INTRODUCTION LE CORAN QUVRE LA VOIE A LA SCIENCE
LE CORAN QUVRE LA VOIE A LA SCIENCE
HARUN YAHYA
Au nom de Dieu, le Tout Miséricordieux,
le Très Miséricordieux
Janvier 2007
www.harunyahya.com/fr
e-mail : contact@harunyahya.org
A PROPOS DE L'AUTEUR
L'auteur, qui écrit sous le pseudonyme HARUN YAHYA, est né à Ankara en 1956. Il a effectué des études artistiques à l'Université Mimar Sinan d'Istanbul, et a étudié la philosophie à l'Université d'Istanbul . Depuis les années 80, il a publié de nombreux ouvrages sur des sujets politiques et scientifiques. Harun Yahya est devenu célèbre pour avoir remis en cause la théorie de l'évolution et dénoncé l'imposture des évolutionnistes. Il a également mis en évidence les liens occultes qui existent entre le darwinisme et les idéologies sanglantes du 20ème siècle.
Les ouvrages de Harun Yahya, traduits en 41 langues, constituent une collection de plus de 45.000 pages et 30.000 illustrations.
Son pseudonyme est constitué des noms "Harun" (Aaron) et "Yahya" (Jean), en mémoire à ces deux prophètes estimés qui ont tous deux lutté contre le manque de foi de leurs peuples. Le sceau du Prophète (paix et bénédiction sur lui) qui figure sur la couverture des livres de l'auteur, revêt un caractère symbolique lié à leur contenu. Ce sceau signifie que le Coran est le dernier Livre de Dieu, Son ultime parole, et que notre Prophète (paix et bénédiction sur lui)) est le dernier maillon, et donc le seau, de la chaîne prophétique. En se référant au Coran et à la Sounna, l'auteur s'est fixé comme objectif d'anéantir les arguments des tenants des idéologies athées en vue de réduire au silence les objections soulevées contre la religion. Le Prophète (paix et bénédiction sur lui) a atteint les plus hauts niveaux de la sagesse et de la perfection morale ; c'est pourquoi son sceau est utilisé avec l'intention de rapporter le dernier mot.
Tous les travaux de l'auteur sont centrés sur un seul objectif : transmettre aux gens le message du Coran, en les incitant à réfléchir aux questions liées à la foi, telles que l'existence de Dieu, Son unicité, l'au-delà, et en exposant les fondements précaires et les idéologies perverses des systèmes athées.
L'œuvre de Harun Yahya est connue à travers de nombreux pays, de l'Inde aux ?tats-Unis, du Royaume-Uni à l'Indonésie, de la Pologne à la Bosnie, de l'Espagne au Brésil.
Certains de ses livres sont disponibles dans les langues suivantes : l'anglais, le français, l'allemand, l'espagnol, l'italien, le portugais, l'urdu, l'arabe, l'albanais, le chinois, le swahili, le hausa, le divehi (parlé à l'île Maurice), le russe, le serbo-croate (bosniaque), le polonais, le malais, l'ouïgour, l'indonésien, le bengali, le danois et le suédois. C'est dire que de nombreux lecteurs du monde entier les apprécient.
Ces ouvrages ont permis à de nombreuses personnes d'attester de leur croyance en Dieu, et à d'autres d'approfondir leur foi. La sagesse et le style sincère et fluide de ces livres leur confèrent une caractéristique bien particulière qui ne manque pas de frapper ceux qui les lisent ou qui sont amenés à les consulter. Ceux qui méditent sérieusement ces livres ne peuvent plus soutenir l'athéisme ou toute autre idéologie et philosophie matérialistes, tant il est vrai que ces ouvrages sont caractérisés par une efficacité à toutes épreuves, des résultats certains et l'irréfutabilité.
Même s'il y a toujours des personnes qui continuent à le faire, il ne s'agit que d'un attachement sentimentale puisque ces livres réfutent les fondements mêmes de telles idéologies. Tous les mouvements négativistes contemporains sont maintenant vaincus du point de vue idéologique, grâce aux livres de Harun Yahya. L'auteur ne tire pas de fierté personnelle de son travail ; il espère seulement apporter un son soutien à ceux qui cherchent la voie de Dieu. Aucun bénéfice matériel n'est recherché à travers la publication de ces livres.
Ceux qui encouragent les autres à lire ces livres, à ouvrir les yeux du cœur et à devenir de meilleurs serviteurs de Dieu rendent un service inestimable en seront récompensés par Dieu.
Par ailleurs, encourager des livres qui créent la confusion dans l'esprit des gens, qui mènent au chaos idéologique et qui, manifestement, ne servent pas à dissiper le doute qui habite le cœur des gens, n'est que perte de temps et d'énergie. Il est impossible pour des ouvrages écrits dans le seul but de mettre en valeur l'aptitude littéraire de leur auteur, plutôt que de servir le noble objectif de ramener les gens dans le droit chemin , d'avoir un impact si important. Ceux qui en doutent se rendront aisément compte que Harun Yahya ne cherche à travers ses livres qu'à vaincre l'incrédulité et à diffuser les valeurs morales du Coran. Le succès et l'impact cet engagement sont évidents dans la conviction des lecteurs.
Il convient de garder à l'esprit un point essentiel : la raison des cruautés incessantes, des conflits et des souffrances dont la majorité des gens sont les perpétuelles victimes, est la prédominance idéologique de l'incroyance sur cette terre. On ne pourra mettre fin à cette triste réalité que par la défaite de l'incrédulité et en sensibilisant le plus grand nombre aux merveilles de la création ainsi qu'à la morale coranique, pour que chacun puisse vivre en accord avec elle. En observant l'état actuel du monde qui ne cesse d'aspirer les gens dans la spirale de la violence, de la corruption et des conflits, il apparaît vital que ce service rendu à l'humanité le soit encore plus rapidement et efficacement. Sinon, il se pourrait bien que les dégâts causés soient irréversibles.
