Imam Kazim (AS)
I- Naissance et Enfance
L'Imam Moussâ al-Kazim (as). Celui qui se contient.
Le septième Imam est Moussâ al-Kazim (as), fils de Ja'far. Sa mère est Hamida al-Mussaffat. L'Imam est né à Abwa (entre la Mecque et Médine), le dimanche 7 safar, 128 A.H. Il mourut en prison, empoisonné par le Calife Haroun al-Rachid, le 25 Rajab 183 A.H, après avoir passé 14 ans d'emprisonnement pendant lesquels il a subi d'indicibles souffrances et oppressions. Ses funérailles furent conduites par son fils Ali al-Reza (P). Il fut inhumé à Kazimayn où se trouve son mausolée aujourd'hui.
L'Imam Mussâ Ibn Dja'afar a.l-Kazim, le fils du sixième Imam est né en 128/744 et fut empoisonné en prison en 183/799. Il devint Imam après la mort de son père, par Ordre divin et décret de ses prédécesseurs. Le septième Imam était contemporain des califes Abbassides, Mansûr, Hâdi, Mahdî et Hârun. II vécut à une époque très difficile, en secret, jusqu'à ce que, fnalement, Hârun partit pour le Hadj et fit arrêter l'Imam à Médine alors qu'il priait dans la Mosquée du Prophète. Il fut enchainé et emprisonné, puis emmené de Médine à Bassorah et de Bassorah à Baghdâd où, pendant des années, il fut transféré d'une prison à une autre. Finalement, il mourut empoisonné à Baghdâd dans la prison Sindi Ibn Shâhak, et fut enterré dans le cimetière des Qorayshites qui se trouve actuellement dans la ville de Kazimayn en Irak.
Il fut le plus grand érudit de son temps. Il fut également le meilleur, le plus généreux, le plus courageux, le plus aimable et le plus correct de son temps. Sa grandeur était connue de tous. Son savoir fut inégalable, son engouement pour l'adoration ne saurait être dépassé. C'est parce qu'il contenait toujours sa colère qu'il fut surnommé "al-Kâzim" (celui qui se contient). Pour son intégrité, on le surnomma également "al-Abdul ?âlih" (le bon serviteur d'Allah).
Ses connaissances furent révélées en diverses occasions, et elles éblouirent les gens. Son dialogue avec Buraiha est bien connu. A la suite de ce dialogue l'Imam convainquit en effet son interlocuteur chrétien de se convertir à l'Islam.
Un jour, un homme dans le besoin mendia cent dinars de l'Imam. Celui-ci lui posa quelques questions pour sonder ses connaissances religieuses et lui donna deux mille dirhams.
L'Imam avait une belle voix en récitant le Coran. On rapporte qu'il restait quatre heures debout pour accomplir des actes cultuels, et qu'il récitait le Coran et se prosternait pendant longtemps. Il pleurait souvent par amour d'Allah. Il mourut alors qu'il était en prosternation.
Un jour, Abou Hamza, voyant l'Imam al-Kâzim (P) en train de travailler dans son jardin alors que la sueur perlait de sa tête jusqu'à ses pieds, lui demanda où étaient ses serviteurs. L'Imam lui répondit qu'il y avait quelqu'un de meilleur que l'Imam et son père, qui travaillait lui-même de ses propres mains. Lorsque Abou Hamza lui demanda qui était cet homme, l'Imam répondit que c'était le prophète d'Allah, Muhammad (P), ainsi que Amir al-Mouminîn Ali (P), et que tous ses ancêtres travaillaient de leurs propres mains. Tel fut donc la Sunna (la tradition) des Prophètes, des Délégués d'Allah et des gens droits.
QUELQUES PAROLES DE L'IMAM MUSSA AL KAZIME(as)
-Le croyant est comparable à deux plateaux de balance équilibrés : Chaque fois que sa foi se consolide, son épreuve devient autant difficile.
-Le bon voisinage ne consiste pas seulement à ne pas déranger ses voisins mais surtout à les supporters lorsqu'ils vous dérangent.
-Le jour du Jugement, seront appelés ceux qui ont droit de la récompense auprès d'Allah, ce jour là se lèveront seulement ceux qui auront pardonné et rétabli la concorde sans attendre d'autre récompense que celle d'Allah.
-Il n'est pas des nôtres celui qui délaisse sa religion au profit de la vie et n'est pas des nôtres celui qui délaisse sa vie au profit de sa religion.
