De Ali Ibn Mohammed, selon Sahal Ibn Ziyad, selon Omar Ibn Othman, selon Mouffadal Ibn Salih, selon Sâ’ad Ibn Tarif, selon Al-Asbagh Ibn Noubata, selon Ali (s) ayant dit : « Gabriel (s) fut envoyé à Adam (s) et lui dit : O Adam (s) ! Il m’a été ordonné de te faire choisir entre trois sujets. Choisis l’un des trois. – Adam (s) : O Gabriel (s) : Quels sont ces trois sujets ? – Gabriel (s) : Al-‘Aql-L’Intelligence ; Al-Haya’a-La Honte pudique ; Al-Din-La Religion. – Adam (s) : Je choisis Al-‘Aql. – Gabriel (s) ordonna de partir et de quitter Adam (s) à Al-Haya’a et à Al-Din. – Adam (s) : O Gabriel ! Il nous a été ordonné d’être l’allié de l’Intelligence où qu’elle soit. – Gabriel (s) : C’est ta fonction. – Puis Gabriel (s) s’éleva ». Uçul Al-Kafi – Tome 1 – page 27, hadith 2. Adaptation de l’arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
FONDATION DE L’IMAM HOSSEIN Que la Paix soit avec lui Beyrouth – Liban
بسم الله الرحمن الرحيم
Grâce au Nom de الله -Dieu Le Tout-Miséricordieux et Très-Miséricordieux
" Appelle les hommes dans le Chemin de ton Seigneur, par la Sagesse et une belle exhortation ; discute avec eux de la meilleure manière. Oui, ton Seigneur connaît parfaitement celui qui s'égare hors de Son Chemin, comme IL connaît ceux qui sont bien dirigés ". Coran 16/125
Tous droits de reproduction, d’adaptation ou de traduction, par quelque procédé que ce soit réservés pour tous pays à la Fondation Imam Al-Hossein P.O. BOX 25/114 – BEYROUTH – LIBAN.
Mohammed Ibn Ya’qub Al-Kulayni Al-Razi Décédé en 329 de l’Hégire – Uçul Al-Kafi – ________________________________________________________________________________
L’INTELLIGENCE ET L’IGNORANCE العقل والجهل * * * * * VERTU DU SAVOIR فضل العلم * * * * * LA RECONNAISSANCE DE L’UNICITE La Rationalité de l'Islam التوحيد ________________________________________________________________________________
Adaptation de la langue arabe à la langue française
A. et H. Benabderrahmane
Docteur en Droit, chercheurs, écrivains
FONDATION DE L’IMAM HOSSEIN Que la Paix soit avec lui Beyrouth – Liban *
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« Oui, الله-Dieu et Ses Anges bénissent le Prophète.
O vous, les Croyants : Priez sur lui et appelez sur lui le salut ».
(Coran 33/56)
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Dans Kenz Al-Ummal Ali Ibn Abi Tâleb (s)[1] a communiqué : « Ils ont demandé : O Messager de Dieu ! De quelle manière invoquer la demande de grâce en ta faveur à cause de ton excellence ?
Le Messager (pslf)[2] a répondu : « Dites : Allahoumma salli ‘ala Mohammed wa a’li Mohammed kama sallayta ‘ala Ibrahim wa a’li Ibrahim innaka hamidoun madjid, wa bârik ‘ala Mohammed wa a’li Mohammed kama barakta ‘ala Ibrahim, wa a’li Ibrahim innaka hamidoun madjid.
O Mon Dieu ! Que Tes Bénédictions soient sur Mohammed et la Famille de Mohammed comme tu les as étendues sur Ibrahim et la Famille d’Ibrahim, Tu es, en vérité, Le Loué, Le Glorifié ; répands la grâce sur Mohammed et la Famille de Mohammed comme tu l’as répandue sur Ibrahim et la Famille d’Ibrahim. Tu es, en vérité, Le Loué, Le Glorifié»[3].
Mohammed Ibn Ya’qub Ibn Is’haq Al-Kulayni Ar-Razi Al-Baghdadi naît au sein d’une très honorable famille de Kulayn, village situé dans la région de Ray, près de Téhéran, en République Islamique d’Iran. Il fut le Chef spirituel de son village natal, sa famille ayant produit de célèbres savants dans les domaines de la Jurisprudence islamique et de la Science du hadith. Son oncle, Allamah Al-Kulayni, fut un éminent Chef spirituel de Ray, considérée à l’époque comme l’une des plus importantes villes d’Iran.
On retrouve notre auteur à Baghdad, Iraq, où il s’installe dans le quartier de Bâb Kufa en tant que Maître des Savants en matière de Jusrisprudance islamique durant le règne de l’Abbasside Al-Muqtadir. Il est le seul Compilateur de Hadith à avoir vécu à l’époque des quatre Représentants successifs du Douzième Imam du Temps, Al-Mahdi, que الله-Dieu en hâte pour nous la Joie, ce qui lui facilita grandement la collecte de Hadiths authentiques auprès de la Source imamite digne de confiance des Gens de la Demeure Prophétique / أهل بيت النبوة.
Partant, l’Ouvrage connu sous le nom Al-Kafi est marqué d’une authenticité à toute épreuve, d’autant que cette exigence d’authenticité était d’absolue nécessité pour satisfaire la requête des Grands Savants réclamant une Compilation de Hadiths sur laquelle prendre appui pour mener à bien leurs études et recherches. D’ailleurs, les pages de l’Histoire rapportent que les Grands Savants de l’époque se pressaient autour de Mohammed Ibn Ya’qub Ibn Is’haq Al-Kulayni pour en obtenir des enseignements et renseignements concernant les réponses coraniques, prophétiques et imamites à donner aux questions de l’époque. Depuis cette précieuse Compilation qui nécessita une vingtaine d’années de travail, le Monde des Sciences Islamiques n’a cessé de s’en inspirer. Les 426 hadiths qui vont suivre ne représentent qu’une infime partie de cette précieuse et vaste Compilation.
Selon An-Najashi, Al-Kulayni décéda en l’An 329 de l’Hégire, 941, et fut mis en terre à Baghdad près de Bâb Al-Kufah. Que الله-Dieu lui fasse miséricorde.
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PREMIERE PARTIE ________________________________________________________________________________
L’Intelligence et L’Ignorance
العفل و الجهل *
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1
L’Intelligence et l’Ignorance ________________________________________________________________________________
Source : Uçul Al-Kafi – De l’éminent transmetteur de confiance Mohammed Ibn Ya’qub Al-Kulayni Al-Razi – éditions Al-Uswa – Téhéran – République Islamique d’Iran – 1418 de l’Hégire lunaire – 1376 de l’Hégire solaire – Tome 1 – Adaptation de l’arabe au français A. & H. Benabderrahmane, Docteur en Droit, chercheurs, écrivains.
بسم الله الرحمن الرحيم Grâce au Nom de Dieu,
Le Tout-Miséricordieux et Très-Miséricordieux
1. Abu Ja’afar Mohammed Ibn Yaq’ub rapporte de certains de nos compagnons dont Mohammed Ibn Yahya Al-Attar, selon Ahmed Ibn Mohammed, selon Al-Hassan Ibn Mahboub, selon Al-‘Alâ’a Ibn Razin, selon Mohammed Ibn Muslim, d’après Abu Ja’afar (s) ayant dit : « Après avoir créé l’Intelligence, الله-Allah lui ordonna : Avance ! Elle avança ; puis, IL lui ordonna : Recule ! Elle recula. – Ensuite, IL dit : Par Mon Inaccessibilité et par Ma Majesté, Je n’ai pas créé de créature autant aimée de Moi ; Je te parachève en celui que J’aime. C’est par toi que J’ordonne, que J’interdis ; c’est par toi que Je sanctionne et que Je récompense ». Uçul Al-Kafi – Tome 1 – page 27, hadith 1. Adaptation de l’arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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2. De Ali Ibn Mohammed, selon Sahal Ibn Ziyad, selon Omar Ibn Othman, selon Mouffadal Ibn Salih, selon Sâ’ad Ibn Tarif, selon Al-Asbagh Ibn Noubata, selon Ali (s) ayant dit : « Gabriel (s) fut envoyé à Adam (s) et lui dit : O Adam (s) ! Il m’a été ordonné de te faire choisir entre trois sujets. Choisis l’un des trois. – Adam (s) : O Gabriel (s) : Quels sont ces trois sujets ? – Gabriel (s) : Al-‘Aql-L’Intelligence ; Al-Haya’a-La Honte pudique ; Al-Din-La Religion. – Adam (s) : Je choisis Al-‘Aql. – Gabriel (s) ordonna de partir et de quitter Adam (s) à Al-Haya’a et à Al-Din. – Adam (s) : O Gabriel ! Il nous a été ordonné d’être l’allié de l’Intelligence où qu’elle soit. – Gabriel (s) : C’est ta fonction. – Puis Gabriel (s) s’éleva ». Uçul Al-Kafi – Tome 1 – page 27, hadith 2. Adaptation de l’arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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3. De Ahmed Ibn Idriss, selon Mohammed Ibn Abd Al-Jabbar, selon certains de nos compagnons le détenant de Abu Abdullah (s) à qui il fut demandé : « Ma Al-‘Aql ? Qu’est-ce l’Intelligence ?
« Il répondit : C’est ce par quoi Al-Rahman est adoré et ce par quoi s’obtient l’accès à la voie qui mène aux Paradis.
« Il fut questionné à nouveau : Et celle qui se trouve chez Mouawiyya ?
« L’Imam (s) : Elle est le symbole de la ruse et de l’esprit satanique ; d’apparence semblable à l’Intelligence mais, en vérité, elle est son contraire ». Uçul Al-Kafi – Tome 1 – page 28, hadith 3. Adaptation de l’arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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4. De Mohammed Ibn Yahya, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Aïssa, selon Ibn Faddal, selon Al-Hassani Ibn Al-Jaham déclarant avoir entendu Al-Redha (s) dire : « L’ami de chacun est son Intelligence, et l’ennemi de tous est l’Ignorance ».Uçul Al-Kafi – Tome 1 – page 28, hadith 4. Adaptation de l’arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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5. D’une personne, selon Ahmed Ibn Mohammed, selon Ibn Faddal, selon Al-Hassan Ibn Al-Jaham déclarant avoir fait remarqué à Aba Al-Hassan (s) : « Parmi nous, il y a des gens remplis de compassion mais démunis de Al-Azima-ferme détermination ou de volonté ferme, comment doit-on les considérer ?
« L’Imam (s) : Ils ne sont pas ceux que الله-Allah a blâmés : « Tirez donc une leçon de cela, ô vous qui êtes doués d’intelligence ».[4] ».Uçul Al-Kafi – Tome 1 – page 28, hadith 5. Adaptation de l’arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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6. De Ahmed Ibn Idriss, selon Mohammed Ibn Hassan, selon Abi Mohammed Al-Razi, selon Saïf Ibn Omayra, selon Ishaq Ibn Ammar déclarant avoir entendu Abu Abdullah (s) dire : « Celui qui détient l’Intelligence, détient la Religion, celui qui détient la Religion, entre au Paradis ». Uçul Al-Kafi – Tome 1 – page 28, hadith 6. Adaptation de l’arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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7. De certains de nos compagnons, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Khaled, selon Al-Hassan Ibn Ali Ibn Yaqtin, selon Mohammed Ibn Sinan, selon Abi Al-Jaroud, d’après Abi Ja’afar (s) ayant dit : « Au Jour de la Résurrection, الله-Allah jugera les gens d’après leur degré de ‘Aql-Intelligence dont Il les a pourvus dans la vie immédiate ». Uçul Al-Kafi – Tome 1 – page 28, hadith 7. Adaptation de l’arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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8. De Ali Ibn Mohammed Ibn Abdullah, selon Ibrahim Ibn Ishaq Al-Ahmer, selon Mohammed Ibn Soulayman Al-Daylami, selon son père déclarant avoir fait remarquer à Abu Abdullah (s) : « Untel se glorifie de sa pratique, de sa Religion, et de ses bonnes grâces.
« L’Imam (s) : Quel est le degré de son Intelligence ?
« Le demandeur : La adri-Je ne sais pas.
« L’Imam (s) : La rétribution est fonction du degré de l’Intelligence. Parmi l’une des îles des océans, un homme des Bani Israël adorait الله-Allah. Cette île verdoyante était belle à regarder, très boisée et abondamment fournie en eau.
« Un Ange passant par-là, découvrit l’homme en question, il demanda à الله-Allah : O mon Seigneur ! Fais-moi connaître la rétribution de Ta créature vivant sur cette île.
« الله تعالى-Allah Ta’ala lui fit voir sa rétribution.
« L’Ange la considéra très modique.
« الله تعالى-Allah Ta’ala lui révéla d’aller lui tenir compagnie. L’Ange se présenta à lui sous une forme humaine.
« L’homme demanda : Qui es-tu ?
« La forme humaine lui répondit : Je suis un homme adorateur. J’ai été avisé de ton lieu et de ta pratique adorative. Aussi, je suis venu à toi pour adorer الله-Allah en ta compagnie.
« Ils demeurèrent ensemble une pleine journée.
« Le matin suivant, l’Ange lui dit : Ton lieu de séjour est splendide et agréable à vivre. Il convient parfaitement bien à l’adoration.
« L’adorateur enchérit par : Ici, il y a un désavantage.
« L’Ange : Quel est ce désavantage ?
« L’adorateur : Il n’y a, ici, aucun animal de notre Seigneur ? Si le Seigneur avait un âne ici, nous pourrions nous en occuper d’autant que les herbages se perdent.
« L’Ange : Ton Seigneur ne possède aucun âne ! ?
« L’adorateur : S’IL possédait un âne, cette herbe ne serait pas inutile.
« الله-Allah révéla à l’Ange : Je le rétribue en fonction du degré de son Intelligence ». Uçul Al-Kafi – Tome 1 – page 28.29., hadith 8. Adaptation de l’arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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9. De Ali Ibn Ibrahim, selon son père, selon Al-Nawfali, selon Al-Soukouni, selon Abu Abdullah (s) rapportant du Messager de الله-Allah (pslf) : « Lorsqu’il vous parvient d’un homme qu’il est doué de qualité de perfection, regardez en lui la qualité du degré de son intelligence car, il sera rétribué en fonction de son intelligence ». Uçul Al-Kafi – Tome 1 – page 29, hadith 9. Adaptation de l’arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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10. De Mohammed Ibn Yahya, selon Ahmed Ibn Mohammed, selon Ibn Mahboub, selon Abdullah Ibn Sinan ayant déclaré avoir demandé à Abu Abdullah (s), à propos d’une personne toujours préoccupée par les ablutions et la prière : « Est-ce là un homme doué d’intelligence ?
« L’Imam (s) : Quelle intelligence ? ! Il obéit, là, au Shaytan !
« L’homme : Comment ? Il obéit au Shaytan ! ?
« L’Imam (s) : Va lui demander la raison de ses préoccupations, il te répondra par : Ce sont là des préoccupations du Shaytan ! ». Uçul Al-Kafi – Tome 1 – page 29., hadith 10. Adaptation de l’arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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11. De certains de nos compagnons, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Khaled, selon certains de ses compagnons le détenant du Messager de الله-Allah (pslf) ayant dit : « Rien n’est supérieur à l’Intelligence comme don de الله-Allah à Ses créatures. Le repos de l’être intelligent est supérieur à la nuit passée à veiller de l’ignorant. La pratique adorative ou culte constant de l’être intelligent est supérieure à l’état d’anesthésie intellectuelle de l’ignorant.
« الله-Allah n’a jamais envoyé ni un Messager ni un Prophète sans les avoir doter de l’Intelligence complète, demeurant bien supérieure à toutes les intelligences de Sa Nation. Ce que le Prophète dispose en lui est supérieur à l’Idjtihad-Effort d’interprétation des Moudjtahidin. La créature de الله-Allah ne peut accomplir les obligations sans la connaissance.
« L’ensemble de la pratique adorative de tous les adorateurs communs ne peut rivaliser avec le degré de la pratique adorative du ‘Aqil-l'être intelligent. Les Ouqala’a-les êtres intelligents sont les Oulou Albab de qui الله-Dieu, l’Exalté, dit : « … Les hommes doués d’intelligence ».[5] ». Uçul Al-Kafi – Tome 1 – page 29.30., hadith 11. Adaptation de l’arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
* * * * *
12. De certains de nos compagnons rapportent selon Abou Abdullah Ashari d’après Hichem Al-Hakim disant que le septième Imam Abou Al-Hassan Moussa (s) (Al-Kadhem) Ibn Ja’afar (s) lui a déclaré ceci : « ô Hichem, الله-Dieu exalté soit-IL, annonça la bonne nouvelle aux esprits éclairés de la Raison et de l’Entendement dans Son Livre par les Versets suivants : « Annonce la bonne nouvelle à Mes Serviteurs qui écoutent la Parole et qui obéissent à ce qu’elle contient de meilleur. Voilà ceux que الله-Dieu dirige ! Voilà ceux qui sont doués d’Intelligence ! » ».[6]
Certains de nos compagnons rapportent selon Abou Abdullah Ashari d’après Hichem Al-Hakim disant que le septième Imam Abou Al-Hassan Moussa (s) (Al-Kadhem) Ibn Ja’afar (s) lui a déclaré ceci : « ô Hichem, الله-Dieu, exalté soit-IL, a parachevé les arguments par leurs raisons, a glorifié les Prophètes par la Parole claire et par les preuves Il les a orientés vers Sa Seigneurie : « Votre الله-Dieu est un الله-Dieu Unique ! Il n’y a de الله-Dieu que Lui : Celui qui fait miséricorde, Le Miséricordieux. Dans la création des Cieux et de la Terre, dans la succession de la nuit et du jour, dans le navire qui vogue sur la mer portant ce qui est utile aux hommes, dans l’eau que الله-Dieu fait descendre du ciel, et qui rend la vie à la terre après sa mort, – cette terre où Il a disséminé toutes sortes d’animaux – dans les variations des vents, dans les nuages assujettis à une fonction entre le ciel et la terre, il y a vraiment des Signes pour un peuple qui comprend » ! ».[7]
Certains de nos compagnons rapportent selon Abou Abdullah Ashari d’après Hichem Al-Hakim disant que le septième Imam Abou Al-Hassan Moussa (s) (Al-Kadhem) Ibn Ja’afar (s) lui a déclaré ceci : « ô Hichem, الله-Dieu, Exalté soit-IL, a donné une preuve pour Le connaître et pour que les gens sachent qu’ils ont un Créateur : « Il a mis à votre service la nuit, le jour, le soleil et la lune. Les étoiles sont soumises à son ordre. Il y a vraiment là des Signes pour un peuple qui comprend ![8]
« Puis, l’Imam a ajouté : « C’est Lui Qui vous a créés de terre, puis d’une goutte de sperme, puis d’un caillot de sang. Il vous a fait ensuite surgir petit enfant pour que vous atteigniez plus tard votre maturité, pour que vous deveniez des vieillards – certains d’entre vous meurent plus tôt – et pour que vous parveniez à un terme fixé. – Peut-être comprendrez-vous ? – ».[9]
« Dans la succession de la nuit et du jour, dans l’eau nourricière que Dieu fait tomber du ciel et grâce à laquelle Il fait revivre la terre après sa mort ; dans le déchaînement des vents, [dans les nuages assujettis à une fonction entre le ciel et la terre,[10]], il y a des Signes pour un peuple qui comprend ».[11]
« L’Imam continua ainsi : « [الله-Dieu] fait revivre la terre morte. Nous vous avons expliqué les Signes. Peut-être comprendrez-vous ! ».[12]
« Des jardins plantés de vignes, de céréales et de palmiers, – disposés en touffes ou bien dispersés –. Ils sont tous arrosés avec la même eau, mais nous rendons les uns plus savoureux que les autres. – Il y a vraiment là des Signes pour un peuple qui comprend – ».[13]
« Parmi ses Signes : IL vous montre l’éclair, sujet, à la fois, de crainte et d’espoir. IL fait descendre du ciel une eau, grâce à laquelle Il rend la vie à la terre quand elle est morte. Il y a vraiment là des Signes pour un peuple qui comprend ».[14]
« Dis : Venez ! Je vous dirai ce que votre Seigneur vous a interdit : ne Lui associez rien ; soyez bons envers vos parents ; ne tuez pas vos enfants par crainte de la pauvreté ; – Nous vous accorderons votre subsistance avec la leur – éloignez-vous des péchés abominables, apparents ou cachés ; ne tuez personne injustement ; الله-Dieu vous l’a interdit ».[15]
« Avez-vous, parmi vos serviteurs, des associés qui partagent les biens que Nous vous avons accordés, en sorte que vous soyez tous égaux ? Les craignez-vous comme vous vous craignez mutuellement ? Voilà comment Nous vous exposons les Signes, à un peuple qui comprend » ».[16]
Certains de nos compagnons rapportent selon Abou Abdullah Ashari d’après Hichem Al-Hakim disant que le septième Imam Abou Al-Hassan Moussa (s) (Al-Kadhem) Ibn Ja’afar (s) lui a déclaré ceci : « ô Hichem, ensuite, الله-Dieu, exalté soit-IL, a fait aimer le Monde de l’Au-delà aux gens pourvus de raison : « La vie de ce monde n’est que jeu et divertissement. La demeure de la vie future est sûrement meilleure pour ceux qui craignent Dieu. Ne le comprenez-vous pas ? » ».
Certains de nos compagnons rapportent selon Abou Abdullah Ashari d’après Hichem Al-Hakim disant que le septième Imam Abou Al-Hassan Moussa (s) (Al-Kadhem) Ibn Ja’afar (s) lui a déclaré ceci : « ô Hichem, الله-Dieu, exalté soit-IL, a fait de la sanction une menace pour ceux qui ne font pas preuve d’entendement en disant : « Nous avons, ensuite, anéanti les autres. Vous passez sur leurs cendres, le matin et la nuit. Ne comprenez-vous pas ? ».[17]
« L’Imam ajouta : « Nous allons faire tomber du ciel un cataclysme sur les habitants de cette cité parce qu’ils sont pervers. – Oui, Nous avons fait de cette cité un Signe pour un peuple qui comprend».[18] ».
Certains de nos compagnons rapportent selon Abou Abdullah Ashari d’après Hichem Al-Hakim disant que le septième Imam Abou Al-Hassan Moussa (s) (Al-Kadhem) Ibn Ja’afar (s) lui a déclaré ceci : « ô Hichem ! saches que l’Intelligence accompagne le Savoir : « Voilà des exemples que Nous proposons aux hommes, mais ceux qui savent sont seuls à les comprendre » ».
Certains de nos compagnons rapportent selon Abou Abdullah Ashari d’après Hichem Al-Hakim disant que le septième Imam Abou Al-Hassan Moussa (s) (Al-Kadhem) Ibn Ja’afar (s) lui a déclaré ceci : « ô Hichem, الله-Dieu, exalté soit-IL, a blâmé ceux qui ne raisonnent pas : « Lorsqu’on leur dit : Conformez-vous à ce que الله-Dieu a révélé. – Ils répondent : Non !… Nous suivons la coutume de nos pères. – Et si leurs pères ne comprenaient rien ? Et s’ils ne se trouvaient pas sur la voie droite ? ».[19]
« L’Imam ajouta – « Les incrédules sont semblables à un bétail contre lequel on vocifère et qui n’entend qu’un cri et un appel : sourds, muets, aveugles ; ils ne comprennent rien.[20] – Plusieurs d’entre eux t’écoutent. Feras-tu entendre les sourds, alors qu’ils ne comprennent rien ?[21] – Estimes-tu que la plupart d’entre eux entendent ou raisonnent ? Ils ne sont comparables qu’à des bestiaux, et plus égarés encore, loin du chemin droit.[22] – Tous ne vous combattront que retranchés dans des cités fortifiées ou derrière des murailles. Leur vaillance est grande quand ils sont entre eux ! Vous les croyez unis, mais leurs cœurs sont divisés. Il en est ainsi, parce que ce sont des gens qui ne raisonnent pas ».[23] ».
Certains de nos compagnons rapportent selon Abou Abdullah Ashari d’après Hichem Al-Hakim disant que le septième Imam Abou Al-Hassan Moussa (s) (Al-Kadhem) Ibn Ja’afar (s) lui a déclaré ceci : « ô Hichem, الله-Dieu, exalté soit-IL, a blâmé le plus grand nombre en disant : « Si tu obéis au plus grand nombre de ceux qui sont sur la terre, ils t’égareront hors du chemin de Dieu.[24] – Si tu leur demandes : Qui a fait descendre du ciel une eau grâce à laquelle on fait revivre la terre après sa mort ? – Ils répondront sûrement : C’est الله-Dieu ! – Dis : Louange à الله-Dieu ! – Mais la plupart des hommes ne comprennent pas –[25] » ».
Certains de nos compagnons rapportent selon Abou Abdullah Ashari d’après Hichem Al-Hakim disant que le septième Imam Abou Al-Hassan Moussa (s) (Al-Kadhem) Ibn Ja’afar (s) lui a déclaré ceci : « ô Hichem, الله-Dieu, exalté soit-IL, a magnifié la minorité en disant : « Restreint est le nombre de Mes serviteurs reconnaissants.[26] – Ils sont peu nombreux.[27] – Un homme croyant, qui appartenait au peuple de Pharaon et qui cachait sa foi, dit : Mon Seigneur est الله-Dieu.[28] – Beaucoup d’entre eux ne comprennent rien ».[29] L’Imam ajouta : Beaucoup d’entre eux ne sont pas conscients ».
Certains de nos compagnons rapportent selon Abou Abdullah Ashari d’après Hichem Al-Hakim disant que le septième Imam Abou Al-Hassan Moussa (s) (Al-Kadhem) Ibn Ja’afar (s) lui a déclaré ceci : « ô Hichem, الله-Dieu, exalté soit-IL, a fait l’éloge de ceux qui savent et les a recouverts du plus noble des habits : « Il donne la Sagesse à qui Il veut. Celui à qui la Sagesse a été donnée bénéficie d’un grand bien. Ceux qui sont doués d’intelligence sont les seuls à s’en souvenir.[30] – Ceux qui sont enracinés dans la Science disent : Nous y croyons ! Tout vient de Notre Seigneur ! – mais seuls, les hommes doués d’intelligence s’en souviennent.[31] – Dans la création des cieux et de la terre, dans la soumission de la nuit et du jour, il y a vraiment des Signes pour ceux qui sont doués d’intelligence.[32] – Le tonnerre et les Anges célèbrent Ses louanges avec crainte. Il lance les foudres en atteignant qui Il veut, tandis que les hommes discutent au sujet de الله-Dieu, alors qu’Il est redoutable en sa force.[33] - Est-ce que le Croyant, prosterné ou debout, se livre à la piété durant la nuit ? Pense-t-il avec crainte à la vie future ? Espère-t-il en la miséricorde de son Seigneur ?… Dis : Ceux qui savent et les ignorants sont-ils égaux ? – Les hommes doués d’intelligence sont les seuls qui réfléchissent –.[34] – Voici un Livre béni : Nous l’avons fait descendre sur toi afin que les hommes méditent ses versets, et que réfléchissent ceux qui sont doués d’intelligence.[35] – Nous avons donné la Direction à Moïse ; Nous avons donné en héritage aux fils d’Israël le Livre comme une Direction et un Rappel adressés aux hommes doués d’Intelligence.[36] – Avertis les hommes car le Rappel est utile aux Croyants »[37] ».
Certains de nos compagnons rapportent selon Abou Abdullah Ashari d’après Hichem Al-Hakim disant que le septième Imam Abou Al-Hassan Moussa (s) (Al-Kadhem) Ibn Ja’afar (s) lui a déclaré ceci : ô Hichem, الله-Dieu, exalté soit-IL, a dit dans le Saint Coran : « Voici vraiment un Rappel pour celui qui a un cœur, pour celui qui prête l’oreille et qui est témoin[38] ». Le cœur, ici, selon l’Imam, signifie l’Intelligence. Puis, il ajouta : « Oui, Nous avons donné la Sagesse à Luqman[39] ». Là, l’Imam expliqua la Sagesse par l’entendement et l’Intelligence-Al-‘Aql – c’est-à-dire par la faculté par laquelle les vérités des choses sont comprises et qui permet de distinguer le vrai du faux –.
ô Hichem, Luqman dit à son fils : Sois humble face à la Vérité et tu seras le plus sage. L’intelligent marche vers la Vérité. O mon fils, la vie d’ici-bas est un océan profond où se sont noyés beaucoup de gens, pour y naviguer monte à bord du vaisseau de la crainte de الله-Allah dont l’intérieur est la foi, sa voile est la confiance en الله-Allah – الله-Dieu, l’intelligence est sa détermination, son commandant est le savoir, ses passagers sont la patience.
ô Hichem, toute chose possède un guide. Le guide de l’Intelligence est la pensée ; le guide de la pensée est le silence ; toute chose a un appui, l’appui de l’Intelligence est la modestie. Il t’est suffisant, pour faire preuve d’ignorance, de chevaucher l’interdiction.
ô Hichem, الله-Dieu a envoyé Ses Prophètes et Ses Messagers à Ses Créatures pour qu’elles Le connaissent ; celles qui ont répondu de façon excellente seront dotées d’une connaissance élevée ; celles qui connaissent le mieux الله-Allah possèdent l’Intelligence la plus fine et la plus complète, ce qui les portent à la station la plus haute dans la vie immédiate-dounia et dans la vie ultime de l’Au-delà-Al-Akhira.
ô Hichem, الله-Dieu détient deux arguments envers les gens : un argument apparent et un autre voilé. Le premier est le Messager, les Prophètes et les Imams, le second est l’Intelligence.
ô Hichem, le sage est celui qui ne cesse de remercier الله-Allah tout en vivant licitement-Yachghalou Al-Halal, – c’est-à-dire vivant dans le domaine de toute chose dont l’accomplissement n’entraîne pas de sanction et de tout acte que la Loi rend libre d’accomplir, – et dont l’impatience ne cède pas à l’illicite-Yaghlabou Al-Haram, – c’est-à-dire à toute chose dont l’accomplissement entraîne des sanctions et à tout acte que la Loi sanctionne.
ô Hichem, celui qui oppose trois raisonnements à trois autres est semblable à celui qui a contribué à détruire sa propre intelligence ; à celui qui a éclipsé la lumière de son intelligence en se plaçant en situation d’attente exagérée ; à celui qui a anéanti les mérites de sa sagesse par les propos d’une langue indiscrète ; à celui qui a entaché l’éclat de sa dignité en s’abaissant à ses désirs comme complice de sa passion destructrice de sa raison, et celui qui ruine sa raison corrompt aussi bien sa foi que sa vie temporelle.
ô Hichem, quelle place aurais-tu auprès de الله-Allah si ton cœur n’avait cessé de se remplir d’autre chose que de Lui, et si tu n’avais obéi qu’à ta passion et délaissé ta raison.
? Hichem, la patience dans la solitude est une manifestation de la puissance de l’intelligence. Celui qui se souvient de الله-Allah s’éloigne des passionnés de la vie immédiate d’ici-bas-dounia qui s’obstinent à ne pas vouloir ce qu’il y a auprès de الله-Allah. Que الله-Dieu soit le Compagnon intime de sa tristesse, l’Inséparable dans son exil intérieur, l’Abondance dans son dénuement, son Protecteur lorsqu’il est loin de son groupe social.
ô Hichem, établis la Vérité au service de الله-Allah car il n’y a pas de salut sans obéissance ; pas d’obéissance sans connaissance ; pas de connaissance sans enseignement ; pas d’enseignement sans raison croyante : pas de savoir en dehors du savant inspiré du Souverain car il n’y a pas de savoir sans raison.
ô Hichem, le travail modique d’un savant est agréé et décuplé, alors que le travail même considérable des gens de la passion et de l’ignorance est sans avenir.
ô Hichem, le tempérant est celui qui se satisfait du nécessaire octroyé par le monde d’ici-bas-dounia avec beaucoup de sagesse, se refusant à peu de sagesse. Le commerce du tempérant est fécond.
ô Hichem, les sages sont ceux qui distinguent ce qui est important dans la vie immédiate d’ici-bas-dounia, que dire alors des coupables d’actes interdits. Distinguer ce qui est important dans la vie immédiate d’ici-bas-dounia est une vertu et condamner les actes interdits est une obligation.
ô Hichem, le regard du sage porté sur la vie immédiate-dounia et sur ses sympathisants découvre vite qu’elle n’est pas l’essentiel, et qu’elle ne peut être possédée qu’en passant par les tracas, et lorsqu’il a porté son regard sur le monde de la vie ultime de l’Au-delà-Al-Akhira il s’est aussi aperçu de la difficulté pour l’atteindre, alors, il a choisi de faire l’effort pour ce qui est durable.
ô Hichem, les sages ont donc donné peu d’importance à la vie immédiate du monde d’ici-bas-dounia et désiré la vie ultime du monde de l’Au-delà-Al-Akhira parce qu’ils ont compris que la vie d’ici-bas est proposée et en même temps désirable au même titre que la vie ultime de l’Au-delà-Al-Akhira est également proposée et désirable. Celui qui s’abandonne à l’amour de la vie du monde de l’Au-delà-Al-Akhira fait que la vie immédiate du monde d’ici-bas-dounia se met à son service. Celui qui se consacre à la vie du monde d’ici-bas-dounia fait que le monde de l’Au-delà-Al-Akhira l’appelle : la mort viendra compromettre son désir de la vie immédiate d’ici-bas-dounia et de la vie ultime de l’Au-delà-Al-Akhira.
ô Hichem, celui qui a recherché la richesse qui ne soit pas l’argent ; le soulagement du cœur du mal de l’envie ; la probité dans sa religiosité, qu’il invoque الله-Allah dans son indigence afin qu’IL parachève en lui son intelligence : l’intelligent est celui qui trouve sa satisfaction dans son nécessaire. Celui qui se satisfait de l’indispensable s’enrichit et l’insatisfait n’attendra jamais la prospérité.
ô Hichem, الله-Allah a cité les paroles des personnes honorables qui, lorsqu’elles ont appris que les cœurs peuvent se détourner pour rejoindre l’obscurantisme aveugle et l’avilissement, ont dit : « Notre Seigneur ! Ne dévie pas nos cœurs après nous avoir dirigés ; accorde-nous une miséricorde venant de Toi. Tu es le Suprême Donateur ».[40] Celui qui ne se rappelle pas الله-Allah est semblable à celui qui a renoncé à L’installer durablement et en toute réalité dans son cœur. Cet état ne touchera pas celui dont les actes confirment les dires et dont l’aspect extérieur est à l’image de son for interne car الله-Dieu, exalté soit-IL, ne laisse dévoiler ce qui est caché et profond de l’intelligence qu’au travers les comportements et les dires.
ô Hichem, Amir Al-Mu’minin (s) a dit : الله-Allah est convenablement adoré qu’au travers l’intelligence, et nul ne peut parvenir à une pleine intelligence tant qu'il n’est pas pourvu : de la protection face à l’incrédulité et au mal ; de l’espérance de posséder de l’entendement et du bien ; de la résolution de dépenser sagement ce qu’il possède ; de faire preuve de retenue dans ses propos ; de la satisfaction de sa quote-part nourricière ; de la détermination dans la quête continuelle du savoir ; de l’acceptation d’être humilié pour l’amour de الله-Allah et non pas glorifié pour une autre cause ; de l’humilité face au prestige ; de la qualité de voir la grandeur dans le peu qui lui est offert ; de la bonté de ressentir le peu donné par sa générosité même abondante ; de la modestie de voir les autres mieux que lui-même ; du sentiment d’être insensible à l’égard des autres : cette énumération constitue la liste de la plénitude de l’Intelligence.
ô Hichem, l’intelligent est celui qui ne ment en aucun cas pas même à son avantage.
ô Hichem, pas de croyance pour le caractère faible ; celui qui n’a pas de caractère est démuni de raison ; la grandeur d’âme est celle qui voit le danger à suivre la vie du monde d’ici-bas ; sachez que vos corps, n’ont de valeur qu’en fonction du Paradis, ne les vendez pas à vil prix.
ô Hichem, Amir Al-Mu’minin (s) a dit que l’intelligent se caractérise par trois aptitudes : répondre à la question posée ; parler lorsque les autres n’y parviennent pas ; faire l’éloge du Bien parmi ses proches. Celui qui est dépourvu de ces aptitudes est un insensé.
Amir Al-Mu’minin (s) a souligné ceci : Ne pas prendre place au sein d’une assemblée sans posséder ces trois aptitudes et au minimum l’une d’entre elles. Celui qui y prend place sans en détenir l’une, l’autre ou les trois, est l’insensé.
Al-Hassan (s), le premier fils de l’Imam Ali (s), a déclaré : Il est préférable de demander à la bonne personne. – Alors, les gens lui ont demandé : Quelle est cette bonne personne ? – Al-Hassan (s) a répondu : Elle est celle dont الله-Allah a fait mention dans Son Livre : « Les hommes doués d’intelligence sont les seuls qui réfléchissent ».[41]
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Là se trouve la personne juste. Uçul Al-Kafi Là se trouve la personne juste. Al-Hossein (s), le second fils de l'Imam Ali (s), a dit : Prendre place parmi les pieux est le commencement de la piété ; la civilité envers les savants est un complément indispensable de l'intelligence ; obéir aux détenteurs de la justice est un honneur transcendant ; investir son capital c'est l'excellence du caractère ; orienter celui qui cherche c'est l'accomplissement de la véritable bienfaisance ; mettre un terme au Mal, à l'offense ou au tort est un acte d'intelligence, en lui se trouve le respect de l'intégrité de la personne, à court et long terme.
ô Hichem, l'intelligent ne s'adresse pas à celui qui le voit comme un menteur ; ne demande pas à celui qui ne lui donnera pas ; ne promet pas ce qu'il ne peut accomplir ; ne place pas son espoir en celui qui désespère ; ne garantit pas ce qu'il ne peut sauvegarder ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 30, hadith 12 Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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13. " Ali Ibn Mohammed rapporte selon Sahal Ben Ziyad rapportant de Amir Al-Mu'minin (s) ayant dit : " L'Intelligence est un voile protecteur ; la Vertu est une distinction visible ; cachez les défauts par le voile de la Vertu ; maîtrisez la passion par l'Intelligence et vous serez appréciés et aimés des gens ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 36, hadith 13 Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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14. De certains de nos compagnons, selon Ahmed Ibn Mohammed, selon Ali Ibn Hadid, selon Sama'a Ibn Mihran ayant déclaré avoir rendu visite à Abu Abdullah (s). Il y avait chez lui, un groupe de ses partisans débattant du Al-'Aql-L'Intelligence et Al-Jahl-L'Ignorance.
" Abu Abdullah (s) leur dit : " Connaissez Al-'Aql et ses soldats et Al-Jahl et ses soldats, ainsi vous serez bien guidés.
" Sama'a lui dit : Que je sois ta rançon ! Notre savoir se limite à ce que tu nous as enseigné.
" L'Imam (s) enchérit par : الله عزّ و جلّ-Allah Azza wa J'jall-Dieu, Glorieux et Majestueux a créé à la Droite du Trône et de Sa Lumière, l'Intelligence - Al-'Aql en tant que première essence spirituelle au sein des essences. الله -Allah lui demanda de reculer, elle recula, puis d'avancer et elle avança. Alors, الله تبارك و تعالى-Allah Tabaraka wa Ta'ala-Dieu, Béni et Exalté soit-IL, lui dit : Je t'ai créée d'une substance supérieure et Je t'ai élevée - Karamtouka au-dessus de toutes Mes Créatures.
" Ensuite, الله -Allah créa l'Ignorance de l'Océan ténébreux et saumâtre. Il lui dit : Recule, elle recula. Il lui dit : Avance ! Elle n'avança pas. Elle fut maudite et الله -Allah lui souligna qu'elle était arrogante.
" Puis, الله -Allah dota l'Intelligence de soixante-quinze soldats. L'Ignorance ayant vu les faveurs accordées par الله -Allah à l'Intelligence-Al-'Aql dont elle lui tiendra rancœur, dit à الله -Allah : ? Seigneur ! Celle-ci est une créature comme moi. Tu la privilégies et Tu la soutiens par des soldats et moi, son contraire, Tu me délaisses et je suis dépourvue de force. Accorde-moi autant de soldats.
" الله -Allah dit : Oui ! Mais saches que si tu Me désobéis ensuite, Je t'exclurai, toi et tes soldats, de Ma Miséricorde. L'Ignorance acquiesça. الله -Dieu lui accorda soixante-quinze soldats [des opposés aux soixante-quinze soldats de l'Intelligence et selon la liste ci-dessous].
" 1. Al-Khaïr-Le Bien, en tant que Vizir-Ministre de Al-'Aql-La Raison, L'Intelligence, et son contraire Al-Char-Le Mal, en tant que Vizir-Ministre de Al-Jahl-l'Ignorance.
" 2. Al-Iman-La Foi ; L'Acte de fidélité, de confiance, et son contraire Al-Kufr-La Non Croyance ; L'Infidélité. " 3. Al-Taçdiq-L'Assentiment ; L'Adhésion sincère, et son contraire Al-Jouhoud-Le Désaveu. " 4. Al-Rajah-L'Espoir, et son contraire Al-Qounoutou-Le Désespoir. " 5. Al-Adl-La Justice, et son contraire Al-Jawrou-L'Injustice. " 6. Al-Ridha-La Satisfaction, et son contraire Al-Soukhtou-L'Insatisfaction. " 7. Al-Choukrou-La Reconnaissance profonde, et son contraire Al-Kufran-L'Ingratitude. " 8. Al-Tamaa fi Al-Ghufran-L'Espérance du Pardon, et son contraire Al-Y'assou-Le Désespoir. " 9. Al-Tawakkul-La Confiance totale en الله -Dieu ; La Soumission à la Volonté Divine, et son contraire Al-Hirçou-L'Avidité ; La Convoitise. " 10. Al-Ra'fa-La Pitié, et son contraire Al-Qassawa-L'Insensibilité ; La Dureté. " 11. Al-Rahma-La Compassion ; La Miséricorde, et son contraire Al-Ghadabou-L'Emportement ; l'Irritation ; La Colère. " 12. Al-'Ilm-Le Savoir ; La Science, et son contraire Al-Jahl-L'Ignorance. " 13. Al-Fahm-L'Entendement, et son contraire Al-Humqou-L'Absurdité. " 14. Al-Iffa-La Chasteté, et son contraire Al-Tahatoukou Le Libertinage ; Le Dévergondage ; La Débauche. " 15. Al-Zuhd-La Tempérance ; L'Abstinence ; La Sobriété ; La Continence, et son contraire Al-Raghbatou-L'Intempérance ; La Gloutonnerie ; L'Excès.
" 16. Al-Rifq-La Mansuétude ; L'Indulgence, et son contraire Al-Kharq-La Sévérité ; L'Austérité. " 17. Al-Rahba-La Crainte révérencielle, et son contraire Al-Jur'-Le Mépris ; L'Intrépidité ; L'Insolence. " 18. Al-Tawadhu'-L'Humilité ; La Docilité, et son contraire Al-Kibar-La Vanité ; La Prétention. " 19. Al-Tou'da-La Prudence ; La Modération ; La Retenue, et son contraire Al-Tassarou-L'Imprudence ; La Précipitation. " 20. Al-Hilm-L'Indulgence ; La Longanimité, et son contraire Al-Safahou-Le Cynisme ; L'Effronterie . " 21. Al-?amt-Le Mutisme ; Le Silence, et son contraire Al-Hadhrou-Le Bavardage. " 22. Al-Istislam-La Résignation [vis-à-vis de الله -Allah] ; L'Abnégation [vis-à-vis de الله -Allah], et son contraire Al-Istikbar-L'Arrogance, La Rébellion [vis-à-vis de الله -Allah]-. " 23. Al-Taslim-L'Abandon confiant [à l'Ordre de الله -Allah], et son contraire Al-Chakou-Le Doute ; L'Hésitation. " 24. Al-?abr-La Constance [envers الله -Allah] ; La Patience [envers الله -Dieu], et son contraire Al-Jaza'ou-L'Exaspération ; L'Impatience ; La Brusquerie. " 25. Al-?afh-La Clémence ; L'Amnistie, et son contraire Al-Intiqam-La Rancune ; le Ressentiment ; La Vengeance. " 26. Al-Ghina-La Richesse ; L'Aisance ; L'Opulence, et son contraire Al-Faqrou-La Pauvreté. " 27. Al-Tadhakur-Le Rappel ; L'?vocation ; Le Souvenir, et son contraire Al-Sahwou-L'Indifférence ; L'Insouciance. " 28. Al-Hifdh-La Mémorisation, et son contraire Al-Nissyan-L'Oubli. " 29. Al-Tâatouf-La Cordialité ; La Sympathie, et son contraire Al-Qatia-La Rupture ; L'Antipathie ; L'Animosité. " 30. Al-Qana'â-Le Contentement ; La Tranquillité d'âme, et son contraire Al-Hirç-Le Désir ; La Convoitise. " 31. Al-Mouwassat-La Consolation ; Le Réconfort, et son contraire Al-Man'ou-La Contrariété ; La Déception. " 32. Al-Mawada-L'Affection ; Le Sentiment, et son contraire Al-Adawatou-L'Animosité. " 33. Al-Wafa-La Fidélité ; L'Accomplissement des engagements, d'un vœu, d'une promesse, et son contraire Al-Ghadrou-La Déloyauté ; La Trahison. " 34. Al-Taâ'-L'Obéissance, et son contraire Al-Mâaciya-La Désobéissance ; L'Insubordination. " 35. Al-Khudu'a-La Soumission, et son contraire Al-Tataoul-L'Insoumission ; L'Indiscipline ; La Rébellion. " 36. Al-Salama-La Sécurité ; La Protection ; La Tranquillité, et son contraire Al-Bala-L'Insécurité ; L'Affliction ; L'?preuve ; Le Fléau. " 37. Al-Hubb-L'Amour, et son contraire Al-Boughdhou-La Haine. " 38. Al-Sidq-La Véracité ; La Loyauté ; La Conformité, et son contraire Al-Kadhibou-Le Mensonge. " 39. Al-Haqq-La Vérité ; Le Vrai ; Le Réel, et son contraire Al-Batilou-La Fausseté ; L'Erreur, L'Irréel. " 40. Al-Amana-La Loyauté ; Le Dépôt confié, et son contraire Al-Khiyana-La Traîtrise ; La Félonie ; La Perfidie. " 41. Al-Ikhlaç-La Sincérité adorative ; La Purification, et son contraire Al-Shawb-L'Impureté ; La Compromission. " 42. Al-Chahama-La Motivation déterminante profonde ; La Bravoure, et son contraire Al-Balada-La Paresse ; La Faiblesse ; La Bassesse. " [Al-Fahm La Compréhension, et son contraire Al-Ghabawa-L'Incompréhension ; L'Inintelligence ; La Stupidité ; L'Absurdité.] " [Al-Maarifa-La Connaissance ; La Connaissance spirituelle et métaphysique, et son contraire Al-Inkarou-La Négation ; Le Reniement.] " 43. Al-Mudarat-L'Amabilité ; L'Affabilité ; La Politesse, et son contraire Al-Mukachafa-La Brusquerie ; L'Impolitesse ; La Grossièreté ; L'Indiscrétion-. " 44. Salamat Al-Aib-La Perfection ; ?tre sans défaut, et son contraire Al-Mumakara-L'Imperfection ; La Médiocrité ; Le Défaut ; L'Imposture ; La Perfidie. " 45. Al-Kitman La Retenue ; La Discrétion, et son contraire Al-Ifchaou-La Délation ; La Dénonciation ; La Médisance ; La Calomnie. " 46. Al-?alat-La Prière d'institution divine ; L'Acte rituel de grâce ; La Demande de Grâce sur le Prophète, et son contraire Al-Ida'a-La Négligence ; L'Insouciance.
" 47. Al-Sawm-Le Jeûne ; L'Abstinence rituelle, et son contraire Al-Iftarou-L'Abandon du Jeûne ; La Rupture de l'Abstinence rituelle. " 48. Al-Jihad-L'Effort sur soi-même ; La Lutte ou combat pour الله -Dieu ; L'Appel à la Religion de الله -Allah, et son contraire Al-Noukoul-L'Abdication ; La Démission ; La Renonciation ; La Rétractation. " 49. Al-Hadjdj-Le Pèlerinage [à la Maison de Dieu-Beyt Allah à La Sainte Mecque], et son contraire Nabdh Al-Mithaq-La Rupture du Pacte, de l'Alliance. " 50. ?awn Al-Hadith-Préserver la nouvelle prophétique sainte ou " dict " authentique ; préserver ce qui est dit, et son contraire Al-Namimatou-La Médisance ; La Détraction ; La Calomnie. " 51. Al-Bir lil walidayn-Le dévouement à l'égard de ses parents, et son contraire Al-Ouqouqou La Désobéissance envers les parents ; Manquer aux devoirs envers ses parents.
" 52. Al-Haqiqa-La Réalité ; La Vérité ; L'Acte vrai, et son contraire Al-Riya'-L'Apparence ; L'Illusion ; La Fiction ; La Parade ; L'Ostentation. " 53. Al-Maârouf-La Faveur ; Le Bienfait ; Tout ce qui est Bien, et son contraire Al-Munkarou-L'Hostilité ; La Malveillance ; La Perversité ; La Corruption ; Tout ce qui est Mal. " 54. Al-Sitr-Le Voile protecteur de la pudeur, et son contraire Al-Tabarouj-La Libéralité ; L'Indécence ; L'Impudeur. " 55. Al-Taqiyya-L'Appréhension protectrice pieuse ou La Discipline du secret, et son contraire Al-Idhaa'-La Propagation ; La Divulgation. " 56. Al-Inçaf-L'?quité ; L'Impartialité, et son contraire Al-Hamiyatou-L'Iniquité ; La Partialité ; Le Parti pris. " 57. Al-Tahyiâ-L'Ordre ; L'Organisation ; La Direction, et son contraire Al-Baghyou-L'Anarchie ; Le Désordre ; Le Chaos. " 58. Al-Nadhafa-Le Lavage du corps ; La Propreté, et son contraire Al-Qadhara-La Malpropreté ; La Saleté ; La Souillure. " 59. Al-Haya-La Pudeur ; La Honte pudique ; La Décence ; La Distinction ; La Délicatesse, et son contraire Al-Jala'a-L'Indécence ; L'Impudeur ; La Vulgarité ; La Trivialité. " 60. Al-Qasd-L'Intention louable ; Le But noble ; Le Projet honnête ; Le Dessein bien intentionné, et son contraire Al-Oudwanou-L'intention malfaisante ; Le But vil ; Le Dessein mal intentionné voire tout ce qui porte à l'agressivité et à la haine. " 61. Al-Raha-Le Repos ; Le Délassement ; La Pause ; Le Répit, et son contraire Al-Ta'âb-La Fatigue ; La Lassitude. " 62. Al-Souhoula-La Facilité, et son contraire Al-Sououba-La Difficulté. " 63. Al-Baraka-La Bénédiction ; La Grâce, et son contraire Al-Mahq-L'Anéantissement. " [Al-Afia-La Bonne Santé ; Le Bien-être ; Vivre dans la prospérité, et son contraire Al-Bala'-Le Malheur ; La Calamité ; La Ruine ; La Malédiction.] " 64. Al-Qawam-La Rectitude ; Mener une vie modérée, sans abus et son contraire Al-Moukathara-L'Accumulation ; L'Excès ; Mener une vie somptueuse, exagérée ; L'Accaparement. " 65. Al-Hikma-La Sagesse ; La Science pratique ou appliquée ; C'est acquérir la science du licite-halal et de l'interdit-haram, et son contraire Al-Hawa-La Passion. " 66. Al-Waqar-Le Sérieux ; Le Respect ; La Dignité ; La Décence ; La Tranquillité ; La Patience calme, et son contraire Al-Khiffa-La Légèreté ; L'insouciance. " 67. Al-Saâda-La Félicité, et son contraire Al-Chaqawa-La Misère. " 68. Al-Tawba-Le Repentir ; Le Retour, et son contraire Al-Içrar-L'entêtement ; L'Obstination ; L'Opiniâtreté. " 69. Al-Istighfar-La Demande de pardon, et son contraire Al-Ightirar-La Vanité ; La Prétention ; La Suffisance. " 70. Al-Muhafadha-La Préservation des bonnes convenances ; Se préserver des interdits, et son contraire Al-Tahaoun-La Nonchalance ; L'Omission. " 71. Al-Dou'a-L'Invocation ; La Requête ; La Prière ; La Prière de demande, et son contraire Al-Istinkaf-L'Abstention. " 72. Al-Nachat-L'Activité ; Le Dynamisme, et son contraire Al-Kassal-La Paresse ; La Fainéantise L'Indolence. " 73. Al-Farah-La Joie ; L'Allégresse ; La Gaîté, et son contraire Al-Huzn-La Tristesse. " 74. Al-Ulfa-La Sociabilité ; L'Amitié ; La Familiarité ; La Collaboration des êtres entre eux, et son contraire Al-Fourqatu-La Division. " 75. Al-Sakha-La Générosité sans retour, et son contraire Al-Boukhl-L'Avarice. Les soldats attribués à l'Intelligence ne se trouvent que chez les Prophètes (pse) ou chez un successeur légal d'un Prophète ou chez un Croyant dont الله -Dieu a éprouvé le cœur par la Foi. Quant aux autres de nos partisans ils ne sont pas pour autant dépourvus de tous les Soldats du Bien et peuvent les réunir tous s'ils parviennent à se vider des Soldats de l'Ignorance. De la sorte, ils seront au plus haut rang avec les Prophètes (pse), les Awsiya-Héritiers et les Successeurs. Le plus haut rang ne peut s'atteindre que par la Connaissance de l'Intelligence et de ses Soldats et cela ne se réalise qu'en extirpant de soi l'Ignorance et ses Soldats. Que الله -Allah nous accorde la faveur de nous élever, de Lui obéir et de nous agréer ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 37.38., hadith 14 Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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15. Un groupe de nos compagnons rapporte selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Aïssa, le détenant de Hassan Ibn Ali Ibn Fadhal et selon certains compagnons menant à Ali Abdullah (s) ayant dit : " Le Messager de الله -Allah (pslf) ne s'est jamais adressé aux gens selon le niveau particulier de son intelligence.
" L'Imam a ajouté : Le Messager de Dieu (pslf) a dit : A nous, les Prophètes, il nous a été ordonné de nous adresser aux gens selon leur niveau d'entendement ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 38.39., hadith 15 Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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16. Ali Ibn Mohammed rapporte selon Sahal Ibn Ziyad selon Nawfali selon Al-Soukouni selon Ja'afar et son père (s) ayant dit : Amir Al-Mu'minin (s) a déclaré : " Les cœurs des ignorants sont portés aux envies, ils sont hypothéqués par l'illusion et la proie des pièges ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 39, hadith 16. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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17. Ali Ibn Ibrahim rapporte selon son père, selon Ja'afar Ibn Mohammed Al-Ashari, selon Obaydallah Al-Dahkan selon Dourousta, selon Ibrahim Ibn Abdilhamid disant : Abou Abdullah (s) a déclaré : " Ceux qui possèdent une profonde intelligence sont aussi ceux de noble moralité ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 39, hadith 17 Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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18. Ali rapporte selon son père, selon Abi Hachim Al-Ja'afari disant : Nous étions chez Al-Redha (s) discutant de l'Intelligence et de la civilité, lorsqu'il (s) a déclaré : " ô Aba Hachim ! L'Intelligence est le don de الله -Allah et la civilité est une astreinte. Celui qui s'efforce à la pratique de la civilité y parviendra mais celui qui défie l'intelligence ne fait qu'augmenter son ignorance ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 39, hadith 18. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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19. Ali Ibn Ibrahim rapporte selon son père, selon Yahya Ibn Al-Moubarak, selon Abdullah Ibn Jabala, selon Isaac Ibn Ammar, selon Abi Abdullah (s) - sixième Imam - ayant répondu à Isaac Ibn Ammar lui ayant dit : " Que je sois ta rançon ! Je suis voisin d'une personne qui prie beaucoup, donne de considérables aumônes, accomplit de nombreux pèlerinages.
" Alors, l'Imam lui répondit : " ô Isaac ! Quelle est son intelligence ? "
" Isaac : " Que je sois ta rançon ! Il n'en a pas ".
" L'Imam a répondu : " Ses œuvres resteront limitées à lui-même ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 30, hadith 19. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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20. Al-Hossein Ibn Mohammed rapporte selon Ibn Mohammed Al Sayari, selon Abi Ya'qub Al-Baghdadi disant : Ibn Al-Soukaït a posé la question suivante à Abi Al-Hassan (s) : " Pourquoi الله -Allah a-t-Il envoyé Moussa (s) [Moïse] Ibn Imran avec le bâton et sa main blanche, comme instruments pour combattre la magie ; a envoyé Aïssa (s) [Jésus] avec la connaissance de la médecine ; a envoyé Mohammed et le groupe des Prophètes avec l'éloquence du discours et la maîtrise de la parole ? "
" Abou Al-Hassan (s) a répondu : " Moussa (s) fut envoyé par الله -Allah à une époque où la magie dominait partout. Il possédait les instruments divins capables d'anéantir la magie des hommes, ce fut là un argument contre eux.
" Aïssa-Jésus (s) fut envoyé à une époque où les maladies recouvrant le monde, ses habitants avaient une nécessité de médecine, alors الله -Allah donna à Jésus le pouvoir de guérir qu'aucun n'a possédé avant lui : il (s) ressuscita les morts, il (s) guérit les aveugles et les lépreux grâce à Dieu, ce fut aussi des arguments contre eux.
" Mohammed (pslf) fut envoyé à une époque d'éloquence, de discours, et de palabres - et probablement, l'Imam a cité la poésie - comme maître du discours chargé de conseils et de sagesse, ce qui anéantit la prédominance des discoureurs, et là encore, ce fut un argument contre eux. "
" Là, Ibn Soukaït continua par ceci : " Par الله -Allah ! Je n'ai jamais eu l'occasion de rencontrer une personne de votre qualité. "
" Puis, Al-Soukaït posa une autre question : Quel est l'argument contre les gens d'aujourd'hui ?
" L'Imam (s) répondit : L'Intelligence instruite de la connaissance de الله -Allah et qui l'affirme, dévoilant le mensonge sur الله -Dieu et le contredit ".
" Ibn Soukaït ajouta : Par الله -Allah ! Oui, c'est bien là la réponse ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 39.40., hadith 20. Adaptation au français par A. & H. Benabderrahmane.
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21. Al-Hossein Ibn Mohammed rapporte selon Mou'âlla Ibn Mohammed, selon Al-Ouacha'a, selon Al-Muthana Al-Hannat, selon Qoutayba Al-'Acha, selon Ibn Yafour, selon Moula Libani Cheyban, selon Al- Ja'afar (s) disant : " Lorsque notre Qaïm (s) [Al-Mahdi] sera dévoilé à nos regards, الله -Dieu mettra sa main sur les têtes des créatures, rassemblera leurs cœurs et par sa médiation, les promesses s'accompliront ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 40, hadith 21. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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22. Ali Ibn Mohammed rapporte selon Sahal Ibn Ziyad, selon Mohammed Ibn Soulayman, selon Ali Ibn Ibrahim, selon Abdullah Ibn Sinan, selon Abi Abdullah (s) - sixième Imam - disant : " L'argument de الله -Allah sur les gens est le Prophète ; l'argument des gens entre الله -Dieu et eux c'est Al-'Aql-l'Intelligence ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 40, hadith 22. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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23. Une partie de nos compagnons rapporte selon Ahmed Ibn Mohammed, selon un dire rapporté directement de Abou Abdullah (s) - sixième Imam - ayant dit : " Le soutien de la personne c'est l'Intelligence ; l'éveil provient de l'Intelligence ainsi que l'entendement, la mémorisation et le savoir. L'homme trouve sa plénitude dans l'Intelligence, elle est son guide et son phare, la clé de son rang social.
" Si son intelligence est éclairée par la lumière, alors elle fait de lui un savant, une personne chargée de conserver des choses précieuses, un esprit éveillé et clairvoyant se remémorant sans cesse الله -Allah. Partant, il comprendra le pourquoi, le comment et le où. Il fera la distinction entre le conseilleur et le faussaire, il en déduira alors son chemin, sa destination, sa dévotion à l'Unicité de Dieu-Al-l'wahda niya Lillah, et son obéissance ; quand il aura intégré ces fondements à lui-même, il se remémorera son passé, s'emploiera à ce qui lui adviendra en connaissance de sa provenance, de son essence, de sa finalité, de son pourquoi dans la vie du monde d'ici-bas : en conclusion, l'Intelligence est le principe actif ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 40.41, hadith 23. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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24. Ali Ibn Mohammed rapporte selon Sahal Ibn Ziyad, selon Ismaël Ibn Mihran, selon une partie de ses hommes, selon Abi Abdullah (s) ayant dit : " L'Intelligence ouvre à la Croyance ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 41, hadith 24. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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25. Al-Hossein Ibn Mohammed rapporte selon Mou'âlla Ibn Mohammed, selon Al-Wacha'a, selon Hammad Ibn Othman, selon Al-Sirri Ibn Khaled, selon Abi Abdullah (s) disant : " Le Messager de Dieu (pslf) a dit : ? Ali, rien n'est plus stérile que l'ignorance ; rien n'est plus fertile que l'Intelligence ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 41, hadith 25. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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26. Mohammed Ibn Al-Hassan rapporte selon Sahal Ibn Ziyad, selon Ibn Abi Nadjran, selon Al-Ala' Ibn Razin, selon Mohammed Ibn Muslim, selon Abi Ja'afar (s) disant : " Lorsque الله -Dieu créa Al-'Aql-l'Intelligence, IL lui dit : Approche-toi, elle s'est approchée. - Puis, IL lui dit : Recule, elle a reculé. - Alors, الله -Allah dit : Au Nom de Ma Grandeur et de Ma Magnificence, Je n'ai pas créé, auparavant, une Créature plus transcendante que toi. C'est à toi que J'impose ; c'est à toi que J'interdis ; c'est toi que Je récompense ; c'est toi que Je sanctionne ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 41, hadith 26. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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27. Un groupe de nos compagnons rapporte selon Ahmed Ibn Mohammed, selon Al-Haytham Ibn Abi Masrouk Al-Nahdi, selon Al-Hossein Ibn Khaled, selon Isaac Ibn Ammar disant : " J'ai demandé à Abi Abdullah (s) : " Certains hommes comprennent dés que je leur parle sans avoir besoin de terminer mon propos ; d'autres me comprennent qu'après avoir terminé mon exposé, au point où ils me le récitent tel je leur ai énoncé ; puis viennent ceux qui me demandent sans cesse de recommencer mon énoncé ".