Les livres de Harun Yahya, qui assument le rôle principal dans cet effort, constitueront par la volonté de Dieu un moyen par lequel les gens parviendront à la paix en ce 21ème siècle, à la justice et au bonheur promis dans le Coran.
A L'ATTENTION DU LECTUR
Dans tous les livres de l'auteur, les questions liées à la foi sont expliquées à la lumière des versets coraniques et les gens sont invités à connaître la parole de Dieu et à vivre selon Ses préceptes. Tous les sujets qui concernent les versets de Dieu sont expliqués de telle façon à ne laisser planer ni doute, ni questionnement dans l'esprit du lecteur. Par ailleurs, le style sincère, simple et fluide employé permet à chacun, quel que soit son âge ou son appartenance sociale, d'en comprendre facilement la lecture. Ces écrits efficaces et lucides permettent également leur lecture d'une seule traite. Même ceux qui rejettent vigoureusement la spiritualité resteront sensibles aux faits rapportés dans ces livres et ne peuvent réfuter la véracité de leur contenu.
Ce livre et tous les autres travaux de l'auteur peuvent être lus individuellement ou être abordés lors de conversations en groupes. Les lecteurs qui désirent tirer le plus grand profit des livres trouveront le débat très utile dans le sens où ils seront en mesure de comparer leurs propres réflexions et expériences à celles des autres.
Par ailleurs, ce sera un grand service rendu à la religion que de contribuer à faire connaître et faire lire ces livres, qui ne sont écrits que dans le seul but de plaire à Dieu. Tous les livres de l'auteur sont extrêmement convaincants. De ce fait, pour ceux qui souhaitent faire connaître la religion à d'autres personnes, une des méthodes les plus efficaces est de les encourager à les lire.
Dans ces livres, vous ne trouverez pas, comme dans d'autres livres, les idées personnelles de l'auteur ou des explications fondées sur des sources douteuses. Vous ne trouverez pas non plus des propos qui sont irrespectueux ou irrévérencieux du fait des sujets sacrés qui sont abordés. Enfin, vous n'aurez pas à trouver également de comptes-rendus désespérés, pessimistes ou suscitant le doute qui peut affecter et troubler le cœur.
INTRODUCTION
Dieu appelle l'humanité à étudier et à réfléchir sur les cieux, la terre, les montagnes, les étoiles, les plantes, les animaux, la succession de la nuit et du jour, la création de l'homme, la pluie ainsi que sur beaucoup d'autres créations. En examinant cela, l'homme arrive à voir l'art de Dieu dans le monde qui l'entoure et finalement arrive à connaître le Créateur Suprême, créateur de l'univers entier et de tout son contenu à partir du néant.
La science offre une méthode qui permet d'examiner toutes les composantes de l'univers afin de découvrir la beauté dans la création divine, la communiquant ainsi à l'humanité. La religion encourage donc la science, en l'adoptant comme un instrument qui permet d'étudier la création.
L'Islam est une religion qui non seulement encourage la recherche scientifique mais lui permet aussi, sur la base des faits révélés, d'être concluante et efficace. Cela est dû au fait que la religion fournit des réponses précises et définitives à des sujets comme la création de la vie et de l'univers. Ainsi, lorsqu'elle est fondée sur de bonnes bases, la recherche révèle-t-elle des vérités concernant l'origine de l'univers et l'organisation de la vie, et ce dans les plus courts délais et avec un minimum d'effort et d'énergie. Comme l'a dit Albert Einstein, l'un des plus grands savants du 20ème siècle, la science sans la religion est boiteuse, autrement dit, si la science n'est pas guidée par la religion, elle ne peut avancer correctement, perd ainsi du temps à obtenir certains résultats et, ce qui est pire encore, dans ce cas elle est souvent peu concluante.
Les études scientifiques menées par les savants matérialistes ne permettent pas de voir la réalité ; cela a été le cas en particulier au cours des deux derniers siècles. Cela a causé un gaspillage énorme de temps, beaucoup de recherches ont été poursuivies en vain et les millions de dollars investis n'ont produit guère de résultats significatifs.
Il existe une vérité d'évidence que l'on peut reconnaître sans ambages : la science ne permet d'obtenir des résultats fiables que si elle adopte comme seul objectif la recherche des signes de la création dans l'univers et qu'elle n'adopte que cela comme unique fin.
La science ne peut atteindre son ultime objectif dans les délais les plus courts que si son objet de recherche est bien choisi, ce qui implique qu'elle soit correctement dirigée.
LIVRE 1
LA RELIGION ENCOURAGE LA SCIENCE
L'Islam est la religion de la raison et de la conscience. L'être humain reconnaît la vérité proclamée par Dieu en utilisant sa sagesse, cependant, il tire des conclusions de la vérité observée en suivant sa conscience. Une personne qui suit sa raison ainsi que sa conscience, lorsqu'elle examine les caractéristiques de n'importe quel objet de l'univers, même si elle n'est pas experte dans ce domaine, est en mesure de comprendre que cela a été créé par le Détenteur de la sagesse, de la connaissance et du pouvoir infinis. Et même si cette personne ne découvre que quelques-uns des milliers de facteurs qui ont rendu possible la vie sur terre, il lui sera facile de comprendre que le monde a été créé de sorte que la vie puisse exister en son sein. Par conséquent, toute personne utilisant sa raison ainsi que sa conscience comprend rapidement l'absurdité de l'affirmation que le monde a été créé par hasard. En bref, une telle personne ne peut que reconnaître les signes de Dieu de façon très claire. Un verset fait référence à ce type de personne de la manière suivante :
… qui, debout, assis, couchés sur leurs côtés, invoquent Dieu et méditent sur la création des cieux et de la terre (disant) : "Notre Seigneur ! Tu n'as pas créé cela en vain. Gloire à Toi ! Garde-nous du châtiment du feu." (Coran, 3 : 191)
Dans le Coran, Dieu appelle les gens à réfléchir et à examiner les signes de la création. Le Prophète Mohammed (pbsl), a également incité les gens à acquérir le savoir. Il a également souligné notre obligation à chercher ce savoir, dans son fameux hadith authentique :
La recherche de la connaissance incombe à tout musulman.1
Acquiers la connaissance et transmets-la aux autres.2
Toute personne qui enquête sur les mécanismes internes de l'univers, que ce soit pour les êtres vivants ou inertes, et qui fait des recherches sur ce qu'il observe autour de lui, arrivera à reconnaître la supériorité de la sagesse de Dieu, de Sa connaissance et de Son éternelle puissance.
