie les prières du midi (Dhur) et de l’après-midi (‘Asr) le jour d’Arafat regroupées, on doit se contenter par un seul Adhan pour les deux et si on accomplie les prières du corpuscule (Maghrib) et de la nuit (‘Isha) à Muzdalifa (la veuille de la fête Adha : 10ème nuit de Dhul-Hijja) regroupées, on doit se contenter par un seul Adhan pour les deux.

Conditions de l’Adhan et l’Iqama :
• L’intention.

• L’intervalle entre l’appel à la prière et la déclaration ne doit pas être trop long. Il peut être assez long pour accomplir une prière recommandée.

• Ils doivent être récités par un musulman raisonnable. L’enfant distinctif, même s’il n’est pas encore éteint l’âge de la puberté, peut faire l’Adhan, même pour une prière en assemblée.

• Il faut que ce soit fait par un homme pour la prière en assemblé, si les femmes font la prière seules alors une femme peut faire l’appel à la prière. • Ils doivent être récités dans l’ordre, Si on s’est trompé alors on répète en respectant l’ordre des énoncés.

• Ils doivent être prononcés correctement dans la langue arabe et sans faute.

• Ils doivent être récités une fois que le temps de prière est établi, pas avant.

• L’Iqama exige la pureté qui est obligatoire pour la prière (Avoir l’ablution), la station debout et l’orientation vers la Qibla. En revanche, ces trois conditions ne sont pas obligatoires pour l’Adhan, elles sont seulement recommandées.

• Ils doivent être prononcés sans un long intervalle entre ses parties.

Des actes recommandés :
Il est recommandé :

• d’avoir un arrêt après chaque partie de l’Adhan. En revanche, il est recommandé que l’Iqama soit courante.

• Séparer l’Adhan et l’Iqama par une prosternation.

• Mettre les mains sur les oreilles.

• Lever la voix en les faisant, surtout l’Adhan.

Il est détestable de parler lors de l’Adhan et l’Iqama et lorsqu’on dit : Hayya ‘alas-salat (Hâtez-vous vers la prière), la parole devient très détestable.

L'INTENTION
L’intention est le premier acte de la prière et des toutes autres adorations. Il fait un des piliers de la prière, or la prière est invalide si elle est faite sans intention, par l’endormi ou l’attentif par exemple.


Il est obligatoire d’accomplir la prière (et tous les autres actes d’adoration) avec l’intention de se rapprocher d’Allah le Plus Haut, de se conformer aux prescriptions divines. قربة إلى الله تعالى

Articles concernant l'Intention :
- L’intention doit être faite avec la sincérité et la pureté de l’âme. En conséquence, La prière est invalide si l’on prie par prétention ou pour être vu par les autres. En revanche, il est valable de prier devant une personne pour but de lui apprendre à prier, ou lui donner envie de prier.

- Il n’est pas obligatoire de formuler verbalement ou mentalement l’intention comme par exemple de dire : « j’accomplie quatre unités (raka’ats) de la prière ad-Duhr afin de me rapprocher d’Allah. » Il suffit alors qu’on soit conscient qu’on est entrain d’entamer la prière pour la Face de Dieu Exalté. Donc, l’intention est existante si celui qui prie peut répondre spontanément si on l’interroge sur ce qu’il est entrain de faire.

- Il est obligatoire que l’intention demeure du début jusqu’à la fin de la prière c’est-à-dire qu’on ne doit suspendre ou couper l’intention de prier pendant toute la prière et donc, si le prieur hésite ou décide de couper la prière, deux cas se présentent :

a - S’il revient tout de suite à son intention de continuer avant d’accomplir une ou des parties de la prière en hésitation ou en ayant l’intention de couper et avant de commettre un acte annulant (Parler, tourner le corps et le visage etc.) la prière, dans ce cas, est jugée valable.

b - En revanche, s’il accomplit une ou des parties de la prière lorsqu’il est en état d’hésitation ou en ayant l’intention de la couper ou s’il fait un acte annulant, la prière, dans ce cas, est jugée invalide. Alors on doit la recommencer.

- Si le prieur va faire deux prières identiques différentes, il faudra identifier l’une et l’autre.

Par exemple : S’il doit rattraper une prière manquée de quatre unités (Duhr par exemple) et accomplir la prière de Duhr d’aujourd’hui ou s’il va accomplir la prière de l’aube recommandée et la prière du Matin obligatoire etc. il faudra, dans tous ces cas, spécifier la prière lors de l’intention. En revanche, si les prières qu’on va accomplir sont identiques indifférentes, on peut ne pas les identifier lors de l’intention. Par exemple : si on doit rattraper deux prières de Maghreb d’hier et d’avant d’hier, on peut ne pas identifier la prière lors de l’intention.

