Le Saint Prophète de l'Islam

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Le Saint Prophète de l'Islam Catégorie: Le prophète Mohamad (P.S.L)
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Le Saint Prophète de l'Islam
  • Biographie du Saint Prophète Muhammad (pslf)

  • Introduction.

  • Son père et sa mère :

  • Sa naissance:

  • · Pendant l’âge de 0 à 5 ans:

  • A l’âge de six ans:

  • Muhammad sous la responsabilité d’Abi Talib:

  • A l’âge de 40 ans:

  • Son mariage avec Khadîdja:

  • · La vie du prophète Muhammad (pslf):

  • Sa révélation:

  • Son enseignement:

  • Son exil:

  • Ses épouses et ses enfants

  • La Révélation du Prophète Muhammad (pslf)

  • AVANT SA REVELATION.

  • PROPHETIE DE MUHAMMAD OU SA REVELATION.

  • PROPHETIE DE MUHAMMAD OU SA REVELATION.

  • 1. Origines et expansion de l’Islam.

  • Mariage du Prophète Muhammad (psls)

  • Introduction

  • Le mariage du prophète Muhammad (pslf) avec Khadidja.

  • Le mariage du Prophète(pslf) avec Aïcha.

  • La maison prophétique.

  • Introduction.

  • Conception

  • Les fils adoptifs.

  • Conclusion.

  • Notes de la fin.

  • Prophète Muhammad (pslf) une nature exceptionnelle

  • Introduction

  • 1. Qui est Muhammad.

  • 2. Qu’a-t-il réellement apporté à l’humanité?

  • 3. En quoi consiste le message de Muhammad ?

  • Le Rôle de la Moralité dans la vie pratique du Noble Prophète (Qlpssl)

  • Exemple de Conduite du Noble Prophète

  • Comprendre le Maulid

  • Introduction.

  • Appel et invitation pour la renaissance islamique et l’unicité islamique.

  • La Sunnah du Prophète.

  • La définition de la Sunnah

  • Les parties de la Sunnah du Prophète.

  • 3.L’approbation tacite (Taqrîr) du Prophète.

  • La Sunnah du Compagnon.

  • La Bid’ah (l’invention, l’hérésie)15.

  • LA VENERATION DES PROPHETES.

  • Le Coran et la vénération des prophètes et saints (croyants).

  • Conclusion.

  • Notes de la fin.

  • Muhammad (pslf) dans la Prophétie de Daniel

  • Introduction.

  • LA CLEF DU MYSTERE.

  • LE SONGE RAPPELE.

  • La vision du prophète Daniel.

  • Voici la vision du prophète Daniel:

  • Les royaumes dans les deux prophéties.

  • LE PREMIER ROYAUME.

  • LE DEUXIEME ROYAUME.

  • LE TROISIEME ROYAUME.

  • LA VISION DU BELIER ET DU BOUC.

  • IDENTITE DU BELIER ET DU BOUC.

  • LE QUATRIEME ROYAUME.

  • LE CINQUIEME ROYAUME.

  • Introduction

  • 1. Stratégies axiologiques, nationales et religieuses

  • a. Fondation de l’unité nationale et de la parenté religieuse

  • Les alliances nationales de Madina (Médine)

  • b. Relation entre l’esprit fraternel et la fraternité

  • Apparition de l’appartenance communautaire

  • L’amour divin en tant que base pour la formation de la communauté idéale

  • Utilisation des capacités communautaires

  • Stratégies pour la sympathie et la réconciliation

  • La suprématie au lieu de la dispersion

  • Préservation de la concorde nationale

  • 2. Stratégies ethniques et patriotiques

  • a. Négation du racisme et du nationalisme

  • Valeur de l’égalité monothéiste

  • Introduction.

  • Protection des démunis

  • b. Rôle de la Maison de Dieu (la Ka‘ba)

  • 3. Stratégies communautaires et individuelles

  • a. Ferveur arabe et sensation commune

  • b. Usage moral

  • Des abords attirants

  • Les liens familiaux

  • Conclusion

  • Communauté musulmane et unité religieuse

  • Note de Références

  • Le Noble Prophète de l’Islam (Qlpssl) et l'approche d’un transfert d'une société obscurantiste à une société Islamique

  • Synopsis

  • Présentation

  • l’augmentation des élites.

  • A. une amélioration ayant une lacune en responsabilité

  • B. une amélioration qui créée la responsabilité

  • 2. Les symptômes du « jahiliyah »

  • Les Signes de la مدينةالنبي (la Ville du Prophète)

  • L'appel était un ordre Coranique :

  • 4. La conclusion

  • Par conséquent:

  • Note de Références

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Biographie du Saint Prophète Muhammad (pslf) Le Saint Prophète de l'Islam

Le Saint Prophète de l'Islam
Biographie du Saint Prophète Muhammad (pslf)
Introduction.
Muhammad (s.a.w) est le plus grand de tous les prophètes. Il est le dernier prophète d’Allah. Nul autre prophète ne viendra après lui jusqu’au jour du jugement dernier. Il nous a apporté le dernier message d’Allah à l’homme qui est l’Islam. Ce dernier nous invite à adorer Allah l’unique et à faire de bons actes. Le Noble prophète Muhammad (psls)

Son père et sa mère :
Muhammad est fils d’Abdullah et de Amina. Son père est décédé quelques mois avant sa naissance sa mère Amina fille de Wahab fils d’Abdul Manaf de Kitab

Sa naissance:
Il est né a la Mecque en 570 après Jésus-Christ dans la famille de Hachim, la plus noble et la plus vertueuse des familles de la tribu de Quraich en Arabie. Ses ancêtres étaient des chefs de la tribu de Quraich Il est né pendant la période l’éléphant selon la coutume des arabes. Il était de coutume chez les nobles familles de Quraich de confier les nouveau-nés à des campagnardes pour qu’ils soient élevés dans un environnement ouvert et sain. En vertu de cette coutume donc, la mère du noble prophète a confié celui-ci aux soins de Halima Sa’dia, une femme de la tribu de Banu Sa’d.

· Pendant l’âge de 0 à 5 ans:
Le noble prophète Muhammad (psls) a passé les cinq premières années de sa vie avec Halima, puis celle-ci l’a rendu à sa mère Amina en lui faisant part que son fils avez découvert la raison. Cette dernière l’a élevé avec beaucoup d’affection et dévouement.

A l’âge de six ans:
Sa mère le prit à son tour et l’a amené à Médine pour quelques jours voir ses oncles maternels. Dans le chemin de retour vers la Mecque et provenance d’un voyage de visite de sa famille Banu Adi ibn Nadjar, Amina a trouvé la mort. Après quoi, son grand-père Abdul Mutalib l’a pris en charge, il resta définitivement entre les mains de son grand-père Abdul Mutalib. Ce dernier l’avait élevé avec beaucoup de considération, en lui présentant un futur meilleur.

Muhammad sous la responsabilité d’Abi Talib:
L’amour et la sécurité conférés au jeune Muhammad de la part de son grand-père n’avaient pas duré longtemps puisque la mort les avait séparés alors qu’il avait à peine huit ans approximativement. Sa charge est revenue ensuite à son oncle Abi Talib, le frère géniteur d’Abdullah, le père du petit Muhammad. Abu Talib n’était pas très fortuné, il avait beaucoup d’enfants à sa charge, ce qui a poussé à ce que Muhammad ayant atteint l’âge de secourir son oncle, le fit aussitôt. Il gardait les troupeaux, et quand son oncle s’apprêta pour un voyage commercial vers la Syrie, ils devaient aller ensemble, en ce temps là Muhammad avait 9 ans. Son oncle disait « je juge par Allah que j’irai avec lui, et qu’on ne se sépare plus l’un de l’autre » Le jeune Muhammad assistait son oncle dans la garde du troupeau sans lui en demander un salaire jusqu’à ce qu’ils pensèrent à accroître les avoirs de la famille, ils procédèrent du commerce ce qui était la spécialité des mecquois à l’époque, le jeune Muhammad travaillait des fois avec ses fonds propres et parfois encore associé à son oncle. Lorsque la confiance et le sens véridique lui ont été reconnus par les siens, son oncle le conseilla alors de travailler avec Khadîdja, la dame mecquoise, et a pu réaliser des bénéfices qu’ils n’ont jamais réalisés auparavant. De ce fait les personnes qui avaient à l’occasion de contacts avec lui, faisaient son éloge, quelques commerçants l’ont même engagé comme représentant afin qu’il traite des affaires en leur nom. Muhammad (psls) s’est acquitté si bien de la confiance qu’on a mise en lui et les gens étaient très satisfaits de son honnêteté. Pour cela, ils le respectaient beaucoup et ils ont pris l’habitude de l’appeler Sadiq (Le véridique) et Amine (honnête)

A l’âge de 40 ans:
Le saint prophète mena une vie ordinaire. Toutefois, ils n’a jamais pris part aux rituels de l’idolâtrie et n’a jamais menti. Il avait des habitudes excellentes et un caractère impeccable. De ce fait, l’honnêteté et la véracité commandent respect et honneur. Il a commencé à participer dans les affaires politiques, militaires et religieuses qui régissaient les Quraychites à l’époque, et il a réalisé dans ces entreprises d’un côté la justice et la vérité, et d’un autre, tous les penchants erronés ainsi que les convictions païennes des siens.

Son mariage avec Khadîdja:
A l’âge de 25 ans, le prophète Muhammad se maria à Khadîdja, son ancienne collaboratrice, cette dernière assuma un rôle prépondérant dans la vie de Muhammad avant comme après la révélation de l’Islam. Khadîdja s’était plue de lui dès lors qu’elle avait appris de son sens de véridique et du crédit qui lui était accordé par tous les siens. C’est alors que Khadîdja enverra des gens auprès de Muhammad pour lui exprimer sa gratitude et enfin lui proposer son aveu du mariage. Notons que Khadîdja était une femme riche et noble. Celle-ci mit sa fortune à la disposition du prophète afin qu’il puisse s’engager lui même dans les affaires et le commerce.

· La vie du prophète Muhammad (pslf):
Il était très simple, il haïssait l’idolâtrie et la paresse et il faisait habituellement son travail personnel lui-même. Bien plus fut le prophète d’Allah et que de milliers de ses adeptes fussent toujours prêts à lui rendre service, il n’aimait pas qu’on fasse le travail à sa place. Il raccommodait lui-même ses propres chaussures et ses vêtements. Il mangeait toujours une nourriture simple et se lavait toujours les mains avant et après les repas. Un petit sourire était toujours présent sur son visage. Il accueillait les gens très agréablement. Il parlait clairement et dignement. Il se taisait lorsque d’autres parlaient. Il n’a jamais crié au visage de quelqu’un ni n’a jamais employé un langage grossier. Il n’a jamais dit un mensonge dans toute sa vie. Il était toujours gentil avec tout le monde et il aidait les pauvres et les nécessiteux très généreusement. Il allait s’enquérir de la santé des malades et les consolait. Il avait surtout beaucoup d’égard pour les orphelins et les indigents.

Si un nécessiteux venait lui demander secours d’hospitalité, il répondait avec plaisir. Parfois, il offrait ses repas à ses visiteurs bien qu’il ait faim lui-même. Il était non seulement gentil avec les autres humains, mais avec les oiseaux et animaux. Il conseillait à ses partisans de donner de la nourriture et de l’eau aux animaux dont ils s’étaient servis dans leurs voyages, dès qu’ils sont arrivés à destination. Il leur demandait également de ne pas surcharger ces animaux.

Sa révélation:
Le prophète Muhammad (psls) a reçu la révélation à la Mecque et cela au 27ème jour du mois de Radjab après avoir eu l’âge de 40 ans. Une nuit, il était occupé à méditer et prier le tout puissant Allah, à la grotte de Hira, il entendit une voix qui lui était totalement inconnue. Cette voix se répéta plusieurs fois Muhammad regarda de tous les côtés pour localiser la personne qui lui parlait ainsi, mais ne vit personne. La voix étrangère attira son attention, et l’ange d’Allah apparut devant lui et lui dit : « lis ». Mais Muhammad qui n’avait pas appris à lire ni écrire répondit à l’ange : « que lirais-je ? » L’ange lui demande à nouveau de lire : « Lis au nom de ton seigneur qui a crée ? Car ton seigneur est très généreux qui a enseigné l’homme au moyen du calama, et lui a enseigné ce qu’il ignorait » (Sourate Al Alaq XCIV : 1-5) Ainsi, commence la prophétie de Muhammad. Khadîdja fut la première personne à professer sa foi en lui et Ali qui n’eut guère plus de dix ans à l’époque, fut le premier homme à lui prêter allégeance. Après trois ans, Allah commanda au noble Prophète ceci « proclame ce qui t’est ordonné toi des polythéistes » (Sourate Al Hihjr XV :

94). Le prophète reçut donc l’ordre de lancer son « appel » publiquement et d’affronter les idolâtries. Il reçut également l’ordre suivant :

«Avertis tes proches parents » (sourate Al Chu’ara XXVI : 214) Le prophète ordonna à l’Imam Ali d’organiser un festin et d’y inviter le Abu Talib afin que le commandement d’Allah leur soit communiqué. Ali agit selon l’ordre reçu et invita environ 40 personnes de cette famille au festin. Avant que le noble prophète n’ait pris la parole, Abou Lahab intervient et empêcha le prophète d’arriver à son objectif. Le prophète renouvela l’invitation et demanda aux invités de participer au festin. « Il dit : O membres de la famille Abdul Mutalib personne parmi les arabes n’avait apporté des bénédictions dans ce monde et dans l’autre monde. Allah m’a ordonné de vous appeler à lui. Qui parmi vous est prêt à m’assister afin qu’il puisse être mon successeur et mon calife ? »

Son enseignement:
Le prophète est venu dans le but d’établir l’égalité entre les gens humains, d’encourager la fraternité d’accorder l’amnistie générale à toute personne d’accorder d’adhérents à l’Islam ; leur apporter une législation claire et des règles justes reçues de Dieu le majestueux et le glorieux, afin de les léguer aux musulmans. Il invite les gens à l’unicité de Dieu en cachette pendant 3 ans et publiquement pendant 10 ans dans la ville de la Mecque. Il prêchait le saint Coran, qui représente le miracle le plus éternel du Prophète Muhammad (pslf). Le Coran a attribué à Muhammad certains titres : KHatama anbiya’i, Al Umiyyu, Al Muzammil, Al Mudathir, An Nazir, Al Mubiin, Al Karim, An nur, Ani’ma Ar Rahma, Al A’bol, Ar Rauf, Ar Rahim, Asha’hid Al Mubashir, Ad Da’i et tant d’autres.

Son exil:
Il s’est émigré de la Mecque vers la Médine au début du mois de Rabi’il a wal après 13 ans de son apostolat et cela à cause de la persécution qu’il subissait lui et ses compagnons de la part des polythéistes. A Médine, le Prophète a trouvé l’occasion de fonder une société propre et pure. Il a entrepris plusieurs démarches dans cette direction dont la première fut la construction du Masdjid Al Nabi. Ce masdjid reste toujours dressé majestueusement et il est un centre de dévotion pour les fidèles. Le noble prophète et les émigrés recevaient le soutien de deux tribus appelées Aus et Khazradj. Elles étaient en guerre l’une contre l’autre depuis de certaines d’années. Le noble prophète est intervenu et rétablit la paix entre elles, il a conclu lui même un traité de paix avec les juifs et les autres résidents non musulmans de Médine.

Ses guerres et batailles : Dieu avait autorisé au prophète (pslf) de combattre les polythéistes, les mécréants et les hypocrites. Il a livré beaucoup de guerres et batailles dont nous ne saurons citer que les plus connues sont :

1. La bataille de Badr

2. La bataille de Ohud

3. La bataille de Khaybar et

4. La batailles de Hunaïyni

Ses épouses et ses enfants
- Ses épouses :

Khadîdja fille de Khuaylid, Saudat fille de Zamat ;

Aïcha fille d’Aboubakakar, Rhaziyat fille de Daudan ;

Hafsa fille d’Omar, Ramlat fille d’Abi Sufian ;

Oumu Salam fille d’Abi Oumeya, Zaynab fille de Ha’rith, Safiyat fille d’Hayay fille d’Akhtab.

- Ses enfants :

1. Abdoullah

2. Al Qa’sim

3. Ibrahim

4. Fatima Zahra

Ses successeurs : Les successeurs du prophète Muhammad (psls) qui ont guidé les gens après le décès de ce dernier sont appelés « Imams ». Ils sont douze et voici leurs noms :

1. Imam Ali Al Mourtadhâ

2.Imam Hassan Al Mujtabâ

3.Imam Hussein Al Chahid

4.Imam Ali Al Sadjad

5.Imam Muhammad Al Baqir

6.Imam Ja’far Al Cadiq

7.Imam Moussa Al Kazuim

8.Imam Ali Al Redha

9.Imam Muhammad Al Taqi

10. Imam Muhammad Al Naqi

11. Imam Hassan Al Askari

12. Muhammad A Muhammad Al Mahdi (Que la paix et la bénédiction de Dieu soient sur eux tous)

Les enseignements sacrés de l’Islam ne peuvent être dispensés que par les gens de la maison « Ahlul Bayti) qu’Allah a choisis pour la révélation et la prophétie.

La Révélation du Prophète Muhammad (pslf)
Le prophète Muhammad bien aimé, Muhammad ibn Abdullah est mieux connu que les prédécesseurs prophètes : En effet, suite à l’usure du temps et des événements historiques, le livre, la loi et la personnalité de ces anciens prophètes ont été déformés et cette dénaturation a quelque peu obscurci l’histoire de leur vie. Ce que l’on sait d’eux repose principalement sur le texte coranique, aussi que les propos du prophète. Par contre, l’histoire de la vie de Muhammad s’appuie sur des sources qui l’éclairent suffisamment. Le prophète bien-aimé de l’Islam est le dernier envoyé que le Seigneur miséricordieux délégua auprès des hommes pour les guider. Quatorze siècles auparavant, le monde vivait d’une telle manière qu’il ne restait de la religion monothéiste rien que le nom, les gens s’étant totalement écartés de l’unicité divine, de la connaissance de Dieu, des traditions humanistes et de la justice sociale. La très respectable Kaaba était devenue le sanctuaire des idoles et la religion d’Abraham transformée en idolâtrie. Les arabes menaient une vie tribale, même dans les quelques villes du Hedjaz et du Yémen ; la nation arabe vivait dans les conditions les plus déplorables au lieu de la culture et de l’éducation, parmi les habitants régnaient la luxure, l’obscénité, l’ivresse, le jeu ; les jeunes filles étaient enterrées vivantes et la plupart des gens ne parvenaient à vivre qu’en volant, pillant, massacrant les biens et les bétails de leurs voisins ; faire couler le sang et opprimer les autres étaient devenus des actes plus qu’honorables.

C’est dans un tel milieu, arriéré et misérable, que le Seigneur affectueux chargea le noble prophète de réformer et de guider les hommes. Et pour atteindre son but. Il lui révéla le coran qui comprenait l’enseignement juste, la connaissance divine, la réalisation de la justice, le conseil judicieux et le prophète appela les gens à suivre ce texte divin, ce document de vérité et d’humanité. Le noble prophète est né en l’an 570 après J.C soit 53 ans avant l’hégire à la Mecque dans une famille considérée comme la plus honorable et la plus authentique des arabes. Avant de venir au monde, il perd son père et à six ans sa mère meurt, laissant le petit garçon à la charge de son grand père Abdul Mutalib. Ce dernier décéda deux ans après, l’enfant est alors remis à son oncle paternel, l’affectueux Abu Talib (père d’Ali émir des croyants) qui va dès lors s’occuper de lui. L’oncle en question aimera Muhammad comme son propre fils ; de façon constante, il le soutient et le protège sans la moindre négligence et cet appui permanent s’affirmera jusqu’à la veille de l’hégire. Les arabes de la Mecque, comme les autres arabes, élevaient les moutons et des chameaux et commerçaient souvent avec les pays voisins, notamment la Syrie. Ils étaient ignorants et incultes, aucunement soucieux de l’instruction et de l’éducation de leurs enfants.

Muhammad, comme les autres membres de sa tribu, ne savaient ni lire ni écrire ; mais dès l’enfance il se distinguait des autres par ses diverses qualités ; il n’adorait aucune idole, il ne mentait pas, il ne volait pas il ne trahissait pas. Il s’abstenait de commettre de mauvaises actions, il était sage et compétent. Aussi, en très peu de temps il avait acquis l’estime et la confiance des gens d’où son surnom de Muhammad le fidèle (Amin).

En effet, les arabes lui confiaient généralement leurs biens et louaient sa fidélité et sa compétence. Il avait environ une vingtaine d’années quand une riche dame de la Mecque la grande et noble Khadîdja le choisit comme agent de commerce ; grâce à sa sagesse et son honnêteté. Muhammad réalise de gros bénéfices pour cette dame qui charmée de plus en plus par sa personnalité et son savoir-faire, lui propose de l’épouser. Bientôt, ils se marièrent et le jeune Muhammad poursuit ses activités marchandes comme auparavant. Jusqu’à quarante ans, ce saint homme entretenait de bons rapports avec les gens qui le considéraient non seulement comme l’un des leurs mais comme le plus qualifié, le plus avisé d‘entre eux. Ses qualités morales, sa conduite exemplaire son refus de l’oppression et de la cruauté, sa modestie, lui avaient fait gagner le respect et la confiance des hommes de la région. A titre d’exemple quand les arabes commencèrent à réparer la maison de la Kaaba, une dispute éclata entre divers clans concernant l’installation de la pierre noire ; les parties en présence firent appel à Muhammad pour trancher leur litige. Ce dernier fit déposer la pierre noire dans un burnous que les chefs de clans tenaient ensemble. D’un même mouvement ils portèrent la pierre sacrée et la placèrent à son lieu habituel. Grâce à cette intervention, le litige fut résolu sans violence et sans effusion de sang. Avant la diffusion de sa révélation prophétique et bien que monothéiste, donc opposé à l’idolâtrie, Muhammad n’avait été l’objet d’aucune pression de la part de ses compatriotes ; ceci d’une part parce que les arabes laissaient les Juifs, les Chrétiens et autres exercer librement leur religion, d’autre part, parce que Muhammad ne s’en était pas encore pris directement aux croyances et aux superstitions des gens.

AVANT SA REVELATION.
A l’époque où Muhammad vivait auprès de son oncle Abu Taleb, c’est-à-dire, alors qu’il n’était pas encore pubère, il accompagna ce dernier dans son voyage commercial à Cham. La caravane qui était très importante regorgeait de marchandises. Après avoir pénétré sur le territoire syrien, elle fait une halte près d’un monastère situé à proximité de la ville de Basrah ; un moine dénommé Bahira sort du couvent et invite les voyageurs à venir se reposer à l’intérieur du monastère. Abutalib, comme les autres voyageurs, accepte la proposition, laissant Muhammad surveiller ses affaires et ses biens. Bahira apprenant que tout le monde était présent au couvent sauf Muhammad exigea qu’on l’amène Abu Taleb appelle alors son neveu installé sous un olivier. Après avoir longuement scruté le jeune adolescent, Bahira le prend, avec son oncle à part et il lui demanda : jure moi par Lât et Ozza (les deux déesses adorées par les habitants de la Mecque) que tu répondras à ma question » Muhammad répond « ces deux idoles sont les choses que je déteste le plus » Bahira lui demande : "au nom de Dieu l’Unique je te prie de dire la vérité".

Le jeune Muhammad répond : je n’ai jamais menti, j’ai toujours dit la vérité. Pose ta question Bahira dit alors : qu’aimes –tu le plus au monde ?

Muhammad déclare « la solitude ». Bahira questionne à nouveau le jeune adolescent que regardes-tu le plus et qu’aimes-tu regarder le plus ? » Muhammad dit : le ciel et ses étoiles : Bahira lui demande alors : lorsque tu observes les cieux, tu penses à quoi ? Il répond par un long silence.

Bahira après avoir examiné son front lui dit : quand et comment tu t’endors ? L’adolescent répond : quand je regarde le ciel et les étoiles, je me vois au dessus des étoiles. Bahira redemande : rêves-tu aussi ? Le jeune Muhammad répond oui et tout ce que je rêve, je le vois aussi quand je suis réveillé. Bahira demande alors : que vois-tu en rêve ? Et le jeune adolescent resta muet. Après un moment de silence, Bahira demande à Muhammad « puis-je voir entre tes deux épaules » ce dernier acquiesçant Bahira écarte le vêtement de l’adolescent et découvre un grain de beauté : ‘’c’est bien ça’’ murmure-t-il. Abu Talib étonné lui lance: «Que dis-tu qu’est-ce que tu lui demande.» Quel lien familial te lie à cet adolescent, reprit le moine. Comme Abu Talib aimait Muhammad comme son propre fils il déclare : c’est mon fils. Bahira dit alors : ‘’non, le père de cet adolescent doit être décédé’’. D’où le sais tu ? S’enquiert Abu Talib surpris, avant de révéler au moine que Muhammad est son neveu. Bahira déclare à l’oncle :

écoute-moi bien un avenir radieux et surprenant attend cet enfant. Si d’autres que moi aperçoivent ce que j’ai vu, ils le reconnaîtront et le tueront. Tu dois le mettre à l’abri des ennemis. Abou taleb demande alors : Mais, qui est-il ? Et Bahira lui déclare : ses yeux annoncent un grand prophète et son dos indique cette clarté. Quelques années plus tard, Muhammad se rend à nouveau à Cham mais cette fois en tant que qu’agent commercial de la noble Khadîdja. Cette dernière le fait accompagner de son esclave Missarah. Arrivant près d’un couvent situé aux environs de Basra, les voyageurs font halte et Muhammad s’installe sous un arbre. Nestor, moine qui connaissait Missarah, sort du couvent pour le recevoir. Il demande à Missarah qui est la personne qui repose sous l’arbre. L’esclave répond c’est un homme de la tribu de Qurayshites Nestor déclare alors : personne ne s’arrête sous cet arbre si ce n’est le prophète de Dieu. Puis il demande est-ce que ses yeux sont tachés de rouge ? Missarah répond : oui ses yeux ont continuellement cette couleur. Le moine conclut : oui c’est bien lui, il est le dernier des prophètes de Dieu. Pourvu que je puisse entendre son appel lorsqu’il entreprendra sa mission.

PROPHETIE DE MUHAMMAD OU SA REVELATION.
A titre de rappel, le prophète n’avait reçu aucune instruction et ne savait ni lire ni écrire pourtant, après avoir atteint la maturité, il devint célèbre par sa sagesse, sa courtoisie et sa loyauté. A cause de sa sagacité et son honnêteté, une des femmes de la tribu de Quraysh, bien connue pour sa richesse, l’engagea comme partenaire de ses biens et lui confia la tâche de mener ses affaires commerciales, comme c’était évoqué tantôt. Le prophète fit un voyage à Damas pour vendre les marchandises de cette femme et grâce à l’habilité dont il fit preuve réalisa un grand profit. Peu après la femme demanda à devenir son époux et le prophète accepta sa proposition. Après le mariage qui eut lieu dans sa vingt cinquième année, le prophète géra les biens de sa femme, jusqu’à l’âge de quarante ans consolidant sa réputation de sagesse et d’homme de confiance. Toutefois, il refusa d’adorer les idoles, pratique courante des arabes du Hedjaz. Il faisait parfois des retraites spirituelles (Khalwah) pendant lesquelles il priait et s’entretenait secrètement avec Dieu.

A l’âge de quarante ans, alors qu’il se trouvait en retraite spirituelle au creux de la grotte de Hira dans les montagnes de la région de Tihamah, près de la Mecque il fut choisi par Dieu comme prophète et reçu la mission de propager la nouvelle religion. A ce moment là, le premier verset du Coran « Le caillot de sang » (sourate al- alaq XLVI) lui fut révélé. Ce même jour, il retourna chez lui, et imam Ali Bin Abi Talib était ensemble avec lui dans la grotte, il écoutait et voyait tout ce qui s’est passé, donc le commencement de la révélation, prophète a dit: « Oh Ali tu écoutes ce que j’écoute tu vois ce que je vois sauf que tu n’es pas prophète mais plutôt ministre. (Discours Al Qaasi-a, Nahjul Balagha) et quand le prophète rentra chez lui et parla de la révélation à sa femme celle-ci accepta aussitôt l’Islam. La première fois le prophète invita les gens à accepter son message il eut affaire à des réactions décourageantes et douloureuses, il fut obligé de propager son message en secret pendant quelques temps jusqu’à ce qu’il reçoive l’ordre de Dieu d’inviter ses proches parents à accepter le message. Mais cet appel resta également sans effet et nul n’y prêta attention, sauf Ali ibn Abi Talib

Mais selon des documents transmis par la famille du prophète et de longs poèmes composés par Abu Talib il apparaît que celui-ci avait également embrassé l’Islam. Toutefois, étant le seul protecteur du prophète, il cacha sa foi au peuple afin de préserver l’autorité publique dont il jouissait auprès des Qurayshites et mener à bien sa mission de tuteur et protecteur social. Après cette période, et sur ordre divin, le prophète commença à prêcher ouvertement.

Avec le début de la propagation publique les gens de la Mecque réagirent plus sévèrement et infligèrent la plus grande vexation et tortures au prophète et aux personnes nouvellement converties à l’Islam. Le traitement sévère infligé par les Quraychites atteignit un degré tel qu’un groupe de musulmans ont quittèrent leurs maisons et leurs biens et émigrèrent en Abyssinie. Le prophète et son oncle Abu Talib. Ainsi que leurs proches parents de Bani Hashim, prirent refuge pendant trois ans dans les passages montagneux de Abu Talib un fortin dans une des vallées de la Mecque. Personne n’avait de contact avec eux et ils n’osèrent pas quitter leur refuge.

La religion du Prophète Muhammad (pslf) vu par les Chrétiens en RDC
La religion du prophète Muhammad connue sous le nom de l’Islam est l’une des grandes religions qui existent au monde. Cette religion tire ses origines à partir de 622, année de l’hégire du prophète. Elle est souvent considérée à tort comme étant une religion ésotérique, ascétique, des ‘’initiés’’. L’Islam fut introduit en RDC à partir de l’est du pays par les Arabes commerçants d’ivoire et d’or, avec comme bastion le territoire de Kasongo au Maniema. Comment les congolais le perçoivent-ils et quelle vision les chrétiens, en particulier, ont-ils de cette religion ? C’est à cette interrogation que nous allons essayer de répondre tout au long de notre exposé. Dans un premier temps, nous allons parler de ses origines et de son expansion puis de son implantation en RDC et enfin nous parlerons de sa cohabitation avec le christianisme. En effet, malgré cette vision erronée de l’Islam par certains non avertis, l’Islam est une religion vertueuse et respectueuse des principes divins. Les musulmans ont cinq grands principes qu’ils respectent :

Prier cinq fois par jour;

Faire le pèlerinage à la Mecque au moins une fois dans sa vie;

Jeûner trente jours l’an pendant la période appelée Ramadan;

Donner l’aumône, le Zakat;

Attester l’unicité de Dieu, Allah et son prophète Muhammad.

1. Origines et expansion de l’Islam.
Sous ce point, nous présentons un bref aperçu historique de l’Islam. A propos, voici ce que nous lisons dans le livre du père Léon de Saint Moulin et compagnie1 : Mahomet (Muhammad) naquit à la Mecque vers 570 de famille pauvre. Il fut berger puis devint conducteur de caravanes. Au cours de ses voyages, il rencontra des juifs et des chrétiens. Vers l’âge de 40 ans, selon la tradition, il eut des visions. Un ange lui serait apparu et lui aurait annoncé sa mission. Il médita pendant quinze ans et finalement convaincu que Dieu l’avait choisi pour cette mission, il alla annoncer aux Arabes la vraie religion. Il convertit sa famille d’abord puis conquit quelques disciples.

La Mecque refusa d’admettre sa doctrine. Ayant fait détruire les idoles, il se fit un grand nombre d’adversaires et dû prendre la fuite avec ses disciples à Yatreb le 16 juillet 622. Cette émigration est appelée Hégire. L’année 622 marqua ainsi le commencement de l’ère musulmane. L’essentiel du message de Mahomet est consigné dans le Coran. Outre l’amour du prochain, le prophète, dans son message, présente Allah (Dieu) comme une divinité possédant un pouvoir sans limites et qui régit par des règles précises, toute l’humanité. Ainsi, l’homme n’a d’autre choix que de se soumettre à cette autorité. D’où le nom « Islam » qui signifie ‘’ soumission ‘’. A Yatreb appelée depuis lors Médine ou ville du prophète, Muhammad eut beaucoup de succès. Il commença la ‘’guerre sainte’’ (le djihad). Muhammad vainqueur, fit en 629 un pèlerinage solennel à la Mecque dont il s’empara en 630. Il mourut au retour d’un pèlerinage à cette ville sainte, en 632. Voici brosser succinctement les origines de l’Islam, et nous passons maintenant à son expansion.

L’expansion musulmane fut étonnante ; elle se répandit dans toute l’Arabie et menaça le monde chrétien. Les successeurs de Muhammad fondèrent un vaste empire. En moins d’un siècle, ils occupèrent toute l’Asie jusqu’à l’indus, ils conquirent le Nord de l’Afrique, y détruisirent Carthage qu’ils remplacèrent par Tunis. Ils parvinrent en Espagne et s’emparèrent du royaume des Wisigoths. Ils passèrent les Pyrénées, mais furent vaincus à Poitiers en 732 par Charles Martel, duc des Francs, qui délivra ainsi l’empire de la domination musulmane. En Afrique, l’influence arabe se concentra spécialement sur la côte orientale. Au 10ième siècle une secte importante de l’Islam y fonda un bon nombre de comptoirs, tels que Mombasa, Zanzibar, Mozambique, etc. cette installation de comptoirs n’engendra guère de grosses difficultés.

Cependant les Arabes durent faire la guerre aux populations qui s’opposaient à leur établissement. Pour protéger leurs comptoirs, ils se virent obligés de construire des fortifications dont on ne peut trouver encore actuellement de nombreux vestiges. Ces commerçants arabes achetaient surtout l’or et l’ivoire ; ils se procuraient également des peaux, des perles, de la gomme qu’ils revendaient au Moyen-Orient, en Europe et dans l’Inde. Ils se livraient en même temps aux commerces des esclaves qu’ils envoyaient au Moyen-Orient et en Asie. C’est de cette pénétration arabe que date l’origine de l’islamisation de ces régions de la côte orientale. Comme nous l’avons dit par ailleurs, l’Islam est une religion vertueuse et respectueuse des valeurs positives. Voyons ce que Sayyed Mojtaba Mussavi Lari2 dit, dans ce large extrait à propos de cette religion de son prophète et de son livre sacré : ‘’L’islam est, de par sa profondeur et son caractère universel, l’ordre incomparable, sans équivalent ; le meilleur qui ne soit parvenu jusqu’à présent à l’humanité. Il présente toutes les voies qui guident vers le bien et mènent au bonheur. Il porte remède à tous les maux de l’humanité… Les lois islamiques se rapportent à tout ce qui concerne l’homme, son esprit et sa vie.

