Jafr-e Jami'a et sa nature Le Saint Prophète (SAW) a ouvert mille chapitres de la connaissance dans le cœur d'Imam Ali (AS)
Le Saint Prophète (SAW) a ouvert mille chapitres de la connaissance dans le cœur d'Imam Ali (AS) (Sources sunnites uniquement) Abu Hamid Ghazali dans son Bayan-e-Ilmu'l-Ladunni a rapporté d'Ali disant: "Le Messager a mis sa langue dans ma bouche, de la salive du Saint-Prophète 1.000 chapitres de la connaissance m'ont été transmis et de ces chapitres, 1.000 autres en découlèrent."
Sulayman Balkhi Hanafi, dans son Yanabiu'l-Mawadda, ch.XIV, p.77 rapporte d'Asbagh Ibn Nabuta, qui le tient de l'Amiru'l-Mu'minin disant: "Le Saint-Prophète m'a enseigné 1.000 chapitres de la connaissance, dont chaque chapitre ouvrait 1.000 autres, faisant un million. Ainsi je sais ce qui s'est déjà produit et ce qui va se produire jusqu'au Jour du jugement." Dans le même chapitre, il rapporte d'Ibn Maghazili sur l'autorité d'Abu's-Sabba, qui a rapporté d'Ibn Abbas citant le Saint-Prophète disant: "La nuit de l'ascension, lorsque j'étais en présence d'Allah, je Lui ai parlé en toute confiance en témoignant que j'ai donné et enseigné à Ali ma connaissance." Le grand auteur, Ahmad Khawarizmi de Mu'affaq a relaté la même chose du Messager d'Allah de cette façon: "Gabriel m'a apporté un tapis du paradis. Je m'y suis assis dessus jusqu'à ce que j'aie été transporté près de mon seigneur. Il m'a parlé de choses secrètes. Ce que j'ai appris fut prodigué par moi à Ali. Il est la porte de ma connaissance." Alors le Prophète a appelé Ali par cette exclamation : "Ali! Celui qui est en accord avec toi, il l'est aussi avec moi, s'opposer à toi, certes il s'oppose à moi. Tu es la connaissance qui me lie."
Hafiz Abu Nu'aim Ispahani dans Hilyatu'l-Auliya. Mulla Ali Muttaqi dans Kanzu'l-Ummal, v.VI, p.392 le rapportant d'Abdullah ibn Umar, signalant du Prophète lorsqu'il était sur son lit de mort: "Amenez-moi mon frère." Lorsqu'Abu Bakr est venu, le saint Prophète lui tourna son visage. Il redit encore : "Amenez-moi frère moi." Puis Umar et Uthman apparurent, le Messager leur tourna également le visage. Après qu'Abu Bakr, Umar puis Uthman soient repartis, Ali est entré, le saint Prophète l'a couvert de sa couverture, reposa sa tête sur lui. Quand Ali est sorti, les compagnons lui ont demandés: "Ali! Qu'avez-vous fait avec le saint Prophète?" L'Imam a répondu : "l'Envoyé d'Allah m'a enseigné 1.000 chapitres de la connaissance et chacune de ces chapitres se composent de 1.000 autres ."
Hafiz Abu Nu'aim Ispahani (d.430 A.h ) dans son Hilyatu'l-Auliya, v.I, p.65. Muhammad Jazari dans Asnu'l-Matalib, p.14 et Muhammad ibn Yusuf Ganji Shaf i'i dans Kif ayatu't-Talib, ch 48 ont rapporté avec des sources fiables : "Nous étions avec le saint Prophète quand il parla d'Ali ibn Abi Talib. Le Messager a dit: " La sagesse a été divisée en dix parts, dont neuf ont été donnés à Ali et une a toute l'humanité."
Mu'affaq Ahmad Khawarizmi dans Manaqib. Mullah Ali Muttaqi dans Kanzu'l-Ummal, v. VI, p 156 et 401. Ibn Maghazili Faqih Shafi'i dans Faza'il et Sulayman Balkhi dans Yanabiu'l-Mawadda par Abdallah ibn Mas'ud. Muhammad ibn Talha Shafi'i dans Matalibu's-Su'ul, p. 14 ainsi que beaucoup d'autres rapportent d'Hulays ibn Alqama que l'Envoyé a énuméré sur Ali : " La sagesse a été divisée en dix parts donc neuf ont été donnés à Ali, l'humanité ne reçut qu'une part."
En outre dans Yanabiu'l-Mawadda, ch.14, on lui rapporte de Sharh-e-Risala Fathu'l-Mubin d'Abu Abdullah Muhammad ibn Ali Al-Hakim Tirmidhi citant Abdullah ibn Abbas le hadith suivant: "La connaissance a dix parts. Neuf parts sont exclusivement pour Ali et la dixième partie restante est pour toute l'humanité."
En outre, Muttaqi Hindi dans Kanzu'l-Ummal, v.VI, p.153. Khatib Khawarizmi dans Manaqib, p. 49 et Maqtalu'l-Husain, v.I, p.43. Dailami dans Firdausu'l-Akhbar et Sulayman Balkhi dans Yanabiu'l-Mawadda, ch.III, rapportent du Prophète disant : "Après moi et parmi ma communauté dans sa totalité, la personne la plus instruite et la plus sage est Ali ibn Abi Talib."
Jafr-e Jami'a et sa nature Une des sources de bénédictions divines qu'Ali reçu du saint Prophète est venue par le Jafr-e-Jami'a, un livre contenant les secrets de l'univers. Les ulémas sunnites reconnaissent ce livre. Cette connaissance spéciale fut accordé à Ali et les onze Imams.
L'Hujjatu'l-Islam Abu Hamid Ghazali écrit qu'"il y a un livre du chef des pieux, Ali ibn Abi Talib. Son nom est Jafr-e-Jam'ud-Duniya wa'l-Akhira. Il contient toutes les sciences, les réalités, les obscurités, des sujets sur l'invisible, l'essence des choses et de leurs effets, l'essence des noms et les lettres, personne ne connaît ces savoirs excepté Ali et ses onze descendants. Ils ont hérité ceci de pères en fils."
On rapporte dans Ta'rikh-e-Nigaristan de Sharh-e-Mawaqif que Jafr et Jami'a sont deux livres qui appartiennent exclusivement à Ali, ces deux volumes indiquent la connaissance des lettres, tous les événements jusqu'à la fin du monde. Ses descendants présageaient l'avenir sur la base de ces livres.
Durant la dixième année de l'Hijra, lorsque l'Envoyé de Allah est retourné de son dernier Hajj, Gabriel est venu à lui et l'informa de sa mort. Le saint Prophète souleva ses mains : "O, Seigneur! Vous m'avez promis que vous ne revenez jamais sur votre parole." Allah répondu : "Prends Ali avec toi dans les montagnes d'Uhud, dirigez-vous vers la Qibla, appelez les animaux sauvages, ils répondront à votre appel. Parmi eux, il y aura une chèvre rouge. Ordonne à Ali de l'abattre, de lui enlever sa peau et de la tourner puis de la faire sécher. Alors, Gabriel viendra avec une plume et de l'encre différente de l'encre de ce monde. Ordonne à Ali d'écrire ce que Gabriel dictera. Que l'inscription et la peau restent exactement dans la même condition car ils ne se délabreront jamais. Toutes les fois, qu'il sera ouvert, on le trouvera frais.
Le saint Prophète est allé aux collines d'Uhud et s'est conformé aux instructions divines. Gabriel est venu placer la plume et l'encre devant le Messager, qui a commanda Ali de se préparer d'écrire. Gabriel transmit toutes les affaires importantes du monde au saint Prophète, Ali les enregistrait sur la peau. Il a noté tout qui s'était produit ou devait se produire jusqu'au jour du jugement. Il a noté les noms de ses enfants, de leurs descendants et les noms de leurs amis et ennemis. Il a également enregistré celui qui devait arriver à chacun d'eux jusqu'au jour du jugement.
Ainsi, le Prophète offrit ce livre et la connaissance de Jafr à Ali, ceci fut une partie du legs de l'Imamat. Chacun des Imams, à leur tour, l'ont remis à leurs successeurs.
C'est le même livre dont Abu Hamid Ghazali dit: "Jafr-e-Jami'a est un livre qui appartient exclusivement à Ali et à ses onze descendants. Il contient tout."
Comment est-il possible que toutes les affaires du monde puissent être enregistrées sur la peau d'une chèvre?
D'abord, le hadith suggère que ce n'est pas une chèvre ordinaire. Elle était énorme, elle fut crée à cette fin. En second lieu, ce qui a été écrit n'est pas de l'écriture ordinaire. Son style se composa de lettres et de signes secrets.
L'auteur de Ta'rikh-e-Nigaristan a rapporté de Sharh-e-Mawaqif que Jafr et Jami'a contient des lettres alphabétiques par lesquelles l'information est comprises par eux. Alors le Prophète d'Allah légua la clef de ce secret à Ali qui, par ordre du Messager, l'a remise à ses successeurs, les Imams de la famille du Prophète. Mais, il n'y a que les possesseurs de cette clef qui peuvent comprendre les secrets de ce livre, par cela personne d'autre n'accès à l'invisible.
Supposez qu'un roi donne un code secret à son ministre ou à ses administrateurs, qu'il les envoie en province. Si la clef pour comprendre le code demeure avec le roi ou les ministres, personne ne peut comprendre cette écriture. De même, personne excepté Ali et ses onze descendants n'ont pu comprendre le livre Jafr-e-Jami'a.
Un jour l'Amiru 'l Mu'minin a donné ce livre à son fils, Muhammad Hanifiyya en présence de tous ses autres fils, mais il ne pouvait rien comprendre bien qu'il soit un homme instruit et intelligent. La plupart des ordres que les Imam infaillibles donnèrent ou les informations qu'ils révélèrent étaient aussi dans ce livre. Ces hommes saints ont compris les secrets de toutes choses, ils connaissaient les douleurs qui devaient leur arriver, à leurs descendants et à leurs chiites.
L'Imam Redha -as- et le calife Ma'mun ar-Rashid Dans Sharh-Mawaqif , il y a les détails de l'engagement pris entre le calife Mamun ar-Rashid et L'Imam Redha. Après six mois de correspondances et d'intimidations par Mamun, L'Imam Redha a été forcé d'accepter d'être l'héritier du calife après sa mort.
Un engagement a été écrit et Mamun l'a signé, ce traité stipulait qu'après la mort de Mamun, le califat serait transféré à L'Imam Redha. Lorsque ce document fut devant L'Imam Redha, il fait la remarque suivante :
"Moi, l'Imam Ali Reza ibn Mussa ibn Ja'far, affirme par cette présente lettre que Mamun ibn Rachid ( Qu'Allah le guide sur le chemin droit ) a identifié notre droit alors que d'autres ne l'ont pas fait. Ainsi il a unifié des relations qui furent détachées, il a fourni la paix et la satisfaction de nos chiites qui vécurent en détresse par la terreur, il les réanima lorsqu'ils étaient réduits à la destruction, il a rendu prospères et satisfaites leurs vies malheureuses, donc ils pourront recevoir et réaliser les bénédictions d'Allah.
Certes, Allah donnera bientôt une bonne récompense à ceux qui lui offrent des remerciements. Certes, il m'a fait son héritier et m'a confié un grand territoire à condition que je vive après lui."
Néanmoins, le Saint Imam a prédit: "Mais le Jafr Jami'a indique mon avenir autrement (c'est-à-dire, je ne lui survivrai pas). Moi-même, je ne sais pas comment vous serez traités. C'est seulement Allah qui commande, dont son ordre est tout à fait vrai, Il est le meilleur des juges."
Sa'd Umar ibn Mas'ud Taf tazani dans son Sharh-e-Maqasidu't-Talibin expliquant les mentions de l'Imam sur "Jafr Jami'a" commente que l'Imam a signalé par le Jafr Jami'a que Mamun ne tiendrait pas sa promesse. Ce descendant chèrement aimé du saint Prophète tomba en Martyr par empoisonnement. Ainsi, la vérité et la véracité de la connaissance de l'Imam ont été prouvées, chaque Imam se rendaient compte de toutes les choses connues et inconnues.
Un des cadeaux divins reçus d'Ali par le Saint-Prophète fut un livre scellé apporté par l'Ange Jibrîl (Gabriel). Le grand savant et historien, Allama Abu'l-Hasan Ali Al Husayn Masu'd écrit dans son Isbatu'l-Wasiyya :
"Jibrîl et les anges de confiance ont apporté du Tout-Puissant, un livre scellé au Messager, ils lui ont révélé: 'Tous les participants (compagnons) qui sont avec vous, sauf votre wasi (successeur) doivent partir afin que je puisse vous donner le Kitab-e-Wasiyya (le livre du dernier testament).' Alors l'Envoyé d'Allah commanda à tous les participants de partir excepté l'Amiru'l-Mu'minin, Fatima, Hasan et Husayn.
J'ibrîl dit : 'O Prophète d'Allah ! Le Tout-Puissant, vous envoie Ses salutations, ce document est la promesse d'Allah, ses témoins sont ses anges et il est lui-même témoin de ce livre.'
Alors, le Saint Prophète commença à trembler et prononça : ' Il est la Paix, la Paix vient de Lui et la Paix Lui revient.'
Prenant le livre de Gabriel, il le donna à Ali .
Le Saint Messager dit: 'C'est une promesse et une confiance de mon Seigneur pour moi. J'ai exécuté mon devoir en transmettant le message d'Allah.' Amiru'l-Mu'minin proclama: 'Que ma mère et mon père sacrifient leurs vies pour Toi! Je témoigne également de la véracité du message. Mes oreilles, mes yeux, ma chair, mon sang témoignent de cela.'
L'Envoyé Saint parla à Ali en ces termes: 'Voici la volonté d'Allah. Accepte-le et sois une caution pour elle devant Allah pour que j'accomplisse mon devoir.'
Ali répondit: 'Je serais une caution pour elle et qu'Allah m'aide pour cela.'
Le cheik Sulayman Balkhi Hanafi dans Yanabiu'l-Mawadda, ch.XIV,p.74 rapporte d'Ahmad Khawarizmi de Mu'af faq sous l'autorité d'Abu Sa'id :
"J'ai vu Ali habillé du manteau du Saint- Prophète, de son épée et de son turban. Il a découvert sa poitrine et a dit: 'Demandez-moi les choses que vous aimez avant que je meure parce que ma poitrine contient une grande sagesse. Mon estomac est un entrepôt de connaissances. C'est par la salive du Saint- Prophète que j'ai reçu les connaissances. Je jure par Allah que je guiderais les juifs selon le Torah et les chrétiens selon l'Evangile jusqu'à ce que les gens du Livre témoignent :
"Ali a dit la vérité, ces verdicts sont conformes à ce qui nous a été révélé." Lorsque vous récitez le Livre, vous ne comprenez que très peu de choses."
Sheikhu'l-Islam Hamwaini dans son Fara'id et Mu'ayyidu'd-din Khawarizmi dans son Manaqib signalent que l'Imam 'Ali a prononcé du pupitre:
" Interrogez-moi sur des sujets que vous ne comprenez pas avant que je meure. Je jure par Allah qui dédouble le grain et crée l'homme que si vous m'interrogez au sujet de n'importe quels versets du Livre saint d'Allah, je vous dirai à son sujet quand il fut révélé ? Le jour ou la nuit ? A quel endroit ? Sur quel chemin ? Sur une plaine ou sur une montagne ? Sur qui il fut descendu (un croyant ou un hypocrite) ? Sa signification (interprétation) et si ce verset est d'ordre général ou individuel ?"
Sur quoi Ibn Kawwa, le Kharijite, demande à l'Imam: "Faites-moi comprendre ce qu'Allah a voulu dire "et ceux qui croient et qui font de bonnes actions, voilà les meilleures de l'humanité."
L'Imam saint répondit: "ce verset se rapporte à nous (les Imams) et nos partisans, dont les visages, les mains et les pieds scintilleront de lumière le jour du jugement. Ils seront identifiés par leurs fronts."
L'Imam Ahmad Ibn Hanbal dans Musnad et Sheik Sulayman Balkhi dans Yanabiu'l-Mawadda, ch.XIV, p.74 enregistrent d'Ibn Abbas qu'Ali a proclamé:
"Interrogez-moi sur des sujets que vous ne comprenez pas avant que je meure. Je connais tous les versets (ses significations) mieux que n'importe qui d'entre vous. Je sais comment, pourquoi et quand, ils furent descendus. Interrogez-moi sur les désordres (fitna), car aucune des perturbations qui auront lieu dont j'ignore qui l'a causée et qui sera tué pendant ses troubles."
Ibn Sa'd dans Tabaqat. Mohammad ibn Yusuf Ganji Shafi'i dans Kif ayatu't-Talib, ch.52 et Hafiz Abu Nu'aim Ispahani dans Hilyatu'l-Auliya, v.I, p.68 relatent avec des références authentiques qu'Ali, l'Amiru'l-Mu'minin a prononcé:
"Par mon Seigneur, aucun verset n'a été révélé donc je sais, certainement sur qui et sur où, ils sont descendus. Allah m'a accordé un cœur sage et une langue éloquente."
Khawarizmi dans son Manaqib qui a rapporté d'Ubaya ibn Raba'i: "Ali avait l'habitude de dire: 'Interrogez-moi sur des sujets que vous ne comprenez pas avant que je vous laisse. Je jure par mon Seigneur qu'il n'y a pas dans un champ ou une terre désertique, des hommes qui égarent cent individus ou qui guident cent autres donc je connais leurs noms. J'assimile mieux que quiconque ceux qui dirigent le peuple ou les incitent au mal jusqu'au jour du jugement dernier."
Jalalu'd-din Suyuti dans Ta'rikhu'l-Khulafa, p.124. Badru'd-din Hanafi dans Umdatu'l-Qari. Muhibu'd-din Tabari dans Riyazu'n-Nuzra, v.II, p.198.
Suyuti dans Tafsir-e-Itqan, v.II, p.319 et Ibn Hajar Asqalani à Fathu'l-Bari, v.VIII, p.485 et également dans Tahdhibu't-T ahdhib, v.VII, p.338 rapportent d'Ali :
"Demandez-moi les choses que vous aimez, je jure par Allah que je vous dirais toutes les choses qui se produiront jusqu'au jour du jugement. Si vous m'interrogez au sujet du livre d'Allah, je jure par mon Seigneur, qu'il n'y a pas un seul verset que je n'ai pas compris. Je sais si tel verset fut révélé la nuit ou le jour, sur des plaines ou sur des collines."
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'Aliyun Waliu llâh dans la Salat, le Adhan dans les sources sunnites et chiites Posté par rouah12 le 14 janvier 2011
'Aliyun Waliu llâh dans le Coran, le Hadith et la Vie du Messager d'Allah (saws)
'Aliyun Waliu llâh dans le Coran, le Hadith et la Vie du Messager d'Allah (saws) 1
La Wilayat de l'Imam 'Ali (as) dans le Coran. 1
Aliyun Waliyullah récité dans le Adhan durant la vie du Messager d'Allah (saws) et après, selon une source sunnite 1
La wilayat de Ali (as) est écrite dans les cieux les plus haut 2
La wilayat d'Ali (as) dans les piliers du paradis. 3
Déclaration de la wilayat d'Ali (as) sur les portes du paradis. 3
Le prophète Moise (as) a écrit la kalima avec Aliyun waliyullah sur une montagne. 4
La kalima contenant 'Ali a été déclaré obligatoire pour tout croyant 5
Hadiths rapportés par les Imams Infaillibles (as) sur la Wilayat de 'Ali (as) dans la Salat, le Adhan, le Iqama et tous témoignages: 6
La Wilayat de l'Imam 'Ali (as) dans le Coran Allah (SWT) dit dans le Coran : " Vous n'avez pas de Maître (Waliy) en dehors d'Allah et de Son Prophète, et de ceux qui ont accepté la Vérité :
ceux qui font la Prière et qui font l'aumône pendant qu'ils s'inclinent humblement. Ceux qui prennent pour Maîtres Allah, Son Prophète et ceux qui ont accepté la Vérité : voilà ceux qui forment le parti d'Allah, et qui seront les vainqueurs ! " (Sourate al-Mâ'idah, 5 : 55-56)
Tafsîrs sunnites :
Ibn al-Maghâzilî, le jurisconsulte Shâfi'ite dans son Manâqib, Jalâl-ud-Dîn al Suyûti dans al-Durr-ul-Manthûr, le théologien renommé Ahman al-Tha'labî dans Kashf-ul-Bayân, Sibt Ibn al-Jawzî dans Tathkirat Khawâc-al-Ummah, en rapport avec le verset de la Wilâyah cite d'Abû Tharr al-Ghifârî et Asmâ' Bint Umais (épouse d'Abû Bakr) qu' " ils ont dit qu'un jour où ils priaient dans la mosquée alors que le Prophète était présent, un mendiant demanda l'aumône. Personne ne lui donna rien. 'Alî qui était en état d'inclinaison rituelle (ruku'), pendant lequel il ne pouvait parler) fit signe au mendiant vers son doigt, et ce dernier lui en enleva alors l'anneau. Le Prophète vit ce qui se produisit, leva la tête vers le ciel et dit : " ô Allah, mon frère Moïse Vous a prié : " ô mon Seigneur, rends-moi fort et facilite ma tâche. Nommez-moi un assistant de ma famille, Aaron, mon frère. " Allah lui octroya une aide et renforça ses mains. Il leur donna une telle puissance et une telle poigne que personne ne pouvait les maîtriser. " … Moïse dit à son frère Aaron : " Remplace-moi auprès de mon peuple, fais ce qui est bien, ne suis pas la voie des pervers. " (7 :142)
Aliyun Waliyullah récité dans le Adhan durant la vie du Messager d'Allah (saws) et après, selon une source sunnite
Dans le livre Al Risala, Imam Abu Laith Al Harwi, un savant sunnite a cité Allamah Ibn Hajar Al Athqalani disant:
" Cette déclaration de " Aliyun Waliu llah ", au cours des six derniers mois du Saint Prophète (saw) et neuf mois après, étaient récitée cinq fois par jour.
