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Qu’est-ce que le jour d’Arafah et quelles sont ses actions ?

Qu’est-ce que le jour d’Arafah et quelles sont ses actions ?

Qu’est-ce que le jour d’Arafah et quelles sont ses actions ? La neuvième nuit de Dhu al-Hijjah est égale au jour d’Arafah, qui est l’un des jours les plus importants pour les chiites du monde. Bien que le jour d’Arafah ne soit pas appelé « Aïd », il est aussi grand et sacré pour tous les chiites que l’Aïd. Ce jour-là, Dieu Tout-Puissant invite Ses serviteurs à adorer et a dressé une table de Ses bénédictions et de Sa générosité pour eux. Accomplir certaines actions à ce moment précis vous rapprochera de Dieu et vous fera plus de bien dans ce monde et dans l’au-delà. Cette nuit du mois de Dhu’l-Hijjah est l’une des nuits bénies et la nuit de supplication avec le juge des besoins, et la repentance est acceptée cette nuit-là et les prières et les besoins sont exaucés. La récompense de l’adoration cette nuit-là est égale à cent soixante-dix ans d’adoration. Rejoignez-nous dans cette section de la religion et de la religion Namnak pour discuter de ses pratiques recommandées dans la mafatih.   Vertus du Jour d’Arafah Le Prophète (psl) dit : ما مِن یَومٍ أکثَرَ أن یُعتِقَ اللَّهُ فِیهِ عَبدَاً مِنَ النّارِ مِن یَومِ عَرَفَهَ؛ Dieu ne sauve pas Ses serviteurs du feu de l’Enfer un jour aussi bien que le jour d’Arafah. (Sahih Muslim, vol. 4, p. 107) Amir al-Mu’minin Ali (as) dit : مِنَ الذُّنوبِ ذُنوبٌ لاتُغفَرُ إلّا بِعَرَفَاتٍ ؛ Certains péchés ne sont pardonnés que chez Arafat. (Da’im-ul-Islam, vol. 1, p. 294) Le jour d’Arafah, l’imam Zayn al-'Abidin (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) entendit la voix d’un mendiant qui aidait les gens et lui dit : « Malheur à toi, demandes-tu à quelqu’un d’autre que Dieu en ce jour, alors qu’on espère qu’en ce jour pour les enfants dans le ventre de leur mère, la bonté de Dieu sera incluse en eux et qu’ils seront heureux. » L’Imam Sadiq (as) dit aussi : تَخَیَّر لِنَفسِکَ مِنَ الدُّعاءِ ما أحبَبتَ واجْتَهِد، فإنَّهُ (یَومَ عَرَفَه) یَومُ دُعاءٍ و مَسألَهٍ ؛ Priez pour vous-même autant que vous le souhaitez et essayez de prier, car le jour d’Arafah est le jour de la supplication et de la supplication. (Al-Tahdhib al-Ahkam, vol. 5, p. 182)   Actions de la Journée d’Arafah  Les actions principales et générales de la journée d’Arafah sont les suivantes : 1. Laver (les grand ablutions) Le ghusl ce jour-là a une vertu particulière et il est recommandé de le faire. 2. Ziyarat de l’Imam Hussein (AS)  La récompense de la récitation de la Ziyarat de l’Imam Hussein (AS) est égale à mille Hajjs, mille Omrahs et mille Jihads, et les hadiths sont répétés sur les nombreuses vertus de la visite de l’Imam Hussein (AS) ce jour-là, et si une personne réussit à être sous le dôme sacré de l’Imam Hussein (AS) ce jour-là, sa récompense n’est pas inférieure à celle d’une personne qui est à Arafat, mais c’est de plus en plus de précédent.  3. Prière le jour d’Arafah  Deux rak’ahs de prière doivent être accomplies après la prière d’Asr et avant de réciter les invocations d’Arafah sous le ciel, dans la première rak’ah après la louange du Tawhid et dans la deuxième rak’ah après la louange du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui), après quoi il doit prier quatre rak’ah, et dans chaque rak’ah après la louange de Tawhid, il doit prier cinquante fois. Il doit confesser ses péchés devant le Tout-Puissant afin que ses péchés soient pardonnés et qu’il bénéficie de la récompense d’Arafat. Ensuite, il doit s’engager dans les actions et les supplications d’Arafah, qui ont été rapportées à partir des arguments purs de la paix d’Allah soit sur eux. (Wasa’il al-Shi’a, vol. 8, p. 183)   Il est recommandé de réciter l’invocation de l’Imam al-Husayn (as) et l’invocation d’Umm Dawud le jour d’Arafah. اَللّهُمَّ اِنّی اَسْئَلُک یا مَنْ هُوَ اَقْرَبُ اِلَیَّ مِنْ حَبْلِ الْوَریدِ یا Ô Dieu, je te le demande, ô toi qui es plus près de moi que la veine du cou مَنْ یحوُلُ بَینَ الْمَرْءِ وَقَلْبِهِ یا مَنْ هُوَ بِالْمَنْظَرِ الاَْعْلی وَبِالاُْفُقِ   Se tenir entre l’homme et son cœur, qui est dans la vue la plus haute et à l’horizon الْمُبینِ یا مَنْ هُوَ الرَّحْمنُ عَلَی الْعَرْشِ اسْتَوی یا مَنْ لَیسَ کمِثْلِهِ Il est clair qu’Il est le Tout Miséricordieux, et qu’Il a la domination sur le Trône, qui n’est pas comme Lui. شَیْءٌ وَهُوَ السَّمیعُ الْبَصیرُ اَسْئَلُک اَنْ تُصَلِّیَ عَلی مُحَمَّدٍ وَ الِ مُحَمَّدٍ Et Il est l’Audient, le Qui Voit Tout, et je Te demande d’envoyer des bénédictions sur Mohammed et sur la famille de Mohammed   Et demande ton besoin, qui sera satisfait, Insha Allah, puis récite ces prières qui sont rapportées par Hazrat Sadiq (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) que quiconque veut être heureux, qu’il récite Mohammed et la famille de Mohammed dans leurs prières. اَللّهُمَّ یا اَجْوَدَ مَنْ اَعْطی وَیا خَیرَ Ô Dieu, le Tout Miséricordieux, le Plus Gracieux, le Plus Gracieux, le Plus Gracieux Dans مَنْ سُئِلَ وَیا اَرْحَمَ مَنِ اسْتُرْحِمَ اَللّهُمَّ صَلِّ عَلی مُحَمَّدٍ وَآلِهِ فِی Parmi les anciens, que la paix soit sur Mohammed et sa famille, parmi les derniers, et que la paix soit sur Mohammed. الاَْوَّلینَ وَصَلِّ عَلی مُحَمَّدٍ وَآلِهِ فِی الاّْخِرینَ وَصَلِّ عَلی مُحَمَّدٍ Et sa famille parmi les habitants du monde d’en haut, et la paix soient sur Mohammed et sa famille parmi les messagers. اَللّهُمَّ اَعْطِ مُحَمَّداً وَآلَهُ الْوَسیلَةَ وَالْفَضیلَةَ وَالشَّرَفَ وَالرِّفْعَةَ Ô Dieu, accorde à Mohammed et à sa famille le statut de moyens, de vertu, d’honneur et d’exaltation. وَالدَّرَجَةَ الْکبیرَةَ اَللّهُمَّ اِنّی آمَنْتُ بِمُحَمَّدٍ صَلَّی اللّهُ عَلَیهِ وَآلِهِ Et le rang élevé d’Allah, ô Allah, je crois en Mohammed (bénédiction et salut soient sur lui) وَلَمْ اَرَهُ فَلا تَحْرِمْنی فِی الْقِیمَةِ رُؤْیتَهُ وَارْزُقْنی صُحْبَتَهُ وَتَوَفَّنی Même si je ne l’ai pas vu, ne me prive pas de le voir le Jour de la Résurrection, et accorde-lui sa compagnie et sa compagnie عَلی مِلَّتِهِ وَاسْقِنی مِنْ حَوْضِهِ مَشْرَباً رَوِیاً سآئِغاً هَنَّیئاً لا اَظْمَاءُ Et je mourrai pour lui, et je lui donnerai à boire à sa flaque, une boisson, une boisson rafraîchissante. عَلی مِلَّتِهِ وَاسْقِنی مِنْ حَوْضِهِ مَشْرَباً رَوِیاً سآئِغاً هَنَّیئاً لا اَظْمَاءُ Louange à Dieu Je ne l’ai pas vu, montre-moi donc son visage au Paradis, ô Allah, amène-le à Mohammed. اللّهُ عَلَیهِ وَآلِهِ وَلَمْ اَرَهُ فَعَرَّفْنی فِی الْجِنانِ وَجْهَهُ اَللّهُمَّ بَلِّغْ مُحَمَّداً Je ne l’ai pas vu, montre-moi donc son visage au Paradis, ô Allah, amène-le à Mohammed. صَلَّی اللّهُ عَلَیهِ وَآلِهِ مِنّی تَحِیةً کثیرَةً وَسَلاماً Paix et salut soient sur lui, salutations et salutations de ma part.   5. À la fin de la journée d’Arafah, la supplication suivante doit être récitée :   یا رَبِّ اِنَّ ذُنُوبی لا تَضُرُّکَ وَاِنَّ مَغْفِرَتَکَ لی لا تَنْقُصُکَ فَاَعْطِنی ما لا  Mon Seigneur, mes péchés ne te feront pas de mal, et le pardon que tu m’as fait ne te nuira pas, accorde-moi donc یَنْقُصُکَ وَاغْفِرْ لی ما لایَضُرُّکَ و ایضا بخوان :اَللّهُمَّ لا تَحْرِمْنی خَیْرَ ما  Tout ce qui ne vous fait pas de mal, et pardonnez-moi ce qui ne vous fait pas de mal, ô Dieu, ne me privez pas de ce bien. عِنْدَکَ لِشَرِّ ما عِنْدی فَاِنْ اَنْتَ لَمْ تَرْحَمْنی بِتَعَبی وَ نَصَبی فَلا C’est avec toi à cause du mal qui est devant moi, si tu n’as pas pitié de ma souffrance et de ma fatigue, alors تَحْرِمْنی اَجْرَ الْمُصابِ عَلی مُصیبَتِهِ  Ne me privez pas de la récompense de l’affligé pour son malheur. Où se trouve Arafat ? Arafat est le nom d’un lieu où les pèlerins s’arrêtent en Arabie Saoudite le jour d’Arafah (le 9ème jour de Dhu al-Hijjah) et prient, et après les prières de midi et de l’après-midi, ils retournent à La Mecque, et le nom de celle-ci est le suivant : Lorsque Gabriel (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) enseignait les rituels à Ibrahim, lorsqu’il est arrivé à Arafah, il lui a dit : « Arafah », et il a répondu : « Oui ». Le nom a été lu.  De plus, à propos de la raison de son nom, il a été dit que les gens confessent leur péché à partir de cette position, et certains considèrent que c’est pour endurer la patience et la souffrance, qui doivent être endurées pour y parvenir. Parce que l’une des significations de la « coutume » est la patience et la tolérance.   Le Prophète Ibrahim (as) à Arafat Dans le désert d’Arafat, Gabriel, le messager de la révélation divine, a également enseigné les rituels du Hajj au Prophète Ibrahim (as), et le Prophète Ibrahim (as) a dit devant lui : « Arafah, Arafat (j’ai su, j’ai su).  Le Prophète de l’Islam (psl) à Arafat Selon les commentateurs, la dernière sourate du Coran a été révélée au Prophète (psl) dans le désert d’Arafat, et selon les exégètes, la dernière sourate du Coran a été révélée au Prophète (psl) dans le désert d’Arafat, et il a enseigné cette sourate, qui est l’une des sourates les plus complètes du Coran, qui a de nombreuses alliances et alliances avec les nations juives, chrétiennes et musulmanes et leurs érudits, et contient les lois et les règles générales de l’Islam.  Et selon un érudit bien connu des hadiths, le Prophète (psl) a prononcé ses paroles historiques ce jour-là lors d’un grand et glorieux rassemblement de pèlerins : Ô peuple, écoutez mes paroles ! Je ne vous reverrai peut-être jamais à ce stade. Vous reviendrez bientôt à Dieu. Dans ce monde, vos bonnes et mauvaises actions seront prises en charge. Je vous conseille que celui qui a une confiance en lui le rende à son propriétaire. Ô gens, sachez que l’usure est strictement interdite dans l’Islam. Évitez de suivre Satan. Je vous conseille de faire du bien aux femmes, car elles sont entre vos mains la confiance de Dieu et elles vous ont été licites selon les lois de Dieu.  Chaque musulman est le frère d’un autre musulman, et les musulmans du monde sont frères les uns des autres, et rien des biens d’un musulman n’est permis à un autre musulman à moins qu’il ne les ait acquis volontairement. Importance et caractéristiques précieuses de la journée d’Arafah Il est rapporté dans les hadiths que la nuit d’Arafah, Dieu ouvre les portes de Son pardon à Ses serviteurs, et le jour d’Arafah, Dieu pardonne les péchés des repentants, même s’ils sont aussi importants que les sables du désert, les gouttes de pluie et le nombre de jours dans le monde. Ce jour est un jour de supplication et de demande à Dieu Tout-Puissant, et Dieu a fait de ce jour un jour précieux et glorieux. Dans le jour et la nuit bénis d’Arafah, avant de regarder les pèlerins du désert d’Arafat, Dieu Tout-Puissant regarde les pèlerins de Sayyid al-Shuhada (psl) et leur applique Sa miséricorde en premier, afin que nous sachions que Dieu Tout-Puissant, qui est le Créateur de toutes choses, a créé les temps et les lieux spéciaux et leur a donné des caractéristiques spéciales afin que Ses serviteurs puissent être exposés à ces caractéristiques et jouissent de ces qualités dans la mesure de leur connaissance et de leur servitude. Maintenant, parfois dans le monde, nous sommes exposés au fait que ces deux créatures de Dieu Tout-Puissant coïncident l’une avec l’autre, par exemple, pendant les jours du Hajj (les dix premiers jours du mois de Dhu al-Hijjah), ou pendant les nuits de Qadr, nous sommes dans le pays de Karbala, ou nous y sommes pèlerins le vendredi soir. Ensemble, ces éléments peuvent apporter de nombreuses bénédictions. La récompense de la visite de l’Imam al-Husayn (a) le jour d’Arafah, le jour de l’exaucement des prières  Bien que Dieu Tout-Puissant ait attribué de nombreuses bénédictions et caractéristiques différentes à chacun des temps et des lieux, nous ne sommes pas en mesure de les comparer à moins que l’existence sainte de ceux qui sont la langue de Dieu ne dévoile le secret de leur vérité, qu’ils ont révélée dans certains cas, par exemple, Dieu Tout-Puissant vingt-quatre mille ans avant que la terre de la Ka’bah ne soit détruite. Il créa la terre de Karbala et en fit un sanctuaire sûr et béni. De plus, la vertu de la Ka’bah par rapport à la vertu de la terre de Karbala est comme une goutte d’eau comparée à l’eau de la mer, dans laquelle une aiguille est plongée et cette goutte est emportée avec elle.  Et bien sûr, il n’est pas improbable qu’un tel statut ne soit pas seulement pour la terre de Karbala, mais aussi pour les tombes de tous les Imams (paix et bénédictions d’Allah soient sur eux). Comme mentionné dans les hadiths, les nobles Imams (as) se sont appelés la vérité et l’exemple le plus élevé du Saint Sanctuaire d’Allah et de la Maison d’Allah.