L’islam n’a jamais été infecté par les systèmes corrompus actuels. Les mêmes systèmes qui, parfois, élèvent l’homme, jusqu’au rang de la divinité, pour qu’il ne s’appuie que sur son orgueil et son amour propre (…). L’éducation islamique a pour principes d’épurer les sentiments humains et de les faire travailler dans le bon sens. Elle veille à satisfaire la nature de l’homme avec toutes ses exigences innées et besoins fondamentaux. Elle contrôle et dompte les passions excessives et empêche les instincts d’emprisonner la raison et de prendre en main le sort de l’existence humaine.

Ainsi, il sauvegarde la dignité de l’homme, tout en réservant à chaque individu, une part raisonnable de prospérité (…). L’ensemble des enseignements et des devoirs islamiques est à la portée des capacités de tout individu. L’islam n’impose pas à l’homme une conduite qui serait en dehors de ses capacités. Tout homme peut choisir la perfection ou le défaut, en se soumettant ou non aux devoirs en charge desquels il recevra sa récompense. (…). L’objectif de l’Islam est d’établir l’ordre et la morale dans la société. Ses lois recouvrent donc les moindres sujets. Car, tout comme il y a un ordre et une harmonie entre les lois de la nature et un rapport entre les grands phénomènes de la création, l’islam veut qu’il en soit de même entre la vie matérielle et spirituelle, entre l’individu et la société.

Que l’homme n’entrave point ces règlements conformes à l’ordre de la création, car toute désobéissance aboutirait au bouleversement de l’ensemble des étapes humaines. (…) Dans le monde musulman, la religion est la force évolutive et motrice qui rapproche non pas les nationalités et les territoires mais les peuples. Le gouvernement lui-même obéit au Coran et ne laisse aucune place pour les autres législations. Pour le croyant, ce monde est un corridor qui mène au meilleur des mondes. Le Coran définit les règlements et la conduite à adopter vis-à-vis des autres et à l’égard de la société, afin d’assurer cette évolution saine qui nous mène vers l’au-delà. Bien que la conception occidentale de l’islam, soit superficielle, même parfois erronée et falsifiée, beaucoup de penseurs occidentaux sont parvenus cependant à la noblesse et à la valeur de ses instructions et ont fait l’éloge de son fondateur et ses enseignements. Le fait qu’un musulman fasse l’éloge des lois et des préceptes islamiques n’a rien de surprenant. Mais il est très important q’une grande personnalité non musulmane nous parle de la grandeur de l’Islam et de son honorable prophète en dépit de son propre fanatisme religieux. La seule raison qui a suscité ce respect immuable à l’égard de cette doctrine sacrée, ce sont les lois progressistes et l’ordre étonnant que l’honorable guide de l’islam, la plus haute personnalité de l’humanité a offert à l’homme. Certes, nous n’avons pas l’intention en citant les paroles des savants occidentaux, d’entendre les éloges de notre propre religion à travers d’autres langages. Mais notre but est de ne laisser aucun doute pour ceux qui sont à la recherche de la vérité.

Docteur Vaglieri, célèbre professeur à l’université de Naples, écrit à propos du Coran : ‘’ Nous trouvons dans ce livre des réserves de sciences qui surpasse le talent et les capacités des plus intelligents et des plus puissants politiciens ainsi que des plus grands philosophes et cela parce que le Coran ne peut pas être l’œuvre d’un homme quelle que soit l’entendue de son savoir ; et surtout pas d’un homme qui aurait vécu toute sa vie dans une société profane et loin des hommes de science et de religion. Un homme qui proclamait constamment qu’il n’est qu’un individu comme les autres.

En l’occurrence, il ne pouvait réaliser des miracles sans l’aide de Tout-puissant. La source du Coran ne peut venir que de Dieu qui recouvre de sa science ce qu’il y a dans les cieux et sur la terre.’’ (…) Voltaire, qui à l’origine était ennemi de l’islam et avait plein de préjugés à l’égard de la personne du Prophète après quarante années d’études philosophiques, religieuses et historiques a annoncé fermement une fois qu’il a appris la Vérité : ‘’La religion de Mahomet était sans aucun doute supérieure au christianisme.

Dans sa doctrine, personne n’a jamais tourné, comme dans celle des chrétiens. Personne n’a considéré un Dieu en trois et trois en un. La croyance en Dieu unique fut le seul principe de sa religion ; religion qui doit son existence aux succès et aux courages de son fondateur alors que les chrétiens imposent leur doctrine par la force. Seigneur ! Si seulement tous les peuples européens pouvaient suivre l’exemple des musulmans.’’

Tolstoï, le célèbre philosophe Russe déclare pour sa part : ‘’ Cette gloire suffit à Mahomet d’avoir libéré un peuple vil et sanglant du joug des diables des mauvaises habitudes et de lui avoir ouvert les portes du progrès. La voie de Mahomet, de par son accord avec la raison et la sagesse, envahira le monde.’

Mariage du Prophète Muhammad (psls)
Introduction
La biographie du prophète (psls) est le premier puit historique d’où de génération à génération, les héritiers de la prophétie et les porteurs du flambeau de la foi, viennent puiser le viatique de leur propre manière de vivre, les fondements de leurs séjours sur terre ainsi que de leur rayonnement. Quiconque étudie l’histoire du Prophète (psls) et y consacre la réflexion et la profondeur de vue nécessaire, découvrira l’étonnant argument historique par lequel le prophète (psls), en compagnie des croyants, s’est élevé au dessus de la mentalité et attachement à la jouissance des biens terrestres, pour mener l’humanité à des niveaux que celle-ci n’avait jamais pu connaître de toute son, histoire. Quiconque étudie minutieusement l’histoire du prophète (psls) en essayant de découvrir le secret fertil et fécond, sera convaincu que ce secret a fait pousser et éclore dans ce monde les plus belles fleurs de l’humanité, ce qui a permis au prophète (psls) de former des hommes que la mondanité n’aurait toutefois affecté que force qu’ils étaient moins purs que les anges, s’entendra dire par celle-ci : Voici, le désert le plus proche à travers lequel furent éduqués ceux qui embrassèrent l’Islam au milieu des ténèbres ». Le prophète (psls) n’avait pas son égal dans la résignation au malheur, la constance absolue dans le culte de la vérité, la sérénité et la quiétude face aux remous de ce monde, encore moins la clémence, la bonté et la transcendance du sens même du séjour sur la terre, Allah le créa de cette manière pour l’amener à maîtriser les événements, à trôner au dessus des considérations d’ordre matériel. Aussi le prophète (psls) fut-il une origine historique pour l’humanité tout entière une telle pesante aux idées justes et pertinentes pour le monde. C’est pourquoi je me permets d’écrire sur les mariages du prophète (psls) suivant ma recherche minutieuse, dans la mesure de mes capacités et de mes possibilités, de façon à vérifier l’authenticité des mariages du prophète (psls) et à sélectionner ceux qui conviennent le mieux.

Le mariage du prophète Muhammad (pslf) avec Khadidja.
Lorsque Muhammad (psls) fut revenu de la Syrie, Khadidja constata dans son avoir une sécurité et une bénédiction qu’elle n’y avait jamais connues auparavant. Le jeune homme Maysara, l’informa de ce qu’il savait de la personnalité de son agent: douceur, vertu, force de persuasion, pertinence de la demande et honnêteté. Sur ces bases, Khadidja trouva ce qu’elle cherchait car des seigneurs et des Chefs tenaient à l’épouser mais ils ne pouvaient pas parvenir à obtenir son consentement. Elle se confia à l’une de ses amies à savoir Nafisa Maniya. Celle-ci alla voir le messager d’Allah (psls) et le mit au courant de la proposition du mariage. Ravi, le prophète (psls) s’en ouvrit ses oncles qu’alors se rendirent chez l’oncle de Khadidja pour obtenir son accord. Suite à une telle demande, le mariage fut conclu en présence de Bani Hachim et des Chef de Maudar et cela deux mois après le retour du prophète (psls) de la Syrie. La dot était de 20 vaches, A l’époque. Khadidja avait 402 ans, et était la meilleure femme de sa tribu en fait de généalogie, de richesse et d’intelligence. Elle est la première femme à se marier avec le messager d’Allah (psls) et jusqu’à sa mort celui-ci n’épousa pas d’autres femmes. Khadidja est la première mère de tous les enfants du prophète (psls) exception faite d’Ibrahim. Elle lui donna Al-Qâsim- pour lequel le prophète fut surnommé Abdul Kasim, Zaynab, Roukiyya, Oum Koulthum, Fatima et Abdullah Al Tayyid et At Tahir. Ses garçons moururent tous à bas âge. Quant aux filles, elles vécurent toutes jusqu’à l’événement de l’Islam, embrassèrent cette religion et émigrèrent à Médine. Cependant, elles moururent toutes du vivant du prophète (psls) à l’exception de Fatima (ra) qui mourut 6 mois après son père1. Le mariage du Prophète (pslf) avec Sawda.

C’était le mois de Chawal (dixième mois) de cette année l’an 10 de la mission prophétique-le messager d’Allah (psls) épousa la fille de Zoma qui faisait partie des premiers convertis et aussi de la deuxième vague ayant émigré vers l’Abyssinie. L’ancien mari de cette femme à savoir As Sakram Ibn Am avait émigré avec elle après sa conversion à l’Islam. Il mourut soit en terre Abyssinie soit après être revenu à la Mecque. Après que Sawda eut épuisé son délai de viduité, le prophète (psls) demanda sa main puis l’épousa. C’était là la première femme épousée par le prophète (psls) depuis la mort de Khadidja. Après plusieurs années ce fut le tour de Aïcha2.

Le mariage du Prophète(pslf) avec Aïcha.
Au mois de Chawal, cette année (l’an 11 de la prophétie) le Messager d’Allah (psls) se maria avec Aïcha l’intime (ra) que celle-ci était âgée de six ans. Aïcha rejoignit sa maison conjugale à Médine au mois de Chawal de la première année de l’hégire, alors qu’elle était âgée de neuf ans3. Le mariage du Prophète (pslf) avec Saffiyya.

Nous venons de mentionner que Saffiyya fut faite prisonnière après le meurtre de son mari Kinama Ibn Houlaik coupable de trahison. Après que les prisonniers fussent regroupés Dirya Ibn Khalifa Al Kalbi aborda le prophète (psls) et lui dit : « Prophète d’Allah ! donne moi une des captures :

celui-ci lui répondit : « va prendre une captive ».Alors Dirya alla prendre Saffiyya bint Houyay et ensuite revint dire au prophète (psls) « prophète d’Allah ! tu as donné à Dirya, Saffiyya bin Houyay la cheftaine de Bani Kouradhah et de Bani An Nadir, mais cette femme ne convient qu’à toi. » Le prophète (psls) dit : Fais-la venir « Dirya la fit venir. Alors il la regarda et dit : « va prendre une autre captive. Alors il l’affranchi, puis l’épousa en faisant de l’affranchissement sa dot. Au niveau du barrage d’As Sahba sur la route du retour à Médine, le mariage consommé : Oum Salama après avoir préparé Saffiyya, la lui offrit dans la nuit. Le lendemain, le prophète (psls) offrit un banquet de dattes, de graisse et de farine en l’honneur de la mariée avec qui il resta pendant trois jours, lors du retour à Médine. Il vit une tâche verte sur le visage de la femme et dit : « Qu’est-ce que ceci ? Celle-ci répondit : « Messager d’Allah ! Avant ton arrivée chez nous, j’ai fait un songe dans lequel on dit que la lune après avoir quitté sa place était venue tomber sur moi.


1
La maison prophétique. Le Saint Prophète de l'Islam La maison prophétique.
Introduction.
La maison du prophète, celle qu’il avait à la Mecque avant l’hégire comprenait : sa propre personne et celle qu’il avait épousée, à savoir Khadidja Bint Khawalid. Il avait épousé Khadidja alors qu’il avait vingt-cinq ans et elle 40 ans et 28 ans selon les gens de la maison du prophète. C’était son premier mariage. Il n’épousa aucune autre femme du vivant de celle-ci. Il eut des garçons et des filles. S’agissant des garçons, tous moururent à bas âge. Les filles sont, Zaïnab, Roukiyya,(d’après l’histoire relatée par les savants chiites, il s’avère que ces deux filles étaient adoptives et leur mère était la soeur de Khadidja) voir Aqaîd Djafariyya p.25) Oum Koulthoum, et Fatuma. Il maria Zaïnab au fils de sa tante Abib As ibn Ar Rabia et cela avant l’hégire, Roukiyya et Oum Koulthoum furent l’une après l’autre mariées à Outhmân ibn Affân. Enfin, Fatuma fut mariée à Ali Ibn Abi Talib entre les deux batailles de Badr et ohod. De ce dernier mariage naquirent Al Hassan et Hussein, Zaïnab et Oum Koulthoum. On sait que le prophète (psls) se distinguait de sa Oumma par le fait d’avoir épousé plus de quatre femmes et cela, pour plusieurs raisons. Au total, il épousa treize femmes dont neuf lui survécurent et deux moururent de son vivant, à savoir Khadidja et Zaïnab bint Khauzayma.

2. Sawda Bint Zamaa.

Le messager d’Allah (psls), l’épousa au mois de Chawal de l’an 10 de la prophétie quelques jours après la mort de Khadidja. Auparavant, elle avait été marié à un cousin à elle appelé As Sakrâm Ibn Amir qui mourut avant elle.

3. Aïcha Bint Abi Bakr As Sidik.

Il l’épousa dans le courant du mois de Chawal de l’an 11 de la prophétie, un an après avoir épousé Sawda, et deux ans et cinq mois avant l’hégire. Il épousa, alors que celle-ci avait six ans et la fit rejoindre sa maison conjugale, à Médine sept mois après l’hégire. Celle-ci avait à l’époque neuf ans. Elle était vierge. Le messager d’Allah (psls) informa parfaitement les femmes de la Oumma des enseignements de l’Islam.

4. Hafsa bint Omar ibn Khattâb

Elle était la veuve de Khams ibn Houthafa As-Sahmi, mort entre les deux batailles de badr et d’Ohod et ensuite fut épousée par le messager d’Allah (psls) en l’an 3 de l’hégire.

5. Zaïnab bint Khouzayma.

Elle se réclamait de Bani Hilal ibn Amir Saasaa. On l’appelait Oum Al Masâkin (la mère des démunis) pour sa clémence et sa compassion à leur égard. Elle était la femme de Abdillah ibn Jahel. Celui-ci tomba en martyr lors de la bataille d’Ohod et le Messager d’ Allah (psls) l’épousa en l’an 4 de l’hégire mais elle mourut deux ou trois mois après le mariage.

6.Oum Salama Hind bint Abi Omayya.

Elle était la femme d’Abi Salama qui mourut au mois de Joumada Al Akhira de l’an 4 de l’hégire. Elle fut alors épousée par le Messager d’Allah (psls) au mois de Chawal de la même année.

7. Zaïnab bint Jahch ibn Rayyab.

De la tribu de Bani Asibn Khouzayma. Elle était la fille de la tante partenaire du messager d’Allah (psls) et la femme de Zayd ibn Hâritha que l’on considérait comme le fils adoptif du prophète (psls). Zayd la divorça et à l’occasion, Allah le Très Haut révéla à son Messager (psls) : « Lorsque Zayd l’aura divorcée alors nous te la marions.» D’autres versets de la sourate « les coalisés » affirment des précisions sur la question de l’adoption. Nous aurons à les mentionner. Zaynab fut épousée par le Messager d’Allah (psls) dans le courant du mois Zhul-Qaada de l’an 5 de l’hégire.

8. Jawayriyya bint Al-Harith

La maîtresse des Khauzâar. Le Messager d’Allah (psls) décida de lui écrire et après quoi de l’épouser au mois de Chaabân de l’an 6 de l’hégire.

9. Oum Habiba bint Abi Soufyan.

Elle était la femme de Obaydallah ibn Jahch. Elle avait émigré en Abyssinie avec son mari. Toutefois, celui-ci apostasia, passa au christianisme et mourut en terre Abyssinienne. Sa femme malgré tout persista dans la religion. Amir Ibn Omayya, Ad Damori envoyé par le messager d’Allah (psls) remettre une lettre au Négus, Roi d’Abyssinie, dans le courant du mois de Moharam de l’an 7 de l’hégire, demanda la main d’Oum Habiba pour le prophète (psls) à qui il la maria et ensuite fit parvenir par les soins de Chourahbil ibn Hasana.

10. Saffiya bint Houya in Aktab.

C’était une juive faisant partie des prisonnières de Khaybar. Le Messager d’Allah (psls) la choisit de lui-même, l’affranchie puis l’épousa après la conquête de Khaybar (l’an 7 de l’hégire).

11. Maymouna bint Al Harith.

C’était la sœur d’Oum Al Fadl Laubâba bint Al Harith, le prophète (psls) l’épousa dans le courant de Zhul-Qaada, à l’occasion de Oumratil Kada (Oumra de compensation). Ces onze femmes furent épousées par le messager d’Allah (psls) qui aussi les firent rejoindre leur domicile conjugal. S’agissant des deux femmes qui, pour leur part, ne rejoignirent pas leur maison conjugale, l’une se réclamait de bani Kilâbi et l’autre de Bani Kinda à savoir celle connue sous le nom d’Al Jawariyya. Là-dessus existent des divergences toutefois, il est inutile de s’étendre sur celles-ci. En ce qui concerne les captives, on sait qu’il y en avait deux. L’une était Maria la copte offerte à lui par Al Makawkis. Cette femme lui donna Ibrahim qui mourut au bas âge, de son vivant à Médine le 28 ou le 29 du mois de Chawwal de l’an 10 de l’hégire (soit le 27 janvier 632 G). La deuxième captive était Rayhâm bint Zayd de la tribu de Nadr ou de celle de Kouraidhah. Elle faisait partie des Kouraidhites faites prisonnières. Elle fut choisie par le prophète (psls) lui-même. Certains prétendent au contraire que celle-ci faisait partie des femmes parce que le Messager d’Allah (psls) l’avait affranchie et épousée. Ibn Al Kayyin pour sa part penche du côté de la première version. A ces captives, Abou Obada, lui ajoute deux autres : une belle femme choisie parmi des prisonnières et une captive offerte âr Zaynab binti Jaheb.5

Conception
Quiconque observe la vie du Messager d’Allah comprend bien que si celui-ci était amené à épouser ce nombre de femmes, vers la fin de sa vie, après avoir passé 30 années de sa jeunesse et de ses meilleurs jours avec une seule femme presque vielle (Khadidja) et après elle Sauda, ce n’était pas parce qu’il avait brusquement trouvé en lui même une force infectieuse du libido, force de puissance vers un aussi grand nombre de femmes. Au contraire il y avait là des raisons plus illustres et plus sublimes que celles qui à l’ordinaire, déterminent le contrat de mariage. En fait, si le messager d’Allah (psls) devint le gendre d’Abi Bakr et Omar pour avoir épousé leurs filles respectivement Aïcha et Hafsa, s’il a été amené à marier sa fille Fatima à Ali Ibn Abi Talib, sa fille Roukiyya, puis sa fille Oum Koulthum à Othman ibn Affâmn, ce n’était que parce qu’il voulait consolider les rapports qu’il entretenait avec les quatre hommes dont on connaît, du reste, les attachèrent à l’Islam au moment des crises qu’a traversées le prophète (psls), crises qui grâce à Allah l’Islam était sans danger.

Une des traditions chez les arabes était le respect de l’alliance par le mariage. Le gendre était une porte pour le rapprochement des différentes fractions des tribus. Le fait de s’opposer ou de faire la guerre aux gendres ou beaux parents était considéré par les arabes comme une injure et un affront. Aussi, en épousant plusieurs femmes mères de croyants, le Messager d’Allah (psls) voulait-il désarmer les tribus hostiles et dissiper l’intensité de leurs haines. Oumm Salama se réclamait de Bani Makhzoum tribu d’Abu Jahl et de Khalid ibn Al Walid. Après que le Messager d’Allah (psls) l’eut épousée Khalid cessa d’avoir à l’égard des musulmans, une attitude farouche qu’il avait à leur égard lors de la bataille d’Ohod. Mieux, embrassa l’Islam peu après l’évènement et fut bon musulman. De même, Abou Soufyân cessa de faire la guerre au prophète (psls) après que celui-ci eût épousé sa fille Oumm Habiba. Ses deux tribus Banou Moustalef et Banoul An Nadir cessèrent aussi de tout saboter après que le Messager d’Allah (psls) eût épousé Jouwa Yriyya et Safiyya. Mieux Jouwayriyya était la plus bénie de toutes les femmes de sa tribu.

Ses compagnons libèrent les prisonniers de 100 foyers appartenant à sa tribu après son mariage avec le Messager d’Allah (psls). Ses contribules dirent : « Nous sommes les gendres du Messager d’Allah (psls) » Cette qualité évidemment influa beaucoup sur les intéressés. Le plus remarquable et le plus important de tout cela est que le prophète (psls) avait reçu l’ordre de purifier et d’instruire une tribu qui ne savait rien de spécificités de la culture. L’instruction de ces dernières en considération des principes islamiques n’était pas directement faisable même si la nécessité de leur instruction n’était pas moins inférieure que celle des hommes, mais plus forte et plus accentuée. En considérant ce qui précède, le prophète (psls) ne pouvait que choisir pour les besoins de la cause, un nombre suffisant de femmes différentes par leurs âges et leurs dons, des femmes qu’il purifia, éduqua, informa des principes et les lois ainsi que de la culture islamique de manière à les préparer à éduquer les femmes nomades et sédentaires, les vieilles et jeunes et de la sorte fonctionner comme instrument de communication en milieu féminin. Les mères des croyants ont eu le grand mérite de faire connaître aux gens les comportements domestiques du Messager d’Allah (psls) notamment celles d’entre elles ayant longtemps vécu comme Aïcha à qui l’on doit le rapport de plusieurs de ses actes et paroles. Il y eut dans la vie du prophète (psls) un seul mariage destiné à miner les bases d’une tradition antéislamique bien établie à savoir, la coutume d’adoption.

Les fils adoptifs.
Chez les arabes de l’époque antéislamique, le fils adoptif jouissait de tous privilèges et de tous les droits reconnus du fils véritable, car il était traité au même pied d’égalité que lui. Cette coutume était fortement ancrée dans les cœurs à tel point qu’il était devenu impossible de l’enrayer. Toutefois, une telle coutume était diamétralement opposée aux fondements et aux principes que l’Islam envisageait de mettre en œuvre en matière de mariage, de divorce, d’héritage et autres formes de traitements. Cette coutume entraînait bon nombre de perversité et de turpitudes, avant l’avènement de l’Islam. Pour détruire une telle coutume, Allah, le Très haut en ordonna le refus. A l’époque, la cousine du Messager d’Allah (psls), Zaïnab bint Johch, était mariée à Zayd ibn Hartha.

Toutefois, les deux conjoints n’arrivaient pas à s’entendre et Zayd un beau jour décida de divorcer. Le Messager d’Allah (psls) craignit en épousant Zaynab, si toutefois son époux venait à la divorcer, viole la coutume relative à l’adoption, surtout à un moment où les coalisés faisaient pression sur lui et les musulmans. Le Prophète (pslf) craignait les campagnes de dénigrement des hypocrites, des associations et des juifs ainsi que les conséquences de telles campagnes sur les comportements des incrédules. Alors compte tenu de tout cela, il voulut empêcher à Zayd de divorcer pour ne pas avoir à faire face auxdites épreuves de dénigrement. Avant que le prophète n’eut déclaré sa mission de prophétie, il (pslf) avait acheté un jeune esclave originaire de l’extrême nord de l’Arabie, Zayd, qu’il traitait comme son fils. Au point que le père du jeune homme suivant sa trace parvint jusque chez Muhammad (psls) réclamant son enfant, celui-ci déclara : « Je préfère rester comme esclave chez un maître si gentil ! Très touché, Muhammad (psls) fit proclamation, devant la Ka’aba, de l’affranchissement de Zayd et de son adoption comme fils. Le père s’en retourna chez lui, le cœur lourd mais rassuré ; et Zayd fut l’un des premiers convertis à l’Islam.

Voila, « celui que Dieu avait comblé, et aussi son Messager Muhammad lui donna pour femme sa seule esclave, une noire. Et ce fut un heureux ménage. Quelques années plus tard, le prophète fit choix de son protégé pour une réforme de grande envergure. Pour qu’un affranchi eût désormais le droit d’épouser une femme née libre, il décida de lui donner Zaïnab sa propre cousine, dont le père était Chef d’une importante tribu du nord. Zaïnab, cependant, eût préféré épouser le prophète (psls), son cousin, qu’elle aimait mais l’autorité du prophète (psls) prévalut contre elle et contre le chef de sa famille. Le ménage marcha mal.Zayd par égard pour son protecteur, ne voulait pas divorcer, il se plaignait souvent chez lui pour rétablir la concorde. Un jour, qu’il y était allé, il se trouva que Zayd était absent. Et il attendait l’occasion. Sur ce fait, Zayd finit par se décider à divorcer d’avec Zaïnab, et devant le fait accompli, le prophète la prit pour épouse6. Aussi Allah le surnomma-t-il en ces termes : « Quand tu disais à celui qu’Allah avait comblé de bienfaits, tout comme toi-même t’avait comblé : garde pour toi ton époux et craints Allah et tu cachais en ton âme ce qu’Allah allait rendre public. Tu craignais les gens et c’est Allah qui est le plus digne de la crainte7. Le décret divin était que Zayd divorçât sa femme de la manière à ce qu’Allah mariât à son messager à l’expiration de la période d’atteinte (idde).

Allah lui imposa ce contrat de mariage ne lui laissant pas de choix. C’est pourquoi, il s’occupa lui même du mariage au sujet duquel il dit : « puis, quant Zayd eut cessé toute relation avec elle, nous te la fïmes épouser afin qu’il n’y ait aucun empêchement pour les croyants d’épouser les femmes de leurs fils adoptifs quand ceux-ci cessent toutes relations avec elle8. Il s’agissait en effet de détruire les fondements de l’adoption dans la pratique après les avoir détruits par le verbe : « Muhammad n’a jamais été le père de l’un de vos hommes, mais le Messager d’Allah est le dernier des prophètes9. » Quelles sont nombreuses, les traditions invétérées et ancrées que l’on ne saurait détruire ni modifier par la simple parole ! Pour ce faire il faut que la parole soit assortie de la pratique du propagandiste. Il suffit pour s’en convaincre de voir ce que firent les musulmans dans la Habb d’Al Houdaybiyya. Il y avait le cas des musulmans aperçus par le Oura Ibn Massoud Ath-Thakafi qui, au moindre crachat du prophète (psls) se précipitaient là-dessus. Il les aperçut se précipiter, au point de faillir se chamailler, sur ce qui restait de l’eau des ablutions. Qui, ce sont ceux-là qui rivalisaient de vitesse pour faire serment de ne jamais prendre la fuite.

Cela se passait sous l’arbre. Lorsque le prophète (psls) eut ordonné à ses compagnons totalement acquis sa cause, et cela après la conclusion du pacte de réconciliation, de se lever et d’immoler leurs offrandes, personne ne se leva pour obéir à l’ordre donné. Une telle situation finit même par inquiéter et ébranler le messager d’Allah (psls). Toutefois, lorsque Oumm Salama eut suggéré à celui-ci d’aller d’abord immoler et de ne parler à personne, la suggestion fut prise en conflit. Par la suite les compagnons se pressèrent d’imiter son acte et d’immoler leurs offrandes. Un tel hadith met en relief la différence des impacts et la parole et l’action au regard de la suppression d’une coutume bien assise. Sur cette question les hypocrites semaient beaucoup la zizanie, montant des campagnes mensongères à grande envergure certaines de ces campagnes eurent un effet sur les musulmans incrédules d’autant plus que Zaynab était la cinquième femme du prophète (psls) (les musulmans n’avaient pas l’habitude de dépasser quatre épouses) et que sur Zayd qui était considéré comme le fils adoptif du Messager d’Allah (psls).

A l’époque, épouser la femme de son fils était l’une des plus grossières formes de turpitude. Toutefois, dans la sourate’ « les coalisés » Allah révèle, à propos des deux questions, de quoi convaincre et persuader. Les compagnons surent, après une telle révélation, que le prophète (psls) n’avait pas d’impact sur la démarche à emprunter par l’Islam et qu’Allah le très Haut avait permis à son Messager (psls) en matière de mariage, ce qu’il n’avait permis à personne pour des raisons aussi bien exceptionnelles que sublimes. Son clan, tout autant que les mères des croyants étaient dépositaires d’une haute mesure de noblesse, d’honneur, de grandeur et de bonté. Ses femmes occupaient aussi le plus haut niveau de noblesse, de sobriété, de patience, d’humilité, de serviabilité, de respect des droits du mariage, en dépit du fait que leur époux vivait dans un insupportable état de diminution.

Conclusion.
Nous terminons cet article en souhaitant que les musulmans puissent savoir la biographie du prophète. Et nous voudrions aussi réitérer notre salut et nos remerciements au Conseil Administratif et scientifique de l’UNICO qui nous a favorisé cette démarche afin que nous procédions à une recherche de vue au service de l’Islam et pour le bien des croyants. Nous demandons pardon à Allah, qui nous a ouvert la fenêtre de l’opportunité, jusqu’à la fin de notre vie, aussi longtemps que nous ne sommes pas en train d’expirer notre dernier souffle, aussi ne devons pas manquer fermement d’un repentir authentique. Il n’y a de force et de puissance qu’en Allah le très haut le tout puissant. Qu’Allah bénisse notre maître Muhammad, sa famille et ses compagnons, et qui leur accorde la paix. Amen.

Notes de la fin.
1Ibn ashub v.1 p.159, Aqaid Djariya p.25

2Le Nectar Cachete à partir des preuves apportées par les lois Ahmad Ibn Hajar Al Askalan (733-852) Imprimerie nationale, Kanfour, Inde 1322; d’autres sources nous relevent que Khadidja avait 28 ans et elle était viège (voire Ibn As hub v.1 p. 159

3 Jurisprudence de la Sira, Muhammad Al Ghazali, Maison de livre arabe, Egypte, 2ème Edition.1375 H/1955 G4 La biographie du prophète Abou Muhammad Abdul Malik Ibn Hicham Ibn Ayoub Al Hamiri (214 ou 218 H) société librairie et imprimerie Moustafa Al Babi Al Halabi et ses enfants en Egypte, 2ème édition , 1375/1955 G 5Histoire de l’Islamn Cheikh Akbar Khan Najib Aladi, Bibliothèque Malant Dayoubond Yaubi, Inde

6La Biograhie du prophète Abou Muhammad Abdoul Maliki ibn Hicham ibn Ayoub Al Hamri (214 ou 218 H) Société Librairie 2ème édition, Egypte 1375/1955 G

7 Coran traduction et commentaire de Muhammad Hamidullah, pp423

8 Coran 33 :37

9 Coran 33 :37

10 Coran 33 :40 et Encyclopédie d’Al Timithi Abu Issa Muhammad ibn Issa Samra Al Tirmithi (209-217 H) Bibliographie Ar Rachidiyya, Dilhi, Inde

Source: magazine congocom union

Prophète Muhammad (pslf) une nature exceptionnelle
Introduction
Lorsqu’il m’a été demandé d’écrire quelque chose sur cet homme à la nature exceptionnelle, mille et une questions ont traversé mon esprit et je me suis demandé quel pourra être ma vraie contribution ? Quelle valeur pourrait avoir mes écrits ?et j’ai fini par réaliser que même si je me mettais à griffonner quoi que ce soit sur cet homme je n’aurais qu’à fournir qu’une très petite partie des informations lui concernant car son histoire est tellement grande qu’aucun de commun des mortels ne pourra apporter toutes les informations lui concernant si ce n’est que raconter ou écrire qu’une très petite partie qui sera complétée par les écrits des autres. Mais avant d’aller trop loin il convient de prime abord expliquer qui est Muhammad ? Qu’était- il avant sa prophétie ? Qu’a-t-il réellement apporté à l’humanité ? En quoi consiste son message (sa prophétie) ? Pourquoi l’appelle-t-on une nature exceptionnelle ? Ainsi tout au long de notre parcours nous essayerons de répondre à toutes ces questions tant bien que mal c’est à l’issue de ces réponses que nous saurons évaluer à sa juste valeur la dimension exceptionnelle de sa personnalité

1. Qui est Muhammad.
Fils d’Abdullah et d’Amina binti Wahab, il naquit à la Mecque dans la péninsule arabique en l’an 570 communément appelé année de l’éléphant car c’est au cours de celle-ci qu’une caravane d’éléphants venue de Yémen voulut détruire la Kaaba. Son père Abdullah mourut quelques mois avant sa naissance. Né d’une noble tribu appelée Quraich, Muhammad fut confié à la charge d’une nourrice du nom de Halima sa’dia afin d’être élevé au village comme c’était de coutume chez les arabes1. Muhammad grandit au village comme tout autre enfant. A l’âge de six ans sa mère Amina mourut également : orphelin de père dès le ventre de sa mère, Muhammad n’a pas eu la chance d’être envoyé à l’école afin d’apprendre à lire et à écrire.

Ainsi il était « oumiyyi », après la mort de sa chère et tendre mère Muhammad fut pris en charge par son grand père Abdul Mutalib et après la mort de ce dernier Muhammad fut pris par son oncle paternel du nom de Abu talib qui est le père d’Ali comme il est mentionné dans ce passage : le noble prophète Muhammad a passé les cinq premières années de sa vie avec Halima puis celle-ci l’a rendu à sa mère Amina. Sa mère l’a élevé avec beaucoup d’affection et dévouement lorsqu’il eut 6 ans elle l’a amené à Médine pour quelques jours. Pendant son retour Amina a rendu le dernier soupir après quoi son grand père Abdul Mutalib l’a pris en charge et au bout de deux ans Abdul Mutalib mourut également. Désormais, le noble prophète commença à vivre avec son oncle Abu talib. Abu Talib était un commerçant et effectuait plusieurs voyages d’affaires.

C’est ainsi qu’il initia Muhammad au commerce et Muhammad a acquis sous la direction de son oncle de bonnes connaissances et expériences dans le commerce à tel point que toute personne qui avait eu l’occasion d’avoir de contact avec lui faisait ses éloges. Après s’être initié au commerce et ayant atteint l’âge adulte Muhammad se lança alors lui-même dans les affaires où il rencontra la grande et noble dame de la tribu Quraich du nom de Khadîdja qui sollicita sa collaboration dans les affaires. Mais signalons cependant que cette dame était âgée de 28 ans alors que Muhammad n’en avait que 25. Khadjîdja fut attirée par les qualités exceptionnelles de cet homme qu’on l’appelait suadiqul amin (le confiant, le véridique). Et pourquoi ce sobriquet ? Muhammad menait une vie simple et digne en plus de sa simplicité, il était digne de confiance. Nombreux parmi les habitants de la Mecque venaient lui confier leurs secrets et même leur argent pour garder et ce fut avec grande satisfaction de tous. Signalons également que Muhammad n’avait jamais menti toute sa vie comme il est confirmé dans cet écrit :’’ il n’avait jamais proféré quelque mensonge que ce soit toute sa vie.’’2 Bref, il avait une vie simple et licite.