Changer l’intention lors de la prière pour une autre prière :
- Il est invalide de changer l’intention, lors de la prière, d’une prière à une autre, sauf dans les cinq cas suivants :

a - Si le prieur formule, par omission l’intention pour la prière de l’après-midi (‘Asr) avant d’accomplir la prière du Midi (Duhr) de la journée, il doit changer, lorsqu’il est dans la prière, l’intention pour la prière du Midi (Duhr) et après l’avoir finie, recommencer la prière de l’après-midi (‘Asr).

Egalement, s’il formule, par omission, l’intention pour la prière de la nuit (‘Ichaa), avant d’accomplir la prière du crépuscule (Maghreb) de la journée, il doit changer l’intention pour la prière du Maghreb à condition qu’il ne soit pas arrivé à l’inclination (Rukou’) de la quatrième unité (Rik’a). Alors, il a trois situations :

- S’il est encore dans la 1ère, 2ème ,3ème unité, il finit la prière avec l’intention du Maghreb.

- S’il est débout dans la 4ème unité, il doit supprimer la station débout en revenant assis, afin de finir la prière de trois unités avec l’intention pour la prière du Maghreb.

- S’il se rend compte lors de l’inclination ou plus loin dans la 4ème unité, sa prière sera invalide et il doit recommencer les deux prières (Maghreb et ‘Ichaa).

b - Si le prieur s’aperçoit, lors de la prière qu’il a une prière à rattraper, il est autorisé de changer l’intention pour "la prière à rattraper" à condition qu’il n’ait pas dépassé le nombre d’unités qu’il doit accomplir pour "la prière à rattraper". Par exemple : si on s’aperçoit lors de la prière de Midi (Duhr) qu’on a la prière du Matin à rattraper, on est autorisé à changer l’intention pour la prière du Matin si on est encore dans la 1ère ou 2ème unité. En revanche, si on est déjà à l’inclination (Rukou’) de la troisième unité (Rik’a), on n’est pas autorisé et il est impossible de changer l’intention pour la prière du Matin.

c - Si le prieur est en voyage et lors de la prière réduite du voyage (Qasr) décide de séjourner dix jours consécutifs dans cet endroit (ville, village ou autre), il doit, dans ce cas, changer l’intention et finir la prière quatre unités. Idem dans le cas contraire.

Il est à savoir que les prières quotidiennes de quatre unités (Duhr, ‘Asr et ‘Ichaa) s’accomplissent, lors du voyage, en deux unités.

d - Si le prieur débute la prière juste avant que la prière en assemblée commence, il lui est recommandé, s’il est encore dans la 1ère ou 2ème unité, de changer l’intention pour une prière surérogatoire (de deux unités) dans le but de rejoindre la prière en assemblée après avoir fini la prière surérogatoire. Il est évident que s’il est dans la 3ème ou 4ème unité il ne peut plus changer l’intention, mais il doit finir la prière qui a commencé individuellement.

e - Lors de la Prière du Vendredi, si on récite après Al-Fatiha, par omission, une autre sourate que celle du Vendredi (S 62), il est alors recommandé de changer l’intention pour une prière surérogatoire de deux unités et après l’avoir finie, recommencer la prière du Vendredi en récitant la Sourate du Vendredi.

Il est à savoir qu’il est recommandé de réciter la Sourate du Vendredi (S 62) dans la première unité (Rik ‘a) et la Sourate des Hypocrites (S 63) dans la deuxième unité (Rik ‘a) lors de la Prière du Vendredi et la prière du Midi (Duhr) du jour du Vendredi.

Il est licite, suivant ces cas, de changer l’intention plusieurs fois lors d’une même prière. Par exemple : changer l’intention de la prière ‘Asr à la prière Dhur à une prière à rattraper à une prière surérogatoire.

Le cas de doute :
Si on doute, lors de la prière ;

- est ce que cette prière est celle de l’aube ou celle du matin, on doit s’acquitter de la prière du matin.

- est ce que cette prière est celle du Midi (Dhur) ou celle de l’après midi (‘Asr), on doit la finir avec l’intention du Dhur si on ne l’a pas encore faite. En revanche, si on l’a déjà faite, on doit recommencer la prière de l’après midi (‘Asr) en considérant celle-ci invalide.

- est-ce que cette prière est celle du crépuscule (Maghreb) ou celle de la nuit (‘Ichaa), on doit la finir avec l’intention du Maghreb à condition qu’on ne l’a pas encore faite et qu’on n’est pas arrivé encore à l’inclination (Rukou’) de la 4ème unité (Rik’a). Sinon, la prière est, dans les deux cas, invalide. Donc, on doit recommencer la prière de la nuit (‘Ichaa).

TAKBIRAT AL IHRAM
« Takbirat Al Ihram » est le dire « Allah-ou Akbar » « Dieu est le plus grand » au début de la prière ; après avoir fait l’intention et avant de commencer la « récitation ».