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Origines de l'islam

Origines de l'islam

Origines de l'islam Les origines de l'islam et la naissance du Coran prennent principalement place dans le contexte de l'Arabie[Note 1] préislamique. Or celle-ci se trouve au carrefour de plusieurs cultures et traditions religieuses et est en cela « le point de rencontre de plusieurs religions de l'Antiquité tardive »[1]. Il serait erroné de voir la naissance de l'islam sous l'influence d'une seule communauté ou dans un monde fermé aux influences extérieures. Le Coran et l'islam naissent dans un contexte incluant à la fois des particularités propres provenant de ses origines arabes mais appartenant à un contexte de productions littéraires et intellectuels commun avec le monde méditerranéen. Pour désigner ce contexte et cette zone caractérisée par des échanges importants, les islamologues utilisent le terme d' "Antiquité tardive". Il est donc nécessaire pour étudier le contexte d'apparition du Coran de prendre en compte ce double héritage, celui de l'Antiquité tardive et celui d'une Arabie possédant des particularités. La recherche scientifique sur les origines de l'islam nait principalement au XIXe siècle, en particulier des recherches de Theodor Nöldeke (1836 - 1930). Elle s'appuie alors sur les sciences historiques dont la philologie, servant à la même époque aux recherches bibliques. Elles s'est développée jusqu'aux années 1970, période à laquelle la crédibilité des sources musulmanes anciennes a commencé à être interrogée[2]. À la démarche philologique se sont alors ajoutées d'autres approches, comme la méthode historique et l'archéologie. Cette connaissance des origines de l'islam est encore peu connue du grand public. L'exégèse historico-critique du Coran a acquis une renommée auprès des non-spécialistes à la suite de différentes affaires comme celles du Coran de Sana'a, de l'affaire Anton Spitaler et de la publication de l'ouvrage de Christoph Luxenberg : Die Syro-Aramäische Lesart des Koran: Ein Beitrag zur Entschlüsselung der Koransprache[Note 2],[3]. Racines et naissance de l'islam selon la tradition musulmane   Récits traditionnels Selon les récits traditionnels sur les origines de l'islam, la ville de La Mecque appartenait à la tribu des Quraysh à laquelle appartenait Mahomet. Cette ville n'était pas une oasis et donc pas une ville agricole. Sa richesse proviendrait de son emplacement sur les voies commerciales et de la présence de la Kaaba. La ville de La Mecque était déjà un centre religieux, pour certains des polythéistes arabes. La sîra présente La Mecque comme un environnement principalement païen. À l'inverse, Médine est une ville décrite comme plus cosmopolite avec la présence de plusieurs clans juifs[4]. Selon la tradition islamique, Mahomet serait né vers 570 à La Mecque. Il devient orphelin dès son jeune âge et fut élevé par son grand-père puis par son oncle. Il entre alors au service d'une riche veuve Khadija qui organisait des caravanes marchandes. C'est en 610 que, pour la première fois, l'archange Gabriel (Jibrîl) lui serait apparu dans la grotte « Hirâ' », où il avait coutume de se recueillir, et lui transmet la révélation, la parole de Dieu. Mahomet fonde alors un groupe de croyants qui s'appelleront les musulmans : nommés ainsi en référence au prophète Abraham (Ibrāhīm). Musulman désigne celui qui se donne, qui se soumet volontairement à Allah, « Dieu ». Mahomet et ses compagnons auraient alors été persécutés par les Mecquois. L'ordre est donné aux musulmans mecquois d'émigrer à Yathrib (Médine) en 622. En 624, a lieu la bataille de Badr. Les Mecquois prendront leur revanche lors de la bataille de Uhud, en 625[5]. Mahomet retournera à Médine, où il décéderait en 632 âgé de soixante-trois ans après une courte maladie[6]. Peu après, l'islam se serait diffusé grâce à des victoires militaires. Critique de la vision traditionnelle   Les nouvelles recherches permettent de renverser l'image préconçue et traditionnelle sur l'Arabie préislamique et les inscriptions permettent d'inscrire celle-ci dans le contexte de l'Antiquité tardive[7]. Ainsi, l'idée qui dominait dans la recherche jusqu'à une période récente était que la péninsule arabique aurait alors été essentiellement dominée par une société de type nomade. Cette hypothèse semble maintenant peu crédible[8]. Ainsi, pour Robin, contrairement à une sur-évaluation du rôle des nomades[Note 3], « il n'est guère douteux qu'au début du VIIe siècle, les sédentaires sont beaucoup plus nombreux que les nomades »[9]. De même, les savants musulmans rapportent que l'Arabie préislamique était polythéiste[7], point de vue surestimé par la sîra[4]. Or le contexte du Coran est celui des débats des monothéismes[10]. « L'image d'une Arabie à la veille de l'islam dominée par le paganisme n'a pas de véritable fondement historique »[7],[Note 4]. De nombreuses recherches ont mis à mal la présentation traditionnelle des origines de l'islam, aussi bien dans ses origines que dans sa naissance et sa diffusion. Selon Prémare, « Autant dire que toute biographie du prophète n'a de valeur que celle d'un roman que l'on espère historique »[11]. La recherche moderne s'est orientée vers l'étude du milieu d'émergence de l'islam et du texte coranique dans un contexte plus large : celui de l'Arabie appartenant à l'Antiquité tardive[12]. « Les chercheurs doivent se pencher sur le contexte plus large de la religion proche-orientale de l’Antiquité tardive pour trouver le cadre historique et intellectuel du Coran, et pas seulement [sur] le contexte arabe »[4]. Les découvertes épigraphiques et archéologiques, ont permis de remettre en question les récits traditionnels, ces textes qui, s'ils pouvaient fournir des informations sur une ou deux générations avant Mahomet, ne pouvaient pas remonter au-delà. Aussi, les chercheurs soutiennent que ces récits ont été « triés et réinterprétés, dans un processus de reconstruction de la mémoire »[12]. Celles-ci, largement postérieures, de transmission orale, écrites par des auteurs extérieurs au contexte arabe, ont connu des manipulations et des inventions à des fins religieuses et politiques[12]. Selon des études récentes sur l'origine de l'Islam[11],[13],[14],[15], il convient de retenir deux idées clés : la première que l’islam serait né dans le cadre d’une diffusion du judéo-christianisme en Arabie ; la seconde que l’islam comme religion séparée aurait été instauré par les califes après la mort de Mahomet, dans le cadre de la mise en place d’un empire conquérant et d’un pouvoir califal théocratique. Origines de l'islam et du Coran Il est courant d'assimiler les origines de l'islam aux origines du Coran. Pour Herbert Berg, cette approche suggère « une confusion des origines avec authenticité et originalité, mais souffre également d'une erreur génétique »[16]. Les hadiths et les siyar ont fourni un récit des origines et des débats existent entre chercheurs pour déterminer leur histoire[16]. Si certains éléments paraissent anciens, d'autres sont des créations dans des buts théologiques ou politiques. De ce fait, un grand nombre de chercheurs ne considèrent comme historiques des éléments de sîra que lorsqu'ils sont confirmés par une source extérieure comme le Coran. Ainsi, certains chercheurs considèrent que le Coran est la seule source valable dans l'étude des origines de l'islam[Note 5],[16] alors que cette approche est questionnée par de nombreux autres qui pensent la reconstruction du contexte coranique à partir du Coran comme incertaine. Outre son opacité, ce texte contient, en effet, des éléments plus mythiques qu'historiques[17]. Cette approche repose sur une idée d'une « erreur génétique ». En effet, la doctrine salafiste considère que l'islam était déjà complet à l'époque de Mahomet. Pour Berg, il est erroné de croire que l'islam dans ses formes variées (celui « de Rābiʿa al- ʿAdawiyya, de Malcolm X, ou de l'étudiant musulman dans ma salle de classe ») peut s'expliquer par la seule étude des 50 premières années, qui serait celle d'un "authentique ou véritable islam"[16]. Plusieurs approches ont pu être défendues selon un « continuum de scepticisme », entre acceptation du Coran et des siyar et leur rejet. L'acceptation du Coran et de la sîra est le point de vue majoritaire chez les musulmans et a été suivi par quelques chercheurs comme Montgomery Watt qui avait principalement une approche théologique et croyante. D'autres chercheurs, comme Donner, acceptent le Coran mais rejettent la sîra. Enfin d'autres rejettent l'historicité des deux[16]. Quelle que soit l'approche, un fait largement accepté est la présence d'éléments juifs ou chrétiens dans le Coran ou de leurs influences sur l'islam naissant[16]. « Tenter d'isoler les origines de l'islam de la culture qui l'a engendré inhibe notre compréhension. L'Islam n'était pas un culte isolé, comme en témoigne le Coran lui-même »[16]. Une multiplicité d'influences sur l'islam naissant et le Coran Le Moyen-Orient est un carrefour entre les régions d'Afrique, de Grèce, du Levant. Les savoirs et connaissances circulaient entre ces cultures. Outre la reprise de nombreux thèmes de la Bible (Ancien et Nouveau Testament), le Coran renvoie à tout le corpus monothéiste comme des textes rabbiniques (la Mishna), le Talmud (Chabbat 88)[18], des apocryphes chrétiens (l’enfance de Jésus par exemple) et juifs (Testament de Moïse)[19]. L'idée selon laquelle le Coran se "réfère constamment" au contexte préislamique et à ses habitants provient plutôt des textes traditionnels (Commentaires du Coran, biographie de Mahomet…) que du Coran lui-même. "Il y a certainement du matériel dans le texte du Coran lui-même, […] qui pourrait en effet être appelé arabe, bien que l'élasticité de ce terme et la présence d'Arabes dans diverses parties du Moyen-Orient en dehors de la péninsule avant l'Islam doit être gardé à l'esprit". En outre, certains faits traditionnellement associés aux Arabes se trouvaient dans d'autres cultures[20]. Si la manière par laquelle les influences ont été transmises peut encore faire débat, il est possible d'affirmer qu'il existe « plusieurs contextes différents pour le Coran. Le premier contexte est sans aucun doute l'arabe, car il était écrit dans cette langue. Deuxièmement, l'élément biblique fort montre qu'il y avait aussi un contexte chrétien ou juif. […] Il est également assez clair qu'il y avait un troisième contexte, celui de la religion arabe traditionnelle »[21]. Pour Dye, "cette insistance sur la culture biblique du Coran ne nie pas le substrat arabe préislamique, mais le situe dans une perspective différente de celle qui est impliquée par les récits de la tradition islamique"[22]. Influences bibliques Selon la vision islamique, le Coran est un retour aux sources, une ultime confirmation des écritures déjà révélées antérieurement (Torah/Bible), dont les juifs et les chrétiens se sont éloignés[23],[Note 6]. De nombreuses références, implicites ou explicites sont faites aux textes bibliques[24]. Des chercheurs[25],[26] estiment possible l'existence de traductions écrites de textes liturgiques chrétiens ou d'extraits bibliques en arabe remontant à l'époque préislamique. D’autres[27],[28] contestent cette hypothèse en l'absence de preuve manuscrite[Note 7]. Le consensus actuel au sein de la recherche est que des textes littéraires et liturgiques circulaient probablement à cette époque en arabe sous forme de traditions orales[29],[30]. Plusieurs approches, non exclusives, ont permis de comprendre les raisons et implications de tels éléments intertextuels. Geneviève Gobillot qui s'est spécialisée dans le domaine de l'intertextualité dans le Coran est arrivée à la conclusion que l’une des fonctions essentielles du Coran est de guider la lecture afin parfois de confirmer et parfois de faire ressortir la vérité des Écritures antérieures. Ce constat semble être devenu un consensus depuis quelques années parmi les spécialistes[31],[Note 8]. Ainsi, pour Cuypers, l'influence biblique ne se résume pas à des emprunts ou des plagiats mais doit être comprise comme dans le cadre d'une volonté coranique de relire ces textes-sources et de les réorienter « dans le sens d’une théologie nouvelle, proprement coranique »[32]. D'autres chercheurs voient le Coran davantage comme un lectionnaire empruntant largement à la littérature biblique et chrétienne[33]. « Utilisant ces sources, y compris aussi des passages des évangiles dits apocryphes, Mahomet et ceux qui l’ont aidé auraient ainsi constitué leur propre lectionnaire (qurʾân, mot qui n’est pas arabe, mais qui vient du syriaque qeryânâ, i.e. lectionnaire), pour leurs propres besoins »[34]. Le Coran ne fait pratiquement jamais de citation littérale de verset biblique mais en donne des versions remaniées ou commentées soulignant que le Coran s'intéresse à ce qu'il saisit de l'Ancien Testament et non à sa formulation. Tout se passe comme si le lecteur était censé connaître l'histoire biblique transmise par ailleurs par tradition orale populaire[35]. Influences juives Le judaïsme et les Juifs sont très souvent cités dans le Coran. Ainsi, de nombreux passages coraniques proviennent d'épisodes bibliques. Néanmoins, les récits sont souvent davantage liés aux récits post-bibliques (midrash…) qu'à la Bible elle-même. Le Coran paraphrase davantage qu'il ne cite l'Ancien Testament. Certains auteurs y voient une marque d'oralité, d'autres l'associent à l'ambivalence de la perception du judaïsme par l'islam. Ainsi, « la foi, la loi et le droit public et privé sont extrêmement présents et tirés de l'Ancien Testament, comme d'autres sources juives »[36]. Les préceptes légaux musulmans se sont forgés dans un contexte marqué par le judaïsme et illustrent parfois l'attitude changeante de l'islam naissant vis-à-vis du judaïsme. C'est ainsi que la prière ou le jeûne sont présents de manière très similaire dans les deux religions et le Coran utilise souvent aussi une terminologie religieuse étrangère à la langue arabe. Cela prouve une proximité des rédacteurs du Coran avec des érudits juifs. La présence de Juifs en Arabie et, en particulier dans le Hijaz, est attestée plusieurs siècles avant l'avènement de l'islam[36]. Des liens ont été conservés entre le royaume d'Himyar et les Juifs de Palestine. Si une judéité de naissance semble primée, de nombreuses conversions sont attestées. Une incertitude demeure sur la catégorisation des Juifs présents au Hijaz. Certains y ont vu des courants minoritaires du judaïsme ou même du judéo-christianisme, ce qui expliquerait les liens avec la didascalie des apôtres. Bar-Asher considère que les arguments qui appuient cette thèse sont trop spéculatifs et que la question n'est pas encore élucidée[36]. Holger Zellentein propose de voir les Juifs médinois comme suivant principalement les traditions palestiniennes plutôt que le rabbinisme babylonien[37],[38]. Influences chrétiennes et syriaques De plus en plus d'études mettent en avant le rôle joué par les textes syriaques dans le contexte de l'islam naissant et de sa possible influence sur le Coran. Au-delà des influences ou des emprunts, le Coran peut se comprendre dans le cadre du contexte de l'Antiquité Tardive et reflétant ses attentes et ses concepts. Le christianisme syriaque a certainement joué un rôle majeur dans la transmission de motifs au monde arabe. L'islam est indéniablement né dans un monde marqué par le christianisme syriaque, ses débats, ses idées[39]… Des écrits des Pères de l'Église syriaque ont pu servir de sources aux épisodes bibliques du Coran[36]. Le christianisme syriaque possédait un caractère judaïsant[40]. Griffith considère, entre autres, que le Coran possède de nombreux échos à la littérature syriaque, notamment aux écrits d'Ephrem le Syriaque[41]. Luxenberg conclut de son travail sur le Coran, que celui-ci est dérivé d'un lectionnaire syro-araméen, contenant des hymnes et des extraits de la Bible, utilisés dans les services rituels chrétiens. Ce lectionnaire aurait été traduit en arabe, dans une intention missionnaire. Il ne s'agissait pas d'inaugurer une nouvelle religion, mais d’en répandre une plus ancienne. Il s’appuie ici sur un travail antérieur de Günter Lüling[42]. Luxenberg n'a pas « corrigé » la totalité du Coran selon ces thèses. Il fonde ses conclusions sur ce qu'il présente comme un échantillon représentatif de passages difficiles. L'influence du christianisme sur l'islam n'est pas uniforme, on trouve des éléments nestoriens, monophysites, manichéens… Il ne faut donc pas chercher une communauté particulière dont serait extrait l'islam mais des influences du contexte culturel et religieux[40]. Hoyland souligne l'importance du travail missionnaire chrétien envers les tribus arabes et que « les autorités de l'Église chrétienne syriaque ont été impliquées dans un degré croissant avec un christianisme arabe émergent »[43]. Influences éthiopiennes L'Éthiopie était une grande puissance à l'époque du début de l'islam. Avec l'affinement des études et des réflexions, l'école philologique élabore diverses théories avec des chercheurs comme Gerd-Rüdiger Puin, Manfred Kropp qui travailleront sur les sources bibliques du Coran (Ancien et Nouveau Testament). En particulier, Manfred Kropp adjoint à son champ d'études l'épigraphie nabatéenne, araméenne, guèze et arabe ; ceci le conduit à évoquer la possibilité d'insertion dans le Coran de textes issus d'une bible éthiopienne[réf. nécessaire]. L'influence du christianisme éthiopien sur le Coran a aussi été reconnue mais reste peu étudiée[44]. Néanmoins, il n'est toujours pas possible de savoir s'il s'agit d'une influence directe ou si cela s'est d'abord diffusé sur le contexte arabe préislamique. Le vocabulaire du Coran atteste d'un passage de termes grecs ou araméens via l'éthiopien et certaines formulations comme celle de la basmala illustreraient une telle influence.  « Cela prouve l'influence des chrétiens éthiopiens dans l'environnement des débuts de l'islam »[44]. Influence hellénistiques John Wansbrough dans ses travaux intitulés Quranic studies et The Sectarian Milieu, souligne des emprunts de motifs, de récits, à des ouvrages en vogue à l'époque comme le Roman d'Alexandre du Pseudo-Callisthène. Le cas de la sourate 18 en est un exemple dans lequel, au verset 59, Moïse, accompagné d'un jeune serviteur, revient sur ses pas pour rechercher le poisson prévu pour le déjeuner et qui est ressuscité puis reparti vers l'eau[45][précision nécessaire]. L’influence de la médecine grecque, tout particulièrement de Galien, sur la pensée médicinale de Mahomet a été reconnue par les penseurs musulmans[46]. Celui-ci est traduit en syriaque dès le VIe siècle. Elle implique la transmission de la pensée grecque dans le Moyen-Orient pré-islamique[réf. nécessaire]. Expansion maximale de l'Empire sassanide (224-651), vers 620. Influences mazdéennes ou zoroastriennes L'Arabie préislamique était proche de l'Iran et du monde sassanide. À partir de 300, le royaume de Himyar se confronte aux Perses alors que ces derniers tentèrent un raid vers Nagran (?). Ce raid inaugure une période de confrontation entre Sassanides, Byzantins et Himyariens pour le contrôle de l'Arabie désertique[47]. On considère que les Perse dominaient l'Arabie désertique entre 300 et 350, puis entre 528 et 550 et à partir de la chute de la dynastie abrahide vers 565[47]. Des influences iraniennes et zoroastriennes[48] sont présentes dans le Coran. C'est le cas, par exemple pour Christelle Julien, de la christologie coranique influencée par des controverses liées à la double nature de Jésus dans le christianisme[49]. Azarnouche évoque aussi les cinq prières qui rappellent les gah rythmant la journée ou les ange Harut et Marut. D'autres éléments comme des interdits (marcher avec une seule chaussure…) sont communs aux deux religions[48]. La question du judéo-christianisme Quel judéo-christianisme ? Dans le récit traditionnel, Mahomet aurait été étroitement en contact avec une secte chrétienne, identifiée plus tard comme nestorienne, docète ou ébionite, par l'intermédiaire d'un prêtre nazaréen, Waraqa, qui aurait béni son mariage avec Khadija[réf. nécessaire]. Selon les travaux de Joseph Azzi, Waraqa Ibn Nawfal aurait été l'un des principaux inspirateurs de l'islam mecquois et que Mahomet serait, un judéo-chrétien d'inspiration ébonite[50]. Néanmoins, pour Van Reeth, il serait une « erreur de vouloir réduire les origines de l'islam à une seule communauté, fut-ce le judéo-christianisme, l'elkasaïsme, le manichéisme ou autres ». En effet, les recherches actuelles ont montré une diversité et une multiplicité d'influences différentes sur l'islam naissant[51]. Le « judéo-christianisme » est un concept moderne utilisé pour définir une « doctrine professée, dans l'Église primitive, par les chrétiens d'origines juives dont beaucoup jugeaient nécessaire de rester fidèles à la Loi mosaïque »[Note 9]. Ces mouvements sont mal connus, d'autant plus que cette période a fait l'objet de projections historiographiques -chaque mouvement souhaitant se rattacher à la période apostolique- ou de projections hérésiographiques, chaque représentant de doctrines étant caricaturé comme étant à l'origine d'une hérésie[51]. Il est ainsi complexe de déterminer s'il existe un lien historique entre ces communautés et la communauté judéo-chrétienne qu'aurait pu fréquenter Mahomet[51]. L'idée d'une continuité historique a été défendue par Henry Corbin qui voyait dans le chiisme une restauration d'une doctrine chrétienne originelle. Néanmoins, il n'existe aucune trace archéologique d'un tel lien[51]. Griffith souligne que les communautés chrétiennes ayant influencé le Coran, appartenaient aux courants dominants au Moyen-Orient de cette Antiquité tardive (melkites, jacobites et nestoriens…). Il rejette la vision de nombreux chercheurs qui fait naître le Coran dans des milieux dissidents, comme les « Nazaréens », les Elkasaites ou les Ebionites, non attestés en Arabie au VIIe siècle[52], Seul le Coran, au risque d'un raisonnement circulaire, peut servir de source pour étudier une telle continuité[51]. La présence d'éléments juifs dans le Coran peut s'expliquer pour Van Reeth autrement que par l'influence du judéo-christianisme. En effet, le christianisme syriaque possédait lui-même une forte influence juive. Ses textes ressemblent, en effet, à des midrash. Ainsi « la présentation des histoires bibliques dans le Coran trouve ici une de ses sources privilégiées ». De même, cette forme de christianisme donne beaucoup d'importance à la doctrine du Vrai Prophète, selon une tendance qui s'est développée principalement au IIe siècle comme cela s'observe dans le montanisme ou le manichéisme. Elle s'accompagne de la naissance d' « églises nationales »[51]. Plusieurs migrations impliquant le monde arabe eurent lieu durant l'époque romaine, en particulier de la péninsule vers la Syrie puis de la Syrie vers la péninsule arabique. De celles-ci, davantage que de la survivance hypothétique de mouvements judéo-chrétiens, semblent provenir les éléments chrétiens et juifs présents dans la région de naissance de l'islam et du Coran. Cela permet d'expliquer la diversité de leurs origines : monophysite, nestorienne[51]… Si les influences de la littérature syriaque ont été « considérables », Van Reeth rappelle que cette littérature, populaire, était assez marginale. Elle a été marquée par le monachisme, ce qui permet d'expliquer la place particulière des psaumes dans le Coran. En outre, l'auteur rappelle la prédilection des syriaques pour la poésie (Ephrem, Jacques de Saroug…), ce qui exerça une influence sur le Coran et son genre oratoire[51]. Les courants nazôréennes, ébionites et elkasaïtes Articles détaillés : Nazôréens, Ébionisme et Elkasaïtes. L'historien musulman du XIIe siècle Muhammad al-Shahrastani mentionne des juifs vivant à proximité de Médine et Hedjaz, qui acceptent Jésus comme prophète et suivent les traditions du judaïsme, rejetant les vues chrétiennes catholiques ou orthodoxes[53]. Certains savants soutiennent que les nazôréens ont contribué à l'élaboration de la vision islamique de Jésus (Îsâ) grâce aux échanges avec les premiers musulmans[54],[55]. Ce mouvement, plutôt orthodoxe, est un des mouvements dit judéo-chrétiens, bien que leur définition exacte varie[51]. Ce serait ces communautés que le Coran désigne sous le nom de « nazôréens » et qui, selon Mahomet, le prophète de l'islam, appartiennent aux « gens du Livre », avec les juifs et les sabéens[Note 10]. Ce terme en revanche, pour Van Reeth, est avant tout utilisé pour désigner les chrétiens en général. La présentation de la naissance de Jésus dans le Coran se rattache particulièrement à la tradition du Pseudo-Mathieu présente dans milieu judéo-chrétien[51]. Selon Simon Claude Mimouni, il semble que ce soit plutôt l'ébionisme (considéré par certains chercheurs comme le même groupe que les Nazôréens), « qui ait exercé une certaine influence, pour ne pas dire plus » sur l'islam à sa création. « Il est possible que les chrétiens avec lesquels Mahomet et son groupe de disciples au VIIe siècle ont été en contact, aient appartenu au mouvement ébionite dont les adeptes auraient encore existé dans le nord de l'Arabie à cette époque »[Note 11]. La nature de ce mouvement est controversée. Si Mimouni défend une continuité de celui-ci avec la secte essénienne et que Gallez voit son influence sur le Coran, peu de choses sont connues sur celui-ci[51]. Ce mouvement semble professer un monothéisme absolu, reléguant Jésus à un rang subalterne. Les traits caractéristiques de ce mouvement apparaissent à la fin du IIe ou au début du IIIe siècle et semble en lien avec la Syrie[51]. Selon Simon Claude Mimouni, l'hypothèse d'une influence des Elkasaïtes sur l'islam d'avant les Abbassides est à considérer[56]. Elle est, selon lui, « acceptée par certains et rejetée par d'autres »[56]. Il n'est toutefois pas exclu qu'au côté de l'ébionisme « l'elkasaïsme ait aussi exercé une certaine influence, notamment après l'arrivée de l'islam en Babylonie et en Assyrie[56] ». Les connaissances sur ce mouvement semblent principalement liées à la figure d'Elkasai, juif converti à l'historicité douteuse. Sa doctrine apparaît à Rome au IIIe siècle[51]. Pour van Reeth, ébionisme et Elkasaïsme sont deux variantes du judéochristianisme, mouvement qu'il considère comme non-organisé. C'est à cette époque du IIe – IIIe siècle qu'apparait les écrits pseudo-clémentins, apocryphe appartenant au judéo-christianisme et possédant de grandes similitudes, en particulier sur la place du prophète ou la doctrine de la falsification des écritures, avec l'elkasaïsme. Celles-ci se retrouveront dans l'islam[51]. En Orient, il semble ainsi exister une confusion entre les différents courants du christianisme, d'autant plus pour le peuple qui n'était pas au courant de toutes les subtilités théologique des discussions entre ces différents courants. Pour Van Reeth, « Telle est […] la situation religieuse en Mésopotamie et en Arabie à la veille de l'islam, de sorte que la théologie chrétienne contenue dans le Coran et qui constituera le fondement de l'islam est plutôt confuse et trop souvent, hélas, quasiment indéfinissable »[51]. La naissance de l'islam et du Coran au sein de l'Antiquité tardive   Le Coran et l'antiquité tardive Les études des origines du Coran placent celui-ci au sein de la littérature de l'antiquité tardive[57],[Note 12]. Ces travaux créent depuis deux décennies un « profond bouleversement » pour la recherche sur le livre et « examinent les conditions de son émergence dans un contexte qui est celui de l'Antiquité tardive » grâce aux outils de la linguistique[58]. « La démonstration de l'appartenance du Coran aux traditions textuelles bibliques datant de ce que l'on appelle maintenant l'Antiquité tardive » est pourtant ancienne[59]. Angelica Neuwirth voit dans ce contexte une rupture avec les études précédentes. À l'inverse, Gilliot inscrit ces études dans la continuité[Note 13],[60]. Principaux repères commerciaux de la péninsule arabique vers 40, selon Le Périple de la mer Érythrée. L'antiquité tardive est caractérisée par les influences byzantines et romaines, chrétiennes, juives et zoroastrienne[61] dans un contexte de syncrétisme religieux[60],[Note 14]. L'Arabie préislamique était en contact étroit avec les régions voisines[62]. La connaissance des textes religieux proche et moyen-orientaux de l'Antiquité tardive est un repère méthodologique « définitivement » établi pour les sciences coraniques[63],[Note 15]. Le rôle de chacun des contextes nécessite néanmoins encore des approfondissements[64]. Pour Hoyland, « Si nous approuvons la validité de ces contributions arabes à la formation de l’islam, est-ce que cela signifie que la théorie « [islam comme religion] sortant d’Arabie » l'emporte sur la théorie « né de l'Antiquité tardive » ? Il semble pour moi qu'il existe un moyen de sortir de cette dichotomie, à savoir d'accepter que l'Arabie au moment de Mahomet faisait déjà partie du monde antique »[65]. Ces études sont basées, aussi bien sur le contexte historique d'émergence du texte coranique[Note 16], que sur différents aspects linguistiques. Ainsi, par exemple, pour Cuypers, « l’usage, par le Coran, d’une rhétorique sémitique en usage chez les scribes de l’Antiquité du Moyen-Orient, et les nombreuses relations intertextuelles du Coran avec le monde des écrits religieux qui circulaient à l’époque de son avènement, situent clairement le Livre dans le contexte littéraire de l’Antiquité tardive »[66]. D'autres traits de la rhétorique coranique rapprochent ce texte des autres textes de l'antiquité tardive. « Ainsi, le discours autoréférentiel du Coran (étudié par Boisliveau), caractérisé par une « auto-canonisation » qui argumente en cercle fermé, est globalement différent des Écritures bibliques mais n’en est pas moins proche de certains autres textes sacrés de l’antiquité tardive »[67]. De même, Azaiez reconnaît des formes et des thèmes similaires entre le « contre-discours coranique » et ceux provenant de textes religieux de l'antiquité tardive, en particulier des textes bibliques et parabibliques[68]. Hormis les formes rhétoriques, ce lien se retrouve dans l'étude de l'intertextualité, « qui confronte le texte coranique avec la littérature sacrée circulant dans l’Antiquité tardive »[69]. Ainsi, Reynolds, travaillant en partie sur celle-ci et menant des études sur les langues et les littératures de l'Antiquité tardive, évoque « sa conviction que le Coran a une relation privilégiée avec la littérature chrétienne écrite en syriaque[70] ». Gilliot a ainsi étudié la question de la contamination linguistique autour du terme hanif[71]. Mais pour H. Motzki, une partie importante de ces termes semblent avoir intégré la langue arabe avant la rédaction du Coran[72]. Le Coran comme illustration d'une culture partagée   Holger Zellentein étudie des textes proches du point de vue coranique, en particulier la didachè et les homélies clémentines et note une très forte proximité des thèmes étudiés. En revanche, les points de vue sur ces thématiques diffèrent régulièrement et il pose l’autonomie des différents textes. Il préfère parler d’une « culture légale partagée », judéo-chrétienne, qui peut être restituée par l’étude synchronique des différents contextes. L'étude comparative du Coran avec la didachè et les homélies clémentines lui permet de dégager une culture commune aux différents groupes, et axée autour de différents thèmes (les interdits alimentaires, les ablutions rituelles…) dont chacun a une approche particulière[73]. Dans différents articles, il montre que l’auteur du Coran a une profonde connaissance de sa littérature contemporaine, et que les différents emprunts ou références ne sont pas la preuve d’une méconnaissance comme on l’a parfois dit. Au contraire ils sont utilisés habilement de façon rhétorique, « polemically corrective ». Les références selon lui peuvent être doubles et commencer une double discussion, engageant à la fois le judaïsme rabbinique et le christianisme oriental[37],[38]. La Didachè est un document du christianisme primitif, écrit vers la fin du Ier siècle ou au début du IIe siècle. Pour Gilliot, l'insistance du texte coranique sur son arabité s'inscrit dans une volonté de se distinguer de ses matériaux constitutifs non-arabe[74],[75]. Le Coran s'inscrit dans le cadre de la littérature antique, certains passages pouvant être rapprochés des lectionnaires syriaques[74], d'autre de la littérature homilétique[76], d'hymnes d'Ephrem[77], la Didascalie des apôtres[78]…. Pour Gilliot, il peut être observé, dans le Coran, une volonté d'interprétation et de traduction de récits des autres livres sacrés dans l'esprit, bien vivant durant l'antiquité tardive, du targum[Note 17],[74]. A. Neuwirth parle de « texte exégétique »[Note 18],[79]. Si le Coran est une réponse aux questions chrétiennes et juives de l'Antiquité Tardive[80], il peut être perçu, « plus qu'en termes d’influences ou d'emprunts[Note 19] », comme le reflet des idées, concepts et formes de son époque[Note 20],[81]. Cette approche permet de ne pas voir le Coran comme un « pâle reflet » de sources dont il dériverait sans reconnaître son originalité dans l'emploi des figures, récits et concepts bibliques et orientaux[82],[Note 21],[Note 22]. Pour Hoyland, « Le Coran est à bien des égards le dernier document de l’antiquité tardive et nous fournit un moyen de relier l’Arabie, les origines de l’islam et Antiquité tardive »[65]. Ainsi, la volonté coranique d'introduire un raisonnement typologique dans les récits bibliques qui n'en possèdent pas (le « Pharaon » de l'Exode n'est pas nommé et les histoires ne sont pas toujours localisée) est caractéristique de la littérature syriaque et arabe, qui reconstruit ainsi artificiellement une géographie sacrée[51]. Enfin, il est aujourd'hui possible de mieux comprendre l'environnement légal du Coran. Des éléments indiquent, par des parallèles thématiques et linguistiques, avec la didascalie des apôtres, avec le talmud et la loi byzantine[83]. D. Powers conclut que seules deux solutions peuvent expliquer ces coïncidences : la Providence divine ou le fait « que l'auditoire originel du Coran habitait dans un environnement légal qui était étroitement lié à l'environnement légal de l'Arène de montagnes [terme désignant une région qui inclut l'Anatolie, la Mésopotamie, l'Arabie]en général »[83]. Une Arabie préislamique appartenant à un contexte régional vaste L'Arabie préislamique est composée de royaumes puissants, de sociétés urbaines et lettrées[12]. Les tribus y jouent un rôle primordial[84],[Note 23]. Religieusement, elle est intégrée au monde méditerranéen[85]. L'islam naît dans une Arabie qui voit le déclin du royaume d'Himyar et d'une prise de contrôle de l'ensemble de la péninsule par les Perses sassanides[85]. L'Arabie préislamique était en contact étroit avec les régions voisines[62] et « à la fin du vie siècle, l’Arabie n’est pas un espace coupé du monde environnant »[84]. Stroumsa évoque l'Arabie de la fin du VIe siècle comme une « plaque tournante du Proche-Orient, entre l’ empire des Sassanides et celui des Byzantins, sans oublier le royaume chrétien d’ Axoum »[86]. Ces influences s'observent dans les inscriptions préislamiques et dans le texte coranique[12]. C'est ainsi le cas du nom divin ar-Rahman, d'origine araméenne. Les voies d'arrivées de ces influences sont encore énigmatiques : Yémen ? Syrie-Mésopotamie ? milieu chrétien ? juif[Note 24],[85] ? De même, de nombreux antécédent doctrinaux, comme les noms divins, ou institutionnels sont connus grâce aux inscriptions préislamiques. Au-delà d'emprunts au christianisme, au judaïsme et aux productions intellectuelles du monde méditerranéen[Note 25], les racines du Coran sont aussi à rechercher dans la Péninsule arabique, d'Himyar et d'al-Hira, qui étaient intégrés dans celui de la Méditerranée. « Le Coran est sans doute un texte de l'Antiquité tardive, mais c'est plus encore un texte composé en Arabie, vers la fin de l'Antiquité tardive »[85]. Les recherches historiques ont permis de relever des indices de la présence du christianisme à La Mecque avant la naissance de l'islam[51]. Plusieurs éléments coraniques sont présents en Arabie à l'époque préislamique[Note 26],[17]. Ainsi, pour Munt, « à un niveau très direct, par exemple, nous pouvons apprendre du Coran qu'un nombre considérable d'idées, de philosophies, de légendes bibliques et extra-bibliques antiques tardives, et plus encore, étaient accessibles sous une forme ou une autre à certains résidents de l'Arabie occidentale ». Au-delà de la notion d' « influence », le Coran montre l'intégration au contexte arabe d'éléments de la culture de l'Antiquité tardive[17]. Néanmoins, comme l'a montré Crone, certains éléments, comme la culture de l'oliviers[Note 27], ne collent pas avec un cadre, défendu par les exégètes, strictement hijazien[17]. S'il est nécessaire de s'éloigner de la vision négative portée par les exégètes sur la Jahaliya, l'Arabie préislamique, telle qu'elle est perçue aujourd'hui, est celle d'une Arabie intégrée au cadre spatial et temporel de l'Antiquité Tardive. L'épigraphie et l'archéologie montrent des antécédents tant lexicaux, institutionnels que doctrinaux. Cela s'observe dans sa christologie, dans les noms divins ou dans la place du sanctuaire[87]. Synthèses anciennes sur les origines de l'islam Pour G. Dye, une des difficultés des recherches sur les contextes coraniques n'est pas de déterminer si une influence de l'Antiquité tardive existe mais comment ces idées ont été transmises[88]. Mais « comme l'observe François de Blois, « c'est une chose de remarquer les similitudes entre les enseignements de deux traditions religieuses, et une autre de construire un modèle historique plausible pour rendre compte de l'influence de l'une sur l'autre » (de Blois 2002) »[89]. Plusieurs hypothèses ont, par le passé, été proposées pour expliquer ces influences. L’hypothèse d'Édouard-Marie Gallez : le judéo-nazaréisme L'hypothèse judéo-nazaréenne est décrite dans l’ouvrage en 2 tomes, le Messie et son prophète, d'Édouard-Marie Gallez. Après une étude serrée des documents de Qumran, un discernement de leurs auteurs et une étude des courants ayant donné naissance aux apocryphes du Nouveau Testament, il trace un lien de parenté entre l'islam de la période de Mahomet avec les doctrines de la secte des nazaréens, une branche des judéo-chrétiens apparue dès le Ier siècle de l'ère chrétienne. L'hypothèse judéo-nazaréenne a essentiellement deux représentants (francophone et/ou Europe) dans la filiation des théories de John Wansbrough : Christoph Luxenberg et Édouard-Marie Gallez. Peuvent aussi se ranger dans cette catégorie Patricia Crone et Nasr Hamid Abû Zayd. Gunter Lüling : une origine chrétienne du Coran Günter Lüling, en 1970, centre sa thèse sur l'interprétation de quelques sourates comme anciens hymnes chrétiens d'origine arienne. Selon lui, Mahomet était un chrétien qui rompt avec son groupe quand le christianisme devient trinitaire[réf. nécessaire]. Si l'influence chrétienne sur le Coran est, pour Stewart « irrefutable »[90], Jaakko Hämeen-Anttila rejette les théories qui donnent une place encore plus importante à celui-ci en faisant naître le Coran dans un milieu exclusivement chrétien. L'auteur cite comme exemple la thèse de Wansbrough[Note 28] ou de Lülling[91],[Note 29]… Dans son hypothèse, Gunter Lüling envisage la possibilité d'un substrat composé d'hymnes chrétiens collectés et retravaillés par le rédacteur arabe. Le chercheur distingue 4 couches de rédaction successives. La couche 1 est composée de strophes hymnales avec des contenus en syriaque, composée par la communauté chrétienne de La Mecque. La seconde est celle d'une collecte par Mahomet et son adaptation pour des raisons dues à la phonétique de l'arabe, syntaxiques et stylistiques. La troisième est celle de passages composés exclusivement par Mahomet et la dernière est composée de passages altérés par les derniers compilateurs du Coran, postérieurs au prophète[réf. nécessaire]. Notes et références Notes explicatives