" L'Imam lui demanda : " En connais-tu la raison ? "
" Isaac répondit : " Non ! "
" L'Imam lui communiqua la réponse suivante : " Ceux auxquels tu as parlé et qui ont compris sans besoin de terminer ton propos, sont ceux dont l'Intelligence était présente dans le liquide séminal ; les autres, comprenant ton exposé seulement lorsque tu l'as terminé, sont ceux dont l'Intelligence s'est manifestée à eux lorsqu'ils étaient à l'intérieur de leur mère ; quant à ceux qui te demandent de leur recommencer sans cesse l'exposé, ils sont ceux dont l'Intelligence leur est parvenue en grandissant ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 41, hadith 27. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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28. Un groupe de nos compagnons rapporte selon Ahmed Ibn Mohammed, selon certains rapporteurs, selon Abi Abdullah (s) - sixième Imam - disant : " Le Messager de الله -Dieu (pslf) a dit : Si vous voyez une personne accomplissant de nombreuses prières et s'adonnant aux jeûnes, abstenez-vous d'en faire l'éloge tant que vous n'avez pas ressenti en elle de l'intelligence ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 41.42., hadith 28. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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29. Selon certains de nos compagnons, transmis par Mufaddal Ibn Omar, selon Abu Abdullah (s) - sixième Imam - ayant dit : " ô Mufaddal ! Aucune réussite pour celui dont l'intelligence est nulle ; pas d'intelligence pour celui qui est sans savoir ; ne parvient que celui qui comprend ; ne l'emporte que celui qui ambitionne ; le savoir mène au Paradis ; dire la Vérité est une distinction ; l'ignorance est une affliction ; l'entendement est une consécration ; la générosité est un prestige ; la morale est une source de bienveillance ; le savant lié à son temps est à l'abri de l'imprécision ; l'emportement sous-tend la mauvaise intention ; entre la personne et la sagesse il y a une récolte ; miséreux est celui qui est à mi-chemin entre le savant et l'ignorant ; الله -Allah est Le Tuteur de celui qui Le connaît, et L'Ennemi du présomptueux ; l'intelligent est clément ; l'ignorant est perfide ; si vous désirez être respecté et estimé, soyez affectueux ; si vous désirez être humilié soyez grossier ; celui qui est de lignée honorable est porté aux bons sentiments du cœur ; celui qui est de lignée méprisable aura tendance à être rude ; celui qui renonce, s'enlise ; celui qui redoute son terme est attentif à ne pas s'élancer dans ce dont il ignore ; celui qui s'élance sans connaissance ne voit pas plus loin que le bout de son nez ; celui qui ignore ne peut pas comprendre ; celui qui ne comprend pas n'aura pas de paix ; celui qui n'a pas de paix ne sera pas estimé ; celui qui ne sera pas estimé sera discrédité ; celui qui est discrédité sera blâmé : pour celui qui sera tout cela, il ne lui restera que la lamentation ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 42, hadith 29. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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30. De Mohammed Ibn Yahya rapportant directement de l'Imam Ali (s) ayant dit : " Il me suffit de découvrir chez autrui une seule vertu pour l'excuser de ne pas en posséder davantage, mais je ne pardonne ni l'absence d'Intelligence ni de Croyance. Abandonner la Croyance c'est délaisser la sérénité et s'envelopper de l'angoisse ; la carence d'Intelligence, chez la personne, est une privation de vie, et une telle personne n'est comparable qu'aux morts ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 42, hadith 30. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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31. Ali Ibn Ibrahim Ibn Hachim rapporte selon Moussa Ibn Ibrahim Al-Mouharibi, selon Al-Hassan Ibn Moussa, selon Moussa Ibn Abdullah, selon Maymoun Ibn Ali, selon Abu Abdullah (s) ayant dit : " Amir Al-Mu'minin (s) a déclaré : Se donner de l'importance est une preuve de faiblesse de l'Intelligence ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 42, hadith 31. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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32. De Abu Abdullah Al-Açimi, selon Ali Ibn Al-Hassan, selon Ali Ibn Asbat, selon Al-Hassan Ibn Al-Jahm d'après Abu Al-Hassani Al-Redha (s), lors d'un entretien qui eut lieu chez-lui et où il fut débattu des sujets de nos compagnons et de l'Intelligence.
" Al-Redha (s) dit : " Il n'est pas donné d'importance aux gens de la Religion pauvres en Intelligence ".
" Il lui fut dit : Que je sois ta rançon ! Les personnes débattant du sujet sont très considérées parmi nous, cependant, elles ne possèdent pas cette Intelligence ! " " L'Imam (s) : " Elles ne sont pas les personnes concernées par la Parole de الله -Dieu disant à l'Intelligence lorsqu'Il la créa : Avance ! Elle avança ! - Recule ! Elle recula ! - Alors, الله -Allah dit : Par Mon Inaccessibilité et par Ma Majesté, Je n'ai jamais créé une créature autant parfaite ni autant aimée de Moi. Par toi J'accorde et par toi Je reprends ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 42.43., hadith 32. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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33. Ali Ibn Mohammed rapporte selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Khaled, selon son père, selon certains de nos compagnons, selon Abu Abdullah (s) - sixième Imam - ayant dit : " Il n'y a entre la Croyance et la non croyance que peu d'intelligence ".
" Il lui a été demandé : ô fils du Messager de الله -Dieu (pslf) ! Que signifie cela ?
" L'Imam (s) répondit : Il y a des gens qui demandent à d'autres au lieu de s'adresser à الله -Allah avec une intention sincère. الله -Allah est Seul capable d'exaucer avec diligence leur requête ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 43, hadith 33. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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34. Certains de nos compagnons rapportent selon Sahal Ibn Ziyad, selon Obaydallah Al-Dahkan, selon Ahmed Ibn Omar Al-Halabi, selon Yahya Ibn Imran, selon Abu Abdullah (s) - sixième Imam - ayant dit : " Amir Al-Mu'minin (s) a déclaré : " Par l'Intelligence s'extraie l'essence de la sagesse ; par la sagesse s'extraie l'essence de l'intelligence ; par la bonne politique se construit la véritable civilité. "
" L'Imam (s) ajouta que Amir Al-Mu'minin (s) poursuivit ainsi : " La méditation est la vie du cœur de celui qui a une bonne vue telle la personne qui marche dans l'obscurité éclairée de la lumière du don de soi sans esprit ostentatoire ".
A). Certains de nos compagnons rapportent selon Abdullah Al-Bazzaz, selon Mohammed Ibn Abderrahmane Ibn Hammad, selon Al-Hassan Ibn Ammar, selon un long dire suivant de Abu Abdullah (s) : " Les principes, la force, l'édifice, de tout commencement ne sont acquis que par l'Intelligence placée par الله -Dieu comme ornement et lumière pour Ses Créatures. C'est par l'Intelligence que les gens connaissent leur Créateur et qu'ils sont Ses Créatures ; que c'est Lui Le Sublime administrateur et qu'ils sont Ses administrés ; que c'est Lui l'Immuable et qu'ils sont les gens du provisoire ; partant de ce qu'ils ont discerné chez Ses créatures, Ses cieux, Ses terres, Son soleil, Sa lune, Sa nuit, Son jour, ils en ont déduit : avoir un Créateur à suivre dont l'Essence est sans fin.
" Par Lui, ils ont discerné le Bien du Mal ; le fait soulignant que l'obscurité est au sein de l'ignorance et la lumière au sein du savoir. En vérité, c'est par l'Intelligence que tout cela est saisi ".
Puis, les gens lui demandèrent : " Est-ce suffisant de se satisfaire de l'Intelligence ? "
" L'Imam a répondu : " Le savant suit son intelligence qui lui fut remise par الله -Allah en tant que moyen de guidance ; الله -Allah a couronné le savant par l'Intelligence et ainsi l'a orienté. Le savant a appris que الله -Dieu est La Vérité et L'Autorité suprême ; qu'il doit amour à Son Créateur détenteur de la Vengeance ; qu'il Lui doit obéissance alors que الله -Allah ne doit obéissance à personne ; que par ses moyens propres il ne peut parvenir à ce stade et en conséquence il ne peut prospérer sans rechercher le savoir lui permettant le bon usage de l'Intelligence. Donc, pour le sensé, c'est une obligation d'acquérir la connaissance et les principes de la civilité en tant que condition nécessaire ".
B). Ali Ibn Mohammed rapporte selon certains de ses compagnons, selon Ibn Abi Omaïr, selon Al-Nadar Ibn Souwaid, selon Homran et Safwan Ibn Mihran Al-Djamal qui ont dit avoir entendu Abu Abdullah (s) déclaré : " Il n'y a pas d'abondance plus féconde que l'Intelligence ; il n'y a pas de ruine plus dégradante que la stupidité ; il n'y a pas d'exposé sans prendre l'avis des autres concernant son objet ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 43.44., hadith 34. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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Vertu du Savoir Uçul Al-Kafi DEUXIèME PARTIE ________________________________________________________________________________
Vertu du Savoir فضل العلم * *
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La Vertu du Savoir ________________________________________________________________________________
Source : Uçul Al-Kafi - De l'éminent transmetteur de confiance Mohammed Ibn Ya'qub Al-Kulayni Al-Razi - éditions Al-Uswa - Téhéran - République Islamique d'Iran - 1418 de l'Hégire lunaire - 1376 de l'Hégire solaire - Tome 1 - Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
بسم الله الرحمن الرحيم Grâce au Nom de Dieu, Le Tout-Miséricordieux et Très-Miséricordieux
L'obligation d'acquisition du savoir 35. Mohammed Ibn Ya'qub a rapporté selon Ali Ibn Ibrahim, selon son père, selon Al-Hassan Ibn Abi Al-Hossein Al-Farisi [le Persan], selon Abderrahmane Ibn Zaïd, selon son père, selon Abu Abdullah (s) disant : " Le Messager de الله -Dieu (pslf) a affirmé que l'acquisition du savoir est un devoir pour tout musulman ; que الله -Allah aime les assoiffés de connaissance ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 47, hadith 35 Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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36. Mohammed Ibn Yahya rapporte selon Mohammed Ibn Hossein, selon Mohammed Ibn Abdullah, selon A'ïssa Ibn Abdullah Al-Omari, selon Abi Abdullah (s) disant : " L'acquisition du savoir est un devoir ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 47, hadith 36. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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37. Ali Ibn Ibrahim rapporte selon Mohammed Ibn A'ïssa, selon Ibn Abderrahmane, selon certains compagnons ayant dit que Abu Al-Hassan fut questionné : " Est-il convenable pour les gens de délaisser ce dont ils ont besoin ? - L'Imam a répondu : Non ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 47, hadith 37. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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38. Ali Ibn Mohammed et d'autres personnes rapportent selon Sahal Ibn Ziyad, selon Mohammed Ibn Yahya, selon Ibn Mohammed Ibn A'ïssa, tous selon Ibn Mahboub, selon Hichem Ibn Salam, selon Abi Hamza, selon Abi Isaac Al-Sabi'ï le tenant d'une personne qui lui a dit avoir entendu Amir Al-Mu'minin (s) disant : " ô vous, les gens ! Sachez que l'accomplissement de la Religion se réalise par l'acquisition du savoir et sa mise en pratique ; et que l'acquisition du savoir a la prééminence sur la fortune. Cette dernière est répartie parmi vous d'une manière équitable par le Juste qui l'accorde à chacun, alors que le savoir est en dépôt chez ceux qui le détiennent. Il vous a été ordonné d'aller leur demander, alors, allez leur demander ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 47.48., hadith 38. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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39. Certains de nos compagnons rapportent selon Ahmed Ibn Mohammed Al-Barqi, selon Ya'qub Ibn Yazid, selon Abu Abdullah, selon un compagnon le rattachant à une tradition prophétique : Abu Abdullah (s) a dit : " Le Messager de الله -Dieu (pslf) a déclaré : L'acquisition du savoir est un devoir. الله -Allah aime ceux qui persistent dans cette voie ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 48, hadith 39. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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40. Ali Ibn Mohammed Ibn Abdullah rapporte selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Khaled, selon Othman Ibn Aïssa, selon Ali Ibn Abi Hamza rapportant avoir entendu Abu Abdullah (s) - sixième Imam - dire : " étudiez la Science des Principes de la Loi de la Religion car celui qui parmi vous ne l'étudie pas est un a'arabi-un bédouin, un homme inculte. الله -Allah dit [dans Son Livre] " Pourquoi quelques hommes de chaque faction ne s'en iraient-ils pas s'instruire de la Religion afin d'avertir leurs compagnons lorsqu'ils reviendraient parmi eux ? " ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 48, hadith 40. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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41. Al-Hossein Ibn Mohammed rapporte selon Ja'afar Ibn Mohammed, selon Al-Kassim Ibn Al-Rabi', selon Mouffadhal Ibn Omar ayant dit : J'ai entendu Aba Abdullah (s) - sixième Imam - dire : " Vous devez étudier les Principes de la Religion de الله -Dieu, ne demeurez pas a'araben-bédouins, hommes incultes, car celui qui ne les étudie pas, الله -Dieu le méprisera le Jour de la Résurrection et n'agréera pas ses œuvres ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 48, hadith 41. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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42. Mohammed Ibn Ismaël rapporte selon Al-Fadhl Ibn Chadan, selon Ibn Abi Omaïr, selon Jamil Ibn Dar'aj, selon Aban Ibn Taghlib, selon Abu Abdullah (s) ayant dit : " Parfois, j'ai eu l'envie d'administrer des coups sur la tête de mes compagnons pour qu'ils s'engagent à s'instruire des Principes de leur Religion ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 48, hadith 42. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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43. Ali Ibn Mohammed rapporte selon Sahal Ibn Ziyad, selon Mohammed Ibn Aïssa, selon une personne l'ayant rapporté, selon Abu Abdullah (s) ayant dit : " Un homme m'a demandé : Que je sois ta rançon ! Une personne se consacrant à son affaire est demeurée chez elle se refusant à rencontrer ses frères. - L'Imam en a conclu ceci : Comment va-t-elle s'instruire des Principes de sa Religion ? ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 48.49., hadith 43. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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L'ouverture à l'essence du savoir et la prééminence des savants 44. Mohammed Ibn Al-Hassan et Ali Ibn Mohammed rapportent selon Sahal Ibn Ziyad, selon Mohammed Ibn A'ïssa, selon Obaydallah Ibn Abdullah Al-Dahkan, selon Dourousta Al-Waçiti, selon Ibrahim Ibn Abdelhamid, selon Abi Al-Hassan Moussa (s) disant : " Le Messager de الله -Dieu (pslf) entrant dans la Mosquée, aperçut des gens assemblés autour d'une personne, il (pslf) demanda : Que se passe-t-il ici ? "
" Il lui fut répondu : C'est là un savant.
" Le Prophète (pslf) : De quel savant s'agit-il ?
" L'assemblée : C'est un savant connaisseur de la généalogie des Arabes, des événements de leur histoire, de la période de la Jahiliyyah-Ignorance ainsi que de la poésie arabe.
" Alors, le Prophète (pslf) dit : " Cet enseignement ne nuit pas à celui qui l'ignore et n'enrichit pas celui qui le connaît ".
" Puis, le Prophète (pslf) ajouta : Le savoir s'entend principalement sous trois formes : un verset clair, un devoir juste, une sunna mise en pratique ; au-delà, tout est complément vertueux ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 49, hadith 44. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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45. Mohammed Ibn Yahya rapporte selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn A'ïssa, selon Mohammed Ibn Khaled, selon Abi Al-Bakhtari, selon Abu Abdullah (s) ayant déclaré : " Les savants sont les héritiers des Prophètes ; l'héritage des Prophètes n'est pas en numéraire mais sous forme de hadiths-propos-conseils-dires ; pour quiconque en apprend c'est une ineffable faveur. Connaissez la personne du lieu où vous allez puiser ce savoir. Il y a en nous, Ahlul Beyt, au sein de notre descendance, des personnes loyales qui dénonceront la falsification des faussaires et des usurpateurs, ainsi que l'interprétation des ignorants ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 49, hadith 45. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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46. Al-Hossein Ibn Mohammed rapporte selon Mou'âlla Ibn Mohammed, selon Al-Hassani Ibn Al-Wacha'a, selon Hammad Ibn Othman, selon Abu Abdullah (s) ayant dit : " Lorsque الله -Allah veut du bien à une créature, IL l'instruit des Principes de Sa Religion ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 49, hadith 46. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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47. Mohammed Ibn Ismaël rapporte selon Al-Fadhl Ibn Chadan, selon Ahmed Ibn A'ïssa, selon Ribay Ibn Abdullah, selon un homme, selon Abi Ja'afar (s) disant : " La plénitude de la personne est dans l'acquisition des Principes de sa Religion ; dans la patience face à l'adversité et dans la retenue ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 49.50., hadith 47. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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48. Mohammed Ibn Yahya rapporte selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn A'ïssa, selon Mohammed Ibn Sinan, selon Ismaël Ibn Jaber, selon Abu Abdullah (s) ayant dit : " Les savants sont des dépositaires ; les pieux sont des citadelles ; les légataires sont des maîtres.
Selon une autre version : Les savants sont des phares ; les pieux sont des citadelles ; les légataires sont des maîtres ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 50, hadith 48. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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49. Ahmed Ibn Idriss rapporte selon Mohammed Ibn Al-Hassan, selon Idriss Ibn Al-Hassan, selon Isaac Al-Kindi, selon Bachir Al-Dahan disant avoir entendu Abu Abdullah (s) dire : " Aucun bien n'est à attendre des compagnons qui ne se cultivent pas (auprès de nous). ô Bachir, si l'un d'entre eux est faible dans son instruction, il encourt le risque d'avoir recours à d'autres qui l'égareront et le feront entrer au sein de leur ignorance sans qu'il le sache ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 50, hadith 49. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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50. Ali Ibn Mohammed rapporte selon Sahal Ibn Ziyad, selon Noufali, selon Al-Soukouni, selon Abu Abdullah (s), selon ses parents (pse) ayant dit : " Le Prophète (pslf) a dit : Il n'y a de bien-être que pour deux types de personnes : un savant obéit et un auditeur conscient ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 50, hadith 50. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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51. Ali Ibn Ibrahim rapporte selon son père, selon Ibn Abi Omaïr et Mohammed Ibn Yahya, selon Ahmed Ibn Mohammed, selon Ibn Abi Omaïr, selon Saïf Ibn Omayra, selon Abi Hamza, selon Abi Ja'afar (s) ayant dit : " Un savant efficace est plus méritant que soixante-dix-mille adorateurs ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 50, hadith 51. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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52. Al-Hossein Ibn Mohammed rapporte selon Ahmed Ibn Isaac, selon Saàdan Ibn Muslim, selon Mouawiyya Ibn Ammar ayant demandé à Abu Abdullah (s) ceci : " Entre un homme transmettant tes dires et les propageant parmi les gens dans le but de les inscrire dans le cœur de tes partisans, et un autre adorateur démuni de la faculté de transmettre, quel est le plus méritant d'entre eux ? "
" L'Imam a répondu : Celui qui transmet nos dires dans le but qu'ils pénètrent les cœurs de nos partisans est plus émérite que mille adorateurs ". Cité dans : Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 50, hadith 52. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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Les différents types de personnes 53. Ali Ibn Mohammed rapporte selon Sahal Ibn Ziyad, selon Mohammed Ibn Yahya, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn A'ïssa, tous selon Ibn Mahboub, selon Abi Ousama, selon Hichem Ibn Salim, selon Abi Hamza, selon Abi Isaac As-Sabi'ï, selon ceux qui l'ont rapporté et auxquels il peut être fait confiance, disant avoir entendu Amir Al-Mu'minin (s) déclarer : " Les gens, après le Messager de الله -Dieu (pslf) se sont divisés en trois groupes : le groupe de ceux qui sont allés auprès d'un savant guidé et rehaussé par الله -Dieu du savoir en provenance d'autres savants ; le groupe de ceux qui sont allés vers un ignorant prétendant posséder le savoir, séduit par la vie du monde d'ici-bas, induisant les autres dans l'erreur ; enfin, le groupe de ceux qui désirent apprendre pour être guidés et préservés par الله -Allah. Périront les prétentieux et les diffamateurs seront mis en échec ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 51, hadith 53. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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54. Al-Hossein Ibn Mohammed Al-Achari rapporte selon Mou'âlla Ibn Mohammed, selon Al-Hassani Ibn Ali Al-Wach'a, selon Ahmed Ibn A'ïd, selon Abi Khadidja Salim Ibn Mouqram, selon Abu Abdullah (s) ayant dit : " Il y a trois catégories de personnes : les savants ; ceux qui veulent apprendre et en dernier les médiocres ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 51, hadith 54. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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55. Mohammed Ibn Yahya rapporte selon Abdullah Ibn Mohammed, selon Ali Ibn Al-Hakam, selon Al-A'la Ibn Razin, selon Mohammed Ibn Muslim, selon Abi Hamza Al-Thoumali révélant que Abu Abdullah (s) lui a dit : " Sois savant ou étudiant, aime les gens du savoir-Ahl Al-'Ilm, ne sois pas au-delà de ces trois car leur mépris à ton égard te fera périr ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 51, hadith 55. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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56. Ali Ibn Ibrahim rapporte selon Mohammed Ibn A'ïssa, selon Younès, selon Djamil déclarant avoir entendu Abu Abdullah (s) - sixième Imam - dire : " Les gens se répartissent en trois catégories : Les savants, les étudiants et les médiocres ; nous [Ahlul Beyt] sommes les savants, nos chi'atuna-disciples sont les étudiants, et le reste est composé des médiocres ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 51, hadith 56. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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Les mérites du savant et de l'élève 57. Mohammed Ibn Al-Hassan et Ali Ibn Mohammed rapportent selon Sahal Ibn Ziyad et Mohammed Ibn Yahya, selon Ahmed Ibn Mohammed, tous à partir de Ja'afar Ibn Mohammed Al-Achari, selon Abdullah Ibn Maymoun Al-Kada et Ali Ibn Ibrahim, selon son père, selon Ahmed Ibn A'ïssa, selon Al-Kadahi, selon Abu Abdullah (s) - sixième Imam - déclarant avoir entendu le Messager de Dieu (pslf) dire : " Pour celui qui chemine sur la voie du savoir, الله -Allah lui ouvrira une voie menant au Paradis ; les Anges lui déploieront leurs ailes en signe d'agrément ; les habitants du Ciel et de la Terre avec aussi les poissons des océans invoqueront sur lui le Pardon de الله -Dieu. Le mérite du savant sur l'adorateur est semblable au mérite de la lune sur tous les astres et les étoiles lorsqu'elle est pleine ; les savants sont les héritiers des Prophètes ; les Prophètes n'ont laissé aucun héritage en numéraire (dinars ou dirhams) mais ils ont laissé le savoir en héritage : que ceux qui sont avides de savoir en prennent la plus grande part possible ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 52, hadith 57. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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58. Mohammed Ibn Yahya rapporte selon Ahmed Ibn Mohammed, selon Al-Achari Ibn Mahboub, selon Djamil Ibn Salah, selon Mohammed Ibn Muslim, selon Abu Ja'afar (s) ayant dit : " Celui d'entre vous qui enseigne la science aura le mérite de celui qui l'apprend et un avantage sur lui. Acquérez le savoir de ceux qui le détiennent, enseignez-le à vos frères de la même façon que les savants vous l'ont transmis ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 52, hadith 58. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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59. Ali Ibn Ibrahim rapporte selon Ahmed Ibn Mohammed Al-Barki, selon Ali Ibn Hakam, selon Ali Ibn Abi Hamza, selon Abi Bassir déclarant avoir entendu Abu Abdullah (s) dire : " Celui qui enseigne une vertu sera gratifié de la récompense de celui qui la met en œuvre ".
" Abi Bassir dit alors : " S'il l'enseigne à d'autres, en aura-t-il pour autant la récompense de leur mise en œuvre ? "
" L'Imam a répondu : " Oui, même s'il l'enseigne au monde entier ".
" Abi Bassir : Même après sa mort ? "
" L'Imam : " Oui, même après sa mort ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 52, hadith 59. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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60. Par cette chaîne de transmetteurs, selon Mohammed Ibn Abdelhamid, selon Al-A'la Ibn Razin, selon Abi Obayda Al-Hada', selon Abi Ja'afar (s) disant : " Celui qui montre l'entrée de la juste voie sera gratifié d'une récompense sans faire perdre pour autant la récompense à celui qui y pénètre. Celui qui montre l'entrée de la voie qui égare sera sanctionné de la même manière que celui qui s'y engouffre ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 52, hadith 60 Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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61. De Al-Hossein Ibn Mohammed, en direct de Ali Ibn Mohammed Ibn Sa'd, selon Abi Hamza, selon Ali Ibn Al-Hossein (s) ayant dit : " ô vous, les gens, si vous aviez appris ce qui accompagne la recherche du savoir, alors vous vous seriez précipités à son acquisition et vous n'auriez plus craint de faire face aux difficultés ; si vous aviez appris ce que الله -Dieu, exalté soit-Il, a révélé à Daniel lorsqu'Il lui a dit que la plus méprisable de Ses Créatures est l'ignorant spoliant le Droit des gens du savoir-Ahl Al-'Ilm et se refusant à les suivre ; si vous aviez appris que pour الله -Allah, les plus aimées de Ses créatures sont les pieux aspirant à une abondante récompense ; sont ceux qui se mêlent à l'entourage des savants ; sont ceux qui suivent les dévoués ; sont ceux qui vont dans la direction qui mène aux sages ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 53, hadith 61. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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62. Ali Ibn Ibrahim rapporte selon son père, selon Al-Kasim Ibn Mohammed, selon Soulayman Ibn Daoud Al-Mankari, selon Hafs Ibn Ghiath déclarant que Abu Abdullah (s) en s'adressant à lui, a dit : " Celui qui a acquis du savoir, qui l'a mis en pratique, qui l'a enseigné pour l'amour de الله -Dieu, sera désigné dans l'univers des Cieux, par le titre de " grand " ; de lui, il sera dit : Il a appris, pratiqué et enseigné pour l'amour de الله -Dieu ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 53, hadith 62. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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Les signes distinctifs des savants 63. Mohammed Ibn Yahya Al-Attar rapporte selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn A'ïssa, selon Al-Hassani Ibn Mahboub, selon Mouawiyya Ibn Wahb déclarant avoir entendu Abu Abdullah (s) dire : " Sollicitez le savoir ; ornez-vous de la clémence et de la dignité ; soyez humbles envers ceux auxquels vous transmettez le savoir ; demeurez modestes vis-à-vis de ceux qui vous transfèrent le savoir ; ne soyez pas des savants présomptueux car votre vanité anéantira votre prééminence ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 53, hadith 63. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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64. Ali Ibn Ibrahim rapporte selon Mohammed Ibn A'ïssa, selon Younès, selon Hammad Ibn Othman, selon Al-Harith Ibn Al-Mughira Al-Nasri, selon Abu Abdullah (s) commentant ce qu'a dit الله عزّ و جلّ-Allah Azza wa J'jall-Dieu, Glorieux et Majestueux : " Parmi les serviteurs de الله -Dieu, les savants sont les seuls à Le redouter ".
" Ici, le sens donner à savant se rattache à celui dont les actes confirment ses dires ; ceux dont les actes contredisent leurs dires ne peuvent pas être considérés en tant que savants ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 53.54., hadith 64. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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65. D'un groupe de nos compagnons rapportant selon Ahmed Ibn Mohammed Al-Barki, selon Ismaël Ibn Mihran, selon Abi Saïd Al-Kammal, selon Al-Halabi, selon Abu Abdullah (s) ayant rapporté de Amir Al-Mu'minin (s) ayant dit : " Voulez-vous que je vous décrive le véritable homme de la Science des Principes de la Loi islamique-Faqih ? - Il est celui qui ne décourage pas les gens de la Clémence de الله -Dieu ; qui les tranquillise à propos de la sanction divine ; qui leur interdit de commettre des offenses envers الله -Allah ; qui leur déconseille d'échanger le Coran pour une autre cause. Le Bien ne peut parvenir d'un savoir démuni de l'entendement ; pas de Bien en provenance d'une lecture ne portant pas à la réflexion ; pas de Bien dans une adoration dépouillée de la méditation ".
Selon une autre version : " Le Bien ne peut provenir d'un savoir démuni de l'entendement ; pas de Bien en provenance d'une lecture ne portant pas à la réflexion ; pas de Bien dans une adoration sans connaissance du Fiqh-Principes de la Science de la Loi islamique ; pas de Bien dans un culte pratiqué sans scrupule pieux ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 54, hadith 65. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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66. De Mohammed Ibn Yahya, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn A'ïssa et Mohammed Ibn Ismaël, selon Al-Fadhl Ibn Chadan Al-Nissapouri, tous de Safwan Ibn Yahya, selon Abi Al-Hassan Al-Redha (s) disant : " Les manifestations du Fiqh-Principes de la Loi islamique, c'est garder la sérénité et demeurer silencieux ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 54, hadith 66. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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67. De Ahmed Ibn Abdullah, selon Ahmed Ibn Mohammed Al-Barqi, selon certains de ses compagnons en provenance directe de Amir Al-Mu'minin (s) ayant dit : " Ni la stupidité ni la fascination ne sont présentes dans le cœur du savant ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 54, hadith 67. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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68. De cette chaîne de transmission, selon Mohammed Ibn Khaled, selon Mohammed Ibn Sinan relatant ce qu'a dit A'ïssa Ibn Mariam-Jésus, fils de Marie : " ô vous, le groupe de mes Apôtres ! J'ai une faveur a vous demander ".
" Ils répondirent : " Nous te l'accorderons, ô Esprit de الله -Dieu ! "
" Alors, Jésus (s) s'est mis debout et entrepris le lavage des pieds de ces gens.
" Ceux-ci dirent : Ils nous incombent de le faire nous-mêmes, ô Esprit de الله -Dieu ! "
" Jésus dit : " C'est aux savants de se mettre au service des gens. Je suis humble pour que vous appreniez la modestie vis-à-vis des gens après moi de la même manière que je l'ai été à votre égard ".
" Jésus (s) ajouta : C'est par la modestie que s'accomplit la sagesse et non par la vanité. Raison faisant que le blé pousse mieux en plaines que sur les montagnes arides ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 54.55., hadith 68. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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69. De Ali Ibn Ibrahim, selon son père, selon Ali Moubad, selon ceux qui l'ont rapporté, selon Mouawiyya Ibn Wahb, selon Abi Abdullah (s) déclarant que Amir Al-Mu'minin (s) a dit : " ô ! celui qui aspire au savoir, saches que le savant se distingue selon trois signes distinctifs : il possède la science, il a la faculté de demeurer serein et de garder le silence. Le présomptueux se distingue selon trois comportements : il s'oppose à celui qui lui est supérieur, il opprime en usant de la force et de la cruauté, il montre son injustice ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 55, hadith 69. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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Le droit du savant 70. De Ali Ibn Mohammed Ibn Abdullah, selon Ahmed Ibn Mohammed, selon Mohammed Ibn Khaled, selon Soulayman Ibn Ja'afar Al-Ja'afari, selon ceux qui l'ont rapporté, selon Abu Abdullah (s) ayant dit : " Amir Al-Mu'minin (s) a dit : " Le droit du savant réside dans le fait de ne pas l'accabler de questions ; de ne pas le saisir par ses habits ; de le saluer particulièrement lorsque l'on entre chez lui ainsi que les gens de sa demeure ; de s'asseoir face à lui et non derrière ; de ne pas lui faire des clins d'œil ; de ne pas faire des gestes avec les mains lorsque l'on s'adresse à lui ; de maîtriser la langue en s'abstenant de souligner qu'Untel a dit ceci ou qu'Untel a dit cela, dans l'intention d'apporter la contradiction à ses enseignements ; de faire preuve de patience en sa compagnie car, il est semblable au palmier dattier dont il faut attendre le moment propice pour en récolter ses fruits. Le savant est plus méritant que celui qui jeûne et qui se lève pour accomplir la prière de la nuit ainsi que celui qui défend la Cause du Parti de الله -Dieu par les armes ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 55, hadith 70. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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L'absence de savant 71. D'un groupe de nos compagnons, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Khaled, selon Othman Ibn A'ïssa, selon Abi Ayyoub Al-Khazaz, selon Soulayman Ibn Khaled, selon Abu Abdullah (s) ayant dit : " Le plaisir d'Iblis réside dans la disparition, parmi les Croyants, des Fouqaha-Docteurs en Principes de la Science de la Loi islamique ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 55.56., hadith 71. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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72. Ali Ibn Ibrahim rapporte selon son père, selon Ibn Omaïr, selon certains de ses compagnons, selon Abu Abdullah (s) disant : " Lorsqu'un Croyant Faqih-Docteur en Principes de la Science de la Loi islamique décède, alors, apparaît dans l'Islam une brèche que rien ne peut colmater ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 56, hadith 72. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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73. De Mohammed Ibn Yahya, selon Ahmad Ibn Mohammed, selon Ali Ibn Abi Hamza déclarant avoir entendu Abu Al-Hassan Moussa Ibn Ja'afar (s) dire : " Lorsque le Croyant décède, les Anges, la Terre d'où il adorait الله -Allah ainsi que les portes du Ciel par où passent ses œuvres, se lamentent à son souvenir. Une brèche apparaîtra en Islam que rien ne pourra combler car les Croyants-Fouqaha-Docteurs en Principes de la Science de la Loi islamique sont les citadelles de l'Islam comme Médine est entourée de ses remparts ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 56, hadith 73. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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74. D'une personne rapportant selon Ahmed, selon Ibn Mahboub, selon Abi Ayyoub Al-Razaz, selon Soulayman Ibn Khaled, selon Abi Abdullah (s) - sixième Imam - ayant dit : " Rien n'est plus plaisant pour Iblis, que la mort parmi les Croyants d'un Faqih-Docteur en Principes de la Science de la Loi islamique ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 56, hadith 74. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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75. De Ali Ibn Mohammed, selon Sahal Ibn Ziyad, selon Ali Ibn Asbat, selon son oncle Ya'qub Ibn Salim, selon Dawoud Ibn Farkad disant avoir entendu Abu Abdullah (s) déclaré que son père - Al-Kadhem (s) - disait : " Certes, الله -Dieu, exalté soit-Il, après avoir répandu le savoir sur Terre, le maintient, cependant, la mort d'un savant fait s'éloigner le savoir. Alors, s'installe l'intolérance. Les gens s'engouffrent et en engouffrent d'autres dans l'égarement : il n'y a pas de bien dans une cause sans racines ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 56, hadith 75. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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76. D'un groupe de nos compagnons rapportant selon Ahmed Ibn Mohammed, selon Mohammed Ibn Ali, selon la personne l'ayant rapporté, selon Jaber, selon Abi Ja'afar (s) ayant dit : " Ali Ibn Al-Hossein (s), commentant aux gens le verset suivant : " Ne voient-ils pas déjà les frontières de la Terre, sur Nos Ordres, se rétrécir autour d'eux ", de la façon suivante : Là, est le sens des conséquences de l'homicide commis à l'égard des savants entraînant leur disparition. Sachez, que pour moi, la mort est un soulagement ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 56, hadith 76. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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S'asseoir en compagnie des dépositaires de la Science 77. De Ali Ibn Ibrahim, selon Mohammed Ibn Aïssa, selon Younès le rapportant comme étant la parole du Messager de الله -Dieu (pslf) ayant dit : " Luqman a dit à son fils : ? mon fils ! décide du lieu où se tiennent les assemblées ; si les gens rassemblés là sont de ceux qui se rappellent الله -Allah, alors prends place parmi eux car, si tu méconnais, ils t'enseigneront ; si tu es éclairé, cela te sera utile ; s'ils sont couverts de la clémence de الله -Dieu, tu en seras recouvert également ; s'il t'apparaît qu'il s'agit de gens qui ne se remémorent pas الله -Allah, ne prends pas place parmi eux car, si tu es éclairé, cela ne te servira pas et, si tu ignores, ils ne feront qu'augmenter ta méconnaissance : s'ils sont couverts de la sanction de الله -Dieu, tu en seras recouvert également ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 57, hadith 77. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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78. De Ali Ibn Ibrahim, selon son père, selon Mohammed Ibn Yahya, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Aïssa, tous selon Ibn Mahboub, selon Dourousta Ibn Abi Mansour, selon Ibrahim Ibn Abdelhamid, selon Abi Al-Hassan Ibn Ja'afar (s) disant : " S'entretenir avec un savant installé sur un tas de chiffons est préférable à un entretien avec un ignorant installé sur de beaux tapis ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 57, hadith 78. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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79. D'un groupe de nos compagnons rapportant selon Ahmed Ibn Mohammed Al-Barki, selon Charif Ibn Sabek, selon Al-Fadhl Ibn Abi Kourra, selon Abu Abdullah (s) ayant dit : " Le Messager de الله -Dieu (s) a déclaré : " Les Apôtres de Jésus (s) lui ont demandé : ô Esprit de الله -Dieu ! Parmi quelles personnes pouvons-nous prendre place ? "
" Jésus leur a répondu : " Parmi celles qui vous remémorent الله -Allah et vous Le font vivre ; celles qui font grandir vos œuvres par leurs conseils et vous font désirer la vie du monde de l'Au-delà par leurs comportements ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 57, hadith 79. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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80. De Mohammed Ibn Ismaël, selon Al-Fadhl Ibn Chadan Ibn Abi Omaïr, selon Mansour Ibn Hazim, selon Abu Abdullah (s) - sixième Imam - ayant dit : " Le Messager de الله -Dieu (s) a déclaré : Prendre place auprès des Ahl Al-Din-Gens de la Religion, est un privilège dans le monde d'ici-bas et dans celui de l'Au-Delà ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 57, hadith 80. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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81. Ali Ibn Ibrahim rapporte selon Al-Kacim Ibn Mohammed Al-Asbahani, selon Soulayman Ibn Dawoud Al-Minkari, selon Soufyan Ibn Oayna, selon Mis'ar Ibn Kidam déclarant avoir entendu Aba Ja'afar (s) - cinquième Imam - dire : " M'installer en compagnie d'une personne en qui j'ai confiance m'est plus profitable que toute une année de labeur ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 58, hadith 81. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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Avoir recours au savant et à son avis 82. De Ali Ibn Ibrahim, selon son père, selon Ibn Abi Omaïr, selon certains de nos compagnons, selon Abu Abdullah (s) - sixième Imam - demandant : " Qu'en est-il advenu de cette personne atteinte de variole et à qui il a été fait les grandes ablutions suite à une émission incontrôlée de liquide séminal ? "
" Il lui a été répondu : Elle est décédée ".
" Alors, l'Imam ajouta : " Ils l'ont fait mourir car ils devaient s'informer auparavant. S'informer est en soi un palliatif à la question ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 58, hadith 82. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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83. De Mohammed Ibn Yahya, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn A'ïssa, selon Ahmed Ibn A'ïssa, selon Hariz, selon Zourara et Mohammed Ibn Muslim et Bourayd Al-Idjli déclarant : Abu Abdullah (s) - sixième Imam - a répondu à une question de Imran Ibn Ayan de la façon suivante : " Ne pas s'informer maintient les gens dans une situation difficile ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 58, hadith 83 Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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84. De Ali Ibn Mohammed, selon Sahal Ibn Ziyad, selon Ja'afar Ibn Mohammed Achari, selon Abdullah Ibn Maymoun Al-Kaddah, selon Abi Abdullah (s) - sixième Imam - ayant dit : " Cette Science possède une serrure et une clé à toutes les questions ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 58, hadith 84. Adaptation au français A. & H. Benabderrahmane.
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85. De Ali Ibn Ibrahim, selon Mohammed Ibn A'ïssa Ibn Obayd, selon Younoussa Ibn Abderrahmane, selon Abi Ja'afar Al-Ahwal, selon Abu Abdullah (s) - sixième Imam - ayant dit : " Ce qui apporte le salut aux gens : s'informer ; étudier le Fiqh-Principes de la Science de la Loi islamique ; connaître l'Imam, d'en retenir ses recommandations y compris celle de la Taqiyya-Discipline du secret ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 58, hadith 85. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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86. De Ali, selon Mohammed Ibn A'ïssa, selon Younoussa, selon la personne qui l'a rapporté, selon Abi Abdullah (s) - sixième Imam - ayant dit : " Le Messager de الله -Dieu (pslf) a déclaré : Malheur à la personne qui ne consacre pas chaque Jumu'a-Vendredi à sa Religion à des fins de s'en informer et de lui redonner une vigueur nouvelle. - Dans une autre version : Malheur au Musulman… - ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 58.59., hadith 86. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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87. De Ali Ibn Ibrahim, selon son père, selon Ibn Abi Omaïr, selon Abdullah Ibn Sinan, selon Abu Abdullah (s) - sixième Imam - ayant déclaré : " Le Messager de الله -Dieu (pslf) a révélé : الله -Dieu, exalté soit-Il, a dit : Suscitez la Science parmi Mes créatures comme moyen de faire renaître les cœurs desséchés et ainsi de les faire revenir à Moi ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 59, hadith 87. Adaptation au français A. & H. Benabderrahmane.
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88. De Mohammed Ibn Yahya, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Aïssa, selon Mohammed Ibn Sinan, selon Abi Al-Jaroud déclarant avoir entendu Abi Ja'afar (s) dire : " الله -Allah est miséricordieux envers la personne qui sauvegarde la Science. - Alors, je lui est demandé : De quelle manière la sauvegarder ? - L'Imam (s) : En la rappelant aux Ahl Al-Din-Gens de la Religion et aux Ahl Al-Wara'â-Gens de la crainte protectrice pieuse ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 59, hadith 88. Adaptation au français A. & H. Benabderrahmane.
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89. De Mohammed Ibn Yahya, selon Ahmed Ibn Mohammed, selon Abdullah Ibn Mohammed Al-Hadjal, selon certains de nos compagnons le rapportant comme étant la parole du Messager de الله -Dieu (pslf) ayant dit : " Rassemblez-vous, revenez au rappel et conversez car, la conversation est une force pour les cœurs au même titre que le sabre donne la puissance ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 59, hadith 89. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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90. De certains de nos compagnons, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Khaled, selon son père, selon Fadhala Ibn Ayoub, selon Omran Ibn Aban, selon Mansour Al-Saykal déclarant avoir entendu Aba Ja'afar (s) dire : " Rappelez-vous la Science en l'étudiant car les études sont de nobles actes religieux ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 59, hadith 90. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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Faire preuve de générosité intellectuelle 91. De Mohammed Ibn Yahya, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn A'ïssa, selon Ibn Ismaël Ibn Bazia', selon Mansour Ibn Hazim, selon Talha Ibn Zaïd, selon Abu Abdullah (s) - sixième Imam - ayant dit : " J'ai lu dans le livre de Ali (s) que الله -Dieu n'avait pas établi de pacte obligeant les ignorants au savoir sans au préalable avoir établi une promesse avec les savants : car la Science est antérieure à l'ignorance ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 59.60., hadith 91. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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92. D'un groupe de nos compagnons, selon Ahmed Ibn Mohammed Al-Barki, selon son père, selon Abdullah Ibn Moughira et Mohammed Ibn Sinan, selon Talha Ibn Zaïd, selon Abu Abdullah (s) - sixième Imam - commentant le verset suivant : " " Ne détourne pas ton visage des hommes ", par cette explication : Pour toi et en hommage au Savoir, les gens doivent demeurer égaux ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 60, hadith 92. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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93. D'après cette chaîne de transmission, selon le père, selon Ahmed Ibn Al-Nadhir, selon Amri et Ibn Chimr, selon Jaber, selon Abi Ja'afar (s) disant : " Il y a une aumône attachée à la Science consistant dans son enseignement aux créatures de الله -Dieu ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 60, hadith 93. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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94. De Ali Ibn Ibrahim, selon Mohammed Ibn A'ïssa Ibn Obayd, selon Younoussa Ibn Abderrahmane, selon une personne l'ayant rapporté, selon Abu Abdullah (s) - sixième Imam - ayant dit : " A'ïssa Ibn Mariam (s)-Jésus fils de Marie, a dit lors d'un sermon délivré aux Bani Israël : ? Bani Israël ! ne vous adressez pas aux ignorants par la voie de l'Ikma-sagesse car vous lui porterez atteinte ; et n'en privez pas les Ahl Al-Hikma-Les Gens de la sagesse car vous commettrez une injustice ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 60, hadith 94. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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Ne pas répondre sans connaissance 95. De Mohammed Ibn Yahya, selon Ahmed et Abdullah Ibné Mohammed Ibn A'ïssa, selon Ali Ibn Al-Hakam, selon Saïf Ibn Omaïr, selon Moufadhal Ibn Mazid ayant déclaré que Abu Abdullah (s) lui a dit : " Il y a deux tendances contre lesquelles je te mets en garde : Adorer الله -Allah de façon erronée, émettre un jugement sans connaissance ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 60, hadith 95. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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96. De Ali Ibn Ibrahim, selon Mohammed Ibn A'ïssa Ibn Obayd, selon Younoussa Ibn Abderrahmane, selon Abderrahmane Ibn Al-Hadjaj ayant déclaré que Abu Abdullah (s) lui avait dit : " Prends garde à deux penchants : Porter un jugement selon ton opinion personnelle ; professer une croyance sans en connaître le fondement ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 60, hadith 96. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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97. De Mohammed Ibn Yahya, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn A'ïssa, selon Al-Hassan Ibn Mahboub, selon Ali Ibn Ri'ab, selon Abi Obayda Al-Hadda'a, selon Abi Ja'afar (s) ayant dit : " Quiconque porte un jugement sans connaissance et sans guidance sera blâmé par les Anges de la miséricorde et ceux de la sanction. Il sera inculpé de la conséquence nuisible d'un tel jugement mis en pratique par la personne l'ayant reçu ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 60.61., hadith 97. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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98. De certains de nos compagnons, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Khaled, selon Al-Hassan Ibn Ali Al-Wa'cha, selon Aban Al-Ahmari, selon Ziyad Ibn Abi Radja, selon Abi Ja'afar (s) ayant dit : " Dites ce que vous savez ; dites Allahu alem- الله -Dieu seul le sait, lorsque vous ne savez pas. La personne qui altère un Verset du Coran, qu'elle s'attende à une chute d'une distance plus importante que celle séparant le Ciel de la Terre ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 61, hadith 98. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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99. De Mohammed Ibn Ismaël, selon Al-Fadhl Ibn Chadan, selon Hammad Ibn Aïssa, selon Rib'i Ibn Abdullah, selon Mohammed Ibn Muslim, selon Abu Abdullah (s) ayant dit : " Il appartient aux savants de dire Allahu alem- الله -Dieu seul le sait, dans le cas où ils ne possèdent pas la réponse à la question ; il n'appartient pas aux non savants d'y avoir recours ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 61, hadith 99. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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100. De Ali Ibn Ibrahim, selon Ahmad Ibn Mohammed Ibn Khaled, selon Hammad Ibn Aïssa, selon Hariz Ibn Abdullah, selon Mohammed Ibn Muslim, selon Abu Abdullah (s) ayant dit : " Lorsque l'un de vous est interrogé sur un sujet qu'il ignore, qu'il réponde : La adri-Je ne sais pas, et non par Allahu alem- الله -Dieu seul le sait, afin de ne pas installer le doute dans le cœur de son interlocuteur. Le questionné, en répondant par La adri-je ne sais pas, se libère du soupçon du questionneur ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 61, hadith 100. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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101. De Al-Hossein Ibn Mohammed, selon Mou'âlla Ibn Mohammed, selon Ali Ibn Asbat, selon Ja'afar Ibn Sama'a, selon plus d'une personne, selon Aban, selon Zourara Ibn A'ayen déclarant avoir demandé à Aba Ja'afar (s) : " Quel est le Droit de الله -Dieu sur Ses créatures ? - L'Imam a répondu : C'est de dire ce qu'elles savent, et de s'abstenir lorsqu'elles ignorent ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 61, hadith 101. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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102. De Ali Ibn Ibrahim, selon son père, selon Ibn Abi Omaïr, selon Younoussa (Benabderrahmane), selon Abi Ya'qub Isaac Ibn Abdullah, selon Abu Abdullah (s) ayant dit : الله -Allah a destiné pour Ses créatures deux Versets de Son Livre dont le sens est : De ne rien dire avant d'en être informé et de ne formuler aucune réponse sans connaissance. الله -Dieu, exalté soit-Il, dit : " L'alliance du Livre n'a-t-elle pas été contractée ? Elle les oblige à ne dire, sur الله -Dieu, que la Vérité. - Bien au contraire : ils ont traité de mensonge ce qu'ils ne comprennent pas et ce dont l'explication ne leur est pas parvenue ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 61.62., hadith 102. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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103. De Ali Ibn Ibrahim, selon Mohammed Ibn A'ïssa, selon Younès, selon Dawoud Ibn Farkad, selon la personne qui l'a rapporté, selon Ibn Choubrouma ayant déclaré : " n'avoir jamais communiqué un dire entendu de Ja'afar (s) Ibn Mohammed (s) sans que son cœur ne soit ému à l'énoncé préalable de : Mon père m'a dit le tenir de mon grand-père qui le tenait du Messager de الله -Dieu (pslf) ".
" Alors, Ibn Choubrouma ajouta : " Je certifie, par الله -Dieu, que le père n'a pas menti sur le grand-père, que le grand-père n'a pas menti sur le Messager de الله -Dieu (pslf) ".
" Ibn Choubrouma déclara encore : " Le Messager de الله -Dieu (pslf) a dit : Quiconque argumente selon les principes de Al-Qiyas-comparaison, analogie, s'anéantit et anéantit les autres. Celui qui porte un jugement sans la connaissance de l'abrogation et de l'abrogatif ainsi que de l'irrévocable et de l'ambigu, se détruit et mène à la ruine ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 62, hadith 103. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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Agir sans connaissance 104. De certains de nos compagnons, d'après Ahmed Ibn Mohammed Ibn Khaled, d'après son père, d'après Mohammed Ibn Sinan, Talha Ibn Zayd déclare avoir entendu Abi Abdullah (s) dire : " Celui qui agit sans discernement est semblable à celui qui marche en dehors de la voie et dont la marche soutenue ne fait que de l'écarter encore davantage ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 62, hadith 104. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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105. De Mohammed Ibn Yahya, d'après Ahmed Ibn Mohammed Ibn Aïssa, d'après Mohammed Ibn Sinan, Ibn Muskan, selon Hassan Al-Sayqal déclarant avoir entendu Aba Abdullah (s) dire : " الله -Allah n'agrée aucune action accomplie sans connaissance, et aucune connaissance sans action. Celui qui possède de la connaissance, celle-ci le guide dans l'action, quant à celui qui n'agit pas ne possède aucune connaissance car, l'acte de fidélité ou de foi est formé justement de la connaissance et de l'action ".
Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 62, hadith 105. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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106. D'une personne, d'après Ahmed Ibn Mohammed, d'après Ibn Faddâl, d'après la personne qui l'a rapporté de Aba Abdullah (s) ayant déclaré : " Le Messager de الله -Dieu a dit : Celui qui agit sans connaissance, détruit plus qu'il ne construit ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 62, hadith 106. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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Usage de la Science Uçul Al-Kafi Usage de la Science 107. De Mohammed Ibn Yahya, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Aïssa, selon Hammâd Ibn Aïssa, selon Omar Ibn Oudhayna, selon Abân Ibn Abi Ayyâch, d'après Soulaym Ibn Qays Al-Hilal ayant déclaré avoir entendu Amir Al-Mu'minin [Ali Ibn Abi Tâleb] (s) rapporter du Prophète : " Il y a deux types de personnes composant le groupe des savants : La personne possédant des connaissances et qui en tient compte est une personne préservée ; quant à celle qui possède des connaissances sans y prendre appui se met dans une situation périlleuse et les gens en Enfer seront fortement dérangés par l'odeur insupportable dégagée par le savant qui délaisse son savoir. Il en est un de tous ceux qui sont en Enfer qui connaît le plus le remords, c'est celui qui a appelé à الله -Allah une créature qui lui a répondu et accepté d'obéir à الله -Allah en conséquence de quoi celle-ci est entrée au Paradis. Alors que celui qui appela a mérité l'Enfer pour avoir abandonné son savoir, suivi ses passions et placé son espoir dans la vie immédiate. Quant à suivre les passions cela mène à s'écarter de la Vérité ; quant à placer son espoir dans la vie immédiate cela fait oublier la Vie ultime ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 63, hadith 107. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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108. De Mohammed Ibn Yahya, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Sinan, selon Ismaël Ibn Jaber, selon Abi Abdullah (s) déclarant : " La connaissance est la compagne de l'action. Celui qui sait, doit agir ; celui qui agit, doit savoir. La connaissance appelle soit à agir soit à se retenir ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 63, hadith 108. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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109. De certains de nos compagnons, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Khaled, selon Ali Ibn Mohammed Al-Qa'saniy, selon ceux qui l'ont rapporté, selon Abdullah Ibn Al-Qasim Al-Ja'afari, d'après Abi Abdullah (s) ayant dit : " Le discours de l'érudit qui n'honore pas son savoir ne pénètre pas les cœurs, tout comme l'eau de pluie ne pénètre pas la roche ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 63, hadith 109. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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110. De Ali Ibn Ibrahim, selon son père, selon Al-Qasim Ibn Mohammed, selon Al-Manqariy, selon Ali Ibn Hachim Ibn Al-Bourayd, selon son père ayant dit : " Un homme a rendu visite à Ali Ibn Al-Hossein, le questionna au sujet de diverses affaires. Il lui répondit. Puis, la personne revint une autre fois et posa les mêmes questions. Alors, Ali Ibn Al-Hossein enchérit par : Il est mentionné dans l'?vangile la sagesse de ne pas demander l'accès à une connaissance hors de portée de la compréhension propre ; de pratiquer ce que l'on connaît car, la connaissance sans l'action ajoute de l'incrédulité à son auteur en l'écartant davantage de الله- Allah ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 63.64., hadith 110. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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111. De Mohammed Ibn Yahya, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Aïssa, selon Mohammed Ibn Sinan, selon Al-Mufaddal Ibn Omar, d'après Abi Abdullah (s) ayant répondu à la question : " A quoi se reconnaît la personne de la Félicité éternelle ?. - Il répondit : Elle est celle dont les actions s'accordent à ses propos ; ce qui en fait une personne au témoignage crédible. Quant à la personne dont les actions ne s'accordent pas à ses propos, elle est à négliger ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 64, hadith 111. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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112. De certains de nos compagnons, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Khaled, selon son père qui le tenait d'un sermon de Amir Al-Mu'minin (s) prononcé du haut du Minbar : " ? vous, les gens ! Agissez en connaissance de cause, peut-être en serez-vous bien guidés ! L'érudit pratiquant est l'opposé de l'ignorant égaré séjournant dans son ignorance. La preuve contre l'érudit démuni d'action est plus accablante et désespérante que la situation de l'ignorant égaré dans son ignorance.
" De toute façon, l'un et l'autre sont à considérer comme des personnes infructueuses. Ne soyez pas des gens indécis car vous douterez ; et si vous doutez vous tomberez dans le monde de la non croyance ou de l'infidélité. Ne vous accordez pas des complaisances car vous tomberez dans le vice de la flatterie. Bannissez la flatterie dans l'affirmation de la Vérité car vous serez des vaincus.
" C'est de l'acte vrai que vous pouvez atteindre à la compréhension ; la compréhension exclue la complaisance. Le conseilleur doit commencer par lui-même ; quant au corrupteur de soi-même c'est le désobéissant à son Seigneur. Celui qui obéit à الله -Allah sera installé dans la Félicité éternelle et la réjouissance sans fin. Quant à celui qui désobéit à الله -Allah, il sera plongé dans le tourment continuel ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 64, hadith 112. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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113. De certains de nos compagnons, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Khaled, selon son père, selon ceux qui l'ont rapporté, selon Mohammed Ibn Abderrahmane Ibn Abi Layla, selon son père ayant déclaré avoir entendu Abi Ja'afar dire : " Prêtez l'oreille au savoir et pratiquez-le à des fins de déverrouiller vos cœurs car, les cœurs abondamment irrigués du Savoir sont fermés au Shaytan-الشيطان. Lorsque ce dernier vous met au défi, culbutez-le par votre savoir car, sa ruse est impuissante ".
" Alors, je l'ai questionné : De quel savoir s'agit-il ? " L'Imam (s) me répondit : " Il s'agit de ce qui est apparent de l'Omnipotence de الله عزّ و جلّ-Allah Azza wa J'jall-Dieu, Glorieux et Majestueux ! ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 64.65., hadith 113. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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La prétention intellectuelle 114. De Mohammed Ibn Yahya, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Aïssa, selon Abi Ibn Ibrahim, selon son père, tous selon Hammad Ibn Aïssa, selon Omar Ibn Oudhayba, selon Aban Ibn Abi Ayyach, selon Soulaym Ibn Qaïs, déclarant avoir entendu Amir Al-Mu'minin (s) dire : " Le Messager de الله -Allah (pslf) a déclaré : Il y a deux sortes de personnes insatiables. Celle qui court derrière le savoir et celle qui court derrière la vie immédiate du monde d'ici-bas. Celui qui se satisfait de Ma Ahalla Allahou Lahou-ce que الله -Allah a rendu licite, c'est-à-dire de toute chose dont l'accomplissement n'entraîne pas de sanction et de tout acte que la Loi rend libre d'accomplir dans la vie immédiate, s'affranchit de l'affliction ou de l'épreuve.
" Quant à celui qui Ghayri Hilliha-se satisfait de ce qui n'est pas licite, c'est-à-dire de toute chose dont l'accomplissement entraîne des sanctions et de tout acte que la Loi sanctionne, il se voue à l'anéantissement exception faite de celui qui se repent ou s'amende. Quiconque acquiert la connaissance auprès de ceux qui la détiennent se procure l'accès à la Félicité éternelle ; quiconque acquiert la connaissance à des fins de satisfaire les exigences de la vie immédiate, sa rétribution s'arrêtera au monde d'ici-bas ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 65., hadith 114. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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115. De Al-Hossein Ibn Mohammed Ibn Amir, selon Mou'âlla Ibn Mohammed, selon Al-Hassan Ibn Ali Al-Wacha'â, selon Ahmed Ibn Aïd, selon Abi Khadidja, selon Abi Abdullah (s) ayant dit : " Quiconque acquiert des hadiths à des fins de satisfaire les exigences de la vie immédiate du monde d'ici-bas ne peut prétendre à une part de la vie ultime du Monde de l'Au-delà ; quiconque désire des hadiths à des fins de provisions pour la vie ultime du monde de l'Au-delà, الله -Allah lui procurera les bienfaits de la vie immédiate ainsi que les récompenses de la vie ultime ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page.65., hadith 115. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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116. De Ali Ibn Ibrahim, selon son père, selon Al-Qasim Ibn Mohammed Al-Asbahani, selon Al-Manqiriy, selon Hafs Ibn Ghiath, selon Abi Abdullah (s) ayant dit : " Celui qui désire acquérir des hadiths à des fins de satisfaire les exigences de la vie immédiate du monde d'ici-bas ne peut prétendre à une part de la vie ultime du monde de l'Au-delà ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 65., hadith 116. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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117. De Ali Ibn Ibrahim, selon son père, selon Al-Qasim, selon Al-Manqariy, selon Hafs Ibn Ghiath, selon Abi Abdullah (s) ayant déclaré : " Lorsque vous avez connaissance d'un érudit avide de la vie immédiate du monde d'ici-bas, écartez-le du culte de votre Religion car, celui qui convoite un gain ne s'intéresse qu'à lui. - Puis, il enchérit par : الله -Allah révéla à David : N'interpose pas entre Moi et toi un érudit séduit par la vie immédiate du monde d'ici-bas car, il sera un obstacle à Mon Amour. Ces personnages sont les pirates de la voie qui mène vers Moi Mes créatures. Ma sanction la plus modique à leur égard fut de leur retirer de leurs cœurs la douceur de Mon propos intime ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 65.66., hadith 117. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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118. De Ali, selon son père, selon Al-Nawfaliy, selon Al-Soukouniy, selon Abi Abdullah (s) ayant rapporté du Messager de الله -Allah (pslf) : " Les Fouqaha-Docteurs en Principes de la Science de la Loi Islamique, sont les secrétaires des Messagers à condition qu'ils demeurent à l'écart de la vie immédiate du monde d'ici-bas. - Il fut demandé au Messager de الله -Allah (pslf) : Que signifie : ?tre à l'écart de la vie immédiate du monde d'ici-bas ? - Le Messager (pslf) répondit : C'est ne pas marcher derrière l'autorité du sultan. Lorsque les Fouqaha s'y adonnent, alors méfiez-vous d'eux à l'égard de votre Religion ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 66., hadith 118. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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119. De Mohammed Ibn Ismaël, selon Al-Fadl Ibn Chadhan, selon Hammad Ibn Aïssa, selon Rib'î Ibn Abdullah, d'après celui qui l'a rapporté selon Abi Ja'afar (s) ayant déclaré : " Quiconque désire acquérir la connaissance pour s'exhiber parmi les savants ou pour éblouir les sots ou bien encore pour attirer à lui l'attention des gens, celui-là se construit sa place en Enfer car, la prééminence ne convient qu'à celui qui en est digne ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 66., hadith 119. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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Le savant est tenu de fournir la preuve 120. De Ali Ibrahim Ibn Hachim, selon son père, selon Al-Qasim Ibn Mohammed, selon Al-Manqariy, selon Hafs Ibn Ghiath, d'après Abi Abdullah (s) ayant déclaré : " ? Hafs ! Il sera pardonné à l'ignorant soixante-dix actes coupables avant même qu'il n'en soit pardonné un seul au savant ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 66., hadith 120. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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121. De la même chaîne de transmission d'après Aba Abdullah (s) ayant dit : " Jésus, fils de Marie, et notre Prophète, ont déclaré : Que la malédiction soit sur les savants incapables, que le Feu les embrase ! ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 66., hadith 121. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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122. De Ali Ibn Ibrahim, selon son père, selon Mohammed Ibn Ismaël, selon Al-Fadl Ibn Chadan, tous selon Ibn Abi Omayr, selon Jamil Ibn Darrach ayant déclaré avoir entendu Abi Abdullah (s) dire : " En désignant son cou, il dit : Lorsque l'âme parvient à la gorge, il ne reste plus de temps pour aucun repentir du savant : " الله -Allah ne pardonne qu'à ceux qui font le mal par ignorance ". ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 66.67., hadith 122. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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123. De Mohammed Ibn Yahya, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Aïssa, selon Al-Hosssein Ibn Saïd, selon Al-Nadari Ibn Souwayd, selon Yahya Al-Halabiy, selon Abi-Saïd Al-Moukariy, selon Abi Baçir, d'après Abi Ja'afar (s) commentant la Parole de الله عزّ و جلّ-Allah Azza wa J'jall-Dieu, Glorieux et Majestueux : " Ils seront précipités dans la Géhenne, eux, et tous ceux qui s'étaient égarés ". Il enchérit par : Il s'agit, là, des gens qui ont énoncé la Justice par la langue en agissant à son encontre ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 67., hadith 123. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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Les récits vertueux 124. De Ali Ibn Ibrahim, selon son père, selon Ibn Abi Omayr, selon Hafs Ibn Al-Bakhtariy, le détenant de Amir Al-Mu'minin (s) ayant dit : " Délivrez votre âme par la grandeur de la sagesse car les âmes se languissent tout comme s'affaiblissent les corps ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 67., hadith 124. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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125. De certains de nos compagnons, selon Ahmed Ibn Mohammed, selon Nouh Ibn Shou'aïb Al-Nishapouri, selon Oubaydallah Ibn Abdullah Al-Dahqan, selon Dourousta Ibn Abi-Mansour, selon Urwa Ibn Akhi Shou'aïb Al-Aqarqoufiy, selon Shou'aïb, selon Abi Baçir ayant déclaré avoir entendu Abi Abdullah (s) rapporter de Amir Al-Mu'minin (s) : " ô ceux qui sont en quête de savoir ! Sachez que le savoir est construit de plusieurs vertus : La modestie est sa tête ; la libération de l'envie est son œil ; l'entendement est son oreille ; la véracité est sa langue ; le discernement par la voie de la rectitude est sa protection ; l'intention louable est son cœur ; la connaissance des causes et des sujets est son intellect ; la compassion est sa main ; la visite aux savants est son pied ; la retenue est sa détermination ; la crainte protectrice est sa sagesse ; la Félicité éternelle est sa finalité ; la prospérité est son action ; la fidélité est sa monture ; la parole bienveillante est son instrument de combat ; la satisfaction est son sabre ; le juste milieu est son arc ; l'entretien avec les savants est son armée ; la civilité est sa richesse ; s'écarter des actes coupables est son armement ; les générosités sont ses provisions ; la courtoisie est sa boisson ; la conduite religieuse est sa preuve ; le respect des éminents est son partenaire ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 67., hadith 125. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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126. De Mohammed Ibn Yahya, selon Ahmad Ibn Mohammed Ibn Aïssa, selon Ahmad Ibn Mohammed Ibn Abi Nasser, selon Mohammed Ibn Othman, d'après Abi Abdullah (s) ayant dit : " Le Messager de الله -Allah (pslf) a dit : Le plus estimable ministre de la foi c'est le savoir ; le plus estimable ministre du savoir c'est la bienveillance ; le plus estimable ministre de la bienveillance c'est l'indulgence ; le plus estimable ministre de l'indulgence c'est la patience ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 68., hadith 126. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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127. De Ali Ibn Mohammed, selon Sahal Ibn Ziyad, selon Ja'afar Ibn Mohammed Al-Achari, selon Abdullah Ibn Maymoun Al-Qaddah, selon Abi Abdullah, d'après ses prédécesseurs : " Un homme a rendu visite au Messager de الله -Allah (pslf) puis le questionna : ô Messager de الله -Allah ! Qu'est-ce le savoir ? "
" Le Messager de الله -Allah (pslf) répondit : C'est prêter attention ". " L'homme : " Bien ! " " Le Messager de الله -Allah (pslf) : " Puis écouter ". " L'homme : " Bien ! " " Le Messager de الله -Allah (pslf) : Mémoriser ". " L'homme : " Bien ! " " Le Messager de الله -Allah (pslf) : " C'est agir ". " L'homme enchérit : " Bien ! Et encore, ô Messager de الله -Allah (pslf) ! " " Le Messager de الله -Allah (pslf) : " Enfin, le répandre ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 68., hadith 127. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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128. De Ali Ibn Ibrahim le tenant de Abi Abdullah (s) ayant dit : " Il y a trois catégories de gens qui se lancent à la quête du Savoir. Tu peux les reconnaître par leur personnalité et leur disposition particulière. La première catégorie est composée de ceux qui recherchent le Savoir pour s'exhiber parmi les autres mais en demeurant finalement des ignorants. La seconde catégorie est composée de ceux qui recherchent le Savoir pour paraître et finalement pour abuser les gens. La troisième catégorie est composée de ceux qui recherchent le Savoir pour comprendre les préceptes et satisfaire l'intelligence.