« Takbirat Al Ihram » est le deuxième acte de la prière. Il constitue l’un de ses piliers. Donc, si la prière est faite, intentionnellement ou par omission, sans accomplir « Takbirat Al Ihram » ou si on débute la prière par la « récitation » après l’Intention sans dire « Allah-ou Akbar » la prière est invalide.

Articles concernant la Takbirat Al Ihram :
- Il est obligatoire de dire « Takbirat Al Ihram : Allah-ou Akbar » d’une façon succédée sans intervalle, en langue Arabe correcte.

- Il est obligatoire que le prieur (sauf handicap) soit debout et immobile. Donc, s’il l’a dit, intentionnellement ou par omission, en incluant, assis ou en bougeant, la prière est invalide.

- Il est obligatoire que « Takbirat al Ihram » ne soit pas relié à ce qui le précède et à ce qui suit.

- Si le prieur est muet ou incapable de prononcer, alors il la fait selon ses aptitudes (bouger la langue, faire un signe de la tête ou des mains, ou juste prononcer intérieurement).

- Il devient interdit de parler avec autrui, de rire, de manger, de boire, de se détourner de la direction de prière.

- Il est recommandé de dire 2 ou 4 ou 6 fois « Allah-ou Akbar » et d’accomplir ensuite le Takbirat al Ihram. Il est recommandé que l’imam de la prière en assemblée prononce la dernière à voix haute et les autres à voix basse.

- Il est recommandé d’élever les mains de chaque côté des oreilles ou devant le visage ou bien devant la poitrine lors de la « Takbirat Al Ihram » et chacune des autres Takbirs dans la prière. Il est recommandé de rassembler les cinq doigts et orienter les mains à la direction de la Qibla.

Cas de doute :
Si on doute d’avoir fait « Takbirat Al Ihram » ;

- après avoir commencé la récitation de la sourate, on ne tient pas compte du doute.

- avant de commencer la récitation, alors on l’énonce.

Si après avoir dit « Takbirat Al Ihram », on doute de l’avoir bien prononcé, alors on ne tient pas compte du doute.

LA POSITION DEBOUT
- La position debout est un acte obligatoires de la prière. Il fait un des piliers de la prière, dans deux cas :

• Lors de la « Takbirat Al Ihram ».

Il est à savoir qu’on entend par « Takbirat Al Ihram » le dire « Allah-ou Akbar » « Dieu est le plus grand » au début de la prière ; après avoir fait l’intention et avant de commencer la « Récitation ».

• Avant l’inclination.

En conséquence, si le prieur fait, délibérément ou par omission, « Takbirat Al Ihram » en position assis ou l’inclination juste après qu’il est assis ou courbé, sa prière est, dans les deux cas, invalide.

- En revanche, la position debout lors de la Récitation, lors de la récitation des « quatre Tasbihs, louanges » dans les 3ème et 4ème unités (Rik’a) et lors de se tenir debout après l’inclination est un acte obligatoire mais elle ne fait pas un pilier de la prière.

En conséquence, si le prieur fait, par omission, la Récitation, les quatre Tasbihs en position « pas debout : assis ou autre » et s’il ne se tenir pas debout après l’inclination, sa prière est valide. E'videmment, s’il le fait délibérément, dans tous ces cas, sa prière est invalide.

Articles concernant l’intention :
- Oubliant l’inclination :
Si après la Récitation, le prieur descend directement pour accomplir les prosternations en oubliant l’inclination (Ar-Rukou’), il doit, s’il s’aperçoit, se lever debout afin d’accomplir l’inclination. Alors s’il revient vers l’inclination sans se retenir debout, c'est-à-dire s’il la fait après qu’il est assis ou incliné, sa prière est invalide.

- Si le prieur s’incline après la Récitation pour autre motif que l’inclination (faire ou empêcher quelque chose, sauver un enfant etc.) il doit se lever debout afin d’accomplir l’inclination. Sinon sa prière est invalide.

- Si le prieur, en oubliant l‘Inclination, s’incline après la Récitation pour les prosternations ou pour autre motif que l’inclination et pendant ce temps, il s’aperçoit son erreur et alors il se métrise courbé pour accomplir l’Inclination, sa prière est invalide. Donc, afin que sa prière soit valide, il doit s’adresser debout puis s’incliner pour l’Inclination.

- Stabilité :
Il est obligatoire que le corps du prieur soit stable immobile et il ne se penche ni d’un côté ni d’autre (Droit, gauche, devant, derrière) sauf s’il est infirmé, incapable de rester immobile. Cependant, il est licite d’abaisser la tête.

- Par précaution recommandée, le prieur ne doit pas s’appuyer contre quelque chose (Un mur par exemple) lors de la position debout, sauf s’il est infirmé, incapable de rester indépendamment immobile.

- Les deux pieux doivent être sur le sol, lors de la « position debout » et il est, par précaution recommandée, que le poids du corps se repose sur les deux pieds et pas sur un seul ni sur les doigts.