L'imam al-bâqir (as)
Le Martyre de l’imam Mohammed Baqir

Le Martyre de l’imam Mohammed Baqir

Le Martyre de l’imam Mohammed Baqir   L’imam Muhammad Baqir (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui), fils de l’imam Sajjad (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui), surnommé Baqir al-'Uloom, est le cinquième imam des chiites duodécimains. L’imam Baqir (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) était un contemporain de plusieurs califes abbassides et a finalement été martyrisé à l’époque de Hisham ibn Abd al-Malik, le calife abbasside. Il y a une divergence d’opinion entre les historiens sur l’année, le jour et le mois de son martyre, mais la plupart des sources historiques mentionnent l’année 114. Selon les hadiths et les sources historiques, la cause de sa mort était un empoisonnement, dans lequel les mains du gouvernement omeyyade étaient impliquées. Après son martyre, il a été enterré dans le cimetière de Baqi à côté de la tombe de son père, l’imam Sajjad (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) et de l’oncle de son père, l’imam Hassan Mojtaba (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui). 1. La naissance de l’imam L’imam Baqir (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) est né dans la ville de Médine, et selon la théorie de la plupart des historiens et des livres de hadiths, sa naissance a eu lieu en 57 AH.[1][2][3]  Cette narration est en harmonie avec la narration qui montre que l’Imam Baqir (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) était présent sur la terre de Karbala au moment du martyre de son grand-père Hussein bin Ali (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) et que trois années de sa vie s’étaient écoulées.[4] Le jour et le mois de sa naissance, divers récits ont été mentionnés : a) Le troisième jour de Safar 57 AH. [5][6] b) Le cinquième de Safar 57 AH.[7] c) Vendredi, premier Rajab 57 AH.[8][9] d) Lundi ou mardi, premier Rajab 57 AH.[10] Cependant, la plupart des chercheurs ont accepté la première théorie, c’est-à-dire la troisième de Safar 57 A.H. 2. La lignée de l’imam L’imam Muhammad Baqir (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) conduit à l’arbre de la prophétie de son père et de sa mère. Il est le premier-né de la famille alaouite des deux générations de l’Imamat (la génération de Hassan bin Ali (que la paix soit sur lui) et Hussein bin Ali (que la paix soit sur lui)).[11] Son père était Ali ibn Husayn Zayn al-'Abidin (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) et sa mère, Umm Abdullah (Fatima), la fille de l’Imam Hasan al-Mujtaba (certaines sources ont considéré Umm Abdullah comme le fils de Hasan al-Muthanna (Hasan ibn Hasan)).[12] (Que la paix soit sur lui). Dans la pureté et l’honnêteté d’Umm Abdullah (Fatima), la mère de l’Imam Baqir (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui), il suffit qu’ils lui aient donné le titre de « Siddiqah ».[13] L’imam Baqir (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) a décrit sa noble mère comme suit : « Un jour, ma mère était assise à côté d’un mur, soudain le mur a été exposé à la destruction, ma mère a mis sa main sur la poitrine du mur et a dit : « Par la droite du Prophète Mohammed (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui), vous n’avez pas le droit de vous effondrer, le mur est resté stable jusqu’à ce que ma mère s’en éloigne, puis le mur s’est effondré. » [14][15] 3. Le nom et les titres de l’imam Mohammed est le nom que le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) avait choisi pour lui il y a longtemps. Jabir ibn Abdullah al-Ansari, l’un des compagnons du Prophète (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui), a eu l’honneur de transmettre les salutations du Messager de Dieu (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) à l’Imam Baqir (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui). Il est tiré de sa déclaration que la désignation de l’Imam Baqir (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) a été faite par le Saint Prophète (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui). Sa kunya est Abu Ja’far, et aucune autre kunya n’a été racontée pour lui.[16][17] Les titres suivants ont été mentionnés pour l’Imam Baqir : a) Baqir : Le titre le plus célèbre et le plus célèbre de l’Imam Ali (a) et de sa philosophie est qu’il est celui qui a percé les problèmes de la science et ouvert les complexités de la connaissance.[18][19] b) Shakir ; c) Hadi ; d) Amin – similaire (en raison de sa ressemblance avec le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui)). [20] Ibn Shahrashub écrit dans Manaqib : L’Imam Baqir (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) était au milieu et avait quatre épaules. Il avait un visage lumineux, des cheveux bouclés et une apparence de blé, avec un grain de beauté noir sur sa joue et un grain de beauté rouge sur son corps. Miyaneh était étroit et sa voix était mélodique.[21] 4. Les enfants de l’imam Cheikh Mufid écrit dans Al-Irshad : L’imam Baqir (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) a eu sept enfants. Abu 'Abd Allah Ja’far b. Muhammad (son fils aîné) a eu un autre fils nommé 'Abd Allah qui était la mère de ces deux mères, la fille de Qasim b. Muhammad b. Abu Bakr. Ses deux autres enfants s’appelaient Ibrahim et 'Ubayd Allah, qui sont nés d’une mère nommée Umm Hakim, la fille d’Asad b. al-Mughira al-Thaqafi. Ali et Zaynab étaient les deux autres enfants du Prophète (s) qui étaient nés d’un esclave.Umm Salamah était un autre enfant de l’Imam al-Husayn (a) qui est né d’une mère esclave. 5. Les califes contemporains de l’imam Au cours de son imamat, l’imam Mohammed Baqir (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) comprenait le califat de Walid ibn Abd al-Malik (86 à 96 AH), ainsi que le califat de Sulaiman ibn Abd al-Malik (96 à 99 AH), le califat d’Omar ibn Abd al-Aziz (99 à 101 AH) et Yazid ibn Abd al-Malik (101 à 105 AH), et enfin il a été martyrisé à l’époque de Hisham ibn Abd al-Malik le septième jour de Dhu al-Hijjah en 114 AH.[22]  L’annonce d’al-Wara, au lieu de Dhu al-Hijjah, mentionne Rabi' al-Awwal. [23] 6 - Date du martyre Il y a des divergences d’opinion sur l’année du martyre de l’imam. Par exemple : un groupe d’historiens. [24]117 A.H. et quelques [25][26] L’année est 118 et certains ont mentionné l’année 115 A.H. Cependant, la plupart des sources historiques ont mentionné l’année 114.[27][28][29][30] Les hadiths et les sources historiques ont considéré que la cause de la mort de l’Imam al-Baqir (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) est un empoisonnement, qui a été empoisonné par les mains du gouvernement omeyyade. Selon certains hadiths, l’empoisonnement de l’Imam al-Baqir (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) a été fait par une selle imbibée de poison, de telle sorte que son corps a rapidement gonflé en raison de l’intensité de l’effet du poison et a causé le martyre de l’Imam al-Baqir (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui).[31][32][33] Quant à savoir qui ou personnes étaient impliqués dans cet incident perfide, divers hadiths et récits historiques ont mentionné différentes personnes. Certaines sources ont considéré la personne de Hisham b. 'Abd al-Malik comme la cause du martyre de l’Imam.[34] D’autres ont présenté Ibrahim ibn al-Walid comme moyen d’empoisonnement.[35][36] Certains hadiths considèrent également Zayd ibn Hassan, qui avait de profondes rancunes contre l’Imam Baqir (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) depuis longtemps, comme l’exécuteur de cette conspiration. [37] Certes, le martyre de l’Imam Baqir (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) a eu lieu pendant le califat de Hisham ibn Abd al-Malik. [38][39] Parce que le califat d’Hisham a duré de 105 à 125 A.H., et la dernière année que les historiens ont racontée dans le martyre de l’Imam Baqir (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) est 118 A.H. En réfléchissant sur les récits historiques, nous pouvons arriver à une conclusion et à une conclusion générale, à savoir qu’il est possible que la cause du martyre de l’Imam soit plusieurs personnes, dont l’une est mentionnée dans chaque narration et narration. Par exemple, étant donné que Hisham bin Abd al-Malik avait une inimitié indéniable envers la famille d’Ali (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui), il a utilisé ses forces de confiance, y compris Ibrahim bin Walid, qui était un élément omeyyade et l’ennemi des Ahl al-Bayt, et Ibrahim a également fourni les installations nécessaires à une personne qui était considérée comme l’un des membres internes de la famille d’Ali (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) et qui pouvait entrer dans l’environnement de vie de l’Imam Baqir (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) sans aucun obstacle. Afin de mener à bien son plan perfide et de martyriser l’Imam. 7. Lieu de sépulture Enfin, l’imam Muhammad Baqir (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) a été enterré dans le cimetière de Baqi à côté de la tombe de son noble père, l’imam Sajjad (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) et de l’oncle de son père, l’imam Hassan Mojtaba (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui). [40][41][42]  (Selon certaines sources, l’imam n’était pas à Médine au moment de sa mort, mais se trouvait dans un endroit appelé Humaymah, l’un des villages des régions de la Mecque ou du Levant, qui l’a transféré à Médine après son martyre. [43][44] 8. Testaments de l’imam Le défunt Kulayni a rapporté dans son livre Al-Kafi avec sa chaîne de narration de l’Imam Reza (Que la paix soit sur lui) que l’Imam Baqir (Paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) a dit lorsqu’il était mourant : « Quand j’ai dit adieu à la vie, j’ai dit : « Fendez la terre pour moi et préparez-moi une tombe. Si l’on vous dit que c’était pour le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut), croyez-le. » De plus, Kulayni a rapporté dans sa chaîne de narration de l’Imam Sadiq (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) qui a dit : « Mon père m’a confié tous les livres, les armes, les reliques et les fiducies des prophètes, et quand le moment de sa mort est venu, il m’a dit : 'Appelle quatre témoins.' » J’ai invité quatre personnes de Quraysh, dont Nafi' Mawla 'Abd Allah ibn 'Umar. Alors il me dit : « Écris : 'Voici ce que Jacob a ordonné à ses fils, en disant : 'Ô mes enfants, Dieu a choisi pour vous la religion, ne mourez donc que si vous ne vous soumettez au plaisir de Dieu.' Muhammad ibn Ali a ordonné à Ja’far ibn Muhammad de l’enterrer dans le vêtement avec lequel il priait tous les vendredis, d’attacher son turban sur sa tête, de placer sa tombe carrément et quatre doigts plus haut que le sol, et de défaire les sangles de son linceul au moment de l’enterrement. Puis il dit aux témoins : « Retournez, qu’Allah vous fasse miséricorde ! » L’Imam Sadiq (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) dit : J’ai dit à mon père : « Ô mon père, qu’y avait-il dans le testament pour que tu aies demandé un témoin contre lui ? Il dit : « Mon fils, je n’ai pas aimé qu’ils se querellent avec toi après moi sous prétexte que je ne t’ai pas fait de testament et que je voulais te donner un argument et une raison en le faisant. » Il est mentionné dans al-Kafi : L’Imam Baqir (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) a fait un testament selon lequel huit cents dirhams seraient alloués pour sa cérémonie de deuil, et il a considéré cela comme une Sunna, car le Prophète (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) a dit : « Fournissez de la nourriture à la famille de Ja’far. »[45] Ils ont également agi selon sa volonté, et Kulayni cite également Yunus ibn Ya’qub qui a dit : L’imam Sadiq (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) a dit : « Mon père m’a conseillé de consacrer une certaine somme de mon argent pour que les personnes en deuil chantent pour moi pendant le Hajj à Mina pendant 10 ans. » [46]   9 - Bibliographie 1. Secte chiite, Nobakhti ; 2. Wafiyat al-A’yan, Ibn Khallikan ; 3. Al-Kamil, Ibn Athir, Beyrouth, Dar Sadr, Beyrouth, 1385 A.H. 4. Ahqaq al-Haqq, Sayyid Nurullah Hosseini Mar’ashi Shushtari. 10 - Notes de bas de page ↑ Kulayni, Usul al-Kafi, vol. 1, p. 469. ↑ Al-Shaykh al-Mufid, al-Irshad, vol. 2, p. 158. ↑ Ibn Shahrāshūb al-Mazandarānī, Manāqib Āl Abī Ṭālib (Paix et bénédictions d’Allah soient sur lui), vol. 3, p. 340. ↑ Ibn 'Abd al-Wahhab, Husayn b. 'Abd al-Wahhab, 'Uyun al-mu’ji’at, p. 75. ↑ Irbilī, Kashf al-ghumma, vol. 2, p. 328. ↑ Kaf’ami, Taqi al-Din Ibrahim, Misbah al-Kaf’ami, p. 510. ↑ Lahiji, Tadhkirat al-a’imma, p. 125. ↑ Tabari, Dala’il al-imama, p. 215. ↑ Tabarsi, Fadl b. Hasan, A’lam al-wara, p. 499. 10. ↑ Amin, Sayyid Muhsin, A’yan al-Shi’a, vol. 1, p. 645. 11. ↑ Ibn Shahrāshūb al-Mazandarānī, Manāqib Āl Abī Ṭālib (Paix et bénédictions d’Allah soient sur lui), vol. 3, p. 340. 12. ↑ Sibt b. al-Jawzi, Yusuf b. Qazawghli, Tadhkirat al-khawas, p. 302. 13. ↑ Tabari, Dala’il al-imama, p. 217. 14. ↑ Ibn 'Abd al-Wahhab, Husayn b. 'Abd al-Wahhab, 'Uyun al-mu’ji’at, p. 75. 15. ↑ Majlisī, Biḥār al-anwār, vol. 46, p. 217. 16. ↑ Dhahabi, Shams al-din, Siyar a’lam al-nubala, vol. 4, p. 401. 17. ↑ Majlisī, Biḥār al-anwār, vol. 46, p. 216. 18. ↑ Ya’qubi, Tarikh al-Ya’qubi, vol. 2, p. 320. 19. ↑ Dhahabi, Shams al-din, Siyar a’lam al-nubala, vol. 4, p. 402. 20. ↑ Tabari, Dala’il al-imama, p. 216. 21. ↑ Ibn Shahrāshūb al-Mazandārānī, Manāqib Āl Abī Ṭālib (Paix et bénédictions d’Allah soient sur lui), vol. 3, p. 340. 22. ↑ Nawbakhti, Hasan b. Musa, Farq al-Shi’a, p. 61. 23. ↑ Tabarsi, Fadl b. Hasan, A’lam al-wara, p. 259. 24. ↑ Ya’qubi, Tarikh al-Ya’qubi, vol. 2, p. 320. 25. ↑ Irbilī, Kashf al-ghumma, vol. 2, p. 322. 26. ↑ Amin, Sayyid Muhsin, A’yan al-Shi’a, vol. 1, p. 645. 27. ↑ Kulayni, Usul al-Kafi, vol. 1, p. 469. 28. ↑ Al-Shaykh al-Mufid, al-Irshad, vol. 2, p. 158. 29. ↑ Tabari, Dala’il al-imama, p. 215. 30. ↑ Ibn Shahrāshūb al-Mazandarānī, Manāqib Āl Abī Ṭālib (Paix et bénédictions d’Allah soient sur lui), vol. 3, p. 340. 31. ↑ Qutb al-Rawandi, al-Khurrah wa l-jara’ih, vol. 2, p. 604. 32. ↑ Majlisī, Biḥār al-anwār, vol. 46, p. 216. 33. ↑ Muhaddith Nuri, Mustadrak al-wasa’il, vol. 2, p. 211. 34. ↑ Kaf’ami, Taqi al-Din Ibrahim, Misbah al-Kaf’ami, p. 522. 35. ↑ Tabari, Dala’il al-imama, p. 216. 36. ↑ Ibn Shahrāshūb al-Mazandarānī, Manāqib Āl Abī Talib (Paix et bénédictions d’Allah soient sur lui), vol. 3, p. 340. 37. ↑ Tabarsi, Fadl b. Hasan, A’lam al-wara, p. 501. 38. ↑ Ya’qubi, Tarikh al-Ya’qubi, vol. 2, p. 320. 39. ↑ Mas’udi, Muruj al-dhahab, vol. 3, p. 219. 40. ↑ Kulayni, Muhammad b. Ya’qub, Usul al-Kafi, vol. 1, p. 469. 41. ↑ Al-Shaykh al-Mufid, al-Irshad, vol. 2, p. 158. 42. ↑ Tabari, Dala’il al-imama, p. 216. 43. ↑ Ibn Khallikan, Wafiyat al-a’yan, vol. 4, p. 174. 44. ↑ Shushtari, Qadi Nur Allah, Ihqaq al-haqq, vol. 12, p. 152. 45. ↑ Kulayni, Usul al-Kafi, vol. 3, p. 217. 46. ↑ Kulayni, Usul al-Kafi, vol. 5, p. 117.

Histoire
L'Histoire du chiisme

L'Histoire du chiisme

Histoire du chiisme « Chiisme » vient du terme arabe « chiite » shia Ali, « partisans de Ali ». Il s'agit du plus ancien courant de l'Islam depuis son apparition dans les conditions les plus turbulentes des premières décennies après la mort du Prophète en 632. Mahomet était à la fois messager divin et chef d'État. Les chiites ne considèrent qu'Ali comme le successeur légitime de Mahomet, et que les descendants d'Ali pour imams ou souverains pontifes [1]. En fait, le chiisme est essentiellement une « imâmologie », une religion de l'imam, car sans sa médiation, le sens de la parole divine demeurerait inaccessible. Le concept de la walaya en témoigne ; Cela signifie « amitié » ou « proximité » entre Dieu et l’imam que la fidélité du croyant à l’imam – d’où la forme chiite de la profession de foi musulmane : « Il n’y a de dieu que Dieu, Mahomet est l’Envoyé de Dieu, et Ali est l’Ami (wali) de Dieu. » Reconnaître l’imam c’est participer à la walaya par son intercession [2]. Les chiites disent qu'au cours des événements Ghadir Khumm, Mahomet, sous commandement divin, a désigné ali comme son successeur [3]. « Zaid b. Arqam rapporte : (...) Oui nous étions à Al-Juhfa (Khumm) et le Prophète est venu vers nous, tenant les mains d'Ali et il a dit : Ô gens ! N'ai-je pas plus de droit sur les croyants que ce qu'ils ont sur eux-mêmes ? Ils ont dit : Oui. Puis le Prophète a dit : "Man kuntu mawlaah Fa Ali mawlaah. (A quiconque je suis maula, Ali est son maula)" [4]. » Un passage coranique serait descendu en rapport avec cet événement, il aurait d'ailleurs été révélé pour clôturer la Révélation du coran : "Aujourd'hui, J'ai parachevé pour vous votre religion, et accompli sur vous Mon bienfait. Et J'agrée l'Islam comme religion pour vous". Tandis qu'un autre verset désigne en effet l'imam Ali comme étant l'ami intime de Dieu avec le terme "Waly". Ce verset fait référence à un récit où l'imam Ali a donné l'aumône à un pauvre qui le mendiait dans la mosquée tout en étant incliné en prière : Al-Ma'idah 5 : 55 إِنَّمَا وَلِيُّكُمُ ٱللَّهُ وَرَسُولُهُۥ وَٱلَّذِينَ ءَامَنُوا۟ ٱلَّذِينَ يُقِيمُونَ ٱلصَّلَوٰةَ وَيُؤْتُونَ ٱلزَّكَوٰةَ وَهُمْ رَٰكِعُونَ Vous n'avez d'autres alliés qu'Allah, Son messager, et les croyants qui accomplissent la Salât, s'acquittent de la Zakât, tout en s'inclinant (devant Allah).   Après le décès du Prophète, alors que l'Imam Ali, des membres de la tribu des Bani Hashim, ainsi que quelques autres compagnons étaient occupés à préparer l’enterrement, Ansâr s'est réuni dans la Saqifa des Bani Sâ’ïda afin de débattre de la succession du Prophète. Cette nouvelle s'est répandue très rapidement dans toute la ville. Les mohâjerin, qui avaient émigré de La Mecque à Médine, se sont immédiatement rendus à la réunion pour proclamer leur droit à la succession. À la vue de l’assemblée, Omar ibn al-Khattâb, réussit à convaincre d'autres membres qu'Abou Bakr, l'un des plus vieux compagnons du Prophète et également son beau-père, pourrait assurer cette succession de la meilleure façon. Le lendemain, un grand nombre de personnes se sont rassemblées dans la mosquée pour lui prêter serment d’allégeance. Le choix d'Abou Bakr a cependant été contestée par les partisans d'Ali, le cousin et gendre du prophète, qui pensaient qu'il avait été désigné comme successeur et était à ce titre le seul héritier légitime du Prophète [5]. Formation et diffusion La formation du chiisme a été un processus graduel. Au cours des décennies qui ont immédiatement suivi la mort du Prophète en 632, un certain nombre de mouvements de dissidence religieuse ont émergé dont les membres ont exprimé leur allégeance à Ali (cousin et gendre de Mahomet) et à ses fils (petits-enfants de Mahomet) en tant que vrais successeurs du Prophète. Ces musulmans sont devenus connus sous le nom de chiites (en arabe : « parti » ou « partisans » d'Ali. La revendication par les chiites du droit d'Ali à cette succession était basée sur un certain nombre d'événements au cours desquels Mahomet a accordé une attention particulière à Ali. Les chiites ont compris ces événements comme une indication de la volonté du Prophète de désigner Ali comme son successeur et comme sa reconnaissance de la qualification supérieure d'Ali pour ce rôle [6]. Au début du XVIe siècle, la dynastie Safavide impose la conversion à la population iranienne, jusque-là majoritairement sunnite, afin de sauvegarder la souveraineté de la Perse et l'éloigner des influences arabes et ottomanes [7]. Références

L'Imam ali (as)
Événement du Ghadir Khumm

Événement du Ghadir Khumm

Événement du Ghadir Khumm L'événement de Ghadir (en arabe : واقعة الغدير) ou l'événement de Ghadir Khumm est un événement islamique survenu quelques mois avant le décès de Mahomet, dans un endroit nommé Ghadir Khumm, au cours duquel ce dernier proclame son cousin et gendre Ali ibn Abi Talib comme Mawla des musulmans. Cet événement est commémoré lors de l'Aïd al-Ghadir.   Contexte   Le 18 du mois de Dhou al-hijja de l'an 10 du calendrier hégirien — soit le 16 mars 632 du calendrier grégorien — juste après le Pèlerinage d'adieu, Mahomet regroupe les musulmans et professe un sermon qui suit la révélation du verset (5:67) : « Ô Messager, transmets ce qui t'a été descendu de la part de ton Seigneur. Si tu ne le fais pas, alors tu n'auras pas communiqué son message. Et Dieu te protégera des gens. Certes, Dieu ne guide pas les gens mécréants. »   Sermon   L'investiture d'Ali à Ghadir Khumm Le sermon suivant provient de sources chiites et sunnites, le mot Mawla est délibérément non traduit car ces deux branches de l'islam ne s'accordent pas sur son sens. Mahomet : [Je crains qu'il ne me reste plus que quelque temps à vivre] J'ai une responsabilité et vous en avez une, qu'avez-vous à dire ? Auditoire : Nous attestons que tu as transmis le message, que Dieu te récompense. Mahomet : Attestez-vous qu'il n'y a de dieu que Dieu et que Mahomet est son prophète ? Attestez-vous que le paradis, l'enfer, la mort, l'imminence de l'apocalypse et la résurrection des morts sont vrais ? Auditoire : Oui nous l'attestons. Mahomet : A vous de garder deux choses précieuses que je vous lègue." Une personne parmi l'auditoire l'interpelle : Et quelles sont ces deux choses précieuses ? Mahomet : La première est plus précieuse que la deuxième : c'est le coran, la deuxième est ma famille et ma descendance, Dieu m'a informé que ces deux choses ne se sépareront jamais, si vous vous en éloignez-vous périrez. Puis Mahomet tint la main d'Ali, la leva [...] et dit : Quelle est la personne à prioriser avant soi ? Auditoire : Seuls Dieu et son prophète le savent. Mahomet : Dieu est mon Mawla et je suis le Mawla des croyants et je suis la personne qu'ils doivent prioriser avant leur propre personne. Celui dont j'étais le Mawla alors Ali est son Mawla, ce qu'il répète trois fois (Celui dont j'étais le Mawla alors Ali est son Mawla).   Interpretation du terme Mawla   Pour les chiites, Mawla signifie dans le contexte du sermon de Ghadir Khumm, Seigneur, pour les sunnites la signification est Allié, secoureur. Maulana (arabe مولانا, mawlānā) est un titre que l'on peut traduire signifie par « notre maître » ou « notre seigneur ». Le mot se compose de deux termes : mawlâ et le pronom -nâ suffixé qui signifie « à nous, notre ». On l'utilise généralement pour désigner tout érudit musulman (ouléma)

Jurisprudence
Quelle est la philosophie de l'Hajj ? Pourquoi devrions-nous aller au Hajj ?

Quelle est la philosophie de l'Hajj ? Pourquoi devrions-nous aller au Hajj ?