Après s’être marié à cette dame qui devient la première de sa vie, Muhammad passait plus son temps dans la méditation et l’observation. Il haïssait l’idolâtrie, l’injustice, l’orgueil et la paresse et détestait également les modes de vie des arabes qui étaient pervers. Raison pour laquelle il quittait la ville chaque jour allait se recueillir dans une grotte nommée ‘’Hira’’ loin de la ville. Donc, Muhammad était toujours choqué lorsqu’il voyait les arabes adorer les idoles et enterrer leurs filles vivantes ; n’étant pas en mesure d’apporter secours à ce peuple barbare et pervers il ne devrait que fuir loin de celui-ci pour se réfugier dans la grotte afin d’y méditer. Plusieurs années passèrent lorsqu’un jour l’Ange vint le visiter et lui annonça un message exceptionnel.

2. Qu’a-t-il réellement apporté à l’humanité?
Muhammad a apporté un message, une prophétie, une civilisation contenue dans un livre appelé « Coran ». Il faut signaler que le message apporté par Muhammad est un message universel. Toujours préoccupé par la situation de son peuple et alors que plusieurs années s’écoulèrent, Muhammad soucieux d’apporter secours à ce dernier se rendait toujours dans la grotte éloignée de la ville appelée ‘’ Hira’’ lorsque il eut la visite de l’Ange de Dieu qui lui annonça une nouvelle, un message en ce mot : lis au nom de ton seigneur qui a créé, Il a créé l’homme d’un caillot de sang. Et Muhammad qui était (oumiyyi) ne pouvait pas s’exécuter c’est-à-dire faire la lecture comme il lui a été recommandé par l’Ange. En arabe, le terme (oumiyyi) a pour signification et étymologiquement celui qui ne sait ni lire ni écrire. Ainsi Muhammad répondit à l’Ange, comment pourrais- je lire alors que je n’ai jamais appris à lire ni à écrire. Et l’ange de continuer « Lis, car ton seigneur est Généreux, Il a enseigné par le moyen de la plume, il a enseigné à l’homme ce qu’il ne savait pas » C’est ainsi que Muhammad apprit le message qui lui a été révélé de la part de son seigneur, ce message constituait en quelque sorte une réponse à toutes ces préoccupations. Après cette visite, Muhammad retourna à la maison et en parla à sa femme, la grande dame qui connaissait la véracité de son époux n’a pas eu le moindre temps de douter et ainsi fut alors le début de la prophétie de Muhammad.

3. En quoi consiste le message de Muhammad ?
Elu prophète, suscité parmi un peuple ‘’oumiy’’, Muhammad a désormais une lourde mission, une très grande responsabilité qui pèse sur lui, une responsabilité qu’il n’avait jamais auparavant, mais qu’il devait assumer à partir de ce jour. Ce message qui consiste à faire des arabes idolâtres croyants en un seul Dieu créateur des cieux et de la terre. Ainsi va-t-il être facile à accepter ? Et pourtant, nous savons tous que la péninsule arabique était le bassin de l’idolâtrie. Comment espérer leur faire abandonner toutes leurs divinités, et les obliger à suivre la formule ‘’LA ILAHA ILA LLAHU’’ qui ne veut rien dire que ‘’il n’ y a pas des divinités en dehors d’Allah’’ ? Mission qui ne sera pas facile. Le Coran dit : « C’est Lui (Allah) qui a envoyé aux infidèles un prophète pris parmi eux qui leur communique ses versets, qui les purifie, leur enseigne le livre et la sagesse ; pendant qu’ils se trouvaient auparavant dans un égarement manifeste. Voilà à quoi devrait s’attendre le prophète Muhammad : enseigner à ces infidèles le livre sacré de Dieu, communiquer les versets, apprendre la sagesse. Alors que ces derniers se trouvaient dans un égarement total. Franchement, cette mission était la plus difficile à réaliser lorsque nous savons que ces habitudes étaient encrées dans les mémoires des arabes. C’est pour cette raison que le saint prophète se trouva buté à une très forte résistance qui allait lui coûter même sa propre vie. En quoi Muhammad a-t-il une nature exceptionnelle ?

Le Rôle de la Moralité dans la vie pratique du Noble Prophète (Qlpssl)
Trois facteurs ont été considérés comme les raisons de base de l’évolution de l'Islam :

1. La conduite du Noble Prophète (Qlpssl)

Cet element est considere comme un des traits importants de la progression de l'islam.

La conduite décente du Noble Prophète sa façon d’appeler à la religion et les paroles charmantes étaient telles que même ses ennemis ne pouvaient pas les nier et finissaient par les considérer.

2. les efforts de l'imam Ali [dans la défense de l'Islam]

3. La richesse de Khadijah.

Cependant, nous traiterons particulièrement dans cet article du premier élément.

Le Saint Coran fait référence au rôle de la conduite du Noble Prophète (Qlpssl)dans la progression de l'Islam et dans l’attrait aux coeurs. Il est écrit à ce propos :

« فبما رحمة من الله ‏لنت لهم و لو كنت فظاً غليظ القلب لانفضوا من حولك فاعف عنهم ‏و استغفر لهم و شاورهم في الامر»[i][1]

« Tu es doux à leur égard par une miséricorde de Dieu. Si tu avais été rude et dur de cœur, ils se seraient séparés de toi. Pardonne-leur ! Demande pardon pour eux ; consulte-les sur toute chose » (trad. D. Masson)

Basé sur ce verset nous pouvons comprendre que :

1. La clémence et la conduite décente sont des cadeaux divins, et ceux qui ne sont pas cléments, sont privés de ce cadeau.

2. Les gens cruels et stricts ne peuvent pas attirer ni les gens ni ressources humaines.

3. La bonne direction et la gestion se font par l’attrait et la clémence.

4. Les perdants dans les batailles et les pécheurs regrettables doivent être aidés et attirés (en considération que ce verset a été révélé à l’encontre des Musulmans qui se sont échappés dans la Bataille d'Ohoud).

5. La consultation avec les gens est parmi les caractéristiques bienséantes qui induisent unité et consolidation.

En plus de respecter les valeurs morales, le Noble Prophète (Qlpssl) était, dans sa propre vie pratique, l'incarnation des vertus morales et des meilleures valeurs humaines. Dans tous les aspects de sa vie, il affrontait les adversités avec un visage gai et une bonne parole.

Par exemple, il a été mentionné dans l'histoire qu’en la neuvième année après l'hijrah, quand une tribu rebelle a été battue dans une attaque héroïque menée par l'armée Islamique, Ouday ibn Hatam qui était à la tête de cette tribu, s'échappa en Syrie, mais sa soeur, Safanah nommé, fut capturée par l'armée Islamique.

Safanah a été amenée avec le reste des prisonniers à Médine, et a été placée dans une maison près de la mosquée. Un jour, le Noble Prophète (Qlpssl) rendit une visite aux prisonniers. Safanah saisie l'occasion et dit :
«يا محمد إن رايت أن تخلى عن‍ى، و لا‏ تشمت ب‍ى احياء العرب، فأني إبنة سيد قومي كان ابي يفك العان‍ى، و يحمي الذمار و يقري الضعيف و يشبع الجائع و يكسي المعدوم و يفرج عن المكروب»[ii][2]

« ô Mohammad! Mon père (Hatam) est décédé, et mon gardien s’en est allé en s'échappant, si possible, libère-moi, et laisse-moi hors des blâmes et des critiques des tribus Arabes. Certainement mon père, Hatam, libérait les esclaves, prenait soin des voisins, nourrissait les gens, saluait normalement les gens, et aidait les gens dans les catastrophes. »

Le Noble Prophète (Qlpssl), qui respecte les valeurs morales, dit à Safanah :

Alors le Noble Prophète (Qlpssl)ordonna aux gens en charge :

«خلوا عنها فان اباها كان يحب مكارم الاخلاق»

« Libérez-là, car son père se conformait aux nobles caractères. »

Alors, le Noble Prophète (Qlpssl) lui fournie de nouveaux vêtements et de l'argent pour se déplacer vers la Syrie, et l'envoya à son frère, accompagné de quelques gens de bonne compagnie.

Exemple de Conduite du Noble Prophète
Dans la vie pratique du Noble Prophète (Qlpssl), il y a des centaines d'exemples de conduite majestueuse et bienséante chacune étant un signe de son humeur bienséante; Sur ce point le Saint Coran a déjà formulé :
«و انك لعلي خلق ‏عظيم»[iii][3]

« Tu es d’un caractère élevé. »

Dans cet article quelques exemples intéressants seront mentionnés :

1. Ouday ibn Hatam affirme : « Ma soeur a été capturée par l'armée de l'Islam quand je me suis échappé pour Damas (Syrie). Par la suite, ma soeur est venue à Damas (Syrie), plein de sang-froid et de sérénité, et elle m'a blâmé de mettre échapper et d’être parti seul. Je me suis excusé, et quelques jours plus tard, je lui ai demandé : ‘Comment as-tu trouvé cet homme (le Noble Prophète de l'Islam) ? ' Elle a répondu : ‘Par Dieu, je l'ai trouvé en homme glorieux. Je vous recommande de le joindre; car ainsi, vous adhérerez à un monde de dignité et de grandeur.’ Je me suis dit en moi-même, vraiment, voilà une bonne chose. Alors pour accepter l’Islam je suis parti pour Médine. Là, je suis allé le voir, et l'a salué. Il m'a accueilli, et m’a demandé qui je suis. Je me suis présenté; il m'a alors emmené à sa maison. Sur notre chemin, bien qu'il me parlait, une vieille, pauvre femme est venue vers lui et lui a fait part de ses besoins. Le Noble Prophète (Qlpssl) s’arrêta pour un long moment et l'a guida au sujet de ses problèmes. Je me suis dit: ‘Par Dieu, il n'est pas un rois.’ Alors nous sommes partis et sommes arrivés à la maison du Noble Prophète; il m'a reçu avec une hospitalité chaleureuse. Il m'a apporté une feuille de date douillé, et a dit : ‘assis toi dessus.’ Je lui ai dit : ‘je vous en prie vous pouvez vous asseoir dessus. ' Il m’a répondu : ‘Non, ayez un siège ', et il s'est assis par terre. Je me suis dit ‘C'est un autre signe qu’il n’est pas rois.’ Il m’a alors parlé à propos de ma dette qui était un secret caché. Je comprenais qu'il était informé des secrets, et j’ai compris qu'il était messager. Sa parole, ses prédictions et son affection m'ont fasciné, et c’est à ce moment même que je suis devenu un Musulman. »

2. Dans la Bataille de Khaybar, dans la septième année après l'hégire, bataille dans laquelle le Noble Prophète (Qlpssl) lui-même participa, après la victoire, un groupe des Juifs a été capturé par l'armée de l'Islam. Une des prisonnières était Safiyah, la fille de ‘Hay ibn Akhtab ' (le célèbre savant Juif). Bilal Habachi, qui captura Safiyah avec une autre femme, les apporta au Noble Prophète (Qlpssl). Cependant, en les apportant il ne fit pas fait attention à quelques principes moraux et les amena au travers des corps morts des juifs. Safiyah, au vu des cadavres Juifs est devenue si bouleversée et s’est griffée le visage, en montrant un grand chagrin et en pleurant amèrement.

Quand Bilal les apporta au Noble Prophète, le Prophète (Qlpssl) demanda à Safiyah : “Pourquoi avez-vous griffé votre visage, et pourquoi êtes-vous si affligés ?!” Safiyeh lui parla au sujet de son passage par les corps morts. Le Noble Prophète (Qlpssl) devenu très triste à cause du comportement inhumain et immoral de Bilal, blâma Bilal et lui dit :

«أنزعت منك الرحمة يا بلال حيث تمر بامرأتين علي قتلي‏ رجالهما»[iv][4]

« ô , Bilal! Est-ce que ta sympathie s'est fanée quand tu as pris ses deux femmes et est passés à côté de leurs gens tués ?! Pourquoi as tu agi avec cruauté ? »

Il est intéressant de noter que le Noble Prophète (Qlpssl) pour dédommager des souffrances et de la détresse de Safiyah, la libéra et elle accepta de l’épouser. Dans ce chemin, toutes les détresses de son cœur se sont évanouies.

3. Dans la Bataille de Hounayn, dans la huitième année de l'hégire, Shayma, la fille de Halima qui était la sœur par allaitement du Noble Prophète (ils avaient allaité de la même femme pendant leur enfance), a été capturé avec un groupe de ses parents par l'armée de l'Islam. Quand le Prophète (Qlpssl) la remarqua parmi les prisonniers, il se rappela de sa mère et des affections de Shayma pendant la période de son enfance, son respect considérable et son affection. Il se leva avant elle, étendit son manteau sur la terre, il l’a fit s’asseoir dessus, l'a salué avec une affection spéciale et lui a dit: « Vous êtes la même personne qui m'a montré une grande affection pendant mon enfance… », bien qu'environ soixante années se soit écoulées.

Shayma a demandé au Noble Prophète (Qlpssl) de la libérer ainsi que ses parents. Le Noble Prophète (Qlpssl) a affirmé : je vous pardonne, et quant aux autres droits des autres Musulmans sur les esclaves, je recommande que vous me demandiez mon pardon au temps de la prière du midi, afin qu'ils pardonnent leur aussi.

Shayma fit ainsi. Les Musulmans dirent : « Par l’exemple du Noble Prophète, nous renonçons à nos droits aussi. »

Le biographe célèbre, Ibn Hicham écrit: « Le Noble Prophète (Qlpssl) dit à Shayma : « Si vous souhaitez rester et vivre avec nous, cela se fera avec respect et affection, ou si vous le souhaitez je vous donnerai des biens et vous ferais accompagner à votre tribu » Shayma répondit : « j'aimerais revenir à ma tribu. » Le Prophète (Qlpssl) lui donna une bonne et un domestique; ils se marièrent l'un l'autre et ont vécu avec Shayma comme ses domestiques. »[v][5]

4. L'affection du Noble Prophète et sa conduite bienséante étaient telles que l’Imam al-Sadiq (Qlpssl) dit : « Une fois, le Noble Prophète (Qlpssl) faisait ses prières avec un groupe des gens. Beaucoup de gens le suivaient dans les prières, cependant, ils trouvèrent que le Noble Prophète (Qlpssl) était différent de son état habituel, en effet il a pria les deux dernières prières avec hâte. Ils se sont interrogés sur l'incident si important qui a pu mené le Noble Prophète (Qlpssl) à terminer ses prières avec hâte. Après les prières, ils ont demandé à sa Majesté : « que c’est-il passé pour que vous ayez terminé les prières sans dire la supplication recommandée ? » Le Noble Prophète (Qlpssl) répondit :

«أو ما سمعتم صراخ الصبي»

« N’avez-vous pas entendu l'enfant qui pleure? »

Il s’était avéré qu'un enfant pleurait près de l'emplacement de la prière, et que personne n’était là pour le calmer. Ses larmes avaient affligé le Prophète, ainsi il avait terminé ses prières rapidement pour le calmer. »[vi][6]

5. Abd Allah ibn Salam était un des Juifs du temps du Prophète (Qlpssl). Quelques facteurs comme l'attraction morale du Noble Prophète l'ont encouragé à accepter l’Islam, et il était ouvertement au côté des Musulmans. Il avait un ami appelé ‘Zayd ibn Shu‘bah’. Après avoir accepté l’Islam, Abd Allah a invité Zayd à l’Islam de façon continue, et lui a expliqué la gloire de l'Islam pour l'encourager vers l’Islam; cependant, Zayd a tenu à rester un Juif et a repoussé l’Islam.

Abd Allah dit : « Un jour, je suis allé à la mosquée du Prophète (Qlpssl). A` ma surprise, j'ai remarqué Zayd assit dans la ligne de prière à côté des Musulmans. Je suis devenu très heureux, et je suis allé vers lui, afin de me renseigner au sujet de la raison de son acceptation à l’Islam. Il a répondu : « j'étais chez moi et je récitais le livre céleste, le Torah; quand j'ai atteint la partie parlant de Mohammad, je l'ai lu méticuleusement, et j’ai pensé aux caractéristiques de Mohammad comme elles ont était décrit dans le Torah. Je me suis dit que je ferai mieux d’examiner Mohammad afin de voir s'il a en lui ces caractéristiques une d’elles était la patience. Pendant plusieurs jours je fus en sa présence et j’ai observé avec soin son comportement et ses paroles, et j'ai trouvé ces vertus en lui. Alors je me suis dit, il ne reste qu’un attribut qui doit être vérifié, je dois continuer mon examen en le considérant aussi. Cet attribut était la patience. Dans le Torah j'avais lu : ‘la patience de Mohammad est supérieure à son courroux. Quelque soit la méchanceté que les ignorants feront envers lui, ils ne verront rien comme réponse excepté sa patience.’

Une fois je suis allé à la mosquée dans cette considération. J'ai trouvé un Bédouin venir montant un chameau. Quand il a vu Mohammad, il est descendu et a dit: ‘je suis venu ici de cette tribu. Sécheresse et famine ont causé chez nous la pauvreté. Les gens de la tribu sont des Musulmans et sont très nécessiteux; je suis venu à vous pour vous informer que leurs conditions étaient peu appropriées, et leur souhait pour votre générosité.’

Mohammad demanda à ‘Ali: ‘reste-t-il quelque chose de l'argent ?’ ‘Ali dit: ‘Non.’ Le Noble Prophète (Qlpssl) devint triste. A ce moment je suis allé à lui et ai dit : ‘O^ Noble Prophète ! Si vous le voulez je suis prêt à acheter à l’avance votre récolte de date ; je vous donne l'argent maintenant, vous me donnez le produit après.’ Sa Majesté accepta, et nous avons fait l'affaire; il pris mon argent et l'a donné au Bédouin.

J’attendais, à une semaine avant les moissons, je suis allé aux champs et là j'ai vu le Noble Prophète qui participe à l'enterrement de quelqu'un; alors il s'est assis sous l'ombre d'un arbre, avec ses compagnons chacun de son côté; grossièrement, je me suis approché, et je l'ai saisi et j’ai dit : ‘O Mohammad, prends tu l’argent des gens et hésites à le rendre; sais-tu qu’il ne reste que quelques jours avant la date limite ?’

Je me suis comporté avec sa majesté grossièrement et par ignorance, bien qu'il y eût encore quelques jours avant la date limite; soudainement j'ai entendu un son rugueux par derrière; j'ai remarqué Omar ibn al-Khattab tenir son épée; il m'a dit : ‘Toi le chien! Vas t-en !’ Il voulait m'attaquer avec son épée; Mohammad l'a retenu et a dit : ‘Il n’y a aucun besoin pour une telle action, il est recommandable d’être patient.’ Alors il a dit à Omar’ : ‘Donne lui plus que ses dattes.’

Omar m'a pris avec lui-même et m'a donné mon droit, plus vingt tasses de plus de date. Je lui ai demandé : ‘Qu'est-ce que c'est ?’ Il a répondu, ‘C'est un dût de la patience de Mohammad; depuis que vous avez été ennuyés par ma crise de colère, Mohammad m'a ordonné de vous donner ce montant en supplément, afin que vous soyez satisfaits.’

Quand j'ai remarqué cette conduite bienséante et cette grande patience, j'ai été fasciné par l’Islam et par le comportement captivant de Mohammad (Qlpssl), et j’ai alors reconnu l'Unité du Dieu et la prophétie de Mohammad, et je suis venu au côté des Musulmans. »

Ce fut quelques échantillons de la conduite morale du Noble Prophète de l'Islam (Qlpssl) chaque échantillons, comme un miroir lucide, nous renvoie son comportement séduisant. Ils révèlent une des clefs de l’avance considérable de l'Islam dans ses premières périodes. Dans un discours de l’Imam Ali (Qlpssl) au sujet de la description du comportement de Mohammad (Qlpssl), on peut trouver : « la conduite du Noble Prophète envers ses compagnons était telle qu'il était toujours amical, souriant et clément; il n'était jamais cruel, sans coeur, ou réprimandant ; il n'a jamais utilisé un mauvais langage, et n’a jamais cherché les fautes de gens, et ne les a jamais flatté. Personne n'a été déçu avec lui ; personne, passant chez lui, n’en revenait mécontent. Il avait enlevé trois choses de lui-même : dispute par la parole, discuter trop, se mêler des affaires des autres ; il ne faisait de reproches à personne, et ne cherchait pas non plus les fautes cachées de gens; il ne parlait que dans le cas où il y a la récompense de Dieu. Quand il parlait, sa parole pénétrait de sortes que tout le monde prêté l’oreille,… »

Source: magazine d'alrashad


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Comprendre le Maulid Le Saint Prophète de l'Islam Comprendre le Maulid
Introduction.
En vue d’enrichir notre travail, ou notre sujet de recherche « Maulid », il est intéressant d’expliciter d’abord ce concept. Et éclairer l’opinion moyennant des preuves que l’Islam avait déjà présentées résolues, lorsque certains passent le temps à discuter sur ce dont Ils n’ont pas connaissance. Nous avons subdivisé cette étude en quelques points :

·La sunnah du prophète ;

·Les parties de la sunnah du prophète ;

·L’interprétation de l’acte du prophète ;

·L’approbatointacité (Taqir) du prophète ;

·La Bid’ah (l’invention, l’hérésie).

Nous avons mené cette démarche en vue d’amener nos lecteurs à la bonne compréhension de notre étude « le Maulid » c’est-à-dire, nous avons étudié exhaustivement et minutieusement le sujet en vue d’en déduire un statut qui nous conduira à son application selon le point de vue islamique.

Plusieurs points de vue ont déjà été donnés, toutes les écoles islamiques en célèbrent, donc il est important de donner un point de vue global islamique pour ramener tout esprit égaré vers la vérité. Ce travail ne vise à nuire à personne, mais la science n’a pas besoin de sentiment. C’est ainsi que nous avons lancé un appel à toutes les écoles juridiques de l’Islam à se réunir autour de la vérité et non autour des spéculations.

Aujourd’hui les chrétiens ont pu dégager un consensus autour de la nativité de Jésus (paix d’Allah sur lui) et en ont fait une fête religieuse internationale, voire commerciale bien que certains aussi en contestent mais d’une manière générale cette fête occupe une place de choix dans leurs vies, mais pourquoi pas le Maulid ? Ici nous ne voulons pas être juges et parties ? nous laissons à nos lecteurs le soin de réfléchir. Comme cette recherche leur est présentée, espérons avec l’aide d’Allah que ce travail profitera à tous.

Beaucoup d’ouvrages ont été écrits sur ce sujet avec les points de vue divergents les uns des autres. Nous jugeons intéressant de donner notre point de vue islamique, sans énumérer les points de vue des contradicteurs: seulement un petit groupe s’oppose au « Maulid » Nous invitons les fidèles musulmans à s’unir d’avantage comme le veut Allah, exalté soit-Il, tout en sachant que l’Islam est un et indivisible Allah exalté soit-Il recommande aux fidèles musulmans en disant : « Et cramponnez-vous ensemble au câble de Dieu ; et ne soyez pas divisés » Coran 3 :103. De nos jours certains pensent que le Maulid est exclusif à un groupe ou à une catégorie de gens, comme s’il y avait deux islams, celui des rigoristes et celui des modérés, alors que la religion musulmane n’a pas besoin de modération, ni non plus de rigoristes aveugles, mais appelle ses fidèles à être au milieu de la science car celle-ci sauve, guide et dirige. Tous musulmans avertis, sans distinction de rite, croient pertinemment et unanimement que l’Islam ne peut constituer q’une communauté unique « Ummah » conformément à l’affirmation du saint Coran, auquel, ils sont tous solidement attachés qui dit : « cette communauté qui est la vôtre est une communauté unique et je suis votre seigneur » Sourate 21 :92, cet appel lancé aux musulmans doit être respecté, sinon si celui-ci n’est pas pris en compte, il va engendrer une division qui prendra parfois la forme d’une rupture et d’une cassure au sein de la « Ummah », alors que cette cassure est d’autant plus injustifiable, infondée et artificielle que tous les musulmans ont pour l’essentiel les mêmes croyances et les mêmes pratiques. Ils croient tous :

·En Allah exalté soit-Il l’unique et sans associé ;

·En Islam comme leur religion ;

·Au saint Prophète Muhammad ibn Abdullah comme étant le sceau des prophètes ;

·Au noble Coran dans sa version unique et inchangée et à la sunnah comme étant deux sources de la loi islamique (la charia) ;

·Ils accomplissent tous les cinq prières quotidiennes obligatoires ;

·Ils observent tous le jeûne du mois de Ramadhan comme une obligation ;

·Ils font tous le pèlerinage à la Mecque dès qu’ils en ont la possibilité et les moyens ;

·Ils s’acquittent tous de la Zakat (impôt islamique) ;

·Ils croient tous ce que le prophète a interdit – est illicite pour eux et ce qu’il a autorisé est licite pour eux, et ce jusqu’au jour de la résurrection ;

·Ils considèrent tous les serviteurs pieux qui se sont distingués par leurs hautes vertus et leur dévouement à Allah et à son prophète comme des maîtres qui méritent respect et vénération et ceux qui ont fait montre de leur hostilité envers Allah et son prophète sont leurs ennemis.

Appel et invitation pour la renaissance islamique et l’unicité islamique.
§A la Ligue Islamique Mondiale à la Mecque

§A l’Université Islamique de Médine(Arabie Saoudite)

§Aux Séminaires Islamiques à Najaf ( en Irak)

§Aux Séminaires Islamiques de Qom (en Iran) et Isfahan.

§A l’Université d’Al Azhar au Caire (Egypte).

§A l’Université Azaïtouna et Kairawan en Tunisie.

§A l’Université Karwein au Maroc.

§A l’Université Islamique du Congo (Kinshasa).

§Aux penseurs musulmans, chercheurs, connaisseurs, écrivains musulmans.

§Et à tout croyant muni d’une bonne foi pour l’unité Islamique.

La Sunnah du Prophète.
La définition de la Sunnah
La sunnah dans la langue : le mot sunnah avait été employé dans la langue Arabe du préislam dans le sens de conduire (sirah) et façon ou méthode (tarîqah)1. Il est défini également comme étant la méthode suivie. Et selon al-Kisâ’I, la sunnah signifie la pérennité, la continuité etc. Mais, après l’avènement du Messager de l’Islam, le Coran a employé le mot Sunnah pour désigner des sens et concepts techniques et particuliers Parmi ces emplois, soulignons celui qui figure dans le verset coranique suivant : Selon la sunnah d’Allah à égard de ceux qui vécurent autrefois. « Tu ne trouveras aucun changement2 dans la sunnah» Ici au sens de « loi sociale », loi selon laquelle cheminent les mouvements de l’histoire de la société ainsi que les événements de la vie humaine. Et de même que le Coran enrichit le mot sunnah par des notions et des sens divers , de même le Saint Prophète l’a employé pour désigner sa conduite et sa méthode législative consistant en ses paroles, ses actes et ses approbations tacites. Ainsi, alors que le Coran emploie le mot Sunnah, suivi du complément de nom « Allah » (la Sunnah d’Allah), au sens de la loi naturelle qui régit par la Volonté d’Allah le mouvement des événements et de l’histoire, le Saint Prophète, l’utilise, lorsqu’il est suivi du complément de nom de sa Sainte personne, « la sunnah du Prophète », pour exprimer sa conduite ou sa méthode législative.

Mais à cause de l’emploi courant et fréquent de l’expression « la Sunnah du Prophète » le mot Sunnah « Sunnah » tout court finit par devenir synonyme de cette dernière expression et, désormais, qui dit Sunnah entend la Sunnah du Prophète. C’est dire que la signification linguistique ou étymologique du mot Sunnah a cédé la place au terme technique islamique. Le Saint Prophète est le communicateur du Message d’Allah et l’interprète de Sa Législation. C’est pourquoi les Musulmans ont pris un soin particulier pour conserver, mémoriser, sauvegarder, étudier et définir la Sunnah du Saint Prophète, et ce afin qu’elle soit précise et claire et qu’elle permette qu’on en déduise les dispositions de la Loi et qu’on l’applique. Car elle est la source de la législation islamique, après le Saint Coran. Nous citons après quelques définitions de la Sunnah présentées par différents Faqîh : Selon le Faqîh (Jurisconsulte) hanbalite, spécialiste en Science des Fondements : « la Sunnah est du point de vue linguistique, la coutume : ainsi la Sunnah de chacun, c’est qu’on fait régulièrement et fréquemment, peu importe que ce soit une bonne chose ou non (…) Mais sur le plan de Loi islamique, ce mot peut désigner les actes d’adoration recommandés (surérogatoires) attribués au Saint Prophète (…) il désigne aussi les paroles, les actes et les approbations tacites du Saint Prophète.

Et selon le « Traditionaliste » (rapporteur de traditions) et Faqîh, Fakhr al Dîn al-Turayhî : « La Sunnah, dans la langue, c’est la coutume et la voie suivie par quelqu’un. Mais, dans la terminologie des Uléma et des spécialistes, c’est la tradition du Saint Prophète, sous toutes les formes de son expression : parole, actes et approbation tacites ». Il ressort de ce qui précède que la sunnah signifie sur le plan linguistique, la façon ou la voie suivie continuellement et systématiquement, alors que dans la terminologie des Uléma, elle désigne tout acte, toute parole et toute approbation du Saint Prophète. La Sunnah peut désigner aussi, parfois, comme nous venons de le voir, les actes recommandés et surérogatoires. C’est pourquoi, on dit la sunnah (plu. De sunnah) du Messager d’Allah, et les Faqîh (Jurisconsultes) emploient ce terme par opposition au mot Bid’ah (hérésie).Ainsi, on dit : « C’est une sunnah » pour tout acte qui tire son origine de la législation islamique, et : « C’est une Bid’ah, pour désigner tout élément intrus dans la religion. Pour récapituler, le terme sunnah couvre plusieurs sens. Il désigne tantôt l’acte et approbation du Saint Prophète, tantôt ses actes surérogatoires et recommandés, tantôt acte qui tire son origine de la Législation islamique, par opposition à tout acte fait au nom de la religion mais qui est élément intrus.

Les parties de la Sunnah du Prophète.
Depuis que le Saint Prophète reçut la Révélation, il s’appliqua à communiquer aux gens le Message divin et en exprimer les statuts et les concepts, par la parole et les actes. Conformément qu’il enseignait à ses adeptes l’ablution (wodhû) et la prière. Il leur expliqua les règles de leur Religion, comment devrait être leur conduite sociale, les modalités de la diffusion de l’Appel de l’Islam, la façon de traiter avec les Mécréants qui les entouraient etc. Et c’est à travers ces déclarations et explications relatives aux actes des adorations, au système social et moral, ainsi que par sa conduite et sa façon de traiter avec l’ennemi, que s’est constituée une richesse législative dans laquelle puiseront les jurisconsultes et les Mujtahid (Docteur de la Loi) des générations futures.

Lorsqu’il émigra à Médine, cette émigration, en constitua une partie vivante de sa conduite et de sa Sunnah. Et une fois établit dans cette terre d’accueil, il poursuivit l’expression de la loi islamique par ses prêches, ses déclarations, ses correspondances, et par les actes de sa vie quotidienne pratique. Ainsi, la façon d ‘accomplir les actes cultuels, son exercice du pouvoir, de la direction spirituelle et des affaires de la justice, sa conduite envers les ennemis (qu’ils fussent des Gens des Livres Juifs et Chrétiens ou des Polythéistes pendant la guerre ou la paix) son administration de l’Etat et de la société, son commandement de l’armée, l’explication des dispositions du Coran, son comportement dans les batailles, sa méthode de la diffusion de l’Appel, tout cela constitue sa (Tradition) et sa conduite dans la vie pratique. Le Saint Prophète, outre le fait d’avoir expliqué par la parole et les actes le contenu de la législation islamique, il avait fixé les éléments de celle-ci par une 3ème voie, l’approbation. En effet, il vivait dans une société qui avait ses propres règles, normes et pratiques sociales, telles l’achat et la vente, la location, l’héritage, le mariage, la discorde etc… qu’il lui fallait harmoniser avec les exigences de la Loi islamique.

Aussi, interdit-il certaines de ces règles et pratiques et en approuva-t-il certaines autres conformément aux fondements de la Charî’ah ( la Loi islamique) et ses objectifs, visant le changement. De plus, certains de ses Compagnons, accomplissaient des actes à propos desquels il ne disait rien ni ne désapprouvait, car ces actes ne s’opposaient pas aux actes de la Charî’ah et ne se trouvaient pas en contradiction avec elle. Le bagage législatif islamique s’enrichit donc de toutes ces données pour une révolution idéologique et un changement radical et total. En bref, les éléments de l’apport du Prophète à la législation islamique, se manifestèrent sous trois formes : Le prêche verbal à l’adresse de la nation et de la société musulmane (ainsi qu’à l’adresse de l’humanité après sa disparition), ses actes et sa conduite, son silence approbatif devant certains actes d’autrui. Cet apport servit d’instrument à l’interprétation du Noble Coran et à l’explication de son contenu et ses buts du Message divin. Il permit aussi à enseigner aux gens les fondements de la pensée et les vérités de la législation qu’avait reçues le Saint Prophète d’Allah, sous forme de Révélation. Cette richesse législative qu’est la Sunnah du Messager d’Allah, a été compilée et étudiée dans des corpus de Hadith, et divisée en trois parties qui traduisent les trois formes sous lesquelles elle avait été exprimée par le Saint Prophète :

1. Les Paroles du Prophète: Ce sont les explications verbales données par le Prophète dans ses prêches, ses causeries, ses directives, ses réponses aux questions des Compagnons, ses correspondances et ses lettres, ses traités politiques, ses éclairements ou ses interprétations des mots et du contenu du Coran. Il est évident que le Messager d’Allah s’adressa aux gens de la langue des Arabes en cours parmi eux, lorsqu’il les appela à l’Islam ou lorsqu’Il leur exposait les dispositions de la Charî’ah et les concepts doctrinaux. Il en résulte que son discours comporte des formes et des modes nombreux : le sens propre et le sens figuré, le synonyme, le général, le particulier, le restrictif, l’absolu, le conditionnel, l’impératif, le prohibitif, « l’autorisant » etc. Tout ceci nécessite donc une compréhension et une définition de la signification et une précision des cas où une parole du Prophète comporte ou non un statut légal.

2. Les Actes du Prophète: Les actes du Prophète constituent la forme pratique des lois, des valeurs et du mode de vie islamique. L’Islam est un système d’action et un message de construction de la vie. C’est pourquoi, le Saint Prophète était lui même le constructeur de la vie et l’incarnation – par sa conduite et ses actes – des dispositions de la Charî’ah et de ses buts dans les domaines politiques, culturels, de la méthode de la diffusion de l’Appel du Jihâd, des relations sociales… Aussi, le Coran avait ordonné aux musulmans l’obligation de suivre l’exemple du Saint prophète et d’apprendre tout de lui ; car ses paroles et ses approbations ne font que traduire les Ordres d’Allah, étant donné qu’il était infaillible donc immunisé contre la faute et erreur dans ce qu’il fait ou dit, on peut lire dans le noble Coran : « Prenez ce que le Prophète vous donne, et abstenez-vous de ce qu’il vous interdit3 » (Sourate Al Hachr, 59 :7) Et « Vous avez dans le Prophète d’Allah, un bel exemple4 » (Sourate Al Ahzab, 33 :21) Ainsi, l’acte du Messager d’Allah était devenu une partie de la législation et une expression concrète des lois et des valeurs islamiques5. L’interprétation de l’acte du Prophète Les Uléma ont étudié exhaustivement et minutieusement les actes du Prophète afin d’en déduire les statuts juridiques et les lois. Une telle étude a permis de classifier les actes du Prophète comme suit : 1. Une catégorie de ses actes qui constituent son domaine réservé et exclusif (son mariage avec plus de quatre femmes) et qui ne peuvent pas être pris comme exemple à suivre par le autres)

2. Une catégorie de ses actes qu’il a accomplis en tant que membre de la société, tel que son usage de la langue courante pour expliquer son Message. Ces actes sont considérés comme des modèles de la conduite du Prophète, et les gens doivent s’y conformer.

