"Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause est illicite. Il en est de même pour la traduction, l'adaptation ou la transformation, l'arrangement ou la reproduction par un art ou un procédé quelconque" (article L. 122-4 du CPI). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, est une contrefaçon; et toute contrefaçon est un délit. La contrefaçon en France d'ouvrages publiés en France ou à l'étranger est punie de deux ans d'emprisonnement et de 1.000.000 Francs d'amende (article L. 335-2 du CPI).
A PROPOS DE L'AUTEUR ET DE SES ŒUVRES L'auteur, qui écrit sous le pseudonyme HARUN YAHYA, est né à Ankara en 1956. Il a effectué des études artistiques à l'Université Mimar Sinan d'Istanbul, et a étudié la philosophie à l'Université d'Istanbul. Depuis les années 80, il a publié de nombreux ouvrages sur des sujets politiques, scientifiques et liés à la foi. Harun Yahya est devenu célèbre pour sa remise en cause de la théorie de l'évolution et sa dénonciation de l'imposture des évolutionnistes, ainsi que pour sa mise en évidence des liens occultes existant entre le darwinisme et les idéologies sanglantes du 20ème siècle.
Son pseudonyme est constitué des noms "Harun" (Aaron) et "Yahya" (Jean), en mémoire de ces prophètes estimés qui ont tous deux lutté contre la mécréance. Le sceau du Prophète, qui figure sur la couverture des livres de l'auteur, revêt un caractère symbolique lié à leur contenu; ce sceau signifie que le Coran est le dernier Livre de Dieu, Son ultime Parole, et que notre Prophète est le dernier maillon de la chaîne prophétique. Sous la guidance du Coran et de la Sunna, l'auteur s'est fixé comme objectif de démonter les arguments des tenants des idéologies athées, afin d'avoir le "dernier mot" et de réduire au silence les objections soulevées contre la religion. Le Prophète a atteint les plus hauts niveaux de la sagesse et de la perfection morale, et ainsi son sceau est-il utilisé avec l'intention de prononcer les mots décisifs.
Tous les travaux de l'auteur sont centrés sur un seul objectif: communiquer aux autres le message du Coran et par conséquent les inciter à réfléchir aux questions liées à la foi, telles que l'existence de Dieu, Son Unicité et l'Au-delà, et leur remettre en mémoire certains thèmes importants.
L'œuvre de Harun Yahya est connue à travers de nombreux pays, tels que l'Inde, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, l'Indonésie, la Pologne, la Bosnie, l'Espagne et le Brésil. Certains de ses livres sont maintenant disponibles dans les langues suivantes: l'anglais, le français, l'allemand, l'italien, le portugais, l'urdu, l'arabe, l'albanais, le russe, le serbo-croate (bosniaque), l'ouïgour de Turquie, et l'indonésien, et des lecteurs du monde entier les apprécient.
Ces ouvrages ont conduit beaucoup de gens à attester de leur croyance en Dieu, et d'autres à approfondir leur foi. La sagesse et le style sincère et fluide de ces livres confèrent à ces derniers une touche distinctive qui frappe ceux qui les lisent ou qui simplement les examinent. Fermant la porte aux objections, ils sont caractérisés par l'efficacité de leurs propos, les résultats définitifs auxquels ils aboutissent et l'irréfutabilité de leurs arguments. Les explications fournies sont claires et ne laissent aucune place au doute, enrichissant le lecteur de données solides. Il est improbable que ceux qui lisent consciencieusement ces ouvrages continuent à soutenir les idéologies athées et la philosophie matérialiste ou toute autre pensée pervertie. Et même s'ils persistent dans leur négation, alors leur attachement à la déviation ne sera plus que purement sentimental puisque les différentes attitudes négatrices auront été nettement réfutées à la base. Tous les mouvements contemporains hostiles à la foi se trouvent aujourd'hui idéologiquement battus, grâce à la série de livres écrits par Harun Yahya.
Il ne fait aucun doute que de tels résultats n'ont pu être que par le biais d'une sagesse et d'une lucidité accordées par Dieu, et l'auteur ne tire aucune fierté personnelle de son travail; il espère seulement être un support pour ceux qui cherchent à cheminer vers Dieu. De plus, il ne tire aucun bénéfice matériel de ses livres. Ni lui ni ceux qui contribuent à publier ces ouvrages accessibles à tous ne réalisent de gains matériels. Ils désirent uniquement obtenir la satisfaction de Dieu.
Prenant en considération ces faits, c'est rendre un service inestimable à la cause de Dieu que d'encourager les autres à lire ces livres qui ouvrent les "yeux du cœur" et amènent leurs lecteurs à devenir de meilleurs serviteurs de Dieu.
Par contre, ce serait un gaspillage de temps et d'énergie que de propager des livres qui créent la confusion dans l'esprit des gens, qui mènent au chaos idéologique et qui, manifestement, n'ont aucun effet pour éradiquer des cœurs le doute. Il est patent que des ouvrages réalisés dans le but de mettre en valeur la puissance littéraire de leur auteur, plutôt que de servir le noble objectif qu'est le salut des gens de la perdition, ne peuvent connaître un tel impact. Ceux qui douteraient de ceci se rendront vite compte que Harun Yahya ne cherche à travers ses livres qu'à subjuguer l'incroyance et à répandre les valeurs morales du Coran. Le succès, l'impact et la sincérité de cet engagement sont évidents.
Il convient de garder à l'esprit un point précis: la raison essentielle de l'incessante cruauté, des conflits et des souffrances que subissent les musulmans est la domination de l'incroyance sur cette terre. Cet état des choses ne peut cesser qu'avec la survenue de la défaite de la mécréance et la sensibilisation de chacun aux merveilles de la création et à la morale coranique, afin que tous puissent vivre en accord avec elle. En considérant l'état actuel du monde, qui aspire les gens dans la spirale de la violence, de la corruption et des conflits, il apparaît vital que ce service rendu à l'humanité le soit encore plus rapidement et plus efficacement. Sinon, il se peut que la descente soit irréversible.
Il n'est pas exagéré de dire que la série de livres de Harun Yahya a assumé ce rôle majeur. Si Dieu le veut, ces livres constitueront le moyen par lequel l'espèce humaine connaîtra, au 21ème siècle, la paix et la félicité, la justice et la joie promises dans le Coran.
Voici quelques-uns de ses ouvrages: 'Le Nouvel Ordre Maçonnique', 'Le Judaïsme et la Franc-Maçonnerie', 'Islam Dénonce le Terrorisme', 'Le Communisme en Embuscade', 'L'Idéologie Sanglante du Darwinisme: Le Fascisme', 'La "Main Secrète" en Bosnie', 'L'Aspect Caché de l'Holocauste', 'L'Aspect Caché du Terrorisme', 'La Carte Kurde d'Israël', 'Une Stratégie Nationale pour la Turquie', 'Solution: Les Valeurs du Coran', 'L'Antagonisme de Darwin contre les Turcs', 'Pour les Gens Doués d'Intelligence', 'Le Mensonge de l'Evolution', 'L'Age d'Or', 'L'Art de la Couleur par Allah', 'La Gloire est Omniprésente', 'Connaître Dieu par la Raison', 'Le Vrai Visage de ce Monde', 'Les Confessions des Evolutionnistes', 'Les Illusions des Evolutionnistes', 'La Magie Noire du Darwinisme', 'La Religion du Darwinisme', 'Le Coran Montre la Voie à la Science', 'La Réelle Origine de la Vie', 'Les Miracles du Coran', 'Sacrifice de Soi et Modèles de Comportements Intelligents chez les Animaux', 'L'Eternité a Déjà Commencé', 'Le Cauchemar de la Mécréance', 'La Fin du Darwinisme', 'La Réflexion Approfondie', 'L'Intemporalité et la Réalité du Destin', 'Le Miracle de l'Atome', 'Le Miracle de la Cellule', 'Le Miracle du Système Immunitaire', 'Le Miracle de l'œil', Le Miracle de la Création dans les Plantes, 'Le Miracle de l'Araignée', 'Le Miracle du Moustique', 'Le Miracle de la Fourmi', 'Le Miracle de l'Abeille à Miel', 'Le Miracle de la Protéine', 'Le Miracle du Termite', 'Le Miracle de la Création Humaine'.
Parmi ses brochures, citons: 'Le Mystère de l'Atome' 'L'Effondrement de la Théorie de l'Evolution: La Réalité de la Création', 'L'Effondrement du Matérialisme', 'La Fin du Matérialisme', 'Les Bévues des Evolutionnistes I', 'Les Bévues des Evolutionnistes II', 'L'Effondrement Microbiologique de l'Evolution', 'La Réalité de la Création', 'L'Effondrement de la Théorie de l'Evolution en 20 Questions', 'La Plus Grande Tromperie de l'Histoire de la Biologie: Le Darwinisme'.
Les autres ouvrages de l'auteur sur des sujets liés au Coran incluent: 'Avez-Vous Déjà Réfléchi à la Vérité?', 'Abandonner la Société de l'Ignorance', 'Le Paradis', 'Les Valeurs Morales dans le Coran', 'La Connaissance du Coran', 'Un Index Coranique', 'L'Emigration dans la Voie d'Allah', 'Les Caractéristiques de l'Hypocrite dans le Coran', 'Les Secrets des Hypocrites', 'Les Attributs d'Allah', 'Débattre et Communiquer le Message selon le Coran', 'Les Concepts Fondamentaux du Coran', 'Les Réponses du Coran', 'La Mort, la Résurrection et l'Enfer', 'La Lutte des Messagers', 'L'Ennemi Juré de l'Homme: Satan', 'L'Idolâtrie', 'La Religion des Ignorants', 'L'Arrogance de Satan', 'La Prière dans le Coran', 'L'Importance de la Conscience dans le Coran', 'Le Jour de la Résurrection', 'N'Oubliez Jamais', 'Les Jugements Négligés du Coran', 'Les Caractères Humains dans la Société d'Ignorance', 'L'Importance de la Patience dans le Coran', 'Information Générale du Coran', 'Compréhension Rapide de la Foi 1-2-3', 'Le Raisonnement Primitif de la Non-croyance', 'La Foi Mûre', 'Avant que Vous ne Regrettiez', 'Nos Messagers Disent…', 'La Miséricorde des Croyants', 'La Crainte d'Allah', 'Le Prophète Jésus Reviendra', 'Les Beautés Présentées par le Coran pour la Vie', 'L'Iniquité Appelée "Moquerie" ', 'Le Mystère de l'Epreuve', 'La Véritable Sagesse selon le Coran', 'La Lutte contre la Religion de l'Irréligion', 'L'Ecole de Yusuf', 'Les Calomnies Répandues au Sujet des Musulmans à Travers l'Histoire', 'L'Importance de Suivre la Bonne Parole', 'Pourquoi Se Leurrer? ', 'Bouquet de Beautés Venant d'Allah 1-2-3-4'.
A L'ATTENTION DU LECTEUR Dans tous les livres de l'auteur, les questions liées à la foi sont expliquées à la lumière des versets coraniques et les gens sont invités à connaître la parole de Dieu et à vivre selon ses préceptes. Tous les sujets qui concernent les versets de Dieu sont expliqués de telle façon à ne laisser planer ni doute, ni questionnement dans l'esprit du lecteur. Par ailleurs, le style sincère, simple et fluide employé permet à chacun, quel que soit son âge ou son appartenance sociale, d'en comprendre facilement la lecture. Ces écrits efficaces et lucides permettent également leur lecture d'une seule traite. Même ceux qui rejettent vigoureusement la spiritualité resteront sensibles aux faits rapportés dans ces livres et ne peuvent réfuter la véracité de leur contenu.
Ce livre et tous les autres travaux de l'auteur peuvent être lus individuellement ou être abordés lors de conversations en groupes. Les lecteurs qui désirent tirer le plus grand profit des livres trouveront le débat très utile dans le sens où ils seront en mesure de comparer leurs propres réflexions et expériences à celles des autres.
Par ailleurs, ce sera un grand service rendu à la religion que de contribuer à faire connaître et faire lire ces livres, qui ne sont écrits que dans le seul but de plaire à Dieu. Tous les livres de l'auteur sont extrêmement convaincants. De ce fait, pour ceux qui souhaitent faire connaître la religion à d'autres personnes, une des méthodes les plus efficaces est de les encourager à les lire.
Dans ces livres, vous ne trouverez pas, comme dans d'autres livres, les idées personnelles de l'auteur ou des explications fondées sur des sources douteuses. Vous ne trouverez pas non plus des propos qui sont irrespectueux ou irrévérencieux du fait des sujets sacrés qui sont abordés. Enfin, vous n'aurez pas à trouver également de comptes-rendus désespérés, pessimistes ou suscitant le doute qui peut affecter et troubler le cœur.
PREMIERE PARTIE LA REFUTATION DU DARWINISME INTRODUCTION Pourquoi la théorie de l'évolution? Pour certaines personnes, la théorie de l'évolution n'a que des connotations scientifiques, sans pour autant avoir des conséquences dans leurs vies quotidiennes. Ceci est bien évidemment une idée fausse très répandue. Au-delà du cadre des sciences biologiques, la théorie de l'évolution étaye une philosophie illusoire qui a influencé une grande partie de la population: le matérialisme.
La philosophie matérialiste, qui n'accepte que l'existence des choses matérielles et considère que l'homme n'est "qu'un amas de matière", affirme que l'homme n'est qu'un animal, dont la seule règle de l'existence est le "conflit". En dépit du fait que cette théorie a été répandue comme une philosophie basée sur la science, il n'en demeure pas moins que le matérialisme est un dogme ancien dépourvu de toute base scientifique. En effet, conçu dans la Grèce Antique, ce dogme a été redécouvert par les philosophes athées du 18ème siècle. Par la suite, il a été introduit en Europe dans diverses disciplines scientifiques par des penseurs tels que Karl Marx, Charles Darwin et Sigmund Freud. Autrement dit, la science a été déformée pour laisser de la place au matérialisme.
Les deux derniers siècles ont été le théâtre d'un matérialisme sanglant: les idéologies basées sur le matérialisme (ou des idéologies concurrentes de celui-ci tout en partageant ses doctrines principales) ont entraîné une violence chronique, la guerre et le chaos dans le monde. Le communisme, responsable de la mort de 120 millions de personnes, est le résultat tangible de la philosophie matérialiste. Le fascisme, même s'il prétendait fournir une alternative à la vision matérialiste du monde, a embrassé le concept matérialiste fondamental qui consiste à progresser par le biais du conflit. Il a ainsi suscité des régimes oppressifs, engendré des massacres et provoqué des guerres mondiales et des génocides.
En plus de ces deux idéologies sanglantes, l'éthique sociale et individuelle a été également corrompue par le matérialisme.
Le message illusoire du matérialisme, qui réduit l'homme à un animal dont la vie sur terre est le fruit de la coïncidence et qui ne sent aucune responsabilité envers personne, a démoli les bases morales telles que l'amour, la clémence, le sacrifice de soi, la modestie, l'honnêteté et la justice. Trompés par la devise matérialiste "la vie est une lutte", les individus ont commencé à ne voir dans leurs vies qu'un affrontement d'intérêts, qui mène par la suite à vivre selon la loi de la jungle.
L'empreinte de cette philosophie, qui a des comptes à rendre au sujet des désastres provoqués au cours des deux derniers siècles, est tangible dans chaque idéologie qui utilise la différence entre les gens comme "raison pour justifier la lutte". Il va sans dire que cela s'applique également aux terroristes d'aujourd'hui qui agissent au nom de la religion et massacrent en même temps des milliers d'innocents.
La théorie de l'évolution ou le darwinisme, est très pratique pour compléter le puzzle. Elle présente le mythe que le matérialisme est une idée scientifique. C'est pour cela que Karl Marx, le fondateur du communisme et du matérialisme dialectique, a écrit que le darwinisme était "la base en histoire naturelle" de sa vision du monde.1
Toutefois, cette base est fragile. Les découvertes scientifiques ne cessent de révéler que la croyance populaire qui associe le darwinisme et la science était fausse. Les preuves scientifiques réfutent globalement le darwinisme et révèlent que l'origine de notre existence n'est pas l'évolution mais la création. Dieu a créé l'Univers ainsi que les êtres vivants et l'homme.
Cet ouvrage est écrit pour informer tout le monde de cette réalité. Depuis sa première publication, premièrement en Turquie puis dans de nombreux autres pays, des millions de personnes ont lu ce livre et l'ont apprécié. Ecrit en turc, ce livre a été publié par la suite en anglais, en italien, en espagnol, en russe, en bosniaque, en arabe, en malais et en indonésien. (Ce livre est disponible en libre accès dans toutes ces langues sur le site suivant: www.evolutiondeceit.com)
L'effet de ce livre a été reconnu par les ténors du camp opposé. Harun Yahya a fait l'objet d'un article intitulé "Burning Darwin" (Darwin sur le bûcher) paru dans le New Scientist. Ce périodique célèbre pour ses positions en faveur de Darwin écrit dans son 22ème numéro que Harun Yahya "est un héros international" en ajoutant que les livres de celui-ci "se sont propagés partout dans le monde musulman".
Science, le très célèbre magazine scientifique, a mis l'accent sur l'impact et la complexité des travaux de Harun Yahya. Dans l'article intitulé "Le créationnisme s'enracine là où l'Europe rencontre l'Asie" publié le 18 mai 2001, nous pouvons lire qu'en Turquie "des livres très bien documentés tels que Le mensonge de l'évolution et La face noire du darwinisme ont davantage d'effets que les livres scolaires dans certaines régions du pays".
Le journaliste se consacre par la suite à une évaluation de l'œuvre de Harun Yahya, qui a donné naissance à "l'un des courants anti-évolution les plus forts à l'extérieur de l'Amérique du Nord".
En dépit du fait que ces périodiques témoignent de l'impact de ce livre, il n'en demeure pas moins qu'ils n'offrent aucune réponse aux arguments qu'il contient. Ils en sont tout simplement incapables. La théorie de l'évolution est une véritable impasse; un fait que vous découvrirez en lisant le chapitre suivant. Ce livre vous aidera à vous rendre compte que le darwinisme n'est pas une théorie scientifique mais plutôt un dogme pseudo-scientifique institutionnalisé, malgré les preuves qui le réfutent, au nom de la philosophie matérialiste.
Nous sommes remplis d'espoir que ce livre continuera longtemps encore à contribuer à la réfutation du dogme matérialo-darwiniste qui a pour longtemps et depuis le 19ème siècle trompé l'humanité. Il nous rappellera les faits cruciaux de nos vies respectives, tels que la raison de notre existence et les devoirs qui nous incombent envers notre Créateur.
CHAPITRE 1 S'affranchir des préjugés La majorité des individus prend les paroles des scientifiques pour argent comptant, pour une vérité absolue. Ils ne pensent même pas que ces scientifiques peuvent également avoir des préjugés philosophiques ou idéologiques. En réalité, les scientifiques évolutionnistes imposent leurs propres préjugés et opinions philosophiques au public par le biais d'une science déguisée. A titre d'exemple, même s'ils savent que les événements aléatoires n'engendrent que l'irrégularité et la confusion, ils persistent à clamer que l'ordre merveilleux, la planification et la conception constatés dans l'Univers et chez les organismes vivants ne sont que le fruit du hasard.
Par exemple, un biologiste se rend compte facilement qu'il existe une harmonie incompréhensible dans une molécule de protéine, la composante de la vie, et qu'il n'existe aucune probabilité que cela se soit produit par pur hasard. Toutefois, il prétend que cette protéine est arrivée à l'existence par hasard dans des conditions terrestres primitives quelques milliards d'années auparavant. Il va même plus loin, en prétendant, sans la moindre hésitation, que non seulement une protéine mais des milliards ont été conçues par pur hasard et ont formé par la suite la première cellule vivante. De plus, il défend son opinion avec un entêtement aveugle. Cet individu est un scientifique évolutionniste.
Si ce même scientifique devait trouver trois briques les unes au-dessus des autres, alors qu'il marchait sur un terrain plat, il ne penserait jamais que ces briques se sont retrouvées ensemble par hasard et se sont mises les unes sur les autres, encore par hasard. En effet, une quelconque personne qui affirmerait une telle chose serait considérée insensée.
Donc, comment est-il possible que des personnes capables d'évaluer rationnellement des choses ordinaires de la vie adoptent une telle attitude irrationnelle lorsqu'il s'agit de réflexions sur leur propre existence?
Il est impossible de prétendre que cette attitude est adoptée au nom de la science: une approche scientifique exige de prendre en considération les deux alternatives à chaque fois qu'il existe d'autres alternatives possibles et égales à propos d'un cas particulier. Et si l'une des deux alternatives est moins probable que l'autre, par exemple si elle représente 1% seulement, il sera donc plus rationnel et plus scientifique de considérer valide l'autre alternative, dont le taux de probabilité est de 99%.
Tout en gardant cette base scientifique en tête, nous pouvons déterminer deux hypothèses concernant l'existence de l'être humain sur terre. La première suggère que tous les êtres humains ont été créés par Dieu sous leur structure complexe. La deuxième soutient que la vie est le fruit de coïncidences inconscientes et fortuites. C'est bien cette dernière hypothèse qui est soutenue par la théorie de l'évolution.
Lorsque l'on examine les données scientifiques, celles de la biologie moléculaire à titre d'exemple, nous constatons qu'il est impossible que la moindre cellule vivante, voire l'une des millions de protéines présentes dans cette cellule, ait vu le jour par hasard comme le prétendent les évolutionnistes. Comme nous allons le prouver dans les chapitres suivants, les calculs de probabilité confirment cela également à plusieurs reprises. Aussi, la théorie évolutionniste sur l'apparition des êtres vivants n'a-t-elle aucune probabilité d'être vraie.
Par conséquent, la première hypothèse est "à 100%" vraie. La vie existe de manière consciente; elle a été "créée". Tous les êtres vivants ont vu le jour grâce à un Créateur doté d'un pouvoir, d'une sagesse et d'un savoir supérieurs. Cette réalité n'est pas simplement une conviction; elle est la conclusion normale à laquelle mènent la sagesse, la logique et la science.
Dans ces conditions, notre scientifique "évolutionniste" doit retirer ces propos et adhérer à un fait évident et prouvé. Agir autrement serait faire preuve du sacrifice de la science en faveur de la philosophie, de l'idéologie et du dogme au lieu d'agir en véritable scientifique.
La colère, l'entêtement et les préjugés de notre "scientifique" s'accroissent de plus en plus chaque fois qu'il fait face à la réalité. Son attitude peut être qualifiée par un seul adjectif: "la foi". Une foi plutôt superstitieuse et aveugle car il ne peut y avoir une autre justification à ce rejet des faits ou à un dévouement au scénario grotesque qu'il a imaginé.
Un matérialisme aveugle La foi dont nous parlons est la philosophie matérialiste, qui prétend que la matière a toujours existé et que nulle autre chose n'existe à part la matière. La théorie de l'évolution est le soi-disant "fondement scientifique" de cette philosophie matérialiste, philosophie qu'elle défend aveuglement. Lorsque la science réfute les idées de l'évolution - exactement à l'aboutissement de la fin du 20ème siècle - on tente de déformer celle-ci afin de lui faire accepter la théorie de l'évolution au nom de la survie du matérialisme.
Quelques lignes écrites par l'un des biologistes évolutionnistes turcs les plus célèbres sont un exemple pertinent. Elles nous permettent de constater le jugement désordonné et la retenue que ce dévouement aveugle entraîne. Ce scientifique évoque la probabilité de la formation aléatoire du cytochrome-C, l'une des enzymes les plus vitales pour la vie. Ci-dessous ses propos:
La probabilité de la formation d'une séquence de cytochrome-C équivaut à zéro. Car, si la vie nécessite une certaine séquence, l'on peut dire que celle-ci a une probabilité réalisable une fois dans l'Univers entier. Sinon, certaines forces métaphysiques au-delà de notre définition ont dû intervenir dans sa formation. Accepter cette dernière hypothèse ne convient pas au but que la science s'est assigné. Par conséquent, nous devons explorer la première hypothèse.2
Le scientifique trouve qu'il est "plus scientifique" d'accepter une possibilité dont le taux de probabilité "est égal à zéro" que d'envisager la création. Toutefois, et conformément aux règles de la science, s'il existe deux alternatives d'explication à propos d'un événement et si la probabilité que l'une d'elles se réalise est égale à zéro, l'autre alternative est donc la bonne. Cependant, l'approche matérialiste dogmatique proscrit l'idée qu'un Créateur supérieur existe. Cette proscription pousse ce scientifique - ainsi que plusieurs autres qui croient au même dogme matérialiste - à accepter des idées contraires à la raison.
Ceux qui croient et font confiance à ces scientifiques sont à leur tour captivés et aveuglés par ce champ matérialiste et finissent par adopter cette même psychologie insensible lorsqu'ils lisent leurs livres et articles.
Ce point de vue matérialiste et dogmatique est la raison pour laquelle plusieurs scientifiques sont athées. Ceux qui s'affranchissent de ce dogme et pensent avec un esprit ouvert n'hésitent pas à accepter l'idée qu'un Créateur existe. Le biochimiste américain, Dr Michael J. Behe, l'un de ces noms éminents qui soutiennent la théorie du "dessein intelligent", qui est très acceptée récemment, décrit les scientifiques qui refusent toujours de croire en la "conception" ou la "création" des organismes vivants, comme suit:
Tout au long des quatre dernières décennies, la biochimie moderne a pu dévoiler les mystères de la cellule. Pour cela, elle a nécessité des dizaines de milliers d'individus qui ont consacré les meilleures parties de leurs vies au travail exigeant du laboratoire... Le résultat de ces efforts consacrés à l'exploration de la cellule - l'investigation de la vie au niveau moléculaire - est un cri strident, fort et clair clamant la "conception". Le résultat est tellement important et dénué d'ambiguïté qu'il doit figurer parmi les exploits de l'histoire de la science... Or au lieu de cela, un étrange silence embarrassé entoure la complexité absolue de la cellule. Pourquoi la communauté scientifique ne s'approprie-t-elle pas cupidement sa découverte surprenante? Pourquoi l'idée de conception est-elle manipulée avec des gants intellectuels? Le dilemme c'est lorsqu'une partie [du sujet] est appelée conception intelligente, l'autre partie doit être appelée Dieu.3
Ceci est la situation fâcheuse dans laquelle se trouvent les scientifiques évolutionnistes que vous voyez dans les magazines et dont vous lisez les ouvrages peut-être. Toutes les recherches effectuées par ces individus leur démontrent l'existence d'un Créateur. Il n'en demeure pas moins qu'ils sont tellement insensibles et aveuglés par l'éducation dogmatique matérialiste qu'ils ont assimilé qu'ils persistent dans leur reniement.
Ceux qui négligent constamment les signes et les preuves du Créateur deviennent totalement insensibles. A l'intérieur d'eux-mêmes, ils sont enfermés dans une confiance aveugle issue de leur insensibilité. Ils finissent par soutenir une idée absurde comme une vertu. Un bon exemple est sans doute le cas du célèbre évolutionniste Richard Dawkins, qui appelle les chrétiens à ne pas penser au miracle lorsqu'ils voient la statue de la vierge Marie les saluer. Selon Dawkins, "il est probable que tous les atomes du bras de la statue se soient mis à bouger en même temps vers la même direction - un phénomène possible mais dont la probabilité reste très faible".4
La psychologie des athées a existé tout au long de l'histoire. Elle est ainsi décrite dans le Coran:
Et si nous faisions descendre les Anges vers eux, (comme ils l'avaient proposé) si les morts leur parlaient, et si Nous rassemblions toute chose devant eux, ils ne croiraient que si Allah veut. Mais la plupart d'entre eux ignorent. (Sourate al-An'am, 111)
Comme ce verset le met en évidence, la pensée dogmatique des évolutionnistes n'est pas très originale et n'est pas exclusive à ce mouvement. Au fait, ce que maintient le scientifique évolutionniste n'est pas une pensée scientifique moderne mais plutôt une forme d'ignorance qui prévaut depuis l'époque des païens. Cette pensée est également décrite dans un autre verset du Coran:
Et même si Nous ouvrions pour eux une porte du ciel, et qu'ils pussent y monter, ils diraient: "Vraiment nos yeux sont voilés. Mais plutôt, nous sommes des gens ensorcelés". (Sourate al-Hijr, 14-15)
Les évolutionnistes et l'endoctrinement de masse Comme c'est indiqué dans les versets ci-dessus, les individus n'arrivent pas à percevoir la réalité de leur existence car ils sont envoûtés et n'arrivent pas à raisonner. C'est ce même "envoûtement" qui est la base de l'acceptation répandue de la théorie de l'évolution. Ce que nous appelons "envoûtement" est un conditionnement acquis par l'endoctrinement. Les individus sont exposés à un endoctrinement tellement intense au sujet de cette théorie qu'ils ne se rendent même pas compte de la déformation qui existe.
Cet endoctrinement a un effet négatif sur le cerveau; il désactive la faculté de jugement. Etant donné que le cerveau est régulièrement exposé à l'endoctrinement, il commence à percevoir la réalité non pas telle qu'elle est mais telle qu'elle lui a été inculquée. Il existe d'autres exemples de ce phénomène: si l'on hypnotise un individu et l'on lui fait croire que le lit sur lequel il est allongé est en réalité une voiture, il continuera à croire qu'il s'agit d'une voiture après la fin de la séance de l'hypnose. Il croit que c'est un fait logique et rationnel car il voit bien que c'est une voiture et il n'a aucun doute là-dessus. Cet exemple témoigne de l'efficacité et du pouvoir du mécanisme de l'endoctrinement. Il s'agit effectivement d'une réalité prouvée et vérifiée par de nombreuses expériences rapportées dans les ouvrages scientifiques, qui sont le sujet récurrent d'ouvrages de psychologie et de psychiatrie.
Ce sont bien ces méthodes d'endoctrinement qui imposent aux masses la théorie de l'évolution et la vision matérialiste du monde. Ceux qui sont exposés à cet endoctrinement constant à travers les médias, les institutions académiques et les conférences "scientifiques" n'arrivent pas à se rendre compte que l'adhésion à cette théorie est contraire aux principes élémentaires de la raison. C'est ce même endoctrinement dont souffrent les scientifiques. Plus le temps passe, plus les scientifiques en début de carrière adoptent la conception matérialiste du monde. Captivés et envoûtés, ils partent en quête d'une confirmation scientifique des allégations irrationnelles et démodées du 19ème siècle, même si celles-ci ont été réfutées par la science.
D'autres mécanismes obligent les scientifiques à adopter les théories évolutionniste et matérialiste. Dans les pays occidentaux, un scientifique doit se conformer à certains critères afin d'être éligible à la promotion professionnelle ou afin qu'il puisse voir ses articles publiés dans les revues scientifiques. L'acceptation sans réserve de l'évolution en est le critère principal. Ce système pousse les scientifiques tellement loin qu'ils sont disposés à consacrer leur vie et carrière scientifique pour un dogme. Le spécialiste américain en biologie moléculaire, Jonathan Wells, mentionne ces pressions dans son livre, Icons of Revolution, publié en 2000:
... Les darwinistes dogmatiques commencent par imposer une interprétation très étroite et déclarent que c'est le seul moyen de faire de la science.
Les critiques sont alors traités de non-scientifiques et leurs articles sont alors rejetés par les journaux du courant dominant, dont la ligne éditoriale est dominée par les dogmatiques. Ceux qui se montrent critiques se voient interdire les fonds accordés généralement par les agences gouvernementales, qui envoient les propositions de subvention aux dogmatiques pour leurs revues "paires". Eventuellement, ces critiques sont exclus de la communauté scientifique. Dans ce processus, les preuves contre la vision darwinienne finissent par disparaître tout simplement, comme les témoins s'effacent devant les criminels. Il arrive qu'elles soient dissimulées dans les publications spécialisées, auxquelles seul un chercheur consciencieux peut accéder. Les critiques sont réduits au silence et les preuves sont enterrées. Les dogmatiques déclarent alors qu'il existe un débat scientifique à propos de leur théorie mais qu'aucune contre-preuve n'existe.5
C'est bien cette réalité qui est sous-jacente à l'affirmation que "la théorie de l'évolution est acceptée par le monde de la science". Cette théorie est encore en vie non pas parce qu'elle recèle une valeur scientifique mais parce qu'elle est une contrainte idéologique. Très peu de scientifiques qui sont conscients de ce fait osent signaler que le roi est nu.
Dans les pages de ce livre, nous aborderons les conclusions de la science moderne au sujet de la théorie de l'évolution. Ces conclusions qui réfutent cette théorie sont soit ignorées par les évolutionnistes, soit "enterrées dans des publications spécialisées" alors qu'elles sont la preuve irréfutable de l'existence de Dieu. Le lecteur se rendra compte que l'évolution est une supercherie - un mensonge réfuté chaque instant par la science mais soutenu afin de cacher le fait de la création. Ce que l'on attend du lecteur c'est qu'il se réveille de cet envoûtement qui rend les individus aveugles et les prive de leur faculté de discernement et de jugement. Enfin, qu'il puisse réfléchir aux idées de ce livre.
Si le lecteur pense de manière claire, libre et dénuée de tout préjugé, il découvrira vite la vérité limpide. Cette vérité inévitable est prouvée également par la science moderne dans tous ses aspects: les organismes vivants sont venus à la vie non pas par pur hasard mais par un processus de création. L'homme peut facilement voir que la création est un fait s'il contemple sa propre existence; comme il a été créé à partir d'une goutte d'eau, ou s'il contemple la perfection de chaque être vivant.
CHAPITRE 2 Une brève histoire de la théorie Les racines de la pensée évolutionniste remontent à l'Antiquité. C'est un dogme ancien qui consiste à nier la création. La majorité des philosophes païens de la Grèce Ancienne défendait l'idée de l'évolution. Lorsque l'on examine l'histoire de la philosophie, nous découvrons que l'idée de l'évolution est la base de nombreuses philosophies païennes.
Cependant, ce n'est pas cette ancienne philosophie païenne, mais plutôt la foi en Dieu qui a joué un rôle déterminant dans le développement de la science moderne. La majorité des pionniers de la science moderne croyait en l'existence de Dieu; et à travers l'étude de la science, ils ont tenté de découvrir cet Univers que Dieu a créé et percer le mystère de Ses lois et de Sa création. Les astronomes tels que Léonard de Vinci, Copernic, Kepler et Galilée; le père de la paléontologie, Cuvier, le fondateur de la botanique et de la zoologie, Linnaeus, et Isaac Newton, connu comme "le plus grand scientifique de tous les temps", ont tous étudié la science en partant du principe que non seulement Dieu existe mais que l'Univers entier est issu de Sa création.6 Albert Einstein, l'un des plus grands génies de notre époque, était un scientifique dévot qui croyait en Dieu et disait: "Je ne peux pas concevoir un vrai scientifique dénué de cette foi profonde. Cette situation peut être décrite par cette image: la science sans religion serait éclopée." 7
L'un des fondateurs de la physique moderne, le physicien allemand Max Planck a déclaré: "Quiconque s'est engagé sérieusement sur le sentier de la science se rend compte qu'il est inscrit sur les portes du temple de la science: vous devez avoir la foi. Il s'agit d'une qualité indispensable dont on ne pas se passer."8
La théorie de l'évolution est le résultat de la philosophie matérialiste, qui a vu le jour avec le renouveau des philosophies matérialistes anciennes, et qui s'est répandue durant le 19ème siècle. Comme nous l'avons déjà expliqué, le matérialisme cherche à expliquer la nature grâce à des facteurs purement matériels. Puisque cette philosophie nie la création dès le départ, elle affirme que chaque chose, animée ou inanimée, est apparue sans un acte de création mais plutôt grâce à une coïncidence, qui par la suite a nécessité une organisation. L'esprit humain, toutefois, est tellement structuré qu'il ne peut s'empêcher de penser à un organisateur lorsqu'il est face à une condition d'ordre. La philosophie matérialiste, qui est contraire à cette caractéristique fondamentale de l'esprit humain, a produit "la théorie de l'évolution" au cours du 19ème siècle.
L'imagination de Darwin La personne qui a établi la théorie de l'évolution comme nous la connaissons aujourd'hui était un naturaliste amateur anglais, Charles Robert Darwin.
Darwin n'avait jamais reçu une formation académique en biologie. Il s'intéressait en tant qu'amateur à la nature et aux êtres vivants. Ses intérêts l'ont amené à rejoindre de manière bénévole une expédition à bord d'un bateau nommé H.M.S. Beagle, qui avait mis les voiles à partir de l'Angleterre en 1832 et effectué des voyages à travers le monde pendant cinq années. Le jeune Darwin était impressionné par diverses espèces d'êtres vivants, particulièrement certains pinsons qu'il avait vus dans les îles Galapagos. Il a pensé que la diversité de leurs becs était le résultat d'une adaptation à leur milieu naturel. Avec cette idée en tête, il a supposé que l'origine de la vie et des espèces résidait dans le concept de "l'adaptation à l'environnement". Selon Darwin, les divers êtres vivants n'étaient pas créés séparément par Dieu mais descendaient tous d'un ancêtre commun et sont devenus différents les uns des autres à cause des conditions naturelles.
L'hypothèse de Darwin ne reposait sur aucune découverte ni expérience scientifique. Pourtant, il a transformé son idée en une théorie prétentieuse grâce au soutien et à l'encouragement qu'il a reçus de la part des célèbres biologistes matérialistes de son temps. L'idée était que les individus qui s'étaient adaptés le mieux à l'environnement ont transféré leurs qualités aux générations suivantes. Ces qualités avantageuses se sont accumulées avec le temps et ont transformé l'individu en une espèce complètement différente de ses ancêtres (l'origine de ces "qualités avantageuses" n'était pas connue à cette époque). Selon Darwin, l'homme était le résultat le mieux développé de ce mécanisme.
Darwin a appelé ce processus "l'évolution par la sélection naturelle". Il a cru avoir trouvé "l'origine des espèces": l'origine d'une espèce est une autre espèce. En 1859, il a publié ces opinions dans son livre intitulé L'origine des espèces par la sélection naturelle.
