L'Imam Khomeyni ou l'homme complet

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L'Imam Khomeyni ou l'homme complet Auteur:
Catégorie: Les personnalités islamiques
pages: 1

L'Imam Khomeyni ou l'homme complet

Auteur: Moulla Nissarhoussen RAJPAR
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L'Imam Khomeyni ou l'homme complet
  • 1 - L'Observation des Droits d'une Epouse

  • Racontée par son épouse :

  • 2 - 60 ans de vie commune et pas une seule demande pour un verre d'eau

  • Racontée par sa fille, Siddiqa Moustafavi

  • 3) Combien uis-je béni d'avoir une telle épouse

  • 4 - Il ne voulait jamais transmettre son travail à quelqu'un d'autre

  • Racontée par Houjjatoul Islam, Sayyid Hamid Rouhani

  • 5) S A B R - PATIENCE

  • Racontée par Houjjatoul Islam Fourqani

  • 7. Eloignez-vous de -RIYA-

  • 8) Aider dans la cuisine

  • Racontée par Marzieh Hadide Chi (Dabagh) :

  • 9) Conseil pour résoudre les problèmes familiaux

  • Racontée par l'une des filles de l'Imam :

  • 10) La modestie dans le style de vie

  • Racontée par Ayatollah Bani Fadhl :

  • 11) Je veux embrasser votre front

  • Racontée par Houjjatoul Islam Mahdi Karubi

  • 12) Le Plus Grand Respect et Amour pour les Enfants

  • Racontée par Farida Mustafavi, la fille de l'Imam

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L'Imam Khomeyni ou l'homme complet

L'Imam Khomeyni ou l'homme complet

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1 - L'Observation des Droits d'une Epouse L'Imam Khomeyni ou l'homme complet

L'Imam Khomeyni ou l'homme complet
4O anecdotes de sa vie
Tiré du livre: "Imam Khomeini - The Complete Man" -
Traduit par S.Merali et M.Raza - Juillet 2005 - Ville Sainte de Qom.
Traduit de l'anglais par Moulla Nissarhoussen RAJPAR

1 - L'Observation des Droits d'une Epouse
Racontée par son épouse :
Agha m'offrait toujours une meilleure place dans la salle. Il ne voulait pas commencer le repas tant que je ne sois pas à table. Il disait aussi aux enfants :

" Attendez que Khanom vienne. "

Il observait un respect pour moi et ne voulait pas que je doive travailler dans la maison. Il me disait toujours :

" Ne balayez pas. "

Lorsque je désirai laver les vêtements des enfants dans le bassin, il s'approchait de moi et me disait :

" Levez-vous, vous ne devrez pas faire ce lavage. "

Dans l'ensemble, je dois dire que l'imam ne considérait pas le balayage, le nettoyage de la vaisselle, de même le lavage des vêtements des enfants comme une part de mes responsabilités. Si, par nécessité, je faisais, parfois, ces travaux, il était bouleversé, en considérant ceux-ci, comme une forme d'injustice appliquée contre moi.

Même quand je rentrai dans la chambre, il ne me disait jamais :

" Fermez la porte derrière vous ! "

Mais il attendait jusqu'à ce que je m'assoie, d'abord, et il se levait, ensuite, pour fermer la porte.

2 - 60 ans de vie commune et pas une seule demande pour un verre d'eau
Racontée par sa fille, Siddiqa Moustafavi
Agha avait un extraordinaire respect pour son épouse. Je ne mentirais pas si je disais, par exemple que, durant la période de 6O ans d'une vie unie, il ne tendit jamais sa main vers le repas (sur la table à manger), avant son épouse, ni voulut attendre une plus petite chose d'elle.

Je pourrais même affirmer qu'au cours de ces 60 ans d'une vie commune, à aucun moment, il ne réclama un verre d'eau, mais il voulut toujours le prendre lui-même.

Lorsqu'il se trouvait dans une telle situation qu'il ne le pouvait pas, il disait :

"N'y a -t-il pas d'eau ici ? "

Il ne dira jamais :

"Levez-vous et apportez-moi de l'eau. "

Il ne se conduisait pas, seulement, de cette manière, avec son épouse, mais aussi avec nous tous qui étions ses filles. S'il voulait jamais de l'eau, nous courrions tous, avec enthousiasme, pour la prendre, mais il ne nous demandera jamais que nous lui apportions un verre d'eau et le lui donnions dans sa main.