Cela a donné l'occasion aux Rafizees (chiites) et ils ont commencé à le dire dans leur Adhan et Iqamahs. Mais ils ne savent pas que cette déclaration avait été abrogée parce que les Grands cheikhs (Abu Bakr et Omar), au cours de leur califat, n'ont pas autorisé que cela soit récité.
Et si l'un d'eux a été trouvé à récité cela, alors le grand Cheikh Umar Farooq avait l'habitude de les traiter très durement.
Ces Rafizees s'accrochent à Ali (as) et agissent sur selon un ordre abrogé. Ils en ont fait une habitude de le dire dans leur Adhan et Iqamahs et le considèrent comme la religion véritable.
Ils ne savent pas que les Cheikhs ont fourni de grands efforts pour arrêter sa récitation. Si sa récitation était autorisée, alors les grands Cheikhs l'aurait pratiquée eux-mêmes ".
Résumons cela :
1. Le troisième témoignage (Aliyun Waliu llah) a été récité par les fidèles aussi bien que par les adversaires, durant les six derniers mois du Saint Prophète (s.a.w.).
2. Cette récitation a continué pendant neuf mois après le Saint Prophète (saw) et les amis, ainsi que leurs adversaires avaient l'habitude de le réciter.
3. Après la période de neuf mois, les deux grands Cheikhs (Abu Bakr et Omar) ont cessé sa récitation.
4. La question n'est pas de de savoir si les deux cheikhs grands avaient le droit ou non d'abroger le hadith de Ghadir, mais il est très clair de la déclaration de l'Imam Abou Laith que les chiites avaient l'habitude de le réciter, malgré les sévères mesures disciplinaires prises par Omar Ibn Khattab, car ils le considéraient comme une partie de leur foi. Ils considéraient cette récitation comme une obligation qui ne peut être évitée en aucune circonstance, même s'ils étaient l'objet des mesures répressives du gouvernement.
La wilayat de Ali (as) est écrite dans les cieux les plus haut Allah (swt) dit dans le Saint-Coran :
" Et s'ils veulent te tromper, alors Allah te suffira. C'est Lui qui t'a soutenu par Son secours, ainsi que par (l'assistance) des croyants. " Sourate 8, verset 62.
Dans le commentaire de ce verset par Suyuti, abu hurraira a entendu que le Prophète (saw) a dit que "Son Secours" désigne Ali (as) :
Le Prophète (saw) a dit : Il y a une inscription dans le septième ciel : Il n'y a pas de Dieu hormis Dieu, il n'y a pas d'égal à moi ou de partenaire, Muhammad est mon serviteur et mon messager, je l'ai soutenu par Ali.
Tafsir Durre Manthur, by al Hafiz Jalaladeen Suyuti, P 199 (arabe)
Mohibudeen al Tabari dans son Riyadh al Nadira rapporte que le Prophète (saw) a dit qu'il a vu quand il a fait son ascension :
" Quand j'ai fait mon ascension, j'ai vu sur les piliers de l'arche une inscription qui disait : Il n'y a pas de Dieu hormis Dieu, Muhammad est mon serviteur et mon messager, je l'ai soutenu par Ali. "
Riyadh al Nadira, by Mohib al Tabari, Part 3, p 117 (arabe)
Allama Qadhi Ayaz a rapporté le même hadith dans son livre Kitab al-Shifa.Kitab al-Shifa, Page 89 (arabe)
La wilayat d'Ali (as) dans les piliers du paradis Allamah Suleiman Qundoozi Hanafi a rapporté un hadith du Prophète (saw) dans son fameux livre Yanabee al-Muwaddat pris du livre de Arif Rabbani Sayyed Ali Hamadani "Muwaddat al-Qurba" qu'il y a trois lignes écrites sur les piliers du paradis :
Première ligne : Au nom de Dieu, le clément, le miséricordieux.
Deuxième ligne : Toutes les louanges à Allah, Seigneur de l'Univers.
Troisième ligne : Il n'y a de Dieu que Dieu, Muhammad est le messager de Dieu, Ali est un waliullah.
Yanabee al-Muwaddat, volume 2, page 77, published in Beirut
Le sunnite Allamah Muhammad Abdul Rauf dans son livre "Maîtresse des femmes du paradis" contient 50 hadiths en l'honneur de Fatima la pure (as), un de ces hadith du Prophète (saw) est de ibn Abbas et se trouve à la page 76 :
" Quand j'ai fais l'ascension, j'ai vu écrit dans les piliers du paradis : Il n'y a pas d'autre Dieu que Dieu, Muhammad est son messager, Ali est l'ami de Dieu, Hassan et Hussein sont les amis proches de Dieu et Fatima est la bien aimée de Dieu. "
Sayyidatun-Nisa al-Jannah, Page 76 (arabe)
Déclaration de la wilayat d'Ali (as) sur les portes du paradis
Dans Yanabi al-Mawadah, volume 1, page 294, publié à Beirut, nous trouvons le hadith suivant :
Jabir (ra) rapporte du Prophète (saw) :
J'ai vu ceci écrit dans les portes du paradis : Il n'y a de Dieu que Dieu, Muhammad est le Messager de Dieu, Ali est le Wali de Dieu et le frère du Messager de Dieu.
Yanabi al-Mawadah, Volume 1, Page 294 (arabe)
Riyadh al Nadira, Volume 2, Page 112 (arabe)
Shaykh Sibt Ibn al-Jauzi al-Hanafi dans son travail "Tadhkiratul Khawwas al Ummah", page 30 raconte un hadith rapporté par Jabir (ra) :
Le Prophète (saw) de Dieu a dit à Ali (as) : " Je jure par celui qui contrôle ma vie que sur les portes du paradis c'est écrit : Il n'y a de Dieu que Dieu, Muhammad est le messager de Dieu, Ali est le wali de Dieu et le frère du messager de Dieu. Cette kalima a été inscrite 2000 ans avant la création de l'univers. "
Un hanafite Mufti Ghulam Rasul dans "Hasab aur Nasab" Volume 1, page 116, rapporte le même hadith :
1. Manaqib Ali bin Abi Talib, page 91
2. Hilayat al Awliya, Volume 7 page 256
3. Tareekh Baghdad, Volume 7 page 387
4. Meezan al Itidal, Volume 1 page 457,
5. Zakhair al Uqba, page 66
6. Majma al Zawaid, Volume 9 page 111
7. Tadhkiratul Khawwas al Ummah, page 26
8. Kanz al Ummal, Volume 5 Page 36
Commentaire Quand nous voyons que Dieu a mis cette kalima dans les cieux et au paradis, pourquoi nous ne pourrions pas le faire sur terre?
Le prophète Moise (as) a écrit la kalima avec Aliyun waliyullah sur une montagne
Dans Lisan al Meezan Volume 5 page 147 :
Hisham bin Abdul Malik fut convoqué du Hejaz à la Syrie. Dans un endroit appelé Balk, il a vu quelque chose d'écrit sur une montagne noir. Quand il a rejoint Amr, il a demandé si quelqu'un pouvait traduire ce qu'il y avait d'écrit sur la montagne. On lui dit qu'un homme âgé pouvait le faire. Il a emmené l'homme à la montagne et lui a montré les écrits. L'homme les a lus, puis a été surpris. Il lui dit : Donne-moi quelque chose pour que je puisse le traduire.
Puis il a traduit de l'hébreu les phrases suivantes :
Il n'y a de Dieu que Dieu,
Muhammad est le messager de Dieu,
Ali est le wali de Dieu
Ces mots ont été écrit par Moussa bin Imran…
Quand nous voyons qu'un grand Prophète a écrit Aliyun waliyullah, pourquoi ces nasibi critiquent les chiites qui disent cela dans leur kalima?
Un chrétien a récité la kalima avec Ali dedans en présence de l'Imam Ali (as) Durant la bataille de siffin, l'armée sous le commandement de l'Imam Ali (as) n'arrivait pas à trouver de l'eau.
Il y avait une église près de là et l'Imam Ali (as) est allé leur demandé où pouvaient-ils se procurer de l'eau?
Ils ont répondu qu'il y a de l'eau seulement à quelques kilomètres d'ici. L'armée a alors demandé s'il devait aller boire là bas.
L'Imam Ali (as) leur a dit de ne pas s'inquiéter et l'armée s'est mis en marche quand soudain il (as) a tout arrêter et leur a demandé de creuser ici.
Ils ont commencé à creuser et ils ont trouvé une grosse pierre, l'Imam (as) leur a demandé d'enlever la pierre mais ils n'arrivaient pas. L'Imam Ali (as) a alors enlevé la pierre de ses propres mains et une fraîche a commencé à jaillir.
Un prêtre chrétien qui assistait à la scène alla vers Ali (as) et lui a demandé :
Es-tu un prophète?
Ali répond : Non
Le prêtre dit : Est un ange?
Ali répond : Non
Le prêtre dit : Si tu n'es ni un prophète ni un ange, qui es-tu alors?
Ali dit : Je suis le wasi (héritier) du sceau de tous les prophètes, Muhammad al Mustapha. Le prêtre dit : Donne-moi ta main pour que je puisse embrasser l'islam.
L'Imam lui tend la main et lui dit quoi dire, et donc le prêtre dit : J'atteste qu'il n'y a pas d'autre Dieu que Dieu, j'atteste que Muhammad est le messager de Dieu et j'atteste que Ali est le wasi du Prophète Muhammad.
De Shawahid un Nubuwwa, by Abdul Rehman Jami, (Urdu edition printers Maktaba Nabavi, Gunjbaksh Rd., Lahore), Page 286 & 287
La kalima contenant 'Ali a été déclaré obligatoire pour tout croyant Le sunnite Abu Naeem Isfahani dans le livre "Hilayath al Awliya", Volume 1, Page 66-67, a mis un hadith sous l'autorité du compagnon Abu Burdah:
Il n'y a pas de doute que Dieu m'a fait une promesse en rapport à Ali. Je demandai à mon Seigneur : "Quelle est-elle?"
Dieu dit : "écoute" et j'ai répondu : "je suis à l'écoute" Très certainement Dieu a dit : " Ali est l'étendard de la guidance, l'Imam des saints et la lumière de la vérité pour ceux qui me suivent et c'est cette kalima qui a été rendue obligatoire pour les croyants.
Qui l'aime m'aime, et qui le déteste, me déteste. ô Muhammad apporte cette bonne nouvelle à Ali. "
Un shafiite Maghazali a rapporté le même hadith dans : Manaqib Ameerul Momineen, Page 49
Hadiths rapportés par les Imams Infaillibles (as) sur la Wilayat de 'Ali (as) dans la Salat, le Adhan, le Iqama et tous témoignages:
Dans Tanvîrul Iman par le cheikh Al Yaqoob Kulayni: Il rapporte une tradition du Messager d'Allah (saws) : " Allah ordonna à Hazrat Mohammad Mustafa lorsque le Prophète (saws) revenait du Mi'raj: " Allah dit: " Informe ta Umma que Ali Waliu llah est le Wasîla entre toi et moi il qu'il ne faut pas le quitter. Et rappelez-vous que ni votre Adhan ne sera complet sans lui, ni le Iqamah ou la Prière, le Hajj ou laZakat, ni même votre naissance ou la mort sans le mentionner. "
Dans le livre Shajar-e-Touba Publié de Najaf - Irak: - Utba bin Amir Jehni compagnon du Saint Prophète (saws) rapporta : - " Nous avons fait l' "allégeance" de Rasoolu llâh (saws) en ces lignes: " Ash-hado anna La illaha illa llâh, wa Ash-had Anna Mohammadan Nabiyi'hi, wa an Ali'in Wasiyihi " : et si nous rejetons l'un de ces témoignages, nous deviendrons Kafir. "
Dans le livre Muqadmah Mishkat ul Anwar - Imam Ali Ibn Abi Talib dit : " Celui qui n'accepte pas / ne témoigne pas de ma Wilayat n'obtiendra aucun bénéfice de l'acceptation ou du témoignage de la Prophétie de Mohamed (saws) - Soyez conscients que ces deux témoignages sont obligatoires l'un avec l'autre. "
Ehtejaj-e-Tibrisi - Volume 1: L'Imam Jaffar as-Sadiq (as) dit: " Ainsi, chaque fois qu'on dit " Lâ ilalla illa llâh et Mohammadun Rasool Allah ", il doit imméditaement dire " Ali est Amîru l- Mominin Wali Ullah. "
Le point à noter dans la tradition ci-dessus de l'Imam Jaffar as-Sadiq (as), c'est que notre Imam n'a pas mis de restriction à l'ordre, ce qui signifie que nous devons le réciter chaque fois et dans tous les lieux où nous récitons les deux premiers témoignages.
Le livre Imali Soudouq : L'Imam Ali Reda dit: " Dieu Tout-Puissant a dit qu'Il n'acceptera pas les actes d'adoration de quiconque à moins qu'il témoigne de la Wilayat de Moula Ali avec le Message du Prophète (saws). "
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Les cinq piliers de l'Islam et la Walaya
Posté par rouah12 le 14 septembre 2010
Abou Ishâq al-Tha'labî (grand savant sunnite) rapporte dans son commentaire de la sourate "Al-Ma'ârej", à partir de deux sources de foi:
" Le jour de Ghadîr Khom, le Prophète (SAW) appela les gens à se réunir. Il prit la main d'Ali et dit: "Pour qui je suis le dirigeant, Ali est son dirigeant".
Cette parole se propagea dans le pays et parvint jusqu'à Hareth b. al-No'mân al-Fahri. Il vint voir le Prophète (SAW) à dos de chameau, il s'abaissa, descendit et dit:
" ? Mohammed, tu nous as ordonné de témoigner qu'il n'y a de dieu qu'Allah, que tu es le Messager d'Allah, nous l'avons accepté, tu nous as ordonné de prier cinq fois, nous l'avons accepté, tu nous as ordonné de faire l'aumône, nous l'avons accepté, tu nous as ordonné de jeûner le mois de Ramadan, nous l'avons accepté, tu nous as ordonné de faire le pèlerinage, nous l'avons accepté.
Mais cela ne t'a pas satisfait, tu as élevé le statut de ton cousin, le préférant à nous et tu as dit: "Pour qui le suis le maître, Ali est son maître", cela vient-il de toi ou d'Allah?
Le Prophète (SAW) lui répondit: "Par Allah, qui est l'Unique, cela vient d'Allah l'Exalté".
Al-Hareth se prépara à partir en disant: "Par Allah, si ce que dit Mohammed est vrai, faites pleuvoir des pierres du ciel ou bien faites-nous affreusement souffrir".
A peine se hissa-t-il sur sa monture qu'Allah le Tout-Puissant fit pleuvoir des pierres sur son chameau qu'il en tomba raide.
Allah le Très-Haut révéla alors: "Un demandeur a demandé un châtiment échéant. Pour les mécréants, il n'est personne pour l'empêcher de Dieu le Maître des escaliers" [Al-Ma'arej, 1.]
Ainsi finit le hadith tout entier, et plusieurs auteurs sunnites l'admettent volontiers.
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Sermons de l'Imam 'Ali (as) sur le vrai visage de ce monde et la valeur de l'autre
Posté par rouah12 le 28 août 2010
LES TEMPS FUTURS Il arrivera des temps, après moi, où rien ne sera aussi masqué que la vérité et rien d'aussi triomphant que l'iniquité, où les mensonges sur Dieu et son Messager seront la chose la plus courante.
Aucune marchandise n'aura moins de valeur que le Livre lorsqu'il sera cité dans son sens exact, et rien d'aussi cher que lui lorsque son sens sera déformé.
Il n'y aura rien d'aussi haïssable que le bien et rien d'aussi pratiqué que le mal.
Ceux qui étaient chargés de défendre le Livre l'auront abandonné et ceux qui l'avaient appris par cœur l'auront oublié.
Le Livre et ses partisans seront chassés et exilés, ils seront des compagnons de route qui ne trouveront nul refuge.
Ils seront au milieu des gens sans les fréquenter, ils seront avec eux sans faire corps avec eux, car la droiture et l'iniquité ne s'accordent pas, même si elles sont ensemble.
Les gens s'accorderont pour la désunion. Du Livre, ils ne retiendront que le nom et ils n'en sauront que l'écriture et la calligraphie.
Ils persécuteront les pieux sous toutes les formes, ils proclameront que leur attachement à Dieu est une imposture et ils puniront toute bonne action comme si elle était un péché.
Ceux qui vous ont précédés ont été anéantis pour leur relâchement et leur insouciance, lorsque le destin les a frappés et que l'excuse n'était plus valable et que la résipiscence n'était plus acceptée, alors ils eurent pour compagnons la détresse et la vengeance.
SERMON ô vous les hommes! Quiconque demande le bon conseil à Dieu sera satisfait, quiconque prend sa divine parole comme guide sera dirigé vers la bonne voie, la meilleure.
Quiconque s'appuie sur Dieu est en sécurité, qui en est l'ennemi tremble.
I1 est inadmissible que celui qui connaît la grandeur de Dieu se fasse grand. Sa seule façon d'être grand est de s'humilier devant Lui, et ceux qui connaissent sa puissance ne peuvent être en sécurité qu'en se confiant entièrement à Lui. Ne vous sauvez pas devant ce qui est juste, comme le ferait un homme sain devant un galeux et un homme guéri devant un malade.
Vous ne pouvez connaître la bonne direction que lorsque vous connaîtrez ceux qui l'ont quittée, et vous ne vous attacherez au pacte avec le Livre que lorsque vous connaîtrez ceux qui l'ont rompu, et vous ne l'appliquerez qu'après avoir connu ceux qui s'en sont séparés.
Demandez donc tout cela à ceux qui maîtrisent le Livre, ils sont la nourriture du savoir et l'ennemi de l'ignorance. Ce sont eux qui vous révéleront leur savoir par leur jugement, leur silence exprimera leurs pensées et leurs apparences révéleront leur fond.
Ils n'outrepassent pas les lois religieuses et ne se contredisent pas. Le Livre est entre eux un témoin véridique et un silencieux éloquent.
SUR LE RENONCEMENT A CE MONDE ET LE D?SIR DE L'AUTRE ô vous les hommes! Ce monde - là n'est qu'une transition et la vie future est l'éternité.
Profitez de votre passage pour assurer votre éternité.
Ne déchirez pas les voiles protecteurs devant celui qui connaît tous vos secrets.
Détachez vos cœurs de ce monde, avant que ne s'en détachent vos corps.
En ce monde vous êtes mis à l'épreuve, mais c'est pour l'autre que vous avez été créés.
Quand quelqu'un meurt,1es gens disent "Qu'a-t-il laissé"? et les anges disent: "Qu'a-t-il avancé?"
Avant votre mort, faites-vous précéder de quelques œuvres pies qui seront portées à votre crédit dans l'au-delà. Ne négligez pas toutes vos obligations ici-bas car ce sont des dettes dont vous vous acquitterez dans l'autre monde.
CE MONDE EST EPHEMERE ô vous les hommes! Vous n'êtes en ce monde qu'un élément que ballotte la mort, chaque gorgée peut vous étouffer, chaque bouchée vous être fatale.
Vous n'y récolterez un bien qu'en abandonnant un autre. Vous ne pouvez vivre un jour qu'en voyant approcher votre fin d'un jour.
Tout ce qui se renouvelle en augmentant vos biens est venu remplacer d'autres que vous avez déjà consommés. Vous n'aurez un parent de plus qu'en ayant un de moins. Vous n'aurez quelque chose de nouveau que déjà le nouveau est devenu ancien. Vous ne verrez croître une moisson que la voilà fauchée.
Il en est passé des ancêtres dont nous sommes les rameaux. Comment peut durer un rameau après la fin de son origine?
QU'EST-CE QUE LA FOI? C'est une voie aux pourtours clairs, éblouissante de lumière.
Par la foi, tu peux être dirigé vers les bonnes actions et réciproquement par les bonnes actions, tu seras dirigé vers la foi.
Par la foi s'épanouissent les sciences, par les sciences on a conscience de la mort, par la mort arrive la fin de la vie ici-bas, par la vie d'ici-bas se mérite l'autre monde, par la résurrection se rapprochent le paradis et l'enfer préparé pour ceux qui se sont laissé distraire.
Les gens n'ont aucun moyen d'éviter la résurrection. Ils y vont avec précipitation pour atteindre le but suprême.
L'ETAT DES HABITANTS DES TOMBES A LA RESURRECTION Ils émergent de la quiétude des tombeaux pour se diriger vers le but final.
Chaque lieu de séjour aura ses gens. Ils ne peuvent l'échanger ni en être transférés.
Ordonner ce qui est convenable, interdire ce qui est répréhensible sont deux caractéristiques de Dieu. Gloire à Lui! S'y conformer n'abrège pas la vie et ne diminue pas la fortune.
Attachez-vous au Livre de Dieu, car il est le lien solide et la lumière éclatante. I1 est également le remède bienfaisant,1a boisson désaltérante, la protection pour qui s'en inspire et le salut pour qui s'y attache.
Il n'est jamais dépassé pour avoir besoin d'être mis à jour ou corrigé, il ne dévie point pour mériter des reproches; sa lecture répétée n'est pas ennuyeuse pour l'ouïe. Qui le cite dit vrai et qui s'en inspire dans sa vie devance les autres au paradis.
DESCRIPTION DE LA VIE ICI BAS Nous louons Dieu pour ce qui est, nous implorons son aide pour ce qui sera, nous lui demandons la sécurité dans notre religion comme nous la lui demandons pour nos corps.
