Martyre de l’imam Hasan al-'Askari

L’imam Hasan al-Askari (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) est le fils de l’imam Hadi (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui), le père de l’imam du temps (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) et le onzième imam des chiites duodécimains qui a été le chef des chiites pendant six ans.
Il était sous la stricte garde des dirigeants de l’époque avec plusieurs califes abbassides contemporains à Samarra, il était donc surnommé 'Askari, et pendant ce temps, il était en contact avec les chiites par l’intermédiaire de ses représentants.
Finalement, il a été martyrisé le 8 Rabi' al-Awwal 260/1920 à l’âge de 28 ans et a été enterré à Samarra à côté de la tombe de son père. Le lieu de sépulture de ces deux imams est connu sous le nom de sanctuaire d’al-Askariyyin et est l’un des sanctuaires d’Irak.

Table des matières

1. Brève introduction
2. Califes contemporains
3. Accompagner le père en exil
       3.1 - Gardiens au cœur dur
       3.2 - L’intensité du contrôle
4. La relation de l’imam avec les chiites
5. Divergence dans les témoignages
6 - Enquête sur la validité du martyre de l’imam
7. Qualité du témoignage
8 - Rubriques connexes
9 - Notes de bas de page

10 - La source

 

1. Brève introduction

 

Le onzième Imam s’appelait Hasan et sa kunya était Abu Muhammad, et ses titres étaient Zaki et Askari. [1] Il est né à Rabi' al-Thani en 232 AH à Médine et a été martyrisé le huitième vendredi de Rabi' al-Awwal en 260 AH à l’âge de 28 ans et a été enterré à Samarra. [3]

2. Califes contemporains

 

L’Imam Hassan Askari (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) était contemporain de plusieurs califes abbassides, Mu’tasim, Wathiq, Mutawakkil, Muntasir, Musta’min, Mu’tazz, Muhtadi et Mu’tamid, qui étaient Mu’tazz, Muhtadi et Mu’tamid en même temps que son Imamat. Tous harcelaient ce noble. Hazrat Askari (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) était soit en prison, soit sous surveillance pendant cette période de six ans d’Imamat.

 

3. Accompagner le père en exil

Afin de surveiller les imams infaillibles (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) et d’être au courant de leurs activités intellectuelles et politiques, les califes abbassides leur demandèrent de quitter Médine (qui était le centre de la science et de la religion) pour se rendre à Bagdad, Samarra et Khorasan (qui étaient les capitales du système au pouvoir). Pour cette raison, l’imam Hassan Askari (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) a passé presque toute sa vie en prison ou en exil. Il avait deux ans lorsqu’il s’est exilé avec son père et a été en exil avec lui pendant vingt ans. Après le martyre de l’imam al-Hadi (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui), il a été emprisonné ou exilé jusqu’à son martyre, qui a duré six ans. Pour cette raison, les compagnons n’ont pas pu atteindre son service, mais l’imam Hasan al-Askari (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) a organisé ses disciples en créant une organisation secrète. [4]

3.1 - Gardiens au cœur dur

Le gardien de prison de confiance dit :
Comme j’avais reçu l’ordre d’agir durement, j’ai nommé deux personnes connues pour leur cruauté et leur vice pour harceler l’Imam al-Askari (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui), et il n’a pas fallu longtemps pour que ces deux personnes deviennent des personnes recommandées pour la prière et le jeûne, car je leur ai demandé : « Pourquoi ne soyez pas durs avec Hasan ibn Ali (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) ? » Ils dirent : Que dirons-nous de lui ? Une personne qui est toujours occupée à adorer Dieu. Il jeûne pendant la journée et prie la nuit jusqu’au matin. Sobre et digne. Sa majesté est telle que lorsqu’il nous regarde, des frissons nous envahissent les membres.

 

3.2 - L’intensité du contrôle

La pression sur l’imam Hasan al-Askari était extrêmement intense et il était sous contrôle et surveillance de toutes parts. Le gouvernement abbasside était tellement préoccupé par l’influence de l’imam et sa position sociale importante qu’il était forcé de se rendre à la cour chaque semaine. Ils étaient si effrayés que ce n’était pas suffisant, mais ils ont arrêté l’imam et l’ont gardé en exil dans le quartier d’Askar à Samarra, c’est pourquoi ils sont devenus connus sous le nom d’Askari. [5]

 

4. La relation de l’imam avec les chiites

 

À l’époque de l’imam Hasan al-Askari (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui), les chiites s’étaient répandus dans différentes régions et villes, et les chiites étaient concentrés dans de nombreuses régions et lieux. L’expansion et la dispersion des centres de rassemblement chiites nécessitaient l’existence d’une organisation de communication régulière pour établir le lien des chiites avec l’Imamat d’une part, et leur relation les uns avec les autres d’autre part. Ce besoin s’est fait sentir dès l’époque du neuvième imam, et le réseau de communication des avocats et l’installation de représentants dans différentes régions ont été mis en œuvre afin d’établir un tel système. Ce programme a également été suivi à l’époque de l’Imam al-Askari (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui).
L’imam Hasan al-Askari (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) a choisi des représentants parmi les personnalités éminentes et les chiites et les a nommés dans de nombreuses régions, ce qui lui a permis d’être en contact avec ses disciples. [6][7]
L’imam communiquait également avec les chiites et ses disciples en envoyant des courriers et de cette façon, il résolvait leurs problèmes. À titre d’exemple, nous pouvons mentionner les activités d’Abu l-Arian, l’un des plus proches compagnons de l’Imam, qui a livré les lettres et les messages de l’Imam aux disciples de l’Imam, et en retour, il a transmis les lettres, les questions, les problèmes et les fonds envoyés par les chiites à Samarra en présence de l’Imam. [8]