Darwin était parfaitement conscient que cette théorie recouvrait plusieurs anomalies. Il en a fait la confession dans le chapitre "Les difficultés de la théorie" de son livre. Ces difficultés concernaient, en premier chef, les archives fossiles, des organes complexes d'êtres vivants qui ne peuvent pas être expliqués par la coïncidence (par exemple, l'œil). Darwin espérait que ces difficultés seraient surmontées grâce à de nouvelles découvertes. Toutefois, cela ne l'a pas empêché de fournir des explications inadaptées à un bon nombre de ces difficultés. Le physicien américain Lipson a commenté les "difficultés" de Darwin comme suit:
A la lecture de L'origine des espèces, j'ai trouvé que Darwin était beaucoup moins sûr de lui-même qu'on aime souvent le présenter. Le chapitre intitulé "Les difficultés de la théorie", par exemple, démontre un doute manifeste. En tant que physicien, j'ai été particulièrement intrigué par son commentaire sur le fait que l'œil est apparu.9
Alors qu'il développait sa théorie, Darwin était très impressionné par un bon nombre de biologistes évolutionnistes qui l'avaient précédé, et principalement par le biologiste français Lamarck.10 Selon Lamarck, les êtres vivants se sont transmis les traits acquis de leur vivant de génération en génération pour ainsi évoluer. Par exemple, les girafes ont évolué des animaux ressemblant à l'antilope en allongeant leur cou au fur et à mesure qu'ils essayaient d'atteindre des branches de plus en plus hautes pour se nourrir. Darwin a ainsi fait recours à la thèse de la "transmission des traits acquis" proposée par Lamarck en tant que trait ayant permis l'évolution des êtres vivants.
Or, tant Darwin que Lamarck étaient en tort parce qu'à leur époque la vie ne pouvait être étudiée que grâce à une technologie peu élaborée et dont le stade de technicité était très inadapté. Des disciplines scientifiques telles que la génétique ou la biochimie n'avaient même pas de nom. Aussi leurs théories devaient-elles dépendre entièrement de leur imagination.
Alors que le livre de Darwin faisait encore écho, un botaniste autrichien du nom de Gregor Mendel, découvrit les lois de l'hérédité en 1865. Cette découverte, quelque peu ignorée jusqu'à la fin du siècle, a eu un très grand succès en 1900. Ce fut la naissance de la génétique. Quelque temps plus tard la structure des gènes et des chromosomes fut découverte. La découverte, durant les années 50, de la structure de la molécule d'ADN qui englobe l'information génétique, a envoyé la théorie de Darwin dans les cordes. La raison en est la complexité incroyable de la vie et l'invalidation des mécanismes évolutionnistes proposés par Darwin.
Ces développements auraient dû faire disparaître la théorie de Darwin de l'histoire. En revanche, ce ne fut pas le cas car certains cercles ont insisté à réviser, renouveler et élever la théorie au stade de théorie scientifique. Or, l'on comprend mieux ces efforts lorsqu'on se rend compte que derrière cette théorie se cachent des intentions idéologiques plutôt que des préoccupations scientifiques.
Les tentatives désespérées du néo-darwinisme La théorie de Darwin est entrée dans une crise profonde à cause des lois de la génétique découvertes lors du premier quart du 20ème siècle.
Toutefois, un groupe de scientifiques déterminés à rester fidèles à Darwin a tenté de trouver des solutions. Ils se sont retrouvés lors d'une réunion organisée par la Société Géologique d'Amérique en 1941. Des généticiens tels que G. Ledyard Stebbins et Theodosius Dobzhansky, des zoologistes tels que Ernst Mayr et Julian Huxley, des paléontologues tels que George Gaylord Simpson et Glenn L. Jepsen, ainsi que des généticiens mathématiciens comme Ronald Fisher et Sewall Right, se sont accordés après de longues discussions sur les méthodes pour "rafistoler" le darwinisme.
Ce cadre a mis l'accent sur la question de l'origine des variations avantageuses qui apparemment auraient causé l'évolution des organismes vivants - une question que Darwin lui-même à défaut de pouvoir l'expliquer a tout simplement essayé d'éviter en se remettant aux conclusions de Lamarck.
L'idée était maintenant devenue "mutations aléatoires". Ils ont convenu d'appeler cette nouvelle théorie "la théorie moderne de l'évolution synthétique". Elle a été conçue par le rajout du concept de la mutation à la thèse de la sélection naturelle élaborée par Darwin. En très peu de temps, cette théorie est devenue célèbre sous le nom de "néo-darwinisme" et ceux qui la soutiennent s'appellent "les néo-darwinistes".
Les décennies suivantes allaient devenir une ère marquée par des tentatives désespérées pour prouver le néo-darwinisme. Il était déjà connu que les mutations - ou les "accidents"- qui ont eu lieu dans les gènes des organismes vivants ont toujours été nocives. Les néo-darwinistes ont alors essayé d'établir un cas pour les "mutations avantageuses" en procédant à des milliers d'expériences de mutation. Toutes ces tentatives ont été vaines.
Ils ont également tenté de prouver que les premiers organismes vivants étaient apparus par hasard dans des conditions terrestres primitives que la théorie avait énoncées. Toutefois, ces tentatives s'étaient soldées par un autre échec. Chaque expérience qui cherchait à prouver que la vie aurait pu apparaître par hasard se soldait par un échec. Les calculs de probabilité ont prouvé que même la moindre protéine, la base de la vie, ne pouvait devoir son origine au hasard. Et la cellule qui soi-disant serait apparue par hasard dans des conditions terrestres primitives et incontrôlables, comme le soutiennent les évolutionnistes, ne pouvait pas être synthétisée même dans les plus sophistiqués des laboratoires du 20ème siècle.
La théorie néo-darwiniste a également perdu face aux archives fossiles. Aucune "forme transitionnelle", pourtant soutenue par les néo-darwinistes pour démontrer l'évolution progressive des organismes vivants d'un état primitif à celui développé, n'a été découverte en aucun endroit du globe. De plus, l'anatomie comparative a prouvé que les espèces supposées avoir évolué les unes des autres disposent en réalité de caractéristiques anatomiques différentes et qu'elles ne pouvaient en aucun cas être ancêtres ou descendants les unes des autres.
Cependant, le néo-darwinisme n'a jamais été une théorie scientifique, mais seulement un dogme idéologique, sinon une sorte de "religion". Le professeur darwiniste de philosophie et de zoologie, Michael Ruse avoue cela comme suit:
Et certainement, il n'y a aucun doute que dans le passé, et même de nos jours à mon avis, que pour plusieurs évolutionnistes, la théorie de l'évolution a fait office d'une religion séculière... Et il me semble très clair qu'à un certain niveau très élémentaire, l'évolution en tant que théorie scientifique est subordonnée à un certain naturalisme...11
C'est pour cette raison que les poids lourds de la théorie de l'évolution continuent à défendre celle-ci en dépit de toutes les preuves qui la réfutent. Toutefois, ils n'arrivent pas à s'accorder sur quel modèle, parmi tous ceux proposés pour la réalisation de l'évolution, est le "bon".
L'un des modèles les plus importants est le scénario fantastique connu sous le nom de "l'équilibre ponctué".
Essai et erreur: l'équilibre ponctué La majorité des scientifiques qui croient à la théorie de l'évolution acceptent la théorie néo-darwiniste de l'évolution lente et progressive. Il n'en demeure pas moins que ces dernières décennies ont vu la proposition d'un modèle différent. Il s'agit de "l'équilibre ponctué". Ce modèle rejette l'idée de l'évolution progressive développée par Darwin et soutient que l'évolution a eu lieu à grands "sauts" discontinus.
Les premiers défenseurs bruyants de cette notion sont apparus vers le début des années 70. Deux paléontologistes américains, Niles Eldredge et Stephen Jay Gould, étaient tout à fait conscients que les revendications de la théorie néo-darwiniste ont été entièrement réfutées par les archives fossiles. En effet, les fossiles sont la preuve que les organismes vivants ne sont pas apparus grâce à une évolution progressive, mais plutôt de manière soudaine et sous une forme complète. Les néo-darwinistes ont longtemps caressé le rêve -jusqu'à nos jours - qui consiste à espérer que les formes transitionnelles perdues seraient découvertes un jour. Conscients que cet espoir était infondé, Eldredge et Gould demeuraient incapables d'abandonner ce dogme de l'évolution. Aussi, ont-ils proposé un nouveau modèle: l'équilibre ponctué. Selon ce modèle, l'évolution n'est pas issue de variations mineures mais plutôt d'importants changements soudains.
Ce modèle n'est au fond qu'une fantaisie. Par exemple, le paléontologiste européen O. H. Shindewolf, qui avait ouvert la voie devant Eldredge et Gould, prétendait que le premier oiseau était sorti d'un œuf de reptile, en tant que "mutation importante"; le résultat d'un énorme "accident" survenu dans la structure génétique.12 Selon cette même théorie, des animaux terrestres auraient pu se transformer en baleines géantes après une transformation générale soudaine. Ces revendications, qui contredisent toutes les lois de la génétique, de la biophysique et de la biochimie sont aussi scientifiques que les comptes de fées des grenouilles qui se transforment en princes! En revanche, déprimés par la crise que traversait l'idée soutenue par le néo-darwinisme, certains paléontologistes évolutionnistes ont embrassé cette théorie, qui se distinguait par le simple fait qu'elle était encore plus étrange que le néo-darwinisme lui-même.
Le seul but de ce modèle est de fournir une explication aux failles des archives fossiles que le modèle néo-darwiniste n'arrive pas à expliquer.
Toutefois, ce n'est pas très rationnel de prétendre expliquer la faille du fossile dans l'évolution des oiseaux en déclarant qu'un oiseau est apparu tout d'un coup d'un œuf de reptile, car conformément aux aveux des évolutionnistes, l'évolution d'une espèce vers une autre nécessite un chargement conséquent et avantageux dans l'information génétique. Or, pas la moindre mutation n'aboutit à l'amélioration de l'information génétique ni au rajout d'une autre information à celle-ci. Les mutations ne font que déranger l'information génétique. Ainsi, les "mutations importantes" imaginées par le modèle de l'équilibre ponctué ne causeraient que des réductions et des détériorations "importantes", c'est à dire "conséquentes" dans l'information génétique.
De plus, le modèle de "l'équilibre ponctué" s'effondre dès le départ car il est incapable de répondre à la question de l'origine de la vie, qui est également celle qui réfute le modèle néo-darwiniste dès le départ. Puisque la moindre protéine n'a pas pu apparaître par hasard, savoir si les organismes formés de milliards de ces protéines ont subi une évolution "ponctuée" ou "progressive" n'a absolument aucun sens.
Malgré cela, le modèle qui vient à l'esprit lorsqu'il est question de l'évolution de nos jours est encore le néo-darwinisme. Dans les chapitres suivants, nous examinerons tout d'abord deux mécanismes imaginaires du modèle néo-darwiniste puis nous examinerons de plus près la question des fossiles afin de tester ce modèle. Ensuite, nous étudierons la question de l'origine de la vie, qui invalide tant le modèle néo-darwiniste que l'ensemble des autres modèles évolutionnistes tels que "l'évolution par sauts".
Avant d'inaugurer cette démarche, il est utile de rappeler au lecteur que la réalité que nous affronterons à chaque étape concerne le fait que le scénario de l'évolution n'est qu'un conte de fées, une énorme supercherie qui est totalement en contradiction avec le monde réel. Il s'agit d'un scénario utilisé pour tromper le monde pendant 140 années. Grâce aux découvertes scientifiques récentes, ses arguments lancinants sont devenus finalement impossibles à maintenir.
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CHAPITRE 3 LE MENSONGE DE L'EVOLUTION CHAPITRE 3 Les mécanismes imaginaires de l'évolution Le modèle néo-darwiniste, que nous considérerons comme le "courant dominant" de la théorie de l'évolution de nos jours, prétend que la vie s'est développée à travers deux mécanismes naturalistes: "la sélection naturelle" et "la mutation". Cette théorie soutient principalement ce qui suit: la sélection naturelle et la mutation sont deux mécanismes complémentaires. L'origine des modifications évolutionnistes est la mutation qui s'opère au hasard dans la structure génétique des êtres vivants. Les traits provoqués par les mutations sont sélectionnés par le mécanisme de la sélection naturelle ce qui entraîne l'évolution des êtres vivants.
Lorsque nous examinons cette théorie de plus près, nous trouvons que ces mécanismes évolutionnistes n'existent pas du tout. Car, ni la sélection naturelle ni les mutations ne contribuent à l'idée que les diverses espèces ont évolué et se sont transformées les unes en les autres.
La sélection naturelle La sélection naturelle, qui est un processus de la nature, était connue des biologistes avant Darwin. Celui-ci l'a définie comme "un mécanisme qui protège les espèces du changement sans être altérées". Il a été le premier à avancer que ce processus avait un pouvoir évolutionniste et donc construit sa théorie entière sur ce postulat. Le titre qu'il a choisi pour son livre illustre bien que la sélection naturelle était la base de sa théorie: L'origine des espèces, par la sélection naturelle...
Cependant, depuis l'époque de Darwin il n'y a pas eu le soupçon d'une preuve que la sélection naturelle entraîne une évolution des êtres vivants.
Colin Patterson, le paléontologue par excellence du Musée d'Histoire Naturelle en Angleterre, qui par ailleurs est également un évolutionniste connu, affirme qu'aucune observation n'a jamais prouvé que la sélection naturelle pouvait causer l'évolution des choses:
Personne n'a jamais produit une espèce grâce aux mécanismes de sélection naturelle. Personne n'a jamais pu s'en approcher et c'est sur ce point que la polémique se focalise dans le néo-darwinisme.13
La sélection naturelle soutient que les êtres vivants qui s'adaptent le mieux aux conditions naturelles de leur environnement vaincront et survivront, alors que ceux qui n'y arrivent pas disparaîtront. Par exemple, au sein d'un troupeau de cerfs sous la menace d'animaux prédateurs, ceux qui peuvent courir plus vite seront naturellement les survivants. Ceci est incontestable. En revanche, peu importe combien de temps ce processus continuera, il ne pourra pas transformer ces cerfs en d'autres espèces. Un cerf sera toujours un cerf.
Lorsque nous examinons les phénomènes présentés par les évolutionnistes comme des exemples de sélection naturelle, nous trouverons qu'il ne s'agit que des tentatives d'induire le lecteur en erreur.
Le mélanisme industriel En 1986, Douglas Futuyma publia un livre intitulé La biologie de l'évolution. Ce livre est considéré comme l'une des sources expliquant de manière très explicite la théorie de l'évolution par la sélection naturelle. L'un de ses exemples les plus connus à ce sujet est la couleur des phalènes, qui était plus sombre durant la révolution industrielle en Angleterre. Il est possible de trouver l'histoire du mélanisme industriel dans presque tous les ouvrages de la biologie évolutionniste et pas seulement dans celui de Futuyma. L'histoire est basée sur une série d'expériences conduites par le physicien et biologiste britannique, Bernard Kettlewel durant les années 50 et peut être résumée ainsi:
Selon le compte rendu au sujet de la conséquence de la révolution industrielle en Angleterre, la couleur de l'écorce des arbres dans les environs de Manchester était plutôt claire. Ainsi, les phalènes de couleur plus sombre (mélanique) qui se posaient sur ces arbres pouvaient êtres facilement repérées par les oiseaux qui s'en nourrissaient et par conséquent avaient peu de chance de survivre. Cinquante années plus tard, dans les régions boisées où la pollution a tué les lichens, les écorces des arbres avaient noirci et à ce moment-là les phalènes dont la couleur était plus claire devenaient la cible idéale. Ainsi, le nombre de phalènes à couleur claire se réduisait alors que celui de phalènes sombres augmentait puisqu'elles étaient plus difficiles à repérer. Les évolutionnistes utilisent ce phénomène comme une preuve irréfutable de leur théorie. Il n'en demeure pas moins que ces évolutionnistes se consolent et se réfugient derrière cette façade qui consiste à montrer comment les phalènes claires se sont "transformées" en phalènes sombres.
Cependant, il faut bien préciser - même si l'on croit que c'est vrai - que cette situation ne saurait être utilisée en tant que preuve de la théorie de l'évolution. Car, la sélection naturelle n'a pas donné lieu à une forme qui n'existait pas avant. Les phalènes de couleur sombre existaient bien avant la révolution industrielle. Ce qui a changé en revanche ce sont les proportions des variétés existantes dans la population des phalènes. En effet, les phalènes n'ont pas acquis un nouveau trait ou un nouvel organe, qui aurait causé l'apparition d'une nouvelle "espèce". Pour qu'une phalène se transforme en une autre espèce, un oiseau par exemple, de nouveaux éléments devraient être ajoutés aux gènes. C'est à dire, un programme génétique complètement distinct devait être réalisé afin d'inclure des informations sur les caractéristiques physiques de l'oiseau.
C'est la réponse à fournir face à l'histoire racontée par les évolutionnistes concernant le mélanisme évolutionniste. Toutefois, il existe un aspect plus intéressant à cette histoire: ce n'est pas seulement son interprétation qui comporte des anomalies mais l'histoire elle-même. Comme l'explique si bien le spécialiste en biologie moléculaire dans son livre Icons of Evolution, l'histoire des phalènes répétée dans tous les ouvrages de biologie évolutionniste, devenant ainsi une "icône" en ce sens, est loin de refléter la vérité. Wells évoque dans son livre comment l'expérience de Bernard Kettlewell, qui est connue en tant que "preuve expérimentale" de l'histoire, est au fait un scandale scientifique. Certains éléments principaux de ce scandale sont:
- Plusieurs expériences effectuées après que Kettlewell a révélé que seule une partie de ces phalènes se plaçait sur les troncs d'arbres et que toutes les autres préféraient se mettre en les petites branches horizontales. Depuis 1980, il était évident que les phalènes sombres ne se mettent généralement pas sur les arbres. En 25 ans de travail sur le terrain, plusieurs scientifiques tels Cyril Clarke et Rory Howlett, Michael Majerus, Tony Liebert et Paul Brakefield ont conclu que "dans l'expérience de Kettlewell, les phalènes ont été forcées à réagir de manière atypique. Aussi, les résultats des tests ne pouvaient-ils pas être acceptés comme scientifiques".
- Les scientifiques qui ont testé les conclusions de Kettlewell ont trouvé des choses encore plus intéressantes. Puisque le nombre de phalènes claires est normalement réduit dans les régions les moins polluées d'Angleterre, les phalènes sombres étaient quatre fois plus nombreuses que les claires. Cela revient à dire qu'il n'existe pas de corrélation entre la population des phalènes et les troncs d'arbres comme le soutient Kettlewell et le répètent presque toutes les sources évolutionnistes.
- Au fur et à mesure que la recherche s'approfondissait, le scandale changeait de dimension: "les phalènes sur les troncs d'arbres" photographiées par Kettlewell, étaient en réalité des phalènes mortes. Kettlewel avait utilisé des spécimens morts collés ou accrochés à des troncs d'arbres puis photographiés dessus. En vérité, il y avait peu de chances de prendre une telle photo car les phalènes n'étaient pas sur les troncs mais plutôt entre les feuilles.14
Ces faits n'ont été dévoilés par la communauté scientifique que dans les années 90. L'effondrement du mythe du mélanisme industriel, qui fut pendant des décennies l'un des plus précieux sujets dans les cours de "l'introduction à l'évolution", a profondément déçu les évolutionnistes. L'un d'eux, Jerry Coyne, a déclaré:
Ma propre réaction ressemble au désarroi lorsque j'ai découvert à l'âge de six ans que c'était mon père et non pas le père Noël qui amenait les cadeaux de Noël.15
Ainsi, "l'exemple le plus célèbre de la théorie de la sélection naturelle" a été relégué aux oubliettes de l'histoire en tant que scandale scientifique. C'était inévitable, car la sélection naturelle n'est pas un "mécanisme évolutionniste" contrairement à ce que les évolutionnistes prétendent. Elle n'a pas la capacité d'ajouter un nouvel organe à un organisme vivant, encore moins le lui enlever ou transformer l'organisme en une autre espèce.
La sélection naturelle peut-elle expliquer la complexité? La sélection naturelle ne contribue en rien à la théorie de l'évolution. Car ce mécanisme ne peut jamais accroître ou améliorer l'information génétique d'une espèce, encore moins transformer une espèce en une autre; une étoile de mer en un poisson, un poisson en une grenouille, une grenouille en crocodile ou un crocodile en oiseau. Le défenseur le plus fervent de l'équilibre ponctué, Gould, évoque cette impasse de la sélection naturelle comme suit:
L'essence du darwinisme réside en une seule phrase: la sélection naturelle est la force créative du changement évolutionniste. Personne ne nie que la sélection naturelle jouera un rôle négatif dans l'élimination du plus faible. Les théories darwiniennes exigent d'elles la création du plus fort également.16
L'une des méthodes trompeuses employées par les évolutionnistes dans le cadre de la sélection naturelle est leur effort qui consiste à présenter ce mécanisme en tant que concepteur conscient. Toutefois, la sélection naturelle n'a pas de conscience. Elle ne possède pas une volonté capable de décider ce qui est bien et ce qui mauvais pour les êtres vivants. Par conséquent, la sélection naturelle ne peut pas expliquer les systèmes biologiques et les organes qui sont caractérisés par "une complexité irréductible". Ces systèmes et organes sont composés par la coopération de plusieurs parties et ne sont plus fonctionnels si l'une de ces parties est absente ou défectueuse. (Par exemple, l'œil humain ne fonctionne que s'il existe dans tous ses détails) Ainsi, la volonté qui regroupe toutes ces parties doit être capable d'anticiper le futur et d'opter pour un objectif bénéfique que l'on doit atteindre lors de l'étape finale. Puisque le mécanisme naturel est dénué de conscience et de volonté, il est incapable d'accomplir une telle tâche. Ce fait, qui démolit les fondations de la théorie de l'évolution, inquiétait également Darwin:
Si la démonstration pouvait être faite que l'organe complexe existe sans avoir été formé par de nombreuses petites modifications successives, ma théorie ne tiendrait plus.17
La sélection naturelle n'élimine que le faible, le défiguré ou les individus les moins adaptés parmi une espèce. Elle ne peut pas créer de nouvelles espèces, de nouvelles informations génétiques ou de nouveaux organes. En bref, elle ne peut pas faire en sorte que les choses évoluent. Darwin avait accepté cette réalité en déclarant: "La sélection naturelle ne peut rien faire avant que les variations favorables n'aient lieu."18 C'est pour cela que le néo-darwinisme a dû élever les mutations à la hauteur de la sélection naturelle comme "cause des changements bénéfiques". Toutefois, comme nous allons le voir, les mutations ne peuvent être que "la source de changements nuisibles".
Les mutations Les mutations sont des coupures ou des remplacements qui ont lieu à l'intérieur de la molécule d'ADN contenant l'information génétique et qui se trouve dans le noyau de la cellule d'un organisme vivant. Ces coupures ou remplacements résultent d'effets externes tels que les radiations ou les actions chimiques. Chaque mutation est un "accident" qui soit détériore les nucléotides qui composent l'ADN, soit change leur position. La plupart du temps, les mutations causent des modifications et des dégâts conséquents que la cellule est incapable de réparer.
Le concept de mutation que les évolutionnistes utilisent souvent comme argument, n'est pas une baguette magique qui transforme les organismes vivants en un état parfait. L'effet direct des mutations est nuisible. Les changements qui résultent des mutations peuvent être assimilés à ceux subis par la population de Hiroshima, Nagasaki et Chernobyl: mort, handicap et monstres de la nature...
La raison en est très simple: l'ADN est une structure très complexe et les effets qui se produisent au hasard ne peuvent que lui être nuisibles. B. G. Ranganathan explique:
Les mutations sont petites, nuisibles et se produisent par hasard. Elles ont rarement lieu et il est fort probable qu'elles demeurent sans effet. Ces quatre caractéristiques des mutations impliquent que les mutations ne peuvent pas donner lieu à des développements évolutionnistes. Un changement qui s'opère au hasard dans un organisme très spécifique est soit nuisible soit sans effet. Un changement qui s'opère au hasard dans une montre ne peut pas améliorer celle-ci. Il est plus probable qu'il la détériore ou au mieux qu'il ne résulte en aucun effet. Un tremblement de terre n'introduit pas des améliorations dans une ville, il la détruit.19
Il n'est donc pas surprenant qu'aucune mutation utile n'a eu lieu jusqu'à ce jour. Toutes les mutations ont été nuisibles. Le scientifique évolutionniste Warren Weaver a commenté le rapport établi par le Comité sur les Effets Génétiques des Radiations Atomiques. Ce comité a été mis en place pour mener des investigations sur les mutations qui ont pu avoir lieu à cause de l'usage des armes nucléaires durant la seconde guerre mondiale:
D'aucuns seraient étonnés d'entendre dire que la majorité des gènes mutants sont nuisibles. Car, les mutations sont une étape nécessaire dans le processus de l'évolution. Comment un effet positif - évolution à un stade supérieur de la vie - peut-il résulter de mutations dont la majorité est nuisible?20
Chaque effort consacré à "provoquer une mutation utile" s'est soldé par un échec. Pendant des décennies, les évolutionnistes ont effectué plusieurs expériences pour produire des mutations dans les drosophiles puisque ces insectes se reproduisent très rapidement et que de ce fait les mutations devaient apparaître plus vite. Or, génération après génération, aucune mutation utile n'a été constatée. Le généticien évolutionniste Gordon Taylor écrit à ce sujet:
Parmi toutes expériences effectuées par milliers sur les mouches partout dans le monde pendant plus de cinquante années, aucune espèce distincte n'a pu voir le jour... ni le moindre enzyme.21
Un autre chercheur, Michael Pitman, commente l'échec des expériences effectuées sur les drosophiles:
Morgan, Goldschmidt, Muller et d'autres généticiens ont soumis des générations de drosophiles à des conditions extrêmes de chaleur, froid, lumière, obscurité et traitement par produits chimiques et radiations. Toutes sortes de mutations, pratiquement toutes dérisoires ou à effet délétère positif, ont été effectuées. Une évolution faite par l'homme? Pas vraiment. Très peu des cobayes utilisés par les généticiens arriveraient à vivre en dehors des milieux dans lesquels ils étaient élevés. En pratique, les mutants meurent, sont stériles ou ont tendance à revenir à l'état sauvage.22
Ceci s'applique également à l'homme. Toutes les mutations qui ont été observées chez l'être humain sont délétères. Les évolutionnistes se gardent bien d'approfondir cette question et tentent de montrer des exemples de mutations délétères comme celles-ci pour "prouver l'évolution". Toutes les mutations qui s'opèrent chez l'homme ont pour conséquences des déformations, des infirmités telles que le mongolisme, la trisomie, l'albinisme, le nanisme ou le cancer. Ces mutations sont présentées dans des livres évolutionnistes comme exemples de "mécanisme évolutionniste en activité". Nul besoin de souligner qu'un processus qui laisse les individus malades ou handicapés ne peut être "un mécanisme évolutionniste" - l'évolution est supposée produire de meilleures formes, plus aptes à la survie.
Afin de résumer ce qui précède, il existe trois raisons principales pour lesquelles les mutations ne sauraient être invoquées par les évolutionnistes au service de leur théorie:
1) L'effet direct des mutations est nuisible: Puisqu'elles se produisent par hasard, dans la majorité des cas les mutations détruisent l'organisme vivant qui les subit. La raison nous apprend que l'intervention inconsciente dans une structure parfaite et complexe n'améliorera pas celle-ci mais la détériorera. En effet, "aucune mutation utile" n'a jamais été observée.
2) Les mutations n'ajoutent jamais de nouvelles informations à l'ADN de l'organisme: Les particules qui forment l'information génétique sont arrachées de leur place ou transportées vers d'autres endroits. Les mutations ne peuvent pas permettre à un organisme vivant d'acquérir un nouvel organe ou un nouveau trait. Elles ne causent que des anomalies comme une jambe qui pend d'un dos ou une oreille qui sort d'un abdomen.
3) Afin qu'une mutation puisse être transférée à la génération suivante, elle doit avoir eu lieu dans les cellules reproductives de l'organisme: Un changement qui s'opère par hasard dans une cellule quelconque ou un organe du corps ne peut pas être transférée à la génération suivante. A titre d'exemple, un œil humain altéré par les effets des radiations ou par d'autres causes ne se transmettra pas aux générations suivantes.
Bref, il est impossible que les êtres vivants aient évolué, car il n'existe aucun mécanisme dans la nature qui puisse causer leur évolution. Ceci s'accorde avec la preuve des archives fossiles qui démontrent que ce scénario est très éloigné de la réalité.
CHAPITRE 4 Les archives fossiles réfutent l'évolution Selon la théorie de l'évolution, chaque espèce vivante provient d'un prédécesseur. Une espèce qui existait auparavant s'est transformée en une autre au cours d'un certain laps de temps. Toutes les espèces sont venues à l'existence de cette manière. Selon cette théorie, cette transformation se fait progressivement pendant des millions d'années.
Si cela était le cas, quelques espèces mi-poisson/mi-reptile auraient acquis des traits de reptiles en plus de ceux des poissons qu'ils avaient déjà. De plus, il aurait pu exister des hybrides reptile-oiseau qui auraient acquis les traits d'oiseaux en plus des caractéristiques de reptiles.
Les évolutionnistes qualifient ces créatures imaginaires, qu'ils croient avoir vécu dans le passé, des "formes transitionnelles".
Si de tels animaux avaient vraiment existé, leur nombre et leur variété se compteraient par millions voire par milliards. De plus, les restes de ces étranges créatures doivent apparaître parmi les fossiles. Le nombre de ces formes transitionnelles devrait être supérieur à celui des espèces présentes et leurs restes devraient pouvoir être trouvés partout dans le monde. Dans L'origine des espèces, Darwin explique:
Si ma théorie est vraie, un nombre illimité de variétés, qui serait le point commun entre toutes les espèces du même groupe, aurait sûrement dû exister. Par conséquent, la preuve de leur existence peut être trouvée seulement parmi les fossiles.23
Darwin lui-même était conscient que ces formes transitionnelles n'existaient pas. Il espérait qu'elles seraient découvertes dans le futur. En dépit de cet espoir, Darwin s'est rendu compte que le plus gros point faible de sa théorie était le fait que les formes transitionnelles lui faisaient défaut. Aussi, a-t-il écrit dans son livre L'origine des espèces, dans le chapitre consacré aux "Difficultés de la théorie":
... Pourquoi, si les espèces descendent à partir d'autres espèces par graduations de qualité, ne trouve-t-on pas partout des formes transitionnelles? Pourquoi, la nature ne baigne-t-elle pas dans la confusion au lieu d'avoir, comme tel est le cas, des espèces bien définies?
...Cependant, comme cette théorie nous indique l'existence certaine d'innombrables formes transitionnelles, pourquoi ne les trouve-t-on pas dans la croûte terrestre? ... Pourquoi dans les régions intermédiaires, ayant des conditions de vie intermédiaires, ne trouve-t-on pas des variétés intermédiaires très proches? C'est là toute la difficulté qui m'a longtemps obsédé.24
La seule explication que Darwin pouvait apporter pour faire face à cette objection était l'argument que l'ensemble des fossiles découverts jusqu'alors n'étaient pas adéquats. Il affirmait ainsi que si l'on étudiait cet ensemble de plus près, on trouverait les liens manquants.
Croyant à la prophétie de Darwin, les évolutionnistes ont longtemps cherché partout dans le monde des fossiles et des liens manquants dès le début du 19ème siècle. Malgré leurs efforts considérables, ils n'ont pas trouvé de trace des formes transitionnelles. Tous les fossiles découverts ont démontré le contraire de ce que les évolutionnistes croyaient. La vie est apparue sur cette terre de manière soudaine et complète. En essayant de prouver leur théorie, les évolutionnistes ont plutôt provoqué la faillite de celle-ci.
Un célèbre paléontologue anglais, Derek V. Ager, admet cette vérité malgré sa croyance en la théorie de l'évolution:
Si l'on examine les fossiles en détail, soit sur le plan de l'ordre ou celui des espèces, nous ne cessons de trouver, non pas l'évolution progressive, mais l'explosion soudaine d'un groupe au dépens d'un autre.25
Un autre paléontologiste évolutionniste, Mark Czarnecki, affirme ce qui suit:
Une difficulté majeure face à la tentative de prouver la théorie demeure la question des fossiles; les empreintes des espèces disparues, préservées dans les formations géologiques de la Terre. Ces archives n'ont jamais révélé des traces de l'hypothèse formulée par Darwin, en l'occurrence les variantes intermédiaires - au contraire, les espèces apparaissent et disparaissent de manière soudaine, et cette anomalie va plutôt dans le sens de l'argument créationniste qui clame que chaque espèce a été créée par Dieu.26
Ces failles dans les archives fossiles ne peuvent pas être justifiées en prétextant qu'on n'a pas trouvé suffisamment de fossiles à ce jour mais que cela arrivera à un moment donné. Le paléontologue américain R. Wesson écrit dans son livre intitulé Beyond Natural Selection, publié en 1991, que "les failles dans les archives fossiles sont réelles et conséquentes".
Les failles dans les archives fossiles sont réelles. Toutefois, l'absence d'archives d'une quelconque arborescence importante est conséquente. Les espèces sont généralement statiques ou presque, pendant de très longues périodes. Les espèces - très rarement - et les genres n'évoluent jamais en d'autres espèces ou genres, mais se remplacent les uns les autres. De plus, les changements sont relativement soudains.27
La vie est apparue sur terre de manière soudaine et sous une forme complexe Quand on examine les strates terrestres et les archives fossiles, nous constatons que tous les organismes vivants sont apparus de manière simultanée. La plus ancienne strate terrestre dans laquelle nous avons découvert des fossiles de créatures vivantes est celle du Cambrien dont l'âge est estimé à 500-550 millions d'années.
Les créatures vivantes découvertes dans les strates appartenant à la période cambrienne sont apparues soudainement dans les archives fossiles - il n'existe aucun ancêtre. Les fossiles trouvés dans les roches cambriennes appartenaient à des escargots, des trilobites, des éponges, des vers de terre, des méduses, des oursins et d'autres invertébrés complexes. Cette large mosaïque d'organismes vivants composée de tellement de créatures complexes, est apparue de manière tellement soudaine que cet événement miraculeux est qualifié d'explosion cambrienne" dans les livres de géologie.
La majorité des formes de vie trouvées dans cette strate ont des systèmes complexes comme les yeux, les ouïes, un système circulatoire et des structures physiologiques très avancées et très proches de leurs homologues modernes. A titre d'exemple, la structure de l'œil des trilobites est une merveille. David Raup, professeur de géologie aux Universités de Harvard, Rochester et Chicago pense que "les trilobites utilisaient une conception optimale dont la mise au point exigerait de nos jours un ingénieur en optique bien formé et doté d'une grande imagination".28
Ces invertébrés complexes sont apparus tout d'un coup de manière complète sans avoir le moindre lien ou la moindre forme transitionnelle avec les organismes unicellulaires, qui étaient les seules formes de vie qui existaient préalablement.
Richard Monastersky, l'éditeur de Earth Sciences, l'un des fleurons des publications populaires évolutionnistes, commente "l'explosion cambrienne" qui fut une surprise totale pour les évolutionnistes:
Un demi milliard d'années auparavant, les formes remarquablement complexes des animaux que nous connaissons aujourd'hui sont apparues de manière soudaine. Ce moment, exactement au début de la période cambrienne de la Terre, 550 millions d'années auparavant, marque l'explosion évolutionniste qui remplit les mers des premières créatures complexes de ce monde. Les larges phylums d'animaux actuels étaient déjà présents au tout début de la période cambrienne et ils étaient aussi différents les uns des autres qu'ils le sont aujourd'hui.29
Des recherches plus approfondies sur l'explosion cambrienne démontrent que celle-ci représente un grand dilemme pour la théorie de l'évolution. Les découvertes récentes indiquent que presque tous les phylums, la division animale la plus élémentaire, sont apparus de manière soudaine au cours de la période cambrienne. Un article publié dans Science magazine en 2001 écrit: "Le début de l'époque cambrienne, quelques 545 millions d'années auparavant, a vu l'apparition soudaine dans les archives fossiles de presque tous les principaux genres d'animaux (phylums) qui dominent la biote de nos jours."30 Ce même article affirme que pour pouvoir expliquer l'existence de groupes vivants aussi complexes et divers selon la théorie de l'évolution, on aurait du trouver d'importants niveaux fossilifères démontrant un processus progressif de développement. Or, cette hypothèse n'a pas encore été avérée:
Cette évolution différentielle et cette dispersion ont dû nécessiter une histoire préalable du groupe dont nous n'avons pas d'archives fossiles. De plus, les analyses cladistiques de la phylogénie arthropode ont révélé que les trilobites, à l'instar des urocordés, sont des "brindilles" très développées dans l'arbre arthropode. Toutefois, les fossiles de ces supposés arthropodes ancestraux font défaut... Même si les preuves d'une origine préalable sont découvertes, il n'en demeure pas moins difficile d'expliquer pourquoi autant d'animaux ont vu leur taille augmenter et ont développé des coquilles en si peu de temps.31
Comment la terre a-t-elle pu, tout d'un coup, regorger d'un si grand nombre de groupes vivants et comment ces créatures différentes, qui ne descendent pas des mêmes ancêtres, ont-elles pu apparaître demeure un mystère que les évolutionnistes n'arrivent pas à déceler. Le zoologiste d'Oxford, Richard Dawkins, l'un des défenseurs les plus acharnés de la pensée évolutionniste dans le monde, commente cet état de fait qui réfute la base même de tous les arguments qu'il défendait:
Par exemple, les strates rocheuses cambriennes, vielles d'environ 600 millions d'années, sont les plus anciennes où l'on trouve la plupart des groupes invertébrés. Et l'on trouve plusieurs d'entre eux déjà dans un état avancé de d'évolution, dès le premier instant de leur apparition. C'est comme s'ils étaient tout simplement plantés là-bas, sans la moindre histoire évolutionniste. Il va sans dire que cette apparition soudaine a ravi ceux qui croient à la théorie de la création.32
Comme Dawkins est contraint de reconnaître, l'explosion cambrienne est une preuve irréfutable de la création. Car, celle-ci est le seul moyen capable d'expliquer l'apparition de la vie sur terre sous une forme complète. Douglas Futuyma, un biologiste évolutionniste de renommée admet cette réalité et déclare:
Les organismes apparaissent sur terre sous une forme complète ou pas. Si la réponse est négative, ces organismes ont sûrement dû se développer, via un processus de modification, à partir d'espèces déjà existantes. S'ils sont apparus sous une forme complète, ils ont sûrement été créés par une intelligence omnipotente quelconque.33
Darwin lui-même a reconnu cette éventualité lorsqu'il a écrit:
Si de nombreuses espèces, appartenant aux mêmes genres ou familles, sont apparues tout d'un coup dans la vie, ce fait serait un coup fatal à la théorie de l'origine avec une lente modification à travers la sélection naturelle.34
L'époque cambrienne n'est ni plus ni moins que le "coup fatal" de Darwin. C'est pour cette raison que le paléontologue évolutionniste suisse, Stefan Bengston, avoue l'absence de liens transitionnels tout en décrivant la période cambrienne. Il déclare: "Tout en étant déconcertant (et embarrassant) pour Darwin, cet événement nous étonne toujours."35
Comme nous pouvons l'observer, les archives fossiles indiquent que les êtres vivants n'ont pas évolué d'une forme primitive vers une autre avancée, mais sont plutôt apparus de manière soudaine dans un état parfait. Bref, ces êtres n'existent pas grâce à l'évolution mais grâce à la création.