Adorateurs de Dieu! Je vous conseille le rejet de ce monde qui vous abandonnera, bien que vous n'aimiez pas l'abandonner, qui dégradera vos corps alors que vous désirez les rajeunir.
Vous êtes comme des voyageurs qui se sont mis en route et qui imaginent qu'ils sont arrivés à destination. Ils ont franchi une étape et ils croient avoir atteint le but!
Quel est long le chemin que l'homme doit parcourir pour arriver au but, alors qu'il ne lui reste que peu de temps pour vivre, que la mort le guette et qu'il doit quitter à regret ce monde où il s'agite!
Ne rivalisez donc pas de puissance et d'orgueil, ne soyez pas éblouis par les beautés et les richesses, soyez fermes devant l'épreuve et le malheur, car la puissance et l'orgueil ont une fin, la beauté et la richesse sont appelées à disparaître, l'adversité et le malheur n'ont qu'un temps; tout instant en ce monde est délimité et toute la vie est destinée à la mort.
N'avez-vous donc point, dans l'exemple des anciens, de quoi vous faire repousser ce monde et dans vos ancêtres, de quoi vous éclairer et vous donner à réfléchir, si vous étiez un tant soit peu sages?
Vous n'avez pas remarqué que ceux qui vous ont précédés ne sont pas revenus et que ceux qui restent ne resteront pas toujours. Vous ne voyez pas que les gens ici-bas se réveillent le matin dans une situation et se couchent le soir dans une autre.
Voici un mort que l'on pleure, un affligé que l'on console, un blessé souffrant, un absent qui revient, un autre qui fait don de sa vie, un autre encore qui demande le bien de ce monde alors que c'est la mort qui le demande, un insouciant alors que Dieu n'est pas insouciant pour lui, et sur la trace de ceux qui ont disparu marchent ceux qui restent encore.
Alors! Souvenez-vous de ce qui détruit les jouissances, qui contrarie les désirs, qui rompt les espoirs, lorsque vous aurez l'intention d'accomplir un acte détestable; demandez le secours de Dieu pour remplir votre devoir envers Lui et profitez de ses biens et de sa bienveillance que nul ne peut compter.
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MISE EN GARDE CONTRE LA VIE ICI BAS Le Saint Prophète (SAW) a ouvert mille chapitres de la connaissance dans le cœur d'Imam Ali (AS) MISE EN GARDE CONTRE LA VIE ICI BAS Je vous mets en garde contre la vie ici - bas, elle est délicieuse et attirante, entourée de plaisirs, agréable par ses biens, reposante, enjolivée d'espoirs, ravissante. Ses plaisirs ne durent pas et personne n'est à l'abri de ses coups durs.
Elle est trompeuse et maléfique; changeante, elle ne fait que passer, elle a une fin et doit disparaître, elle est une ogresse boulimique.
Elle n'est pas loin d'être, lorsqu'elle accorde à ceux qui la désirent, ce que Dieu, Gloire à Lui, a dit: "Telle une eau que nous avons fait descendre du ciel, qui a été au contact des plantes, qui après sont devenues sèches et que le vent disperse. Dieu est puissant sur toute chose."
Nul ne vécut dans le bonheur sans n'avoir ensuite répandu des pleurs. Si la vie lui accorde un moment de plaisir, elle l'accable après de toutes sortes de malheurs. Elle lui donne quelques instants de bien-être qu'elle fait suivre d'une avalanche de catastrophes! Il est dans sa nature d'être un soutien le matin et de devenir un adversaire le soir! Si l'un de ses aspects se montre délicieux et agréable, un autre apporte amertume et maladies.
Nul ne peut obtenir d'elle une faveur désirée qu'il n'en paie le prix par des peines et des angoisses. De même on peut, le soir, dormir dans la sécurité et se réveiller le lendemain dans la peur.
Traîtresse et pleine de perfidie, sujette au néant comme tout mortel qui vit ici-bas, la seule provision bénéfique qu'elle offre est l'obéissance à Dieu. Moins on en profite, plus on est en sûreté; plus on en jouit, plus on court à sa perte et ce qu'on a acquis disparaîtra.
Combien a-t-elle affligé de gens qui lui ont fait confiance, frappé ceux qui y espéraient, avili des nobles! Combien d'hommes fiers a-t-elle rendu méprisables!
Sa puissance est inconstante, son pain amer, son breuvage saumâtre, sa douceur est de la coloquinte, sa nourriture du poison et ses titres sont vains.
Le vivant y est destiné à la mort, l'homme sain à la maladie et le bien à la disparition, le puissant à la défaite, le riche à la misère. Les tribulations sont le lot de tous les mortels.
N'êtes - vous point dans les demeures de ceux qui, avant vous, avaient plus longue vie, ceux qui laissèrent plus de traces, et nourrirent plus d'espoirs, qui furent plus puissants en troupes et en armes? Ils ont aimé la vie au maximum, l'ont préférée à tout puis l'ont quittée sans être pourvus de provisions, sans montures pour le grand voyage.
Vous a t-il été dit que le monde les a rachetés, secourus ou pris leur défense? Au contraire, il les a accablés de soucis, les a fustigés, les a fait trembler de peur, leur a fait ployer le front, les a foulés aux pieds et les a livrés aux affres de la mort. Vous savez comme le monde tourne le dos au moment de la mort à ceux qui s'y attachent, s'en éprennent et lui font confiance.
Leur a-t-il donné autre chose que la faim en guise de provisions pour le grand voyage? Ne leur a-t-il pas fait habiter les lieux de l'oppression, fait apparaître les ténèbres pour de la lumière, en les plongeant dans les regrets?
Est-ce cela que vous voudrez prendre comme exemple! Est-ce cela que vous préférez, en quoi vous mettez votre espoir et où vous voudriez vous maintenir! Misérable séjour pour qui ne le trouve pas suspect et pour qui n'y serait pas sur ses gardes! Sachez-le.
Or vous le savez bien, que vous allez un jour le quitter et vous en séparer; tirez leçon de ceux qui ont dit: "Y-a-t-il plus puissant que nous?"
Ils ont été mis en tombe, enfouis sous terre, ils ne seront pas accueillis en hôtes; le tombeau est leur demeure, l'argile est leur linceul et les squelettes sont leurs voisins. Ces voisins sont sourds à leur appel, incapables de leur porter secours, insensibles aux pleurs.
Les pluies ne les réjouissent point et la sécheresse leur est indifférente. Ils sont ensemble mais chacun est à part, ils sont voisins et loin les uns des autres, ils sont proches et ne communiquent point; ils sont côte à côte sans se rapprocher les uns des autres.
Ils sont devenus cléments et ont perdu toute haine. Ils ignorent désormais la rancune. On ne peut plus les craindre ni en espérer un appui. Ils étaient sur terre et les voilà enterrés. Ils ont connu l'étroitesse après les grands espaces, l'isolement après la vie de famille, les ténèbres après la lumière.
Ils ont quitté le monde tels qu'ils y étaient venus sans habits ni chaussures. Ils s'en sont séparés n'emportant que leurs actions pour la vie éternelle et la demeure sans fin, comme Dieu l'avait révélé: "Nous ferons revenir à nous toute créature dans le premier état où nous l'avons créée.
C'est une promesse que nous faisons; c'est ainsi que nous agissons".
MISE EN GARDE CONTRE LA VIE ICI BAS Je vous mets en garde contre ce monde; c'est une demeure passagère et instable; elle s'est enjolivée de vanité et par sa parure elle séduit.
Son séjour cependant est de peu de valeur auprès de Dieu. I1 y a introduit aussi bien le licite et l'illicite, le bien comme le mal, la vie comme la mort, le doux comme l'amer.
Dieu ne l'a pas rendu pur même pour ses élus et n'en a pas privé même ses ennemis.
Les avantages de ce monde sont minces, ses maux multiples. Ses acquisitions se dispersent, ses biens ne sont pas sûrs, ses édifices finissent en ruines. Quelle confiance accorder à un monde qui est appelé à la destruction, à une vie qui s'épuise comme des provisions, à un moment qui finit comme une étape.
Exécutez les obligations que Dieu vous a imposées et sollicitez-le dans la mesure où vous aurez accompli ce qu'il vous a demandé.
Faites entendre à vos oreilles la voix de la mort avant qu'elle ne s'abatte sur vous.
Les cœurs de ceux qui ont renoncé à ce monde pleurent alors que leurs visages sourient, ils s'affligent dans leurs joies, répriment leurs sentiments malgré la croissance de leurs moyens.
Vos cœurs ont oublié la notion de la destinée et se sont bercés d'espérances trompeuses. Vous vous attachez à ce monde plus qu'à l'autre et à l'éphémère plus qu'à la vie éternelle.
Néanmoins vous êtes tous frères en la religion de Dieu; seules vos consciences mauvaises et vos désirs cachés vous dissocient. Vous ne vous entraidez, ni ne vous conseillez; vous n'êtes plus généreux entre vous et vous ne vous vous aimez plus.
Qu'avez-vous donc à vous réjouir du peu que vous acquérez dans ce monde et à ne pas vous attrister des biens abondants qui vous sont promis dans l'autre monde et dont vous serez privés!
Vous êtes inquiets quand un bien infime de ce monde vous échappe et cela se voit même sur votre visage et par votre impatience devant la privation comme si ce monde était votre séjour définitif et que ses jouissances étaient éternelles pour vous.
Ce qui vous empêche de reprocher un défaut à un frère c'est la crainte qu'il ne vous reproche un autre. Vous vous êtes accordés pour aimer ce qui passe et rejeter ce qui dure; votre foi ne dépasse pas vos lèvres, vous êtes comme le serviteur qui a achevé sa tâche et satisfait son maître.
LOUANGE DE DIEU Nous le louons pour ce qu'il a pris et pour ce qu'il a accordé, pour ses faveurs et ses épreuves.
Il connaît tout ce qui est caché, cerne tous les secrets, il est au courant de ce que renferme les cœurs et de ce que contiennent les regards.
Nous attestons qu'il n'est point de Dieu autre que Lui, que Mohammad est son élu et son émissaire, ceci est un témoignage où le sentiment est en accord avec la parole et le cœur avec la bouche.
SERMON L'Imam dit entre autres: "Cela est du sérieux et non point de l'amusement, de la vérité et non point du mensonge".
C'est la mort qui se fait entendre à tous et nous dirige tous.
Que la richesse des hommes ne te trompe pas. Tu as bien vu ceux qui, avant toi, avaient amassé des fortunes, redouté la pauvreté, se considérant assurés contre le malheur, espéraient longue vie et oubliaient la mort.
Comment la mort s'est elle abattue sur eux? Ils ont été troublés dans leur séjour, arrachés au beau milieu de leur sécurité, portés sur une civière passée d'épaule à épaule, de main en main; brusquement ils n'ont plus que des tombes pour demeures, ce qu'ils ont amassé s'est dispersé entre les mains des héritiers; leurs épouses se sont remariées. Ils ne peuvent plus augmenter leurs bonnes actions, ni discuter des mauvaises.
Celui qui cultive l'obéissance à Dieu surpasse ses semblables dans la vertu et réussit dans son œuvre.
Enrichissez-vous de l'obéissance à Dieu et faites pour le paradis ce qu'il exige de vous: ce monde ne vous fut pas créé pour demeure éternelle, mais comme lieu de transition où vous pourrez vous pourvoir de bonnes actions pour l'autre monde. Soyez donc toujours disposés à le quitter et à vous tenir prêts pour le grand départ.
CRITIQUE DE CE MONDE Que dire d'un séjour dont le début est peine et la fin un néant? Séjour après lequel vous devez rendre compte de l'usage que vous avez fait du licite et serez sanctionnés pour tout acte illicite.
Celui qui s'y enrichit est troublé par ses richesses et celui qui est pauvre s'attriste de sa condition; celui qui court derrière le monde ne l'attrape jamais alors que ce monde suit celui qui le fuit.
Celui qui le voit sous son jour réel se trouve éclairé et celui qui s'en laisse séduire en est aveuglé.
LE MONDE ICI-BAS Celui qui se laisse aveugler par ce monde cesse de voir ce qu'il y a derrière alors que le perspicace pénètre ses secrets et sait qu'il y a un autre monde après.
L'un et l'autre prennent la même direction, mais le perspicace emporte de ce monde, avec lui, une provision de bonnes actions alors que l'aveugle limite son action aux biens de ce monde.
Sachez qu'on se rassasie de tout, qu'on se lasse de tout hormis de la vie car on ne trouve pas de repos dans la mort. Ce fait contient une sagesse qui peut insuffler la vie à un cœur mort, servir de lumière pour l'œil aveugle, d'ouïe pour l'oreille sourde et de désaltérant pour l'assoiffé, car elle renferme toutes les richesses et la sécurité.
Le Livre de Dieu! I1 vous permet de bien voir, de bien parler, de bien entendre; ses versets se complètent et se confirment. Ils ne se contredisent pas sur Dieu, n'éloignent pas le croyant de Dieu.
Vous vous êtes habitués à la haine; la verdure vous cache le fumier sur lequel elle pousse; vous étiez tous unis dans les mêmes espoirs et les richesses créent désormais entre vous l'inimitié.
Le Malin vous a égarés, la vanité vous a perdus. Je prie Dieu de m'accorder et de vous accorder son secours.
DERNIER SERMON OU IL RECOMMANDE AUX FIDELES L'OBEISSANCE A DIEU ET GLORIFIE CEUX QUI SONT TOMBES A SAFFINE O Adorateurs de Dieu! Je vous recommande l'obéissance à Dieu qui vous a si bien habillés et facilité la subsistance!
S'il y en avait un qui pouvait trouver moyen de vivre éternellement et de se dérober à la mort ça n'aurait pu être que Soleiman (Salomon), fils de David (que Dieu soit satisfait d'eux). Lui furent soumis hommes et démons, il avait le don de prophétie et une digne lignée.
Une fois son mandat terminé, sa destinée accomplie, la mort le frappa de ses traits cruels. Il quitta ses demeures où d'autres s'installèrent. Que les siècles précédents vous servent de leçons.
Où sont les géants et leurs descendants, les pharaons et leurs successeurs? Où sont les habitants des villes d'Al Rass qui ont mis à mort les prophètes, aboli les traditions des Messagers de Dieu et ressuscité les mœurs des tyrans?
Où sont ceux qui ont levé des troupes, battu des légions, formé des armées et édifié des cités?
Puis l'Imam ajouta: ô vous les hommes! Je vous ai prodigué des sermons identiques à ceux que les inspirés de Dieu ont répandus parmi leurs peuples je vous ai donné ce que les disciples ont donné après eux. Je vous ai corrigés de mon fouet et vous ne vous êtes pas redressés. Je vous ai durement avertis et vous ne vous êtes point unis. Mon Dieu que faire? Vous vous imaginez qu'un Imam autre que moi vous ouvrira la route et vous conduira sur le droit chemin?
Ce qui dans la vie appartenait à l'avenir est déjà du passé et le futur n'est plus que du présent. Les hommes pieux se préparent pour le grand départ. Ils ont échangé le peu de ce monde qui ne dure pas contre l'immense grâce de l'autre monde qui ne finit pas.
Que gagneraient nos frères, dont le sang a été versé à Saffine, à être aujourd'hui en vie, à subir des misères, alors qu'ils ont rencontré leur créateur et sont en son voisinage. I1 leur a ouvert la maison de la sécurité et ils ne connaissent plus la peur.
Où sont mes frères qui se sont mis en route et ont suivi le sentier de la justice? Où est Ammar? Où est Ibn Tayahan? Où est celui dont le témoignage en valait deux (Il s'agit là de l'un des compagnons du Prophète)? Où sont donc ceux qui les égalaient, qui avaient fait le serment de mourir et dont les têtes ont été portées pour être montrées publiquement?
Là l'Imam Ali frappa de sa main sa barbe puis pleura longuement, et dit:
Je regrette mes frères qui ont récité le Coran et l'ont maîtrisé, qui ont compris les commandements de Dieu et s'y sont astreints; ils ont vivifié la tradition et tué l'innovation, ils furent appelés à la guerre sainte et ils ont répondu à l'appel. Ils ont fait confiance au chef et l'ont suivi. Puis du plus fort de sa voix, l'Imam fit ce appel: "La guerre sainte! la guerre sainte! Adorateurs de Dieu, aujourd'hui j'appelle à la mobilisation; que celui qui désire la rencontre avec Dieu sorte avec moi".
N.B: Ce jour même, il mit sous les ordres de son fils Al Hussein, dix mille hommes, sous Qâis Ibn Saad autant, le même nombre sous le commandement de Abi Ayoub Al Ansari et sous d'autres chefs d'autres troupes.
Une semaine après l'Imam fut assassiné par le maudit Ibn Maljam.
I1 s'en suivit une débandade de l'armée. Elle était devenue comme un troupeau ayant perdu son pâtre. Les chacals s'acharnaient sur elle de tous côtés et en tous lieux.
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Qualités de l'Imam 'Ali (as)
Posté par rouah12 le 24 août 2010
Sulayman Balkhi Hanafi dans son Yanabiu'l-Mawadda, vers la fin du chapitre 12, a rapporté d'Ibn Zubair et de Jabir Ibn Abdullah Ansari, un hadith au sujet des mérites d'Ali. Le Prophète proclama " Le Tout-Puissant Allah m'a choisi en tant que Prophète et m'a révélé des ordres sacrés. J'ai dit: " ô Allah, mon Maître, vous avez envoyé Moise à Pharaon. Moise vous a demandé de faire d'Aaron, son frère, son ministre pour renforcer sa main.
Maintenant je vous demande: ô Allah, que vous nommez pour moi, parmi ma famille, un ministre qui renforcera ma main. Faites d'Ali mon ministre et mon frère, infusez de la galanterie dans son cœur, donnez-lui la puissance au-dessus de l'ennemi. Ali est la première personne à croire en moi, il fut témoin de ma prophétie et la première personne à déclarer l'unité d'Allah avec moi. Ali est le chef des successeurs. Le suivre est une bénédiction, mourir dans son obéissance est un martyr. Son nom apparaît dans le Torah avec mon nom, son épouse, la plus véridique est ma fille, ses deux fils sont les chefs de la jeunesse du paradis, ils sont aussi mes fils. Après eux, les Imams sont les vicaires d'Allah au-dessus de sa création après les Prophètes, ils sont les portes de ma connaissance parmi les personnes. Celui qui les suit est sauvé de l'enfer, celui qui les suit est guidé dans le chemin droit, celui qui est doté de leur amour pour eux sera sûrement envoyé au paradis. "
Seyyed Ali que Hamadani relate dans son Mawadda VII d'Ahmed ibn Muhammadu'I-Karzi Baghdadi qui a consigné qu'Abdullah ibn Umar ibn Khattab questionna son père sur les rangs des compagnons du saint Prophète. Il énuméra Abu Bakr, Umar et Uthman et s'est arrêté. Abdullah lui a alors demandé: "où est le nom d'Ali ibn Abu Talib?" Il a répondu: "il appartient aux descendants saints du Prophète. Nous ne pouvons pas mentionner son nom (étant d'une telle supériorité) avec ces gens." Nous remarquons aussi que dans le Saint Coran, par le verset de Mubahala, Ali fut désigné sous le nom de l'âme du saint Prophète. Il y a un hadith à l'appui de ce fait qui est enregistrée dans le même Mawadda VII, relaté par Abdullah ibn Umar.
Un autre hadith du même Mawadda, il est rapporté de Jabir Abdullah Ansari qui en présence des Muhajirins (émigrants de la Mecque habitant à Médine) et des Ansars ("les soutiens" de Médine qui ont reçu les émigrants musulmans dans leur communauté), le saint Prophète annonça à Ali: "0Ali! Si un homme accomplit des prières en état d'humilité envers Allah mais émit des doutes sur ta supériorité, sa demeure sera enfer."
Le grand théologien, Ibn Yusuf Ganji Shafi'i, en chapitre 57, de son Kifayatu't-Talib fi Manaqib Ali ibn Abu Talib, après avoir relaté un hadith authentique, rapporte d'Hudhaifa ibn Yaman qu 'un jour, Umar l'a rencontré et lui demanda: quel était votre état au moment de vous réveillez ce matin?' Hudhaifa répondu: 'je me suis levé ce matin détestant la vérité, aimant la sottise, témoignant de la chose invisible, récité des salutations sans être en l'état de pureté rituelle et savoir ce que ce qui est pour moi sur la terre n'est pas pour Allah dans le ciel.' Umar se fâcha de ces remarques et prévu de le punir lorsqu' Ali entra. Il remarqua les signes de mécontentement sur le visage d'Umar et lui demanda pourquoi il était si fâché, Umar lui exposa ce qu'hudhaifa a dit, Ali a répondu: 'il n'y a rien de sérieux au sujet de cette remarque: La vérité signifie la mort, qu'il déteste. La sottise signifie la richesse et les enfants, qu'il aime. Lorsqu'il a dit je témoigne de ce qu'il n'a pas vu, ceci signifie qu'il témoigne de l'unité d'Allah, la mort, le jour du jugement, le paradis, l'enfer, le pont appelé Sira. Lorsqu'il prononce des salutations sans ablution, ceci se réfère à des salutations sur le saint Prophète d'Allah qui est permis sans ablution. Lorsqu'il a déclaré qu'il prend sur terre ce qui n'est pas pour Allah dans le ciel, ceci se rapporte à son épouse, car il n'a aucune épouse ou enfant. Umar a, alors prononcé: Umar aurait été perdu si Ali n'était pas arrivé."