5. Divergence dans les témoignages

Il y a encore une divergence d’opinion sur la question de savoir si l’Imam (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) a dit adieu à la mort naturelle de la vie ou s’il a été martyrisé, bien que selon Tabarsi, certains érudits chiites, citant les paroles de l’Imam Sadiq (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) qui a dit : « Nous ne sommes que des empoisonnés ou assassinés », même à propos des Imams dont le martyre n’est pas raconté, croient que les califes de différentes manières les ont martyrisés. [9][10][11]

 

6. Enquête sur la validité du martyre de l’imam

Il y a une narration sur le martyre de l’Imam al-Askari (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) dans l’une des sources historiques du VIe siècle. [12] Par conséquent, le martyre de l’Imam (as) est tout à fait probable. Le récit de son arrestation, le danger constant pour sa vie de la part de l’establishment au pouvoir, le fait qu’il était considéré comme un opposant politique et la mort de Sa Sainteté à un jeune âge, tout cela peut confirmer son martyre. Comme l’Imam était une figure bien connue à Samarra, une aura de tristesse et d’étonnement imprégnait l’atmosphère de Samarra au moment de sa mort.
Ahmad ibn 'Ubayd Allah, dans un hadith qui a déjà été présenté en partie, a décrit cette scène comme suit : « Lorsque l’Imam al-'Askari (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) est décédé, le bruit des gémissements et des cris s’est répandu partout. Les gens criaient : « Ibn al-Rida est parti. » Ensuite, ils étaient prêts pour l’enterrement et le marché était fermé. Mon père (le vizir de confiance des Abbassides), Banu Hashim, des militaires et des personnalités judiciaires, des secrétaires et des gens se sont précipités vers le cadavre, et il y a eu un soulèvement à Samarra ce jour-là. [13][14][15] Avec la présence de l’Imam (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) et de son père à Samarra pendant au moins 17 ans, non seulement les gens étaient attirés par eux, mais aussi de nombreux chiites avaient afflué dans cette ville. Dans une telle situation, il était naturel qu’au moment du décès du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui), Samarra soit impatiente et pleure la perte du fils du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui). [16]

 

7. Qualité du témoignage

 

L’imam Hassan Askari (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) était le grand chef des chiites comme ses ancêtres et a mené les luttes populaires contre les califes injustes. La dernière période de l’Imamat de Sa Sainteté était contemporaine du Mu’tamid abbasside. C’était un homme brutal et sanguinaire, il a éliminé ses adversaires avec cruauté et n’était pas silencieux et indifférent à l’Imam Hasan al-Askari, qui était le chef et le chef des chiites, c’est pourquoi l’Imam (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) a passé la majeure partie de sa vie en prison. Parfois, il était emprisonné par Salih ibn Rasif, et parfois il était emprisonné par Ali ibn Hazin, et parfois il y avait un homme vil et vil nommé Nahrir en prison.
Finalement, al-Mu’tamid, qui avait une forte rancune et une forte inimitié envers l’Imam (a) et considérait son existence comme un grand danger pour son gouvernement, décida de le tuer et le martyrisa avec du poison. Au moment de sa mort, sa concubine, Saqiq, et la croyance de son serviteur et du propriétaire du commandement ('atf) étaient présents. Sa Sainteté demanda de l’eau et lui demanda d’en boire, et quand nous fûmes prêts, il dit : « Apporte-moi d’abord de l’eau pour que je puisse prier. » Lorsque nous avons apporté de l’eau, il a fait ses ablutions et a accompli la prière du matin, après quoi son âme sainte s’est envolée vers le monde saint.

8 - Rubriques connexes

 

L’imam Hasan al-Askari (as), le sanctuaire d’al-Askariyyin, l’imamat de l’imam al-Hasan al-Askari, les activités culturelles de l’imam al-Hasan al-Askari (as).

 

9 - Notes de bas de page

1. ↑ Qummi, 'Abbas, Muntaha al-amal, vol. 2, p. 507.
2. ↑ Salehi Kirmani, Muhammad Reza, p. 265.
3. ↑ Abli, Kashf al-ghumma, vol. 3, p. 177.    
4. ↑ Mazahiri, Husayn, La vie des quatorze imams infaillibles (a), vol. 1, p. 161.
5. ↑ Mazahiri, Husayn, La vie des quatorze imams infaillibles (a), vol. 1, p. 163-164.
6. ↑ Pishva’i, Mahdi, Sira Pishvayan, vol. 1, p. 652.    
7. ↑ Pishva’i, Mahdi, Sira Pishvayan, vol. 1, p. 657.    
8. ↑ Pishva’i, Mahdi, Sira Pishvayan, vol. 1, p. 656.    
9. ↑ Majlisī, Biḥār al-anwār, vol. 50, p. 238.    
10. ↑ Tabarsi, Fadl b. Hasan, A’lam al-wara, vol. 2, p. 132.    
11. ↑ Musawi, Sharaf al-din, al-Fusul al-muhamma, p. 290.
12. ↑ Ibn Shadi, Muhammad, Majmal al-tawarikh wa l-qasas, p. 458.
13. ↑ Ṣadūq, Kamāl al-dīn, vol. 1, p. 43.    
14. ↑ Shiblinji, Mu’min b. Hasan, Nur al-absar, p. 68.
15. ↑ Tusi, Nasir al-Din, Ghayba al-Shaykh al-Tusi, p. 219.    
16. ↑ Ja’fārīān, Ḥārūl, Ḥāyātī fikri wa sāyāsiyā, p. 560.