Le testament de l’Imam Khomeyni, une feuille de route pour l’avenir
27 ans après le décès du Fondateur de la Révolution islamique, l’Imam Khomeyni, « Que sa demeure soit au paradis », il serait juste de dire que ses pensées continuent, toujours, d’éclairer la voie de tous ceux qui, dans le monde, aspirent à la liberté.
Depuis les premières années de la lutte que l’Imam Khomeyni menait contre l’Arrogance interne et l’ingérence étrangère, ses pensées sublimes, qui furent inspirées par les purs enseignements de l’Islam et du noble Coran, ont éclairé le chemin du peuple iranien, dans sa lutte contre le régime corrompu Pahlavi. Les visions et les pensées de l’Imam Khomeyni, extraites de ses discours et de ses interviews, ont été rédigées et publiées, dans différents livres, dont « Sahife-ye Nour ». Les pensées libératrices de l’Imam Khomeyni, une vingtaine d’années, après son décès, sont encore bien vivantes, et continuent d’éclairer, comme un flambeau, la voie de la Révolution et de l’Ordre islamique. Sans aucun doute, l’Ayatollah Khamenei, en tant qu’éminent et distingué adepte de l’Imam, et surtout, en tant que son remplaçant, a joué un rôle inégalable, dans la perpétuation de la pensée du Fondateur de la Révolution islamique.
Le testament politico-spirituel de l’Imam Khomeyni (Que son âme repose au paradis) constitue la source la plus englobante, qui permet de puiser dans les pensées sublimes de l’Imam qui a très bien su y retracer la feuille de route et les perspectives étincelantes de la Révolution islamique. En d’autres termes, le testament de l’Imam Khomeyni offre un plan englobant qui assure la poursuite du chemin de la Révolution. Ce testament a été rédigé par quelqu’un qui a été un vrai serviteur de Dieu et dont l’héritage précieux reflète les enseignements de l’école de l’Islam. Le vénéré Guide suprême de la Révolution, l’Ayatollah Khamenei, dit à ce propos : « La Révolution islamique, selon les dires du défunt et vénéré Imam Khomeyni, appartient à toutes les couches (de la société) et aux générations d’aujourd’hui et du futur de l’Iran ; or, cette grande nation va sauvegarder ce lourd héritage divin, en totale fidélité aux slogans, à la ligne conductrice et aux principes de la Révolution, et cela, à la lumière de la créativité, de l’ascendance et du progrès. » Le testament de l’Imam Khomeyni est rédigé, en une introduction, et d’importants chapitres, dans lesquels, il nous communique ses recommandations aussi bien que ses avertissements, sur divers sujets.
L’Imam Khomeyni commence son testament politique et spirituel par le Hadith al-Thaqalayn du grand Prophète de l’Islam. Le Messager de Dieu a déclaré : « En vérité, je vous confie deux choses de la plus grande valeur et du plus grand poids : le Livre de Dieu et ma maison (la Thaqalayn). En effet, ces deux là ne seront pas séparés, jusqu’à ce qu’ils me rejoignent dans le bassin (de Kowthar, au paradis, le Jour du Jugement). »
En fait, il a voulu bénéficier de ce Hadith dont toutes les écoles de l’Islam reconnaissent l’authenticité, afin de réitérer la place privilégiée du « livre de Dieu » et de la « famille du Prophète », deux grands héritages inséparables. L’Imam Khomeyni réaffirme, ainsi, que si l’on abandonne, une seule fois, l’un des deux, l’autre suivra, de même. Il fait allusion, ensuite, à la tyrannie et aux travestissements advenus au noble Coran, de la part des ennemis de Dieu. « Ainsi, le Coran, qui devait être le guide de l’homme pour la vie morale et matérielle, jusqu’au Dernier Jour, a été transformé, entre les mains d’ennemis connaisseurs et d’amis ignorants, en un instrument de division et de dispute, parmi les hommes, ou abandonné, totalement, à l’arène politique.