Cheik Sulayman Balkhi Hanafi mentionne dans le 7ème chapitre de son Yanabiu'lMawadda ce sujet sous la légende: "La tradition qu'Ali étant l'âme du saint Prophète et qu'Ali est de moi et moi je suis d'Ali." Dans ce chapitre, il relate 24 traditions de différentes manières du saint Prophète proclamant qu'Ali était comme sa propre âme. Vers la fin du chapitre, il relate une tradition dans Manaqib rapporté par Jabir qui avait entendu du Prophète qu'Hazrat Ali posséda de tels mérites qui si l'on possédait seulement l'un d'eux, il aurait suffit pour établir sa dignité et son excellence. Par ces caractéristiques, il a été rapporté du Prophète les énonciations suivantes: ''Pour qui je suis le maître, Ali est aussi son maître" ou "Ali est l'équivalent d'Aaron par rapport à Moise" ou "Ali est de moi et je suis d'Ali" ou "Ali est à la mesure de mon individualité, celui qui lui obéit, m'aura obéi" ou "celui qui combat Ali, combat Allah, celui qui est en paix avec Ali est en paix avec Allah" ou "celui qui est son ami, Allah est son ami, celui qui est son ennemi il est l'ennemi d'Allah" ou "Ali est l' Hujjatullah (preuve) au-dessus ses serviteurs" ou "aimer Ali est le signe de la foi et le haïr est le signe de l'hypocrisie " ou "le parti d'Ali est le parti d'Allah et le parti de ses ennemis est le parti de Satan" ou "Ali est avec la vérité et la vérité est avec lui, ils sont inséparable " ou "Ali est le distributeur du paradis et de l'enfer " ou " celui qui reste distant d'Ali est resté à distance de moi et celui qui est resté à distance de moi est distant d'Allah" ou " les partisans d'Ali seront sauvés le Jour du jugement. "
En conclusion, il cite une autre tradition détaillée dans Manaqib à la fin de laquelle le saint Prophète déclare: "Je jure par Allah qui m'a accordé la prophétie et m'a fait l'Elu de Sa Création: ô Ali! Certes, tu es le Hujjatullah (la preuve d'Allah) pour les gens, son Administrateur, le Possesseur de ses secrets et son Calife au-dessus de ses serviteurs."
'Ali le plus grand véridique Muhammad Talha Shafi'i dans son Matalibu's-Su'ul, Tabari dans son Kabir. Baihaqi dans son Sunan, Nuru'd-din Maliki dans son Fusulu'l-Muhimma, Hakim dans son Mustadrak, Hafiz Abu Na'im dans son Hilya, Ibn Asakir dans son Ta'rikhm, Ibn Abi'l-Hadid dans son Sharhe Nahju'l-Balagha, Tabarani dans son Ausat, Muhibu'd-din dans son Riyaz, Hamwaini dans son Fara'id, Suyuti dans son Durr-e-Mansur, (Ibn Abbas, Salman, Abu Dharr et Hudhaifa) tous rapportent que le saint Prophète, pointa son doigt vers Ali ibn Abu Talib, en disant: "Certes, Ali est la première personne qui a déclaré sa foi en ma prophétie et sera la première personne qui serrera ma main le Jour du jugement. Il est le Siddiq-e-Akbar (le plus grand véridique) et le Faruq de cet umma (le discernement de cette Communauté). Il distinguera le vrai du faux. "
'Ali est avec la Vérité Muhammad Yusuf Ganji en chapitre 44 de son Kifayatu 't- Talib relate le même hadith avec l'addition : " et il est le gouverneur au-dessus des croyants, il est ma porte pour que le fidèle passe à travers et il est mon calife (le successeur) après moi. " Ganji Shafi'i indique que le Muhaddith (un traditioniste de la Syrie) assembla cents hadith dans l'éloge d'Ali. Ils furent également enregistrés par Muhammad Talha Shafi'i dans Matalibu's-Su'ul. Khatib Khawarizmi dans Manaqib. Sam'ani dans Faza'ilu's-Sahaba. Ibn Sabbagh Maliki dans Fusulu'l-Muhimma. Khatib Baghdadi dans Ta'rikh-e-Bagdad, volume XIV, page 21. Hafiz Mardawaih dans Manaqib. Dailami dans Firdaus. Ibn Qutayba dans Imamate wa's-Siyasa, volume i, page 111.
Ganji Shafi'i dans Kifayatu't-Talib.
L'Imam Ahmad dans Musnad et beaucoup d'autres ulémas ont enregistré que le saint Prophète déclara "Ali est avec la vérité et la vérité est avec Ali là où il se tourne." Dans les mêmes livres, il y a un autre hadith également rapporté par Cheik Sulayman Qanduzi Hanafi, en chapitre 20 de Yanabiu'l-Mawadda, de Hamwaini indiquant du Prophète: "Ali est avec la vérité et la vérité est avec Ali. "
Hafiz Abi Nu'aim Ahmad Ibn Abdullah Ispahani dans son Hilyatu'l-Auliya, le volume I, la page 63, relate du Prophète: "0 Ansar! Voulez-vous que je vous guide vers une personne qui si vous adhérez à lui, vous ne serez jamais égarés?' Tous ont dit: 'oui, ô Prophète d'Allah, 'le Prophète répondit:
'Cette personne est Ali, aimez-le si vous m'aime: et respectez-le si vous me respectez; ce que je vous ai dit est un ordre d'Allah liée à moi par Gabriel."
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La Cité de la Science (Mohammad -saw) et sa Porte (Ali -as) Posté par rouah12 le 24 août 2010
Hadith : Je suis la Cité de la science et 'Ali en est la porte
Jâbir b. 'Abdillah rapporte du Prophète (pslf) : " Je suis la Cité de la Science et 'Ali en est la porte (le portail); quiconque désire se rendre à la cité doit passer par la porte ". En commentant ce hadîth, Al- Hâkim dit: "C'est un hadîth authentique de par sa chaîne de transmission".
Al-Hâkim, Al-Mustadrak, 3/126.
L'Imam Ahmad ibn Hanbal : Musnad. Al-Hâkim, Al-Mustadrak, 3/127-129. Mulla Ali Muttaqi : Kanzu'l-Ummal, partie VI, p.401. Hafiz Abu Nu'aim Isfahani : Hilyatu'l-Auliya. Sabban Misri : Is'afu'r-Raghibin. Ibn Maghazili Faqih Shafi'i : Manaqib. Jalalu'd-din Suyuti : Jam'u-s-Saghir, Jam'u'l-Jawami'y et La'aliu'l-Masnu'a. Thirmidhi : Sahih, v.II, p.214. Mohammad ibn Talha Shafi'i : Matalibu's-Su'ul. Cheik Sulayman Balkhi Hanafi :
Yanabiu'l-Mawadda. Mohammad ibn Yusuf Ganji Shafi'i : Kifayatu't-Talib. Sibt Ibn Jauzi : Tadhkirat-e-Khawasu'l-Umma. Ibn Hajar Makki : Sawa'iq Muhriqa, ch.9, p.75. Muhibu'd-din Tabari : Riyazu'n-Nuzra. Sheikhu'l-Islam Hamwaini : Fara'idu's-Simtain. Ibn Sabbagh Maliki : Fusulu'l-Muhimma. Ibn Abi'l-Hadid Mu'tazali : Sharh-e-Nahju'l-Balagha et une foule d'autres confirment l'authenticité de ce hadith : "Je suis la maison de la science et Ali est sa porte; ainsi celui qui désire acquérir la connaissance doit entrer par la porte."
Le Messager d'Allah (SAW) saisit la main de 'Ali le Jour de Hudaybiyyah et dit: "Voici le Prince des Vertueux, le tueur des Pervers, est victorieux celui qui le soutient; est abandonné celui qui l'abandonne. - Il le disait à haute voix - je suis la Cité de la science et 'Ali sa porte. Quiconque veut la maison qu'il passe par la porte". Al-Khatib, Târîkh Baghdâd, 2/377.
D'après Ar-Râzî (Tafsîr) et Al-Muttaqî al-Hindî (Kanz-Al-'Ummâl) 'Ali (a. s.) dit: " De la science, le Messager d'Allah m'enseigna mille portes (voies). Chacune de ces portes s'est ramifiée en mille portes ".
Abût-Tufayl dit: " J'ai assisté à un sermon donné par 'Ali et je l'ai entendu dire: "Demandez-moi à savoir, car par Allah! des événements (choses) qui se produisent d'ici jusqu'au Jugement dernier, il n'y a pas un seul au sujet duquel vous me questionnerez que je ne vous en donne le récit.
Demandez-moi à propos du Livre d'Allah car, par Allah, il n'y a pas de verset que je ne sache! Je vous dirai s'il fut révélé de jour ou de nuit dans une plaine ou sur une montagne …". Tafsîr d'Ibn Jarîr, 26/116, Tabaqât, Ibn Sa'd, 2/2/101; Thdhîb, Al-Tahdhîb, 7/337; Fat-h al-Bârî, 10/221, Huliyat al-Awliyâ', 1/67-68; Kanz al-'Ummâl, 1/228.
Jam'u'l-Jawami'y par Suyuti. Tahdhibu'l-Ansar par Muhammad Bin Jarir Tabari. Tadhkiratu'l-Abrar par Seyyed Muhammad Bukhari. Mustadrak par Hakim Nishapuri. Naqdu's-Sahili par Firuzabadi. Kanzu'l-'Ummal par Ali Muttaqi Hindi. Kifayatu't-Talib par Ganji Shafi'i et Tadhkiratu'l-Muzu'a par Jamalu'd-din Hindi. Ils affirment : "Si quelqu'un rejette ce hadith, il se trompe certainement."
Dans Rauzatu'l-Nadiya par Amir Muhammad Ya mani. Bahru'l-Asanid par Hafiz Abu Muhammad Samarqandi et Matalibu's-Su'ul par Muhammad Bin Talha Shaf i'i ont généralement confirmé la véracité de ce hadith.
Ce hadith a été relaté par différentes manières et de diverses sources. La plupart des compagnons et des suiveurs l'ont relaté, Abdullah Ibn Abbas, Jabir Ibn Abdullah Ansari, Abdullah Ibn Mas'ud, Hudhaifa ibn Yaman, Abdullah Ibn Umar, Anas ibn Malik et Amr ibn As. Parmi les tabi'in (la deuxième génération après les compagnons) : l'Imam Zainu 'l-Abidin, l'Imam Muhammad Baqir, Nabuta ibn Asbagh, Jarir Azzabi, Harith ibn Abdullah Hamdani Kufi, Sa'd ibn Ta'rifu'l-Hanzali Kufi, Sa'id ibn Jabir Asadi Kufi, Salma ibn Kuhail Hazarmi Kufi, Sulayman ibn Mihran A'mash Ku fi, Asim ibn Hamza Saluli Kufi, Abdallah ibn Uthman ibn Khisam ibn Al-Qari Al Makki, Abdu'r-Rahman ibn Uthman, Abdallah ibn Asila Al-Muradi, Abu Abdullah Sanabahi et Mujahid ibn Jabir Abu'l Hajjaj ibn Al Makhzumi Al Makki.
Plusieurs traditionnalistes sunnites et historiens l'ont rapporté. Environ 200 références de ulémas Sunnites ont enregistré ce hadith authentique. Voici certains de ces ulémas illustres et leurs livres:
Ibn Jarir Tabari (d. 310 A.h commentateur et historien du Troisième siècle de l'héjire). Hakim Nishapuri (d. 405 A.h.): Mustadrak, v.III, pp 126.128.226. Sahih de Tirmidhi (d. 289 A.h). Jalalu'd-din Suyuti (d. 911 ): Jam'u'l-Jawami'y et Jam'u's-Saghir, v.I, p. 374. Abu Qasim Sulayman ibn Ahmad Tabrani (d. 491 A.h ): Kabir et Ausat. Hafiz Abu Muhammad Hasan Samarqandi (d. 491 A.h.): Bahru'l-Asanid. Hafiz Abu Nu'aim Ahmad ibn Abdullah Ispahani (d.410 A.h): Ma'rifatu'l-Sahaba. Abdu'l-Barre Qartabi (d. 463 A.h ): Isti'ab, v.II, p. 461. Al-Jalabi Ibn Maghazili (d. 483 A.h ): Manaqib.
Abu Shuja 'Shirwaih Hamadani Dailami (d. 509 A.h.): Firdausu'l-Akhbar. Abu'l-Mu'ayyid Khatib Khawarizmi (d. 568 A.h.): Manaqib, p.49 et Maqtalu'l-Husain, v.I, p.43. Hasan Damishqi (d. 572 A.h ): Ta'rikh-e-Kabir. Abu Hujjaj Yusuf ibn Muhammad Andalusi (d.605 A.h): Alif-Bas, v.I, p.
222. Abu'l Hasan Ali ibn Muhammad Athir Jazari (d. 630 A.h): Asadu'l-Ghaiba, v. IV, p.22. Muhibu'din ibn Ahmad ibn Abdullah Tabari Shafi'i (d. 694 A.h ): Riyazu'l-Nuzra, v.I, p.129 et hakha'iru'l-Uquba, p.77. Shamsu'din ibn Muhammad ibn Ahmad Dhahabi Shafi'i (mort 748 A.h.):
Tadhkiratu'l-Huffaz, vol.IV, p.28. Badru'd-din Muhammad Zarkashi Misri (mort 749 A.h.): Faizu'l-Qadir, vol.III, p.47. Hafiz Ali ibn Abi Bakr Haithami (mort 807 A.h.): Majma'u'z-Zawa'id, Vol.IX, p.114. Kamalu'din ibn Muhammad ibn Musa Damiri (mort 808 A.h.): Hayatu'l-Haiwan, vol. I, p.55.
Samsu'din ibn Muhammad ibn Muhammad Jazari (mort 833 A.h.): Asnu'l-Matalib, p.14. Shahabu'din Hajar Ahmad ibn Ali Asqalani (mort 852 A.h.):
Tahdhibu'l-Tahdhib, vol.7, p.337. Badru'din ibn Mahmud ibn Ahmad Hanafi(mort 855 A.h.): Umdatu'l-Qari, vol.7, p.631. Ali ibn Hisamu'd-din Muttaqi Hindi (mort 975 A.h.): Kanzu'l-Ummal, vol. 6, p.156. Abu'r Ra'uf ibn Al-Munawi Shafi'i (mort 1031 A.h.): Faizu'l-Qadir, Sharh-e-Ja mi'u'l-Saghir, vol.4, p.46. Hafiz Ali ibn Ahmad Azizi Shafi'i (mort 1070 ): Siraju'l-Munir Jam'u's-Saghir, vol. III, p.63. Muhammad ibn Yusuf Shami (mort 942 A.h.): Subulu'l Huda Wa'l-Rishad fi Asma'i Khairu'l-Ibad. Muhammad ibn Yaqub Firuzabadi (mort 817 A.h.): Naqdu's-Sahih. l'Imam Ahmad ibn Hanbal (mort 241 A.h.): Mujaladab-e-Munaqab, Musnad. Abu Salim Muhammad ibn Talha Shafi'i (mort 652 A.h.): Matalibu-s-Su'ul, p.22. Seikhu'l Islam ibn ibrahim Muhammad Hamwaini (mort 722 A.h.): Fara'idu's-simtain. Shahabu'd-din Dowlat Abadi (mort 849 A.h.): Hidayatu's-Su'ada. Seyyed Allama Samhudi Nuru'd-din Shafi'i (mort 911 A.h.): Jawahiru'l-Iqdain. Qazi Fazl ibn Ruzbahan Shirazi: Ibta'lu'l-Batil. Nurud- din ibn Sabbagh Maliki (mort 855 A.h.): Fusulu'l-Muhimma, p.18. Sahadu'd-din ibn Hajar Makki: Sawa'iq-e-Muhriqa. Jamalu'd-din Ata'ullah Muhadith-e-Shirazi (mort 1000 A.h.): Arba'in.
Ali Qari Harawi (mort 1014 A.h.): Mirqat Sharh-e-Mishkat. Muhammad ibn Ali Subban (mort 1205 A.h.): Is'afu'l-Raghibin, p.156. Qazi Muhammad ibn Sukani (mort 1250 A.h ): Fawa'idul-Majmu'a Fi'l-AHadithi'l-Muzu'a Seyyed Mahmud Alusi Baghdadi (mort 1270 A.h.): Tafsir-e-Ruhu'l-Ma'ani. l'Imam Al-Ghazali:'Ihya'u'l-Ulum. Seyyed Ali Hamadani Faqih-e-Shafi'i: Mawaddatu'l-Qurba. Abu Muhammad Ahmad ibn Muhammad asimi: Zainu'l-Fata. Shamsu'd-din ibn Muhammad ibn Sakhawi abdu'r-Rahman (mort 902 A.h.): Maqasidu'l-Hasana. Sulayman Balkhi Hanafi (mort 1293 A.h.): Yanabiu'l-Mawadda, ch 14. Yusuf Sibt Ibn Jauzi: Tadhkirat-e-Khawasu'l-Umma. Seyyed Husain Fuzi Harawi Sadrud-din: Nuzahatu'l-Arwah. Husain Meibudi: Sharh-e-Diwan. Ibn Ali Khatib Baghdadi (mort 463 A.h.): Ta'rikh, vol. 2, p.377, vol.4, p. 348, et vol. 7, p.173. Mohammad ibn Yusuf Ganji Shafi'i (mort 658 A.h.):
Kifayatu't-Talib, à la fin du ch 58.
Après citation du hadith par l'Envoyé d'Allah (saw), l'Imam Ahmed ibn Muhammad Al Siddiqi Maghribi dans son livre, Fathu'l-Ali bi Sihat-Hadith-Bab-Madinatu'l-Ilm (imprimé par la préssion d'Ilamiyyah , Egypte, 1354 A.H) dit: "Tous les compagnons instruits, la prochaine génération après eux et la progéniture du Prophète ont reconnu les vertus, la vaste connaissance et le jugement d'Ali supérieur à toute la communauté islamique, Abu Bakr, Umar, Uthman et d'autres compagnons consultèrent Ali concernant des sujets sur la religion et suivaient ses conseils dans les affaires administratives. Ils ont admis qu'il était l'excellence dans la connaissance et la sagesse."
Quelques Hadithes tirés de Târîkh al-Kholafâ', de Jalâl-ul-Dîn As-Suyûtî Concernant les mérites de `Alî 1. Ahmad Ibn Hanbal dit : "Ce qui nous a été transmis concernant les mérites de `Alî, n'a été égalé par les mérites d'aucun des Compagnons du Messager de Dieu". (A1-Hâkim)
2. Citant Ibn `Abbâs, Ibn `Asâkir atteste : "Le livre de Dieu n'a révélé à propos d'aucune autre personne autant qu'il a révélé concernant `Alî. Trois cents versets ont été révélés au sujet de 'Ali
3. Al-Tabarânî et Abû Hatim rapportent qu'Ibn `Abbâs a dit: "Jamais le Seigneur n'a révélé les termes "ô vrais Croyants" sans que `Alî y soit compris comme étant leur maître et leur chef. Le Seigneur a réprouvé à divers endroits les Compagnons du Prophète, mais il n'a jamais mentionné `Alî sans approbation". Târîkh al-Kholafâ', de Jalâl-ul-Dîn As-Suyûtî Concernant les mérites de `Alî 4. A1-Tirmithî, AI-Nasâ'î et Ibn Majah, citant Habchi Ibn Jonada, ont rapporté que le Messager de Dieu avait dit : " `Alî est de moi et je suis de `Ali'.
5. A1-Tabarânî rapporte, dans "Awsat", citant Jâbir Ibn `Abdullâh, que le Messager de Dieu a dit : "Les gens sont de souches diverses, mais moi et `Alî, sommes d'une seule souche".
6. A1-Tabarânî rapporte dans "Awsat" et "?aghîr" qu'Om Salma a relaté : "J'ai entendu le Messager de Dieu dire : "`Alî est avec le Coran et le Coran est avec `Alî. Ils ne se sépareront pas avant qu'ils arrivent à la fontaine de Kawthar au Paradis".
7. Ibn Sa`d rapporte que `Alî a dit : "Par Allah, jamais un verset du Coran n'a été révélé sans que je voie maintenant ce qu'il a révélé, où il a été révélé et à propos de qui il a été révélé, car mon Seigneur m'a doté d'un cœur sage et d'une langue éloquente".
8. Ibn Sa`d et d'autres rapportent d'Ibn Tofayl, que `Alî a dit: "Interrogez-moi sur le Coran, car il n'y a pas un verset dont je ne sache pas s'il a été révélé la nuit ou le jour, dans les plaines ou sur les montagnes".
9. A1-Tirmithî et al-Hâkim rapportent de `Alî que le Prophète a dit : "Je suis la Cité du Savoir, et `Alî en est la Porte".
10. Ibn Mas`ûd rapporte que le Prophète a dit : "Regarder `Alî est un acte de dévotion".
11. Ibn `Asâkir, citant le témoignage d'Abû Bakr, écrit : "Le Prophète dit : "Regarder `Alî est un acte de piété".
12. Muslim rapporte que `Alî a dit : "Par Celui qui a fendu les graines et créé l'âme, le Prophète m'a promis que ne m'aimera qu'un vrai Croyant et que ne me détestera qu'un hypocrite".
13. A1-Tirmithî rapporte qu'Abû Sa`îd al-Khudri a dit : "Nous avions l'habitude de reconnaître les hypocrites à leur haine pour `Alî".
14. Al-Tabarânî, citant le témoignage d'Om Salma, rapporte que le Prophète a dit : "Celui qui aime `Alî m'aura aimé et celui qui déteste `Alî m'aura détesté, et celui qui m'aura détesté aura détesté le Seigneur".
15. Abû Ya`lâ et A1-Bazzâr, citant Sa`d Ibn Abî Waqqâç, rapportent que le Messager de Dieu a dit : "Celui qui injurie `Alî, m'injurie aussi".
16. Ahmad rapporte, et al-Hâkim le confirme, qu'Om Salma a dit : "J'ai entendu le Messager de Dieu dire : "Celui qui injurie `Alî, m'injurie aussi".