3. Une catégorie de ses actes qu’il a faits en tant que Musulman soumis aux obligations religieuses, comme tous les autres Musulmans. Ces actes équivalent à des statuts généraux s’appliquant à tout musulman soumis aux obligations islamiques.

4. Une catégorie de ses actes qu’il a accomplis en tant que Prophète dont la charge est d’expliquer l’Islam aux gens et de le leur enseigner. 5. Une catégorie de ses actes qu’il a accomplis en tant que gouverneur et tuteur des musulmans. Ces actes sont considérés comme des modèles à suivre et à appliquer pour tout gouvernant légal qui a la charge des affaires des musulmans, tout au long de la vie de l’humanité. Ils sont le domaine exclusif du gouvernant légal et comprennent les signatures des traités et des actes et des accords au nom de la communauté musulmane, la déclaration de guerre ou de trêve etc.

Une étude méthodique des actes du Messager nous conduit à conclure qu’en sa qualité de Prophète infaillible et communicateur de la volonté d’Allah, il est impossible qu’il ait pu commettre un acte illégal. Tous ses actes oscillent entre obligatoire et ce qui est légal, et tout acte qu’il n’a pas fait (mais sans l’interdire) signifie seulement qu’il n’est pas obligatoire. C’est pourquoi il était nécessaire de procéder à une étude analytique des actes du Prophète, et de chercher les indices et les contextes, susceptibles d’interpréter chaque acte du Prophète et de déterminer s’il est à caractère obligatoire, recommandé, autorisé, ou même détestable, car un acte détestable fait partie des actes non autorisés. D’autre part, une telle étude est nécessaire pour déterminer lesquels des actes dont s’est abstenu le Prophète sont à caractère interdit et lequel à caractère autorisé (étant exclu que le Messager d’Allah ait pu s’abstenir d’un acte obligatoire) ce tri et cette identification nous ouvre une grande porte sur la recherche juridique et législative, et sur la déduction des statuts légaux (Ahkâm Charîyyah) et la connaissance de ce qui est obligatoire, et de ce qui est légal ou illégal. Il faut noter que l’acte du Prophète est parfois associé à une parole qu’il prononce et parfois à une attitude qu’il observe, parole et attitude qui avaient un but explicatif et didactique et qui nous permettent par conséquent de connaître la nature obligatoire, recommandée ou autorisée dudit acte. De même, lorsqu’il s’abstient d’un acte, la parole prononcée ou l’attitude observée dans ce contexte, nous permettent de déterminer si son abstention dudit acte indique le caractère interdit ou autorisé de celui-ci.

3.L’approbation tacite (Taqrîr) du Prophète.
Dans la langue, « Taqrîr » signifie qu’une chose s’est stabilisée et s’est fixée, et lorsqu’il s’agit d’un avis ou d’un jugement, le « Taqrîr » signifie que cet avis ou jugement est signé par celui qui doit le signer. De là nous comprenons que les approbations du Saint Prophète signifient sa signature et son acceptation des actes et paroles qu’il a vus ou entendus faire ou prononcés par un individu, un groupe ou une société, sans qu’il les interdise ou les désapprouve. Le fait de leur non interdiction par lui est la preuve de son consentement et de son approbation. Par conséquent ces actes et paroles sont devenus une partie de la Sunnah et la législation. Car, s’ils étaient opposés à sa législation, il les aurait interdits et désapprouvés. Exemple, le Saint Prophète avait remarqué que les gens croyaient à une information rapportée par un seul individu, lorsque celui-ci était digne de confiance. Il a observé le silence sur ce fait et n’a pas interdit aux gens d’accepter une information rapportée par un seul individu digne de confiance.

Nous déduisons de ce silence la validité de l’acceptation d’une information à source unique et nous considérons une telle pratique comme argument légal nous autorisant à accepter comme vrais des hadiths rapportés du Prophète ou de l’Imam d’Ahlul Bayt, par une source unique – si elle est digne de confiance - sans exiger qu’il soient confirmés par deux ou quatre sources pour être considérés comme crédibles. Ceci est valable pour le témoignage et les tribunaux. En conséquence, tout ce qui a été fait par un individu ou pratiqué par une société et dont le Prophète avait eu connaissance sans l’interdire, est un acte légal, car le silence du Prophète à cet égard et le fait qu’il ne l’a interdit signifient qu’il signe son approbation, et par voie de conséquence, indique la validité et la légalité dudit acte, lequel acte peut servir l’argument (de base) pour la déduction des statuts (jugement) légaux. S’il pouvait commettre une faute, on ne pourrait plus avoir confiance en ce qu’il nous ordonne ou interdit de faire, ce qui conduirait à répugner à l’acceptation de ses instructions » Lorsque nous examinons les vocabulaires de la Sunnah, nous trouvons des exemples des emprunts du Prophète au Livre d’Allah. La meilleure illustration en est le célèbre Hadith de « Raf » (dégagement de la responsabilité) dont les termes sont devenus des règles législatives majeures. En effet, on attribue au Messager d’Allah les propos suivants :

« Il (Allah ) a dégagé la responsabilité des membres de ma communauté dans neuf cas : l’erreur, l’oubli, l’ignorance, (d’une chose), l’insupportabilité, la contrainte, la force majeure, la « Tîrah » (pressentiment, superstition) la tentation de penser à la Création… » Hadith du saint prophète. Et lorsque nous regardons de près ces règles législatives, nous en trouvons les origines dans le Livre d’Allah implicitement. En voici quelque exemples : §« Il n’y a pas de faute à reprocher au sujet des actions que vous commettez par erreur mais seulement pour celles que vous préméditez dans vos cœurs. Allah est Celui Qui pardonne. Il est Miséricordieux6 » (Sourate Al Ahzab, 33 : 5) ·« Nous n’avons jamais puni un peuple, avant de lui avoir envoyé un prophète7 ». (Sourate Al Isra, 17 :15) ·« Il ne convient pas à Allah d’égarer un peuple après l’avoir dirigé, jusqu’à ce qu’il lui montre ce qu’il doit craindre. Allah connaît parfaitement toute chose 8». (Sourate Al Tawbah, 9 :115) ·« Allah n’impose à chaque âme qu’en proportion de ce qu’Il Lui a accordé 9» ( Sourate Al Talâq, 65 :7) ·« Allah n’impose à chaque homme que ce qu’il peut porter10 » (Sourate Al Baqarah, 2 :63) ·« Nul pêche ne sera imputé à celui qui serait contraint d’en manger sans pour cela être rebelle, ni transgresser 11» (Sourate Al Baqqrah, 2 :173) ·« Non pas celui qui subit une contrainte et dont le cœur reste paisible dans la foi12 » (Sourate Al Nihal, 16 :106) L’Imam Al Cadiq, soulignant le fait que le Saint Prophète était soigneusement assisté dans ses pas par l’Esprit Saint (l’archange Jibrâîl) dit : « Le Messager d’Allah était dirigé et assisté par le Saint Esprit. Il ne trébuchait ni ne commettait une faute dans ce qui est de nature à présenter une tentation pour les hommes ».

La Sunnah du Compagnon.
Les Musulmans croient uniquement que le Livre d’Allah et la Sunnah du Prophète constituent les deux sources de la pensée, de la législation et du savoir islamiques13 Cette croyance est l’une des évidences de la Doctrine islamique et la seule législation adoptée à l’époque du Saint Prophète.

Après le décès du Messager d’Allah, lorsque les événements et des faits nouveaux surgirent alors qu’il n’existait pas de textes législatifs explicites les concernant, les musulmans éprouvèrent le besoin de connaître les règles qui régissent lesdits événements et les faits et qui déterminent leur position légale vis-à-vis de ces nouveautés. Aussi, les gens reconnaissent-ils aux érudits parmi les compagnons pour leur opinion à ce propos, et ces derniers émettaient des avis parfois concordants et parfois divergents. On appelait alors ces avis la doctrine ou le décret du compagnon. De même les compagnons accomplissaient des actes cultuels, politiques ou fiscaux etc. et on appelait ces actes propres au compagnon, « la Sunnah du Compagnon ». Plus tard les musulmans divergent sur la valeur de la sunnah du compagnon : peut-on la considérer comme une preuve législative ou non ? Les fondements de cette divergence se résument comme suit :

a. La définition du compagnon et peut-il être considéré comme Compagnon ?

b.Dans quelle mesure peut-on considérer la sunnah du Compagnon comme un argument légal et comme une source de la loi ?*

c. Et étant donné que la validité de la Sunnah du Compagnon, en tant que source de la Loi, dépend du savoir et de l’intégrité de ce dernier, une polémique véhémente éclate à propos de ces deux axes.

Cette polémique et le débat sur cette question législative conduisirent à deux écoles principales. L’une considérait la Sunnah du compagnon comme valable de la Loi, l’autre affirme que l’acte du Compagnon ne saurait constituer une source législative, tout en pouvant être un indice de la Sunnah du Prophète, étant donné que cet acte est le fait d’un compagnon qui est censé agir selon la Loi Islamique. Si l’on se réfère à la définition linguistique du mot compagnon « çahabi » ou constate que le Compagnon est celui qui était fréquemment en compagnie du Prophète. Cette définition a été adoptée par l’Ecole d’Ahlul Bayt, alors que Ibn Hajar Al Asqalâni Al Châfi î a défini le Compagnon comme étant « celui qui a rencontré le Prophète en croyant en sa parole en sa mission prophétique et qui est mort musulman. L’expression « celui qui a rencontré le Prophète » comprend aussi bien quelqu’un qui avait fréquenté le Prophète pendant longtemps, que celui qui ne l’avait rencontré qu’un court instant, aussi bien celui qui a rapporté des faits et dires de lui que celui qui n’en a rien rapporté, aussi bien celui qui avait participé à ses batailles que celui qui y était absent. Aussi bien celui qui l’avait simplement vu sans s’asseoir avec lui que celui qui n’avait pas pu le voir à cause d’une cécité, par exemple ».

Toutefois, Ibn Hajar a cité une définition d’Al Mazari, qui diffère de la sienne : « lorsque nous disons que le tous compagnons sont justes nous ne désignons par cet énoncé toute personne ayant vu le Prophète un jour, ou on lui ayant rendu visite occasionnellement, ou s’étant réuni avec lui ponctuellement pour affaire sans que cette réunion n’ait une suite. Nous visons par notre énoncé : Ceux qui l’on fréquenté, ceux qui l’on soutenu, qui l’on secouru et ceux qui ont suivi la lumière descendue avec lui : voilà ceux qui ont été heureux » Coran 7 :157. Cette définition du compagnon proposée par Al Mazari s’accorde avec celle de l’Ecole d’Ahlul Bayt en ce que l’une et l’autre n’attribuent pas le titre de Compagnon à quiconque ayant tout simplement aperçu le Saint Prophète, lui ayant rendu visite dans une séance ou l’ayant à peine rencontré. Elles en réservent l’honneur ( de ce titre) à quelqu’un qui a accompagné fréquemment le Saint Prophète, qui l’a soutenu et qui est resté avec lui pendant si longtemps que l’on peut dire selon la norme qu’il était de sa compagnie. En un mot, le Compagnon est celui qui a pu grâce à sa longue présence aux côtés du Saint Prophète, assimiler sa tradition, participer à son cheminement et suivre son exemple. De même que les Ulémas des différentes écoles juridiques ont divergé sur la définition du Compagnon, ils ont divergé également sur la valeur juridique de la Sunnah du Compagnon. En effet, l’Ecole d’Ahlul Bayt a refusé la validité juridique de cette sunnah du Compagnon.

La raison en est que les Compagnons eux mêmes ont montré les contradictions qui existaient entre leurs conduites, leurs coutumes et leurs doctrines. Chacun d’eux avait une conduite, des actes et une doctrine propre à lui, et chacun d’eux ne se considérait pas comme ayant l’obligation de suivre la sunnah d’un autre Compagnon. Rappelons à cet égard le refus de l’Imam Ali de s’engager à respecter la Sunnah de ses deux prédécesseurs. Abû Bakr et Omar. En effet, selon les historiens, Abdul Rahmân Ibn Awf s’est réuni seul avec Ali Abi Ibn Tâlib après la mort de Omar Ibn Al Khattâb et dit : « Tu dois t’engager devant Allah à nous gouverner suivant le Livre d’Allah, le Sunnah du Prophète et la conduite d’Abi Bakr et de Omar, si tu étais choisi comme Calif » Imam Ali se contenta de répondre : « Je vous accorde mon engagement à vous gouverner autant que possible selon le Livre d’Allah et la Sunnah de Son Prophète». Puis, Abdul Rahmân s’est réuni de nouveau avec l’Imam Ali et lui répéta la même proposition, et l’Imam Ali donna la même réponse. Et lorsque Abdul Rahmân Awf revint à l’Imam Ali pour lui répéter sa proposition pour la troisième fois, ce dernier lui dit : « Le Livre d’Allah et la Sunnah de Son Prophète suffisent. Tu peux donc en tant que Mujtahid, me dispenser de cette affaire… » Mais Othmân Ibn affân contrairement à Ali accepta la condition de Abdul Rahmân pour accéder au califât, sans pour autant respecter la sunnah de Omar dans de nombreuses occasions, durant son califat.

D’autres part, l’Imam Ali, lorsqu’il accéda, enfin, au califat, opéra beaucoup de changements dans ce qui avait été adopté par son prédécesseur Othmân. Il est donc évident, si l’on s’en tient à ces exemples illustres et révélateurs que la Sunnah du Compagnon n’a une valeur d’obligation et ne constitue pas une source de la Loi et de la législation. La raison en est simple. La compagnie du Prophète ne considère pas au Compagnon l’infaillibilité et sa conduite reste exposée à l’erreur. L’histoire nous porte le meilleur témoignage à ces égards à travers les conflits sanglants et les guerres horribles qui opposèrent les Compagnons les uns aux autres et les erreurs que les uns révélèrent chez les autres. De même que les Musulmans divergent sur « l’argumentalité » de la Sunnah du Compagnon de même ils divergent sur la valeur d’argument de doctrine, à savoir ses décrets religieux et ses actes dont ignore la référence ou le fondement. Certains Ulémas et Imams d’écoles juridiques la considèrent comme un argument juridique, d’autres refusèrent de lui conférer cette légalité. Parmi ceux qui ont refusé d’accorder un caractère d’argument à la doctrine du compagnon, figure le philosophe Al Ghazâlî qui a dit à ce propos : « Quiconque est à même de commettre une faute ou une erreur, et dont n’a pas établi infaillible, sa parole ne serait servi d’argument légal.

Comme dès lors pourrait-on considérer leur parole (la parole des compagnons) comme une preuve légale, alors qu’ils peuvent se tromper ? Comment pourrait-on concevoir l’infaillibilité d’individus dont les opinions respectives (sur un même sujet) sont différentes ? Et comment, enfin, des gens prétendument infaillibles pourraient-ils émettre des jugements divergents sur un même sujet ? Ceci ne saurait se concevoir lorsque les Compagnons eux mêmes étaient tombés d’accord pour dire que chacun d’eux puisse avoir une opinion différente des autres sur un même sujet. La preuve en est le fait qu’Abû Bakr et Omra Ibn Al Khattab, n’aient pas renié à d’autres Compagnons d’avoir une opinion différente de la leur sur un même sujet. Bien au contraire, ils ont imposé à chaque Mujtahid (Compagnon capable d’émettre une opinion personnelle) de suivre sa propre opinion relativement aux questions susceptibles de faire l’objet de divergence d’opinions. En bref, l’absence de preuve de l’infaillibilité (des Compagnons) le fait de l’existence de divergence entre les compagnons, et le fait qu’ils aient officiellement que chacun d’eux puissent avoir une opinion différente des autres, sont les trois preuves incontestables de la « non argumentalité » de la doctrine du Compagnon.» D’autres savants ont émis le même jugement qu’Al Ghazâlî à ce sujet.

Contentons-nous de citer ce qu‘a dit à ces propos le savant Hanbalite Al Amedî en s’appuyant sur les opinons semblables exprimées par d’autres Imams d’écoles juridiques : « Tous sont tombés d’accord que la doctrine (l’opinion) du Compagnon sur les questions de Ijtihâd ne saurait servir de preuve irréfutable pour un autre Compagnon capable d’exprimer une opinion personnelle (Mujtahid), peu importe qu’il soit Imam, gouvernant ou juge légal. Mais, ils ont divergé quant à savoir si la doctrine du Compagnon constitue ou non un argument légal aux compagnons des Compagnons (Compagnons de 2ème génération = « Tâbiîn » et aux Mujtahids qui leur ont succédé :les Ach arites et les Mu tazalites, Al Karkhi, Al Châfiî (selon l’une des deux opinions qu’il a exprimées à ces sujets) Ahmed Ibn Hanbal (selon l’un des deux récits qu’on lui impute relativement au même sujet) ont répondu par la négativité j’affirme donc qu’elle ne constitue pas un argument obligatoire… »2 « Il s’agit de savoir maintenant s’il est permis de suivre la doctrine d’un Compagnon, lorsqu’il est établi qu’elle ne constitue pas un argument obligatoire ? Je réponds à ceci qu’il est absolument interdit de le faire »

La Sunnah des Ahlul Bayt.
S’appuyant sur des textes ( du Coran et de la sunnah du Prophète) qui font autorité, les adeptes d’Ahlul Bayt, quant à eux considèrent la Sunnah de l’Imam Ali Ibn Abî Tâlib, de ses deux fils Al Hassan et Al Hussayn, et des Imams descendant de ce dernier, comme étant le prolongement de la Sunnah du Saint Prophète, et expression de celle-ci. C’est pourquoi ils l’ont adoptée comme une source de Loi après le Livre d’Allah et la Sunnah du Messager d’Allah. Les Ulémas de l’Ecole d’Ahlul Bayt fondèrent ce principe sur l’infaillibilité des Imams d’Ahlul Bayt et leur dépouillement de tous pêchés, ainsi que sur le fait qu’ils avaient associés au Livre d’Allah et à la Sunnah du Prophète, que ce dernier avait demandé à la Ummah (la Communauté musulmane) de se rattacher à eux et de suivre leurs instructions après sa disparition.

L’un des arguments sur lesquels les Ulémas de l’Ecole Ahlul Bayt fondèrent leur croyance à l’obligation de suivre la Sunnah des Imams d’Ahlul Bayt est le verset coranique suivant (dit le verset de Tat-hîr ou de Purification) qui décrète la pureté de ces Imams : « O vous les Ahlul Bayt (les gens de la Maison du Prophète) Allah veut seulement éloigner de vous la souillure et vous purifier totalement14 » (Sourate Al Ahzâb, 33 :33). Les différents livres de Tafsir (exégèse) et les différents hadiths s’accordent pour souligner que les personnes visées dans ce verset sont les membres de la familles du Saint Prophète, en l’occurrence : Ali Ibn Abî Tâlib (cousin et frère du Messager d’Allah), Fatima Al Zahrâ, la fille chérie du Prophète et l’épouse de l’Imam Ali, ainsi les deux fils, Al Hassan et Al Hussayn. En effet, selon Al Suyûti Al Châfi’î, dans Al Manthûr : Al Tabarânî a rapporté ce témoignage d’Om Salamah : Le Messager d’Allah demanda un jour à Fatima : « Appelle ton mari et ses deux fils ». Elle exécuta.

Le Prophète les couvrit alors d’un manteau de Fadak et posa sa main sur eux en disant : « O Allah ! Ce sont les Ahlul Muhammad ou les Ale Muhammad, selon une autre version - (la famille de Muhammad) Que Tes Prières et Tes Bénédictions soient donc sur les Ale Muhammad comme elles avaient été sur les Ale Ibrahim » et Om Salamah de poursuivre : « J’ai alors relevé le manteau pour me joindre à eux, mais le prophète l’a retiré de ma main en disant : Tu es bien à la place » Et selon Al Tirmithî : Le verset d’Al Tat-hîr (33 :33) a été révélé dans la maison d’Om S alamah. Le Prophète appelle alors Fatima, Al Hassan, Al Hussayn et Ali. Il les plaça derrière son dos, les couvrit d’un manteau et dit : « O Allah : Ce sont les Gens de ma Maison ( Ahlul Baytî).

La Bid’ah (l’invention, l’hérésie)15.
Nous avons déjà appris le sens du terme Sunnah. Pour en approfondir notre connaissance, il est opportun d’avoir quelques notions de son opposé, le mot « Bid’ah » (invention, hérésie). Bid’ah signifie, linguistiquement « inventer » Et en tant que terme technique, ce mot désigne ce qu’on invente dans la religion et qui n’a pas de racine dans le Coran et la Sunnah. On dit Bid’ah (invention parce que celui qui la possède l’a inventée (Ibtada’a) lui même. Donc, Bid’ah est tout ce qui est intrus dans la religion et qui n’en fait pas partie à l’origine. Or le Saint Prophète avait mis les musulmans en garde contre les hérésies dans les termes suivants : « La meilleure des paroles est le Livre d’Allah, le meilleure « guidance », c’est celle de Muhammad, et les pires des choses ce sont les choses inventées, et toute chose inventée (dans la religion) est un égarement » Pour résumer, la Bid’ah est à l’opposé de Sunnah. Et les Bida’ (Pluriel de Bid’ah), les hérésies ou les choses inventées, considèrent en tout ce qui a été rajouté à la Religion et qui n’avait pas d’origine dans le Livre d‘Allah ni dans le Sunnah de Son Messager, mais que certains persistent pourtant à le considérer comme faisant partie de la Charî’ah (la Loi islamique).

Les hérésies visent à faire dévier l’Islam et introduire dans la structure de cette religion des idées, des croyances et des pratiques qui lui sont étrangères. Les autres religions ayant souffert de l’intrusion des hérésies dans leurs Messages et de la déviation qui s’en était suivie, le Coran a averti les gens du danger de ces hérésies idéologiques et comportementales. « … et la vie monastique qu’ils ont instaurée-nous la leur avions prescrite–uniquement poussés par la recherche de la satisfaction de Dieu. Mais ils ne l’on pas observée comme ils auraient dû faire 16» (Sourate Al Hadîd, 57 :27) Pour préserver la pensée, la Loi et la conduite de toute hérésie et de toute déviation, l’Islam a imposé aux musulmans en général et les Ulémas en particulier l’obligation de combattre les éléments hérétiques qu’on injecte dans la Religion sous forme de pensées, philosophiques.

Cette obligation a été affirmée dans les paroles attribuées au Saint Prophète et aux Imams d’Ahlul Bayt. Ainsi, selon la chaîne de transmission des Ahlul Bayt, le Prophète a dit : « Lorsque les hérésies apparaîtront au sein de ma Communauté, que le Alem (le savant musulman) mette en évidence son savoir, et s’il ne le fait pas, qu’Allah le maudisse ». Et dans un de ses discours, l’Imam Ali a lancé cet avertissement dans le même sens : « O gens ! Le Commencement des dissensions, c’est la soumission à des caprices et l’invention de lois, dans lesquelles on s’oppose au Livre, et des hommes deviennent les maîtres d’autres hommes. Si le faux était purement faux, les demandeurs de la vérité le découvraient facilement. Et si la vérité restait une pure vérité, elle ne conduirait pas à des divergences. Mais le meilleur est que l’on prend une partie du faux et une partie de la vérité que l’on mélange pour les présenter comme un ensemble… » Et selon l’Imam Al Cadiq : « Toute hérésie est un égarement et tout égarement conduit en bref en Enfer ».

LA VENERATION DES PROPHETES.
Est-ce que honorer les dates de naissance et leurs décès est une Bid’ah (invention ou hérésie ?) certes quelques groupes de gens interdisent cela comme s’ils avaient une haine envers les élus de Dieu et guides de l’Islam, ils interdisent aux gens de célébrer ces manifestations ! La vénération devient sujet de discorde entre musulmans. Un Wahabite du nom de Muhammad Faqih, Président de Ansar Sunnah Al Muhammadiya dans ses commentaires dans le livre (Fathul-Madjid) dit : « les manifestations qui ont inondé les pays pour honorer les saints sont considérées comme un culte à leur égard17, malgré que celui-ci s’est donné de peines à rédiger ce livre les musulmans continuent à célébrer ces journées. Le grand Mufti d’Arabie Saoudite a dit un jour : fêter ces manifestations est considéré comme Bid’ah, mais ce même connaisseur lors du règne du Roi Faysal lui a surnommé (commandant des croyants) et cela a engendré une polémique sans fin jusqu’à ce que le Roi Faysal lui même avait dit qu’il ne méritait pas ce surnom. Il s’agit de l’ex Mufti d’Arabie Saoudite le célèbre Cheikh Ibn Baz que son âme repose en paix Même si nous humains, refusons d’honorer les saints et prophètes nous voyons dans plusieurs passages Dieu honore ses siens, à propos de Zacharie et Jean Baptiste et autres il dit : Et Zacharie, quand il implora son seigneur : « Ne me laisse pas seul, seigneur, alors que tu es le meilleur des héritiers » « Nous l’exauçâmes, lui donnâmes Yahya et guéimes son épouse. Ils concouraient au bien et Nous invoquaient par amour et par crainte.

Et ils étaient humbles devant Nous18 ». Coran 21 :89-90 Et lors qu’on célèbre des manifestations à l’honneur de ces messagers et qu’un prédicateur se lève pour dire ce que Dieu dit à leur égard, n’est-ce pas une tradition divine ?. Donc raconter aux gens la vie des messagers n’est qu’une œuvre d’origine divine. Et à propos des Ahlul Bayt Dieu dit : « Ils accomplissent leurs vœux et ils redoutent un jour dont le mal s’étendra partout, et offrent la nourriture, malgré Son amour au pauvre, à l’orphelin et au prisonnier 19» Coran 76 :7-8. Examinons bien ce verset qui aborde la largesse des Ahlul Bayt et si par exemple un musulman, veut conter aux autres ces éloges faites aux Ahlul Bayti par Allah c’est une Bid’ah ? De la même manière pour la naissance du Saint Prophète, si nous célébrons son anniversaire nous lui faisons d’éloges comme le Coran le fait sans cesse, est-ce que cela est une désobéissance ? Car les fidèles profitent sur la vie de dernier.

Le Coran et la vénération des prophètes et saints (croyants).
Premièrement nous allons citer quelques versets du Coran autorisant la célébration des anniversaires des prophètes ou guides spirituels. « Ceux qui suivent le Messager, le Prophète illettré qu’ils trouvent écrit (mentionné) chez eux dans la Torah et évangile. Il leur ordonne le convenable, leur défend le blâmable, leur rend licite ôte le fardeau et les jougs qui étaient sur eux. Ceux qui croiront en lui, le soutiendront, lui porteront secours et suivront la lumière descendue avec lui, ceux-là seront les gagnants20 Coran 7 :157.

Certes, les mots qui sont mentionnés dans ces versets:

1. « Ceux qui croiront en lui »

2. « Le soutiendront »

3. « Lui porteront secours »

4. « Suivront la lumière descendue avec lui »

Est-ce que ce verset et relogés mentionnés ici se limitent spécialement à l’époque du Prophète quand il était vivant ? nous disons non. Les mérites du prophète sont perpétuelles jusqu’au jour dernier, elle doivent être dites. Dans ces versets Dieu veut que son Prophète soit grand, honoré jusqu’à l’éternité. Il se dégage dans ce verset que Dieu lui même vénère son messager Muhammad. Une autre question que nous devons nous poser n’est-ce pas la célébration de la naissance du Saint Prophète et sa mission, prêches et exhortations sur la vie du Saint Prophète coïncident avec cette parole divine « le soutiendront ?». Mais, nous voyons certains honore leur personnalités princes, rois mais lorsqu’il s’agit d’honorer le Prophète, ils considèrent cela comme étant « SHIRK » (Assocanisme) ou Bid’ah (Innovation) hérésie) Voilà l’image qu’ils brandissent de l’Islam, que certains moins avertis peuvent croire que cette religion n’a pas de culture ne marche pas avec le temps, une religion sans douceurs humaines. Or que cette religion est la meilleure en ces matières. La religion musulmane est une religion qui n’étouffe pas les rangs des individus.

Nous voyons aussi ces derniers interdire aux gens ou s’opposer à ceux qui pleurent les martyrs de l’Islam ou l’humanité qui sont morts dans le sentier d’Allah, que diront-ils à propos de ce qui s’est passé ou arrivé à Yaqoub paix de Dieu sur lui ? et si ce dernier était vivant auprès de ces gens, que lui diront-ils ? un messager de Dieu d’un haut rang pleurait pour la disparition de son fils Yusuf à tout instant. Le Coran dit : « Et il se détourna d’eux et dit « Que mon chagrin est grand pour Joseph ! Et ses yeux blanchissent d’affection. Et il était accablé » malgré le haut rang de Yaqoub ses yeux blanchirent d’affection, certes, il n’avait pas oublié son fils, son envie accroissait jusqu’à ce qu’il avait senti de loin l’odeur de son fils Yusuf, Dieu dit : « Je décèle, certes, l’odeur de Joseph, même si vous dites que je radote 21» Un prophète de Dieu de haut rang à pleurer son fils comme cela est confirmé dans le saint Coran ? L’amour et l’affection à un individu c’est une expression d’une relation à la personne qu’on aime. Cet acte est transformé par ces frères défendus en hérésie avec toute conscience la disparition d’un être cher fait tomber le cœur dans un chagrin profond et plante un souci interminable.

Et aujourd’hui si les musulmans se réunissaient dans une assemblée pour illustrer le cas de Jacob ou comparer ce qui est arrivé à ce dernier aux autres comme par exemple les Imams de l’Islam bien guidés qui, leurs peines ressemblaient ou étaient plus intenses que celles de Yusuf, en rédigeant des poèmes, discours, et relater leur biographie pour que les gens puissent en tirer des leçons, après cela les larmes coulent, est-ce que ceci est comparable à l’adoration de cet homme dont on lui fait éloges. Tout ceci est résultat de manque de méditation et incapacités ; c’est la, petitesse d’esprit et de connaissance. Un autre verset du Coran Dieu dit : « Je ne vous en demande aucun salaire si ce n’est l’affection en égard à (nos liens) de parenté22 » Coran 42 :23 Sans doute l’affection dont on fait allusion dans ce verset est l’une des obligations de la religion le Coran l’aborde avec franchise.

Tout musulman conformément à ce verset doit avoir un amour sincère aux Ahlul bayti. Si une personne ignorait l’obligation citée dans le Saint Coran, veut maintenant l’accomplir après 14 siècles que doit faire ? N’est-ce pas il doit regretter d’abord cette obligation ignorée puis être content sur leur rang et leur tristesse Il y a plus de dix hadiths (récits prophétiques) qui confirment que le lien de parenté dont le verset fait allusion c’est les Ahlul Bayt. (descendance du messager d’Allah Muhammad (psls). Mais les autres disent qu’on doit cacher cette affection là, dans nos âmes, ne pas l’exhiber dans toutes ses formes. De nos jours il est de coutumes de tous les peuples de respecter et d’honorer les hautes personnalités politico-religieuses, ils s’assemblent autour de leur tombe ou mausolée et tout cela pour manifester leur attachement. Comme le cas au Congo chaque année on célèbre la mort des héros nationaux Patrice Emery Lumumba et Laurent Désiré Kabila leurs dates de disparition sont chaumées.

Nous croyons l’exemple du décès du Pape Jean Paul II en 2005 suffit pour dire que le Maulid n’est pas Bid’ah même. Ces grandes nations dites musulmanes ont fait déplacement de Vatican cela n’a pas suscité de polémique ? Ils sont recueillis devant la tombe de ce dernier mais pour celui qui a été envoyé miséricorde pour l’humanité Muhammad (psls) on ne se soucie guère de lui.

Conclusion.
Nous avons analysé, et rédigé en vue de faire comprendre aux fidèles, le vrai sens de ce concept. En définissant chaque concept, tel que sunnah, (tradition prophétique) Bid’ah (hérésie) conseillons les fidèles à s’instruire d’avantage au lieu de s’abroutir et loin de là, nous n’allons l’intérêt de nuire quiconque que ce soit, même si la vérité fait mal, mais elle doit être dite, expliquée. Ceci est un condensé d’une recherche scientifique, prouvée par des preuves irréfutables, telles que le Coran la raison,… Il ne revient qu’au croyant d’appliquer ce qui est vrai et enfin le Coran dit à propos de Muhammad (s.a.w) : « exalte toi ta renommée» Coran 94 :4. Les hérésies visent à faire dévier l’Islam et introduire dans la structure de cette religion des idées, des croyances et pratiques qui lui sont étrangères. Certains de nos frères sont ennemis intérieurs de la religion et des prophètes, et se servent de la science pour captiver les esprits non avertis. Cette pratique est tout à fait naturel à l’homme, de célébrer la disparition d’un être cher, la vie de Muhammad contient des leçons, il mérite des éloges et gloire. Cela a une récompense à tout celui qui honore les prophètes, les saints, les hautes personnalités religieuses qu’Allah a élevées. Les prophètes et hommes saints méritent respect et vénérations, et ceux qui les contredisent font montre leur hostilité envers Allah et son prophète, sont leurs ennemis. Nous dédions ce travail à la grande « Ummah » communauté musulmane. Qu’Allah puisse nous éclairer d’avantage et nous accorde son paradis par l’amour à Muhammad et sa sainte famille. Amin

Notes de la fin.
1 Elément des sciences du hadith, Abbas Al Bostani Mo’assat Al Balagh, publication, cité de savoir. Montréal 1997

2 Sourate 35 :43

3 Coran sourate 59 :7

4 Coran 33 :21

5 Toutes ces citations sont tires du livre Elément des sciences du hadith Mo’assat Balagh, publication cite de savoir, Montréal, p.23-24, 1997

6 Coran sourate Al Ahzab 33 :5

7 Coran sourate Al Isra 17:15

8 Coran sourate Al Tawab 9:115

9 Coran sourate Al Talaq 65:7

10 Coran sourate Al Baqarat 2:63

11 Coran sourate Al Baqarat 2:173

12 Coran sourate Al Nahal 16:106

13 Ibidem/Elément des sciences du hadith Mo’assat Balagh, publication cite de savoir, Montréal

14 Coran sourate Al Ahzab, 33 :33

15 Ibidem, Elément des sciences du hadith

16 Coran sourate Al Hadid, 57 :57

17 Fathul-Majid, p.154

18 Coran 21 :90

19 Coran 76 :7-8

20 Coran 7 :157

21 Coran sourate Yousouf 84

22 Coran sourate 42 : 23

Source: magazine congocom union


3
Muhammad (pslf) dans la Prophétie de Daniel Le Saint Prophète de l'Islam Muhammad (pslf) dans la Prophétie de Daniel
Introduction.
Le deuxième chapitre du livre du Prophète Daniel relate toutes les circonstances et l’explication autour du rêve mystérieux qu’a fait le Roi de Babylone, Nabuchodonosor. En voici un large des extraits : « en l’an deux du règne de Nabuchodonosor, il eut des songes. Son esprit fut anxieux et son sommeil le quitta. Le Roi ordonna d’appeler les magiciens, les conjurateurs, les incantateurs et les Chaldéens, enfin qu’ils exposent au Roi ses songes. Il vinrent et se tinrent en présence du Roi. Le Roi leur dit : « J’ai eu un songe et mon esprit est anxieux de connaître ce songe. » les Chaldéens dirent au Roi : « O Roi ! Vis à jamais ! Dis le songe à tes serviteurs, et nous en exposerons l’interprétation. » Le Roi répondit et dit aux Chaldéens : « J’en donne ma parole ! Si vous ne faites pas connaître le songe et son interprétation vous serez mise en pièces, et vos maisons seront transformées en cloaques. Et si vous exposez le songe et l’interprétation, vous recevez de ma part des cadeaux, des gratifications et beaucoup d’honneurs. Exposez moi donc le songe et son interprétation ! » Ils répondirent pour la deuxième fois et dirent : « Que le Roi dise le songe à ses serviteurs, et nous exposerons l’interprétation. » Le Roi répondit et dit : « Pour sûr, je sais que vous avez vu que j‘avais donné ma parole : si vous ne faites pas connaître le songe, une même sentence vous entend ; et vous vous êtes concertés pour dire en ma présence une parole mensongère et perverse jusqu’à ce que les temps changent.

