La mort ou le martyre du Prophète ?

 

وَمَا مُحَمَّدٌ إِلاَّ رَسُولٌ قَدْ خَلَتْ مِن قَبْلِهِ الرُّسُلُ أَفَإِن مَّاتَ أَوْ قُتِلَ انقَلَبْتُمْ عَلَى أَعْقَابِکُمْ وَمَن یَنقَلِبْ عَلَىَ عَقِبَیْهِ فَلَن یَضُرَّ اللّهَ شَیْئًا وَسَیَجْزِی اللّهُ الشَّاکِرِینَ.

آل عمران ایه ۱۴۴

Mohammed n’est que le Messager d’Allah, et il y avait d’autres Messagers avant lui, donc s’il meurt ou est tué, reviendrez-vous ? [Et abandonnerez-vous l’Islam et retournerez-vous à l’ère de l’ignorance et de l’incrédulité ?] Et quiconque s’en retourne ne fera aucun mal à Allah, et Allah récompensera ceux qui sont reconnaissants.
L’une des injustices du Prophète (s) est que la qualité de son martyre n’est généralement pas prise en compte. Ils ont l’habitude de dire que la mort du Prophète !! Cette semaine, nous allons parler de la qualité du martyre et des assassins de l’Imam :
Les livres de Sira et Hadith ont confirmé la mort du Prophète (s) par poison et l’ont mentionnée avec des hadiths mutawatir, notamment :
Ibn Sa’d dit que dans un hadith, il est mentionné que le Prophète (psl) est mort empoisonné et avait soixante-trois ans. C’est ce qu’a dit Ibn 'Abdu. (1)
Al-Shaykh al-Mufid dit : « Il mourut à Médine lundi, les deux dernières nuits du mois de Safar, dans la dixième année de l’Hégire, alors qu’il avait soixante-trois ans. (2)
Al-'Allama al-Hilli mentionne le martyre du Prophète (s) au moyen du poison. (3)

Il est mentionné dans le livre Jami' al-Rawah : Le Prophète (psl) est mort empoisonné à Médine. (4)
Al-Shaykh al-Tusi dit : Le Prophète (s) est mort d’empoisonnement les deux dernières nuits du mois de Safar dans la dixième année de l’Hégire. (5)
Al-Bayhaqi a rapporté d’après 'Abd Allah b. Mas’ud qu’il a dit : « Si je jure neuf fois que le Messager d’Allah (s) a été tué, cela m’est plus cher que si je jure une fois qu’il n’a pas été tué, parce que Dieu l’a fait prophète martyre. » (6)
Le gouverneur de Nishabur a confirmé la mort du Prophète (s). Il dit : « Par Allah, le Messager d’Allah et Abou Bakr ont été tués par le poison, et 'Umar, 'Uthman, et 'Ali ibn Abi Talib ont été tués par l’épée, et Hasan ibn 'Ali a été tué par le poison, et Husayn ibn 'Ali a été tué par l’épée. » (7)
Ibn Mas’ud a confirmé et souligné la mort du Prophète (s) en l’an 11 AH. (8)
Le Prophète (psl) a dit : « Il n’y a pas de prophète ou de son gardien à moins qu’il ne soit martyrisé. » (9) Il dit aussi : « Il n’y a pas un seul d’entre nous (les Ahl al-Bayt) qui ne soit empoisonné ou tué. » (10)
Par conséquent, le martyre du Prophète (s) par poison est définitif. Mais qui l’a martyrisé et à quel moment ?