17. Sa`îd Ibn al-Mussyyab rapporte que `Omar Ibn al-Khattâb avait l'habitude d`implorer Dieu de le préserver d'une situation difficile dans laquelle le père d'al-Hassan (`Alî) n'aurait pas été présent pour la résoudre, et qu'il dit un jour : "Personne parmi les Compagnons, à part `Alî, n'avait l'habitude de dire "Interrogez-moi"."
18. A1-Tabarâni rapporte dans "A1-Awsat" qu'Ibn `Abbâs a dit: "`Alî possédait dix-huit qualités éminentes qui n'étaient communes à aucun autre de ce peuple".
19. Al-Bazzâr rapporte en citant Sa`d, que le Messager de Dieu a dit à `Alî : "I1 n'est permis à personne ayant l'obligation d'accomplir l'ablution totale d'entrer dans la mosquée, excepté moi et toi".
20. Abû Ya`lâ rapporte qu'Abû Horayrah a relaté que `Omar Ibn al-Khattâb avait dit : "`Alî a été doté de trois choses dont si je ne possédais qu'une seule, elle me serait plus précieuse que si on m'avait donné des chameaux de haute race". Lorsqu'on lui demanda quelles étaient ces trois choses, il répondit : "Son mariage avec Fâtimah, la fille du Prophète, son autorisation de rester à la mosquée dans le cas où cela me l'est interdit, et le fait d'avoir porté l'Etendard le jour de Khaybar".
21. Les deux Cheikhs (Al-Bokhâri et Muslim), se référant à Sa`d Ibn Abî Waqqâç, rapportent que le Messager de Dieu, ayant décidé de laisser derrière lui `Alî Ibn Abî Tâlib comme son Lieutenant pendant l'expédition de Tabuk, `Alî lui dit : "ô Messager de Dieu ! Me laisses-tu derrière, parmi les femmes et les enfants ?" Le Prophète répondit : "N'es-tu pas content d'être à moi ce qu'Aaron avait été à Moïse, à cette différence près qu'il n'y aura pas de Prophète après moi ?"
22. Selon Sahl Ibn Sa`d, le Messager de Dieu dit, le jour de Khaybar : "Je confierai sûrement l'Etendard, demain, à un homme entre les mains duquel le Seigneur accordera la victoire, un homme qui aime Dieu et Son Prophète et que Dieu et Son Prophète aiment". Les gens passèrent la nuit à s'interroger sur l'identité de celui d'entre eux à qui l'Etendard serait confié. Une fois que l'aube se fut levée, ils se hâtèrent chez le Prophète, chacun d'eux espérant être l'heureux élu. "Où est `Alî le fils Abû Tâlib ?" demanda-t-il. Ils lui dirent : "il souffre d'un mal aux yeux". I1 dit :
"Faites-le venir". Ils l'amenèrent et le Messager de Dieu projeta un peu de sa salive sur ses yeux et pria pour lui. `Alî fut rétabli parfaitement, comme s'il ne souffrait de rien, et le Prophète lui remit l'Etendard".
23. Citant Sa`d Ibn Abî Waqqaç, Muslim relate que lorsque le verset : "Venez ! Appelons nos fils et vos fils, nos femmes et vos femmes, etc." (Sourate âle `Imrân, verset 61) fut révélé, le Messager de Dieu convoqua `Alî, Fâtimah, al-Hassan et al-Hussayn et dit : "ô mon Dieu ! Ils sont ma Famille (Ahl ul Bayt)".
24. A1-Tirmithî et al-Hàkim confirment, en se référant à Borayda, que le Messager de Dieu dit: "Le Seigneur m'a ordonné l'amour de quatre hommes et m'a déclaré qu'Il les aime". On lui demanda : "ô Messager de Dieu ! Nomme-les". I1 répondit : "`Alî en fait partie (il le répéta trois fois), Abû Thar, al-Miqdad et Salmân".
25. Abû No`aym rapporte dans "Al-Dalâ'il", en se référant au père de Ja`far Ibn Mohammad que : "Deux hommes ayant eu une altercation, furent amenés devant `Alî qui s'assit au pied d'un mur. Un homme lui ayant dit : "Le mur va tomber", il répondit : "Va au… Dieu est le Protecteur". Il jugea entre les deux parties et s'en alla. Le mur tomba après son départ.
26. A1-Tabarânî rapporte dans "Awsat", et Abû No`aym dans "A1-Dalâ'il", en citant Zadan, que pendant que `Alî relatait un Hadiths, un homme l'accusa de parler faussement. `Alî lui dit: "Pourrais je appeler l'anathème sur toi, si j'ai menti ?" I1 répondit : "Appelle-le". `Alî le maudit, et lorsqu'il se retira de l'endroit sa vue l'avait quitté".
27. Abû1-Qâcim al-Zajjâjî relate dans ses "Dictées" que `Alî travailla sur les principes de la langue arabe, "La Grammaire de la Langue Arabe". D'autres paroles du Prophète (saw) :
Le Prophète de Dieu (saws) a dit : " J'ai combattu pour la révélation du Coran et Ali combattra pour son Ta'wil (explication, interprétation) " (Rapporté par Al Tabarani dans son Kabir et dans Kanz 'Amal)
" 'Alî est le plus grand véridique (As-Siddiq). " Cité dans "Al-Bohayqî": 4/53; "Kanz al-'Ommâl": 7/176; "Al-Jâmi'" d'al-Suyûtî: 2/276; "Ibn al-Maghâzilî": 93.
Le Prophète (p) dit : " Moi et 'Alî fûmes créés de la même lumière divine 14'000 ans avant la création d'Adam. De l'échine du Prophète Adam et par sa sainte progéniture, Abd-ul-Muttalib hérita de cette lumière, et de lui, elle fut divisée pour s'orienter vers 'Abdullâh (père du Prophète) et Abû Tâlib (père de 'Alî). On m'accorda la mission de Prophète, alors que 'Alî reçut le califat. "Il a été relaté de différentes manières : Ahmad Ibn Hanbal dans son Musnad, Sayyed 'Alî al-Hamadânî dans Mawaddat-ul-Qurbâ, Ibn al-Maghâzilî al-Shâfi'î dans Manâqib et Dailamî dans al-Firdaous.
Seyyed Ali Hamadani Faqih Shafi'i indique dans la seconde des six Mawadda en son livre Mawaddatu'l-Qurba, citant un récit d'Anas ibn malik, que le Prophète a dit: "Certes, Allah m'a rendu supérieur à tous les Prophètes, m'a choisi pour l'excellence et fait pour moi un successeur: mon cousin, Ali. Par lui, il a renforcé mes épaules, comme les épaules de Moise étaient renforcées par Aaron. Il (Ali) est mon successeur et mon auxiliaire.
S'il y avait n'importe quel Prophète après moi, ca serait Ali, mais il n'y aura aucun Prophète après moi."
Ci-après d'autres textes qui échappèrent à l'occultation systématique de l'Ecole des califes.
Waliyyul-Muslimîne, le Souverain allié, le Tutélaire des Musulmans après le Messager (SAW).
Cette qualité fut donnée par le Messager (SAW) à l'Imam 'Ali dans divers lieux et sous plusieurs formes.
i)- Le récit de la plainte
Buraydah rapporte que le Messager d'Allah (SAW) envoya deux expéditions au Yaman à la tête de l'une 'Ali b. Abî Tâlib (a. s.) et à la tête de l'autre Khalid b. al-Walîd et leur donna cette instruction: "Si vous vous rencontrez, 'Ali sera à la tête (des expéditions), sinon chacun conduira la sienne". Nous avons rencontré, ensemble, Banî Zayd, des Yamanistes. Après le combat et la victoire remportée par les Musulmans sur les polythéistes, 'Ali (a. s.) prit une captive pour lui-même. Alors, raconta Buraydah, Khalid b. al-Walîd écrivit une lettre et me la fit porter au Messager d'Allah (SAW) pour l'en informer. Quand je suis arrivé auprès de lui et qu'il a lu la lettre, je vis la colère sur son visage. Alors je dis: "ô Messager d'Allah! Je cherche refuge auprès de toi, tu m'as envoyé avec un homme et tu m'as ordonné de lui obéir. Alors j'ai exécuté ce qu'il avait ordonné". Sur ce, le Messager d'Allah (SAW) me dit: "Ne médis pas d'Ali, il est de moi et je suis de lui et il est votre Walî (tutélaire)
après moi". Il l'a dit deux fois. Ahmed, Al-Musnad, 5/356; An-Nasâ'î, Khaçâ'içu, p. 24 avec une variation; Al-Hâkim, Al- Mustadrak, 3/110; Al-Haythamî, Majma'uz-Zawâ'id…, 9/127; Al-Muttaqî, Kanz, 12/207; Al- Manâwî, Kunûzul-Haqâ'iq, p.186 Dans une autre version, Buraydah ajouta: "Par notre compagnie! Tends la main pour que je te renouvelle mon serment d'allégeance! Je ne l'ai quitté qu'après lui avoir prêté serment d'allégeance sur l'Islam". Ahmed, Al-Musnad, 5/350, 358, 361; Al- Haythamî, Majma', 9/128; At-Tabarânî, Al-Awçat: "Quiconque me prend pour Walî doit faire de même pour 'Ali.
'Imrân b. Huçayn rapporta au sujet de cet incident le récit suivant:
"Quatre des Compagnons du Messager d'Allah (SAW) se sont mis d'accord, lors de cette expédition pour porter plainte contre 'Ali dès qu'ils se trouveraient auprès du Messager (SAW).
Une fois arrivés, l'un d'eux se leva et dit: "N'as-tu pas vu ô Messager d'Allah ce qu'avait fait 'Ali b. Abî Tâlib?". Mais le Messager lui tourna le dos. Le 2è, le 3è et le 4è firent comme le premier et, à chaque fois, le Messager tournait le dos au plaignant. Ensuite, la colère bien manifeste sur le visage, le Messager (SAW) les envisagea et dit: "Que voulez-vous de 'Ali (trois fois). Certes 'Ali est de moi et moi de lui (2 fois) et il est le Walî (le tutélaire) de tout croyant, après moi". Al-Tamadi, Sunan, 13/165, chap. "Les Mérites de Ali Ibn Abî Tâlib"; Musnad d'Ahmed, 4/437; Musnad d'Al-Tayâlisî 3/111, h. 829; Mustadrak d'Al-Hâkim, 3/110; Khaçâ'iç al-Nasâ'î, pp. 16 et 19; Huliyat d'Abî Na'îm, 6/294, Al-Riyâd, Al-Nadirah 2/171; Kanz d'Al-'Ummâl, 12/207 et 15/125.
Une deuxième plainte.
Wahb b. Hamzah rapporta ceci: "J'ai tenu compagnie à 'Ali (r. d.) de Médine à Makkah. J'ai vu de sa part quelque chose que je n'ai- pas aimé et lui ai dit: "Je porterai plainte contre toi lorsque nous serons revenus, auprès du Messager d'Allah (SAW)". Quand je l'ai rencontré je lui ai dit: "J'ai vu ceci et cela de 'Ali". Il me rétorqua alors: "Ne dis pas cela car il est après moi le plus digne de vous (commander)". Ibn al-Athîr, Usudul-Ghâbah, 5/94; Al- Haythamî, Majma', 9/109
i)- Le récit de la plainte
2
La période de la plainte Le Saint Prophète (SAW) a ouvert mille chapitres de la connaissance dans le cœur d'Imam Ali (AS) La période de la plainte Les historiens et les biographes parlent de deux expéditions pour le Yaman, présidées par 'Ali. Nous croyons qu'elles sont trois. En tout cas la dernière fut en l'an 10 de l'hégire, à l'issue de laquelle, l'Imam 'Ali (a. s.) rejoignit le Messager d'Allah (SAW) au pèlerinage d'Adieu avant le Jour de la Tarwiyah (le 8e jour du mois Dhul-Hijjah).
En ce qui concerne la plainte évoquée dans le contexte de l'expédition envoyée au Yaman, si elle a été portée par deux fois au Messager d'Allah (SAW), la première a eu donc lieu à Médine avant l'an 10 et la deuxième à Makkah après l'arrivée des compagnons de l'Imam auprès du Prophète (SAW) avant le Jour de la Tarwiyah, avant le commencement proprement dit des jours du pèlerinage.
Donc ceux parmi les savants qui ont avancé que l'événement d'Al-Ghadîr avait eu lieu à cause de la plainte précitée, n'ont fait que conjecturer parce que l'événement d'Al-Ghadîr eut lieu après le pèlerinage à Juhfah et en présence des masses musulmanes alors que l'audience relative à la plainte était limitée aux plaignants et se déroula séance tenante, juste après la formulation des griefs. Quant à la deuxième plainte, le texte du hadîth précise bien qu'elle eut lieu à leur retour à Médine.
ii) D'autres traditions dont le contexte ne fut pas déterminé.
Ibn 'Abbâs rapporte que le Prophète (SAW) dit à 'Ali " Tu es après moi le Tutélaire de tout croyant". At-Tayâlisî, Al-Musnad, 11/360, h/ 2752; et M. Tabarî, Ar- Riyâd, N. 2/203
'Ali lui-même rapporte que le Prophète (SAW) lui dit: "Certes, tu es le Tutélaire des Croyants après moi". Al-Khatîb, Târîkh Bagdad, 4/239; Al-Muttaqî, Kanz, 15/114, 12/221.
Ibn Abbas rapporte que le Saint-Prophète (p) dit : " ? 'Alî, tu es le détenteur de ma connaissance, mon Walî (soutien rapproché) et ami, mon successeur, l'héritier de ma connaissance et mon calife. Tu es le mandataire de l'héritage de tous les prophètes précédents. Tu es le confident d'Allah sur cette terre et la preuve d'Allah pour la totalité de la création. Tu es un pilier de l'Imân (foi) et le gardien de l'Islam. Tu es une lampe dans l'obscurité, la lumière qui guide, et pour les personnes au monde, tu es la norme élevée.
ô 'Alî ! Celui qui te suit est délivré ; celui qui te désobéit périra, tu es la voie lumineuse et le Droit Chemin ; tu es le chef des hommes purs, le chef des croyants. Ceux dont je suis le Maître (Mawlâ), 'Alî en est également le Maître (Mawlâ) et je suis le Maître de chaque croyant et de chaque croyante. Seul celui qui est né d'un mariage légal est ton ami. Allah ne m'a pas transporté aux cieux pour discuter seulement avec moi, Il me dit : " ô Muhammad ! Transmets mes salutations à 'Alî et dis-lui qu'il est l'Imâm de Mes amis et la lumière des adorateurs d'Allah. " Félicitations à toi, ô 'Alî, de cette excellence merveilleuse. " Cheikh Sulaymân Balkhi dans Yanâbi'-ul-Mawaddah rapporte du Manâqib d'Ahmad ibn HANBALqui rapporte lui-même d'Ibn Abbas ce hadith qui décrit plusieurs des mérites de 'Alî.
Abû Mu'ayyad ibn Muwafiq-ud-Dîn, le meilleur orateur de Khawârizm, dans son Fadhâ'il Amîr-ul-Mu'minîn, (imprimé en 1313 A.H.), chapitre XIX, page 240, cite les sources relatant que le Prophète dit : " Lorsque j'ai atteint Sidrat-ul-Muntahâ (la station la plus élevée pendant le Mi'râj), j'ai été interpelé en ces termes : " ô Mohammad ! Quand tu as testé le peuple, qui parmi eux était le plus obéissant ? " Je répondis : " 'Alî. "
Alors Allah me dit : " Tu dis la vérité, Muhammad. " et Il ajouta : " As-tu choisi un Vicaire qui transmettra ton savoir au peuple et enseignera à mes serviteurs les choses qu'ils ne connaissent pas de Mon Livre ? " Je répondis : " ô Allah ! Qui que tu choisiras, je le choisirai. " Il dit alors : " J'ai choisi 'Alî pour toi. Je le fais ton Vicaire et successeur. " Et il arma 'Alî de Sa Connaissance et de Sa Patience. Il est le Commandeur des Fidèles, que personne ne peut égaler parmi ses prédécesseurs ou successeurs. "
Il y a de nombreux hadith semblables dans les ouvrages authentiques sunnites. Une partie des ulémas sunnites équitables, comme Nizzam Basri a reconnu ce fait. Ainsi, Salâh-ud-Dîn Safdî dans son ouvrage al-Wâfî Bi-l-Wafiyyah, traitant du rapport émis par Ibrâhim ibn Sayyâr ibn Hânî al-Basrî conne sous le nom de Nizzam al-Mu'tazalî, indique : " Le Prophète d'Allah (p) confirma l'Imamat de 'Alî et le nomma Imam (guide). Les compagnons du Prophète (p) se rendaient entièrement compte de cela mais Umar, pour préserver Abu Bakr, occulta l'Imamat de 'Alî. "
Les ulémas sunnites, comme Sheikh-ul-Islâm Hamwaini dans Farâ'id, chapitre 37, al-Khawârizmî dans Manâqib, Tibrâni dans al-Awat, Ganji al-Shâfi'i dans Kifâyat-ut-Tâlib (et une foule d'autres) citent de Abû Hurairah et d'autres que le Prophète (p) dit : " 'Alî est avec la Vérité, et la Vérité est avec 'Alî. "
Abû Hurairah relate encore (comme enregistré par les ulémas sunnites tels que al-Hâkim al-Nîshâpûrî dans Mustadrak, volume II, page 124, l'imama Ahmad ibn Hanbal at-Tibrani, et bien d'autres) que le Prophète (p) dit : " 'Alî est avec le Coran et le Coran est avec 'Alî. Ces deux ne seront pas séparés jusqu'à ce qu'ils me rejoignent à la fontaine de Kauthar. 'Alî est de moi, et je suis de 'Alî. Celui qui le profane, me profane, et celui qui me profane, profane Allah. "
" Les Véridiques (AS-SIDDIQ) sont au nombre de trois: le Croyant d'âle Yâssine, le Croyant d'âle Pharaon et le meilleur d'entre eux, 'Alî. " Cité dans "Al-Manâqib" d'Ahmad: 194, 239; "Kanz al-'Ommâl": 5/31; "Al-Jâmi'" d'al-Suyçutî: 2/83; "Ibn al-Maghâzilî": 245; "Yanâbî' al-Mawaddah": 126.
Le Messager d'Allah (saw) dit :
" ô 'Alî ! Allah - IL est Puissant et Sublime - a jeté un regard sur le monde d'ici-bas et m'en a élu Maître des hommes des mondes, ensuite IL l'a regardé une seconde fois et IL t'a choisi comme Maître des hommes des mondes, puis il l'a regardé une troisième fois et IL a élu les Imams de ta descendance comme Maîtres des hommes des mondes, et enfin IL l'a regardé une quatrième fois et IL a choisi Fâtimah comme Maîtresse des femmes des mondes.(633)
ô 'Alî! J'ai vu ton nom joint au mien dans quatre endroits et je me suis plu à le regarder: Quand j'ai atteint Bayt al-Maqdas (Jérusalem) lors de mon Ascension (mi'râj) vers le Ciel, j'ai vu sur son rocher (de Jérusalem) l'écriture: "Il n'y de Dieu qu'Allah, Mohammad est le Messager d'Allah que J'ai soutenu par son vizir et appuyé par son vizir". J'ai demandé alors à Jibrâ'îl (l'Archange Gabriel): "Mais qui est mon vizir?". Il m'a répondu: "C'est 'Alî Ibn Abî Tâlib (p)". Lorsque je suis parvenu au niveau du Jujubier de la Limite, j'y ai vu écrit: "C'est Moi Allah, il n'y a de Dieu que Moi Seul. Mohammad est Mon élu parmi Ma Créature, Je l'ai soutenu et appuyé par son vizir". J'ai demandé à Jibrâ'îl (là encore): "Mais qui est mon vizir?". Il m'a répondu: "'Alî Ibn Abî Tâlib (p)". Lorsque j'ai dépassé le Jujibier et atteint le Trône du Seigneur des mondes, j'ai vu sur Ses listes l'écriture: " C'est Moi Allah. Il n'y a de Dieu que Moi Seul. Mohammad est Mon Bien-aimé que J'ai soutenu et appuyé par son ministre". (634)
ô 'Alî! Allah m'a donné par toi sept choses: tu seras le premier - avec moi - dont la tombe s'ouvrira, tu seras le premier à stationner avec moi sur le Sirât, tu seras le premier à être rhabillé lorsque j'aurai été rhabillé et le premier à être ressuscité lorsque j'aurai été ressuscité, tu seras le premier à habiter avec moi dans les "'Illiyyîn", tu seras le premier à boire avec moi du "Vin rare cacheté(635) par un cachet de musc".(636)
Ibn Hajar dans son Sawa'iq-e-Muhriqa, la page 50, présentant ses observations et cite deux hadith d'Ibn Sa'd au sujet de l'obligation de suivre la sainte famille du Prophète.
Dans un hadith, le Prophète dit: "Moi et ma descendance sont un arbre du paradis dont les branches sont sur la terre; celui qui cherche le chemin vers Allah doit s'attacher à eux."
Dans un deuxième hadith, le Prophète dit: ''Parmi ma communauté, à chaque époque, il y a des personnes justes de ma descendance qui purgent les impuretés introduites dans la religion par de faux savants et qui enlèvent les réclamations fausses des transgresseurs et des commentaires faites par des personnes ignorantes. Que ce soit connu de vous que vos Imams sont certainement ceux qui vous guideront vers Allah; ainsi vous devriez faire attention au sujet de ceux que vous prenez pour vos guides."
Ahl-ul-Bayt (p) ô 'Alî! L'Islam est (un corps) nu dont le vêtement est la pudeur, dont l'ornement est la fidélité, dont l'esprit chevaleresque est la bienfaisance, dont les piliers sont la piété. A toute chose une fondation, celle de l'Islam est (l'obligation de) notre amour, nous les Ahl-ul-Bayt. "Makârim al-Akhlâq" du Cheikh Radhiy-l-Dîn al-Tabrasî, p. 439.