- Il ne doit pas écarter les deux pieds largement d’une façon anormale car la « Position debout » sera irréel et la prière est invalide, sauf si le prieur est infirmé.

- L’handicapé et le contraint :
Si le prieur est incapable d’accomplir la prière debout, il doit l’accomplir assis. Si ceci est impossible il doit se coucher et l’accomplir sur le côté droit, le visage vers la Qibla. Si ceci est impossible il doit se coucher sur le côté gauche, le visage vers la Qibla. Et si ceci est impossible il s’allonge sur le dos, les pieds vers la Qibla. Dans toutes ces positions le prieur se considère en « Position debout » et il doit être stable immobile, sauf s’il est infirmé.

- Si le prieur est capable d’accomplir seulement une partie de la prière debout, il doit alors commencer la prière en «position debout» et la finir en autre position, assis par exemple, selon sa capacité. Et s’il commence la prière assis et lors de la prière il perçoit la capacité de la finir debout, il doit alors la finir dans cette façon. Et s’il la commence sur le côté droit et il perçoit la capacité de la finir assis il doit la finir assis, et ainsi de suite.

- Si le prieur est capable d’accomplir la prière debout mais il ne peut pas faire l’inclination, il doit l’accomplir debout et s’incliner par un signe de la fête à la place de l’inclination et s’il ne peut pas faire aussi les prosternations, il fait deux autres signes de la tête à la place de celles-ci.

• Il est à noter que toutes ces positions peuvent être pratiqués, lors de deux cas :

- Lorsqu’on a un handicape phisique temporaire ou permanant.

– Lorsqu’on est dans un lieu public ou de travail ou dans les transports en commun etc. Mais, dans ces cas, il est indispensable que le prieur déploie tous ses efforts afin de trouver un endroit pour accomplir sa prière d’une façon normal.

Par exemple : Dans le train ou l’avion, on est autorisé d’accomplir la prière assis s’il n’y a pas d’autre possibilité et si le temps de la prière est bien limité de sorte qu’il va s’achever lors du trajet ou avant qu’on arrive dans un endroit qui nous permet d’accomplir la prière normalement.

Dans le lieu de travail, le prieur doit déployer tous ses efforts pour trouver un endroit adéquat, sinon il accomplie sa prière selon ses possibilités à condition que le temps prescrit de la prière est bien limité.

Les Actes recommandés :
Il est recommandé lors de la « Position debout » de :

- se tenir droit, relâcher les épaules, poser les mains sur les cuisses, rassembler les doigts des mains, fixer son regard là où on se prosterne, faire poser le poids du corps également sur les deux pieds, faire orienter les deux pieds vers la Qibla, écarter entre les deux pieds de trois doigts à un empan.

- être totalement concentrer sur la prière car c’est une position debout d’un serviteur humble auprès de son Seigneur le Sublime, le Grand.

LA RECITATION
La Récitation est un terme qui signifie spécifiquement la récitation de la Sourate Al Fatiha et la deuxième sourate lors des 1ère et 2ème unités (Rik‘a) de la Prière. La récitation lors des 3ème et 4ème unités (Rik’a) est nommé « les quatre Tasbihsالتسبيحات الأربعة » et « Adh-Dhikr الذكر = les Louanges ».

Articles concernant la Récitation :
- La Récitation est un acte obligatoire de toutes les prières obligatoires ou recommandées sauf « la prière du mort ». Cependant la Récitation n’est pas un pilier de la prière. En conséquence, si le prieur n’accomplie pas, intentionnellement, la Récitation, sa prière est invalide. En revanche, s’il ne l’accomplie pas par oubli ou omission, sa prière est valide.

- Le dire « Bismillah-ir-Rahmani-ir-Rahim » fait partie de la Sourate Al-Fatiha et toutes autres sourates sauf sourate 9 (At-Tawbah, l’immunité). Il est licite que le prieur récite « Bismillah-ir-Rahmani-ir-Rahim » avant de choisir la sourate qu’il veut réciter.

- Réciter à haute ou basse voix :
L’homme doit réciter, la Fatiha et la deuxième Sourate (la Récitation) à voix haute lors des prières du Matin, du corpuscule (Maghreb) et de la nuit (‘Ichaa) et à voix basse lors des prières du Midi (Duhr), de l’après Midi (‘Asr). En revanche, la femme fait le choix de réciter, les deux sourates, à basse ou haute voix, lors des prières du Matin, du corpuscule (Maghreb) et de la nuit (‘Ichaa) et elle doit les réciter à voix basse lors des prières du Midi (Duhr) et de l’après Midi (‘Asr). Et cela à l’exception des deux cas :

• Il est recommandé, de réciter « Bismillah-ir-Rahmani-ir-Rahim » à voix haute lors des prières du Midi (Duhr) et de l’après Midi (‘Asr).