Quelle est la philosophie de l'Hajj ? Pourquoi devrions-nous aller au Hajj ? L'Hajj et la philosophie de son obligation, qui est remise en question de nos jours, c’est-à-dire pendant les mois sacrés de Dhu al-Qi’dah et Dhu al-Hijjah, lorsque les pèlerins et les musulmans se préparent aux actes d’adoration et aux actions spéciales prescrits. L'Hajj et la philosophie de son obligation, qui est remise en question de nos jours, c’est-à-dire pendant les mois sacrés de Dhu al-Qi’dah et Dhu al-Hijjah, lorsque les pèlerins et les musulmans se préparent aux actes d’adoration recommandés et aux actions spéciales, pourquoi devrions-nous aller à l'Hajj, pourquoi devrions-nous travailler dur et dur... L'Hajj est l’un des devoirs que notre Seigneur a envisagés pour nous, mais quelle en est la raison ? À cet égard, et compte tenu du fait qu’il se situe pendant l'Hajj et le début du voyage des pèlerins, le Club des jeunes journalistes a l’intention de discuter de la philosophie de l'Hajj et de la raison pour laquelle il est obligatoire dans cet article autant que possible, nous vous suggérons donc de rester avec nous. Quelle est la philosophie de l'Hajj ?  Pourquoi devrions-nous aller à l'Hajj ? Philosophie de l'Hajj L'Hajj est un acte d’adoration dans lequel il y a de nombreuses sagesses, telles que la servitude, le monochromatisme, l’unité, etc. Le Coran dit à propos de la philosophie du Hajj :  L’usure pendant les jours de l'Hajj, n’est-il pas possible de faire autre chose à la place de l'Hajj ? لِیشْهَدُوا مَنافِعَ لَهُمْ La sagesse la plus importante et la plus utile de l'Hajj est la déclaration de servitude et de servitude envers Dieu Tout-Puissant, qui est évidente dans tous les actes de l'Hajj tels que l’ihram, la circumambulation, le sati, le sacrifice, etc. sont évidents et spécifiques. En outre, de nombreux avantages spirituels, psychologiques et moraux parviennent au pèlerin et à la société islamique, notamment : En entrant dans l’ihram et en rompant sa dépendance vis-à-vis des biens matériels et terrestres, une personne est libérée de toutes les contraintes et dépendances nuisibles et est prête à s’élever et à voler dans des espaces spirituels et mystiques. Hisham ibn al-Hakam dit : « J’ai demandé à l’imam Sadiq (as) : pourquoi Dieu a-t-il ordonné aux gens d’accomplir l'Hajj et la circumambulation de Sa maison ? » Voir : Diffusion en direct de La Mecque et de Médine Afin qu’ils puissent témoigner de leurs divers intérêts... Ces intérêts comprennent tous les intérêts matériels et moraux, politiques, sociaux, culturels et économiques. L'une des sagesses de l'Hajj est l’étude des questions et problèmes importants de la population islamique, les échanges culturels, etc. Est. Quelle est la philosophie de l'Hajj ?  Pourquoi devrions-nous aller à l'Hajj ? La philosophie de l’obligation de l'Hajj Ce culte islamique, comme les autres cultes islamiques, a une sagesse utile qui profite à l’individu et à la société. Ici, nous discuterons brièvement de certaines des sagesses de l'Hajj : Lire la suite : Quel marja' n’est pas allé à l'Hajj ? Les musulmans de toutes les régions des pays islamiques et non islamiques se réunissent à certains moments dans le Grand Congrès de l'Hajj et, avec unité et consensus, ils examinent la solution aux problèmes des musulmans du monde et cherchent l’aide de la grande force des musulmans pour résoudre les problèmes. Et ils établiront l’unité islamique parmi tous les musulmans du monde, si Dieu le veut. Mobilité des marchés et économie musulmane Depuis l’Antiquité, la saison de l'Hajj a été une bonne occasion pour la prospérité de l’achat et de la vente des marchands musulmans et la circulation des capitaux entre les mains des marchands et des pauvres de l’est à l’ouest du monde. Familiarité avec les œuvres et les nouvelles du Saint Prophète (psl) et maintien de ces œuvres en vie Quelle est la philosophie de l'Hajj ?  Pourquoi devrions-nous aller à l'Hajj ? Il a dit : « Dieu a créé les êtres humains… » Et Il leur a ordonné d’accomplir une pratique (Hajj) qui implique l’obéissance à leur religion et aux intérêts de leur monde, et pendant la saison de l'Hajj, les musulmans de l’Orient et de l’Occident se réunissent pour apprendre à se connaître les uns les autres, et afin que chaque nation puisse bénéficier du commerce et des produits économiques des autres nations, et afin que les voyageurs et les transporteurs puissent bénéficier de ce voyage en louant leurs véhicules, et afin que Ils devraient se familiariser avec les œuvres et les nouvelles du Saint Prophète (psl) et ces œuvres resteront vivantes et ne seront pas oubliées, et si une nation ne parle que de son environnement, elle périra, les villes seront détruites, les utilisations et les intérêts commerciaux seront détruits, et les nouvelles et les œuvres du Prophète seront détruites, c’est la philosophie de l'Hajj. L'Hajj dans le Saint Coran Parmi les actes d’adoration et les devoirs divins, l'Hajj englobe toutes sortes d’effets, d’avantages et de secrets qui existent dans d’autres actes d’adoration. Le but de l’obligation de la prière, de l'Hajj, de la circumambulation et des rituels est d’établir le souvenir d’Allah dans le cœur et l’âme d’une personne. Sinon, quelle est la valeur de cette prière et de l'Hajj ? C’est pourquoi, en décrivant les croyants, Dieu a dit : « Les croyants sont les seuls dont le cœur est rempli de crainte chaque fois que le nom de Dieu est prononcé. » Par conséquent, le Prophète Ibrahim (as) a demandé la plus haute position de soumission à côté de la Kaaba pour lui-même et ses descendants : « Ô Seigneur, soumets-nousà Ton commandement et fais de nous une nation musulmane à partir de nos descendants. » Lire la suite : Pourquoi devrions-nous prier ? N'est-il pas possible d’adorer Dieu d’une manière différente ? Quelle est la philosophie de l'Hajj ?  Pourquoi devrions-nous aller à l'Hajj ?! L'Hajj a diverses dimensions telles que mystiques, politiques, sociales, etc. Il n’est pas possible de les traiter tous dans cet article. Nous ne traiterons donc que de sa dimension spirituelle et mystique : le culte, qui a été déterminé comme le but de la création de l’homme, a des secrets qui sont autres que les rituels et les règles apparents du culte. Typiquement, les actes d’adoration et les devoirs divins, avec leurs nombreux degrés de différence les uns par rapport aux autres, ont été adoptés pour renforcer la dimension spirituelle et charnelle et dans la direction du voyage et de la conduite de l’homme, afin qu’il puisse évoluer des mondes physiques aux mondes spirituels et atteindre le niveau de proximité de Dieu. Comme l’a dit à ce sujet le regretté Aqa Mirza Javad Maleki Tabrizi, le grand mystique : « Le but principal de la législation de l'Hajj et des autres actes d’adoration est de renforcer la dimension spirituelle des êtres humains, et les devoirs et devoirs divins sont différents en termes d’effet sur l’âme et l’âme de l’homme. Certains ont l’effet de purification et d’évacuation, ce qui élimine l’obscurité de l’espace de l’âme et de l’âme humaine, tandis que d’autres provoquent l’adoucissement et la décoration de l’âme et les moyens d’attirer la lumière. L’autre catégorie est l’ensemble des deux effets (évacuation et tahliyya), et l'Hajj est l’une des troisièmes catégories. Parce que le Hajj est une potion divine qui guérit toutes les maladies du cœur, telles que l’avarice, l’arrogance, la paresse, etc.  Qui entravent l’illumination des cœurs. Par conséquent, et selon ce qui précède, l'Hajj est l’un des actes d’adoration et des devoirs divins, qui comprend toutes sortes d’effets, de bienfaits et de secrets qui existent dans d’autres actes d’adoration. Comme le dit le regretté Allameh Tabataba’i à cet égard : Lorsque nous étudions attentivement l’histoire d’Abraham, telle que décrite dans le Coran, nous constatons que ce processus est une période complète du processus de servitude et de servitude envers Dieu, et un soi-disant voyage spirituel dans lequel le serviteur voyage de sa patrie à la proximité de Dieu, laissant derrière lui les piègent du monde, les plaisirs, les désirs matériels et le statut. Et se débarrasser des tentations sataniques atteint le statut de proximité de Dieu. Quelle est la philosophie de l'Hajj ?  Pourquoi devrions-nous aller à l'Hajj ?! Bien que ces événements, actions et rituels de l'Hajj soient apparemment séparés, une étude attentive de ceux-ci montre les minutes des rituels de recherche de la satiété et la présence des cérémonies d’amour, d’amour et de sincérité, et finalement sortant des autorités de Daniyeh et rejoignant les autorités supérieures, plus on leur accorde d’attention, plus les vérités sont nouvelles et plus les points subtils seront acquis par l’homme. Lire la suite : Recommandations de médicaments que les pèlerins devraient retenir Par conséquent, afin de fournir ce voyage de servitude et d’atteindre le niveau de proximité et de présence divine et le véritable pèlerinage à la Kaaba, Dieu Tout-Puissant a chargé du prophète  Ibrahim Khalil al-Rahman et Ismail Zabihullah de purifier l’intimité de sa maison de tout ce qui entrave ce voyage spirituel afin que les pèlerins dans sa maison ne puissent que penser à lui et faire le tour de lui et être libérés de l’obscurité de tout autre qu’Allah Pour qu’ils puissent devenir ses hôtes dans la maison de l’amour et se préparer à rencontrer le seul Dieu de l’univers. Comme la même mission avec le même but est exprimée dans la sourate Al-Hajj d’une manière plus claire et plus précise : À cet égard, le Coran dit : Rappelez-vous quand nous avons préparé le site de la Ka’bah pour Ibrahim (Abraham) et que nous lui avons dit : « Fais de cette Maison le centre du monothéisme, et ne M’associe rien, et purifie Ma Maison pour ceux qui la circumambulent, ceux qui se lèvent, ceux qui se prosternent et ceux qui se prosternent. »   «وَ إِذْ بَوَّأْنَا لإبْرَاهِیمَ مَکانَ الْبَیتِ أَنْ لا تُشْرِک بِی شَیئًا وَطَهِّرْ بَیتِی لِلطَّائِفِینَ وَالْقَائِمِینَ وَالرُّکعِ السُّجُودِ» Voir : Caractéristiques de l'Hajj dans les déclarations du Guide suprême de la Révolution Le regretter, Allameh Tabataba’i dit dans son explication du verset : Ce que signifie la préparation de la Ka’bah pour Ibrahim, c’est qu’elle doit être utilisée comme un lieu de culte pour les serviteurs de Dieu afin d’en faire un lieu de culte, et non pas qu’Ibrahim en ferait son lieu de résidence et de vie. Par conséquent, il s’est attribué la maison et a dit « Bayt » afin d’annoncer que cette maison est le centre du monothéisme et est dédiée à l’adoration de Dieu, et que rien ne devrait être associé à Dieu, et l’autre but était pour Abraham de légiférer un culte pour ceux qui voulaient la maison de Dieu qui serait exempte de toute trace de polythéisme. Ce qui corrompt ce culte pur et le prive de l’exclusivité de Dieu, et par conséquent, détourne l’homme de la servitude et de la servitude, c’est le même shirk qui lui-même a toutes sortes et types, qui sont considérés comme une grande injustice dans le Coran. Et peut-être que pour atteindre cet objectif, au moment de l’ihram, il faut dire : « La shirk lak labaik » et dans l’interprétation mystique de l’Imam Khomeiny (qu’Allah l’agrée), vous devez rejeter le partenaire à tous les niveaux pour l’amour de la vérité, et migrer de vous-même, qui est la grande source du polythéisme, vers Lui. (L'Hajj dans les paroles et le message de l’imam Khomeiny, p. 10) Lire la suite : Pourquoi faisons-nous sept tours de l'Hajj ? Peut-être que le point que le verset « Et la permission du peuple d’accomplir l'Hajj » – après le verset « Tahar Bayt li’l-Ta’ifin » – est qu’Ibrahim a d’abord été chargé de purifier la Kaaba de toutes les manifestations de polythéisme et de kufr pour l’adoration sincère de Dieu, puis d’inviter le public afin que la circumambulation, la prière et d’autres actes de l'Hajj ne soient accomplis que pour lui. En d’autres termes, la circumambulation autour de la maison Atiq doit conduire à la libération de l’esclavage de la servitude autre que Dieu, tout comme le massacre et le sacrifice doivent également conduire à la libération de l’homme. Un autre verset sur le sacrifice dit : « La chair et le sang du sacrifice n’atteignent pas Dieu, mais ce qui atteint Dieu, c’est ta piété et ta piété. » Quelle est la philosophie de l'Hajj ?! Pourquoi devrions-nous aller à l'Hajj ?! En d’autres termes, le but de ce voyage divin est d’acquérir la piété et l’accomplissement spirituel, comme… Il l’a dit : « Préparez des provisions, ce qui est la meilleure provision pour la justice. » Ô gens de compréhension et de compréhension, évitez la sécurité. En d’autres termes, seuls ceux qui ont de l’intellect et de la sagesse acquièrent la piété de ce voyage et atteignent le niveau de proximité de Dieu en passant par les niveaux de piété, car si la piété atteint Dieu, l’âme du pieux atteint Dieu, comme l’a dit le Maître Ayatollah Javadi Amoli dans l’explication du verset : Puisque la piété est unie à l’âme pieuse, alors l’âme pieuse atteinte également Dieu, et il n’est pas possible pour la piété d’atteindre Dieu, mais pas vers le pieux, ainsi cela peut être bon pour un pèlerin dont le sacrifice est pour Allah et il ne voit personne d’autre que Dieu en lui, de sorte que sa piété atteint Dieu et par conséquent, il atteint lui-même Dieu, et peut-être est-ce à cause de cette piété précieuse et « promise » dans le sacrifice que le jour du sacrifice est observé. Hajj al-Akbar » et peut-être l’interprétation du verset « Alors qu’ils soient sauvés » dans les hadiths, se référant à la rencontre avec l’Imam infaillible (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui), est une référence au point que si un pèlerin pieux atteint Dieu avec un sacrifice, tout comme vous enlevez les impuretés extérieures du corps, il doit éliminer les impuretés de l’âme en répondant à l'Hajj de la Maison d’Allah. Comme l’a dit l’Imam Sadiq (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) à ce sujet : « Ils doivent éliminer la pollution de l’âme et de l’âme en rencontrant l’Imam (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui). L’Imam Baqir (as) a également dit à cet égard : « L’achèvement de l'Hajj signifie que le pèlerin rencontre l’imam. » Lire la suite : Types d'Hajj et de Omra C’est probablement pour ces points que le Prophète Ibrahim (a) a atteint la haute position d’Imamat en passant par ces maisons et les étapes de l'Hajj. Parmi les autres versets qui indiquent la dimension spirituelle et mystique de l'Hajj, il y a un verset qui fait référence au résultat des actions du Hajj : Lorsque vous aurez terminé votre Hajj, récitez le souvenir d’Allah, comme vous vous souvenez de vos pères, mais encore plus intensément. Par conséquent, le Prophète Ibrahim (as) a demandé la plus haute position de soumission à côté de la Kaaba pour lui-même et ses descendants : « Ô Seigneur, soumets-nousà Ton commandement et fais de nous une nation musulmane à partir de nos descendants. » En d’autres termes, après avoir accompli l'Hajj et parcouru ses maisons, le pèlerin doit être dans un tel état de souvenir qu’il oublie tout autre chose que Dieu, du moins comme la passion et la passion qu’ils avaient dans leur orgueil et la fierté de leurs pères dans la Jahiliyyah, mais le souvenir « le plus intense » est plus passionné, plus profond et de meilleure qualité. Peut-être qu’un dhikr sincère avec une brûlure et un passage est bien meilleur, supérieur et plus efficace qu’une vie de dhikr verbal. Par conséquent, à la fin, le pèlerin peut atteindre Dieu avec un cœur vif, comme l’a dit le Saint Prophète de l’islam (bénédiction et salut soient sur lui) à ce sujet : Le but de l’obligation de la prière, de l'Hajj, de la circumambulation et des rituels est d’établir le souvenir d’Allah dans le cœur et l’âme d’une personne. Sinon, quelle est la valeur de cette prière et de l'Hajj ? C’est pourquoi, en décrivant les croyants, Dieu a dit : « Les croyants sont les seuls dont le cœur est rempli de crainte chaque fois que le nom de Dieu est prononcé. » Parmi les autres versets qui indiquent la dimension spirituelle et mystique de l'Hajj, il y a un verset de la sourate Al-Ma’idah, dans lequel Dieu dit : « Ô vous qui croyez, ne violez pas les rites d’Allah et ne considérez pas leurs interdictions comme légales, gardez votre respect, et ne considérez pas comme licites les sacrifices marqués ou non marqués, ainsi que le respect de ceux qui recherchent la grâce d’Allah et recherchent Son plaisir avec l’intention de visiter la maison Dieu est en mouvement, accrochez-vous et ne les dérangez pas. Quelle est la philosophie de l'Hajj ?  Pourquoi devrions-nous aller à l'Hajj ? Puisque « Ridwan » signifie littéralement grande satisfaction, alors le pèlerin dans ce voyage sacré doit chercher à obtenir la satisfaction divine, qui est l’atout le plus important pour tout fidèle. « Et Ridwan min Allahu Akbar » et le lieu d’obtention d’une telle satisfaction est la saison glorieuse de l'Hajj. Comme l’a dit l’imam Sadiq (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) dans un hadith détaillé : l'Hajj est une branche de la satisfaction divine. Comme l’a dit le Prophète Ibrahim (as) : « Ô mon Seigneur ! J’ai installé certains de mes descendants dans une terre sans eau et sans herbe, à côté de la maison qui est votre sanctuaire, afin qu’ils puissent accomplir des prières. Ce verset fait également référence à la dimension spirituelle de l'Hajj, car les mots « autres que les truies et à la maison du sanctuaire et de la liqimwa al-salawah » se réfèrent au fait que le but de s’installer en ce lieu n’est pas l’agriculture et le commerce, mais s’installer en ce lieu manque de toute sorte d’installations de base pour se rapprocher d’Allah et se consacrer à Son adoration. Par conséquent, l’atmosphère de l'Hajj est une atmosphère d’adoration et de servitude et d’évitement de tout attachement matériel, et le voyage de l'Hajj est un voyage vers Allah. Par conséquent, dès le début, lorsque le pèlerin a l’intention d’accomplir l'Hajj et se sépare de lui-même, de sa maison et de tous ses biens matériels afin d’accomplir l’ihram, la circumambulation, la tentative, le lancement et l’offrande de cadeaux, il cherche Dieu partout et ne se repose ni jour ni nuit dans la recherche de sa réunion. avec les yeux de la tête et les yeux de l’âme. « Les versets de Bayanat » et avec les efforts et les efforts de Hajar, une fontaine de connaissance devrait être ouverte pour elle. Par conséquent, quiconque a l’intention de voyager vers Allah, il doit éviter tout ce qui est contraire à ce voyage dès le début et doit diriger son cœur uniquement vers Allah. Comme l’a dit l’imam Sadiq (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) à ce sujet : Le pèlerin veut se créer un sanctuaire sûr en entrant dans l’ihram et en déclarant la zone de son existence interdite à tout autre que Dieu : « Je suis celui qui est entré dans le sanctuaire de Dieu » afin qu’il soit à jamais interdit à tout autre que Dieu. L’hôte lui-même a dit : « Ceux qui ont rendu l'Hajj obligatoire pour eux-mêmes (par l’ihram) doivent éviter tout plaisir sexuel, commettre des péchés, des conversations inutiles et des disputes sans valeur. » En savoir plus : Étiquette et règles de l'Hajj al-Tamattu' Les questions spirituelles et mystiques de l'Hajj ne sont jamais terminées, et atteindre les plus hautes positions dans l'Hajj n’est le don de personne, mais dépend des efforts et des efforts, de l’effort, de la pureté et de la passion des pèlerins. Et chaque pèlerin à la Maison de Dieu devrait savoir que si une personne ne réussit pas dans cette dimension de l'Hajj, qui est l’aspect le plus important de l'Hajj, elle ne réussira pas beaucoup dans d’autres aspects également. Comme l’a dit l’imam Khomeini, le révélateur de l'Hajj d’Ibrahimi, Mohammadi : « L’acquisition d’autres aspects de l'Hajj dépend de l’acquisition de la dimension spirituelle de l'Hajj, et la dimension politique et sociale de l'Hajj ne sera pas atteinte si sa dimension spirituelle et divine n’est pas mise en pratique. » Par conséquent, le pèlerin ne doit pas seulement déplacer ce corps à distance et atteindre Miqat, Mataf, Mas’a, Arafat, Mash’ar et Mina, mais il doit retourner à l'Hajj avec une âme dépourvue de connaissance céleste et les mains vides de bénéfice spirituel, avec des valises pleines de poupées et de jouets. Celui qui va à la Kaaba à pied fait le tour de la Kaaba et celui qui y va avec son cœur le circumambule, et si le pèlerin ne prend pas soin de lui-même pendant les jours de l'Hajj, ne se débarrasse pas de l’arrogance, ne s’efforce pas de s’améliorer, et ne se débarrasse pas de la pollution de l’ihram à la gorge, de la faute et de la circumambulation, alors qui ? Si son avant et son après ne sont pas différents, alors quand ? De plus, l'Hajj, c’et s’oublier nous-mêmes pour l’amour de Dieu et se fondre en nous.    