* Selon al-Tabarânî, dans "Al-Awsat", Ibn Hajar a dit: La dernière chose que le Prophète a dite est ceci: "Trouvez, dans les Gens de ma Famille, ma Succession". Relaté par al-Siyûtî dans "Ihyâ' al-Mayyit", d'après al-Tabarânî dans "Al-Awsat", citant une chaîne remontant à Ibn 'Umar, p. 20.
Relaté aussi par al-Haythamî dans "Majma' al-Zawâ'id", Tom. IX, p. 163. Mentionné par Ibn Hajar dans "Al-?awâ'iq al-Muhriqah".
* Selon Jâbir ibn 'Abdullâh, cité par al-Tabarânî, dans "Al-Awsat": J'ai entendu le Messager d'Allah (P) dire, dans un discours: "Celui qui nous déteste, nous Ahl-ul-Bayt, Allah le traitera en Juif le Jour du Jugement". Mentionné par al-Siyûtî dans "Ihyâ' al-Mayyit", d'après al-Tabarânî citant Jâbir ibn 'Abdullâh, p. 22. Mentionné également par al-Haythamî dans "Majma' al-Zawâ'id", Tom. IX, p. 172, d'après "Al-Awsat" d'al-Tabarânî.
* Selon Zayd ibn al-Arqam, cité par Muslim, al-Tirmithî et al-Nasâ'î, le Prophète (P) a dit: " Je vous rappelle Allah par les Gens de ma Famille".
Relaté par Muslim dans "Kitâb Fadhâ'il al-çahâbah", Chapitre de "Fadhâ'il 'Alî Ibn Abî Tâlib", en citant une chaîne remontant à Yazid Ibn Hayân (Tom. IV du "çahîh", p. 1873). Relaté aussi par Ahmad ibn Hanbal dans son "Musnad", dans la même version que celle de Muslim (Tom. IV, pp. 366-367).
Relaté aussi par al-Muttaqî dans "Kanz al-'Ummâl", Tom. I. p. 158 et Tom. VII, p. 102. Mentionné aussi par al-Siyûtî dans son tafsîr "Al-Dur al-Manthûr", Tom. VI, p. 7, qui en dit: "Il est rapporté par Muslim, al-Tirmithî et Muslim citant Zayd ibn al-Arqam", ainsi que dans son livre "Ihyâ' al-Mayyit", p. 11.
* Selon l'Imam 'Alî (p), cité par al-Khatîb dans son "Ta'rîkh", le Prophète (P) dit: "Mon intercession en faveur de ma Ummah dépend de l'amour (qu'elle éprouve) envers les Gens de ma Maison". Relaté par al-Khatîb dans son "Ta'rîkh", Tom. II, p. 146, avec un "Matn" (texte du hadith) plus long. Mentionné par al-Muttaqî dans "Kanz al-'Ummâl", Tom. VI, p. 217, n° 3800. Relaté par al-Siyûtî dans "Ihyâ' al-Mayyit", Chapitre "Fadhâ'il Ahl-ul-Bayt", p. 37.
Le Messager d'Allah (saw) dit : Personne ne peut se mesurer à nous, Ahl-ul-Bayt. Al-Tabarî, "Thakhâ'ir al-'Uqbâ": p. 17.
Nous sommes les Gens d'une Famille (Maison) pour lesquels Allah a préféré l'Autre Monde à ce bas-monde. Les Gens de ma Famille connaîtront après moi… des difficultés et le bannissement, jusqu'au jour où des gens viendront de là-bas (en pointant le doigt vers l'Orient) portant des drapeaux noirs. Ils réclameront le Bon Droit, mais on le leur refusera. Ils se battront alors, et triompheront. On leur offrira ce qu'ils auront voulu, mais ils le refuseront et ce, jusqu'à ce qu'ils la (Direction du Soulèvement) confient à un homme des Gens de ma Famille, lequel la (la terre) remplira de Justice, comme elle aura été remplie d'injustice. Que ceux qui auront connaissance de leur Soulèvement les rejoignent, même s'ils devaient se traîner sur la neige. Al-Tabarî, "Thakhâ'ir al-'Uqbâ": p. 17.
La Colère d'Allah sera plus grande contre quiconque me fera du mal à travers ma Famille. Rapporté par al-Siyûtî dans "Ihyâ' al-Mayyit", d'après al-Daylamî, citant une chaîne remontant à Abî Sa'îd, p. 43. L'a mentionné aussi al-Manâwî dans "Faydh al-Ghadîr", Tom. I, p. 515, avec ce commentaire: "Rapporté par al-Daylamî dans "Al-Firdaws.""
* Selon l'Imam 'Alî (p), l'Envoyé d'Allah (P) a dit: " Inculquez à vos enfants trois choses: l'amour de votre Prophète, l'amour des Gens de sa Famille et la lecture du Coran, car les porteurs (mémorisateurs) du Coran seront à l'ombre d'Allah - le Jour où il n'y aura pas d'autre ombre que la Sienne - aux côtés de Ses Prophètes et de Ses Serviteurs Purs". Relaté par al-Siyûtî dans "Ihyâ' al-Mayyit", pp. 40-41, avec ce commentaire:
"Rapporté par al-Daylamî, citant une chaîne remontant à 'Alî (p)". Relaté également par al-Muttaqî dans "Kanz al-'Ummâl", Tom. VII, p. 278.
* Selon Ibn 'Abbâs, cité par al-Tabarânî, le Messager d'Allah a dit: " Aucun serviteur n'aura fini de rendre ses comptes avant que quatre questions lui aient été posées: comment il a passé sa vie, comment il a occupé son corps, comment il a gagné et dépensé son argent, quelle affection il éprouve envers nous Ahl-ul-Bayt". Relaté par al-Siyûtî dans "Ihyâ' al-Mayyit", p. 39. Mentionné aussi par al-Muttaqî dans "Kanz al-'Ummâl", Tom.
VII, p. 212, avec ce commentaire: "Rapporté par al-Tabarânî, citant Ibn 'Abbâs, et puis mentionné par al-Haythamî dans "Majma' al-Zawâ'id", Tom. X, p. 346., avec cette note: "Relaté par al-Tabarânî dans "Al-Kabîr wa-l-Awsat"".
* Dans le hadith suivant, le Prophète tient une fois de plus à suggérer aux Musulmans d'établir dans leur esprit un lien inséparable entre le Saint Coran et les Gens de sa Famille, afin qu'ils comprennent clairement que ces derniers détiennent le contenu du Livre d'Allah, sa Vérité et sa Signification: selon al-Tabarânî, citant al-Muttalib ibn 'Abdullâh ibn Hantab, citant son père, le Prophète (P) a dit, dans un discours prononcé à Johfah: "Ne suis-je pas plus responsable de vous que vous-mêmes?" - Si, ô Messager d'Allah, répondit l'assistance. "Je vous demande donc, dit-il alors, deux choses: (de vous attacher au) le Coran et (aux) les Gens de ma Famille". Relaté par al-Suyûtî dans "Ihyâ' al-Mayyit" (d'après al-Tabarânî, citant son père), p. 38. Mentionné également par al-Haythamî dans "Majma' al-Zawâ'id", Tom. V, p. 195. Relaté aussi par Ibn al-Athîr dans son "Asad al-Ghâbah", Tom. III, p. 137. Relaté aussi par Abû No'aym dans "Hulyat al-Awliyâ'", Tom. IX, p. 64, d'après une chaîne remontant à 'Alî (p).
Les Gens de ma Famille sont pour vous comme le Bateau de Noé, quiconque y montera sera sauvé et quiconque le ratera sera noyé. Rapporté par al-Hâkim dans "Al-Mustadrak": 3/151.
Quiconque meurt en aimant âle (la Famille de) Mohammad, mourra en martyr. Oui, certes, quiconque meurt en aimant Ale Mohammad meurt pardonné! Oui certes, quiconque meurt en aimant Ale Mohammad mourra repenti! Oui certes, quiconque meurt en aimant Ale Mohammad meurt en croyant à la Foi parachevée! Oui certes, quiconque meurt en aimant Ale Mohammad, l'Ange de la mort lui annonce (la bonne nouvelle de) son entrée au Paradis (…)! Oui, certes, quiconque meurt en aimant Ale Mohammad sera escorté au Paradis comme est escortée à la maison de son mari une épousée. "Safînat al-Bihâr": 1/201; "Tafsîr al-Kach-châf": 4/220.
Fâtimah est une partie de moi, elle est la prunelle de mes yeux. "Bihâr al-Anwâr": 43:24.
Il y aura après moi douze Successeurs, issus tous de Quraych (la tribu dont est issu le noble Prophète). Relaté par Ibn Mas'ûd dans "Mustadrak al-Sahîhayn", Tom. 1, p. 269.
Aimer la Famille du Prophète (âle Mohammad) pendant un jour vaut mieux que l'adoration ('ibâdah) d'un an. Relaté par Ibn Mas'ûd et cité dans "Nûr al-Abçâr", p.103.
Nous, les Ahl-ul-Bayt, Allah a choisi pour nous la Vie de l'Au-delà, plutôt que la vie d'ici-bas. Aussi, les Gens de ma Maison connaîtront l'expulsion et la dispersion dans le territoire. Relaté par Ibn Mas'ûd et cité dans "Mustadrak al-Sahîhayn": 4/464.
Les Imams après moi seront au nombre de douze, dont neuf descendront de l'épine dorsale d'al-Hussain et le neuvième de ce dernier est le Mahdî (p).
Relaté par Ibn Mas'ûd et cité dans "Kîfâyat al-Athar", p. 23.
De quiconque je suis le Maître 'Alî est aussi son Maître! ô mon Dieu! Sois l'Ami de quiconque est son ami, et l'Ennemi de quiconque est son ennemi.
Rapporté par al-Tabarânî, Ahmad Ibn Hanbal et bien d'autres Je suis la Cité du Savoir, 'Alî en est la Porte. Et tu ne pourras entrer dans la Cité que par sa Porte. . "Al-Mujâzât al-Nabawiyyah": 158.
ô 'Alî! Tu occupes auprès de moi la même position qu'Aaron a occupée auprès de Moïse, à cette différence près qu'il n'y aura pas de Prophète après moi.(572)
Après avoir prononcé le tachahhud dans la Prière, dites: Allâhumma çalli 'alâ Mohammadin wa âle Mohammadin, wa bârik 'alâ Mohammadin wa âle Mohammadin wa-raham Mohammadan wa âle Mohammadin kamâ çallayta wa bârakta wa tarahhamta 'alâ Ibrâhîma wa 'alâ âle Ibrâhîm, innaka Hamîdun Majîd (ô mon Dieu! Prie sur Mohammad et sur la Famille de Mohammad, et bénis Mohammad et la Famille de Mohammad, et couvre de Ta Miséricorde Mohammad et la Famille de Mohammad, comme Tu as prié sur Ibrâhîm et la Famille d'Ibrahîm, comme Tu les a bénis et comme Tu les a couverts de Ta Miséricorde.
Certes, Tu es Digne de louanges et Glorieux). Relaté par Ibn Mas'ûd, cité dans "Sahîh Ibn Mâjah": Kitâb al-Salât', p. 65
* Dans "Al-Dur al-Manthûr", d'al-Siyûtî, 'Abdur Razzâq, Ibn Abî Chîbah, Ahmad, 'Abd ibn Hamîd, al-Bukhârî, Muslim, Abû Dâwûd, al-Tirmithî, al-Nasâ'î, Ibn Mâjah et Ibn Marduwayh ont rapporté de Ka'ab ibn 'Ajrah: Un homme a dit: ô Messager d'Allah! Pour ce qui est du Salut sur toi, nous l'avons compris. Mais comment prier sur toi? Le Prophète répondit: "Dites: ô Allah! Prie sur Muhammad et sur les âle Muhammad (la Famille de Muhammad), comme Tu as prié sur Ibrâhîm et sur les âle Ibrâhîm; en effet, Tu es Digne de Louanges et de Gloire".
Fâtimah (p) Fâtimah a préservé sa chasteté, et de ce fait Allah a interdit l'Enfer à sa progéniture.(584)
Fâtimah a préservé sa chasteté, et de ce fait (la préservation de sa chasteté) Allah a désigné pour elle et sa progéniture le Paradis (comme demeure éternelle).(585)
L'Imam 'Alî (p) 'Alî est le plus grand véridique. Cité dans "Al-Bohayqî": 4/53; "Kanz al-'Ommâl": 7/176; "Al-Jâmi'" d'al-Suyûtî: 2/276; "Ibn al-Maghâzilî": 93.
Les Véridiques (AS-SIDDIQ) sont au nombre de trois: le Croyant d'âle Yâssine, le Croyant d'âle Pharaon et le meilleur d'entre eux, 'Alî. Cité dans "Al-Manâqib" d'Ahmad: 194, 239; "Kanz al-'Ommâl": 5/31; "Al-Jâmi'" d'al-Suyçutî: 2/83; "Ibn al-Maghâzilî": 245; "Yanâbî' al-Mawaddah": 126. Le titre de la feuille du compte du croyant pieux est l'amour de 'Alî. "Al-Manâqib" d'Ibn al-Maghâzilî: 243; "Ta'rîkh Baghdâd" d'al-Khatîb al-Baghdâdî:
Quiconque désire vivre comme moi et mourir comme moi, qu'il choisisse pour Maître, après moi, 'Alî. "Musnad Ahmad": 5/94; "Mustadrak al-Sahihayn" d'al-Nîsâpûrî: 3/128; "Kanz al-'Ommâl": 6/217; "Al-Tabarânî".)
Le crieur criera le Jour de la Résurrection: ô Mohammad! Quel meilleur père tu as en la personne d'Ibrâhîm et quel meilleur frère en la personne de 'Alî. "Al-Fadhâ'il" d'Ahmad: 253; "Ibn al-Maghâzilî": 67; "Al-Khawârizmî": 83; "Al-Riyâdh al-Nadhirah": 2/201.
Tout Prophète a un successeur et un héritier; or mon successeur et héritier est 'Alî. "Kanz al-'Ommâl": 6/158; "Ta'rîkh Baghdâd" d'al-Khatîb al-Baghdâdî: 11/173; "Chawâhid al-Tanzîl": 2/223; "Yanâbî' al-Mawaddah": 94.
Mon Dieu ne me laisse pas mourir avant de me montrer la face de 'Alî. "Al-Riyâdh al-Nadhirah": 2/201; "Al-Fadhâ'il" d'Ahmad: 253; "Ibn al-Maghâzilî": 67; "Akhtab Khawârizm": 83.
Nous avons été créés du même arbre, moi et 'Alî. "Al-Tarmithî": 13/178; "Ibn al-Maghâzilî": 122; "Osod al-Ghâbah": 4/26; "Al-Riyâdh al-Nadhirah":
2/216. Le plus savant de ma Umma après moi est 'Alî. . "Manâqibal Imâm 'Alî Ibn Abî Tâlib (p)" d'Ibn al-Maghâzilî al-Châfi'î.
Ornez vos réunions avec l'évocation des mérites de 'Alî. "Mustadrak al-Sahihayn" d'al-Nîsâpûrî: 3/109; "Musnad Ahmad": 4/368, 5/419; "Al-Khaçâ'iç" d'al-Nasâ'î: 9, 24; "Ibn al-Maghâzilî": 16; "Al-Manâqib" d'Akh-tab Khawârizm: 94; "Ta'rîkh Baghdâd" d'al-Khatîb al-Baghdâdî: 8/290; "Kanz al-'Ommâl": 6/390; "Yanâbî' al-Mawaddah".
Le meilleur juge de ma Ummah est 'Alî. "Ibn al-Maghâzilî": 70; "Arjah al-Matâlib": 544.
Je suis l'avertisseur et le guide après moi est 'Alî. "Musnad Ahmad": 1/151, 3/213; "Al-Tarmathî": 2/135; "Al-Khaçâ'iç" d'al-Nasâ'î: 20; "Kanz al-'Ommâl": 1/247; "Ibn al-Maghâzilî": 222.
C'est se soustraire en Enfer que d'aimer 'Alî. "Mustadrak al-Sahihayn" d'al-Nîsâpûrî: 2/241; "Ta'rîkh Baghdâd" d'al-Khatîb al-Baghdâdî: 6/58; "Akhtab Khawârizm": 86; "Ibn al-Maghâzilî": 90.
De quiconque je suis le Maître, son Maître est aussi 'Alî. "Mustadrak al-Sahihayn" d'al-Hâkim al- Nîsâpûrî: 3/109; "Kanz al-'Ommâl": 6/157; "Al-Daylamî".
Personne n'aurait été digne de Fâtimah, si Allah n'avait créé 'Alî. 602. "Hulyat al-Awliyâ'": 1/341; "Al-Riyâdh al-Nadhirah": 2/177; "Ibn al-Maghâzilî": 242; "Al-Khawârizmî": 42; "Yanâbî' alMawaddah": 112.
Je recommande (par testament) à quiconque aura eu foi en moi et m'aura cru, la Wilâyah (l'autorité et l'amitié) de 'Alî. 603. "Al-Jâmi'" d'al-Suyûtî: 1/230; "Al-Riyâdh al-Nadhirah": 2/168; "Ta'rîkh Baghdâd" d'al-Khatîb al-Baghdâdî: 1/316; "Ibn al-Maghâzilî": 49; "Yanâbî' al-Mawaddah": 266.
Le premier d'entre vous à atteindre le Bassin (le Paradis) est le premier d'entre vous à embrasser l'Islam, en l'occurrence 'Alî. 604. "Kanz al-'Ommâl": 6/154; "Al-Tabarânî": 5/32; "Al-Riyâdh al-Nadhirah": 1/165; "Thakhâ'ir al-'Oqbâ": 65; "Ibn al-Maghâzilî": 230.
Personne ne traversera le ?irât (la Voie) sans avoir attesté de la Wilayah de 'Alî. "Ibn al-Maghâzilî": 15; "Al-Istî'âb": 2/457.
Personne ne pourra parler en mon nom en dehors de 'Alî. "Ibn al-Maghâzilî": 119, 242; "Al-Riyâdh al-Nadhirah": 2/177; "Yanâbî' al-Mawaddah": 112, 419; "Al-Khawârizmî": 253.
Le plus malheureux des premiers et des derniers sera l'assassin de 'Alî. "Mustadrak al-Sahîhayn" d'al-Hâkim al- Nîsâpûrî: 3/141; "Musnad Ahmad": 4/263; "Al-Khaçâ'iç" d'Al-Nasâ'î: 39; "Al-Tabarî": 2/408; "Kanz al-'Ommâl": 5/58.
Bienheureux est cet arbre du Paradis, dont la racine se trouve dans la maison de 'Alî et dont les branchages est 'Alî. "Mustadrak al-Sahîhayn" d'al-Hâkim al- Nîsâpûrî: 3/109; "Musnad Ahmad": 4/370; "Al-Khaçâ'iç" d'al-Nasâ'î: 25; "Al-Tarmathçi"; "Al-Tabarânî".
'Alî est celui qui départage le Vrai et le Faux. "Mustadrak al-Sahihayn" d'al-Nîsâpûrî: 3/132; "Musnad Ahmad": 1/331; "Yanâbî' al-Mawaddah".
'Alî est le plus grand véridique.. "Al-Bohayqî": 4/53; "Kanz al-'Ommâl": 7/176; "Al-Jâmi'" d'al-Suyûtî: 2/276; "Ibn al-Maghâzilî": 93.
'Alî est celui dont la main est égale à la mienne dans la balance de la justice. "Mustadrak al-Sahihayn" d'al-Nîsâpûrî: 3/14; "Al-Tabarî": 2/272; "Al-Tarmathî": 2/9; "Ibn al-Maghâzelî": 37; "Yanâbî' al-Mawaddah": 57.
'Alî est mon frère dans ce bas-monde et dans l'Au-delà. "Al-Khaçâ'iç" d'Al-Nasâ'î: 5; "Al-Tarmathî"; "Yanâbî' al-Mawaddah": 61; "Ibn al-Maghâzelî".
'Alî est le meilleur des hommes, quiconque ne l'admet pas aura été incroyant. "Ibn al-Maghâzelî": 129; "Yanâbî' al-Mawaddah": 233; "Ta'rîkh Baghdâd" d'Al-Khatîb al-Baghdâdî: 5/37; "Al-Khawârizmî": 235.
'Alî est la porte de Hottah: quiconque y entre aura été croyant. "Mustadrak al-Sahîhayn" d'al-Hâkim al- Nîsâpûrî: 3/122; "Kanz al-'Ommâl": 6/156; "Al-Daylamî".
'Alî est l'Imam des vertueux et l'exterminateur des libertins. Quiconque le soutient sera soutenu et quiconque l'abandonne sera abandonné. "Kanz al-'Ommâl": 6/153; "Al-Dârqotnî".
'Alî est l'Imam des pieux, le Commandeur des croyants et le leader des adorateurs assidus dont les visages, les mains et les pieds sont marqués par les traces du wudhû' et témoignent le Jour de la Résurrection de leur piété. "Mustadrak al-Sahîhayn" d'al-Hâkim al- Nîsâpûrî: 3/129; "Kanz al-'Ommâl": 6/153.
'Alî est à moi ce que Hâroun (Aaron) était à Mousâ (Moïse) (Ali occupe auprès de moi la même position que Hâroun occupa auprès de Moussâ).
'Alî a un droit sur la Ummah égal au droit d'un père sur son fils. "Sahîh Muslim": 2/361; "Al-Tarmathî": 2/299; "Mustadrak al-Sahîhayn" d'al-Hâkim al- Nîsâpûrî: 3/130; "Musnad Ahmad": 3/198; "Al-Nasâ'î"; "Osod al-Ghâbah": 3/40.