" Celui qui s'exhibe tout en demeurant dans l'ignorance est un personnage nocif, qui aime à disputer d'objets de controverse, contredisant les propos des gens dans les assemblées sous le couvert de l'apparence de l'homme qui sait et doué d'indulgence ; il revêt les habits de l'humilité mais délaisse l'attachement aux beaux comportements-Al-Wara. الله -Allah l'a déshonoré et humilié.
" Celui qui désire paraître pour abuser les gens est le courtisan fier de se grandir face à ses congénères et humble face à ceux qui sont plus riches que lui. Il est avide de présents et corrupteur de sa Religion. Celui-ci, الله -Allah l'a rendu aveugle face à la connaissance, IL l'a démuni de l'héritage laissé par les savants.
" Quant à celui qui recherche le Savoir pour comprendre le sens des préceptes et satisfaire l'intelligence, celui-là est ému, attendri, revêtu d'un burnous pour passer la nuit, éveillé, à prier dans la pénombre. Il invoque craintivement, avec beaucoup de compassion et d'inquiétude dans sa requête. Il connaît le devenir des gens de son temps. L'absence de ses frères lui pèse. الله -Allah a renforcé ses convictions et lui accorde la Félicité éternelle au Jour de la Résurrection ".
Rapporté également par Mohammed Ibn Mahmoud Abu Abdullah Al-Qazwini, selon certains de nos compagnons dont Ja'afar Ibn Mohammed Al-Sayqal de Qazwin, selon Ahmed Ibn Aïssa Al-Alawoui, selon Abbad Ibn Souha'ïb Al-Basri d'après Abi Abdullah. Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 68.69., hadith 128. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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129. De Ali Ibn Ibrahim, selon son père, selon Mohammed Ibn Yahya, selon Talha Ibn Zayd déclarant avoir entendu Aba Abdullah (s) dire : " Nombreux sont ceux qui récitent le Livre mais peu sont ceux qui le mettent en pratique. Nombreux sont ceux qui s'appuient sur le hadith tout en corrompant le Livre, ce qui attriste le savant authentique. Quant à l'ignorant, il s'attriste du fait des récits sauvegardés. Donc, le savant se préoccupe de sa vie et l'ignorant chemine sur la voie de sa ruine. Ici, l'écart entre les deux est semblable à celui de deux bergers menant leurs troupeaux en direction opposée ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 69., hadith 129. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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130. De Al-Hossein Ibn Mohammed Al-Ash'ari, selon Mou'âlla Ibn Mohammed, selon Mohammed Ibn Joumhour, selon Abderrahmane Ibn Abi Nadjran, selon ceux qui l'ont rapporté d'après Abi Abdullah (s) ayant dit : " Quiconque mémorise quarante de nos hadiths, الله -Allah le ressuscitera le Jour de la Résurrection au rang du savant et du Faqih-Docteur en Principes de la Science de la Loi Islamique ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 69., hadith 130. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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131. De certains de nos compagnons, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Khaled, selon son père, selon ceux qui l'ont rapporté, selon Zaïd Al-Chah'han, d'après Abi Ja'afar (s) commentant la Parole de الله عزّ و جلّ-Allah Azza wa J'jall-Dieu, Glorieux et Majestueux : " " Que l'homme considère sa nourriture ". - Je lui ai demandé la signification de " sa nourriture ". - Il a répondu : Il s'agit du " Savoir " acquis de celui qui le détient ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 69., hadith 131. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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132. De Mohammed Ibn Yahya, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Aïssa, selon Ali Ibn Al-No'amal, selon Abdullah Ibn Muskan, selon Dawoud Ibn Farqad, selon Abi Saïd Al-Zouhri d'après Abi Ja'afar (s) ayant dit : " S'abstenir dans ce qui n'est pas clair évite de se précipiter dans l'abîme du danger. Abandonner le hadith dont tu n'es pas certain de l'authenticité de la source est préférable au fait de rapporter un hadith dont tu ne maîtrises pas parfaitement le sens ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 69., hadith 132. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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133. De Mohammed, selon Ahmad, selon Ibn Faddal, selon Ibn Boukayr, selon Hamza Ibn Tayyar faisant connaître à Abi Abdullah (s) une partie des sermons de son père et parvenu à un certain endroit, Abi Abdullah (s) lui dit : " Il faut s'abstenir de débattre de sujets sans connaissance de cause et dont on est pas certain. Il faut s'en remettre aux Imams de la Guidance pour qu'ils en dévoilent le sens, qu'ils en éclairent les points incompréhensibles à l'esprit commun. Ils sont ceux qui instruisent de la Vérité car الله تعالى -Allah Ta'ala dit : " Si vous ne le savez pas, interrogez les gens auxquels le Rappel a été donné ". ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 69.70., hadith 133. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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134. De Ali Ibrahim, selon son père, selon Al-Qasim Ibn Mohammed, selon Al-Manqariy, selon Soufyan Ibn Oyayna ayant déclaré avoir entendu Abi Abdullah (s) dire : " L'ensemble du savoir des gens se compose de quatre impératifs essentiels : Le premier consiste à connaître ton Seigneur ; le second consiste à prendre conscience de ce que الله -Allah a mis à ta disposition ; le troisième consiste à comprendre ce que الله -Allah attend de toi ; le quatrième est d'apprendre ce qui te fait sortir de ta Religion ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 70., hadith 134. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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135. De Ali Ibn Ibrahim, selon son père, selon Ibn Abi Omayr, selon Hicham Ibn Salim déclarant avoir demandé à Abi Abdullah (s) : " Quel est le Droit de الله -Allah sur Ses créatures ? - Il répondit : Il consiste à révéler ce qu'elles savent ; à se taire à propos de ce qu'elles ignorent. L'accomplissement de cette recommandation est un devoir envers الله -Allah ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 70., hadith 135. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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136. De Mohammed Ibn Al-Hassan, selon Sahal Ibn Ziyad, selon Ibn Sinan, selon Mohammed Ibn Imran Al-Ijli, selon Ali Ibn Handhala déclarant avoir entendu Abi Abdullah (s) dire : " établissez la position des gens selon ce qu'ils rapportent de nous ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 70., hadith 136. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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137. Selon Al-Hossein Ibn Al-Hassan, selon Mohammed Ibn Zakariyya Al-Ghalâbi, selon Ibn Aïcha Al-Baçri le tenant de Amir Al-Mu'minin (s) ayant dit dans certain de ses sermons : "O vous, les gens ! Sachez que celui qui est excédé par un propos diffamant n'est pas un sage ; que celui qui se réjouit de l'éloge d'un ignorant n'est pas non plus un sage. Les gens sont les enfants de leur instruction car, la valeur de chacun réside dans ce qu'il sait accomplir. C'est dans l'échange de connaissances qu'apparaît votre position ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 70., hadith 137. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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138. De Al-Hossein Ibn Mohammed, selon Mou'âlla Ibn Mohammed, selon Al-Wacha'â, selon Aban Ibn Othman, selon Abdullah Ibn Soulayman déclarant avoir entendu Aba Ja'afar (s) dire en présence d'une personne de Al-Basra, nommée Othman Al-A'âma et prétendant que Al-Hassan Al-Basri soutenait que les gens de l'Enfer sont fortement incommodés de l'odeur nauséabonde dégagée par ceux qui ont la réputation de passer sous silence le Savoir. Abu Ja'afar (s) répondit : " Donc, la personne connue pour être croyante parmi les gens de Pharaon a péri ? !… Saches que le Savoir est sans cesse protégé depuis l'envoi de Noé. - Ajoutant : Par الله -Allah ! Al-Hassan Al-Basri est de ceux qui vont de gauche à droite mais le Savoir se trouve ici ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 70.71., hadith 138. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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Lire, écrire, honorer les livres et y demeurer attaché 139. De Ali Ibn Ibrahim, selon son père, selon Ibn Abi Omayr, selon Mansour Ibn Younès, selon Abi Basir ayant demandé le sens à Abi Abdullah (s) de la Parole de الله -Allah : " … qui écoutent la Parole et qui obéissent à ce qu'elle contient de meilleur ". Il commenta de la façon suivante : Là, il s'agit d'une personne écoutant un hadith et le transmettant tel elle l'a reçu, sans additions ni omissions ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 71., hadith 139. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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140. De Mohammed Ibn Yahya, selon Mohammed Ibn Al-Hossein, selon Ibn Abi Omayr, selon Ibn Oudhayna, selon Mohammed Ibn Muslim déclarant avoir dit à Abi Abdullah (s) : " Lorsque l'on me rapporte l'un de tes hadiths je lui en ajoute ou je lui en soustrais. - Ce à quoi, il répondit : Si la raison est de vouloir le rendre intelligible, il n'y a aucun mal à cela ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 71., hadith 140. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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141. D'une personne, selon Mohammed Ibn Al-Hossein, selon Al-Sinan, selon Dawoud Ibn Farqad s'étant entretenu avec Abi Abdullah (s) : " J'écoute ce que tu dis, mais lorsque je désire le retransmettre, je n'y parviens pas. - Abi Abdullah (s) lui demanda : Est-ce volontaire ? - L'homme répondit : Non ! - Abi Abdullah (s) : Est-ce son sens que tu désires transmettre ? - L'homme répondit : Oui ! - Alors, Abi Abdullah enchérit par : Il n'y a aucun inconvénient à cela ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 71., hadith 141. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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142. D'une personne, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Aïssa, selon Al-Hossein Ibn Saïd, selon Al-Qasim Ibn Mohammed, selon Ali Ibn Abi Hamza, selon Abi Basir ayant eu un entretien avec Abi Abdullah (s) : " Il m'arrive de transmettre des hadiths appris de toi en les assignant à ton père, et de transmettre des hadiths appris de ton père en te les assignant. - Abi Abdullah (s) : Il est préférable pour moi que tu les assignes à mon père. - Puis, Abu Abdullah (s) s'adressa à Jamil pour lui dire ceci : Ce que tu apprends de moi, transmets-le au nom de mon père ! ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - p71., hadith 142. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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143. D'une personne, selon Ahmed Ibn Mohammed, selon Mohammed Ibn Al-Hossein, selon Ibn Mahboub, selon Ibn Sinan ayant eu un entretien avec Abi Abdullah (s) : " Les gens me rendent visite à des fins d'apprendre ce que j'ai appris de toi mais je ne m'en sens pas capable et cela me contrarie. - Alors, Abi Abdullah (s) lui dit : Cite un hadith du début, un du milieu et un de la fin ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 72., hadith 143. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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144. De la même chaîne de transmetteurs, selon Ahmed Ibn Omar Al-Hallal ayant déclaré avoir eu un entretien avec Abi Al-Hassan Al-Redha (s) : " Il arrive qu'une personne nous remette un document sans nous demander de le transmettre en son nom. Nous est-il autorisé de le transmettre en son nom ? - Abi Abdullah (s) répondit : Dans le cas où tu es certain que ce document est de lui, tu peux le transmettre en son nom ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 72., hadith 144. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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145. De Ali Ibn Ibrahim, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Khaled, selon Al-Nawfali, selon Al-Soukouni d'après Abi Abdullah (s) ayant déclaré que Amir Al-Mu'minin (s) a dit : " Lorsqu'une personne vous cite un hadith transmettez-le en son nom. Si c'est un hadith vrai, il est en votre faveur, si c'est un hadith faux, il est contre la personne en question ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 72., hadith 145. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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146. De Ali Ibn Mohammed, selon Ibn Abdullah, selon Ahmed Ibn Mohammed, selon Abi Ayyoub Al-Madani, selon Abi Omayr, selon Hossein Al-Ahmasi, d'après Abi Abdullah (s) ayant dit : " Le cœur s'en remet à ce qui est écrit ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 72., hadith 146. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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147. De Al-Hossein Ibn Mohammed, selon Mou'âlla Ibn Mohammed, selon Al-Hassan Al-Wacha'a, selon Assim Ibn Houmayd, selon Abi Basir déclarant avoir entendu Aba Abdullah (s) dire : " écrivez car vous ne pouvez mémoriser qu'en écrivant ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 72., hadith 147. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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148. De Mohammed Ibn Yahya, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Aïssa, selon Al-Hassan Ibn Ali Faddal, selon Ibn Bouka'ïr, selon Oubayd Ibn Zurara déclarant de Abi Abdullah (s) : " Prenez soin de vos livres car ils vous seront très utiles ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 72., hadith 148. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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149. D'un groupe de nos compagnons, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Khaled Al-Barqiy, selon certains de ses amis, selon Abi Saïd Al-Khaybari, selon Al-Mufaddali Ibn Omar déclarant que Abu Abdullah (s) lui a dit : " ?cris et transmets ton savoir à tes frères. A ta mort donne en héritage tes livres à tes enfants car viendra une époque très troublée pour les hommes, où ils ne trouveront de bon réconfort que dans leurs livres ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 72.73., hadith 149. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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150. De la même chaîne de transmetteurs, selon Mohammed Ibn Ali qui l'a révélé et déclaré que Aba Abdullah (s) a dit : " Prenez garde au mensonge tenu avec dessein de tromper. - Il lui fut demandé : Qu'est-ce le mensonge tenu avec dessein de tromper ? - Il enchérit disant : C'est lorsqu'une personne t'ayant rapporté un hadith, tu le transmets au nom d'une autre ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 73., hadith 150. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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151. De Mohammed Ibn Yahya, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Aïssa, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Abi Nassrin, selon Jamil Ibn Darradj déclarant avoir entendu Abu Abdullah (s) dire : " Prenez soin du sens grammatical de nos hadiths car nous sommes des gens au langage clair et éloquent ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 73., hadith 151. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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152. De Ali Ibn Mohammed, selon Sahal Ibn Ziyad, selon Ahmed Ibn Mohammed, selon Omar Ibn Abdelaziz, selon Hichem Ibn Salim et Ahmed Ibn Othman et d'autres ayant déclaré avoir entendu Aba Abdullah (s) dire : " Mon hadith est le hadith de mon père ; le hadith de mon père est le hadith de mon grand-père ; le hadith de mon grand-père est le hadith de Al-Hossein ; le hadith de Al-Hossein est le hadith de Al-Hassan ; le hadith de Al-Hassan est le hadith de Amir Al-Mu'minin (s) ; le hadith de Amir Al-Mu'minin est le hadith du Messager de الله -Allah (pslf) ; le hadith du Messager de الله -Allah (pslf) est Qawlou Allah Azza wa J'jal-La Parole de الله -Allah, L'Inaccessible et Le Majestueux ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 73., hadith 152. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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153. D'un groupe de nos compagnons, selon Ahmed Ibn Mohammed, selon Mohammed Ibn Al-Hassan Abi Khaled Chay'ïnoulah déclarant avoir demandé à Abi Ja'afar Al-Thani (s) : " Que je sois ta rançon ! Nos érudits ont rapporté des récits de Abi Ja'afar (s) et de Abi Abdullah (s) à une époque où la Taqiyya-Discipline du secret, était impérative, les obligeant à dissimuler leurs livres au point où ils ne furent pas en mesure de les diffuser. Aussi, après leurs décès, les livres nous sont parvenus. - Alors, Abi Ja'afar Al-Thani (s) répondit : Faites-en connaître leur contenu car ils sont un Droit ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 73., hadith 153. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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Suivre une source d'imitation-Taqlid 154. D'un groupe de nos compagnons, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Khaled, selon Abdullah Ibn Yahya, selon Ibn Mouskan, selon Abi Basir ayant dit à Abi Abdullah (s) : " Ils ont pris leurs docteurs et leurs moines comme seigneurs au lieu de الله -Allah ".
" L'Imam (s) dit : " En vérité, par الله -Allah !, ils ne les ont pas appelés à leur vénération car si tel eut été le fait, les gens ne leur auraient pas répondu. Par contre, ils leur ont rendu Ahallou-licite ce qui était Haram-illicite - c'est-à-dire toute chose dont l'accomplissement entraîne des sanctions et tout acte que la Loi interdit d'accomplir ; et rendu Harramou-illicite ce qui était Halal-licite - c'est-à-dire toute chose dont l'accomplissement n'entraîne pas de sanction et de tout acte que la Loi rend libre d'accomplir -. Partant, ils les ont vénérés d'où ils ne l'avaient pas pressenti ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 73.74., hadith 154. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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155. De Ali Ibn Mohammed, selon Sahal Ibn Ziyad, selon Ibrahim Ibn Mohammed Al-Hamdani, selon Mohammed Ibn Obaydah déclarant que Abu Abdullah (s) lui a demandé : " ? Mohammed ! Antoum Achaddou Taqlidan Ami Al-Murji'a-?tes-vous ceux qui imiter efficacement ou bien est-ce Al-Murji'a-La secte professant qu'il n'est pas dommageable de désobéir quand on a la foi, ni profitable d'obéir quand on est mécroyant ? "
" Il répondit à l'Imam (s) : " Nous avons imité et eux aussi ". " L'Imam (s) : " Là n'est pas ma question ". " L'homme : " Je n'ai pas su lui répondre ". " Alors, Abu Al-Hassan (s) continua : " Al-Murji'a a installé un personnage dont elle n'a pas réclamé qu'il lui soit obéi impérativement mais les disciples l'ont quand même imité. Quant à vous, vous avez investi un homme puis rendu obligatoire l'obéissance à son égard mais vous ne l'avez pas imité. Les premiers sont donc des imitateurs plus efficaces que vous ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 74., hadith 155. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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156. De Mohammed Ibn Ismaël, selon Al-Fadhl Ibn Chaddan, selon Hammad Ibn Aïssa, selon Ribi'y Ibn Abdullah, selon Abi Basir, selon le commentaire de Abi Abdullah (s) concernant Qawl Allah J'jalla wa Azza-La Parole de Dieu, Le Majestueux et L'Inaccessible : " Ils ont pris leurs docteurs et leurs moines comme seigneurs au lieu de الله -Allah ". - Il commenta ce verset de cette façon : Par الله -Allah ! Ils n'ont ni jeûné ni prié en leur nom mais ils leur ont rendu Ahallou-licite ce qui était Haram-illicite - c'est-à-dire toutes choses dont l'accomplissement entraîne des sanctions et tous actes que la Loi sanctionne - ; et ils leur ont rendu Harramou-illicite ce qui était Halal-licite - c'est-à-dire toutes choses dont l'accomplissement n'entraîne pas de sanction et tous actes que la Loi rend libre d'accomplir -. Ils les suivirent ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 74., hadith 156. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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Les initiatives contraires à la tradition Uçul Al-Kafi Les initiatives contraires à la tradition ou les dispositions nouvelles qui ne se trouvent nulle part auparavant, les conclusions individuelles et les analogies 157. De Al-Hossein Ibn Mohammed Al-Ach'ari, selon Mou'âlla Ibn Mohammed, selon Al-Hassan Ibn Ali Al-Wacha'â, selon certains de nos compagnons, selon Ahmed Ibn Mohammed, selon Ibn Faddal, tous de Aâm Ibn Houmayd, selon Mohammed Ibn Muslim, d'après Abi Ja'afar (s) ayant fait état d'un sermon de Amir Al-Muminin (s) : " La mésentente débute dès lors que les passions l'emportent ; que les règles sont improvisées ; que les hommes se donnent en tuteurs d'autres hommes. Si ce qui n'est pas conforme dès son fondement et qui se réduit à rien et n'implique rien-Al-Batil, pouvait se déceler facilement, cela permettrait à la personne intelligente de le discerner rapidement. Puis, si ce qui est la chose vraie s'affirmant par la Vérité-Al-Haqq n'était pas dissimulée, alors, il n'y aurait pas de controverse. En vérité, certains amalgament une partie du Batil avec une partie du Haqq au point de suivre le Shaytan-الشيطان. Les gens préservés seront ceux auxquels الله-Dieu a accordé la faveur de la qualité de la perfection-Al-Husn ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 74.75., hadith 157. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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158. De Al-Hossein Ibn Mohammed, selon Mou'âlla Ibn Mohammed, selon Mohammed Ibn Joumhour Al-Amiy, le détenant du Messager de Dieu (pslf) ayant dit : " Idha dhaharat Al-Bida'ou fi Oummati-Lorsque les initiatives contraires à la tradition se déverseront sur ma Communauté, alors, le savant sera tenu de faire prédominer le Savoir, s'il s'y refuse, qu'il s'attende à la malédiction de الله -Allah ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 75., hadith 158. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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159. De la même chaîne de transmetteurs, selon Mohammed Ibn Joumhour, le détenant du Messager de الله-Dieu (pslf) ayant dit : " Man ata dha Bida'a-Celui qui instaure des dispositions nouvelles ou prend des initiatives contraires à la tradition et s'en glorifie, sape les fondements de l'Islam ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 75., hadith 159. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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160. De la même chaîne de transmetteurs, selon Mohammed Ibn Joumhour, le détenant du Messager de Dieu (pslf) ayant dit : " الله -Allah n'agrée pas le repentir de Sahib Al-Bida'a-celui qui prend une initiative contraire à la tradition ou qui instaure une disposition nouvelle qui ne se trouve nulle part auparavant. - Il lui fut demandé : Comment est-ce possible ? - Il répondit : Car son cœur est irrigué de la complaisance qu'il accorde à la Bida'a ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 75., hadith 160. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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161. De Mohammed Ibn Yahya, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Aïssa, selon Al-Hassan Ibn Mahboub, selon Mouawiya Ibn Wahb déclarant avoir entendu Abu Abdullah (s) dire : " Inda koulli Bida'a-Pour chaque initiative contraire à la tradition et pour chaque disposition nouvelle qui ne se trouve nulle part auparavant, qui seront pratiquées après mon Retour à mon Créateur, un waliy des Gens de ma Demeure, viendra les contredire par des propos inspirés de الله -Allah. Il énoncera la Vérité et la Clarté. Il fera reculer les intrigues des comploteurs. Il s'exprimera aux noms des faibles. ? gens doués d'entendement ! Réfléchissez à cela ! Ne comptez que sur الله -Allah ! ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 75., hadith 161. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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162. De Mohammed Ibn Yahya, selon certains de ses compagnons, selon Ali Ibn Ibrahim, selon son père, selon Harun Ibn Muslim, selon Mas'ada Ibn Sadaqa, selon Abi Abdullah (s), selon Ali Ibn Ibrahim, selon son père, selon Ibn Mahboub le détenant de Amir Al-Mu'minin Ali (s) ayant dit : " Parmi les plus détestables des créatures de عز و جلّ الله -Allah Azza wa J'jall-Dieu, Glorieux et Majestueux, il y en a deux. La première est l'homme abandonné à lui-même par الله -Allah ; éloigné de la voie ; mach'ouf bi kalam bid'a-préoccupé par entreprendre des initiatives contraires à la tradition ou par le souci d'instaurer des dispositions nouvelles qui ne se trouvent nulle part auparavant ; se montrant par la pratique de la prière rituelle et le jeûne ; illusionnant ceux qui lui donnent de l'importance ; s'égarant de la voie droite parcourue par ses prédécesseurs ; induisant à l'ignorance celui qui le prend comme exemple à suivre durant sa vie et après son décès ; porteur du fardeau des actes coupables des autres ; otage de ses actes blâmables.
" La seconde créature détestable est l'homme qui amasse l'écume des ignorants ; consciencieux jusqu'au scrupule pour semer la discorde ; les insensés l'ont qualifié de savant ; aucun n'a acquis de lui un bien ni n'est sorti grandi de sa compagnie car il s'acharne à l'accaparement de tout ; il donne peu de tout ce qu'il possède ; jamais rassasié de l'abondance qu'il thésaurise avec avarice ; trônant parmi les gens comme juge pour clarifier ce qui leur est équivoque au risque de contredire un jugement antérieur sans tenir compte des reproches d'un juge semblable à lui ; face aux intrigues des oppositions irréductibles il cherche à convaincre par des propos futiles qu'il érige en conclusions ; accablé dans les abîmes du soupçon il est comme la toile de l'araignée, incertain de sa réussite.
" Il considère tout ce qu'il nie comme sans valeur scientifique ; incapable de déceler le danger face à tous ses excès ; après avoir comparé un fait à un autre, il ne remet pas en cause sa conclusion ; confronté à une défaillance de l'esprit, il en garde la cause secrètement en lui-même de honte qu'il ne lui soit fait remarquer son incompétence ; il ose, malgré tout, porter des jugements ; il est la clé des audaces ; il chevauche les suspicions ; il manipule les ignorants.
" Il ne s'excuse pas auprès de celui qui sait à des fins de préserver sa vanité ; il ne mord pas à pleines dents dans le fruit de la connaissance à des fins de se grandir ; il sème à tous les vents les rumeurs ; il fait verser des larmes aux héritiers ; le sang se plaint de lui ; il rend licite l'organe génital illicite, et rend illicite l'organe génital licite par son simple jugement personnel ; il se moque de ce qu'il est dit de lui ; à vrai dire, il ne mérite pas tout ce qu'il délaisse malgré sa prétention de détenir la connaissance de la Vérité ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 75., hadith 162. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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163. De Al-Hossein Ibn Mohammed, selon Mou'âlla Ibn Mohammed, selon Al-Hassan Ibn Ali Al-Wacha'a, selon Aban Ibn Othman, selon Abi Chayba Al-Khorassani déclarant avoir entendu Abi Abdullah (s) dire : " Ashab Al-Maqaïs-Les partisans de la comparaison ou de l'analogie ont demandé le savoir à travers Al-Maqaïs-les analogies, pour finalement terminer bien loin de la Vérité car la Religion de ?? - Allah ne s'acquiert pas par Al-Maqaïs ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 76., hadith 163. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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164. De Ali Ibn Ibrahim, selon son père, selon Mohammed Ibn Ismaël, selon Al-Fadhl Ibn Chadan le détenant de Abi Ja'afar (s) et de Abi Abdullah (s) ayant dit : " Koullou Bid'atin-Tout ce qui mène à une initiative contraire à la tradition et à une disposition nouvelle qui ne se trouve nulle part auparavant, est un pur produit de l'ignorance, et tout ce qui provient de l'ignorance chemine sur la voie qui mène en Enfer ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 77., hadith 164. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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165. De Ali Ibn Ibrahim, selon son père, selon Ibn Abi Omayr, selon Mohammed Ibn Houkaym déclarant avoir dit à Abi Al-Hossein Moussa (s) : " Que je sois ta rançon ! C'est par toi que الله -Allah nous a accordé la faveur de saisir notre Religion. Lorsque notre groupe est présent dans une assemblée, les uns et les autres se questionnent à propos de divers sujets. Nous fournissons des réponses par la voie de l'enseignement que الله -Allah nous a accordé à travers toi. Parfois, il nous est posé des questions auxquelles nous ne pouvons répondre faute d'argument provenant de toi ou de tes prédécesseurs. Alors, nous répondons par ce qui se rapproche le plus de ton enseignement que nous appliquons ".
" Ici, l'Imam (s) répondit : " Bon ! Cette pratique est hors de question ! Par الله -Allah ! Que périsse celui qui s'y applique ô Ibn Houkaym ".
" Puis, enchérissant, l'Imam (s) dit : " Que الله-Dieu maudisse Abu Hanifa car il débutait en disant : " Ali a dit et moi aussi… ".
" Puis, Mohammed Ibn Houkaym dit à Hichem Ibn Al-Hakim : " Par الله-Dieu, je n'ai jamais accepté d'adhérer à la pratique du Qiyas-consistant à rapporter une chose à une autre semblable par le raisonnement analogique ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 77., hadith 165. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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166. Mohammed Ibn Abi Abdullah, selon Younès Ibn Abderrahmane, a demandé à Abi Al-Hassan Al-Awal (s) : " Comment demeurer dans la voie de la Reconnaissance de l'Unicité de Dieu ? "
" L'Imam (s) lui répondit : " O Younès ! La takounanna moubtadi'an-Ne sois pas l'un de ceux qui prennent des initiatives contraires à la tradition ni de ceux qui émettent des dispositions nouvelles qui ne se trouvent nulle part auparavant ; saches que celui qui juge selon son opinion personnelle est voué à l'anéantissement ; que celui qui s'écarte des Gens de la Demeure de son Prophète, se perd ; quant à celui qui s'écarte du Livre de الله-Dieu et de la parole du Prophète, il s'exclue de la Religion ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 77., hadith 166. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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167. De Mohammed Ibn Yahya, selon Ahmed Ibn Mohammed, selon Al-Wacha'a, selon Muthannâh Al-Hannât, selon Abi Basir déclarant avoir dit à Abi Abdullah (s) : " Parfois, nous devons faire face à des événements nouveaux auxquels nous sommes incapables d'y apporter une réponse fondée soit sur le Livre de الله-Dieu soit sur la Sunna, mais, et malgré tout, nous en débattons.
" Là, l'Imam (s) lui répondit : Non ! Car, au cas où tu donnerais la réponse juste cela ne te serait pas compté, et au cas où la réponse serait fausse tu aurais faussé la Vérité de عزّ و جلّ الله -Allah Azza wa J'jall-Dieu, Glorieux et Majestueux ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 77, hadith 167. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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168. De certains de nos compagnons, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Aïssa, selon Ali Ibn Al-Hakam, selon Omar Ibn Aban Al-Kalbi, selon Abderrahim Al-Qaçir, d'après Abi Abdullah (s) déclarant au nom du Messager de الله-Dieu (pslf) : " Koullou Bida'a-Toutes initiatives contraires à la tradition ou toutes dispositions nouvelles qui ne se trouvent nulle part auparavant, sont des aberrations et, toute aberration mène en Enfer ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 77, hadith 168. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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169. De Ali Ibn Ibrahim, selon Mohammed Ibn Aïssa Ibn Oubayd, selon Younès Ibn Abderrahmane, selon Sama'a Ibn Mihran s'adressant à Abi Al-Hassani Moussa (s) : " Que الله -Allah t'accorde la faveur d'un comportement intègre ! Il nous arrive de nous réunir et de débattre de l'acquis provenant de toi, et à chaque interrogation nous y apportons une réponse écrite tirée de ton enseignement. C'est là une distinction bénie de الله -Allah. Toutefois, nous n'avons pas de réponses à donner à certaines interrogations. Alors, l'un consulte l'autre à la recherche d'un sujet semblable à celui concerné à des fins de discerner la réponse par analogie ".
" L'Imam (s) : " Quel intérêt y a-t-il à s'adonner à la pratique du Qiyas ? - Ajoutant : " Lorsque vous devez faire face à des interrogations, répondez-y à la condition d'en posséder les réponses et, dans le cas contraire, je suis ici - indiquant du plat de sa main sa poitrine ".
" Puis, l'Imam (s) enchérit par : " Que الله -Allah maudisse Abu Hanifa ! Il débutait par : " Ali a dit et moi je dis aussi… " ; " Les compagnons ont dit et moi je dis aussi… " " Puis, l'Imam (s), s'adressant au demandeur : " As-tu assisté à ses entretiens ? " " Je lui ai répondu : " Non ! Mais ceci correspond bien à ses propos ".
" Ensuite, je l'ai questionné à nouveau : " Que الله -Allah t'accorde la faveur d'un comportement intègre ! Le Messager de الله-Dieu (pslf) a-t-il exposé aux gens tout ce qui leur était suffisant pour leur époque ? "
" L'Imam (s) : " Oui ! Ainsi que pour les époques à venir et pour jusqu'au Jour de la Résurrection ".
" Le demandeur : Avons-nous perdu tout ce qu'il a exposé ? "
" L'Imam (s) : " Non ! Tout se trouve chez ses Dépositaires ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 78., hadith 169. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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170. D'une personne, selon Mohammed, selon Younès, selon Aban, selon Abi Chayba déclarant avoir entendu Abi Abdullah (s) dire : " Le savoir de Ibn Choubrouma est demeuré rassemblé dans ce qu'a dicté le Messager de الله-Dieu (pslf). Ali a écrit que cet ensemble prophétique n'a laissé place à aucune autre conviction car, il s'y trouve toute la science du licite-'Ilm Al-Halal - c'est-à-dire la science de toute chose dont l'accomplissement n'entraîne pas de sanction et de tout acte que la Loi rend libre d'accomplir ; et la science de l'illicite-'Ilm Al-Haram - c'est-à-dire la science de toute chose dont l'accomplissement entraîne des sanctions et de tout acte que la Loi sanctionne -. Or, les partisans de la pratique du Qiyas ayant demandé la connaissance par le discernement analogique n'ont fait que de s'éloigner de la Vérité. La Religion de الله-Dieu ne peut être pénétrée par Al-Qiyas ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 78., hadith 170. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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171. De Mohammed Ibn Ismaël, selon Al-Fadhl Ibn Chadan, selon Safwan Ibn Yahya, selon Abderrahmane Ibn Al-Hajjaj, selon Aban Ibn Taghlib, d'après Abi Abdullah (s) déclarant : " La Sunna ne peut s'établir d'après le Qiyas. N'as-tu pas remarquer que la femme compense le jeûne alors qu'elle ne rattrape pas ses prières ? ? Aban ! Le jour où la Sunna sera interprétée par le Qiyas, la Religion en sera sûrement altérée ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 78., hadith 171. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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172. De certains de nos compagnons, selon Ahmed Ibn Mohammed, selon Othman Ibn Aïssa ayant dit avoir demandé à Aba Al-Hassan Moussa (s) au sujet du Qiyas et qu'il lui répondit : " Quel est votre intérêt dans le Qiyas car, il n'y a pas de question à poser à الله -Allah sur le fait d'avoir rendu telle chose licite-Halal et telle autre illicite-Haram ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 79., hadith 172. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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173. De Ali Ibn Ibrahim, selon Haroun Ibn Muslim, selon Mas'ada Ibn Sadaqa déclarant d'après le père de Ja'afar que Ali (s) a dit : " Celui qui s'adonne à la pratique du Qiyas-de la comparaison d'un sujet semblable à un autre ou discernement par l'analogie, sera, tout au long de sa vie, plongé dans la confusion. Quant à celui qui se soumet à الله-Dieu d'après son opinion personnelle qu'il s'attende à une existence compromise ".
" Ici, Abu Ja'afar (s) ajouta : " Celui qui donne aux gens un avis jurisprudentiel fondé sur sa réflexion propre, celui-là s'est soumis à الله-Dieu en demeurant un ignorant ; et celui qui se soumet à الله-Dieu en demeurant ignorant s'oppose à الله -Allah, par méconnaissance, de ce qu'IL a rendu Halal - c'est-à-dire toute chose dont l'accomplissement n'entraîne pas de sanction et tout acte que la Loi rend libre d'accomplir - et de ce qu'IL a décrété Haram - c'est-à-dire toute chose dont l'accomplissement entraîne des sanctions et tout acte que la Loi sanctionne ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 79, hadith 173. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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174. De Mohammed Ibn Yahya, selon Ahmed Ibn Mohammed, selon Al-Hassan Ibn Ali Ibn Yaqtin, selon Al-Hossein Ibn Miyyah, selon son père, d'après Abi Abdullah (s) ayant dit : " Satan a voulu s'imposer face à Adam en disant : " Tu m'as créé de feu et Tu l'as créé d'argile ". Satan, en s'imposant à l'essence d'Adam créée par الله -Allah, s'imposait à l'éclat de la lumière bien plus lumineux que la simple lueur du feu ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 79., hadith 174. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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175. De Ali Ibn Ibrahim, selon Mohammed Ibn Aïssa Ibn Oubayd, selon Younès, selon Hariz, selon Zourara ayant déclaré avoir interrogé Abi Abdullah (s) au sujet du Halal-c'est-à-dire au sujet de toute chose dont l'accomplissement n'entraîne pas de sanction et de tout acte que la Loi rend libre d'accomplir et au sujet du Haram-c'est-à-dire au sujet de toute chose dont l'accomplissement entraîne des sanctions et de tout acte que la Loi sanctionne.
" Abi Abdullah (s) lui a répondu : " Le Halal-c'est-à-dire toute chose dont l'accomplissement n'entraîne pas de sanction et tout acte que la Loi rend libre d'accomplir légiféré par Mohammed demeure Halal jusqu'au Jour de la Résurrection ; quant au Haram-c'est-à-dire toute chose dont l'accomplissement entraîne des sanctions et tout acte que la Loi sanctionne, légiféré par Mohammed demeure Haram pour jusqu'au Jour de la Résurrection. Rien ne peut s'y ajouter ni rien ne viendra s'y ajouter. - Ali (s) a déclaré : Ma ahad ibtada'a bid'a-Quiconque s'adonne à une initiative contraire à la tradition ou à une disposition nouvelle qui ne se trouve nulle part auparavant, s'écarte de la Sunna ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 79., hadith 175. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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176. De Ali Ibn Ibrahim, selon son père, selon Ahmed Ibn Abdullah Al-Aqili, selon Aïssa Ibn Abdullah Al-Qourachi ayant déclaré que Abu Abdullah (s) a demandé à Habu Hanifa alors présent chez-lui : " ? Abu Hanifa ! J'ai été informé de ta pratique du Qiyas-comparaison d'un sujet semblable à un autre ou discernement par analogie. " Ce à quoi Abu Hanifa répondit : " En effet ! "
" L'Imam (s) enchérit par : " Il ne faut pas t'adonner à la pratique du Qiyas car le premier qui s'y adonna fut Iblis disant : " Tu m'as créé de feu et Tu l'as créé d'argile ". Ici, Iblis pratiqua le discernement par analogie qui mène à l'erreur de jugement car, s'il avait su discerner entre la pure lumière de l'essence d'Adam et la pâle lueur du feu, il aurait su distinguer laquelle des deux est la lumière ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 79.80., hadith 176. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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177. De Ali, selon Mohammed Ibn Aïssa, selon Younès, selon Qotayba ayant rapporté qu'un homme questionna Abu Abdullah (s) à propos d'une affaire. Il lui répondit. Puis, l'homme ajouta : " A ton avis, s'il en est ainsi ou autrement, qu'elle est ta réponse ? "
" L'Imam (s) : " Bien ! Je t'ai répondu en prenant appui sur l'exemple du Messager de الله-Dieu (pslf), cependant, saches que nous ne sommes pas de ceux auxquels il est dit : A ton avis… Et cela vaut en tout et en rien ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 80., hadith 177. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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178. De certains de nos compagnons, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Khaled, selon son père le détenant de Abu Ja'afar (s) ayant dit : " Ne prenez pas d'allié hormis الله -Allah si vous êtes croyants car, toute filiation, tout lien de parenté, toute affinité avec des proches, tout allié, toute Bida'a-initiative contraire à la tradition ou disposition nouvelle qui ne se trouve nulle part auparavant, ainsi que toute apparence, seront supprimées, excepté ce que le Coran affirme ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 80., hadith 178. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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Recourir au Coran et à la Sunna en tant que sources de la définition du Al-Halal-le licite et de Al-Haram-l'illicite et de tout ce dont les gens ont besoin 179. De Mohammed Ibn Yahya, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Aïssa, selon Abi Hadid, selon Marazim, d'après Abi Abdullah (s) ayant déclaré : " تبارك تعالى الله -Allah Tabaraka wa Ta'ala-Dieu, Béni et Exalté soit-IL, a révélé dans le Coran la signification de toute chose. Par الله -Allah ! الله -Allah n'a rien oublié de ce dont les créatures ont besoin au point où personne ne peut faire remarquer : Si seulement cela pouvait être mentionné dans le Coran car, y compris pour cette éventualité, الله -Allah a donné une réponse ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 80., hadith 179. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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180. De Ali Ibn Ibrahim, selon Mohammed Ibn Aïssa, selon Younès, selon Hossein Ibn Al-Mundhir, selon Omar Ibn Al-Qaïs déclarant avoir entendu Abu Ja'afar (s) dire : " تبارك و تعالى الله -Allah Tabaraka wa Ta'ala-Dieu, Béni et Exalté soit-IL, n'a omis aucun détail dont son peuple a besoin sans qu'IL en ait fait mention dans Son Livre et que Son Messager (pslf) a expliqué. الله -Allah a établi chaque chose selon ses limites et une preuve pour la distinguer. IL a prévenu que quiconque outrepasserait les limites qu'il s'attende à une sanction ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 80.81., hadith 180. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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181. De Ali, selon Mohammed, selon Younès, selon Aban, selon Soulayman Ibn Haroun déclarant avoir entendu Abi Abdullah (s) dire : " الله-Dieu n'a créé ni le Halal ni le Haram sans leur avoir donné leurs limites comme IL a donné les limites à cette maison. Tout ce qui se trouve sur le chemin appartient au chemin et tout ce qui se trouve dans la maison appartient à la maison y compris la trace d'une égratignure ou l'empreinte du coup de fouet ou du demi coup de fouet ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 81., hadith 181. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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182. De Ali, selon Mohammed Ibn Aïssa, selon Younès, selon Hammad, d'après Abi Abdullah (s) déclarant avoir entendu : " Tout est présent dans le Coran et la Sunna ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 81., hadith 182. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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183. De Ali Ibn Ibrahim, selon son père, selon Mohammed Ibn Aïssa, selon Younès, selon Hammad, selon Abdullah Ibn Sinan, selon Abi Al-Jaroud ayant déclaré de Abu Ja'afar (s) : " Lorsque vous m'interrogez au sujet d'une chose que je vous transmets, questionnez-moi d'après le Livre de الله-Dieu.
" Puis, dans d'autres hadiths il a dit : " Le Messager de الله-Dieu (pslf) a interdit de bavarder inutilement, de dilapider la richesse, et de poser de nombreuses questions ".
" Alors, il lui fut demandé : " ô fils du Messager de الله-Dieu (pslf) ! Où peut-on trouver ceci dans le Livre de الله-Dieu ? "
" Il leur répondit : " ??? ???? الله -Allah Azza wa J'jall-Dieu, Glorieux et Majestueux dit : " La plupart de leurs entretiens ne comportent rien de bon, sauf la parole de celui qui ordonne une aumône ou un bien notoire ou une réconciliation entre les hommes ". - " Ne confiez pas aux insensés les biens que الله-Dieu vous a donnés pour vous permettre de subsister ". - " ô vous qui croyez ! Ne posez pas de questions sur des choses qui vous nuiraient si elles vous étaient montrées ". ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 81., hadith 183. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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184. De Mohammed Ibn Yahya, selon Ahmed Ibn Mohammed, selon Ibn Faddal, selon Tha'alaba Ibn Maymoun, selon la personne qui l'a rapporté, selon Al-Mou'âlla Ibn Khounays ayant déclaré de Abu Abdullah (s) : " Il n'existe aucun sujet de divergence entre deux personnes sans que le Livre de ??? ???? الله -Allah Azza wa J'jall-Dieu, Glorieux et Majestueux ne lui apporte une réponse mais l'esprit des hommes ne peut la déceler ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 81., hadith 184. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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185. De Mohammed Ibn Yahya, selon certains de ses compagnons, selon Haroun Ibn Muslim, selon Mas'ada Ibn Sadaqa, d'après Abi Abdullah (s) ayant rapporté les paroles d'Amir Al-Mu'minin (s) : " ô vous, les gens ! الله تبارك و تعالى -Allah Tabaraka wa Ta'ala-Dieu, Béni et Exalté soit-IL, vous a fait parvenir le Messager à qui IL a révélé le Livre par Al-Haqq-l'affirmation de la Vérité, du Réel, mais vous méconnaissez le Livre et celui qui l'a révélé - le Messager et Celui qui l'a envoyé après : un long sommeil des peuples ; après un long séjour dans l'ignorance ; après une discorde générale bien enracinée ; après une rébellion contre les engagements pris ; après une privation de la vue au point de ne pas discerner la Vérité ; après un abandon du chemin juste pour emprunter la voie de l'injustice ; après un embrasement guerrier général au point où les jardins délaissés jaunirent, où les tiges séchées se brisèrent, où les plantes se dépouillèrent de leurs feuillages, où les fruits devinrent stériles, où les eaux des puits disparurent dans les terres, où les étendards de la Guidance furent foulés aux pieds alors que les étendards de l'infamie furent hissés bien haut : Le monde d'ici-bas était devenu dangereux. Les visages de ses occupants étaient sombres et rudes, ils se présentaient le dos et non la face ; leurs fruits étaient ceux produits par le terrain de la discorde ; leur alimentation se composait de morceaux de la bête morte ; leur devise était la terreur et le sabre était leur assurance.
" Vous avez mis en pièces ce qui était fragile. La vie immédiate du monde d'ici-bas-Dounia a rendu aveugles les gens et assombri leurs jours. Qata'ou Arhamahoum-Ils ont brisés leurs liens de parenté et verser leur sang au point où ils enterrèrent vivantes leurs petites filles. Ils s'étaient exclus de la vie sereine et de la prospérité de ce monde d'ici-bas. Ils n'espéraient pas de bienveillance de la part de الله -Allah ni ne craignaient Son châtiment. Leurs vivants étaient aveugles et Najis-Impurs et souillés ; leurs morts sont en Enfer, désespérés.
" Il leur a été amené une copie des premiers feuillets. Elle confirme ce qu'il détient entre ses mains et venant clarifier le Halal-c'est-à-dire toute chose dont l'accomplissement n'entraîne pas de sanction et tout acte que la Loi rend libre d'accomplir, du doute enveloppant ce qui est Haram-c'est-à-dire toute chose dont l'accomplissement entraîne une sanction et tout acte que la Loi interdit : ainsi il en va du Coran.
" Interrogez-le, il ne vous répondra pas. Je vous dis à son propos : il contient tout ce qui constitue la connaissance du passé, de ce qui adviendra jusqu'au Jour de la Résurrection. Il s'y trouve les Règles de votre savoir vivre ensemble ainsi que l'explication de ce qui vous sépare. Si vous me le demandez, je vous l'enseignerai ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 81.82., hadith 185. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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186. De Mohammed Ibn Yahya, selon Mohammed Ibn Abd Al-Jabbar, selon Ibn Faddal, selon Hammad Ibn Othman, selon Abd Al-'Ala Ibn A'yan déclarant avoir entendu Aba Abdullah (s) dire : " Le Messager de الله-Dieu (pslf) m'a fait naître au monde et donc, je connais le Livre de الله-Dieu-Kitab Allah. Il s'y trouve ce qu'il advint au début de la Création et tout ce qui existe pour jusqu'au Jour de la Résurrection. Il informe, aussi, sur ce que contiennent les Cieux, la Terre, le Paradis, et l'Enfer, ainsi que sur ce qui fut et sur ce qui existe. Je connais tout cela comme la paume de ma main. Allah yaqoull-Dieu dit : " … comme un éclaircissement de toute chose. ". ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 82., hadith 186. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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187. De certains de nos compagnons, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Aïssa, selon Ali Ibn Al-No'aman, selon Ismaël Ibn Jaber, d'après Abi Abdullah (s) ayant dit : " Dans le Livre de الله-Dieu, il y a de mentionné les informations sur vos prédécesseurs, ainsi que les informations sur vos descendants. Il est une Règle parmi vous et nous le connaissons ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 82.83., hadith 187. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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188. De certains de nos compagnons, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Khaled, selon Ismaël Ibn Mihran, selon Saïf Ibn Omayra, selon Abi Al-Maghra, selon Sama'a ayant demandé à Abi Al-Hassani Moussa (s) : " Tout est-il mentionné dans le Livre de الله-Dieu et dans la Sunna de Son Prophète (pslf) ou bien c'est vous qui l'affirmez ? " " L'Imam (s) : " Bien évidemment, tout est mentionné dans le Livre de الله-Dieu et la Sunna de Son Prophète (pslf) ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 83.., hadith 188. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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Les catégories de Hadiths 189. De Ali Ibn Ibrahim Ibn Hichem, selon son père, selon Hammad Ibn Aïssa, selon Ibrahim Ibn Omar Al-Yamani, selon Aban Ibn Abi-Ayyach, selon Soulaym Ibn Qaïs Al-Hilali déclarant avoir fait remarquer à Amir Al-Mu'minin (s) : " J'ai entendu, de la part de Salman, de Al-Miqda et de Abu Dhar, certains commentaires du Coran et de certains Hadiths du Prophète de الله-Dieu (pslf), différents de ceux que détiennent les gens. Cependant, j'ai entendu de toi des commentaires confirmant ce que j'ai entendu auprès d'eux. J'ai aussi remarqué que les gens détenaient une imposante partie du Coran sous forme de commentaires ainsi que de nombreux hadiths forgés de toutes pièces intentionnellement et rattachés au Prophète de الله-Dieu (pslf). Ils interprètent le Coran selon leur opinion personnelle ".
" Alors, l'Imam (s) s'avança vers moi et dit : " Lorsque tu poses une question, comprends-en la réponse. Saches qu'il y a entre les mains des gens le vrai et le faux ; le véridique et le mensonger, l'abrogatif et l'abrogation ; le général et le particulier ; l'équivoque et l'irrévocable ; l'authentique et l'illusoire. Il a été proféré des mensonges au sujet du Messager de الله-Dieu (pslf) de son vivant jusqu'au jour où il s'est levé pour prononcer un discours disant : " 0 vous, les gens ! Des mensonges ont proliféré à mon égard. Quiconque ment à mon sujet de façon intentionnelle s'assure sa place en Enfer ".
" L'Imam (s) ajouta : " Ils ont même proféré des mensonges après son Retour à الله-Dieu ".
" Quatre personnages et non cinq vous ont transmis le hadith : Le premier c'est l'homme hypocrite qui fait montre de foi ; se donnant une contenance islamique ; il n'éprouve ni culpabilité ni délit de mentir intentionnellement au sujet du Messager de الله-Dieu (pslf). Si les gens savaient qu'il s'agit là d'un hypocrite et d'un menteur, ils refuseraient ce qu'il rapporte et ne le croiraient pas. Mais, ils se sont rassurés les uns les autres disant : Untel fut compagnon du Messager de Dieu (pslf) ; il le vit et apprit de lui. Alors, ils ont acquis de ce personnage sans se préoccuper de connaître sa véritable personnalité. Or, الله -Allah a informé Son Messager (pslf) à propos des hypocrites.
" عزّ و جلّ Azza wa J'jall-Le Glorieux et Majestueux dit : "… s'ils parlent, tu écoutes ce qu'ils disent ".
" Les hypocrites ont vécu après son Retour à الله-Dieu. Ils se sont alliés aux imams de l'égarement, ceux qui appellent à la voie de l'Enfer, au faux, au mensonge et à la calomnie. Ils leur on confié les affaires, les installant à la tête du peuple. Puis, par leur entremise, ils ont dévoré à pleines dents les passions de la vie immédiate du monde d'ici-bas-Dounia.
" A vrai dire, les gens sont du côté des rois et des passions de la vie immédiate-Dounia, exception faite de ceux que الله -Allah préserve. Voilà, celui-là est l'un des quatre.
" Le second c'est un homme qui a entendu des propos du Messager de الله-Dieu (pslf) puis les a rapportés de façon incohérente, se trompant sur leur signification sans pour autant fausser la vérité volontairement. Les hadiths qu'il détient entre ses mains, il les cite, il les applique et les transmet en disant : Je les ai personnellement entendus du Messager de الله-Dieu (pslf).
" L'Imam (s) : " Si les Musulmans pouvaient se rendre compte qu'il s'agit là de définitions erronées, ils les refuseraient et lui, serait le premier à l'accepter. " Le troisième c'est un homme qui a entendu des propos du Messager de الله-Dieu (pslf) ordonnant une pratique puis d'autres propos, qu'il n'a pas entendu, sont venus interdire cette même pratique ou bien encore, il a entendu des propos interdisant une pratique qui fut rendue autorisée ensuite par le Messager de الله-Dieu (pslf) sans que cet homme en soit mis au courant. Il a donc connu l'abrogation sans être avisé de son annulation. S'il avait connu l'annulation de l'abrogation, il ne l'aurait pas suivie et si les Musulmans en avaient été avisés ils ne l'auraient pas suivie non plus.
" Quant au quatrième, il n'a pas menti au sujet du Messager de الله-Dieu (pslf) car, il déteste la pratique du mensonge par crainte révérencielle de الله -Allah et par vénération respectueuse du Messager de الله-Dieu (pslf). Il n'a rien oublié. Il a mémorisé intégralement ce qu'il a entendu, il l'a rapporté tel qu'il l'a entendu, sans rien y ajouter ni retrancher.
" Il a connu l'abrogatif de l'abrogation, il l'a suivi en délaissant ce qui fut abrogé auparavant. Le commandement du Prophète (pslf) est semblable à celui du Coran faisant état : de l'abrogatif, de l'abrogation, [du particulier et du général], de l'irrévocable et de l'ambigu. Certes, il arrivait que le Messager de الله-Dieu (pslf) s'exprima selon deux sens différents. L'un concernant les sujets généraux et l'autre traitant des sujets particuliers.
" عزّ و جلّ الله -Allah Azza wa J'jall-Dieu, Glorieux et Majestueux dit dans Son Livre : " Prenez ce que le Prophète vous donne, et abstenez-vous de ce qu'il vous interdit ".
" Celui qui ne comprend pas, demeure dans l'ambigu, sans jamais pénétrer ce que révèle الله -Allah et énonce Son Messager (pslf). A vrai dire, pas tous les Compagnons du Messager de الله-Dieu (pslf) l'interrogeaient à des fins d'être éclairés. Certains, parmi eux, le questionnaient sans en comprendre les réponses au point où ils appréciaient l'arrivée d'un Bédouin ou d'un questionneur prêt l'un et l'autre à interroger le Messager de الله-Dieu (pslf) dont ils écoutaient de nouveau les réponses.
" Quant à moi, je possédais le privilège d'une entrée journalière et d'une entrée nocturne chez le Messager de الله-Dieu (pslf). Il me gardait à ses côtés partout où il allait. Les Compagnons du Messager de الله-Dieu savaient parfaitement que j'étais bien le seul avec qui il pratiquait ainsi. D'autre part, le Messager de الله-Dieu (pslf) me rendait aussi fréquemment visite.
" Lorsque j'entrais dans l'une de ses habitations, il me gardait à ses côtés, demandant aux femmes de nous laisser seuls en tête-à-tête. Quand il me rendait visite à des fins de s'entretenir en privé avec moi, Fatima (s) et mes deux fils demeuraient notre unique compagnie.
" Alors que je lui posais des interrogations, il me répondait et, lorsque je marquais un temps d'arrêt après en avoir terminé de mes questions, le Messager de الله-Dieu (pslf) commençait à m'en poser.
" Chaque verset qui lui était révélé, il me l'enseignait puis me le faisait réciter et enfin, il me le dictait. Je l'écrivais selon mon style d'écriture. Ensuite, il m'enseignait le commentaire du verset concerné ainsi que son interprétation, son abrogation et son abrogatif, son irrévocable et son ambigu, son sens particulier et son sens général. Il invoquait الله -Allah pour qu'IL m'accorda la faveur de la compréhension et de la mémorisation. Dès l'instant où il invoqua الله -Allah, je n'ai jamais oublié un verset du Livre de الله-Dieu ni une connaissance qu'il m'a dictée pour que je l'écrive.
" Il (pslf) n'a rien négligé de ce que الله -Allah lui a enseigné, tels : le Halal et le Haram, le Amrin-Commandement et le Nahiy-Interdiction, le Kan aw yakoun-ce qui fut et ce qui adviendra, le Kitab mounazal 'ala ahad qablahou-Livre révélé antérieurement à un prédécesseur, la Ta'a-obéissance et la Ma'aciya-désobéissance. Tout cela, il me l'a enseigné et je l'ai mémorisé. Je n'en ai oublié aucune lettre. Il m'a posé sa main sur ma poitrine et invoqua الله -Allah en ma faveur afin que mon cœur soit comblé de la science, de la compréhension, de la sagesse et de la lumière. Je lui ai dit : ô Prophète de Dieu ! Par mon père et par ma mère, depuis l'instant où tu as invoqué الله -Allah en ma faveur et par le motif de ton invocation, je n'ai rien oublié et je n'ai rien omis d'écrire. Maintenant, craindras-tu un quelconque oubli de ma part ? - Le Messager (pslf) répondit : Non ! Je ne crains, à ton égard, ni l'oubli ni l'ignorance ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 83..84.85., hadith 189. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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190. De certains de nos compagnons, selon Ahmed Ibn Mohammed, selon Othman Ibn Aïssa, selon Abi Ayyoub Al-Khazzaz, selon Mohammed Ibn Muslim, d'après Abi Abdullah (s) à qui il fut demandé : " Pour quelle raison, certains, connus pour être des véridiques, rapportent du Messager de الله-Dieu (pslf) d'après untel et untel, alors que ce que nous apprenons de toi est différent ? "
" L'Imam (s) répondit : Certains hadiths sont abrogés comme il en est de même pour certains versets du Coran ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 85.86., hadith 190. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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191. De Ali Ibn Ibrahim, selon son père, selon Ibn Abi Nadjran, selon A'acim Ibn Homayd, selon Mansour Ibn Hazim déclarant avoir demandé à Abi Abdullah (s) : " Je m'interroge sur la raison faisant que lorsque je te pose une question sur un sujet tu n'y fournis pas la même réponse que lorsque la même question t'est posée par une autre personne ? "
" L'Imam (s) : Nous répondons aux gens en tenant compte de ce qui fut ajouté ou de ce qui fut retranché ".
" Le demandeur : " éclaires-moi au sujet des Compagnons du Messager de الله-Dieu (pslf) : Ont-ils transmis la Vérité ou ont-ils menti à propos de Mohammed (pslf) ? " " L'Imam (s) : " Ils ont plutôt dit la Vérité. "
" Le demandeur : " Alors, quelle est la raison de leur divergence ? "
" L'Imam (s) : " Sais-tu que lorsqu'un homme venait questionner le Messager de الله-Dieu (pslf), celui-ci lui fournissait une réponse et pour la même question posée plus tard, il répondait selon l'abrogatif de la première réponse. Ce qui vient expliquer le fait de hadiths s'abrogeant l'un l'autre ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 86., hadith 191. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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192. De Ali Ibn Mohammed, selon Sahl Ibn Ziyad, selon Ibn Mahboub, selon Ali Ibn Ri'ab, selon Abi Obayda, d'après Abi Ja'afar (s) ayant dit : " O Ziyad ! Que penses-tu du fait de donner notre avis jurisprudentiel concernant la Taqiyya-Discipline du secret, à l'un de nos partisans ? "
" J'ai répondu à l'Imam (s) : " Que je sois ta rançon ! Tu es plus savant que moi en la matière ".
" L'Imam (s) : " Son application sera pour lui un bien et un grand mérite ".
" Selon un autre récit : " Son application sera pour lui un mérite, et s'il la délaisse, par الله -Allah ! il commettra un acte coupable ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 86., hadith 192. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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193. De Ahmed Ibn Idriss, selon Mohammed Ibn Abd Al-Jabbar, selon Al-Hassan Ibn Ali, selon Thalaba Ibn Maymoun, selon Zourayra Ibn Ayyan, d'après Abi Ja'afar (s) qui fut interrogé à propos d'une affaire. Il y (s) répondit. Puis, un autre homme vint le questionner sur la même affaire et, il y répondit d'une manière différente ; et, encore, vint un autre homme le questionner sur la même affaire, et là aussi, il y fournit une réponse différente à la première et à la seconde.
" Après le départ des deux personnes, je lui ai demandé ceci : " ô fils du Messager de الله-Dieu (pslf) ! Deux hommes faisant partie des shi'atoukoum de l'Iraq sont venus te poser la même question mais tu as répondu à la question de l'un d'une manière différente à la question de l'autre ".
" L'Imam (s) ajouta : " ô Zourara ! Ceci est un bien pour nous et une assurance pour nous tous. Saches que si vous étiez tous d'accord sur un même sujet, les gens comprendraient bien vite que votre unanimité provient de nous, ce qui représenterait un péril pour notre vie et pour la votre ".
" Puis, j'ai ajouté disant : " Saches que shi'atoukoum-tes partisans, sont prêts à faire face au péril même si tu leur fournis des réponses différentes à la même question ".
" Là, l'Imam (s) répondit de la même façon que le fit son père ".Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 86.87., hadith 193. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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194. De Mohammed Ibn Yahya, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Aïssa, selon Mohammed Ibn Sinan, selon Nasser Al-Khath'ami déclarant avoir entendu Abi Abdullah (s) dire : " Que celui ayant compris que nous ne disons que ce qui est vrai, se contente de ce qu'il apprend de nous. Au cas où il entendrait quelque chose de différent à ce qu'il connaît, qu'il ne s'en étonne pas car c'est là notre protection envers lui ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 87., hadith 194. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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195. De Abi Ibn Ibrahim, selon son père, selon Othman Ibn Aïssa et Al-Hassan Ibn Mahboub, tous selon Sama'a, d'après Abi Abdullah (s) à qui j'ai demandé à propos d'un homme auprès duquel deux autres de la même croyance sont venus discuter d'un sujet, l'un lui ordonnant son application et l'autre lui interdisant de le mettre en pratique. Face à cette situation, que doit faire cet homme ?
" L'Imam (s) répondit : " Qu'il remette la décision à plus tard, le temps de rencontrer celui qui le renseignera. Il demeure libre de tout engagement jusqu'à la rencontre de la personne compétente en la matière ".
" Dans un autre récit (s), l'Imam (s) répondit ainsi : " Suivre l'une des deux suggestions est permis par Al-Taslim-pour soulager le cœur de toute préoccupation ou livrer son âme à son Maître et Seigneur ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 87., hadith 195. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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196. De Ali Ibn Ibrahim, selon son père, selon Othman Ibn Aïssa, selon Al-Hossein Ibn Al-Moukhtar, selon certains de nos compagnons, d'après Abi Abdullah (s) ayant demandé à une personne : " Comment envisages-tu le fait de te transmettre un propos d'une année et de t'en fournir un autre différent plus tard ? Lequel des deux retiendras-tu ? - La personne : Je retiendrai le plus récent ! - L'Imam (s) : En vérité, الله -Allah t'a comblé de Sa bienveillance ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 87., hadith 196. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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197. D'une personne, selon son père, selon Ismaël Ibn Marrar, selon Younès, selon Dawoud Ibn Farqad, selon Mou'âlla Ibn Khounaïs déclarant avoir dit à Abu Abdullah (s) : " Au cas où il nous parviendrait un hadith rattaché au premier et au dernier, lequel devrions-nous retenir ? "
" L'Imam (s) : " Retenez celui qui est venu du premier jusqu'au moment où le présent vous le transmettra. Lorsqu'il vous en parviendra un du présent, retenez-le ". " Abu Abdullah (s) ajouta : " Par الله -Allah ! Nous vous faisons pénétrer dans ce qui vous est abordable ".