Les versets suivants du Coran désignent les sujets sur lesquels Dieu invite l'homme à réfléchir :
N'ont-ils donc pas observé le ciel au-dessus d'eux, comment Nous l'avons bâti et embelli ; et comment il est sans fissures ? Et la terre, Nous l'avons étendue et Nous y avons enfoncé fermement des montagnes et y avons fait pousser toutes sortes de magnifiques couples de [végétaux], à titre d'appel à la clairvoyance et un rappel pour tout serviteur repentant. Et Nous avons fait descendre du ciel une eau bénie, avec laquelle Nous avons fait pousser des jardins et le grain qu'on moissonne, ainsi que les hauts palmiers aux régimes superposés. (Coran, 50 : 6-10)
Celui qui a créé sept cieux superposés sans que tu voies de disproportion en la création du Tout Miséricordieux. Ramène [sur elle] le regard. Y vois-tu une brèche quelconque ? (Coran, 67: 3)
Que l'homme considère donc de quoi il a été créé. (Coran, 86 : 5)
Ne considèrent-ils donc pas les chameaux, comment ils ont été créés, et le ciel comment il est élevé, et les montagnes comment elles sont dressées, et la terre comment elle est nivelée ? (Coran, 88 : 17-20)
Comme le démontrent clairement les versets ci-dessus, Dieu incite l'humanité à étudier et examiner différents aspects du monde comme le ciel, la pluie, les animaux, la naissance ainsi que les repères géographiques. Une des façons d'explorer ces sujets est, comme précisé précédemment, à travers la science. L'observation scientifique permet à l'homme de s'initier aux mystères de la création et partant, à la connaissance éternelle de Dieu, à Sa sagesse et à Sa puissance. La science est une façon de faire une juste évaluation de Dieu. Pour cette raison, à travers l'histoire, un grand nombre de savants qui ont rendu de grands services à l'humanité étaient des croyants dévoués.
La foi en Dieu motive les savants et incite à la recherche
Comme précisé plus haut, la religion encourage la science. Ceux qui suivent leur raison et leur conscience dans la poursuite de la recherche scientifique acquièrent une foi réelle parce qu'ils appréhendent les signes de Dieu. Ils sont confrontés à un système sans défauts et à des détails parfaits créés par Dieu dans chaque découverte qu'ils font quel que soit le domaine de la recherche. Comme le Prophète Mohammed, le Messager de Dieu, (pbsl) l'a dit, ils agissent en sachant que "Celui qui part à la recherche du savoir est (dévoué) à la cause de Dieu jusqu'à son retour."3 Un scientifique conduisant des recherches sur l'œil, par exemple, découvre, en reconnaissant son système complexe, qu'il n'aurait jamais pu apparaître via un processus graduel de coïncidences. Des études plus approfondies le mèneront à réaliser que chaque détail de la structure de l'œil est une création miraculeuse. Il s'apercevra que l'œil est constitué de dizaines de composants travaillant les uns avec les autres en harmonie, ce qui augmentera son émerveillement sur les choses que Dieu a créées.
De la même manière, un scientifique étudiant le cosmos sera immédiatement confronté à des milliers d'équilibres remarquables. Sa soif de connaissances augmentera lorsqu'il découvrira que des milliards de galaxies, et des milliards d'étoiles au sein de ces galaxies, continuent d'exister en grande harmonie, dans un espace immense qui n'a pas de limites.
Ainsi, un homme de foi devient captivé et inspiré de conduire des études scientifiques pour révéler les mystères de l'univers. Dans un de ses articles, Albert Einstein, considéré comme le plus grand génie du siècle dernier, fait référence à l'inspiration que les savants tirent de la religion :
… Je maintiens que le sentiment religieux cosmique est le motif le plus puissant et le plus noble pour les recherches scientifiques. Seuls ceux qui réalisent les immenses efforts et, par-dessus tout, la dévotion sans lesquels les travaux pionniers de la science théorique ne pourraient se faire, comprennent la force de l'émotion qui se dégage de tels travaux, bien qu'éloignés des réalités immédiates de la vie. Quelle profonde conviction de la rationalité de l'univers et quelle envie de comprendre, pour que Kepler et Newton aient pu passer des années de travail solitaire à démêler les principes de la mécanique céleste !
Ceux dont les connaissances des recherches scientifiques proviennent surtout de leurs résultats pratiques développent facilement une notion complètement fausse de la mentalité des hommes qui, entourés par un monde sceptique, ont montré la voie à des esprits apparentés à travers le monde et les siècles. Seuls ceux qui ont dévoué leur vie à des buts similaires peuvent comprendre ce qui a inspiré ces hommes et ce qui leur a donné la force de suivre leur but en dépit d'échecs innombrables. C'est le sentiment religieux cosmique qui donne à l'homme une telle force. Un contemporain a dit, assez justement, qu'à notre époque matérialiste les seuls véritables travailleurs sont les gens profondément religieux.4
Johannes Kepler raconta qu'il s'engagea dans la science afin d'examiner les œuvres du Créateur, tandis qu'Isaac Newton, un autre grand scientifique, énonça que la meilleure motivation derrière son intérêt pour la science était son désir d'avoir une meilleure sensation et une meilleure connaissance de Dieu.