Dites-moi donc le songe, et je saurai que vous m’en exposez l’interprétation. » Les Chaldéens répondirent et dirent en présence du Roi : « Il n’y a pas un homme au monde qui puisse exposer l’affaire au Roi ! Car aucun Roi si grand et si puissant soit-il, n’a jamais demandé une pareille chose à aucun magicien, conjurer ni Chaldéen. La chose que le Roi demande est excessive, et il n’y a personne d’autre qui puisse l’exposer en présence du Roi, si ce n’est des dieux qui n’ont pas leur demeure avec les êtres chair.1 » L’incapacité des magiciens, conjurateurs et Chaldéens de la cour du Roi Nabuchodonosor était patente, et la mort pesait sur eux. Cette sentence de mort qui profilait à l’horizon concernait aussi les déportés juifs de la cour du Roi au nombre desquels se trouvait le prophète Daniel. Le Maître des temps et des circonstances devrait manifester, face à l’incompétence notoire dont ont fait montre ses négateurs, le caractère véridique de son serviteur, Daniel !

LA CLEF DU MYSTERE.
Par concours de circonstance, Daniel et ses compagnons entrent en scène suite à la sentence de mort prononcée aussi contre eux. Suivons-en les péripéties « Alors Daniel alla dans sa maison, et il fit connaître l’affaire à Hananya, Michaël et Azarya, ses compagnons, leur disant de demander grâce en présence du Dieu du Ciel au sujet de ce mystère, pour qu’on ne fasse pas périr Daniel et ses compagnons avec le reste des sages de Babylone. Alors le mystère fut révélé à Daniel dans une vision de nuit : Daniel fit une répartie avisée et prudente à Aryok, Chef des bourreaux du Roi, qui était sorti pour massacrer les sages de Babylone. Il prit la parole et dit à Aryok, l’officier du Roi : « pourquoi la sentence rendue de par le Roi est-elle si rigoureuse ? » Alors Aryok fit connaître l’affaire à Daniel. Daniel entra donc, et il pria le Roi de lui accorder du temps ; quant à l’interprétation, il l’exposerait au Roi. » Daniel 2:14 à 20.

LE SONGE RAPPELE.
Le mystère étant révélé par le Dieu du Ciel à son serviteur, et ce dernier devant Nabuchodonosor n’alla pas par quatre chemins, comme cela est attesté dans le même livre : « Daniel répondit en présence du roi et dit : « Le mystère dont le roi s’enquiert, ni sage, ni magiciens, ni devins ne peuvent l’exposer au roi. Mais il y a un Dieu dans le ciel qui révèle les mystères, et il a fait connaître au roi Nabuchodonosor ce qui adviendra dans l’avenir. Ton songe et les visions de ton esprit sur ta couche, les voici. Pour toi ô roi, tes pensées avaient surgi sur ta couche au sujet de ce qui adviendrait par la suite, et le révélateur des mystères t’a fait connaître ce qui adviendra. Quant à moi, ce n’est point une sagesse qui serait en moi supérieure à celle de tous les vivants que ce mystère m’a été révélé ; mais c’est afin qu’on fasse connaître l’interprétation au roi et que tu connaisses les pensées de ton cœur. Toi donc, ô roi, tu regardais ; et voici une grande statue. Cette statue était très grande, et sa splendeur, extraordinaire.

Elle se dressait devant toi, et son aspect était terrifiant. Cette statue avait la tête d’or fin, la poitrine et les bras d’argent, le ventre et les cuisses de bronze, les jambes de fer et en partie de céramique. Tu regardais, lorsque qu’une pierre se détacha sans l’intermédiaire d’aucune main, elle frappa la statue sur ses pieds de fer et de céramique, et elle les pulvérisa. Alors ils furent pulvérisés ensemble le fer, la céramique, le bronze, l’argent et l’or ; ils devinrent comme la balle sortant des aires en été. Le vent les emporta et on n’en trouva plus aucune trace. Quant à la pierre qui avait frappé la statue, elle devint une grande montagne et remplit toute la terre. Tel est le songe, et nous allons en donner l’interprétation en présence du roi. Daniel 2 :27-36

La vision du prophète Daniel.
Parallèlement au songe du Roi de Babylone, Nabuchodonosor, Dieu a confirmé ce songe par la vision de son prophète Daniel. Les deux visions concernent les mêmes empires mondiaux présentés métaphoriquement. Seulement, la vision de Daniel présente quelques informations complémentaires par rapport au songe du Roi. Bref, c’est l’avenir de l’humanité qui est mis en exergue.

Voici la vision du prophète Daniel:
« Daniel prit la parole et dit : Je regardais, dans mes visions durant la nuit, et voici que les quatre vents du ciel faisaient rejaillir la Grande Mer. Et quatre bêtes monstrueuses s’élevaient de la Mer, différentes les unes des autres. La première était comme un lion, et elle avait des ailes d’aigle. Je regardais, lorsqu’on lui arrache les ailes ; elle fut soulevée de terre et dressée sur deux pattes comme un homme, et un cœur d’homme lui fut donné. Puis voici une autre bête, une seconde, semblable à un ours ; elle fut dressée sur un côté, ayant trois côtes dans sa gueule entre les dents ; et on lui parlait ainsi : « Lève-toi ! Mange beaucoup de chair ! Après cela, je regardais, et en voici une autre comme un léopard ayant quatre ailes d’oiseau sur le dos ; la bête avait quatre têtes, et il lui fut donné une souveraineté. Après cela, je regardais dans les visions de la nuit, et voici une quatrième bête, redoutable, terrifiante extrêmement vigoureuse ; elle avait de monstrueuses dents de fer ; elle mangeait, déchiquetait et foulait le reste aux pieds ; elle différait de toutes les bêtes qui l’avaient précédées, et elle avait dix cornes. J’examinais les cornes et voilà qu’entre elles s’élevèrent une autre petite corne ; trois des cornes précédentes furent arrachées devant elle.

Et voilà que sur cette corne il y avait des yeux comme des yeux d’hommes, et une bouche qui disait des choses monstrueuses. Je regardais, lorsque des trônes furent installés et un Vieillard s’assit ; son vêtement était blanc comme de la neige, la chevelure de sa tête, comme de la laine nettoyée ; son trône était en flammes de feu, avec des roues en feu ardent. Un fleuve de feu coulait et sortait de devant lui. Mille milliers le servaient ; dix mille myriades se tenaient devant lui. Le tribunal siégea, et des livres furent ouverts. Je regardais, alors à cause du bruit des paroles monstrueuses que proférait la corne …, - je regardais lorsque la bête fut tuée et son corps abattu, et elle fut livrée à l’embrasement du feu. Quant au reste des bêtes ont fit cesser leur souveraineté, et une prolongation de vie leur fut donnée jusqu’à une date et un moment déterminés.

Je regardais dans les visions de la nuit, et voici qu’avec les nuées du ciel venait comme un Fils d’homme ; il arriva jusqu’au Vieillard, et on le lui fit approcher en sa présence. Et il lui fit donner souveraineté, gloire et royauté : les gens de tous peuples, nations et langues le servaient, sa souveraineté est une souveraineté éternelle qui ne passera pas, et sa royauté, une royauté qui ne sera jamais détruite. Daniel 7 : 2-14

Les royaumes dans les deux prophéties.
Le premier royaume est la tête de statue vue en songe par Nabuchodonosor dans le chapitre deux du livre du Daniel et correspondant au Lion ailé du chapitre sept du même livre. Le deuxième royaume correspond à la poitrine et au bras d’argent du deuxième chapitre et à une bête semblable à un ours dans le chapitre sept. Le troisième royaume correspond au ventre et aux cuisses de bronze de la statue du deuxième chapitre et à la bête semblable au léopard du septième chapitre. Le léopard a quatre ailes. Le quatrième royaume correspond aux jambes de fer et aux pieds en partie fer et une autre partie en céramique de la statue du deuxième chapitre et au monstre effrayant et redoutable du septième chapitre. Ce monstre avait dix cornes qui correspondent aux dix orteils de la statue. Le cinquième royaume, le royaume de Dieu sur terre, correspond à la pierre qui a pulvérisé tous les précédents royaumes du chapitre deux et ici symbolisé par la venue et l’intronisation du fils de l’homme du septième chapitre. Schématiquement, la conjonction de ces deux prophéties nous donne ce tableau :

La statue en forme humaine ou les quatre bêtes symbolisent les royaumes qui vont dominer le monde. Nous lisons : « Quant à ces bêtes monstrueuses qui sont au nombre de quatre : quatre rois se lèveront de la terre ; puis les saints du très haut recevront la royauté et ils posséderont la royauté pour toujours et à tous jamais. Daniel 7 :17-18.

LE PREMIER ROYAUME.
Dans le livre du prophète Daniel, il est écrit « Toi, O Roi, roi de rois, toi à qui Dieu du ciel a donné la royauté, la puissance, la force et la gloire ; toi dans la main de qui il a remis les hommes, les bêtes sauvages et les oiseaux du ciel, en quelque lieu qu’ils habitent, et qu’il a établi maître sur eux tous : c’est toi qui es la tête d’or » Daniel 2 :37-38. Le premier empire des prophéties des chapitres deux et sept est l’empire de Babylone où régnait Nabuchodonosors. Cet empire a existé de 605 à 539 av J.c

LE DEUXIEME ROYAUME.
Ce royaume est identifié ou présenté par le Prophète Daniel. Cela apparaît clairement au cinquième chapitre du livre du Prophète Daniel. Expliquant un mystère, Daniel dit au fils de Nabuchodonosor, le nouveau Roi : « Or toi, son fils Belshassar, tu n’as pas humilié ton cœur, bien que tu aies su tout cela : tu t’es dressé contre le seigneur du ciel ; les ustensiles de sa maison ont été apportés en ta présence, et toi-même et tes dignitaires, tes concubines et tes femmes de service, vous buvez du vin dedans. Tu as loué les dieux d’argent et d’or, de bronze, de fer, de bois et de pierres qui ne voient ni n’entendent ni ne connaissent ; et le Dieu qui a dans sa maison ton souffle et à qui sont toutes tes voies, tu ne l’as pas honoré ! Alors, de sa part, le tronçon de main fut envoyé et cette inscription fut tracée, et voici l’inscription qui a été tracée ! MENE MENE TEQEL OU PARSIN. Quant à l’interprétation la voici : Mené ; « compter » Dieu a fait le compte de ton règne et y a mis fin. Tel quel ; « pesé » : Tu as été pesé dans la balance et trouvé insuffisant. Pérès, « Divisé » : ton royaume a été divisé, et il a été donné aux Mèdes et aux perses». Daniel 5 :22 à 30. Le deuxième royaume est l’empire Médo Perse, qui a succédé à l’empire Babylonien. Les Mèdes et les Perses ont été symbolisés par les bras de la statue. L’empire Médo Perse a existé de 539 à 331 av J.C

LE TROISIEME ROYAUME.
Une autre vision du Prophète Daniel nous renseigne sur le troisième empire.

LA VISION DU BELIER ET DU BOUC.
Voici la vision : « En l’an trois du règne de Belshassar, qui n’était apparu précédemment. Je regardais dans la vision, j’étais à suse-la-citadelle, qui est dans la province d’Elam. Je regardais dans la vision, et j’étais moi-même près de la rivière Oulaï. Je levai les yeux et regardai et je vis un bélier : il avait deux cornes. Les deux cornes étaient hautes, l’une plus haute que l’autre, et la plus haute s’élevait en dernier lieu. Je vis le bélier frapper vers l’Ouest, vers le Nord et vers le Midi ; aucune bête n’était capable de tenir devant lui, ni de délivrer de son pouvoir. Il agissait à sa guise et grandissait. J’étais en train d’y réfléchir, et voici qu’un bouc vint de l’occident parcourant toute la terre sans même toucher la terre. Ce bouc avait une corne remarquable entre les deux yeux. Il vint jusqu’au bélier aux deux cornes que j’avais vu debout à la rivière, et il courut sur lui dans l’ardeur de sa force. Je vis arriver à proximité du bélier, et il se mit en rage contre lui. Il brisa le bélier et brisa ses deux cornes, le bélier n’eut pas force de tenir devant lui. Il le jeta par terre et le piétina, il n’y eut personne pour délivrer le bélier de son pouvoir. Le bouc grandit énormément; mais tandis qu’il était en pleine vigueur, la grande corne fut brisée, et à sa place s’élevèrent quatre cornes remarquables aux quatre vents du ciel » Daniel 8 :1-9.

IDENTITE DU BELIER ET DU BOUC.
Face à la recherche d’explication de la vision qu’il a eue, Gabriel lui informa : « Je vais faire connaître ce qui arriva au terme de la colère, car la fin est pour une date déterminée. Le bélier à deux cornes que tu as vu : ce sont les rois de Médie et de Perse. Le Bouc velu : C’est le roi de Grèce. La grande corne qu’il avait entre les yeux : c’est le premier roi. Une fois brisée, les quatre qui s’élèveront à sa place sont les quatre royaumes qui s’élèveront de cette nation sans avoir sa force. » Daniel 8 :19-22. Le bélier à deux cornes symbolisait l’empire Médo Perse. La corne la plus haute de ce Bélier représentait les perses et la moins haute les Mèdes. Le bouc est le symbole de l’empire Grec. La grande corne représente Alexandre le Grand qui mit fin à la domination Médo Perse en 331 dans la bataille d’Arbelès lorsqu’il battit Darius Codoman 3 Il est mort un certain 13 juin 323 et, quatre de ses généraux divisèrent son empire en quatre parties en l’an 301 av. JC. Il s’agissait de ces généraux :

1.Lysimaque régentait l’Asie Mineure et la Thrace ;

2.Cassandre contrôlait la Grèce et la Macédoine ;

3.Seuleucus 1er, la Mésopotamie et la Syrie ;

4.Ptolémée Laguis, l’Egypte et la Palestine.

Ce fait correspond au léopard à quatre ailes autrement dit ce sont les quatre cornes qui se sont élevées lorsque la grande corne fut brisée.

LE QUATRIEME ROYAUME.
Le quatrième royaume symbolise l’empire Romain qui a succédé à l’empire Grec. L’empire romaine a été divisé après Jésus-christ par l’Empereur Théodose en l’an 395 entre ses deux fils : - Arcadius reçut

- Honorius reçut La partie faible du royaume symbolise l’empire romain d’occident qui prit fin en 476 lorsque l’empereur Romulus Augustule fut déposé par les barbares. La partie forte est l’empire romain d’orient qui subsista jusqu’en 1453 ap j.c

Les dix orteils ou les dix cornes selon qu’il s’agit de la statue ou de la bête (monstre) symbolisent les dix tribus barbares. Elles étaient toutes chrétiennes et ont continué avec la politique romaine. Il est à noter que le royaume de Dieu symbolisé par la pierre devrait être suscité ou était à venir après la division de l’empire romain. La petite corne qui est sortie des tribus barbares est le pouvoir papal. La prophétie indique que le pouvoir papal devrait détruire trois des dix tribus barbares. Et l’histoire a retenu que sous le pontificat de Gélase, les eurules ont été détruits par l’église romaine en 493, sous le pontificat de Jean II, les Vandales connurent le même sort en 534 et enfin sous le pontificat de Vigile, la troisième tribu barbare détruite était les ostrogoths, cela en 538. Ces trois tribus barbares, les Hérules, les vandales. Et les Ostrogoths, détruites par la papauté, pratiquaient la religion chrétienne et professaient la doctrine du prêtre Arius d’Alexandrie. Le christianisme est venu avant la division de l’empire romaine et était même la religion officielle de l’empire. Ce fait éloquent témoigne que le christ Jésus n’est pas le fils de l’homme du chapitre sept, encore moins la pierre du chapitre deux. Les faits sont têtus démontrés que Jésus n’est pas le fils de l’homme de Daniel 7 :13 pour de raisons ci haut évoquées. Et cela ne doit étonner car les savants, exégètes et commentateurs chrétiens sont aussi d’avis que le fils de l’homme dont question n’est pas Jésus : Dans la bible de Jérusalem, à la page 1085, dans l’introduction aux prophètes et précisément la partie concernant le livre de Daniel, il est écrit :

v« le royaume qu’on attend s’étendra à tous les peuples 7 :18 le royaume de Dieu 3 :33 (100) ; 4 :31, le royaume du fils de l’homme à qui fut conféré toute puissance 7 :13-14. Ce mystérieux fils de l’homme que 7 :18 et 21-27 identifie avec la communauté des saints et aussi sa tête, le chef du royaume eschatologique, mais ce n’est pas le Messie davidique » Fin de citation. Or le Messie davidique c’est Jésus.» Dans le glossaire de la bible TOB publié en 1988 aux éditions du CERF, il est écrit à la page 1801 en ce qui concerne le concept « fils de l’homme » : Sauf en Actes 7 :56 et Jean 12 :34 l’expression le fils de l’homme est prononcée par Jésus lui-même. Dans de nombreux cas il est évident que le titre lui servait à se désigner lui-même. En certains passages l’expression évoque l’autorité d’un personnage encore à venir, le juge de la fin de temps… cet emploi est sans doute inspiré de Daniel 7 :13. Fin de citation. Si Jésus était le fils de l’homme (Daniel 7) les savants Catholiques et Protestants réunis n’écriraient pas : « en certains passages l’expression évoque l’autorité d’un personnage encore à venir.

LE CINQUIEME ROYAUME.
A propos du cinquième royaume, il est écrit : Or aux jours de ces rois-là, le Dieu du ciel suscrit un royaume qui ne sera jamais détruit et dont la royauté ne sera pas laissée à un autre peuple. Il pulvérisa et anéantira tous ces royaumes là, il subsistera à jamais, ce même sans l’intermédiaire d’aucune main et pulvériser le fer, le bronze, le céramique, l’argent et l’or. Daniel 2 :44 à 45 Le cinquième royaume, qui représente le royaume de Dieu sur terre sera inauguré par un homme comme l’atteste la prophétie : confère Daniel 7 :13-14. Quand viendra ce royaume de Dieu sur terre ?

Comment le reconnaîtrons-nous ? Conformément à la prophétie, Muhammad ben Abdullah, le prophète de Dieu à l’humanité est venu au monde en l’an 570 après Jésus-Christ. 32 ans après que la papauté ait détruit la troisième corne ou la troisième tribu barbare. Le prophète de l’Islam est né pendant le règne des tribus barbares : « dans le temps de ces rois là, Dieu suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit ».Daniel 2 :44 Le royaume de Dieu qu’inaugure le fils de l’homme détruira l’empire romain, y mettra fin : « tu regardais, lorsqu’une pierre se détacha sans l’intermédiaire d’aucune main ; elle frappa la statue sur ses pieds de fer et de céramique, et elle les pulvérisa »

Source: magazine congocom union

Regard sur les stratégies axiologiques du Noble Prophète (Qlpssl) dans la voie vers l’unité Islamique
Introduction
L’intitulé « stratégies axiologiques (et communautaires) » souscrit à l’analyse du rôle et de l’influence du Noble Prophète, (Qlpssl) dans l’emploi du facteur d’ « unité Islamique » en tant que l’un des instruments de la communauté Islamique de cette époque.

Une classification complète du rôle du Noble Prophète (Qlpssl) dans la fondation de l’unité de la communauté Islamique comportera trois sujets fondamentaux : tout d’abord, l’effort consistant à employer les facteurs politiques allant dans le sens des mises en place nécessaires, au sein de la communauté arabe de l’époque ; puis les programmations « culturelles », dans la voie conduisant à dessiner pour les musulmans le panorama de la communauté unique et à créer l’espace d’une croissance intellectuelle et d’une élévation de la compréhension des gens vis-à-vis de leurs propres responsabilités ; et enfin, les solutions auxquelles le Noble Prophète (Qlpssl) eut recours dans la réalisation de l’unité.

De telles stratégies peuvent être rassemblées sous le titre de « appel axiologique du Noble Prophète », (Qlpssl) dont les parties se composeront de : « stratégies axiologiques, nationales et religieuses », « stratégies axiologiques, ethniques et patriotiques », stratégies axiologiques, communautaires et individuelles ». Maintenant, nous allons passer en revue chacune des parties exposées.

1. Stratégies axiologiques, nationales et religieuses
a. Fondation de l’unité nationale et de la parenté religieuse
L’entrée du Noble Prophète (Qlpssl) à Madina (Médine) fut accompagnée de la conclusion d’alliances entre les différents groupes. Ces conventions peuvent être comptées pour les exemples les plus manifestes de ce qui a été employé afin de mettre sur pieds l’unité islamique à cette époque.

Les alliances nationales de Madina (Médine)
L’une des plus importantes parmi ces alliances fut le premier pacte qui fut conclu entre le Noble Prophète (Qlpssl) et les gens de Ta’if ainsi que les tribus de Yathrib. Certaines d’entre elles sont considérées comme les « premières constitutions écrites du monde ». Cette mesure constitua la meilleure façon de créer l’unité nationale et la parenté religieuse, car elle garantissait l’unité entre les tribus en conflit, les droits communautaires des juifs ainsi que des émigrants musulmans. D’un autre côté, ces alliances réunissaient les préliminaires à la formation d’une unité politique et gouvernementale.

A titre d’exemple du contenu du contrat entre les musulmans, il était clairement stipulé que les musulmans constituent une communauté unique, indépendante des autres gens, il n’y a pas de relations entre les musulmans et les incroyants et il ne doit pas y avoir de distance d’un musulman à l’autre.

»انهم امة واحدة من دون الناس «

Bien que l’esprit régissant ces alliances est pareil à l’emploi de l’instrument qu’est l’unité islamique dans le sens de la stratégie axiologique du Noble Prophète (Qlpssl) au sein de la communauté Islamique, et c’est pourquoi elle en possèdent toutes les caractéristiques, cependant nous en exposons certaines[i][1] :

- Les musulmans seront unis face à la tyrannie, à la transgression, à la conspiration et à la corruption.

- Aucun musulman ne fait la paix au cours du djihad dans le sentier de Dieu sans consulter les autres croyants, et la paix ne sera mise en œuvre que si elle l’est pour tous.

- L’ensemble des groupes (qui sont en guerre) entreront en guerre simultanément et la guerre ne sera pas imposée à un groupe (deux fois de suite).

- Si un différent survient entre les musulmans, les sources de son règlement proviendront de Dieu et de l’Envoyé de Dieu (Qlpssl).

- Les musulmans n’abandonneront pas l’individu endetté et redevable dont la religion est intense, et même, ils lui viendront en aide.

Dans une autre portion de ces alliances historiques dont une des parties était constituée des juifs de Madina (Médine), si l’on fait attention à leur teneur, des ordres annoncent et dénotent la réalisation de l’unité nationale provenant de l’intervention du Noble Prophète (Qlpssl) :

- Les musulmans et les juifs constituent des communautés uniques et vivront comme un peuple à Madina (Médine), chacune a sa propre religion.

- On aidera et soutiendra les juifs avec lesquels on a conclu une alliance et réciproquement, lorsque les musulmans les inviteront à la réconciliation, ils devront l’accepter.

- Les musulmans et les juifs (les deux groupes) doivent combattre ceux qui sont hostiles à ces alliances.

- Les deux groupes doivent collaborer l’un envers l’autre dans la défense de Yathrib (Médine) face aux assaillants.

- Aucun incroyant vis-à-vis de chacune des deux parties ne sera salarié, à moins que cela ne soit consécutif à la consultation des deux groupes.

Quoi qu’il en soit, il faut en conclure ainsi que l’effort afin de créer une sensibilité religieuse commune et nationale compte pour l’une des solutions les plus éminentes du Noble Prophète, que Dieu le bénisse lui et les siens, pour la réalisation de l’unité Islamique.

Le Prophète (Qlpssl) a par la suite constamment rappelé l’importance de ce sujet dans la voie vers l’établissement de la parenté religieuse des musulmans. Lors de l’un de ses discours faisant suite à la conquête de Makka (La Mecque), on rapporta qu’il dit dans la Mosquée Sacrée :

»المسلم اخو المسلم والمسلمون اخوة يد واحدة على سواهم تتكافأ دمائهم يسعي بذمتهم ادناهم» [ii][2]

« Le musulman est un frère pour le musulman et les musulmans forment une communauté unie. »

La création d’un tel sentiment religieux commun et d’une parenté spirituelle unique entre les croyants est célèbre dans cette parole attribuée au Prophète (Qlpssl) :

»المؤمنون كنفس واحدة «

« Les croyants partagent une âme unique. »

b. Relation entre l’esprit fraternel et la fraternité
Apparition de l’appartenance communautaire
Lors de la première année de l’entrée du Noble Prophète (Qlpssl) à Madina (Médine), l’une de ses innovations les plus importantes et l’une de ses stratégies essentielles lors de l’emploi du facteur d’unité religieuse fut le pacte de fraternité entre tous les musulmans, qu’ils soient homme ou femme.

L’Envoyé de Dieu (Qlpssl) dit lors d’une réunion publique :

«تأخوا في الله أخوين أخوين.» [iii][3]

« Soyez, en Dieu, deux à deux, des frères les uns pour les autres. »

Les émigrants (les musulmans venus de Makka) et les assistants (les musulmans de Madina), du fait qu’ils avaient été éduqués dans deux endroits différents, avaient de grandes différences dans leurs façons de penser et de se comporter. Les « Aws » et les « Khazradj », qui formaient la population des assistants, se combattaient alors depuis cent vingt ans et se considéraient comme étant des ennemis de sang les uns des autres. Avec ces différents, la poursuite d’une vie religieuse et politique n’était possible en aucun cas. Or le Prophète (Qlpssl) résolu ce problème de manière intelligente.

Il fut chargé de la part de Dieu de rendre frères les uns des autres les émigrants et les assistants. Un jour, lors d’une assemblée publique, il se tourna vers ses partisans et dit : « Soyez, deux à deux, des frères en religion les uns pour les autres. » Lui-même déclara également que Ali (Qlpssl) est son frère dans ce monde et dans l’Autre :

«انه مني وانا منه.»

« Il (‘Alî) est de moi et je suis de lui. »

Les chroniques musulmanes dont fait partie le livre d’histoire de Ibn Hichâm ont enregistré les identités des individus qui sont alors devenus des frères les uns des autres.

Ce pacte fraternel général n’a prit forme que sur le fondement de la négation des stimulants ethniques et tribaux, tout en étant axé sur le droit et la coopération communautaire tel que :

«إنما المؤمنون إخوةٌ فأصلحوا بين أخويكم واتقوا الله لعلكم ترحمون.» [iv][4]

« Les croyants sont frères. E'tablissez donc la paix entre vos frères. Craignez Dieu ! Peut-être vous fera-t-on miséricorde. »

Quoi qu’il en soit, cette décision intelligente fut l’instrument le plus productif de la réalisation de l’amitié apprise au sein de la communauté de cette époque. Elle montre les efforts du Noble Prophète (Qlpssl) afin de créer une appartenance communautaire axée sur la foi en Dieu.

L’amour divin en tant que base pour la formation de la communauté idéale
La communauté désirée du Noble Prophète (Qlpssl) est un système dans lequel l’ensemble des composants ont des liens fraternels les uns envers les autres, axés sur la croyance en l’Unicité. Ils sont tenus d’en exécuter la loi et la gardent fermement. Dieu, Honoré et Glorieux, également, fonde (par Sa puissance) le terrain favorable à l’amitié et à l’unité des cœurs, ainsi sont raffermis les fondements de la compréhension sociale de la communauté islamique :

«وإن يريدوا أن يخدعوك فإن حسبك الله هو الذي أيدك بنصره وبالمؤمنين * وألف بين قلوبهم لو أنفقت ما في الأرض جميعاً ما ألفت بين قلوبهم ولكن الله ألف بينهم إنه عزيزٌ حكيمٌ.» [v][5]

« S’ils veulent te tromper, Dieu te suffit. C’est lui qui t’assiste de Son secours et par l’intermédiaire des croyants. Il a uni leurs cœurs par une affection réciproque. Si tu avais dépensé tout ce que la terre contient, tu n’aurais pas uni leurs cœurs par une affection réciproque ; mais Dieu a suscité entre eux cette affection. Il est puissant et juste. »

Sur la base de la teneur des versets divins : premièrement, on ne peut parler de communauté sans la réalisation de l’amitié communautaire ; deuxièmement, la réalisation de cette chose ne peut provenir que de Dieu ; troisièmement, les croyants également sont capables de réunir les conditions et les fondements de l’unité communautaire.[vi][6]

Les paroles véridiques de Dieu à propos de la question de la fraternité des tribus de Yathrib sont elles aussi suffisantes :

« واعتصموا بحبل الله جميعًا ولا تفرقوا واذكروا نعمة الله عليكم إذ كنتم أعداءً فألف بين قلوبكم فأصبحتم بنعمته إخوانًا...» [vii][7]

« Attachez-vous tous, fortement, au pacte de Dieu, ne vous divisez pas ; souvenez-vous des bienfaits de Dieu. Dieu a établi la concorde en vos cœurs, vous êtes, par Sa grâce, devenus frères... »

La communauté idéale du Noble Prophète (Qlpssl) qui évolue dans cet esprit de fraternité, est une communauté qui dans la rigueur vis-à-vis de l’incroyance et la miséricorde vis-à-vis de la foi, trouve son unité autour de la solidité d’un axe :

«محمدٌ رسول الله والذين معه أشداء على الكفار رحماء بينهم.» [viii][8]

« Mohammad est le Prophète de Dieu. Ses compagnons sont violents envers les impies, bons et compatissants entre eux. »

Une communauté qui est comme le chiffre un, dont tous les individus demeurent constamment dans une relation unifiante, dont l’esprit d’amour et la foi religieuse imprègnent la trame, comme nous le lisons dans un hadith du Noble Envoyé de l’Islam, Mohammad (Qlpssl) :

« انما المؤمنين في تراحمهم وتواددهم وتعاطفهم كمثل الجسد الواحد اذا اشتكي منه عضو تداعي له سائر الاعضاء بالحمي والسهر.» [ix][9]

« En effet, les musulmans, du point de vue de la compassion, de l’amour, de la bonté les uns envers les autres sont comme le chiffre un. Chaque fois que l’une de ses parties tombe malade, l’autre partie l’aide et l’assiste avec soin et en se privant de sommeil. »

Utilisation des capacités communautaires
En définitive, le Noble Prophète (Qlpssl) avec le projet des alliances fraternelles des assistants et des émigrants, a utilisé la capacité propre du cadre communautaire de la communauté arabe (qui était la protection de ceux avec lesquels l’alliance avaient été conclue) dans le but de réaliser la communauté unique. Cette réussite manifeste du Prophète (Qlpssl) n’a pas été seulement la cause de l’étonnement d’individus tels que Abû Sofiân ; les effets et les contrecoups de cette égalité Islamique alla jusqu’à rendre plus importants leurs biens et leurs possessions, vis-à-vis les uns des autres. Les historiens rapportent qu’au cours de la fraternité entre les assistants et les émigrants, un accord fut conclu, concernant aussi la participation à l’héritage. A ce niveau, l’événement du partage du butin de guerre des Bani Nadhîr en constitue le meilleur exemple.