L’obéissance au Saint Coran et à l’Ahl-ul-Beit fait honneur à l’école chiite, comme cela est précisé, dans le testament de l’Imam Khomeyni, qui appelle toutes les nations musulmanes, à suivre, de tout cœur et avec dévouement, l’exemple des Imams immaculés et de la culture politique, sociale, économique et militaire de ces Guides magnanimes de l’Humanité. « Laissez-moi déclarer, à ce stade, que mon testament politico-religieux ne s’adresse pas, seulement, à la noble nation iranienne, dit le défunt Imam Khomeyni ; bien plutôt, il est recommandé à toutes les nations islamiques et à tous les peuples opprimés du monde, quelles que soient leur religion ou nationalité… »
Ailleurs, dans son testament, l’Imam Khomeyni souligne l’aspect miraculeux des événements qui ont abouti à la victoire du peuple iranien et au renversement du régime corrompu et stipendié Pahlavi. « Il n’y a aucun doute que la Révolution islamique est différente de toutes les autres révolutions, vu son apparition et ses motivations, autant que dans la qualité des luttes qui ont abouti à sa victoire ; il n’y a aucun doute qu’il s’agissait d’un don divin que Dieu, le Tout-Clément, a offert à cette nation dépossédée ». Et puisque le gouvernement issu de cette révolution est basé sur les valeurs religieuses, l’Imam recommande, à tous, de défendre cette doctrine vivifiante. « L’Islam et le gouvernement islamique sont des phénomènes qui, une fois réalisés, assurent la béatitude de l’Homme, dans ce monde et dans l’au-delà. Cette doctrine est capable de mettre fin, définitivement, à toutes les corruptions, à toutes les agressions et à toutes les oppressions, une doctrine qui assure, aussi, l’ascendance de l’homme, vers la perfection, une doctrine qui est présente, dans tous les domaines de la vie individuelle ou sociale, matérielle ou spirituelle, culturelle, politico-économique et militaire de l’Homme, ce qui la distingue, d’ailleurs, de toutes les doctrines non-monothéistes ».
Le testament politico-spirituel de l’Imam Khomeyni comprend 18 recommandations majeures, dont la première insiste sur le maintien de l’unité et des motivations divines, pour assurer la perpétuité de la Révolution islamique. De son vivant, aussi, l’Imam avait évoqué, plus d’une fois, l’importance de ces deux facteurs, garants de la victoire et de la poursuite de la Révolution.
L’autre idée essentielle des recommandations de l’Imam Khomeyni concerne le maintien de la vigilance, face aux campagnes trompeuses des ennemis, qui visent à ternir l’image de l’Islam pur. De ceux qui prétendent que les enseignements de l’Islam sont rétrogrades et appartiennent au passé, l’Imam défie leur argumentation et rappelle, à juste titre, que les enseignements de l’Islam, concernant, à titre d’exemple, l’instauration de la justice, le rejet de l’oppression, l’autosuffisance et l’indépendance ou le respect des droits des parents ou d’autrui, en général, ne sont pas de nature à tomber en désuétude.
« Ceux qui conçoivent des idées malignes et qui croient en une séparation de l’Islam de la politique, ces derniers doivent savoir qu’il existe, dans le noble Coran et la Sunna (le cheminement) du Prophète, visiblement, plus de règles et d’enseignements, sur la gouvernance et la politique, qu’il n’en existe, pour d’autres affaires ; or, une grande partie de ses enseignements sont de nature politico-religieuse. », lit-on dans le testament de l’Imam Khomeyni. « Le Grand Prophète Mohammad (Que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) et ses remplaçants ont, eux aussi, formé des gouvernements, et intervenaient, directement, dans la vie politique de leur société. », ajoute le texte.