Ce ne sont les remarques que de quelques-uns des plus éminents savants de l'histoire. Ceux-là, ainsi que des centaines d'autres savants que nous allons prendre en considération dans les pages à venir, en sont venus à croire en l'existence de Dieu en explorant l'univers, et, impressionnés par les lois et les phénomènes que Dieu a magnifiquement créés, ont voulu en connaître plus.
Comme nous le verrons, le désir d'apprendre la manière avec laquelle Dieu a créé l'univers a servi de facteur de motivation pour de nombreux savants. C'est essentiellement dû au fait que celui qui perçoit que l'univers et tous les êtres vivants sont créés perçoit également que la création a un but. Ce but mène ensuite à la signification. C'est l'aspiration à comprendre cette signification, à découvrir ses signes et ses détails, qui peut grandement accélérer les études scientifiques.
Mais si l'on dénie le fait que l'univers et les êtres vivants aient été créés, cette signification s'échappe. Un scientifique croyant en la philosophie matérialiste et au darwinisme supposera que l'univers est sans but, et que toutes les choses sont l'œuvre du hasard aveugle. Par conséquent, les recherches sur l'univers et les êtres vivants se feront alors sans quête de sens. En parlant de ce fait, Einstein énonça : "Je n'ai pas trouvé de meilleure expression que 'religieuse' pour la confiance dans la nature rationnelle de la réalité, dans la mesure où elle est accessible à la raison humaine. Quand ce sentiment est absent, la science dégénère en un empirisme non inspiré."5
Dans un tel cas, le seul but d'un scientifique sera de devenir célèbre grâce à une découverte révolutionnaire, ou d'être inscrit dans l'histoire, ou de devenir riche. De tels buts peuvent facilement le détourner de son intégrité scientifique et de sa sincérité. Par exemple, dans le cas où une conclusion à laquelle il a abouti via des recherches scientifiques est en contradiction avec le point de vue conventionnel de la communauté scientifique, il peut être forcé de la passer sous silence, afin de ne pas perdre sa renommée, ou d'être dénigré ou dégradé.
L'acceptation de la théorie de l'évolution dans le monde scientifique est un exemple de ce type de manque de sincérité. Au fond, de nombreux savants, face au fait scientifique, ont conscience que la théorie évolutionniste est bien loin d'expliquer l'origine de la vie, mais ils ne peuvent pas l'énoncer ouvertement, car ils ont peur d'affronter une réaction négative. Dans cette ligne de pensée, le physicien britannique H.S. Lipson fait la confession suivante :
Nous connaissons aujourd'hui beaucoup plus de choses sur la matière vivante que Darwin à son époque. Nous savons comment les nerfs fonctionnent et je considère chaque nerf comme un chef-d'œuvre d'ingénierie électrique. Et nous possédons des milliers de millions de ces nerfs dans notre corps… "Conception" est le mot qui vient à l'esprit, sur ce sujet. Mes collègues biologistes ne l'aiment pas.6
Le mot "conception" est mis à l'écart dans la littérature scientifique simplement parce qu'on ne l'aime pas, de nombreux savants succombant à un tel dogmatisme. En parlant de ce problème, Lipson dit :
En fait, l'évolution est devenue en un sens une religion scientifique ; pratiquement tous les savants l'ont acceptée et beaucoup d'entre eux sont préparés à "tordre" leurs observations pour s'accorder avec elle.7
Cette situation indésirable est le résultat de la tromperie de la "science sans Dieu" qui domine la communauté scientifique depuis le milieu du 19ème siècle. Pourtant, comme disait Einstein, "la science sans religion est boiteuse"8. L'illusion n'a pas seulement dirigé la communauté scientifique vers des buts erronés, mais a également créé des savants qui, bien que reconnaissant l'erreur, lui restent indifférents.
Nous allons traiter du premier sujet en détail dans les pages suivantes.
Croire au "désir de servir" des savants
Puisque les savants qui croient en l'unicité et en l'omnipotence de Dieu n'ont aucun désir pour les profits de ce monde, comme le statut, le rang, la réputation ou l'argent, leurs efforts dans les recherches scientifiques sont sincères. Ils savent que chaque mystère de l'univers qu'ils éclaircissent aide l'humanité à mieux comprendre Dieu, à révéler la connaissance et la puissance infinie de Dieu. Confirmer à l'humanité l'existence de Dieu, lui démontrer la réalité de la création, est un acte d'adoration important pour un croyant.
Conduits par des intérêts aussi sincères, les savants croyants conduisent des recherches considérables avec un grand enthousiasme, pour découvrir les lois de l'univers, les systèmes miraculeux dans la nature, et les mécanismes parfaits et les comportements intelligents des êtres vivants. Ils accomplissent de grands résultats et font des progrès immenses. Ils ne vacillent jamais en face des problèmes qu'ils rencontrent, ils ne perdent pas courage quand ils échouent à être appréciés des autres. Ils ne cherchent qu'à gagner l'approbation de Dieu pour le travail qu'ils accomplissent.
Ils s'efforcent d'être utiles aux autres croyants simplement pour l'agrément de Dieu. Et ils ne reconnaissent aucune limite à leurs efforts. Ils font de leur mieux pour être le plus utile aux gens, et pour les servir de la meilleure manière qu'il soit. De plus, leurs efforts sincères les rendent très productifs, et leurs études aboutissent à des résultats positifs.
