Collier avec bénédictions.

L’Imam Sadiq (paix soit sur lui) raconte par son père de Jabir bin Abdullah Ansari qu’après la prière d’Asr, nous étions assis à côté du Prophète (paix soit sur lui) quand soudain un vieil homme entra et dit : « Ô Messager d’Allah (paix soit sur lui), nourris-moi affamé, couvre ma nudité, aide-moi pauvre », le Prophète de Dieu (paix soit sur lui) dit :  Frère arabe : Je n’ai rien à vous aider, mais je vous enverrai vers quelqu’un qui aime Allah et le Prophète (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) et qu’Allah et le Prophète (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) aiment. C’est lui qui se sacrifie avec sa richesse et sa vie. Maintenant, va chez Fatima (paix soit sur elle). L’Arabe alla chez Fatima (paix sur elle) avec Bilal, et après avoir salué et loué l’Ahl al-Bayt (paix sur eux), il informa la dame de sa situation et, rencontrant le Prophète (paix sur lui), Zahra (paix sur elle) donna la première peau sur laquelle nous dormions et dit que nous n’avions rien d’autre que cette porte dans la maison, mais l’Arabe ne la prit pas et la rendit. Alors Fatima (paix soit sur elle) prit le collier, qui était un souvenir et un cadeau de la fille de Hamza Sayyid Shuhada, le donna à l’Arabe et dit : Prends-le, vends-le, résous ton problème, l’Arabe prit le collier et quitta la maison joyeusement et atteignit la présence du Prophète (paix soit sur lui) et après quelques mots, Ammar Yasir l’acheta enfin et en échange, vingt dinars et deux cents dirhams d’une main Il a donné des vêtements et une tête d’encre et a rendu le pauvre homme heureux. Ammar ramena le collier chez lui, le parfuma de l’eau, le mit dans un sac Yamani, le remit à son esclave et dit : « Esclave ! Donne ce collier au Prophète (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) et je le lui ai donné aussi. L’esclave arriva devant le Prophète (paix sur lui) et transmit les événements à ce noble, le Messager de Dieu (paix soit sur lui) dit aussi : Donnez le même collier à Fatima (paix soit sur elle) et je vous ai donné à Fatima (paix soit sur elle).

 

L’esclave vint à la porte de la maison de Dame Fatima (paix sur elle) et, après avoir offert politesse et salutations, il dit : Ô fille du Prophète (paix soit sur lui) ! Ce collier a été béni par ton père et m’a donné à toi, Fatima (paix soit sur elle) a pris le collier et a libéré l’esclave dans la voie de Dieu. À ce moment-là, l’esclave rit et dit : « Quel collier béni ! » Il nourrissait les affamés, couvrait les nus, enrichissait les pauvres, libérait un esclave, puis retournait auprès de son propriétaire légitime. (Bihar al-Anwar, vol. 43, p. 56, hadith 50 ;

 

Le sacrifice de l’invité à la réception

Un jour, un pauvre Arabe vint au service du Prophète (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) et se plaignit auprès de lui de la douleur de la faim. Le Prophète envoya un coursier à ses épouses pour leur demander de la nourriture, mais elles dirent toutes qu’elles n’avaient rien à manger à part de l’eau.

Le Prophète (paix et bénédictions d’Allaah soient sur lui) s’adressa aux musulmans en disant : « Qui accueillera cet homme ce soir ? » Ali exprima sa disponibilité, amena l’Arabe chez lui et demanda l’aide de Fatima (paix soit sur elle) à ce sujet. Zahra (Paix soit sur elle) dit : Nous n’avons pas de nourriture sauf la nourriture de nos enfants, mais nous donnons la priorité à l’invité plutôt qu’à nos enfants, Fatima (Paix soit sur elle) avec l’accord d’Amir al-Mu’minin (Paix sur elle) et les enfants allèrent se coucher affamés, éteignirent la lampe et accueillirent l’invité dans l’obscurité. Ali al-Sha’ar faisait semblant devant l’invité dans l’obscurité en secouant et en tournant la langue pour que l’invité ne soit pas embarrassé.

 

Lorsque l’invité cessa de manger et que Fatima (paix soit sur lui) apporta la lampe, ils virent que le bol était plein de nourriture, le lendemain de la prière du matin, le prophète (paix soit sur lui) pleura amèrement en voyant l’imam Ali (paix soit sur lui) et dit : « Ô Amir al-Mu’minin ! La nuit dernière, les anges du Seigneur ont été surpris par votre hospitalité ? Puis il récita ce verset :

«وَیُؤْثِرُونَ عَلَى أَنْفُسِهِمْ وَلَوْ کَانَ بِهِمْ خَصَاصَةٌ»

 

(Sourate Al-Hashr, verset 9) (Bihar, vol. 41, p. 28, 36 et vol. 36, p. 59)

Nouveaux Arabes musulmans

Un nouvel Arabe musulman dans la mosquée a demandé de l’aide aux gens. Yazahra (paix soit sur lui) regarda ses compagnons. Salman se leva pour satisfaire le besoin de la questionnante. Où qu’il aille, il revenait les mains vides, et à son retour à la mosquée, il regarda la maison de Dame Fatima (paix soit sur elle). Il se dit : S’il y a du bien, c’est dans la maison de Dame Fatima (paix soit sur elle). Il frappa à la porte et raconta l’histoire du pauvre Arabe. Fatima (paix sur elle) dit : « Par Dieu qui a choisi Muhammad comme prophète (paix soit sur lui), nous n’avons pas mangé depuis trois jours, et mes enfants Hassan et Hussein (paix soit sur eux) sont agités de faim et se sont endormis fatigués et épuisés, mais je ne rejette pas le bien qui a frappé à ma porte. » Laisse Simon le Juif emprunter de l’orge et des dattes. Salman (Paix soit sur lui) dit : Après avoir reçu l’atmosphère et la joie de Fatima (Paix soit sur elle), je reviens et dis : «Fatima (Paix soit sur elle) ma chère ! Prends quelques-uns de ces aliments pour tes enfants affamés. » Il a dit : « Cette chose est la fin d’Allah, le Tout-Puissant, et nous n’en retirerons jamais rien. » (Bahar, vol. 43, pp. 72 et 73 en abréviation)