Jurisprudence
Quelle est la philosophie de l’obligation du Hajj ?

Quelle est la philosophie de l’obligation du Hajj ?

Question : Quelle est la philosophie de l’obligation du Hajj ? Répondre Ce culte islamique, comme les autres cultes islamiques, a une sagesse utile qui profite à l’individu et à la société. Ici, nous discuterons brièvement de certaines des sagesses du Hajj : La sagesse la plus importante et la plus utile du Hajj est la déclaration de servitude et de servitude envers Dieu Tout-Puissant, qui est évidente dans tous les actes du Hajj tels que l’ihram, la circumambulation, le sati, le sacrifice, etc. sont évidents et spécifiques. En outre, de nombreux avantages spirituels, psychologiques et moraux parviennent au pèlerin et à la société islamique, notamment : En entrant dans l’ihram et en rompant sa dépendance vis-à-vis des biens matériels et terrestres, une personne est libérée de toutes les contraintes et dépendances nuisibles et est prête à s’élever et à voler dans des espaces spirituels et mystiques.  Les musulmans de toutes les régions des pays islamiques et non islamiques se réunissent à certains moments dans le Grand Congrès de l'Hajj et, avec unité et consensus, ils examinent la solution aux problèmes des musulmans du monde et cherchent l’aide de la grande force des musulmans pour résoudre les problèmes. Et ils établiront l’unité islamique parmi tous les musulmans du monde, si Dieu le veut.  Le mouvement du marché et de l’économie des musulmans. Depuis l’Antiquité, la saison du Hajj a été une bonne occasion pour la prospérité de l’achat et de la vente des marchands musulmans et la circulation des capitaux entre les mains des marchands et des pauvres de l’est à l’ouest du monde.  Familiarité avec les œuvres et les nouvelles du Saint Prophète (psl) et maintien de ces œuvres en vie. Pour Tayman, il suffira de citer un hadith à ce sujet : Hisham ibn al-Hakam dit : « J’ai demandé à l’Imam Sadiq (as) : Pourquoi Dieu a-t-il ordonné aux gens d’accomplir le Hajj et la circumambulation de Sa maison ? Il a dit : « Dieu a créé les êtres humains... Et Il leur a ordonné d’accomplir une pratique (Hajj) qui implique l’obéissance à leur religion et aux intérêts de leur monde, et pendant la saison du Hajj, les musulmans de l’Orient et de l’Occident se réunissent pour apprendre à se connaître les uns les autres, et afin que chaque nation puisse bénéficier du commerce et des produits économiques des autres nations, et afin que les voyageurs et les transporteurs puissent bénéficier de ce voyage en louant leurs véhicules, et afin que Ils devraient se familiariser avec les œuvres et les nouvelles du Saint Prophète (psl) et ces œuvres resteront vivantes et ne seront pas oubliées, et si une nation ne parle que de son environnement, elle périra, les villes seront détruites, les utilisations et les intérêts commerciaux seront détruits, et les nouvelles et les œuvres du Prophète seront détruites, c’est la philosophie du Hajj. [i] ________________________________________ [1] Wasa’il al-Shi’a, vol. 8, Kitab al-Hajj, chapitre 1, hadith 18.

Jurisprudence
Les actes du mois de Dhu al-Hijjah

Les actes du mois de Dhu al-Hijjah

Les actes du mois de Dhu al-Hijjah   Le mois de Dhu al-Hijjah est l’un des mois sacrés et nobles pour les musulmans. Lorsque ce mois-ci est arrivé, les musulmans ont accordé une attention particulière à l’adoration, en particulier dans les dix premiers jours de Dhu l-Hijjah, dont la vertu est soulignée dans les hadiths du Prophète (s). Comme l’a dit le Messager d’Allah (s.a.w.a.) ... Dans un hadith, il est dit : « Faire de bonnes actions et adorer, aucun jour n’est plus cher au Tout-Puissant que les dix premiers jours de Dhu al-Hijjah. » Dans certains hadiths, il est mentionné que les dix nuits que le Coran jure dans la sourate « Wa al-Fajr wa Layal Ashr » sont les nuits des dix premières nuits de ce mois sacré (Taf sir al-Qummi, vol 2, p. 419) et ce serment est dû à sa grandeur.  Afin de pouvoir profiter de ces journées chères, nous citerons ses actions. Les dix premiers jours de ce mois sont appelés « Jours d’Information » qui sont mentionnés dans le Saint Coran. Le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a rapporté qu’aucune bonne action et aucune adoration n’est plus chère au Tout-Puissant que cette décennie. Pour cette décennie, quelques actions ont été évoquées : 1. Jeûner pendant les neuf premiers jours de cette décennie, ce qui a la récompense de jeûner pour le reste de sa vie. 2. Toutes les nuits de cette décennie, nous devons prier deux rak’ahs entre les prières du Maghrib et de l’Isha, dans chaque rak’ah après l’avoir loué. وَ واعَدنا مُوسی ثَلاثینَ لَیلَةً وَ اَتمَمناها بِعَشرٍ فَتَمَّ میقاتُ رَبِّهِ اَربَعینَ لَیلَةً وَ قالَ مُوسی لأَخیهِ هارونَ اخلُفنی فی قَومی وَ اَصلِح وَ لا تَتَّبِع سَبیلَ المُفسدِین Celui qui accomplit cette prière participera à la récompense des pèlerins. 3. Du premier jour jusqu’au soir du jour d’Arafah, après la prière du matin et avant le coucher du soleil, la supplication rapportée par l’Imam Sadiq (as) doit être récitée. اللهم هذه الایام التی فضلتها علی الایام 4. Chaque jour de la cinquième décade, la supplication que Hazrat Gabriel (Gabriel) a apportée à Hazrat Isa (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) de la part du Dieu Tout-Puissant doit être récitée. لا اله الا الله عدد اللیالی و الدهور 5. Chaque jour de cette décennie, il doit réciter la Tahlilat rapportée par l’Imam Ali (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui). 6 L’imam Sadiq (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) dit : Mon père l’imam Baqir (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) m’a dit : Mon fils ! Dans les dix premiers jours du mois de Dhu al-Hijjah, ne manquez pas ces deux rak’ahs chaque nuit entre les prières du Maghrib et de l’Isha : Dans chaque rak’ah, vous récitez la sourate Al-Hamd et la sourate Qul Hu Allah, puis vous récitez le verset suivant (verset 142 de la sourate Al-A’raf) : وَ واعَدْنا مُوسى ثَلاثینَ لَیْلَةً، وَ أَتْمَمْناها بَعَشْر، فَتَمَّ میقاتُ رَبِّهِ Et. Nous avons pris rendez-vous avec Moïse pour trente nuits, puis. Nous l’avons complété par dix autres nuits. أَرْبَعینَ لَیْلَةً، وَ قالَ مُوسى لاَِخیهِ هارُونَ اخْلُفْنى فى قَوْمى، وَ أَصْلِـحْ Et quand les quarante nuits furent passées, Moïse dit à son frère Aaron : Sois mon successeur parmi mon peuple, et rétablis-le. وَلا تَتَّبِعْ سَبیـلَ الْمُفْسِـدینَ. Et ne suivez pas la voie des corrupteurs. Si vous le faites, vous partagerez la récompense des pèlerins et de leurs pratiques de l'Hajj. (Iqbal, p. 317)   Actions du premier jour   1. Le jeûne, qui a la récompense de jeûner pendant quatre-vingts mois. 2- Accomplir la prière de Dame Fatima (paix et bénédictions d’Allah soient sur elle) Il est recommandé que les deux prières soient deux rak’ahs et dans chaque rak’a après al-Hamd, le Tawhid doit être récité cinquante fois. Et après le salaam, le tasbihat de l’Imam doit être récité, puis la supplication suivante doit être récitée : سبحان ذی العزّ الشامِخِ المُنیف، سبحانَ ذِی الجَلالِ الباذِخِ العظیم، سبحانَ ذی المُلکِ الفاخِرِ القدیم، سُبحانَ مَن یری اَثَرَ النَملَةِ فی الصَّفا ، سُبحانَ مَن یری وَقعَ الطَّیرِ فی الهَواءِ، سُبحانَ مَن هُوَ هکَذا وَلا هکذا غیره 3. Avant la fin des deux rak’ahs de la prière, dans chaque rak’a de louange doit être récité une fois, et dans chacun des Tawhid, Ayat al-Kursi et Qadr doivent être récités dix fois. 4. Celui qui craint l’oppression d’un oppresseur devrait dire en ce jour : حَسبی حَسبی حَسبی مِن سُوالی عِلمُکَ بِحالی.” Pour que Dieu tout-puissant le suffise du mal de l’oppresseur. Il est dit que le premier jour de Dhu al-Hijjah est l’anniversaire du Prophète Ibrahim (as) et le mariage de Dame Fatima (as) avec l’Imam Ali (as). Huitième jours C’est le jour de Tarwiyah et le jeûne est vertueux, et il a été rapporté que l’expiation est de soixante ans.   La neuvième nuit   Cette nuit est l’une des nuits bénies et la nuit de supplication avec le Juge des Besoins, et la repentance est acceptée cette nuit-là et les prières y sont exaucées. Celui qui passe cette nuit dans l’adoration aura la récompense de cent soixante-dix ans d’adoration. Pour cette nuit, certaines actions ont été mentionnées : 1. Il a été rapporté que la supplique suivante doit être récitée : Quiconque la récite la nuit d’Arafah ou le vendredi soir, que Dieu lui fasse miséricorde. اللهم یا شاهد کل نجوی… 2. Le tasbihat suivant doit être récité mille fois   ”سُبحانَ الذَی فی السماءِ عرشُهُ، سُبحانَ الذَی فی الارضِ حُکمُهُ، سُبحانَ الذی فی القُبُور قَضاؤُهُ، سبحان الذی فی البَحرِسَبیلُهُ، سبحان الذی فی النارسُلطانُهُ، سبحان الذی فی الجَنَّةِ رَحمَتُهُ، سبحان الذی فی القِیامَةِ عَدلُهُ، سبحان الذی رَفَعَ السَّماءَ، سبحان الذی بَسَطَ الاَرضَ ، سبحان الذی لا مَلجَاَ وَ لا مَنجا مِنهُ اِلاّ الیه.” 3. La prière    اللهم من تَعََّبَا وَ تَهَیا وَ اَعَدَّو استـَعدَّ لِوِفادةٍ Qui est également inclus dans les actions de la nuit et du vendredi. 4. Ziyarat de l’imam Hussein (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui).   Jour 9 (Jour d’Arafah)   Actions de la Journée d’Arafah Le jour d’Arafah est l’une des grandes fêtes, bien qu’il ne s’appelle pas Aïd. Ce jour-là est le jour où Dieu a appelé ses serviteurs à L’adorer et à lui obéir et a étendu sa bonté et sa bienveillance envers eux, et Satan sera plus humilié et méprisé ce jour-là qu’à d’autres moments. Il est rapporté que le jour d’Arafah, l’imam Sajjad (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) entendit la voix d’un mendiant demandant de l’aide aux gens. L’imam (a) lui dit : « Malheur à toi, demandes-tu à quelqu’un d’autre qu’Allah en ce jour ? » Cependant, ce jour-là, la grâce de Dieu s’étend même aux enfants à naître. Pour cette journée, quelques actions ont été évoquées : 1. Se baigner. 2. Le pèlerinage de l’imam Hussein (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui), qui équivaut à mille Hajjs, mille Omra et mille Jihads. Si une personne réussit à entrer dans le sanctuaire de l’Imam ce jour-là, sa récompense ne sera pas inférieure à celle d’une personne qui se trouve à Arafat. 3. Après la prière de 'Asr, avant de réciter la supplication du jour de 'Arafah, il doit prier deux rak’as sous le ciel et confesser ses péchés à Dieu. Dans la première rak’a, après al-Hamd, il doit réciter al-Tawhid, et dans la deuxième rak’a, après al-Hamd, il doit réciter la sourate al-Kafiroon. 4 Le jeûne ce jour-là est recommandé pour une personne qui ne s’affaiblit pas et son jeûne ne l’empêche pas d’accomplir ses actes 5. Le tasbihat mentionné dans les actions de la nuit d’Arafah doit être récité. Et puis le dhikr  ” سبحان الله و الحمدالله و لا اله الا الله و الله اکبر” صد مرتبه، سوره توحید صد مرتبه، آیة الکرسی صد مرتبه و صلوات صد مرتبه گفته شود و پس از آن اذکار “لا اله الا الله وحده لا شریک له له الملک وله الحمد یحیی و یمیت و یمیت و یحیی و هو حی لا یموت بیده الخیر و هو علی کل شی قدیر، استغفرالله الذی لا اله الا هوالحی القیوم و اتوب الیه ، یا الله، یا رحمن، یا رحیم، یا بدیع السموات و الارض یا ذالجلال و الاکرام ، یا حی یا قیوم، یا حنان یا منان، یا لا اله الا انت، امین” ، Chacun d’eux doit être récité dix fois, suivi de la supplication et demandez à Dieu ce dont vous avez besoin.  اللهم انی اسئلک یا من هو اقرب الی من حبل الورید یا من یحول بین المرء و قلبه یا من هو باالمنظر الأعلی و بالافق المبین یا من هوالرحمن علی العرش استوی یا من لیس کمثله شی و هو السمیع البصیر اسئلک ان تصلی علی محمد و ال محمد 6. Des prières ont été rapportées par l’Imam Sadiq (as) qui rendent les Ahl al-Bayt (as) heureux. اللهم یا اجود من اعطی 7. La récitation de la supplication « Umm Dawud » qui est mentionnée dans les actes de la moitié de Rajab. 8. Il faut dire le tasbih suivant dont la récompense ne peut être comptée سبحان الله قبل کل احد و سبحان الله بعد کل احد 9. Réciter la supplication que l’imam Hussein (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) a récité le jour d’Arafah à Arafat. الحمدلله الذی لیس لقضائه دافع ولا لعطائه مانع 10. La lecture de la Ziyarat de la Grande Société est également recommandée ce jour-là. La dixième nuit C’est l’une des nuits bénies et c’est l’une des quatre nuits où il est recommandé de les faire revivre, et les portes du ciel sont ouvertes cette nuit-là, et le pèlerinage de l’imam Hussein (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) cette nuit-là est difficile. Et la supplication de : یا دائم الفضل علی البریة، یا باسط الیدین بالعطیة، یا صاحب المواهب السنیة صلی علی محمد و اله خیر الوری سجیة و اغفرلنا یا ذاالعلی فی هذه العشیة Doit être récitée cette nuit-là.     Jour 10 (Aïd al-Adha)   Actions de la journée de l’Aïd al-Adha 1. Ghusl en ce jour, qui est une sunna emphatique. 2. Prière de l’Aïd al-Adha. 3. Récitant la quarante-huitième invocation de Sahifa al-Sajjadiyya, dont la première est Allah, en ce jour béni. Aussi, la récitation de la quarante-sixième supplication, qui commence par la phrase « Il y a min yerham min la yerhama al-'abad ». 4. La prière de lamentation doit être récitée. 5. Le sacrifice. 6 – Répéter les takbirs suivants après les prières Jour 10 (Aïd al-Adha) Actions de la journée de l’Aïd al-Adha 1. Ghusl en ce jour, qui est une Sunna emphatique. 2. Prière de l’Aïd al-Adha. 3. Récitant la quarante-huitième invocation de Sahifa al-Sajjadiyya, dont la première est Allah, en ce jour béni. Aussi, la récitation de la quarante-sixième supplication, qui commence par la phrase « Ya min yerham min la yerhama al-'abad ». 4. La prière de lamentation doit être récitée. 5. Le sacrifice. 6- Répéter les takbirs suivants après les prières :   الله اکبر الله اکبر و لااله الا الله والله اکبر الله اکبر ولله الحمدالله اکبرعلی ما هدانا الله اکبر علی ما رزقنا من بهیمةِ الانعام و الحمدُالله علی ما ابلانا Le dix-huitième jour (Aïd al-Ghadir) 1- Ghusl 2. Le jeûne, qui est l’expiation de soixante ans de péché. 3. Ziyarat de l’Imam Ali (as) 4. Deux rak’ahs de prière doivent être priées, puis prosternées et remerciées Dieu cent fois, puis la supplication suivante doit être récitée :   “اللهم انی اسئلک بانّ لک الحمد وحدَکَ لا شریک لک… و در انتهای دعا سر به سجده نهاده و صدمرتبه الحمدلله و صدمرتبه شکراًلله گفته شود. Quiconque accomplit cet acte aura la récompense de celui qui vient voir le Prophète (s) le jour de l’Aïd al-Ghadir et lui prête allégeance. 5. Il doit prier deux rak’as avant sa mort, et dans chaque rak’a, après al-Hamd, il doit réciter dix fois la sourate al-Tawhid, l’Ayat al-Kursi et la sourate al-Qadr. 6. La prière de lamentation doit être récitée اللهم انی اسئلک بحق محمد نبیک و علی ولیک 1- Ghusl 7. En récitant l’invocation d’Allah, ô Allah, je te demande la vérité de Muhammad Nabik et d’Ali Walik... à réciter. 8. Lorsque les croyants se rencontreront, ils diront : « Louange à Allah, qui a fait de nous l’un de ceux qui adhèrent à la tutelle d’Amir al-Mu’minin et des Imams (paix et bénédictions d’Allah soient sur eux). 9. Le dhikr de « Alhamdoulillah qui a forgé la perfection de la religion et toutes les bénédictions de la tutelle de l’émir al-Mu’minin Ali ibn Abi Talib (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) » doit être dit 100 fois. 10. L’établissement d’un contrat de fraternité.   Jour 24 (Mubahala)   Pour le jour de Mubahala, certaines actions sont recommandées : 2- Le jeûne 3- Réciter une invocation rapportée par l’Imam Sadiq (as) : "Ô Allah, je vous demande d’être le Bahá’í Bahá’í et le Bahá’í Bahá’í tout entier Bahá’í Bahá   Le dernier jour   Le mois de Dhu’l-Hijjah est le dernier mois de l’année lunaire pour lequel une action a été recommandée. Deux rak’ahs de prière, dans chaque rak’ah d’al-Hamd, doivent être récitées une fois, et la sourate al-Tawhid et Ayat al-Kursi doivent être récitées dix fois chacune, et après la prière, il doit dire : ” اللهمَّ ما عملت فی هذه السنة من عمل نَهَیتَنی عَنهُ و لَم تَرضَهُ وَ نَسیتُهُ وَ لَم تَنسَهُ وَ دَعَوتَنی الی التَّوبَةِ بَعدَ اجتِرائی عَلیکَ اللهمَّ فَانّی اَستَغفِرُکَ مِنهُ فَاغفِرلی وَ ما عَمِلتُ مِن عَمَلٍ یقَرِّبُنی اِلیکَ فَاقبَلهُ مِنّی وَ لا تَقطَع رَجائی مِنکَ یا کریم.” Lorsqu’une personne récite cette supplication, Satan dit : « Malheur à moi, pour tout ce que j’ai souffert pour cette personne cette année, il a ruiné tout le monde avec cette supplication, et il témoigne qu’il a terminé l’année précédente par une bonne fin. »  