L’époque du martyre du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui)

 

Apparemment, l’intervalle le plus long entre l’ordre d’envahir le Levant dirigé par Oussama et le martyre du Prophète (s) est de deux semaines. En raison du grand nombre de hadiths à cet égard, je me contenterai de mentionner les sources : Al-Tabaqat al-Kubra Ibn Sa’d, vol. 2, Sira Ibn Hisham, Ansab al-Ashraf, vol. 1, et Uyun al-Athar, vol. 2.
Dans toutes ces sources, l’intervalle de 12 à 14 jours entre l’ordre d’attaquer la Syrie et le martyre a été indiqué. Son martyre eut lieu en l’an 11 AH à l’âge de soixante-trois ans.
Tout d’abord, depuis que le Prophète (psl), comme je l’ai dit, avait annoncé son martyre imminent à Ghadir.
Deuxièmement, il n’y avait pas beaucoup de temps entre Ghadir et l’ordre d’attaquer le Levant dirigé par Usama.
Troisièmement, la terre du Levant était située à une certaine distance de Médine.
Quatrièmement : À Ghadir, Ali (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) a été présenté comme successeur.
Abu Bakr, Umar et d’autres autour d’eux ont refusé de rejoindre l’armée d’Oussama afin qu’ils puissent se débarrasser secrètement du Prophète (s) de manière à ne pas être déshonorés et à mener à bien leurs plans sinistres après le martyre du Prophète (s).

Aïcha et sa suite, les meurtriers du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui)

 

Il est rapporté qu’il s’évanouit, et quand il reprit conscience, les femmes lui donnèrent des médicaments pendant qu’il jeûnait. (Al-Tabaqat-ul-Kubra, vol. 2, p. 235)
Dans deux récits de Bukhari et de Muslim, il est rapporté d’Aïcha : « Nous avons donné des médicaments au Prophète (s) quand il était malade, alors il a commencé à nous dire de ne pas me donner de médicaments. »
Nous avons dit : « Tous les patients détestent la médecine. » Dans certains hadiths, il est mentionné ce qui suit : (Ne vous en souciez pas) Le malade déteste les deux !
Peu de temps après, le Prophète (s) a dit : « Quiconque est dans la maison doit prendre des médicaments sous mes yeux, à l’exception de mon oncle Abbas, qui n’était pas présent avec vous. » (11)
Premièrement : L’obéissance au Prophète (s) n’est-elle pas obligatoire en tout cas selon le texte du Coran ? Le Coran ne dit-il pas que le Prophète (psl) ne parle pas sur un coup de tête ? Alors, pourquoi Aïcha n’a-t-elle pas obéi lorsque l’Imam lui a demandé de ne pas lui donner le médicament (poison) et a plutôt agi contre l’ordre de l’Imam ? C’était comme si Aïcha, comme Omar, avait imaginé que le Prophète (psl) était délirant !! Le Messager d’Allah (psl) ne connaissait-il pas les bienfaits de la médecine et ils le savaient ? Et le Prophète n’a-t-il pas reconnu son propre intérêt et ils l’ont fait ?
Deuxièmement : La dernière phrase de l’Imam (« Tous les gens de la maison doivent manger ce médicament sous mes yeux ») fait référence au fait que l’Imam savait que ce n’était pas un médicament mais un poison avec lequel ils voulaient tuer l’Imam. C’est pourquoi l’Imam (as) voulait dire ceci : Si c’était un médicament, mangez-en ! Mais eux-mêmes savaient qu’il n’y avait pas de médicament et ils n’en mangeaient pas.
Dans al-Tibb al-Nabawi, Ibn al-Jawzi, vol. 1, p. 66, dit : On lui a donné des médicaments alors qu’il était inconscient, et quand il a repris conscience, il a dit : « Qui m’a fait cela ? » C’est l’œuvre des femmes qui sont venues de là et ont pointé de sa main vers l’Abyssinie. Il est mentionné dans les hadiths authentiques qu’Aïcha et Hafsa étaient abyssins.
C’est une révélation du Prophète (s) qu’il a été empoisonné de la même manière que les femmes d’Abyssinie donnaient du poison à leurs maris. Le poison abyssin a également été célèbre et certains Abyssins ont été des experts en magie et en divers types de poison.