" Dans un autre récit : Prenez le plus récent ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 87., hadith 197. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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198. De Mohammed Ibn Yahya, selon Mohammed Ibn Al-Hossein, selon Mohammed Ibn Aïssa, selon Safwan Ibn Yahya, selon Dawoud Ibn Al-Hoçayn, selon Omar Ibn Handhala déclarant avoir demandé à Abi Abdullah (s), à propos d'un litige existant entre deux hommes d'entre nos compagnons. Leur litige portant soit sur une dette ou un héritage, ils finirent par avoir recours au sultan et à ses juges. J'ai posé la question : " Un tel recours est-il licite ? "
" L'Imam (s) répondit : " Quiconque recourt à eux pour Haqq-préciser l'affirmation de la vérité ou pour Batil-définir ce qui n'est pas conforme et qui est faux, en vérité, celui-là recourt aux Taghout, et quiconque accepte leur délibération, en vérité, accepte Al-Suht-le Courroux divin même s'il s'agit d'un Haqqan Thabitan-jugement conforme à la réalité de l'affaire du recours car, la personne concernée a accepté la décision du Taghout alors que الله -Allah nous ordonne de le renier.
" تعالى الله -Allah Ta'ala dit : " Ils veulent s'en rapporter aux Taghout bien qu'ils aient reçu l'ordre de ne pas croire en eux ". " Le demandeur : " Alors, que doivent-ils faire ? "
" L'Imam (s) : " Qu'ils s'adressent à l'un d'entre vous connaissant nos hadiths ; notre Halal-c'est-à-dire toute chose dont l'accomplissement n'entraîne pas de sanction et tout acte que la Loi rend libre d'accomplir ; et connaissant notre Haram-c'est-à-dire toute chose dont l'accomplissement entraîne une sanction et tout acte que la Loi interdit ; nos Ahkam-Règles - Jugements - Principes - Normes et Sages décisions.
" Qu'ils l'acceptent en tant que juge car, je lui ai conféré la prérogative de juger. Au cas où cette personne émettrait un jugement et qu'il soit rejeté, cela revient au fait de refuser Hukm Allah-Le Jugement de الله-Dieu et à s'opposer à nous, et ceux qui s'opposent à nous, s'opposent à الله -Allah. En vérité, ils sont à la limite du Shirk billah-Donner un associé à الله -Allah ".
" Alors, je lui fis remarquer ceci : " A supposer que chacune des deux personnes en litige choisisse un homme d'entre nos compagnons pour l'établir en juge de leur affaire et pour finir, les deux juges émettent deux avis contraires et divergent l'un et l'autre des enseignements ".
" L'Imam (s) répondit : " Le jugement véridique appartiendra à celui des deux juges le plus juste, le plus connaisseur en Fiqh-Principes de la Science de la Loi Islamique, le plus crédible en hadith et enfin, le plus pieux. Il ne devra pas non plus donner de l'importance à l'autre ".
" Je lui ai dit : " Au cas où ils seraient l'un et l'autre des justes reconnus parmi les meilleurs de nos compagnons au point où l'un ne peut être préféré à l'autre ".
" L'Imam (s) : " Ici, prenez connaissance de ce qu'ils relatent à notre sujet. S'ils s'appuient sur un Hukm-Jugement ou principe faisant autorité chez tes compagnons, alors, qu'ils le prennent en considération en délaissant ce qui est particulier et peu connu chez tes compagnons car, ce qui fait autorité ne contient pas de conjecture.
" Al-Umûr-Les ordres réfléchis se départagent en trois catégories.
" Dans la première catégorie, se trouve ce qui s'accorde avec Rushd-le bon sens, cet Amr-ordre doit être suivi ;
" Dans la seconde catégorie, se trouve ce qui s'accorde avec Ghayy-l'inconvenance, voire ce qui est en opposition irréductible avec le bon sens, cet Amr-ordre doit être délaissé ;
" Dans la troisième catégorie, se trouve ce qui s'accorde avec Mushkil-le but recherché ne peut être atteint que par réflexion et investigation. Là, il faut recourir à la Science de الله-Dieu et à celle de Son Messager (pslf).
" Le Messager de الله-Dieu (pslf) a dit : " Un Halal clair et un Haram clair comportent, malgré tout, certaines ambiguïtés entre les deux. Quiconque délaissera les ambiguïtés se préservera des Muharramat-choses dont l'accomplissement entraîne des sanctions et actes que la Loi interdit. Quiconque appliquera les ambiguïtés commettra des Muharramat. Il sera anéanti sans qu'il s'en aperçoive ".
" Le demandeur ajouta : " Au cas où les deux jugements seraient fondés sur deux exposés identiques de votre provenance et très connus, transmis par des gens crédibles ".
" L'Imam (s) : " Dans ce cas, ralliez-vous à ce qui est conforme au jugement du Livre et de la Sunna pour mettre en cause l'avis de la majorité, appliquez-le et délaissez ce qui est en divergence avec le jugement du Livre et de la Sunna même s'il est soutenu par l'avis de la majorité ".
" Le demandeur : Que je sois ta rançon ! Supposons que les deux Fouqaha-Docteurs en Principes de la Science de la Loi Islamique, aient forgé leur jugement respectif en s'appuyant sur le jugement du Livre et de la Sunna et que l'un des deux soit en conformité avec l'avis de la majorité et l'autre non, lequel des deux devons-nous accepter ? "
" L'Imam (s) : " Prenez celui qui n'est pas conforme à l'avis de la majorité car, il est plein de bon sens-Rashad ".
" Le demandeur : " Que je sois ta rançon ! Dans le cas où les jugements seraient agréés par tout le monde ? "
" L'Imam (s) : " Ne prenez pas en considération celui appuyé par le sultan et ses savants ; accceptez l'autre ".
" Le demandeur : " Au cas où tout le monde serait du même avis y compris le sultan et ses savants ? "
" L'Imam (s) : " Si tel était le cas, alors, attendez de rencontrer votre Imam car, s'abstenir dans le Shoubouhat-les incertitudes, est préférable à Iqtiham Al-Halakat, se lancer dans l'abîme des périls ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 87., hadith 198. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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Suivre la Sunna et ce qui est expliqué du Coran Uçul Al-Kafi Suivre la Sunna et ce qui est expliqué du Coran 199. De Ali Ibn Ibrahim, selon son père, selon Al-Nawfali, selon Al-Soukouni, d'après Abu Abdullah (s) ayant rapporté du Messager de الله-Dieu (pslf) : " Inna 'ala koulli haqiqa wa 'ala koulli sawab nouran. Famâ wa faqa Kitab Allah fakhoudouh wa mâ khalafa Kitaba Allah fada'uh-Sur chaque vérité et sur chaque chose bien établie qu'on ne doit pas méconnaître, brille une lumière. Ce qui est en conformité avec le Livre de الله-Dieu, prenez-le, et ce qui lui est contraire, délaissez-le ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 89., hadith 199. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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200. De Mohammed Ibn Yahya, selon Abdullah Ibn Mohammed, selon Ali Ibn Al-Hakam, selon Aban Ibn Othman, selon Abdullah Ibn Ya'afour, selon Hossein Ibn Abi Al-A'ala affirmant que Ibn Abi Ya'afour fut présent à une assemblée où il déclara avoir questionné Abu Abdullah (s) concernant la divergence apparaissant entre un hadith rapporté par ceux auxquels nous faisons confiance et par ceux auxquels la confiance n'est pas accordée. L'Imam (s) répondit : " Que ce hadith vous parvenant soit corroboré par un témoignage présent dans le Livre de الله-Dieu ou par les paroles du Messager de الله-Dieu (pslf) et, dans le cas contraire, il dépend de celui qui le rapporte ".Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 89., hadith 200. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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201. De certains de nos compagnons, selon Ahmed Ibn Mohammed, selon Ibn Khaled, selon Al-Nader Ibn Souwayd, selon Yahya Al-Halabi, selon Ayyoub Ibn Al-Hurr déclarant avoir entendu Abu Abdullah (s) dire : " Tout est rattaché au Livre de الله-Dieu et à la Sunna, et tout hadith qui ne concorde pas avec le Livre de الله-Dieu n'est qu'une contrefaçon ".Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 89.90., hadith 201. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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202. De Mohammed Ibn Yahya, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Aïssa, selon Ibn Faddal, selon Ali Ibn Oqba, selon Ayyoub Ibn Rachid, d'après Abu Abdullah (s) ayant dit : " Tout hadith qui ne s'accorde pas avec le Coran n'est qu'une contrefaçon ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 90., hadith 202. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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203. De Mohammed Ibn Ismaël, selon Al-Fadhl Ibn Chadan, selon Ibn Abi Omayr, selon Hichem Ibn Al-Hakam et d'autres, d'après Abu Abdllah (s) rapportant d'un sermon prononcé à Mina par le Prophète (pslf) : " ô vous, les gens ! Ce qui vous parvient en mon nom et qui est en accord avec le Livre de الله-Dieu, provient bien de ce que j'ai dit ; ce qui vous parvient en mon nom mais qui est en désaccord avec le Livre de الله-Dieu ne provient pas de ce que j'ai dit ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 90., hadith 203. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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204. De la même chaîne de transmetteurs, selon Ibn Aba Omayr, selon certains de nos compagnons déclarant avoir entendu Abu Abdullah (s) dire : " Celui qui réfute le Livre de الله-Dieu et la Sunna de Mohammed est Kafira-non croyant ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 90., hadith 204. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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205. De Ali Ibn Ibrahim, selon Mohammed Ibn Aïssa Ib Obayd, selon Younès le détenant de Ali Ibn Al-Hossein (s) ayant dit : " Pour الله-Allah, la plus méritoire des actions, consiste à pratiquer la Sunna même de façon incomplète ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 90., hadith 205. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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206. De certains de nos compagnons, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Khaled, selon Ismaël Ibn Mihran, selon Abi Saïd Al-Qammat et Salah Ibn Saïd, selon Aban Ibn Taghlid, selon Abi Ja'afar (s) déclarant avoir été interrogé au sujet d'une affaire. Il y répondit mais le questionneur ajouta : " Les Fouqaha-Docteurs en Principes de la Science de la Loi Islamique ne répondent pas comme toi ! " " L'Imam (s) : " Malheur à toi ! As-tu déjà rencontré un Faqih ? Al-Faqih Haqq Al-Faqih-Le Docteur véridique en Principes de la Science de la Loi Islamique est l'homme demeurant à l'écart de la vie immédiate du monde d'ici-bas-Dounia, aspirant avant tout à la vie ultime du monde de l'Au-delà-Akhira tout en étant respectueux de la Sunna du Prophète (pslf) ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 90., hadith 206. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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207. De certains de nos compagnons, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Khaled, selon son père, selon Abi Ismaël Ibrahim Ibn Ishaq Al-Azdi, selon Abi Othman Al-Abdi, selon Ja'afar, selon ses prédécesseurs, d'après Amir Al-Mu'minin (s) ayant rapporté du Messager de الله-Dieu (pslf) : " Pas d'affirmation sans action ; pas d'affirmation ni d'action sans intention ; pas d'affirmation, ni d'action, ni d'intention sans application de la Sunna ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 90., hadith 207. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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208. De Ali Ibn Ibrahim, selon son père, selon Ahmed Ibn An-N'ndar, selon Omar Ibn Chimr, selon Jaber, d'après Abi Ja'afar (s) : " Chacun possède un fond passionnel et un fond de lucidité. Celui dont le fond de lucidité est orienté vers la Sunna, est bien guidé ; celui dont Fatratouhou ila bid'atin-le fond de lucidité est incliné aux dispositions nouvelles qui ne se trouvent nulle part auparavant et aux initiatives contraires à la tradition, est égaré ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 91., hadith 208. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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209. De Ali Ibn Mohammed, selon Ahmed Ibn Mohammed Al-Baqi, selon Ali Ibn Hassan, selon Mohammed Ibn Yahya, selon Salama Ibn Al-Khattab, selon Ali Ibn Hassan, selon Moussa Ibn Bakr, selon Zourara Ibn A'ayan, selon Abi Ja'afar (s) ayant dit : Quiconque veut dépasser la Sunna sera rappelé à elle ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 91., hadith 209. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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210. De Ali Ibn Ibrahim, selon son père, selon Al-Nawfali, selon Al-Soukouni, selon Abu Abdullah (s), selon ses prédécesseurs, ayant rapporté de Amir Al-Mu'minin (s) : " Il y a deux sunna en une : Sunna fi farida-Tradition obligatoire de tout ce qui est fermement établi par un argument d'autorité indiscutable, la suivre et l'appliquer est une Guidance, s'en détourner mène à l'égarement ; Sunna fi ghayr farida-Tradition qui n'est pas obligatoire mais la suivre et l'appliquer demeure une prudence vertueuse, s'en détourner est une méprise ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 91., hadith 210. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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TROISIèME PARTIE ________________________________________________________________________________
La Reconnaissance de l'Unicité التوحيد * *
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La Reconnaissance de l'Unicité التوحيد Al-Tawhid ________________________________________________________________________________
Source : Uçul Al-Kafi - De l'éminent transmetteur de confiance Mohammed Ibn Ya'qub Al-Kulayni Al-Razi - éditions Al-Uswa - Téhéran - République Islamique d'Iran - 1418 de l'Hégire lunaire - 1376 de l'Hégire solaire - Tome 1 - Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
بسم الله الرحمن الرحيم Grâce au Nom de Dieu, Le Tout-Miséricordieux et Très-Miséricordieux
La création du monde et la preuve de l'existence de Son Créateur 211. Abu Ja'afar Mohammed Ibn Ya'qub nous a informé qu'il lui fut rapporté selon Ali Ibn Ibrahim, selon Hachim, selon son père, selon Al-Hasan Ibrahim, selon Younès Ibn Abderrehmane, selon Ali Ibn Mansour déclarant que Hichem Ibn Al-Hakam lui a dit : " Un incroyant d'origine égyptienne ayant entendu parler de l'Imam As-Sadiq (s) se rendit à Médine afin de le rencontrer, mais à cet instant précis l'Imam s'était rendu à La Sainte Mecque où l'égyptien décida de l'y rejoindre. L'Imam accomplissait le tawaf-Circumambulations rituelles autour de la Ka'aba [effectuées sept fois dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, la Ka'aba se trouvant à gauche du Pèlerin - note du traducteur].
" Le visiteur s'approcha de l'Imam (s) au point où son épaule toucha celle de l'Imam. Avant même que le visiteur adressa la parole à l'Imam, celui-ci lui demanda : " Quel est votre nom ? " " Le visiteur déclina son identité : " Je m'appelle Abdul Malik, - le serviteur du Roi - ".
" L'Imam désireux d'en savoir davantage : " Et quel est votre prénom ? " " L'homme lui répondit : " Abou Abdi Allâh-le père du Serviteur de الله-Dieu ! " " A ce niveau de l'entretien, l'Imam (s) continua à lui poser des questions : " De quel Roi êtes-vous le serviteur ? Est-ce un Roi des Cieux ou un Roi de la terre ? Et votre fils, est-il le serviteur de Dieu des Cieux ou de Dieu de la Terre ? " " L'homme marqua un temps de réflexion. L'Imam lui suggéra de dire quelque chose : " Dites ce que bon vous semble, nous saurons vous convaincre ".
" Hichem Ibn Al-Hakam déclare s'être adressé au visiteur : " Pourquoi ne répondez-vous pas à l'Imam ? " " L'homme n'apprécia pas l'intervention du partisan de l'Imam.
" L'Imam (s) proposa alors au visiteur : " Après le tawaf, venez me rejoindre ". " Quelques instants plus tard, l'homme pouvait rencontrer l'Imam qui en avait terminé avec les rites du Pèlerinage, et l'entretien se poursuivit.
" L'Imam (s) : " Savez-vous que la Terre possède une surface et une profondeur ? " " Le visiteur : " Oui, je le sais ".
" L'Imam : " Avez-vous pénétré dans ses profondeurs ? " " Le visiteur : " Non, jamais ".
" L'Imam : " Connaissez-vous ce que renferme ses profondeurs ? " " Le visiteur : " Je n'en ai aucune idée, mais je suppose qu'elles sont vides de toute présence ".
" L'Imam : " L'absence de conviction est un obstacle à ce que votre réflexion admet comme certain. Etes-vous monter dans les espaces célestes ? " " Le visiteur : " Non ".
" L'Imam : " Savez-vous ce qu'ils contiennent ? " " Le visiteur : " Non ".
" L'Imam : " Vous êtes une personne étrange et étonnante ! Vous n'avez atteint ni l'Orient ni l'Occident. Vous ne vous êtes pas élevé dans les Cieux. Vous n'êtes pas descendu dans les profondeurs de la Terre. Vous n'avez fait aucun effort en vue d'acquérir du savoir concernant Celui qui les a créés et vous ignorez en conclusion ce qu'ils recèlent. Al-Aqil-L'être intelligent peut-il nier ce qu'il ignore ? " " Le visiteur : " Jamais un être humain ne m'a tenu de tels propos véridiques ".
" L'Imam : " Et qui plus est vous doutez toujours ! " " Le visiteur : " Oui ! Cela est vrai ".
" L'Imam : " ô toi, l'homme ! La personne qui ignore n'a aucun argument à présenter face à la personne qui possède la connaissance. Il n'y a aucune conviction chez l'ignorant. ô frère des gens de l'égypte, comprenez que nous, les Ahlul Beyt nous ne doutons jamais de l'existence de الله-Dieu, exalté soit-IL. Avez-vous remarqué que le soleil, la lune, la nuit et le jour possèdent chacun un rôle bien particulier, une place préétablie dans l'espace ? Sachez que si l'un d'entre eux avait eu le droit de disparaître, il ne serait plus là. N'avez-vous pas remarqué qu'une loi les régit car dans le cas contraire nous serions en droit de nous poser la question du pourquoi ils restent fidèles à leur mission, à leur lieu, à leur fonction, à leur position ? Pourquoi le jour ne pourrait-il pas être au temps de la nuit, et la nuit au temps du jour ? " Par الله-Dieu, exalté soit-IL ! Ils sont astreints à accomplir leur mission tant qu'ils existeront ! ? frère des gens de l'égypte ! Celui qui les a contraints est plus Sage, plus Puissant et plus Connaissant qu'eux tous ".
" Le visiteur : " La démonstration est pertinente, vous avez entièrement raison ! " " L'Imam : " ô frère des gens de l'égypte ! C'est vers LUI que vous marchez ! Même si vous prétendez à l'incroyance de Son Existence ! "
" Selon certains non croyants c'est l'âge avancé qui nous procure la mort pourquoi alors ce même âge ne pourrait-il pas nous faire revenir à la vie ? Et si c'était l'âge qui nous fasse naître pourquoi n'aurait-il pas la faculté de nous reprendre ? " Rien de tout cela ! Les créatures sont soumises dans la globalité de leur existence ! ô frère des gens de l'égypte ! Pour qu'elle raison le Ciel est-il au-dessus et la Terre en-dessous ? Et pour quelles raisons les couches terrestres sont-elles différentes les unes des autres ? Pourquoi demeurent-elles en des lieux bien précis ? Pourquoi ne peuvent-elles d'elles mêmes faire changer leur composition ou bien choisir leur végétation ? " " Le non croyant : " C'est bien, certes, leur Seigneur et Créateur qui les soutient dans Son Ordre ".
" Il a été dit : " Là, le non croyant est devenu Croyant entre les mains d'Abu Abdullah (s) ".
" Omran a dit à l'Imam (s) : " Que je sois ta rançon ! Si les non croyants deviennent des Croyants par ton intermédiaire, les polythéistes le sont devenus par l'intermédiaire de ton père ".
" L'homme devenu croyant par l'intermédiaire de Abu Abdullah (s) dit : " Compte-moi parmi tes élèves ".
" Abu Abdullah (s) : " ô Hichem Ibn Al-Hakam ! Prends-le et enseigne-lui ".
" Hichem lui enseigna pour finalement être l'enseignant des gens du Cham et des gens de l'égypte dans les domaines de la foi. Sa purification fut un succès au point où Abu Abdullah (s) le compta parmi les siens ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - Al-Tawhid - page 95, hadith 211 - Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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212. Selon certains de nos compagnons, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Khaled, selon Mohammed Ibn Ali, selon Abderrahmane Ibn Mohammed Ibn Ali Hachim, selon Ahmed Ibn Mohsen Al-Maythani ayant dit : " J'étais chez Abi Mançour Al-Moutatabbib qui m'informa qu'un homme d'entre nos compagnons lui a dit : " J'étais en compagnie de Ibn Abi Al-Awja'a et de Abdullah Ibn Muqaffa'a dans la Mosquée Al-Haram. Désignant de la main le lieu où s'accomplit le rite des circumambulations, Muqaffa'a dit : " Apercevez-vous cette créature ? Aucun d'entre eux ne mérite qu'il lui soit attribué le nom d'humain comme le mérite ce scheikh assis - sous-entendu Aba Abdullah Ja'afar Ibn Mohammed (s) -. Quant aux autres, ils composent la populace et son troupeau ".
" Ibn Abi Al-Awja'a enchérit disant : " Pour quelle raison exclusive as-tu attribué le qualificatif d'humain à ce scheikh (s) en excluant les autres ? " " Il répondit : " Car je dénote en lui ce que je ne peux dénoter chez personne d'autre ".
" Ibn Abi Al-Awja'a ajouta : " Il serait bien de réfléchir sur ce que tu dénotes en lui ". Ibn Al-Muqaffa'a répondit : " Ne t'y aventures pas car je crains qu'il ne rende vaine ta préoccupation ".
" Al-Awaja'a ajouta : " Ceci n'est pas ce que tu penses vraiment. En fait, tu crains que ton jugement de valeur le concernant et la position que tu lui accordes ne soient remis en cause par moi ".
" Ibn Al-Muqaffa'a enchérit par ceci : " Puisque telle est ta pensée à mon égard, lève-toi et va à sa rencontre, mais, fais preuve de vigilance, ne t'abandonne pas à la prolixité car il aura le dessus, il déterminera rapidement ce qui est en ta faveur et ce qui est à ton désavantage ".
" Alors, l'homme d'entre les compagnons de Al-Maythami dit : eIbn Abi Al-Awja'a se leva, me retrouvant seul assis en compagnie de Ibn Al-Muqaffa'a. Au retour de Ibn Abi Al-Awja'a, il raconta : " Malheur à toi, ô Ibn Al-Muqafffa'a ! Il n'est pas un humain commun ! Si dans ce monde il existe un être capable de se présenter sous la forme apparente d'un humain ou bien sous celle d'un pur esprit, alors, il s'agit d'évidence de lui ".
" Al-Muqaffa'a répondit : " Comment est-ce possible ? " " Al-Jawa'a raconta : " J'ai pis place à ses côtés puis vint le moment où je fus seul en sa compagnie. Il entreprit la conversation avec moi par ceci : Si le propos est tel ce que prétendent ceux-là, alors, il en est bien ainsi. - Ceux-là sous-entendant les gens du rite des circumambulations -. Ces gens sont sains et saufs, et vous êtes dans la perdition. Au cas où votre propos serait identique au leur, mais en fait il ne l'est pas, vous seriez sur le même plan ".
" Al-Awja'a dit : " Que الله-Allah te fasse miséricorde ! Quel est leur propos ? Mon propos et le leur ne font qu'un ! " " L'Imam (s) répondit : Il n'est pas possible que ton propos et le leur soient un même propos car, ceux-là affirment qu'il y a un Retour vers الله-Dieu, une Récompense et un Châtiment, ils professent l'existence de الله-Allah au Ciel, que celui-ci est habité. Alors que vous, vous affirmez que le Ciel est inhabité et vide de toute présence ".
" Al-Awja'a : " Là, j'ai pris la parole pour lui dire : " Si tel est le sujet de leurs propos, quel est l'empêchement à Son apparition face à Ses créatures et à Son Appel pour qu'ils L'adorent. Ainsi, il n'y aurait aucune divergence entre deux personnes. Pour quelle raison s'est-IL voilé à leur regard ? Pourquoi leur a-t-Il envoyé des Messagers ? En venant Lui-Même, la croyance en Lui serait rendue bien plus immédiate ".
" L'Imam (s) m'a répondu : " Malheur à toi ! Comment peut-IL être caché à toi Celui Qui t'a montré Sa Puissance en ton âme et dans ta création. Tu n'étais rien puis tu as connu le vieillissement après avoir connu la jeunesse ; la force après avoir connu la faiblesse ; la faiblesse après avoir connu la force ; la maladie après avoir connu la bonne santé ; la bonne santé après avoir connu la maladie ; la satisfaction après avoir connu le mécontentement ; le mécontentement après avoir connu la satisfaction ; la tristesse après avoir connu la réjouissance ; la réjouissance après avoir connu la tristesse ; l'affection après avoir connu la haine ; la haine après avoir connu l'affection ; la détermination après avoir connu la résignation ; la résignation après avoir connu la détermination ; le désir après avoir connu le mépris ; le mépris après avoir connu le désir ; l'audace après avoir connu la crainte ; la crainte après avoir connu l'audace ; l'espoir après avoir connu le désespoir ; le désespoir après avoir connu l'espoir ; tu as pensé à quelque chose qui ne fait pas partie de ton esprit, écarte de lui la conviction à laquelle tu crois ".
" Puis, l'Imam (s) poursuivit en évoquant la puissance divine placée en moi, sans pouvoir le contredire au point de penser qu'il avait compris ce qui nous séparait ". " D'une personne ayant rapporté de certains de nos compagnons le complément suivant au hadith de Abi Al-Jawa'a composé de questions qui lui furent posées par Abi Abdullah (s) : " Le jour suivant, Ibn Abi Al-Jawa'a revint dans l'assemblée patronnée par Abi Abdullah (s). Il prit place et demeura silencieux.
" Alors, Abi Abdullah (s) le questionna : " Es-tu de retour à des fins de continuer notre entretien ? " " Il répondit : " Oui, c'est mon souhait, ô fils du Messager de Dieu ! " " Abi Abdullah (s) : " Ta réponse est surprenante ! Tu nies l'existence de الله-Allah et tu reconnais que je suis le fils du Messager de الله-Dieu (pslf) ! " " Al-Jawa'a : " L'habitude me porte à répondre ainsi ".
" Le savant : " Pourquoi demeures-tu sans parler ? " " Il répondit : " Par preuve de respect et d'estime envers toi d'autant que ma langue est muette lorsque je suis face à toi. J'ai assisté à des causeries de savants, j'ai discuté avec des théologiens mais jamais je n'ai été autant pénétré de respect à leur égard comme je le suis face à toi ".
" Aba Abdullah (s) : " Cela est ainsi. Toutefois, je débuterai par une question : Es-tu un être créé ou un être incréé ? " " Abd Al-Karim Ibn Al-Awja'a répondit : " A vrai dire, je suis un être incréé ".
" Le savant (s) continua : " Décris-moi ta forme au cas où tu serais un être créé ? " " Abd Al-Karim demeura un moment sans répondre, se distrayant avec un bâton, puis, il entreprit une description : " Je me vois grand, large, gros, petit, en mouvement, immobile ". - Là sont les images produites de son imagination.
" Le savant (s) dit : " Si tu ne perçois aucune autre image de l'être créé, alors, souhaite d'être créé telle te le suggère ton imagination ". " Abd Al-Karim ajouta : " Tu m'as posé une question sur un sujet et personne auparavant ne m'en avait fait part ni aucune autre ne le fera ensuite ".
" Aba Abdullah (s) : " En admettant que personne ne t'ait questionné auparavant, qui aurait pu prévoir que tu ne le serais jamais.ô Abd Al-Karim ! Ici tu contredis ta façon de penser car, tu as prétendu que tout est semblable à son commencement. Comment est-ce possible d'avancer un propos pour ensuite te contredire ? - Ajoutant :ô Abd Al-Karim ! Je vais t'éclairé davantage. Au cas où tu détiendrais une bourse contenant des bijoux puis, une personne te poserais la question suivante : Y a-t-il un dinar dans ta bourse ? Alors, après avoir répondu qu'elle ne contient aucun dinar, le questionneur te demandes de lui décrire un dinar dont tu ignores l'aspect. Là je te pose la question suivante : Comment peux-tu nier la présence d'un dinar dans ta bourse alors que tu en ignores l'aspect ? " " Abd Al-Karim : " Je l'ignore ! "
" Aba Abdullah (s) enchérit disant : " L'univers étant plus vaste, plus grand et plus large que la bourse, il peut être admis, dans l'univers, la présence d'une création dont tu en ignores l'aspect créé ".
" Abd Al-Karim demeura silencieux. Finalement, certains de ses compagnons adhérèrent à l'Islam et d'autres demeurèrent de son côté. " Au troisième jour, Abd Al-Karim revint et dit : " Je reprends le sujet de ma question ". " Aba Abdallah (s) lui répondit : " Questionne sur le sujet de ton choix ! "
" Il lui dit : " De quelle manière est venue à l'existence un corps alors qu'il n'existait pas ? "
" Aba Abdullah (s) : " Je ne connais pas un corps petit ou grand qui pour en augmenter sa masse n'ait pas eu besoin qu'il lui soit ajouter un élément semblable à sa constitution. Dans cette règle il y a fin de l'état premier par sa modification. Si l'état premier était éternel, il n'y aurait ni fin ni modification alors que ce qui a une fin et une modification est sujet à exister et à disparaître. L'existant après avoir été non existant est une entrée dans ce qui existe en réalité. Le fait d'avoir une fin est un retour à l'état de non existant. Les attributs de l'existant, du non existant, de ce qui existe en réalité et de ce qui est éternel ne peuvent se réunir en un seul corps ".
" Abd Al-Karim dit : " J'admets que tes arguments concernant les états et les temps soient justes, que la démonstration qu'ils impliquent à propos de la création des corps soit correcte, toutefois, au cas où les corps demeureraient à l'état de petit sans nécessité de grandir, comment, dès lors, argumenteras-tu pour démontrer leur venue à l'existence alors qu'ils n'existaient pas ? " " Le savant (s) : " Donc, nous traitions de cet univers établi. Au cas où nous voudrions le changer par un autre cela n'en établirait pas pour autant la preuve du début. Ma réponse correspond à ta question. Cependant je ferai remarquer ceci : Quant au fait d'ajouter à un corps un élément semblable à sa constitution à des fins d'en augmenter sa masse, il demeurerait une utopie d'après ta question. Je rappellerai aussi que la modification s'opérant sur un corps le fait sortir de son état premier et que cette modification fait aussi partie de son commencement. A cela, ô Abd Al-Karim, tu ne peux rien ajouter ". - Alors, Abd Al-Karim, confus, s'est tu. " L'année suivante, les partisans de l'Imam l'informèrent de la conversion à l'Islam de Ibn Abi Al-Awja'a. Ce à quoi répondit le savant (s) par : " Il est aveugle envers cela, il ne peut se convertir ".
" Lorsqu'il le rencontra au Sanctuaire Sacré, l'homme concerné s'exclama de la façon suivante : " Mon honorable maître ! " " Le savant (s) : " Quelle est la raison de ta présence en cet endroit ? "
" Il répondit : " L'habitude et la coutume du pays, ainsi que pour constater l'état de déchéance des gens se rasant le cuir chevelu et jetant des cailloux ". " Le savant (s) : " Tu es demeuré arrogant et dans la voie de l'égarement, ô Abd Al-Karim ! " " Ce dernier se mit à parler.
" Le savant (s) lui dit : " Pas de polémique lors du rituel du Pèlerinage -, puis, il (s) libéra son vêtement de la main de l'interlocuteur en lui disant : Si ce que tu prétends est vrai, mais ça ne l'est pas, nous serons l'un et l'autre saufs ; si ce que je prétends est vrai, et il l'est, je serai sauf et tu seras châtié ". " Là, Abd Al-Karim s'en alla à la rencontre de ceux qui l'avaient accompagné et leur dit : " J'ai ressenti dans mon cœur de la rancœur ! Allons-nous en ! - Ils s'en allèrent. Il décéda. Que الله-Allah ne lui fasse pas Miséricorde ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - Hadith 212 - page 97 à 100. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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213. Mohammed Ibn Ja'afar Al-Assdi a rapporté selon Mohammed Ibn Ismaël Al-Barmaki Al-Razi, selon Al-Hossein Ibn Al-Hassan Ibn Burd Al-Dinawari, selon Mohammed Ibn Ali, selon Mohammed Ibn Abdullah Al-Khorasani, serviteur de Al-Redha (s) ayant dit : " Un homme d'entre les non croyants entra chez Abi Al-Hassan (s) qui était en réunion avec un groupe de personnes. Abi Al-Hassan (s) déclara : " ô l'homme ! Si ce que tu prétends est vrai, mais ça ne l'est pas, ne sommes-nous pas légalement égaux ? Pour nous, prier, jeûner, faire l'aumône purificatrice, témoigner, n'est pas une charge ".
" L'homme demeura silencieux. " Abu Al-Hassan (s) continua : " Si ce que je dis est vrai, et il l'est, ne vas-tu pas être châtié, et nous préservés ? " L'homme ajouta : " Que الله-Allah te fasse miséricorde ! Informe-moi du comment IL est et du où IL est ! "
" Il lui fut répondu : " Malheur à toi ! Ce que tu prétends est erroné. IL est Celui Qui a fait le où sans où, Qui a fait le comment sans comment. IL ne peut être défini ni par le comment ni par le où ni saisi par un membre ni mesuré ". " L'homme dit : " Donc, IL n'est rien, puisque IL ne peut être saisi par l'un de ses membres ! " " Abu Al-Hassan (s) : " Malheur à toi ! Par la simple raison que tes membres ne peuvent Le saisir tu en nies Sa Seigneurie, alors que nos membres sont autant incapables de Le saisir, nous sommes convaincus qu'IL est notre Seigneur sans égal ! "
" L'homme dit : " Réponds-moi ! Quand est-IL apparu ? " " Abu Al-Hassan (s) : " éclaire-moi ! A quel moment ne fut-IL pas, pour que je puisse t'instruire du moment où IL est apparu ? " " L'homme : " Quel est ton argument pour cela ? "
" Abu Al-Hassan (s) : " Lorsque j'observe mon corps et que je n'y décèle rien qui doive s'y ajouter ni être retranché dans sa hauteur et sa largeur, dans son état défensif face aux attaques, dans sa disposition d'attirance au bien, alors, je comprends que pour cet édifice il y a eu un Bâtisseur. Dès lors, je l'ai affirmé en y ajoutant ce que je vois de la rotation céleste par Sa puissance, ce que je vois de la formation des nuages, de l'orientation des vents, du parcours du soleil, de la lune, des astres, ainsi que d'autres signes merveilleux et clairs, là aussi, j'ai compris qu'il y avait un Ordonnateur et un Formateur préalable ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 100.101., hadith 213. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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214. De Ali Ibn Ibrahim, selon Mohammed Ibn Ishaq Al-Khaffaf ou selon son père, selon Mohammed Ibn Ishaq ayant rapporté que Abdullah Al-Dayaçani a posé la question suivante à Hichem Ibn Al-Hakam : " As-tu un Seigneur ? " " Hichem lui répondit : " Oui ! " " Est-IL puissant ? " " Il répondit : IL est Puissant et Dominateur ".
" Il lui demanda : " Peut-IL mettre le monde entier dans un œuf sans que l'œuf augmente de volume ni que le monde soit réduit ? " " Hichem lui rétorqua : " Accorde-moi un délai de réponse ".
" Il lui répondit : " Je t'accorde un délai d'une année ".
" Hichem sortit de chez-lui, chevaucha sa monture et se rendit chez Aba Abdullah (s). Il demanda la permission d'entrer. Elle lui fut accordée.
" Hichem : " ô fils du Messager de الله-Dieu ! Abdullah Al-Dayaçani m'a posé une question, aussi, je ne compte que sur الله-Dieu et sur toi pour y apporter une réponse ".
" Aba Abdullah (s) : " Quel est le sujet de la question posée ? " " Hichem lui (s) fit part de la question.
" Aba Abdullah (s) lui dit ceci : " ô Hichem ! Quel est la quantité de tes membres ? " " Hichem : " Cinq ! "
" Aba Abdullah (s) : " Quelle est la dimension de l'œil ? " " Hichem : " Celle d'une lentille voire un peu moins ".
" Aba Abdullah (s) : "ô Hichem ! Porte le regard devant et au-dessus de toi et dis-moi ce que tu y vois ".
" Hichem : " Je vois un ciel, une terre, des maisons, des palais, des vallées, des montagnes et des rivières ".
" Aba Abdullah (s) : " Celui Qui fait entrer tout ce que tu vois dans une lentille voire dans plus petit encore, peut faire rentrer le monde entier dans un œuf sans pour autant que le monde soit réduit ni que le volume de l'œuf augmente ".
" Hichem s'inclina vers lui (s), lui (s) embrassa ses mains, sa tête et ses pieds, lui (s) disant ceci : " Cela me suffit, ô fils du Messager de الله-Dieu (pslf) ! " - Puis, il s'en retourna chez lui.
" Al-Dayaçani lui rendit visite. Il lui dit : " ô Hichem ! Je viens à toi non pour avoir la réponse mais juste pour te saluer ".
" Hichem lui dit : " Si tu es venu pour connaître la réponse, alors, la voici ".
" Al-Dayaçani sortit de chez-lui pour se diriger vers la porte de Aba Abdullah (s). Il demanda la permission d'entrer. Elle lui fut accordée. Il dit : " ô Ja'afar Ibn Mohammed (s) ! Guide-moi vers Celui que j'adore ".
" Aba Abdullah (s) : " Quel est ton nom ? " " Il le (s) quitta sans lui avoir donné son nom. Ses compagnons lui demandèrent la raison de son refus. Il leur dit ceci : " Si je lui avais dit : je m'appelle Abdullah, il (s) m'aurait posé la question suivante : De quel الله-Dieu es-tu le serviteur ? "
" Ses compagnons : " Retourne chez-lui (s) et demande-lui (s) de te guider vers ce que tu dois adorer. Il (s) ne te demandera pas ton nom ". " Il retourna chez l'Imam (s). Il lui (s) dit : " ô Ja'afar Ibn Mohammed (s), guide-moi vers ce que je dois adorer et ne me demande pas mon nom ".
" Aba Abdullah (s) : " Assieds-toi ".
" Un enfant présent jouait avec un œuf. - Aba Abdullah (s) : ? garçon ! Donne-moi cet œuf. - Il le lui (s) donna. - Abu Abdullah (s) : " Ceci est une citadelle dont le dessus est une couche solide, épaisse, le dessous est une couche très fine et, l'intérieur est fait d'un jaune liquide couleur or et d'un autre liquide couleur argent. Ni la couleur jaune ne se mélange au liquide de couleur argentée, ni la couleur argentée ne se mélange à la couleur or. Ainsi est la constitution de son intérieur. Aucun informateur ne sort de son intérieur pour nous informer de son mauvais état. Nul ne sait s'il est fécondé pour donner naissance à un mâle ou à une femelle. Puis, un jour, l'œuf éclot, laissant apparaître des couleurs telles celles du paon. N'y vois-tu pas là le signe d'un Ordonnateur ? "
" L'homme demeura pensif, marquant un temps d'arrêt, puis il dit : " J'atteste qu'il n'y a de الله-Dieu que الله-Dieu, Unique, sans associé, que Mohammed est Son Serviteur et Son Messager, que tu es Imam, la Preuve de الله-Dieu pour Ses créatures. Je me repends pour ce que j'étais auparavant ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 101 à 103, hadith 214. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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215. De Ali Ibn Ibrahim, selon son père, selon Abbas Ibn Omar Al-Faqimiyy, selon Hichem Ibn Al-Hakim, et à propos d'un libre penseur ayant rendu visite à Aba Abdullah (s). Le contenu des propos de l'Imam (s) étant le suivant : " Ta supposition, pour une partie, est loin d'être totalement insensée lorsque tu dis : Ils sont deux sans début et puissants ou bien ils sont deux impuissants ou bien encore l'un des deux est puissant et l'autre impuissant. Reprenons. S'ils sont l'un et l'autre puissants, alors, pour qu'elle raison l'un des deux ne chasserait-il pas l'autre à des fins de s'accaparer pour lui-même de l'autorité ? Par contre, lorsque tu prétends que l'un est puissant et l'autre impuissant, alors, cela soutient que le premier est bien Wahid-Unique tel nous le témoignons en soulignant chez l'autre son impuissance évidente.
" Si, malgré tout, tu soutiens qu'ils sont deux, cela implique entre eux, une absence sur tous les plans d'accord ou de désaccord. Mais, lorsque nous constatons que la création suit bien un Ordre, que la sphère céleste est bien en mouvement, que l'agencement général est unique, et que la nuit, le jour, le soleil et la lune démontrent l'affirmation de l'Ordre et de l'agencement général en question, alors, tout concorde avec le fait que l'Administrateur ne peut être qu'Un.
" Or, pour toi, la prétention à vouloir qu'ils soient deux est une cause de déficience chez les deux, se transformant en une troisième déficience impliquant la présence d'un troisième, et si tu avances un troisième cela t'impose d'alléguer ce que tu as déclaré pour les deux autres qui sont cause de déficience, pour finalement être cinq, et ainsi de suite, le nombre se multipliant sans fin ".
" Hichem dit : " La question du libre penseur fut celle-ci : " Quelle est la preuve de tout cela ? " " Aba Abdullah (s) lui répondit ceci : " L'existence des faits prouve qu'il y a bien un Producteur qui les a produits. N'as-tu pas remarqué à la vue d'un édifice que celui-ci a un constructeur même si tu l'ignores et que tu ne l'as pas vu ? " " Le libre penseur : " Qui est ce constructeur ? "
" L'Imam (s) : " C'est là un sujet différent à tout autre, et je redis et confirme cette affirmation qu'IL est la réalité manifestée, affirmée et constatée objectivement et concrètement ; IL n'est ni volume, ni représentation ; IL ne peut être ni senti ni touché ; IL ne peut être atteint par aucun des cinq sens ni imaginé ; le temps et les époques ne peuvent ni Le diminuer ni Le transformer ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 103, hadith 215. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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216. De Mohammed Ibn Ya'qoub ayant dit qu'un groupe de nos compagnons lui ont rapporté, selon Ahmed Ibn Mohammed Al-Barqiyy, selon son père, selon Ali Ibn Al-No'aman, selon Ibn Muskan, selon Dawoud Ibn Farqad, selon Abi Saïd Al-Zouhri, selon Abi Ja'afar (s) ayant dit ceci : " Il suffit, comme arguments du Seigneur, à ceux qui sont doués d'intelligence : la Création du Seigneur, Celui Qui assujettit tout ; La Souveraineté du Seigneur, Le Victorieux ; La Majesté manifestée du Seigneur ; La Lumière éclatante du Seigneur ; L'Argument véridique du Seigneur ; Le par quoi IL fit parler les langues des serviteurs ; Le pourquoi IL a envoyé les Messagers, ainsi que tout ce qu'IL a révélé aux serviteurs ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 104, hadith 216. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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Au sujet du propos disant qu'IL est une chose 217. De Mohammed Ibn Ya'aqoub, selon Ali Ibn Ibrahim, selon Mohammed Ibn Aïssa, selon Abderrahmane Ibn Abi Najran ayant dit avoir questionné Abi Ja'afar (s) au sujet de la Reconnaissance de l'Unicité : " Je L'imagine sous l'aspect d'une chose ! - L'Imam (s) : Bien ! IL n'est ni accessible ni limité. IL n'est semblable à nulle autre chose de tout ce que tu peux imaginer comme choses, rien ne peut s'y apparenter, les imaginations ne peuvent Le percevoir. En effet, comment les imaginations pourraient-elles Le percevoir alors qu'IL est différent de tout ce qui peut être pensé et imaginé ? En fait, on veut imaginer quelque chose qui n'est ni perceptible ni saisissable ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 104, hadith 217. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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218. De Mohammed Ibn Abi Abdullah, selon Mohammed Ibn Ismaël, selon Al-Hossein Ibn Saïd ayant rapporté que Abu Ja'afar Al-Thani [Second] (s) fut questionné ainsi : " Est-il licite d'avancer que Allah est une chose ? " - L'Imam (s) : " Bon ! A condition de Le maintenir en dehors des deux limites : la limite de l'immobilisme et la limite de la ressemblance ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 104, hadith 218. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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219. De Ali Ibn Ibrahim, selon Mohammed Ibn Aïssa, selon Younès, selon Abi Al-Moughra le détenant de Abi Ja'afar (s) ayant dit ceci : " الله-Dieu est différent de Ses créatures, Ses créatures sont différentes de Lui, et tout ce qui est nommé par chose est créé, ce qui ne convient pas à الله-Dieu ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 104, hadith 219. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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220. De certains de nos compagnons, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Khaled Al-Barqiyy, selon son père, selon Al-Nadher Ibn Souwaïd, selon Yahya Al-Halabi, selon Ibn Muskan, selon Zourara Ibn A'ayan ayant dit avoir entendu Abi Abdullah (s) dire : " الله-Allah est différent de Ses créatures, Ses créatures sont différentes de Lui, et tout ce qui est nommé chose étant créé, cela ne s'applique pas à الله-Dieu. الله-Allah est Le Créateur de toutes choses. Bénis celui Qui n'a pas de semblable. IL est السميع-Al-Samiou-Celui Qui entend et qui voit ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 104.105., hadith 220. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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221. De Ali Ibn Ibrahim, selon son père, selon Ibn Abi Omayr, selon Ali Ibn Attiyyah, selon Khaythama, selon Abi Ja'affar (s) ayant dit : " الله-Allah est différent de Ses créatures, Ses créatures sont différentes de Lui, et tout ce qui est nommé chose, à part الله-Dieu L'Exalté, est créé. الله-Allah est Le Créateur de toutes choses ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 104.105., hadith 221. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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222. De Ali Ibn Ibrahim, selon son père, selon Al-Abbas Ibn Omar Al-Fouqimiyy, selon Hichem Ibn Al-Hakam, selon Abi Abdullah (s) ayant répondu à un libre penseur lui ayant posé la question : " Qui est-Il ? "
" L'Imam (s) : " IL est une chose différente de toutes choses. Je reviens à mon propos confirmant le sens qu'IL est une chose selon la réalité objective, sauf qu'IL n'est ni corps, ni image, qu'IL ne peut être ni senti ni touché, ni accessible par aucun des cinq sens. Les imaginations ne peuvent le percevoir ; les époques ne peuvent Le diminuer ni le temps ne peut le transformer ".
" Alors, le questionneur fit remarquer : " Tu dis qu'IL entend et qu'IL voit ! "
" L'Imam (s) : " IL est السميع-Al-Samiou-Celui Qui entend et Qui voit. IL entend sans l'organe de l'ouïe et IL voit sans l'appareil de la vision car, IL entend par Lui-Même et IL voit par Lui-Même. Je ne dis pas que le fait d'entendre par Lui-Même et voire par Lui-Même est une chose et que Son Essence est une autre chose. Mon propos vient de moi-même afin de te donner une réponse compréhensive car je suis le questionné et tu es le questionneur. Je redis qu'IL entend par Son tout car, Son tout n'est pas constitué de parties. A vrai dire, dans mon expression, je n'émets que la référence du fait qu'IL est السميع-Al-Samiou-Celui Qui entend, Qui voit, qu'IL est Celui Qui sait tout, qu'IL est Celui Qui est bien informé, sans modification de Son Essence ni modification dans le sens ".
" Le questionneur ajouta : " Qui est-IL ? "
" Aba Abdullah (s) répondit : " IL est Le Seigneur ; IL est L'adoré ; IL est الله-Allah. Je ne veux pas dire par الله-Allah qu'IL est confirmé par des lettres telles que alif, lam, hâ'a, ni ra'a ni bâ'a, mais je soutiens bien le sens qu'IL est la Chose créatrice et formatrice de toutes choses. Les terminologies de ces lettres s'arrêtent au sens par qui est nommé Allah wa Al-Rahman wa Al-Rahim wa Al-Aziz et à tout ce qui peut être assimilé à Ses Noms. IL est l'Adoré, L'Exalté et Le Majestueux ".
" Le questionneur fit remarquer : " Nous avons constaté que seul l'imaginable est créé ".
" Aba Abdullah (s) lui dit : " Si tel est ton propos, alors, la Reconnaissance de l'Unicité serait pour nous facultative car, l'on ne peut imposer quelque chose d'inimaginable mais, nous ajoutons que tout ce qui est imaginable par les sens est également limité, appréhendé, et formé par ces mêmes sens ce qui finalement correspond à l'état de créature, donc, la négation de cette évidence consiste à nier et à rejeter.
" Autrement dit, si la similitude est le qualificatif apparent de ce qui est créé et formé, alors il n'est pas nécessaire de faire la démonstration de l'élément créateur vis-à-vis des choses créées, d'admettre et de souligner qu'elles sont créées et que leur créateur leur est différent et dissemblable car, s'il est semblable à elles dans l'apparence, la forme et la constitution ainsi que dans leur début après ne pas avoir existé, dans leur progression du petit au grand, dans leur passage de l'obscur à la clarté, de la force à la faiblesse, et d'autres états existants dont nous n'avons pas besoin de les citer parce qu'ils sont évidents et vivants ".
" Le questionneur lui fit remarquer : " Ici, tu L'as limité en prouvant son existence ! "
" Aba Abdullah (s) répondit : " Je ne L'ai en rien limité mais seulement démontré car, ici, il n'y a aucun espace entre la négation et l'affirmation ".
" Le questionneur enchérit : " Mais IL a bien un pourquoi et une essence ? "
" L'Imam (s) : "Bien ! Les choses ne se démontrent que par l'essence et le pourquoi ".
" Le questionneur ajouta : " A-t-IL un comment ? "
" L'Imam (s) : " Non ! Car, le comment est synonyme de qualificatif et de délimitation, or, il est indispensable de sortir de la terminologie de la ressemblance et de l'immobilisme car, celui qui Le nie, Le désavoue, rejette Sa Seigneurie et la rend caduque. Celui qui L'assimile à autre que Lui ne fait que Le démontrer par le qualificatif des créés et des formés ne méritant pas le qualificatif de Seigneurie. Cependant, il faut prouver qu'IL a bien un comment que d'autres ne méritent pas et qu'ils ne le partagent pas avec Lui car, IL n'est saisi et connu que par Lui-Même ".
" Le questionneur demanda : " Ordonne-t-IL les choses de Lui-Même ? "
" L'Imam (s) : " IL est au-dessus du fait d'ordonner et de traiter des choses par un début car, cela est la spécificité de la créature qui n'obtient quelque chose que par le début d'une entreprise et sa réalisation. IL est Très élevé, Sa Volonté et Son Bon vouloir sont primordiaux, IL fait ce qu'IL veut ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 105 à 106., hadith 222. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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223. De certains de nos compagnons, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Khaled, selon Mohammed Ibn Aïssa, selon ceux qui l'ont cité disant que Abou Ja'afar (s) fut questionné : " Est-il licite d'avancer que الله-Allah est une chose ? " - L'Imam (s) : " Bien ! A condition de Le maintenir en hors des deux limites : la limite de l'immobilisme et la limite de la ressemblance ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 106 à 107., hadith 223. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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IL ne peut être connu que par Lui-Même Uçul Al-Kafi IL ne peut être connu que par Lui-Même 224. De Ali Ibn Mohammed, selon celui qui l'a cité, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Aïssa, selon Mohammed Ibn Homran, selon Al-Fadl Ibn Al-Sakan, selon Abi Abdullah (s) ayant rapporté que Amir Al-Mu'minin (s) a dit : " Connaissez الله-Allah par الله-Allah, le Messager par le Message, les Gens du Commandement par la prescription du Bien, de la Justice et de la Bienfaisance.
" Le sens de son propos : Connaissez الله-Allah par الله-Allah, est que الله-Allah a créé les personnes, les lumières, les substances, et les essences. Les essences étant les âmes et les substances étant les corps. IL est عزّ و جلّ - Azza wa J'jall-Le Glorieux et Majestueux-L'Exalté et le Majestueux ; IL n'a l'apparence d'aucun corps ni d'aucune âme ; personne n'a créé l'âme sensible, perceptible, par ordre ou par raison ; IL est Le Seul à créer les âmes et les corps.
" Celui qui Lui dénie les deux ressemblances, la ressemblance des corps et la ressemblance des âmes, connaîtra الله-Dieu par الله-Dieu ; et celui qui L'assimile à une âme ou à un corps ou à une lumière, ne connaîtra pas الله-Allah par الله-Allah ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 107, hadith 224. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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225. De certains de nos compagnons, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Khaled, selon certains de nos compagnons, selon Ali Ibn Oqba Ibn Qays Ibn Sam'an Ibn Abi Roubayha Mawla Rassoul Allah ayant rapporté que Amir Al-Mu'minin (s) fut questionné : " Par quoi as-tu connu ton Seigneur ? "
" L'Imam (s) : " Par ce qu'IL m'a fait connaître de Lui ".
" Le questionneur à nouveau : " Comment a-t-IL fait pour se faire connaître à toi ? "
" L'Imam (s) : " IL ne ressemble à aucune forme ; IL ne peut être senti par les organes des sens ni comparé aux gens ; proche dans Son éloignement, et lointain dans Sa proximité ; élevé au-dessus de toute chose ; il ne peut être dit qu'il y a une chose venant au-dessus de Lui ; précédent toute chose sans pouvoir dire qu'IL est devant ; pénétrant en toute chose sans pour autant être assimilé à une chose à l'intérieur d'une autre ; sortant de toute chose sans pour autant être assimilé à une chose qui sort d'une autre. Louange à Celui Qui est ainsi et non à celui qui n'est pas ainsi. Il y a un commencement à toute chose ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 107, hadith 225. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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226. De Mohammed Ibn Ismaël, selon Al-Fadl Ibn Chadhan, selon Safwan Ibn Yahya, selon Mançour Ibn Hazim ayant dit avoir déclaré à Abi Abdullah (s) : " J'ai débattu avec certains en leur disant que الله-Allah, Le Majestueux dans sa Majesté, est plus Majestueux, est plus Exalté, est plus Généreux que ce qui est connu de Lui par Sa création, et que par contre, les serviteurs sont connus de الله-Allah. " - L'Imam (s) dit : " Que الله-Allah te fasse miséricorde ! ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 108, hadith 226. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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Le minimum de la connaissance 227. De Mohammed Ibn Al-Hassan, selon Abdullah Ibn Al-Hassan Al-Alawiyy, selon Ali Ibn Ibrahim, selon Al-Mukhtar Ibn Mohammed Ibn Al-Mukhtar Al-Hamadani, tous selon Al-Fath Ibn Yazid, selon Abi Al-Hassan (s) à qui j'ai posé une question concernant le minimum de la connaissance, il m'a répondu : " La notification d'obligation qu'il n'y a de الله-Dieu que Lui ; rien n'est semblable à Lui ni équivalent ; qu'IL est sans début déterminé ; existant sans disparaître ; aucune chose ne Lui est pareille ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 108, hadith 227. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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228. De Ali Ibn Mohammed, selon Sahl Ibn Ziyad, selon Tahir Ibn Hatim en état de probité a écrit à un homme : " Quelle est la raison faisant que le Créateur est connu sans qu'IL ne soit présent ? "
" Il lui a été répondu : " IL demeure Celui Qui sait tout, Qui entend, Qui voit, Qui fait ce qu'IL veut ".
" Abou Ja'afar (s) fut questionné de la même façon : " Quelle est la raison faisant que le Créateur est connu sans qu'IL ne soit présent ? "
" L'Imam (s) répondit : " Rien ne Lui est semblable ; rien ne Lui est pareil ; IL demeure Celui Qui Sait tout, السميع-Al-Samiou-Celui Qui entend et البصير-Al-Baçir-Celui Qui voit ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 108, hadith 228. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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229. De Mohammed Ibn Yahya, selon Mohammed Ibn Al-Hossein, selon Al-Hassan Ibn Ali Ibn Youssouf Ibn Baqqah, selon Saïf Ibn Amayra, selon Ibrahim Ibn Omar déclarant avoir entendu Abi Abdullah (s) dire : " Tout ce qui concerne الله-Allah demeure mystérieux, cependant, IL tient comme preuve contre vous tout ce qu'IL vous a fait connaître de Lui ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 108, hadith 229. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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Celui Qui est adoré 230. De Ali Ibn Ibrahim, selon Mohammed Ibn Aïssa Ibn Obayd, selon Al-Hassan Ibn Mahboub, selon Ibn Ri'ab, selon certains, selon Abi Abdullah (s) ayant dit : " Celui qui adore الله-Allah par l'imagination apostasie ; celui qui adore la dénomination sans le sens apostasie ; celui qui adore la dénomination et le sens est un associationniste ; celui qui adore le sens en y intégrant les attributs par lesquels IL s'est qualifié, en y liant son cœur, en l'énonçant par sa langue en secret ou solennellement, fait partie des compagnons véridiques de Amir Al-Mu'minin (s). - Selon l'expression d'un autre hadith : Ceux-là sont les Croyants véridiques… ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 109, hadith 230. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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231. De Ali Ibn Ibrahim, selon son père, selon Al-Nadher Ibn Souwayd, selon Hichem Ibn Al-Hakam ayant questionné Abi Abdullah (s) à propos des attributs de الله-Allah et de leur origine, ainsi que de l'origine de la dénomination الله-Allah.
" L'Imam (s) répondit : " ô Hichem! الله-Allah est un synonyme de Celui Qui est adoré ; Celui Qui est adoré implique un adorateur ; la dénomination n'est pas le désigné, celui qui adore la dénomination sans le sens apostasie, il n'adore pas ; celui qui adore la dénomination et le sens apostasie, il est adorateur des deux ; celui qui adore le sens sans la dénomination, est celui qui reconnaît l'Unicité. As-tu compris, ô Hichem ? "
" Je lui ai demandé : " Explique davantage ".
" L'Imam (s) : " الله-Allah possède quatre-vingt dix-neuf dénominations. Si une dénomination signifie un désigné, alors, chacune des dénominations signifie une divinité, mais la dénomination الله-Allah est le sens impliquant l'ensemble de ces dénominations qui malgré tout sont autre chose que Lui. ô Hichem! Le pain est la dénomination de quelque chose qui se mange ; l'eau est la dénomination de quelque chose qui se boit ; l'habit est la dénomination de quelque chose qui se met sur le corps ; le feu est la dénomination de quelque chose qui fait brûler. Comprends-tu, Hichem, l'entendement par qui tu peux faire face à nos ennemis associant autre chose à Allah Jalla wa Azza ? "
" Je lui ai répondu : " Oui ! "
" L'Imam (s) : " Que الله-Allah t'en soit reconnaissant et qu'IL te soutienne, ô Hichem ".
" Hichem révéla : " Par الله-Allah ! Aucun n'a pu me prendre à défaut en matière de Reconnaissance de l'Unicité depuis que j'ai compris ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 109, hadith 231. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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232. De Ali Ibn Ibrahim, selon Al-Abbas Ibn Ma'arouf, selon Abderrahmane Ibn Abi Najran ayant déclaré avoir écrit ceci à Abi Ja'afar (s) : " Que الله-Allah fasse de moi ta rançon ! Comment adorer Le Clément, Le Miséricordieux, Le Seul, الواحد-Al-Wahid-L'Unique, L'?ternel ? "
L'Imam répondit : " Celui qui adore la dénomination sans le sens, adore par les dénominations donc associe, apostasie, nie, il n'adore pas. Adore الله-Allah, Le Seul, الواحد-Al-Wahid-L'Unique, L'?ternel, désigné par les dénominations sans les adorer car, les dénominations sont des qualificatifs par lesquels IL s'est désigné ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 110, hadith 232. Adaptation au français par A. & H. Benabderrahmane.
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L'Existant et le Lieu 233. De Mohammed ibn Yahya, selon Ahmed Ibn Mohammed, selon Al-Hassan Ibn Mahboub, selon Abi Hamza ayant déclaré que Nafi'a Ibn Al-Azraq avait questionné Abi Ja'afar (s) : " Informe-moi du moment où الله-Allah est apparu ".
" L'Imam (s) : " Quand ne fut-IL pas pour que je t'informe du moment où IL a été ? Louange à Celui Qui demeure, à Celui Qui demeure الوحيد-Al-Wahid-L'Unique, L'?ternel, sans compagne ni progéniture ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 110, hadith 233. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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234. De certains de nos compagnons, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Khaled, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Abi Naçer ayant déclaré qu'un homme en provenance de l'autre rive de la rivière de Balkh rendit visite à Abi Al-Hassan Al-Redha (s) pour lui demander : " Je vais t'interroger sur un sujet et si tu y réponds en fonction de ce que j'en connais, alors, je prêterai allégeance à ton imamat ".
" Abou Al-Hassan répondit : " Demande ce que tu désires ! "
" Le visiteur : " Informe-moi sur ton Seigneur. Quand est-IL apparu ? Comment est-IL ? Sur quelle chose s'appuie-t-IL ? "
" Abou Al-Hassan : " الواحد-Al-Wahid-L'Unique a créé le lieu sans lieu, le comment sans comment, IL a pris appui sur Sa Puissance ".
" L'homme se leva, embrassa la tête de l'Imam, et déclara : " Ach'hadou an la Ilaha illa Allah wa anna Mohammed Rassoul Allah wa anna Ali Waçayy Rassouli Allah (pslf) wa Al-Qayyim ba'adahu bima qama bihi Rassoul Allah wa annakoum Al-A'imma Al-?adiqun wa annaka Al-Khalafou min ba'adihim-J'atteste qu'il n'y a de الله-Dieu que الله-Dieu et que Mohammed est le Messager de الله-Dieu et que Ali est l'Héritier du Messager de الله-Dieu (pslf) et qu'il est le maître après lui de ce dont le Messager de الله-Dieu (pslf) fut le maître et que vous êtes les Imams véridiques et que tu es l'héritier après eux ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 110, hadith 234.
Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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235. De Mohammed Ibn Yahya, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Aïssa, selon Al-Hossein Ibn Saïd, selon Al-Qasim Ibn Mohammed, selon Ali Ibn Abi Hamza, selon Abi Baçir ayant déclaré qu'un homme a rendu visite à Abi Ja'afar (s) pour lui demander ceci : " Informe-moi sur l'instant où est apparu ton Seigneur ! "
" L'Imam (s) : " Malheur à toi ! Cela se dit d'une chose qui n'a pas été auparavant. Mais, mon Seigneur, béni et exalté soit-IL, est, et demeure vivant sans comment. IL n'a pas de IL était. IL n'a ni existant antérieur, ni de comment, ni de où. IL n'est ni à l'intérieur ni au-dessus d'une chose. IL ne s'est pas attribué un lieu, ni devenu puissant après avoir créé les choses, ni en état de faiblesse avant de créer les choses, ni en état de solitude avant de donner forme aux choses. IL ne ressemble à aucune chose.
" IL n'était pas dépourvu de royaume avant la fondation du royaume, ni IL n'en sera dépossédé après sa disparition. IL demeure vivant hors du fait de vivre. IL est Le Souverain Tout-Puissant avant même de créer chaque chose, et Le Souverain Tout-Puissant après avoir fondé l'Univers. IL n'a pas de comment à Son existant, ni de où pour Lui. IL n'a pas de limites. IL n'est pas connu par la comparaison. IL ne s'affaiblit pas dans Sa Permanence. IL ne s'effondre pas face à aucune chose, toutes les choses s'effondrent face à Sa crainte.
" IL est vivant sans début de vie, existant sans qualificatif, sans comment limité, sans où qui Le situe, sans lieu voisin d'un autre lieu. IL est Le Vivant connu, Le Souverain à qui appartient La Puissance continuelle et La Souveraineté. IL a fondé tout ce qu'IL a voulu au moment qu'IL a décidé par Sa Volonté. IL ne peut être ni limité ni fragmenté ni sujet à disparaître.