Jurisprudence
Les vertus et pratiques de la première décennie de Dhu al-Hijjah

Les vertus et pratiques de la première décennie de Dhu al-Hijjah

Les vertus et pratiques de la première décennie de Dhu al-Hijjah   Le mois de Dhu al-Hijjah est un mois très béni à propos duquel le Prophète (psl) a dit : « L’adoration et les bonnes actions ne sont pas aussi vertueuses aucun jour que ces jours (les jours du mois de Dhu al-Hijjah). » Selon le site spécialisé de la mosquée, le mois de Dhu al-Hijjah est le dernier mois de l’année Hijri et c’est un mois très béni. Lorsque ce mois est entré, les chefs religieux ont accordé une importance particulière au culte, en particulier au cours de la première décade de ce mois. Dans certains hadiths, il est mentionné que les dix nuits que le Coran jure dans la sourate « Wa al-Fajr waliyal al-Ashr » sont les nuits des dix premiers jours de ce mois sacré, et ce serment est dû à sa grandeur. Dans la sourate al-Hajj (verset 28), tout en mentionnant le grand devoir du Hajj, Dieu a parlé des « jours de connaissance » où les croyants doivent se souvenir de Dieu. L’une des interprétations célèbres des « jours d’information » qui est également mentionnée dans les hadiths est les 10 premiers jours du mois de Dhu al-Hijjah. Dans un hadith du Prophète (psl), nous lisons que l’adoration et les bonnes actions ne sont pas aussi vertueuses n’importe quel jour (les dix premiers jours de Dhu al-Hijjah). De plus, être en harmonie avec les pèlerins de la Maison de Dieu en ce mois, et se souvenir des glorieux rituels du Hajj et de sa spiritualité et de ses bénédictions, donne une atmosphère différente à l’homme, en particulier pour ceux qui font partie des pèlerins bénis de la Maison de Dieu, ou qui sont avec leur mémoire et leur mémoire. L’existence de deux fêtes islamiques importantes, l’Aïd al-Adha (Aïd al-Adha) et l’Aïd al-Ghadir (Aïd al-Filayat) et le jour d’Arafah, et le souvenir de l’étrange et très précieuse prière de l’Imam Hussein (as) à Arafat, ont donné à ce mois une splendeur et une grandeur particulières, et il convient pour tous les croyants de ne pas négliger l’atmosphère pleine de spiritualité de ce mois et de s’efforcer de s’améliorer et de se purifier.   Le premier jour du mois   Le premier jour de Dhu al-Hijjah est le jour où le Prophète Ibrahim (as) est né, donc si une personne jeûne ce jour-là, son jeûne sera une expiation pour soixante ans de péché. L’Imam al-Kazim (as) a dit : « Quiconque jeûne ce jour-là, Dieu écrira pour lui la récompense de soixante ans de jeûne. » Il a également dit : « Quiconque jeûne le premier jour des dix premiers jours de Dhu al-Hijjah, Dieu écrira pour lui la récompense d’avoir jeûné pendant quatre-vingts mois. » Le regretté Cheikh al-Tusi a également déclaré : « Il est recommandé de réciter la prière de Dame Fatima (a. s.) ce jour-là, et cette prière est de quatre rak’ahs (qui sont toutes deux avec le même salam) et elle est similaire à la prière de l’Imam Ali (as), dans chaque rak’a, il doit réciter la sourate al-Hamd une fois et la sourate Qul Hu Allah cinquante fois, et après le salam, il doit réciter le tasbih de Hazrat Fatima (as), puis réciter la supplication suivante : Subhan Dhu l-'Izz al-Shamikh al-Munif, Subhan Dhu l-Jalal al-Badhakh al-'Azîm, Subhan Dhu al-Malik al-Fakher al-Qadim, Subhan min yeri athar al-Namla fi al-Safa, Subhan min yeri waqq al-tayr fi al-hawa, Subhan min hu tel et rien de tel et ainsi de suite. Gloire à Dieu, le Propriétaire de l’Exalté et de l’Exalté, le Propriétaire de l’Exalté et de l’Exalté, le Propriétaire de l’Exalté et de l’Exalté, le Propriétaire de la Précieuse et de l’Ancienne Régence, la Gloire de Celui qui voit l’empreinte de la lande sur le rocher, la Gloire de Celui qui voit l’empreinte de l’oiseau dans l’air, Celui qui voit l’empreinte de l’oiseau dans l’air, Celui qui est comme cela et il n’y a rien d’autre que Lui. Il est également rapporté qu’il doit prier deux rak’as une demi-heure avant midi, et dans chaque rak’a, il doit réciter la sourate al-Hamd une fois, la sourate Qul Hu Allah dix fois, Ayat al-Kursi dix fois et la sourate Ana Anzalnah dix fois.   Huitième jour du mois   Le huitième jour de Dhu al-Hijjah est le jour de Tarwiyah. (Le premier jour où le Prophète Ibrahim (a) a vu en rêve qu’il sacrifiait son fils, et il a passé cette journée à se demander si c’était un vrai rêve ou non. Tarwiyyah signifie stocker de l’eau, et ce jour-là, les pèlerins de la Maison de Dieu vont de La Mecque à Mina pour y passer la nuit et se préparer pour Arafat le lendemain matin. Tarwiyyah signifie stocker de l’eau, et puisque ce jour-là, les pèlerins devaient penser à stocker de l’eau afin de s’arrêter à Arafat et Baytuta à Mash’ar al-Haram et effectuer des actes spéciaux de Mina, on l’appelle « Yum al-Tarwiyyah ». Comme il n’y avait pas d’eau dans le désert d’Arafat dans le passé, l’eau était prélevée à la Mecque ce jour-là pour donner de l’eau aux pèlerins, c’est pourquoi ce jour est appelé le jour de l’arrosage. Ce jour-là, les pèlerins se rendent de La Mecque à Mina avec l’intention de s’amuser, d’y passer la nuit et d’atteindre Arafat le matin. Cette journée est un prélude à l’accomplissement des rituels de la journée d’Arafah. Ce nom a été rappelé par le Hajj d’Ibrahim (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) et d’Ismaïl (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui), car Gabriel leur avait conseillé d’emporter de l’eau avec eux pour Arafat, Mash’ar et Mina. De plus, ce jour-là, la caravane du Saint Prophète (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) quitta La Mecque lors du pèlerinage d’adieu et se mit en route pour Arafat via Mina. Ce jour est l’un des jours importants de Dhu al-Hijjah, et selon un hadith de l’Imam Ja’far al-Sadiq (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui), jeûner le jour est l’expiation pour soixante ans de l’homme.   Actions de cette journée   1- Le jeûne Muhammad ibn Abi Umair a rapporté de l’un de ses compagnons de l’Imam Sadiq (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) qu’il a dit : « Le jeûne le jour de Tarwiyah est l’expiation des péchés pour un an et le jeûne le jour d’Arafah est l’expiation des péchés pour deux ans. 2- Ghusl les grandes ablutions Muhaddith Qummi dans Mafatih al-Jinan a considéré que le jeûne ce jour-là équivalait à l’expiation de soixante ans et a mentionné que le cheikh martyr considérait le ghusl ce jour-là comme recommandé. Ce jour-là, l’Imam Hussein (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) a envoyé une lettre à Muslim bin Aqeel à Kufa avec le message suivant : « Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Tout Miséricordieux, au nom de Husayn ibn Ali, envers les croyants et les frères musulmans.   Que la paix soit sur vous.   Je suis parti pour vous de La Mecque le mardi, le huitième jour de Dhu’l-Hijjah, qui est le jour de Tarwiyah. Quand mon Messager viendra à vous, hâtez votre travail et soyez diligents, car je viendrai à vous en ces jours-ci. Que la paix soit sur vous et sur la miséricorde et le salut d’Allah. Les historiens ont écrit le départ de l’imam Hussein (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) de La Mecque à Kufa le 8 jours de Dhu al-Hijjah, c’est-à-dire le jour de Tarwiyah. Chaque jour de la dizaine, il doit réciter les cinq supplications que Hazrat Gabriel (Gabriel) a données à Jésus (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) de la part du Tout-Puissant pendant ces dix jours, et ces cinq supplications sont les suivantes :   أَشْهَدُ أَنْ لاَ إِلَهَ إِلاَّ اللَّهُ وَحْدَهُ لاَ شَرِیکَ لَهُ لَهُ الْمُلْکُ وَ لَهُ الْحَمْدُ J’atteste qu’il n’y a pas d’autre divinité qu’Allah, l’Unique, et qu’Il n’a pas d’associé. بِیَدِهِ الْخَیْرُ وَ هُوَ عَلَى کُلِّ شَیْ‏ءٍ قَدِیرٌ et la bonté et la bonté sont entre les mains des puissants, et Il a pouvoir sur toutes choses. أَشْهَدُ أَنْ لاَ إِلَهَ إِلاَّ اللَّهُ وَحْدَهُ لاَ شَرِیکَ لَهُ أَحَداً صَمَداً لَمْ یَتَّخِذْ صَاحِبَةً وَ لاَ وَلَداً Je témoigne qu’il n’y a pas d’autre dieu que l’Essence Unique de Dieu, qui n’a pas de partenaire, l’Unique et l’Inutile, qui ne prend ni femme ni enfants. أَشْهَدُ أَنْ لاَ إِلَهَ إِلاَّ اللَّهُ وَحْدَهُ لاَ شَرِیکَ لَهُ‏ Je témoigne qu’il n’y a pas d’autre divinité qu’Allah, Celui qui n’a pas d’associé. أَحَداً صَمَداً لَمْ یَلِدْ وَ لَمْ یُولَدْ وَ لَمْ یَکُنْ لَهُ کُفُواً أَحَدٌ Il est unique et inutile, il n’a pas d’enfants, il n’a pas été un enfant, et il n’est pas un pair pour lui. أَشْهَدُ أَنْ لاَ إِلَهَ إِلاَّ اللَّهُ وَحْدَهُ لاَ شَرِیکَ لَهُ لَهُ الْمُلْکُ وَ لَهُ الْحَمْدُ J’atteste qu’il n’y a pas d’autre divinité qu’Allah, Celui à qui appartient la domination, et la domination, et que je loue et loue à Lui. یُحْیِی وَ یُمِیتُ وَ هُوَ حَیٌّ لاَ یَمُوتُ بِیَدِهِ الْخَیْرُ وَ هُوَ عَلَى کُلِّ شَیْ‏ءٍ قَدِیرٌ Il donne la vie et cause la mort, et Il est vivant et ne meurt pas, dans Sa main est le bien, et Il est Capable de tout. حَسْبِیَ اللَّهُ وَ کَفَى سَمِعَ اللَّهُ لِمَنْ دَعَا لَیْسَ وَرَاءَ اللَّهِ مُنْتَهَى‏ Il suffit que Dieu entende, et il suffit que Dieu écoute quiconque supplie. أَشْهَدُ لِلَّهِ بِمَا دَعَا وَ أَنَّهُ بَرِی‏ءٌ مِمَّنْ تَبَرَّأَ وَ أَنَّ لِلَّهِ الْآخِرَةَ وَ الْأُولَى Je témoigne de ce que Dieu l’a appelé à faire, et qu’Il hait quiconque cherche la repentance, et qu’Il appartient à Dieu dans l’au-delà et dans ce monde.   C’est pourquoi le Prophète Isa (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) a annoncé une grande récompense pour avoir récité cent fois chacune de ces cinq invocations, et ce n’est pas loin, comme l’a dit Allamé Majlisi (qu’Allah lui fasse miséricorde) : « Si quelqu’un récite chacune de ces invocations dix fois par jour, il a agi selon les hadiths, et s’il récite chacune de ces invocations cent fois par jour, ce sera mieux.   Quelques pratiques courantes de la première décennie de Dhu al-Hijjah   L’Imam Sadiq (as) dit : Mon père, l’Imam Baqir (as) m’a dit : « Mon fils ! Pendant les dix premiers jours du mois de Dhu al-Hijjah, ne quittez pas ces deux rak’ahs de prière chaque nuit entre les prières du Maghrib et de l’Isha : Récitant deux rak’ahs de notre prière entre le Maghrib et l’Isha toutes les nuits de cette décennie dans chaque rak’ah après al-Hamd, il doit réciter le Tawhid et le Ayat une fois وَ وَاعَدْنَا مُوسَى ثَلاَثِینَ لَیْلَةً وَ أَتْمَمْنَاهَا بِعَشْرٍ فَتَمَّ مِیقَاتُ رَبِّهِ أَرْبَعِینَ لَیْلَةً وَ قَالَ مُوسَى لِأَخِیهِ هَارُونَ اخْلُفْنِی فِی قَوْمِی وَ أَصْلِحْ وَ لاَ تَتَّبِعْ سَبِیلَ الْمُفْسِدِینَ Et Nous avons fait une alliance avec Moïse pour trente nuits, et Nous l’avons prolongée pour dix autres nuits, puis le miqat de son Seigneur s’est accompli pendant quarante nuits, et Moïse a dit à son frère Aaron : « Sois mon successeur parmi mon peuple, et sois un réformateur, et ne suis pas le chemin des corrupteurs. » Si vous le faites, vous partagerez la récompense des pèlerins et de leurs pratiques du Hajj De plus, dans un hadith de l’Imam Musa al-Kazim (as), il est rapporté que quiconque jeûne les neuf premiers jours de Dhu al-Hijjah, Dieu lui notera la récompense du jeûne pour le reste de sa vie.   Événements du mois de Dhu al-Hijjah   Le mariage de Dame Fatima (as) avec Amir al-Mu’minin Ali (as), le sixième jour de Dhu al-Hijjah de la deuxième année Martyre de l’Imam Muhammad Baqir (as), 7ème jour de Dhu al-Hijjah en 114 A.H. Tarwiyah et la migration des pèlerins de La Mecque Martyre de Muslim b. 'Aqil en 59 AH La nomination d’Amir al-Mu’minin Ali (as) comme successeur du Prophète (psl) et de l’Aïd al-Sa’id al-Ghadir, le dix-huitième jour de la dixième année. Meurtre de 'Uthman b. 'Affan, le troisième calife, le 18ème jour de 35 apr. J.-C. Mubahala du Prophète (psl), le vingt-quatrième jour. L’allégeance des gens à l’Imam Ali (as) et l’accession au califat apparent de l’Imam Ali (as) le 25ème jour de Dhu’l-Hijjah en 35 A.H Le neuvième jour de ce mois est Arafah et le dixième jour est le jour de l’Aïd al-Adha.  