Ceux qui supposent que la science doit être séparée de la religion font une très grande erreur. Tout d'abord, ceux qui ne croient pas en Dieu ne peuvent expérimenter l'élévation spirituelle de la foi. Les projets scientifiques qu'ils initient avec un grand zèle deviennent rapidement monotones et peu passionnants. Leur motivation, avec un tel état d'esprit, n'est que de récolter des profits de ce monde. En cherchant à satisfaire ces désirs, comme la richesse, le rang social, la réputation ou le prestige, ils ne s'engagent que dans des recherches qui contribueront directement à de tels bénéfices personnels. Par exemple, un scientifique ayant un tel état d'esprit et motivé par des intérêts carriéristes ne mènera des recherches que dans les domaines qui aboutiront à une promotion. Il ne sera pas intéressé par des recherches sur un sujet utile à l'humanité à moins que cela ne serve ses propres intérêts. Ou bien, s'il est en position de faire un choix entre deux sujets de recherche, il choisira celui qui lui rapportera le plus de gains matériels, de prestige ou de rang social, et abandonnera celui qui pourrait être plus bénéfique pour l'humanité. En bref, ce genre de savants est rarement utile à l'humanité, échouant à servir le plus grand bien à moins qu'il y ait quelque gratification en retour.
Quand l'opportunité de gains personnels s'efface, il en va de même de leur désir de servir l'humanité.
Le Prophète Mohammed, le Messager de Dieu, (pbsl), a également mentionné les torts causés par cette mentalité. Il a dit :
Ne cherchez pas la connaissance pour polémiquer avec d'autres savants et pour prouver votre supériorité, ou pour vous disputer avec l'ignorant ou pour attirer l'attention des gens.9
D'un autre côté, le Prophète Mohammed (pbsl) a loué la propagation de la connaissance. Un de ses hadiths indique :
Dieu envoie des bénédictions sur ceux qui instruisent les gens pour l'acquisition d'un savoir bénéfique.10
Ayant conscience des bénédictions qu'elle recevra, l'enthousiasme et la motivation sincère vécue par une personne qui croit en Dieu lui ouvre de nouvelles perspectives, pas seulement dans le domaine de la science, mais aussi dans bien d'autres sphères de la vie, comme l'art, la culture etc.
Une personne d'une telle noblesse ne s'affaiblit jamais, au contraire, sa motivation ne fait que s'intensifier.
LA RELIGION DIRIGE LA SCIENCE DANS LA BONNE DIRECTION
La science est l'investigation du monde matériel dans lequel nous vivons. Elle utilise l'observation et l'expérience comme moyens de recherche. Avec ces deux moyens, la science mène à différentes conclusions basées sur l'information collectée. Cependant, chaque domaine de la science possède certaines normes qui sont admises d'emblée, ou acceptées sans vérification. Dans la littérature scientifique, cet ensemble de normes est appelé un "paradigme".
Ce point de vue initial porte sur "l'évolution" de toutes les investigations scientifiques apparentées. Comme on le sait, la première étape dans une investigation scientifique est la formulation d'une "hypothèse". Puis, cette hypothèse est testée à la lumière des expériences scientifiques. Si les observations et les expériences vérifient l'hypothèse, celle-ci devient un "principe établi ou une loi". Si l'hypothèse est réfutée, alors de nouvelles hypothèses sont testées, et le processus continue.
La formulation de l'hypothèse est souvent sujette aux idées personnelles des savants. Par exemple, si leur façon de voir est erronée, ils peuvent baser leur travail sur l'hypothèse que "la matière a une tendance à s'organiser par elle-même sans l'implication d'un agent conscient". Puis, ils entreprennent des recherches pendant des années pour vérifier cette hypothèse. Pourtant, puisque que la matière ne possède pas cette faculté, tous ces efforts sont voués à l'échec. De plus, si comme il arrive souvent les savants sont trop obstinés sur leur hypothèse, les recherches peuvent durer de très nombreuses années, voire des générations. Pourtant, le résultat final sera un gâchis énorme de temps et de ressources.
Par contre, si l'hypothèse initiale est qu'"il est impossible pour la matière de s'organiser par elle-même sans une planification consciente", cette recherche scientifique poursuit un cours plus productif et rapide.
En fait, l'établissement d'une hypothèse plausible nécessite une source entièrement différente de celle des simples données scientifiques.
L'identification correcte de cette source est critique, car, comme nous l'avons expliqué dans l'exemple précédent, une erreur dans l'identification d'une source peut énormément coûter à la science en temps et en ressources.
La source recherchée est la révélation de Dieu à l'humanité. Dieu est le Créateur de l'univers, du monde et des êtres vivants, et par conséquent, les connaissances les plus exactes et les plus incontestables sur ces sujets proviennent de Lui. Ainsi, Dieu nous a révélé des informations importantes dans le Coran à ce sujet. Les plus importantes sont les suivantes :
1) Dieu a créé l'univers à partir du néant. Tout est créé dans un but particulier. Il s'ensuit qu'il n'y a pas un chaos d'événements aléatoires dans la nature ou dans l'univers, mais un ordre parfait créé avec intelligence.
2) L'univers matériel, et en particulier la Terre sur laquelle nous vivons, est conçu spécialement pour accommoder la vie humaine. Il y a un certain but dans les mouvements des étoiles et des planètes, dans les points de repère géographique, et dans les propriétés de l'eau ou de l'atmosphère, qui rendent la vie humaine possible.
3) Dieu a créé tous les êtres vivants. Ceux-ci agissent sous l'inspiration de Dieu, comme l'énonce le Coran dans l'exemple des abeilles, avec le verset qui commence par "Voilà ce que votre Seigneur a révélé aux abeilles…" (Coran, 16 : 68)
Ce sont là des vérités absolues que Dieu nous a communiquées dans le Coran. Une approche de la science basée sur ces faits mènera inévitablement à des progrès remarquables et servira l'humanité de la manière la plus bénéfique qu'il soit. On trouve d'innombrables exemples de cela dans l'histoire. Cela n'a été possible que lorsque les musulmans ont établi la science sur des fondements, aidant en ce faisant à forger les plus grandes civilisations du monde, contribuant à des accomplissements majeurs aux 9ème et 10ème siècles. En Occident, les pionniers de tous les domaines de la science, de la physique à la chimie, de l'astronomie à la biologie et à la paléontologie, étaient de grands hommes de science qui croyaient en Dieu, et qui menaient des recherches pour explorer ce qu'Il a créé.