'Alî est avec le Coran, et le Coran est avec 'Alî. "Al-Bokhârî": 5/19; "Muslim": 2/360; "Al-Tarmathî": 5/304; "Mustadrak al-Sahîhayn" d'al-Hâkim al- Nîsâpûrî: 3/109; "Ibn Mâjah": 1/28; "Musnad Ahmad": 3/338.
'Alî et ses Chiites (adeptes) sont ceux qui gagneront (Le Paradis). "Ibn al-Maghzilî": 47; "Mîzân al-I'tidâl" 2/313.
'Alî est la Porte de mon Savoir et l'interprète, auprès de ma Ummah, de ce qui m'a été révélé. "Tafsîr al-Tabarî": 3/171; "Chawâwhid al-Tanzîl": 2/356; "Al-Dor al-Manthûr": 6/379; "Yanâbî' al-Mawddah": 61.
'Alî: l'aimer est un signe de Foi et le détester, un signe d'hypocrisie (l'amour de 'Alî équivaut à la Foi). "Ibn al-Maghâzilî": 67; "Al-Khawârizmî": 236; "Farâ'id al-Samtayn"; "Yanâbî' al-Mawaddah".
'Alî est le répartiteur (le critère de la répartition ) des gens entre le Paradis et l'Enfer. "Mustadrak al-Sahîhayn" d'al-Hâkim al- Nîsâpûrî:
'Alî est un Bien-Aimé entre deux amis intimes: moi et Ibrâhîm. "Yanâbî'al-Mawaddah": 88; "Farâ'id al-Samtayn"; "Rabî' al-Abrâr"; "Mawaffaq Ibn Ahmad al-Khawârizmî".
'Alî, quiconque se sépare de lui se sera séparé de moi; or quiconque se sépare de moi, se sera séparé d'Allah. "Ibn al-Maghâzilî": 45; "Yanâbî' al-Mawaddah": 181.
'Alî est de moi et je suis de 'Alî, et il est le Maître de tout croyant après moi. "Ibn al-Maghâzilî": 69; "Yanâbî' al-Mawaddah": 125.
'Alî est le plus aimé d'Allah et de Son Messager, de toute la créature d'Allah. (De toute la créature d'Allah, 'Alî est celui qui est le plus aimé d'Allah et de Son Messager). "Kanz al-'Ommâl": 5/33; "Al-Riyâdh al-Nadhirah" 2/211; "Ibn al-Maghâzilî": 219; "Al-Bayhaqî".
'Alî: l'évoquer est un acte de piété et regarder son visage est un acte de piété. "Mustadrak al-Sahîhayn" d'al-Hâkim al- Nîsâpûrî: 3/123; "Kanz al-'Ommâl": 6/156; "Al-Tabarânî"; "Ibn al-Maghâzilî": 240, 278; "Al-Khawârizmî": 62.
'Alî: L'aimer est un bon acte dont l'effet ne sera pas effacé par un mauvais acte. "Al-Tabarânî"; "Yanâbî' al-Mawaddah": 2/3.
'Alî jouit de la même position que la Ka'bah. "Mustadrak al-Sahîhayn" d'al-Hâkim al- Nîsâpûrî: 3/122; "Musnad Ahmad": 3/82; "Al-Tabarânî": 6/55; "Kanz al-'Ommâl"; "Al-Bayhaqî".
'Alî est à moi ce que ma tête est à mon corps. . "Mustadrak al-Sahîhayn" d'al-Hâkim al- Nîsâpûrî: 3/141; "Al-Jâmi'" d'al-Suyûtî: 1/583; "Ta'rîkh Baghdâd" d'Al-Khatîb al-Baghdâdî: 2/51; "Hulyat al-Awliyâ'": 2/182; "Al-Riyâdh al-Nadhirah": 2/219.
'Alî, les Ahl-ul-Bayt ô 'Alî! Allah - IL est Puissant et Sublime - a jeté un regard sur le monde d'ici-bas et m'en a élu Maître des hommes des mondes, ensuite IL l'a regardé une seconde fois et IL t'a choisi comme Maître des hommes des mondes, puis il l'a regardé une troisième fois et IL a élu les Imams de ta descendance comme Maîtres des hommes des mondes, et enfin IL l'a regardé une quatrième fois et IL a choisi Fâtimah comme Maîtresse des femmes des mondes. "Makârim al-Akhlâq", op. cit., p. 444.
ô 'Alî! J'ai vu ton nom joint au mien dans quatre endroits et je me suis plu à le regarder: Quand j'ai atteint Bayt al-Maqdas (Jérusalem) lors de mon Ascension (mi'râj) vers le Ciel, j'ai vu sur son rocher (de Jérusalem) l'écriture: "Il n'y a de Dieu qu'Allah, Mohammad est le Messager d'Allah que J'ai soutenu par son vizir et appuyé par son vizir". J'ai demandé alors à Jibrâ'îl (l'Archange Gabriel): "Mais qui est mon vizir?". Il m'a répondu: "C'est 'Alî Ibn Abî Tâlib (p)". Lorsque je suis parvenu au niveau du Jujubier de la Limite, j'y ai vu écrit: "C'est Moi Allah, il n'y a de Dieu que Moi Seul. Mohammad est Mon élu parmi Ma Créature, Je l'ai soutenu et appuyé par son vizir". J'ai demandé à Jibrâ'îl (là encore): "Mais qui est mon vizir?". Il m'a répondu: "'Alî Ibn Abî Tâlib (p)". Lorsque j'ai dépassé le Jujibier et atteint le Trône du Seigneur des mondes, j'ai vu sur Ses listes l'écriture: "C'est Moi Allah. Il n'y a de Dieu que Moi Seul. Mohammad est Mon Bien-aimé que J'ai soutenu et appuyé par son ministre". "Makârim al-Akhlâq", op. cit.,, pp. 444-445.
ô 'Alî! Allah m'a donné par toi sept choses: tu seras le premier - avec moi - dont la tombe s'ouvrira, tu seras le premier à stationner avec moi sur le Sirât, tu seras le premier à être rhabillé lorsque j'aurai été rhabillé et le premier à être ressuscité lorsque j'aurai été ressuscité, tu seras le premier à habiter avec moi dans les "'Illiyyîn", tu seras le premier à boire avec moi du "Vin rare cacheté(635) par un cachet de musc".(636) 635. Cf.: le verset coranique 25 de la Sourate 83. 636. Makârim al-Akhlâq, op. cit., p. 445.
'Alî et les Chiites ô 'Alî! N'es-tu pas content d'être avec moi au Paradis, qu'al-Hassan et al-Hussain et notre progéniture soient derrière nos dos et nos femmes derrière notre progéniture et nos Chiites à notre droite et à notre gauche? Ahmad Ibn Hanbal dans "Al-Manâqib".
ô 'Alî! Les quatre premières personnes qui entreront au Paradis sont moi, toi, al-Hassan et al-Hussain. Suivront derrière nos dos notre progéniture et derrière notre progéniture nos épouses, et à notre droite et à notre gauche nos Chiites. Rapporté par al-Tabarânî, voir: "Al-Sawâ'iq al-Muhriqah", p.96.
Parmi ma Communauté soixante-dix mille entreront au Paradis sans rendre des comptes (et le Prophète (P) de se tourner vers 'Alî (p) et de lui dire) : "Ce sont parmi tes Chiites et tu es Imam". Rapporté par Ibn al-Maghâzilî al-Châfi'î en citant le témoignage d'Anas Ibn Mâlik, ainsi que al-Khawârizmî dans ses "Manâqib" et al-Qandûzî al-Hanafî dans "Al-Yanâbî'".
Nos Chiites (partisans) sont ceux qui nous suivent, qui suivent nos traces et adoptent comme modèles de comportement nos actes. "Uçûl al-Kâfî": 2/73.
* 'Abdullah Ibn Jâbir témoigne: Nous étions un jour chez le Prophète (P). Lorsque 'Alî (p) est arrivé le Prophète (P) a dit: "Par Celui (Allah) Qui dispose de mon souffle, celui-ci ('Alî) et ses Chiites, ce sont eux les Gagnants le Jour de la Résurrection". Sur ce, le verset suivant fut révélé (au Prophète (P)) : "Ceux qui croient et qui accomplissent des oeuvres bonnes: voilà le meilleur de l'humanité" (Sourate al-Bayyinah; 98:7) "Ta'rikh Ibn 'Asâkir": 2/442.
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Hadith al-Kisâ Posté par rouah12 le 13 août 2010
Hadith al-Kisâ
Un certain jour, le Messager de Dieu est entré chez moi et m'a dit : Prophète (sawa) : " Que la paix soit sur toi, ô Fâtimah ! "Fâtimah (sa): " Que la paix soit sur toi ! "
Prophète (sawa) : " Je sens une faiblesse dans mon corps. "Fâtimah (sa) : " Que Dieu te protège de la faiblesse, ô mon père ! "
Prophète (sawa) : " ô Fâtimah, donne-moi la couverture du Yémen et recouvre-moi avec ! "Je lui donnais la couverture du Yémen et le couvris avec. Puis je me mis à le regarder, son visage brillait comme la lune durant une nuit de pleine lune parfaite. Il ne passa pas un moment qu'arriva mon fils Hassan. Il avança et dit :
Hassan (as) : " Que la paix soit sur toi, ô ma mère ! "Fâtimah (sa) : " Que la paix soit sur toi, ô plaisir de mes yeux et le fruit de mes entrailles ! "
Hassan (as): " ô ma mère, je sens chez toi une bonne odeur, comme si c'était l'odeur de mon grand-père, le Messager de Dieu. "Fâtimah (sa) : " Oui, en effet, ton grand-père est sous la couverture. "
Hassan (as): " Que la paix soit sur toi, ô grand-père, ô Messager de Dieu ! M'autorises-tu à entrer avec toi sous la couverture ? "Prophète (sawa) :
" Que la paix soit sur toi, ô mon fils, ô maitre de mon Bassin (le bassin d'al Kawthar), je t'en donne l'autorisation. "
Alors, il pénétra sous la couverture avec lui. Il ne passa pas un moment qu'arriva mon fils Hussein (as). Il avança et dit :Hussein (as) : " Que la paix soit sur toi, ô ma mère ! "
Fâtimah (sa) : " Que la paix soit sur toi, ô plaisir de mes yeux et le fruit de mes entrailles ! "Hussein (as) : " ô ma mère, je sens chez toi une bonne odeur, comme si c'était l'odeur de mon grand-père, le Messager de Dieu. "
Fâtimah (sa) : " Oui, en effet, ton grand-père et ton frère sont sous la couverture. "Hussein (as) : " Que la paix soit sur toi, ô grand-père, ô celui que Dieu a choisi ! M'autorises-tu à entrer avec vous sous la couverture ? "
Prophète (sawa) : " Que la paix soit sur toi, ô mon fils et Intercesseur de ma communauté, je t'en donne l'autorisation. "Alors, il pénétra sous la couverture, avec eux deux. Arriva alors Abu-Hassan, Ali ben Abû Taleb qui dit :
Ali (as) : " Que la paix soit sur toi, ô fille du Messager de Dieu ! "Fâtimah (sa): " Que la paix soit sur toi, ô Abû-Hassan, ô Prince des croyants ! " Ali (as) : " ô Fâtimah, je sens chez toi une bonne odeur, comme si c'était l'odeur de mon frère et fils de mon oncle, le Messager de Dieu. "Fâtimah (sa) : " Oui ! En effet, il est là, sous la couverture avec tes deux fils. "
Ali (as) : " Que la paix soit sur toi, ô Messager de Dieu ! M'autorises-tu à entrer avec vous sous la couverture ? "Prophète (sawa) : " Que la paix soit sur toi, ô mon frère, ô mon Légataire, ô mon successeur et porteur de mon étendard ! Je t'en donne l'autorisation. "
Ali (as) pénétra sous la couverture. Ensuite, je me suis dirigée vers la couverture et dis :Fâtimah (sa): " : " Que la paix soit sur toi, ô père, ô Messager de Dieu ! M'autorises-tu à entrer avec vous sous la couverture ? "
Prophète (sawa) : " Que la paix soit sur toi, ô ma fille, ô chair de ma chair ! Je t'en donne l'autorisation. "Alors je pénétrais sous la couverture. Quand nous fûmes tous sous al couverture, mon père, le Messager de Dieu, prit
les extrémités de la couverture et indiqua le ciel de la main droite et dit : " ô mon Dieu, ceux-là sont les gens de ma maison, mes plus propres, ceux qui sont sous ma protection, leur chair est ma chair, leur sang est mon sang, me fait souffrir celui qui les fait souffrir, m'attriste celui qui les attriste. Moi, je suis en guerre contre ceux qui sont en guerre contre eux et en paix avec ceux qui sont en paix avec eux. Je suis hostile à ceux qui leur sont hostiles et affectueux avec ceux qui le sont avec eux. Car ils sont de moi et moi, je suis d'eux. Alors places Tes Prières, Tes Bénédictions, Ta Miséricorde, Ton Pardon et Ton Agrément sur moi et sur eux, éloigne d'eux la souillure et purifie-les totalement. "Alors, Dieu, Tout Puissant, dit :
" ô Mes Anges, ô habitants de Mes Cieux, Je n'ai créé aucun ciel construit, aucune terre étalée, aucune lune lumineuse, aucun soleil radieux, aucun corps céleste qui tourne, aucune mer qui s'écoule, aucun vaisseau qui navigue, que par amour pour ces cinq qui sont sous la couverture. "Alors l'Ange Gabriel, le Fidèle dit :
Gabriel (as) : " ô Seigneur, et qui est sous la couverture ? "
Dieu : " Ce sont les gens de la Maison de la Prophétie, et le Joyau du Message, ce sont Fâtimah, son père, son époux et ses deux enfants. " Gabriel (as): " ô mon Seigneur, m'autorises-Tu à descendre sur terre pour être, avec eux, le sixième ? "Dieu : " Oui, je t'y autorise. "
L'Ange Gabriel, le fidèle, descendit sur terre et dit :Gabriel (as): " Que la paix soit sur toi, ô Messager de Dieu ! Le Très-Elevé, le Plus-Elevé t'envoie le salut de paix et de façon spécifique les salutations et les honneurs et te fait dire : " Par Ma Gloire et Ma Majesté, Je n'ai créé aucun ciel construit, aucune terre étalée, aucune lune lumineuse, aucun soleil radieux, aucun corps céleste qui tourne, aucune mer qui s'écoule, aucun vaisseau qui navigue, que pour vous et par amour pour vous. " Il m'a autorisé à entrer avec vous sous la couverture. M'y autorises-tu, ô Messager de Dieu ?
Prophète (sawa) : " Que la paix soit sur toi, ô Fidèle Révélation de Dieu ! Bien sûr que je t'y autorise ! "
Alors Gabriel entra, avec nous, sous la couverture et dit à mon père : " Dieu vous a révélé : En effet, Dieu veut éloigner de vous, les gens de la Maison, la souillure et vous purifier totalement (33/33). Ali (as) : " ô Messager de Dieu, dis-moi, quelle faveur allons-nous recevoir de Dieu pour être assis sous la couverture ? "
Prophète (sawa) : " Par Celui qui m'a envoyé en toute Vérité comme Prophète et m'a choisi pour me confier le Message, cette nouvelle sur nous n'est pas évoquée dans quelque assemblée de gens de la terre où sont rassemblés nos partisans et ceux qui nous aiment que la Miséricorde ne soit descendue sur eux, que les Anges ne les aient entourés et n'aient demandé pardon pour eux avant qu'ils ne se soient séparés.
" Ali (as) : " Alors, par Dieu, nous sommes les vainqueurs et nos partisans sont les vainqueurs, Seigneur de la Ka'ba ! "
Prophète (sawa) : " ô Ali, par Celui qui m'a envoyé en toute Vérité comme Prophète et m'a choisi pour me confier le Message, cette nouvelle nous concernant n'est pas évoquée dans quelque assemblée de gens sur terre où sont rassemblés nos partisans et ceux qui nous aiment, que, certains ayant des soucis, Dieu ne les ait dissipés, des chagrins que Dieu ne les ait soulagés, ni une demande que Dieu n'ait agréée. " Ali (as) : " Alors, par Dieu, nous sommes les vainqueurs et les bienheureux et nos partisans sont les vainqueurs et les bienheureux, sur terre et dans l'Au-delà, Seigneur de la ka'ba ! "Tiré de Mafatih al-Jinân, traduction française.
Source sunnite:Sahih Muslim, English Translation of hadith Muslim, book 31, The Book Pertaining to the Merits of the Companions (Allah Be Pleased With Them) of the Holy Prophet (May Peace Be Upon Him) (Kitab Al-Fada'il Al-Sahabah), chapter 9: The Merits of the Family of the Prophet (may peace be upon him), number 5955: 'A'isha reported that Allah's Apostle (may peace be upon him) went out one norning wearing a striped cloak of the black camel's hair that there came Hasan b. 'Ali. He wrapped hitn under it, then came Husain and he wrapped him under it along with the other one (Hasan). Then came Fatima and he took her under it, then came 'Ali and he also took him under it and then said: Allah only desires to take away any uncleanliness from you, O people of the household, and purify you (thorough purifying).
Here is continuous chain of narrators for well known "Hadith-e-Kissa" which was descended in AhlulByat's dignity.[tis hadith is also quoted (partly) in Saheeh-Muslim,musned Imam Hanbel & many other trusted[by sunni bros] Ahadith books.CHAIN of NARRATORS; Allama shaikh abdullah bahrani quoted tis in his fomous book "Awalim"-[port,11 & 13] from ; 1] Sayed hashim bahrani,
2]Shaikh-ul-Hadith Sayed majid bahrani,
3] Shaikh Hassan bin Zain-u-deen,
4] Shaikh muqades A'redbilly,
5]Shaikh Ali bin abdul Aali alkerki,
6]Ali bin hilal aljazaeri,
7] Ahmed bin fahed Al-hilly,
8]Ali bin khazin Al-hairy,
9] Shaikh zain-u-deen Ali bin shaheed-aawel,
10] Allama Mohammed bin makki[shaheed-aawel],
11]Fakhr-ul-muhaqiqeen,
12] Allama Hassan bin Yousef hilly,
13] Allama Jaffer bin Hassan muhaqiq hilly,
14] Allama Ibne numa hilly,
15] Allama shaikh Mohammed bin Idrees hilly,
16] Allma ibne Hamza toosi,
17] Allama Mohammed bin shahra aashob,
18] Allama Ahmed bin Ali tabresi,
19] Shaikh-ul-jaleel Hassan bin Mohammed bin hassan Al-toosi,
20] Shaikh-u-taaifa Mohammed bin hassan bin Ali Al-toosi,
21] Allama Shaikh Mufeed,
22] Allama ibne Qulooya qummi,
23] Allama shaikh Quulaini,
24] Ali ibne Ibraheem,
25] Ibraheem bin Hashim,
26]Ahmed bin Mohammed bin abbi naser,
27] Qasim bin yahya Al-koofi,
28] Aboo Baseer,
29] Aban bin Taghleb,
30] Jabir bin yazeed,
31] Jabir bin Abdullah Ansari,
& HE(jabir) narrated it from………..
Sadiqa-e-Kubra Sayeda FATIMA-e-ZAHRA
Publié dans Hadith, 2. Ahlul Bayt (Gens de la demeure prophétique), B. Imam Ali (Premier Imam), C. Fatima Zahra | Pas de Commentaires " Imam Ali (as)
Posté par rouah12 le 13 août 2010
Que Disent les Non Musulmans à Propos d'Ali ?
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LE PREMIER SUCCESSEUR DU PROPHETE MOHAMMAD Le Saint Prophète (SAW) a ouvert mille chapitres de la connaissance dans le cœur d'Imam Ali (AS) LE PREMIER SUCCESSEUR DU PROPHETE MOHAMMAD (Que la Paix et le Salut soient sur eux)
" C'est ainsi qu'Allah énonce clairement pour vous Ses versets, peut-être raisonnerez-vous ! " (Coran 2 :242)
L'Imam 'Ali ibn Abi Talib était le successeur du Prophète Mohammad, (que la paix soit sur eux). Voici une sélection de courtes citations à son sujet, venant d'une grande variété de personnalités appartenant à d'autres croyances et comprenant des universitaires, des écrivains, des philosophes, des poètes, des politiciens, et des partisans de l'activisme. Simon Ockley (1678-1720) Professeur d'Arabe à l'Université de Cambridge.
" L'un des points caractéristiques méritant d'être notifié est que sa mère le mit au monde à la Mecque, dans la maison sacrée (la Kaaba) elle-même; chose qui n'est arrivé pour nul autre personne que lui. " (History of the Saracens, Londres, 1894, p. 331)
Washington Irving (1783-1859) Reconnu comme étant le "premier homme de lettre Américain".