Dogmes
Façons de connaître les prophètes

Façons de connaître les prophètes

Façons de connaître les prophètes   La sagesse divine exige que les prophètes soient suscités par Dieu pour guider le peuple afin de fournir le terrain nécessaire aux êtres humains pour atteindre leur véritable perfection et leur bonheur.   1. Faux demandeurs   Maintenant, la question se pose de savoir s’il existe un moyen de connaître les vrais prophètes, et si oui, quel est ce moyen ? L’importance de cette question devient plus claire en ce qui concerne le fait qu’à travers l’histoire, il y a eu de nombreux faux prétendants à la prophétie, et combien d’idées fausses ont été répandues parmi les sociétés humaines à la suite de telles affirmations, d’autant plus qu’il existe de nombreux motifs personnels (tels que la recherche de la gloire, de l’ambition, etc.) pour atteindre une telle position. En réponse à la première partie de la question ci-dessus, il faut dire que la sagesse divine, tout comme il est nécessaire d’envoyer des prophètes, exige qu’il y ait une ou plusieurs manières générales de les connaître, car sinon, un grand groupe de personnes ne reconnaîtra pas les vrais prophètes et sera privé de la direction divine, et par conséquent, nous serons une fois de plus confrontés à la drogue de la « violation du dessein ». Par conséquent, afin de ne pas violer le but de la mission des prophètes, il est nécessaire de trouver un moyen de distinguer les vrais prophètes des faux prétendants à la prophétie.   2. La solution des théologiens islamiques   En général, les théologiens islamiques ont mentionné trois façons principales d’identifier les prophètes divins, qui sont : 1. Le miracle 2. Le témoignage d’un autre prophète (dont la prophétie est certaine et acceptée. 3. Un certificat définitif d’un ensemble de preuves et de preuves. Bien sûr, l’opinion apparente de certains théologiens est qu’il n’y a qu’une seule façon d’identifier les prophètes, et c’est les miracles. (Par exemple, al-Muhaqqiq Lahiji dit : « Sachez que la manière de connaître la vérité de l’appel à la prophétie se limite à l’apparition de miracles. » [1]  Et puis il plaide pour le monopole de la preuve de la prophétie par les miracles.[2] De plus, le sens apparent des phrases des théologiens qui n’ont mentionné que les miracles dans cette discussion sont qu’ils considèrent que la manière de connaître les prophètes se limite aux miracles. Maintenant, il est nécessaire d’examiner chacune des méthodes mentionnées séparément.   2.1 Les miracles   La façon la plus générale de connaître les prophètes divins est d’accomplir des miracles ou des miracles. « Miracle » signifie « rendre incapable » ou « exprimer l’impuissance », donc le miracle (qui est le nom du sujet vient de l’infinitif du miracle) (« eh » dans le mot « miracle » est de transférer du sens descriptif au sens nominal (comme dans « Haqiqa ») ou d’exagérer, comme « Allameh »). [3]  Il semble que le nom de miracle soit dû au fait que l’apparition de miracles s’accompagne de l’incapacité des autres à créer de tels miracles.   2.2 Définition du miracle   Il existe plusieurs définitions des miracles, mais il y a parfois peu de différence entre elles. « Le miraculeux est quelque chose d’extraordinaire associé à la défiance et à la non-opposition. » [4]  « Le miracle est celui qui apporte quelque chose d’extraordinaire à la revendication, qui est contestable, et il est impossible pour la créature de trouver quelque chose de semblable dans son espèce ou son attribut. » [5]  « Le miracle est notre intention de montrer la véracité de mon affirmation qu’il est le Messager d’Allah. »  [6]  Pour donner une définition relativement complète d’un miracle, on peut dire : Un miracle est une chose extraordinaire qui est faite par Dieu et par le Prophète, alors qu’il est accompagné d’une revendication de prophétie et d’un défi, et il est conforme à l’affirmation du Prophète et ne peut pas être enseigné et appris, et les autres sont incapables de le faire. Cette définition se compose de plusieurs éléments, dont chacun doit être brièvement expliqué :   2.2.1 - Rompre avec l’habitude   La première caractéristique d’un miracle est qu’il est extraordinaire, c’est-à-dire que le processus de sa survenance n’est pas compatible avec l’ordre normal du monde.Bien sûr, nous ne devons pas négliger le fait qu’il y a une différence entre « rompre l’habitude » et « refuser rationnellement ».Nous savons que l’intellect, en contemplant la nature de certaines choses, décide de leur refus et considère leur survenance impossible, par exemple, « l’accumulation de contradictions » ou « la primauté de l’existence de l’effet sur l’existence de la cause » est considérée comme impossible aux yeux de l’intellect, etc Comme nous l’avons dit dans la discussion sur le pouvoir divin, de nombreux philosophes et théologiens croient que les impossibilités intellectuelles sont en dehors du domaine du pouvoir divin, c’est-à-dire qu’elles sont fondamentalement incapables d’exister. (Par conséquent, les miracles sont parfois appelés « impossibles ordinaires ») Par exemple, la raison n’exclut aucun des miracles tels que « fendre la mer » ou « guérir les malades » sans l’utilisation de médicaments ou de traitements médicaux spéciaux, ou « fendre la lune », mais ces événements sont simplement incompatibles avec la routine normale et habituelle des catastrophes naturelles et nous devons donc seulement admettre qu’ils sont extraordinaires.   2.2.2 Accompagner la déclaration du prophète   La deuxième caractéristique d’un miracle est qu’il est accompagné de la revendication d’un prophète par la personne qui le déclare.   2.2.3 Défi   La troisième condition d’un miracle est qu’il soit accompagné d’un défi, c’est-à-dire que la personne qui prétend être un prophète invite ses adversaires à se battre et leur demande d’apporter quelque chose de similaire à ce qu’il a apporté. b) Empêcher les adversaires d’apporter ce qu’il a apporté. [7]  De cette façon, la troisième caractéristique est ce qui rend le nom de « miracle » clair. Il convient de mentionner que la clarification verbale du Prophète n’est pas nécessaire pour un défi, mais l’implication de preuves et de preuves est suffisante. [8]   2.2.4 Respect de l’intention et de la revendication   Par exemple, supposons qu’une personne qui prétend être un prophète dise qu’elle a l’intention de guérir une personne aveugle afin de prouver la véracité de ses affirmations, mais qu’elle perd l’ouïe ! Dans ce cas, bien que l’accident qui s’est produit (la surdité de cette personne) soit extraordinaire et en dehors de l’ordre habituel du monde, il n’est pas considéré comme un miracle car il contredit l’intention et la revendication de la personne qui le revendique. (Il est mentionné dans l’histoire que le faux Musaylamah prétendait être un prophète et affirmait que son miracle était qu’après avoir craché dans un puits, l’eau de ce puits aurait augmenté, mais après avoir craché, le puits était complètement à sec.   2.2.5 - Ne peut pas être enseigné   Un miracle est une œuvre qui ne peut pas être accomplie par l’apprentissage et la pratique, contrairement à des choses comme la magie et les œuvres des apostats, qui peuvent être acquises de cette manière.   2.2.6- Ce n’est pas répréhensible   Cet adverbe indique la différence entre les miracles et les choses telles que la magie, la magie et les apostats, parce que ces choses, bien qu’extraordinaires, peuvent être opposées, parce que les actions d’un magicien, d’un magicien ou d’un apostat peuvent être contrecarrées par ses camarades de classe. Il le neutralise et met le train en marche. (Évidemment, si nous considérons que l’adverbe « tahaddi » inclut « ne pas s’opposer aux autres », nous n’aurons plus besoin de mentionner ce dernier adverbe.) Par conséquent, une autre caractéristique d’un miracle est que quelque chose que nous faisons est surhumain et que les autres sont incapables de contrecarrer son effet ou de faire quelque chose de similaire. L’imam Khomeiny a également mentionné certaines conditions pour les miracles, notamment : 1.Un miracle est une chose extraordinaire que les autres ne sont pas capables de faire. [9] 2- L’apparition d’un miracle se produit de la part du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) suite à la revendication de la prophétie, c’est comme la résurrection des morts de la part de Dieu ou par Son ordre. Il considère les miracles comme la preuve de la vérité de la revendication de la position de prophète, qui invite l’humanité à la guidance, ce qui ne peut être réalisé sans la permission de Dieu, contrairement à la magie, à la magie et à la magie, qui induisent les gens en erreur, et il est interdit de les enseigner et de les apprendre, ainsi que de travailler avec eux. [10] [11] 3. Les miracles sont accompagnés de défi et de défi, un défi qui survit à l’opposition et personne ne peut apporter pareil. [12] Selon l’imam Khomeini, les miracles qui sont du type de l’appropriation de la nature ne sont pas une preuve rationnelle de la validité de la revendication de la prophétie, parce que le pouvoir de l’âme peut atteindre un point où elle peut vraiment posséder des éléments et transformer un élément en un autre, mais cette simple signification ne peut pas être une preuve de prophétie. Selon les intellectuels, la preuve de la prophétie est la même que la maîtrise des règles et des lois du Coran. [13]  Bien que les miracles soient la preuve de la prophétie des prophètes, parce que la revendication de la prophétie de Dieu est quelque chose que le sens et l’expérience ne peuvent pas prouver, il est nécessaire qu’une chose extraordinaire le confirme, mais l’imam Khomeiny considère que la signification des miracles est plus large que cela et croit que dans certains cas, la déclaration de miracles par les prophètes est pour l’expansion de la Seigneurie du Tout-Puissant et son expression dans la manifestation de l’être humain parfait. Un miracle est une sorte de déclaration de seigneurie, et les prophètes divins refusaient d’accomplir des miracles, sauf dans les cas où l’opportunisme l’exigeait. [14]   2.2.7 En conclusion   Ainsi, la définition ci-dessus implique plusieurs qualités (conditions ou adverbes) pour un miracle, qui sont : 1) Extraordinaire ; 2) Accompagner l’affirmation du Prophète, 3) Accompagner le défi,  4) Se conformer à l’intention, 5) Ne pas pouvoir enseigner,  6) Ne pas s’y opposer.   2.3 Le témoignage d’un autre prophète   Une autre façon de connaître la vérité d’une personne qui prétend être un prophète est pour l’un des prophètes divins de témoigner de la vérité de sa revendication et de confirmer sa mission divine, car (comme nous le verrons dans la discussion sur les caractéristiques des prophètes), tous les prophètes divins ont le statut d’infaillibilité et l’un de ses niveaux est l’infaillibilité du péché et de l’erreur et mentent, mais leur témoignage est le même que la vérité. Par conséquent, si un prophète qui a le statut d’infaillibilité témoigne de la prophétie d’une autre personne, son témoignage est une preuve définitive et indiscutable que la deuxième personne a également été inspirée par Dieu et a une mission divine.   2.3.1 L’existence de deux conditions   Bien sûr, la validité de cette méthode dépend de l’existence de deux conditions : premièrement, le témoignage du Prophète (s) nous est parvenu par une source fiable (par exemple si nous-mêmes, sans aucun intermédiaire, avons entendu le témoignage du Prophète ou si son témoignage nous a été raconté à plusieurs reprises). La deuxième condition est que les attributs et les signes d’une personne à qui l’on a témoigné comme prophète doivent être clairement appliqués à la personne qui prétend être un prophète (dont nous essayons de vérifier la véracité ou la fausseté). Il semble que si les conditions ci-dessus sont remplies, ce chemin peut être une preuve définitive de Prophète (psl) nous le dirons dans la discussion sur la prophétie en particulier, la prophétie du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) peut également être prouvée de cette manière, en plus de la voie des miracles. Il va sans dire que bien que le témoignage du Prophète (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) ait été souligné dans cette raison, il n’est pas spécifique à ce cas, mais il inclut également des cas similaires tels que le témoignage d’un homme infaillible qui n’est pas un prophète ou le témoignage d’un livre céleste dont la divinité est certaine.   2.4 Témoignages   Une autre façon de distinguer les vrais prophètes des faux prétendants à la prophétie est de croire en la vérité d’un prophète en regardant un ensemble de preuves et de preuves et de savoir avec certitude qu’il est le messager de Dieu. Chacune de ces preuves crée un soupçon de la vérité du Prophète, mais leur accompagnement renforce le soupçon mentionné à un point tel qu’il n’y a pas de place pour la possibilité opposée. Il convient de mentionner que la méthode de collecte des preuves et des preuves est l’une des méthodes humaines rationnelles et courantes pour établir les faits, et cette méthode est également largement utilisée dans les procédures judiciaires et il est très courant que le juge, en réfléchissant à l’ensemble des preuves présentées pour ou contre l’accusé, parvienne à une conclusion claire et rende un verdict décisif sur la base de celle-ci. De plus, dans de nombreux cas, ils utilisent la même méthode pour obtenir des résultats clairs. Dans tous les cas, l’une des utilisations de cette méthode est de déterminer la légitimité d’une personne qui prétend être un prophète.   2.4.1 Caractéristiques morales et charnelles   L’une des preuves de la véracité d’un prophète est qu’il adhère aux principes moraux, qu’il a une âme pure et une âme élevée, qu’il est l’incarnation des perfections et des vertus humaines, et qu’il n’y a aucune trace de laideur, de mondanité, d’ambition et de toutes choses qui sont incompatibles avec les normes morales Il sera un témoignage fort de sa sincérité.   2.4.2 Caractéristiques de l’environnement   La situation de l’environnement dans lequel la personne qui prétend être prophète a grandi et a présenté son invitation sera une autre preuve de la vérité de sa revendication : l’apparition de la personne qui prétend être prophète dans une société qui n’a pas de progrès scientifiques et moraux significatifs, et la lutte de cette personne contre les pensées déviantes qui gouvernent la société est une autre preuve de sa véracité.   2.4.3 Abonnés   En réfléchissant sur la situation de ceux qui ont accepté l’invitation de la personne qui prétend être prophète, nous pouvons trouver une autre preuve : la conversion de personnes intelligentes et chastes à la personne qui prétend être prophète est une preuve de sa légitimité, mais si ses disciples sont composés de personnes insensées et impiétés qui sont infectées de toutes sortes de déviations intellectuelles et pratiques, nous pouvons être sûrs que son affirmation est fausse.   2.4.4 Les solutions   Une autre preuve de la prophétie est que la personne qui prétend atteindre ses buts et objectifs utilise des moyens raisonnables et justes qui sont conformes aux principes naturels et moraux, et qu’elle n’est jamais disposée à fonder son leadership et la propagation de son appel sur les fondements de la tromperie et de l’injustice.   2.4.5 - La constance et l’adhésion aux principes de base de l’invitation   Une autre preuve de la légitimité d’un prétendant au prophète est que, premièrement, jusqu’à la fin, il adhère aux principes de base de son appel, plutôt que de changer d’opinion de temps en temps et de présenter des principes qui sont contraires à ses enseignements précédents, et deuxièmement, il doit être inébranlable face aux difficultés et aux difficultés qui se dressent sur le chemin de sa mission, et il ne doit pas reculer et vaciller face à ses ennemis.   2.4.6 Enseignements   Le contenu des enseignements et des enseignements d’une personne qui prétend être prophète sera une autre preuve de sa vérité ou de sa fausseté, et la présentation d’une connaissance raisonnable et complète dans le domaine de Dieu, de l’homme et du monde, ainsi que la présentation d’enseignements qui incluent une invitation aux vertus morales et à l’évitement des vices charnels, indiquent la vérité de la personne qui l’a apportée et sa relation avec la source divine. Comme nous l’avons dit, chacune des preuves susmentionnées (ou d’autres similaires) peut ne pas être suffisante pour prouver la prophétie définitive de la prophétie prophétique, mais l’ajout de certaines d’entre elles à d’autres élimine la possibilité de toute sorte de mensonge et de tromperie à propos d’une personne qui prétend être une mission divine. Ils ont réalisé leur vérité et se sont convertis à leur religion. Dans la discussion sur la prophétie spéciale et dans l’examen des moyens de prouver la prophétie du Prophète de l’Islam, nous verrons un exemple complet de cette voie. En plus des trois voies susmentionnées, d’autres voies ont été proposées pour connaître la vérité des prophètes divins, dont deux que nous mentionnerons ici :   2.5 - Contenu de l’invitation   Le contenu de l’invitation peut être compris en réfléchissant sur le contenu des enseignements de la personne qui prétend être prophète, car les enseignements des prophètes divins ont couvert des discussions très profondes et étendues dans le domaine de la connaissance de Dieu et de ses attributs, de l’origine et de la fin de l’univers, de l’histoire des prophètes et des nations précédentes, etc. Il présente et fournit aux êtres humains des lois justes et complètes qui garantissent leur bonheur individuel, social, mondain et d’un autre monde. Ce chemin, en fait, fournit l’une des preuves mentionnées dans la troisième raison, et ne peut donc pas être considéré comme un chemin indépendant, d’autant plus que ce chemin, indépendamment, n’est utile qu’à un très petit groupe de scientifiques et de chercheurs, qui, en maîtrisant les différentes branches des sciences humaines, peuvent discerner la profondeur des enseignements des prophètes et leur différence fondamentale avec les enseignements des autres grands dirigeants des sociétés humaines. Mais ce n’est pas une solution pour le grand public. D’autre part, on peut dire que ce chemin revient finalement à la première voie (miracle), car la présentation de tels enseignements grands et profonds par les prophètes est, en fait, un miracle que d’autres sont incapables d’apporter.   2.6 - Exhaustivité de l’opposabilité et de l’achèvement   Il ne fait aucun doute que les prophètes sont le peuple le plus parfait de leur temps, car s’il y a une personne plus parfaite qu’eux, alors la sagesse de Dieu exige qu’Il choisisse une personne plus parfaite comme prophète. a) Ceux dont les facultés théoriques et scientifiques n’ont pas atteint la perfection souhaitée. b) Ceux dont les facultés ont atteint la perfection désirée, mais qui sont incapables de compléter les autres et de les amener à la perfection désirée ; Puisque le troisième groupe est plus parfait que les deux groupes précédents, et considérant que les prophètes sont les êtres humains les plus parfaits, il est clair que le troisième groupe est celui des prophètes divins. Selon les prémisses ci-dessus, une autre façon de connaître les vrais prophètes s’ouvre à nous, c’est que si une personne prétend être un prophète et qu’il devient clair en considérant sa situation que premièrement, ses facultés théoriques et pratiques sont au sommet de la perfection (c’est-à-dire qu’elle est infailliblement consciente des faits des choses, et qu’elle a aussi la reine des bonnes actions et des bonnes mœurs), et deuxièmement, elle amène les imparfaits à leur propre perfection par ses enseignements. Une personne a certainement une ambassade divine et la position de prophète. Il est intéressant de noter que Fakhr al-Razi préfère cette voie à la voie des miracles et affirme que le Coran a utilisé la même méthode dans les discussions sur la prophétie. [15] En évaluant de cette manière, on peut dire que discerner la vérité de l’affirmation d’un prophète à travers l’interprétation de ses perfections personnelles et de son impact sur le développement des autres est une tâche que le grand public est incapable de faire, parce que cette action nécessite des informations approfondies d’une part, et d’autre part, dépend d’une étude attentive des circonstances et de la vie de cette personne. Avec la permission de Dieu, les âmes des êtres humains imparfaits peuvent être perfectionnées (bien qu’elles n’atteignent pas le niveau des prophètes dans cette position) et ce fait rend difficile de distinguer la position de la prophétie de la position des saints de Dieu. Par conséquent, cette dernière méthode n’a pas non plus de généralité et de fiabilité significatives.   3. Signes de faux prétendants prophétiques   D’après ce que nous avons dit sur les façons d’identifier les prophètes divins, nous pouvons trouver certains des signes les plus importants de faux prétendants à la prophétie.   3.1 Incapacité à faire des miracles   Les faux prétendants à l’existence d’un prophète sont incapables d’apporter des miracles, parce que les miracles (avec leurs conditions et caractéristiques particulières) font partie des positions spéciales des prophètes.   3.2 Le reniement par l’un des prophètes divins   Si l’affirmation d’une personne qui prétend être un prophète est niée par l’un des prophètes divins (ou une personne dont l’infaillibilité est certaine), la fausseté de sa revendication sera certaine.   3.3 Renier l’un des prophètes divins   Par conséquent, si quelqu’un prétend être un prophète et nie Abraham (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) ou Moïse (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) et prétend qu’ils n’étaient pas prophètes de Dieu, il devient clair qu’il est lui-même un menteur. Les vrais prophètes de Dieu sont tous des authentificateurs les uns des autres, et il n’est pas possible pour l’un des prophètes de Dieu de renier le prophète d’un autre.   3.4 Demander la récompense de la prophétie   Si le prétendant d’un prophète demande aux gens une récompense matérielle et une récompense ou cherche à gagner de l’argent sur le dos des gens en prétendant à la prophétie, son mensonge sera révélé, la raison en est qu’aucun des vrais prophètes de Dieu n’a demandé de récompense et de récompense, et c’est une vérité que le Coran confirme , Salih (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui), Lot (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) et Shu’ayb (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) disent : وَ ما اَساَلُکُم عَلَیهِ مِن اَجرٍ اِن اَجرِیَ الاّ عَلی رَبِّ العَالَمینَ   Et nous te demandons la récompense de cette récompense, si ce n’est pour le Seigneur de l’univers. [16][17][18][19][20]    Une interprétation similaire a été utilisée dans le cas du Prophète de l’Islam (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui). Et je ne vous demande aucune récompense pour cela. Ma récompense n’est qu’avec le Seigneur des Mondes.   4   Résumé   1.La deuxième façon de connaître la vérité de celui qui prétend au Prophète est que l’un des prophètes divins, dont la prophétie est certaine, témoigne de la prophétie de la personne qui prétend être vraie et de sa véracité.   2. La troisième façon de distinguer les vrais prophètes de ceux qui prétendent à la prophétie est de rassembler un ensemble de preuves et de preuves qui ont collectivement une indication certaine de la vérité de la personne qui prétend être prophète.   3.Les caractéristiques morales et sensuelles de la personne qui prétend être un prophète, les caractéristiques de son environnement, la personnalité de ceux qui la suivent, ses stratégies et méthodes scientifiques pour atteindre ses objectifs, sa constance et son adhésion aux principes de base de sa da’wah et au contenu de ses enseignements, sont les preuves et les preuves qui peuvent être utilisées pour découvrir la vérité de la revendication du demandeur.   4. Outre les trois voies du « miracle », du « témoignage d’un autre prophète » et du « témoignage de preuves et de preuves », d’autres voies ont été proposées pour connaître les vrais prophètes, notamment : a) Le contenu des enseignements des prophètes est fondamentalement différent des enseignements des écoles humaines en termes de profondeur et d’ampleur, et donc, en réfléchissant sur les enseignements personnels du demandeur, il est possible de comprendre sa vérité (ou son mensonge) ; Si les âmes des autres sont les mêmes, la vérité de ses affirmations sera prouvée... Cependant, ces méthodes n’ont pas la généralité et la certitude nécessaires.   5. Les faux prétendants à la prophétie peuvent être reconnus de différentes manières telles que : l’incapacité à accomplir des miracles, le reniement par un autre prophète (ou infaillible), le reniement des prophètes de Dieu et la demande de récompense pour leur mission.   5 - Notes de bas de page   ↑ Lahiji Qummi, Sarmayat al-Iman, p. 93. ↑ Lahiji Qummi, Sarmayat al-Iman, p. 96. ↑ Taftazani, Sa’d al-Din, Charh al-maqasid, vol. 5, p. 11.    ↑ Al-'Allama al-Hilli, Manahij al-yeqin fi usul al-din, p. 403.    ↑ Al-Saywīrī, Irshad al-tālibīn, p. 306.    ↑ Jurjani, Sharh al-mawāqīf, vol. 8, p. 223.    ↑ Taftazani, Sa’d al-Din, Charh al-maqasid, vol. 5, p. 12.    ↑ Jurjani, Sharh al-mawāqīf, vol. 8, p. 224.    ↑ Khomeiny, Ruhollah, Kashf al-asrar, p. 54. 10. ↑ Khomeini, Ruhollah, Ta’aliqat 'ala shahr al-fusus al-hakam wa misbah al-ans, p. 144, Qom, Bureau de la propagation islamique, 1410 A.H.    11. ↑ Khomeini, Ruhollah, Tahrir al-wasila, vol. 1, p. 566-567, Téhéran, Institut pour l’arrangement et la publication des œuvres de l’imam Khomeini, vol. 1, 2000.    12. ↑ Khomeiny, Ruhollah, Kashf al-asrar, p. 47. 13. ↑ Khomeini, Ruhollah, Taqrirat, vol. 3, p. 190-191, Téhéran, Institut pour l’arrangement et la publication des œuvres de l’imam Khomeini, vol. 3, p. 190-191.    14. ↑ Khomeini, Ruhollah, Encyclopédie de l’Imam Khomeiny, vol. 9, p. 417, Téhéran, Institut pour l’arrangement et la publication des œuvres de l’Imam Khomeiny, vol. 9, p. 417. 15. ↑ Fakhr al-Rāzī, al-māṣālib alā’līyya min lāmīm al-ilahī, vol. 8, p. 103-125. 16. ↑ Shu’ara', chapitre 26, verset 109.    17. ↑ Shu’ara', chapitre 26, verset 127.    18. ↑ Shu’ara', chapitre 26, verset 145.    19. ↑ Shu’ara’a, chapitre 26, verset 164.    20. ↑ Shu’ara’a, chapitre 26, verset 180.

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