Les comparaisons moléculaires aggravent l'impasse cambrienne de l'évolution Un autre fait qui met les évolutionnistes dans l'embarras à propos de l'explosion cambrienne consiste dans les comparaisons entre les différentes taxa. Les résultats de ces comparaisons révèlent que les taxa animales considérées par les évolutionnistes jusqu'à très récemment comme des "parents proches" sont génétiquement très différentes. Il s'agit ici d'une conclusion encore plus embarrassante pour l'hypothèse de "la forme intermédiaire". Un article publié par National Academy of Sciences en 2000 indique que les analyses ADN ont destitué les taxa qui étaient considérées comme des "formes intermédiaires" par le passé:
Les analyses des séquences ADN imposent une nouvelle interprétation des arbres phylogéniques. Les taxa, qui furent jadis considérées des témoins de degrés successifs de complexité à la base de l'arbre métazoaire, sont maintenant déplacées vers des positions supérieures dans l'arbre. Ceci ne laisse aucun "intermédiaire" évolutionniste et nous pousse à repenser la genèse de la complexité des animaux à symétrie bilatérale...36
Dans ce même article, les écrivains évolutionnistes indiquent que certaines taxa considérées "intermédiaires" entre deux groupes tels que les éponges, les cnidaires et les cténophores ne peuvent plus être considérées comme tels à cause des découvertes génétiques et qu'ils "ont perdu espoir" dans la possibilité de pouvoir construire de tels arbres généalogiques évolutionnistes:
La nouvelle phylogénie basée sur la molécule comporte plusieurs implications. La plus importante parmi celles-ci est la disparition du taxon "intermédiaire" entre les éponges, les cnidaires, les cténophores et le dernier ancêtre commun des animaux à symétrie bilatérale ou Urbilateria...
Or, nous avons une faille majeure dans la tige qui mène vers l'Urbilateria. Nous avons perdu l'espoir, qui nourrissait jadis le raisonnement évolutionniste, de pouvoir reconstruire la morphologie de l'"ancêtre cœlomate" à travers un scénario impliquant des étapes successives d'une complexité croissante basée sur l'anatomie des lignées "primitives" existantes.37
CHAPITRE 5 Le conte de la transition de l'eau vers la terre Les évolutionnistes croient que les invertébrés marins qui sont apparus dans la couche cambrienne ont évolué et se sont transformés en poissons il y a dix millions d'années de cela. Cependant, non seulement les invertébrés cambriens n'ont pas d'ancêtres, mais il n'existe aucun lien transitionnel qui indique qu'une évolution a eu lieu entre ces invertébrés et les poissons. Il y a lieu de préciser qu'il existe d'énormes différences structurelles entre ces invertébrés et les poissons. Les premiers ont leur tissu dur à l'extérieur du corps alors que les seconds sont des vertébrés et ont leur tissu dur à l'intérieur. Une si grande "évolution" aurait nécessité des milliards d'étapes pour s'accomplir et il devrait y avoir des milliards de formes transitionnelles les reflétant.
Les évolutionnistes n'ont cessé de fouiller la couche fossile pendant 140 années à la recherche de ces formes hypothétiques. Ils ont trouvé des millions de fossiles d'invertébrés et de poissons, sans toutefois trouver la moindre forme témoignant d'un état intermédiaire entre les deux.
Un paléontologue évolutionniste, Gerald T. Todd admet ce fait dans un article intitulé "L'évolution du poumon et l'origine des poissons dotés d'arêtes":
Les trois sous-catégories des poissons dotés d'arêtes apparaissent pour la première fois dans les archives fossiles presque au même moment. Ils sont déjà très largement différents sur le plan morphologique et sont dotés d'une cuirasse solide. Quelle est leur origine? Pourquoi sont-ils si différents? Comment ont-ils tous pu avoir une armure si solide? Et pourquoi n y a-t-il pas de trace de formes ancienne ou intermédiaire?38
Le scénario évolutionniste va encore plus loin et affirme que les poissons, qui ont évolué à partir d'invertébrés se sont transformés après en amphibiens. Mais, ce scénario ne tient pas non plus. Car pas le moindre fossile prouvant l'existence dans le temps d'une créature moitié poisson moitié amphibien n'a jamais été trouvé. Ce fait est timidement confirmé par un autre évolutionniste réputé, Robert L. Carroll, l'auteur de Vertebrate Paleontology and Evolution: "Nous ne disposons d'aucun fossile intermédiaire entre le poisson rhipidistien (ses "ancêtres" favoris des tétrapodes) et les premiers amphibiens."39 Deux paléontologues évolutionnistes, Colbert et Morales, décrivent les trois classes principales d'amphibiens-grenouilles, salamandres et caeciliens:
Il n'existe aucune preuve d'aucun amphibien paléozoïque combinant les caractéristiques qu'on s'attend à trouver chez un seul ancêtre commun. Les plus vieilles grenouilles connues, salamandres, et caeciliens ressemblent beaucoup à leur descendance encore vivante.40
Jusqu'à seulement 50 années auparavant, les évolutionnistes ont pensé qu'une telle créature a bel et bien existé. Ce poisson, appelé Cœlacanthe, dont l'âge a été estimé à 410 millions d'années, a été présenté comme une forme transitionnelle dotée d'un poumon primitif, un cerveau développé, un système digestif et circulatoire prêt à fonctionner sur terre, et même un mécanisme primitif de marche. Ces interprétations anatomiques ont été acceptées comme des preuves par les scientifiques jusqu'à la fin des années 1930. Le Cœlacanthe a été présenté comme une véritable forme transitionnelle prouvant la transition évolutive du milieu marin au milieu terrestre.
Cependant, le 22 décembre 1938, une découverte intéressante a eu lieu dans l'Océan indien. Un membre vivant de la famille des Cœlacanthes, présenté préalablement comme forme transitionnelle éteinte depuis soixante millions d'années, a été attrapé. La découverte d'un prototype "vivant" du Cœlacanthe a sûrement choqué les évolutionnistes. Le paléontologue évolutionniste, J. L. B. Smith a déclaré que sa surprise ne pouvait être plus grande s'il avait rencontré un dinosaure.41 Pendant les années qui suivirent, 200 Cœlacanthes ont été attrapés à plusieurs reprises dans différents coins du monde.
Les Cœlacanthes vivants ont révélé à quel point les évolutionnistes peuvent aller dans l'imagination de leurs scénarios. Car, contrairement à ce qui a été dit, les Cœlacanthes n'avaient ni poumon primitif ni un grand cerveau. L'organe que les chercheurs évolutionnistes décrivaient comme un poumon primitif n'était en fin de compte qu'une poche lipide.42 De plus, le Cœlacanthe, présenté comme un "reptile candidat au passage du milieu marin au milieu terrestre", était en réalité un poisson qui vivait dans les profondeurs des océans, et qui n'approchait jamais la surface de plus de 180 mètres.43
CHAPITRE 6 L'origine des oiseaux et des mammifres Selon la thorie de l'volution, la vie est apparue et s'est dveloppe dans la mer puis elle est passe dans le milieu terrestre grce aux amphibiens. Ce scnario prtend galement que les amphibiens sont devenus des reptiles, des cratures vivant uniquement dans le milieu terrestre. Cette hypothse parat peu probable, car il existe de trs grandes diffrences entre ces deux catgories d'animaux. Par exemple, l'uf amphibien est conu pour se dvelopper dans l'eau alors que l'uf amniotique se dveloppe sur terre. Une volution "progressive" d'un amphibien est totalement impossible. Car, dfaut d'un uf parfaitement conu et entirement dvelopp, l'espce ne survivra pas. De plus, et comme c'est souvent le cas, il n'existe aucune preuve de l'existence des formes transitionnelles qui sont supposes lier les amphibiens aux reptiles. Le palontologue volutionniste, considr comme un spcialiste de la palontologie des vertbrs, Robert L. Caroll a accept l'ide que "les premiers reptiles taient trs diffrents des amphibiens et que leurs anctres n'taient toujours pas trouvs".44
Cependant, les scnarios dsesprs des volutionnistes sont toujours l. Et le problme de faire voler ces cratures n'est toujours pas rsolu! Puisque les volutionnistes croient que les oiseaux ont volu d'une manire ou d'une autre, ils affirment qu'ils se sont transforms partir de reptiles. Toutefois, aucun mcanisme parmi ceux, nombreux et divers, des oiseaux, qui sont dots d'une structure totalement diffrente de celle des animaux terrestres, ne peut tre expliqu par l'volution progressive. Engin Korur, l'un des volutionnistes turcs, reconnat l'impossibilit d'une volution des ailes:
Le point commun entre les yeux et les ailes c'est qu'ils ne peuvent fonctionner que s'ils sont compltement dvelopps. Autrement dit, un il moiti dvelopp ne peut pas voir; un oiseau dont l'aile est moiti dveloppe ne peut pas voler. La manire dont ces organes sont parvenus exister demeure l'un des mystres de la nature qui reste rsoudre.45
Comment cette structure parfaite des ailes est-elle parvenue exister travers une srie de mutations accidentelles reste toujours sans rponse. Il est impossible d'expliquer comment les pattes avant d'un reptile auraient pu se transformer en ailes parfaitement fonctionnelles grce une distorsion dans ses gnes (mutations).
De plus, avoir des ailes n'est pas un lment suffisant pour qu'un organisme terrestre puisse voler. Les organismes terrestres sont dpourvus de plusieurs mcanismes structurels que les oiseaux utilisent pour voler. A titre d'exemple, les os des oiseaux sont beaucoup plus lgers que ceux des organismes terrestres. Leurs poumons fonctionnent de manire trs diffrente. Ils ont un systme musculaire et squelettique diffrent ainsi qu'un systme de circulation cardiaque trs spcial. Ces caractristiques sont aussi indispensables pour le vol que les ailes. Tous ces mcanismes devaient exister ensemble en mme temps. Ils ne pouvaient pas se former progressivement par "accumulation". C'est pour cette raison que la thorie affirmant que les organismes terrestres ont volu en organismes ariens est compltement fallacieuse.
Tous ces lments nous amnent vers une autre question: supposons que cette incroyable histoire soit vraie, alors pourquoi les volutionnistes sont-ils incapables de trouver des fossiles dots "de la moiti d'une aile" ou "d'une seule aile" pour prouver la vracit de leur thorie?
Une autre prtendue forme transitionnelle: l'Archoptryx En guise de rponse, les volutionnistes prononcent le nom d'une seule crature. Il s'agit du fossile d'un oiseau nomm Archoptryx, qui est l'une des clbres prtendues formes transitionnelles qui figure parmi les rares formes que les volutionnistes s'acharnent toujours dfendre. L'Archoptryx, l'anctre des oiseaux modernes selon les volutionnistes, a vcu il y a 150 millions d'annes. La thorie prtend que les dinosaures de petites tailles, appels vlociraptores ou dromosaures ont volu en dveloppant des ailes puis en volant. Ainsi, l'Archoptryx est suppos tre une forme transitionnelle issue de ses anctres dinosaures, qui a commenc voler pour la premire fois.
Or, les dernires tudes en date sur le fossile Archoptryx indiquent que cette crature n'est absolument pas une forme transitionnelle, mais plutt une espce d'oiseau possdant des caractristiques diffrentes de celles des oiseaux d'aujourd'hui.
2
DES POUMONS SPECIAUX POUR LES OISEAUX LE MENSONGE DE L'EVOLUTION DES POUMONS SPECIAUX POUR LES OISEAUX L'anatomie des oiseaux est trs diffrente de celle des reptiles, les anctres qu'on leur attribue. Leurs poumons, par exemple, ne fonctionnent pas de la mme manire. Chez les oiseaux, en effet, l'air pntre dans le poumon par l'avant et il est expir par l'arrire tandis que les animaux terrestres inspirent et expirent par les mmes vaisseaux. Cette spcificit est lie au fait que les oiseaux ont un grand besoin d'oxygne quand ils volent. Un tel systme respiratoire ne peut tre l'hritage des poumons du reptile.
La thse qui dfend l'ide que l'Archoptryx tait un "oiseau moiti" qui ne pouvait pas voler correctement tait trs populaire dans les cercles volutionnistes jusqu' trs rcemment. L'absence d'un sternum, c'est--dire l'os du thorax, chez cet animal ou du moins sa nature diffrente de celui des animaux volants, a t longtemps considre comme la preuve la plus importante de l'incapacit de cet oiseau voler correctement. (Le sternum est un os situ sous le thorax auquel sont accrochs les muscles ncessaires au vol. De nos jours, nous constatons l'existence de cet os chez tous les oiseaux volants ou pas, voire chez les chauves-souris, qui sont des mammifres volants appartenant une famille distincte)
Toutefois, le septime fossile Archoptryx trouv en 1992 a suscit une surprise gnrale chez les volutionnistes. Car, cet os thoracique, que les volutionnistes ont longtemps cru qu'il faisait dfaut existait vraiment. Ce fossile rcemment dcouvert a t dcrit dans le magazine Nature en ces termes:
Le septime spcimen rcemment dcouvert de l'Archoptryx prserve un sternum partiellement rectangulaire, dont on a souvent souponn l'existence sans pour autant en avoir la preuve. Cette dcouverte est un tmoignage de ses (l'Archoptryx) solides muscles de vol.46
Cette dcouverte rfute l'ide rpandue que l'Archoptryx tait moiti oiseau et qu'il ne pouvait pas voler correctement. Par ailleurs, la structure des plumes de cet oiseau est l'une des preuves les plus irrfutables que l'Archoptryx tait bel et bien un oiseau volant. Cette structure asymtrique des plumes ne peut tre distingue de celle des oiseaux modernes et par consquent l'Archoptryx pouvait en effet parfaitement voler. Le clbre palontologue Carl O. Dunbar l'explique: "Grce ses plumes, l'Archoptryx peut clairement tre class comme un oiseau."47
Cette structure de plume a galement rvl que l'Archoptryx avait un mtabolisme sang chaud. Comme nous le savons, les dinosaures et les reptiles ont le sang froid et subissent donc l'effet des tempratures ambiantes plutt que de rguler par eux-mmes la temprature de leur corps. L'une des fonctions importantes des plumes chez l'oiseau consiste maintenir la temprature de son corps. Le fait que l'on sache que Archoptryx avait des plumes prouve qu'il s'agit d'un animal rel sang chaud qui avait besoin de rguler sa propre temprature contrairement aux dinosaures.
Les spculations des volutionnistes: les dents et les serres de l'Archoptryx Les deux points importants sur lesquels les volutionnistes se basent pour justifier que l'Archoptryx est une forme transitionnelle sont les serres situes sur les ailes de l'oiseau et les dents.
Il est vrai que l'Archoptryx avait des serres sur ses ailes et des dents, mais il n'en demeure pas moins que ces traits n'impliquent pas que cette crature a des points communs avec les reptiles. De plus, deux espces d'oiseaux vivant de nos jours, les Touracos et les Hoatzins, ont des serres qui leur permettent de s'accrocher aux branches. Ces cratures sont de vritables oiseaux et ne possdent pas de caractristiques de reptiles. C'est pour cela qu'il est insens d'affirmer que l'Archoptryx est une forme transitionnelle uniquement cause de la prsence de serres sur les ailes.
De mme, les dents dans le bec de l'Archoptryx ne signifient pas qu'il s'agit d'une forme transitionnelle. Les volutionnistes font preuve de mauvaise foi lorsqu'ils affirment que ces dents sont des caractristiques de reptiles. De nos jours, quelques reptiles possdent des dents alors que d'autres pas. En outre, l'Archoptryx n'est pas la seule espce d'oiseau possdant des dents. Il est vrai que les oiseaux avec des dents n'existent plus aujourd'hui, mais si l'on examine les archives fossiles, nous remarquons qu' la mme poque de l'Archoptryx et mme aprs, voire jusqu' trs rcemment, un genre diffrent d'oiseau existait, que l'on peut catgoriser comme "oiseau avec des dents".
Le point le plus important c'est que la structure des dents chez l'Archoptryx et chez les autres oiseaux dots de dents diffre totalement de celle que l'on trouve chez leurs anctres supposs, les dinosaures. Martin Stewart et Whetstone, les clbres ornithologues, ont observ que les dents de l'Archoptryx et des autres oiseaux dots de dents ont une surface plate et des grandes racines. Cela dit, les dents des dinosaures thropodes, les anctres supposs de ces oiseaux, sont protubrantes comme une scie avec des racines troites.48
La conception des plumes d'oiseaux Les corps des reptiles sont couverts d'cailles alors que ceux e reptiles sont dots de plumes. Puisque les volutionnistes considrent que les reptiles sont les anctres des oiseaux, ils sont obligs de dire que les plumes d'oiseaux ont volu partir des cailles des reptiles. Or, aucune similitude n'existe entre les plumes et les cailles.
H. Brush, professeur de physiologie et de neurologie l'Universit de Connecticut, accepte cette ralit malgr le fait que c'est un volutionniste : "Chaque caractristique, e la structure et e l'organisation gntiques au dveloppement, la morphogense et l'organisationnel des tissus, est diffrente (pour les plumes et les cailles).1
De plus, le professeur Brush examine la structure protine des plumes d'oiseaux et conclut que celle-ci est unique chez les vertbrs.2
Il n'existe aucune preuve fossile qui confirme que les plumes d'oiseaux ont valu partir des cailles de reptiles. Au contraire, " les plumes apparaissent soudainement dans les archives fossiles, en tant que trait 'incontestablement unique' et distinctif chez les oiseaux " comme le fait remarquer le professeur Brush.3 En outre, aucune structure pidermique donnant naissance aux plumes, n'a t dtecte ce jour chez les reptiles.4
En 1996, les palontologues n'ont cess de parler des fossiles d'un prtendu dinosaure plumes, appel Sinosauropteryx. Toutefois, il a t dcouvert en 1997 que ces fossiles n'avaient absolument rien voir avec les oiseaux et qu'il ne s'agissait pas de plumes modernes.5
Par ailleurs, lorsque l'on examine les plumes d'oiseaux de plus prs, nous remarquons une conception trs complexe qui ne peut tre justifie par un processus volutif. Le clbre ornithologue, Alan Feduccia confirme que " chacune de leurs caractristiques a des fonctions arodynamiques. Ces plumes sont trs lgres et peuvent tre souleves davantage lorsque la vitesse est rduite et reviennent trs aisment leur position prcdente. " Il ajoute : " Je ne peux pas vraiment comprendre comment un organe parfaitement conu pour le vol ait plus exister pour une raison au dbut. "6
La conception des plumes a galement contraint Charles Darwin se pencher sur la question. De plus, l'esthtique parfaite des plumes du paon l'ont rendu 'malade' (ce sont ses propres mots). Dans une lettre adresse Asa Gray le 3 avril 1860, il crit : Je me rappelle de l'poque o je mditais propos de l'il et cela me glaait le sang, mas je m'en suis remis Aujourd'hui, des dtails insignifiants de la structure m'embtent; la vue d'une plume sur la queue d'un paon, chaque fois que mon regard se pose sur cet animal, me rend malade ! "7
1- A. H. Brush, "On the Origin of Feathers". Journal of Evolutionary Biology, vol. 9, 1996, p. 132.
2- A. H. Brush, "On the Origin of Feathers", p. 131.
3- Ibid.
4- Ibid.
5- "Plucking the Feathered Dinosaur", Science, vol. 278, 14 novembre 1997, p. 1229.
6- Douglas Palmer, "Learning to Fly" (Review of the Origin of Birds by Alan Feduccia, Yale University Press, 1996), New Scientist, vol. 153, 1 mars 1997, p. 44.
7- Norman Macbeth, Darwin Retried: An Appeal to Reason, Boston, Gambit, 1971, p. 101.
Les chercheurs ont galement compar les os du poignet de l'Archoptryx et de ses anctres supposs, les dinosaures, sans constater de similitudes.49
Les tudes anatomiques effectues par des chercheurs comme Tarsitano, Hecht et A. D. Walker n'avaient abouti en ralit qu' des erreurs d'interprtation.50 Celles-ci ont rvl certaines "similitudes" entre cette crature et les dinosaures, comme l'a confirm John Ostrom, une autorit minente qui prtend que l'Archoptryx a volu partir des dinosaures.
Toutes ces dcouvertes indiquent que l'Archoptryx n'tait pas un lien transitionnel mais seulement un oiseau qui fait partie de la catgorie que l'on peut appeler "oiseaux dents".
L'Archoptryx et d'autres fossiles d'oiseaux anciens Alors que les volutionnistes ont proclam pendant des dcennies que l'Archoptryx est la plus grande preuve de leur scnario concernant l'volution des oiseaux, quelques fossiles trouvs rfutent ce scnario sur d'autres aspects.
Lianhai Hou et Zhonghe Zhou, deux palontologues de l'Institut Chinois de Palontologie des Vertbrs, ont dcouvert un nouveau fossile d'oiseau en 1995 qu'ils ont appel Confuciusornis. Cet oiseau tait presque aussi g que l'Archoptryx (environ 140 millions d'annes), mais celui-ci n'avait pas de dents. De plus, son bec et ses plumes avaient les mmes caractristiques que celles que l'on trouve chez les oiseaux de notre poque. Dot du mme squelette que les oiseaux actuels, celui-ci avait galement des serres sur ses ailes exactement comme l'Archoptryx. La structure spciale appele le "pygostyle" tait prsente chez cette espce d'oiseau qui avait des plumes la queue. Bref, cet oiseau qui avait le mme ge que l'Archoptryx (considr le plus vieil anctre de tous les oiseaux et accept comme tant un semi-reptile), ressemblait davantage un oiseau moderne. Ce fait a rfut toutes les thses des volutionnistes qui prtendent que l'Archoptryx est l'anctre primitif de tous les oiseaux.51
Lorsqu'on examine les plumes d'oiseau en dtail, on remarque qu'elles sont composes de milliers de petites vrilles attaches les unes aux autres grces des crochets. Cette conception unique offre une performance arodynamique suprieure.
Un autre fossile, dterr en Chine en novembre 1996, a caus une confusion encore plus grande. L'existence de cet oiseau vieux de 130 millions d'annes nomm Liaoningornis a t annonce par Hou, Martin et Alan Feduccia dans la revue Science. Le Liaoningornis avait un os thoracique sur lequel taient attachs les muscles ncessaires au vol, l'instar des oiseaux modernes. Cet oiseau tait impossible distinguer des oiseaux modernes sur d'autres aspects. Sa seule diffrence tait les dents qu'il avait dans la bouche. Cette situation a dmontr que les oiseaux dots de dents n'avaient pas du tout de structure primitive comme le prtendent les volutionnistes.52 Ceci a t publi dans un article paru dans Discover "D'o viennent les oiseaux? Ce fossile nous dit qu'ils ne viennent pas des dinosaures."53
Un autre fossile qui rfute les allgations des volutionnistes l'gard de l'Archoptryx est Eoalulavis. La structure d'Eoalulavis, que l'on dit plus jeune que l'Archoptryx de 30 millions d'annes, a t galement observe chez les oiseaux modernes qui volaient lentement. Ceci a prouv que 120 millions d'annes auparavant, il existait des oiseaux impossibles distinguer plusieurs niveaux des oiseaux modernes qui volent dans les cieux.54
Ces faits certainement indiquent une fois de plus que ni l'Archoptryx ni d'autres oiseaux anciens similaires n'taient en fait des formes transitionnelles. Les fossiles
n'indiquent pas que des espces diffrentes ont volu les unes partir des autres. Au contraire, les archives fossiles prouvent que les oiseaux des temps modernes ainsi que d'autres plus archaques tels que l'Archoptryx ont en fait vcu ensemble la mme poque. Cela dit, certains d'entre eux comme l'Archoptryx et le Confuciusornis se sont teints et seule une partie des espces prexistantes a pu vivre jusqu' nos jours.
Brivement, nous pouvons dire que certaines caractristiques de l'Archoptryx n'indiquent pas que cette espce vivante est une forme transitionnelle! Stephan Jay Gould et Niles Eldredge, deux palontologues de Harvard et volutionnistes clbres, acceptent l'ide que l'Archoptryx est une "mosaque" abritant diverses caractristiques dans sa forme, mais ne peut en aucun cas tre considr comme une forme transitionnelle.55
Quelle est l'origine des mouches? En guise de preuve que les dinosaures se sont transforms en oiseaux, les volutionnistes prtendent que certains dinosaures qui battaient du pied pour chasser les mouches "ont eu des ailes et se sont envols" comme c'est le cas sur la photo.
A dfaut d'une base scientifique, cette thorie, qui est un pur produit de l'imagination, recouvre une contradiction d'une logique trs simple: l'exemple avanc par les volutionnistes pour expliquer l'origine du vol, en l'occurrence la mouche, est parfaitement capable de voler. Alors qu'un humain ne peut pas ouvrir les yeux et les refermer 10 fois en une seconde, une mouche dploie ses ailes en moyenne 500 fois par seconde. De plus, elle peut bouger ses deux ailes simultanment. La moindre dissonance dans la vibration des ailes peut provoquer la chute de la mouche mais cela n'arrive jamais.
Les volutionnistes devraient d'abord trouver une explication la parfaite matrise par les mouches du mcanisme de vol. Or, dfaut d'une telle explication, ils se contentent d'imaginer des scnarios sur comment d'autres cratures beaucoup plus maladroites comme les reptiles ont appris voler. Un exemple des scnarios volutionnistes: des dinosaures qui ont dvelopp tout d'un coup des ailes pour pouvoir attraper les mouches!
Mme la parfaite cration de la mouche commune rfute les allgations de l'volution. Le biologiste anglais Robin Wootton crit dans un article intitul "La conception mcanique des ailes de mouches":
Mieux nous connaissons le mode de fonctionnement des ailes d'insectes, plus subtiles et plus belles leurs conceptions apparaissent. Les structures sont traditionnellement conues de manire se dformer le moins possible; les mcanismes sont conus pour mouvoir les composants de faons prvisibles. Les ailes d'insectes combinent les deux en un. Elles utilisent les composants avec un grand choix de proprits lastiques, assembles lgamment de manire permettre les dformations adquates pour rpondre aux forces appropries afin d'utiliser au mieux l'air. A ce jour, rares sont - s'ils existent - des mcanismes technologiques similaires.1
Par ailleurs, pas le moindre fossile n'existe pour prouver cette volution imaginaire des mouches. C'est ce que le distingu zoologue franais Pierre Grass voulait dire lorsqu'il a dclar: "Concernant les origines des insectes, nous sommes dans le noir."2
1 Robin J. Wootton, "The Mechanical Design of Insect Wings", Scientific American, vol. 263, novembre 1990, p. 120.
2 Pierre-P Grass, Evolution of Living Organisms, New York, Academic Press, 1977, p. 30.
Le lien imaginaire de l'oiseau-dinosaure En essayant de prsenter l'Archoptryx comme une forme transitionnelle, les volutionnistes prtendent que les oiseaux ont volu partir des dinosaures. Cependant, Alan Feduccia, l'un des plus clbres ornithologues de l'Universit de la Californie du Nord, s'oppose cette thorie en dpit du fait qu'il est lui-mme un volutionniste. Il dclare ce propos:
A vrai dire, j'ai tudi les squelettes d'oiseaux pendant 25 ans et je ne vois pas de similitudes. Je n'en vois tout simplement aucune... Les origines thropodes des oiseaux resteront mon sens le grand point faible de la palontologie du 20me sicle.56
Larry Martin, un spcialiste des oiseaux anciens l'Universit du Kansas, s'oppose l'ide que les oiseaux descendent des dinosaures. A propos de cette contradiction, Martin dclare:
Pour tre honnte, je dirai que si je devais soutenir l'ide que les oiseaux qui ont ces caractristiques descendent des dinosaures, je serai trs embarrass chaque fois que je devrais me lever pour en parler.57
Pour rsumer, le scnario de "l'volution des oiseaux" imagin uniquement sur la base de l'Archoptryx, n'est que le rsultat des prjugs des volutionnistes et de leur tendance prendre leurs dsirs pour des ralits.
L'origine des mammifres Comme nous l'avons mentionn plus tt, la thorie de l'volution affirme que certaines cratures imaginaires sorties de la mer se seraient transformes en reptiles et que les oiseaux se seraient forms grce l'volution des reptiles. Selon ce mme scnario, les reptiles sont non seulement les anctres des oiseaux mais galement des mammifres. Toutefois, il existe d'normes failles structurelles entre les reptiles, qui ont des cailles sur le corps, un sang froid et qui se reproduisent travers les ufs et les mammifres, qui sont dots d'une fourrure, un sang chaud, et qui se reproduisent par accouchement.
Un exemple des barrires structurelles qui existent entre les reptiles et les mammifres concerne la structure de la mchoire. Les mchoires infrieures des mammifres consistent en un os mandibulaire sur lequel sont fixes les dents. Chez les reptiles, il y a trois petits os diffrents sur les deux cts de la mandibule. Une autre diffrence lmentaire c'est que tous les mammifres ont trois osselets dans l'oreille moyenne (marteau, enclume, trier).
Chez tous les reptiles, il existe un seul os dans l'oreille moyenne. Les volutionnistes pensent que la mchoire et l'oreille moyenne des reptiles sont devenues progressivement mchoire et oreille de mammifre. Cependant, comment ce changement a-t-il eu lieu reste une question sans rponse.
Particulirement, comment une oreille un seul os a-t-elle volu en une oreille trois os? Et comment l'oue est-elle demeure intacte pendant le processus de changement? Ces questions demeurent jamais sans explications. De plus, aucun fossile n'a jamais t trouv pour tablir le lien entre les reptiles et les mammifres. C'est pour cela que le palontologue volutionniste Roger Lewin a t contraint de dclarer: "La transition vers le premier mammifre, qui a certainement eu lieu en un ou deux lignages tout au plus, reste une nigme."58
George Gaylord Simpson, l'un des grands spcialistes en volution et pionniers du no-darwinisme, a fait le commentaire suivant sur ce fait qui laisse perplexe les volutionnistes:
L'vnement le plus surprenant dans l'histoire de la vie est le changement du Msozoque, l'ge des reptiles, celui des mammifres. C'est comme si le rideau tait descendu tout d'un coup sur la scne, o les rles taient occups par les reptiles, particulirement les dinosaures, en grand nombre et en diversit tonnante, et lev nouveau sur la mme scne. Or, cette fois-ci sans les dinosaures et avec d'autres reptiles en grand nombre avec une nouvelle distribution, en l'occurrence dans les rles principaux, les mammifres dont on a peine voqu l'existence lors des actes prcdents.59
Les volutionnistes prtendent que tous les mammifres ont volu partir d'un anctre commun. Toutefois, il existe de grandes diffrences entre les diverses espces de mammifres tels que les ours, les baleines, les souris et les chauves-souris. Chacun de ces vivants possde des systmes spcifiques.
Par exemple, les chauves-souris sont dotes d'un systme sonore trs sensible qui leur permet de s'orienter dans l'obscurit. Ces systmes complexes que la technologie moderne ne peut qu'imiter, ne pouvaient certainement pas apparatre par hasard. L'archive fossile dmontre galement que les chauves-souris sont apparues dans un tat parfait et ne sont certainement pas passes par "un processus volutionniste".
(En haut, droite) Un fossile de chauve-souris de 50 millions d'annes identique son homologue moderne. (Science, vol. 154)
De plus, lorsque les mammifres sont apparus soudainement, ils taient dj trs diffrents les uns des autres. Des animaux aussi divers que les chauves-souris, les chevaux, les souris et les baleines sont tous des mammifres et sont tous apparus la mme poque gologique. Il est impossible d'tablir une relation volutive entre eux, mme si l'on largissait l'horizon de l'imagination. Le zoologue volutionniste, R. Eric Lombard crit dans un article paru dans le magazine Evolution:
Ceux qui cherchent des informations spcifiques utiles la construction de phylognies des taxa mammifres seront dus.60
Tout cela dmontre que tous les tres vivants sont apparus sur terre de manire soudaine, et compltement forms, sans passer par un processus volutif. Cela prouve concrtement que ces tres ont t crs. Or, les volutionnistes tentent d'interprter l'arrive des espces par ordre spcifique comme preuve de l'volution. Cela dit, cet ordre successif d'apparition n'est autre que "l'ordre de cration", puisqu'il est impossible de parler d'un processus volutif. Grce une cration parfaite et suprieure, les ocans et les terres ont t remplis d'tres vivants, puis survint la cration de l'homme. Contrairement l'histoire de "l'homme singe" impose aux masses par la propagande mdiatique, l'homme est arriv sur terre de manire soudaine sous une forme complte.
Le mythe de l'volution du cheval Jusqu' trs rcemment, un ordre imaginaire suppos dmontrer l'volution du cheval a t prsent comme le fossile principal prouvant la thorie de l'volution. Cependant, aujourd'hui plusieurs volutionnistes admettent clairement que le scnario de l'volution du cheval n'est pas convaincant. Lors d'un colloque de quatre jours sur les problmes de la thorie volutionniste progressive organis en 1980 au Field Museum of Natural History Chicago en prsence de 150 volutionnistes, l'volutionniste Boyce Rensberger a dclar dans son discours que le scnario de l'volution du cheval n'a pas de fondement dans les archives fossiles et qu'aucun processus volutif prouvant l'volution progressive des chevaux n'a t observ:
L'exemple populaire de l'volution des chevaux, qui sous-entend un ordre graduel de changements partir de cratures, quatre orteils dont la taille ressemble celle du renard et qui auraient vcu il y a 50 millions d'annes de cela, aux chevaux de plus grande taille orteil unique, a t prouv erron depuis longtemps. Au lieu de parler d'un changement graduel, les fossiles de chaque espce intermdiaire apparaissent trs diffrents les uns des autres, demeurent inchangs et s'teignent par la suite. On ne connat aucune forme transitionnelle.1
Le clbre palontologue Colin Patterson, directeur du Muse d'Histoire Naturelle d'Angleterre o taient exposs les schmas de "l'volution du cheval" a dclar ce qui suit sur cette exposition qui tait toujours ouverte au public au rez-de-chausse du Muse:
Plusieurs histoires ont t tisses, certaines plus imaginatives que d'autres, propos de la vritable nature de cette histoire (celle de la vie). L'exemple le plus rpandu, qui est toujours expos en bas, concerne l'volution du cheval prpar probablement quelques cinquante annes plus tt. Cet exemple a t prsent comme la vrit absolue dans une srie successive de manuels scolaires. Je pense que c'est lamentable, particulirement lorsque les personnes qui proposent ce genre d'histoires sont probablement eux-mmes conscients qu'il s'agit en partie de pure spculation.2
Par consquent, sur quoi se base-t-on pour invoquer le scnario de "l'volution du cheval"? Celui-ci a t conu grce des tableaux trompeurs qui comportent une organisation ordonne de fossiles de diverses espces ayant vcu des poques trs distances en Inde, en Afrique du Sud, en Amrique du Nord et en Europe tout simplement en accord avec l'imagination fertile des volutionnistes. Il existe plus de 20 tableaux de l'volution du cheval proposs par divers chercheurs. Les volutionnistes ne se sont jamais mis d'accord sur ces arbres gnalogiques, qui sont d'ailleurs trs diffrents les uns des autres. Le seul point commun c'est l'ide que l'Eohippus, une crature de la taille d'un chien, ayant vcu l'poque ocne 55 millions d'annes auparavant a t l'anctre du cheval (Equus). Mais, les prtendues lignes de descendance de l'Eohippus l'Equus sont totalement inconsistantes.
L'crivain scientifique volutionniste Gordon R. Taylor explique cette vrit avoue demi voix, dans son livre The Great Evolution Mystery (Le grand mystre de l'volution):
Mais peut-tre que le plus grand point faible du darwinisme rside dans le fait que les volutionnistes n'ont jamais pu trouver des phylognies convaincantes ou des squences d'organismes prouvant un changement volutif majeur... Le cheval est souvent mentionn comme l'exemple par excellence. Cela dit, la ligne qui descend de l'Eohippus vers l'Equus est trs fantasque. Elle est suppose dmontrer un accroissement continu de taille mais la vrit est que certaines variantes d'Equus sont plus petites que l'Eohippus et non pas plus grandes. Il est possible de rassembler des spcimens de sources diverses et les prsenter dans un ordre convaincant en apparence. Mais, il n'existe aucune preuve que ces variantes taient organises dans cet ordre dans le temps.3
Tous ces faits sont des preuves solides que les tableaux de l'volution du cheval, prsents comme la preuve la plus solide du darwinisme, ne sont en fait que des contes fantastiques et peu vraisemblables.
1- Boyce Rensberger, Houston Chronicle, 5 novembre 1980, p. 15
2- Colin Patterson, Harper's, fvrier 1984, p. 60
3- Gordon Rattray Taylor, The Great Evolution Mystery, Abacus, Sphere Books, Londres, 1984, p. 230
CHAPITRE 7 Des interprtations illusoires des fossiles Avant d'entrer dans les dtails du mythe de l'volution humaine, nous devons tout d'abord voquer la mthode de propagande qui a convaincu le public de l'ide que des cratures hommes-singes avaient vcu jadis. Cette mthode de propagande utilise des "reconstructions" tablies en rfrence aux fossiles. La reconstruction s'apparente dessiner une image ou construire un modle d'un vivant sur la base d'un seul os - parfois seulement un fragment - dterr. L'"homme-singe" que l'on voit dans les journaux, les revues ou les films n'est qu'une reconstruction.