Quoi qu’il en soit, d’un bout à l’autre des événements de l’histoire islamique, il y a des preuves parlantes qui montrent le plan du Noble Prophète (Qlpssl) s’opposant à la dissolution des rangs des musulmans et profitant en retour de l’instrument qu’est l’unité Islamique. Cet ordre était une révélation du Coran :

«ولا تكونوا كالذين تفرقوا واختلفوا...» [x][10]

« Ne soyez pas comme ceux qui se sont divisés et qui se sont opposés les uns aux autres... »

La tâche du Noble Prophète (Qlpssl) dans la création de l’unité, à la hauteur des efforts possibles, aboutit, et comme il considère l’idéal de l’unité comme l’une des missions divines de sa propre mission ; comme la douleur de la dispersion des croyants lui est coûteuse et difficile ; comme il est doux avec eux et les protège, il emploie toute sa capacité dans cette voie :

«لقد جاءكم رسولٌ من أنفسكم عزيزٌ عليه ما عنتم حريصٌ عليكم بالمؤمنين رءوفٌ رحيمٌ.» [xi][11]

« Un Prophète, pris parmi vous, est venu à vous. Le mal que vous lui faites lui pèse ; il est avide de votre bien. Il est bon et miséricordieux envers les croyants. »

C’est peut-être pour cette raison qu’il dit lui-même :

«ما اوذي نبي مثل ما اوذيت.» [xii][12]

« Aucun prophète n’a été tourmenté comme moi. »

Stratégies pour la sympathie et la réconciliation
Le thème de l’amendement réciproque, les recommandations et les prises de position du Noble Prophète (Qlpssl) à ce propos prennent place dans la série des stratégies pour la mise en œuvre de la fraternité :

« ... قال رسول الله - صلى لله عليه واله: يا ابا ايوب الا ادلك على صدقة يرضي الله وروله موضعها قال: بلي، تصلح بين الناس اذا تفاسدوا وتقرب بينهم اذا تباعدوا.»[xiii][13]

« ô Abâ Ayyûb ! Ne veux-tu point que je te guide à propos de l’aumône afin que Dieu et son Prophète soient satisfaits ? Abâ Ayyûb dit : « Si. » Le Prophète, Dieu le bénisse lui et les siens, dit : « Réconcilie les gens lorsqu’ils se sont coupés les uns des autres et rapproche-les les uns des autres lorsqu’ils se sont éloignés les uns des autres. »

Il a également été rapporté qu’ils ont interrogé le Noble Prophète (Qlpssl) à propos du verset de la fraternité. Il répondit :

« Le profit de celui qui réconcilie les gens est équivalent au profit de celui qui combat dans la voie vers Dieu. » [xiv][14]

Dans cet ordre, nous prenons à témoin l’une de ces méthodes, lors de la décision, fondée sur l’amendement réciproque que prit le Noble Prophète (Qlpssl) à propos du partage du butin de la bataille de Badr. Certainement, l’absence de lois spécifiques au partage du butin ainsi que le manque d’éducation et d’une morale pleine des musulmans de cette époque, furent des facteurs causant des dommages à l’unité dynamique de la communauté Islamique. Ainsi, le Prophète, que Dieu le bénisse lui et les siens, devint le responsable de l’amendement des affaires et de la protection du « tissage » de la nation. Les croyants également sont tenus à respect de l’unanimité et de l’imitation du Noble Prophète (Qlpssl) :

«فاتقوا الله وأصلحوا ذات بينكم وأطيعوا الله ورسوله إن كنتم مؤمنين.» [xv][15]

« Craignez Dieu ! Maintenez la concorde entre vous. Obéissez à Dieu et à Son Prophète, si vous êtes croyants. »

Le Noble Prophète (Qlpssl) efface la divergence de façon à ce qu’une fissure (même insignifiante) ne se produise pas dans la charpente de l’unité religieuse des musulmans ; comme les historiens l’ont rapporté, le Noble Prophète (Qlpssl) fixait une part du butin même pour un groupe qui n’était pas disposé à la guerre.[xvi][16]

Il est intéressant de remarquer qu’avant le début de la bataille de Badr, le Noble Prophète (Qlpssl) avec l’annonce de la protection d’un groupe d’émigrants est dans l’attente de l’annonce de la satisfaction des assistants découlant de leur disposition au djihad avec les ennemis. Comme le contenu du pacte des assistants avec le Prophète, que Dieu le bénisse lui et les siens, se rapportait à sa défense à l’intérieur de la ville de Madina (Médine) et non à l’accompagner dans les batailles à l’extérieur, c’est pourquoi il est en quête de l’opinion des assistants avant de se mettre en marche. Une fois qu’il est sûr de leur aide, il prépare la bataille. En réalité, cette affaire contient un exemple du soin du Noble Prophète (Qlpssl) à instaurer les traditions communautaires et à considérer les conditions politiques spécifiques de l’époque.[xvii][17]

La suprématie au lieu de la dispersion
Un autre événement dont nous sommes témoins, dans le courant de la bataille d’Ohod, est un ordre que le Coran donne au Prophète (Qlpssl) de ne pas blâmer les musulmans ayant fui la bataille. Et face à cela, de leur pardonner, de s’efforcer de leur donner espoir, de les aider de sorte à ce qu’ils soient attirés par la communauté Islamique et s’inscrivent dans la voie de l’amendement et de l’éducation morale :

« فاعف عنهم واستغفر لهم وشاورهم في الأمر...» [xviii][18]

« Pardonne-leur ! Demande pardon pour eux ; consulte-les sur toute chose... »

Assurément, l’une des racines fondamentales d’une telle décision choisie fut sa parenté avec l’unité et l’uniformité politique de la communauté musulmane, afin que par cette voie, disparaisse petit à petit le fond de séparation entre les groupes de musulmans ainsi que les autres fractures dans la communauté.

C’est dans la même bataille, tel que l’histoire le rapporte, qu’un jeune musulman iranien dit après avoir frappé d’un coup un individu de l’armée ennemie :

«خذها وانا الغلام الفارسي.»

« Prends ce coup, je suis un jeune perse. »

Or le Noble Prophète, que Dieu le bénisse lui et les siens, lui a parlé et l’a blâmé, lui demandant pourquoi il ne dit pas : « Je suis un jeune assistant (ansârî). »? Le but en cela est d’éteindre par ce moyen également la volonté d’inciter au fanatisme ethnique, de protéger l’unité des rangs de l’Islam, et aussi de ramener le modèle des honneurs et des valeurs du cadre de la tribu, de la race, de l’ethnie à celui de la religion et des valeurs de l’unicité.

Ainsi, le Prophète, Dieu le bénisse lui et les siens, utilisait tous les facteurs afin de sauvegarder la suprématie communautaire et d’empêcher la dispersion, y compris lors de la destruction de la « mosquée du dommage » (dharâr) !

Préservation de la concorde nationale
Dans la péninsule arabe, Madina (Médine) et Nadjrân comptaient pour deux points étendus et deux grands centres pour les Gens du Livre. De ce point de vue, un groupe d’arabes des « Aws » et des « Khazradj », adhérant aux lois juive et chrétienne, devinrent leurs partisans. Abû ‘A^mir, le père de Hanzhala, le célèbre martyr de la bataille de Ohod, fut fortement attiré par la loi chrétienne durant la période de « l’ignorance » et fit partie du rang des moines. Lorsque l’étoile de l’Islam se leva depuis Madina (Médine), et absorba les minorités religieuses ; Abû ‘A^mir fut très fâché de cela et apporta une aide amicale aux incroyants parmi les « Aws » et les « Khazradj ». Le Noble Prophète (Qlpssl) fut informé de ses plans destructeurs et ordonna qu’on le mette aux arrêts. Il alla de Madina (Médine) à Makka (La Mecque), puis de là à Tâ’if. Lorsque Tâ’if tomba il fuit en Syrie et de là dirigea un réseau d’espionnage du parti des incroyants. Il écrivit ceci dans l’une de ses lettres à ses amis : « Dans le village de Qobâ, construisez une mosquée en face de la mosquée des musulmans et rassemblez-vous là au moment de la prière. Sous le prétexte de l’accomplissement d’une obligation religieuse, discutez à propos des sujets liés à l’Islam et aux musulmans, ainsi que des moyens de mettre en oeuvre des plans. »

Abû ‘A^mir, comme les ennemis d’aujourd’hui de l’Islam, avait ressenti que dans un pays où la religion a cours, le meilleur moyen de la détruire et de l’éradiquer est justement d’employer le nom de la religion ; l’emploi du nom de la religion plus que toute autre facteur permet de l’endommager.

Il savait que le Noble Prophète (Qlpssl) ne donnerait à aucun titre l’autorisation au parti des incroyants de se construire un centre, sauf dans le cas où ils donneraient l’apparence de la religion à ce centre, et construisent pour leurs assemblées un temple au titre de mosquée.

Lorsque le Noble Prophète (Qlpssl) fut résolu pour la bataille de Tabûk, les représentants du parti de la discorde vinrent au Prophète (Qlpssl) et sous le prétexte que leurs vieillards et leurs malades ne pouvaient pas parcourir la distance entre la maison et la mosquée de Qobâ durant les nuits opaques et pluvieuses, ils lui demandèrent de leur donner la permission de construire une mosquée dans leur propre quartier. Le Noble Prophète (Qlpssl) ne donna pas de réponse positive ou négative à leur question, et reporta la décision finale pour après le retour de voyage.

Ceux du parti de la discorde choisirent un lieu durant l’absence du Noble Prophète (Qlpssl) achevèrent avec empressement de construire l’édifice pour les assemblée, dénommé « mosquée ». Le jour où le Noble Prophète (Qlpssl) revint à Madina (Médine), ils voulurent qu’il inaugure ce lieu d’adoration en y accomplissant quelques unités de prière. A ce moment, l’Ange de la Révélation descendit et informa le Noble Prophète (Qlpssl) à propos de cette affaire. Il nomma la mosquée ; « mosquée du dommage » (dharâr), qui a été construite pour faire des plans politiques et mettre en œuvre la dispersion au sein des musulmans.

Le Noble Prophète (Qlpssl) ordonna que l’on réduise à néant la « mosquée du dommage » (dharâr), que l’on en brûle la charpente et que le lieu serve de décharge publique durant un certain temps.

Détruire la « mosquée du dommage » (dharâr), constitua un coup destructeur qui atteignit le parti de la discorde. A` partir de ce moment, la trame du parti se défit et leur unique protecteur, ‘Abdallâh ibn Obay, quitta ce monde deux mois après la bataille de Tabûk.

La politique du Noble Prophète (Qlpssl) au sujet de la destruction de la « mosquée du dommage » (dharâr), fut précisément accomplie dans le but de constituer un obstacle efficace pour empêcher l’apparition d’une déchirure politique dans la communauté Islamique et afin que la suprématie nationale ne soit pas atteinte.

Sur ce fondement, le Noble Prophète de l’Islam (Qlpssl) jusque dans ses dernières recommandations faites à la communauté islamique, dit également ceci :

« ايها الناس، ان دماءكم واموالكم عليكم حرام الى ان تلقوا ربكم، كحرمة يومكم هذا وكحرمة شهركم هذا...»

« Il est illicite d’empiéter sur la vie et sur la propriété des autres… »

On trouve aussi en fin de discours :

«ايها الناس اسمعوا قولى واعقلوه، تعلمن ان كل مسلم اخ للمسلم وان المسلمين اخوة.» [xix][19]

« ô vous les hommes ! E'coutez ma parole et réfléchissez-y, sachez que tout musulman est le frère de l’autre musulman et que tous les musulmans sont frères les uns des autres. »

2. Stratégies ethniques et patriotiques
a. Négation du racisme et du nationalisme
Une autre des solutions que le Noble Prophète (Qlpssl) a employée dans la voie de la fondation de l’unité de la communauté Islamique, fut la négation du racisme, du nationalisme et des discriminations injustes et inacceptables.

Destruction des valeurs de la djahiliya (la période pré-islamique de « l’ignorance »)

Le combat du Noble Prophète (Qlpssl) contre l’esclavagisme de cette époque, qui fut accompagné d’un surcroît sensible de sa force politique et communautaire, avec la certitude d’une augmentation de jours en jours, en est le meilleur témoin. Ce soulèvement compte pour une partie des actions réclamant la justice engagées par le Noble Prophète (Qlpssl) face à l’oppression ouverte de cette période. C’est parce que le Prophète poursuit la fondation de la communauté prospère et religieuse et l’instauration du parti des justes que :

«ألا إن حزب الله هم المفلحون.» [xx][20]

« Les partisans de Dieu ne sont-ils pas les gagnants ? »

Et il avait bien appris du Coran que la prospérité et la félicité ne s’accordent pas à l’oppression et à la cruauté :

«..إنه لا يفلح الظالمون.» [xxi][21]

« … Il n’y aura pas de bonheur pour les injustes. »

L’un des efforts du Noble Prophète (Qlpssl) à l’époque du début de sa présence de dix années à Makka Makrama (La Mecque vénérée) fut de casser la base du système de valeurs gouvernant la communauté ignorante de cette époque. Dans la trame des liens tribaux ; les esclaves et les servantes, sans la permission de leurs maîtres, n’avaient le droit d’aucune décision libre ni n’avait le droit de manifester leur participation à la communauté. Il n’appartenait pas aux esclaves d’accepter ou de ne pas accepter leurs propres croyances religieuses.

L’appel culturel du Noble Prophète (Qlpssl) à l’unicité, ainsi que son appel axiologique à instaurer l’appartenance religieuse et l’amour communautaire provenant de l’unicité sont devenus la cause pour préparer le terrain à la destruction de telles discriminations injustes. Les critères préislamiques des relations familiales ont disparu progressivement et finalement, les individus embrassèrent la nouvelle religion indépendamment de leur tribu d’origine, car :

«ا غصبية في الاسلام»

« Il n’y a pas de contrainte en Islam. »

Le produit du succès du Noble Prophète (Qlpssl) dans l’utilisation de cette voie fut la conversion à l’Islam d’individus provenant des différentes tribus associationnistes, leur désobéissance par rapport aux règles du système tribal, et enfin, leur adhésion aux rangs des croyants. Cette méthode, en plus de l’influence sur les valeurs et le fait communautaire, de semer le désespoir et la crainte dans le cœur des associationnistes, de détruire les fondements des valeurs gouvernantes, fit apparaître un fond propice à la naissance d’un nouveau système communautaire.


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Valeur de l’égalité monothéiste Le Saint Prophète de l'Islam Valeur de l’égalité monothéiste
Introduction.
Ensuite, le Noble Prophète (Qlpssl) sous la forme d’ordre, d’instruction ou de recommandation, orienta les musulmans vers la libération des esclaves, comme il le faisait lui-même. Le fait que la foi en Dieu, en l’Au-delà et en les prophètes est considérée comme équivalente au fait d’offrir un bien afin de libérer les autres hommes était un ordre divin :

« ...ولكن البر من آمن بالله واليوم الآخر والملائكة والكتاب والنبيين وآتى المال على حبه ذوي القربى... وفي الرقاب»[xxii][22]

« … L’homme bon est celui qui croit en Dieu, au dernier Jour, aux anges, au Livre et aux prophètes. Celui qui, pour l’amour de Dieu, donne de son bien… pour le rachat des captifs »

Le Prophète (Qlpssl) fit d’individus tels que Zayd ibn Haritha le commandant de l’armée de l’Islam, de Bilâl Habachî[xxiii][23] le muezzin particulier et glorifie Salmân al-Fârsî[xxiv][24] l’iranien, lui offrant une situation et une position élevées, afin et dans cet ordre, de lutter à la fois contre les discriminations existantes :

« من اعتق مؤمناً اعتق الله العزيز الجبار بكل عضو منه عضواً من النار.» [xxv][25]

« Celui qui libère un croyant, Dieu L’Adoré, Le Puissant, au lieu de chaque membre des membres de ce croyant, sauve ses membres du feu. »

Et à la fois de faire connaître graduellement la valeur de la piété en tant que fondement des dignités et des positions au sein de la communauté :

«إن أكرمكم عند الله أتقاكم.» [xxvi][26]

« Le plus noble d’entre vous, auprès de Dieu, est le plus pieux d’entre vous.

Le Noble Prophète (Qlpssl) annonçait ouvertement : « Cet esclave habachî et ce sayyid qoraychî sont (tous deux) égaux auprès de moi. » Dans ce sens, on l’a considéré comme étant le proclamateur du droit d’égalité monothéiste.

«أيها الناس، إن ربكم واحد وإن أباكم واحد، كلكم لآدم وآدم من تراب أكرمكم عند الله أتقاكم ليس لعربي على عجمي فضل الا بالتقوى.» [xxvii][27]

« ô vous les hommes ! En vérité votre Dieu est un et votre père est également un, vous êtes tous de A^dam et A^dam provient de la terre. Le meilleur d’entre vous auprès de Dieu est celui dont la piété est la plus grande ; aucun arabe n’est supérieur à un non arabe, excepté par la piété.

» Quoi qu’il en soit, le respect de l’égalité et de la justice par l’intermédiaire du Noble Prophète (Qlpssl) qui précisément prit la place de l’oppression et des discriminations en usage, fut parmi les stratégies les plus efficaces mettant en œuvre l’unité islamique au sein de la communauté endommagée de cette époque.

Dans les textes historiques et traditionnels nous lisons que le Prophète (Qlpssl) ne plaçait pas de différence entre les esclaves et les autres. Lui-même également, lors de l’exécution des règles, faisait goûter aux autres le goût suave du droit à l’égalité et à la justice. Même dans l’assemblée des musulmans, la place du Prophète de Dieu (Qlpssl) n’était pas visible et lorsqu’il prenait place au sein de l’assemblée, les gens qui ne le connaissaient pas ne pouvaient pas facilement percevoir la présence de l’Envoyé de Dieu parmi les gens. L’apogée de l’éclat de cette quête de l’égalité était même visible dans les yeux bénis du Prophète de la miséricorde :

«كان رسول الله يقسم لحظاته بين اصحابه، ينظر الى ذا وينظر الى ذا بالسوية.» [xxviii][28]

« Le Noble Prophète (Qlpssl) partageait ses regards entre ses compagnons et les regardait de manière égale ou en observant l’égalité entre eux. »

Bien entendu, il ne fait pas de doute que tous ces usages divins ont été très efficaces afin d’attirer la protection de la masse du peuple. Le Prophète (Qlpssl) lors d’une allégorie parlante dit :

«ان الناس من عهد آدم الى يومنا هذا مثل أسنان المشط لا فضل العربي على العجمي ولا للاحمر على الاسود الا بالتقوى.» [xxix][29]

« Les hommes, du temps de A^dam jusqu’à maintenant sont égaux comme les dents d’un peigne. Ni l’arabe n’a de supériorité sur le non arabe, ni le blanc sur le noir, sauf du fait de la piété. »

Cette manière intelligente particulière et cette capacité ingénieuse se poursuit également durant la période du gouvernement du Noble Prophète (Qlpssl) afin que son plan tienne constamment sa promesse en tant que l’un des instruments de valeur construisant l’unité. Le Noble Prophète (Qlpssl) a l’intention de supprimer tous les fondements des inégalités préislamiques et de rendre impossible le retour à l’époque de l’ignorance et l’acceptation des règles non divines :

«أفحكم الجاهلية يبغون...» [xxx][30]

« Recherchent-ils le jugement de l’ignorance ? » L’Envoyé de Dieu (Qlpssl) est lui-même l’initiateur de ce grand mouvement communautaire et axé sur les valeurs. Il utilisait toutes les éventualités dans le but d’induire et de confirmer l’esprit d’égalité et de justice humaines au sein de la communauté de cette époque, accomplissant ses premiers pas. Il dit de la manière la plus belle et la plus parfaite :

« ان الله تعالى يكره من عبده أن يراه متميزاً بين اصحابه.» [xxxi][31]

« Dieu L’E'levé n’aime pas voir Son serviteur faire des différences entre ses compagnons. »

Ainsi, l’on peut conclure : la négation du tribalisme et de toute sorte de fanatisme inacceptable de la période préislamique de l’ignorance était continuellement à l’esprit du Noble Prophète de l’Islam (Qlpssl). Ses avertissements à ceux qui considéraient la lignée et l’ascendance comme la base des glorifications et des valeurs ont été enregistrés dans l’histoire de l’Islam.

Salmân Fârsî était assis dans la mosquée du Prophète (Qlpssl). Certains des grands parmi les compagnons étaient également présents. La conversation vint sur l’origine et la lignée, chacun disait quelque chose à propos de sa propre origine et de sa propre lignée, jusqu’à ce qu’ils interrogent Salmân Fârsî. Il dit :

«انا سلمان بن عبدالله، كنت ضالاً فهداني الله عزوجل بمحمد، وكنت عائلاً فأغناني الله بمحمد وكنت مملوكاً فأعتقني الله بمحمد.» [xxxii][32]

« Je suis Salmân Fârsî, le fils du serviteur de Dieu, j’étais égaré mais Dieu m’a guidé par l’intermédiaire du Prophète, j’étais pauvre mais par l’intermédiaire du Prophète ; Il m’a rendu riche, j’étais esclave et par le Prophète, Il m’a libéré. » Ensuite, le Prophète (Qlpssl) entra et Salmân lui raconta ce qui se passait. Le Noble Prophète (Qlpssl) dit à cette assemblée dont tous étaient de qoraych :

«يا معشر قريش ان حسب الرجل دينه ومروته خلقه واصله عقله.» [xxxiii][33]

« ô peuple de qoraych ! En vérité, l’essence et l’honneur de l’homme sont sa religion, sa dignité est dans ses mœurs et son origine provient de sa sagesse. »

De la même façon, dans un autre hadith, la gloire et les honneurs axés sur le fanatisme tribal comptent pour le feu de l’Enfer :

«ليدعن رجال فخرهم بأقوام انما هم فحم من فحم جهنم...» [xxxiv][34]

Dans cette ligne il faut faire allusion à la vie très simple du Noble Prophète (Qlpssl) qui comme le rapporte le Commandeur des croyants, la Paix soit sur lui, ne donnait même pas la permission d’installer un tissus avec des décorations ordinaires dans sa propre maison. Cette affaire était le meilleur témoin et terrain le plus favorable à l’attraction des hommes ayant connu les privations de cette époque, ainsi que le meilleur facteur de la réalisation de l’unité religieuse. Ses compagnons ont rapporté :

«كان رسول الله - صلى لله عليه واله – خفيف المؤونة.»

« Les dépenses journalières de l’Envoyé de Dieu, que Dieu le bénisse lui et les siens, étaient infimes. »

La plus belle interprétation à propos du rôle axiologique des prophètes est ce que nous lisons dans le Nahdj ol-Balâgha :

«مع قناعة تملا القلوب والعيون غني وخصاصة تملا الابصار والاسماع أذي.» [xxxv][35]

« Dieu (a envoyé) les prophètes avec un contentement qui remplit les cœurs et les regards même si leur apparente pauvreté et indigence rend malveillants les regards et les oreilles (des gens). »

Protection des démunis
Dans le but de nier les fanatismes tribaux, la ligne de conduite consistant à protéger les pauvres et les démunis a également sa place. Ce groupe était principalement composé d’esclaves hommes et femmes qui, conformément aux règles en vigueur, n’étaient sous la protection d’aucune tribu et étaient privés de tous les droits communautaires et politiques. A cause de la politique dure de l’époque préislamique et des différentes incapacités de ces individus, ils n’avaient pas non plus la possibilité de fonder une communauté indépendante.

Dans de telles conditions, l’opposition du Noble Prophète (Qlpssl) aux fanatismes tribaux et d’un autre côté, la protection des démunis devenait la cause de l’attraction de ce groupe envers l’Islam et le Prophète (Qlpssl). Dans cet ordre, un groupe croissant apparaissait axé sur l’unité communautaire et politique de l’Envoyé de Dieu (Qlpssl). En réalité, le contenu intellectuel de son appel lors de la proclamation de la noblesse de la piété et de la générosité humaine, ainsi que son exigence de rendement, ont tenu leur promesse, jouant le rôle d’un instrument dynamique créant l’unité islamique nouvelle.

Cette déclaration de protection dont le rayon d’action augmentait graduellement, pût guider les forces fatiguées, fugitives, opprimées et aux prises à l’incertitude, vers un centre unique et stabiliser les bases de l’unité religieuse.

b. Rôle de la Maison de Dieu (la Ka‘ba)
En jetant un regard sur les événements de l’histoire de l’Islam, certaines autres solutions apparaissent également, qui ont profité des capacités et des opportunités existantes de la communauté de cette époque dans le but de réaliser l’unité Islamique.

A ce sujet, l’effet de la Ka‘ba vénérée et le détail de son emploi par le Noble Prophète (Qlpssl) en tant que l’un des instruments de valeur formant l’unité sont dignes d’attention :

«إن أول بيت وضع للناس للذي ببكة مباركًا وهدًى للعالمين.» [xxxvi][36]

« Le premier temple (la première « maison » - de Dieu) qui ait été fondé pour les hommes est, en vérité, celui de Bakka (Makka – La Mecque) : il est béni et il sert de Direction aux mondes. »

Le Prophète (Qlpssl) tirait profit de la situation géographique mecquoise et de l’occasion temporelle des jours du Pèlerinage durant lesquels tous les habitants de la péninsule arabe venaient à cet endroit. Dans les textes historiques, nous voyons les noms des tribus « Bani Hanifa », « Kinda », « Bani Sa‘sa‘a », « Kalb » et autres, répondant à l’appel du Prophète (Qlpssl). Même le penchant pour l’Islam des gens de Yathrib vint également de cet expédient utilisant la situation de la Maison de Dieu et les cérémonies du Pèlerinage : [xxxvii][37]

«جعل الله الكعبة البيت الحرام قيامًا للناس.»

« Dieu a institué la Ka‘ba, Maison sacrée édifiée pour les hommes. »

La juste utilité de ce facteur dans l’inclinaison et l’attraction des masses vers le Prophète (Qlpssl), fut si forte que cela plaça les incroyants et les associationnistes dans une position confuse. De sorte qu’avant le commencement des cérémonies, pour empêcher le rayonnement de l’influence du message du Prophète (Qlpssl) ils recourraient à la consultation afin d’employer les meilleures méthodes propagandistes et psychologiques pour modifier les pensées de leurs interlocuteurs et des gens. Leurs slogans psycho politiques étaient ainsi :

«وقالوا يا أيها الذي نزل عليه الذكر إنك لمجنونٌ.» [xxxviii][38]

« Ils ont dit : « ô toi, sur qui on a fait descendre le Rappel ! Tu es sûrement un possédé ! »

L’important est que leurs propagandes étaient pénétrées de l’esprit fanatique racial et ethnique :

«ويقولون أئنا لتاركوا آلهتنا لشاعر مجنون.» [xxxix][39]

« Et ils disaient : « Allons-nous abandonner nos divinités pour un poète possédé ? »

3. Stratégies communautaires et individuelles
a. Ferveur arabe et sensation commune
Le profit tiré par le Noble Prophète (Qlpssl) du comportement et des spécificités de l’esprit arabe préislamique, dans le sens des objectifs monothéistes et en particulier, de la réalisation de l’unité Islamique, compte pour une autre des stratégies axiologiques.

Les capacités morales de la société de cette époque étaient inter reliées à l’ensemble de ses conditions sociales particulières et avait une liaison étroite avec ses antécédents historiques ; l’effort du Prophète (Qlpssl) consistait à diriger les dispositions en direction des idéaux en vue, de façon à créer de nouveaux tempéraments moraux. De cette manière, le Cher Prophète (Qlpssl) utilise ces capacités morales et cet esprit afin de faire apparaître une convergence religieuse et de consolider l’affection commune des arabes en direction des idéaux de la communauté unique.

La mentalité fanatique et enthousiaste arabe, l’engagement et la fidélité envers le pacte et la promesse, le courage et la bravoure ou l’hospitalité ont été les révélateurs des distinctions sociales des arabes de la période de l’ignorance :

« إذ جعل الذين كفروا في قلوبهم الحمية حمية الجاهلية...» [xl][40]

« Lorsque les incrédules eurent mis dans leurs cœurs la fureur, la fureur de l’ignorance... »

Lors de ce même mouvement, le Noble Prophète (Qlpssl) sait que l’amendement et une meilleure édification des valeurs dominantes dans le cadre du système de valeur Islamique sont l’une des clefs de l’union Islamique. C’est ainsi que de nombreuses fois au cours de l’histoire de l’Islam, le fanatisme tribal, la défense et les respect du territoire nomade, de son chef et de ses personnalités importantes, ainsi que la réaction de défense des individus de la tribu (qui habituellement était associée de manière explicite ou implicite à une sorte de pacte ou de promesse) furent la cause de la protection du Prophète (Qlpssl) dans différentes situations. Fondamentalement, cela constitua le fond de la première unité politique et manifeste de l’Islam. Le Noble Prophète (Qlpssl) dit lui-même :

« ما نالت مني قريش شيئا اكرهه حتى مان ابوطالب.»[xli][41]

« Jamais un préjudice ne m’est parvenu de qoraych jusqu’à la mort de Abû Tâlib. »

Quoi qu’il en soit, de tels pactes n’avaient pas seulement leur utilité dans les limites internes mais plus encore dans les rapports d’une tribu vis-à-vis des autres tribus. Conformément aux usages préislamiques, jusqu’à l’annonce de la renonciation, les alliances gardaient leur vigueur. Le Prophète (Qlpssl) appelait aussi les autres à l’Islam par cette voie et durant le cours de l’histoire, il s’est répété que des alliances diverses soient conclues entre lui et un individu ou un groupe de compagnons. La répétition de cela n’avait pas d’autre résultat que d’étendre le rayon d’action de l’unité Islamique. Comme ce qui survint lors des contrats « ‘Aqaba awwalî », « ‘Aqaba thaniya », « la bay‘at de la guerre de Badr », « la bay‘at de Ridhwân », et autres.

Le courage et la bravoure des arabes dont la racine provient de la situation particulière de cette société, y compris de questions géographiques et naturelles n’ont jamais été rejetés de manière absolue par le Noble Prophète (Qlpssl) ni n’ont été considérés comme blâmables mais au contraire, cette mentalité spéciale a prit place également dans la voie de l’amendement et les affaires agréées et justes. Sans doute, cette question influença l’expansion de la domination politique de l’Islam qui eut à son actif plus de quatre-vingt batailles en l’espace de dix années seulement.

Le Prophète (Qlpssl) lors des nombreuses batailles louait et glorifiait la mentalité courageuse et l’audace des guerriers de l’Islam, appréciant et comparant son mérite dans les limites de l’adoration et de la piété divines. Ainsi, il choisissait la méthode de révision et de rectification des spécificités morales des arabes. Par exemple :

«ضربة علي يوم الخندق افضل من عبادة الثقلين»[xlii][42]

« Les coups d’épée de Alî (Qlpssl) lors de la bataille de Khandaq, sont meilleurs et plus vertueux que l’adoration des hommes et des djinns. »

D’un autre côté, le Noble Prophète (Qlpssl) s’efforçait également d’amender et de renforcer la mentalité hospitalière des arabes qui elle aussi constitue la cause d’une plus grande attraction de l’individu vers la juridiction des musulmans.

Le Noble Prophète (Qlpssl) recommandait aux musulmans la générosité, l’octroi de leurs biens et le don en aumône de leurs possessions sur la base de :

«لن تنالوا البر حتى تنفقوا مما تحبون...» [xliii][43]

« Vous n’atteindrez pas à la piété vraie, tant que vous ne donnerez pas en aumône ce que vous aimez... »

Il disait lui-même :

«ان الله اختار الاسلام ديناً فاحسنوا صحبته بالسخاء...» [xliv][44]

« Dieu a choisi pour vous l’Islam comme religion, alors aidez-la avec la générosité et le bien. »

Aussi, lors de la haute époque, la formation de la communauté islamique demandait à ce que les auxiliaires placent les expatriés sous leur protection. Les musulmans médinois, attentifs à cette mentalité spécialement communautaire (qui prit maintenant une coloration religieuse) ont fait ainsi à tel point qu’ils tirèrent au sort afin d’établir les expatriés dans leurs propres maisons :

«...والذين تبوءوا الدار والإيمان من قبلهم يحبون من هاجر إليهم ولا يجدون في صدورهم حاجةً مما أوتوا ويؤثرون على أنفسهم ولو كان بهم خصاصةٌ ومن يوق شح نفسه فأولئك هم المفلحون.» [xlv][45]

« … à ceux qui s’étaient établis avant eux en cette demeure (Madina – Médine) et dans la foi ; à ceux qui aiment celui qui émigre vers eux. Ils ne trouvent dans leurs cœurs aucune envie pour ce qui a été donné à ces émigrés. Ils les préfèrent à eux-mêmes, malgré leur pauvreté. Celui qui se garde contre sa propre avidité… Ceux-là sont les bienheureux. »

Dans cet ordre, le profit tiré par le Noble Prophète (Qlpssl) de cette capacité morale qui était accompagnée de l’approbation et de la modération religieuse, fut la cause du fait que l’unité Islamique était emmenée chaque jour par plus de pouvoir, et avec le passage du temps, se développa. Bien entendu, selon l’Islam, l’origine plurielle des peuples n’est pas niée mais le fait de chercher querelle, de semer la confusion dans l’unité politique et la concorde publique de la communauté Islamique ne sont pas acceptés. Ainsi :

«إنا خلقناكم من ذكر وأنثى وجعلناكم شعوبًا وقبائل لتعارفوا...» [xlvi][46]

« Nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle. Nous vous avons constitués en peuples et en tribus pour que vous vous connaissiez entre vous... »

En ce sens, le fanatisme engagé dans une voie sortant de la vérité et le fait d’évacuer les valeurs religieuses et humaines uniquement pour appuyer l’ethnocentrisme et le nationalisme ne sont pas approuvés par la religion et par le Prophète de l’Islam (Qlpssl) :

«ليس منا من دعي الى عصبية.» [xlvii][47]

« N’est pas de nous celui qui appelle au fanatisme. »

b. Usage moral
Le Noble Prophète de l’Islam (Qlpssl) sait que l’un des buts élevés de sa mission est l’achèvement du bon comportement et la complétion des vertus divines et morales de l’homme :

«انما بعثت لاتمم مكارم الاخلاق.» [xlviii][48]

« J’ai été missionné afin de parfaire les vertus morales. »

Sur cette base, l’un des autres cas que l’on peut nommer dans les sous-ensembles des stratégies axiologiques du Prophète (Qlpssl) dans le but de créer le fond de l’unité islamique, est la manière individuelle de se comporter et l’usage privé que l’on a rapporté de lui dans les textes historiques, tels que :

«وإنك لعلى خلق عظيم.» [xlix][49]

« Tu es d’un caractère élevé. »

Des abords attirants
Le comportement doux et le visage attirant de l’Envoyé de Dieu (Qlpssl) a constamment été le plus importants instruments axiologique de l’unité religieuse ainsi que le fait d’atténuer les différents, les querelles et d’attirer les hommes au tempérament pur :

«فبما رحمة من الله لنت لهم ولو كنت فظا غليظ القلب لانفضوا من حولك...» [l][50]

« Tu as été doux à leur égard par une miséricorde de Dieu. Si tu avais été rude et dur de cœur, ils se seraient séparés de toi... »

Les événements mouvementés de l’histoire de l’Islam font apparaître et sont parlants au point qu’ils n’ont aucun besoin d’être interprétés ni analysés :

«ألم نشرح لك صدرك.» [li][51]

« N’avons-nous pas ouvert ton cœur? »

L’un, parmi des milliers d’individus, du nom de Ghawrath ibn al-Hârith, prit son épée face au Prophète (Qlpssl) et dit :

«من ينجيك مني؟»

« Qui va te sauver de moi ? »

L’Envoyé de Dieu (Qlpssl) répondit :

«الله.»

« Dieu. »

Il trembla et lâcha son épée. Alors, le Prophète (Qlpssl) le laissa libre. Ce même individu dit partout où il se rendit :

«جئتكم من عند خير الناس.» [lii][52]

« J’ai été en présence du meilleur des hommes. »

Et en vérité, les titres de :

«اطهر المطهرين شيمة واجود المستمطرين ديمة...» [liii][53]

« Il (le Prophète) fut le plus pur d’entre les purs dans sa création et le plus généreux de ceux qui sont généreux dans le don... »

n’ont été convenant que pour lui. Ce caractère et ce bon comportement divin sont ce qui fait de lui le modèle du bien et le meilleur exemple de l’homme parfait, au point que son amour prodigieux devenait la cause du fait que ses opposants les plus durs rejoignaient les rangs de ses amis.[liv][54] Cet usage divin tient lieu d’axe de l’union et de l’unité des cœurs. L’appel du Prophète (Qlpssl) envers la nature innée rendaient éprises de lui les âmes assoiffées de tout ceux qui désirent la vérité et ceci était le meilleur des instruments pour insuffler l’esprit de l’unité religieuse.

Les liens familiaux
Dans la série des usages spéciaux du Prophète (Qlpssl) l’on peut faire un bref exposé de sa philosophie des liens familiaux. Sans doute, en considérant la place spéciale du système tribal dans la société de cette époque, l’un des effets communautaires de cette question a été d’instaurer l’amitié, le lien entre les tribus et l’unité des couches de la société. Ce type de liens tribaux est connu pour remplacer les pactes légaux et officiels et avant l’Islam, les mariages réciproques changeaient les ennemis en amis. A titre d’exemple, ce fut par le mariage du Prophète (Qlpssl) avec Jûwayra la fille de Hârith, de la tribu des Bani Mostalaq que les musulmans, pour cause de parenté, libérèrent le reste de ses parents et finalement, l’ensemble de sa tribu joignit l’Islam. Ou le mariage du Prophète (Qlpssl) avec Safia la fille de Hay ibn Akhtab le juif, le commandant des Bani Qorayzha, qui après avoir été faite captive choisit de devenir l’épouse du Prophète de Dieu (Qlpssl) en échange de la liberté et de la jonction de sa famille. Finalement, elle embrassa l’Islam accompagnée d’un groupe de ses parents.