" IL est Le Premier sans comment. IL est Le Dernier sans où, alors que toute chose est périssable sauf Sa Face. A Lui appartiennent la Création et l'Ordre. Béni soit الله-Allah, Seigneur des Mondes ! Malheur à toi, ô questionneur ! Mon Seigneur ne peut être perçu par l'effort d'imagination ni par des ressemblances ni par des suppositions. IL ne fait preuve d'aucun sentiment de perplexité face à une chose, rien ne Lui est attenant. IL ne subit l'effet d'aucun événement. IL n'est questionné sur rien. IL ne regrette rien. IL n'est sujet ni à la fatigue ni au sommeil. A Lui appartient tout ce qui se trouve dans les Cieux, sur la Terre, entre les deux et sous terre ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 111, hadith 235. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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236. De certains de nos compagnons, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Khaled, selon son père qui le détenait, a dit : " Les juifs se sont rassemblés autour de Ra'asi Al-Jalout en déclarant : " Cet homme est savant - sous-entendu Amir Al-Mu'minin (s) - mène-nous à lui ".
" Parvenus au lieu, il leur a été dit : " Il est au Palais. Attendez-le ".
" Lorsqu'il en est sorti, Ra'asi Al-Jalout lui dit : " Nous sommes venus à toi à des fins de te questionner ".
" L'Imam (s) : " ô le juif ! Pose la question qui te semble nécessaire ".
" Le visiteur : " Concernant ton Seigneur, quand a-t-IL été ? "
" L'Imam (s) : " IL est sans existence préalable ; IL est sans comment ; IL est et IL demeure sans combien et sans comment ; IL est sans déjà ; IL est avant l'antérieur sans être assujetti à un antérieur ; sans but ni finalité ; loin de Lui toute attache ; IL est Le But de toute espérance ".
" Ra'asi Al-Jalout dit alors : " Partons ! Il est plus savant que sa réputation ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 111.112., hadith 236. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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237. De cette chaîne de transmetteurs, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Abi Naçer, selon Abi Al-Hassan Al-Mawçili, selon Abi Abdullah (s) ayant dit : " L'un des rabbins rendit visite à Amir Al-Mu'minin (s) et lui dit : " ô Amir Al-Mu'minin ! Quand ton Seigneur est-IL apparu ? "
" L'Imam (s) : " Que ta mère te renie ! Quand ne fut-IL pas pour dire quand est-IL apparu ? Mon Seigneur est avant l'antérieur sans être assujetti à un antérieur ; IL est après le postérieur sans être assujetti à un postérieur. IL n'a ni but ni finalité à Sa raison d'être. Toutes les espérances convergent vers Lui. IL est La finalité de toute espérance ".
" Le rabbin : " ô Amir Al-Mu'minin ! Es-tu un Prophète ? " " L'Imam (s) : " Malheur à toi ! Je ne suis qu'un serviteur parmi les serviteurs de Mohammed, Paix et Bénédictions sur lui et sur sa famille ".
" Il est rapporté également qu'il fut questionné ainsi : " Où était notre Seigneur avant qu'il ne crée le Ciel et la Terre ? " " L'Imam (s) : " Où, est un terme impliquant l'existence d'un lieu ! الله-Allah est sans nécessité de lieu ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 112., hadith 237. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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238. De Ali Ibn Mohammed, selon Sahl Ibn Ziyad, selon Omar Ibn Othman, selon Mohammed Ibn Yahya, selon Mohammed Ibn Sama'a, selon Abi Abdullah (s) ayant dit : " Ra'asi Al-Jalout a dit aux juifs que les Musulmans prétendent que Ali est celui qui débat le mieux et qu'il est le plus savant d'entre les gens. Allons à sa rencontre à des fins de lui poser des questions car, peut être, je pourrai le prendre à défaut ".
" Rendu chez l'Imam (s), il lui dit : " ô Amir Al-Mu'minin ! Je désire te questionner sur un sujet ".
" L'Imam (s) : " Demande ce que tu décides ! " " Le visiteur : " ô Amir Al-Mu'minin ! Quand est apparu notre Seigneur ? "
" L'Imam (s) : " ô le juif ! On pose une telle question : " Quand est apparu " pour celui qui n'était pas auparavant. Quand est-IL apparu ? IL est existant sans l'existence d'un existant préalable. IL est sans comment et sans comment IL deviendra. Oui ! ô le juif ! Puis encore : Oui ! ô le juif ! Comment peut-IL avoir un début ? IL est avant l'antérieur, sans but ni finalité à un but, ni but à une finalité. Chaque espérance converge vers Lui. IL est L'Espérance de chaque espérance ". " Le juif : " J'atteste que ta Religion est véridique et tout ce qui la contredit est vain ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 112.113.., hadith 238. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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239. De Ali Ibn Mohammed le détenant, selon Zourara ayant déclaré avoir dit à Abi Ja'afar (s) : " الله-Allah était-IL avant tout ? " " L'Imam (s) : Oui ! IL était avant tout ". " Le visiteur : " Alors, où était-IL ? " " L'Imam (s) lui répondit par une boutade : " IL était allongé puis IL a pris la position assise… ? Zourara ! Tu as dévié en posant une interrogation sur le lieu alors qu'il n'y a pas de lieu ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 113.., hadith 239. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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240. De Ali Ibn Mohammed, selon Sahl Ibn Ziyad, selon Mohammed Ibn Al-Walid, selon Ibn Abi Naçer, selon Abi Al-Hassan Al-Mawçili, selon Abi Abdullah (s) ayant dit que l'un des rabbins rendit visite à Amir Al-Mu'minin (s) pour l'interroger : " ô Amir Al-Mu'minin ! Quand est apparu ton Seigneur ? "
" L'Imam (s) : " Malheur à toi ! Il se dit " Quand est apparu " pour quelque chose qui n'était pas auparavant. Alors que pour quelque chose qui était auparavant, il ne se dit pas " Quand est-il apparu ". IL est avant l'antérieur sans être assujetti à un antérieur ; IL est après le postérieur sans être assujetti à un postérieur.
IL n'a aucune finalité à Sa raison d'être pour que Sa raison d'être ait une fin ".
" Le rabbin : Es-tu un Prophète ? "
" L'Imam (s) : " A ta mère revient la sottise ! Je ne suis qu'un serviteur parmi les serviteurs du Messager de الله-Dieu ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 113, hadith 240. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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La Filiation 241. De Mohammed Ibn Idris, selon Mohammed Ibn Abd Al-Jabbar, selon Safwan Ibn Yahya, selon Abi Ayyoub, selon Mohammed Ibn Muslim, selon Abi Abdullah (s) ayant dit : " Les juifs ont questionné le Messager de Dieu ainsi : " Quelle est la filiation de ton Seigneur ? " Le Messager (pslf) : Il demeura trois jours consécutifs sans leur fournir de réponse. Puis descendit : Qoull houwa Allahou Ahad… Dis : Lui الله-Allah est Un !… jusqu'à la fin de la Sourate. - Cela fut rapporté aussi par Mohammed Ibn Yahya, selon Ahmed Ibn Mohammed, selon Ali Ibn Al-Hakam, selon Abi Ayyoub ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 113., hadith 241. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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242. De Mohammed Ibn Yahya, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Aïssa, selon Mohammed Ibn Al-Hossein, selon Ibn Mahboub, selon Hammad Ibn Omar Al-Naçibi ayant demandé à Abi Abdullah (s) au sujet de Qoull houwa Allahou Ahad… Dis : Lui الله-Dieu est Un !… L'Imam (s) : " Là est la filiation de الله-Allah par rapport à ce qu'IL a créé : Ahadan-L'Unique ; ?amadan-L'Absolu ; Azaliyan-L'?ternel ; ?amadiyan-L'Impénétrable. IL n'a pas d'ombre qui Le suit. IL attache les choses à leur ombre ; Connaisseur du méconnu ; Connu chez tout ignorant ; Solitaire.
" Aucune de Ses créatures n'est en Lui. Aucune de Ses créatures ne peut Le contenir. IL ne peut être ni senti ni touché ni atteint par les regards. IL est très lointain dans Sa proximité, et très proche dans Son éloignement. Désobéit, IL pardonne. Obéit, IL exauce.
" Sa Terre ne peut Le contenir, ni Ses Cieux ne peuvent Le porter. Par Sa puissance, IL porte toute chose. Sans fin et ?ternel, IL ne connaît pas la distraction, ne commet aucune erreur, et ne connaît pas le divertissement. Il n'y a pas de terme à Sa Volonté. Sa Décision est une Répartition. Son Ordre est d'obligation. لم يلد-Lam yalid-Et IL n'engendre pas donc IL est sans héritier. و لم يولد-Wa lam youlad-Et IL n'est pas engendré donc IL est sans partage. ولم يكن له كفؤا أحد-Wa lam yakoun Lahou koufou'an Ahad-Et nul n'est égal à Lui ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 113.114., hadith 242. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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243. De Mohammed Ibn Yahya, de Ahmed Ibn Mohammed, selon Al-Hossein Ibn Saïd, selon Al-Nadher Ibn Souwaït, selon Açim Ibn Houmayd déclarant que Ali Ibn Al-Hossein (s) fut questionné au sujet de la Reconnaissance de l'Unicité-التوحيد-Al-Tawhid et il dit : " الله-Allah, Le Glorieux et Le Majestueux savait qu'il y aurait à la Fin des Temps des gens très profonds. Puis, الله-Dieu, L'Exalté, révéla Qoull houwa Allahou Ahad… Dis : Lui الله-Dieu est Un !… ainsi que les Versets de la Sourate Le Fer : Wa houwa Alim bi dhati Al-çoudour-IL connaît parfaitement le contenu des cœurs. Quiconque désire davantage se perdra ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 114., hadith 243. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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244. De Mohammed Ibn Abi Abdullah le détenant, selon Abd Al-Aziz Ibn Al-Mouhtadi ayant déclaré avoir demandé à Al-Redha (s) à propos de la Reconnaissance de l'Unicité-التوحيد-Al-Tawhid qui lui répondit ceci : " Tous ceux qui lisent Qoull houwa Allahou Ahad… Dis : Lui الله-Allah est Un !… et qui y croient, sont ceux qui comprennent la Reconnaissance de l'Unicité-التوحيد-Al-Tawhid. - Je lui ai fait remarquer : Comment le lisent-ils ? - L'Imam (s) : Ils le lisent de la même manière que quiconque, ils y ajoutent kadhalika Allahou Rabbi-ainsi الله-Dieu est mon Seigneur, kadhalika Allahou Rabbi-ainsi الله-Dieu est mon Seigneur ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 114., hadith 244. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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L'Interdiction de débattre du Comment 245. De Mohammed Ibn Al-Hassan, selon Sahl Ibn Ziyad, selon Al-Hassan Ibn Maghboub, selon Ali Ibn Ri'ab, selon Abi Baçir ayant déclaré que Abu Ja'afar (s) a dit : " Débattez de la Création de الله-Dieu, mais ne débattez pas au sujet de الله-Allah car, la discussion à propos de الله-Dieu n'apporte à celui qui en débat que de la confusion. - Selon un autre récit de Hourayz : Débattez de toute chose sauf de l'Essence de الله-Dieu ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 114.115., hadith 245. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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246. De Mohammed Ibn Yahya, selon Ahmed Ibn Mohammed, selon Ibn Abi Omayr, selon Abderrahmane Ibn Al-Hadjadj, selon Soulayman Ibn Khaled ayant déclaré que Abu Abdullah (s) a dit : " Wa inna Ila Rabbika Al-Mountaha-Tout revient à ton Seigneur. Lorsque la discussion revient à الله-Allah, abstenez-vous ! ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 115., hadith 246. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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247. De Ali Ibn Ibrahim, selon son père, selon Ibn Abi Omayr, selon Ibn Ayyoub, selon Mohammed Ibn Muslim déclarant avoir entendu Abi Abdullah (s) dire : " ? Mohammed ! Les gens sont libres de débattre jusqu'à la limite du débat au sujet de الله-Allah. Lorsque vous entendez ce dernier dites : La Ilaha Illa Allah Al-Wahid alladhi laysa kamithlihi shay'a-Il n'y a de الله-Dieu que الله-Dieu الواحد-Al-Wahid-L'Unique, rien n'est semblable à Lui ! ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 115., hadith 247. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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248. De certains de nos compagnons, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Khaled, selon son père, selon Ibn Abi Omayr, selon Mohammed Ibn Homran, selon Obayda Al-Hadhdha'a déclarant que Abu Ja'afar (s) a dit : " ? Ziyad ! Prends garde aux disputes car, elles mènent au doute, amoindrissent les actions, rabaissent celui qui en fait usage. Il se peut qu'il discute à propos d'un sujet qui ne lui sera pas pardonné. Autrefois, il y eut des gens ayant délaissé le savoir dont ils étaient les porteurs pour rechercher la connaissance de ce qui leur fut interdit, au point où leurs discussions traitant du sujet de الله-Allah les menèrent à sombrer dans la confusion, à un degré tel où l'homme appelé par devant, répondait par derrière ou appelé par derrière, il répondait par devant. - Selon un autre récit : … au point où ils se sont égarés sur terre ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 115., hadith 248. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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249. De certains de nos compagnons, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Khaled, selon certains de ses compagnons, selon Al-Hossein Ibn Al-Miyyah, selon son père déclarant avoir entendu Abi Abdullah (s) dire : " Celui qui porte sur الله-Allah un regard interrogateur, court à sa perte ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 115., hadith 249. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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250. De Mohammed Ibn Yahya, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Aïssa, selon Ibn Faddal, selon Ibn Boukayr, selon Zourara Ibn A'ayan, selon Abi Abdullah (s) ayant dit : " Un roi réputé, présent lors d'une assemblée, invoqua Rabb Tabaraka wa Ta'ala-Le Seigneur Béni et Exalté, puis il disparût sans laisser de trace ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 115.116., hadith 250. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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251. De certains de nos compagnons, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Khaled, selon Mohammed Ibn Abd Al-Hamid, selon Al-'Ala'a Ibn Razin, selon Mohammed Ibn Muslim, selon Abi Ja'afar (s) ayant dit : " Prenez garde lorsque vous pensez sur الله-Allah, et si vous désirez porter un regard sur Sa Splendeur orientez ce regard sur la splendeur de Sa Création ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 116, hadith 251. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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252. De Mohammed Ibn Abi Abdullah le rapportant et déclarant que Abi Abdullah (s) a dit : " ? fils d'Adam ! Si un oiseau mangeait ton cœur, il n'en serait pas rassasié ! Si l'on posait le trou d'une aiguille sur ton œil, il n'y verrait plus ! Et, avec ces deux organes tu désires approfondir la Royauté des Cieux et de la Terre ! Si tu dis vrai, voici le soleil, une création parmi les créations de الله-Dieu, si tu parviens à le fixer du regard, alors, IL est tel que tu l'énonces ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 116, hadith 252. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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253. De Ibn Ibrahim, selon Al-Hassan Ibn Ali, selon Al-Ya'aqoubi, selon certains de nos compagnons, selon Abd Al-'Ala Mawla Al-Sam, selon Abi Abdullah (s) ayant dit : " Un juif nommé Sibakht rendit visite au Messager de Dieu (pslf) pour le questionner : " ô Messager de الله-Dieu ! Je suis venu te rencontrer au sujet de ton Seigneur. Si tu parviens à donner une réponse à mes questions, je reste, sinon je repars ".
" Le Messager de الله-Dieu (pslf) : " Interroge sur le sujet de ton choix ! " " Le juif : " Quel est le lieu où est situé ton Seigneur ? " " Le Messager (pslf) : " IL est en tout lieu et non en un lieu particulier ".
" Le juif : " Quel est son aspect ? " " Le Messager (pslf) : " Comment décrire mon Seigneur par le comment, alors que le comment est lui-même créé ! Or, الله-Allah ne peut pas se décrire par ce qu'IL crée ".
" Le juif : " Comment peut-on savoir que tu es Prophète ? " " Le Messager (pslf) : " Rien n'était demeuré dans Sa Proximité sans s'exprimer en langue arabe claire. ? Sibakht ! Il est le Messager de الله-Dieu ! " " Sibakht : " Jusqu'à ce jour je n'ai jamais rencontré une affaire autant claire que celle-ci ".
Puis, il ajouta : " Ach'hadou an la Ilaha Illa Allah wa annaka Rassoulou Allah-J'atteste qu'il n'y a de الله-Dieu que الله-Dieu, et que tu es le Messager de الله-Dieu ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 116, hadith 253. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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254. De Ali Ibn Ibrahim, selon son père, selon Ibn Abi Omayr, selon Mohammed Ibn Yahya Al-Khatha'ami, selon Abderrahmane Ibn Atik Al-Qaçir ayant déclaré avoir questionné Abi Ja'afar (s) sur le sujet de la description. L'Imam (s) leva sa main vers le ciel et dit : " Ta'ala Al-Jabbar ! Ta'ala Al-Jabbar ! Celui qui s'adonne à cette recherche s'égare de suite ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 116, hadith 254. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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La réfutation de l'argument du regard qui L'atteint 255. De Mohammed Ibn Abi Abdullah, selon Ali Ibn Abi Al-Qasim, selon Ya'aqoub Ibn Ishaq ayant déclaré avoir écrit à Abi Mohammed (s) pour lui demander ceci : " Comment le serviteur peut-il adorer son Seigneur sans Le voir ? "
" L'Imam (s) : "ô Aba Yousouf ! Mon Seigneur et mon Maître, Le Bienfaiteur envers moi et envers mes parents, est bien au-dessus d'être vu ! " " Je lui ai demandé ceci : " Le Messager de الله-Dieu (pslf) a-t-il vu son Seigneur ? "
" L'Imam (s) : " الله-Dieu, Le Béni et L'Exalté, a montré ce qu'IL a voulu de l'?clat de Sa Magnificence à Son Messager par son cœur ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 117, hadith 255. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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256. De Ahmed Ibn Idris, selon Mohammed Ibn Abd Al-Jabbar, selon Safwan Ibn Yahya déclarant que le rapporteur de hadiths Abou Qurra avait demandé à ce dernier de l'introduire chez Abi Al-Hassan Al-Redha (s). Safwan : " Je lui ai demandé la permission. Elle me fut accordée ".
" Il entra chez-lui. Lui posa des interrogations au sujet du licite, de l'illicite, des règles, pour enfin aborder le sujet de la Reconnaissance de l'Unicité-التوحيد-Al-Tawhid. A ce propos, Abou Qurra dit : " Il nous a été transmis que الله-Allah partagea la vision et la parole entre deux Prophètes. IL donna la parole à Moïse et la vision à Mohammed ".
" Abou Al-Hassan (s) : " Qui a transmis en provenance de الله-Allah aux deux charges djinns et hommes : Les regards des hommes ne L'atteignent pas, ainsi que : Alors que leur science ne peut L'atteindre, et Rien n'est semblable à Lui ? N'est-ce pas Mohammed (pslf) ? "
" Le visiteur répondit : " Oui ! "
" L'Imam (s) enchérit : " Comment est-ce possible pour un homme venu pour l'ensemble des créatures à des fins de les informer qu'il est là de la part de الله-Allah, pour les appeler à الله-Allah, par Ordre de الله-Allah, transmettant Les regards des hommes ne L'atteignent pas, ainsi que : Alors que leur science ne peut L'atteindre, et Rien n'est semblable à Lui, de dire : Moi je L'ai vu par mon œil, je L'ai atteint par ma science et IL se présente sous forme humaine ? N'avez-vous pas honte ? Pas même les libres penseurs ne l'ont diffamé de cette manière ! Autrement dit, d'un côté il est là de la part de الله-Dieu, porteur d'une chose, et de l'autre il en transmet son contraire ".
" Abou Qurra ajouta : " Il a transmis : Il L'a vu, en vérité, une autre fois ".
" Abou Al-Hassan (s) rétorqua : " Avant ce Verset, il a transmis par où il a vu lorsqu'il a dit : Le cœur n'a pas inventé ce qu'il a vu. Ce qui veut dire que le cœur de Mohammed n'a pas inventé ce qu'ont vu ses yeux, puis il a transmis ce qu'il a vu : Il a vu les plus grands Signes de son Seigneur. C'est-à-dire, les Signes de الله-Dieu ne sont pas الله-Dieu. الله-Allah a dit : Alors que leur science ne peut L'atteindre. A supposer que les regards L'aient atteint, que la science L'ait atteint également, alors, la connaissance en serait effective ".
" Abou Al-Hassan (s) : " Si ces récits contredisent le Coran, je les désavouerai car, l'unanimité chez les Musulmans est faite autour de : Alors que leur science ne peut L'atteindre, ainsi que : Les regards des hommes ne L'atteignent pas, et Rien n'est semblable à Lui ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 117.118, hadith 256. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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257. De Ahmed Ibn Idris, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Aïssa, selon Ali Ibn Sayf, selon Mohammed Ibn Obayd ayant déclaré avoir écrit à Abi Al-Hassan Al-Redha (s) à des fins de le (s) questionner au sujet du regard et de ce qui s'en dit par les gens et la personne, ma demande concernait une explication de tout cela, il (s) m'a répondu par écrit : " Il y a unanimité entre tous, sans contradiction entre eux sur le fait que la vision est une condition à la connaissance générale du monde d'ici-bas. A supposer qu'il soit possible que الله-Allah soit perçu par le regard, alors, Sa connaissance deviendrait d'obligation effective, cette connaissance pourrait se traduire par la foi tout comme elle ne pourrait pas l'être.
" Si la première connaissance par la vision se traduisait dans et par la foi, alors, la connaissance générale acquise et présente dans le monde d'ici-bas ne serait pas foi mais son contraire. Ce qui mène à dire, alors, qu'il n'y aurait pas de Croyants dans le monde d'ici-bas du fait de ne pas voir الله-Dieu, que Son Nom soit sanctifié. Par contre, si la connaissance par la vision ne se traduit pas dans et par la foi, alors, cette connaissance acquise est vouée à l'oubli mais elle sera présente au Jour de la Résurrection. Là est l'argument faisant que عز و جل الله-Allah Azza wa J'jall-Dieu, Glorieux et Majestueux ne peut être atteint par le simple regard car, le regard se limite à ce que nous en avons débattu auparavant ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 118, hadith 257. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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258. Selon une personne, de Ahmed Ibn Ishaq déclarant avoir écrit à Abi Al-Hassan (s) à propos du regard et des divergences entourant ce sujet parmi les gens. Il (s) a répondu par écrit : " Le regard est effectif tant qu'il y a un espace libre entre le regardant et le regardé, cet espace est traversé par le regard, mais, lorsque cet espace n'existe pas entre le regardant et le regardé, alors, il ne peut y avoir une vision effective, dès lors, il y a équivalence de position entre eux car, lorsque, en ce qui concerne la vision, le regardant est en position de similitude d'effet avec le regardé, il y a, dès lors, équivalence. Partant, la comparaison entre les deux est établie car, les causes déterminent les effets ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 118.119., hadith 258. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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259. De Ali Ibn Ibrahim, selon son père, selon Ali Ibn Ma'abad, selon Abdullah Ibn Sinan, selon son père déclarant avoir été en présence de Aba Ja'afar (s) lorsqu'un homme des Khawaridj entra et dit : " ô Aba Ja'afar ! Qu'adores-tu ? "
" L'Imam (s) : " الله تعالى-Allah Ta'ala ! " " Le visiteur : " L'as-tu vu ? "
" L'Imam (s) : " Les yeux ne peuvent Le voir par la simple action de regarder. Mais les cœurs Le voient par les réalités de la foi. IL ne peut être connu par Al-Qiyas-la comparaison d'un sujet semblable à un autre ou discernement par l'analogie, ni être perçu par les sens. IL ne ressemble à aucun humain ; qualifié par les Signes ; connu par les marques distinctives. IL n'est pas injuste dans Son jugement. IL est الله-Dieu, il n'y a de الله-Dieu que Lui. "
" L'homme en sortant dit : " الله-Allah sait là où il doit déposer son Message ! ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 118.119., hadith 259. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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260. De certains de nos compagnons, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Khaled, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Abi Naçer, selon Abi Al-Hassan Al-Mawçili, selon Abi Abdullah (s) ayant dit : " Un rabbin rendit visite à Amir Al-Mu'minin (s) et dit : ô Amir Al-Mu'minin ! Vois-tu ton Seigneur lorsque tu l'adores ? "
" L'Imam (s) : " Malheur à toi ! Je n'adorerai pas un Seigneur que je ne peux pas voir ! " " Le rabbin : " Et comment Le vois-tu ? "
" L'Imam (s) : " Malheur à toi ! Les yeux ne peuvent Le voir par la simple action de regarder. Mais les cœurs Le voient par les réalités de la foi ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 119., hadith 260. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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261. De Ahmed Ibn Idris, selon Mohammed Ibn Abdullah Al-Jabbar, selon Safwan Ibn Yahya, selon Açim Ibn Houmayd, ayant dit s'être entretenu avec Abi Abdullah (s) au sujet de ce qui se dit sur la vision. L'Imam (s) : " Le soleil est l'une des soixante-dix parties du Resplendissement du Trône. Le Trône est l'une des soixante-dix parties du Resplendissement du Royaume. Le Royaume est l'une des soixante-dix parties du Resplendissement du Voile. Le Voile est l'une des soixante-dix parties du Resplendissement du Voile protecteur. S'ils en sont capables, qu'ils commencent déjà par fixer leurs regards sur le soleil sans nuages ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 119., hadith 261. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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262. De Mohammed Ibn Yahya et d'autres, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Aïssa, selon Ibn Abi Naçer, selon Abi Al-Hassan Al-Redha (s) ayant déclaré que le Messager de Dieu (pslf) a dit : " Lorsqu'il m'a été donné de réaliser l'Ascension vers le Ciel et que Gabriel me fit parvenir à un lieu que lui-même n'avait jamais atteint auparavant, il m'a été dévoilé ce que الله-Allah à bien voulu me montrer de la Splendeur de Sa Magnificence ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 119.120., hadith 262. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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Au sujet de la Parole de l'Exalté : Les regards des hommes ne L'atteignent pas, mais IL scrute les regards. 263. De Mohammed Ibn Yahya, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Aïssa, selon Ibn Abi Najran, selon Abdullah Ibn Sinan, selon Abi Abdullah (s) ayant commenté Sa Parole : Les regards des hommes ne L'atteignent pas : " Les imaginations ne peuvent Le circonscrire. N'entendez-vous pas Sa Parole : Des appels à la clairvoyance vous sont parvenus de la part de votre Seigneur, ce qui ne signifie aucunement la clairvoyance par les regards ; Qui est clairvoyant l'est pour soi-même, ce qui ne signifie aucunement la clairvoyance par soi-même ; Qui est aveugle l'est à son détriment, ce qui ne signifie aucunement la cécité mais bien la circonscription voulue par les imaginations. En exemple, il est dit d'Untel qu'il est clairvoyant en poésie, d'un autre qu'il est clairvoyant en Principes de la Science de la Loi, d'un autre encore qu'il est clairvoyant en finances, et enfin qu'un quatrième est clairvoyant en vestimentaire. Mais الله-Allah est bien au-dessus de la vision de l'œil ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 120., hadith 263. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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264. De Mohammed Ibn Yahya, selon Ahmed ibn Mohammed, selon Abi Hachim Al-Ja'afari ayant questionné Abi Al-Hassani Al-Redha (s) au sujet de la possibilité de décrire الله-Dieu.
" L'Imam (s) : " Ne lis-tu pas le Coran ? " " Le questionneur : " Oui ! " " L'Imam (s) : " Ne lis-tu pas la Parole de l'Exalté : " Les regards des hommes ne L'atteignent pas, mais IL scrute les regards ? " " J'ai répondu : " Oui ! " " L'Imam (s) : " Connais-tu le sens de Les regards des hommes ? " " J'ai répondu : " Oui ! " " L'imam (s) : " Qu'en est-il ? " " Je lui (s) ai répondu : " Les regards des yeux ! "
" L'Imam (s) : " Les vues du cœur sont bien plus perçantes que les regards des yeux. Les imaginations ne L'atteignent pas, mais IL atteint les imaginations ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 120., hadith 264. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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265. De Mohammed Ibn Abi Abdullah, selon celui qui l'a rapporté, selon Mohammed Ibn Aïssa, selon Dawoud Ibn Al-Kaçim Abi Hachim Al-Ja'afari déclarant avoir dit à Abi Ja'afar (s) : " Les regards des hommes ne L'atteignent pas, mais IL scrute les regards ". - L'Imam (s) :ô Aba Hachim ! Les vues du cœur sont bien plus perspicaces que les regards des yeux. Toi-même, tu peux atteindre par ton imagination l'Inde, le Sind et d'autres contrées que tu n'as jamais visitées mais, tu ne peux les atteindre par ton regard. Les imaginations du cœur ne pouvant L'atteindre, comment les regards des yeux le pourraient-ils ? ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 120., hadith 265. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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266. De Ali Ibn Ibrahim, selon son père, selon certains de ses compagnons, selon Hichem Ibn Hakim ayant dit : " Les choses ne se perçoivent que par deux moyens : le moyen des sens et le moyen du cœur. Pour ce qui est du moyen des sens, il se subdivise en trois catégories de sens : une perception par introduction ; une perception par le toucher ; une perception qui ne relève ni de l'introduction ni du toucher.
" Le moyen de la perception par introduction est celui concernant les sons, les odeurs, et les aliments ; quant au moyen de la perception par le toucher, il correspond à la connaissance des formes tels que le carré, le triangle, ainsi qu'à la connaissance du mou et du ferme, du chaud et du froid ; pour finir, il y a la perception ne relevant ni du toucher ni de l'introduction et correspondant à la perception par le regard atteignant les choses sans les toucher ou les introduire en un lieu qui leur sont propices ou non.
" La perception par le regard possède un principe, la condition de ce dernier étant l'espace libre, et ce dernier est assujetti à la lumière. Si ce principe reliant le regardant au regardé a la condition - [espace libre-lumière] - remplie, alors, le regard atteint ce qu'il rencontre de couleurs et de personnes ; par contre, si le regard est porté hors de son principe - [espace libre-lumière] -, il perçoit alors le reflet de tout ce qui est derrière lui. En exemple, celui qui se regarde dans un miroir, son regard ne traverse pas ce dernier, parce que hors de son principe - [espace libre-lumière] -, il perçoit alors le reflet de ce qui est derrière lui.
" Ainsi, celui qui regarde en direction d'un plan d'eau claire, perçoit le reflet de ce qui est derrière lui pour la simple raison que son regard est stoppé. Quant au cœur, il détient une prédominance sur l'espace, c'est-à-dire qu'il peut atteindre et imaginer tout ce qui s'y trouve. Par contre, si le cœur est soi-disant porté à voir ce qui n'existe pas dans l'espace, alors, il doit l'inventer.
" Or, il n'est pas raisonnable pour celui qui est doué d'intelligence de porter le regard de son cœur sur quelque chose qui n'existe pas dans l'espace telle la Reconnaissance de l'Unicité de J'jalla Allah wa Azz et, s'il persiste dans cette voie, il ne peut trouver que ce qui existe dans l'espace telle notre explication concernant le regard. الله-Dieu est bien au-dessus d'une ressemblance avec une quelconque de Ses créatures ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 121, hadith 266. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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Le rejet de la description par tout ce que l'Exalté ne s'est pas décrit de Lui-Même Uçul Al-Kafi Le rejet de la description par tout ce que l'Exalté ne s'est pas décrit de Lui-Même 267. De Ali Ibn Ibrahim, selon Al-Abbas Ibn Ma'arouf, selon Ibn Abi Najran, selon Hammad Ibn Othman, selon Abderrahim Ibn Atik Al-Qaçir déclarant avoir dicté à Abd Al-Malik Ibn A'ayan une lettre destinée à Abi Abdullah (s) : " " Un groupe de gens en Irak attribuent à الله-Allah une forme et une silhouette (ou des vaisseaux sanguins, takhift). Si tu le juges bon - que الله -Dieu fasse de moi ta rançon , mets pour moi par écrit ce qu'il est juste de professer en matière d'unicité divine (almadhhab assâhîh fî tawhîd) ".
" L'Imam As Sâdeq, que la Paix soit avec lui, répond alors : " Tu m'as interrogé, que الله -Dieu te fasse miséricorde, sur la Reconnaissance de l'Unicité divine et ce que professent ceux qui sont de ta contrée. الله -Dieu, l'Exalté - Rien n'est semblable à Lui ! IL est Celui Qui entend et Qui voit parfaitement ! - est bien au dessus de ces qualifications que Lui attribuent ceux qui qualifient الله -Dieu en l'assimilant à Ses créatures et inventent des mensonges sur الله-Allah !
" Saches, que الله -Dieu te fasse miséricorde, que ce qu'il est juste de professer en ce qui concerne la vraie doctrine de la Reconnaissance de l'Unicité, ce sont les qualificatifs de الله-Allah le Très Haut que le Coran a révélés. Ecarte donc de الله-Allah l'annihilation (butlân) et l'assimilation : il n'y a pas annihilation ni assimilation, IL est الله -Dieu, l'Immuable, l'Existant (ath thâbit almawdjûd), bien au dessus de ce dont Le qualifient ceux qui Le qualifient. N'allez pas au delà du Coran, vous égarant après la clarification (bayân) ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 121.122, hadith 267. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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268. De Mohammed Ibn Ismaël, selon Al-Fadl Ibn Shadhan, selon Ibn Abi Omayr, selon Ibrahim Ibn Abd Al-Hamid, selon Abi Hamza déclarant que Ali Ibn Al-Hossein (s) lui a dit : " ô Aba Hachim ! الله-Allah ne peut être circonscrit à une limite. Notre Seigneur est bien trop Majestueux pour être l'objet d'une description. Comment peut-on Lui attribuer la limite d'une enceinte ? IL est Celui Qui ne peut être limité, les regards des hommes ne l'atteignent pas, mais IL scrute les regards. IL est Le Subtil, Le parfaitement informé ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 122, hadith 268. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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269. De Mohammed Ibn Abi Abdullah, selon Mohammed Ibn Ismaël, selon Al-Hossein Ibn Al-Hassan, selon Bakr Ibn Salih, selon Al-Hassan Ibn Saïd, selon Ibrahim Ibn Mohammed Al-Khazzaz et Mohammed Ibn Al-Hossein déclarant être entrés chez Abi Al-Hassan Al-Redha (s) pour lui (s) commenter l'événement survenu à Mohammed (pslf) ayant vu son Seigneur lorsqu'il (pslf) avait l'âge d'un jeune homme heureux d'une trentaine d'années, et, que Hichem Ibn Salim, Sahib Al-Taq et Al-Maythami disaient qu'IL a un corps creux jusqu'au nombril et le reste est plein.
" L'Imam (s) se mit en position de prosternation, disant : " La louange est à Toi ! Ils ne T'ont ni connu, ni reconnu Ton Unicité. Raison pour laquelle ils T'ont décrit. La louange est à Toi ! S'ils avaient pu Te connaître, ils T'auraient décrit par ce que Tu t'es réservé pour Te décrire par Toi-Même. La louange est à Toi ! Comment leurs âmes leur ont-elles accordé de T'assimiler à autre que Toi ? Allahoumma-ô mon الله -Dieu ! Je ne T'attribue que ce que Tu t'es attribué par toi-Même. Je ne T'assimile à rien de Ta création. Tu es Digne de tout Bien. Ne me mets pas parmi la compagnie des injustes ".
" Puis, l'Imam (s) se mit face à nous pour dire : " Ce que vous imaginez comme forme, sachez que الله-Allah est tout à fait Autre ".
" L'Imam (s) ajouta : " Nous sommes la Famille de Mohammed (pslf), le lien intermédiaire, rien de plus précieux ne peut nous correspondre, ni le premier ne peut nous dépasser. ô Mohammed ! Le Messager de الله -Dieu (pslf), jeune homme bien heureux d'une trentaine d'années, a contemplé la Magnificence de son Seigneur. ô Mohammed ! Mon Seigneur, Le Glorieux, Le Majestueux, est bien trop Magnifique pour être assimilé à une forme de créature ".
" Je lui (s) ai dit : " Que je sois ta rançon ! Qui avait des pieds dont l'éclat était de couleur verte ? "
" L'Imam (s) : " Cette personne est bien Mohammed (pslf) ! Lorsqu'il (pslf) contemplait son Seigneur par le regard du cœur, le Seigneur l'enveloppait d'une lumière telle la lumière des voiles, au point où ce qui se trouvait derrière les voiles lui apparaissait. Dans la lumière de الله -Dieu, il y a différents éclats de lumière verte, rouge, blanche et autres. ô Mohammed ! Ce que le Livre et la Sunna postulent, il nous revient d'en être les exégètes ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 122.123, hadith 269. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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270. De Ali Ibn Mohammed, selon Mohammed Ibn Al-Hassan, selon Sahl Ibn Ziyad, selon Ahmed Ibn Bachir Al-Barqi ayant déclaré que Abbas Ibn Amer Al-Qaçbani lui avait conté que Harroun Ibn Al-Jahm, selon Abi Hamza, selon Ali Ibn Al-Hossein (s) ayant dit : " Si les gens du Ciel et de la Terre s'unissaient pour décrire الله-Allah par Sa Magnificence, ils n'y parviendraient pas ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 123, hadith 270. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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271. De Sahl, selon Ibrahim Ibn Mohammed Al-Hamdani, déclarant avoir écrit ceci à l'homme (s) : " Il y a des gens de notre contrée, faisant partie de tes partisans, qui divergent au sujet de la Reconnaissance de l'Unicité. Parmi eux, certains avancent qu'IL est corps, et d'autres avancent qu'IL est forme ". - L'homme (s) lui répondit de sa main ceci : " La louange appartient à Celui Qui ne peut être ni limité, ni décrit. Rien ne Lui est semblable. IL est السميع-Al-Samiou-Celui Qui entend, et Celui Qui sait - ou البصير-Al-Baçir-Celui Qui voit - ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 123, hadith 271. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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272. De Sahl, selon Mohammed Ibn Aïssa, selon Ibrahim, selon Mohammed Ibn Hakim déclarant que Abou Al-Hassan Moussa Ibn Ja'afar (s) adressa une missive à mon père disant ceci : " الله-Allah est bien plus Haut, bien plus Glorieux, bien plus Magnifique, pour que nous puissions atteindre l'Essence de Sa description. Décrivez-Le par ce qu'IL s'est décrit Lui-Même. Abstenez-vous de tout autre chose que cela ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 123, hadith 272. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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273. De Sahl, selon Al-Sindi Ibn Al-Rabi'a, selon Ibn Abi Omayr, selon Hafç Akhi Mourazim, selon Al-Moufaddal ayant dit avoir questionné Aba Al-Hassan (s) au sujet d'une chose concernant la description. L'Imam (s) lui répondit ceci : " Ne dépassez-pas ce qui est mentionné dans le Coran ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 123.124, hadith 273. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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274. De Sahl, selon Mohammed Ibn Ali Al-Qasani déclarant avoir écrit à lui (s) ceci : " Les gens de notre contrée divergent à propos de la Reconnaissance de l'Unicité ". - L'Imam (s) lui répondit : " La Louange appartient à Celui Qui ne peut être limité ni décrit. Rien ne lui est semblable. IL est السميع-Al-Samiou-Celui Qui entend et البصير-Al-Baçir-Celui Qui voit ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 124, hadith 274. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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275. De Sahl, selon Bichr Ibn Bachar Al-Nishapouri ayant déclaré avoir écrit à l'homme (s) : " Les gens de notre contrée divergent à propos de la Reconnaissance de l'Unicité. Certains disent qu'IL est corps et d'autres disent qu'Il est forme ".
" L'homme (s) m'a répondu : " La Louange appartient à Celui Qui ne peut être limité ni décrit. Rien ne Lui ressemble ; rien ne lui est semblable. IL est السميع-Al-Samiou-Celui Qui entend et البصير-Al-Baçir-Celui Qui voit ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 124, hadith 275. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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276. De Sahl déclarant avoir écrit à Abi Mohammed (s) en l'an 255 ceci : " ô mon maître ! Nos compagnons divergent au sujet de la Reconnaissance de l'Unicité. Certains avancent qu'IL est corps, d'autres qu'IL est forme. ô mon maître ! Peux-tu m'enseigner sur ce sujet à des fins de pouvoir prendre appui dessus sans dépasser ton conseil. Fais-le en preuve de générosité envers ton serviteur ".
" L'Imam (s) lui répondit de sa main :
" Tu m'as questionné au sujet de la Reconnaissance de l'Unicité. C'est un sujet bien loin de vous. Allah Wahid Ahad-Dieu est Unique et Un. لم يلد-Lam yalid-IL n'engendre pas. و لم يولد-Wa lam youlad-Et IL n'est pas engendré. و لم يكن له كفؤا أحد-Wa lam yakoun Lahou koufou'an Ahad-Et nul n'est égal à Lui. Khaliq wa Laysa Makhlouq-Créateur et non créé. Le Béni et l'Exalté crée ce qu'IL veut des corps et autres, mais Lui-Même n'est pas corps. IL forme ce qu'IL veut, mais Il n'est pas forme. Que Sa louange soit glorifiée, et que Ses Noms soient sanctifiés, IL n'a aucun semblable. IL est Lui sans autre que Lui. Rien ne Lui est semblable. IL est السميع-Al-Samiou-Celui Qui entend et البصير-Al-Baçir-Celui Qui voit ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 124., hadith 276. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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277. De Mohammed Ibn Ismaël, selon Al-Fadl Ibn Shadhan, selon Ahmed Ibn Aïssa, selon Rib'i Ibn Abdullah, selon Al-Foudayl déclarant avoir entendu Abi Abdullah (s) dire : " الله-Allah ne peut être décrit. Comment Le serait-IL alors qu'IL a dit dans Son Livre : [Ceux qui nient la descente du Coran] n'ont pas apprécié الله -Dieu à Sa Haute Majesté. IL ne peut être décrit Haute Majesté sans penser qu'Il est bien au-dessus de la description ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 124.125., hadith 277. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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278. De Ali Ibn Mohammed, selon Sahl Ibn Ziyad et d'autres, selon Mohammed Ibn Souleyman, selon Ali Ibn Ibrahim, selon Abdullah Ibn Sinan, selon Abi Abdullah (s) disant : " الله-Allah est L'Incommensurable, Le Très-Haut. IL ne peut être décrit par les serviteurs incapables d'atteindre l'Essence de Sa Magnificence. Les regards des hommes ne l'atteignent pas, mais IL scrute les regards. IL est Le Bienveillant-Sublime, Le Bien-Informé. IL ne peut être décrit ni par un comment, ni par un où, ni par un là.
" Comment pourrais-je LE décrire par un comment alors qu'IL a fait le comment pour être comment. Le comment est connaissable par ce qu'IL en a rendu connu.
" Comment pourrais-je LE décrire par un où alors qu'IL a fait le où pour être où. Le où est connaissable par ce qu'IL en a rendu connu.
" Comment pourrais-je LE décrire par un là alors qu'IL a fait le là pour être là. Le là est connaissable par ce qu'IL en a rendu connu.
" الله-Allah, Béni et Exalté soit-IL, est en tout lieu et extérieur à toute chose. Les regards des hommes ne L'atteignent pas, mais IL scrute les regards. Il n'y a de الله -Dieu que Lui. Le Très-Haut, L'incommensurable, IL est Le Bienveillant-Sublime, Le Parfaitement-Informé ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 125., hadith 278.
Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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La réfutation de l'état de corps ou de forme 279. De Ahmed Ibn Idris, selon Mohammed Ibn Abd Al-Jabbar, selon Safwan Ibn Yahya, selon Ali Ibn Abi Hamza déclarant avoir dit à Abi Abdullah (s) : " J'ai entendu Hichem Ibn Al-Hakam rapporté de toi, que الله -Dieu est un corps lumineux impénétrable, que Sa connaissance est obligatoire, IL la donne avec générosité à qui IL veut de Ses créatures ".
" L'Imam (s) : " La Louange appartient à Celui dont personne ne peut Le décrire si ce n'est Lui-Même. Rien ne Lui est semblable. IL est السميع-Al-Samiou-Celui Qui entend et Qui voit, ni limité, ni senti, ni touché. Les regards des hommes ne l'atteignent pas, ni les sens. Rien ne Le circonscrit, ni état de corps, ni état de forme, ni appareils de vie organique, ni limitation ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 125., hadith 279. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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280. De Mohammed Ibn Al-Hassan, selon Sahl Ibn Ziyad, selon Hamza Ibn Mohammed déclarant avoir écrit à Abi Al-Hassan (s) pour lui demander à propos de l'état de corps et de forme. L'Imam (s) répondit : " La Louange appartient à Celui dont rien ne Lui est semblable, ni corps, ni forme ". - L'a rapporté également Mohammed Ibn Abdullah sans citation du transmetteur ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 126., hadith 280. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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281. De Mohammed Ibn Al-Hassan, selon Sahl Ibn Ziyad, selon Mohammed Ibn Ismaël Ibn Bazi'i, selon Mohammed Ibn Zaïd déclarant avoir rendu visite à Al-Redha (s) pour le questionner au sujet de la Reconnaissance de l'Unicité, il (s) me dicta ceci : " الحمد لله-Al-Hamdou Lillah-La Louange appartient à الله -Dieu, Le Créateur de toutes choses, Formateur et Concepteur d'une Production sans modèle et sans intermédiaire émanant de Sa Puissance et de Sa Sagesse. Rien ne peut mettre un terme à l'Invention, aucun handicap n'étant présent dans la Production rien ne peut lui nuire.
" IL a créé ce qu'IL a voulu de la façon dont IL a voulu. IL est Le Seul détenant ce Pouvoir de faire apparaître Sa Sagesse et la Réalité de Sa Seigneurie. Les intelligences ne peuvent Le saisir ; les imaginations ne peuvent Le cerner ; ni les regards des hommes ne l'atteignent ; ni une enceinte ne peut Le circonscrire ; hors Lui, l'expression demeure vaine ; hors Lui, les regards s'épuisent ; Ses Attributs ne sont pas sujets à modification ; IL s'est voilé d'un Voile lui-même voilé, d'un Voile protecteur lui-même voilé ; connu sans nécessité d'être vu ; décrit sans nécessité d'être forme ; qualifié sans nécessité d'être corps. Il n'y a de الله -Dieu que الله -Dieu, Le Très-Grand, Le Très-Haut ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 126., hadith 281. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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282. De Mohammed Ibn Abi Abdullah, selon ceux qui l'ont rapporté, selon Ali Ibn Al-Abbas, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Abi Naçer, selon Mohammed Ibn Hakim ayant déclaré avoir transmis les paroles de Hichem Ibn Salim Al-Jawaliqi à Abi Ibrahim (s) disant qu'IL est corps. L'Imam (s) : " الله -Dieu l'Exalté ! Rien n'est semblable à Lui ! Quelle abomination et quelle parole injurieuse, rien n'est plus grave que de décrire Le Créateur de toutes choses par un état de corps ou de forme ou par Sa création ou par une limitation ou bien encore par des organes. الله -Dieu s'est Lui-Même surélevé au-dessus de tout cela d'une surélévation incommensurable ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 126., hadith 282. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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283. De Ali Ibn Mohammed, de Mohammed Ibn Al-Faraj Al-Roukhaji déclarant avoir écrit à Abi Al-Hassan pour lui (s) demander à propos de ce qu'a dit Hichem Ibn Al-Hakam concernant l'état de corps et de ce qu'a dit Hichem Ibn Salim à propos de l'état de forme. L'Imam (s) répondit par écrit ceci : " Délaisse loin de toi la confusion des gens confus. Cherche refuge auprès de الله -Dieu contre le Satan, car ce qu'ont dit les deux Hichem n'est par une vérité ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 126., hadith 283. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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284. De Mohammed Ibn Abi Abdullah, selon Mohammed Ibn Ismaël, selon Al-Hossein Ibn Al-Hassan, selon Bakr Ibn Salih, selon Al-Hassan Ibn Saïd, selon Abdullah Ibn Al-Mughira, selon Mohammed Ibn Ziyad déclarant avoir entendu Younès Ibn Dhabyan dire : " Je suis entré chez Abi Abdullah (s) et je lui (s) ai dit ceci : " Hichem Ibn Al-Hakam émet des propos inquiétants dont voici le résumé en quelques paroles. Il prétend que الله-Allah est à l'état de corps car les choses se subdivisent en deux : le corps et l'action réalisée par le corps. Il n'admet pas que Le Producteur soit à la fois action et origine de l'action ".
" Abu Abdullah (s) dit : " N'a-t-il pas su que l'état de corps est limité et périssable, que la forme est également limitée et périssable. Si la limite s'appliquait à Lui, alors, s'appliquent aussi à Lui le complément ou l'omission ; si s'appliquent à Lui le complément et l'omission, alors, IL est créé ".
" Le visiteur : " Alors, que dois-je dire ? "
" L'Imam (s) : " Ni état de corps, ni état de forme, IL est Celui Qui a façonné le corps et donné forme aux formes. IL ne peut être ni partagé, ni périssable, ni complémenté, ni diminué. S'IL était comme ils LE prétendent, alors, il n'y aurait aucune différence entre Le Créateur et le créé, ni entre Le Producteur et le produit : IL est Le Formateur ayant établi la différence entre ce à quoi IL a donné un état de corps, un état de forme et ce qu'IL a produit. Rien ne peut Lui être semblable, ni IL est semblable à quelque chose ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 127, hadith 284. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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285. De Mohammed Ibn Abi Abdullah, selon Mohammed Ibn Ismaël, selon Ali Ibn Al-Abbas, selon Al-Hassan Ibn Abderrahmane Al-Hammani déclarant avoir dit à Abi Al-Hassan Moussa Ibn Ja'afar (s) que Hichem Ibn Al-Hakam avance que الله-Allah est en état de corps ne ressemblant à aucune chose, عليم-Alim-IL est Savant, سميع-Samiou-Celui Qui entend, بصير-Baçir-Celui Qui voit, ????-Qadir-Le Tout-Puissant, متكبر-Moutakallim-Celui Qui exprime, ناطق-Natiq-Celui Qui est raisonnable, et que L'Expression, La Puissance et La Science ont un cours unique, aucune n'est créée ".
" L'Imam (s) répondit : " Que الله-Allah l'anéantisse ! Ne sait-il pas que l'état de corps est limité, que la Parole ne définit pas celui qui l'exprime ; plaise à الله -Dieu, à Lui je m'en remets contre cette vision. Ni état de corps, ni état de forme, ni une enceinte limitée, hors Lui, toutes choses sont créées car, les choses ont été formées par Son Pouvoir et Sa Volonté, sans propos préalable ni doute dans l'âme ni énonciation par la langue ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 127, hadith 285. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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286. De Ali Ibn Ibrahim, selon Mohammed Ibn Aïssa, selon Younès, selon Mohammed Ibn Hakim déclarant avoir transmis à Abi Al-Hassan (s) le propos de Hichem Al-Jawaliqi concernant le jeune homme heureux et la description qu'en a fait Hichem Ibn Al-Hakam [sous-entendu le hadith 269, page 122.123 de Uçul Al-Kafi - Tome 1]. L'Imam (s) dit : " الله -Dieu ! Rien n'est semblable à Lui ! ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 127.128., hadith 286. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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Les Attributs de l'Essence 287. De Ali Ibn Ibrahim, selon Mohammed Ibn Khaled Al-Tayalissi, selon Safwan Ibn Yahya, selon Ibn Mouskan, selon Abi Baçir déclarant avoir entendu Abi Abdullah (s) dire : " الله-Allah-Dieu, Le Glorieux et Le Majestueux demeure notre Seigneur : La Science étant Son Essence, IL ne peut être saisi par la science ; Entendre étant Son Essence, IL ne peut être entendu ; Voir étant Son Essence, IL ne peut être vu ; La Puissance étant Son Essence, IL ne peut être assujetti à une puissance.
" Lorsqu'IL créa toutes choses, apparut alors ce qui peut être saisi par la science car, la Science émanant de Lui est devenue la source de ce qui est sujet de connaissance, la fonction d'entendre s'est étendue à tout ce qui s'entend, la fonction de voir s'est répandue sur tout ce qui se voit, la Puissance s'est répartie sur tout ce qui est sujet à domination ".
" Le déclarant : الله-Allah-Dieu est-IL sans cesse en mouvement ? "
" L'Imam (s) : " الله-Allah est bien au-dessus de ce que tu avances car, le mouvement est une fonction créée par l'action. - Le déclarant : الله-Allah est-t-IL sans cesse parlant ? - L'Imam (s) : Parler est une fonction créée et non éternelle.الله عزّ و جلّ-Allah Azza wa J'jall-Dieu, Glorieux et Majestueux est avant celui qui parle ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 128., hadith 287. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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288. De Mohammed Ibn Yahya, selon Mohammed Ibn Al-Hossein, selon Ibn Abi Omayr, selon Hichem Ibn Salim, selon Mohammed Ibn Muslim déclarant l'avoir entendu énoncé par Abi Ja'afar (s) : " الله-Allah, Le Glorieux et Le Majestueux : Rien n'était hormis Lui. IL est Celui Qui sait ce qui va advenir ; Sa Science de la chose avant qu'elle ne soit demeure semblable à Sa Science après qu'elle soit ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 128., hadith 288. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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289. De Mohammed Ibn Yahya, selon Mohammed Ibn Al-Hossein, selon Safwan Ibn Yahya, selon Al-Kahili déclarant avoir écrit à Abi Al-Hassan au sujet de l'Invocation Al-Hamdou Lillah Mountaha Ilmihi-Louange à Dieu, Celui à Qui revient la fin de Sa Science. L'Imam (s) m'a répondu ceci : " Ne dit pas Mountaha Ilmihi-la fin de Sa Science car, à Sa Science il n'y a pas de fin, mais dit : Mountaha Redhahou-la fin de Sa satisfaction ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 128., hadith 289. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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290. De Mohammed Ibn Yahya, selon Sa'ad Ibn Abdullah, selon Mohammed Ibn Aïssa, selon Ayyoub Ibn Nouh déclarant avoir écrit à Abi Al-Hassan (s) à des fins de lui demander au sujet de الله-Allah-Dieu, Le Glorieux et Le Majestueux, s'IL connaissait les choses avant de les créer et de leur donner un état de forme ou bien l'ignorait-IL jusqu'à l'instant de leur création et de Son Bon vouloir de les créer et de leur donner un état de forme, ce qui mène à penser qu'IL a connu ces choses à l'instant de leur création et de leur formation. L'Imam (s) lui répondit par écrit ceci : " الله-Allah est Celui Qui a connaissance des choses avant qu'elles ne soient créées, et elle demeure identique après les avoir créées ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 128.129., hadith 290. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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291. De Ali Ibn Mohammed, selon Sahl Ibn Ziyad, selon Ja'afar Ibn Mohammed Ibn Hamza déclarant avoir écrit à l'homme (s) à propos de ses partisans divergeant au sujet de la Science. Certains disant que الله -Dieu possède la connaissance des choses avant de les créer, d'autres avançant le contraire s'appuyant sur l'interprétation du sens des mots Ya'alamou-IL connaît, Yaf'alou-IL crée, car, s'il est affirmé la Science, cette dernière devient alors affirmée dans l'éternité avec Lui. Que الله-Allah fasse de moi ta rançon ! Peux-tu me transmettre un enseignement à ce sujet sur lequel je prendrai appui sans l'outrepasser. - L'Imam (s) lui répondit par écrit ceci : الله-Allah-Dieu, que Son Nom soit Béni et Exalté, est Celui Qui est toujours Savant ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page129., hadith 291. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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292. De Mohammed IbnYahya, selon Ahmed Ibn Mohammed, selon Al-Hossein Ibn Saïd, selon Al-Qasim Ibn Mohammed, selon Abd Al-?amad Ibn Bachir, selon Foudayl Ibn Soukkara déclarant avoir demandé à Abi Ja'afar (s) ceci : " Que je sois ta rançon ! Peux-tu m'enseigner sur le sujet suivant : " الله -Dieu, que Sa Face est majestueuse ! Savait-IL qu'IL était Seul avant de créer la Création ? A ce sujet, tes partisans divergent, certains disent qu'IL savait avant de créer toutes choses de Sa Création, d'autres avancent que le sens de Ya'alamou-IL connaît, Yaf'alou-IL crée, signifie qu'IL a su à partir de ce jour qu'IL était sans autre que Lui avant de créer toutes choses. Ils soutiennent l'affirmation que si il est dit qu'IL a su à partir de ce jour qu'IL était sans autre que Lui avant de créer toutes choses, dès lors, cela affirme un autre que Lui avec Lui dans son éternité. Mon maître, veux-tu me transmettre un enseignement à des fins de ne pas me satisfaire d'un autre ? " - L'homme (s) lui répondit par écrit ceci : " الله-Allah-Dieu, que Son Nom soit Béni et Exalté, est Celui Qui est toujours Savant ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 129., hadith 292. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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Ce chapitre est une partie du précédent 293. De Ali Ibn Ibrahim, selon Mohammed Ibn Aïssa Ibn Obayd, selon Hammad, selon Hariz, selon Mohammed Ibn Muslim, selon Abi Ja'afar (s) ayant dit au sujet de l'Attribut : " IL est واحد-Wahid-Unique ; IL est صمد-Samad-L'Absolu ; IL ne possède qu'une unique définition et non des différentes ".
" Je lui (s) ai signalé ceci : " Que je sois ta rançon ! Certaines personnes parmi les gens de l'Iraq, avancent qu'IL entend sans être البصير-Al-Baçir-Celui Qui voit et qu'IL voit sans être السميع-Al-Samiou-Celui Qui entend ".
" L'Imam (s) dit : Ils ont menti ; ils sont devenus hérétiques et assimilé الله -Dieu à quelque chose. الله-Allah-Dieu est bien au-dessus de cela. IL est السميع-Al-Samiou-Celui Qui entend et البصير-Al-Baçir-Celui Qui voit. Entendre et voir ne font qu'un avec Lui ".
" J'ai ajouté : " Ils prétendent qu'IL ne voit pas ce à quoi ils pensent ". " L'Imam (s) répondit : " الله-Allah-Dieu, L'Exalté, a connaissance de tout ce qui est dans l'état de créature mais, الله -Dieu est différent ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 129.130., hadith 293. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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294. De Ali Ibn Ibrahim, selon son père, selon Al-Abbas Ibn Amri, selon Hichem Ibn Al-Hakam ayant fait état de la demande faite par un libre penseur à Abi Abdullah (s) en lui disant : " Avancerais-tu qu'IL est السميع-Al-Samiou-Celui Qui entend et البصير-Al-Baçir-Celui Qui voit ? - L'Imam (s) : IL est السميع-Al-Samiou-Celui Qui entend et Qui voit. IL entend sans organes de l'ouïe ; IL voit sans organes de la vue. IL entend de par Lui-Même ; IL voit de par Lui-Même. Mon affirmation qu'IL entend de par Lui-Même ne signifie pas pour autant qu'IL et Lui-Même sont deux significations différentes l'une de l'autre.
" Je désire simplement te donner une explication te permettant de comprendre à partir d'une expression personnelle dont je suis le responsable. Si toutefois tu es disposé à comprendre, je dirai qu'IL entend par Son Tout, et Son Tout n'est composé d'aucune partie. Par contre, notre tout, est, lui, composé de parties. " Je désire donc te faire entendre que l'expression m'est bien personnelle mais, en fait, je prends appui sur aucune autre référence concernant le sujet débattu que celle confirmant qu'IL est bien السميع-Al-Samiou-Celui Qui entend, البصير-Al-Baçir-Celui Qui voit, Celui Qui sait, Celui Qui est Parfaitement Informé, sans nécessité de la présence d'une différence dans l'Essence ni différence dans le sens ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 130., hadith 294. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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Le Bon Vouloir Divin fait partie de l'ensemble des Attributs de l'Action 295. De Mohammed Ibn Yahya Al-Attar, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Aïssa Al-Ach'ari, selon Al-Hossein Ibn Saïd Al-Ahwazi, selon Al-Nader Ibn Souwayd, selon Açim Ibn Homayd, d'après Abi Abdullah (s) ayant répondu ainsi à ma question : " الله-Allah-Dieu détient-IL toujours du Bon Vouloir ? " - L'Imam (s) : " Celui Qui détient le Bon Vouloir a par excellence un Bon Vouloir à des fins de réalisation. الله -Dieu, est Celui Qui sait, Celui Qui détient la Puissance et Celui Qui veut ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 130.131., hadith 295. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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296. De Mohammed Abi Abdullah, selon Mohammed Ibn Ismaël, selon Al-Hossein Ibn Al-Hassan, selon Bakr Ibn Salih, selon Ali Ibn Asbat, selon Al-Hassan Ibn Al-Jahm, selon Boukayr Ibn A'ayan déclarant avoir demandé à Abi Abdullah (s) ceci : " La Science de الله -Dieu et Son Bon Vouloir sont-ils différents où interdépendants ? " " L'Imam (s) : La Science n'est pas Bon Vouloir ! N'as-tu pas remarqué que tu dis : Je ferai ceci ou cela إنشاء الله-In cha'a Allah-si الله -Dieu le veut ! Mais tu ne dis pas : Je ferai ceci ou cela إنشاء الله-In alima Allah-si الله -Dieu le sait ! Lorsque tu dis : إنشاء الله-In cha'a Allah, cela signifie qu'IL n'a pas encore voulu ; dès lors qu'IL le voudra, cela sera de la façon qu'IL aura voulu. Alors que : Ilmou Allah-La Science de الله -Dieu, est antérieure au Bon Vouloir ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 131., hadith 296. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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297. De Ahmed Ibn Idris, selon Mohammed Ibn Abd Al-Jabbar, selon Safwan Ibn Yahya déclarant avoir demandé à Abi Abdullah (s) ceci : " Informe-moi de la différence entre le Bon Vouloir provenant de الله -Dieu et le bon vouloir provenant des créatures ".
" L'Imam (s) : " Le bon vouloir provenant des créatures est d'abord sous forme de pensée puis sous la forme de l'action pensée si elle est réalisée. Par contre, ce qui provient de الله-Allah, L'Exalté, Son Bon Vouloir est Réalisation immédiate et rien d'autre car, IL n'attend pas, IL ne se soucie pas, IL ne se concentre pas, ces préoccupations sont très éloignées de Lui car elles sont des préoccupations rattachées à l'état de créature. Donc, le Bon Vouloir de الله -Dieu est Action immédiate, et rien de plus. Ceci est signifié par : كن فيكون-Koun fa yakoun-Sois ! Cela est ! Sans pour autant être exprimé, ni prononcé oralement, ni imprégné de soucis ou de concentration. Il n'y a aucun comment à tout cela tout comme Lui n'a pas de comment ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 131., hadith 297. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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298. De Ali Ibn Ibrahim, selon son père, selon Ibn Abi Omayr, selon Omar Ibn Odhayna, selon Abi Abdullah (s) disant : " الله-Allah-Dieu, crée le Bon Vouloir Divin par le Bon Vouloir Divin, puis crée toutes choses par le Bon Vouloir Divin ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 131., hadith 298. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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299. De certains de nos compagnons, selon Ahmed Ibn Mohammed Al-Barqi, selon Mohammed Ibn Aïssa, selon Al-Machriqi Hamza Ibn Al-Murtafi'i, selon certains de nos compagnons déclarant avoir été présents dans une assemblée tenue par Abi Ja'afar (s), lorsque Omar Ibn Obayd entra et lui (s) dit : " Que je sois ta rançon ! La Parole de الله -Dieu, Le Béni et l'Exalté : Celui sur qui tombe Ma colère va sûrement à l'abîme. De quelle colère s'agit-il ici ? " - L'Imam (s) : " Il s'agit ici du Châtiment, ô Omar car, celui qui prétend que الله -Dieu passe d'un état à un autre, Le décrit selon les paramètres de l'état de créature. Alors que, الله -Dieu, L'Exalté, rien ne peut être tenté pour Le modifier ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 131.132., hadith 299. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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300. De Ali Ibn Ibrahim, selon son père, selon Al-Abbas Ibn Omar, selon Hichem Ibn Al-Hakam rapportant les propos d'un libre penseur s'étant adressé à Abi Abdullah (s) en lui posant la question suivante : " Connaît-IL la satisfaction et l'état de colère ? "
" L'Imam (s) répondit : " Oui ! Mais pas selon les critères de leur manifestation existant chez les créatures car, la satisfaction est un état influençable et changeant. En effet, la créature étant sans consistance, produite et complexe, elle est perméable aux événements. Notre Créateur est impénétrable aux effets des événements parce qu'IL est Un, Unique dans l'Essence, Unique dans le sens ; Sa Satisfaction est Sa Récompense ; Son Courroux est Son Châtiment. Rien ne peut l'influencer à des fins de Le troubler ni Le modifier d'un état à un autre car, cela est caractéristique aux créatures, aux faibles et aux nécessiteux ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 132., hadith 300. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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301. De certains de nos compagnons, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Khaled, selon son père, selon Ibn Abi Omayr, selon Ibn Oudhayna, selon Mohammed Ibn Muslim, selon Abi Abdullah (s) ayant dit : " Le Bon Vouloir est créé ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 132., hadith 301. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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Ensemble de propos concernant les Attributs de l'Essence et de l'Action 302. Toutes choses énoncées à des fins de description de الله-Allah-Dieu, et qui se trouvent dans l'existant, sont à considérer comme un attribut ou qualité d'activité ou d'opération-Sifât Fi'il, cette affirmation sera expliquée ci-après : D'abord, démontrer dans l'existant ce que الله -Dieu veut et ce qu'IL ne veut pas ; ce qui emporte يرضى-Yardah-Sa Satisfaction ou bien Son يسخطه-Yaskhatouh-Courroux ; ce qu'IL يحب-Youhibb-affectionne ou bien يبغض-Youbghid-déteste. " Au cas où le Bon Vouloir ferait partie des Attributs ou Qualités d'Essence-صفات الذات-Sifât Al-Dhat telles que العلم-Al-'Ilm-la Science et القدرة-Al-Qoudra-la Puissance, dès lors, ce qu'IL ne veut pas apparaîtrait comme une contradiction à ces Attributs ou Qualités d'Essence ; au cas où ce qu'IL affectionne ferait partie des Attributs ou Qualités d'Essence-صفات الذات-Sifât Al-Dhat, dès lors, ce qu'IL déteste apparaîtrait comme une contradiction à ces Attributs ou Qualités d'Essence-صفات الذات-Sifât Al-Dhat.