Puisque les fossiles sont gnralement dsordonns et incomplets, quelle que soit la conjecture qui en ressort elle ne peut tre que spculation. En fait, les reconstructions (dessins ou modles) prsentes par les volutionnistes sur la base des restes de fossiles sont le fruit de spculations prcisment afin de valider la thse volutionniste. Un anthropologue de Harvard, David R. Pilbeam insiste sur ce fait lorsqu'il dclare: "Au moins sur le plan paloanthropologique, les donnes sont encore tellement clairsemes que la thorie pse lourdement sur les interprtations. Par le pass, les thories avaient clairement fait reflter nos idologies actuelles la place des donnes relles."61 Puisque les individus sont trs sensibles l'information visuelle, ces reconstructions servent parfaitement l'objectif des volutionnistes, en l'occurrence convaincre les masses que ces cratures reconstruites ont bel et bien exist jadis.
A ce stade, nous devons mentionner un point spcifique: les reconstructions bases sur les restes d'os ne peuvent que rvler les caractristiques gnrales de l'objet, puisque les vrais dtails distinctifs sont les tissus tendres qui disparaissent rapidement avec le temps. Par consquent, face l'interprtation spculative des tissus tendres, les dessins ou modles reconstruits deviennent entirement dpendants de l'imagination de la personne qui les produit. Earnst A. Hooten, de l'Universit de Harvard, explique la situation en ces termes:
Tenter de restaurer les parties tendres est une opration encore plus hasardeuse. Les lvres, les yeux, les oreilles et la pointe du nez ne laissent aucun indice sur les parties osseuses du dessous. Vous pouvez tout aussi aisment tablir les traits d'un chimpanz ou les linaments d'un philosophe partir d'un modle crnien du Neandertal. Ces prsumes restaurations d'hommes anciens n'ont que trs peu de valeur scientifique, voire aucune et ne peuvent que tromper le public... Donc, ne vous fiez pas aux reconstructions.62
A vrai dire, les volutionnistes inventent ces "histoires grotesques" et finissent mme par donner diffrents visages au mme squelette. Par exemple, les trois diffrents dessins reconstruits pour le fossile appel Australopithecus Robustus (Zinjanthropus), sont un exemple clbre de contrefaon.
L'interprtation subjective des fossiles ou la fabrication de plusieurs reconstructions imaginaires dmontre le nombre de fois o les volutionnistes recourent la triche. Ceci dit, ce n'est rien en comparaison aux mensonges tisss tout au long de l'histoire de l'volution.
CHAPITRE 8 Les falsifications de l'volution Aucune preuve fossile n'existe pour soutenir l'image de "l'homme-singe" qui est une doctrine largement vhicule par les mdias et les cercles acadmiques volutionnistes. Arms de pinceaux, les volutionnistes produisent des cratures imaginaires, mais il n'en demeure pas moins qu' dfaut de fossiles correspondants, les volutionnistes restent trs embarrasss. Parmi les mthodes auxquelles ils ont recours pour contourner le problme, les volutionnistes "produisent" les fossiles qu'ils n'arrivent pas trouver. L'homme de Piltdown, le plus grand scandale de l'histoire de la science, est un exemple typique de ces agissements.
L'homme de Piltdown: une mchoire d'orang-outan et un crne humain Un docteur bien connu, et galement paloanthropologue amateur, Charles Dawson affirme avoir trouv un os de mchoire et un fragment crnien dans une fosse Piltdown, en Angleterre en 1912. Mme si ledit os de mchoire ressemblait plus celui d'un singe, les dents et le crne, en revanche, ressemblaient ceux d'un homme. Ces spcimens ont t tiquets "l'homme de Piltdown". Prtendument vielles de 500 mille ans, ces parties ont t prsentes dans divers muses comme une preuve irrfutable de l'volution humaine. Pendant plus de 40 annes, plusieurs articles scientifiques ont t rdigs sur "l'homme de Piltdown", une multitude d'interprtations et de dessins effectus, et le fossile a t prsent comme une trs importante preuve de l'volution humaine. Pas moins de cinq cent thses de doctorat ont t rdiges sur ce sujet.63 Alors qu'il visitait le British Museum en 1935, le clbre paloanthropologue amricain Henry Fairfield Osborn a dclar: "... On doit nous rappeler encore et encore que la nature regorge de paradoxes et qu'il s'agit l d'une tonnante dcouverte sur l'homme de jadis..."64
En 1949, Keneth Oakley du dpartement de palontologie au sein du British Museum, a tent d'essayer la mthode du "test de fluorine", un nouveau test qui sert dterminer la date de certains anciens fossiles. Un essai a t alors effectu sur "l'homme de Piltdown". Le rsultat tait extraordinaire. Le test a rvl que l'os de la mchoire ne contenait pas de fluorine, ce qui indique qu'il est rest enterr pendant quelques annes. Le crne, qui ne contenait qu'une quantit rduite de fluorine, n'tait vieux que de quelques milliers d'annes.
Le dessin ci-contre a t tabli partir d'une seule et unique dent. Il a t publi dans la revue Illustrated London News, le 24 juillet 1922. Toutefois, les volutionnistes ont t extrmement dus lorsqu'il a t prouv que cette dent n'appartenait ni une espce ressemblant un singe ni l'homme, mais plutt une espce porcine teinte depuis longtemps.
Les dernires tudes chronologiques effectues l'aide de la mthode fluorine ont rvl que le crne n'tait vieux que de quelques milliers d'annes. On a trouv galement que la dent sur l'os de la mchoire appartenant un orang-outan avait t use de manire artificielle et que les outils "primitifs" dcouverts auprs des fossiles n'taient en fait que de simples imitations aiguises grce des instruments en acier.65
Dans l'analyse dtaille effectue par Weiner, cette manipulation a t redue publique en 1953. Le crne appartenait monsieur de 500 ans et l'os mandibulaire tait celui d'un singe qui venait de dcder! Les dents ont t ainsi arranges et fixes sur la mchoire et les articulations ont t remplies pour ressembler celles d'un vieil homme. Ensuite, toutes ces pices ont t oxydes l'aide du dichromate de potassium pour leur confrer un aspect vieilli.
Or, les tches ont fini par disparatre une fois trempes dans de l'acide.Le Gros Clark, qui faisait partie de l'quipe qui a dvoil la supercherie, ne pouvait pas cacher sa surprise au vu de cette situation et a dclar: "Les preuves d'une abrasion artificielle ont tout de suite saut aux yeux. En effet, elles taient tellement flagrantes que l'on peut se demander juste titre pourquoi ne les avait-on pas dcouvertes plus tt?"66 Une fois la supercherie dcouverte, "l'homme de Piltdown" a t prestement enlev du British Museum o il a t expos pendant plus de 40 annes.
L'homme du Nebraska: une dent de porc En 1922, Henry Fairfield Osborn, le directeur du Muse Amricain d'Histoire Naturelle, dclara avoir trouv une molaire fossile dans l'ouest du Nebraska proximit de Snake Brook et qui selon lui appartenait la priode du Pliocne. Cette dent tait suppose comporter les caractristiques d'un homme et d'un singe. Un srieux dbat scientifique s'en est suivi lors duquel d'aucuns ont dit que la dent appartenait un Pithecanthropus Erectus alors que d'autres prtendaient que celle-ci tait plus proche d'une dent humaine. Ce fossile, qui a provoqu un dbat intense, a t appel "l'homme du Nebraska". Tout de suite aprs il a t "baptis scientifiquement" sous le nom de "Hesperopithecus haroldcooki".
Plusieurs chercheurs connus ont accord leur soutien Osborn. Sur la base d'une seule dent des reconstructions de la tte et du corps de l'homme du Nebraska ont t dessines. De plus, l'homme du Nebraska a mme t dessin en compagnie de son pouse et ses enfants; toute la famille dans un dcor naturel.
Tous ces scnarios ont t dvelopps partir d'une seule dent. Les milieux volutionnistes ont accrdit cet "homme fantme" tel point que lorsqu'un chercheur, en l'occurrence William Bryan s'est oppos ces dcisions subjectives bases sur une seule et unique dent, il a subi des critiques acerbes.
En 1927, d'autres parties du squelette ont t galement trouves. Selon ces pices trouves rcemment, la dent n'appartiendrait ni un homme ni un singe. Elle appartenait une espce de sanglier amricain, le "Prosthennops", teinte depuis longtemps. Pour dnoncer cette erreur, William Gregory a intitul son article paru dans le magazine Science: "Hespropithcus: Apparemment ni homme ni singe".67 Ensuite, tous les dessins du "Hesperopithecus haroldcooki" et de "sa famille" ont t rapidement retirs des ouvrages volutionnistes.
Ota Benga: l'Africain dans la cage Aprs avoir ouvert le chemin avec son livre The Descent of Man (La filiation de l'homme) prtendant que l'homme a volu partir de cratures ressemblant au singe, Darwin a commenc chercher des fossiles pour prouver cette affirmation. Cependant, certains volutionnistes croyaient que des cratures "mi-homme/mi-singe" pouvaient tre trouves non seulement dans les archives fossiles mais galement vivantes dans divers endroits du monde. Au tout dbut du 20me sicle, la qute des "liens transitionnels vivants" a entran des incidents malheureux, parmi lesquels l'histoire d'un pygme du nom de Ota Benga.
L'homme de Piltdown, l'homme du Nebraska, Ota Benga... Ces scandales dmontrent que les scientifiques volutionnistes n'hsitent pas recourir des mthodes sans aucun rapport avec la science pour prouver leur thorie. Ceci dit, lorsqu'on examine la prtendue preuve du mythe de "l'volution de l'homme", nous nous trouvons face une situation similaire; une histoire fictive et une kyrielle de volontaires prts tout pour la justifier.
CHAPITRE 9 Le scnario de l'volution humaine Dans les chapitres prcdents, nous avons vu qu'il n'existe aucun mcanisme naturel qui permet aux tres vivants d'voluer et que les espces vivantes sont apparues, non pas grce un processus volutif mais plutt de manire soudaine dans leur structure parfaite que nous connaissons aujourd'hui. Cela signifie, qu'elles ont t cres individuellement et que par consquent "l'volution humaine" n'a jamais eu lieu.
Que proposent donc les volutionnistes comme base pour cette histoire? Cette base c'est l'existence de nombreux fossiles que les volutionnistes utilisent pour fabriquer leurs interprtations imaginaires. Tout au long de l'histoire, plus de 6.000 espces de singes ont vcu et plusieurs d'entre elles se sont teintes. Aujourd'hui, seul 120 espces vivent encore sur terre. Ces 6.000 espces environ, dont la majorit s'est teinte, constituent une mine intarissable pour les volutionnistes.
Les volutionnistes ont rdig le scnario de l'volution humaine en arrangeant dans l'ordre croissant, du plus petit au plus grand, quelques crnes adapts leur objectif; ils ont galement mis des crnes de certaines races humaines teintes depuis longtemps. Conformment ce scnario, les hommes et les singes modernes ont les mmes anctres. Ces cratures ont volu dans le temps et certaines d'entre elles sont devenues les singes que l'on connat aujourd'hui alors qu'un autre groupe est devenu l'homme d'aujourd'hui, suivant une autre branche de l'volution.
Toutefois, toutes les dcouvertes palontologiques, anatomiques et biologiques ont dmontr que cette prtendue volution n'est que fiction comme toutes les autres. Aucune preuve irrfutable n'a t prsente pour prouver qu'il existe une relation entre l'homme et le singe, exception faite des contrefaons, distorsions, dessins et commentaires trompeurs.
Les archives fossiles nous indiquent que tout au long de l'histoire, les hommes ont toujours t des hommes et les singes toujours des singes. Les fossiles prsents par les volutionnistes comme anctres des hommes, appartiennent en fait des races humaines ayant vcu jusqu' environ 10.000 annes plus tt, puis ont fini par disparatre. En outre, plusieurs communauts humaines vivant aujourd'hui ont les mmes traits physiques que ces races teintes, que les volutionnistes prtendent tre les anctres de l'homme. Ces faits sont des preuves tangibles que l'homme n'est jamais pass par un processus volutif quelle que soit l'poque historique.
Le plus important dans tout cela, c'est qu'il existe de nombreuses diffrences anatomiques entre les singes et les hommes et qu'aucune d'entre elles n'est du genre survenir travers un processus volutif. Par exemple, le fait d'tre un "bipde" est une caractristique propre l'homme et constitue le trait principal qui distingue celui-ci des autres animaux.
L'arbre gnalogique imaginaire de l'homme Selon ce que prtend Darwin, l'homme moderne a volu partir de cratures qui ressembleraient des singes. Pendant ce prtendu processus volutif, qui aurait dbut 4 5 millions d'annes auparavant, des "formes transitionnelles" auraient exist; elles constituent la transition entre l'homme moderne et ses anctres. Selon ce scnario compltement imaginaire, quatre "catgories" lmentaires sont tablies:
1- Australopithques
2- Homo Habilis
3- Homo Erectus
4- Homo Sapiens
Les volutionnistes appellent le prtendu premier anctre commun de l'homme et du singe, "l'Australopithque". Ce nom signifie "singe d'Afrique du Sud". L'Australopithque, qui n'est autre qu'une ancienne espce de singe disparue depuis longtemps, existait sous diffrents types. Certains sont forts, alors que d'autres sont plus petits de taille et plus minces.
Les volutionnistes classifient l'tape suivante de l'volution humaine sous l'appellation "Homo" c'est--dire "homme". Selon ce que prtendent les volutionnistes, les tre vivants de la srie Homo sont plus dvelopps que l'Australopithque et pas trs diffrents de l'homme moderne. Celui-ci, en l'occurrence l'Homo Sapiens, est suppos s'tre dvelopp lors de la dernire tape de l'volution de cette espce.
Les fossiles comme "l'homme de Java", "l'homme de Pkin" et "Lucy", qui apparaissent dans les mdias de temps autre et dont regorgent les ouvrages et manuels volutionnistes, font partie de l'une des quatre espces mentionnes plus haut. On pense galement que ces espces se divisent en sous-espces.
Certaines formes transitionnelles du pass, tels les Ramapithques, ont d tre exclues de l'arbre gnalogique imaginaire de l'volution aprs que l'on s'est rendu compte qu'il ne s'agissait que de singes trs ordinaires.69
En tablissant la chane de relation sous cette forme "Australopithques> Homo Habilis> Homo Erectus> Homo Sapiens", les volutionnistes sous-entendent que chacune de ces espces est l'anctre de l'autre. Toutefois, les rcentes dcouvertes effectues par les paloanthropologues ont rvl que l'Australopithque, l'Homo Habilis, l'Homo Erectus existaient dans diffrentes parties du monde la mme poque. De plus, une certaine partie des humains classifis en tant que Homo Erectus ont vcu jusqu' une priode proche des temps modernes. L'Homo Sapiens Nandertalien et l'Homo Sapiens (l'homme moderne) ont exist cte cte dans la mme rgion. Cette situation indique l'infond des allgations volutionnistes, en l'occurrence que les uns sont les anctres des autres.
Intrinsquement, toutes les dcouvertes et recherches scientifiques ont rvl que les fossiles n'indiquent pas qu'un processus volutif a eu lieu comme le prtendent les volutionnistes. Les fossiles, que les volutionnistes considrent comme les anctres de l'humanit, appartiennent en fait diverses espces d'hommes ou de singes.
Par consquent, quels sont les fossiles humains et quels sont ceux des singes? Est-il possible d'en considrer quelques-uns comme des formes transitionnelles? Pour avoir les rponses, il va falloir examiner de plus prs chaque catgorie.
L'Australopithque: une espce de singe L'Australopithque, c'est--dire la premire catgorie, signifie "le singe du sud". On croit que ces cratures sont apparues pour la premire fois en Afrique il y a 4 millions d'annes de cela et qu'elles auraient vcu jusqu' 1 million d'annes avant notre poque. Il existe quelques catgories au sein des Australopithques. Les volutionnistes croient que la plus ancienne espce d'Australopithque est l'Australopithque Afarensis. Aprs cela l'A. Africanus, qui a des os plus minces, puis l'A. Robustus, dont les os sont relativement plus robustes. En ce qui concerne l'A. Boisei, quelques chercheurs l'acceptent en tant qu'espce diffrente alors que d'autres le considrent comme une sous-espce de l'A. Robustus.
Toutes les espces d'Australopithques sont des singes qui n'existent plus mais qui ressemblent ceux que l'on connat aujourd'hui. Leurs capacits crniennes sont similaires voire plus faibles que celles des chimpanzs que l'on connat aujourd'hui. Leurs mains et leurs pattes sont dotes d'organes en saillie qui leur permettent de s'accrocher et d'escalader les arbres exactement comme le font les chimpanzs de nos jours. Leurs pieds leur permettent de s'accrocher aux branches d'arbres. Ils sont de petite taille (maximum 130 cm) et l'instar des chimpanzs d'aujourd'hui, les Australopithques mles sont plus grands que les femelles. Plusieurs traits comme leur crne, le rapprochement des yeux, la molaire tranchante, la structure mandibulaire, les mains longues et les pieds de petite taille sont autant de preuves qui dmontrent que ces tres vivants n'taient pas diffrents des singes actuels.
Les volutionnistes prtendent que mme si les Australopithques ont l'anatomie d'un singe, ils marchaient debout comme les humains et non pas comme les singes.
"Marcher debout" comme le prtendent les volutionnistes est en ralit une opinion soutenue depuis des dcennies par les paloanthropologues tels Richard Leakey et Donald C. Johanson. Toutefois, plusieurs scientifiques ont men des recherches sur les structures squelettiques des Australopithques et ont rfut cet argument. Des recherches pousses effectues sur des spcimens d'Australopithque par deux anatomistes anglais et amricain de renomme mondiale, en l'occurrence Lord Solly Zuckerman et le Professeur Charles Oxnard, ont prouv que ces cratures n'taient pas des bipdes et qu'elles avaient la mme dmarche que celle des singes d'aujourd'hui. Aprs avoir tudi les os de ces fossiles pendant 15 ans grce au financement accord par le gouvernement britannique, Lord Zuckerman assist d'une quipe de 5 spcialistes est arriv la conclusion suivante: les Australopithques n'taient qu'une espce ordinaire de singes et n'taient absolument pas des bipdes, malgr le fait que Zuckerman est lui-mme un volutionniste.70 De plus, Charles E. Oxnard, un autre volutionniste connu pour les recherches qu'il a menes sur la question, a galement tabli la relation entre le squelette de l'Australopithque et les orangs-outans modernes.71 Enfin, en 1994 une quipe de l'Universit de Liverpool a inaugur une recherche d'une grande ampleur afin d'aboutir une dcision finale. L'quipe a conclu que "les Australopithques sont des quadrupdes".72
Bref, les Australopithques n'ont aucun lien avec les humains et ne sont qu'une espce de singes qui s'est teinte depuis longtemps.
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Homo Habilis: le singe qui fut prsent comme un humain LE MENSONGE DE L'EVOLUTION Homo Habilis: le singe qui fut prsent comme un humain La grande similitude qui existe entre les structures squelettiques et crniennes des Australopithques et des chimpanzs en plus de la preuve tablie que ces cratures ne marchaient pas debout, a caus d'normes difficults aux paloanthropologues. Car, selon la machination imagine par les volutionnistes, l'Homo Erectus vient aprs l'Australopithque. Comme le prfixe "homo" (c'est--dire humain) l'indique, Homo Erectus est une catgorie humaine et son squelette est droit. Sa capacit crnienne est deux fois plus grande que celle de l'Australopithque. Une transition directe partir de l'Australopithque, qui est un singe ressemblant au chimpanz, vers l'Homo Erectus qui a un squelette similaire celui de l'homme de nos jours, est tout fait invraisemblable mme selon la thorie de l'volution. Par consquent, "les liens" en l'occurrence les "formes transitionnelles" sont ncessaires. C'est de cette ncessit qu'est n l'Homo Habilis.
C'est durant les annes 60 que la classification de l'Homo Habilis a t avance par la famille Leakeys, qui est une famille de "chasseurs de fossiles". Selon les Leakeys, cette nouvelle espce qu'ils ont classifie comme Homo Habilis est dote d'une capacit crnienne assez large, de la possibilit de marcher debout et d'utiliser des instruments fabriqus en pierre ou en bois. Ainsi, cette espce aurait pu tre l'anctre de l'homme.
Les fossiles de cette mme espce, dcouverts au cours des annes 80 allaient compltement changer cette donne. Certains chercheurs tels que Bernard Wood et C. Loring Brace se basaient sur ces fossiles trouvs rcemment pour dclarer que l'Homo Habilis, qui signifie "l'homme capable d'utiliser des outils" devait tre class parmi les Australopithques Habilis, en l'occurrence "le singe sud-africain capable d'utiliser des outils". Car l'Homo Habilis partageait plusieurs caractristiques avec les singes appels Australopithques. Il avait les mains longues, les jambes courtes et un squelette similaire celui des Australopithques. Ses doigts et orteils taient parfaitement adapts l'escalade. Sa structure mandibulaire tait trs similaire celle des singes de nos jours. La capacit crnienne moyenne de l'Homo Habilis tait de 600 cm3 ce qui indique qu'il s'agissait bien d'un singe. Bref, l'Homo Habilis, qui fut prsent comme une espce diffrente par certains volutionnistes, tait en fait une espce de singe comme tous les autres Australopithques.
Les recherches effectues plus tard ont en effet indiqu que l'Homo Habilis n'tait pas diffrent des Australopithques. Les fossiles du crne et du squelette OH 62 trouvs par Tim White ont dmontr que ces espces avaient une capacit crnienne rduite, des mains longues et des jambes courtes, ce qui leur permettait d'escalader les arbres exactement comme le font les singes aujourd'hui.
Les analyses dtailles, conduites par l'anthropologue amricaine Holly Smith en 1994, indiquent que l'Homo Habilis n'tait pas un "homo", c'est--dire "humain" mais plutt un "singe". A propos des analyses effectues sur les dents des Australopithques, Homo Habilis, Homo Erectus et Homo Nandertalien, Smith a dclar ce qui suit:
Si l'on se restreint dans les analyses fossiles aux spcimens qui remplissent ces critres, les modles du dveloppement dentaire des Australopithques graciles et Homo Habilis restent classifis parmi les singes africains. Ceux des Homo Erectus et du Nandertalien sont classs avec les humains.73
Au cours de la mme anne, Fred Spoor, Bernard Wood et Frans Zooneveld, des spcialistes en anatomie, sont arrivs la mme conclusion par le biais d'une mthode compltement diffrente. Celle-ci tait base sur une analyse comparative des canaux semi-circulaires dans l'oreille interne des humains et des singes qui permettent de se tenir en quilibre. Les canaux des humains, qui marchent droits, diffraient considrablement de ceux des singes, qui marchaient courbs. Les canaux des oreilles internes des Australopithques, pour ne citer que ceux-l, et les spcimens des Homo Habilis analyss par Spoor, Wood et Zonneveld taient similaires aux singes actuels. Les canaux des oreilles internes des Homo Erectus taient les mmes que ceux de l'homme d'aujourd'hui.74
Cette dcouverte a donn deux rsultats importants:
1- Les fossiles connus sous l'appellation Homo Habilis n'appartenaient pas la catgorie "homo", c'est--dire, la catgorie humaine, mais plutt celle des Australopithques, en l'occurrence les singes.
2- L'Homo Habilis et l'Australopithque avaient tous les deux une dmarche courbe et par consquent le squelette d'un singe. Ils n'avaient aucune relation avec les humains.
Homo Rudolfensis: le visage articul incorrectement Le terme Homo Rudolfensis est le nom donn quelques fragments fossiles dterrs en 1972. La catgorie que ce fossile est sens reprsenter tait appele Homo Rudolfensis puisque ces fragments fossiles avaient t trouvs Rudolf River au Kenya. La majorit des paloanthropologues a accept l'ide que ces fossiles n'appartenaient pas une espce distincte mais qu'en ralit l'tre vivant appel Homo Rudolfensis tait un Homo Habilis.
Richard Leakey, qui a dterr les fossiles, prsenta le crne qu'il avait appel "KNM-ER 1470" et dclara que celui-ci tait vieux de 2,8 millions d'annes. C'tait la plus grande dcouverte de l'histoire de l'anthropologie. Elle eut un effet considrable. Selon Leakey, cet tre, qui avait une capacit crnienne rduite comme les Australopithques mais galement le visage d'un homme, tait le lien manquant entre l'Australopithque et l'tre humain. Cependant aprs un court laps de temps, on a dcouvert que le visage quasi-humain du crne KNM-ER 1470 qui apparaissait frquemment sur les couvertures des revues scientifiques rsultait en fait d'une articulation dfectueuse des fragments crniens. Ceci aurait pu tre un acte dlibr. Le Professeur Tim Bromage, qui a men des tudes sur le visage humain, a dvoil en 1992 ce fait l'aide d'une simulation assiste par ordinateur:
Lorsqu'il (KNM-ER 1470) a t reconstitu pour la premire fois, le visage a t adapt la bote crnienne de manire presque verticale, presque comme les visages plats des humains modernes. Or, les tudes effectues rcemment sur les relations anatomiques dmontrent que le visage devait tre largement saillant, crant ainsi un aspect de singe, plutt comme les visages des Australopithques.75
Le paloanthropologue volutionniste J. E. Cronin commente ce fait de la manire suivante:
... son visage construit de manire relativement robuste, son clivus naso-alvolaire plutt plat, (rappelant les faces plates des Australopithques), une largeur crnienne maximale rduite (au niveau des temporales), des canines solides et de larges molaires (comme l'indiquent les racines qui restent) sont des traits relativement primitifs qui allient le spcimen aux membres du taxon Australopithque Africanus.76
C. Loring Brace de l'Universit du Michigan est arriv la mme conclusion aprs les analyses qu'il a ralises sur la mchoire et la structure dentaire du crne 1470 et a dclar que la taille de la mchoire et de la partie contenant les molaires ont dmontr que ER 1470 avait exactement le visage et les dents d'un Australopithque.77
Le professeur Alan Walker, un paloanthropologue de l'Universit de John Hopkins qui a effectu des recherches sur KNM-ER 1470 comme Leakey, dfend l'ide que cet tre vivant ne doit pas tre classifi en tant que "homo", c'est--dire une espce humaine comme Homo Habilis ou Homo Rudolfensis, mais plutt inclut parmi l'espce Australopithque.
Pour rsumer, les classifications comme Homo Habilis ou Homo Rudolfensis qui sont prsentes comme des liens transitionnels entre les Australopithques et les Homo Erectus sont totalement imaginaires. Comme beaucoup de chercheurs l'ont confirm rcemment, ces tres vivants sont membres de la srie Australopithque. Toutes leurs caractristiques anatomiques dmontrent qu'ils sont tous membres d'une espce de singe ou d'une autre.78
Ce fait a t confirm par une tude de deux anthropologues volutionnistes, Bernard Wood et Mark Collard, publie en 1999 dans la revue Science. Wood et Collard ont expliqu que les catgories de l'Homo Habilis et de l'Homo Rudolfensis (le crne 1470) taient imaginaires et que les fossiles qui leur ont t attribus doivent correspondre au genre Australopithque:
Plus rcemment, des espces fossiles ont t attribues l'Homo sur la base d'une similitude absolue de la taille du cerveau, les interfrences au niveau de la capacit linguistique et de la fonction des mains, ainsi que leur capacit faonner des outils en pierre. Sauf rares exceptions, la dfinition et l'utilisation du genre dans le cadre de l'volution humaine et la dlimitation de l'Homo n'ont jamais t considres comme des notions problmatiques. Toutefois, les donnes rcentes, les nouvelles interprtations des preuves disponibles, et les limites des archives 2paloanthropologiques rfutent les critres actuels qui rgissent l'attribution des taxa l'Homo... En pratique, les fossiles des hominids sont classs en tant qu'Homo sur la base d'un critre ou plus sur quatre... Il est vident maintenant qu'aucun de ces critres n'est satisfaisant. Le "Rubicon crbral" pose problme car la capacit crnienne absolue n'a pas beaucoup de sens sur le plan biologique. De mme, il existe des preuves irrfutables que la capacit du langage ne saurait tre dduite de l'apparence grossire du cerveau et que les parties crbrales dont dpend le langage ne sont pas si bien localises comme l'avaient laiss entendre les tudes prcdentes...
... En d'autres termes, avec les hypodigmes de Homo Habilis et Homo Rudolfensis qui lui sont attribus, le genre Homo n'est pas un bon genre. Ainsi, H. Habilis et H. Rudolfensis (ou Homo Habilis au sens large pour ceux qui n'adhrent pas la subdivision taxonomique du "premier Homo" DOIVENT ETRE RETIRES du genre Homo. L'alternative taxonomique vidente, en l'occurrence le transfert d'une ou des deux taxa l'un des premiers hominids (hominin genera) existants, n'est srement pas dnue de problmes. Mais, NOUS RECOMMANDONS QUE, POUR LE MOMENT, HOMO HABILIS ET HOMO RUDOLFENSIS SOIENT TRANSFERES AU GENRE DES AUSTRALOPITHEQUES.79
Les conclusions tires par Wood et Collard confirment ce que nous venons d'expliquer. Il n'y a jamais eu d'"anctres humains" travers l'histoire. Les cratures prsentes en tant que tels sont en ralit des singes qui doivent tre classs dans le genre Australopithque. Les archives fossiles dmontrent qu'il n'existe aucune relation volutive entre les singes disparus et l'Homo, l'tre humain, qui apparat soudainement dans les archives fossiles.
Homo Erectus, puis par la suite, les tres humains Selon les plans imagins par les volutionnistes, l'volution interne de l'espce Homo s'est effectue dans l'ordre suivant: premirement, l'Homo Erectus, puis l'Homo Sapiens archaque et l'homme de Neandertal, plus tard l'homme de Cro-Magnon et aprs l'homme moderne. Cependant, toutes ces classifications ne sont en ralit que des races humaines originales. La diffrence entre elles n'est pas plus grande que celle entre un inuit et un noir ou un pygme et un Europen.
Examinons alors en premier chef l'Homo Erectus, qui est prsent comme l'espce la plus primitive. Comme le sous-entend le terme "erect", "Homo Erectus" signifie "l'homme marchant droit". Les volutionnistes ont d distinguer ces hommes des prcdents en ajoutant la qualit de "droiture" car tous les fossiles d'Homo Erectus disponibles sont droits un point qui n'a pas t observ chez les spcimens d'Australopithques ou d'Homo Habilis. Il n'existe aucune diffrence entre le squelette de l'homme moderne et celui de l'Homo Erectus.
La raison principale qu'invoquent les volutionnistes pour dfinir l'Homo Erectus en tant que "primitif" est sa capacit crnienne (900-1.100 cm3), plus rduite que la moyenne chez l'homme moderne, ainsi que ses sourcils pais. Cependant, il y a de nombreuses personnes de nos jours qui ont la mme capacit crnienne que l'Homo Erectus (par exemple, les pygmes) et il existe d'autres races qui ont des sourcils saillants (les aborignes australiens titre d'exemple).
Tout le monde s'accorde sur le fait que la diffrence de la capacit crnienne ne signifie pas ncessairement une diffrence dans le niveau d'intelligence ou dans les capacits. L'intelligence dpend plus de l'organisation interne du cerveau que du volume de celui-ci.80
Les fossiles qui ont fait connatre l'Homo Erectus au monde entier sont ceux de l'homme de Pkin et l'homme de Java trouvs en Asie. Toutefois, on s'est rendu compte aprs que ces deux fossiles n'taient pas une source solide. L'homme de Pkin consistait d'lments faits en pltre puisque les originaux taient perdus, alors que l'homme de Java se "composait" d'un fragment de squelette en plus d'un os de pelvis trouv quelques mtres du squelette sans la moindre indication que cet os de pelvis a bel et bien appartenu ce mme tre humain. C'est pour cette raison que les fossiles de l'Homo Erectus trouvs en Afrique ont eu cette importance grandissante. (Il y a lieu de prciser que certains fossiles appartenant prtendument l'Homo Erectus ont t inclus dans une seconde catgorie appele "Homo Ergaster" par certains volutionnistes. Il existe un dsaccord entre eux ce sujet. Nous considrerons tous ces fossiles comme faisant partie de l'Homo Erectus.)
Le spcimen le plus clbre parmi les Homo Erectus trouvs en Afrique est celui de "Narikotome Homo Erectus" ou l'"Enfant de Turkana" trouv proximit du lac Turkana, Kenya. Il a t confirm que ce fossile tait celui d'un enfant de 12 ans, qui aurait mesur 1,83 m s'il avait vcu jusqu' l'adolescence. La structure droite du squelette est similaire celle de l'homme moderne. A ce propos, le paloanthropologue Alan Walker a dclar qu'il doutait qu'un "pathologiste moyen puisse faire la diffrence entre le squelette du fossile et celle d'un homme moderne".81 En ce qui concerne le crne, Walker a dclar "qu'il ressemblait beaucoup celui d'un homme de Neandertal".82 Comme nous allons le voir dans le prochain chapitre, le Neandertal est une race d'homme moderne. Aussi, l'Homo Erectus est-il lui aussi une race d'homme moderne.
Mme l'volutionniste Richard Leakey affirme que les diffrences entre Homo Erectus et l'homme moderne ne sont pas plus qu'une varit raciale:
Nous devons galement voir la diffrence dans la forme du crne, le degr de saillie du visage, la robustesse des arcades, etc... Ces diffrences ne sont plus prononces que celles qui existent de nos jours entre les races gographiquement distinctes des humains modernes. Cette diffrence biologique se manifeste lorsque les populations sont spares gographiquement les unes des autres pendant un laps de temps considrable.83
Le Professeur William Laughlin de l'Universit du Connecticut a effectu des examens anatomiques trs pousss sur les inuits et les populations des les Aleut. Il a constat qu'ils taient trs similaires l'Homo Erectus. Il en a conclu que ces races disparues taient en fait diverses races d'Homo Sapiens (homme moderne).
Lorsque l'on observe les grandes diffrences qui sparent des groupes loigns tels que les eskimos et les aborignes, qui appartiennent la catgorie Homo Sapiens, il nous parait justifi de conclure que le Sinanthrope (un spcimen erectus - ALC) appartient cette mme espce diverse.84
Nous avons souvent entendu ces derniers temps au sein de la communaut scientifique que l'Homo Erectus est une classification superflue et que les fossiles attribus la catgorie Homo Erectus ne sont pas si diffrents des Homo Sapiens au point de les considrer comme une espce part. La revue American Scientist a rsum les discussions propos de cette question. Une confrence a t tenue ce propos en 2000:
La majorit des participants la confrence de Senckenberg ont t impliqus dans un dbat enflamm, lanc par Milford Wolpoff de l'Universit du Michigan, Alan Thorne de l'Universit de Canberra et leurs collgues, sur le statut taxonomique de l'Homo Erectus. Ils ont appuy avec force que l'Homo Erectus n'tait pas valide en tant qu'espce et que celle-ci devait ainsi tre limine. Tous les membres du genre Homo, depuis 2 millions d'annes jusqu' nos jours, n'taient finalement qu'une seule grande espce varie, Homo Sapiens, sans interruptions ni subdivisions naturelles. Le sujet de la confrence: l'Homo Erectus n'existait pas.85
Dire que "l'Homo Erectus n'existait pas" signifie que "l'Homo Erectus n'est pas une espce diffrente de l'Homo Sapiens, mais plutt qu'elle fait partie intgrante de celle-ci".
Par ailleurs, il existe une grande faille entre l'Homo Erectus, la race humaine et les singes qui prcdent l'Homo Erectus dans le scnario de "l'volution humaine", (Australopithque, Homo Habilis, Homo Rudolfensis). Ceci signifie que les premiers hommes sont apparus soudainement dans les archives fossiles et directement sans une histoire volutive. Il ne peut y avoir d'indication plus claire sur le fait qu'ils ont t crs.
Or admettre ce fait va l'encontre de toute la philosophie dogmatique et l'idologie prnes par les volutionnistes. Ainsi, ils tentent de prsenter l'Homo Erectus, qui est une vritable race humaine, en tant que crature moiti singe. Dans leurs reconstitutions d'Homo Erectus, ils persistent dessiner des traits simiens. Par ailleurs, avec des mthodes de dessins similaires, ils humanisent les singes tels que les Australopithques ou Homo Habilis. Grce cette mthode, ils cherchent "dresser une approximation" entre les singes et les humains et combler ainsi la faille entre ces deux catgories vivantes distinctes.
Le Neandertal Les hommes de Neandertal sont des tres humains qui sont apparus soudainement 100 mille annes auparavant en Europe puis ils sont disparus - ou ont t assimils en se mlangeant d'autres races - doucement mais rapidement il y a de cela 35 mille ans. Leur unique diffrence en comparaison avec l'homme moderne est leur squelette qui est plus robuste et leur capacit crnienne qui est lgrement plus grande.
Les hommes de Neandertal sont une race humaine et ce fait est admis par presque tous aujourd'hui. Les volutionnistes ont tous essay pour les faire paratre comme des "espces primitives". Or, toutes les dcouvertes dmontrent qu'ils n'taient pas si diffrents d'un homme "robuste" qui remonterait une rue de nos jours. Une des autorits dans le domaine, Erik Trinkaus, un paloanthropologue de l'Universit du Nouveau Mexique crit:
Les comparaisons dtailles effectues entre les restes de squelette du Neandertal et ceux d'hommes modernes ont dmontr qu'il n'existe aucune indication claire dans l'anatomie du Neandertal qui montre que les capacits locomotives, manipulatrices, intellectuelles ou linguistiques de celui-ci sont infrieures celles des hommes d'aujourd'hui.86
Plusieurs chercheurs contemporains dfinissent l'homme du Neandertal comme une sous-espce de l'homme moderne et l'appellent "Homo Sapiens Neandertalensis". Les dcouvertes prouvent que les hommes du Neandertal enterraient leurs morts, fabriquaient des instruments de musique et partageaient des affinits culturelles avec l'Homo Sapiens qui vivait cette mme poque. Pour tre plus prcis, l'homme du Neandertal est quelqu'un de "robuste" dont la race est tout simplement disparue avec le temps.