Conclusion
Communauté musulmane et unité religieuse
Nous terminons cette discussion avec un regard sur la mission de la communauté islamique envers la transmission de la miséricorde prophétique (Qlpssl) afin de réaliser l’unité islamique.

L’unité, est l’essence de ce qui est juste et droit, de la constance et de la vie de ce qui est. Les prophètes, les délégués et les tuteurs sont ceux qui vivifient la miséricorde divine absolue dans le monde des hommes. Mohammad, le Sceau (Qlpssl) est le Prophète de l’unité et l’Envoyé de la miséricorde :

«وجعلني رسول الرحمة ورسول الملاحم.» [lv][55]

L’ample miséricorde divine s’écoule par lui :

«وأطيعوا الله والرسول لعلكم ترحمون.» [lvi][56]

« Obéissez à Dieu et au Prophète. Peut-être vous sera-t-il fait miséricorde. »

La communauté humaine vient s’assembler dans sa puissance définitive :

«ما كان محمدٌ أبا أحد من رجالكم ولكن رسول الله وخاتم النبيين.» [lvii][57]

« Mohammad (Qlpssl) n’est le père d’aucun homme parmi vous, mais il est le Prophète de Dieu ; le Sceau des prophètes. »

Et avec tout cela, il est la source jaillissante de la miséricorde divine :

«فبما رحمة من الله لنت لهم.» [lviii][58]

« Tu as été doux à leur égard par une miséricorde de Dieu. »

Son appel à l’unité est la voix de tous les prophètes demandant l’unité, et cette douce intention atteint à sa perfection dans sa gorge bénie.

C’est pourquoi il donne la couleur, le parfum et les fruits de la vie éternelle aux branchages de cet arbre pur. Avec son sceau, l’arbre de la prophétie divine trouve son sens :

«ما من نبي يومئذ آدم فمن سواه الا تحت لوائي.» [lix][59]

Ainsi, sa communauté mohammadienne, (Qlpssl) est une communauté qui est l’objet de la miséricorde (امة مرحومة) ainsi que la communauté de ceux qui ont la reçu la précédence (امة آخرون السابقون)[lx][60], et aussi celle des derniers qui ont bénéficié de sa présence.

Sans doute, la communauté de Mohammad (Qlpssl) est responsable de la mission consistant à étendre son appel, jusqu’à l’expansion de la communauté unique divine sur la surface de la terre :

«كنتم خير أمة أخرجت للناس...» [lxi][61]

« Vous formez la meilleure Communauté suscitée pour les hommes... »

Ce sont eux qui ont été choisis par Dieu, et les autres sont les malfaisants :

«ومن يبتغ غير الإسلام دينًا فلن يقبل منه وهو في الآخرة من الخاسرين.» [lxii][62]

« Le culte de celui qui recherche une religion en dehors de la Soumission n’est pas accepté. Cet homme sera, dans la vie future, au nombre de ceux qui ont tout perdu. »

Dans l’espoir d’un jour où l’unité islamique trouvera une voie afin de lier les sociétés Islamiques vers la communauté unique divine, et d’appeler la communauté d’un appel divin, tel que :

«والله يدعو إلى دار السلام ويهدي من يشاء إلى صراط مستقيم.» [lxiii][63]

« Dieu les appelle au séjour de la Paix ; il dirige qui il veut sur la voie droite. »

Cet horizon lumineux et brillant que le Prophète de l’unité (Qlpssl) a dessiné de belle manière pour la chère communauté de l’Islam :

فطوبي لك يا محمد ولامتك.» [lxiv][64]

« ô Mohammad ! Sois heureux ainsi que ta communauté. »

Une voie sachant que l’unité de la communauté est vivifiante pour la communauté unique, comme la vivification de la communauté unique compte au même niveau que le caractère produit par la religion (la piété et la servitude à l’égard de Dieu) :

«إن هذه أمتكم أمةً واحدةً وأنا ربكم فاعبدون.» [lxv][65]

« Cette communauté qui est la vôtre est une communauté unique. Je suis votre Seigneur ! Adorez-Moi donc! »

Et d’un côté, ce que produit la religion de la vérité (dans la lignée des prophètes) est également relié à l’unité :

« شرع لكم من الدين ما وصى به نوحًا والذي أوحينا إليك وما وصينا به إبراهيم وموسى وعيسى أن أقيموا الدين ولا تتفرقوا فيه.» [lxvi][66]

« Il a établi pour vous, en fait d’obligations religieuses, ce qu’Il avait prescrit à Nûh ; ce que nous te révélons et ce que nous avions prescrit à Ibrâhîm, à Mûsâ et à ‘Isâ : « Acquittez-vous du culte ! Ne vous divisez pas en sectes ! »

Sans hésitation, l’accueil et l’acceptation de l’appel du Prophète de l’unité (Qlpssl) à l’unité religieuse consiste à accepter et à vivifier la vie éternelle humaine et divine de sa communauté :

«يا أيها الذين آمنوا استجيبوا لله وللرسول إذا دعاكم لما يحييكم.» [lxvii][67]

« ô vous qui croyez ! Répondez à Dieu et à Son Prophète, lorsqu’il vous appelle à ce qui vous fait vivre. »

Cette recommandation est formellement divine :

«يا أيها الذين آمنوا أطيعوا الله وأطيعوا الرسول ولا تبطلوا أعمالكم.» [lxviii][68]

« ô vous qui croyez, obéissez à Dieu ! Obéissez au Prophète ! Ne rendez pas vaines vos œuvres ! »

Une recommandation qui transgresse cela, est suivie par une corruption et une noirceur :

ومن يعص الله ورسوله فقد ضل ضلالًا مبينًا.» [lxix][69]

« Celui qui désobéit à Dieu et à Son Prophète s’égare totalement et manifestement. »

De cette façon, la communauté unique est une voie menant à la suprématie complète :

« هو الذي أرسل رسوله بالهدى ودين الحق ليظهره على الدين كله وكفى بالله شهيدًا.» [lxx][70]

« C’est Lui qui a envoyé Son Prophète avec la Direction et la Religion vraie pour la faire prévaloir sur toute autre religion. Dieu suffit comme témoin. »

Ensuite, cette vérité cachée et divine sera répandue dans toutes les consciences endormies :

«محمدٌ رسول الله.» [lxxi][71]

« Mohammad est le Prophète de Dieu. »

Et finalement, à partir de là et dans l’avenir, la communauté unique constituera un processus allant vers le paradigme d’une volonté commune, d’un penchant usuel et aussi d’une patience ferme et constante :

«يا أيها الذين آمنوا استعينوا بالصبر والصلاة إن الله مع الصابرين.» [lxxii][72]

« O^ vous qui croyez ! Demandez l’aide de la patience et de la prière. Dieu est avec ceux qui sont patients. »

Alors, le dénouement vivifiant de la promesse divine :

«فاصبر إن وعد الله حق.» [lxxiii][73]

« Sois donc patient. La promesse de Dieu est vraie. »

Ceci est une mise en marche qui a plus besoin que toute autre voie de la convergence de la volonté et des désirs de ceux des musulmans du monde qui veulent l’unité et qui bénéficie de la force de l’axe formé par l’union et l’ordre.

L’avenir radieux provient de ces croyants actifs qui font apparaître la lumière de l’unité et qui répandent sa perfection :

«يريدون أن يطفئوا نور الله بأفواههم ويأبى الله إلا أن يتم نوره ولو كره الكافرون.» [lxxiv][74]

« Ils voudraient, avec leurs bouches, éteindre la lumière de Dieu, alors que Dieu ne veut que parachever sa lumière, en dépit des incrédules. »

Note de Références
lxxv][1]. . Mohammad Hamid Allâh, La première constitution écrite du monde, traduction persane de Gholâm Redhâ Sa‘îdî. Téhéran, Editions Be‘that.

1365. pp.55 à 64. / Fiqh al-Sonna, Vol. 2, pp.705-709. / Bihâr ol-Anwâr, Vol. 19, pp.168-169.

[lxxvi][2]. Ibn Ibn Abî al-Hadîd, Charh Nahdj ol-Balâgha, Vol. 17, p.281. / Allama Hindî, Konz al-‘Ammâl, Vol. 1, p.149.

[lxxvii][3]. Bihâr ol-Anwâr, Vol. 19, p.132. / Al-Ghadîr, Vol. 3, p.116.

[lxxviii][4]. 49 : 10.

[lxxix][5]. 8 : 62-63.

[lxxx][6] L’exposé détaillé de ce discours doit être poursuivi en son endroit ; voyez Sayyed Hosayn Hosaynî, Sciences humaines islamiques, fondements de la réalisation de l’unité culturelle, La lettre de la culture, Printemps 1377, n°29 (en persan). / E'galement : opuscule didactique Irfân dînî, du même auteur.

[lxxxi][7] Sourate « A^li ‘Imrân » ; 3 : 103.

[lxxxii][8]. 48 : 29.

[lxxxiii][9]. Madjma‘ al-Bayân, Vol. 1, p.288. / Mostadrak Safinatol-Bihâr, Vol. 1, p.67.

[lxxxiv][10]. 3 : 105.

[lxxxv][11]. 9 : 128.

[lxxxvi][12]. Allama Majlisî, Bihâr ol-Anwâr, Vol. 39, p.56.

[lxxxvii][13]. Ad-Dorr al-Manthûr, Vol.2, p.222. / Konz al-‘Amâl, Vol.3, p.59.

[lxxxviii][14]. Dâ’irat ol-Ma‘ârif at-Tachayyo, Vol.1, p.243.Sâzmân Dâ’irat ol-Ma‘ârif at-Tachayyo. Téhéran. 1366.

[lxxxix][15]. 8 : 1.

[xc][16]. Histoire du Prophète de l’Islam, p.272.

[xci][17]. Sayyed Mohammad Behechtî, Mohit Paydâch-e Eslâm, Vol. 1, p.243. Bureau des éditions de la culture islamique, Téhéran. 1367.

[xcii][18]. 3 : 159.

[xciii][19]. Ibn Hichâm, Sirat an-Nabî, Vol. 4, p.

[xciv][20]. 58 : 22.

[xcv][21]. 6 : 21.

[xcvi][22]. 2 : 177.

[xcvii][23]. Le père et la mère de Bilâl étaient de Habacha. Ils entrèrent dans la péninsule arabique en tant que captifs. Bilâl fut l’esclave de Omayya ibn Khalaf. Après qu’il eut compris que son esclave avait embrassé l’Islam et la religion du Prophète, Dieu le bénisse lui et les siens, Omayya fit de lui l’objet de supplices, de persécutions et de tortures, de telle sorte que lors des jours les plus chauds, il le faisait étendre, le corps nu, sur le gravier brûlant, plaçait de très grosses pierres brûlantes sur sa poitrine et lui parlait ainsi : « Je ne te libèrerai pas jusqu’à ce que tu rendes ton âme dans cet état, ou que tu reviennes de ta croyance en le Dieu de Mohammad. » Parfois, Omayya accomplissait des actions pires encore ; il accrochait une corde au cou de Bilâl et la mettait entre les mains des enfants afin qu’ils le promènent ainsi à travers les ruelles. (Tabaqât, Ibn Sa‘d, Vol. 3, p.233. / Forûgh Abadiat, Dja‘far Sobhânî, Vol. 1, p.277.)

[xcviii][24]. Son nom, avant la conversion à l’Islam, était Rûzba, mais après avoir embrasé l’Islam en présence du Noble Prophète, Dieu le bénisse lui et les siens, il porta le nom de Salmân. Salmân avança tellement dans l’acquisition des degrés spirituels que le Prophète de l’Islam, que Dieu le bénisse lui et les siens, fit ainsi son éloge :

« سلمان منا اهل البيت » ; « Salmân est de nous, Gens de la Demeure prophétique. »

[xcix][25]. Awâlî Allâ’î, Vol. 2, p.298.

[c][26]. 49 : 13.

[ci][27]. Bihâr ol-Anwâr, Vol. 31, p.25. / Mostadrak al-Wasâ’il, Vol. 12, p.89.

[cii][28]. Kolaynî, Al-Kâfî, Vol. 8, p.268.

[ciii][29]. Bihâr ol-Anwâr, Vol. 22, p.348. / Mostadrak al-Wasâ’il, Vol. 12, p.89.

[civ][30]. 5 : 50.

[cv][31]. Sobol al-Hoda wa al-Rachâd, Vol. 7, p.13. / Kachf al-Khafâ’, Vol. 1, p.251.

[cvi][32]. Al-Kâfî, Vol. 8, p.181. / Bihâr ol-Anwâr, Vol. 22, p.382.

[cvii][33]. Tafsîr Nûr al-Thaqalayn, Vol. 5, p.100. / Rawdhat al-Wâ‘izhîn, p.283.

[cviii][34]. Sonan Abî Dâwûd, Vol. 2, p.502. / Konz al-‘Ammâl, Vol. 1, p.258.

[cix][35]. Nahdj ol-Balâgha, discourse n°192.

[cx][36]. 3 : 96.

[cxi][37]. 5 : 97.

[cxii][38]. 15 : 6.

[cxiii][39]. 37 : 36.

[cxiv][40]. 48 : 26.

[cxv][41]. Histoire du Prophète de l’Islam, p.168.

[cxvi][42]. Mûsû‘at ot-Târîkh al-Islâmî, Vol. 2, p.429. / Bihâr ol-Anwâr, Vol. 29, p.11.

[cxvii][43]. 3 : 92.

[cxviii][44]. Al-Mostadrak, Vol. 8, p.444. / Bihâr ol-Anwâr, Vol. 68, p.350.

[cxix][45]. 59 : 9.

[cxx][46]. 49 : 13.

[cxxi][47]. Târîkh Ibn Khaldûn, Vol. 1, p.31.

[cxxii][48]. Kachf al-Khifâ’, Vol. 1, p.211.

[cxxiii][49]. 68 : 4.

[cxxiv][50]. 3 : 159.

[cxxv][51]. 94 : 1.

[cxxvi][52]. Mosnad Ahmad, Vol. 3, p.365. / Ad-Dorr al-Manthûr, Vol.2, p.265.

[cxxvii][53]. Nahdj ol-Balâgha, discourse n°105. / Bihâr ol-Anwâr, Vol. 16, p.284.

[cxxviii][54]. Une partie des historiens rapporte une anecdote concernant un mécréant rude et hostile qui fut invité dans la demeure du Prophète, que Dieu le bénisse lui et les siens, et qui en ressorti avec la foi. Cette anecdote constitue un exemple intéressant de l’effet de ce comportement divin spécial du Prophète de la miséricorde. Voir Zarrin Kûb ‘Abd al-Hosayn, Bahr dar Kûzeh, pp.104-105. Téhéran. ‘Elmî. 1367.

[cxxix][55]. Chaykh Sadûq, Abû Dja‘far, Ma‘ânî al-Akhbâr, Correction de ‘Alî Akbar Ghaffârî, p.51. Beyrût. Dâr ot-Ta‘ârif al-Matbû‘a. 1399 de l’hégire.

[cxxx][56]. 3 : 132.

[cxxxi][57]. 33 : 40.

[cxxxii][58]. 3 : 132.

[cxxxiii][59]. Ad-Dorr al-Manthûr, Vol.4, p.198.

[cxxxiv][60]. Ma‘ânî al-Akhbâr, p.51.

[cxxxv][61]. 3 : 110.

[cxxxvi][62]. 3 : 85.

[cxxxvii][63]. 10 : 25.

[cxxxviii][64]. Bihâr ol-Anwâr, Vol. 16, p.93. / ‘Ilal al-Chara’i‘, Vol. 1, p.128.

[cxxxix][65]. 21 : 92.

[cxl][66]. 42 : 13.

[cxli][67]. 8 : 24.

[cxlii][68]. 47 : 33.

[cxliii][69]. 33 : 36.

[cxliv][70]. 48 : 28.

[cxlv][71]. 48 : 29.

[cxlvi][72]. 2 : 153.

[cxlvii][73]. 30 : 60.

[cxlviii][74]. 9 : 32.

Source: magazine d'alrashad


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Le Noble Prophète de l’Islam (Qlpssl) et l'approche d’un transfert d'une société obscurantiste à une société Islamique Le Saint Prophète de l'Islam Le Noble Prophète de l’Islam (Qlpssl) et l'approche d’un transfert d'une société obscurantiste à une société Islamique
Synopsis
Le développement est la principale préoccupation de l'homme contemporain. Par conséquent, la qualité, la méthode, les moyens et le mécanisme d'accomplir un progrès et un développement compte parmi les questions les plus importantes à répondre selon différentes tendances, point de vue, croyances, sciences et scientifiques.

Certains théoriciens, à travers des théories linéaires, tiennent à suivre l'occident et d’autres modèles, en calquant des modèles non-linéaires pour rechercher des théories de développement.

Le présent article, suivant le second groupe, propose de réaliser une nouvelle recherche durant la première période de l'histoire Islamique sur la direction des théories de développement.

L'article répond au comment le Noble Prophète de l'Islam (Qlpssl) pouvait, dans un temps et des moyens limités, influencer des individus et une société à un développement crucial qui, avec le temps, forma une nouvelle société complètement différente de ce qui était précédemment..

L'article, à travers la théorie de l’inné humain, essaie d’entamer des étapes initiales, basé sur des données historiques, pour offrir une nouvelle théorie de développement.

Présentation
L’un des aspects les moins étudiés au sujet du Noble Prophète de l'Islam (Qlpssl) est son approche de développement d’une société obscurantiste à une société Islamique.

Comment le Noble Prophète de l'Islam (Qlpssl) pouvait, avec un temps et des moyens limités, influencer des individus et une société à de cruciales améliorations qui, avec le temps, forma une nouvelle société, complètement différente de ce qui était précédemment?

La réponse à la question mentionnée est une réponse aux problèmes de notre époque et de notre société. Si la majeure inquiétude de l'homme contemporain est la question du « développement » culturellement, politiquement et économiquement, et le but de développement est de transformer une situation défavorable en une situation favorable, alors la seule personne la plus proéminente ayant réussi à atteindre cet objectif le plus rapidement et plus précisément est le Noble Prophète de l'Islam (Qlpssl). Pour le prouver, il est nécessaire d’introduire une brève description de la situation avant l’arrivée de l'Islam, et les étapes acheminées par le Prophète (Qlpssl).

Les points à étudier sont de catégories culturelle, politique et économique. Ces questions ont été choisies pour former la structure de notre discussion, basé sur la présupposition que l’intellect, la richesse et le pouvoir forment le triangle reflétant le visage de la civilisation de plusieurs sociétés. La présupposition suivante est le « développement » qui est une question systématique.

A` priori, dans la lumière de l'étude des sociétés développées, les règles de ce système peuvent être découvertes. L'hypothèse à expérimenter est l’approche culturelle du Noble Prophète de l'Islam (Qlpssl) pour le changement et le transfert d’une société obscurantiste à une société Islamique. En d’autres termes, au dessus de toutes les actions exécutées par notre Prophète (Qlpssl), des actions culturelles et qualitatives furent présentes; c’est à dire que le Noble Prophète de l'Islam (Qlpssl) a appliqué une théorie culturelle. Basé sur cette théorie, après le changement de la pensée, de l’intellect et de la croyance de l'homme, son comportement et sa conduite également changera.

Par conséquent, un changement dans l’inné de l'homme est considéré comme un élément crucial. Même après avoir établi des règles, le Noble Prophète (Qlpssl) a donné la priorité à l’intellect et à la culture.

Dans une vue générale, les théories à travers les raisons et les éléments de développement et de sous développement peuvent être classé en quatre groupes :[1][1]

A. Les théories qui considèrent seulement des éléments internes et intérieurs dans leur étude de raisons de sous-développement, telle que la théorie de Singer dans sa dualité économique/social, les étapes du développement de Rostow, la théorie de Max Weber et la théorie du contenu inné de l'homme de Sayyid Mohammad Baqir Sadr.

B. Les théories qui cherchent les causes du sous-développement des pays du tiers monde à l'extérieur de ces sociétés, en fait, considère uniquement les raisons externes, telle que la théorie impérialiste comme la dernière étape du capitalisme de Lénine, la théorie de l’impérialiste de Kautsky, la théorie de l'impérialisme et de l'économie mondiale de Bukharin, et la théorie de l'accumulation du capital de Rosa Luxembourg.

C. Les théories qui, dans l’étude des raisons du sous-développement des pays du tiers monde, recherchent les causes internes et externes et, mettent l'accent sur les causes externes. Ces théories, connues sous le nom de théories néo-impérialiste, ont été principalement présentées par les Marxiste ou les tendances Marxistes, telle que la théorie de l'échange inégal d'Immanuel Wellersteins et la théorie de la structure de l'impérialisme de Galtung.

D. Les théories qui, dans leur justification des causes du sous-développement des pays inexploités, insistent plus sur les raisons internes, telle que la théorie du développement inégal de Samir Amin, et la théorie de la cohésion interne de Mahmoud Sariol-ghalam.

En les considérant plus en détail, les théories précédentes peuvent être reclassées en deux catégories:

-les théories dont la volonté de l'homme est considérée comme un élément clé et

-les théories fatalistes dans un processus historique dont la volonté de l'homme n'a pas de rôle majeur.

Ce qui ont une vue fataliste, à travers l'excuse des circonstances géographiques, de colonisation, d’ethnie, de destin ou de prédestination, dans leurs concepts erronés, les questions sérieuses ont été oublié. Dû à leur propre indolence, en évitant des études et des recherches au sujet de la raison de leur propre retard, tout le blâme a été mis sur des raisons qui ont été le résultat de leur retard, sans trouver la raison majeure. Il est remarquable que le Prophète (Qlpssl), dans sa théorie de développement, a mis toutes les vues fatalistes de côté, parce que les circonstances géographiques, les raisons génétiques, les conditions climatiques et même la situation de l'ordre global et du système international, ont tous été conquis par les efforts des Musulmans, et un changement fondamental a eu lieu dans les situations sociales, culturelles, politiques et économiques de la Péninsule Arabe.

Il y a plusieurs définitions du développement. C'est certainement naturel d’attribuer de différents points de vue, présuppositions, structures théoriques, et recherche d’une solution.

D’après toutes ces définitions, les circonstances appropriées pour les individus et les sociétés concernant tous les aspects humains ont été une grande inquiétude. Par conséquent, malgré les différentes théories et points de vue, ils sont complémentaire l'un de l'autre dans cette considération sauf dans le cas des différences dans les théories et les points de vue mais ne sont pas contradictoire. Comme si dans chaque groupe, nation, et peuple, une vue universelle est considérée l'élément majeur pour le développement. En définitive, par développement, nous accentuons son concept général qui inclut des aspects culturels, politiques, économiques, sociaux et individuels. En d’autres termes, nous signifions un développement qualitatif et quantitatif dans tous les aspects qui résulte une amélioration omni-directionnelle.

En passant par les caractéristiques d'une société obscure, l’échantillonnage d'une société inexploitée et les caractéristiques de la société Islamique de Médine et l’échantillonnage d'une société développée, il est nécessaire de considérer les caractéristiques les plus importantes de développement et de sous-développement selon certaines théories.

Sari al Ghalam a offert la « théorie de cohésion interne »; il explique ses raisons de priorité donnante et importance pour « les éléments internes et de système » sur « le système des éléments externe » au développement et a classé par catégories les résultats de développement en quatre points:

A. La légalité : résoudre la crise des principaux rôles de la légalité: 1. tolérance de la critique; 2. une société plus large que le gouvernement;

3. la tolérance des différentes pensées; 4. la capacité d'être réformé; 5. l’amour-propre; 6. la sensibilité du temps; 7. la formation d'un comité de dirigeants au lieu d’un dirigeant; 8.la concordance des avantages publics avec les avantages du comité de dirigeants; 9. la présence de gens capables et effectifs au sein du gouvernement.

B. Les points de vue raisonnables: 1. la précision et le calcul; 2. la prévision; 3. l’institutionnalisation de la favorabilité et de l’efficacité;

4. l’individualisme positif; 5. la gestion au lieu du contrôle; 6. le contrôle des émotions; 7. l’apprentissage du passé; 8. le patriotisme; 9.

l’augmentation des élites.
C. Le système des stages: le système pédagogique d'une communauté développée ou d’un individu qui cherchent le développement devrait considérer les aspects suivants: 1. le groupe d’un travail d’apprentissage; 2. la pensée par induction; 3. faire attention aux lois et aux règles; 4. garder une mémoire historique; 5. être tolérant; 6. système légal dynamique; 7. le relativisme; 8. la phénoménologie; 9. la moralité et la responsabilité sociale; 10. les vertus sociales; 11. l'identité forte.

D. Les approches et les applications: 1. garder les décisions de progrès sans point de vue politique; 2. la capacité de synthétiser et de changer;

3. le point de vue international; 4. la sensibilité à compétition; 5. la variation donnante aux sources de production et de revenue; 6. un travail ardu; 7.la pratique; 8. la gestion et l’organisation; 9. la surveillance et un gouvernement non corrompu.

Max Weber, dans sa Moralité Protestante et la Morale Capitaliste a analysé le développement capitaliste dans les pays du monde. La structure principale de son analyse, sans prendre en compte sa critique, peut être appliqué pour cette recherche. Weber croit que les objections imposées par les gens comme Luther et Colon contre les traditions Chrétiennes ont créées de nouvelles interprétations du Christianisme et ce changement culturel « religieux » résulte une nouvelle approche vers les activités mondiales et économiques.

D’après ceci, nous pouvons affirmer que les essais du Noble Prophète de l’Islam (Qlpssl) a transformé la qualité intrinsèque des Arabes et leurs croyances qui les ont préparés pour l'apparence d'une nouvelle société Islamique.[1][2]

Sayyid Mohammad Baqir Sadr dans son analyse de la divinité selon le Saint Coran[1][3] basé sur ce verset:

«ان الله لايغير ما بقوم حتي يغيروا ما بانفسهم»[1][4]

« En vérité, Allah ne modifie point l'état d'un peuple, tant que les [individus qui le composent] ne modifient pas ce que est en eux-mêmes.»

a affirmé cette théorie qui : la cause principale de tout changements et transformations est le souhait et la propre volonté de l’homme; lorsque l’homme est accompagné par une nouvelle pensée avec de la volonté, il trouvera une nouvelle direction.

Sadr croit que les peuples (et par conséquent les communautés) basés sur leurs idéaux, peut être classé en trois groupes:

Dans le premier groupe, ce sont ceux qui ont mis leurs idéaux basés sur l’externe et la réalité de l'objectif. Ces gens, au-delà de la situation existante, n'ont aucun souhait pour atteindre tout autre objectif et toute leur tentative est obtenir nourriture, refuge et vêtements. Ce groupe de gens croit que le futur n'est rien plus que la répétition du passé, et par conséquent, l’amélioration et le développement a aucune signification claire et en fait est sans signification. Ces sociétés basées sur cette idéologie sont piégés dans l’imitation et les rigides précédents invariables; pendant des siècles aucun vent de changement n’arrivera dans leur communauté.

Du point de vue du Saint Coran, deux raisons ont été mentionnées pour sélectionner un tel idéal par les peuples: l’un est la connaissance et l’habitude, et l'autre est la dominance des gouvernements dictatoriaux et tyranniques, parce que les dirigeants tyran invitent les peuples pour les adorer et les vides des valeurs divines et humaines.[1][5]

Ces sociétés sont soit détruites par une attaque étrangère, soit se rendent pour un nouvel idéal comme une évangélisation ou un idéal erroné, ou comme le cas du changement des peuples en embrassant le nouvel idéal du Noble Prophète (Qlpssl).

Le deuxième groupe est ceux qui, en plus d’un besoin d’ici-bas limité, ont des idéaux spirituels très limités, cependant, ils perçoivent le fini comme infini et absolu; dans ce genre de sociétés, le mouvement de la société atteint le nouvel idéal mais une fois arrivé à ce point, il s’arrête.

Pour ce cas, le martyr Sadr considère ce groupe typique aux sociétés occidentales. Ils avaient de bons objectifs telle que la liberté cependant étant donné qu'ils avaient par exemple la liberté comme objectif au lieu d’un moyen pour arriver aux plus hautes perfections, chaque société interprète cette liberté différemment. Pour le martyr Sadr, « la liberté est un récipient qui contient ce que nous avons besoin…. si nous ne connaissons pas la nature du contenu de la liberté alors cette même liberté provoque des hasardeuses et affreuses misères».[1][6]

Cet idéal a quatre étapes:

A. L’étape de l'innovation et de la modernité dont l'idéal est comme un rêve;

B. L’étape dont les gens ont atteint leurs souhaits (par exemple la liberté);

C. L’étape de la cessation et de la diachronie; dans cette étape l'abondance, le confort, la recherche d’une classe sociale prospère;

D. L’étape de la domination de ces oppresseurs qui ne se conforment pas à toute leurs obligations ou conventions.[1][7]

Le troisième groupe est ceux qui ont pour idéal et l'objectif «الله» « Allah ». Ces gens observent le premier et le deuxième types d’idéaux;

cependant ils les veulent dans la direction de l'idéal absolu et infini, à savoir Dieu; parce que pour eux, le monde est une ferme pour l'Au-delà:

«يا أيها الانسان انك كادح الي ربك كدحاً فملاقيه»[1][8]

« ô homme ! Toi qui t'efforces vers ton Seigneur sans relâche, tu Le rencontreras alors«.

C’est ici que le martyr Sadr fait référence de deux types d'amélioration et de développement:

A. une amélioration ayant une lacune en responsabilité
B. une amélioration qui créée la responsabilité
Depuis que quelques gouvernements et sociétés ayant suivit le premier et le deuxième type d’idéaux et ayant mal appliqué la religion pour accomplir leurs objectifs, le martyr Sadr décrit l’erreur de ceci. Nous avons classé par catégorie chaque société et gouvernement qui s’oriente dans la religion en troisième groupe des idéaux.

Tout savants conscients, les Imams infaillibles (Qlpsse) et également le Saint Coran ont prévenu que les بلعم باعورا peuvent utiliser la religion faussement; l'Imam Khomeini réfère ces gens comme « ceux qui sont pétrifiés », « ceux qui comprennent mal prétendant la piété » et « la court royal des clergés dépendants ».

La religion monothéiste qui est l'essence du troisième idéal est continuellement en combat avec toutes divinités inférieures et répétitives et dans ce sujet, avoir un divin, un infini et une responsabilité de créer l'idéal sont le secret; cela répond aux questions du pourquoi à travers l'histoire des prophètes (Qlpsse) qui ont achevé le plus fermement les révolutions, du pourquoi ils ont été les révolutionnaires les plus purs du monde et du pourquoi dans les scènes historiques ils ont agi au-delà de tout compromis et ont repoussé tous genres de collusion.[1][9] Le changement causé par le Prophète (Qlpssl) dans une société obscure était le troisième type d'idéal à partir du premier type. Faisant plus attention aux caractéristiques d’une société obscure (A) et la société Islamique de Médine مدينةالنبي (Ville du Prophète) élucidera mieux la déclaration. Cependant, il est nécessaire de répondre à cette question avant de continuer à la prochaine discussion : quelle est le nécessaire pour une transformation vers le troisième idéal ? Le martyr Sadr croit que le mouvement vers un idéal absolu s’appui sur les points suivants:

A. Avoir un intellectuel clair et une vue idéologique sur l'idéal absolu qui a une compréhension saine de l'unité de Dieu et de la croyance en Lui, tout en développant les traits divins en soi.

B. Le mouvement de la volonté avec l'assistance de la force spirituelle est un résultat de la croyance à l'unité de Dieu, comme un combustible constant.

C. Une connexion continuelle avec l'Idéal Absolu à travers le Prophète (Qplssl).

D. Combattre et affronter les idéaux inférieurs et les divinités artificielles grâce au leadership de l'Imam dans la société.

E. Croire en un futur brillant qui finalement mènera à la perfection absolue et à l’approche à Dieu.[1][10]

2. Les symptômes du « jahiliyah »
Dans le Saint Coran, la première fois que le terme de « jahiliyah » a été révélé, c’était pour faire référence à la période avant l’arrivée du Noble Prophète (Qlpssl), sans limites géographiques.[1][11]

La nature du jahiliyah est une question controversée. Certains croient qu'il est étymologiquement conduit de l’ignorance en contraste à la conscience et par conséquent, signifie l’inconscient; cependant, beaucoup de savants n'approuvent pas cette traduction. Dr. Abbas Zaryab a écrit au sujet de la raison pour la dénomination du « jahiliyah »: tel que Goldziher exprime en détails à travers ses études Islamiques que la « jahiliyah » ne veut pas dire l'ignorance.

Selon Goldziher, la « jahiliyah » est égale à la « patience ». Certainement la « jahiliyah » a été appliqué pour s'opposer à l’Islam; par conséquent la signification Coranique de « jahiliyah » est pour faire référence à une époque contrastée à Islam, dans toutes ses lois et ses valeurs religieuses et culturelles.[1][12]

En outre, il a cité Jawad Ali disant que dans le Saint Coran le mot « non éclairé » a été révélé pour ne pas faire référence à une personne ignorante, mais fait plutôt référence à un snob et un prétentieux.[1][13]

Voici d’autres raisons pour lesquelles certains savants ont refusé traduire le « jahiliyah » avec le manque de la connaissance :

A. Le défi du Saint Coran : Dieu a assigné le Noble Prophète (Qlpssl) dans de nombreux versets Coranique pour défier ses détracteurs.

B. Les oeuvres des poètes de l'époque obscurantiste : les oeuvres écrites durant cette époque étaient la meilleure évidence que la littérature était avancée.

C. Le but de la mission du Noble Prophète : Le Noble Prophète (Qlpssl) a affirmé que le but de sa mission fut « un supplément de caractéristiques morales ».[1][14]

D. Le type du miracle: le Saint Coran est le plus grand miracle et la plus grande évidence de la véracité du Noble Prophète (Qlpssl) et considérant que le miracle de chaque prophète est en relation avec sa propre époque et période, alors il devrait également être accepté qu'au temps du Prophète (Qlpssl), les Arabes avaient un haut niveau de connaissance littéraire.

E. Les formulations des étymologistes: aucun dictionnaire n'a défini le terme jahiliyah pour ignorance.

F. Les récits des Imams infaillibles (Qlpsse): Aucun récit n'a appliqué le terme jahiliyah simplement dans le sens de l'ignorance.

G. Les formulations des littéraires et des historiens révèlent que le terme jahiliyah a été dérivé d'une racine s'opposant à patience, non pas à la connaissance.[1][15]

H. Dans le Saint Coran, le terme « jahiliyah » a été appliqué dans quatre événements:

1. au sujet d'un groupe des compagnons du Noble Prophète (Qlpssl) ayant participé à la Bataille d'Ohoud involontairement et hypocritement:

« و طائفة قد أهمتهم أنفسهم يظنون بالله غير الحق ظن الجاهلية...» [1][16]

« après l'angoisse, la tranquillité, un sommeil qui enveloppa une partie d'entre vous, tandis qu'une autre partie était soucieuse pour elle-même et avait des pensées sur Allah non conformes à la vérité, des pensées dignes de l'époque de l'Ignorance. «

2. un autre verset dont Dieu interdit les gens de suivre les lois et les actions des jahiliyah :

«أفحكم الجاهلية يبغون و من أحسن من الله حكماً لقوم يوقنون»[1][17]

« Est-ce donc le jugement du temps de l'Ignorance qu'ils cherchent ? Qu'y a-t-il de meilleur qu'Allah, en matière de jugement pour des gens qui ont une foi ferme ?»