• Il est recommandé de réciter les deux Sourates à voix haute, lors de la prière du Vendredi et la prière du Midi (Dhur) le jour du Vendredi.

- Si le prieur, par omission ou par ignorance, récite à voix haute ce qui doit être récité à voix basse et vice-versa, sa prière est valable. Et s’il s’aperçoit, lors de la récitation, son erreur, il doit alors continuer correctement sans recommencer la récitation du début. Exemple : Si lors de la prière du Midi (Duhr) le prieur récite, par omission, à voix haute, sa prière est valable et s’il s’aperçoit son erreur pendant la récitation il doit la finir à voix basse, sans revenir en arrière.

En revanche, s’il récite, intentionnellement, à voix haute ce qui doit être récité à voix basse et vice-versa, sa prière est invalide.

- Lors des prières surérogatoires, le prieur fait le choix de réciter à voix haute ou basse.

- Lors des restes de la prière (l’inclination, les prosternations, Tachahoud « l’Attestation », Taslim « la Salutation », Qunut et, entre eux etc.)

le prieur fait le choix de réciter à voix haute ou basse.

La deuxième Sourate :
- Lors des prières quotidiennes obligatoires, il suffit de réciter une partie de sourate bien qu’il est recommandé de réciter une sourate entière après la Fatiha. En revanche, la récitation de deuxième sourate (ou une partie de Sourate) n’est pas obligatoires lors des prières surérogatoires, quotidiennes ou autres, or le prieur peut se contenter par la récitation de la Fatiha ou avec une partie d’une deuxième sourate après la Fatiha.

- Il n’est plus obligatoire de réciter la deuxième sourate dans plusieurs cas : lorsqu’on est si malade, si presser, en cas de peur, si le temps est bien limité et si on ne connaît pas du tout les autres Sourates que la Fatiha. Dans tous ces cas alors, le prieur peut se contenter par la récitation de le Fatiha seulement.

- Il doit que la deuxième sourate ne soit pas si longue à tel point que le temps prescrit pour la prière s’achève avant de terminer la prière. Par exemple, si le prieur est entrain d’accomplir la prière du matin et le temps prescrit va s’achever dans cinq minutes, il doit choisir une sourate pas longue pour finir la prière avant de la fin du temps. Cependant, s’il récite, par omission, une longue sourate et alors achève la prière après son temps prescrit, sa prière reste valide à condition qu’il a achevé, au moins, une unité (Rik’a) avant la fin du temps. Sinon sa prière est invalide.

- Récitation des quatre sourates : Il est licite de récite une de quatre sourates contenant les versets pour lesquelles on doit prosterner, alors si le prieur récite une d’elles, quatre cas se présentent :

• S’il récite la sourate en entier ou une partie contenant le verset qui exige la prosternation, intentionnellement, il doit se prosterner et lorsqu’il se prosterne sa prière devient invalide, il doit alors recommencer la prière par précaution obligatoire. En revanche s’il ne se prosterne pas, par ignorance ou oubli ou bien par illicitement sa prière est valide.

• S’il la récite, par omission, sa prière est valide, même s’il récite le verset qui exige la prosternation et il devra se prosterner après la prière.

• S’il récite la partie qui ne contient pas le verset qui exige la prosternation, sa prière est valide.

• Si le prieur écoute un des versets qui exige la prosternation, sa prière est valide et il doit faire un signe de la tête et par précaution recommandée il se prosterne après la prière.

Il est à savoir, que les quatre sourates qui contiennent les versets exigeant la prosternation, sont : La sourate 32 (La prosternation), verset 15.

La sourate 41 (Les verset détaillés, Fussilat), verset 37. La sourate 53 (L’étoile), verset 62. La sourate 96 (L’adhérence, Al-‘Alaq), verset 19.

- Lors des prières surérogatoires, il est licite de réciter des sourates ou des versets qui exigent la prosternation. Alors, si le prieur récite un des ces versets dans une prière surérogatoire, il doit se prosterner dès qu’il le récite, puis il revient à sa prière pour la finir selon son rite prescrit.

- Sourates 105 et 106 et Sourates 39 et 34 : D’après certains savants les deux Sourates 105 et 106 (l’Eléphant et Qoraish) font une seule sourate et les deux Sourates 39 et 34 (Le Jour montant, Adh-Dhuha et l’ouverture, Ach-Sharh) font une seule sourate. Mais cet avis n’a pas été prouvé pour nous. Par conséquence, le prieur peut se contenter par la récitation d’une de quatre sourates après la Fatiha voire il peut réciter une partie d’elle puisqu’il est valable de réciter une partie de sourate lors des prières quotidiennes obligatoires, comme nous l’avons mentionné ci-devant.