Homo Sapiens archaque, Homo Heilderbergensis et l'homme Cro-Magnon L'Homo Sapiens archaque est la dernire tape avant l'homme contemporain selon le scnario imagin par les volutionnistes. A vrai dire, les volutionnistes n'ont pas grand-chose dire propos de ces hommes. Car, il n'existe que des diffrences trs mineures entre eux et les hommes modernes.
Certains chercheurs vont mme jusqu' dire que les reprsentants de cette race sont encore vivants ce jour, en l'occurrence les aborignes d'Australie par exemple. A l'instar de l'Homo Sapiens, les aborignes ont des sourcils pais et saillants, une structure mandibulaire incline vers l'intrieur et une capacit crnienne lgrement rduite. De plus, d'importantes dcouvertes ont t faites indiquant que ce genre d'homme a vcu en Hongrie et dans certains villages d'Italie jusqu' trs rcemment.
Le groupe qualifi de Homo Heilderbergensis dans les ouvrages volutionnistes est en ralit le mme que l'Homo Sapiens archaque. La raison pour laquelle deux termes sont utiliss pour la mme race humaine mane de la diffrence conceptuelle qui rgne chez les volutionnistes. Tous les fossiles inclus dans la classification d'Homo Heilderbergensis indiquent que les populations qui taient anatomiquement similaires aux Europens modernes ont vcu 500 mille ans, voire 740 mille ans auparavant, premirement en Angleterre puis en Espagne.
On estime que l'homme Cro-Magnon a vcu 30.000 annes auparavant. Il a un crne en forme de dme et un front large. Son crne de 1.600 cm3 est au dessus de la moyenne de l'homme contemporain. Son crne est dot de sourcils pais et saillants en plus d'une saillie arrire qui caractrise tant l'homme du Neandertal que l'Homo Erectus.
Mme si l'homme de Cro-Magnon est considr une race europenne, la structure et le volume de sa boite crnienne ressemblent davantage ceux que l'on trouve chez des races vivant en Afrique ou dans les Tropiques de nos jours. Partant de cette similitude, il est suppos que le Cro-Magnon est une race africaine archaque. Certaines dcouvertes paloanthropologiques ont dmontr que les races d'homme Cro-Magnon et Neandertal se sont mlanges l'une l'autre pour former les bases des races d'aujourd'hui. En outre, on s'accorde aujourd'hui dire que les reprsentants de la race Cro-Magnon vivent encore dans diverses rgions du continent africain et certaines rgions franaises, comme la Salute ou la Dordogne. On peut galement trouver des populations similaires en Pologne et en Hongrie.
Les espces vivant au mme ge que leurs anctres Nos investigations jusque l nous ont permis d'avoir une ide assez claire: le scnario de "l'volution humaine" est une fiction pure et simple. Pour qu'un tel arbre gnalogique puisse exister, une volution progressive du singe vers l'homme aurait d avoir lieu et des archives fossiles auraient d tre trouvs. Cependant, il existe une brche norme entre les singes et les humains. Les structures squelettiques, les capacits crniennes, et les critres tels que la dmarche droite ou lgrement incline vers l'avant distinguent les hommes des singes. (Nous avons mentionn que lors d'une recherche mene en 1994 sur les canaux d'quilibre de l'oreille interne, l'Australopithque et Homo Habilis taient classifis en tant que singes, alors que Homo Erectus tait classifi comme humain.)
Une autre dcouverte de taille prouvant qu'aucun arbre gnalogique ne peut exister entre ces espces diffrentes, c'est que ces espces prsentes comme tant les anctres les unes des autres ont vcu simultanment. Si, comme le prtendent les volutionnistes, l'Australopithque s'est transform en Homo Habilis, qui son tour s'est transform en Homo Erectus, les priodes o ces espces ont vcu auraient d se suivre. Or, un tel ordre chronologique n'existe pas.
Selon les estimations des volutionnistes, les Australopithques auraient vcu il y a 40 millions d'annes jusqu' 1 million d'annes auparavant. Les tres vivants classs comme Homo Habilis, en revanche, auraient vcu jusqu' 1,7-1,9 million d'annes auparavant. L'Homo Rudolfensis, suppos avoir t plus "dvelopp" que l'Homo Habilis, est vieux d'entre 2,5 2,8 millions d'annes. C'est--dire que l'Homo Rudolfensis est plus vieux que l'Homo Habilis de presque 1 million d'annes, dont il est suppos tre "l'anctre". En revanche, l'ge de l'Homo Erectus remonte 1,6-1,8 million d'annes auparavant, ce qui signifie que les spcimens d'Homo Erectus sont apparus sur terre la mme poque que son suppos anctre, en l'occurrence l'Homo Habilis.
Alan Walker confirme cet tat de fait en affirmant qu'"il existe des preuves en Afrique de l'Est d'une survie tardive d'Australopithques contemporains premirement de Homo Habilis puis de Homo Erectus."87 Louis Leakey a trouv des fossiles d'Australopithques, d'Homo Habilis et d'Homo Erectus presque proximit les uns des autres dans la gorge Olduvai, la couche Bed II.88
Il est trs peu probable que cet arbre gnalogique ait pu exister. Un palontologue de Harvard, Stephen Jay Gould explique cette impasse de l'volution mme si lui-mme est un volutionniste:
Qu'est devenue notre chelle s'il existe trois lignes d'hominids qui coexistent (A. Africanus, le robuste Australopithque et H. Habilis), aucun n'tant de toute vidence descendu de l'autre? En outre, aucun d'eux ne fait preuve de tendances volutives durant leur existence sur terre.89
Lorsque l'on passe de l'Homo Erectus l'Homo Sapiens, nous observons encore qu'il n'existe pas d'arbre gnalogique. Il existe des preuves dmontrant que l'Homo Erectus et l'Homo Sapiens archaques ont continu vivre jusqu' 27.000 ans voire 10.000 ans avant notre re. Dans les marais de Kow en Australie, des crnes d'Homo Erectus ont t dcouverts. Ils seraient gs d'environ 13.000 ans. Dans l'le de Java, un crne vieux de 27.000 ans appartenant un Homo Erectus a t dcouvert.90
L'histoire secrte des Homo Sapiens Le fait le plus clbre et le plus intressant qui rfute la base mme de cet arbre gnalogique imaginaire conu par la thorie de l'volution, c'est l'histoire humaine que l'on ne croyait pas si ancienne. Les donnes palontologiques ont rvl que les Homo Sapiens qui nous ressemblaient exactement ont vcu il y un million d'annes.
C'est grce Louis Leakey, le clbre paloanthropologue volutionniste, que l'on a ralis les premires dcouvertes ce sujet. En 1932, dans la rgion de Kanjera autour du lac Victoria au Kenya, Leakey a dcouvert plusieurs fossiles appartenant l'ge Plistocne moyen. Ces fossiles n'taient pas si diffrents de l'homme actuel. Ceci dit, l'ge Plistocne moyen quivaut un million d'annes auparavant.91 Depuis que ces dcouvertes ont t ralises, l'arbre gnalogique de l'volution a t compltement boulevers, ce qui a pouss certains paloanthropologues volutionnistes ne pas tenir compte de ces dcouvertes. Or, Leakey a toujours affirm que ses estimations taient correctes.
Juste au moment o cette controverse commenait baisser d'intensit, un fossile dcouvert en Espagne en 1995 a remarquablement rvl que l'histoire des Homo Sapiens tait plus ancienne que ne l'on ne le croyait. Ledit fossile a t dcouvert dans une grotte appele Gran Dolina dans la rgion d'Atapuerca, par trois paloanthropologues espagnols de l'Universit de Madrid. Le fossile en question appartenait au visage d'un enfant de 11 ans qui ressemblait exactement n'importe quel homme moderne. Ceci dit, cet enfant tait mort depuis 800.000 ans. La revue Discover a relat en dtail cet pisode dans son numro de dcembre 1997.
Ce fossile a mme fait douter Ferreras, qui dirigeait les travaux d'excavation Gran Dolina. Il a affirm:
Nous nous attendions quelque chose de grand, quelque chose de large... je veux dire, quelque chose de "primitif"... un peu comme l'enfant de Turkana. Or, ce que l'on a trouv c'est un visage tout fait moderne... C'est trs tonnant mon sens. Cela fait partie des choses qui vous bouleversent. Trouver quelque chose d'aussi imprvisible que a. Non pas trouver de fossiles; trouver des fossiles est tout aussi imprvisible, mais l n'est pas le problme. Ce qui est le plus surprenant c'est de trouver dans le pass quelque chose qui selon vous appartient au prsent. C'est comme trouver... un lecteur de cassette dans la Gran Dolina. Ce serait surprenant. On ne s'attend pas trouver des cassettes et des lecteurs de cassettes l'ge Plistocne infrieur. Trouver un visage moderne c'est exactement pareil. Nous tions trs surpris lorsque nous l'avons aperu.92
Le fossile a soulign le fait que l'histoire de l'Homo Sapiens devait remonter 800 mille ans auparavant. Aprs avoir retrouv leurs esprits suite au premier choc, les volutionnistes qui ont dcouvert le fossile ont dcid que celui-ci appartenait une espce diffrente. Car, selon l'arbre gnalogique des volutionnistes, aucun Homo Sapiens n'a pu avoir vcu il y a 800 mille ans. Par consquent, ils ont cr une espce imaginaire baptise "Homo Antecessor" et ont inclus le crne d'Atapuerca sous cette classification.
Une hutte vielle de 1,7 million d'annes Il y a eu plusieurs dcouvertes qui dmontrent que l'Homo Sapiens remonte une poque plus ancienne que 800 mille annes. L'un d'entre elles c'est la dcouverte ralisepar Louis Leakey durant les annes 1970 dans la gorge d'Olduvai. Dans cet endroit, au niveau de la couche Bed II, Leakey a dcouvert que l'Australopithque, l'Homo Habilis et l'Homo Erectus sont des espces qui ont exist la mme priode. Ce qui est d'autant plus intressant c'est la structure que Leakey a trouve dans cette mme couche (Bed II).
En effet, Leakey avait trouv les restes d'une hutte en pierre. Ce qui tait tonnant, c'est que ce type mme de construction que l'on retrouve aujourd'hui dans certaines rgions d'Afrique ne pouvait tre construit que par des Homo Sapiens! Selon les dcouvertes de Leakey, l'Australopithque, l'Homo Habilis, l'Homo Erectus, et l'homme moderne ont d coexister il y a environ 1,7 million d'annes auparavant.93
Cette dcouverte sape certainement les fondements de la thorie volutionniste qui prtend que l'homme moderne a volu partir d'une crature qui ressemble au singe, comme l'Australopithque.
Empreintes de pas de l'homme moderne vieilles de 3,6 millions d'annes!
En effet, quelques autres dcouvertes font remonter les origines de l'homme moderne environ 1,7 million d'annes. L'une des plus importantes d'entre elles consiste dans la dcouverte des empreintes de pas Laetoli en Tanzanie par Mary Leakey en 1977. Ces empreintes ont t dcouvertes dans une couche qui serait, selon les calculs, vieille de 3,6 millions d'annes, voire plus. Ces empreintes n'taient pas diffrentes de celles de l'homme moderne.
Ces empreintes dcouvertes par Mary Leakey ont t examines ensuite par de nombreux paloanthropologues clbres, tels Don Johanson et Tim White. Les rsultats taient les mmes. White a crit:
Soyez-en srs... Elles sont similaires aux empreintes des pas des humains modernes. Si l'on trouvait une dans le sable d'une plage californienne et que l'on demandait un enfant de 4 ans ce que c'est, celui-ci dirait immdiatement que quelqu'un a march ici. Ni lui ni vous ne seriez capable de dterminer la diffrence entre cette empreinte et des centaines d'autres sur la plage.94
Aprs examen des empreintes, Louis Robbins de l'Universit de Californie a fait le commentaire suivant:
La cambrure est surleve - l'individu de petite taille avait une vote plantaire plus leve que la mienne - et le gros orteil est grand et align avec le second... Les orteils adhrent au sol comme le font les orteils humains. Cela n'existe pas chez les autres formes animales.95
Les examens effectus sur la forme morphologique des empreintes ont dmontr encore une fois que ces empreintes taient humaines, voire plus: elles taient celles d'un homme moderne (Homo Sapiens). Russell H. Tuttle qui a procd cet examen a crit:
Un Homo Sapiens de petite taille aux pieds nus pouvait avoir laiss ces traces... Dans toutes les caractristiques morphologiques visibles, il est impossible de diffrencier les pieds qui ont laiss ces marques de ceux des hommes modernes.96
Une tude objective de ces empreintes a rvl qui elles appartenaient rellement. En ralit, ces empreintes consistaient en 20 empreintes fossilises d'un humain g de 10 ans et 27 autres appartenant un humain encore plus jeune. Ils taient certainement des individus modernes comme nous-mmes.
Cette situation a mis les empreintes de Laetoli au centre des discussions pendant des annes. Les palontologues volutionnistes ont tent vainement de trouver une explication. Car, il leur tait difficile d'accepter l'ide qu'un homme moderne marchait sur terre il y a 3,6 millions d'annes. Durant les annes 1990, cette "explication" commenait prendre forme. Les volutionnistes ont dcid que ces empreintes taient certainement celles d'un Australopithque. Car, selon leur thorie, il tait impossible qu'une espce Homo existe 3,6 millions d'annes auparavant. Russell H. Tuttle a crit ce qui suit dans son article publi en 1990:
En somme, les caractristiques de l'empreinte vieille de 3,5 millions d'annes, trouve sur le site G Laetoli ressemblent celles d'humains modernes dchausss. Aucune de ces caractristiques n'indique que les hominids de Laetoli taient des bipdes moins capables que nous autres. Si l'on ne savait pas que les empreintes G taient si vieilles, nous aurions conclu certainement que ces empreintes ont t laisses par des membres de notre genre Homo... Quoi qu'il en soit, nous devons mettre en suspens la lgre supposition que les empreintes de Laetoli ont t laisses par les semblables de Lucy, l'Australopithque Afarensis.97
Pour rsumer, ces empreintes supposes vieilles de 3,6 millions d'annes ne pouvaient pas appartenir l'Australopithque. La seule raison pour penser qu'elles auraient pu appartenir celui-ci c'est qu'elles ont t trouves dans une couche volcanique vielle de 3,6 millions d'annes. Elles ont t attribues l'Australopithque partant du principe que les humains n'auraient pas exist cette poque si lointaine.
Ces interprtations des empreintes de Laetoli nous dmontrent une ralit trs importante. Les volutionnistes consolident leur thorie non pas travers une rflexion scientifique mais malgr celle-ci. Nous sommes ici devant une thorie dfendue de manire aveugle n'importe quel prix soit en ignorant, soit en manipulant toutes ces dcouvertes pour servir le dessein des volutionnistes.
Enfin, la thorie de l'volution n'est pas de la science, mais plutt un dogme que l'on soutient en dpit de la science.
La bipdie, impasse de l'volution Hormis les archives fossiles que nous avons traites jusque l, des diffrences gigantesques distinguent les hommes des singes, ce qui rfute cette fiction qui est l'volution humaine. L'une de ces diffrences consiste dans la dmarche.
Les humains marchent droit, debout sur leurs deux jambes. C'est une manire trs spciale de se mouvoir que l'on ne connat pas chez les autres espces. D'autres animaux ont une capacit limite de bouger lorsqu'ils se mettent debout sur deux pattes. Les animaux comme les ours, les singes ne peuvent bouger ainsi que trs rarement, et pas pour trs longtemps, comme lorsqu'ils veulent atteindre une source de nourriture. Normalement, leurs squelettes penchent vers l'avant et ils marchent sur quatre pattes.
Alors, est ce que les bipdes ont volu des quadrupdes comme le prtendent les volutionnistes?
Bien videmment non. Les recherches ont dmontr que l'volution de la bipdie n'a jamais eu lieu et qu'elle n'tait pas possible de toute manire. Premirement, la bipdie n'est pas un avantage volutif. La manire dont bougent les singes est de loin plus facile, plus rapide et plus efficace que la dmarche de l'homme. L'homme ne peut pas bouger ni en sautant d'arbre en arbre sans toucher le sol comme le font les chimpanzs, ni courir 125 km/heure comme un gupard des Indes. Au contraire, puisque l'homme marche sur ses jambes, il se dplace plus lentement sur le sol. De mme, et galement pour cette raison l'espce humaine est la moins protge dans la nature en terme de mouvement et de dfense. Selon la logique de l'volution, les singes n'auraient pas d voluer et adopter la dmarche des bipdes: les humains auraient d en revanche voluer en quadrupdes.
Les volutionnistes se trouvent dans une autre impasse. La bipdie ne sert pas le modle de "dveloppement progressif" du darwinisme. Celui-ci, qui constitue la base de l'volution, exige l'existence d'une dmarche "hybride" entre celle des bipdes et des quadrupdes. Or, avec les recherches assistes par ordinateur menes en 1996 par la paloanthropologue anglais Robin Crompton, celui-ci a dmontr qu'une telle dmarche "hybride" ne pouvait exister. Crompton a alors dduit ce qui suit: un tre vivant peut soit marcher debout ou quatre pattes.98 Une dmarche intermdiaire entre ces deux manires ne peut tre possible cause d'une exigence dmesure en nergie. C'est pour cela qu'il est impossible pour un mi-bipde d'exister.
La gigantesque diffrence entre l'homme et le singe ne se limite pas uniquement la bipdie. Plusieurs autres questions restent ce jour sans rponses. Par exemple, la capacit crbrale, la parole et ainsi de suite. A ce propos, la paloanthropologue volutionniste, Elaine Morgan, avoue ce qui suit:
Quatre des mystres les plus extraordinaires propos des humains sont: 1) Pourquoi marchent-ils sur deux jambes? 2) Pourquoi ont-ils perdu leurs fourrures? 3) Pourquoi ont-ils dvelopp des cerveaux aussi grands? 4) Pourquoi ont-ils appris parler?
Les rponses orthodoxes ces questions sont: 1) "Nous n'en savons toujours rien" 2) "Nous n'en savons toujours rien" 3) "Nous n'en savons toujours rien" 4) "Nous n'en savons toujours rien". La liste des questions peut tre largement plus longue sans pour autant que les rponses n'en deviennent moins monotones.99
L'volution: une croyance loigne de la science Lord Solly Zuckerman est l'un des scientifiques les plus clbres et les plus respects du Royaume Uni. Il a tudi pendant des annes les archives fossiles et a conduit plusieurs recherches dtailles. Il a reu le titre honorifique de "Lord" pour ses contributions la science. Zuckerman est un volutionniste. Par consquent, ses commentaires sur la thorie de l'volution ne peuvent pas tre considrs comme des remarques perverses. Toutefois, aprs des annes de recherches menes sur les archives fossiles incluses dans le scnario de l'volution humaine, il est arriv la conclusion qu'un tel arbre gnalogique ne peut exister en ralit.
Zuckerman a galement effectu un "ventail scientifique" intressant. Il a constitu un ventail de disciplines partant de celles qu'il considre scientifiques celles qu'il ne considre pas en tant que telles. Selon cet ventail, les disciplines les plus "scientifiques" - sur la base de donnes concrtes - sont la chimie et la physique. Aprs, figurent la biologie et les sciences sociales. A la fin de la liste, parmi les disciplines "les moins scientifiques", on trouve les conceptions "perception extrasensorielle" - des concepts comme la tlpathie et le sixime sens - puis la fin "l'volution humaine". Zukcerman explique ce raisonnement:
Nous divergeons donc du sentier de la vrit objective vers ceux des sciences biologiques prsumes, comme la perception extrasensorielle ou l'interprtation de l'histoire fossile de l'homme, o tout est possible pour celui qui y croit - et o le fervent croyant arrive parfois croire plusieurs choses contradictoires en mme temps.100
Dans un article rdig par Robert Lee, l'diteur de Discovering Archeology, une revue importante qui traite des origines de l'homme, on peut lire: "La recherche des anctres humains donne plus de chaleur que de lumire". Il cite les propos d'un paloanthropologue volutionniste clbre, Tim White:
Nous sommes tous frustrs par toutes ces questions auxquelles nous n'arrivons pas trouver de rponses.101
L'article traite de l'impasse de la thorie de l'volution sur les origines de l'homme et l'infond de la propagande ce sujet:
Il n'y a probablement aucun domaine scientifique aussi controvers que la recherche des origines de l'homme. Les grands palontologues ne s'accordent mme pas sur les dtails les plus lmentaires de l'arbre gnalogique humain. A chaque fois que de nouvelles branches apparaissent, un grand tapage mdiatique s'en suit pour que tout cela se rvle faux la dcouverte d'un nouveau fossile.102
Ce mme fait a t rcemment accept par l'diteur de la clbre revue Nature, Henry Gee. Dans son livre In Search of Deep Time, publi en 1999, Gee considre que les schmas volutionnistes propos de l'volution humaine sont des "inventions humaines cres aprs les faits et adaptes aux prjugs humains". Il ajoute:
Prendre une srie de fossiles et prtendre que ces derniers reprsentent une ligne n'est pas une hypothse scientifique vrifiable, mais plutt une affirmation dont la validit n'est pas suprieure celle d'un conte que l'on raconte au lit - amusant peut-tre, mme instructif, mais srement pas scientifique.103
Pourquoi donc autant de scientifiques s'accrochent-ils ce dogme? Pourquoi essaient-ils depuis si longtemps de maintenir leur thorie en vie, mme au prix de devoir admettre un nombre incalculable de conflits et d'ignorer les preuves qu'ils ont trouves?
La seule rponse c'est qu'ils craignent le fait qu'ils vont devoir affronter s'ils renoncent la thorie de l'volution. Ce fait c'est que l'homme fut cr par Dieu. Ce fait est inacceptable pour eux tant donn les prsuppositions et la philosophie matrialiste laquelle ils croient.
Ainsi, ils racontent des mensonges au monde et eux-mmes, en utilisant les mdias avec qui ils collaborent. S'ils n'arrivent pas trouver les fossiles adapts, ils en "fabriquent" sous forme de dessins imaginaires ou de modles fictifs afin de tenter de donner l'impression que des fossiles, prouvant la thorie de l'volution, existent rellement. Une partie des mdias qui partage leurs opinions matrialistes tente galement de tromper le public en instillant l'histoire de l'volution dans l'inconscient des individus.
Quoi qu'ils fassent, la vrit est claire: l'homme n'est pas arriv dans cette existence travers un processus d'volution mais plutt suite la cration divine. Ainsi, celui-ci est responsable envers le Crateur mme s'il ne veut pas l'assumer.
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CHAPITRE 10 : LE MENSONGE DE L'EVOLUTION CHAPITRE 10 : L'impasse moléculaire de l'évolution Dans les chapitres précédents de ce livre, nous avons exposé comment les archives fossiles réfutent la théorie de l'évolution. A vrai dire, nous n'avions même pas besoin de cette argumentation car la théorie de l'évolution s'effondre par elle-même sans que l'on arrive à mentionner "l'évolution des espèces" et la preuve des fossiles. C'est la question de l'apparition de la vie sur terre qui invalide dès le départ la théorie de l'évolution.
Dans les chapitres précédents de ce livre, nous avons exposé comment les archives fossiles réfutent la théorie de l'évolution. A vrai dire, nous n'avions même pas besoin de cette argumentation car la théorie de l'évolution s'effondre par elle-même sans que l'on arrive à mentionner "l'évolution des espèces" et la preuve des fossiles. C'est la question de l'apparition de la vie sur terre qui invalide dès le départ la théorie de l'évolution.
En effet, la théorie de l'évolution prétend que la vie a commencé avec une cellule qui elle-même s'est formée par hasard. Selon ce scénario, quatre milliards d'années auparavant, divers éléments chimiques sans vie ont connu une réaction dans l'atmosphère terrestre principale, donnant ainsi naissance à la première cellule vivante grâce aux effets de la foudre et de la pression.
Premièrement, il y a lieu de préciser que ce n'est absolument pas scientifique de prétendre que des matériaux inanimés peuvent se grouper pour former la vie. C'est une supposition qui jusque là n'a été prouvée par aucune observation ni expérience. La vie n'est générée que par la vie. Chaque cellule vivante est formée par mitose d'une autre cellule. Personne dans le monde, même pas dans les laboratoires les plus sophistiqués, n'a encore réussi à constituer une cellule vivante en regroupant des matériaux inanimés.
La théorie de l'évolution prétend que la cellule vivante, qui ne peut pas être produite même grâce au cerveau humain, au savoir et à la technologie, a réussi à se former dans les conditions primordiales de la vie. Dans les pages suivantes, nous examinerons pourquoi cette hypothèse est contraire aux principes les plus élémentaires de la science et de la raison.
Le conte de la "cellule produite par hasard" Si l'on croit qu'une cellule vivante peut exister par hasard, personne ne peut nous empêcher de croire l'histoire suivante. C'est l'histoire d'un village:
Un jour, une masse d'argile coincée entre les rochers sur une terre stérile a été mouillée par la pluie. La masse argileuse sèche et se solidifie au contact du soleil et prend une forme rigide et résistante. Ensuite, ces rochers qui ont également servi de moule, ont été réduits d'une certaine manière en miettes pour qu'apparaisse en fin de compte une brique d'une forme parfaite. Cette brique attend dans les mêmes conditions naturelles pendant longtemps avant qu'une brique similaire ne se forme. Ce processus continue jusqu'à ce que des centaines de milliers de briques aient été formées dans le même endroit. Toutefois, et par pure coïncidence, aucune des briques formées auparavant n'a subit de dégâts. En dépit de leur exposition à la tempête, à la pluie, au vent, à la chaleur torride et au froid glacial pendant des milliers d'années, les briques ne se fissurent pas, ne se cassent pas ou tout simplement ne sont pas détachées. Au contraire, elles attendent au même endroit avec la même détermination jusqu'à ce que d'autres briques se forment.
Lorsque le nombre de briques est suffisant, celles-ci construisent un immeuble en se positionnant les unes sur les autres et les unes à côté des autres, après avoir été accidentellement traînées par les effets des éléments naturels tels que les vents, les tempêtes ou les tornades. Pendant ce temps-là, les matériaux comme le ciment ou le mélange de terre se forment dans des "conditions naturelles" au bon moment et se glissent sous les briques pour les soutenir. Parallèlement à tout cela, le minerai de fer se forme sous terre grâce aux "conditions naturelles" jetant ainsi les fondations d'un immeuble qui sera formé par ces briques. A la fin de ce processus, un immeuble complet est construit, avec tous ses matériaux, ses travaux de menuiserie et ses installations intactes.
Bien entendu, un immeuble ne consiste pas uniquement en une fondation, quelques briques et du ciment. Comment alors obtient-on les matériaux manquants? La réponse est simple: tous les matériaux nécessaires à la construction de l'immeuble existent dans le sol sur lequel l'immeuble est construit. Le silicium pour le verre, le cuivre pour les câbles électriques, le fer pour les colonnes, les madriers et la tuyauterie, etc. Tout cela existe sous terre en quantité abondante. Il suffit que le talent des "conditions naturelles" intervienne pour que ces éléments prennent forme et soient placés à l'intérieur de l'immeuble. Toutes les installations, les travaux de menuiserie et les accessoires sont placés parmi les briques à l'aide du vent qui souffle, de la pluie et des tremblements de terre. Tout s'est tellement bien déroulé que les briques sont disposées de manière à laisser les espaces nécessaires aux fenêtres comme si ces briques savaient que quelque chose appelée fenêtre allait être formée plus tard grâce aux conditions naturelles. En outre, elles n'ont pas oublié de laisser l'espace nécessaire à l'installation de l'eau, de l'électricité et du chauffage, qui seraient eux aussi mis en place par hasard. Tout s'est tellement bien déroulé que les "coïncidences" et les "conditions naturelles" produisent une conception parfaite.
Si vous arrivez à croire cette histoire, vous n'aurez donc aucun mal à imaginer comment les autres immeubles de la ville, les usines, les autoroutes, les trottoirs, les structures souterraines, les communications et les systèmes de transport sont apparus. Si vous avez des connaissances techniques et si le sujet vous est suffisamment familier, vous serez en mesure de rédiger un ouvrage extrêmement "scientifique" en quelques volumes pour évoquer vos théories sur "le processus évolutif du système d'évacuation des eaux usées et son adaptabilité aux structures actuelles". Vous recevrez probablement des honneurs et des prix académiques pour les études brillantes que vous avez menées et vous pouvez vous considérer un génie à la science infuse.
La théorie de l'évolution prétend que la vie est apparue par hasard, ce qui n'est pas moins absurde que notre histoire. Car, avec tous ses systèmes de fonctionnement, systèmes de communication, de transport et de gestion, une cellule n'est pas moins complexe qu'une ville. Le miracle de la cellule et la fin de l'évolution
La structure complexe d'une cellule vivante était inconnue à l'époque de Darwin. Aussi, les évolutionnistes se sont-ils contentés d'attribuer la cause de la vie à des "coïncidences et conditions naturelles".
La technologie du 20ème siècle a permis de sonder les plus petites particules de la vie et a révélé que la cellule est le système le plus complexe que le genre humain ait jamais connu. Aujourd'hui, nous savons que la cellule contient des stations d'énergie qui fournissent les besoins énergétiques de la cellule, des usines qui fabriquent les enzymes et les hormones nécessaires à la vie, une banque de données où l'information nécessaire à la fabrication de produits est stockée, des systèmes complexes de transport et des tuyaux pour le transport des matières premières et les produits d'un endroit à l'autre, des laboratoires modernes et des raffineries pour décomposer les matières premières en parties utiles, et des protéines pour la membrane de la cellule pour le contrôle des matières à l'entrée et à la sortie.
W. H. Thorpre, un scientifique évolutionniste reconnaît que "la cellule la plus élémentaire constitue un 'mécanisme' plus complexe que n'importe quelle machine imaginée à ce jour, sans parler de celles conçues par l'homme". 104
Une cellule est si complexe que même avec l'avancée technologique réalisée par l'homme celui-ci est incapable d'en produire une. Aucun effort n'a jusque-là abouti lorsqu'il s'agit de créer une cellule artificielle. En réalité, les essais pour ce faire ont tout simplement été abandonnés.
La théorie de l'évolution prétend que ce système, que le genre humain est incapable de reproduire malgré toute son intelligence, son savoir et sa technologie, est apparu "par hasard" dans les conditions primaires de la Terre. En fait, il est aussi probable qu'une cellule puisse se former par hasard qu'un livre s'imprime à la suite d'une explosion dans une imprimerie.
Le mathématicien et astronome anglais Sir Fred Hoyle a dressé une comparaison similaire lors d'une entrevue publiée dans la revue Nature en date du 12 novembre 1981. Même s'il est lui-même un évolutionniste, Sir Fred Hoyle affirme que la probabilité que des formes supérieures de vie aient pu apparaître de cette manière est comparable à la probabilité qu'une tornade qui ravagerait une cours remplie de pièces détachées puisse assembler un Boeing 747.105 Autrement dit, il est impossible que la cellule ait pu exister par hasard. Elle a donc été sans aucun doute "créée".
L'une des raisons les plus élémentaires qui expliquent pourquoi la théorie de l'évolution est incapable d'expliquer l'origine de la cellule est "l'irréductible complexité" de celle-ci. Une cellule vivante se maintient grâce à la collaboration harmonieuse de plusieurs organelles. Si l'une des ces organelles ne remplit pas sa fonction la cellule ne pourra pas demeurer en vie. La cellule n'est pas en mesure d'attendre qu'un mécanisme inconscient tel que la sélection naturelle ou la mutation lui permette de se développer. Ainsi, la première cellule apparue sur terre était nécessairement complète et disposait de toutes les organelles et les fonctions, ce qui veut dire que cette cellule a sûrement été créée.
Des protéines qui défient le hasard Voilà ce qui en est pour la cellule. Mais les évolutionnistes n'arrivent même pas à expliquer la constitution de la cellule. La formation, dans des conditions naturelles, d'une seule protéine parmi des milliers d'autres molécules de protéines qui forment la cellule est impossible.
Les protéines sont des molécules géantes constituées de petites unités appelées "acides aminés" qui sont arrangés en une quantité et dans une séquence particulières. Ces molécules constituent les fondations de la cellule vivante. La plus simple d'entre elles est constituée de 50 acides aminés. Il existe même des protéines composées de milliers d'acides aminés.
Le point crucial est que l'absence, l'addition ou la substitution d'un seul acide aminé dans la structure de la protéine engendre l'annulation des fonctions de cette molécule. Chaque acide aminé doit être au bon endroit et correctement ordonné. La théorie de l'évolution, qui prétend que la vie est apparue par hasard, demeure désespérée devant un tel ordre car ce dernier est tellement merveilleux qu'il est impossible de l'imputer au hasard. (En outre cette théorie n'est même pas capable d'expliquer l'idée revendiquée de "la formation accidentelle" des acides aminés, sur laquelle nous allons nous pencher plus tard.)
Que la structure fonctionnelle des protéines ne puisse pas apparaître par coïncidence est facilement démontrable grâce à de simples calculs de probabilité que n'importe qui peut comprendre.
Une protéine de taille moyenne est composée de 288 acides aminés de douze genres. Ces acides aminés peuvent être arrangés de 10300 manières différentes. (C'est un chiffre vertigineux, 1 suivi de 300 zéros.) Parmi toutes les séquences possibles, seule une forme la molécule de protéine désirée. Le reste consiste en des chaînes d'acides aminés qui sont soit totalement inutiles ou potentiellement nuisibles aux êtres vivants.
Autrement dit, la probabilité de formation d'une seule protéine moléculaire est de 1 sur 10300. La probabilité de ce "1" est presque impossible. (En mathématique, les probabilités inférieures à 1 sur 1050 sont considérées comme "probabilité zéro".)
En outre, une molécule de protéine de 288 acides aminés est plutôt petite en comparaison avec des molécules géantes composées elles de milliers d'acides aminés. Lorsque l'on applique les mêmes calculs de probabilité à ces immenses molécules de protéines, nous remarquons que même le vocable "impossible" n'est pas adapté.
Lorsqu'on s'aventure plus loin dans le plan du développement de la vie, nous observons qu'une protéine toute seule ne veut rien dire par elle-même. L'une des plus petites bactéries jamais découvertes, Mycoplasma hominis H39, contient 600 "types" de protéines. Dans ce cas, nous serions contraints de reprendre les calculs de probabilité que nous avons effectués plus haut pour chacune de ces 600 types de protéines. Le résultat défie même le concept d'impossibilité.
D'aucuns qui lisent ces lignes et qui ont toujours accepté la théorie de l'évolution comme une explication scientifique peuvent penser que ces chiffres sont exagérés et ne reflètent pas les faits. Ce n'est pas le cas: ce sont des faits définis et concrets. Aucun évolutionniste ne peut émettre des objections à l'égard de ces chiffres. Ils acceptent l'idée que la probabilité qu'une protéine ait été formée de manière accidentelle est aussi "invraisemblable que la possibilité qu'un singe écrive l'histoire humaine sur une machine à écrire sans commettre la moindre erreur".106 Toutefois, au lieu d'accepter l'autre explication, en l'occurrence la création, ils continuent à défendre cette impossibilité.
Ce fait est reconnu par plusieurs évolutionnistes. Par exemple, Harold F. Blum, un célèbre scientifique évolutionniste affirme que "la formation spontanée d'un polypeptide de la taille de la plus petite protéine connue semble au-delà de toute probabilité".107
Les évolutionnistes prétendent que l'évolution moléculaire a eu lieu pendant une longue période et que cette longue période a rendu l'impossible possible. Toutefois, aussi longue cette période soit elle, il est impossible pour les acides aminés de former des protéines de manière accidentelle. William Stokes, un géologue américain, admet ce fait dans son livre Essentials of Earth History et écrit que cette probabilité est si petite "qu'elle (la protéine) ne peut avoir lieu pendant des milliards d'années sur des milliards de planètes, chacune couverte d'un tapis de solution liquide concentrée d'acides aminés nécessaires".108
Alors, que signifie tout cela? Perry Reeves, un professeur de chimie, répond à cette question:
Lorsque l'on examine le vaste nombre de structures possibles qui peuvent résulter d'une simple combinaison aléatoire d'acides aminés dans un bassin primordial volatile, il est inconcevable que la vie ait pu apparaître de cette façon. Il est plus vraisemblable qu'un grand bâtisseur doté d'un plan principal soit nécessaire pour l'accomplissement d'une telle tâche. 111
Si la formation accidentelle de la moindre protéine parmi celles-ci est impossible, cette impossibilité est multipliée par des milliards de fois pour qu'un million de ces protéines environ puisse se regrouper par hasard et former une cellule humaine complète. De plus, la cellule n'est pas formée que de protéines. En plus de celles-ci, une cellule englobe également des acides nucléiques, des hydrates de carbone, des lipides, des vitamines en plus de plusieurs autres éléments chimiques comme les électrolytes assemblés dans une proportion, harmonie et conception spécifiques en termes de structure et de fonction. Chaque élément fonctionne comme composante ou co-molécule dans diverses organelles.
Robert Shapiro, un professeur de chimie à l'Université de New York et expert en matière d'ADN, a calculé la probabilité de la formation accidentelle de 2.000 sortes de protéines trouvées dans une seule bactérie. (Il existe 200.000 différentes sortes de protéines dans une cellule humaine.) Le nombre trouvé était supérieur à 1040000.110 (C'est un nombre incroyable obtenu en mettant 40.000 zéros à côté du 1.)
Un professeur de mathématiques appliquées et d'astronomie de University College (Cardiff, Pays de Galles), Chandra Wickramasinghe affirme:
La probabilité que la vie ait pu se former à partir de matière inanimée correspond à un chiffre avec 40.000 zéros après... Un chiffre assez grand pour enterrer Darwin et la totalité de la théorie de l'évolution. Il n'y a jamais eu de soupe primitive, ni sur cette planète ni sur une quelconque autre. Et si les débuts de la vie n'étaient pas dus au hasard, ils sont donc certainement le produit voulu d'une intelligence.111
Sir Fred Hoyle commente ces chiffres invraisemblables:
En effet, une telle théorie (que la vie a été créée par une intelligence) est tellement évidente que l'on se demande pourquoi elle n'est pas communément acceptée. Les raisons sont psychologiques plutôt que scientifiques.112
Des protéines gauchères Examinons maintenant en détail pourquoi le scénario évolutionniste concernant la formation protéine est impossible.