" N'as-tu pas remarqué que dans l'existant il ne s'y trouve rien sans qu'IL le sache, et sans être assujetti à Sa Puissance. Ainsi, dans l'Attribut de Son Essence éternelle-صفات الذات الأزلي-Sifât Dhatihi Al-Azali il ne peut Lui être attribué en même temps Puissance et faiblesse, Science et ignorance ou absurdité, Sagesse et déraison, Grandeur et mesquinerie. Par contre, il est permis de dire : IL affectionne ceux qui Lui sont obéissants ; IL déteste ceux qui Lui sont désobéissants ; IL soutient celui qui Lui est obéissant et considère comme ennemi celui qui Lui est désobéissant ; IL fait preuve de satisfaction ou de courroux.
" Il est dit dans la supplication : ô mon Dieu ! Soit satisfait de moi, ne me couvre pas de Ton courroux ; accorde-moi Ton appui et ne me considère pas comme ennemi. Cependant, il n'est pas permis de dire : IL peut savoir comme IL ne peut pas savoir ; IL peut posséder comme IL ne peut pas posséder ; IL peut être Sage et Grand comme IL ne peut pas l'être ; IL peut être Très Généreux comme IL ne peut pas l'être ; IL peut être Celui Qui pardonne comme IL ne peut pas être Celui Qui pardonne.
" Non plus, il est permis de dire : IL a voulu être Seigneur, éternel, Majestueux, Sage, Roi, Savant, Puissant car, ces définitions font parties des Attributs de l'Essence-Sifât Al-Dhat. Or, le Bon Vouloir fait partie des Attributs ou Qualités d'activité ou d'opération-صفات الفعل-Sifât Al-Fi'il. N'as-tu pas remarqué qu'il peut être dit : IL a décrété ceci, IL n'a pas décrété cela. Les Attributs de l'Essence-Sifât Al-Dhat, tiennent à l'écart tout contraire de chacun des Attributs.
" Il est dit : حي-Hayou-Vivant, عليم-Alim-Savant, سميع-Samiou-Celui Qui entend, بصير-Baçir-Celui Qui voit, عزيز-Aziz-Tout-Puissant, حكيم-Hakim-Sage, غني-Ghaniy-Riche par excellence, مالك-Malik-Roi, حليم-Halim-Patient, العدل-Adl-Juste, كريم-Karim-Généreux. La Science et son contraire l'Ignorance, la Puissance et son contraire la Faiblesse, la Vie et son contraire la Mort, la Grandeur et son contraire la Mesquinerie, la Sagesse et son contraire la Déraison, la Patience et son contraire l'Impatience et l'Ignorance, le contraire de la Justice est la Tyrannie et l'Injustice ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 132.133., hadith 302. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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L'Origine des Attributs 303. De Ali Ibn Mohammed, selon Salih Ibn Abi Hammad, selon Al-Hossein Ibn Yazid, selon Al-Hassan Ibn Ali Ibn Abi Hamza, selon Ibrahim Ibn Omar, selon Abi Abdullah (s) ayant dit : " الله-Allah-Dieu, Béni et Exalté, a créé l'Attribut de lettres qui n'émettent pas de son, d'expressions qui ne se prononcent pas, désignant une chose qui n'est pas à l'état de corps, signifiant une ressemblance sans état descriptif, suggérant une sensation de couleur sans teinte particulière ; IL n'est rattaché à aucun lieu particulier ni délimité ; voilé aux conjectures de tout esprit imaginatif ; protégé par un voile protecteur sans être Lui-Même voilé.
" IL en a fait le mot complet subdivisé en quatre parties interdépendantes, aucune ne pouvant devancer l'autre. IL en a fait apparaître trois d'entre elles sous forme d'attributs pour tout ce qui est créé ; IL en a voilé une qui est l'Attribut caché et protégé. Les Attributs connus désignent le manifesté qui est تبارك و تعالى الله-Allah Tabaraka wa Ta'ala-Dieu, Béni et Exalté soit-IL. A Lui appartient la louange ! IL a doté chacun des Attributs de quatre principes pour en obtenir douze, puis, pour chacun des principes, IL a créé trente Attributs d'action qui leur sont dépendants. IL est : الرحمن-Al-Rahman-Le Tout Miséricordieux ; الرحيم-Al-Rahim-Le Très Miséricordieux ; المالك-Al-Malik-Le Souverain ; القدوس-Al-Qouddous-Le Saint ; الخالق-Al-Khaliq-Le Créateur ; الباري-Al-Bari'ou-Celui Qui donne un commencement à toute chose ; المصور-Al-Muçawir-Celui Qui façonne ; الحي-Al-Hayou-Le Vivant ; القيوم-Al-Qayoum-Celui Qui subsiste par Lui-Même ; La ta'akhoudhouhou sinatoun wa la nawm-ni l'assoupissement, ni le sommeil n'ont de prise sur Lui ; العليم-Al-Alim-L'Omniscient ; الكبير-Al-Khabir-Le Parfaitement Connaisseur ; السميع-Al-Samiou-Celui Qui entend ; البصير-Al-Baçir-Celui Qui voit ; الحكيم-Al-Hakim-Le Sage ; العزيز-Al-Aziz-Le Tout-Puissant ; الجبار-Al-Jabbar-Le Très Puissant ; المتكبر-Al-Mutakabbir-Le Très Glorieux ; العلي-Al-Aliyou-Le Très Haut ; العظيم-Al-Adhim-Le Très Grand ; المتكبر-Al-Muqtadir-Le Tout Puissant ; القدير-Al-Qadir-L'Omnipotent ; السلام-Al-Salam-La Paix ; المؤمن-Al-Mou'min-Qui témoigne de Sa propre véridicité ; المهيمن-Al-Mouhaymin-Le Prédominant ; [الباري-Al-Bari'ou-Celui Qui donne un commencement à toute chose] ; المنشئ-Al-Munchi'i-Le Producteur ; البديع-Al-Badi'i-L'Inventeur ; الرفيع-Al-Rafi'ou-L'élevé ; الجليل-Al-Jalil-Le Majestueux ; الكريم-Al-Karim-Le Généreux ; الرزاق-Al-Razzaq-Le Grand Pourvoyeur ; المحيي-Al-Muhyi-Celui Qui rend la vie ; المميت-Al-Mumit-Celui qui donne la mort ; الباعث-Al-Ba'ith-Celui Qui ressuscite le mort ; الوارث-Al-Warith-L'Héritier Suprême.
" Tous ces Attributs et leur complément en Attributs Sublimes allant jusqu'au nombre de trois-cent soixante, sont tous rattachés aux trois attributs considérés comme principes essentiels. L'Attribut caché et protégé est voilé par ces trois Attributs. Ainsi en est de la Parole de l'Exalté : Dis : Invoquez الله -Dieu, ou bien : invoquez le Miséricordieux. Quel que soit le Nom sous lequel vous L'invoquez, les plus beaux Noms Lui appartiennent ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 133.134., hadith 303. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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304. De Ahmed Ibn Idris, selon Al-Hossein Ibn Abi Abdullah, selon Mohammed Ibn Abdullah, Moussa Ibn Omar et Ibn Ali Ibn Othman, selon Ibn Sinan déclarant avoir demandé à Aba Al-Hassan Al-Redha (s) ceci : " الله -Dieu, Glorieux et Majestueux, savait-IL ce qu'il y avait en Lui avant de créer les créatures ? "
" L'Imam (s) : " Oui ! " " Le demandeur : " Le voyait-il ? L'entendait-il ? "
" L'Imam (s) : " IL n'en avait aucun besoin car, IL n'avait aucune nécessité de l'interroger ni de lui demander quelque chose. IL est ce qu'il y a en Lui-Même, et ce qu'il y a en Lui-Même, est Lui. Sa puissance étant omnipotente, IL n'a aucune nécessité de se nommer. Mais, IL a choisi pour Lui-Même des Noms excellents pour les autres afin qu'ils L'invoquent par leur intermédiaire car, s'IL n'était pas nommé par Son Nom, IL ne se serait pas fait connaître. Le premier qu'IL a choisi pour Lui-Même est : Al-Aliy Al-Adhim-Le Très Haut, Le Très Grand. En effet, IL est bien au-dessus de toute chose. Le terme الله-Allah Le signifie. Son Nom est : العلي-Al-Aliy الظيم-Al-Adhim-Le Très Haut-Le Très Grand, il est le Premier de Ses Noms. IL est bien au-dessus de toute chose ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 134., hadith 304. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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305. De la même chaîne de transmetteurs, selon Mohammed Ibn Sinan déclarant l'avoir questionné sur le signifié du Nom. - L'Imam (s) : " C'est le qualificatif du qualifié ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 135., hadith 305. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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306. De Mohammed Ibn Abi Abdullah, selon Mohammed Ibn Ismaël, selon certains de ses compagnons, selon Bakr Ibn Salih, selon Ali Ibn Salih, selon Al-Hassan Ibn Mohammed Ibn Khaled Ibn Yazid, selon Abd Al-A'ala, selon Abi Abdullah (s) ayant dit : " Le Nom de الله -Dieu est autre chose que Lui. Toute chose qualifiée d'un nom de choses est créée sauf الله -Dieu. Ce que les langues ont exprimé et que les mains ont façonné est créé. La finalité des finalités de tout ce qui est créé est الله-Allah-Dieu Qui demeure Lui-Même sans finalité. La finalité se décrivant, toute chose qui se décrit est produite. Le Producteur des choses ne se qualifie pas par une limite nommée.
" N'ayant pas été créé de l'œuvre d'un autre, ce qui aurait abouti à connaître son état d'existant, IL n'est assujetti à aucune finalité frappant ce qui est autre chose que Lui. Ne s'égare pas celui qui comprend pour toujours cette règle. Elle est la Reconnaissance de l'Unicité pure. Prenez-en soin, croyez en elle, pénétrez vous-en avec la Permission de الله -Dieu. Celui qui prétend à la connaissance de الله-Allah-Dieu par tout ce qui cache l'objet de Sa quête ou par l'assimilation à l'état de forme ou par la ressemblance à un modèle est un Mushrik-polythéiste et disciple de l'associationnisme.
" Car tout ce qui cache l'objet de Sa quête ou Son assimilation à un état de forme ou Sa ressemblance à un modèle est tout autre chose que Lui. IL est الواحد-Al-Wahid-L'Unique reconnu Unicité divine. Comment, dès lors, celui qui reconnaît l'Unicité divine peut-il prétendre qu'il L'a connu par autre chose que Lui ? " En effet, celui qui connaît الله-Allah-Dieu, est celui à qui الله-Allah-Dieu s'est fait connaître. Celui qui ne Le connaît pas par Lui, ne l'a pas connu ; il connaît autre chose qui n'est pas Lui, rien n'est présent entre Le Créateur et le créé. الله-Allah-Dieu est Le Créateur de toutes choses, rien n'existait auparavant.
الله-Allah-Dieu est nommé par Ses Noms mais IL est autre chose que Ses Noms ; Ses Noms sont autre chose que Lui ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 135., hadith 306. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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Le Sens des Noms divins et leur Origine Uçul Al-Kafi Le Sens des Noms divins et leur Origine 307. De certains de nos compagnons, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Khaled, selon Al-Qasim Ibn Yahya, selon son grand-père Al-Hassan Ibn Rachid, selon Abdullah Ibn Sinan déclarant avoir demandé à Abi Abdullah (s) la signification de بسم الله الرحمن الرحيم - Bismi Allah Al-Rahman Al-Rahim-Grâce au Nom de Dieu, Le Tout-Miséricordieux et Très-Miséricordieux.
" L'Imam (s) dit : " الباء-Al-bâ'a, signifie بهاء الله-Bahâ'a Allah, c'est-à-dire : La Splendeur de الله -Dieu ; السين-Al-Sin, signifie سناء الله -Sanâ'a Allah, c'est-à-dire : L'élévation de الله -Dieu ; الميم-Al-Mim, signifie مجد الله-Majd Allah, c'est-à-dire : La Grandeur de الله -Dieu. - D'autres ont également rapporté que : الميم-Al-Mim, signifie ملك الله-Mulk Allah, c'est-à-dire : La Royauté de الله -Dieu. - الله -Dieu, est الله -Dieu de toutes choses. الرحمان-Al-Rahman-Celui Qui fait Miséricorde, s'adresse à toutes les créatures ; الرحيم-Al-Rahim-Le Miséricordieux, s'adresse en particulier aux Croyants ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 135.136., hadith 307. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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308. De Ali Ibn Ibrahim, selon son père, selon Al-Nadher Ibn Souwayd, selon Hichem Ibn Al-Hakam ayant questionné Abi Abdullah (s) à propos des attributs de الله -Dieu et de leur origine, ainsi que de l'origine de la dénomination الله-Allah.
" L'Imam (s) répondit : " ô Hichem ! الله-Allah est un synonyme de إله-Ilah, représente toujours un aspect de la Divinité ; إله-Ilah, cet aspect de la Divinité implique un adorateur ; la dénomination n'est pas le désigné, celui qui adore la dénomination sans le sens apostasie, il n'adore pas ; celui qui adore la dénomination et le sens associe, il est adorateur des deux ; celui qui adore le sens sans la dénomination, est celui qui reconnaît l'Unicité. As-tu compris, ô Hichem ? " " Je lui ai demandé : " Explique davantage ".
" L'Imam (s) : " الله-Allah possède quatre-vingt dix-neuf Noms excellents. Si un Nom excellent signifie un désigné, alors, chacun des Noms excellents signifie une divinité, mais le Nom الله-Allah est le sens impliquant l'ensemble de ces Noms excellents qui malgré tout sont autre chose que Lui.
" ô Hichem ! Le pain est la dénomination de quelque chose qui se mange ; l'eau est la dénomination de quelque chose qui se boit ; l'habit est la dénomination de quelque chose qui se revêt ; le feu est la dénomination de quelque chose qui fait brûler. Comprends-tu, Hichem, l'entendement par qui tu peux faire face à nos ennemis associant autre chose à الله عزّ و جلّ-Allah Azza wa J'jall-Dieu, Glorieux et Majestueux? "
" Je lui ai répondu : " Oui ! " " L'Imam (s) : " Que الله-Allah t'en soit reconnaissant et qu'IL te soutienne, ô Hichem ".
" Hichem déclara : " Par الله-Allah ! Aucun n'a pu me prendre à défaut en matière de Reconnaissance de l'Unicité depuis que j'ai compris ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 136, hadith 308. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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309. De certains de nos compagnons, selon Ahmed Ibn Mohammed Al-Barqi, selon Al-Qasim Ibn Yahya, selon son grand-père Al-Hassan Ibn Rachid ; selon Abi Al-Hassan Moussa Ibn Ja'afar (s) déclarant avoir été questionné à propos du sens de الله-Allah-Dieu : " Signifie : Celui Qui domine l'infiniment petit et l'infiniment grand ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 136., hadith 309. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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310. De Ali Ibn Mohammed, selon Sahl Ibn Ziyad, selon Ya'aqoub Ibn Yazid, selon Al-Abbas Ibn Hilal déclarant avoir questionné Al-Redha (s) au sujet de la Parole de الله -Dieu : " Dieu est La Lumière des Cieux et de la Terre. - L'Imam (s) commenta ainsi : " Le Guide pour les habitants des Cieux et les habitants de la Terre ". - Dans la version de Al-Barqi : " La Direction pour l'habitant du Ciel et l'habitant de la Terre ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 136., hadith 310. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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311. De Ahmed Ibn Idris, selon Mohammed Ibn Jabbar, selon Safwan Ibn Yahya, selon Foudhayl Ibn Othman, selon Ibn Abi Ya'afour déclarant son désir d'information auprès de Abi Abdullah (s) à propos de la Parole de الله عزّ و جلّ-Allah Azza wa J'jall-Dieu, Glorieux et Majestueux : " IL est Le Premier et Le Dernier. - Concernant Le Premier, nous en avons déjà reçu la connaissance, mais, pour Le Dernier, peux-tu nous en donné l'explication ? "
" L'Imam répondit (s) : " IL n'est pas ce qui est périssable ou sujet au changement ou à la transformation ou à la disparition ou à la modification de la couleur à une autre ou du passage d'un état à un autre ou d'une désignation à une autre ou d'un complément ou d'une omission ou d'une omission ou d'un complément, IL est le Seigneur des Mondes, IL est Celui Qui fut et demeure constant dans un état unique. IL est Le Premier avant toutes choses. IL est Le Dernier après ce qui demeure. Les Attributs et les Noms Le concernant ne sont pas assujettis au changement tel le cas réservé pour autre que Lui.
" En exemple : L'homme fut auparavant terre, puis chair, sang, débris d'ossements et poussières, tel le cycle de la datte fait de la période de mûrissement avant d'être une datte fraîche et molle pour se terminer en une datte sèche, ces différentes étapes de changement d'état à un autre et de signification à une autre ne concernent pas الله جلّ و عزّ-Allah J'jalla wa Azz pour en être différent ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 136.137., hadith 311. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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312. De Ali Ibn Ibrahim, selon son père, selon Ibn Abi Omayr, selon Ibn Oudhayna, selon Mohammed Ibn Hakim, selon Maymoun Al-Ban déclarant avoir entendu questionné Abi Abdullah (s) au sujet du Premier et du Dernier. L'Imam (s) : " Le Premier : Il n'y a pas de premier avant Lui ; ni un début qui Le précède. Le Dernier : n'est pas la fin telle elle est signifiée par l'état de créature ; IL est L'éternel Premier et Dernier ; IL demeure sans jamais disparaître, Le Sans-Commencement ni Fin. L'état de créé ne s'applique pas à Lui ; IL ne connaît aucune modification d'un état à un autre. IL est Le Créateur de toutes choses ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 137., hadith 312. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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313. De Mohammed Ibn Abi Abdullah le détenant de Abi Hachim Al-Ja'afari ayant rapporté avoir rendu visite à Abi Ja'afar Second (s) [Imam Al-Jawad] alors qu'un homme le questionnait ainsi : " Informe-moi au sujet du Seigneur, Béni et Exalté soit-IL, possédant des Noms excellents et des Attributs mentionnés dans Son Livre. Ces Noms excellents et ces Attributs Le désignent-ils aussi ? "
" Abou Ja'afar (s) : " Ce propos possède deux faces. Pour la première, veux-tu dire : ils Le désignent au point où IL serait multiple et multitude ? الله -Dieu est bien au-dessus de cela ! Par contre, si tu veux dire que ces Noms excellents et ces Attributs demeurent sans jamais disparaître, cela implique deux sens. Le premier étant qu'ils demeurent sans jamais disparaître en Lui et dans Sa Science et qu'IL en est digne, là, je dis : Oui ! Par contre, si tu veux dire qu'ils demeurent sans jamais disparaître parce qu'ils indiquent des états de formes, qu'ils sont des descriptions ou bien des qualificatifs différents énoncés sous forme de lettres… A الله-Allah-Dieu ne plaise qu'il n'est rien avec Lui autre que Lui-Même. الله -Dieu est avant toutes créatures. IL créa ces Noms excellents et ces Attributs comme chemins entre Lui et Ses créatures ; par lesquels elles L'Implorent ; par lesquels elles L'adorent ; ils sont Son Rappel.
" Allah-Dieu était avant Le Rappel, mais, Celui désigné par Le Rappel est bien الله-Allah-Dieu, L'éternel, Celui Qui ne disparaît jamais. Les Noms excellents et les Attributs sont créés ainsi que l'Essence. Le Désigné par leur sens est bien الله-Allah-Dieu, Celui à Qui ne convient ni l'état de modification ni la nécessité d'alliance à quelque chose car, celui qui change d'état pour un autre, qui s'allie à quelque chose, est ce qui se partage. Il ne peut être dit ni الله -Dieu est allié, ni الله -Dieu est peu ou beaucoup, mais dit : الله-Allah-Dieu est éternel en Son Essence.
" Hormis الأحد-Al-Ahad-L'Un, tout le reste se partage, or, الله -Dieu étant Un, IL ne se partage pas ; IL ne peut être évoqué ni par un petit nombre ni par un grand nombre car, tout ce qui se partage ou s'évoque par un petit nombre ou par un grand nombre est créé, démontrant ainsi sa nécessité pour exister d'un créateur.
" Aussi, par ton propos suivant : الله -Dieu est Tout-Puissant, tu entends que rien ne peut Le rendre déficient. Par le terme, tu as nié qu'IL puisse être déficient et, par le fait, tu as attribué la déficience à autre que Lui. Ainsi, par ton propos : Celui Qui Sait, tu as nié par le terme qu'IL puisse être ignorant et, par le fait, tu as attribué l'ignorance à autre que Lui. Lorsque الله-Allah-Dieu fait disparaître les choses, IL fait également disparaître les états de formes, les descriptions ou bien les qualificatifs différents énoncés sous forme de lettres. IL demeure à tout jamais Celui Qui sait ".
" L'homme dit : " Comment sommes-nous parvenus à nommer notre Seigneur : السميع-Al-Samiou-Celui Qui entend ? "
" L'Imam (s) : Parce que rien ne Lui échappe de ce qui est entendu par l'organe de l'ouïe, en sachant toutefois que l'organe de l'ouïe présent sur la tête ne s'attribue pas à Lui. Nous l'avons aussi nommé : البصير-Al-Baçir-Celui Qui voit, parce que rien ne Lui échappe de ce qui peut être atteint par les regards, telles la couleur, la personne ou autre chose. Il ne peut Lui être attribué l'organe de la vision.
" Nous l'avons également nommé : اللطيف-Al-Latif-Le Bienveillant-Subtil, Connaisseur des choses infimes tel que l'insecte ou plus petit que lui, du lieu où il s'est développé, de sa raison d'être, de son instinct de reproduction, de son instinct de bienveillance envers sa progéniture, de l'entraide entre eux consistant à porter des aliments et des boissons à leur progéniture vivant dans les montagnes, dans leurs abris, dans les rivières, dans les déserts.
" Nous avons compris que Son créateur est Bienveillant, sans comment car le comment est attribué à la créature subordonnée. Ainsi, nous avons nommé notre Seigneur : Le Puissant, non pas puissant par la puissance de la tyrannie présente chez la créature car, si Sa Puissance est une puissance tyrannique telle celle présente chez la créature, alors, il y aurait similitude d'état. Dès lors, IL serait assujetti au complément, mais, ce qui est assujetti au complément, l'est aussi à l'omission. Or, ce qui est imparfait est loin d'être éternel ; celui qui est loin d'être éternel est déficient.
" Notre Seigneur, Béni et Exalté soit-IL, n'a ni semblable, ni opposé, ni rival, ni comment, ni fin, ni atteint par les regards. Il est interdit aux sentiments du cœur de Le représenter ; aux imaginations de Lui donner des limites ; aux esprits de Lui attribuer un état de forme. Trop Glorieux, trop Majestueux pour être comparé aux œuvres et aux signes de Sa création. IL est très au-dessus de tout cela, d'une élévation très haute ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 137.138.139., hadith 313. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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314. De Ali Ibn Mohammed, selon Sahl Ibn Ziyad, selon Ibn Mahboub, selon ceux qui l'ont rapporté, selon Abi Abdullah (s) ayant dit, que chez-lui, un homme avait déclaré ceci : " الله أكبر -Allahu Akbar-Dieu est Le Plus Grand " " L'Imam (s) : " De quoi الله -Dieu est-IL Le Plus Grand ? " " L'homme répondit : " De toutes choses ! " " Abou Abdullah (s) enchérit disant : " Ainsi, tu lui donnes des limites ! " " L'homme : Que dois-je dire ? " " L'Imam (s) : " الله -Dieu est trop grand pour être décrit ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 139., hadith 314. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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315. De Mohammed Ibn Yahya l'ayant rapporté, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Aïssa, selon Marwak Ibn Obayd, selon Joumay'a Ibn Omayr déclarant que Abu Abdullah (s) a dit : " De quelle chose الله -Dieu est-IL Le Plus Grand ? " - J'ai répondu : " الله -Dieu est plus grand que toutes choses ! " - L'Imam (s) ajouta : " Y aurait-il une chose plus grande que Lui ? " - L'homme : " De quoi s'agit-il ? " - L'Imam (s) dit : " الله -Dieu est trop grand pour être décrit ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 139., hadith 315. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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316. De Ali Ibn Ibrahim, selon Mohammed Ibn Aïssa Ibn Obayd, selon Younès, selon Hichem Ibn Al-Hakam déclarant avoir questionné Abi Abdullah (s) au sujet de سبحان الله-Subhana Allah-Gloire à الله -Dieu. L'Imam (s) répondit : " أنفة الله-La Supériorité de الله -Dieu ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 139., hadith 316. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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317. De Ahmed Ibn Mihran, selon Abd Al-Azim Ibn Abdullah Al-Hassani, selon Ali Ibn Asbat, selon Souleyman Mawla Tirbal, selon Hichem Al-Jawaliqi déclarant avoir questionné Abi Abdullah (s) au sujet de la Parole de الله عزّ و جلّ-Allah Azza wa J'jall-Dieu, Glorieux et Majestueux : سبحان الله -Subhana Allah-Gloire à الله -Dieu : " Que signifie-t-elle ? " - L'Imam (s) : " Attestation du rejet de tout attribut de chose créée en ce qui Le concerne ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 139., hadith 317. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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318. De Ali Ibn Mohammed et de Mohammed Ibn Al-Hassan, selon Sahl Ibn Ziyad et Mohammed Ibn Yahya, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Aïssa, tous selon Abi Hachim Al-Ja'afari déclarant avoir questionné Aba Ja'afar second (s) [Imam Al-Jawad] au sujet de la signification de الواحد-Al-Wahid-L'Unique. L'Imam (s) répondit : " L'unanimité faite par le langage courant des gens autour de l'Unicité, telle la Parole de L'Exalté : Si tu leur demandes qui les a créés, ils disent : C'est الله -Dieu ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 139., hadith 318. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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Chapitre rattaché au précédent et comprenant le complément en matière de différence entre le sens sous-entendu dans les Noms excellents de الله -Dieu et les qualificatifs attribués aux créatures 319. De Ali Ibn Ibrahim, selon Al-Mukhtar Ibn Mohammed Ibn Al-Mukhtar Al-Hamadani et Mohammed Ibn Al-Hassan, selon Abdullah Ibn Al-Hassan Al-Alawi, tous selon Al-Fateh Ibn Yazid Al-Jurjani, selon Abi Al-Hassan (s) déclarant savoir ceci : " IL est اللطيف-Al-Latif-Le Bienveillant-Subtil ; الخبير-Al-Khabir-Le Parfaitement Connaisseur ; السميع-Al-Samiou-Celui Qui entend ; البصير-Al-Baçir-Celui Qui voit ; الواحد-Al-Wahid-L'Unique ; الحمد-Al-Ahad-L'Un ; الصمد-Al-Samad-L'Absolu ; لم يلد-Lam yalid-IL n'engendre pas ; و لم يولد-Wa lam youlad-Et IL n'est pas engendré ; و لم يكن له كفؤا أحد-Wa lam yakoun Lahou koufou'an Ahad-Et nul n'est égal à Lui.
" Si ce que prétendent les sectes professant l'anthropomorphisme est vrai, alors, il ne peut être établie la différence entre Le Créateur et le créé, Le Producteur et le produit, or, IL est Le Producteur. IL a donné des distinctions entre ce qu'IL a fait à l'état de corps, entre ce qu'IL a formé et entre ce qu'IL a produit. Rien ne Lui ressemble ni Lui ne ressemble à quelque chose ".
" L'homme : Que الله -Dieu fasse de moi ta rançon ! Toutefois, tu as dit الحمد-Al-Ahad-L'Un et الصمد-Al-Samad-L'Absolu, ajoutant que rien ne Lui ressemble, que الله -Dieu est واحد-Wahid-Unique, moi j'ajoute que l'homme est unique, dès lors, cela n'implique-t-il pas un état de similitude avec l'Unicité ? "
" L'Imam (s) : ô Fateh ! Tu diverges ! Que الله -Dieu t'accorde la certitude ! Ici, la similitude se fait par le sens. Certes, les deux qualificatifs sont identiques, mais chacun d'eux désigne un dénommé particulier. Lorsqu'il est dit de l'homme qu'il est unique, il faut entendre qu'il ne possède qu'un seul corps et non pas deux, mais, l'homme en lui-même n'est pas unique car, il est composé d'organes différents, il est non pas d'une seule couleur mais de couleurs différentes, il est constitué de diverses parties : son sang n'est pas sa chair, sa chair n'est pas son sang, ses nerfs ne sont pas ses veines, ses poils ne sont pas sa peau, sa couleur noire le distingue de la couleur blanche, il en va ainsi pour toutes les créatures. L'homme est unique dans son nom mais il ne l'est pas dans le sens.
" الله جل جلاله-Allah J'jalla J'jalla Louhu-Dieu, La Majesté majestueuse, est Unique et non pas unique comme il est entendu pour autre que Lui. Aucune partie différente n'est en Lui, ni aucune disproportion Le caractérisent, ni aucun complément ni aucune omission Lui pèsent. Quant à l'homme créé et produit, il est composé de diverses parties et de diverses substances, mais le tout ensemble forme un élément unique ".
" L'homme : " Je lui ai dit : Que je sois ta rançon ! Tu m'as délivré, que الله -Dieu te délivre ! Quant à tes propos اللطيف-Al-Latif-Le Bienveillant-Subtil et الخبير-Al-Khabir-Le Parfaitement Connaisseur, veux-tu me les expliquer de la même manière que tu l'as fait pour الواحد-Al-Wahid-L'Unique ? Car, je sais que Sa Bienveillance-Subtile est différente de la bienveillance commune à Ses créatures. J'aimerais, cependant, que tu m'en donnes une explication plus complète ".
" L'Imam (s) : " ô Fateh ! Nous avons reconnu : اللطيف-Al-Latif-Le Bienveillant-Subtil envers les créatures minuscules, Sa connaissance des choses infimes. Ne t'es-tu pas rendu compte que الله -Dieu te délivre et te comble de la réussite en te faisant voir les Signes de Sa création placés dans les végétaux infimes et grandioses, dans les animaux minuscules tels que les moustiques et les pucerons, et tout ce qui est encore plus minuscules qu'eux au point où les regards ne peuvent les discerner, au point où il n'est pas possible de distinguer le mâle de la femelle à cause de leur état de miniatures, ni se rendre compte de la procréation du nouveau par rapport au précédent.
" Lorsqu'il est donné à voir le comportement de ses minuscules créatures s'accouplant, fuyant la mort, s'assemblant par nécessité, y compris dans les profondeurs des océans, sous les écorces des arbres, dans les abris et les déserts, se communiquant entre eux et transmettant à leur progéniture ce qu'ils désirent, lui apportant ses aliments ; lorsqu'il est donné à voir les différents aspects coloriés où se mélangent le jaune avec le rouge, le blanc avec le rouge, et que nos yeux ne parviennent pas à distinguer la disproportion de leur état minuscule, que nos mains ne parviennent pas à les saisir, alors, nous comprenons que Le Créateur de ces miniatures est Bienveillant pour Ses créatures que nous avons nommées, d'une Bienveillance n'ayant nécessité aucun soin médical ni instrument ni appareil de médecine. Rien ne se produit seul, mais الله -Dieu, الخالق-Al-Khaliq-Le Créateur, اللطيف-Al-Latif-Le Bienveillant-Subtil, الجليل-Al-Jalil-Le Majestueux, a créé et produit à partir de rien ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 140.141., hadith 319. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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320. De Ali Ibn Mohammed le tenant de Abi Al-Hassan Al-Redha (s) ayant déclaré ceci : " Saches, que الله -Dieu te guide vers la pratique du Bien, الله تبارك و تعالى-Allah Tabaraka wa Ta'ala-Dieu, Béni et Exalté soit-IL, est éternel. Son ?ternité étant Son Attribut doit porter celui qui est doué d'entendement à la compréhension que rien n'était avant Lui, que rien ne Lui tient compagnie dans Son ?ternité. Le Miracle de cet Attribut dérogeant à toutes les normes communes s'est propagé avec certitude dans la conscience populaire consentante à la vérité que rien ne fut avant الله -Dieu, que rien n'est avec الله -Dieu dans Son ?ternité.
" Le propos de ceux qui prétendent à la présence de quelque chose avant et avec Lui, est sans fondement car, si quelque chose fut ou est avec Lui dans Son ?ternité, alors, il est irraisonnable de considérer cette chose en tant que l'une de Ses créatures par le simple fait d'avancer qu'elle fut ou est avec Lui. En effet, comment pourrait-IL être à la fois Le Créateur de ce qui fut avant et qui demeure avec Lui ?
" A supposer qu'il y eut quelque chose avant Lui, celle-ci devrait être considérée première, dès lors, IL ne pourrait pas être considéré apte à la création de cette première. Puis, تبارك و تعالى -Tabaraka wa Ta'ala-Le Béni et L'Exalté, s'est attribué des Noms excellents, invitant les créatures qu'IL a créées, assujetties et mises à l'épreuve, de L'invoquer par l'intermédiaire de Ses Noms excellents.
" IL s'est nommé : سميعا Sami'an-Celui Qui entend ; بصيرا-Baçir'an-Celui Qui voit ; قادرا-Qadir'an-L'Omnipotent ; قائما -Qaïm'an-Celui Qui s'est levé de Lui-Même ; ناطقا-Natiq'an-Celui Qui détient La Parole ; طاهرا-Dhahir'an-L'Apparent ; باطنا-Batin'an-Le Caché ; لطيفا-Latif'an-Le Bienveillant-Subtil ; خبيرا-Khabir'an-Le Parfaitement Connaisseur ; قويا-Qawiy'an-Le Très Fort ; عزيزا-Aziz'an-Le Tout-Puissant ; حكيما-Hakim'an-Le Sage ; عليما-Alim'an-L'Omniscient ; de L'invoquer aussi par tout ce qui est assimilable à ces Noms excellents.
" Lorsque les fanatiques et les détracteurs prirent connaissance de ces Noms excellents et qu'ils nous ont entendu citer الله -Dieu et l'affirmation qu'il n'y a rien de semblable à Lui et qu'aucune des créatures ne possède Sa Position, alors, ils ont demandé ceci : Si vous prétendez qu'il n'y a rien de semblable à الله -Dieu et que rien ne peut Lui être assimilé, comment avez-vous pu emprunter Ses Noms excellents pour vous en faire nommer par tous ? N'y a-t-il pas là une tentative à vous considérer semblable à Lui dans toutes Ses positions ou dans certaines d'entre elles ? Vous vous êtes attribués tous les Noms excellents ! - A cela, il leur fut répondu ceci : الله تبارك و تعالى-Allah Tabaraka wa Ta'ala-Dieu, Béni et Exalté soit-IL, a prescrit aux serviteurs certains Noms parmi Ses Noms excellents mais avec une différence de sens.
" Ainsi, un Nom peut laisser entendre deux sens différents et en cela, la preuve se concrétise dans ce qui est répandu et admis du propos populaire par lequel الله -Dieu s'est adressé aux créatures à des fins qu'elles comprennent et ainsi, il est un argument contre eux face à l'abandon de ce qu'ils délaisseront.
" En exemple, il est parfois donné à un homme des qualificatifs tels que : il est comme un chien, comme un âne, comme un taureau, comme un morceau de sucre, ou amer comme une coloquinte, comme un lion, mais, en fait, tous ces qualificatifs sont étrangers à lui et à ses états. Ici, les qualificatifs ne correspondent pas au sens qui leur a été attribué dès le début car, l'humain n'est ni lion, ni chien. Comprends ceci ! Que الله -Dieu te fasse miséricorde ! الله تعالى -Allah Ta'ala-Dieu, L'Exalté, est nommé par la Science mais, celle-ci n'est pas la science créée.
" A supposer qu'IL connaisse par cette dernière les choses, qu'IL prenne appui sur elle pour préserver ce qui doit advenir de Son Ordre, qu'IL en tire la réflexion pour la création de Ses créatures, qu'IL y trouve les moyens du trépas de Ses créatures disparues, alors, il peut en être déduit que s'IL perdait cette science créée ou bien qu'elle venait à disparaître, IL pourrait être assimilé à l'ignorant et au déficient.
" Lorsque l'on prend en considération les savants parmi les créatures, on peut en déduire qu'ils furent nommés savants par le simple fait de posséder un savoir créé, sans omettre cependant qu'ils furent ignorants avant de posséder un savoir, sans oublier aussi qu'ils peuvent redevenir ignorants après que le savoir les ait quittés. Certes, Dieu est désigné " Savant " parce qu'IL n'ignore rien, et la créature est aussi reconnue savante, mais, pour en finir, le qualificatif commun de savant possède un sens différent pour chacun.
" Notre Seigneur est aussi désigné par السميع-Al-Samiou-Celui Qui entend sans posséder pour autant un organe par lequel IL entendrait le son et en même temps IL pourrait voir, il en est de même pour l'organe par lequel nous entendons sans pour autant qu'il nous permette de voir. Or, IL a confirmé qu'aucun son ne peut Lui être dissimulé. Là encore, la fonction d'entendre ne se fait pas de la même manière, les mots nous sont communs mais leur sens nous est différent.
" Il en est de même entre la différence du regard se réalisant sans la présence d'un organe par lequel IL pourrait voir, et notre organe visuel réservé exclusivement à la fonction de voir sans pour autant permettre son utilisation à une autre fonction. الله -Dieu est البصير-Al-Baçir-Celui Qui voit non pas comme une personne qui voit. Le qualificatif de la fonction nous est commun mais son sens nous est différent.
" IL est القائم-Al-Qaïm-Celui Qui s'est levé de Lui-Même, cela ne signifie pas qu'il s'agit là d'une action par laquelle on se redresse, ni être debout sur les pieds tel ce qui se tient debout. Il se dit, également en langage courant, que قائم -Qaïm signifie الحافظ-Al-Hafidh-Le gardien, tel le propos de l'homme disant : celui-ci est le gardien de nos affaires. Quant à الله -Dieu, IL est aussi القائم-Al-Qaïm-Celui Qui se tient auprès de chaque homme comme Témoin de ce qu'il acquiert. Or, il se dit, également en langage courant, que قائم-Al-Qaïm signifie الباقي-Al-Baqi-ce qui demeure permanent. Il se dit, aussi, que القائم-Al-Qaïm signifie الكفاية-Al-Kifaya-se contenter sans qu'il y ait besoin de plus ou d'autre chose.
" Lorsque tu dis à quelqu'un ceci : Qum bi amr bani foulan-prends en charge les affaires de ces gens, cela veut dire : contente-les sans qu'il y ait besoin de plus ou d'autre chose. Quant au sens commun, القائم-Al-Qaïm signifie communément " être debout sur les pieds ". Donc, le qualificatif de la fonction nous est commun mais son sens nous est différent. Pour ce qui est de اللطيف-Al-Latif-Le Bienveillant-Subtil, il ne peut signifier ni la modicité, ni la rareté, ni la pénurie, ni un état de maigreur squelettique, ni un caractère de ce qui est de petite dimension. Par contre, il signifie : passer à travers ou pénétrer les choses sans possibilité d'être retenu.
" En exemple, lorsque tu dis à quelqu'un : Cette affaire m'est insaisissable, ou bien lorsque tu dis à un autre : Il est insaisissable dans sa doctrine - et qu'il te répond : Parce que la raison seule ne suffit pas à me saisir car, j'ai dépassé le stade d'être communément compris par le fait d'être intensément profond et conséquemment insaisissable donc hors d'atteinte des esprits.
" Ainsi, الله تبارك و تعالى-Allah Tabaraka wa Ta'ala-Dieu, Béni et Exalté soit-IL, est ni saisissable, ni circonscrit par une limite, ni limité par une description. " Quant au sens commun, Al-Latafa signifie " ce qui est de petite dimension " et " en petite quantité ", cela montre que le qualificatif de la fonction nous est commun mais son sens nous est différent. الخبير-Al-Khabir-Le Parfaitement Connaisseur, indique Celui à Qui rien ne peut Lui être caché, rien ne peut Lui échapper, non par l'expérience ni par une observation réfléchie car, l'expérience et l'observation réfléchie sont des fonctions d'acquisition des connaissances et sans elles la chose ne pourrait être connue ce qui est le propre de l'ignorant, mais, الله -Dieu demeure toujours خبير-Khabir-Le Parfaitement Connaisseur de ce qu'IL crée. Alors que parmi les gens, le connaisseur est celui qui acquiert la connaissance auprès de celui qui a appris après avoir été en état d'ignorance. Là encore, le qualificatif de la fonction nous est commun mais son sens nous est différent.
" Quant à الظاهر-Al-Dhahir-L'Apparent ne signifie pas qu'IL est en position élevée sur les choses après être monté sur elles ou bien assis dessus ou bien encore s'être élevé jusqu'à leur sommet, mais bien par Sa قهره-Qahrouhou-Contrainte, Sa غلبته-Ghalabatahou-Suprématie sur toutes choses et Sa قدرته-Qoudratihi-Puissance sur elles.
" En exemple, le langage de l'homme dit : J'ai dominé mes ennemis, ou bien : الله -Dieu m'a accordé la victoire sur mon rival, ceci signifiant la maîtrise et la suprématie, ainsi se distingue la Suprématie de الله -Dieu sur toutes choses.
" Ci-après, une autre terminologie du terme الظاهر-Al-Dhahir-L'Apparent, signifiant qu'IL est apparent à celui qu'IL choisit. Rien ne Lui est caché, IL est المدبر-Al-Moudabbir-Celui Qui dirige toutes choses qu'IL a créé avec attention.
" Partant, y a-t-il plus apparent et plus manifeste que الله تبارك و تعالى-Allah Tabaraka wa Ta'ala-Dieu, Béni et Exalté soit-IL ? Il t'est impossible de nier ce qu'IL a créé partout où tu peux aller. En toi-même, il y a des signes qui te sont suffisants. Quant au sens commun, الظاهر-Al-Dhahir-L'apparent veut dire Al-Bariz-ce qui se voit par nous et connu dans ses aspects. Là aussi, le qualificatif de la fonction nous est commun mais son sens nous est différent.
" Maintenant, الباطن-Al-Batin-Le Caché, ne signifie pas : être caché à l'intérieur de quelque chose ou s'enfouir en elle mais bien qu'IL est par la Science au sein des choses dont IL en a la garde et la direction. En exemple, le propos commun de quelqu'un disant : أبطنته-Abtantouhou-je l'ai scruté et j'en ai connu le secret de sa pensée. Quant au sens commun, باطن-Batin-caché, signifie être dissimulé à l'intérieur d'une chose elle-même dissimulée. Ici aussi, le qualificatif de la fonction nous est commun mais son sens nous est différent.
" Concernant القاهر-Al-Qahir-Le Maître Absolu, le sens n'inclut pas : attirer, tromper, frauder, obtenir une chose sans y avoir droit, faire montre de malice, tels ce qui se pratique entre les serviteurs faisant qu'une fois l'un est le contraint et plus tard le contraignant, puis le contraignant deviendra à son tour le contraint. Or, الله تبارك و تعالى-Allah Tabaraka wa Ta'ala-Dieu, Béni et Exalté soit-IL, a revêtu de l'humilité tout ce qu'IL a créé, et aucun ne peut repousser ce qu'IL veut de lui sans aucun signe préalable sauf la décision de كن فيكون-Koun fa yakoun-Sois ! Cela est !
" Quant au sens commun de القاهر-Al-Qahir, il est rattaché à ce que j'en ai dit auparavant. Encore une fois, le qualificatif de la fonction nous est commun mais son sens nous est différent. Il en est ainsi pour ce qui reste de tous les Noms excellents dont je n'ai pas fait mention. Pour toi, il suffit de prêter attention à ceux que j'ai cités. Que الله -Dieu soit ton soutien et le notre dans la juste orientation et dans l'acte de Son adorateur le rendant apte à recevoir Son Amour et Sa Satisfaction ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 141 à 144, hadith 320. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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Commentaire du terme الصمد-Al-Samad-L'Absolu 321. De Ali Ibn Mohammed et de Mohammed Ibn Al-Hassan, selon Sahl Ibn Ziyad, selon Mohammed Ibn Al-Walid appelé aussi Chababou Al-çayrafi, selon Dawoud Ibn Al-Qasim Al-Ja'afari, déclarant avoir questionné Abi Ja'afar second (s) [Imam Al-Jawad] ainsi : " Que signifie الصمد-Al-Samad-L'Absolu ? " - L'Imam (s) : " Cela signifie Le Maître vers Qui l'on se dirige pour peu ou pour beaucoup ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 141 à 144, hadith 321. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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322. De certains de nos compagnons, selon Ahmed Ibn Abdullah, selon Mohammed Ibn Aïssa, selon Younès Ibn Abderrahmane, selon Al-Hassan Ibn Al-Sari, selon Jaber Ibn Yazid Al-Jou'afi déclarant avoir questionné Aba Ja'afar (s) au sujet de la Reconnaissance de l'Unicité.
" L'Imam (s) lui répondit ceci : " الله -Dieu, que Ses Noms excellents soient bénis, et par lesquels IL est invoqué : تعالى-Ta'ala-L'Exalté par la grandeur de Son Essence ; واحد-Wahid-L'Unique Qui s'est de Lui-Même unifié dans Sa Solitude par la Reconnaissance de l'Unicité-التوحيد-Al-Tawhid, puis IL l'a fait appliquer sur Ses créatures.
" IL est واحد-Wahid-L'Unique, صمد-Samad-L'Absolu, قدوس-Qouddous-Le Saint, toutes choses L'adorent, et toutes choses se dirigent vers Lui, Sa Science enveloppe toutes choses. Cela correspond au sens exact de l'interprétation de الصمد-Al-Samad-L'Absolu et non au sens fourni par المشبهة-Al-Mouchabiha-les adeptes de l'anthropomorphisme concernant leur interprétation du terme الصمد-Al-Samad-L'Absolu selon leur définition : c'est un corps solide d'un seul bloc. Cette définition ne s'adapte qu'à la description d'un corps.
" Mais, الله جل ذكره -Allah J'jalla Dhikrouhou-Dieu, que Son Rappel soit glorifié, est bien au-dessus de tout cela. IL est أعظم-A'adham-Plus Grand, أجل-Ajall-Plus Majestueux, les imaginations ne peuvent parvenir à Sa description ni atteindre l'Essence de Sa Grandeur. A supposer que l'Attribut de الله عزّ و جلّ-Allah Azza wa J'jall-Dieu, Glorieux et Majestueux, صمد-Samad-L'Absolu, puisse être interprété par " un corps solide d'un seul bloc ", alors, cette définition serait contraire à قولم عزّ و جلّ-Qawlihi Azza wa J'jall-Sa Parole, Parole du Glorieux et du Majestueux : Rien n'est semblable à Lui.
" En effet, cette définition est adaptée à la description des corps solides d'un seul bloc, tels la pierre, l'acier et le reste des objets similaires. Or, الله -Dieu est très haut au-dessus de tout cela tels le relatent les récits qui nous sont parvenus de ce savant (s), bien informé de ce qu'il avançait tel ceci : الصمد-Al-Samad-L'Absolu, est Le Maître vers Qui nous nous dirigeons.
" Ceci est le sens exact correspondant à قول الله عزّ و جلّ-Qawl Allah Azza wa J'jall-La Parole de الله -Dieu, Glorieux et Majestueux : Rien n'est semblable à Lui. Dans les règles du langage courant, ce vers quoi nous allons correspond à ce vers quoi nous nous dirigeons.
" Abou Taleb, dans sa poésie faisant l'éloge du Prophète (pslf) disait aussi ceci : " و الجمرة القصوء أذا صمدوا لها " Bi al jamrati al quçwa idha samadou laha " Lorsqu'ils se sont dirigés vers la stèle de l'extrémité, [sous-entendu la troisième stèle de Mina] " يؤمون قذفا رأسها بالجنادل " Ya'oumoun qadhfan ra'asaha bi al-janadil " ils lui ont lapidé le sommet avec des pierres. " Cela veut dire, qu'ils se sont dirigés vers elle pour lui jeter des petites pierres nommées Jimar. Certains poètes de l'époque de la Jahiliyyah ont dit : " ما كنت أحسب أن بيتا ظاهرا " Ma kountou ahsabou anna baytan dhahiran " J'ignorais qu'il y avait une demeure apparente "لله في أكناف مكة يصمد " Lillah fi aknaf Makkah yousmadou " au sein de La Mecque, appartenant à الله -Dieu, vers laquelle il est bien de se diriger. " Ici, يصمد-yousmadou signifie se diriger vers. Aussi, Ibn Al-Zabarqan a dit : و لا رهيبة ألا سيد صمد-Wa la rahibatan illa sayyidoun samadou, ce qui signifie : aucune crainte à avoir si ce n'est envers un maître vers lequel on se dirige. Chaddad Ibn Mouawiyya a fait l'éloge poétique de Houdhayfa Ibn Badr ainsi : " علوته بحسام ثم قلت له " Alawtahou bi housam thoumma qulta lahou " Par le sabre tu es parvenu à son rang, " خذها حذيف فأنت السيد الصمد " Khoud'ha houdhayfou fa anta al sayyidou al-samadou puis tu lui as dit : tiens, prends-le, tu es le maître vers qui l'on se dirige. " Nombreux sont les exemples semblables à ceux cités ci-dessus.
" الله عزّ و جلّ-Allah Azza wa J'jall-Dieu, Glorieux et Majestueux, est Le Maître vers Qui se dirigent l'ensemble des créatures qu'elles soient au nombre des djinns ou des hommes ; vers Lui tous se dirigent pour les requêtes ; vers Lui ils cherchent refuge dans les moments d'adversité, et de Lui ils espèrent la prospérité et la continuité de la bienfaisance à des fins d'éloigner d'eux-mêmes les adversités ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 144 à 146 hadith 322. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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Le Mouvement et le Déplacement 323. De Mohammed Ibn Abi Abdullah, selon Mohammed Ibn Ismaël Al-Barmaki, selon Ali Ibn Abbas Al-Kharadhini, selon Al-Hassan Ibn Rachid, selon Ya'aqoub Ibn Ja'afar Al-Ja'afari, selon Abi Ibrahim (s) ayant dit : " Des gens prétendent chez-moi que الله تبارك و تعالى-Allah Tabaraka wa Ta'ala-Dieu, Béni et Exalté soit-IL, descend du Ciel dans le monde d'ici-bas ".
" L'Imam (s) dit : " الله -Dieu descend de nulle part car IL n'a aucune nécessité de descendre ; sa vision demeurant perçante de loin ou de près, rien de ce qui est dans Sa proximité ne peut s'éloigner de Lui, rien de ce qui Lui est éloigné ne peut se rapprocher de Lui ; IL n'a aucun besoin, alors que tout a besoin de Lui ; IL détient La Puissance ; il n'y a de الله -Dieu que Lui, العزيز-Al-Aziz-Le Tout-Puissant, الحكيم-Al-Hakim-Le Sage.
" Quant à ceux qui avancent dans leurs propos que تبارك و تعالى-Tabaraka wa Ta'ala-Le Béni et L'Exalté, descend, ils sont ceux qui Lui attribuent un état de déficience ou un besoin de complément. Or, tout ce qui se met en mouvement nécessite un élément ou un moyen par lesquels il se met en mouvement. Celui qui se livre à de vaines suppositions au sujet de الله -Dieu court à sa perte.
" Prenez garde à ce qui se rapporte à Ses Attributs. Le fait de Lui attribuer un lieu avec des limites ou un état de déficience ou un besoin de complément ou Le prétendre en mouvement ou d'être en mouvement ou de disparaître ou de Lui retirer quelque chose ou de Le voir assis ou debout, car, الله جلّ و عزّ-Allah J'jall wa Azza-Dieu, Majestueux et Glorieux, n'est pas semblable aux descriptions de ceux qui Le décrivent ni aux qualificatifs de ceux qui Le qualifient ni aux images de ceux qui L'imaginent. Confie-toi au العزيز-Al-Aziz-Tout-Puissant, الرحيم-Al-Rahim-Miséricordieux, Celui qui te voit lorsque tu te tiens debout et quand tu te trouves parmi ceux qui se prosternent ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 146 hadith 323. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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324. D'une personne, le détenant de Al-Hassan Ibn Rachid, selon Ya'aqoub Ibn Ja'afar, selon Abi Ibrahim (s) ayant dit : " Il ne faut pas dire : IL est ????-Qaïm-Celui Qui s'est levé de Lui-Même, en pensant que je peux Le faire bouger de Son lieu ou Le délimiter à l'intérieur d'une enceinte ou Le délimiter par un déplacement d'un endroit à l'autre ou par la possession de membres ou par l'émission d'un son, mais comme a dit الله تبارك و تعالى-Allah Tabaraka wa Ta'ala-Dieu, Béni et Exalté soit-IL, كن فيكون-Koun fa yakoun-Sois ! Cela est ! Par Sa Volonté, sans aucune hésitation de Sa part. IL est صمد-Samad'an-L'Absolu, فردا-Fard'an-L'Unique à l'exclusion de tout autre. IL n'a aucun besoin d'associé pour Lui rappeler Sa Souveraineté, ni pour Lui ouvrir les portes de Sa Science ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 146 hadith 324. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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325. De quelqu'un, selon Mohammed Ibn Abi Abdullah, selon Mohammed Ibn Ismaël, selon Dawoud Ibn Abdullah, selon Omar Ibn Mohammed, selon Aïssa Ibn Younès déclarant que Ibn Abi Al-Awja'a s'était entretenu avec Abi Abdullah (s) concernant ceci : " Tu as cité الله -Dieu en faisant aussi état d'un absent ".
" Abou Abdullah (s) dit : " Malheur à toi ! Comment serait absent Celui Qui est Le Témoin de Ses créatures ; Celui Qui est plus près d'eux que la veine de leur cou ; Celui Qui entend leurs propos et voit leur personne ; Celui Qui connaît leurs secrets ? "
" Ibn Abi Al-Awja'a répondit : " Est-IL en tous lieux ? Lorsqu'IL est au Ciel, comment peut-IL être en même temps sur terre ? Lorsqu'IL est sur terre, comment peut-IL être en même temps au Ciel ? "
" Abou Abdullah (s) lui répondit : " Ici, ta description correspond à celui qui est créé et à son déplacement d'un lieu à l'autre, délaissant l'un pour occuper l'autre ne sachant pas ce qui se passe dans le premier lieu délaissé. Quant à الله -Dieu, العظيم الشأن-Al-Adhim Al-Cha'an-Sa Position est Grandiose ; IL est الملك-Al-Malik-Le Roi, الديان-Al-Dayyan-Le Juge Souverain. Aucun lieu n'est vide de Sa Présence, ni aucun espace ne peut Le contenir, IL n'est ni proche ni loin d'un lieu ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 147 hadith 325. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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326. De Ali Ibn Mohammed, selon Sahl Ibn Ziyad, selon Mohammed Ibn Aïssa, déclarant avoir écrit à Abi Al-Hassan Ali Ibn Mohammed (s) [second Imam] ceci : " ? mon maître ! Que الله -Dieu fasse de moi ta rançon ! Il nous a été dit que الله -Dieu est dans un lieu bien précis, assis en Majesté sur le Trône, descendant durant chaque seconde moitié de la nuit, du Ciel au monde d'ici-bas, ainsi que dans la soirée du Jour de Arafa, pour ensuite rejoindre son lieu. Certains de tes disciples ont ajouté à ce sujet ceci : A supposer, qu'IL fut dans un lieu bien précis, IL serait entouré d'air. Alors, je pose la question suivante : Ce fluide gazeux qu'est l'air, entourant chaque chose par Son Décret, comment peut-il L'entourer aussi, que Sa Louange soit glorifiée ? "
" L'Imam (s) lui répondit ceci : " La Connaissance de tout cela Lui est particulièrement réservée. IL est Celui Qui a tout prévu selon la meilleure des prévoyances. Saches, que s'IL est dans le monde d'ici-bas, IL est en même temps sur Le Trône. Pour Lui, tout Lui est au même rang : dans la connaissance, dans la puissance, dans la possession et dans l'entendement ".
" Le hadith ci-dessus fut également rapporté par la chaîne de transmetteurs suivante : " De quelqu'un, selon Mohammed Ibn Ja'afar Al-Koufi, selon Mohammed Ibn Aïssa ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 147 hadith 326. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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Au sujet de la Parole de l'Exalté : Il n'y a pas d'entretien à trois où IL soit le Quatrième. 327. De quelqu'un, selon certains de nos compagnons, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Khaled, selon Ya'aqoub Ibn Yazid, selon Ibn Abi Omayr, selon Ibn Oudhayna, selon Abi Abdullah (s) disant : " Au sujet de sujet de la Parole de l'Exalté : Il n'y a pas d'entretien à trois où IL soit Le Quatrième, ni à cinq où IL ne soit Le Sixième. IL est واحد-Wahid-L'Unique, واحدي الذات-Wahidi'y Al-Dhat-D'une seule Essence, بائن-Ba'in-Manifeste à Ses créatures, IL s'est attribué cela. IL enveloppe toutes choses de La Surveillance et de L'Entendement. Le poids d'un atome ne Lui échappe ni dans les cieux ni sur la terre ; il n'y a rien de plus petit ou de plus grand que cela qui ne soit saisi par l'entendement et la science et non pas par l'Essence car, tout est limité et contenu dans quatre dimensions. A supposer que tout soit saisi par l'Essence, alors, celle-ci serait assujettie à un élément contenant ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 148 hadith 327. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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Au sujet de Sa Parole : Le Miséricordieux se tient en Majesté sur Le Trône 328. De Ali Ibn Mohammed et de Mohammed Ibn Al-Hassan, selon Sahl Ibn Ziyad, selon Al-Hassan Ibn [Moussa] Al-Khachab, selon certains de ses hommes, selon Abi Abdullah (s) déclarant qu'il (s) fut questionné au sujet de La Parole de الله عزّ و جلّ-Allah Azza wa J'jall-Dieu, Glorieux et Majestueux : " Le Miséricordieux se tient en Majesté sur Le Trône ". L'Imam (s) la commenta ainsi : " IL se tient en Majesté sur toutes choses. Aucune chose n'est plus proche d'une autre que Lui ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 148 hadith 328. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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329. De la même chaîne de transmetteurs, selon Sahl, selon Al-Hassan Ibn Mahboub, selon Mohammed Ibn Marid déclarant que Abu Abdullah (s) fut questionné au sujet de La Parole de الله عزّ و جلّ-Allah Azza wa J'jall-Dieu, Glorieux et Majestueux : " Le Miséricordieux se tient en Majesté sur Le Trône ". L'Imam (s) la commenta ainsi : " IL se tient en Majesté de toutes choses. Aucune chose n'est plus proche d'une autre que Lui ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 148 hadith 329. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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330. De quelqu'un, selon Mohammed Ibn Yahya, selon Mohammed Ibn Al-Hossein, selon Safwan Ibn Yahya, selon Abderrahmane Ibn Al-Hadjadj déclarant avoir questionné Abi Abdullah (s) au sujet de la Parole de الله تعالى -Allah Ta'ala-Dieu, Exalté soit-IL : " Le Miséricordieux se tient en Majesté sur Le Trône ". L'Imam (s) la commenta ainsi : " IL se tient en Majesté en toutes choses. Aucune chose n'est plus proche d'une autre que Lui. Ce qui est loin de Lui ne peut s'éloigner davantage de Lui ; ce qui est proche de Lui ne peut se rapprocher davantage de Lui. IL se tient en Majesté en toutes choses. ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 149 hadith 330. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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331. De quelqu'un, selon Mohammed Ibn Yahya, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Aïssa, selon Al-Hossein Ibn Saïd, selon Al-Nader Ibn Souwayd, selon Açim Ibn Houmayd, selon Abi Baçir, selon Abi Abdullah (s) ayant dit : " Quiconque prétend que الله -Dieu provient d'une chose ou se trouve à l'intérieur d'une chose ou sur une chose est un apostat ".
" Il lui (s) a été demandé de s'expliquer davantage. " L'Imam (s) ajouta : " Cela signifie qu'IL serait contenu dans une chose ou qu'IL serait retenu ou précédé par une chose ".
Dans un autre récit : " Quiconque prétend que الله -Dieu provient d'une chose, L'assimile à quelque chose de créé ; quiconque prétend qu'IL se trouve à l'intérieur d'une chose, Le considère assujetti à des limites ; quiconque avance qu'IL est sur une chose, Le place en état d'être porté ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 149 hadith 331. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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Au sujet de la Parole de l'Exalté : Uçul Al-Kafi Au sujet de la Parole de l'Exalté : الله -Dieu est Celui Qui est الله -Dieu dans le Ciel et Qui est الله -Dieu sur la Terre 332. De Ali Ibn Ibrahim, selon son père, selon Ibn Abi Omayr, selon Hichem Ibn Al-Hakam déclarant que Abou Chaker Al-Dayaçani avance qu'il y a dans le Coran un Verset soutenant son propos [sous-entendu qu'il y avait un dieu au Ciel et un autre sur Terre]. Je lui ai demandé lequel. - Il m'a répondu : " الله -Dieu est Celui Qui est الله -Dieu dans le Ciel et Qui est الله -Dieu sur la Terre ". - Il ne m'est venu aucune remarque à lui formuler.
" Ensuite, accomplissant un Pèlerinage, j'en ai informé Abi Abdullah (s) qui m'a dit : " Ceci est la réponse d'un ignoble libre penseur. Lorsque tu retourneras à ses côtés, demande-lui alors ceci : " Comment t'appelle-t-on à Al-Kufa ? " Il te répondra Untel ! Puis, demande-lui : " Comment t'appelle-t-on à Al-Basra ? " Il te répondra Untel ! Dis-lui alors ceci : الله ربنا-Allah Rabbouna-Dieu, notre Seigneur au Ciel est الله -Dieu ; sur Terre est الله -Dieu ; dans les Océans est الله -Dieu ; dans les Déserts est الله -Dieu. IL est الله -Dieu en tout lieu ".