- Il est licite, lors des prières obligatoires, de réciter deux sourates entières après la Fatiha pendant une seule unité (Rik’a) mais cela est détestable. En revanche, lors les prières surérogatoires cela n’est pas détestable.

- Changement de la sourate : Il est licite d’interrompre la Sourate qu’on est entrain de réciter pour réciter une autre sourate à condition qu’on n’a pas atteint la moitié de la Sourate, par précaution obligatoire, à l’exception de deux cas :

• Il est illicite d’interrompre les deux Sourates 112 (Le pur culte, Al-Ikhlas) et 109 (Les mécréants) pour réciter une autre Sourate même si le prieur n’a pas encore atteint la moitié de la Sourate et cela sauf lors de la prière du Vendredi et la prière du Midi (Dhur) le jour du Vendredi, or si on a commencé de réciter, par omission, les deux sourate ou toute autre sourate, alors il est licite de l’interrompre pour réciter la sourate 62 (Le Vendredi) lors de la première unités (Rik’a) ou la Sourate 63 (Les hypocrites) lors de la deuxième unité (Rik’a) même si le prieur a déjà atteint voire dépassé la moitié de la Sourate.

Il est à savoir, que lors de la prière du Vendredi et la prière du Midi (Dhur) le jour du Vendredi, il est recommandé de récité après Al-Fatiha la Sourate 62 (Le Vendredi) lors de la première unité (Rik’a) et la Sourate 63 (Les hypocrites) lors de la deuxième unité (Rik’a).

• Si le prieur oubli une partie de la Sourate et lorsque le temps prescrit de la prière est bien limité, il est licite, dans les deux états, de réciter une autre Sourate même s’il l’on a déjà récité la moitié ou plus et s’il s’agit des sourates112 (Le pur culte, Al-Ikhlas) et 109 (Les mécréants).

- Lors des prières surérogatoires, il est licite d’interrompre la sourate qu’on est entrain de réciter pour réciter une autre sourate même s’il l’on a déjà récité la moitié et s’il s’agit des sourates112 (Le pur culte, Al-Ikhlas) et 109 (Les mécréants).

- Prière surérogatoires spécifiques : Certaines prières surérogatoires exigent qu’on récite des Sourates ou des Versets déterminés, comme lors de «la prière de Ghoufayla» recommandée après la prière du corpuscule (Maghreb) ou lors de certaines prières recommandés pendant le mois du Ramadan etc. Alors le prieur doit réciter les Sourates ou les versets déterminés afin qu’on considère cette prière comme tel.

- Prendre le Saint Coran entre Les mains : Il est licite, lors des prières obligatoires et surérogatoires, de réciter directement dans le Saint Coran bien qu’il est recommandé de se limiter au cas lorsque le prieur ne la connaît pas par cœur.

Le quatre Tasbihs (Louanges) :
- Lors de 2ème unité et 3ème unité, en station débout, le prieur doit réciter à voix basse et il fait le choix de réciter les quatre louanges « les quatre Tasbihs » ou la Fatiha bien qu’il vaut mieux de choisir les quatre louanges. S’il choisi de réciter la Fatiha il doit la réciter même «Bismillah-ir-Rahmani-ir-Rahim» à voix basse.

- Il est obligatoire de réciter « les quatre Tasbihs » une seule fois bien qu’il vaut mieux les récite, par précaution recommandée, trois fois.

- Il est licite que le prieur récite dans la 3ème unité (Rik’a) « les quatre Tasbihs » et dans la 4ème unité (Rik’a) la Fatiha et vice-versa.

- Si le prieur a l’intention de récite « les quatre Tasbihs », il entame, par omission, la récitation de la Fatiha et vice-versa, il continue alors à réciter ce qu’il a commencer sans revenir en arrière.

Les quatre Tasbihs sont : Subhan-al-llah Wal-hamd-ou lil-lah Wala ilaha illal-llah Wallatou Abar. « Gloire à Dieu et louange à Dieu et il n’ya de divinité qu’à Dieu et Dieu est le plus grand سبحان اللهِ والحمد للهِ ولا إله إلاّ اللهُ واللهُ أكبر ».

Il est recommandé de dire après avoir finir les quatre Tasbihs : Astaghfir-oul-llah-a Rabbi wa-atoubou ileyh (J’implore le pardonne à Allah, mon seigneur et je me tourne vers Lui) أستغفر الله ربي وأتوب إليه.

Réciter correctement :
- il est obligatoire que la Récitation soit compatible avec les règles linguistiques et grammaticales arabes et voilà quelques règles nécessaires pour la prière :

- On ne doit pas prononcer le Hamza de certains mots comme les mots suivants : Allah اللهAr Rahman ،الرحمن Ar Rahim الرحيم، Ihdima إهدنا، As Samad الصمد … (Hamza de jonction) si on fait la liaison entre ces mots et les mots qui les précèdent comme lorsque le prieur dit : « Bismillah-ir-Rahmani-ir-Rahim » بسم الله الرحمن الرحيم.