Einstein affirmait aussi que les savants devaient se fonder sur des sources religieuses dans le travail de l'établissement des objectifs : Bien que la religion soit ce qui détermine le but, elle a néanmoins appris de la science, dans le sens le plus large, les moyens qui contribuent à la réalisation des buts qu'elle a fixés. Mais la science ne peut être créée que par ceux qui sont pleinement enclins à la recherche de la vérité et à la compréhension. Pourtant, un tel penchant naît dans la sphère religieuse… On ne peut concevoir un véritable savant sans une foi profonde.11 Mais depuis le milieu du 19ème siècle, la communauté scientifique s'est séparée d'avec cette source divine, pour passer sous l'influence de la philosophie matérialiste.
Le matérialisme, idée qui remonte à la Grèce antique, affirme l'existence absolue de la matière et nie l'existence de Dieu. Cette approche matérialiste a fait son chemin progressivement dans la communauté scientifique, et une partie considérable de la recherche scientifique a été mobilisée pour la soutenir. Ainsi, plusieurs théories ont été formulées. Il y existe entre autres, la théorie du "modèle d'univers infini" qui suggère que l'univers existe depuis des temps infinis ; la théorie évolutionniste de Darwin qui affirme que la vie est l'œuvre du hasard ; ou les idées de Freud qui maintiennent que l'esprit humain n'est composé que du cerveau.
Aujourd'hui, rétrospectivement, on voit que les affirmations mises en avant par le matérialisme n'ont été qu'une perte de temps pour la science.
Depuis des décennies, un grand nombre de savants ont déployé d'immenses efforts pour prouver chacune de ces affirmations, mais les résultats se sont toujours avérés faux. D'un autre côté, d'autres découvertes ultérieures ont confirmé les proclamations du Coran, à savoir que l'univers a été créé à partir du néant, qu'il a été façonné pour convenir à la vie humaine, et qu'il est impossible que la vie ait pu apparaître et évolué par le fait du hasard.
Examinons maintenant ces faits un par un.
Les pertes causées à la science par l'obsession des matérialistes avec un "univers infini"
Jusqu'au début du 20ème siècle, l'opinion conventionnelle de la communauté scientifique, alors sous l'influence des matérialistes, était que l'univers possède des dimensions infinies, qu'il existait depuis un temps infini et qu'il existerait indéfiniment. En vertu de cette théorie du "modèle d'univers statique", l'univers n'avait ni commencement ni fin, et n'était qu'un conglomérat illimité de matière. Niant que l'univers fut créé, cette idée a jeté les bases de la philosophie matérialiste.
De nombreux savants ayant épousé le matérialisme comme fondement philosophique, ou qui avaient un penchant pour cette philosophie, ont pris le modèle de "l'univers infini" comme base pour leurs recherches scientifiques. Par conséquent, toutes les recherches en astronomie et en physique se sont fondées sur l'hypothèse que la matière a existé depuis un temps infini. De nombreux chercheurs ont travaillé inlassablement avant de voir le fruit de leur travail réfuté par des travaux plus récents.
Le scientifique belge Georges Lemaître, a été le premier à reconnaître l'inexactitude du modèle de "l'univers infini", et a proposé une alternative.
Se basant sur certains calculs effectués par le russe Alexandre Friedmann, Lemaître a déclaré que l'univers a eu en réalité un commencement, et qu'il est en expansion depuis le mouvement initial. Il a affirmé également qu'il devrait être possible de détecter des restes de radiation provenant de ce mouvement initial.
Il convient ici de signaler que Georges Lemaître était également prêtre. Lemaître croyait fermement que "l'univers fut créé par Dieu à partir du néant". Par conséquent, son approche scientifique différait grandement de celle des matérialistes.
Les années à venir allaient confirmer l'exactitude de l'hypothèse mise en avant par Lemaître. Tout d'abord, l'astronome américain Edwin Hubble a découvert avec son immense télescope que les étoiles s'éloignaient les unes des autres et de nous. Cela signifie que l'univers est en expansion, et donc qu'il n'est pas statique comme les matérialistes le supposaient.
En fait, un peu plus tôt déjà, Albert Einstein avait déjà calculé théoriquement que l'univers ne pouvait pas être statique. Cependant, il a mis cette théorie de côté, simplement parce que ses calculs ne concordaient pas avec le modèle largement reconnu à l'époque d'univers statique. Même un scientifique considéré comme le plus grand génie de son siècle pouvait être intimidé par le dogmatisme des matérialistes, et a ainsi choisi de ne pas révéler cette conclusion importante. Pourtant, il dira plus tard que ce choix était "la plus grande erreur de sa carrière".
L'expansion de l'univers nous révèle une autre évidence : si l'univers s'agrandit au fur et à mesure que le temps passe , alors, en remontant dans le temps, il doit se contracter pour finalement converger vers un seul point. Des calculs ont montré que cet unique point devrait avoir un volume nul. Notre univers est donc apparu suite à l'explosion de ce point, une explosion que l'on a appelé le "Big Bang".
En fait, la référence à ce point qui explose et qui a un volume nul n'est qu'une expression théorique. L'expression "volume nul" suggère simplement le "néant". L'univers entier a été créé à partir de "rien".
La théorie du Big Bang démontre clairement que l'univers a été créé à partir de rien. Néanmoins, d'autres preuves scientifiques étaient requises pour que la théorie soit largement acceptée. En 1948, George Gamov a avancé que si l'univers s'était formé à la suite d'une explosion soudaine et cataclysmique, comme Lemaître l'avait suggéré, il devrait y avoir des restes mesurés de radiation laissée par l'explosion, et cette radiation devait être uniforme dans tout l'univers.