L'Imam Moussâ al-Kazim (as). Celui qui se contient.
Le septième Imam est Moussâ al-Kazim (as), fils de Ja'far. Sa mère est Hamida al-Mussaffat. L'Imam est né à Abwa (entre la Mecque et Médine), le dimanche 7 safar, 128 A.H. Il mourut en prison, empoisonné par le Calife Haroun al-Rachid, le 25 Rajab 183 A.H, après avoir passé 14 ans d'emprisonnement pendant lesquels il a subi d'indicibles souffrances et oppressions. Ses funérailles furent conduites par son fils Ali al-Reza (P). Il fut inhumé à Kazimayn où se trouve son mausolée aujourd'hui.
L'Imam Mussâ Ibn Dja'afar a.l-Kazim, le fils du sixième Imam est né en 128/744 et fut empoisonné en prison en 183/799. Il devint Imam après la mort de son père, par Ordre divin et décret de ses prédécesseurs. Le septième Imam était contemporain des califes Abbassides, Mansûr, Hâdi, Mahdî et Hârun. II vécut à une époque très difficile, en secret, jusqu'à ce que, fnalement, Hârun partit pour le Hadj et fit arrêter l'Imam à Médine alors qu'il priait dans la Mosquée du Prophète. Il fut enchainé et emprisonné, puis emmené de Médine à Bassorah et de Bassorah à Baghdâd où, pendant des années, il fut transféré d'une prison à une autre. Finalement, il mourut empoisonné à Baghdâd dans la prison Sindi Ibn Shâhak, et fut enterré dans le cimetière des Qorayshites qui se trouve actuellement dans la ville de Kazimayn en Irak.
Il fut le plus grand érudit de son temps. Il fut également le meilleur, le plus généreux, le plus courageux, le plus aimable et le plus correct de son temps. Sa grandeur était connue de tous. Son savoir fut inégalable, son engouement pour l'adoration ne saurait être dépassé. C'est parce qu'il contenait toujours sa colère qu'il fut surnommé "al-Kâzim" (celui qui se contient). Pour son intégrité, on le surnomma également "al-Abdul ?âlih" (le bon serviteur d'Allah).
Ses connaissances furent révélées en diverses occasions, et elles éblouirent les gens. Son dialogue avec Buraiha est bien connu. A la suite de ce dialogue l'Imam convainquit en effet son interlocuteur chrétien de se convertir à l'Islam.
Un jour, un homme dans le besoin mendia cent dinars de l'Imam. Celui-ci lui posa quelques questions pour sonder ses connaissances religieuses et lui donna deux mille dirhams.
L'Imam avait une belle voix en récitant le Coran. On rapporte qu'il restait quatre heures debout pour accomplir des actes cultuels, et qu'il récitait le Coran et se prosternait pendant longtemps. Il pleurait souvent par amour d'Allah. Il mourut alors qu'il était en prosternation.
Un jour, Abou Hamza, voyant l'Imam al-Kâzim (P) en train de travailler dans son jardin alors que la sueur perlait de sa tête jusqu'à ses pieds, lui demanda où étaient ses serviteurs. L'Imam lui répondit qu'il y avait quelqu'un de meilleur que l'Imam et son père, qui travaillait lui-même de ses propres mains. Lorsque Abou Hamza lui demanda qui était cet homme, l'Imam répondit que c'était le prophète d'Allah, Muhammad (P), ainsi que Amir al-Mouminîn Ali (P), et que tous ses ancêtres travaillaient de leurs propres mains. Tel fut donc la Sunna (la tradition) des Prophètes, des Délégués d'Allah et des gens droits.
QUELQUES PAROLES DE L'IMAM MUSSA AL KAZIME(as)
-Le croyant est comparable à deux plateaux de balance équilibrés : Chaque fois que sa foi se consolide, son épreuve devient autant difficile.
-Le bon voisinage ne consiste pas seulement à ne pas déranger ses voisins mais surtout à les supporters lorsqu'ils vous dérangent.
-Le jour du Jugement, seront appelés ceux qui ont droit de la récompense auprès d'Allah, ce jour là se lèveront seulement ceux qui auront pardonné et rétabli la concorde sans attendre d'autre récompense que celle d'Allah.
-Il n'est pas des nôtres celui qui délaisse sa religion au profit de la vie et n'est pas des nôtres celui qui délaisse sa vie au profit de sa religion.