- On doit prononcer le Hamza de certains mots comme les mots suivants : Iyaka إيّاك، An’amta أنعمت … (Hamza qu’on prononce avec la voyelle qui l’accompagne) même si on fait la liaison entre ces mots et les mots qui les précèdent comme lorsque le prieur dit : « Iyaka Na’boudou Wa Iyaka Nasta’in » إيّاك نعبد وإياك نستعين. ou « Siratal-lathina An’amta ‘Alyhim » صراط الذين أنعمت عليهم.

- On doit vocaliser les mots selon les consonnes arabes (les voyelles brèves). Cependant, lors de la prononciation du dernier lette du mot, le prieur fait le choix entre vocaliser ce lette ou le rendre muet, même s’il fait la liaison entre ce mot et le mot suivant.

Exemple : S’il récite Al-Hamd-ou lil-llah-i Rabbil-‘Alemin-a الحمد لله رب العالمينَ il fait le choix entre finir le verset avec ou sans la voyelle brève, alors il dit : -‘Alemin ou -‘Alemin-a. et cela même s’il continu la récitation et fait la liaison avec le verset suivant : Ar Rahman-ir-Rahim الرحمن الرحيم (Al-Hamd-ou lil-llah-i Rabbil-‘Alemin-a- Ar Rahman-ir-Rahim ou Al-Hamd-ou lil-llah-i Rabbil-’Alemin-Ar Rahman-ir-Rahim).

- Il est licite de réciter « Maliki yawmi-Din » مالك يوم الدين ou « Meliki yawmi-Din ». ملك يوم الدين et il licite de réciter «Koufou-wen Ahad» كُفُواً أحد ou « Kouf-wan Ahad » كُفْو اً أحد ou « Koufou-an Ahad » كُفُوءً أحد ou « Kouf-an Ahad »كُفْءًً أحد . Les cas de dérèglement :

- Si le prieur, par omission, oubli de réciter la Fatiha et la deuxième sourate (La Récitation) lors de 1ère et 2ème unités (Rik’a), deux cas se présentent :

• S’il s’aperçoit l’erreur avant d’arrivé à la limite supérieure de l’Inclination (Rukou’) il doive les réciter, car il est toujours à la position débout.

La limite supérieure de l’Inclination (Rukou’) est lorsque les bouts des doigts des mains arrivent aux genoux, en inclination.

• S’il s’aperçoit l’erreur après avoir arrivé à la l’Inclination (Rukou’), alors sa prière est valide. Il est recommandé d’accomplir deux prosternations pour oubli après avoir fini la prière.

- Si le prieur récite, par omission, la deuxième Sourate avant de réciter la Fatiha, il doit recommencer la récitation par la Fatiha puis la deuxième Sourate. S’il ne s’aperçoit qu’après avoir arrivé à l’inclination, sa prière est valable. Il est recommandé d’accomplir deux prosternations pour oubli après avoir fini la prière.

- Si le prieur trouble l’ordre de la Sourate, comme s’il récite les Versets ultérieurs avant les Versets intérieurs ou mélange entre les Versets, il doive revenir au verset d’où il a commencé l’erreur afin de terminer la récitation en ordre. S’il ne s’aperçoit qu’après avoir arrivé à l’inclination, sa prière est valable. Il est recommandé d’accomplir deux prosternations pour oubli après avoir fini la prière.

- Si le prieur hésite, en récitant la Fatiha ou la deuxième sourate, de quelle façon doit prononcer un mot ou vocaliser une syllabe, alors il doit l’apprendre à condition que cela est possible et le temps restant soit assez étendu, même si cet acte exige d’invalidé la prière et la refaire ultérieurement. En revanche, si le temps est bien limité ou si cela est impossible, il doit alors le prononcer d’une façon probable et sa prière est valide.

- Si le prieur hésite, en récitant la Fatiha ou la deuxième sourate, doit-il réciter à haute ou basse voix ? Sans avoir la possibilité de le savoir, il doit choisir une de deux façons, en espérant que cela est juste et sa prière est valide.

- Si le prieur fait une des erreurs mentionnées au-dessus, intentionnellement, sa prière est invalide.

- Si le prieur est incapable de prononcer certaines lettres comme le « Ra ? » ou « qa ? » ou s’il est muet, il doit prononcer selon sa possibilité et sa prière est valable.

- Si le prieur est incapable de récité la Fatiha et la deuxième sourate et il ne peut pas le lire dans le Saint Coran - comme un nouveau converti- il doit accomplir la prière selon sa possibilité. Il peut aussi accomplir sa prière avec quelqu’un dans une prière en assemblée.