" De retour, je suis allé à la rencontre de Abou Chaker à des fins de lui transmettre la réponse. Il m'a dit alors : Celle-ci provient du Hijaz ! ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 149 hadith 332. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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Le Trône et Le Piédestal 333. De certains de nos compagnons, selon Ahmed Ibn Mohammed Al-Barqi le détenant et ayant déclaré que Al-Jathliq questionna Amir Al-Mu'minin (s) de cette façon : " Informe-moi sur الله عزّ و جلّ-Allah Azza wa J'jall-Dieu, Glorieux et Majestueux : Porte-t-IL le Trône, ou est-ce le Trône qui Le porte ? "
" Amir Al-Mu'minin (s) répondit : " الله عزّ و جلّ-Allah Azza wa J'jall-Dieu, Glorieux et Majestueux, porte le Trône, les Cieux, la Terre et tout ce qu'ils contiennent ainsi que tout ce qui est entre eux : الله -Dieu maintient les Cieux et la Terre pour qu'ils ne s'affaissent pas. S'ils s'affaissaient, nul autre, après Lui, ne les soutiendrait. IL est plein de mansuétude ; IL est Celui qui pardonne ".
" Puis, je lui ai demandé : " Informe-moi au sujet de Sa Parole : Tandis que ce Jour-là huit d'entre eux porteront le Trône de ton Seigneur. Quel est le sens de ce qu'IL a dit alors que toi-même tu dis qu'IL porte le Trône, les Cieux et la Terre ? "
" Amir Al-Mu'minin (s) lui répondit : " الله تعالى-Allah Ta'ala-Dieu, Exalté soit-IL, a créé le Trône de quatre lumières, une de teinte rouge à partir de qui exista la couleur rouge, une de teinte verte à partir de qui exista la couleur verte, une de teinte jaune à partir de qui exista la couleur jaune, une de teinte blanche à partir de qui exista la couleur blanche, cette dernière étant la Science de الله -Dieu octroyée par Lui aux transmetteurs, elle est la Lumière de Sa Majesté.
" Les cœurs des Croyants voient par Sa Majesté et par Sa Lumière ; face à Sa Majesté et face à Sa Lumière, les ignorants devinrent ennemis ; par Sa Majesté et par Sa Lumière, tout ce qui se trouve dans les Cieux et sur la Terre de Ses créatures, a recherché l'intercession par les diverses œuvres de bien ainsi que par l'intermédiaire des croyances de même origine. Tout est porté. الله -Dieu le porte par Sa Lumière, Sa Majesté et Sa Puissance. Aussi, ce qui est porté ne peut de sa propre volonté s'attribuer le Bien, le Mal, la Mort, la Vie, la Résurrection.
" Tout est porté. الله تبارك و تعالى -Allah Tabaraka wa Ta'ala-Dieu, Béni et Exalté soit-IL, est Celui Qui maintient le tout pour qu'il ne s'affaisse pas. IL en enveloppe toutes les choses. IL est Vie et Lumière de toutes choses. La Louange Lui appartient ! IL est bien au-dessus de ce qu'il en est dit, d'une hauteur incomparable ".
" L'homme lui (s) demanda ceci : " Informe-moi de l'endroit où se situe الله عزّ و جلّ-Allah Azza wa J'jall-Dieu, Glorieux et Majestueux ? " " Amir Al-Mu'minin (s) lui répondit : " IL est là et là-bas, au-dessus et au-dessous, IL nous enveloppe, IL est parmi nous. Ainsi est Sa Parole : Il n'y a pas d'entretien à trois où IL ne soit Le Quatrième, ni à cinq où IL ne soit Le Sixième. Qu'ils soient moins ou plus nombreux, IL est avec eux là où ils se trouvent. Le Piédestal recouvre les Cieux et la Terre : Ce qui est entre eux deux, ce qui est sous terre. Si tu fais entendre ta parole à haute voix, Lui, certes, connaît parfaitement ce qui est secret et ce qui est caché. Il y a aussi Sa Parole, Exalté soit-IL : Son Piédestal s'étend sur les Cieux et sur la Terre : leur maintien dans l'existence ne Lui est pas une charge. IL est Le Très-Haut, L'Inaccessible.
" Ceux qui portent le Trône sont les savants que الله -Dieu a chargés de Sa Science. Rien ne transgresse ces quatre. الله -Dieu créa dans ملكوته-malakoutahou-Son Royaume ce qu'IL a permis de voir à Ses Amis élus ainsi qu'à Son Ami (s) en disant : Ainsi avons-Nous montré à Abraham le Royaume des Cieux et de la Terre pour qu'il soit au nombre de ceux qui croient fermement. Comment des porteurs du Trône pourraient-ils porter الله -Dieu ? Leurs cœurs vivent par Son Existence ; par Sa Lumière ils se sont orientés vers Sa connaissance ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 150.151. hadith 333. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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334. De Ahmed Ibn Idris, selon Mohammed Ibn Abd Al-Jabbar, selon Safwan Ibn Yahya déclarant que le rapporteur Abu Qurra lui avait demandé de l'introduire auprès de Abi Al-Hassan Al-Redha (s). Je l'ai sollicité de m'en accorder la permission, elle me fut accordée. Il entra, posa des questions au sujet du Al-Hallal-licite et du Al-Harram-illicite, puis, il lui (s) demanda ceci : " Confirmeras-tu que الله -Dieu est porté ? "
" Abou Al-Hassan (s) lui répondit : " Toute chose portée est l'objet complémentaire à ce qui la porte, elle est en état de subordination à quelque chose qui lui est différent et donc nécessiteuse. Dans le langage courant, le terme porté signifie un état de dépendance, quant à celui qui porte, il est l'agent à qui correspond l'acte, aussi, dans le langage courant, la fonction de porter est élogieuse. C'est aussi la parole de celui qui dit : au-dessus et au-dessous, plus haut et plus bas. " Quant à الله -Dieu, IL a dit : Les plus beaux noms appartiennent à الله -Dieu ! Invoquez-Le par Ses Noms. IL n'a pas fait mention dans Ses Livres qu'IL est porté, par contre IL a dit qu'IL est Le Porteur de tout ce qui est sur terre et mer ; IL maintient les Cieux et la Terre pour qu'ils ne s'affaissent pas. Or, celui qui est porté n'est pas semblable à الله -Dieu. Il n'a jamais été entendu de quiconque croit en الله -Dieu et en Sa Majesté énoncer dans son invocation : ? Celui Qui est porté ! "
" Abu Qurra dit alors : " Tandis que ce Jour-là huit d'entre eux porteront le Trône de ton Seigneur. Ajoutant : Ceux qui portent le Trône ". " Abou Al-Hassan (s) enchérit disant : " Le Trône n'est pas الله -Dieu. Le Trône est symbole de Science et de Puissance, il contient toutes choses. IL attribua l'action de le porter à autre que Lui, le confiant à la créature faisant partie de Ses créatures. En fait, IL a asservi Ses créatures au rôle de porter Son Trône, elles sont les porteuses de Sa Science ; d'autres créatures sont réparties autour de Son Trône et y font des louanges, elles œuvrent par Sa Science ; Ses Anges copieurs écrivent les actions de Ses serviteurs ; IL a contraint les habitants de la Terre par l'acte des الطواف-Al-Tawaf-circumambulations rituelles autour de Sa Demeure. الله -Dieu s'est assis en Majesté sur le Trône tel IL en a fait état.
" Quant au Trône, à ceux qui le portent, à ceux qui sont autour, الله -Dieu est leur Porteur, leur Gardien par excellence, Celui Qui les maintient, Qui se charge de chaque âme. IL est bien au-dessus de toutes choses et bien plus élevé qu'elles. Il ne peut être avancé sans explication qu'IL est porté ou bien qu'IL est dessous car, cela en altèrerait l'expression et le sens ".
" Abu Qurra dit alors : " Démentiras-tu le récit faisant état que lorsque الله -Dieu se courrouce, les Anges porteurs du Trône s'en rendent compte par l'augmentation du poids qui pèse sur leurs épaules au point où ils se jettent au sol en position de prosternation. Dès que le Courroux se fait moins sentir, alors, le Trône devient plus léger, et ils reviennent à leur position initiale ".
" Abou Al-Hassan (s) lui répondit par ceci : " Informe-moi au sujet du fait que الله تبارك و تعالى -Allah Tabaraka wa Ta'ala-Dieu, Béni et Exalté soit-IL, du jour où IL a maudit Iblis jusqu'à ce jour, IL est demeuré courroucé contre lui ? Dès lors, à quel instant en fût-IL satisfait ? Selon ce que tu reconnais, IL est demeuré courroucé envers lui, ses proches amis et ses partisans. Alors, comment peux-tu oser attribuer à ton Seigneur un quelconque changement d'état à l'autre tel ce qui est courant chez les créatures ?
" سبحانه و تعالى-Subhanahou wa Ta'ala-La Gloire Lui appartient, Exalté soit-IL. IL ne disparaît pas tels ceux qui disparaissent. IL ne se modifie pas tels ceux assujettis à l'état de modification. IL ne se transforme pas tels ceux qui se transforment. Hormis Lui-Même, tous sont dans Sa Main et sous Sa Direction. Tous Le nécessitent. IL n'a aucun besoin de tout ce qui est autre que Lui ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 151.152. hadith 334. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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335. De Mohammed Ibn Ismaël, selon al-Fadhl Ibn Chadan, selon Ahmed Ibn Aïssa, selon Rib'i Ibn Abdullah, selon Al-Foudhayl Ibn Yasar disant avoir questionné Abi Abdullah (s) au sujet de la Parole de الله جل و عزّ-Allah J'jall wa Azza-Dieu, Majestueux et Glorieux : " Son Piédestal s'étend sur les Cieux et sur la Terre ". - L'Imam (s) : " ô Foudhayl ! Toutes choses est au sein du Piédestal, les Cieux et la Terre compris. Toutes choses est au sein du Piédestal ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 152. hadith 335. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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336. De Mohammed Ibn Yahya, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Aïssa, selon Al-Hadjal, selon Tha'laba [Ibn Maimoun], selon Zourara Ibn A'ayen déclarant avoir questionné Abi Abdullah (s) au sujet de la Parole de الله جل و عزّ-Allah J'jall wa Azza-Dieu, Majestueux et Glorieux : " Son Piédestal s'étend sur les Cieux et sur la Terre. Les Cieux et la Terre s'étendent-ils sur le Piédestal, ou bien, est-ce le Piédestal qui s'étend sur les Cieux et la Terre ? " - L'Imam (s) lui répondit ceci : " C'est le Piédestal et le Trône qui s'étendent sur les Cieux et la Terre. Le Piédestal s'étend bien sur toutes choses ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 152.153. hadith 336. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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337. De Mohammed Ibn Yahya, selon Ahmed Ibn Mohammed, selon Al-Hossein Ibn Saïd, selon Fadala Ibn Ayyoub, selon Abdullah Ibn Boukayr, selon Zourara Ibn A'ayen déclarant avoir questionné Abi Abdullah au sujet de la Parole de الله عزّ و جلّ-Allah Azza wa J'jall-Dieu, Glorieux et Majestueux : " Son Piédestal s'étend sur les Cieux et sur la Terre. Les Cieux et la Terre s'étendent-ils sur le Piédestal, ou bien, est-ce le Piédestal qui s'étend sur les Cieux et la Terre ? " - L'Imam (s) lui répondit ceci : " Toutes choses se trouvent au sein du Piédestal ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 153. hadith 337. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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338. De Mohammed [Ibn Yahya], selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Aïssa, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Abi Naçer, selon Mohammed Ibn Al-Foudhayl, selon Abi Hamza, selon Abi Abdullah (s) ayant dit ceci : " Les Porteurs du Trône - le Trône : étant Science - sont au nombre de huit. Quatre sont de parmi nous, et quatre de ce que الله -Allah décide ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 153. hadith 338. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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339. De Mohammed Ibn Al-Hassan, selon Sahl Ibn Ziyad, selon Ibn Mahboub, selon Abderrahmane Ibn Kathir, selon Dawoud Al-Raqiy déclarant avoir questionné Abi Abdullah (s) au sujet de la Parole de الله عزّ و جلّ-Allah Azza wa J'jall-Dieu, Glorieux et Majestueux : " Son Trône était alors sur l'eau ".
" L'Imam (s) : " Que se dit-il à ce propos ? " " Je lui (s) ai répondu : " Ils disent que le Trône était bien sur de l'eau et que le Seigneur est sur lui ".
" L'Imam (s) : " Ils se trompent ! Quiconque prétend ceci, transforme الله -Allah au rang de quelque chose qui se porte, dès lors, il L'assimile à l'attribut de ce qui est créé pour finalement admettre implicitement que la chose qui Le porte est plus forte que Lui ".
" Je lui (s) ai demandé ceci : " Que je sois ta rançon ! éclaire-moi ! " " L'Imam (s) : " الله -Allah a chargé l'eau de porter Sa Religion et Sa Science bien avant qu'il y soit Terre, Ciel, Djinns, Hommes, Soleil et Lune. Lorsque الله -Allah décréta de créer les créatures, IL les dissémina de Ses Mains et leur demanda ceci : Quel est votre Seigneur ? Le premier à répondre fut رسول الله-Rassoul Allah-Messager de الله -Dieu (pslf) ; puis se fut أمير المؤمنين-Amir Al-Mu'minin-Commandeur des Croyants, puis enfin les الأئمة-Al-Aïmma-Imams, que les Bénédictions de الله -Allah soient avec eux.
" Tous ont répondu : C'est Toi notre Seigneur ! Partant, IL les fit porter la Science et la Religion. Ensuite, IL dit aux Anges : Ceux-là sont les Porteurs de Ma Religion et de Ma Science ; les Trésoriers d'entre Mes créatures ; ils sont les responsables.
" Puis, s'adressant aux fils d'Adam (s), IL leur dit : Témoignez de la Fonction Seigneuriale de الله -Allah, et pour ceux-là, reconnaissez-leur الولاية-Al-Wilayat-L'autorité ainsi que الطاعة-Al-Ta'a-L'obéissance. Tous répondirent : Oui ! Notre Seigneur ! Nous témoignons !
" Alors, الله -Allah s'adressa aux Anges : Soyez témoins ! Les Anges répondirent : Nous sommes témoins pour que demain ils ne disent pas : Nous avons été pris au dépourvu ; ou que vous ne disiez pas : Nos pères étaient autrefois polythéistes, nous sommes leurs descendants. Nous feras-Tu périr à cause des actions accomplies par des imposteurs ? Ainsi, ô Dawoud ! Notre autorité sur vous fut officialisée par le Pacte ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 153.154. hadith 339. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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L'Esprit 340. De certains de nos compagnons, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Aïssa, selon Ibn Abi Omayr, selon Ibn Oudhayna, selon Al-Ahwal déclarant avoir questionné Abi Abdullah (s) au sujet de الروح-Al-Ruh-L'Esprit : " الروح-Al-Ruh-L'Esprit présent en Adam et Sa Parole : Après que Je l'aurai harmonieusement formé, et que J'aurai insufflé en lui de Mon Esprit ". - L'Imam (s) me répondit : Cet روح-Ruh-Esprit est créé. Et, الروح-Al-Ruh-L'Esprit présent chez Jésus est également créé ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 154. hadith 340. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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341. De certains de nos compagnons, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Aïssa, selon Al-Hadjal, selon Thalaba, selon Homran déclarant avoir questionné Abi Abdullah (s) au sujet de la Parole de الله عزّ و جلّ-Allah Azza wa J'jall-Dieu, Glorieux et Majestueux : " Un Esprit émanant de Lui ". - L'Imam (s) lui répondit : " Il s'agit de روح الله-Ruh Allah-Esprit créé de الله -Dieu. الله -Dieu le créa au sein d'Adam et de Jésus ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 154. hadith 341. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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342. De Mohammed Ibn Yahya, selon Ahmed Ibn Mohammed, selon Mohammed Ibn Khaled, selon Al-Qasim Ibn Orwa, selon Abd Al-Hamid Al-Ta'i, selon Mohammed Ibn Muslim déclarant avoir questionné Abi Abdullah (s) au sujet de la Parole de de الله عزّ و جلّ-Allah Azza wa J'jall-Dieu, Glorieux et Majestueux : " …et que J'aurai insufflé en lui de Mon Esprit. De quelle manière s'est réalisée cette insufflation ? "
L'Imam (s) lui répondit ceci : " الروح-Al-Ruh-L'Esprit est mobile comme le vent. Il est nommé روح-Ruh-Esprit et assimilé à la racine الريح-Al-Rih-Le vent. IL l'a extrait de l'expression الريح-Al-Rih-Le vent car, les esprits sont semblables au vent, puis, IL l'a rattaché à Lui-Même parce qu'IL l'a choisi aux autres esprits, tel IL a nommé l'une des demeures Ma Demeure, tel IL a nommé l'un des Messagers Mon Ami. Tout ce qui est semblable à cela fut créé, produit, porté à l'existence sous Seigneurie et sous Direction ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 154. hadith 342. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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343. De certains de nos compagnons, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Khaled, selon son père, selon Abdullah Ibn Bahar, selon Abi Ayyoub Al-Khazzar, selon Mohammed Ibn Muslim déclarant avoir questionné Abi Ja'afar (s) au sujet de ce qui se dit : " الله -Allah créa Adam à Son image ! " - L'Imam (s) lui répondit : " C'est une forme produite et créée, choisie et élue par الله -Dieu parmi l'ensemble des différentes formes. IL l'a rattacha à Lui-Même de la même manière qu'IL rattacha la Kaaba à Lui-Même et الروح-Al-Ruh-L'Esprit, en disant : Ma Demeure ; … et que J'aurai insufflé … de Mon Esprit ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 154.155 hadith 343. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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Adage concernant la Reconnaissance de l'Unicité 344. De Mohammed Ibn Abi Abdullah et de Mohammed Ibn Yahya, les deux le détenant de Abi Abdullah (s) ayant dit que Amir Al-Mu'minin (s) incita les gens à faire face à la seconde tentative de conflit orchestré par Mouawiyya. Une fois les gens rassemblés, il (que la Paix soit sur lui) fit un discours pour leur dire ceci : " ? الحمد لله-Al-Hamdoulillah-La Louange appartient à Dieu ! الواحد-Al-Wahid-L'Unique; الحمد-Al-Ahad-L'Un ; الصمد-Al-Samad-L'Absolu ; المتفرد-Al-Mutafarrid-Le Singulier ; Celui dont l'Existence ne provient pas d'une chose ; ce qu'IL créa ne provient pas d'une chose. Ce qui est, est Puissance par qui IL se différencia des choses, et les choses sont bien différentes de Lui.
" Aucun de Ses Attributs excellents n'est accessible, ni une définition Le concernant ne peut servir de modèle. Toutes écritures des langues sont vaines à la description de Ses Attributs ; l'inflexion des mots des Attributs échappe à la portée du sens courant ; les plus profondes écoles de pensée demeurent perplexes face à ملكوته-malakoutahou-Son Royaume ; les maximes rattachées à l'exégèse sont dans l'impossibilité d'être profondément enracinées dans Sa Science ; les voiles derrière lesquels sont les mystères sont autant d'obstacles à غيبه-Ghaybihi-Son Mystère caché ; les plus fines et capables intelligences s'égarent dans les plus infimes subtilités des questions.
" تبارك الله-Tabaraka Allah-Béni soit Dieu, Celui Qui n'est pas atteint par la portée des énergies spirituelles, ni atteint par les recherches en profondeur des entendements, تعالى-Ta'ala-L'Exalté, Celui Qui n'est pas soumis au calcul du temps, ni au caractère de longévité, ni au caractère restrictif de la description. سبحان-Subhana-Gloire à Celui Qui n'a ni début de commencement, ni un but de finalité, ni une fin qui fait disparaître. سبحان-Subhanahou-La Gloire Lui appartient, IL est Celui tel IL s'est décrit Lui-Même. Ceux qui décrivent ne peuvent atteindre Son Attribut excellent.
" IL a assujetti toutes choses au rang de Sa création, là, IL se différencia d'elles dans Son Manifesté, elles sont différentes de Lui par leurs aspects. IL ne s'est pas établi parmi elles afin qu'il ne soit pas dit qu'IL n'existe qu'en elles ; IL ne s'est pas non plus éloigné d'elles afin qu'il ne soit pas dit qu'IL s'en désintéresse ; IL est demeuré présent afin qu'il ne Lui soit pas demandé où es-Tu ? Toutefois, سبحان-Subhanahou-Gloire à Lui, Sa Science les a enveloppés, Sa Production les a faits complets, Sa Bienveillance les a dénombrés.
" Rien ne Lui échappe des mystères les plus subtiles de l'air, ni des secrets cachés par l'obscurité de la nuit, ni de ceux se trouvant dans les Cieux les plus élevés jusqu'aux terres les plus profondes. Pour chacune d'entre elles, il y a un gardien et un surveillant ; chacune d'entre elles en contient une autre, et celle qui est contenue en contient une autre également. الواحد-Al-Wahid-L'Unique, الحمد-Al-Ahad-L'Un, الصمد-Al-Samad-L'Absolu, Celui Qui ne subit pas les vicissitudes du temps, ni la production de quoi que ce soit ne L'épuise.
" En vérité, IL dit à ce qu'IL veut : كن فكان-Koun fa kan-Sois ! Cela est ! Sans modèle préalable, IL a donné l'état de forme à ce qu'IL a créé, sans peine ni lassitude. Quiconque produit, le fait à partir de quelque chose, or ce qu'a produit الله -Allah ne provient pas d'une chose ; tout savant a quitté l'état d'ignorant après avoir appris, mais الله -Allah ne fut ni à l'état d'ignorant ni à l'état de celui qui a dû apprendre. IL enveloppa toutes choses de Sa Connaisance avant même qu'elles ne soient, Sa Connaissance n'en augmenta pas pour autant. Sa Connaissance les concernant avant qu'elles ne soient demeura semblable après qu'elles furent.
" IL n'a ni créé à des fins d'affirmer un pouvoir, ni par crainte de sa disparition, ni d'amoindrissement, sans le besoin d'être assisté face aux adversaires, sans aucun rival arrogant, ni associé opiniâtre, mais dans le but de créer des créatures assujetties à la Seigneurie et des serviteurs plein d'humiliation.
" فسبحان-Fasubhana-Puis, Gloire à Celui pour Qui le commencement de la Création ne fut pas une charge, ni l'administration de ce qu'IL a créé. Ni affaiblissement ni répit, IL fut satisfait de ce qu'IL créa. IL connaissait ce qu'IL créa, IL créa ce qu'IL connaissait auparavant sans nécessité de la réflexion d'une science créée, IL paracheva ce qu'IL créa. IL ne peut Lui être fait aucun reproche pour ce qu'IL n'a pas créé car, ce fut par Décret divin irréfutable, par Connaissance parfaite, par un Ordre appliqué.
" IL s'est Unifié par الربوبية-Al-Rouboubiyya-La Seigneurie, IL s'est réservé exclusivement الوحدانية-Al-Wahdaniyya-L'Unicité, IL s'est octroyé المجد-Al-Majd-La Grandeur, et الثناء-Al-Thana-L'éloge. IL s'est singularisé par la Reconnaissance de l'Unicité التوحيد-Al-Tawhid, par المجد-Al-Majd-La Grandeur, par السناء-Al-Sana'a-La Splendeur. IL s'est Unifié par التحميد-La Louange. IL s'est glorifié par التمجيد-Al-Tamjid-L'Apothéose. IL est très éloigné de la possession d'enfants. IL s'est fait pur et sanctifié de toutes relations avec les femmes. عزّ و جلّ-Azza wa J'jall-Glorieux et Majestueux, sans proches associés, il n'a aucun rival dans ce qu'IL a créé, ni un opposant dans ce qu'IL possède. Personne n'est associé à Lui dans Sa Royauté. الواحد-Al-Wahid-L'Unique, الحمد-Al-Ahad-L'Un, الصمد-Al-Samad-L'Absolu, Celui Qui fait périr continuellement, L'Héritier éternel. Celui Qui fut et demeure toujours وحدانيا-Wahdaniyyan-L'Unique, أزليا-Azaliyyan-L'?ternel, avant même le début des temps et après les vicissitudes des impératifs. Celui Qui ne périt jamais, et Qui jamais s'épuise.
" En tout cela je décris mon Seigneur. فلا إله إلا الله-Fala Ilaha Illa Allah-Il n'y a de الله -Dieu que الله -Dieu ! عظيم-Adhim-Le Très Grand, ô combien IL est أعظم-A'adham-Le Plus Grand, جليل-Jalil-Le Majestueux, ô combien IL est أجل-Ajall-Le Plus Majestueux, عزيز-Aziz-Le Tout-Puissant, ô combien IL est أعز-A'azz-Le Très-Puissant, IL s'est élevé bien au-dessus de ce que disent les injustes d'une très haute élévation. Ce sermon fait partie de ses sermons les plus célèbres, au point où la multitude l'a appris et répété quotidiennement. Il est considéré comme suffisamment complet pour celui qui recherche la Science de la Reconnaissance de l'Unicité-التوحيد-Al-Tawhid, si toutefois il le porte à sa réflexion pour en saisir ce qu'il contient.
" A supposer que les langues des djinns et des hommes s'unissent à des fins d'expliquer la Reconnaissance de l'Unicité-التوحيد-Al-Tawhid, sans le recours à la langue d'un Prophète pour l'interprétation de la Reconnaissance de l'Unicité-التوحيد-Al-Tawhid, tel le fit l'auteur du sermon ci-dessus, alors, par mon père et par ma mère, ils n'y parviendront pas. Sans son commentaire, les gens n'auraient pas compris comment prendre le chemin de la Reconnaissance de l'Unicité-التوحيد-Al-Tawhid.
" Ne prêterez-vous pas attention à sa parole " Celui dont l'Existence ne provient pas d'une chose ; ce qu'IL créa ne provient pas d'une chose. " ? Il a désavoué par sa parole : " Celui dont l'Existence ne provient pas d'une chose ", toute idée de commencement, et du comment IL donna le qualificatif de créé à ce qu'IL produisit et forma sans ascendance ni modèle préalable. Il amène la contradiction aux propos de celui qui dit : Chaque chose s'est créée d'une autre. Il dément aussi la parole des الثنوية-Al-Thanawiya-ceux qui soutiennent que l'univers a été formé et continue d'exister par le concours de deux principes également nécessaires, également éternels, et, par conséquent, indépendants l'un de l'autre -. De ceux qui prétendent que chaque chose appartient à une ascendance, ne pouvant être produite qu'à partir d'un modèle. Il a fait obstacle par sa parole : " … ce qu'IL créa ne provient pas d'une chose " à l'ensemble des arguments des الثنوية-Al-Thanawiya ainsi qu'à leurs conjectures.
" La majorité des الثنوية-Al-Thanawiya prend appui, en ce qui concerne l'existence de l'univers, sur deux arguments. L'un affirmant que Le Créateur a créé les choses à partir de quelque chose, l'autre affirmant de nulle chose. Quant à leur premier argument (de quelque chose), il est erroné ; quant au second (de nulle chose), c'est un non-sens et une incohérence car, (de…) implique une chose et (nulle chose…) laisse entendre qu'il n'y en a pas.
" Amir Al-Mu'minin (s) en énonçant cette formulation " ce qu'IL créa ne provient pas d'une chose " l'a énoncée de la façon la plus éloquente et judicieuse. Partant, il désavoua (de…) car il implique une chose ; il désavoua (chose…) car toute chose est créée, sans début, ni origine rattachée à un ascendant. Tout cela va contre ce que disent les الثنوية-Al-Thanawiya déclarant : Qu'IL est créé d'une ascendance éternelle, soutenant qu'il n'y a aucune création si ce n'est par la copie d'un modèle.
" Ensuite, sa parole : " Aucun de Ses Attributs excellents n'est accessible, ni une définition Le concernant ne peut servir de modèle. Toutes écritures des langues sont vaines à la description de Ses Attributs… ". Par ce propos, il désavoua les arguments des المشبهة-Al-Mouchabiha-Adeptes de l'anthropomorphisme et de la similitude L'ayant assimilé à un bloc de métal, à un bloc de cristal et à d'autres choses encore, et, parmi leurs dires, il se trouve la hauteur, la position assise, ajoutant : Tant que les cœurs ne saisiront pas Son comment et qu'ils ne L'assimileront pas à une forme, ils ne seront certains de rien et ils n'affirmeront pas qu'il y a bien un Créateur.
" Or, Amir Al-Mu'minin (s) expliqua qu'IL est وحيد-Wahid-L'Unique, sans comment, et que les cœurs Le reconnaissent sans recours à une forme, ni par la raison. Une autre de ses paroles : " Celui Qui n'est pas atteint par la portée des énergies spirituelles, ni atteint par les recherches en profondeur des entendements, تعالى-Ta'ala-L'Exalté, Celui Qui n'est pas soumis au calcul du temps, ni au caractère de longévité, ni au caractère restrictif de la description ".
" Et encore une autre : " IL ne s'est pas établi parmi elles afin qu'il ne soit pas dit qu'IL n'existe qu'en elles ; IL ne s'est pas non plus éloigné d'elles afin qu'il ne soit pas dit qu'IL s'en désintéresse ".
" Par ces deux affirmations, il désavoua l'état de corps et le caractère des choses qui ne peuvent se suffirent par elles-mêmes. En effet, les qualificatifs corporels impliquent la dimension et la différence, et les qualificatifs des choses qui ne peuvent subsister par elles-mêmes impliquent qu'elles vivent dans des corps par leur incorporation sans nécessité de liens directs ni d'un choix préalable d'un corps, seule compte la distance qui sépare l'un de l'autre. Enfin, il dit : " Sa Science les a enveloppés, Sa Production les a faits complets ". Autrement dit, IL est en toute chose par le fait de les envelopper toutes, et par le fait de tout administrer sans nécessité de rapports ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 155 à 158 hadith 344 Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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345. De Ali Ibn Mohammed, selon Salih Abi Hammad, selon Hossein Ibn Yazid, selon Al-Hassan Ibn Ali Ibn Abi Hamza, selon Ibrahim, selon Abi Abdullah (s) déclarant que : "الله تبارك إسمه -Allah Tabaraka Ismouhou-Dieu, Béni soit Son Nom, تعالى ذكره -Ta'ala Dhikrouhou-Que Son Rappel soit Exalté, و جل ثناؤه-Que Sa Louange soit magnifiée, سبحان-Subhanahou-La Gloire Lui appartient, تقدس-Taqadassa-Le Sanctifié, تفرد-Tafarada-Le Sans égal, توحد-Tawahada-L'Unifié, IL est, IL demeure, IL est avant, IL est après, IL est Le Manifesté, IL est Le Caché, sans commencement ni début, Très-Haut placé dans Sa Grandeur, dont le Sommet est incommensurable, dont l'?difice est très haut, dont l'Autorité est grandiose, dont les Bienfaits dominent bien au-dessus de tout, dont le Point culminant est immensurable. Celui dont les descriptions de ceux qui imaginent demeurent incapables à en saisir l'Essence de Sa Description. Ils ne peuvent en saisir la connaissance de Sa Fonction divine, ni parvenir à Le limiter car, par le comment commun on ne parvient pas à Lui ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 158 hadith 345 Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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346. De Ali Ibn Ibrahim, selon Al-Mukhtar Ibn Mohammed Ibn Al-Mukhtar et Mohammed Ibn Al-Hassan, selon Abdullah Ibn Al-Hassan Al-Alawi, tous selon Al-Fath Ibn Yazid Al-Jurjani déclarant ceci : " J'ai pris un chemin en compagnie de Aba Al-Hassan (s) lors de mon retour de La Mecque pour rejoindre le Khorassan, lui (s) allant dans la direction de l'Iraq. Je l'ai entendu dire ceci : " Celui qui fait preuve de crainte révérencielle envers الله -Allah sera lui-même craint ; celui qui fera preuve d'obéissance envers الله -Allah sera lui-même obéit ".
" J'ai recherché l'occasion de me rapprocher de lui (s). Une fois proche de lui (s), je l'ai salué me rendant à son tour mon salut. Puis, il (s) dit ceci : " ? Fath ! Celui qui obtient la Satisfaction du Créateur n'est pas sujet à la colère des créatures ; celui sur lequel retombe le Courroux du Créateur, alors, الله -Allah est capable de lui imposer la colère des créatures. Le Créateur ne peut-être décrit que par ce qu'IL s'est Lui-Même décrit. Comment parvenir à décrire Celui dont les sens ne parviennent pas à L'atteindre ? dont les imaginations ne peuvent Le percevoir ? ni les pensées Le limiter ? ni les regards L'atteindre جل-Jall-Plus Majestueux que ce qu'en décrivent les descripteurs, تعالى-Ta'ala-Plus Exalté encore que les qualificatifs des qualificateurs, lointain malgré qu'IL soit très proche, proche malgré qu'IL soit très lointain. IL est dans Son éloignement très proche, et dans Sa proximité IL est très lointain. IL créa le comment sans qu'il Lui soit demandé comment ; IL créa le où sans qu'il Lui soit demandé où, car, IL n'est rattaché ni au comment ni au où ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 158.159. hadith 346 Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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347. De Mohammed Ibn Abi Abdullah, le détenant de Abi Abdullah (s) ayant dit ceci : " Amir Al-Mu'minin (s), lorsqu'il (s) était sur le minbar de Al-Kufa, donnant un sermon, un homme nommé Di'alab doué d'éloquence et d'un cœur vaillant lui (s) demanda : ô Amir Al-Mu'minin (s) ! As-tu vu ton Seigneur ? "
" L'Imam (s) lui répondit : " Malheur à toi, ô Di'alab ! Je n'adorerais pas ce que je ne pourrais pas voir ! " " L'homme : ô Amir Al-Mu'minin (s) ! Comment L'as-tu vu ? " " L'Imam (s) lui répondit : " Malheur à toi, ô Di'alab ! IL ne peut être atteint par le regard, mais les cœurs L'atteignent par les actes vrais de la foi. Malheur à toi, ô Di'alab ! Mon Seigneur est لطيف اللطافة لايوصف باللطف-Latif Al-Latafa La Youçafou bi Al-Lotf-Le Bienveillant-Subtil origine de la Bienveillance ne peut pas être décrit par des choses subtiles.
" عظيم العظمة لا يوصف بالعظمة-Adhim Al-Adhama La Youçafou bi Al-Idham-Le Très Grand origine de la Grandeur ne peut pas être décrit par le caractère de ce qui est grand matériellement.
" كبير الكبرياء لا يوصف بالكبر-Kabir Al-Kibriya'a La Youçafou bi Al-Kibar-Le Très Glorieux origine de la Gloire ne peut pas être décrit par le caractère de ce qui est démesuré.
" جليل الجلالة لايوصف بالغلظ-Jalil Al-Jalala La Youçafou bi Al-Ghiladh-Le Majestueux origine de la Majesté ne peut pas être décrit par le caractère de ce qui est opulent.
" Avant tout, il ne peut être dit qu'il y eut avant Lui quelque chose, et qu'IL ne sera plus après toutes choses. Non plus, il peut être dit qu'IL a un après. IL a décrété les choses sans précipitation. IL fait parvenir toutes les choses à leur but sans détour, ni nécessité de s'y assembler, ni de s'en écarter. Apparent non par l'interprétation d'une action directe ; Manifeste non par les signes de la vie portés au regard ; Lointain non par une distance ; Proche non par le voisinage ; Bienveillant-Subtil non par le caractère de ce qui est substance composée ; Existant sans existence préalable ; Agissant non par nécessité ; Répartissant sans mouvement ; Voulant sans précipitation ; Oyant non par un organe de l'ouïe ; Voyant non par un organe de la vue ; Contenu dans aucun lieu ; Insensible aux temps qui passent ; Les descriptions ne peuvent Le définir ; L'assoupissement n'a pas de prise sur Lui ; Sa Présence précède tous les temps ; Son Existence précède tout état de non-existence ; Son ?ternité précède tout commencement ; Fabricant des organes des sens, il est reconnu que Lui-Même n'en possède pas ; Créant les substances, il est reconnu que Lui-Même n'en possède pas ; Différenciant les choses par leur contraire, il est reconnu que Lui-Même n'a pas de contraire ; Accouplant les choses l'une à l'autre, il est reconnu que Lui-Même est sans conjoint ; Opposant la lumière à l'obscurité, le sec à l'humide, le mou au dur, le froid au chaud ; Rapprochant les rivalités ennemies ; Distinguant ce qui est proche ; la distinction pour ce qui est proche est la preuve de Celui qui distingue ; le rapprochement entre les ennemis est la preuve de Celui qui rapproche, ainsi est Sa Parole, تعالى-Ta'ala-Exalté soit-IL : Nous avons créé un couple de chaque chose. - Peut-être réfléchirez-vous ? - ; aussi, IL fit la distinction entre avant et après pour qu'il soit su qu'il n'y a pas en ce qui Le concerne de notion d'avant ni de notion d'après ; Prouvant par leurs instincts particuliers qu'il n'y a pas d'instinct en Celui Qui plaça l'instinct en elles ; Informant par la durée limitée qui leur est attribuée qu'il n'y a pas de notion de durée pour Celui Qui plaça la durée en elles ; ?tablissant sur elles un voile épais alors qu'il est connu qu'IL n'a pas établi un voile entre Lui et Ses créatures. IL est Seigneur alors qu'aucun n'est assujetti - " seigneurisé " - ; IL est الله -Dieu alors qu'aucun n'est assujetti - " adorant " - ; Savant alors que rien n'est connu ; Oyant alors que rien ne s'entend ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 159.160. hadith 347 Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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348. De Ali Ibn Mohammed, selon Sahl Ibn Ziyad, selon Chabab Al-?ayrafi nommé Mohammed Ibn Al-Walid, selon Ali Ibn Sayf Ibn Amira déclarant que Ismaël Ibn Qoutayba lui a dit être entré en compagnie de Aïssa Chalqan chez Abi Abdullah (s) qui leur adressa la parole ainsi : " Il est étonnant que des gens rattachent à Amir Al-Mu'minin (s) des choses qu'il (s) n'a jamais prononcé. Amir Al-Mu'minin (s) donna un sermon à Al-Kufa énonçant ceci : الحمد لله-Al-Hamdoulillah-La Louange appartient à الله -Dieu, Celui Qui inspira de Sa Louange Ses serviteurs, IL les façonna de la connaissance de Sa Seigneurie, Celui Qui manifesta Son Existence par Sa Création ainsi que Son sans-commencement par la venue à l'existence de Ses créatures, leur apparence témoigne qu'il n'y a rien de semblable à Lui ; Celui Qui par Ses Signes rend témoignage de Sa Puissance ; Son Essence désavoue les descriptions, les regards désireux de Le voir ainsi que les données de la suggestion désireuse de Le saisir dans Sa Perfection ; aucun terme à Son Existence, ni finalité à Sa Permanence ; Sa Compréhension ne peut être acquises par les sens ; les voiles ne peuvent L'empêcher de voir ; un voile est placé entre Lui et Ses créatures ; IL les a créées sans nécessité de posséder pour Lui-Même ce qui appartient en propre à leur nature ; IL a autorité sur celui qui Le dénie parce qu'il y a une différence entre le Producteur et ce qui est produit, entre le Limiteur et le limité, entre Le Seigneur et l'assujetti - " seigneurisé " - ; L'Unique sans quantité nombrable ; Le Créateur sans passage d'un lieu à un autre ; Celui Qui voit sans organe de la vue ; Celui qui entend sans organe de l'ouïe ; Témoin sans voisinage ; Caché non pas derrière un voile ; Le Manifesté et L'Apparent non pas par le caractère de ce qui se réduit à une distance ; Sa Permanence est la frontière du cheminement des pensées ; Sa Continuité est le défi aux ambitions des intellects ; Son Essence épuise les vues les plus perçantes ; Son Existence contraint les divagations des données de la suggestion ; quiconque décrit الله -Allah, Lui donne une limite ; quiconque Lui donne une limite, Lui donne le caractère d'une quantité nombrable ; quiconque Lui donne le caractère d'une quantité nombrable, renie Sa Permanence ; quiconque dit où, L'isole ; quiconque dit pour quelle raison, L'éloigne ; quiconque dit en quoi, L'enferme ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 160, hadith 348 Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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349. Fut rapporté par Mohammed Ibn Al-Hossein, selon Salih Ibn Hamza, selon Fath Ibn Abdullah Mawla Bani Hachim déclarant avoir écrit à Abi Ibrahim (s) à des fins de le questionner au sujet de la Reconnaissance de l'Unicité-التوحيد-Al-Tawhid. Il (s) me répondit par écrit ceci : " الحمد لله-Al-Hamdoulillah-La Louange appartient à الله -Allah, Celui Qui inspira de Sa Louange Ses serviteurs. Puis, il (s) énonça tout ce que Sahl Ibn Ziyad avait dit à ce sujet jusqu'à : Son Existence contraint les divagations des données de la suggestion. Ajoutant à cela : La première des pratiques adoratives est de Le connaître ; le parachèvement de Sa connaissance consiste à faire acte de Reconnaissance de Son Unicité-توحيده-Tawhidihi ; le parachèvement de l'acte de Reconnaissance de Son Unicité-توحيده-Tawhidihi consiste à nier les descriptions Le concernant, reconnaître que chaque description est autre que Celui Qui est décrit, reconnaître que Celui qu'elle décrit n'en est ni la vraie description ni la juste expression.
" Ces deux derniers témoignages ainsi que d'autres, postulent d'eux-mêmes de l'inexpugnable Continuité ou Permanence. Quiconque décrit الله -Allah, Lui donne une limite ; quiconque Lui donne une limite, Lui donne le caractère d'une quantité nombrable ; quiconque Lui donne le caractère d'une quantité nombrable, renie Sa Permanence ; quiconque dit comment, Le décrit ; quiconque dit en quoi, L'enferme ; quiconque dit pour quelle raison, L'ignore ; quiconque dit où, L'isole ; quiconque demande comment est-IL ?, Le qualifie ; quiconque dit quand, Lui attribue une fin ; Savant alors que rien n'est connu ; Créateur alors que rien n'existe ; Seigneur alors qu'aucun n'est assujetti - " seigneurisé " -. Ainsi se décrit notre Seigneur, bien au-dessus des descriptions des descripteurs ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 161.
hadith 349 Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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350. De certains de nos compagnons, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Khaled, selon son père, selon Ahmed Ibn Al-Nader et d'autres, selon ceux qui l'ont rapporté, selon Omar Ibn Thabit, selon un homme renommé, selon Abi Ishaq Al-Sabi'i, selon Al-Harith Al-A'awar déclarant que Amir Al-Mu'minin (s) donna un sermon après la prière du Asr. Le public fut surpris de son honorable prestance ainsi que de ses propos concernant la Glorification de الله جلّ جلاله-Allah J'jall J'jallalouhou-Dieu, que Sa Gloire soit glorifiée.
" Abi Ishaq demanda à Al-Harith : " L'as-tu retenu ? " " Il lui répondit : " Je l'ai pris par écrit ".
" Puis, il nous le dicta à partir de son livre : " الحمد لله-Al-Hamdoulillah-La Louange appartient à الله -Dieu, Celui Qui ne meurt jamais ! Celui dont les splendeurs demeurent présentes car, chaque jour IL fait exister ce qui n'est pas ; Celui Qui n'engendre pas pour être dit associé dans La Majesté ; IL n'est pas engendré pour être dit dans l'état d'héritier avide ; les descriptions ne peuvent Le décrire par des représentations imagées ; les regards ne peuvent L'atteindre pour qu'il soit dit qu'IL est différent ; Celui dont le sans-commencement n'a pas de fin ; Sa non-fin est sans limite ni finalité ; aucun avant ne L'a précédé ni aucun après ne peut se prévaloir d'exister ; IL n'est assujetti à aucune addition ni complément, ni être décrit par un où, un pour quelle raison ou situé dans un lieu. Le Caché parmi les choses invisibles ; Le Manifesté aux entendements par ce qui se voit de Sa Création en tant que Signes créés.
" Celui pour Qui les Prophètes ont été questionnés à Son Sujet. Ils ne L'ont pas décrit ni par une limite ni par un élément, mais ils Le décriront par Ses Chefs-d'œuvre, ils Le témoignèrent par Ses Signes. Les doués d'intelligence, ceux qui réfléchissent, ne peuvent Le désavouer ; Celui dont les Cieux et la Terre sont les fruits de Sa Création ainsi que ce qu'elles contiennent et ce qu'il y a entre les deux. IL est leur Producteur ; aucune opposition face à Sa Puissance. Celui Qui se différencia des créatures ; nulle chose n'est semblable à Lui. Celui Qui a créé les créatures pour qu'elles L'adorent. IL les fit aptes à Lui obéir par ce qu'IL plaça en elles. Par des arguments, IL ne reçoit pas leurs prétextes. Par des preuves certaines, IL fait périr le périssable. Par Sa Grâce est assuré du salut celui qui est délivré. A الله -Allah appartient la Bienfaisance, Celui Qui donne un commencement et Qui redonne vie.
" Puis, الله -Allah, - à Lui appartient la Louange -, s'octroya en premier La Louange, ensuite, IL scella le Monde d'ici-bas et celui de l'Au-delà par la Louange pour Lui-Même en déclarant : Les hommes seront jugés en toute justice et l'on dira : Louange à Dieu, Seigneur des Mondes ! الحمد لله-Al-Hamdoulillah-La Louange appartient à الله -Dieu, Celui Qui s'est revêtu de la Magnificence sans pour autant posséder un état de forme ; Qui s'est revêtu de la Majesté sans investiture ; Celui Qui s'est assis en Majesté sur le Trône sans déclin ; Celui Qui s'est élevé au-dessus des créatures non pas par une distance, sans rapports avec elles ; IL ne tend vers aucune limite, ni un modèle par qui IL pourrait être connu.
" Hormis Lui, s'humilie quiconque fait preuve de puissance ; hormis Lui, se rabaisse quiconque recherche la gloire. Tout ce fait humble face à Sa Grandeur, obéit à Son Autorité et à Sa Gloire. Les regards échouent à vouloir L'atteindre. Les pensées des créatures sont vaines à Le décrire. Le Premier, Celui Qui est avant toutes choses, nulle chose n'est avant Lui ; Le Dernier, Celui Qui demeure après toutes choses, et aucune chose ne peut se prévaloir d'un après. Le Manifesté à toutes choses par leur assujettissement envers Lui. Le Voyant en tous lieux sans mouvement de l'un à l'autre. IL n'est pas palpable par les sensations du toucher, ni senti par les sens.
" IL est الله -Allah, Celui Qui est الله -Allah dans le ciel et Qui est الله -Allah sur la terre. IL est Le Sage, Celui Qui sait. IL fit à la perfection tout ce qu'IL décréta de créer à l'état de formes sans modèle préalable ni être atteint de lassitude suite à tout ce qu'IL créa. IL donna un commencement à tout ce qu'IL décida de commencer. IL institua tout ce qu'IL voulut instituer de ce qu'IL décida pour les deux charges : Djinns et Hommes. Ainsi, ils connurent Sa Seigneurie, Son Obéissance s'imposa à eux.
" Nous Le louons par l'ensemble de toutes Ses Louanges en signe de gratitude de l'ensemble de tous Ses Bienfaits. Nous Lui demandons d'être bien dirigés dans nos affaires les plus raisonnables. Nous cherchons refuge auprès de Lui contre nos actes blâmables. Nous Lui demandons le Pardon pour les actes coupables que nous avons commis.
" Nous attestons qu'il n'y a de الله -Dieu que الله -Dieu et que Mohammed est Son Serviteur et Son Messager نشهد أن لا إله إلا الله و أن محمدا عبده و رسوله Nach'hadou an la Ilaha illa Allah wa anna Mohammed Abdouhou wa Rassoulouhou ".
" IL l'a envoyé par الحق-Al-Haqq-La Vérité, Prophète témoignant de Lui et guidant vers Lui. Par lui, IL sortit les gens de l'égarement et nous sauva de l'ignorance. Quiconque obéit à الله -Allah et à Son Messager jouit d'un bonheur sans limites et en obtient une belle récompense. Quiconque désobéit à الله -Allah et à Son Messager est irrémédiablement perdu, il mérite un châtiment douloureux.
" Accaparez-vous de ce qui vous incombe en action d'écouter, d'obéissance, de retenue du conseil sincère, du judicieux appui, de la réforme de votre conduite en vous appliquant à la bonne méthode, abandonnez les affaires répréhensibles, adonnez-vous au vrai entre vous et prenez appui sur lui sans m'attendre. Arrêtez la main de l'injuste et du prévaricateur. Ordonnez le Bien, éradiquez le Mal. Reconnaissez à ceux qui sont gratifié d'un bienfait, leur bienfait. Que الله -Allah nous préserve ainsi que vous par الهدى-Al-Houda-la Direction ; qu'IL nous affermisse ainsi que vous par التقوى-Al-Taqwa-la crainte révérencielle pieuse. J'implore le Pardon de الله -Allah, pour moi et pour vous ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 161 à 163 hadith 350 - Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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Propos éloquents Uçul Al-Kafi Propos éloquents 351. De Mohammed Ibn Yahya, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Aïssa, selon Ali Ibn Al-No'aman, selon Sayf Ibn Amira, selon ceux qui l'ont rapporté, selon Al-Harith Ibn Al-Mughira Al-Naçri déclarant que Abi Abdullah (s) fut questionné au sujet de la parole de تبارك و تعالى الله -Allah Tabaraka wa Ta'ala-Dieu, Béni et Exalté soit-IL : " Toute chose périt à l'exception de Sa Face ". L'Imam (s) lui demanda : " Que disent-ils à ce sujet ? " Je lui ai dit : " Ils disent que toutes choses disparaissent excepté le visage de الله -Dieu ".
L'Imam (s) : " سبحان الله-Subhana Allah-Gloire à الله -Dieu ! Ils disent là une parole erronée ! Par La Face de الله -Dieu il est sous-entendu ce vers quoi il faut se tourner ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 163 hadith 351 - Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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352. De certains de nos compagnons, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Khaled, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Abi Naçer, selon Safwan Al-Jammal, selon Abi Abdullah (s) ayant au sujet de la Parole de الله عزّ و جلّ -Allah Azza wa J'jall-Dieu, Glorieux et Majestueux : " Toute chose périt à l'exception de Sa Face ". - L'Imam (s) commenta par ceci : " Cela s'adresse à celui qui se tourne vers الله -Allah en ce qu'IL lui a ordonné d'obéissance envers Mohammed (pslf), il s'agit bien de La Face qui ne périt jamais. IL dit aussi : Ceux qui obéissent au Prophète obéissent à الله -Dieu ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 163.164. hadith 352 - Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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353. De Mohammed Ibn Yahya, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Aïssa, selon Mohammed Ibn Sinan, selon Abi Salam Al-Nakhas, selon certains de nos compagnons, selon Abi Ja'afar (s) déclarant : " Nous sommes ceux qui récitent les Versets coraniques, ceux accordés par الله -Allah à notre Prophète Mohammed (pslf). Nous sommes, sur terre, les représentants parmi vous de La Face de الله -Dieu, de La Vue de الله -Dieu portée sur Ses créatures, de Sa Main pleine de Miséricorde étendue sur Ses serviteurs. Que celui qui veut nous reconnaître, qu'il nous reconnaisse, que celui qui désire nous ignorer, qu'il nous ignore. إمامة المتقين-Imamatou Al-Muttaqin-Nous sommes la Guidance des pieux ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 164. hadith 353 - Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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354. De Al-Hossein Ibn Mohammed Al-Ach'ari et de Mohammed Ibn Yahya, les deux selon Ahmed Ibn Ishaq, selon Sa'adan Ibn Muslim, selon Mouawiyya Ibn Ammar, selon Abi Abdullah (s) ayant dit au sujet de la Parole de الله عزّ و جلّ -Allah Azza wa J'jall-Dieu, Glorieux et Majestueux : " Les plus beaux noms appartiennent à الله -Dieu ! Invoquez-Le par Ses Noms ". - L'Imam (s) commenta ainsi : Par الله -Dieu ! Nous sommes les détenteurs des Noms excellents. الله -Dieu n'agrée pas les œuvres des serviteurs si ces derniers ne nous reconnaissent pas ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 164. hadith 354 - Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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355. De Mohammed Ibn Abi Abdullah, selon Mohammed Ibn Ismaël, selon Al-Hossein Ibn Al-Hassan, selon Bakr Ibn Salih, selon Al-Hassan Ibn Saïd, selon Al-Haytham Ibn Abdullah, selon Marwan Ibn Sabbah déclarant que Abu Abdullah (s) a dit ceci : " الله -Allah nous créa de la meilleure façon, IL nous donna l'état de forme de la meilleure manière, IL nous fit les représentants de Son Regard parmi Ses serviteurs, de Sa Parole qui se répand parmi Ses créatures, de Sa Main étendue sur Ses serviteurs pleine de compassion et de miséricorde, de Sa Face vers qui l'on se tourne, de Sa Porte qui ouvre vers Lui ; les dépositaires dans Son Ciel et sur Sa Terre. Par nous, les arbres sont fructueux, les fruits mûrissent, les rivières coulent. Par nous, l'eau de pluie descend du Ciel, l'herbe pousse. Par notre pratique adorative, الله -Dieu est adoré. Sans nous, الله -Dieu ne peut être adoré ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 164. hadith 355 - Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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356. De Mohammed Ibn Yahya, selon Mohammed Ibn Al-Hossein, selon Mohammed Ibn Ismaël Ibn Bazi'i, selon son oncle Hamza Ibn Bazi'i, selon Abi Abdullah (s) commentant la Parole de Allah Azza wa J'jall-Dieu, Glorieux et Majestueux : " Après qu'ils nous eurent irrité, Nous Nous sommes vengés d'eux ".
" L'Imam (s) dit ceci : " الله عزّ و جلّ -Allah Azza wa J'jall-Dieu, Glorieux et Majestueux, ne s'irrite pas de la même façon que nous. IL créa des awliya'a-amis rapprochés pour Lui-Même possédant le caractère porté à s'irriter ou à se satisfaire. Ils sont créés assujettis - " seigneurisés " -. Leur satisfaction est une satisfaction envers Lui, quant à leur courroux, c'est un courroux provenant de Lui car, IL en fit des prédicateurs à Son Service, des Guides menant à Lui, raison de leur présence.
" Porter atteinte à Sa Création c'est avant tout porter atteinte à الله -Allah. Cela est la signification de ce qu'IL a dit : Quiconque humilie l'un de Mes Amis rapprochés rentre en conflit avec Moi et M'y invite. IL dit aussi : Ceux qui obéissent au Prophète obéissent à الله -Dieu. IL dit encore : Ceux qui te prêtent un serment d'allégeance ne font que prêter serment à الله -Dieu. La Main de الله -Dieu est posée sur leurs mains. Tout cela et tout ce qui lui est semblable ainsi que tout ce que je t'ai cité expriment la satisfaction et le courroux et tout ce qui s'y apparente.
" Quiconque avance que الله -Dieu peut être atteint par la désolation ou l'ennui alors que c'est Lui-Même Qui les créa, les institua, dit juste pour celui qui soutient ceci : Le Créateur disparaîtra un jour. Mais, si le courroux et l'ennui ont prise sur Lui et en modifie l'état, alors, si l'état est modifiable, IL n'est pas préservé contre l'anéantissement.
" Suite à cette supposition, il n'y aura plus de distinction possible entre Le Formateur et le formé, entre Le Détenteur de la Puissance et celui qui y est assujetti, ni entre Le Créateur et le créé. Or, الله -Allah s'est élevé au-dessus de ces suppositions d'une très haute élévation. IL est Le Créateur de toutes choses sans aucune nécessité. Dès lors, puisque IL créa sans aucune nécessité, le caractère de limite et de comment qui Lui serait attribué est une hérésie. Comprends cela, إنشاء الله تعالى-In cha'a Allah Ta'ala-Si Dieu, Exalté soit-IL, le veut ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 164.165. hadith 356 - Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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357. De certains de nos compagnons, selon Ahmed Ibn Mohammed, selon Ibn Abi Naçer, selon Mohammed Ibn Homran, selon Aswad Ibn Saïd déclarant avoir rendu visite à Abi Ja'afar (s). Il (s) commença de parler sans lui avoir posé de question : " Nous sommes les Arguments de الله -Dieu ; nous sommes la Porte de الله -Dieu ; nous sommes la Parole de الله -Dieu ; nous sommes la Face de الله -Dieu ; nous sommes le Regard de الله -Dieu ; nous sommes l'Autorité de الله -Dieu parmi Ses serviteurs ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 165. hadith 357 - Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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358. De Mohammed Ibn Yahya, selon Mohammed Ibn Al-Hossein, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Abi Naçer, selon Hassan Al-Jammal déclarant que Hashim Ibn Abi Amara Al-Jounbi lui rapporta ceci : " J'ai entendu Amir Al-Mu'minin (s) dire : Je suis le Regard de الله -Dieu ; je suis la Main de الله -Dieu ; je suis à côté de الله -Dieu ; je suis la Porte de الله -Dieu ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 165. hadith 358 - Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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359. De Mohammed Ibn Yahya, selon Mohammed Ibn Al-Hossein, selon Mohammed Ibn Ismaël Ibn Bazi'i, selon son oncle Hamza Ibn Bazi'i, selon Ali Ibn Souwayd, selon Abi Al-Hassan Moussa Ibn Ja'afar (s) commentant la Parole de الله عزّ و جلّ -Allah Azza wa J'jall-Dieu, Glorieux et Majestueux : " Malheur à moi ! à cause de mes négligences vis-à-vis de Dieu ". L'Imam (s) dit : " …vis-à-vis de الله -Dieu implique Amir Al-Mu'minin ainsi que les Remplaçants du Sceau des Prophètes par leur très haute station et cela jusqu'au mandat du dernier d'entre eux ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 165.166. hadith 359 - Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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360. De Al-Hossein Ibn Mohammed, selon Mou'alla Ibn Mohammed, selon Mohammed Ibn Joumhour, selon Ali Ibn Al-?alt, selon Al-Hakam et Ismaël Ibnéy Habib, selon Bourayd Al-Ijli déclarant avoir entendu Aba Ja'afar (s) dire : " Par nous, l'Adoration est à الله -Dieu ; par nous, الله -Dieu est connu ; par nous, تبارك و تعالى الله -Allah Tabaraka wa Ta'ala-Dieu, Béni et Exalté soit-IL, est reconnu Un. Mohammed est le Voile de تبارك و تعالى الله -Allah Tabaraka wa Ta'ala-Dieu, Béni et Exalté soit-IL ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 166. hadith 360 - Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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361. De certains de nos compagnons, selon Mohammed Ibn Abdullah, selon Abd Al-Wahhab Ibn Bichr, selon Moussa Ibn Qadhem, selon Sulayman, selon Zourara déclarant avoir questionné Abi Ja'afar (s) au sujet de la Parole de الله عزّ و جلّ -Allah Azza wa J'jall-Dieu, Glorieux et Majestueux : "Ils ne Nous ont pas lésé, mais ils se sont fait tort à eux-mêmes".