3. le début de l’époque du « jahiliyah » est quant les femmes du Prophète ont eu des interdictions :

«و قرن في بيوتكن و لا تبرجن تبرج الجاهلية الاولي...» [1][18]

« Restez dans vos foyers; et ne vous exhibez pas à la manière des femmes avant l'Islam (Jahiliyah). »

4. Pour décrire les mécréants de la Mecque, le Saint Coran dit :

«اذ جعل الذين كفروا في قلوبهم الحمية حمية الجاهلية...» [1][19]

« Quand ceux qui ont mécru eurent mis dans leurs cœurs la fureur, [la] fureur de l'ignorance...»

Dans d’autres versets, sans appliquer le terme « jahiliyah », une référence a été faite pour certaines croyances, lois, et mauvaise moralité du « jahiliyah » tel que: l'idolâtrie des Arabes[1][20], l’attribuer de la résurrection et de la mort à la nature[1][21], l’adoration des Jinn par quelques Arabes[1][22], à la croyance que Dieu a des enfants de sexe féminins et l’adoration des anges en tant que filles de Dieu afin d’intercéder pour eux[1][23].

En outre, il y a des références aux idoles adorées par les Arabes de l’époque du « jahiliyah » dans le Saint Coran, à savoir: Lat, Ouzza, Manat[1][24], Woud, Souwa, Yaghouth, Ya'ouq, et Nasr[1][25]... Parmi les autres caractéristiques des Arabes de l’époque du « jahiliyah » est l’interdiction par le Saint Coran des pratiques suivantes : sacrifier pour des idoles[1][26], mentionner les noms des ancêtres dans la cérémonie de Hadj comme un signe de fierté excessive[1][27], se disputer et désobéir durant le Hadj[1][28], opprimer les filles et les priver d'héritage[1][29], (en opposition avec le Saint Coran qui les alloues de leur droit d'héritage officiellement), enterrer les filles vivantes[1][30], la liberté de l'hommes de se marier et de divorcer sans limite (dans lequel le Saint Coran a limité à travers le divorce révocable et le divorce non révocable, et la prohibition de désavouer des femmes «ايلأ» ou de répudier la femme à travers un divorce illégal appelé «ظهار»).[1][31]

De plus, le Saint Coran a régularisé les relations sexuelles à travers des corrections déterminées discrétionnaires et des sanctions religieuses.)

Par conséquent, le terme « jahiliyah » dans le Saint Coran n'a pas été appliqué dans le sens de « l’ ignorance » pour opposer seulement au terme « connaissance ». Bien sûr, il paraît, qu’ il n'y a aucune raison de demander que le terme de « jahiliyah » a été utilisé pour signifier le manque de connaissance; le manque de connaissance peut être considéré comme un des sens et un des états du « jahiliyah »; de plus, la force des Arabes en langue et en littérature n'est pas contradictoire avec leur manque de connaissance, car ils étaient ignorants de beaucoup de sciences, et même malgré leur force en littérature Arabe, il y avait des illettrés parmi eux.

Il est intéressant de remarquer dans le Nahj-al Balaghah, le « jahiliyah » a été critiqué et a été décrit. Selon le point de vue de l’Imam Ali (Qlpssl), le « jahiliyah » a été décrit en tant que pensées peu solides des Arabes, cruauté naturelle et matérielle et corruption spirituelle.

Un grand intellectuel de notre époque dans son commentaire le 26ème sermon de l’Imam Ali dans le Nahj–al Balaghah explique:

« La période du « jahiliyah » était une période dont les gens ont souffert de deux types de désordre et de pénurie: le désordre matériel et le désordre spirituel ».

A. le désordre matériel: Dans ce type de désordre, les gens souffrent d'un niveau bas du bien-être. Le Saint Coran fait également référence du manque de bien-être et de sécurité dans la période du « jahiliyah » :

«فليعبدوا رب هذا البيت * الذي أطعمهم من جوع و آمنهم من خوف»[1][32]

« Qu'ils adorent donc le Seigneur de cette Maison (la Kaaba) qui les a nourris contre la faim et rassurés de la crainte! »

B. Le désordre spirituel: le désordre spirituel et la pénurie se rapporte aux gens devenu égaré. Que veut dire « devenir égaré »? Cela veut dire se demander au sujet de l'absence d'une direction claire devant les gens. Ils ne cherchent pas des choses précieuses et grandes parce qu'ils sont une catégories sociale égarée qui stagne. Dans une telle époque, penser, choisir et créer sont trois caractéristiques humaines.[1][33]

Par conséquent, le « jahiliyah » peut être considéré comme un synonyme de sous développement sévère. Si une société est très sous-développée ou sévèrement désorganisée, selon le Saint Coran, cela devient une « société jahili ». Il est basé sur l’idée que les penseurs Islamiques décrivent la société Islamique comme une utopie«مدينه فاضله».

Par exemple, al-Farabi (259-339 A.H.) a décrit environ quatre types de systèmes politiques: un système politique utopique, un système politique jahili, un système politique altéré, et un système politique égaré.

L’époque du « jahiliyah » est aussi une période plein de désordres matériels et spirituels, et en général, la société n'aurait pas de direction et de loi divine; économiquement, les gens ne seraient pas en conditions favorables, spirituellement, et seraient loin d'une religion défendant le raisonnable et la logique immunisé de superstitions.

Le meurtre et le pillage (la loi du plus fort, boire de l'alcool et parier (avec quoique ce soit) est commun parmi eux, et selon le Saint Coran, la clé du bonheur est grâce à l'abstention de ces mauvaises actions.

Les actions immorales et l’enterrement des filles vivant (principalement à cause des problèmes économiques) sont d'autres actions du jahili.

Se sentir fier de ses ancêtres, de sa tribu et de son clan sont un autre aspect de la vie des Arabe pendant l’époque des « jahiliyah », d’ailleurs la sourate al-Takathur a été révélé expliquant ceci.

éologiquement, le polythéisme et l’idolâtrie étaient communs parmi beaucoup d’Arabes, bien que, en plus des Chrétien et des Juifs, il y avait aussi des gens ayant des droits Monothéistes. Politiquement, l'unité structurelle majeure était la tribu. La tribu faisait référence à un groupe de gens qui, basé sur l’ethnie ou le sang, coopérait pour améliorer leurs vies. L’élément consolidant parmi les membres de la tribu était le « parti pris ».

Le chef de la tribu est leur cheikh qui devrait être l’aîné, l’expérimenté, le sage, le courageux et le riche. Le cheikh de la tribu est le responsable de guerre et de la paix, des contrats et des cérémonies de la tribu. Parmi les majeures tribus de la péninsule Arabe, il y avait la tribu Qorayshite.

La poésie et la littérature, la poésie et l’éloquence, la généalogie et l’historiographie sont les caractéristiques des Arabes du jahili. L’hospitalité et la bravoure étaient aussi un comportement culturel et des coutumes parmi eux. Ce sont des comportements positifs mais étant donné que n’étaient pas orienté en Dieu, nous ne pouvons pas les considérer positifs.

Les Signes de la مدينةالنبي (la Ville du Prophète)
La question du comment le Prophète (Qlpssl) pourrait transformer « une société jahili »en « une société Islamique ».

Pour être capable de comprendre l'approche du Noble Prophète (Qlpssl) de cette transformation, nous devrions faire référence brièvement à ses actions.

Le premier incident fût le changement en lui-même du Noble Prophète (Qlpssl), d’un changement d'être humain commun en responsable engagé. Ce changement a eu lieu durant la révélation qui est référé comme la période de la mission du Prophète (Qlpssl).

Après cet événement, le Noble Prophète fût assigné à promulguer la révélation et prévenir les peuples à adorer Dieu; il se concentra a transformer les contenus innés des gens et les pensées et les conceptions. En commandant :

«قم فأنذر»[1][34]

« Lève-toi et avertis! »

Il alla parmi les gens et disait :

«قولوا لا اله الا الله تفلحوا»[1][35]

« Dites, il n'y a aucun dieu à l'exception d'Allah, afin que vous puissiez prospérer »

Les trois années de l'appel caché, et ensuite l'appel public, ont été basé sur le « principe de l'appel ». Le « principe de l'appel » n'avez jamais été mis à part du devoir du Noble Prophète (Qlpssl). Même quand il était à Médine dont il réussissait d’accomplir de nombreuses réalisations dans l'arène interne, il a commencé à inviter les chefs d’autres tribus, de pays et d’empires vers Dieu et l’Islam.

L'appel était un ordre Coranique :
«أدع الي سبيل ربك بالحكمة و الموعظة الحسنة و جادلهم بالتي هي احسن...» [1][36]

« Par la sagesse et la bonne exhortation appelle (les gens) au sentier de ton Seigneur. Et discute avec eux de la meilleure façon. »

Généralement les actions du Noble Prophète (Qlpssl) peuvent être classés en deux groupes: Les actions en rapport avec la transformation de pensées, et les actions ayant l'intention de transformation le comportement.

Bien sûr, en premier lieu le changement de pensées devrait avoir lieu pour transformer le comportement. Cependant, il y a deux types de pensées, ou selon les philosophes, il y a deux genres de sagesses: la sagesse théorique et la sagesse pratique. La sagesse théorique est ce qui existe dans la conscience, tel que la conscience de l'existence de Dieu, pendant que la sagesse pratique est la conscience de ce qui devrait être et ne devrait pas être. L'engagement de ce qui devrait être et l’action d'éviter de ce qui ne devrait pas être, comme résultat, est la construction de structure économique, sociale, culturelle, et religieuse politique.

La plupart des actions importantes théoriques du Noble Prophète (Qlpssl) peuvent être considérés comme une « révolution idéologique » :

1. présenter Dieu Tout-puissant aux peuples avec toutes Ses particularités, refus du polythéisme et l’expansion de l'idée de l’adoration de Dieu aussi bien que présenter l’unité dans sa pleine dimension; en d’autres termes, la transformation de la perception du monde aux gens.

2. la description d'entités spirituelles du monde tel que les angles.

3. la description de l'existence de l'être humain et la place de la rationalité et de l’esprit en soi.

4. la description de la prophétie et la direction et la qualité de la révélation.

5. la description de la mort et de l'au-delà aussi bien que la résurrection.

6. la description des bons et des mauvais du passé et inviter les hommes de penser au sujet de leur histoire.

Toutes ces questions ont été présentées dans le Saint Coran, spécialement dans les sourates révélées à la Mecque. Quant à l'aspect pratique et intellectuel rendu pour la transformation behavioriste d’entrer en vigueur, les points suivants peuvent être se dites ainsi :

1. rendre des actions et des mots pour louer et apprécier Dieu et l'adorer tel que prier: cela peut être référé règle entre l'être humain et Dieu.

2. présenter des modèles utilitaires et verbaux pour l’appréciation d'autre peuple et la création de rapports humains constants. Une partie de ces points tombe dans le domaine des questions morales et d’autres dans la jurisprudence. Voici quelques exemples: rivaliser pour faire de bonnes actions[1][37], être modéré[1][38], tenir ses promesses[1][39], se contrôler[1][40], être patient et honnête[1][41] en plus d'autres caractéristiques tel que: l'humilité, éviter d’être curieux de la vie privée d'autrui, éviter de médire et d’accuser, le pardon et la clémence, la bienveillance, être ferme contre les oppresseurs, défendre les opprimés, respecter les parents, les enfants, les femmes, les filles etc., être juste, aider les gens pauvres et les orphelins, apprécier le travail, considérer le bien-être social, respecter la propriété des individus, etc. Ces règles ont causé des changements dans les arènes économiques, culturelles, religieuses, morales et politiques.

3. donner un modèle pratique quant au règlement du rapport entre les gens et le gouvernement qui sont entrés dans réalité dans la مدينةالنبي (la ville du Prophète). Selon ce modèle, les structures et les organisations du gouvernement ont été formés sur la participation publique et l’allégeance et également de l’approbation divine, pour être au service de la Oummah. Il n'y avait pas aucun signe de dictature et action selon sa propre volonté; mais plutôt il y avait la consultation. En voici les versets :

«...و شاورهم ف‍ى الامر...» [1][42]

« Et consulte-les à propos des affaires. » et

«...و أمرهم شوري بينهم...» [1][43]

« se consultent entre eux à propos de leurs affaires»

Fournir la société avec de la prospérité publique, du bien-être, de la sécurité et de l’indépendance étaient parmi les objectifs du gouvernement Islamique. Il n'y avait aucun signe de différenciations économiques et politiques, et tous les compagnons du Prophète (Qlpssl) coopéreraient sincèrement et étaient bienveillants l’un de l’autre. Bien sûr, le Noble Prophète (Qlpssl) avait des ennemis dans la nouvelle société Islamique, dans la Mecque et dans Médine, ces majeurs ennemies étaient les polythéistes, les Juifs et les hypocrites.

Les polythéistes ont commencé leur bataille avec le Noble Prophète (Qlpssl), les Musulmans et le Saint Coran en le décrivant le livre de أساطيرالاولين (poésie, de magie, de fables de vieux)…[1][44] 45 jusqu'à ce que le Coran lui-même les menace et les défi : « S'il est ainsi, vous, aussi, apportez une sourate semblable au sourate du Saint Coran. »

Après être vaincu dans leur lutte contre le Saint Coran, ils ont commencé à rencontrer le Noble Prophète (Qlpssl). En premier lieu, ils ont offert des compromis politiques, économiques et culturels, aucun n’ont été acceptés :

«لا أعبدما تعبدون * و لا أنتم عابدون ما أعبد»[1][45]

« Je n'adore pas ce que vous adorez, et vous n'êtes pas adorateurs de ce que j'adore. »

jusqu'à ce qu'ils aient décidé d'irriter et de déranger le Noble Prophète (Qlpssl). Ils ont même essayé de l'assassiner, par la suite le Noble Prophète (Qlpssl) a été sauvé de cette conspiration en quittant la Mecque pour Médine. Les Juifs, aussi, n'ont pas cessé de rompre leurs promesses et de prévoir une conspiration pour assassiner le Noble Prophète (Qlpssl), et sont alliés avec les polythéistes à la bataille d'al-Ahzab.

Les hypocrites, aussi, à chaque opportunité, sont rentré en contact avec la société Islamique de la مدينة النبي pour accomplir leurs buts en exécutant toute action possible.

Cependant, en dépit de tout ces inimitiés et conspirations, le Noble Prophète (Qlpssl) et les Musulmans ont triomphé.

Bien sûr, plusieurs points avaient un rôle principal dans la victoire et l’expansion de l'Islam. De plus, le rôle des miracles, particulièrement le Saint Coran et les spécificités du caractère du Noble Prophète (Qlpssl) ne peut pas être omis tel que: être un initié, appartenir à une famille d’une haute dignité, pardon fin, conduite fine, effort extraordinaire, être méritant et génie, être certitude dans la croyance, être bon à comprendre le temps, le lieu, les circonstances politiques et sociales. Aussi, les rôles des Musulmans ne peuvent pas être ignorés, surtout les efforts des gens tels que Khadijah, Abou Talib, Ali, Hamzah, Ja'far (Qlpsse), etc. Aussi, le rôle de la loi, de l’éthique, de la politique, de l’idéologie, de la situation de la Mecque, de la religion de l'Islam et son contenu aussi bien que le rôle des traits positifs commun parmi les Arabes comme : être habitué à la vie dure, l’hospitalité, se sentir engagé par des contrats, être influencé et la compétition ne peut pas rester inaperçu.

Cependant, le rôle principal dans ces changements et transformation peut être attribué au changement qui a eu lieu dans le contenu spéculatif et intrinsèque de la société Musulmane. Le résultat de la révolution spéculative et satisfaite d'un changement est toutes les valeurs, points de vues, connaissance, croyances, tendances et émotions égales. Comme une totalité, la culture d'une société et la situation sont préparées pour d’autres actions comme la participation des individus dans les actions militaires et économiques pour améliorer les objectifs religieux et désirs.

Ainsi, l’on peut conclure que pendant la période de la treize année de la Mecque, le centre de toutes les actions fut la culture et la spiritualité. En d’autres termes, le centre des actions dans cette période fut « la construction de l'individu », cependant durant la période de Médine l’emphase fut sur la « construction de la société ».

Bien sûr, certains combats militaires se sont produits tel que les batailles de Badr, d’Ohoud, et d’al-Ahzab ainsi que d’autres confrontations militaires dans cette époque. Cependant, aucun de ces défis n'a été pour imposer la religion aux autres, mais plutôt ils étaient pour défendre selon le Saint Coran.[1][46]. Pour établir la justice à l'intérieur de la société Islamique de Dieu, le Noble Prophète (Qlpssl) avec le Livre et la Balance, comme moyens, a défendu le royaume Islamique, cependant depuis le gouvernement Islamique, les relations devait être militaire selon les ordres du divin : « Vous devriez être si fort et préparé que l'ennemi ne puisse vous attaquer ».[1][47]

Le Prophète (Qlpssl), à travers l'usage des approches culturelles et ses moyens, a réussi à replacer le cheikh de tribu en prophétie divine, les valeurs du jahili en valeurs Islamiques, le polythéisme en religion musulmane monothéiste, l’irresponsabilité en responsabilité, un futur vide et inutile en croyance de l’au-delà, le vole, pillage, la paresse et la pauvreté par le travail, la production, la propriété et l’indépendance. Il a également réussi à considérer la richesse comme un moyen d'affaire honorable, comme un objectif, une vertu morale pour les bonnes actions, pour aider les gens dans le besoin et libérer les esclaves; les règles tribales ont étés remplacé par les règles globales, les profits tribaux par les profits Islamiques et humains, la méfiance par la confiance, la rivalité d’actions diaboliques par des bonnes actions, le pillage et l’oppression par la dédication et la justice, la préservation de la situation présente par des efforts d’un meilleur futur:[1][48]

«هو الذى بعث ف‍ي الاميين رسولاً منهم يتلوا عليهم آياته و يزكيهم و يعلمهم الكتاب و الحكمة و ان كانوا من قبل لفي ضلال مبين»[1][49]

»C'est Lui qui a envoyé à des gens sans Livre (les Arabes) un Messager des leurs qui leur récite Ses versets, les purifie et leur enseigne le Livre et la Sagesse, bien qu'ils étaient auparavant dans un égarement évident«.

Le Noble Prophète (Qlpssl) libère le corps et l’âme de l’être humain des chaînes et des oeillères pour l'inviter à la création, à l’innovation et à la liberté envers Dieu.[1][50]

Pour accomplir cet objectif et idéal, le Noble Prophète (Qlpssl) utilise uniquement les moyens légitimes pour la supercherie, la trahison, l’agression et l’application de la force n'a aucune place dans son approche; par conséquent, dans quelques versets du Coran la justice et l’élimination de l’agression et de la brutalité ont été révélé.[1][51]

Même Dieu met l’emphase sur les questions morales et divines et ordonne le Noble Prophète (Qlpssl) de s'abstenir de maudire les idoles et les fausses divinités adorées par les polythéistes :

«و لا تسبوا الذين يدعون من دون الله فيسبوا الله عدوا بغير علم...» [1][52]

»N'injuriez pas ceux qu'ils invoquent, en dehors d'Allah, car par agressivité, ils injurieraient Allah, dans leur ignorance.«

Le Noble Prophète (Qlpssl) a également appelé les femmes d’entrer sur la scène et pendant le serment d’allégeance et il a prêté serment avec les femmes. Dans le Saint Coran quelques femmes exemplaires telles que : Assiah, Marie, Hajjar ont été mentionnées et Balqis fût également une référence pour sa sagesse et sa croyance en Salomon.[1][53]

Dans une période où les gens considéreraient les filles déshonorantes et désapprouvaient toute intention de mettre au monde une filles, le Noble Prophète (Qlpssl) parlera au sujet de sa fille le plus positivement possible et lui donna le titre de «ام ابيها» « la mère de son père ». E'galement dans la sourate du Saint Coran, al-Kawthar, la fille du Prophète a reçu des éloges en la présentant comme une bonté abondante.

Dès que le Noble Prophète (Qlpssl) a décédé, ce mouvement dévia; cependant la déviation n'a pas causé de grave problèmes dans l’établissement des projets du Noble Prophète (Qlpssl). Le Noble Prophète (Qlpssl) a établi une culture et une civilisation qui sont restées dynamique jusqu'à présent. Bien que cette culture fut, pendant quelques temps, rencontré une minime détérioration et déviation, sa puissance conservation et son augmentation a été pérennisée grave à la présence du Saint Coran, source vivante de la révélation divine.

L'immensité de ce que le Noble Prophète (Qlpssl) a établi ainsi que l'ampleur des changements et transformations accompli, du point de vue politique, a été mieux compris les années suivantes par rapport à sa période qui contenait toujours des traces des valeurs du jahili.

Abou al-A'la al-Mawdoudi, en comparaison l’époque du Noble Prophète (Qlpssl) à l’époque de la fin du règne des Omayyades, fait référence aux changements du gouvernement Islamique; ces changements fut :

1. un changement au règlement pour déterminer l'Imam et le Calife; le règlement des Omayyades a replacé le califat (et même du point de vue de l'interprétation Shiite, le califat a replacé l'Imam).

2. la modification de la vie des Califes et de la vie des dirigeants.

3. un changement au façon de dépenser les fonds publics.

4. la fin de la liberté d’expression; personne ne pouvait, à travers le principe de mettre en vigueur les lois communes, conseiller les dirigeants résultant la peine de mort, tel que l’Imam al-Hossein (Qlpssl).

5. la fin de la liberté des juges et des institutions judiciaires; les institutions judiciaires gouvernaient selon les volontés des Omayyades par la suite des Abbasides, et n'avait pas le pouvoir de poursuivre en justice le dirigeant; par conséquent, toutes offenses et oppressions furent permises.

6. la fin de du règlement consultatif et de la domination autocratique; en considération les affaires du gouvernement, les sages et les élites de la société Islamique n'ont plus été consultées.

7. l'apparence et la domination du parti pris racial et tribal au lieu des valeurs Islamiques.

8. la disparition du principe de la primauté de la loi.[1][54]


6
4. La conclusion Le Saint Prophète de l'Islam 4. La conclusion
Basé sur le point de vue de Weber, le Noble Prophète (Qlpssl) en changeant les croyances des Arabes, a établi une nouvelle civilisation et d'après Seyed Mohammad Baqir Sadr, les objectifs et les idéaux dans la société Jahili appartiennent au premier type qui est le contentement de la présente situation et le Noble Prophète (Qlpssl) a changé ces idéaux à travers apporter une nouvelle religion, l’Islam, grâce à la « révélation ».

L’introduction de cette religion aux gens était à travers le principe de l'invitation et avec l'usage de la sagesse, du conseil et de la discussion favorable, non pas à travers des stratégies économiques, militaires et politiques. Le Noble Prophète (Qlpssl) n'a corrompu personne le rendre Musulman. Il n'a pas appliqué la force ou l’épée pour faire accepter les gens de la nouvelle religion. Il n’a promis personne d'un rang pour obtenir son ou son assistance, mais il a repoussé franchement et a nié tel demande et a annoncé:

«لا اكراه ف‍ي الدين»[1][55]

»Nulle contrainte en religion !«

En Islam, si une action est abandonnée involontairement, aucun effet ne surviendra. La religion est une affaire facultative; et elle est d’une valeur précieuse seulement si elle a été choisi par sa propre volonté.

Le changement dans le for intérieur des Arabes a été la présence « d’Allah » qui devenu un « idéal absolu », et par la suite ils ont exprimé un mécontentement de leurs circonstances présentes malgré ceci le Noble Prophète (Qlpssl) a essayé d'accomplir une situation favorable. Les tentatives publiques ont renforcé les Musulmans qui ont permis d’inviter les citoyens de Yathrib pour former un système Islamique (à Médine) et ont défendu un système à travers des moyens légitimes contre les ennemis, et une grande civilisation Islamique a été finalement fondée.

De nos jours, la renaissance de la culture Islamique et la construction d’une nouvelle civilisation Islamique, proportionnel avec la nouvelle époque, dépend de l’intellectuel et des actions culturelles et des efforts; c’est une génération de pensées, d’idées, et de connaissances préparant des conditions pour la production matérielle.

Le vrai développement est le développement et l’avancement des êtres humains. Si les êtres humains se développent et s’intègrent, alors leur devoir est accompli et il y nul besoin d’avoir beaucoup d’institutions sociales. Dans une parfaite société Islamique, l’absence de forces de l’ordre (à l’exception de l'armée) est un signe d'amélioration et culmination, parce que ce peuple a un contrôle interne (piété) évitant d’agir contre la loi.

Cependant, dans une société matériellement et physiquement développée, l'abondance de forces de l’ordre la force est un signe de développement, parce que ce peuple n’est pas encore équipés d’un contrôle interne, ils devraient être naturellement contrôlés extérieurement.

Par conséquent, la connaissance et la religion ont été présentées dans la première révélation Coranique en même temps :

«اقرأ باسم ربك الذى خلق»[1][56]

« Lis, au nom de ton Seigneur qui a créé. »

Il est demandé de lire (l'approche à la science et la connaissance) et aussi demandé d’accompagner la lecture avec le Nom de Dieu et une direction divine (l'approche à la religion). Aussi dans:

«قولوا لا اله الا الله تفلحوا»[1][57]

« Dites, il n'y a aucun dieu à l'exception d'Allah, afin que vous puissiez réussir »

Les approches à la connaissance et la religion ont été jointes l'une de l'autre; pour deux raisons : aucun dieu à l'exception du Dieu Unique, et aussi exprime sa raison; être récompensé par le salut et le bonheur. A` travers les premiers messages, la fondation de la construction de la civilisation est par l'approche à la connaissance et par la religion. Ces deux sont comme deux ailes, sans l’une d’elle, la construction de la civilisation serait impossible.

La religion sans connaissance et conscience deviendrait superstitieuse et une connaissance sans religion deviendrait une grande couverture!

Le Noble Prophète (Qlpssl) a invité les peuples à penser, à raisonner et à adorer Dieu basé par la raison. Dans une société jahili, la superstition prend place à la religion; les idoles, au lieu de Dieu; et jahalah (l’erreur) au lieu de raisonner. Le Noble Prophète (Qlpssl) a invité l'être humain de se libérer des superstitions, des fausses divinités, du jahalah et de la pauvreté.

De tout façon, du point de vue Islamique, le développement et la culmination sont des affaires relatives et plus l’amélioration dépend du nombre d’efforts fourni. Le philosophe du monde musulman Ibn Bajah al-Andalousi déclara : « Parmi les caractéristiques de la communauté intégrée (une société développée) est l'absence de la profession médicale et d’un système judiciaire. E'tant donné que les citoyens de la communauté sont informés d’une bonne nutrition (grâce à la connaissance et la science), ils n'ont pas besoin de médecins et de médicaments. E'tant donné que l’unité de tout les résidents de la communauté créé aucune différence parmi eux, il n'y aurait aucun besoin d’avoir des juges et un système judiciaire.

Dans une communauté intégrée, tout le monde a l'opportunité d’atteindre les plus hauts degré de capacité. Toutes les idées dans cette communauté seront justes, et aucune idée erronée ne peut trouver son chemin; toutes les actions exécutées seront absolument excellent (grâce à la connexion avec la source divine). »[1][58]

Il est clair que les pays « dits développés » aujourd'hui est bien loin de ce que Ibn Bajah avait dit -que l'enseignement de la connaissance et de la religion sont la clé au développement et à la culmination.

L'ayatollah Motahhari mis la relation entre la connaissance et la religion :

« La connaissance nous donne la lumière et la capacité et la foi nous donne l’amour et l’espoir et la chaleur; la connaissance fait les instruments et la foi détermine la destination; la connaissance donne la vitesse et la foi détermine la guidance; la connaissance est la capacité et la foi est la bonne volonté; la connaissance révèle ce qui existe et la foi en inspire quoi faire; la connaissance est la révolution à l'extérieur et la foi est la révolution intérieur; la connaissance construit le monde de l'être humain et la foi construit le psychique de l'être humain; la connaissance étend l'existence de l'être humain horizontalement et la foi verticalement; la connaissance la construction naturelle et la foi est le pouvoir suivi; la connaissance est la beauté de la pensée et la foi est la beauté d'émotion. La connaissance et la foi donnent la sécurité humaine, la connaissance lui, donne la sécurité externe et la foi lui, donne la sécurité interne; la connaissance protège de l'invasion des maladies, de l’inondation, des tremblements de terre, des tempêtes et la foi protège des inquiétudes, de la solitude, des sensations d’être sans refuge, du nihilisme; la connaissance adapte le monde avec l'être humain et la foi l'adapte avec lui-même.

Par conséquent:
1. le développement, quoi qu’il en soit, est un type de transformation pour les individus et la société.

2. aucun développement ne sera humain, efficace et effectif à moins que dans son processus, les êtres humains participent consciencieusement et librement.

3. la condition préalable de la participation consciente et disposée de l'être humain dans le processus de développement et la transformation est l'existence de raisonnement, de foi pensive, stable et sérieuse au niveau des individus et de la société.

4. la condition préalable pour raisonner, d’une foi pensive et stable dans une société est l'approche sérieuse par tous les membres ou au moins par la majorité d’entre eux à la connaissance et la religion; donc la religion bien informée et la connaissance religieuse.

Dans ces conditions, nous arriveront au développement et à la culmination; si appliqués, ils nous mèneront au bonheur de ce monde ici-bas et de l'au-delà; la chose ordonné par Dieu le généreux et l'action du Noble Prophète (Qlpssl) :

«...ربنا آتنا ف‍ي الدنيا حسنة و ف‍ي الاخرة حسنة وقنا عذاب النار»[1][59]

« Seigneur ! Accorde nous belle ici-bas, et belle part aussi dans l'au-delà; et protège-nous du châtiment du Feu ! »

Note de Références
[1][1]. Au sujet des théories de développement : Youssef Naraghi, les pays en.développement. Et Ahmad au sujet de l’économie des pays du tiers monde.) Téhéran 1373

[1][2]. Max Weber, Comportement Protestant et Capitaliste, Abd al-Ma‘bud Ansary trad.. (2ème édition: Téhéran, 1992

[1][3]. Seyed Mohammad Bagher Sadr, « les traditions historiques dans le Coran » trad. dr. Seyed Jamal Mousawi Esfehani (Qom 1371)

[1][4]. 13:11

[1][5]. 28 :38, 40 :29.

[1][6]. Seyed Mohammad Bagher Sadr « les traditions historiques dans le Coran » page 219

[1][7]. Idem 223-226

[1][8]. 84: 610.

[1][9]. Seyed Mohammad Bagher Sadr « les traditions historiques dans le Coran » pages 200-236

[1][10]. Idem pages 240-246

[1][11]. Rassoul Jafarian, Histoire de l’Islam Politique p 74

[1][12]. Baha e din KhorramShahi « Encyclopédie du Chiisme » p 281

[1][13]. Idem p 281 du verset 63 de la sourate Forghan

[1][14]. L’original du hadith est«انما بعثت لاتمم مكارم الاخلاق» Bihar al Anwar Vol 68 p 382 comme suit :

[1][15]. Amir Soleiman Rahimi, « Signification étymologique Jahiliat » Magazine culturel Keyhian 1376 numéro 138 p 17.

[1][16]. 3:154

[1][17]. 5 :50

[1][18] 3 :33

[1][19]. 48 :26

[1][20]. 39 :3

[1][21]. 45 :24

[1][22]. 6 :100 ; 37 :158

[1][23]. 6 :100-101; 15 :57

[1][24]. 53 :18-19

[1][25]. 71 : 23

[1][26]. 2 :173,5 : 3

[1][27]. 2 : 200

[1][28]. 2 : 197

[1][29]. 4 : 11

[1][30]. 6 :137 et 151; 17 : 31; 81 : 8

[1][31]. 2 : 229

[1][32]. 106 : 3-4

[1][33]. Bihar al A, Vol 18 page 202nwar

[1][34]. 74 :2

[1][35]. al Qad Vol 9 p66ir

[1][36]. 16:125

[1][37]. 2:148

[1][38]. 31:18

[1][39]. 17:34

[1][40]. 3:134

[1][41]. 3:16

[1][42]. 3:159

[1][43]. 42:38

[1][44].«هذا سحر مبين» « C'est de la magie manifeste» (46: 7);«و يقولون أئنا لتاركوا آلهتنا لشاعر مجنون» « et disaient : «Allons-nous abandonner nos divinités pour un poète fou ?» (37: 36); «قال اَساطير الاولين» «Quand Nos versets lui sont récités, il dit : Des contes d'anciens«.

(68: 15); «لاتسمعوا لهذا القرآن و ألغوفيه» «Et ceux qui avaient mécru dirent : “Ne prêtez pas l'oreille à ce Coran, et faites du chahut (pendant sa récitation) afin d'avoir le dessus«. (41: 26)

[1][45]. 109: 2 et 3

[1][46]. Selon le Saint Coran :

و لقد ارسلنا رسلنا بالبينات و انزلنا معهم الكتاب و الميزان ليقوم الناس بالقسط و انزلنا الحديد فيه بأس شديد و منافع للناس و ليعلم الله من ينصره و رسله بالغيب ان الله قوي عزيز»; 57: 25

[1][47]. Selon les o : «و أعدوا لهم ما استطعتم من قوة و من رباط الخيل ترهبون به عدوا الله و عدوكم»rdres de Dieu :

«Et préparez [pour lutter] contre eux tout ce que vous pouvez comme force et comme cavalerie équipée, afin d'effrayer l'ennemi d'Allah et le vôtre, et d'autres encore que vous ne connaissez pas en dehors de ceux-ci mais qu'Allah connaît. « ( 8: 60)

[1][48]. Pour étudier plus profondement l’évènement historique se référer à: Ibn Hicham, al-Sirah al-Nabawiyah (Beyrouth, Dar al-Ma‘rifah);

al-Balathary, Futuh al-Buldan (Beyrouth, 1978); ansab al-Ashraf (Beyrouth, 1400 AH), et al-Masudi, Muruj al-Dhahab wa Ma‘adin al-Jawhar (Beyrouth, Dar al-Andalous)

[1][49]. 62: 2

[1][50]. 7: 157 « «.…..et leur ôte le fardeau et les jougs qui étaient sur eux.

[1][51]. 2: 190

[1][52]. 6: 108

[1][53]. 16 : 24; 28 : 7-13 et 27 (au sujet de la fille de Shouyb et de Moïse); Al Imran 37-39 (au sujet de la Saint Marie, Zacharie et la table servie du paradis)

[1][54]. Sayyid Ahmad Muwaththaqi, Mouvements contemporains Islamiques (Téhéran, Samt, 1374) p. 20-23 citation de: Abou al-A‘la al-Mawdoudi, Califat et Royauté, traduit en Anglais par Khalil Ahmad Hamedi (Paveh, Bayat publications, 1405 AH) p. 187, et 209

[1][55]. 2: 256

[1][56]. 96:1

[1][57]. al-Qadir, vol.9, p66

[1][58]. Ibn Bajah al-Andalousi, Tadbir al-Motawahhid, ed. Ma‘an Ziyadah (Beyrouth, Dar al-Fikr al-Islamiyah, 1398 AH) pp. 43 and 44

[1][59]. 2:201

Source: magazine d'alrashad


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