Durant les derniers jours pénibles de sa vie, à chaque moment où il ouvrait ses yeux, s'il pouvait parler, il demandait :

"Comment est Khanom ? "

Nous lui répondions :

"Elle se porte bien. Voulez-vous que nous la disions de venir ici ? "

Il nous donnait sa réponse :

"Non, son dos lui fait mal. Laissez-la reposer. "

3) Combien uis-je béni d'avoir une telle épouse
Racontée par sa fille, Siddiqa Moustafavi :

Agha était très attaché à son épouse et avait un respect particulier pour elle, à tel point qu'il mettait son épouse d'un côté et ses enfants de l'autre.

Je me rappelle qu'une fois, l'épouse de l'Agha partit en voyage et elle lui manquait beaucoup.

Quand il fronça les sourcils, nous lui dîmes en plaisantant :

"Quand Khanom est ici, l'Imam rit et quand elle n'est pas là, l'Imam est triste et témoigne une mauvaise humeur"

Bref, quoique nous taquinions beaucoup Agha, il ne s'arrêtait pas de froncer les sourcils. Finalement, je dis :

" Combien est bénie Khanom que vous aimez tant !

- Combien suis-je béni d'avoir une telle épouse ! Répondit-il. Aucune autre n'a sacrifié autant qu'elle dans sa vie ! Si vous seriez aussi comme Khanom, votre mari vous aimera également autant ! "

4 - Il ne voulait jamais transmettre son travail à quelqu'un d'autre
Racontée par Houjjatoul Islam, Sayyid Hamid Rouhani
Agha était particulier. Autant que possible, il n'imposait pas son travail aux autres, mais il l'exécutait lui-même.

A Nadjaf, il arriva parfois que, du haut, Agha remarquait que la lumière de la cuisine ou de la salle de bain était restée allumée. Dans ce cas, il ne disait ni à son épouse, ni même à quelqu'un qui se trouvait aussi à l'étage, d'aller éteindre la lumière. Il descendait, plutôt, lui-même, les escaliers dans l'obscurité, éteignait la lumière et revenait.

De temps en temps, il voulait un crayon et du papier qui se trouvaient à l'étage. Dans cette circonstance aussi, il n'en voulait demander à personne, même pas à ses proches les plus chers, les enfants bien-aimés de Martyr Hajj Sayyid Moustafa (le fils de l'Imam), de les lui apporter. Il se levait, lui-même, et gravissait les marches de l'escalier pour prendre ce dont il avait besoin et revenait.

5) S A B R - PATIENCE
Racontée par Houjjatoul Islam Fourqani
Il était presque Dhohar le jour où Marhoum Al Hajj Agha Moustafa (le fils de l'Ayatollah Khomeiny) décéda. La maison de l'Ayatollah Khomeiny était bondée de gens venus lui présenter leurs condoléances.

Lorsque tout le monde était parti, on entendit l'Adhaan de Dhohar. Agha se leva et alla faire le Woudou en disant : " Je vais à la Mosquée.

- Oh ! Agha ne cède pas son habitude d'accomplir les Prières en Assemblée, même aujourd'hui !" lui dis-je.

Je demandai, ensuite, à l'un de ses serviteurs :

" Va à la Mosquée et fais-en connaître le concierge. "

Lorsque les gens réalisèrent que Agha était parti à la Mosquée, de partout, ils vinrent, ici, en foule.

Quand nous arrivâmes à la Mosquée avec Agha, le public, qui était en train de pleurer et de gémir, lui ouvrit la voie et l'Ayatollah Khomeiny fit son entrée à la Mosquée.