" L'Imam (s) commenta : الله تعالى -Allah Ta'ala-Dieu, Exalté soit-IL, est Plus Puissant, Plus Glorieux, Plus Majestueux et Inaccessible, pour qu'IL soit lésé. IL nous rattacha à Lui en faisant de toute injustice commise envers nous, une injustice commise envers Lui, en faisant de notre autorité, Son Autorité lorsqu'IL dit : Vous n'avez pas de maître en dehors de Dieu et de Son Prophète, et de ceux qui croient. Cela implique les Imams que nous sommes. Ensuite, IL dit ailleurs : Ils ne Nous ont pas lésé, mais ils se sont fait tort à eux-mêmes. Et IL énonça à nouveau la même chose ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 166. hadith 361 - Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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Le Dogme du Badâ ou modification apparente dans le Décret divin et de tout ce qui apparaît comme un changement d'avis (Badâ') dans le Décret divin 362. De Mohammed Ibn Yahya, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Aïssa, selon Al-Hadjal, selon Abi Ishaq Tha'alaba, selon Zourara Ibn A'ayen, selon l'un des Imams (s) ayant dit : " الله -Allah n'est bien adoré qu'en suivant la pratique du Dogme du Badâ' - Dans le récit de Ibn Abi Omayr, selon Hichem Ibn Salim, selon Abi Abdullah (s) ayant dit : الله -Allah n'est bien glorifié qu'en suivant la pratique du Dogme du Badâ'". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 166. hadith 362 - Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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363. De Ali Ibn Ibrahim, selon son père, selon Ibn Abi Omayr, selon Hichem Ibn Salim et Hafs Ibn Al-Bakhtari, et d'autres, selon Abi Abdullah (s) ayant commenté le Verset suivant : " الله -Dieu efface et confirme ce qu'IL veut ". L'Imam (s) : " Ne s'efface que ce qui est consacré, et ne se consacre que ce qui ne l'est pas ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 166.167. hadith 363 - Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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364. De Ali, selon son père, selon Ibn Abi Omayr, selon Hichem Ibn Salim, selon Mohammed Ibn Muslim, selon Abi Abdullah (s) ayant dit ceci : " الله -Allah n'envoie aucun Prophète sans qu'IL l'ait doté au préalable de trois vertus : Témoigner de La Servitude adorative envers Lui ; désavouer toute ressemblance ; et enfin, que الله -Allah accélère ou retarde ce qu'IL veut ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 167. hadith 364 - Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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365. De Mohammed Ibn Yahya, selon Ahmed Ibn Mohammed, selon Ibn Faddal, selon Ibn Boukayr, selon Zourara, selon Homran déclarant avoir questionné Abi Ja'afar (s) au sujet de la Parole de الله عزّ و جلّ -Allah Azza wa J'jall-Dieu, Glorieux et Majestueux : " Puis IL décréta un terme pour chacun de vous, un terme fixé par Lui ". L'Imam (s) : " Il s'agit là de deux termes. Un terme inéluctable et un terme en suspens ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 167. hadith 365 - Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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366. De Ahmed Ibn Mihran, selon Abd Al-Adhim Ibn Abdullah Al-Hassani, selon Ali Ibn Assbat, selon Khalef Ibn Hammad, selon Ibn Muskan, selon Malik Al-Jouhani déclarant avoir questionné Abi Ja'afar (s) au sujet de la Parole de الله تعالى -Allah Ta'ala-Dieu, Exalté soit-IL : " L'homme ne se souvient-il pas que Nous l'avons créé autrefois alors qu'il n'était rien ? " " L'Imam (s) dit : " Il n'était ni décrété ni à l'état de forme ". " Puis, je l'ai questionné au sujet de Sa Parole : " Ne s'est-il pas écoulé pour l'homme un laps de temps durant lequel il n'était pas quelque chose dont on fasse mention ? " " L'Imam (s) dit : " Il était décrété mais pas encore mentionné ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 167. hadith 366 - Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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367. De Mohammed Ibn Ismaël, selon Al-Fadl Ibn Chadhan, selon Hammed Ibn Aïssa, selon Rib'i Ibn Abdullah, selon Al-Foudayl Ibn Yasser déclarant avoir entendu Abi Ja'afar (s) dire ceci : " La Science est subdivisée en deux. Une Science protégée auprès de الله -Dieu, méconnue de quiconque d'entre Ses créatures ; une science qu'IL a enseignée à Ses Anges et à Ses Messagers. Celle enseignée à Ses Anges et à Ses Messagers est et IL ne la remet pas en cause ni en Lui ni envers Ses Anges et ni envers Ses Messagers. Quant à la Science protégée auprès de Lui, IL en fait connaître ce qu'IL veut, IL en retient ce qu'IL veut, IL en confirme ce qu'IL veut ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 167. hadith 367 - Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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368. De la même chaîne de transmetteurs, selon Hammad, selon Rib'i, selon Al-Foudhayl déclarant avoir entendu Aba Ja'afar (s) dire ceci : " Parmi toutes choses, il y en a en suspens auprès de الله -Dieu. IL en fait connaître d'entre elles ce qu'Il veut, IL en retient ce qu'Il veut ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 167. hadith 368 - Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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369. De certains de nos compagnons, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Aïssa, selon Ibn Abi Omayr, selon Ja'afar Ibn Othman, selon Sama'a, selon Abi Baçir et Wahib Ibn Hafs, selon Abi Baçir, selon Abi Abdullah (s) ayant déclaré ceci : " الله -Dieu est détenteur de deux Sciences. La première est protégée et inaccessible auprès de Lui. Elle n'est connue que de Lui. A partir d'elle, existe Le Dogme du Badâ' ou modification apparente dans le Décret divin et de tout ce qui apparaît comme un " changement d'avis " (Badâ') dans le Décret divin. La seconde, est celle qu'IL enseigna à Ses Anges, à Ses Messagers et à Ses Prophètes, et dont nous en possédons la connaissance ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 167.168. hadith 369 - Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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370. De Mohammed Ibn Yahya, selon Ahmed Ibn Mohammed, selon Al-Hossein Ibn Saïd, selon Al-Hassan Ibn Mahboub, selon Abdullah Ibn Sinan, selon Abi Abdullah (s) ayant dit ceci : " Avant que n'apparaisse toute chose de الله -Dieu, toute chose est comprise dans Sa Science avant qu'elle n'apparaisse ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 168. hadith 370 - Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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371. D'une personne, selon Ahmed, selon Al-Hassan Ibn Ali Ibn Faddal, selon Dawoud Ibn Farqad, selon Omar Ibn Othman Al-Jouhani, selon Abi Abdullah (s) ayant dit ceci : " Parce que de الله -Dieu ne provient pas la méconnaissance ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 168. hadith 371 - Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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372. De Ali Ibn Ibrahim, selon Mohammed Ibn Aïssa, selon Younès, selon Mançour Ibn Hazim déclarant avoir questionné Abi Abdullah (s) pour cette raison : " Existe-t-il aujourd'hui quelque chose qui ne fut pas hier dans la Science de الله -Dieu ? " " L'Imam (s) lui répondit : " Non ! Quiconque avance cela, الله -Dieu l'humilie ". " Je lui (s) ai dit : " Donc, tu considères que tout ce qui fut et que tout ce qui est jusqu'au Jour de la Résurrection est bien présent dans la Science de الله -Dieu ". " L'Imam (s) répondit : " Oui ! Avant même qu'IL ne créa les créatures ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 168. hadith 372 - Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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373. De Ali, selon Mohammed, selon Younès, selon Malik Al-Jouhani déclarant avoir entendu Abi Abdullah (s) dire ceci : " Si les gens savaient le mérite qu'il y a dans l'évocation du Dogme du Badâ' ou modification apparente dans le Décret divin et de tout ce qui apparaît comme un " changement d'avis " (Badâ') dans le Décret divin, ils ne cesseraient jamais de l'évoquer ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 168. hadith 373 - Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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374. De certains de nos compagnons, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Khaled, selon certains de nos compagnons, selon Mohammed Ibn Omar Al-Koufi frère de Yahya, selon Mourazim Ibn Hakim déclarant avoir entendu Abi Abdullah (s) dire ceci : " Aucun Prophète ne fut doté de la Prophétie avant qu'il n'ait reconnu devant الله -Dieu cinq grands principes : البداء-Al-Badâ'-Le Dogme du Badâ' ou modification apparente dans le Décret divin et de tout ce qui apparaît comme un " changement d'avis " (Badâ') dans le Décret divin ; المشيئة-Al-Machi'a-La Volonté divine absolue ou Lieu métaphysique du Vouloir divin ; السجود-Al-Soujoud-La Prosternation ; العبودية-Al-Ubudiyya-La Servitude adorative ; الطاعة-Al-Ta'a-L'Obéissance ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 168. hadith 374 - Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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375. De la même chaîne de transmetteurs, selon Ahmed Ibn Mohammed, selon Ja'afar Ibn Mohammed, selon Younès, selon Jahm Ibn Abi Jahma, selon la personne qui l'a rapporté, selon Abi Abdullah (s) ayant dit ceci : " الله عزّ و جلّ -Allah Azza wa J'jall-Dieu, Glorieux et Majestueux, informa Mohammed (pslf) de ce qui fut depuis l'existence du monde d'ici-bas, de ce qui sera jusqu'à la disparition du monde d'ici-bas, l'informant de l'inéluctable, s'abstenant de l'informer d'autre chose ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 168.169. hadith 375 - Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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376. De Ali Ibn Ibrahim, selon Al-Rayan Ibn Al-Salt déclarant avoir entendu Al-Redha (s) dire ceci : " الله -Dieu n'envoya aucun Prophète sans la mission d'interdire les boissons alcooliques ainsi que l'obligation de reconnaître devant الله -Dieu البداء-Al-Badâ'-Le Dogme du Badâ' ou modification apparente dans le Décret divin et de tout ce qui apparaît comme un " changement d'avis " (Badâ') dans le Décret divin ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 169. hadith 376 - Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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377. De Al-Hossein Ibn Mohammed, selon Mu'alla Ibn Mohammed déclarant que le savant (s) fut questionné pour cette raison : " Comment est la Science de الله -Dieu ? " " L'Imam (s) lui répondit ceci : " IL sait ; IL veut ; IL exige ; IL décrète ; IL applique ; IL mène l'affaire à bonne fin. IL concrétise ce qu'IL applique ; IL applique ce qu'IL décrète ; IL décrète ce qu'IL veut. Par Sa Science existe المشيئة-Al-Machi'a-La Volonté divine absolue ou Lieu métaphysique du Vouloir divin ; par Sa بما شاء الله-Bimachi'atihi-Volonté divine absolue existe الإرادة-Al-Irada-La Sollicitation d'une chose pour permettre son actualisation et son existence ; par Sa بإرادته-Biiradatihi-Sollicitation d'une chose pour permettre son actualisation et son existence, existe التقدير-Al-Taqdir-Le Décret divin ; par Son بتقديره-Bitaqdirihi-Décret divin existe القضاء-Al-Qada'a-La Sentence divine ; par Sa بقضائه-Biqadha'aihi-Sentence divine existe الإمضاء-Al-Imdhaa-L'Exécution.
" العلم-Al-'Ilm-La Science, précède المشيئة-Al-Machi'a-La Volonté divine absolue ou Lieu métaphysique du Vouloir divin ; المشيئة-Al-Machi'a-La Volonté divine absolue vient en second ; الإرادة-Al-Irada- La Sollicitation d'une chose pour permettre son actualisation et son existence vient en troisième ; التقدير-Al-Taqdir-Le Décret divin s'applique à القضاء-Al-Qadha'a-La Sentence divine par الإمضاء-Al-Imdha'a-L'Exécution. A تبارك و تعالى الله -Allah Tabaraka wa Ta'ala-Dieu, Béni et Exalté soit-IL, appartient البداء-Al-Badâ'-Le Dogme du Badâ' ou modification apparente dans le Décret divin et de tout ce qui apparaît comme un " changement d'avis " (Badâ') dans le Décret divin, dans tout ce qu'IL connaît et lorsqu'IL le décide ainsi que dans tout ce qu'IL voulu pour décréter des choses.
" Lorsque القضاء-Al-Qadha'a-La Sentence divine s'applique par الإمضاء-Al-Imdhaa-L'Exécution il n'y a plus de البداء - Badâ'-Dogme du Badâ'. العلم-Al-'Ilm-La Science se trouve dans le connu avant même sa création ; المشيئة-Al-Machi'a-La Volonté divine absolue se trouve dans ce qui est voulu avant même son existence ; الإرادة-Al-Irada-La Sollicitation d'une chose pour permettre son actualisation et son existence se trouve dans ce qui est décidé avant même qu'il ne se réalise ; التقدير-Al-Taqdir-Le Décret divin pour tout ce qui en est connu, était connu avant même qu'il y en eut un déploiement et une concrétisation en entités et dans le temps ; القضاء-Al-Qadha'a-La Sentence divine par الإمضاء-Al-Imdha'a-L'Exécution, est la conclusion de ce qui est porté à l'existence en état de corps pouvant être perçus par les sens, possédant couleur, odeur, poids et mesure, et qui rampe, marche, parmi les hommes, djinns, oiseaux, animaux sauvages et autres pouvant être perçus par les sens.
" A تبارك و تعالى الله -Allah Tabaraka wa Ta'ala-Dieu, Béni et Exalté soit-IL, appartient البداء-Al-Badâ'-Le Dogme du Badâ' en tout ce qui n'est pas sous forme d'entité, mais, dès lors que la forme d'entité se réalise en quelque chose de compréhensible et pouvant être perçu, il n'y a plus de بداء -Badâ'-Dogme du Badâ'. الله -Dieu fait ce qu'IL veut. Par العلم-Al-'Ilm-La Science, IL connaît les choses avant leur existence ; par المشيئة-Al-Machi'a-La Volonté divine absolue ou Lieu métaphysique du Vouloir divin, sont connus leurs aspects, leurs limites, mais, IL leur donna un début avant même de les faire apparaître ; par الإرادة-Al-Irada-La Sollicitation d'une chose pour permettre son actualisation et son existence, IL les différencia par leurs couleurs et leurs aspects ; par التقدير-Al-Taqdir-Le Décret divin, IL décréta leur subsistance et détermina leur commencement et leur fin ; par القضاء-Al-Qadha'a-La Sentence divine, IL montra aux gens leurs lieux, IL les orienta vers eux ; par الإمضاء-Al-Imdha'a-L'Exécution, IL porta à la connaissance leur origine, IL en démontra leur raison. Cela est l'œuvre du العزيز-Al-Aziz-Tout-Puissant, de العليم-Al-Alim-L'Omniscient ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 169. hadith 377 - Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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Rien dans le Ciel ni sur la Terre ne peut exister sans la soumission aux Sept 378. De certains de nos compagnons, selon Ahmed ibn Mohammed Ibn Khaled, selon son père, selon Mohammed ibn Yahya, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Aïssa, selon Al-Hossein Ibn Saïd et Mohammed Ibn Khaled, tous selon Fadala Ibn A'youb, selon Mohammed Ibn Amara, selon Hariz Ibn Abdullah et Abdullah Ibn Muskan, tous selon Abi Abdullah (s) ayant dit ceci : " Rien ne se trouve sur Terre ni dans le Ciel qui ne soit soumis à sept principes majeurs d'existence par : بمشيئة-Bimachi'a-La Volonté divine absolue ; إرادة-Irada-La Sollicitation d'une chose pour permettre son actualisation et son existence ; par قدر-Qadar-L'Arrêt divin ; قضاء-Qadha'a-La Sentence divine ; إذن-Idhn-La Permission divine ; كتاب-Kitab-Le Livre ; أجل-Ajal-Le Terme. Quiconque prétend pouvoir contredire l'un ou l'autre de ces principes, est un apostat. - Fut également rapporté par Ali Ibn Ibrahim, selon son père, selon Mohammed Ibn Hafs, selon Mohammed Ibn Amara, selon Hariz Ibn Abdullah et Ibn Muskan ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 170. hadith 378 - Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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379. Fut rapporté par une personne selon son père, selon Mohammed Ibn Khaled, selon Zakariya Ibn Imran, selon Abi Al-Hassan Moussa Ibn Ja'afar (s) ayant dit ceci : " Rien ne se trouve dans les Cieux ni sur Terre qui ne soit soumis à sept principes majeurs d'existence par : بقضاء-Biqadha'a-La Sentence divine ; قدر-Qadar-L'Arrêt divin ; إرادة-Irada-La Sollicitation d'une chose pour permettre son actualisation et son existence ; مشيئة-Machi'a-La Volonté divine absolue ou Lieu métaphysique du Vouloir divin ; كتاب-Kitab-Le Livre ; أجل-Ajal-Le Terme ; إذن-Idhn-La Permission divine. Quiconque prétend à autre chose que cela, ment sur الله -Dieu ou contredit الله عزّ و جلّ -Allah Azza wa J'jall-Dieu, Glorieux et Majestueux ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 170. hadith 379 - Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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المشيئة-Al-Machi'a-La Volonté divine absolue ou Lieu métaphysique du Vouloir divin ; الإرادة-Al-Irada-La Sollicitation d'une chose pour permettre son actualisation et son existence. 380. De Ali Ibn Mohammed Ibn Abdullah, selon Ahmed Ibn Abi Abdullah, selon son père, selon Mohammed Ibn Soulayman Al-Daylami, selon Ali Ibn Ibrahim Al-Hachimi déclarant avoir entendu Aba Al-Hassan Moussa Ibn Ja'afar (s) dire ceci : " Nulle chose si ce n'est par ما شاء الله-Ma cha'a Allah-La Volonté absolue de Dieu, أراد-Arada-de ce qu'IL a voulu, قدر-Qadara-de ce qu'IL a arrété, قضاء-Qadha-de ce sur quoi IL imposa Sa Sentence ".
" Je lui ai (s) demandé la signification de شاء-Cha'a-Volonté divine absolue.
" Il (s) me répondit : " C'est ce qui fait commencer l'action ".
" Puis, je lui (s) ai demandé la signification de قدر-Qadara-ce qu'IL a arrété.
" Il (s) me répondit : " C'est réaliser les choses dans leur longueur et dans leur largeur ".
" Ensuite, je lui (s) ai demandé la signification de قضاء-Qadha-de ce sur quoi IL imposa Sa Sentence.
" Il (s) me répondit : Lorsqu'IL émet Sa Sentence, IL l'exécute sans possibilité de recours ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 170.171. hadith 380 - Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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381. De Ali Ibn Ibrahim, selon Mohammed Ibn Aïssa, selon Younès Benabderrahmane, selon Aban, selon Abi Baçir déclarant avoir questionné Abi Abdullah (s) au sujet de : " شاء-Cha'a-IL veut ; أراد-Arada-IL sollicite ; قدر-Qadara-IL arrête ; قضاء-Qadha-IL rend la sentence ". " L'Imam (s) répondit : " Oui ! " " Le questionneur enchérit par : " ???-Ahabba-désire t-IL ? " " L'Imam (s) répondit : " Non ! " " Je le (s) questionnai à nouveau : " Comment est-ce possible suite à شاء-Cha'a-IL veut ; أراد-Arada-IL sollicite ; قدر-Qadara-IL arrête ; قضاء-Qadha-IL rend la sentence pour finalement ne pas désirer ? " " L'Imam (s) répondit : " C'est ainsi que les choses nous sont parvenues ! ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 171. hadith 381 - Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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382. De Ali Ibn Ibrahim, selon son père, selon Ali Ibn Ma'abed, selon Waçil Ibn Souleyman, selon Abdullah Ibn Sinan déclarant l'avoir entendu dire de Abi Abdullah (s) : " الله -Dieu ordonne sans contrainte immédiate ; IL veut sans obliger. IL ordonna à Iblis de se prosterner devant Adam mais, IL ne l'y obligea pas, toutefois, s'IL l'avait voulu, IL l'aurait contraint à se prosterner. IL a interdit à Adam de manger de l'Arbre, mais, IL n'a pas voulu l'en empêcher, toutefois, s'IL l'avait voulu, IL l'aurait contraint à ne pas en manger ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 171. hadith 382 - Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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383. De Ali Ibn Ibrahim, selon Al-Mukhtar Ibn Mohammed Al-Hamadani et de Mohammed Ibn Al-Hassan, selon Abdullah Ibn Al-Hassan Al-Alawi, tous selon Al-Fath Ibn Yazid Al-Jurjani, selon Abi Al-Hassan (s) ayant dit ceci : " الله -Dieu possède إرادتين-Iradataïn-deux genres de Sollicitation d'une chose pour permettre son actualisation et son existence, ainsi que مشيئتين-Machi'ataïn-Deux genres de Volonté divine absolue.
" Une Sollicitation irrévocable, et une Sollicitation sans contrainte immédiate ; IL interdit avec contrainte immédiate ; IL ordonne sans contrainte immédiate. As-tu compris qu'IL a interdit à Adam et à son épouse de manger de l'Arbre sans pour autant les y contraindre ?
" Mais, s'IL avait voulu qu'ils n'en mangent pas, leur volonté n'eut pas pris le dessus sur مشيئة الله تعالى-Machi'at Allah Ta'ala-La Volonté divine absolue de الله -Dieu, Exalté soit-IL. IL ordonna aussi à Ibrahim le sacrifice de Isaac sans pour autant l'avoir contraint à le sacrifier.
" Mais, s'IL avait voulu qu'il le sacrifia, la volonté d'Ibrahim n'eut pas pris le dessus sur مشيئة الله تعالى-Machi'at Allah Ta'ala-La Volonté divine absolue de الله -Dieu, Exalté soit-IL ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 171. hadith 383 - Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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384. De Ali Ibn Ibrahim, selon son père, selon Ali Ibn Mou'abad, selon Douroust Ibn Abi Mançour, selon Foudayl Ibn Yacer déclarant avoir entendu Abi Abdullah (s) dire : " شاء-Cha'a-IL veut ; أراد-Arada-IL sollicite ; و لم يحب-Wa lem yuhib-IL ne désire pas, و لم يرضى-Wa lem yardha-IL n'a pas de contentement particulier ; cependant, IL veut que rien ne se fasse sans l'intermédiaire de Sa Science et أراد-Arada-IL sollicite aussi la même chose. و لم يحب-Wa lem yuhib-IL ne désire pas qu'il soit dit le troisième de trois ; و لم يرضى-Wa lem yardha-IL n'a pas de contentement particulier face à l'incrédulité de Ses serviteurs ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 171.172. hadith 384 - Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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385. De Mohammed Ibn Yahya, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Abi Naçer déclarant que Aba Al-Hassan Al-Redha (s) a dit ceci : " الله -Dieu dit : O fils d'Adam ! Par بمشيئة-Bimachi'ati-Ma Volonté divine absolue, tu es et tu décides par toi-même ce que tu choisis. Par بقوتي-Biqouwati-Ma Puissance tu as accompli Mes Commandements ; par بنعمتي-Bini'mati-Ma Bienveillance tu as pu Me désobéir. J'ai fait de toi quelqu'un qui entend, qui voit, qui est doué de force. Tout bien qui t'arrive vient de الله -Dieu ; tout mal qui t'atteint vient de toi-même. JE suis أولى-Awla-plus digne que toi de tes bonnes œuvres, mais, tu es plus digne que Moi de tes actes coupables, car, nul ne M'interroge sur ce que Je fais mais les hommes seront interrogés ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 172. hadith 385 - Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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L'épreuve et l'Examen 386. De Ali Ibn Ibrahim Ibn Hachim, selon Mohammed Ibn Aïssa, selon Younès Ibn Abderrahmane, selon Hamza Ibn Mohammed Al- Tayar, selon Abi Abdullah (s) ayant dit ceci : " Ni resserrement ni dilatation sans que الله -Dieu soit impliqué par مشيئة-Machi'a-La Volonté divine absolue, par قضاء-Qadha'a-La Sentence divine, إبتلاء-Ibtila-L'épreuve ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 172. hadith 386 - Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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387. De certains de nos compagnons, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Khaled, selon son père, selon Fadala Ibn A'youb, selon Hamza Ibn Mohammed Al-Tayar, selon Abi Abdullah (s) disant : " Nulle chose ne se dilate ni se rétrécit de ce que الله -Dieu a ordonné ou interdit sans que الله عزّ و جلّ -Allah Azza wa J'jall-Dieu, Glorieux et Majestueux, soit impliqué par إبتلاء-Ibtila-L'épreuve ainsi que قضاء-Qadha'a-La Sentence divine ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 172. hadith 387 - Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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Le Bien-être et L'Infortune 388. De Mohammed Ibn Ismaël, selon Al-Fadl Ibn Chadan, selon Safwan Ibn Yahya, selon Mançour Ibn Hazim, selon Abi Abdullah (s) ayant dit ceci : " الله -Dieu créa le Bien-être et l'Infortune avant même de créer les créatures. Celui que الله -Dieu crée heureux, IL ne le repoussera jamais même s'il commet une mauvaise action car, IL déteste son œuvre mais pas sa personne. Quant à celui qui se rend malheureux, الله -Dieu ne l'aimera jamais, même s'il commet des bonnes actions car, IL déteste sa personne à cause de ce qu'il en a fait. Lorsque الله -Dieu aime à jamais une chose, IL ne la déteste jamais. Mais, lorsqu'IL déteste une chose, IL ne l'aimera jamais ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 172.173. hadith 388 - Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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389. De Ali Ibn Mohammed le rapportant selon Chouaïb Al-Arqoufi, selon Abi Baçir déclarant qu'étant assis en compagnie de Abi Abdullah (s), un questionneur interrogea l'Imam (s) de cette façon : " Que je sois ta rançon ! ? fils du Messager de الله -Dieu (pslf) ! D'où vient l'infortune qui frappe les gens de la désobéissance au point d'être déjà condamnés dans la Connaissance de الله -Dieu et à cause de leurs actes coupables ? "
" Abou Abdullah (s) répondit : " ? celui qui questionne ! A La Sentence de الله عزّ و جلّ -Allah Azza wa J'jall-Dieu, Glorieux et Majestueux, personne ne peut s'y opposer d'entre Ses créatures par un droit. En même temps qu'IL prend une sentence, IL octroie aussi aux gens qu'IL aime l'aptitude à Le connaître. IL les allège du fardeau de l'effort par des réalités dignes de Lui. IL octroie aux gens de la désobéissance, l'aptitude à la pratique de leur désobéissance car, IL sait d'avance ce qu'ils seront. IL les frappa d'interdit de Son Consentement en conformité à Sa Connaissance d'eux dans Son Savoir. Il leur est impossible d'aller vers un état susceptible de les sauver de Son Châtiment car, Sa Connaissance est bien plus affirmée que le caractère de la réalité commune. Tout cela contribue à la signification de : شاء ما شاء-Cha'a ma Cha'a-IL veut ce qu'IL veut. Là est Son Secret ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 173. hadith 389 - Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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390. De certains de nos compagnons, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Khaled, selon son père, selon Al-Nader Ibn Souwayd, selon Yahya Ibn Imran Al-Alawi, selon Mou'alla Ibn Othman, selon Ali Ibn Handhala, selon Abi Abdullah (s) ayant dit ceci : " Le bien-heureux lorsqu'il est poussé sur la voie des malheureux, les gens disent de lui : Voyez ! Il est semblable à eux et il est l'un d'entre eux ! - Puis, le bonheur l'envahit à nouveau. Par contre, il est possible que le malheureux soit poussé sur la voie des bien-heureux au point de faire dire aux gens : Il est semblable à eux et il est l'un d'entre eux ! Puis, le malheur l'envahit à nouveau. Quiconque a été décrété heureux par الله -Dieu, il le comblera du bonheur de la bonne fin même s'il ne reste dans le monde d'ici-bas que le bruit rauque de la chamelle ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 173. hadith 390 - Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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Le Bien et le Mal 391. De certains de nos compagnons, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Khaled, selon Ibn Mahboub et de Ali Ibn Al-Hakam, selon Mouawiyya Ibn Wahb déclarant avoir entendu Abi Abdullah (s) dire ceci : " Dans ce que الله -Dieu révéla à Moïse dans la Tora : أنا الله لا إله إلا أنا-Ana Allah La Ilaha Illa Ana-Je suis الله -Dieu, il n'y a de الله -Dieu que Moi. J'ai créé les créatures et J'ai créé le Bien. Je l'ai déposé dans les mains de ceux que J'aime.
" La félicité appartient à celui dans les mains de qui Je l'ai déposé. Je suis أنا الله لا إله إلا أنا-Ana Allah La Ilaha Illa Ana-Je suis الله -Dieu, il n'y a de الله -Dieu que Moi. J'ai créé les créatures et J'ai créé le Mal. Je l'ai déposé dans les mains de celui envers qui J'ai du ressentiment. Malheur sur celui dans les mains de qui Je l'ai déposé ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 174. hadith 391 - Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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392. De certains de nos compagnons, selon Ahmed Ibn Mohammed, selon son père, selon Ibn Abi Omayr, selon Mohammed Ibn Hakim, selon Mohammed Ibn Muslim rapportant avoir entendu les paroles suivantes d'Aba Ja'afar (s) : " Parmi les livres que الله -Dieu a fait descendre, il y a de mentionné : أنا الله لا إله إلا أنا-Ana Allah La Ilaha Illa Ana-Je suis الله -Dieu, il n'y a de الله -Dieu que Moi. J'ai créé le Bien et J'ai créé le Mal. La félicité appartient à celui dans les mains de qui J'ai déposé le Bien. Malheur à celui dans les mains de qui J'ai déposé le Mal. Et malheur encore à celui qui dit : Comment est-ce possible ? Comment est-ce possible ? ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 174. hadith 392 - Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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393. De Ali Ibn Ibrahim, selon Mohammed Ibn Aïssa, selon Younès, selon Bakkar Ibn Kardam, selon Mufaddal Ibn Omar et Abd Al-Mu'min Al-Ansari, selon Abi Abdullah (s) ayant dit ceci : " الله عزّ و جلّ -Allah Azza wa J'jall- الله -Dieu, Glorieux et Majestueux a dit : أنا الله لا إله إلا أنا-Ana Allah La Ilaha Illa Ana-Je suis الله -Dieu, il n'y a de الله -Dieu que Moi, Le Créateur du Bien et du Mal. La félicité appartient à celui dans les mains de qui J'ai déposé le Bien. Malheur à celui dans les mains de qui J'ai déposé le Mal. Et malheur encore à celui qui dit : Comment est-ce possible ? Comment est-ce possible ? " - Younès ajouta : " Cela correspond à celui qui renie toute cette affirmation selon son entendement personnel ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 174. hadith 393 - Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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11
الجبار-Al-Jabr-La Contrainte ou par voie autoritaire, Uçul Al-Kafi الجبر-Al-Jabr-La Contrainte ou par voie autoritaire, القدر-Al-Qadar-L'Arrêt divin et aussi Le Libre arbitre, et ce qui se trouve entre les deux 394. De Ali Ibn Mohammed, selon Sahl Ibn Ziyad et Ishaq Ibn Mohammed ainsi que d'autres l'ayant rapporté en déclarant que Amir Al-Mu'minin (s), assis à Al-Kufa après l'affaire de Siffin, fut abordé par un Scheikh qui s'en remit à lui (s) en ceci : " ô Amir Al-Mu'minin ! Informe-nous concernant notre déplacement vers les contrées des gens du Sham : était-t-il بقضاء من الله و قدر-Biqada'a min Allah wa Qadar-par Décret Immuable de الله -Dieu et Arrêt ? "
" Amir Al-Mu'minin (s) lui répondit ceci : " Oui ! ô Scheikh ! Vous n'avez jamais gravi une butte ni descendu dans le lit d'une rivière sans que ce fut par Décret Immuable de الله -Dieu et Arrêt-بقضاء من الله و قدر-Biqadha'a min Allah wa Qadar ".
" Le Scheikh lui (s) dit : " ô Amir Al-Mu'minin ! Est-ce auprès de الله -Dieu que mes efforts seront valorisés ? " " Amir Al-Mu'minin (s) lui répondit ceci : " Oh ! oh ! Scheikh ! Par الله -Dieu ! الله -Dieu a glorifié l'acte méritoire de votre marche lorsque vous vous déplaciez, de votre séjour là où vous étiez arrêtés, de votre retour lorsque vous reveniez. En rien de tout cela vous n'étiez obligés ni contraints à l'accomplir ".
" Le Scheikh : " Comment est-ce possible qu'en tout cela nous étions ni contraints ni obligés à l'accomplir, alors que ce fut par بالقضاء-Bilqadha'a-Décret Immuable que se réalisèrent notre marche, notre séjour et notre retour ? "
" L'Imam (s) lui dit : " Crois-tu qu'il s'agit d'un قضاء-Qadha'a-Décret Immuable irrévocable et un قدرا-Qadaran-Arrêt rendu ? S'il en était ainsi, alors la récompense, le châtiment, l'assignation, l'interdiction, l'empêchement de la part de الله -Dieu n'auraient aucune raison d'être, la promesse et la menace n'auraient aucun sens, il n'y aurait alors aucun blâme ni critique à adresser aux coupables de mauvaises actions, pas plus qu'il n'y aurait à remercier celui qui fait le Bien. " Alors, le coupable deviendrait digne de gratitude face à celui qui fait le Bien, et celui qui fait le Bien deviendrait assujetti au châtiment réservé à celui qui fait le Mal. Tel est le sentiment des partisans de l'idolâtrie, des ennemis de ???????-Al-Rahman-Le Tout Miséricordieux, du Parti de Satan, et des partisans du القدرية-Al-Qadariyya-libre arbitre, ceux qui prétendent que le serviteur est le créateur de ses actes et infiltrés dans la Ummah, et des Mazdéens.
" الله تبارك و تعالى-Allah Tabaraka wa Ta'ala-Dieu, Béni et Exalté soit-IL, ordonne en laissant le choix, interdit en contraignant. IL échange le peu pour davantage. La désobéissance envers Lui n'est pas une victoire sur Lui. IL n'est pas obéi sous la contrainte. IL n'a pas délégué la souveraineté du Royaume. IL n'a pas créé en vain les Cieux, la Terre et ce qui se trouve entre les deux. IL n'envoya pas les Prophètes sans apporter la bonne nouvelle ni sans but. Un tel sentiment est celui des apostats. Malheur à ceux qui n'ont pas cru au châtiment du Feu ".
" Le Scheikh ajouta : " Tu es l'Imam (s) dont l'obéissance envers lui (s) nous fait espérer le Pardon du الرحمن-Al-Rahman-Tout Miséricordieux le Jour du Salut ; tu as rendu claire en nous les choses confuses ; que ton Seigneur te récompense de ce bienfait par un bienfait venant de Lui ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - pages 175.176. hadith 394 - Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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395. De Al-Hossein Ibn Mohammed, selon Moualla Ibn Mohammed, selon Al-Hassan Ibn Ali Al-Wacha'a, selon Hammad Ibn Othman, selon Abi Baçir, selon Abi Abdullah (s) ayant dit ceci : " Quiconque prétend que الله -Dieu ordonne des turpitudes, ment sur الله -Dieu ; quiconque prétend que le Bien et le Mal proviennent tous deux de Lui, ment sur الله -Dieu ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 176. hadith 395 - Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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396. De Al-Hossein Ibn Mohammed, selon Moualla Ibn Mohammed, selon Al-Hassan Ibn Ali Al-Wacha'a déclarant avoir questionné Aba Al-Hassan Al-Redha (s) au sujet de ceci : " الله -Dieu as-t-il délégué toute l'affaire aux serviteurs ? "
" L'Imam (s) lui répondit : " الله -Dieu est bien trop Glorieux pour accéder à cela ! " " Je lui (s) ai demandé : " Les a-t-IL contraint à commettre des actes blâmables ? " " L'Imam (s) lui répondit : " الله -Dieu est bien trop Juste et Sage pour contraindre à cela, - ajoutant : الله -Dieu dit : ô fils d'Adam ! Je suis أولى-Awla-plus digne que toi de tes bonnes œuvres, mais, tu es plus digne que Moi de tes actes coupables. Tu commets les actes coupables par l'usage de la force que J'ai placée en toi ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 176. hadith 396 - Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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397. De Ali Ibn Ibrahim, selon son père, selon Ismaël Ibn Marrar, selon Younès Ibn Abderrahmane déclarant que Abou Al-Hassan Al-Redha (s) lui avait dit ceci : " ? Younès ! N'avance pas ce que disent les partisans du القدرية-Al-Qadariyya-libre arbitre ou ceux qui prétendent que le serviteur est le créateur de ses actes, car القدرية-Al-Qadariyya ne tiennent ni les propos des gens du Paradis, ni ceux des gens de l'Enfer, ni ceux de Iblis car, les gens du Paradis disent ceci : Louange à الله -Dieu Qui nous a conduits ici. Nous n'aurions pas été dirigés si الله -Dieu ne nous avait pas dirigés.
" Quant aux gens de l'Enfer, ils disent : Notre Seigneur ! Notre misère nous a vaincus ! Nous sommes des gens égarés ! Enfin, Iblis dit : Mon Seigneur ! C'est parce que Tu m'as induit en erreur ".
" Je lui (s) ai fait remarquer : " Par الله -Dieu ! Je n'avance pas ce qu'ils prétendent ! Mais je dis ceci : Nulle chose n'est possible que par بما شاء الله-Bima Cha'a Allah-ce que veut الله -Dieu, إراد-Arada-sollicite, قدر-Qadara-arrête, قضى-Qadha-et par la Sentence rendue ".
" L'Imam (s) : " ô Younès ! Il n'en va pas ainsi que nulle chose n'est possible que par بما شاء الله-Bima Cha'a Allah-ce que veut الله -Dieu, أراد-Arada-sollicite, قدر-Qadara-arrête, قضى-Qadha-et par la Sentence rendue. ? Younès ! Connais-tu le sens de المشيئة-Al-Machi'a-La Volonté divine absolue ? " " Younès répondit : " Non ! " " L'Imam (s) : " Elle est le premier Rappel ! Connais-tu le sens de الإرادة-Al-Irada-La Sollicitation d'une chose pour permettre son actualisation et son existence ? " " Younès répondit : " Non ! " " L'Imam (s) : " Elle est la confirmation de ce qu'IL veut ! Connais-tu le sens de القدر-Al-Qadar-L'Arrêt divin ? " " Younès répondit : " Non ! " " L'Imam (s) : " Il est la détermination de la durée et du terme ".
" Puis, il (s) ajouta : " القضاء-Al-Qadha'a-La Sentence divine est l'exécution de l'actualisation de l'entité ".
" Younès : " Je lui (s) ai demandé la faveur de poser mes lèvres sur son front en lui (s) disant ceci : Tu as éclairé en moi quelque chose que j'ignorais ! ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 176.177. hadith 397 - Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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398. De Mohammed Ibn Ismaël, selon Al-Fadl Ibn Chadhan, selon Hammad Ibn Aïssa, selon Ibrahim Ibn Omar Al-Yéméni, selon Abi Abdullah (s) ayant dit ceci : " الله -Dieu crée les créatures connaissant leur devenir. IL leur ordonne. IL leur interdit. IL leur accorde le libre choix. Mais, ils ne peuvent ni accepter ni refuser sans la Permission de الله -Dieu ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 177. hadith 398 - Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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399. De Ali Ibn Ibrahim, selon Mohammed Ibn Aïssa, selon Younès Ibn Abderrahmane, selon Hafs Ibn Qurt, selon Abi Abdullah (s) déclarant que le Messager de الله -Dieu (pslf) a dit : " Quiconque prétend que الله -Dieu ordonne le mal et les turpitudes, ment sur الله -Dieu. Quiconque prétend que le Bien et le Mal ne sont pas de مشيئة-Machi'a-La Volonté divine absolue, exclue الله -Dieu de Sa Souveraineté. Quiconque prétend que les actes coupables existent sans La Souveraineté de الله -Dieu, ment sur الله -Dieu. Quiconque ment sur الله -Dieu, الله -Dieu le place en Enfer ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 177. hadith 399 - Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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400. Selon certains de nos compagnons, selon Ahmed Ibn Abi Abdullah, selon Othman Ibn Aïssa, selon Ismaël Ibn Jaber déclarant ceci : " Un homme, présent à la Mosquée de Médine, entouré de gens, discutait de القدر-Al-Qadar-Le libre arbitre, lorsque je lui ai dit ceci : ô toi ! Me permets-tu de te poser une question ? L'homme dit : D'accord ! - Je lui ai demandé ceci : Existe-t-il dans le Royaume de الله تبارك و تعالى-Allah Tabaraka wa Ta'ala-Dieu, Béni et Exalté soit-IL, quelque chose qu'IL n'apprécie pas ? "
" L'homme demeura pensif en hochant la tête. Puis, la relevant, il me répondit ainsi : " ô toi ! Si je te déclare qu'il y a dans Son Royaume quelque chose qu'IL n'apprécie pas, alors, cela laisserait supposer qu'IL est impuissant. Mais, si je te dis qu'il n'existe pas dans Son Royaume quelque chose qu'IL n'apprécie pas, alors, je t'en confirme la présence des actes coupables ".
" Alors, j'ai transmis cette conversation à Abi Abdullah (s) de cette façon : " J'ai posé une question à ce القدري-Qadariyyou-partisan du libre arbitre, sa réponse fut des ceci, cela… " " L'Imam (s) : " Il a été prévoyant ! Car, s'il avait répondu d'une autre façon, il eut été châtié ! ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 177. hadith 400 - Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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401. De Mohammed Ibn Yahya, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Al-Hassan Za'alan, selon Abi Tâleb Al-Qummi, selon une personne déclarant avoir questionné Abi Abdullah (s) au sujet de ceci : " الله -Dieu a-t-IL contraint les serviteurs à commettre des actes coupables ? " " L'Imam (s) lui répondit : " Non ! " " Alors je lui ai demandé : " Leur a-t-IL délégué toute l'affaire ? " " L'Imam (s) lui répondit : " Non ! " " Le questionneur : " Bien, mais alors, qu'en est-il ? " " L'Imam (s) lui répondit : " Il en est que c'est une preuve de bienveillance de la part de ton Seigneur que d'être entre les deux ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 177. hadith 401 - Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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402. De Ali Ibn Ibrahim, selon Mohammed Ibn Aïssa, selon Younès Ibn Abderrahmane, selon d'autres, selon Abi Ja'afar (s) et Abi Abdullah (s) ayant déclaré l'un et l'autre ceci : " الله -Dieu est trop Miséricordieux envers Ses créatures pour les contraindre à commettre des actes coupables pour finalement les châtier en cela. الله -Dieu est trop Puissant dans ce qu'IL veut pour que la chose ne soit pas. Ils (s) disent avoir été interrogés au sujet de l'existence d'un juste milieu entre الجبر-Al-Jabr-La Contrainte ou par voie autoritaire et القدر-Al-Qadar-Le libre arbitre ? - Ils (s) répondirent : Oui ! Il est bien plus vaste de ce qui sépare le Ciel de la Terre ! ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 178. hadith 402 - Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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403. De Ali Ibn Ibrahim, selon Mohammed Ibn Aïssa, selonYounès Ibn Abderrahmane, selon Salih Ibn Sahl, selon certains de ses compagnons, selon Abi Abdullah (s) déclarant avoir été questionné au sujet de الجبر-Al-Jabr-La Contrainte ou par voie autoritaire et القدر-Al-Qadar-Le libre arbitre. Il donna la réponse suivante : " Il n'y a ni جبر-Jabr-Contrainte ou par voie autoritaire ni قدر-Qadar-Libre arbitre mais un juste milieu entre les deux contenant la vérité située entre les deux, ne la perçoit que le savant et quiconque en fut enseigné par le savant ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 178. hadith 403 - Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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404. De Ali Ibn Ibrahim, selon Mohammed, selon Younès, selon d'autres, selon Abi Abdullah (s) déclarant avoir été questionné par un homme lui demandant ceci : " Que je sois ta rançon ! الله -Dieu a-t-IL contraint les serviteurs à commettre des actes coupables ? "
L'Imam (s) lui répondit : " الله -Dieu est bien trop Juste pour contraindre à commettre des actes coupables pour ensuite en châtier les auteurs ". " Le questionneur : " Que je sois ta rançon ! الله -Dieu a-t-il tout remis entre les mains des serviteurs ? "
" L'Imam (s) : " A supposer qu'IL remit tout entre leurs mains, alors, IL n'avait pas à les limiter par le Commandement et l'Interdit ".
" Le questionneur : Que je sois ta rançon ! Y a-t-il un juste milieu entre les deux ? "
" L'Imam (s) : " Oui ! Il est plus vaste de ce qui sépare le Ciel de la Terre ! ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 178. hadith 404 - Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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405. De Mohammed Ibn Abi Abdullah et d'autres, selon Sahl Ibn Ziyad, selon Ahmed ibn Mohammed Ibn Abi Naçer déclarant avoir questionné Abi Al-Hassan Al-Redha (s) au sujet de ceci : " Certains de nos compagnons soutiennent la thèse de الجبر-Al-Jabr-La Contrainte ou par voie autoritaire et d'autres appuient celle du الإستطاعة-Al-Istita'a-Le pouvoir de faire par soi ou libre arbitre ".
" L'Imam (s) lui demanda ceci : " Prends note ! بسم الله الرحمن الرحيم -Bismil-Lâh Al-Rahman Al-Rahim - Grâce au Nom de Dieu, Le Tout-Miséricordieux et Très-Miséricordieux, Ali Ibn Al-Hossein (s) a rapporté ceci : الله عزّ و جلّ-Allah Azza wa J'jall-Dieu, Glorieux et Majestueux a dit : ô fils d'Adam ! Par بمشيئتي-Bimachi'ati-Ma Volonté divine absolue, tu es et tu décides par toi-même ce que tu choisis. Par بقوتي-Biqouwati-Ma Puissance tu as accompli Mes Commandements ; par بنعمتي-Bini'mati-Ma Bienveillance tu as pu Me désobéir. J'ai fait de toi quelqu'un qui entend, qui voit. Tout bien qui t'arrive vient de الله -Dieu ; tout mal qui t'atteint vient de toi-même. JE suis أولى-Awla-plus digne que toi de tes bonnes œuvres, mais, tu es plus digne que Moi de tes actes coupables, car, nul ne M'interroge sur ce que Je fais mais les hommes seront interrogés. J'ai mis en ordre toutes choses que tu désires ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 178.179. hadith 405 - Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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406. De Mohammed Ibn Abi Abdullah, selon Hossein Ibn Mohammed, selon Mohammed Ibn Yahya, selon la personne qui l'a rapporté, selon Abi Abdullah (s) ayant déclaré ceci : " Il n'y a ni جبر-Jabr-Contrainte ou par voie autoritaire ni التوحيد-Tafwidh-Délégation mais, un juste milieu entre les deux. - Celui qui l'a rapporté ajouta avoir demandé : Quel est ce juste milieu ? - L'Imam (s) lui répondit par un exemple : " Ayant vu un homme commettre un acte coupable et lui ayant interdit de le réaliser, mais, continuant son action, tu l'as laissé faire, il ne peut être dit que le fait de ne t'avoir pas suivi dans ton interdiction, fasse de toi celui qui lui ordonna de commettre son acte ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 179. hadith 406 - Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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407. De certains de nos compagnons, selon Ahmed Ibn Mohammed Al-Barqi, selon Ali Ibn Al-Hakam, selon Hichem Ibn Salim, selon Abi Abdullah (s) ayant déclaré ceci : " الله -Dieu est bien trop Généreux pour charger les gens d'une charge qu'ils ne peuvent pas supporter. الله -Dieu est bien trop Puissant pour que soit présent dans Son Royaume quelque chose qu'IL ne désire pas ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 179. hadith 407 - Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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الإستطاعة-Al-Istita'a-Le pouvoir de faire par soi 408. De Ali Ibn Ibrahim, selon Al-Hassan Ibn Mohammed, selon Ali Ibn Mohammed Al-Qasani, selon Ali Ibn Asbat déclarant avoir questionné Aba Al-Hassan Al-Redha (s) au sujet de الإستطاعة-Al-Istita'a-Le pouvoir de faire par soi.
" L'Imam (s) lui répondit ceci : " Le serviteur peut agir en possédant quatre qualités : être sain de corps ; être en pleine puissance de sa force physique ; posséder des membres en bon état ; et une raison d'agir lui venant de الله -Dieu ".
" Le questionneur ajouta : " Que je sois ta rançon ! Peux-tu m'expliquer cela ? "
" L'Imam (s) prit l'exemple suivant : " Le serviteur dans un corps sain, en pleine puissance de sa force physique, possédant des membres en bon état, et désireux de commettre l'adultère ou fornication avec une femme qu'il ne trouve pas pour ensuite la retrouver plus tard, aura le choix entre deux comportements : celui de se retenir tel le fit Joseph ou bien d'abandonner sa droiture et forniquer. Il sera alors désigné comme un fornicateur n'ayant pas obéi à الله -Dieu par contrainte ni avoir désobéi par excès ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 179. hadith 408 - Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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409. De Mohammed Ibn Yahya et de Ali Ibn Ibrahim, tous selon Ahmed Ibn Mohammed, selon Ali Ibn Al-Hakam et Abdullah Ibn Yazid, tous selon un personnage de Bassra déclarant avoir questionné Abi Abdullah (s) au sujet de الإستطاعة-Al-Istita'a-Le pouvoir de faire par soi.
" L'Imam (s) : " Peux-tu produire ce qui na pas été créé ? " " L'homme répondit : " Non ! " " L'Imam (s) : " Peux-tu faire cesser ce qui est déjà créé ? " " L'homme répondit : " Non ! " " Abi Abdullah (s) lui demanda : " Quand en auras-tu le pouvoir ? " " L'homme répondit : " Je ne sais pas ! "
" Abi Abdullah (s) lui dit alors ceci : " الله -Dieu créa les créatures, plaça en elles les moyens de pouvoir mais, sans rien leur déléguer. Lorsqu'elles réalisent l'action, elles ont le pouvoir d'agir sur le moment de l'action par l'action. Mais, l'action ne peut s'accomplir en dehors de Sa Souveraineté, car, الله عزّ و جلّ-Allah Azza wa J'jall-Dieu, Glorieux et Majestueux, est bien trop Puissant pour être en rivalité dans Son Royaume ".
" L'homme de Bassra lui (s) demanda ceci : " Les personnes sont-elles contraintes ? " " L'Imam (s) répondit : " A supposer qu'elles soient contraintes en tout, alors, elles pourraient se prévaloir de l'excuse ".
" L'homme : " Ont-elles reçu délégation ? " " L'Imam (s) répondit : " Non ! " " L'homme : " Que sont-elles ? "
" L'Imam (s) : " IL connaît en elles leur pouvoir d'agir car, IL place en elles le moyen d'agir. Lorsqu'elles agissent, elles sont en situation de pouvoir le faire ". " L'homme de Bassra déclara ceci : " Je témoigne que cela est vrai, et que vous (s) êtes les gens (s) de la Prophétie et du Message ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 179.180. hadith 409 - Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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410. De Mohammed Ibn Abi Abdullah, selon Sahl Ibn Ziyad et Ali Ibn Ibrahim, selon Ahmed Ibn Mohammed et Mohammed Ibn Yahya, selon Ahmed Ibn Mohammed, tous selon Ali Ibn Al-Hakam, selon Salih Al-Nayli déclarant avoir questionné Abi Abdullah (s) au sujet de ceci : " Les serviteurs ont-ils un pouvoir sur quelque chose ? " " L'Imam (s) répondit : " Lorsqu'ils agissent, ils le font par le pouvoir placé en eux par الله -Dieu ".
" Puis, je lui (s) ai demandé : " De quel pouvoir s'agit-il ? " " L'Imam (s) : " En exemple : Lorsqu'une personne commet l'adultère, elle en possède l'aptitude à le commettre à l'instant concerné. Mais, décidant d'abandonner l'acte de l'adultère, elle possède bien le pouvoir de ne pas l'accomplir à l'instant concerné ".
" L'Imam (s) ajouta : " Ce pouvoir d'agir ne se traduit pas avant une action petite ou grande, mais bien lors du passage à l'action ou du refus d'agir. La personne détient cette aptitude à décider ".
" Alors, je lui (s) ai demandé : " Pour quel motif IL la sanctionnera ? " " L'Imam (s) : " Par l'Argument édifiant et par le Moyen qu'IL a placé en elle car, الله -Dieu n'a contraint quiconque à Lui désobéir, ni voulu - par إرادة حتم-Iradat Hatm-Sollicitation irrévocable - l'incrédulité de quiconque. Mais, lorsque la personne devient incrédule, c'était inscrit dans إرادة الله-Iradat Allah-La Sollicitation de الله -Dieu faisant qu'une chose s'actualise et existe. Pour cette personne, il est inscrit dans إرادة الله-Iradat Allah-La Sollicitation de Dieu et dans علمه-'Ilmihi-Sa Science, qu'elle ne tendra pas vers le bien ".
" L'homme : " Je lui (s) ai demandé ceci : A-t-IL voulu d'elle qu'elle devienne incrédule ? " " L'Imam (s) : " Là n'est pas le sens de mon propos mais, je dis : IL savait qu'elle deviendrait incrédule et, IL concrétisa cette incrédulité inscrite dans la connaissance qu'IL avait auparavant de la personne. Toutefois, ce n'était pas une إرادة حتم-Iradat Hatm-Sollicitation irrévocable mais bien une إرادة الإختيار-Iradat Ikhtiyar-Sollicitation optionnelle ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 180.181. hadith 410 - Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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411. De Mohammed Ibn Yahya, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Aïssa, selon Al-Hossein Ibn Saïd, selon certains de nos compagnons, selon Obayd Ibn Zourara déclarant que Hamza Ibn Homran lui rapporta avoir questionné Aba Abdullah (s) au sujet de الإستطاعة-Al-Istita'a-Le pouvoir de faire par soi sans lui donner de réponse à sa question. " Puis, il lui (s) rendit visite une seconde fois et lui (s) dit ceci : " Que الله -Dieu te rende grâce ! Il est arrivé quelque chose à mon cœur, rien ne peut le soulager sauf ce que je pourrai entendre provenant de toi ".
" L'Imam (s) lui répondit : " Que ce qui est dans ton cœur ne t'afflige pas ! " " J'ai dit à l'Imam (s) ceci : " Que الله -Dieu te rende grâce ! Ajoutant ceci : الله تبارك و تعالى-Allah Tabaraka wa Ta'ala-Dieu, Béni et Exalté soit-IL, n'a pas chargé les serviteurs de ce qui est hors de leur portée, pas plus qu'IL ne les a chargés de ce qu'ils ne peuvent porter. Ils ne peuvent rien faire contre cela si ce n'est par إرادة الله-Iradat Allah-La Sollicitation de Dieu, par Sa بمشيئتي-Bimachi'atihi-Volonté divine absolue, par Sa قضائه-Qadha'aihi-Sentence divine, par Son قدر-Qadarihi-Arrêt divin ".
" L'Imam (s) : " Ceci constitue La Religion de الله -Dieu, celle pratiquée par moi et mes ascendants, même si cela se dit d'une autre manière ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 181. hadith 411 - Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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L'Explication, la Définition et la Nécessité de l'Argument 412. De Mohammed Ibn Yahya et d'autres, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Aïssa, selon Al-Hossein Ibn Saïd, selon Ibn Abi Omayr, selon Jamil Ibn Darraaj, selon Ibn Al-Tayyar, selon Abi Abdullah (s) ayant dit ceci : " الله -Dieu détient la preuve contre les gens de ce qu'IL leur a accordé et de ce qu'IL leur a fait transmettre ". - Le même texte fut rapporté selon une autre chaîne : De Mohammed Ibn Ismaël, selon Al-Fadl Ibn Chadan, selon Ibn Abi Omayr, selon Jamil Darraaj ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 181. hadith 412 - Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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413. De Mohammed Ibn Yahya et d'autres, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Aïssa, selon Mohammed Ibn Omayr, selon Mohammed Ibn Hakim déclarant avoir questionné Aba Abdullah (s) au sujet de ceci : " Par qui est produite la connaissance ? " - L'Imam (s) : " Elle est le Produit de الله -Dieu ! Les serviteurs n'y sont en rien impliqués dans sa production ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 181. hadith 413 - Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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414. De certains de nos compagnons, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Khaled, selon Ibn Faddal, selon Tha'alaba Ibn Maymoun, selon Hamza ibn Mohammed Al-Tayyar, selon Abi Abdullah (s) ayant dit au sujet de la Parole de الله عزّ و جلّ-Allah Azza wa J'jall-Dieu, Glorieux et Majestueux : " Il ne convient pas à الله -Dieu d'égarer un peuple après l'avoir dirigé, jusqu'à ce qu'IL lui montre ce qu'il doit craindre ".
" L'Imam (s) commenta ainsi : " Autrement dit ce qui Le satisfait ou bien ce qui Le courrouce ". Ajoutant : " … en lui inspirant son libertinage et sa piété ! " L'Imam (s) commenta ainsi : " Autrement dit, lui inspirant ce qu'il doit entreprendre et ce qu'il doit abandonner ". IL dit aussi : " Nous l'avons dirigé sur un chemin droit, qu'il soit reconnaissant, ou qu'il soit ingrat ". L'Imam (s) commenta ainsi : " Autrement dit, lui définissant tout pour lui permettre soit d'entreprendre ou d'abandonner ". Au sujet de Sa Parole : " Quant aux Thamoud, Nous les avons dirigés ; mais ils ont préféré l'aveuglement à La Direction ". L'Imam (s) commenta ainsi : " Autrement dit, IL les orienta mais tout en sachant, ils ont préféré l'aveuglement à La Bonne Direction. - Selon un autre récit : … IL leur a expliqué… ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 181.182. hadith 414 - Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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415. De Ali Ibn Ibrahim, selon Mohammed Ibn Aïssa, selon Younès Ibn Abderrahmane, selon Ibn Boukayr, selon Hamza Ibn Mohammed déclarant avoir questionné Abi Abdullah (s) au sujet de la Parole de Allah Azza wa J'jall-Dieu, Glorieux et Majestueux : " Ne lui avons-Nous pas montré les deux voies ? " - L'Imam (s) commenta ainsi : Autrement dit, la voie qui mène au Bien et celle qui mène à faire le Mal ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 182. hadith 415 - Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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416. De la même chaîne de transmetteurs, selon Younès, selon Hammad, selon Abd Al-A'ala déclarant avoir demandé à Aba Abdullah (s) ceci : " Que الله -Dieu te rende grâce ! A-t-il été placé chez les gens le moyen leur permettant d'atteindre le savoir ? " - L'Imam (s) répondit : " Non ! " - Alors, je lui (s) ai demandé : " Sont-ils contraints de l'acquérir ? " - L'Imam (s) répondit : " Non ! A الله -Dieu en revient l'explication ! الله -Dieu n'impose à chaque homme que ce qu'il peut porter et, الله -Dieu n'impose quelque chose à une âme, qu'en proportion de ce qu'IL lui a accordé ". - Je l'ai questionné au sujet de Sa Parole : " Il ne convient pas à الله -Dieu d'égarer un peuple après l'avoir dirigé, jusqu'à ce qu'IL lui montre ce qu'il doit craindre ". L'Imam (s) commenta ainsi : " Autrement dit ce qui Le satisfait ou bien ce qui Le courrouce ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 182. hadith 416. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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417. De la même chaîne de transmetteurs, selon Younès, selon Sa'adan le rapportant de Abi Abdullah (s) ayant dit ceci : " الله -Dieu n'accorde aucun bienfait à un serviteur sans lui avoir au préalable fait connaître l'Argument provenant de الله -Dieu. Quiconque envers qui الله -Dieu fit preuve de Bienveillance en le dotant de pouvoir, Son Argument sur cette personne est l'accomplissement de ce qu'IL la chargea de réaliser, d'assister autrui dans sa faiblesse. Quiconque envers qui الله- Dieu fit preuve de Générosité en le dotant de l'aisance, Son Argument sur cette personne est la richesse qu'elle possède et le pacte qu'elle a établi entre elle et les démunis, puis l'accomplissement des prières de dévotion. Quiconque envers qui الله -Dieu fit preuve de faveur en le rendant honoré dans sa demeure, élégant dans sa prestance, Son Argument sur cette personne est sa louange de الله تعالى-Allah Ta'ala-Dieu, Exalté soit-IL pour tout cela, ainsi que de s'abstenir d'orgueil envers les autres, de ne pas spolier les droits des faibles par sa position honorable et l'élégance de sa prestance ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 182. hadith 417. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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Les différents Arguments contre Ses Serviteurs 418. De Mohammed Ibn Abi Abdullah, selon Sahl Ibn Ziyad, selon Ali Ibn Asbat, selon Al-Hossein Ibn Zaïd, selon Dourousta Ibn Abi Mançour, selon la personne qui l'a rapporté, selon Abi Abdullah (s) ayant dit ceci : " Six sujets sur lesquels les serviteurs ne possèdent aucune prérogative : La Science ; L'Ignorance ; La Satisfaction ; Le Courroux ; Le Sommeil ; Le Réveil ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 183. hadith 418 - Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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Les Arguments de الله -Dieu sur Ses créatures 419. De Mohammed Ibn Yahya, selon Mohammed Ibn Al-Hossein, selon Abi Choua'ïb Al-Mahamili, selon Dourousta ibn Abi Mançour, selon Bourayd Ibn Mouawiyya, selon Abi Abdullah (s) ayant dit ceci : " الله -Dieu n'a pas établi de contrainte sur Ses créatures pour qu'elles acquièrent la connaissance. Il revient aux créatures de demander à الله -Dieu qu'IL leur accorde la connaissance. Le Droit de الله -Dieu sur Ses créatures lorsqu'IL leur transmet la connaissance, est de l'accepter ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 183. hadith 419 - Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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420. De certains de nos compagnons, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Aïssa, selon Al-Hajjal, selon Tha'alaba Ibn Maymoun, selon Abd Al-A'ala Ibn A'ayan déclarant avoir questionné Abi Abdullah (s) au sujet de ceci : " Pour quiconque ignore une chose, y a-t-il une obligation contraignante lui incombant pour y remédier ? " - L'Imam (s) répondit : " Non ! ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 183. hadith 420 - Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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421. De Mohammed Ibn Yahya, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Aîssa, selon Ibn Faddal, selon Dawoud Ibn Farqad, selon Abi Al-Hassan Zakariyya Ibn Yahya, selon Abi Abdullah (s) ayant dit ceci : " Ce que الله -Dieu occulta à Ses serviteurs, les en dispense ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 183. hadith 421 - Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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422. De certains de nos compagnons, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Khaled, selon Ali Ibn Al-Hakam, selon Aban Al-Ahmar, selon Hamza Ibn Al-Tayyar, selon Abi Abdullah (s) lui ayant dit ceci : " Prends note ! " - Puis il (s) me dicta : " Notre propos est le suivant : الله -Dieu détient l'Argument contre Ses serviteurs par ce qu'IL leur accorda et ce qu'IL leur a fait transmettre. En effet, IL leur envoya un Messager, fit descendre sur eux Le Livre où IL ordonne et interdit. IL ordonna dans ce Livre : La Prière, Le Jeûne. Le Messager de الله -Dieu (pslf) s'étant endormi au moment de faire la prière, IL lui (pslf) dit ceci : C'est par Moi que tu t'endors, c'est par Moi que tu te réveilles, et lorsque tu te réveilles, accomplis la Prière afin que si cela arrive aux autres, ils sachent comment faire. Ce qui vient contredire ce qu'ont dit certains : Si l'on s'endort au moment de faire la Prière, l'on est damné. Il en va ainsi pour le Jeûne : Moi Je te donne la maladie, par Moi tu es guéri, et lorsque Je t'ai guéri, compense… "
" Puis, Aba Abdullah (s) ajouta : " Il en est ainsi pour toutes les choses que tu vois et pour quiconque est dans la difficulté. Tu ne trouveras personne n'ayant contre elle un Argument de الله -Dieu, et qui ne soit soumise à المشيئة-Al-Machi'a-La Volonté divine absolue. Je n'affirme pas que les créatures font exclusivement ce qu'elles décident, ajoutant, c'est الله -Dieu Qui guide et Qui égare, ajoutant aussi cela : Elles n'ont reçu aucun ordre autres que ceux capables de les assumer. En tout, les personnes sont sous le commandement de ce qu'elles peuvent réaliser. Pour toutes choses qu'elles ne peuvent assumer, elles en sont dispenser. Toutefois, bon nombre d'entre elles ne sont pas méritantes ".
" Puis, il (s) cita ceci : " Il n'y a rien à reprocher aux faibles, aux malades, à ceux qui n'ont pas de moyens ". L'Imam (s) commenta ainsi : " Autrement dit, ils sont dispensés. Il n'y a pas non plus de raison de s'en prendre à ceux qui font le bien - الله -Dieu est Celui Qui pardonne IL est Miséricordieux - ni à ceux qui, venus à toi pour que tu leur fournisses une monture. L'Imam (s) commenta ainsi : " Autrement dit, ils sont dispensés parce qu'ils n'ont rien trouvé ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 183.184. hadith 422 - Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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La Guidance vient de الله عزّ و جلّ-Allah Azza wa J'jall-Dieu, Glorieux et Majestueux 423. De certains de nos compagnons, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Aïssa, selon Mohammed Ibn Ismaël, selon Ismaël Al-Sarraj, selon Ibn Muskan, selon Thabit Ibn Saïd déclarant que Abi Abdullah (s) lui a dit : " ô Thabit ! Pourquoi s'en prendre aux personnes ? Cessez de les harceler, et n'invitez personne à votre affaire. Par الله -Dieu ! Même si les gens des Cieux et de la Terre s'unissaient dans l'intention de guider un serviteur pour qui الله -Dieu a décidé de l'égarer, ils ne parviendraient pas à le guider. Et, si les gens des Cieux et de la Terre s'unissaient dans l'intention d'égarer un serviteur pour qui الله -Dieu a décidé de le guider, ils ne parviendraient pas à l'égarer. Cessez d'harceler les personnes et abstenez-vous de dire : Mon oncle…, mon frère…, mon cousin…, mon voisin… car si الله -Dieu désire du bien pour l'un de Ses serviteurs, IL rend pure son âme pour qu'il écoute le bien et le reconnaisse de suite, pour qu'il voit le mal et le renie aussitôt. الله -Dieu place dans son cœur une parole qui l'affermit ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 184.185. hadith 423 - Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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424. De Ibn Ibrahim Ibn Hichem, selon son père, selon Ibn Abi Omayr, selon Mohammed Ibn Homran, selon Souleyman Ibn Khaled, selon Abi Abdullah (s) ayant dit ceci : " Lorsque الله عزّ و جلّ-Allah Azza wa J'jall-Dieu, Glorieux et Majestueux, désire du bien pour un serviteur, IL imprègne son cœur de l'éclat de la clarté, IL ouvre largement son cœur, IL charge un Ange de l'assister. Lorsqu'IL veut du mal pour un serviteur, IL met une tache sombre sur son cœur, IL le resserre, IL charge un démon pour qu'il l'égare. Ensuite, il (s) cita ce Verset : الله -Dieu ouvre à l'Islam le cœur de celui qu'IL veut diriger. IL resserre et oppresse le cœur de celui qu'IL veut égarer comme si celui-ci faisait un effort pour monter jusqu'au ciel ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 185. hadith 424 - Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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425. De certains de nos compagnons, selon Ahmed Ibn Mohammed, selon Ibn Faddal, selon Ali Ibn Oqba, selon son père déclarant avoir entendu Aba Abdullah (s) dire ceci : " Confiez à الله -Dieu toute votre affaire, ne la confiez pas aux gens car, ce qui est destiné à الله -Dieu est pour الله -Dieu, et ce qui est destiné aux gens ne parvient pas à الله -Dieu. N'entretenez pas la querelle envers les autres à propos de la Religion car, la querelle est une maladie du cœur et, الله تعالى-Allah Ta'ala-Dieu, Exalté soit-IL, a dit à Son Prophète (pslf) : " Tu ne diriges pas celui que tu aimes, mais الله -Dieu dirige qui IL veut ". Ajoutant : " Est-ce à toi de contraindre les hommes à être croyants ? "
" L'Imam (s) enchérit par ceci : " Laissez les personnes tranquilles car, les personnes ont appris d'autres personnes, alors que vous, vous avez appris auprès du Messager de الله -Dieu (pslf). J'ai entendu mon père dire que الله عزّ و جلّ-Allah Azza wa J'jall-Dieu, Glorieux et Majestueux, lorsqu'IL décrète de faire rentrer un serviteur dans cette situation, cela se réalisera aussi rapidement que l'oiseau qui s'en retourne à son nid ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 185. hadith 425 - Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.
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426. De Abou Ali Al-Achari, selon Mohammed Ibn Abd Al-Jabbar, selon Safwan Ibn Yahya, selon Mohammed Ibn Marwan, selon Foudayl Ibn Yaçer déclarant avoir questionné Abi Abdullah (s) au sujet de ceci : " Devons-nous appeler les personnes à cette affaire ? " - L'Imam (s) lui répondit : " Non ! ô Foudayl ! Lorsque الله -Dieu veut du bien envers un serviteur, IL ordonne à un Ange de le prendre par l'épaule et de le faire entrer dans cette affaire bon gré mal gré ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - pages 185.186. hadith 426 - Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.