Le postulat de Gamov allait être vérifié scientifiquement. En 1965, deux chercheurs du nom de Arno Penzias et Robert Wilson ont découvert les restes de cette radiation. Appelée "fond diffus cosmologique" (ou "rayonnement fossile"), elle n'est pas localisée mais distribuée uniformément partout dans l'univers. On réalisa rapidement que cette radiation était l'écho du Big Bang, résonnant toujours depuis les premiers moments de cette grande explosion. Penzias et Wilson ont reçu le prix Nobel pour cette découverte.
En 1989, la NASA a lancé dans l'espace le satellite COBE, dans le but d'étudier le fond diffus cosmologique. En quelques minutes, les scanners du satellite ont confirmé les mesures de Penzias et Wilson.
La découverte de la preuve confirmant la création de l'univers à partir du néant au cours du "Big Bang" a bouleversé les savants matérialistes. Ils furent les témoins de l'effondrement de leurs vastes recherches, de leurs hypothèses et de leurs théories non prouvées, les unes après les autres.
Le célèbre philosophe athée Antony Flew fit les commentaires suivants sur cette situation :
Il est reconnu que la confession est bonne pour l'âme. Je commencerai donc par confesser que l'athée stratonicien est embarrassé par le consensus cosmologique contemporain. Car il semble que les cosmologistes sont en train de fournir une preuve scientifique de ce que St Thomas ne pouvait prouver philosophiquement ; à savoir que l'univers a eu un commencement. Aussi longtemps que l'on puisse penser l'univers comme existant sans fin mais aussi sans commencement, il est facile de mettre en avant que son existence brute, ainsi que toutes ses caractéristiques fondamentales, doivent être acceptées comme les explications ultimes. Bien que je croie que cela reste toujours correct, il n'est certainement ni plus facile ni confortable de maintenir cette position face à l'histoire du Big Bang.12
Comme l'exemple ci-dessus l'explique clairement, si quelqu'un est dévoué aveuglément au matérialisme, il devient peu disposé à admettre la moindre preuve du contraire. Même s'il doit confesser le fait, il ne compromet pas son engagement envers le matérialisme.
D'un autre côté, de nombreux savants qui ne s'étaient pas engagés dans la négation doctrinaire de l'existence de Dieu, acceptent aujourd'hui le fait que c'est Dieu, le Tout-Puissant, qui a créé l'univers. Le scientifique américain William Lane Craig, connu pour ses recherches sur le Big Bang, en est un exemple :
En réalité, étant donné la vérité de la maxime ex nihilo fit (rien ne vient du néant), le Big Bang nécessite une cause surnaturelle. Puisque la singularité cosmologique initiale représente le départ de toutes les trajectoires de l'espace-temps, il ne peut y avoir la moindre cause physique au Big Bang. La cause doit plutôt transcender l'espace physique et le temps : elle doit être indépendante de l'univers, et incroyablement puissante. De plus, cette cause doit être un Etre, doté de libre arbitre… La cause de l'origine de l'univers doit être donc un Créateur qui, avant l'existence, a initié la Création par son action libre.13
La théorie du Big Bang nous offre une autre conclusion importante : c'est que, comme on l'a mentionné précédemment, une approche scientifique fondée sur les Ecritures divines réussira beaucoup mieux dans l'éclaircissement des mystères de l'univers. Les savants qui ont pris pour fondement philosophique le matérialisme et ont mis en avant le modèle "d'univers infini" ont été incapables de prouver leur théorie, malgré des décennies d'efforts inlassables. Cependant, la théorie du Big Bang, développée par Georges Lemaître, et qui se basait sur des sources divines, a certainement contribué au progrès scientifique et a aidé à révéler la véritable origine de l'univers.
Quand on regarde l'histoire de la science du 20ème siècle, on s'aperçoit que des événements similaires ont eu lieu dans d'autres domaines.
Les pertes occasionnées à la science par l'affirmation qu'"il n'y a pas de dessein dans la nature"
Les matérialistes n'ont pas seulement proposé que l'univers existe depuis un temps infini, ils ont aussi affirmé qu'il n'y a aucun dessein ou but dans l'univers. Ils ont avancé que l'équilibre entier, l'harmonie et l'ordre dans l'univers étaient l'œuvre du hasard. Cette affirmation, qui a dominé le monde scientifique à partir de la deuxième moitié du 19ème siècle, a tracé le cours de la recherche.
Par exemple, certains savants ont mis en avant une hypothèse appelée la "théorie du chaos" pour montrer qu'il n'y a aucune conception dans l'univers. Selon cette théorie, l'ordre peut surgir spontanément du chaos, et un certain nombre d'études scientifiques furent menées pour soutenir cette affirmation. Des calculs mathématiques, des études en physique théorique, des essais physiques et des expériences chimiques furent menés pour trouver une réponse à la question : "comment pouvons-nous démontrer que l'univers est le produit du chaos ?".
Chaque nouvelle découverte, pourtant, réfute un peu plus les théories du hasard et du chaos, révélant qu'il existe une conception extraordinaire dans l'univers. Des recherches conduites depuis les années 1960 démontrent constamment que tous les équilibres physiques de l'univers sont conçus de manière complexe afin de rendre la vie possible. Au fur et à mesure que la recherche avance, on découvre que chacune des lois de la physique, de la chimie et de la biologie, que chaque force fondamentale comme la pesanteur et l'électromagnétisme, ainsi que les détails de la structure des atomes et des éléments de l'univers, ont été adaptés précisément pour que les êtres humains puissent exister. Les savants font référence à cette conception extraordinaire sous le terme de "principe anthropique". C'est le principe selon lequel tous les détails de l'univers ont été arrangés pour rendre la vie humaine possible.