'Abd al-Samad ibn Bashir a rapporté de l’Imam Sadiq (as) que le Prophète (psl) a dit : « Vous savez que le Prophète (psl) est mort ou a été tué, comme Dieu le dit : 'S’il meurt ou est tué, vous retournerez à l’ignorance.' Les deux femmes (Aïcha et Hafsa) lui ont bu du poison. (p. 12)
Dans un autre hadith, il est dit : « Aïcha et Hafsa lui ont bu du poison. (13)
Allamah Majlisi dit : « Il est possible que les deux poisons aient été efficaces lors du martyre du Prophète. (14)
Par deux poisons, Allama entend le poison de Khaybar, et l’autre est le poison qu’il a bu dans les derniers jours de sa vie. Les dirigeants du régime usurpateur (Abou Bakr, Omar, leurs filles, etc.) se sont battus pour empêcher que leurs noms ne se répandent dans la société en tant qu’assassins du Prophète (s) et ont épousseté la scène et ont dit : « Il est vrai que le Prophète (s) a été empoisonné, mais c’est le poison de Khaybar dans la septième année de l’Hégire qui l’a maintenant tué !! Bien sûr, aucune personne saine d’esprit n’accepterait une telle fausse excuse parce que le Prophète (s) a été tué en l’an 11 AH et que l’incident de Khaybar a eu lieu la septième année !! De plus, le Prophète (s) a été informé de l’empoisonnement de la nourriture de Khaybar par Gabriel et n’en a pas mangé. Aïcha a également tiré une leçon de cet incident et n’a pas laissé au Prophète (s) le soin de manger le poison lui-même, mais elle le lui a donné de force. Par conséquent, le martyre de l’Imam (a) était certainement dû au dernier poison qui lui a été donné par Aïcha, et l’Imam n’a pas pu résister à cause de la faiblesse et il a été martyrisé.
Dans l’espoir de l’apparition du vengeur de Hazrat Zahra (paix et bénédictions d’Allah soient sur elle)
Ô Allah, maudissez le gibbat et le mastodonte

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Documents:
1. Renouvellement de la généalogie. Muhammad ibn Muhammad al-'Alawi p. 6
2. Al-Muqna’a al-Shaykh al-Mufid, p. 456 et Muntaha al-Muttalib al-Hilli, vol. 2, p. 887.
3. Muntaha al-Muttalib al-Hilli, vol. 2, p. 887.
4. Jami' al-Rawah Muhammad Ali Ardabili, vol. 2, p. 463.
5. Tahdhib al-Ahkam, vol. 6, p. 1, et Bihar al-Anwar, vol. 22, p. 514.
6. Al-Sira al-Nabawiyyah Ibn Kathir al-Dimashqi, vol. 4, p. 449.
7. Al-Mustadrak. vol. 3, p. 60.
8. Al-Sira al-Nabawiyyah Ibn Kathir, vol. 4, p. 449, et al-Bidaya wa al-Nihaya, vol. 6, pp. 317-322.
9. Basa’ir al-Daraj, p. 148, Bihar al-Anwar, vol. 17, p. 405, vol. 40, p. 139.
10. Kifayat al-Athar, Kharraz Qummi, p. 162, Wasa’il al-Shi’a, vol. 14, p. 2, Bihar al-Anwar, vol. 45, p. 1, et Man Laya Hazuruh al-Faqih, vol. 4, p. 17.
11. Sunan al-Bukhari, vol. 7, p. 17, vol. 8, p. 40, et Sunan Muslim, vol. 7, pp. 24 et 194, Tarikh al-Tabari, vol. 2, p. 438.
12. Tafsir al-Ayyashi, vol. 1, p. 200, et Bihar al-Anwar, vol. 22, p. 516, vol. 28, p. 21.
13. Bihar al-Anwar, vol. 22, p. 516.
14. Bihar al-Anwar, vol. 22, p. 516.