La séquence correcte des acides aminés adéquats n'est pas suffisante pour la formation de la molécule de protéine. De plus, chacun des 20 différents types d'acides aminés présents dans la composition des protéines doit être gaucher. Il existe deux sortes d'acides aminés appelés "gaucher" et "droitier". La différence entre les deux est le jeu de miroir entre leurs structures à trois dimensions, à l'instar de celui qui existe entre la main droite et la main gauche d'une personne.
Ces deux types d'acides aminés peuvent adhérer l'un à l'autre facilement. Un résultat étonnant a été révélé grâce aux recherches: toutes les protéines qui existent dans les plantes ou dans les animaux, qu'il s'agisse d'un organisme très simple ou d'un autre complexe, sont composées d'acides aminés gauchers. Si un seul acide aminé droitier adhère à la structure de la protéine, celle-ci devient inutile. Certaines expériences ont prouvé que les bactéries à qui on avait donné des acides aminés droitiers les ont immédiatement détruits et parfois celles-ci ont fabriqué des acides aminés gauchers à partir des composants cassés afin qu'elles puissent les utiliser.
Supposons un instant que la vie est apparue par hasard comme le prétendent les évolutionnistes. Dans ce cas, les acides aminés droitiers et gauchers générés par hasard auraient dû exister en quantité relativement égale dans la nature. Ainsi, tous les vivants doivent avoir dans leur constitution des acides aminés gauchers et droitiers. Car, d'un point de vue chimique, il est possible aux deux types d'acides aminés de former une combinaison. En fait, les protéines que l'on trouve dans tous les organismes vivants ne sont composées que d'acides aminés gauchers.
Quant à la question pourquoi les protéines choisissent-elles seulement les gauchers alors que même pas un seul acide aminé droitier n'intervient dans le processus vital, demeure un mystère pour les évolutionnistes. Il leur est tout simplement impossible de justifier cette sélection spécifique et consciente.
Par ailleurs, cette caractéristique chez les protéines rend la confusion encore plus intense concernant l'impasse de "la coïncidence" dans laquelle se trouvent les évolutionnistes. Afin qu'une protéine "signifiante" puisse être générée, il n'est pas suffisant pour les acides aminés d'être en une certaine quantité, dans une séquence parfaite et d'être assemblés avec la conception tridimensionnelle adéquate. De plus, tous ces acides aminés doivent être choisis parmi les gauchers et aucun acide aminé droitier ne doit figurer parmi eux. Ceci dit, il n'existe aucun mécanisme de sélection naturelle qui permette d'identifier qu'un acide aminé a été ajouté à la séquence et qu'il s'agit d'une erreur donc qu'il faut l'enlever. Cette situation réfute davantage l'idée de la coïncidence.
Dans l'encyclopédie scientifique Brittanica, qui affiche clairement son adhésion à la théorie de l'évolution, il est indiqué que les acides aminés de tous les organismes qui existent sur terre et les composantes des polymères complexes telles que les protéines ont la même asymétrie gauchère. On y lit également que ceci reviendrait à jeter en l'air une pièce un million de fois et que celle-ci retombe systématiquement sur le côté face. Dans cette même encyclopédie, il est écrit qu'il est impossible de comprendre pourquoi les molécules deviennent gauchères ou droitières et que ce choix est lié de manière extraordinaire à la source de la vie sur terre.113
Si à chaque fois que l'on lance une pièce, celle-ci tombe sur le côté face, est-il plus logique d'attribuer cela à la chance ou d'accepter l'idée qu'il y a une intervention consciente? La réponse doit être évidente. Toutefois, et malgré cette preuve apparente, les évolutionnistes se réfugient dans la coïncidence tout simplement parce qu'ils ne sont pas disposés à accepter l'existence d'une "intervention consciente".
Une situation similaire à celle des acides aminés gauchers existe également avec les nucléotides, les plus petites unités d'ADN et d'ARN. Contrairement aux acides aminés vivants dans les organismes, seules les formes droitières des nucléotides sont choisies. C'est encore une situation qui ne peut jamais être expliquée par la coïncidence.
Pour conclure, il est prouvé de manière certaine par les probabilités que nous avons examinées jusque là que la source de la vie ne peut être expliquée par la chance. Si nous essayons de calculer la probabilité d'une protéine de taille moyenne composée de 400 acides aminés choisis uniquement parmi les acides aminés gauchers, nous aurons une probabilité de 1 sur 2400; c'est à dire 10120. Par souci de comparaison, rappelons-nous que le nombre des électrons dans l'Univers est estimé à 1079, ce qui est inférieur au chiffre précédent. La probabilité que ces acides aminés forment la séquence et la forme fonctionnelle voulues donnerait des chiffres largement supérieurs. Si nous additionnons ces probabilités et si nous élargissons le sujet à la formation d'un genre et nombre supérieurs de protéines, les calculs deviendraient inconcevables.
Une liaison correcte est vitale Même la longue liste ci-dessus ne met pas un terme à l'impasse de l'évolution. Il n'est pas suffisant que les acides aminés soient arrangés selon les nombres et les séquences corrects ainsi que les structures tridimensionnelles requises. La formation d'une protéine exige également que les molécules des acides aminés qui ont plus d'une main soient liées les unes aux autres à travers certaines mains. Une telle liaison est appelée "liaison peptidique". Les acides aminés sont capables d'établir les diverses liaisons les uns avec les autres. Mais, les protéines sont composées uniquement de ces acides aminés qui sont unis par des liaisons "peptidiques".
Une comparaison est nécessaire pour clarifier ce point. Supposons que toutes les parties d'une voiture ont été complètement et correctement montées avec la seule exception qu'une des roues a été montée non pas avec ses boulons et vices mais plutôt à l'aide d'un fil métallique de manière à ce que son moyeu soit face au sol. Il serait impossible pour une telle voiture de bouger d'un seul mètre quelle que soit sa technologie ou la puissance de son moteur. A première vue, toutes les parties semblent être dans leurs bons endroits, mais la mauvaise installation ne serait-ce que d'une seule roue rend inutile la voiture entière. De même, dans une molécule de protéine, l'adhésion d'un seul acide aminé avec un autre avec une liaison autre que la liaison peptidique rend la molécule entière inutile.
Les recherches ont démontré que les acides aminés qui forment des combinaisons aléatoires établissent des liaisons peptidiques avec une moyenne de 50% alors que le reste se rejoint par le biais de liaisons différentes qui ne sont pas présentes dans les protéines. Pour assurer un bon fonctionnement, chaque acide aminé qui entre dans la composition d'une protéine ne doit être relié que par une liaison peptidique exactement comme il ne doit être choisi que parmi les acides aminés gauchers.
Cette probabilité est la même que celle pour les protéines gauchères. C'est-à-dire, lorsqu'on pense à une protéine composée de 400 acides aminés, la probabilité que tous les acides aminés se relient entre eux uniquement par le biais de liaisons peptidiques est de 1 sur 2399.
Probabilité zéro Comme nous pouvons le voir ci-dessous, la probabilité de formation d'une molécule de protéine composée de 500 acides aminés est de "1" sur un nombre que l'on obtient en plaçant 950 zéros à côté du 1. C'est un chiffre incompréhensible pour le cerveau humain. Ceci n'est qu'une probabilité sur papier. En pratique, une telle probabilité a "0" chance de voir le jour. En mathématique, une probabilité inférieure à 1 sur 1050. est statistiquement considérée avoir "0" probabilité de se réaliser.
Une probabilité de "1 sur 10950". dépasse de loin les limites de cette définition.
Alors que l'improbabilité de la formation d'une protéine composée de 500 acides aminés atteint un tel niveau, nous pouvons continuer à repousser les limites du cerveau avec des niveaux plus élevés d'improbabilités. Dans la molécule "hémoglobine", qui est une protéine vitale, il existe 574 acides aminés, ce qui est supérieur au nombre des acides aminés qui entrent dans la composition de la protéine mentionnée plus haut. Maintenant réfléchissons à cela: dans seulement une parmi les milliards de cellules rouges sanguines présentes dans notre corps, il existe "280.000.000" (280 millions) de molécules hémoglobines.
L'âge supposé de la Terre n'est pas suffisant pour permettre la formation de la moindre protéine par le biais de la méthode "essai/erreur"; encore moins la formation d'une cellule rouge sanguine. Même si l'on suppose que les acides aminés se sont rassemblés puis décomposés par la méthode "essai/erreur" sans perdre de temps depuis la formation du monde afin de former une seule molécule de protéine, le temps nécessaire est plus long que l'âge actuel du monde pour rattraper la probabilité de 1 sur 10950.
Nous déduisons de tout cela que l'évolution tombe dans une improbabilité abyssale rien qu'au niveau de la formation d'une seule et unique protéine. Existe-t-il un mécanisme d'essai et d'erreur dans la nature?
Finalement, nous conclurons avec un point très important concernant la logique élémentaire des calculs de probabilité, dont nous avons donné des exemples. Nous avons mentionné que les calculs de probabilité ci-dessus atteignent des limites astronomiques et qu'ils étaient donc pratiquement impossibles. Cependant, ceci est un aspect beaucoup plus important et chaotique pour les évolutionnistes. C'est que dans des conditions naturelles, ces probabilités ne peuvent même pas commencer la moindre période d'essai. Car, il n'existe pas dans la nature de mécanisme d'essai et d'erreur qui tente de produire des protéines.
Les calculs que nous avons indiqués sur la page suivante pour montrer la probabilité de formation d'une molécule de protéine avec 500 acides aminés ne sont valides que pour un environnement idéal "d'essai et d'erreur" qui n'existe pas dans la réalité. La probabilité d'obtenir une protéine utile est de "1" sur 10950 seulement si l'on suppose qu'il existe un mécanisme imaginaire dans lequel une main invisible rassemble 500 acides aminés de manière aléatoire. Ensuite, remarquant que ça ne marche pas, cette main les sépare et les arrange dans un ordre différent pour la deuxième fois et ainsi de suite. Dans chaque test, les acides aminés doivent être séparés un par un et arrangés dans un autre ordre. La synthèse doit être arrêtée après que le 500ème acide aminé aura été ajouté, tout en veillant à ce que pas le moindre acide supplémentaire ne soit ajouté.
L'essai doit donc être arrêté pour vérifier si la protéine a été formée ou pas encore. Si l'essai se solde par un échec, tout doit être dissous pour tester une nouvelle séquence. De plus, aucun essai ne doit inclure un seul élément étranger. Il est également impératif que la chaîne formée durant l'essai ne soit pas détachée et détruite avant qu'elle n'atteigne la 499ème liaison. Ces conditions signifient que les probabilités mentionnées ci-dessus ne peuvent réellement exister que dans un environnement contrôlé où existe un mécanisme conscient qui dirige le début, la fin et chaque étape du processus et où seul "la sélection des acides aminés" est laissée au hasard. Nul doute qu'il est impossible pour un tel environnement d'exister dans des conditions naturelles. Par conséquent, la formation d'une protéine dans l'environnement naturelle est logiquement et techniquement impossible, sans même parler de "possibilité". En fait, évoquer les probabilités de tels événements ne relève même pas de la science.
Certains évolutionnistes incultes ne comprennent pas cela. Puisqu'ils croient que la formation d'une protéine n'est qu'une simple réaction chimique, ils font des déductions risibles telles que "les acides aminés s'assemblent par le biais d'une réaction puis forment des protéines". Toutefois, les réactions chimiques accidentelles qui ont lieu dans une structure inanimée ne peuvent qu'introduire des changements simples et primitifs. Le nombre de ces changements est bien déterminé et limité. Pour former une matière chimique relativement plus complexe, d'énormes fabriques, des usines chimiques, et des laboratoires sont nécessaires. Les médicaments et les autres matières chimiques que nous utilisons quotidiennement entrent dans cette même catégorie. Les protéines ont une structure beaucoup plus complexe que celle de ces matières chimiques industrielles. Aussi, est-il impossible pour les protéines, qui sont une merveille de par leur conception et leur organisation parfaite, d'exister grâce à des réactions chimiques aléatoires.
Mettons de côté l'espace d'un instant les impossibilités décrites jusque-là et supposons qu'une molécule de protéine utile s'est vraiment développée de manière "aléatoire". Or, même à ce niveau-là, l'évolution est incapable de fournir des réponses. Car afin que cette protéine se maintienne en vie, il lui faut s'isoler de son milieu naturel et se protéger dans des conditions très particulières. Sinon, cette protéine finira par se désintégrer, à la suite d'une exposition aux conditions naturelles de la Terre, ou rejoindre les autres acides aminés ou composants chimiques, perdant ainsi ses propriétés pour devenir une substance totalement inutile.
L'embarras des évolutionnistes à propos de l'origine de la vie "La manière dont les premiers êtres sont apparus" est une question tellement embarrassante pour les évolutionnistes que ces derniers tentent généralement d'éviter ce sujet. Ils ignorent cette question en affirmant que "les premières créatures sont apparues à la suite d'un événement aléatoire survenu dans l'eau". Ils se trouvent tout simplement dans une impasse d'où ils ne peuvent sortir. En dépit des preuves paléontologiques dans ce cadre, les évolutionnistes ne disposent d'aucuns fossiles qu'ils peuvent manipuler et interpréter à leur guise pour prouver leurs allégations. Ainsi, la théorie de l'évolution est réfutée dès le départ.
Il y a lieu de considérer un point important tout de même: si l'impossibilité de chaque étape du processus de l'évolution est prouvée, ceci est suffisant pour prouver que la totalité de la théorie est fausse et non valable. Par exemple, en prouvant que la formation aléatoire des protéines est impossible, toutes les autres revendications relatives aux étapes suivantes sont également réfutées. Après cette étape, il est absurde de commencer à spéculer sur les crânes d'un homme et celui d'un singe.
Comment les organismes vivants sont-ils apparus à partir de choses inanimées a toujours été une question que les évolutions ne voulaient même pas soulever. Toutefois, celle-ci est devenue un problème inévitable et des études ont été alors menées pour y répondre au cours du deuxième quart du 20ème siècle.
La question principale était: comment la première cellule vivante aurait-elle pu apparaître dans l'atmosphère primordiale de la Terre? Autrement dit, quelle autre explication peut être avancée par les évolutionnistes à ce sujet?
Les réponses ont été cherchées à travers les expériences. Les chercheurs et les scientifiques évolutionnistes ont mené des expériences en laboratoires pour répondre à ces questions, mais ces expériences n'ont pas soulevé un grand intérêt. L'étude la plus respectable sur l'origine de la vie est l'expérience de Miller, conduite par le chercheur américain Stanley Miller en 1953. (Cette expérience est également connue sous le nom de "l'expérience Urey-Miller" à cause de la contribution du professeur de Miller à l'Université de Chicago, Harold Urey.)
Cette expérience est la seule "preuve" qui est supposée prouver "la thèse de l'évolution moléculaire" avancée pour marquer la première étape de la période évolutive. En dépit de l'écoulement de presque la moitié d'un siècle, et la réalisation de développements technologiques importants, personne n'a entrepris d'autres expériences. Malgré cela, l'expérience de Miller est encore enseignée dans les manuels comme étant l'explication par les évolutionnistes des premières générations des organismes vivants. Sachant pertinemment que de telles expériences les desservent plus qu'elles ne les servent, les évolutionnistes ont délibérément évité d'en conduire.
L'expérience de Miller Stanley Miller voulait mettre en avant une découverte qui démontre que les acides aminés, les composants des protéines, auraient pu exister "de manière aléatoire" sur une terre sans vie il y a de cela des milliards d'années.
Dans cette expérience, Miller a utilisé un mélange de gaz qu'il croit avoir existé sur la terre primordiale (mais qui a été prouvé inconcevable par la suite) composé d'ammoniaque, de méthane, d'hydrogène et de vapeur d'eau. Puisque ces gaz ne réagissaient pas entre eux dans des conditions naturelles, il a introduit une simulation d'énergie dans le milieu afin de provoquer une réaction. Supposons que cette énergie aurait pu provenir des éclats du tonnerre dans l'atmosphère primordiale, il a utilisé une source artificielle de décharge électrique pour remplacer le tonnerre.
Miller fit bouillir ce mélange gazeux à 100°C pendant une semaine et il a introduit un courant électrique. A la fin de la semaine, Miller analysa les matières chimiques formées au fond du récipient et observa que trois acides aminés sur 20, qui constituent les éléments de base des protéines, étaient synthétisés.
Cette expérience provoqua une grande joie parmi les évolutionnistes et a été présentée comme un succès phénoménal. Dans cet état d'euphorie, diverses publications écrivaient en première page: "Miller a créé la vie". Toutefois, les molécules que Miller a réussi à synthétiser n'étaient que des molécules "inanimées".
Encouragés par cette expérience, les évolutionnistes ont immédiatement produit de nouveaux scénarios. Rapidement, des hypothèses ont été formulées sur les étapes suivantes des acides aminés. Apparemment, les acides aminés se seraient unis dans les séquences adéquates par hasard afin de former les protéines. Certaines de ces protéines prétendument formées par hasard se sont placées d'elles-mêmes dans des structures ressemblant à des membranes de cellules qui "d'une certaine manière" sont apparues et ont formé une cellule primitive. Les cellules se sont unies à travers le temps et ont formé des organismes vivants. Toutefois, l'expérience de Miller n'était au fond que de la poudre aux yeux et l'on a révélé par la suite plusieurs faux aspects de celle-ci.
L'expérience de Miller n'était que de la poudre aux yeux L'expérience de Miller visait à prouver que les acides aminés pouvaient se former par eux-mêmes dans les conditions terrestres primordiales, mais celle-ci demeure inconsistante sur un nombre de points:
1- En utilisant un mécanisme appelé "piège froid (cold trap)", Miller a isolé les acides aminés de leur environnement dès leur formation. S'il n'avait pas fait cela, les conditions de l'environnement dans lequel ces acides aminés s'étaient formés auraient immédiatement détruit ces molécules.
Sans aucun doute, ce genre de mécanisme conscient d'isolement n'existait pas dans les conditions terrestres primordiales. A défaut d'un tel mécanisme, même si un seul acide aminé est obtenu, celui-ci serait immédiatement détruit. Le chimiste Richard Bliss, exprime cette condition comme suit: "En effet, sans ce piège froid, les produits chimiques auraient été détruits par la source électrique." 114
En effet, Miller, dans sa première expérience, ne pouvait pas former le moindre acide aminé en utilisant les mêmes matières sans le mécanisme du piège froid. 2- L'environnement atmosphérique primordial que Miller a essayé de simuler dans son expérience n'était pas réaliste.
Au cours des années 80, les scientifiques ont accepté l'idée que la nitrogène et le dioxyde de carbone devaient exister dans cet environnement artificiel à la place du méthane et de l'ammoniaque. A la suite d'une longue période de mutisme, Miller lui-même a fini par reconnaître que l'environnement atmosphérique qu'il a utilisé n'était pas réaliste. 115
Par conséquent, pourquoi Miller a-t-il insisté sur ces gaz? La réponse est très simple: sans ammoniaque, il était impossible de synthétiser un acide aminé. Kevin Mc Kean nous en parle dans un article publié dans la revue Discover:
Miller et Urey ont imité l'ancienne atmosphère de la Terre à l'aide d'un mélange de méthane et d'ammoniaque. Selon eux, la Terre était un véritable mélange de métal, de roche et de glace. Toutefois dans les dernières études, il est reconnu que la Terre était très chaude à cette époque et que celle-ci était composée de nickel fondu et de fer. Aussi, l'atmosphère chimique de cette époque aurait-elle dû être principalement formée de nitrogène (N2), de dioxyde de carbone (CO2) et de vapeur d'eau (H2O). Cependant, ces éléments ne sont pas aussi adéquats que le méthane et l'ammoniaque pour la production de molécules organiques.116
Les scientifiques américains J. P. Ferris et C. T. Chen ont répété l'expérience de Miller dans un environnement atmosphérique contenant du dioxyde de carbone, de l'hydrogène, de la nitrogène et de la vapeur d'eau. Or, ils ont été incapables d'obtenir la moindre molécule d'acide aminé.117
3- Un autre point qui réfute l'expérience de Miller consiste dans le fait qu'il y avait assez d'oxygène pour détruire tous les acides aminés dans l'atmosphère à l'époque où on croit que ces derniers ont été formés.
Ce fait, ignoré par Miller, est révélé par les traces de fer et d'uranium oxydés trouvées dans les roches dont l'âge est estimé à 3,5 milliards d'années.118
Il existe d'autres découvertes démontrant que la quantité d'oxygène à cette époque était largement supérieure à ce que prétendent les évolutionnistes. Les études démontrent également qu'à cette époque, la quantité de radiations ultraviolettes à laquelle était exposée la Terre était dix mille fois supérieure aux estimations des évolutionnistes. Cette radiation ultraviolette intense aurait sans le moindre doute libéré l'oxygène en décomposant la vapeur d'eau et le dioxyde de carbone présents dans l'atmosphère.
Cette situation réfute totalement l'expérience de Miller, dans laquelle l'oxygène a été complètement laissé de côté. Si l'on avait utilisé l'oxygène dans cette expérience, le méthane se serait décomposé en dioxyde de carbone et en eau, alors que l'ammoniaque se serait décomposée en nitrogène et en eau. Par ailleurs dans un environnement où l'oxygène n'existait pas, aucune couche d'ozone ne pouvait exister non plus. Par conséquent, les acides aminés auraient été immédiatement détruits puisqu'ils auraient été exposés à des rayons ultraviolets très intenses sans la protection de la couche d'ozone. Autrement dit, avec ou sans oxygène dans le monde primordial, le résultat aurait été un environnement destructeur pour les acides aminés.
4- A la fin de l'expérience de Miller, plusieurs acides organiques avaient été formés avec des caractéristiques préjudiciables à la structure et à la fonction des organismes vivants. Si les acides aminés n'avaient pas été isolés et avaient été laissés dans le même environnement avec ces matières chimiques, il aurait été impossible d'éviter leur destruction ou transformation en composants différents à travers des réactions chimiques.
En outre, un grand nombre d'acides aminés droitiers a été formé à la fin de l'expérience.119 L'existence de ces acides aminés réfute la théorie dans son propre raisonnement même. Car, les acides aminés droitiers figuraient parmi ceux incapables de fonctionner dans la composition d'organismes vivants. Pour conclure, les circonstances dans lesquelles les acides aminés ont été formés au cours de l'expérience de Miller n'étaient pas adéquates pour la vie. En réalité, ce milieu a pris la forme d'un mélange acide détruisant et oxydant les molécules utiles obtenues.
Ces faits nous indiquent une seule réalité bien concrète: l'expérience de Miller ne peut pas prétendre que les organismes vivants ont été formés par hasard dans les conditions terrestres primordiales. Cette expérience n'est finalement qu'une tentative de laboratoire réfléchie et contrôlée afin de synthétiser des acides aminés. La quantité et types de gaz utilisés au cours de cette expérience ont été déterminés idéalement pour permettre l'émergence des acides aminés. La quantité d'énergie fournie au système n'était ni trop grande ni trop petite mais suffisamment calculée pour permettre les réactions nécessaires. L'appareil utilisé pour l'expérience a été isolé pour éviter l'écoulement du moindre élément nuisible et destructeur ou susceptible d'empêcher la formation d'acides aminés qui pouvaient être présents dans les conditions terrestres primordiales. Aucun élément, minéral ou composants présents dans les conditions terrestres primordiales et qui auraient pu changer le cours des réactions, n'a été inclus dans l'expérience. L'oxygène, qui aurait pu empêcher la formation des acides aminés à cause de l'oxydation, n'est qu'un élément destructif parmi tant d'autres. Même dans des conditions idéales dans le laboratoire, il était impossible pour les acides aminés produits de se maintenir en vie et éviter la destruction sans l'aide du mécanisme du "piège froid".
En fait, avec cette expérience, les évolutionnistes ont eux-mêmes réfuté l'évolution. Car si celle-ci prouve quoi que ce soit, c'est bien que les acides aminés ne peuvent être produits que dans un environnement de laboratoire contrôlé où toutes les conditions sont spécifiquement conçues par une intervention consciente. C'est-à-dire, la force qui crée la vie ne peut être aléatoire et inconsciente mais plutôt une création consciente.
Si les évolutionnistes n'acceptent pas cette réalité évidente, c'est bien à cause de leur adhérence aveugle aux préjugés qui ne sont absolument pas scientifiques. Il est intéressant de noter que Harold Urey, qui a organisé l'expérience Miller avec son étudiant Stanley Miller, a reconnu ce qui suit:
Nous tous qui étudions l'origine de la vie trouvons que plus nous examinons celle-ci, plus nous pensons qu'elle est trop complexe pour avoir évolué. Nous pensons tous par conviction que la vie a évolué à partir de la matière morte sur cette planète. Le problème c'est que cette complexité est si grande qu'il est difficile pour nous d'imaginer que ce fut réellement le cas.120
5
L'atmosphère terrestre primordiale et les protéines LE MENSONGE DE L'EVOLUTION L'atmosphère terrestre primordiale et les protéines Malgré toutes les inconsistances que nous avons citées ci-dessus, les évolutionnistes se réfèrent toujours à l'expérience de Miller afin d'éviter la question concernant la manière dont les acides aminés se sont formés par eux-mêmes dans l'atmosphère terrestre primordiale. Même aujourd'hui, ils continuent à tromper le public en prétendant que le problème a été résolu grâce à cette expérience fallacieuse.
Cependant, lorsqu'ils ont essayé d'expliquer la seconde étape de l'origine de la vie, les évolutionnistes ont rencontré un problème beaucoup plus ardu que celui que posait la formation des acides aminés: "les protéines", c'est-à-dire les composantes de la vie qui sont constituées de centaines d'acides aminés différents unifiés dans un ordre spécifique.
Prétendre que les protéines ont été formées par hasard dans des conditions naturelles est encore plus irréaliste et déraisonnable que l'histoire de la formation des acides aminés. Dans les pages précédentes, nous avons évoqué l'impossibilité mathématique pour les acides aminés de se rassembler dans des séquences correctes afin de former des protéines, grâce à des calculs de probabilité. Maintenant, on étudiera l'impossibilité de produire des protéines par procédé chimique dans les conditions terrestres primordiales. La synthèse de protéines est impossible dans l'eau
Lorsqu'ils se rassemblent pour former des protéines, les acides aminés établissent une liaison spéciale entre eux appelée "liaison peptidique". Une molécule d'eau est libérée durant la formation de cette liaison peptidique.
Ce fait réfute catégoriquement l'explication avancée par les évolutionnistes, en l'occurrence que la vie est apparue dans l'eau. Car selon "le principe de Le Châtelier" en chimie, il est impossible pour une réaction qui libère l'eau (réaction de condensation) d'avoir lieu dans un milieu hydrate. La réalisation de ce type de réaction dans un environnement hydrate est réputée "être la moins probable" parmi toutes les réactions chimiques.
Ainsi, les océans qui sont présentés comme le lieu où la vie a commencé et où les acides aminés sont apparus, ne sont absolument pas un milieu adapté pour que les acides aminés forment des protéines. Par ailleurs, il est impensable que les évolutionnistes changent leur fusil d'épaule et proclament que la vie est apparue sur terre. Car le seul environnement qui aurait pu protéger les acides aminés des radiations ultraviolettes ce sont bien les océans et les mers. Sur terre, ces derniers auraient été détruits par les rayons ultraviolets. Le principe de Le Châtelier s'oppose à l'idée que la vie est apparue dans la mer. Il s'agit là d'un autre casse-tête pour les évolutionnistes. Un autre effort désespéré: l'expérience de Fox
Face à ce nouveau dilemme, les évolutionnistes ont commencé à inventer des scénarios irréalistes sur ce "problème de l'eau" qui réfutait de manière catégorique leurs théories. Sydney Fox était l'un des chercheurs les plus connus à cette époque. Il proposa cette théorie pour sortir de l'impasse. Selon lui, les premiers acides aminés ont dû être traînés vers des collines à proximité d'un volcan juste après leur formation dans l'océan primordial. L'eau contenue dans ce mélange qui englobait les acides aminés présents sur les collines, a dû s'évaporer avec l'accroissement de la température au-delà du point d'ébullition. Ainsi, les acides aminés qui ont "séché" auraient pu se rassembler pour former les protéines.
Cependant, cette issue "compliquée" n'a pas été approuvée par plusieurs personnes. Car, les acides aminés ne peuvent pas supporter une telle température. Les recherches ont prouvé que les acides aminés étaient immédiatement détruits dans ces degrés élevés de température.
Mais Fox ne renonça pas pour autant. Il rassembla les acides aminés purifiés dans le laboratoire "dans des conditions très particulières" en les chauffant dans un environnement sec. Les acides aminés se sont bien rassemblés mais aucune protéine n'a été obtenue. Ce qu'il a réussi à avoir ce sont des boucles désordonnées d'acides aminés réunis de manière arbitraire. Celles-ci ne ressemblaient en rien à des protéines vivantes. De plus, si Fox avait exposé les acides aminés à une température constante, ces boucles inutiles se seraient également désintégrées.121
Un autre point qui annulait l'expérience était que Fox n'avait pas utilisé les produits inutiles obtenus à la suite de l'expérience conduite par Miller mais des acides aminés purs issus d'organismes vivants. Or, cette expérience qui prétendait être la suite de celle de Miller devait partir des résultats obtenus par celle-ci. Pourtant, ni Fox ni un quelconque autre chercheur n'a jamais utilisé les acides aminés inutiles produits par Miller.122
L'expérience de Fox n'a pas été accueillie de manière positive même dans le milieu évolutionniste. Car, il était évident que la chaîne insignifiante d'acides aminés qu'il a obtenue (protéinoïdes) ne pouvait pas être formée dans des conditions naturelles. De plus, les protéines, qui sont les éléments de base de la vie, ne pouvaient toujours pas être produites. Le problème de l'origine des protéines était toujours là. Dans un article paru dans la célèbre revue des années 70, Chemical Engineering News, l'expérience de Fox était décrite en ces termes:
Sydney Fox et les autres chercheurs ont réussi à rassembler les acides aminés sous la forme de "protéinoïdes" en utilisant des techniques de chauffage très particulières dans des conditions qui n'existaient pas du tout dans les époques primordiales de la Terre. De plus, elles ne ressemblent absolument pas aux protéines normales qui existent dans les organismes vivants. Elles ne sont qu'un ensemble de tâches inutiles et irrégulières. Même si de telles molécules avaient été formées à cette époque, elles auraient sûrement été détruites.123
En effet, les protéinoïdes que Fox avait obtenues étaient totalement différentes des protéines réelles qu'il s'agisse de la structure ou de la fonction. La différence entre les protéines et les "protéinoïdes" était aussi grande que celle entre un équipement high-tech et un amas de matière première qui n'a pas encore été traitée.
De plus, il était tout à fait impossible même pour ces chaînes irrégulières d'acides aminés de survivre dans l'atmosphère primordiale. Celles-ci se seraient désintégrées sous les effets chimiques et physiques destructifs causés par les rayons ultraviolets et les conditions naturelles instables. Selon le principe de Le Châtelier, il est impossible pour les acides aminés de se réunir sous l'eau où les rayons ultraviolets ne pouvaient pas les atteindre. Par conséquent, l'idée que les protéinoïdes étaient la base de la vie a fini par perdre ses appuis dans le milieu scientifique.
La molécule miraculeuse: l'ADN Nos recherches sur le plan moléculaire nous ont démontré jusque là que la formation des acides aminés n'a absolument pas été élucidée par les évolutionnistes. La formation des protéines est en elle-même un mystère. Toutefois, le problème ne se limite pas aux acides aminés et aux protéines. Ce n'en est que le début. La structure parfaite de la cellule mène les évolutionnistes vers une impasse. Car celle-ci n'est pas juste un tas de protéines composées d'acides aminés structurés. C'est bel et bien un mécanisme vivant qui a des centaines de systèmes développés et qui est tellement complexe qu'il a rendu l'homme incapable de résoudre son mystère. Laissons les systèmes complexes de côté, les évolutionnistes sont incapables d'expliquer la formation des éléments élémentaires de la cellule.
Alors que la théorie de l'évolution a été incapable de donner une explication cohérente à l'existence des molécules qui sont la base de la structure cellulaire, les développements survenus dans la science génétique et la découverte des acides nucléiques (ADN et ARN) ont engendré de nouveaux problèmes pour la théorie de l'évolution. En 1955, les travaux effectués sur l'ADN par deux scientifiques, en l'occurrence James Watson et Francis Crick, ont inauguré une nouvelle ère en biologie. Plusieurs scientifiques ont orienté leur attention vers la génétique. De nos jours, après des années de recherches, la structure de l'ADN a été largement dévoilée.
La molécule appelée ADN, que l'on trouve dans le noyau de chacune des 100 milliards de cellules présentes dans notre corps, contient le plan de construction complet du corps humain. L'information concernant toutes les caractéristiques d'une personne, de l'apparence physique à la structure des organes internes, sont enregistrées dans l'ADN grâce à un système spécial de codage. L'information contenue dans l'ADN est codifiée à l'intérieur de la séquence de quatre bases spéciales qui forment cette molécule. Ces bases sont classifiées en A, T, G, C selon les initiales de leurs noms. Toutes les différences structurelles parmi les personnes dépendent de la variation de la séquence de ces lettres. C'est une sorte de banque de données composée de quatre lettres.
L'ordre séquentiel des lettres de l'ADN détermine la structure d'un être humain jusqu'au moindre détail. En plus de caractéristiques comme la taille, les couleurs des yeux, des cheveux et de la peau, l'ADN d'une simple et unique cellule contient également la conception de 206 os, 600 muscles, un réseau de 10.000 muscles auditifs, un autre de 2 millions de nerfs optiques, 100 milliards de cellules nerveuses, des veines longues de 130 milliards de mètres et 100 milliards de cellules dans le corps. Si l'on devait consigner par écrit l'information contenue dans l'ADN, on obtiendrait une bibliothèque géante de 900 volumes d'une encyclopédie de 500 pages par volume. Cette quantité phénoménale d'informations est codifiée dans les composantes de l'ADN appelées "gènes".
L'ADN peut-elle exister de manière aléatoire? A ce niveau, il y a lieu de préciser un détail important. Une erreur dans la séquence des nucléotides qui composent un gène rendrait celle-ci totalement inutile. Lorsqu'on pense qu'il y a 200 mille gènes dans le corps humain, il paraît plus évident à quel point il est impossible pour des millions de nucléotides, qui composent ces gènes, d'être formés de manière aléatoire dans la bonne séquence. Un biologiste évolutionniste, Frank Salisbury, affirme à ce sujet:
"Une protéine moyenne peut inclure environ 300 acides aminés. Le gène de l'ADN qui contrôle cela aurait environ 1.000 nucléotides dans sa chaîne. Puisqu'il existe quatre sortes de nucléotides dans une chaîne ADN, une qui consiste en 1.000 liens peut exister sous 41000 formes. Grâce à cette algèbre (logarithme), nous pouvons voir que 41000=10600. 10 multiplié par lui-même 600 fois donne le chiffre 1 suivi de 600 zéros! C'est un chiffre qui dépasse notre entendement." 124
Le chiffre 41000 est l'équivalent de 10600. Ce chiffre est obtenu par l'addition de 600 zéros à 1. Comme 10 avec 11 zéros indique un milliard, un chiffre avec 600 zéros est en effet un nombre difficile à concevoir. L'impossibilité que l'ADN et l'ARN puissent être formés par accumulation accidentelle de nucléotides est exprimée par le scientifique français Paul Auger de la manière suivante:
Nous devons distinguer clairement les deux étapes de la formation aléatoire des molécules complexes telles que les nucléotides suite à des événements chimiques. La production de nucléotides un par un – ce qui est possible – et leur combinaison dans des séquences bien particulières. La deuxième étape est impossible.125
Même Francis Crick, qui a longtemps cru à la théorie de l'évolution des molécules, a fini par reconnaître, à la suite de la découverte de l'ADN, qu'une molécule si complexe ne peut pas être formée de manière aléatoire et spontanée à la suite d'un processus d'évolution:
Un homme intègre, armé de tout le savoir qui nous est acquis à ce jour, est contraint d'avouer à ce stade, en quelque sorte, que l'origine de la vie paraît être un miracle.126
A ce propos, le professeur évolutionniste turc, Ali Demirsoy a été forcé de reconnaître ce qui suit:
En fait, la probabilité de la formation d'une protéine et d'un acide nucléique (ADN – ARN) est très éloignée des estimations. De plus, la chance de voir apparaître une certaine chaîne de protéine est si négligeable que l'on peut la qualifier d'infime.127
Un dilemme très intéressant apparaît à ce stade: l'ADN ne peut se reproduire qu'à l'aide de certaines enzymes qui sont en fait des protéines. La synthèse de ces enzymes ne peut se réaliser qu'avec l'aide de l'information codifiée dans l'ADN. Comme ils dépendent l'un de l'autre, soit ils existent tous les deux en même temps pour la reproduction, soit l'un d'eux doit être "créé" avant l'autre. Le microbiologiste américain Jacobson affirme à ce propos:
Les indications pour la reproduction des plans, pour l'énergie et l'extraction de parties à partir de l'environnement présent, pour la croissance de la séquence et pour le mécanisme effecteur qui traduit les instructions en croissance – tous ces éléments devaient être présents au même moment (lorsque la vie a commencé). Cette combinaison d'événements a toujours semblé un événement fortuit et improbable et a été souvent attribué à l'intervention divine.128
Ces mots ont été rédigés deux années après la découverte de la structure de l'ADN par James Watson et Francis Crick. Mais, en dépit de tous les développements scientifiques, ce problème demeure insoluble pour les évolutionnistes. Deux scientifiques allemands Junker et Scherer ont expliqué que la synthèse de chacune des molécules nécessaires à l'évolution chimique, exigeait des conditions différentes et que la probabilité de regrouper ces matériaux, qui ont théoriquement des méthodes d'acquisition très différentes, est égale à zéro:
A ce jour, nous ne connaissons aucune expérience au cours de laquelle nous pouvons obtenir toutes les molécules nécessaires à l'évolution chimique. Ainsi, il est essentiel de produire une variété de molécules dans divers endroits et dans des conditions très adaptées, pour ensuite les transporter vers un autre endroit pour la réaction en les protégeant des éléments nuisibles tels que l'hydrolyse et la photolyse.129
Bref, la théorie de l'évolution est incapable de prouver le moindre stade évolutif de ceux qui prétendument ont eu lieu au niveau moléculaire. Au lieu de fournir des réponses à ces questions, le progrès de la science ne fait que les rendre plus compliquées et inextricables. Il est intéressant de souligner que les évolutionnistes croient en tous ces scénarios invraisemblables comme s'ils étaient réellement des faits scientifiques. Puisqu'ils sont conditionnés pour ne pas accepter le principe de la création, ils n'ont d'autres choix que de croire à l'impossible. Un biologiste australien célèbre, Michael Denton nous parle de ce sujet dans son ouvrage, Evolution: A Theory in Crisis:
Aux yeux du sceptique, c'est un affront à la raison que de croire que c'est le hasard qui est à l'origine des programmes génétiques des organismes supérieurs, qui consistent en un mille millions de bits d'informations environ, l'équivalent à la séquence de lettres dans une petite bibliothèque d'un millier de volumes, qui contiennent sous forme encodée un nombre infini de milliers d'algorithmes compliqués qui contrôlent, spécifient, et commandent la croissance et le développement de milliards et milliards de cellules dans la forme d'un organisme complexe. Or aux yeux du darwiniste, l'idée est acceptée sans le moindre doute – le paradigme est prioritaire! 130
Une autre tentative vaine des évolutionnistes: "le monde de l'ARN" La découverte au cours des années 70 que les gaz qui existaient à l'origine dans l'atmosphère primordiale rendaient l'existence des acides aminés impossible a été un coup dur pour la théorie de l'évolution moléculaire. C'est à cette époque que l'on a compris que "les expériences de l'atmosphère primordiale" comme celles de Miller, de Fox et de Ponnamperuma n'étaient pas valables. Pour cette raison, durant les années 80, de nouveaux essais ont été effectués par les évolutionnistes. La conséquence en a été le scénario du "monde de l'ARN". Selon celui-ci, ce ne sont pas les protéines qui ont été formées en premier, mais les molécules de l'ARN plutôt.