Plus loin, dans son testament, l’Imam Khomeyni tient à rendre hommage au peuple endurant et dévoué iranien auquel il s’adresse en ces termes : « A vous, très cher peuple d’Iran, je vous conseille de chérir ce bienfait (qu’est l’Ordre de la République islamique), auquel vous avez atteint, à travers votre Jihad grandiose et avec le sang de votre noble jeunesse. » Et aux responsables de l’Ordre islamique, il conseille de reconnaître la valeur de ce peuple et de ne ménager aucun effort, pour lui rendre service, surtout, aux opprimés, aux « Mostazafin », qui sont les bienfaiteurs de tous. L’Imam recommande, aussi, d’éviter le luxe et le gaspillage. Il appelle les gens, notamment, les jeunes gens, à éviter de consommer les produits importés superflus, une vogue véhiculée par les publicités à l’occidentale… Il leur demande, également, d’investir davantage dans les productions intérieures, grâce à leur confiance en soi et leur ferme volonté, et de rompre, ainsi, tous les liens de dépendance envers les pays étrangers.
L’Imam prêtait, toujours, une attention particulière à l’éducation, et, surtout, aux universités, car, comme il l’a très bien fait remarquer, l’avenir du pays est entre les mains de la jeunesse d’aujourd’hui. Evoquant, dans sa charte politico-spirituelle, les plans impérialistes visant à vider la jeunesse de son identité et de ses valeurs, l’Imam Khomeyni tient à rappeler cette réalité qu’ »il revient au peuple et au gouvernement de la République islamique de ne jamais permettre, aux éléments corrompus et aux hérauts des écoles dérivées ou des tendances venant de l’Est ou de l’Ouest, de pénétrer dans les universités ou d’autres instituts d’éducation ».
Une partie du testament de l’Imam s’adresse aux responsables des trois pouvoirs qui assument la gestion du pays. Le texte fait, d’abord, allusion au pouvoir législatif, qui revient au Majlis islamique (le parlement), et appelle le peuple à participer, avec vigilance, à l’élection de ses députés. « A notre peuple, ma recommandation, pour aujourd’hui et pour l’avenir, est qu’il participe, avec engagement et une ferme volonté, en se souciant, toujours, des intérêts du pays et de l’Islam, à chaque tour des élections, afin d’envoyer au Majlis, des représentants dotés d’un grand sentiment d’engagement envers l’Islam et la Révolution islamique, des représentants qui appartiennent à la couche moyenne de la société, des personnes éduquées ayant une bonne connaissance des questions du jour et des politiques islamiques. », affirme l’Imam Khomeyni. Il insiste, également, sur la participation du peuple, dans la gestion du pays, en lui rappelant sa responsabilité de participer à toutes les élections, qu’elles soient des élections présidentielles ou parlementaires; ou bien encore, des élections de l’Assemblée des Experts, pour élire le Conseil du leadership ou le Guide.
Après une allusion à la situation catastrophique du parlement, sous le régime arbitraire Pahlavi, le testament de l’Imam offre, aussi, des recommandations aux élus du peuple, au sein du Majlis islamique: « Je demande à tous les députés du parlement, qu’ils se comportent, les uns avec les autres, avec honnêteté et fraternité, et qu’ils veillent, à ce que les lois issues du parlement, soient conformes aux principes de l’Islam. Qu’ils tiennent, tous, à leurs engagements, vis-à-vis de l’Islam et de ses enseignements divins, pour qu’ils parviennent à la béatitude, dans ce monde et dans l’au-delà. », précise le texte.
Il existe, dans l’Ordre de la République islamique, le Conseil des gardiens de la Constitution, une instance responsable de veiller à la conformité des lois adoptées, par le Majlis, avec l’Islam et la Constitution iranienne. Il s’agit, donc, d’une importante instance de gouvernance à laquelle le testament de l’Imam apporte quelques recommandations, dans les termes suivants: « A l’honorable Conseil des Gardiens de la Constitution, dans sa composition actuelle, et, aussi, pour l’avenir, je voudrais recommander qu’il accomplisse ses responsabilités nationales et islamiques, avec minutie et autorité, sans se laisser influencer par aucune puissance, et qu’il ne s’autorise aucune réserve, lorsqu’il s’agit d’empêcher l’adoption d’une loi contredisant la Constitution et la Charia. »
Juger, dans l’optique de l’Imam Khomeiny, est une tâche très sensible, une responsabilité très lourde. Il recommande, ainsi, aux responsables du pouvoir judiciaire, de respecter la justice et les règles de l’Islam, dans leurs verdicts.