Avec ces découvertes, l'affirmation imposée à la communauté scientifique par la philosophie matérialiste que "l'univers est un tas de matière sans but ni signification et fonctionnant suivant le hasard", a été prouvée comme étant fausse. Le célèbre biologiste moléculaire Michael Denton fait le commentaire suivant dans son livre, Nature's Destiny: How the Laws of Biology Reveal Purpose in the Universe (La destinée de la nature : comment les lois de la biologie révèlent une intention dans l'univers) :
La nouvelle image qui est apparue dans l'astronomie du 20ème siècle présente un défi dramatique pou la présomption qui a dominé les cercles scientifiques au cours des quatre derniers siècles : que la vie est un phénomène périphérique et purement conditionnel dans le système cosmique… Les preuves fournies par la cosmologie et la physique modernes sont exactement le type de preuves que les théologiens naturels recherchaient au 17ème siècle mais n'arrivaient à trouver dans la science de leur époque.14
Les "théologiens naturels" dont il est fait référence ci-dessus sont les savants religieux des 17ème et 18ème siècles qui s'efforçaient d'invalider l'athéisme sur des bases scientifiques, et donc essayaient de prouver l'existence de Dieu. Cependant, comme il est dit dans la citation, le degré inférieur de connaissances scientifiques de cette époque ne leur permettait pas de justifier les vérités qu'ils percevaient, et le matérialisme, soutenu par les théories embryonnaires de la science d'alors, a acquis de l'autorité dans le monde scientifique. La science du 20ème siècle, cependant, a inversé ce cours et fourni des preuves décisives pour prouver que l'univers a été créé par Dieu.
Ici, le véritable point à considérer est le temps précieux énorme dépensé dans des recherches pour prouver le fantasme matérialiste. Toutes les théories des matérialistes, leurs formules, études en physique théorique, équations mathématiques et autres élucubrations se sont finalement avérées être de vaines tentatives. Tout comme l'idéologie raciste a amené l'humanité au désastre en aboutissant à la seconde Guerre Mondiale, l'idéologie matérialiste a, par pur athéisme militant, forcé le monde de la science à s'engager dans les ténèbres d'une orientation pseudo-scientifique.
Pourtant, si la communauté scientifique avait basé ses efforts non pas sur la fausse idée du matérialisme, mais sur la réalité que l'univers a été créé par Dieu, les recherches scientifiques auraient suivi un cours plus approprié.
Les pertes causées à la science par les efforts désespérés pour prouver la théorie de l'évolution
L'exemple le plus instructif d'une orientation incorrecte de la science fut l'adoption de la théorie de l'évolution de Darwin. Ayant été placé à l'ordre du jour des études scientifiques il y a 140 ans, cette théorie est en réalité la plus grande erreur perpétrée dans l'histoire de la science.
La théorie de l'évolution soutient que la vie est apparue à la suite de l'agencement par hasard de matières inertes. Cette même théorie affirme de plus que les organismes qui se sont formés par hasard ont évolué en d'autres créatures une nouvelle fois par le fait du hasard. Depuis un siècle et demi, de grands efforts sont faits pour trouver une justification scientifique à ce scénario dont les résultats n'ont prouvé, ironiquement, que le contraire. Des preuves scientifiques ont démontré que l'évolution n'a jamais eu lieu, que la possibilité d'une transmutation graduelle d'une espèce en une autre est hors de question, et que toutes les espèces vivantes ont été créées distinctement et sous leur forme actuelle.
Néanmoins, en dépit de preuves évidentes, les évolutionnistes ont mené d'innombrables études et expériences, écrit des volumes entiers bourrés de faux raisonnements et d'erreurs, établi des institutions, animé des conférences et des programmes télévisés - tout cela pour prouver la théorie de l'évolution de Darwin. L'exploitation de milliers de savants, ainsi que de quantités illimitées d'argent et de ressources, pour une affirmation improuvable, a causé un gâchis énorme et un sérieux préjudice à l'humanité. Si ces ressources avaient été utilisées correctement, de telles pertes n'auraient pas été occasionnées, de louables progrès scientifiques auraient été accomplis, et des résultats définitifs auraient été atteints dans les domaines les plus pertinents des études scientifiques.
D'un autre côté, un certain nombre de savants ou de penseurs se sont rendu compte à quel point la théorie de l'évolution est fausse. Le philosophe britannique Malcolm Muggeridge, par exemple, a fait le commentaire suivant :
Je suis moi-même convaincu que la théorie de l'évolution, et particulièrement l'étendue de ce à quoi elle a été appliquée, sera considérée dans les livres d'histoire du futur comme l'une des plus grandes plaisanteries de tous les temps. La postérité s'étonnera de ce qu'une hypothèse aussi fragile et douteuse ait pu être acceptée avec autant de crédulité.15
Le scientifique scandinave S?ren L?vtrup fait la remarque suivante dans son livre Darwinism: The Refutation of a Myth (Le darwinisme : la réfutation d'un mythe) :
Je suppose que personne ne niera que c'est un grand malheur si une branche entière de la science s'abandonne à une fausse théorie. Mais c'est ce qui s'est passé en biologie : depuis longtemps maintenant les gens discutent de problèmes évolutionnistes avec un vocabulaire "darwinien" particulier - "l'adaptation", "la pression sélective", "la sélection naturelle" etc. - croyant ainsi qu'ils contribuent à l'explication d'événements naturels. Ils ne le font pas… Je crois qu'un jour le mythe darwinien sera classé comme étant la plus grande tromperie de l'histoire de la science.16
Même un certain nombre de savants évolutionnistes ont reconnu que la théorie qu'ils défendent n'est pas confirmée par les faits et ils sont mal à l'aise sur ce sujet. "La perpétuation de la théorie (de l'évolution) d'aujourd'hui comme dogme n'encouragera pas le progrès vers des explications plus satisfaisantes des phénomènes observés"17, a dit l'évolutionniste Paul R. Ehrlich dans une interview publiée dans Science. Il y admet, bien qu'indirectement, le mal qu'un dévouement aveugle envers la théorie de l'évolution cause à la science.
Maintenant, examinons les efforts futiles menés pour soutenir les affirmations non scientifiques de la théorie de l'évolution, ce qui fait perdre à la science énormément de temps et de ressources.