Selon ce scénario avancé en 1986 par Walter Gilbert, un chimiste de Harvard, des milliards d'années auparavant une molécule d'ARN qui a réussi d'une certaine manière à se reproduire par elle-même a été formée de manière aléatoire. Ensuite, cette molécule d'ARN a commencé à produire des protéines grâce à l'activation d'effets externes. Après, il a été nécessaire de stocker cette information dans une seconde molécule, et d'une certaine manière la molécule d'ADN a vu le jour.
Etant fait d'une chaîne d'impossibilités à chaque stade, ce scénario difficile à croire n'a fait qu'empirer le problème et soulever plusieurs questions inextricables plutôt que de fournir la moindre explication à l'origine de la vie:
1- Lorsque l'on n'est pas capable d'expliquer la formation aléatoire d'un seul nucléotide entrant dans la composition de l'ARN, comment est-il possible que ces nucléotides imaginaires puissent former l'ARN en se rassemblant dans une séquence correcte. Le biologiste évolutionniste John Horgan admet l'impossibilité de la formation aléatoire de l'ARN:
Alors que les recherches continuent à sonder de près le concept du monde l'ARN, plus de problèmes apparaissent au grand jour. Comment l'ARN est-il apparu initialement? Celui-ci ainsi que ses composants sont très difficiles à synthétiser dans un laboratoire même dans les meilleures conditions, encore moins dans des conditions vraisemblables.131
2- Même si l'on suppose qu'il a été formé de manière aléatoire, comment cet ARN constitué simplement d'une chaîne de nucléotides a-t-il "décidé" de se reproduire par lui-même et selon quel mécanisme aurait-il pu effectuer ce processus de reproduction? Où a-t-il trouvé les nucléotides utilisés pendant ce processus? Même les microbiologistes évolutionnistes Gerald Joyce et Leslie Orgel expriment le désespoir de cette situation dans leur livre intitulé In the RNA World (Dans le monde l'ARN):
Cette discussion... a, dans un sens, mis l'accent sur l'homme de paille: le mythe de la molécule d'ARN qui se reproduit par elle-même et qui est apparue de novo à partir d'une soupe de polynucléotides dispersés. Non seulement cette notion est irréaliste par rapport à notre compréhension de la chimie prébiotique, mais elle doit également peser sur la crédulité d'un optimiste qui croit au potentiel catalytique de l'ARN.132
3- Même si l'on suppose l'existence d'un ARN qui se reproduit par lui-même dans le monde primordial, que de nombreux d'acides aminés de toutes sortes étaient disponibles à l'usage de celui-ci et que tous ces événements impossibles ont d'une certaine manière eu lieu, la situation ne nous permet toujours pas d'obtenir la moindre protéine. Car l'ARN englobe uniquement l'information qui concerne la structure des protéines. Par ailleurs, les acides aminés sont des matières premières. Toutefois, aucun mécanisme permettant la production de protéines n'existe. Penser que l'existence de l'ARN est suffisante pour produire des protéines est aussi absurde que de croire qu'il suffit de jeter les plans d'une voiture dessinés sur papiers sur des milliers de parties et de pièces empilées les unes sur les autres pour que la voiture s'assemble et se mette à fonctionner d'elle-même. Dans ce cas également, la production est hors de question puisque aucune usine ni ouvriers ne sont impliqués dans le processus.
Une protéine est produite dans l'usine du ribosome avec l'aide de plusieurs enzymes et à la suite de processus extrêmement complexes à l'intérieur de la cellule. Le ribosome est une organelle complexe de la cellule formée de protéines. Par conséquent, cette situation soulève également une autre supposition déraisonnable, en l'occurrence que le ribosome, aussi, a dû apparaître de manière aléatoire au même moment. Même le prix Nobel, Jacques Monod, l'un des défenseurs les plus fanatiques de l'évolution explique que la synthèse de protéine ne peut en aucun cas être sous-estimée au point que celle-ci puisse dépendre uniquement de l'information contenue dans l'acide nucléique:
Le code n'a aucun sens s'il n'est pas traduit. La machine de traduction de la cellule moderne consiste au minimum en cinquante composants macromoléculaires qui sont eux-mêmes codifiés dans l'ADN: le code ne peut être traduit que par le biais de produits de traduction. C'est l'expression moderne de omne vivum ex ovo. Quand et comment ce cercle est-il devenu fermé? Il est extrêmement difficile d'imaginer la réponse.133
Comme la chaîne de l'ARN dans le monde primordial peut-elle prendre une telle décision et quelles sont les méthodes utilisées par celle-ci pour la production de protéines en effectuant seul le travail de cinquante particules spécialisées? Les évolutionnistes sont incapables de répondre à ces questions.
Le Dr Leslie Orgel, l'un des associés de Stanley Miller et Francis Crick de l'Université de San Diego en Californie, utilise le terme "scénario" pour qualifier "l'apparition de la vie à travers le monde de l'ARN". Orgel a décrit quel genre de caractéristiques l'ARN devait avoir et comment ceci était impossible dans son article intitulé "The Origin of Life" publié dans la revue American Scientist, octobre 1994:
Ce scénario aurait pu avoir lieu, nous avons observé, si l'ARN prébiotique avait deux capacités pas si évidentes de nos jours: une capacité à se reproduire sans recourir à l'aide des protéines et celle de catalyser chaque étape de la synthèse de protéine.134
Il doit être également clair que croire que ces deux processus extrêmement complexes et essentiels proviennent d'une molécule comme l'ARN n'est possible que grâce à l'imagination fertile et le point de vue des évolutionnistes. Des faits scientifiques concrets, sont édifiants à ce sujet; la thèse du "monde l'ARN" qui est le nouveau modèle proposé par les évolutionnistes pour prouver la formation aléatoire de la vie, est également une fable invraisemblable.
Le biochimiste Gordon C. Mills de l'Université du Texas et le biologiste moléculaire Dean Kenyon de l'Université d'Etat de San Francisco ont évalué les failles du scénario du monde de l'ARN et sont arrivés à une brève conclusion dans leur article intitulé "Le monde de l'ARN: une critique":
L'ARN est une molécule remarquable. L'hypothèse du monde de l'ARN est une toute autre question. Rien, à nos yeux, n'affirme qu'il s'agit d'une théorie établie ou qu'elle est au moins prometteuse.135
L'article du rédacteur scientifique Brig Klyce, paru en 2001 explique que les scientifiques évolutionnistes sont très persistants sur cette question, mais les résultats obtenus à ce jour ont déjà démontré que ces efforts sont vains:
La recherche dans le monde de l'ARN est une industrie de taille moyenne. Cette recherche a démontré comment ce serait extrêmement difficile pour les cellules vivantes d'apparaître de manière aléatoire à partir de matières mortes au cours du temps disponible sur terre. Cette démonstration est une contribution d'une grande valeur à la science. Davantage de recherches serait une contribution précieuse également. Or, continuer à insister que la vie peut émerger spontanément de matières chimiques mortes face à ces difficultés que l'on a surmontées récemment, est tout simplement très surprenant. C'est la nostalgie des efforts des alchimistes du moyen âge qui ont insisté pendant longtemps à essayer de transformer le plomb en or.136
La vie est un concept qui dépasse ce simple monceau de molécules Oublions pour l'instant toutes ces impossibilités et supposons qu'une molécule de protéine est formée dans l'environnement le moins adapté, le moins contrôlé tel que les conditions terrestres primordiales.
La formation d'une seule protéine ne serait pas suffisante. Celle-ci devrait attendre patiemment pendant des milliers, voire des millions d'années dans cet environnement incontrôlé sans subir de dégâts, jusqu'à ce qu'une autre molécule se forme à ses côtés de manière aléatoire et dans des conditions similaires. Elle devrait attendre que des millions de protéines adéquates et essentielles se forment les unes à côté des autres dans le même environnement "de façon aléatoire". Celles qui s'étaient constituées plus tôt devaient faire preuve de patience, sans subir de dégâts malgré les rayons ultraviolets et les effets mécaniques durs, en attendant que les autres se constituent à leurs côtés. Ensuite ces protéines en nombre suffisant, apparues au même endroit exactement, devaient se rassembler en établissant des combinaisons utiles et former les organelles de la cellule. Aucune matière intruse, molécule nuisible ou une chaîne de protéines inutiles ne doit interférer dans ce processus. Par la suite, même si ces organelles devaient se rassembler de manière extrêmement harmonieuse et coopérative suivant un plan et un ordre donnés, elles doivent prendre en plus d'elles-mêmes toutes les enzymes nécessaires et se couvrir d'une membrane, dont l'intérieur doit être rempli d'un liquide spécial pour leur préparer l'environnement idéal. Maintenant, même si tous ces événements "très improbables" ont bien eu lieu de manière aléatoire, est-ce que ce monceau de molécules viendrait à la vie pour autant?
La réponse est non, car les recherches ont révélé que la simple combinaison de toutes les matières nécessaires à la vie n'est pas suffisante pour que celle-ci commence réellement. Même si toutes les protéines nécessaires pour toute la vie étaient collectées dans un tube à essai, ces efforts ne produiraient pas une seule cellule vivante. Toutes les expériences conduites sur ce sujet ont été vaines. Toutes les observations et les expériences indiquent que la vie ne peut provenir que de la vie. L'affirmation que la vie est apparue à partir d'une matière morte, autrement dit "l'abiogenèse", est un conte qui n'existe que dans les rêves des évolutionnistes et qui plus est en contradiction avec les résultats de toutes les expériences et les observations.
Dans ce sens, les premiers signes de vie sur terre ont sûrement dû provenir d'une autre vie. C'est une image de l'épithète divine de "Hayy" (Le propriétaire de la vie). La vie ne peut commencer et ni finir que par sa volonté. Concernant l'évolution, non seulement cette théorie est incapable d'expliquer comment la vie est apparue, mais également elle n'arrive pas à expliquer comment les matières nécessaires à la vie sont apparues et se sont rassemblées.
Chandra Wickramasinghe décrit la vérité à laquelle il a dû faire face en tant que scientifique à qui on a toujours répété que la vie est le fruit du hasard:
Depuis mes premiers stages scientifiques, on m'a très sérieusement lavé le cerveau pour que je croie que la science est incompatible avec l'idée d'une quelconque création délibérée. Cette notion a dû être difficilement répandue. En ce moment, je n'arrive pas à trouver le moindre argument rationnel pour réfuter l'idée d'une conversion divine. Nous avions avant un esprit ouvert; alors qu'aujourd'hui nous nous rendons compte que la seule réponse logique à la vie est la création, et non pas un battage accidentel et aléatoire.137
CHAPITRE 11 : La thermodynamique réfute l'évolution La deuxième loi de la thermodynamique, qui est acceptée comme l'une des lois de base de la physique, affirme que dans des conditions normales tous les systèmes qui sont laissés à eux-mêmes ont tendance à se désorganiser, se disperser, se dégrader et se détruire. C'est la fin inéluctable que tous les êtres affronteront d'une manière ou d'une autre selon cette loi; c'est un processus irréversible.
Ceci est quelque chose que nous avons tous observée. A titre d'exemple, si vous abandonnez une voiture au milieu du désert, vous ne vous attendez tout de même pas à la retrouver en meilleur état des années après. Bien au contraire, vous constaterez que les pneus sont dégonflés, que les fenêtres sont cassées, que le châssis est rouillé, et que son moteur est en piteux état. C'est le même processus qui s'applique encore plus rapidement pour les êtres vivants.
La deuxième loi de la thermodynamique est le moyen par lequel ce processus naturel est défini par des équations et des calculs physiques.
Cette célèbre loi de physique est également connue comme "la loi de l'entropie". L'entropie, c'est le degré d'organisation d'un système en physique.
L'entropie d'un système s'accentue lorsque celui-ci avance à partir d'un état ordonné, organisé et planifié vers un autre plus désordonné, plus dispersé et non planifié. Le plus un système est désordonné, plus grande est son entropie. La loi de l'entropie affirme que l'Univers entier s'oriente inévitablement vers un état plus désordonné, plus dispersé et non planifié.
La validité de la deuxième loi de thermodynamique, en l'occurrence de la loi d'entropie, est établie théoriquement et par expérience. Le mécanisme présenté par l'évolution est en contradiction totale avec cette loi. Les scientifiques les plus éminents de notre époque s'accordent à dire que la loi de l'entropie sera le paradigme principal durant la prochaine période de l'histoire. Albert Einstein, le plus grand scientifique de notre temps, a déclaré que c'est "la première loi de toute notre science". Sir Arthur Eddington a également fait référence à cette loi comme "la loi métaphysique suprême de l'Univers entier".138
La théorie de l'évolution est avancée en faisant fi de cette loi de physique élémentaire et vraie à l'échelle de l'Univers. Le mécanisme proposé par l'évolution est en contradiction totale avec cette loi. Cette théorie prétend que des atomes et des molécules désordonnés, dispersés et sans vie se sont spontanément rassemblés dans le temps dans un certain ordre et plan pour constituer des molécules extrêmement complexes telles que les protéines, l'ADN et l'ARN. Ensuite, ils ont donné naissance progressivement à des millions d'espèces vivantes différentes dont la structure est encore plus complexe. Selon la théorie de l'évolution, ce prétendu processus qui donne lieu à une structure mieux planifiée, plus ordonnée, plus complexe et mieux organisée à chaque stade s'est formée d'elle-même dans des conditions naturelles. La loi de l'entropie démontre de toute évidence que ce prétendu processus naturel est en contradiction totale avec les lois physiques.
Les scientifiques évolutionnistes sont également conscients de ce fait. J. H. Rush affirme:
Au cours de son évolution complexe, la vie entre en contradiction remarquable avec la tendance exprimée par la deuxième loi de la thermodynamique. Alors que la seconde loi exprime une progression irréversible vers l'entropie et le désordre, la vie se développe constamment vers des niveaux élevés d'ordre.139
Le scientifique évolutionniste Roger Lewin évoque l'impasse de l'évolution concernant la thermodynamique dans un article paru dans la revue Science: Un problème que les biologistes ont affronté est la contradiction apparente de l'évolution avec la seconde loi de la thermodynamique. Les systèmes doivent se dégrader à travers le temps, donnant lieu à moins, pas davantage, d'ordre.140
Dans une célèbre revue évolutionniste, American Scientist, un autre scientifique évolutionniste, George Stravropoulos, évoque l'impossibilité thermodynamique de la formation spontanée de la vie et l'impossibilité d'expliquer l'existence de mécanismes vivants complexes par des lois naturelles:
Cependant dans des conditions ordinaires, aucune molécule organique complexe ne peut se constituer spontanément. Elle se désintégrera plutôt conformément à la seconde loi. En effet, plus elle est complexe plus instable elle devient, assurant ainsi sa désintégration tôt ou tard. La photosynthèse et tous les processus de la vie, y compris la vie elle-même, en dépit d'un langage confus ou délibérément trompeur, ne peuvent pas encore être compris en termes de thermodynamique ou de toute autre science exacte.141
Comme ça a été reconnu, la seconde loi de la thermodynamique constitue un obstacle insurmontable pour le scénario de l'évolution en termes de science et de logique. Incapables de fournir la moindre explication scientifique et consistante pour surmonter cet obstacle, les évolutionnistes ne peuvent surmonter celui-ci que dans leur imagination. A titre d'exemple, le célèbre évolutionniste Jeremy Rifkin déclare que l'évolution submerge cette loi physique avec un "pouvoir magique":
La loi de l'entropie stipule que l'évolution dissipe toute l'énergie disponible pour la vie sur cette planète. Notre concept de l'évolution est exactement à l'opposé. Nous croyons que l'évolution crée d'une certaine manière et de façon magique une valeur et un ordre supérieurs sur terre.142 Ces propos démontrent parfaitement que l'évolution est une croyance totalement dogmatique.
Le mythe du "système ouvert" Confrontés à toutes ces vérités, les évolutionnistes ont dû se réfugier dans une mutilation de la seconde loi de la thermodynamique, en prétendant que celle-ci ne s'applique qu'aux "systèmes clos" et non pas aux "systèmes ouverts", qui sont au-dessus de cette loi.
Un "système ouvert" est système thermodynamique dans lequel l'énergie entre et sort contrairement à un "système clos", dans lequel l'énergie et la matière initiales demeurent constantes. Les évolutionnistes prétendent que le monde est un système ouvert; c'est-à-dire constamment exposé à une circulation d'énergie en provenance du Soleil, que la loi de l'entropie ne s'applique pas au monde dans sa globalité et que les êtres vivants ordonnés et complexes peuvent être générés à partir de structures désordonnées, simples et inanimées.
Cependant, il y a ici une déformation évidente. Le fait qu'un système dispose d'un afflux d'énergie ne fait pas de lui un système ordonné. Des mécanismes spécifiques sont nécessaires pour faire fonctionner l'énergie. Par exemple, une voiture a besoin d'un moteur, d'un système de transmission et des mécanismes de contrôle pertinents pour convertir l'énergie en gas-oil pour fonctionner. A défaut de ce système de conversion d'énergie, la voiture ne sera pas en mesure d'utiliser l'énergie dans le gas-oil.
Le même principe s'applique à la vie également. Il est vrai que la vie reçoit son énergie du Soleil. Toutefois, l'énergie solaire ne peut être convertie en énergie chimique que par le biais de systèmes de conversion d'énergie incroyablement compliqués dans les choses vivantes (tels que la photosynthèse dans les plantes et les systèmes digestifs de l'homme et de l'animal). Aucun organisme vivant ne peut survivre sans ces systèmes de conversion d'énergie. A défaut de ce genre de système, le Soleil en est réduit à une source d'énergie destructrice qui brûle, dessèche ou fait fondre.
Comme nous pouvons le constater, un système thermodynamique dépourvu d'un certain mécanisme de conversion d'énergie, n'est pas une chose positive pour l'évolution, qu'il soit ouvert ou clos. Personne n'affirme que ce type de mécanismes complexes et conscients aurait pu exister dans la nature dans les conditions de la Terre primitive. En effet, le vrai problème qui se pose pour les évolutionnistes c'est: comment des mécanismes complexes de conversion d'énergie tels que la photosynthèse dans les plantes, et qui ne peuvent pas être reproduits même à l'aide de la technologie moderne, auraient pu exister par eux-mêmes?
Le flot d'énergie solaire dans le monde n'a pas d'effet qui en lui-même peut ramener de l'ordre. Aussi élevée puisse la température être, les acides aminés résistent en formant des liaisons sous forme de séquences ordonnées. L'énergie par elle-même n'est pas suffisante pour faire en sorte que les acides aminés forment des molécules de protéines beaucoup plus complexes ou que les protéines forment des structures plus complexes et plus organisées pour les organelles de cellules. La source réelle et essentielle pour cette organisation à tous les niveaux est la conception consciente: en un mot, la création.
Le mythe de "l'auto-organisation de la matière" Etant parfaitement conscients que cette seconde loi de la thermodynamique rend l'évolution impossible, certains scientifiques évolutionnistes ont tenté de combler la faille entre les deux afin de rendre l'évolution possible. Encore une fois, même ces tentatives démontrent que la théorie de l'évolution est toujours dans cette impasse, sans échappatoire possible.
Une personne s'est distinguée par ses efforts pour rapprocher la thermodynamique et l'évolution. Il s'agit d'une scientifique belge, Ilya Prigogine. Commençant à partir de la théorie du chaos, Prigogine proposa un nombre d'hypothèses dans lesquelles l'ordre s'établit à partir du chaos (désordre). Il expliqua que certains systèmes ouverts peuvent faire preuve d'une baisse d'entropie provoquée par un flot d'énergie externe et le résultat "ordonnant" est la preuve que la "matière peut s'organiser par elle-même". Depuis ce temps, le concept de "l'auto organisation" est devenu très populaire dans les milieux évolutionnistes et matérialistes. Ces derniers se comportent comme s'ils avaient trouvé une origine matérialiste pour la complexité de la vie et une solution matérialiste pour le problème de l'origine de la vie.
Or, une vue de plus près nous révèle que cet argument est totalement abstrait et qu'il n'est en fait qu'un rêve pieux. En outre, celui-ci comporte une supercherie naïve. Cette supercherie est la confusion délibérée de deux concepts distincts, "l'auto-organisation" et "l'auto-ordonnance".143
Nous pouvons l'expliquer en nous référons à un exemple. Imaginons un bord de mer, avec différentes sortes de pierres mélangées les unes aux autres. De grandes pierres, des plus petites et d'autres minuscules. Lorsqu'une grosse vague balaie le bord de mer, une "ordonnance" peut apparaître parmi les pierres. L'eau soulèvera les pierres dont le poids est équivalent en quantités équivalentes. Lorsque la vague revient à la charge, les pierres peuvent éventuellement être ordonnées de la plus petite à la plus grande en direction de la mer.
C'est ce que l'on appelle le processus "d'auto-ordonnance": le bord de mer est un système ouvert et le flot d'énergie (la vague) peut causer une "ordonnance". Mais, remarquez que ce même processus ne peut pas construire un château de sable sur la plage. Si nous voyons un tel château sur le bord de mer, nous sommes sûrs que c'est l'œuvre de quelqu'un. La différence entre le château et les pierres "ordonnées" est que le premier comporte une complexité très unique, alors que les pierres ne comportent qu'un ordre répétitif. C'est comme une machine à écrire qui répète la lettre "aaaaaaaaaaaaaaaaaaa" des centaines de fois – parce qu'un objet (un flot d'énergie) est tombé sur la lettre "a" qui figure sur le clavier. Bien évidemment, un tel ordre répétitif de "a" ne comporte aucune information et donc aucune complexité. On a besoin d'un cerveau conscient afin d'obtenir une séquence complexe de lettres qui comportent l'information.
La même chose s'applique lorsque le vent envahit une chambre remplie de poussière. Avant ce flot, la poussière était sûrement dispersée dans la chambre. Mais, lorsque le vent entre dans la pièce, la poussière peut se rassembler dans un coin de la chambre. C'est cela "l'auto-ordonnance". Or, la poussière ne "s'auto-organise" jamais pour dessiner le portait d'un homme sur le sol de la chambre.
Ces exemples sont très similaires aux scénarios de "l'auto-organisation" avancés par les évolutionnistes. Ils prétendent que la matière a tendance à l'auto-organisation, puis avancent des exemples sur l'auto-ordonnance et tentent de mélanger les deux concepts. Prigogine lui-même a donné des exemples de molécules qui s'auto-ordonnent durant un flot d'énergie. Dans leur livre intitulé The Mystery of Life's Origin, les scientifiques américains, Thaxton, Bradley et Olsen expliquent ce fait de la manière suivante:
En fait, Prigogine lui-même a dû accepter l'idée que ses arguments n'entrent pas en ligne de compte dans l'origine de la vie. Il a déclaré: Le problème de l'ordre biologique implique la transition à partir de l'activité moléculaire à l'ordre supramoléculaire de la cellule. Ce problème est encore loin d'être résolu.145
Pourquoi alors les évolutionnistes tentent-ils toujours de croire les scénarios complètement éloignés de la science comme "l'auto-organisation de la matière"? Pourquoi insistent-ils à rejeter la présence évidente de l'intelligence dans les systèmes vivants? La raison en est qu'ils croient au dogme matérialisme et que la matière est dotée d'un pouvoir mystérieux qui lui permet de créer la vie. Un professeur de l'Université de New York et un expert en ADN, Robert Shapiro explique cette croyance des évolutionnistes et le dogme matérialiste qui en est à la base:
Un autre principe évolutionniste est alors nécessaire pour nous guider à travers la faille entre les mélanges de simples matières chimiques naturelles jusqu'au premier reproducteur efficace. Ce principe n'a toujours pas été ni démontré ni décrit en détail, mais il est anticipé et on lui a donné des noms tels que celui d'évolution chimique et auto-organisation de la matière. L'existence du principe est considérée comme un acquis dans la philosophie du matérialisme dialectique, comme c'est appliqué à l'origine de la vie par Alexander Oparin.146
Cette situation démontre de manière flagrante que l'évolution est un dogme à l'encontre de la science empirique. L'origine des êtres vivants ne peut être expliquée que par l'intervention d'une force surnaturelle. Celle-ci est la création d’Allah, qui a créé l'Univers entier à partir de rien. La science a prouvé que l'évolution est encore impossible en terme de thermodynamique et que l'existence de la vie ne peut être expliquée que par la création.
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CHAPITRE 12 LE MENSONGE DE L'EVOLUTION CHAPITRE 12 Conception et coïncidence Dans le chapitre précédent, nous avons vu à quel point il est impossible que la vie ait pu apparaître de manière aléatoire. Laissons-nous convaincre encore un moment par toutes ces impossibilités et supposons que des millions d'années auparavant, une cellule s'est formée, a acquis tous les éléments nécessaires à la vie et qu'elle est "devenue vivante". L'évolution s'effondre à ce niveau également. Car, même si cette cellule a pu subsister pendant un certain laps de temps, celle-ci serait morte ultérieurement, après quoi rien ne serait resté d'elle et chaque chose serait revenue au point de départ. C'est parce que cette première cellule vivante, à défaut d'informations génétiques, n'aurait pas pu se reproduire pour donner lieu à une nouvelle génération. La vie serait achevée avec sa mort.
Le système génétique n'est pas composé uniquement d'ADN. Les éléments suivants doivent exister dans le même environnement: les enzymes pour interpréter le code sur l'ADN, un ARN messager qui doit être produit après interprétation dudit code, un ribosome pour la production nécessaire à l'ARN messager selon ce code, un ARN de transfert pour transférer les acides aminés au ribosome pour être utilisés dans le processus de production, et des enzymes extrêmement complexes pour mettre en application de nombreux processus intermédiaires. Un tel environnement ne peut exister ailleurs que dans un environnement totalement isolé et entièrement contrôlé comme la cellule, où toutes les matières premières essentielles et les ressources énergétiques existent.
Il en résulte que la matière organique peut se reproduire uniquement si celle-ci est sous forme de cellule entièrement constituée avec toutes ses organelles et dans un environnement approprié où elle peut survivre, échanger des matières et recevoir de l'énergie de ses alentours. Cela veut dire que la première cellule sur terre a été formée "de manière soudaine" avec sa structure hautement complexe.
Ainsi, si une structure complexe est arrivée à la vie de manière soudaine, qu'est ce que cela veut-il dire?
Imaginons que la cellule ressemble à une voiture high-tech du point de vue de sa complexité. (En fait, la cellule dispose d'un système beaucoup plus complexe et plus développé que celui d'une voiture avec son moteur et ses équipements techniques) Maintenant, posons-nous la question suivante: que penseriez-vous si vous partiez en randonnée au fin fond d'une forêt et que vous tombiez sur une voiture dernier modèle parmi les arbres?
Penseriez-vous que divers éléments dans la forêt s'étaient réunis aléatoirement tout au long de millions d'années et avaient fini par fabriquer cette voiture? Toutes les matières premières qui entrent dans la fabrication de la voiture sont obtenues à partir du fer, du plastique, du caoutchouc, de la terre et ses produits dérivés. Mais, est-ce que ce fait vous induit à imaginer que ces matières ont été synthétisées "par hasard" puis se sont réunies et ont donné forme à une telle voiture?
Sans le moindre doute, une quelconque personne sensée comprendrait que cette voiture est issue d'une conception consciente, en l'occurrence une usine, et se demanderait ce qu'elle faisait là-bas au milieu de la jungle. L'apparition soudaine, de nulle part, d'une structure complexe sous une forme finie prouve que celle-ci a été créée par un agent conscient. Un système aussi complexe que la cellule est sans doute la création d'une volonté et d'une sagesse supérieures. Autrement dit, celle-ci est arrivée à l'existence par une création divine.
En croyant que la chance purement et simplement peut donner lieu à des conceptions parfaites, les évolutionnistes franchissent les limites de la raison et de la science. L'une des références sur la question est le célèbre zoologue français Pierre Grassé et ex-président de l'Académie Française des Sciences, réputé pour son franc-parler. Pierre Grassé est un matérialiste, mais il n'en demeure pas moins qu'il reconnaît que la théorie de Darwin est incapable d'expliquer la vie. Il évoque la logique de la "coïncidence" le concept de base du darwinisme:
L'apparition propice des mutations qui permettent aux animaux et aux plantes de subvenir à leurs besoins est une idée difficile à croire. Or, la théorie de Darwin va encore plus loin dans l'exigence: Une seule plante, un seul animal nécessiteraient des milliers d'événements chanceux et propices. Ainsi, les miracles deviendraient la règle: les événements infiniment invraisemblables finiraient par avoir lieu... Il n'y a aucune loi qui proscrit de rêver en plein jour, mais la science ne doit pas s'adonner à ce genre de pratique.147
Grasse résume ce que signifie le concept de "coïncidence" pour les évolutionnistes: "... La chance devient une sorte de providence, qui sous couvert d'athéisme, n'est pas nommée mais qui n'en est pas moins adorée."148
L'échec logique des évolutionnistes est le résultat de leur adoration du concept de coïncidence. Dans le Coran, il est écrit que ceux qui adorent des êtres autres que Dieu sont dénués de tout entendement:
Nous avons destiné beaucoup de djinns et d'hommes pour l'enfer. Ils ont des cœurs, mais ne comprennent pas. Ils ont des yeux, mais ne voient pas.
Ils ont des oreilles, mais n'entendent pas. Ceux-là sont comme les bestiaux, même plus égarés encore. Tels sont les insouciants. (Sourate al-Araf, 179)
La formule de Darwin! En plus de toutes les preuves techniques que nous avons exposées jusqu'à maintenant, examinons cette superstition des évolutionnistes en évoquant un exemple si simple que même les petits enfants peuvent le comprendre.
La théorie de l'évolution affirme que la vie est apparue de manière aléatoire. Selon cette revendication, des atomes sans vie et sans conscience se sont réunis pour former la cellule puis ils ont formé par la suite, d'une certaine manière, d'autres organismes vivants, y compris l'homme.
Réfléchissons-y alors. Lorsque l'on rassemble les éléments qui entrent dans la composition de la vie tels que le carbone, l'oxygène, le phosphore, la nitrogène et le potassium, nous n'obtenons qu'un monceau de matières. Quel que soit le traitement qui en est fait, ce tas d'atomes ne peut pas donner naissance au moindre être vivant. Si vous le souhaitez, nous allons procéder à une "expérience" sur ce sujet et nous allons examiner pour le compte des évolutionnistes ce que ces derniers prétendent tout bas sous l'appellation "la formule de Darwin":
Laissons les évolutionnistes disposer une multitude de matières présentes dans la composition des êtres vivants tels que le phosphore, la nitrogène, l'oxygène, le fer et le magnésium, dans de gros barils. Qu'ils y ajoutent une quelconque matière qui n'existe pas dans les conditions naturelles, mais qu'ils pensent être nécessaire. Qu'ils ajoutent à ce mélange autant de protéines - la probabilité de chacune d'elles étant de 10-950 - qu'ils le souhaitent. Qu'ils exposent ce mélange à autant de chaleur et d'humidité qu'ils souhaitent. Qu'ils mettent aux côtés de ces barils les scientifiques les plus en vue et que ces derniers attendent là en se relayant pendant des milliards et des milliards d'années. Accordez-leur la liberté d'utiliser toutes sortes de conditions qu'ils croient nécessaires pour la constitution de l'homme. Quoi qu'ils fassent, ils n'arriveront pas à constituer un être humain à partir de ces barils, par exemple un professeur qui examine sa structure cellulaire sous un microscope électronique.
Ils ne peuvent pas produire des girafes, des lions, des abeilles, des canaris, des chevaux, des dauphins, des roses, des orchidées, des lis, des œillets, des bananes, des oranges, des pommes, des dates, des tomates, des melons, des pastèques, des figues, des olives, des raisins, des pêches, des faisans, des papillons multicolores ou des millions d'autres êtres vivants comme ceux-là. En effet, ils ne pouvaient pas obtenir la moindre cellule d'aucun être vivant.
Bref, des atomes inconscients ne peuvent pas constituer la cellule en se réunissant. Ils ne peuvent pas prendre une nouvelle décision et diviser cette cellule en deux, puis prendre d'autres décisions et créer les professeurs qui ont inventé en premier le microscope électronique puis examiné leurs propres structures cellulaires à l'aide de ce microscope. La matière n'est pas dotée de conscience; c'est un amas sans vie, dont celle-ci lui est insufflée par la création supérieure de Dieu.
La théorie de l'évolution, qui prétend le contraire, est une illusion totalement en contradiction avec la raison. Réfléchir un peu soit-il à ce que prétendent les évolutionnistes nous prouve cette réalité, à l'instar de l'exemple ci-dessus.
La technologie dans l'œil et l'oreille Une autre question à laquelle les évolutionnistes n'arrivent pas à trouver de réponse est l'excellente qualité de perception dont sont dotés l'œil et l'oreille.
Avant de passer au sujet de l'œil, permettez-nous d'expliquer brièvement "comment on voit". Les rayons de lumière en provenance d'un objet tombent dans le sens opposé sur la rétine de l'œil. A cet endroit, ces rayons de lumière sont transformés en signaux électriques par les cellules et atteignent un endroit minuscule à l'arrière du cerveau, appelé centre de la vue. Ces signaux électriques sont perçus dans ce centre cérébral en tant qu'image après une série de processus. Maintenant que nous avons un aperçu technique, il faut commencer un processus de réflexion.
Le cerveau est isolé de la lumière, ce qui veut dire que la partie interne du cerveau est dans l'obscurité totale, et que la lumière n'atteint pas la partie où se situe le cerveau. L'endroit appelé centre de la vue est un endroit totalement obscur que la lumière n'atteint jamais. C'est peut-être l'endroit le plus obscur que vous ayez jamais connu. Toutefois, vous pouvez observer un monde lumineux dans cette nuit noire.
L'image constituée dans l'œil est tellement exacte et nette que même la technologie du 20ème siècle n'a pas pu obtenir une telle qualité. Par exemple, regardez le livre que vous lisez, vos mains qui le tiennent, puis levez la tête et regardez autour de vous. Avez-vous déjà vu ailleurs une image aussi nette et précise comme celle-ci? Même l'écran de télévision le plus développé fabriqué par le plus grand producteur de télévision au monde ne peut pas fournir une image si claire. C'est une image tridimensionnelle, en couleur et extrêmement nette. Pendant plus de 100 ans, des milliers d'ingénieurs ont essayé d'atteindre cette netteté de l'image. Des usines, des locaux énormes, plusieurs études conduites ainsi qu'un grand nombre de plans et de conceptions ont été effectués dans ce but. Encore une fois, regardez l'écran de télévision et le livre que vous tenez dans les mains. Vous constaterez une grande différence en qualité d'image. De plus, l'écran de télévision vous donne une image bidimensionnelle alors que grâce à vos yeux vous avez une perspective tridimensionnelle profonde. Lorsque vous regardez attentivement, vous observerez qu'il y a du flou dans la télévision. Y a-t-il du flou dans vos yeux? Certainement pas.
Pendant plusieurs années, des dizaines de milliers d'ingénieurs ont essayé d'obtenir une image tridimensionnelle pour égaler la qualité de la perception visuelle. Certes, ils sont arrivés à créer un système de télévision tridimensionnel mais il est impossible de le regarder sans lunettes.
En outre, ce n'est qu'un système tridimensionnel artificiel. Le fond est plus flou, alors que le premier plan apparaît comme un décor en papier. Il n'a pas été possible non plus d'obtenir une vue aussi claire et nette que celle de l'œil. L'appareil photo comme la télévision font perdre de la qualité à l'image.
Les évolutionnistes prétendent que le mécanisme responsable de cette netteté et clarté de l'image est le fruit du hasard. Maintenant, si quelqu'un vous dit que le poste de télévision dans votre chambre est apparu par hasard, que ses atomes se sont réunis pour former cet outil qui donne des images, que penseriez-vous? Comment les atomes peuvent-ils effectuer ce que des milliers de personnes n'arrivent à faire?
Pendant presque un siècle, des dizaines de milliers d'ingénieurs n'ont cessé de mener des recherches dans les laboratoires high-tech et les grands complexes industriels à l'aide des instruments technologiques les plus sophistiqués, mais ils n'ont pas pu faire plus que ça.