Les gens remarquèrent, les uns les autres, avec surprise :

" Qu'est-ce que c'est ? L'Imam ne pleure pas du tout ! "

6. Même pleurer dans le Majlis devrait être pour le plaisir d'Allah swtC

Racontée par Houjjatoul Islam, Sayyid Mourtaza Ardabili

Abarkouhi

La nuit du martyr de Marhoum Hajj Agha Moustafa, un Majlis de Fatihà (un service de Prière funèbre et de condoléances) eut lieu dans la Mosquée Hindi à Nadjaf et Agha Sayyid Jawad Shabbar le récita du haut de la chaire

(Le Mimbar).

Il raconte :

" Dans ce Majlis où Ayatollah Khomeiny était aussi présent, je relatai les masaïb (les souffrances) de Hazrat Ali Akbar a°, et le fit mentionner, également, à sept reprises, du haut du Mimbar , en le reliant à mon sermon. L'Imam resta avec un calme complet jusqu'à la fin du Majlis. "

Agha Sayyid Jawad Shabbar, avec ces récits, voulait faire pleurer Agha pour soulager son coeur, mais il n'eut pas de succès, malgré le fait que ceci (la mort de son fils) soit un très grand désastre.

Un certain nombre de gens, qui étaient témoins du comportement de Agha, pensaient que Agha ne pleurait pas, car il était dans un état de choc, par suite de cette lourde perte.

Sur ce, après le Majlis, ils se dirigèrent au domicile de Agha qui rentra chez lui et s'adressèrent à lui :

"Agha, vous n'avez pas pleuré aux Masaïb, aujourd'hui ?

- Quand il était en train de réciter les Masaïb, celui-ci me regardait et je fus effrayé, répondit-il, car si je pleurais, il serait pour un autre qu'Allah, c'est-à-dire il serait pour la tragédie de mon fils et non pour le plaisir d'Allah. "

7. Eloignez-vous de -RIYA-
Accomplir un acte pour l'intérêt des autres plutôt que pour le plaisir d'Allah s.w.t.

Racontée par Fatema Tabatabai (la belle-fille de Agha) :

Agha agissait, exactement, selon toutes les instructions qu'il donnait, dès le début, et, en réalité, il incarnait ces mêmes enseignements.

Il était, lui-même, le livre "Fourty Hadith" (les quarante Hadiths) qu'il écrivit dans sa jeunesse.

Supposons qu'il parla de "Riyà" (accomplir un acte dans le but des autres, plutôt que pour le plaisir d'Allah swt) et qu'il le reprocha ; il l'évitera, lui-même, de toutes ses forces.

Je me rappelle qu'un jour, mon fils entra dans la maison avec un pantalon que j'avais rapiécé sur le côté du genou.

" Pourquoi Hassan s'est habillé comme cela ? Me questionna l'Imam.

Agha, c'est la vie des gens pauvres, des gens faibles," lui répondis-je, en plaisantant.

Immédiatement, sa face se crispa, et me dit :

" Vous ne devez pas faire le "Riyà" ?

Non, pourquoi "Riyà" ? Lui demandai-je.

Soyez prudente. Ne pas prêter attention aux aspects physiques extérieurs a de la valeur. Si vous voulez montrer aux gens que je suis tel ou tel, c'est du "Riyà," " m'expliqua-t-il.

Agha me prononça cette phrase avec la même vigueur que celle, avec laquelle, à l'âge de 30 ans, il l'écrivit dans son livre.

8) Aider dans la cuisine
Racontée par Marzieh Hadide Chi (Dabagh) :
Un jour, les choses se passèrent ainsi qu'il y avait de nombreux invités à la maison de Agha. Après le repas, je ramassai tous les plats et les remis à la cuisine.

Avec Zahra, la fille de Agha Ishraqi, nous nous disposâmes à faire la vaisselle. Cependant, nous vîmes Agha lui-même venir, immédiatement, à la cuisine.

" Pourquoi Hajj Agha est-il venu dans la cuisine?" demandai-je à Zahra.

J'avais raison d'être surprise car il n'était pas l'heure d'accomplir le Woudou.

L'Imam retroussa ses manches et dit :

" Comme il y a une grande quantité de vaisselle aujourd'hui, je suis venu vous aider."

Mon corps commença à trembler. ? mon Seigneur ! Que suis-je en train de voir ?

" Je jure Allah, par vous, dis-je à Zahra, invitez Agha à partir, s'il vous plaît, nous ferons la vaisselle, nous-mêmes."