L’Imam était, surtout, très exigeant envers le pouvoir exécutif, dont la responsabilité consiste à gérer la politique courante du pays. Cette importance particulière que l’Imam avait l’habitude de porter au pouvoir exécutif, on la trouve, aussi, dans un paragraphe de son testament s’adressant aux responsables de ce pouvoir: « Vous devrez, tous, vous mettre au service du peuple, surtout, les Mostazafin. Sachez qu’il est illicite de fatiguer les gens, avec des dénis administratifs, ce qui, d’ailleurs, pourrait entraîner la colère de Dieu. » Le testament de l’Imam réserve, également, des conseils spéciaux, pour les responsables de certains postes. A titre d’exemple, il recommande au ministre de l’Intérieur de désigner des gouverneurs dignes et compétents. Au ministre des Affaires étrangères, l’Imam lui recommande de s’évertuer à défendre l’indépendance, et à opter, plutôt, pour un rapprochement avec les pays islamiques. Ses conseils, pour le ministre de la Culture et de l’Orientation islamique, se résume en ces termes: « Mon testament, pour le ministre de l’Orientation, à toutes les époques, surtout, à l’époque sensible actuelle, c’est qu’il prêche le juste et tente de représenter la vraie image de la RII. »
Les forces armées de la RII ont, elles aussi, leur place privilégiée, dans le testament de l’Imam. Il évoque, notamment, le rôle de la Révolution islamique, dans l’évolution spirituelle de l’armée, devenue une force, véritablement, populaire, sous l’Ordre de la République islamique d’Iran. « A toutes les forces armées, je recommande, humblement, de rester, toujours, fidèles à l’Islam, l’unique école de l’indépendance et de l’aspiration à la liberté, car, c’est à la lumière de la guidance de cette religion que Dieu appelle tous aux sommets les plus sublimes de la perfection humaine. Restez, donc, fidèles, à l’Islam, comme vous l’êtes, aujourd’hui. »
L’Imam Khomeyni rend hommage, aussi, à la bravoure impressionnante des forces armées iraniennes, au cours de l’agression du régime baathiste de Saddam contre l’Iran. Vu le boycott en terme d’équipements militaires, appliqué par l’Occident contre la RII, l’Imam recommande aux forces armées iraniennes d’essayer de parvenir à l’autosuffisance, dans la fabrication des armements dont elles auraient besoin.
L’Imam porte, aussi, un regard particulier, aux mass médias, vu leur rôle névralgique qui pourrait fonctionner en faveur ou au détriment de la société. Il fait allusion au rôle destructif des médias et des mécanismes de la communication de masse, à l’époque du régime stipendié Pahlavi. « A l’époque, la radiotélévision, la presse, le théâtre et le cinéma étaient des instruments, malheureusement, très efficaces, utilisés pour la dépravation du peuple, surtout, de la jeune génération. Au cours du 20ème siècle, en particulier, pendant sa deuxième moitié, les puissances impérialistes ont mené de vastes plans et campagnes anti-islamiques et anti-religion, en abusant, exactement, de ces mêmes instruments. », indique le texte. L’Imam, qui avait une forte conviction dans le principe de la liberté, ne tolérait, pourtant, pas qu’on en abuse, avec de malsaines motivations. Cette vision se trouve, aussi, dans le testament de l’Imam, là où il dit: « Nous sommes, tous, censés savoir que la liberté à l’occidentale mène à la perversion de nos fils et de nos filles, ce que, ni la religion, ni le bon sens, n’accepte. »