" Ali (gendre du Prophète (p)) était de la plus noble des branches de la très noble race Qoreich. Il possédait les trois qualités les plus prisées des Arabes : le courage, l'éloquence, et la générosité. Son esprit intrépide lui avait valu le surnom de Lion de Dieu de la part du Prophète. Les exemples de son éloquence demeurent dans certains versets et paroles conservés parmi les Arabes; et sa générosité s'est manifestée à tous lors du partage, tous les vendredis, de ce qui restait du trésor public parmi les gens. De sa magnanimité, nous avons apporté des exemples répétés; il avait un dégoût certain pour tout ce qui était illégal et vil, et sa conduite était exempte de la moindre chose pouvant ressembler à une quelconque intrigue égoïste. " (Lives of the Successors of Mahomet, Londres, 1850, p. 165)
" Ali (p) fut l'un des derniers et des plus méritants, des premiers musulmans. Il imbiba sa relation amicale avec le Prophète, de son enthousiasme religieux et préserva jusqu'au bout l'exemple de sa simplicité. Il est estimé à titre honorifique comme étant le premier Calife qui apporta certaines protections aux Belles-Lettres. Souvent il se laissait aller à ses humeurs de poète, et beaucoup de ses maximes et de ses proverbes ont été préservés, et ont été traduits dans différentes langues. Son sceau portait cette inscription : " le royaume appartient à Dieu ". L'une des ses paroles démontre bien le peu d'importance qu'il donnait aux gloires transitoires de ce monde, " La vie est, mais telle l'ombre d'un nuage - le rêve d'un dormeur. " (Lives of the Successors of Mahomet, Londres, 1850, p. 187-8)
[Islam Under the Arabs, 1876, p. 120]
Thomas Carlyle (1795-1881) Historien écossais, critique, et écrivain sociologue. "… quant au jeune 'Ali, nul n'a été son pareil. Une créature à l'esprit noble, comme il l'a montré lui-même, maintenant et aussi par la suite; plein d'affection, d'une audace fougueuse. Il avait quelque chose de chevaleresque ; brave comme un lion; ayant pourtant une certaine grâce, tel un vrai et attachant, brave homme de la chevalerie chrétienne. " (On Heroes, Hero-Worship, And the Heroic in History, 1841, Lecture 2: The Hero as Prophet. Mahomet : Islam., May 8, 1840)
Edward Gibbon (1737-1794) Considéré comme étant le plus grand historien britannique de notre temps.
" Le zèle et la vertu d''Ali n'ont jamais été devancés par aucun nouveau prosélyte .Il réunissait les qualités de poète, de soldat et de saint; sa pensée reste préservée dans un recueil de paroles morales et religieuses; et tous ses opposants, aussi bien dans les combats par l'épée ou la langue, étaient subjugués par son éloquence et ses qualités. Dès la première heure de sa mission jusqu'à la cérémonie de ses funérailles, le Messager na jamais été délaissé par l'ami généreux, qu'il se plaisait à nommer son frère, son successeur, et le fidèle Aaron pour un deuxième Moïse.
" (The Decline and fall of the Roman Empire, London, 1911, volume 5, pp. 381-2)Philip Khuri Hitti (1886-1978) Professeur en Langues Sémitiques à L'université de Princeton
" Voyant durant la bataille, sage en conseil, éloquent en discours, fidèle envers ses amis, magnanime envers ses ennemis, il est devenu à la fois le modèle de la noblesse et de la charité musulmane (futuwah) et le Salomon de la tradition arabe, autour de son nom se sont rattachés d'innombrables poèmes, proverbes, récits et anecdotes. " (History of the Arabs, London, 1964, p. 183)
Sir William Muir (1819 - 1905) Erudit écossais et homme d'état. Tenant le poste de Secrétaire étranger dans le gouvernement indien, en tant que Lieutenant Gouverneur des Provinces du Nord-Est." Doué d'une intelligence sans faille, chaleureux en affection, et se fiant volontiers à des relations amicales, il était l'adolescent dévoué de coeur et d'esprit au Prophète. Simple, calme et non ambitieux; quand après quelques temps il obtint la direction de la moitié du monde musulman, il ne fit que pousser un soupir. " (The Life of Mahomet, London, 1877, p. 250)
Dr. Henry Stubbe (1632-1676) Classiciste, polémiste, physicien, et philosophe. " Il méprisait pour le monde d'ici-bas, sa gloire et ses fastes, il craignait infiniment Dieu, donnait beaucoup d'aumônes, et était juste dans toutes ces actions, humble et affable; d'un jugement extrêmement rapide et d'une ingéniosité peu commune, il était extrêmement érudit, non dans les sciences aboutissant à des spéculations mais dans celles tendant à la pratique. " (An Account of the Rise and Progress of Mahometanism, 1705, p. 83)
Wilferd Madelung Professeur d'arabe à l'Université d'Oxford " Face au stratagème des Umayyades prétendant légitimer la souveraineté en Islam en tant que représentants de Dieu sur terre, et en voyant la supercherie des Umayyades, un gouvernement arbitraire et divisé, une rétribution vindicative, ils en sont venus à apprécier son honnêteté, son inflexible dévotion pour que règne l'Islam, son extrême loyauté personnelle, son comportement égalitaire envers tous ses partisans, et sa générosité allant jusqu'à pardonner ses ennemis en défaite. " (The succession to Muhammad: a study of the early caliphate, Cambridge, 1997, pp. 309-310) Charles Mills (1788 - 1826) Ecrivain- Historien célèbre de son temps.
" En tant que chef de la famille Hashem, cousin et fils adoptif que respectaient les Arabes …, Il est certes, étonnant qu'Ali n'ait pas été fait Calife immédiatement après la mort de Mohammad. A l'avantage de sa naissance et de son mariage; s'ajoutait aussi sa relation amicale avec le Prophète. Le fils d'Abu Talib était l'un des premiers convertis à l'Islam et Mohammad aimait à l'appeler le Aaron d'un second Moïse. Ses talents d'orateur et son intrépidité en tant que guerrier ont été reconnus par une nation entière, pour laquelle un jugement courageux est une vertu et l'éloquence une sagesse. " (An history of Muhammedanism, London, 1818, p. 89)
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Qui était supérieur : Ali ou Abu Bakr ?
Posté par rouah12 le 13 août 2010
Discussion argumentée du calife abbasside Al-Mamun ar-Rashid avec des traditionalistes sunnites concernant la supériorité de l'Imam Ali (as) sur les 3 premiers califes (Abu Bakr, Umar, et Uthman).
1-Quelques éléments historiques pour situer la discussion Al-Harun ar-Rashid était le plus connu des califes abbassides, en ces temps Bagdad était la capitale de son royaume. C'était un calife cruel, malicieux, ivrogne, aimant les fêtes, les jeux, et la musique. Son fils, Al-Amin ar-Rashid lui succéda, mais il était incompétent. Il passait son temps à jouer avec les femmes et la direction du royaume était laissée à ses ministres sans qu'il s'en inquiète. Il haïssait le savoir et les savants. Al-Amin ar-Rashid avait écarté son frère Al-Mamun ar-Rashid du pouvoir, nommant son fils Musa, son successeur alors qu'il était encore au berceau, bien que Al-Harun ar-Rashid avait rédigé un testament nommant son fils Al-Mamun ar-Rashid successeur de Al-Amin ar-Rashid, ce dernier le déchira. Finalement, une bataille sanglante eut lieu entre les deux frères, la population de Bagdad avait souffert énormément. Al-Mamun ar-Rashid en sortit victorieux et Al-Amin ar-Rashid fut décapité par l'un des hommes du camp adverse.
La mère de Al-Mamun ar-Rashid était une servante persane, très laide et très sale selon les historiens, de Al-Harun ar-Rashid. Un jour il perdit dans une partie de jeu échecs et son adversaire lui demanda d'avoir des rapports sexuels avec la femme la plus laide de sa cour, qui était Maradjil, la mère de Al-Mamun ar-Rashid, celle-ci lui donna naissance en 170 de l'année hégirienne. Al-Mamun ar-Rashid était un fin politicien, mais tout comme son père et son frère, il s'amusait et buvait beaucoup. Il aimait jouer au jeu d'échec et écouter de la musique.Durant le califat abbasside les domaines scientifiques tels que l'astronomie, la médecine, la chimie étaient en plein essor. Bagdad était un pôle central de la Science. Il est communément affirmé par les historiens que Al-Mamun ar-Rashid était un chiite. Les raisons en sont nombreuses, aussi bien religieuses que politiques, dont voici quelques unes :
1-D'après une tradition rapporté (ici on résume) de Sufiyan bin Nazar, rapporté de Al-Mamun ar-Rashid, qui accompagnait son père, avait rencontré l'Imam Musa ibn Jafar (as) qui lui a prédit son accession fulgurante à la tête du califat abbasside, et lui a demandé de se comporter aimablement avec ses enfants et sa famille.
2-Le calife Al-Mamun ar-Rashid 'remit les clés' de l'étendue de la terre de Fadaq aux Hachémites (ou les Alides [et descendants de Fatima (ahs)]) qui subissaient de plein fouet les sanctions économiques de la part des précédents califes, aussi bien abbassides que umayyades. Al-Mamun ar-Rashid leur a permis de vivre aisément en levant les sanctions. Il faut rappeler au lecteur, que la terre de Fadaq fut remise aux Hachémites pour la deuxième fois, auparavant elle était confisquée. La première fois elle fut usurpée par Abu Bakr, qui avait également interdit de verser l'argent du Khums aux membres de la famille du Prophète (saws). Par la suite, les califes umayyades l'avaient prise en leur possession, à l'exception du calife Umar ibn Abd al-Aziz, qui respectait beaucoup l'Imam Muhammad al-Baqir (as), et retourna la terre de Fadaq aux Hachémites. Selon une tradition, l'Imam Muhammad al-Baqir (as) aurait affirmé la noblesse de ce calife, le différenciant des autres califes cruels umayyades. Mais bien sûr, après le calife Umar ibn Abd al-Aziz, la terre de Fadaq fut confisquée à nouveau. Ceci prouve clairement qu'au tout début, Abu Bakr avait volé intentionnellement le cadeau offert par le Prophète (saws) à Fatima (ahs), c'est-à-dire, la terre de Fadaq.
3-Il fut le premier calife à maudire Muawiya bin Hind (bin Abu Sufiyan). Mais cela ne fait aucun doute que les musulmans connaissaient déjà les actes impudiques et cruels de Muawiya bin Hind.
4-Il avait l'habitude de louer l'Imam Ali (as) devant le public ceci afin d'empêcher tout type de révolte de la part des Alides. De plus, les officiers et les soldats de son armée étaient des partisans de l'Imam Ali ar-Rida (as).
5-Il nomma l'Imam Ali ar-Rida (as) comme son successeur et le maria à sa fille (certainement une stratégie politique).
etc.
2-Quelques précisions pour le lecteur Nous devons préciser qu'il était dans l'habitude du calife Al-Mamun ar-Rashid de rassembler les ennemis des Ahlul Bayt (as) afin de débattre avec eux sur la question de la guidance religieuse divine (Imamat) et sur la supériorité de l'Imam Ali (as). L'une des raisons de ces assemblées était celui de plaire à l'Imam Ali ar-Rida (as), qui était sûrement son principal rival 'tant au niveau religieux que politique'. [Si Dieu le veut, nous essaierons de développer, prochainement, le sujet sur les manoeuvres politiques du calife Al-Mamun ar-Rashid]. Ces débats montrent à quel point le calife Al-Mamun ar-Rashid était au courant de la théologie islamique et ses connaissances sont à la hauteur de sa politique.
L'Imam Ali ar-Rida (as), en des termes explicites, avait averti ses fidèles compagnons de ce 'macabre jeu politique', du calife, en organisant de tels débats :
الٌذين يثق بهم لا تعترٌوا بقوله فما يقتلني واللٌه غيره ولكنٌه لا بدٌ لي الصبر حتى يبلغ الكتاب أجله" Ne soyez pas corrompu [lui faire confiance au point de croire que c'est un partisan des Ahlul Bayt (as)] par ce qu'il dit. Je jure par Dieu qu'il est mon meurtrier, cependant je n'ai pas d'autre choix que de rester patient jusqu'à ce qu'à ce que l'heure de ma mort n'arrive. "
3-La discussion argumentée du calife abbasside Al-Mamun ar-Rashid Muhammad ibn al-Hassan ibn Ahmad ibn al-Walid rapporte de Muhammad ibn Yahya al-Attar et Ahmad ibn Idris cite sous l'autorité de Muhammad ibn Ahmad ibn Yahya ibn Imran al-A'shari, sous l'autorité de Abul Khair Salif ibn Abi Hammad ar-Razi, sous l'autorité de Ishaq ibn Hammad ibn Zayd :
Yahya ibn Akhtam al-Qazhi nous rassemble dans une chambre et nous dit : " Al-Mamun m'avait ordonné de rassembler un groupe d'experts en traditions (ahadith), et de rhétoriciens. J'ai, ainsi, rassemblé quarante individus de ces deux groupes. Je leur ai dit de me suivre puis d'attendre à l'entrée de la porte afin que le garde avertisse Al-Mamun. Ils y sont restés jusqu'à ce que Al-Mamun soit averti de leur arrivée. Al-Mamun leur autorisa à entrer et ils le saluèrent. Al-Mamun consacra un certain temps à parler avec eux, leur souhaita la bienvenue et leur proposa de s'installer confortablement. Puis il dit : " Je vous prends comme mes témoins devant Allah (swt) le Sublime. Ma position et ma majesté ne doivent pas vous empêcher d'accepter ce qui est vrai, peu importe celui qui le dit, et de refuser ce qui est faux, peu importe celui qui le dit. Ayez peur du Feu de l'Enfer et cherchez refuge auprès de Allah (swt). […] Sur ce, usez de toute votre faculté de raisonnement afin d'arguer avec moi. Je suis un homme qui pense que Ali (as) est le meilleur homme après le Prophète (saws). Ainsi, reconnaissez-le si vous considérez que ce que je dis est vrai, sinon discutez avec moi en apportant vos arguments si vous considérez que ce que je dis est faux. Soit je vous poserai des questions, soit vous me les poserez selon vos désirs. Posez vos questions, mais nommez celui qui devra parler. Une fois qu'il commence à parler, si une autre personne veut rajouter quelque chose, il peut le faire. Et s'il commet une erreur, les autres peuvent le corriger. " Les experts ont accepté les règlements du débat.
3-1-La première discussion L'un d'eux dit : " Nous croyons que Abu Bakr était la meilleure personne après le Prophète de Dieu (saws) car il est unanimement connu dans les traditions que le Prophète (saws) a dit : " Suivez ceux qui seront après moi - Abu Bakr et Umar. " Nous savons qu'elle est la meilleure personne après le Prophète (saws) puisque qu'il ne pouvait nommer comme chef que celui qui était le meilleur. "
Al-Mamun dit : " Il y a de nombreuses traditions. Soit elles sont toutes correctes soit incorrectes ; soit certaines d'entres elles sont correctes et certaines incorrectes. Si nous disons qu'elles sont toutes correctes, alors elles sont toutes incorrectes puisque certaines ce contredisent. Si nous disons qu'elles sont toutes fausses, alors la religion est fausse et la jurisprudence (la shari'a) sera invalide. Aussi nous devons accepter la seconde option qui suppose que certaines traditions sont correctes et certaines incorrectes. A présent, nous devons avoir des raisons pour les considérer comme correctes et rejeter celles qui s'y opposent. Si les raisons sont acceptables, nous devons les accepter, croire en leurs contenus et les appliquer. Cependant, la tradition que vous venez de citer inclut la preuve qui l'invalide, dès lors que le Prophète (saws) est le plus savant et le plus sage. Il est le plus honnête homme.
Il est la plus improbable personne qui pourrait induire en erreur les gens. Ainsi, il ne pourrait émettre un tel décret, celui de faire de ces deux personnes ses successeurs et des guides religieux. Puisque soit ces deux personnes suivent les mêmes enseignements, soit des enseignements différents. S'ils sont pareils sous tous les aspects, alors ils ne doivent représenter qu'une seule personne. Or ce ne fut pas le cas et ce ne sera pas le cas car deux personnes ne peuvent être qu'une seule et unique personne. A présent, s'ils sont différents, comment pourrait-on suivre ces deux personnes en même temps ? Ceci est impossible car obéir une personne signifierait désobéir la seconde. Le fait qui montre qu'entre ses deux personnes il y avait une différence est que Abu Bakr avait l'habitude de capturer les apostats, alors que Umar les laisser à leur sort. [Je cite cet extrait de Tabari : Kalid Ibn al Walid avait livré au feu des gens qui appartenaient à la Ridda.
Umar dit alors à Abu Bakr "Vas-tu laisser faire celui-ci qui se permet d'infliger un châtiment qui est réservé à Dieu ?" Abou Bakr lui répondit :
"Je ne rengainerai pas un sabre que Dieu a dégainé contre les païens (mushrikîn)".] Un autre fait, quand Umar demanda à Abu Bakr que l'on exécute Khalid ibn al Walid pour avoir tuer Malik bin Nuwayrah. Abu Bakr le refusa. Umar tenait un registre pour sa force armée, Abu Bakr ne le faisait pas.
Abu Bakr avait nommé un successeur alors que Umar ne l'avait pas fait. Il y a encore de nombreux exemples. "
3-2-La deuxième discussion Une autre personne dit : " Le Prophète de Dieu (saws) dit : " Si je devais choisir un ami intime, je choisirais Abu Bakr comme mon ami intime. " " Al-Mamun dit : " Ceci est impossible, puisque selon vos traditions le Prophète (saws) avait établi des liens de fraternité entre ses Compagnons, mais il ne l'a pas fait pour Ali (as). Ali (as) lui demanda la raison et le Prophète (saws) lui répondit : " Je t'ai gardé pour que tu puisses devenir mon frère. [Je cite : le terme arabe utilisé ici est 'linafsi'] " Puisque cette tradition est établie, la précédente est rejetée.
3-3-La troisième discussion Une autre personne dit : " Ali (as) a lui-même dit du haut de sa chaire : " Les meilleures des gens de cette Umma après le Prophète (saws) sont Abu Bakr et Umar. " "
Al-Mamun dit : " C'est impossible. Si le Prophète (saws) savait que ces deux étaient les plus nobles de tous, il n'aurait pas nommé Amr ibn al-Ass et Usama bin Zayd afin d'être 'leurs leaders' [Je cite : le Prophète (saws), juste avant son décès, nomma Usama bin Zayd à la tête d'une armée à laquelle faisaient partie Abu Bakr, Umar et d'autres Compagnons]. Aussi, ces paroles de Ali (as) après la mort du Prophète (saws) sont rejetées. Ali (as) dit : " J'étais intimement lié à lui pour que je devienne son successeur, aussi près que l'est ma chemise de mon corps. Cependant, j'étais effrayé par le fait qu'une discorde s'installerait, et que les nouveaux convertis retournent à leur état initial. " Ali (as) a aussi dit : " Comment pourraient-ils être meilleurs que moi, dès lors que j'ai adoré Allah (swt), sans être soumis à ma volonté, avant eux, et que je L'adorerai après eux. "
3-4-La quatrième discussion Une autre personne dit : " Abu Bakr ferma la porte de sa maison et dit : " Y a-t-il quelqu'un pour refuser son allégeance à moi ? " Ali (as) dit : " Le Prophète de Dieu (saws) t'avait nommé. Qui pourrait le refuser ? " "
Al-Mamun dit : " Ceci n'est pas vrai, dès lors que Ali (as) avait refusé de prêter allégeance à Abu Bakr. Vos narrations rapportent que Ali (as) ne prêta pas allégeance jusqu'à ce que Fatima (ahs) fût vivante. Elle a également souhaité qu'elle soit enterrée de nuit pour que Abu Bakr et Umar ne fassent pas partie du cortège funèbre.
3-5-La cinquième discussion Une autre personne dit : " Amr ibn al-Ass dit : " ô Prophète de Dieu (saws) ! Laquelle de vos femmes vous préférez ? " Le Prophète (saws) dit : " Aicha. " Il demanda : " Lequel des hommes vous préférez ? " Le Prophète (saws) dit : " Abu Bakr. "
Al-Mamun dit : " Ceci non plus, n'est pas vrai. Vos narrations rapportent que quand il fut servi du poulet frit au Prophète (saws), il dit : " ô mon Dieu ! Fasse que ton croyant préféré se montre ici. " Et ce fut Ali (as). Lesquelles de vos traditions doit-on croire ? " 3-6-La sixième discussion Une autre personne dit : " En fait, Ali (as) avait dit : " Je punirai personnellement pour accusation celui qui me considèrera plus noble que Abu Bakr et Umar. " Al-Mamun demanda : " Comment Ali (as) pourrait-il punir quelqu'un pour quelque chose pour laquelle aucune punition n'est mentionnée dans le Livre de Dieu (swt) ? Si ça aurait été le cas, il aurait franchi tous les limites imposées par Dieu (swt) l'Honorable et se serait conduit contre les ordres divins. Le considérer comme étant meilleur que Abu Bakr et Umar n'est pas une accusation. Vos narrations rapportent que Abu Bakr a dit : " Je suis devenu ton maître, mais je ne suis pas davantage meilleur que ce que tu es. [Je cite : ~être à égalité]" A présent lesquels de ces deux hommes vous semblent être honnêtes ? Les paroles de Abu Bakr sur Ali (as) ou de Ali (as) sur Abu Bakr ? Néanmoins, les deux traditions sont en contradiction. On pourrait dire que soit Abu Bakr est honnête soit il ne l'est pas. Si l'on considère qu'il est honnête, nous devons savoir de quelle manière il a obtenu cette information ? Puisque il ne pouvait avoir de révélations divines, on pourrait supposer qu'il l'a perçu ainsi, mais nous savons que Abu Bakr ne pourrait penser ainsi. Si l'on suppose qu'il est malhonnête, alors une personne malhonnête ne pourrait être chargée des affaires des Musulmans et faire respecter les ordres divins.
3-7-La septième discussion Une autre personne dit : " Il est rapporté que le Prophète (saws) a dit : " Abu Bakr et Umar sont les maîtres des vieux du Paradis. " "
Al-Mamun dit : " C'est impossible. Un jour une vieille femme du nom de Ashjayya était avec le Prophète (saws) et il lui dit : " Une vieille femme ne pourra entrer au Paradis. " Elle cria. Le Prophète (saws) dit : " Nous en fîmes des vierges, amoureuses, de même âge, pour les compagnons du bonheur " [Je cite : Sourate 56 Verset 36-38] Penses-tu que Abu Bakr sera le seul à devenir jeune quand il entrera au Paradis, alors que vos narrations rapportent que le Prophète a dit : " Al-Hassan (as) et Al-Hussein (as) sont les Maîtres des Jeunes du Paradis, et que leur père est meilleur qu'eux. " "
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