- Si le prieur n’est pas appris la Fatiha et la deuxième Sourate par négligence, il doit les apprendre avant d’accomplir la prière. Si le temps prescrit est bien limité il doit l’accomplir avec quelqu’un dans une prière en assemblée et si cela n’est pas possible il doit l’accomplir en récitant ce qui connais de deux Sourate sinon des versets d’une autre sourate, s’il les connaît, sinon des Tasbihs (Louanges) à la place de deux sourate. Néanmoins il peut se contenter par la récitation de la Fatiha car le deuxième Sourate n’est plus obligatoire pour celui qui l’ignore, comme on a cité ci-devant.

Les cas de doutes :
- Si le prieur doute, après avoir arrivé à la limite supérieure de l’Inclination (Rukou’) d’avoir récité ou non la Fatiha et la deuxième Sourate, il ne doit pas tenir compte de ce doute, alors il se considère comme s’il les a déjà récités. Et s’il doute avant d’arrivé à la l’Inclination (Rukou’), il doit les réciter car il est toujours à la position débout.

- Si le prieur doute, en récitant la deuxième sourate d’avoir récité ou non la Fatiha, il continue la récitation sans tenir compte de doute. Et s’il doute de la correction d’un verset ou d’un mot et s’il n’a pas commencé à réciter la suite, il doit alors réciter ce mot ou ce Verset correctement car il est toujours à la place concernée. En revanche, s’il a commencé de réciter la suite, il continue la récitation sans tenir compte de doute. Exemple : Lors de la récitation de « Iyaka Na’boudou Wa Iyaka Nasta’in » إيّاك نعبد وإياك نستعين » l’on doute d’avoir récité (ou d’avoir récité correctement) « Ar Rahman-ir-Rahim الرحمن الرحيم » alors, on continue la récitation sans tenir compte de doute.

Les actes recommandés :
Il est recommandé :

- lors de la 1ère unité (Rik’a), avant de commencer la récitation de dire : « a’oudhou bil-llahi minach-cheitanir-rajim ». أعوذ بالله من الشيطان الرجيم « Je cherche refuge auprès de Dieu contre le Satan banni »

Le Saint Coran dit : « Lorsque tu lis le Coran, demande la protection de Dieu contre le Diable banni. فَإِذَا قَرَأْتَ الْقُرْآَنَ فَاسْتَعِذْ بِاللَّهِ مِنَ الشَّيْطَانِ الرَّجِيم » S 16 : V 98.

- de psalmodier la Fatiha et la deuxième Sourate.

Le Saint Coran dit : « Psalmodie le Coran distinctement وَرَتِّلِ الْقُرْآَنَ تَرْتِيلًا » S 73 : V 4. Voir aussi : S25 : V32.

- de faire une pause entre la Fatiha et la deuxième Sourate.

- de faire une pause entre les Versets.

- de dire « Allah-ou Akbar اللهُ أكبر » après la Récitation ; avant d’accomplir l’inclination et avant de d’accomplir «Le Qounut / la dévotion ».

- de dire après la Fatiha : « al hamd-ou lil-llah-i rabbil-‘alemin » الحمد لله ربِّ العالمين « Louange à Dieu, Seigneur de l'univers ».

- de dire après la sourate sourates112 (Le pur culte, Al-Ikhlas) : (ka-dhlkal-llah-ou rabbi ou rabbina) " كذلك الله ربّي " أو ربنا"" « Tel est mon seigneur (ou notre seigneur).

- de récité après la Fatiha, lors de la prière du matin dans la 1ère unité (Rik’a) la Sourate 87 (Le Très Haut, Al A’la) et dans la 2ème unité (Rik’a) la Sourate 91 (Le Soleil, Ach-Chams).

- de récite après la Fatiha, lors de la prière du Vendredi et la prière du Midi (Dhur) le jour du Vendredi la sourate 62 (Le Vendredi) lors de la première unité (Rik’a) et la Sourate 63 (Les hypocrites) lors de la deuxième unité (Rik’a), comme on a mentionné ci-devant.

- de récité dans la 1ère unité (Rik’a) de toutes les prières quotidienne obligatoire la Sourate 97 (Le Décret, Al Qadr) et dans la 2ème unité (Rik’a) la sourates112 (Le pur culte, Al-Ikhlas).

- de réciter « Bismillah-ir-Rahmani-ir-Rahim » à voix haute lors des prières du Midi (Duhr) et de l’après Midi (‘Asr), comme on a mentionné ci-devant.

- de choisir les quatre louanges lors de 3ème et 4ème unité (Rik’a), comme on a mentionné ci-devant.

Les actes détestables :
Il est détestable

- de n’est pas réciter la sourates112 (Le pur culte, Al-Ikhlas) lors des cinq prières quotidienne obligatoire.

- de récite la même Sourate dans les deux unités (Rik’a) d’une même prière sauf s’il s’agit sourates112 (Le pur culte, Al-Ikhlas).

- de réciter d’un seul trait la sourates112 (Le pur culte, Al-Ikhlas).