C'était, vraiment, une chose imprévue pour moi !

9) Conseil pour résoudre les problèmes familiaux
Racontée par l'une des filles de l'Imam :
A l'aube de mon mariage, je vins chez Haaj Agha pour qu'il puisse me donner quelques conseils.

" Si votre mari est bouleversé, ou s'il vous dit une chose, quelque soient les motifs, ou bien s'il a agi mal, à ce moment, ne lui dites rien, même si vous avez raison. Laissez-le jusqu'à ce qu'il se calme, ensuite vous lui déclarez ce que vous avez à cœur, " me conseilla l'Imam.

Il donna aussi, exactement, le même conseil à mon mari.

Tout au début, je ne donnai pas plus d'importance à cette recommandation. Plus tard, après mûre réflexion, je vis qu'en effet, l'origine de nombreux conflits familiaux revenait à la même source.

Par conséquent, dès lors, chaque fois que quelqu'un voulait un conseil, au sujet des problèmes de famille, je lui donnai, pareillement, ce même conseil de l'Imam.

Le mausolée de l'Imam KHOMEINI

10) La modestie dans le style de vie
Racontée par Ayatollah Bani Fadhl :
La simplicité de la maison de l'Imam, de son vivant, à Qum, était le témoin de sa satisfaction.

Il était connu de tous que les briques de l'escalier, situé dans la cour, étaient très usées. Un constructeur avait averti :

" Trouvez un certain nombre de briques fabriquées pour que celles qui sont abîmées puissent être remplacées.

- Retournez ces briques usées et laissez-les à leur place, "

répondit l'Imam.

11) Je veux embrasser votre front
Racontée par Houjjatoul Islam Mahdi Karubi
Durant les jours où l'Imam allait au Madressa Alavi, des gens venaient en groupes pour le rencontrer (les hommes le matin et les femmes dans l'après-midi).

Il y avait, souvent, beaucoup de monde et, d'habitude, certaines personnes, qui étaient mal en point, avaient besoin d'être transportées à l'hôpital, par ambulance.

Une fois, j'étais en présence de l'Imam, au milieu de cette foule. Le regard de l'Imam tomba sur le visage d'un enfant de 10 ans qui semblait être en danger. Il pleurait et avait du mal à s'avancer.

Dans la situation présente, Agha demanda pour que l'enfant soit porté en avant. On amena l'enfant à Agha. Il était trempé de sueur et poussa un cri de joie.

" Je voudrais embrasser votre visage," déclara-il à Agha, lorsque celui-ci lui témoigna de l'amour.

Agha se courba et l'enfant donna un baiser sur la joue.

" Je veux embrasser l'autre joue, " dit-il.

Agha lui permit de le faire.

" Je voudrais aussi embrasser votre front, " demanda-t-il, en dernier lieu.

Agha s'inclina, humblement, de nouveau et il embrassa le front béni de l'Ayatollah Khomeiny.

12) Le Plus Grand Respect et Amour pour les Enfants
Racontée par Farida Mustafavi, la fille de l'Imam
Mon père aimait vraiment les jeunes enfants. Il leur portait un tel attachement qu'il disait :

" A Nadjaf, lorsque nous retournions du Mausolée, je m'étais habitué à admirer beaucoup les enfants, malgré leur aspect fruste. "

Les enfants suivaient Agha jusqu'à sa résidence.

Agha disait à ma fille qui avait l'habitude de se plaindre sur les petites malices de son fils :

" Je suis prêt à échanger la récompense que vous obtenez en supportant l'espièglerie de Husayn contre la récompense de mon adoration. "

Il croyait que les enfants pourraient être libres jusqu'à ce qu'ils deviennent âgés et, ensuite, des limites pourraient leur être fixées.

Au sujet de l'éducation des enfants, il disait :

" Soyez sincères avec vos enfants pour qu'ils soient aussi sincères. Le père et la mère sont les modèles de leurs enfants. Si vous vous comportez convenablement avec vos enfants, ils seront élevés correctement. Quoique vous disiez à vos enfants, dont acte sera fait. "

Suite de la traduction en cour


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