Dans le même temps, l’Imam appelle tous les artistes, de même que les responsables de tous les médias de masse, à exécuter leur mission qui est de présenter la vraie image de l’Islam: « Si cette image, cette belle image à laquelle appellent l’Islam et la Sunna, est révélée, en se débarrassant des malentendus des amis et des hostilités des ennemis, cette religion divine pourra se mondialiser et l’étendard glorieux de l’Islam sera hissé aux quatre coins du monde ». En réalité, l’Imam Khomeyni était, non seulement, un leader aimé, mais aussi, un père tendre et soucieux, à l’égard de toute l’Ummah islamique. Une partie de son testament est, ainsi, consacrée à des conseils s’adressant aux opposants à l’Ordre de la République islamique. Tout d’abord, il tient à préciser qu’ « on ne pourra pas, par des assassinats, explosions ou mensonges sans fondement, contraindre un peuple dévoué à se dérouter de son chemin. Jamais, on ne pourra renverser un gouvernement quelconque, en ayant recours à ces méthodes inhumaines et déraisonnables, d’autant plus qu’on a affaire au peuple iranien, riche de ses enfants et vieillards, toujours prêts à se sacrifier, sur le chemin du Coran, de la religion et de la République islamique. »
Aux groupes contre-révolutionnaires, l’Imam s’adresse, ensuite, par compassion, dans les termes suivants : « Je vous conseille d’abandonner ces actes insensés et inefficaces. Ne vous-laissez pas tromper par les puissances arrogantes, et, partout, où vous êtes, revenez à votre patrie et à l’Islam, si vous n’avez pas commis de crimes. Repentez vous, car Dieu est le plus miséricordieux, et la RII et le peuple iranien vous pardonneront, si Dieu le veut. Et si, même, vous avez commis un crime, dans ce cas-là, aussi, Dieu a clarifié votre devoir : retournez à mi-chemin et repentez-vous. » Il demande, aussi, aux opposants internes, de ne pas chercher des prétextes, et de ne pas, non plus, affaiblir l’Ordre de la République islamique, en abusant du principe de la liberté.
Vers la fin de son testament, l’Imam Khomeyni appelle les Musulmans du monde à s’évertuer à retrouver leur indépendance et leur liberté et à appliquer les règles de l’Islam. « Cela constituait le cheminement et la vie des prophètes, des Imams immaculés et des grandes figures de la religion musulmane. A nous de le suivre et de croire que si une nation souhaite, vraiment, se débarrasser de ses dépendances, elle le pourra. Les grandes puissances du monde ne pourront imposer à aucune nation le contraire de ce en quoi elle croit véritablement. » L’Imam répète, ensuite, son conseil habituel à tous les Musulmans du monde: « Que les Musulmans tendent une main de fraternité à leurs frères en religion, quels qu’en soient leur pays ou race. Si, un jour, cette fraternité en religion peut se concrétiser, grâce à Dieu et avec la ferme volonté des peuples et des gouvernements, vous allez voir que les Musulmans constituent la plus grande puissance du monde. », ajoute l’Imam Khomeyni.
Le fondateur de la République islamique préfère terminer son testament politico-spirituel, en glorifiant, encore une fois, le peuple iranien et sa résistance sur le chemin de la Révolution. « Ce pour quoi, vous, le noble et brave peuple d’Iran, vous vous êtes soulevés, et que vous poursuivez toujours avec dévouement, ce pour quoi vous avez consacré votre vie et vos biens, comme vous le faites toujours, cela est la plus noble et la plus précieuse cause qu’on ait connu, dans ce monde, de toute éternité ; c’est la doctrine de la divinité, au sens large, la pensée monothéiste perçue dans ses aspects sublimes. », dit l’Imam Khomeyni. Et c’est encore, dans les termes suivants que l’Imam retrace l’horizon étincelant qui se profile, à ses yeux, devant le peuple iranien : « Avec tout ce que je connais du noble peuple iranien, de sa vigilance, de son engagement et de son dévouement, de son esprit de lutte et de résistance, sur le chemin du juste, j’espère, pour ma part, que les futures générations de ce peuple hériteront de ces valeurs humaines et qu’elles en rajouteront, de génération en génération. »
A terme, le testament politico-spirituel de l’Imam Khomeyni (Que son âme repose au paradis) se termine par une phrase saisissante qui interprète les sublimes degrés spirituels de son être et qui dit : « Âme reposée et cœur tranquille et rassuré de l’espoir en la grâce de Dieu, je vous quitte, vous mes frères et sœurs, et je voyage vers ma demeure éternelle… »