Si un instrument qui produit une image plus primitive que celle de l'œil ne pouvait pas être obtenu par hasard, alors il est évident que l'œil et l'image obtenue par celui-ci ne peuvent pas être le fruit du hasard. L'œil nécessite un plan et une conception beaucoup plus détaillés que celle de la télévision. Le plan et la conception d'une image pareille appartiennent à Dieu, qui prévaut sur tout.
La même situation s'applique à l'oreille. L'oreille externe capte les sons disponibles par le pavillon et les dirige vers l'oreille moyenne.
Celle-ci transmet les vibrations sonores en les intensifiant. L'oreille interne envoie ces vibrations au cerveau en les transformant en signaux électriques. A l'instar de l'œil, l'action d'entendre est finalisée dans le centre de l'ouie situé dans le cerveau.
La situation de l'œil s'applique également à l'oreille, en l'occurrence que le cerveau est isolé du son comme il l'est de la lumière: aucun son ne passe. Ainsi, aussi bruyant que le monde extérieur puisse être, l'intérieur du cerveau est complètement silencieux. Toutefois, les sons les plus aigus sont perçus par le cerveau. Dans votre cerveau, qui est isolé du son, vous écoutez les symphonies d'un orchestre et entendez tous les bruits émanant d'un endroit bondé. Or, si le niveau sonore au sein de votre cerveau était mesuré à ce moment-là grâce à un instrument précis, vous constateriez que c'est le silence total qui y prévaut.
Permettez-nous de comparer la haute qualité et la technologie supérieure présente dans l'oreille et dans le cerveau avec celle produite par l'homme.
A l'instar du cas de l'imagerie, des décennies d'efforts ont été consacrées à tenter de générer et de reproduire un son fidèle à l'original. Le résultat en a été les lecteurs enregistreurs, les systèmes hi-fi et les systèmes de détection de son. En dépit de toute cette technologie et les milliers d'ingénieurs et d'experts qui ont participé à cette aventure, aucun son n'a été obtenu à ce jour qui soit égal à la clarté et à la netteté de celui capté par l'oreille. Pensez au meilleur système hi-fi fabriqué par les meilleures sociétés dans l'industrie musicale. Même dans ces instruments, le son une fois enregistré perd de sa qualité. Lorsque vous allumez votre chaîne hi-fi, vous entendez toujours un chuintement avant que la musique ne commence. Les sons de la technologie du corps humain sont parfaitement clairs et nets. Une oreille humaine ne perçoit jamais un son accompagné par un chuintement ou les bruits ambiants comme c'est le cas des systèmes hi-fi. L'oreille humaine perçoit le son exactement comme il est, c'est-à-dire net et clair. Cela a toujours été le cas depuis la création de l'homme.
Brièvement, la technologie de notre corps dépasse de loin la technologie produite par l'homme grâce à l'accumulation du savoir, de l'expérience et à la chance. Alors, comment pouvons-nous prétendre que les technologies qui existent dans le corps humain, qui sont bien supérieures à celles-ci, auraient pu exister à travers une chaîne de coïncidence appelée évolution?
Il est évident que l'œil, l'oreille et en effet toutes les autres parties du corps humain sont les produits d'une création supérieure puissante. Ce sont des indications extrêmement claires de l'existence de la création divine inégalée et unique. Une preuve de l'éternel savoir et de la puissance de Dieu.
La raison pour laquelle nous évoquons le sujet de la vue et de l'ouie ici c'est pour démontrer l'incapacité des évolutionnistes à comprendre la preuve flagrante de la création divine. Si un jour vous demandez à un évolutionniste de vous expliquer comment cette conception et ces technologies surprenantes ont pu exister par hasard, vous verrez qu'il n'arrivera pas à vous donner une explication raisonnable et logique. Darwin lui-même, dans sa lettre à Asa Gray du 3 avril 1860, écrit que "penser à l'œil lui avait donné froid au corps" et il reconnaît le désespoir des évolutionnistes face à cette excellente conception qui est celle des organismes vivants.149
CHAPITRE 13 Les revendications évolutionnistes face aux faits Dans les chapitres précédents, nous avons examiné pourquoi la théorie de l'évolution n'était pas valable, face aux preuves tangibles trouvées dans les fossiles ainsi qu'au niveau de la biologie moléculaire. Dans le présent chapitre, nous nous pencherons sur un certain nombre de phénomènes et concepts biologiques présentés par les évolutionnistes comme des preuves théoriques. Ces questions sont particulièrement importantes, car elles démontrent que la théorie de l'évolution ne se base sur aucun résultat scientifique et révèlent le degré de distorsion et de tromperie auxquelles les évolutionnistes ont recours.
Variations et espèces La variation est un terme utilisé en génétique. Celui-ci renvoie à un événement génétique qui fait que les individus ou les groupes d'une certaine espèce ont des caractéristiques différentes les uns des autres. Par exemple, toutes les personnes sur terre ont en principe les mêmes informations génétiques. Or, certains ont les yeux bridés, d'autres les cheveux roux, alors que des individus ont des nez longs, certains sont de petites tailles, tout dépend du degré de variation potentielle de cette information génétique.
Les évolutionnistes supposent que les variations au sein d'une espèce sont une preuve qui corrobore la théorie. Ceci dit, la variation ne constitue pas une preuve de l'évolution car les variations ne sont que le résultat de combinaisons de l'information génétique déjà présente et n'ajoutent aucune autre caractéristique à l'information génétique.
La variation s'opère toujours dans les limites de l'information génétique. En génétique, cette limite est appelée "le pool génétique". L'ensemble des caractéristiques présentes dans le pool génétique d'une espèce peut se manifester de manières diverses selon la variation. Par exemple, à cause de la variation, il se peut que dans l'espèce reptilienne des variétés munies de queues plus longues ou des pattes plus courtes apparaissent. Car, les informations des pattes longues et des pattes courtes existent dans le pool génétique des reptiles. Toutefois, les variations ne transforment pas les reptiles en oiseaux en leur ajoutant des ailes ou des plumes ou en introduisant des modifications dans leurs métabolismes. Un tel changement nécessite une augmentation de l'information génétique des vivants, chose entièrement impossible dans les variations.
Darwin n'était pas au courant de ce fait lorsqu'il a formulé sa théorie. Il pensait qu'il n'y avait aucune limite aux variations. Dans un article qu'il a rédigé en 1844, il déclarait: "Qu'il n'y ait pas dans la nature de limite à la variation est une idée sur laquelle s'accorde la majorité des auteurs, même si je suis incapable de découvrir le moindre fait qui justifie cette croyance."150 Dans L'origine des espèces, il cite divers exemples de variations comme la preuve la plus importante de sa théorie.
Par exemple, selon Darwin, les éleveurs d'animaux qui ont accouplé diverses variétés de bétail afin d'avoir de nouvelles variétés pour produire davantage de lait, allaient en fin de compte transformer ces animaux en espèces différentes. La notion darwinienne de "variation illimitée" est très bien reflétée dans cette phrase tirée du livre L'origine des espèces:
Je ne vois pas la moindre difficulté, par le biais d'une sélection naturelle, à rendre de plus en plus aquatiques les habitudes d'une race d'ours, avec des bouches de plus en plus grandes jusqu'à obtenir une créature aussi gigantesque qu'une baleine.151
Si Darwin est parti si loin pour chercher un exemple c'est bien à cause de la compréhension primitive de la science qui prévalait à son époque. Depuis ce temps, et au cours du 20ème siècle la science a énoncé le principe de "stabilité génétique" (homéostasie génétique) basé sur les résultats des expériences conduites sur les vivants. Selon ce principe, toutes les tentatives d'accouplement effectuées dans le but de produire de nouvelles variations étaient vaines et il existe des barrières parmi les diverses espèces vivantes. Cela signifiait qu'il était absolument impossible pour les éleveurs d'animaux de convertir le bétail en différentes espèces en accouplant diverses variations comme Darwin l'avait supposé.
Norman Macbeth, qui s'opposait à Darwin dans son livre Darwin Retried, écrit:
Le cœur du problème est de savoir si vraiment les vivants étaient en mesure de varier à l'infini... Les espèces semblent stables. Nous avons tous entendu parler de ces éleveurs déçus qui avaient effectué plusieurs tentatives pour qu'en fin de compte les animaux et les plantes reviennent à l'état initial. En dépit d'efforts acharnés pendant deux ou trois siècles, il n'a jamais été possible de produire une rose bleue ou une tulipe noire.152
Luther Burbank, considéré comme le plus grand éleveur de tous les temps, a exprimé cette idée lorsqu'il déclara: "Il existe des limites au développement possible et celles-ci suivent une loi."153 Evoquant cette même question, le scientifique danois W. L. Johannsen a fait le commentaire suivant:
Les variations sur lesquelles insistent Darwin et Wallace ne peuvent pas être ramenées sélectivement au-delà d'un certain point, que cette variabilité ne comporte pas le secret du 'départ infini'.154
La résistance antibiotique et l'immunité DDT ne sont pas des preuves de la théorie de l'évolution L'un des concepts biologiques que les évolutionnistes tentent de présenter comme preuve de leur théorie est la résistance des bactéries aux antibiotiques. Presque toutes les sources évolutionnistes présentent la résistance antibiotique comme "un exemple du développement des vivants par mutations avantageuses". La même chose est prétendue pour le cas des insectes qui développent une immunité aux insecticides tels que le DDT. Cependant, les évolutionnistes se trompent également à ce sujet.
Les antibiotiques sont des "molécules tueuses" qui sont produites par des micro-organismes pour combattre d'autres micro-organismes. Le premier antibiotique était la pénicilline, découverte par Alexander Fleming en 1928. Fleming s'était rendu compte que la moisissure produisait une molécule capable de tuer la bactérie staphylocoque. Cette découverte a été un événement majeur dans le monde médical. Les antibiotiques issus des micro-organismes étaient utilisés contre les bactéries et les résultats étaient très positifs.
Peu de temps après, une nouvelle découverte était réalisée. Les bactéries développent des immunités contre les antibiotiques avec le temps. Le mécanisme fonctionne de la manière suivante: une grande partie des bactéries qui sont exposées aux antibiotiques meurt, alors que les autres qui ne sont pas affectées par cet antibiotique, se reproduisent rapidement et forment très vite toute une population. Ainsi, toute la population devient immunisée contre les antibiotiques.
Les évolutionnistes tentent de présenter cela comme "l'évolution de la bactérie par l'adaptation aux conditions".
La vérité toutefois est très différente de cette interprétation superficielle. Le biophysicien israélien, Lee Spetner, également connu pour son ouvrage paru en 1997, Not By Chance, a effectué des recherches poussées sur la question. Spetner affirme que l'immunité de la bactérie résulte de deux mécanismes différents, sans qu'aucun d'eux ne constitue pour autant une preuve de la théorie de l'évolution. Ces mécanismes sont:
1- Le transfert des gènes résistants déjà présents dans les bactéries.
2- Le développement de résistance par les bactéries suite à la perte de données génétiques à cause de la mutation.
Dans un article paru en 2001, Spetner explique le premier mécanisme:
Certains micro-organismes possèdent des gènes qui fournissent une résistance à ces antibiotiques. Celle-ci peut prendre la forme d'une dégradation de la molécule antibiotique ou son éjection en dehors de la cellule... Les organismes qui sont dotés de ces gènes peuvent les transférer aux autres bactéries, rendant celles-ci résistantes également. Même si les mécanismes de résistance sont spécifiques à un antibiotique particulier, la majorité des bactéries pathogènes a... réussi à accumuler plusieurs ensembles de gènes qui lui offrent une résistance à une variété d'antiobiotiques.155 Spetner enchaîne et affirme que cela "ne prouve pas l'évolution":
Le développement de la résistance antibiotique de cette manière... n'est pas du genre qui peut servir de prototype aux mutations nécessaires pour expliquer l'évolution. Les changements génétiques qui peuvent illustrer la théorie doivent ajouter des informations non seulement au génome des bactéries, mais également à l'ordre biologique. Le transfert horizontal des gènes ne s'opère que sur les gènes qui existent déjà dans certaines espèces.156
Par conséquent, nous ne pouvons pas parler d'évolution dans ce cas. Car, il n'y a pas production de nouvelles informations génétiques: l'information génétique déjà existante est tout simplement transférée entre les bactéries.
La deuxième sorte d'immunité, celle qui résulte d'une mutation, n'est pas un exemple de l'évolution non plus. Spetner écrit à ce propos:
Un microorganisme peut parfois développer une résistance à un antibiotique à travers une substitution aléatoire d'un seul nucléotide...
Streptomycine, qui fut découverte par Selman Waksman et Albert Schatz et présentée pour la première fois en 1944, est un antibiotique contre lequel la bactérie peut développer une résistance de cette manière. Cependant, même si la mutation qu'ils subissent au cours du processus est bénéfique aux micro-organismes en la présence de la streptomycine, elle ne peut pas servir de prototype pour le genre de mutations nécessaires à la théorie néo-darwinienne. Le genre de mutation qui offre la résistance à la streptomycine est manifeste dans le ribosome et entraîne des dégâts dans son harmonie moléculaire avec la molécule antibiotique. Ce changement au niveau de la surface du ribosome du micro-organisme empêche la molécule streptomycine d'adhérer et remplir sa fonction antibiotique. Il apparaît que cette dégradation est une perte de spécificité et par conséquent une perte d'informations.157
Pour résumer, une mutation qui affecte le ribosome de la bactérie rend celle-ci résistante à la streptomycine. La raison en est la "décomposition" du ribosome par mutation. Aucune information génétique n'est ajoutée à la bactérie. Au contraire, la structure du ribosome est décomposée; la bactérie est "désactivée". (De plus, il a été prouvé que le ribosome de la bactérie qui a subi la mutation est moins fonctionnel que celui d'une bactérie normale.) Puisque cet "handicap" empêche l'antibiotique conçu pour adhérer au ribosome, "la résistance antibiotique" se développe.
Enfin, il n'existe aucun exemple de mutation qui "développe l'information génétique".
Une situation similaire s'applique à l'immunité que les insectes développent à la DDT et aux insecticides similaires. Dans la majorité des cas, les gènes de l'immunité, qui existent déjà sont utilisés. Le biologiste évolutionniste, Fransisco Ayala, reconnaît ce fait lorsqu'il déclare que "les variantes génétiques nécessaires à la résistance à la majorité des pesticides étaient apparemment présentes dans chaque population exposée à ces composants fabriqués par l'homme".158 D'autres exemples expliqués par la mutation, à l'instar de la mutation du ribosome mentionnée précédemment, sont des phénomènes qui causent "un déficit dans l'information génétique" chez les insectes.
Dans ce cas, on ne peut pas prétendre que les mécanismes de l'immunité chez les bactéries et les insectes constituent une preuve justifiant la théorie de l'évolution. Car la théorie de l'évolution est basée sur l'affirmation que les vivants se développent à travers les mutations. Toutefois, Spetner explique que ni l'immunité antibiotique ni un quelconque phénomène biologique ne peuvent servir d'exemple à la mutation:
Les mutations nécessaires à la macro-évolution n'ont jamais été observées. Aucune mutation aléatoire, observée au niveau moléculaire, susceptible de représenter les mutations exigées par la théorie néo-darwinienne n'a jamais ajouté la moindre information. La question que je pose alors est la suivante: est-ce que les mutations qui ont été observées sont du genre que la théorie exige? Il semble que la réponse est NON!159
L'illusion des organes atrophiés Pendant longtemps, le concept "d'organes atrophiés" n'a cessé d'être présenté souvent dans les ouvrages des évolutionnistes sous l'apparence de "preuve" justifiant l'évolution. Plus tard, lorsqu'on a prouvé que ce concept était faux, il a été mis à l'écart. Ceci dit, certains évolutionnistes y croient toujours et de temps à autre quelqu'un parmi eux tente d'avancer ce concept comme une preuve importante. La notion "d'organes atrophiés" a été introduite il y a environ un siècle. Comme le prétendaient les évolutionnistes, il existait dans le corps certains organes qui ne fonctionnaient pas. Ces organes étaient hérités des ancêtres et sont devenus progressivement atrophiés à force de ne pas être utilisés.
Cette hypothèse dans sa globalité n'est pas scientifique et est entièrement basée sur un manque de connaissance. Ces "organes atrophiés" étaient en réalité des organes "dont la fonction n'avait toujours pas été identifiée". La preuve en est la longue liste qui diminuait progressivement et que les évolutionnistes avaient établie de ces organes. S. R. Scadding, lui-même un évolutionniste, établissait ce fait dans son article "Est-ce que les organes atrophiés peuvent constituer une preuve pour l'évolution?" publié dans la revue Evolutionary Theory:
Puisqu'il est impossible d'identifier sans ambiguïté les structures inutiles et puisque la structure de l'argumentation utilisée n'est pas valide scientifiquement, j'en conclus que "les organes atrophiés" ne constituent pas une preuve pour la théorie de l'évolution.160
La liste de ces organes établie par l'anatomiste allemand R. Wiedersheim en 1895 comportait approximativement 100 organes y compris l'appendice et le coccyx. Grâce au progrès de la science, on a découvert que tous les organes inclus dans cette liste avaient d'importantes fonctions. Par exemple, on a découvert que l'appendice, qui était supposé être un organe atrophié, était en réalité un organe lymphoïde qui combattait les infections au sein du corps. Ce fait a été mis en évidence en 1997:
D'autres organes et tissus du corps - le thymus, le foie, la bile, l'appendice, la moelle et la petite quantité de tissus lymphatiques comme les amygdales font partie du système lymphatique également. Ils aident également le corps à combattre les infections161
On a également découvert que les amygdales, considérées également parmi les organes atrophiés, jouaient un rôle important dans la protection de la gorge contre les infections, en particulier jusqu'à l'adolescence. De plus, on a découvert que le coccyx soutient les os autour du pelvis et constitue le point de convergence de certains petits muscles. Quelques années par la suite, il a été prouvé que le thymus aide le système immunitaire dans le corps humain en activant les cellules T, que l'épiphyse est responsable de la sécrétion de certaines hormones très importantes, que la thyroïde contribue à la croissance constante des enfants et des nourrissons et que l'hypophyse contrôle le bon fonctionnement de plusieurs glandes hormonales. Tous ces organes étaient pendant un certain temps considérés "atrophiés". Le repli semi-lunaire dans l'œil que Darwin considérait comme un organe atrophié est responsable en réalité du nettoyage et de la lubrification de l'œil.
Il y avait une erreur de logique manifeste dans les propos des évolutionnistes au sujet des organes atrophiés. Comme nous venons de l'expliquer, les évolutionnistes prétendaient que les organes atrophiés étaient hérités des ancêtres. Toutefois, certains de ces organes n'ont pas été trouvés chez les prétendus ancêtres des êtres humains. Part exemple, l'appendice n'existe pas chez certaines espèces de singes qui sont considérées comme des ancêtres de l'homme. Le célèbre biologiste H. Enoch, qui contestait la théorie des organes atrophiés écrit à ce propos:
Les singes possèdent un appendice, alors que leurs parents immédiats, les singes inférieurs n'en ont pas. Mais cet organe réapparaît encore chez certains mammifères comme l'opossum. Comment les évolutionnistes peuvent-ils expliquer cela?162
Autrement dit, le scénario des organes atrophiés présenté par les évolutionnistes comporte un certain nombre de failles et il a été prouvé qu'il est scientifiquement faux. Il n'existe pas dans le corps d'organes atrophiés hérités d'autres ancêtres puisque les êtres humains n'ont pas évolué à partir d'autres êtres sous l'effet du hasard mais ils ont été créés dans leur forme actuelle, complète et parfaite.
Le mythe de l'homologie Les similitudes structurelles qui existent entre les différentes espèces sont appelées "homologie" en biologie. Les évolutionnistes tentent de présenter ces similitudes comme preuves de l'évolution.
Darwin pensait que les créatures avec des organes similaires (homologues) partageaient une relation évolutive les unes avec les autres et que ces organes avaient sûrement été hérités d'un ancêtre commun. Selon son hypothèse, les pigeons et les aigles avaient des ailes. Donc, les pigeons, les aigles et tous les autres oiseaux munis d'ailes étaient supposés avoir évolué à partir d'un seul ancêtre commun.
L'homologie est un argument trompeur avancé sur la base d'une preuve unique, en l'occurrence la ressemblance physique. Cet argument n'a jamais été vérifié par la moindre découverte concrète depuis l'époque de Darwin. Personne n'a jamais découvert dans une couche terrestre un fossile de cet ancêtre commun imaginaire des créatures dont les structures sont homologues. En outre, les questions suivantes nous démontrent clairement que l'homologie ne fournit pas la moindre preuve que l'évolution a réellement eu lieu.
1- La découverte d'organes homologues chez des créatures appartenant à des espèces complètement différentes, parmi lesquelles les évolutionnistes n'ont jamais réussi à établir la moindre relation évolutive;
2- Les codes génétiques de certaines créatures qui partagent des organes homologues sont complètement différents les uns des autres.
3- Le développement embryonnaire des organes homologues chez des créatures différentes est complètement différent.
Ces points méritent qu'on s'y attarde un instant.
Des organes similaires chez des espèces totalement différentes Il existe un grand nombre d'organes homologues que partagent des espèces différentes et parmi lesquelles les évolutionnistes n'arrivent pas à établir une relation évolutive. Par exemple, les ailes; hormis les oiseaux, nous trouvons des ailes chez les chauves-souris, qui sont des mammifères, chez les insectes voire chez certains dinosaures, qui sont des reptiles éteints depuis longtemps. Les évolutionnistes n'énoncent pas la moindre relation ou lien de parenté entre ces quatre catégories animales.
De plus, il est étonnant de constater la ressemblance et la similitude structurelle observées dans les yeux des diverses créatures. Par exemple, la pieuvre et l'homme sont deux espèces extrêmement différentes et il est invraisemblable de parler d'une relation évolutive entre les deux. Ceci dit, les yeux sont similaires chez les deux espèces sur le plan de la structure et de la fonction. Les évolutionnistes ne prétendent pas pour autant que l'homme et la pieuvre descendent du même ancêtre alors qu'ils ont des yeux similaires. Plusieurs autres exemples confirment que l'hypothèse proposée par les évolutionnistes, en l'occurrence que les "organes homologues prouvent que les espèces vivantes ont évolué à partir d'un même ancêtre", n'a aucune base scientifique.
A vrai dire, les organes homologues doivent davantage poser un problème pour les évolutionnistes. Les confessions de Frank Salisbury, le célèbre évolutionniste, ont révélé à quel point le fait que des espèces totalement différentes arrivent à avoir des yeux similaires constitue une impasse au concept de l'homologie.
Même quelque chose aussi complexe que l'œil est apparue à plusieurs reprises; par exemple chez les calamars, les vertébrés et les arthropodes. Il est assez problématique de justifier l'apparition de tels organes une fois, mais rien que de penser que cette hypothèse est reprise plusieurs fois selon la théorie synthétique me donne le vertige."
Il existe plusieurs créatures qui, malgré leur apparence similaire, ne peuvent prouver l'existence de relations évolutives. Deux taxa mammifères, placentaires et marsupiaux, en sont un exemple. Les évolutionnistes reconnaissent que ces groupes de mammifères se sont séparés lors de la période initiale et se sont par la suite développés indépendamment l'un de l'autre. Toutefois, il existe plusieurs créatures dont l'apparence est similaire à ces deux taxa, qui sont considérés totalement distincts. Les biologistes américains, Dean Kenyon et Percival Davis écrivent:
Selon la théorie de Darwin, le modèle des loups, des chats, des écureuils, des cochons, des taupes et des rats ont tous évolué à deux reprises: une fois chez les mammifères placentaires puis de manière indépendante chez les marsupiaux. Cela nous entraîne à dire que le processus aléatoire et incontrôlé de mutation et de sélection naturelle tombe sur des caractéristiques identiques plusieurs fois chez des organismes très éloignés les uns des autres.164
De telles similitudes extraordinaires, que les biologistes évolutionnistes n'arrivent pas à accepter comme des exemples "d'homologie", démontrent que des organes similaires ne constituent pas une preuve corroborant la thèse de l'ancêtre commun.
L'impasse embryonnaire et génétique de l'homologie Pour que l'on puisse prendre au sérieux cette hypothèse évolutionniste de "l'homologie", des organes similaires (homologues) chez différentes créatures doivent également être codifiés avec des codes ADN similaires (homologues). Cependant, ce n'est pas le cas. Dans la majorité des cas, le code génétique est différent. De plus, les codes génétiques similaires de l'ADN chez des créatures différentes sont souvent associés à des organes complètement différents.
Dans son livre Evolution: A Theory in Crisis, Michael Denton, un professeur australien de biologie, décrit l'impasse génétique de l'interprétation que font les évolutionnistes de l'homologie:
Les structures homologues sont souvent spécifiées par des systèmes génétiques non-homologues et le concept d'homologie peut rarement être retracé en embryologie.165
Un célèbre exemple en est "l'homologie des cinq doigts" qu'on trouve presque dans tous les ouvrages évolutionnistes. Les tétrapodes, c'est-à-dire les vertébrés, ont cinq doigts et cinq orteils dans leurs pattes antérieures et postérieures. Même si des membres ne ressemblent pas toujours aux doigts et aux orteils tels qu'on les connaît, il n'en demeure pas moins qu'ils sont considérés pentadactyles à cause de leur structure osseuse. Les pattes antérieures et postérieures d'une grenouille, d'un lézard, d'un écureuil ou d'un singe sont ainsi. Les structures squelettiques des oiseaux et des chauves-souris sont conçues également de cette manière.
Les évolutionnistes ont prétendu que toutes ces créatures descendent du même ancêtre et cette idée a été rapportée par tous les ouvrages élémentaires de la biologie à travers le 20ème siècle comme étant une preuve irréfutable de l'évolution. Les découvertes génétiques durant les années 1980 ont réfuté cette hypothèse. En effet, il a été découvert que les modèles des membres pentadactyles des diverses créatures sont contrôlés par des gènes très différents. Le biologiste évolutionniste William Fix décrit l'effondrement de cette thèse évolutionniste en ces termes:
Les anciens ouvrages qui traitent de l'évolution évoquent souvent l'idée d'homologie, indiquant ainsi la ressemblance évidente entre les squelettes des membres des divers animaux. Ainsi, on trouve le modèle des membres "pentadactyles" dans les mains de l'homme, l'aile de l'oiseau, la nageoire d'une baleine, ce qui est revendiqué pour prouver l'origine commune de ces espèces. Alors, si ces diverses structures étaient transmises par le même ensemble de gènes, varié de temps à autre par un processus de mutation et subissant une sélection naturelle, la théorie serait alors logique.
Malheureusement, c'est loin d'être le cas. Il n'a pas été démontré que les organes homologues sont produits par des ensembles génétiques différents chez différentes espèces. Le concept d'homologie en terme de gènes similaires transmis par un ancêtre commun s'est totalement effondré...166 De plus, afin que l'homologie évolutive puisse être considérée valable, le développement embryonnaire (les étapes de développement dans l'œuf ou dans l'utérus maternel) des espèces dont les organes sont homologues doit se ressembler. En réalité, le développement embryonnaire de tels organes est totalement différent chez chaque espèce vivante.
Pour conclure, il y a lieu de préciser que les recherches embryologiques et génétiques ont prouvé que le concept d'homologie défini par Darwin comme "preuve de l'évolution des vivants à partir d'un ancêtre commun" ne peut en aucun cas être considéré comme une preuve. Aussi, la science a-t-elle, à maintes reprises, prouvé que la thèse de Darwin était complètement fausse.
Parler d'homologie moléculaire n'est pas valable L'hypothèse de l'homologie avancée par les évolutionnistes comme preuve de l'évolution n'est pas valable non seulement sur le plan des organes mais également sur le plan moléculaire. Les évolutionnistes prétendent que les codes ADN ou les structures protéines des diverses espèces sont similaires et que cette similitude prouve que ces espèces vivantes ont évolué à partir d'ancêtres communs ou les unes à partir des autres.
En réalité, toutefois, les résultats obtenus à la suite de comparaisons moléculaires ne corroborent absolument pas la théorie de l'évolution. Il existe d'énormes différences moléculaires entre des créatures qui en apparence sont très similaires et apparentées. Par exemple, la structure du cytochrome-C, l'une des protéines vitales à la respiration, est très différente chez les espèces vivantes de la même classe. Selon les recherches effectuées sur cette question, la différence entre deux espèces différentes de reptiles est plus grande que celle qui existe entre un oiseau et un poisson ou un poisson et un mammifère. Une autre étude a démontré que les différences moléculaires entre certains oiseaux étaient plus grandes que celles entre ces oiseaux et les mammifères. On a également découvert que la différence moléculaire entre les bactéries qui semblent être semblables est plus grande que la différence entre les mammifères et les amphibiens ou les insectes.167 Des comparaisons similaires avec les mêmes résultats ont été effectuées sur l'hémoglobine, la myoglobine et les gènes.168
Voici le commentaire du Dr Michael Denton concernant ces découvertes ainsi que d'autres en rapport avec celles-ci:
Au niveau moléculaire, chaque catégorie est unique, isolée et non liée par des intermédiaires. Tout comme les fossiles, les molécules n'ont pas réussi à fournir les intermédiaires manquants si longtemps recherchés par la biologie évolutionniste... Au niveau moléculaire, aucun organisme n'est considéré "ancestral", "primitif" ou "avancé" en comparaison avec d'autres organismes de la même espèce... Il n'y a presque pas de doute que si cette preuve moléculaire avait été disponible il y a un siècle... l'idée de l'évolution organique n'aurait peut-être jamais été acceptée.169 Dans les années 90, les avancées de la recherche sur le code génétique des êtres humains ont encore mis la théorie de l'évolution dans l'embarras.
Lors de ces expériences, au lieu de comparer les séquences de protéines comme cela a été fait auparavant, on a comparé les séquences de l'ARN ribosomal (ARNr) et, en dernier lieu, on a essayé d'établir l'"arbre de l'évolution". Cependant, les évolutionnistes ont été déçus par leurs découvertes. Selon les biologistes français, Hervé Philippe et Patrick Forterre, "avec un nombre croissant de séquences disponibles, la plupart des phylogénies protéiques se contredisent entre elles et contredisent l'arbre de l'évolution".170
Les comparaisons d'ARNr ont été complétées par des comparaisons de codes ADN d'êtres vivants, mais les résultats ont contredit l'"arbre de vie" établi par les évolutionnistes. James Lake, Ravi Jain et Maria Rivera, trois biologistes moléculaires, ont traité ce sujet dans un article publié en 1999:
Les scientifiques ont commencé à analyser une variété de gènes de différents organismes et ont conclu que les relations entre ceux-ci réfutaient l'arbre de vie obtenu uniquement grâce à l'analyse d'ARNr.171
Aucune comparaison de protéines, d'ARNr ni comparaison génétique ne confirme les hypothèses de la théorie de l'évolution. Carl Woese, un biologiste réputé de l'Université de l'Illinois, déclare ce qui suit:
Aucune phylogénie cohérente n'a été obtenue à partir des nombreuses phylogénies protéiques indépendantes produites à ce jour. Les incongruités phylogénétiques peuvent être observées partout dans l'arbre universel, des racines aux branches principales, au sein et parmi les divers (groupes) en allant même jusqu'à la formation des groupements primaires.172
Le fait que les résultats des comparaisons moléculaires ne soient pas favorables, mais plutôt contraires à la théorie de l'évolution est aussi admis dans l'article intitulé "Is it Time to Uproot the Tree of Life?" publié dans le magazine Science en 1999. Dans cet article, Elizabet Pennisi établit que les analyses génétiques et les comparaisons menées par les biologistes darwinistes afin d'éclaircir l'"arbre de vie" ont donné lieu à des résultats complètement opposés et affirme que "des nouvelles données brouillent le paysage évolutionniste":
Il y a un an, des biologistes qui étudiaient les génomes récemment séquencés de plus d'une douzaine de micro-organismes ont pensé que ces données pouvaient contribuer à corroborer les thèses de l'histoire ancienne de la vie. Cependant leurs découvertes les ont troublés. Les comparaisons des génomes disponibles non seulement n'éclaircissaient pas la manière dont s'était effectuée l'évolution des principaux groupements de la vie, mais brouillaient davantage les pistes. Actuellement, en disposant de huit séquences microbiennes additionnelles, la situation est devenue encore plus confuse. Un grand nombre de biologistes évolutionnistes ont pensé qu'ils commençaient à apercevoir le tout début des royaumes de l'arbre de vie...
Lorsque les séquences complètes d'ADN ont permis de comparer d'autres sortes de gènes, les chercheurs se sont attendus tout simplement à ajouter des détails à cet arbre. Mais "jamais la vérité ne semblait si éloignée" déclare Claire Fraser, directeur de The Institute for Genomic Research (TIGR) situé à Rockville dans l'état de Maryland aux Etats-Unis. Au contraire, les comparaisons ont apporté de nombreuses versions de l'arbre de vie qui diffèrent de l'arbre d'ARNr et qui se contredisent entre elles également...173
A mesure qu'on avance dans la recherche, le concept d'homologie perd sa place. Les comparaisons de protéines, d'ARNr et de gènes révèlent que des créatures présumées être des parents proches selon la théorie de l'évolution sont en fait complètement différentes les unes des autres. Une étude de 1996 employant 88 séquences de protéines a mis ensemble les lapins avec les primates au lieu de les classer avec les rongeurs. En 1998, l'analyse de 13 gènes chez 19 espèces d'animaux a classé les oursins de mer parmi les cordés; une autre étude de 1998 basée sur 12 protéines établissait que les vaches étaient plus proches des baleines que des chevaux. Le biologiste moléculaire, Jonathan Wells résume la situation ainsi:
Les incohérences des arbres basés sur les différentes molécules et les étranges arbres obtenus en réalisant certaines analyses moléculaires, ont conduit la phylogénie moléculaire à une crise.174
Le mythe de la récapitulation embryologique Depuis longtemps on a cessé de parler de la "théorie de la récapitulation" dans les ouvrages scientifiques, mais cette théorie est toujours présentée comme une réalité scientifique par certaines publications évolutionnistes. Le terme "récapitulation" est un condensé de l'affirmation l'"ontogénie récapitule la phylogénie" mise en avant par le biologiste évolutionniste, Ernst Haecker à la fin du 19ème siècle.
La théorie énoncée par Haeckel prône que les embryons vivants traversent le même processus évolutif que leurs pseudo-ancêtres. Il a déclaré que pendant le développement dans l'utérus de la mère, l'embryon humain a d'abord eu les caractéristiques d'un poisson, puis d'un reptile, et finalement celles d'un humain.
Depuis, cette théorie s'est avérée complètement fausse. Il est actuellement connu que les "branchies" qui sont supposées apparaître pendant les premières étapes de l'embryon humain sont en fait les phases initiales du développement du canal de l'oreille moyenne, des glandes parathyroïdes et du thymus. La partie de l'embryon similaire à la "poche du jaune d'œuf" est en fait une poche qui produit le sang pour le nourrisson. La partie identifiée comme une "queue" par Haeckel et ses acolytes est l'épine dorsale, qui ressemble à une queue du fait qu'elle prend forme avant les jambes.
Les faits énoncés sont tous reconnus dans l'univers scientifique et acceptés même par les scientifiques évolutionnistes. George Gaylord Simpson, l'un des fondateurs du néo-darwinisme, écrit:
Haeckel a mal énoncé le principe évolutif concerné. L'ontogénie ne se répète pas dans la phylogénie.175
Dans un article publié dans American Scientist, nous pouvons lire:
Sans doute la loi biogénétique est totalement désuète. Elle a fini par être éliminée des livres de biologie dans les années cinquante. En tant que sujet sérieux de recherche scientifique, elle a été dépassée dans les années vingt...176
Ernst Haeckel lui-même constitue un autre aspect intéressant de la récapitulation, un charlatan qui a falsifié ses dessins pour soutenir la théorie qu'il revendiquait. Les inventions de Haeckel ont prétendument démontré la ressemblance entre les poissons et les embryons humains. Lorsqu'il a été démasqué, sa seule défense a consisté à maintenir que d'autres évolutionnistes avaient fait la même chose auparavant:
Suite à cette confession compromettante de "falsification", je serais obligé de me considérer comme condamné et annihilé si je n'avais pas la consolation de voir au rang des prisonniers des centaines de confrères parmi lesquels figurent les observateurs les plus fiables et les biologistes les plus réputés. La plupart des diagrammes des meilleurs ouvrages, traités et périodiques de biologie pourraient être accusés à ce titre de "falsification", car ils sont tous inexacts et ont été plus ou moins fabriqués, schématisés et élaborés.177
Il y a, en fait, des "centaines de confrères parmi lesquels figurent les observateurs les plus fiables et les biologistes les plus réputés" dont les études sont pleines de préjudices, de distorsions et même d'inventions. Cela est dû au fait qu'ils se sont tous conditionnés pour faire prédominer la théorie de l'évolution, même si aucune preuve scientifique ne corrobore cette théorie.
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CHAPITRE 14 LE MENSONGE DE L'EVOLUTION CHAPITRE 14 L'évolution: une théorie dérivée du matérialisme Les données que nous avons présentées tout au long de ce livre démontrent que la théorie de l'évolution ne repose sur aucune base scientifique. Bien au contraire, elle est en parfaite contradiction avec les découvertes scientifiques. Autrement dit, même si certains "scientifiques" défendent cette théorie, il doit certainement y avoir un autre facteur en jeu.
Celui-ci n'est autre que la philosophie matérialiste.
La philosophie matérialiste est une pensée très ancienne. Sa caractéristique principale est la croyance absolue en la matière. Selon cette philosophie, la matière est infinie et toute chose est composée de la matière et uniquement de celle-ci. Cette approche rend évidement impossible toute croyance en un Créateur. Aussi, le matérialisme a-t-il été pendant longtemps hostile à toute croyance religieuse en Dieu.
Il s'agit donc de savoir si le point de vue matérialiste est correct ou non. Pour vérifier cela, il convient d'effectuer une recherche au niveau des croyances scientifiques de cette philosophie en utilisant des méthodes scientifiques. Par exemple, un philosophe du 10ème siècle pouvait prétendre qu'il existait un arbre divin sur la surface de la Lune et que tous les vivants auraient grandi sur les branches de cet énorme arbre, tels des fruits, puis seraient tombés sur terre. D'aucuns peuvent trouver cette philosophie attirante et finissent par y croire. Or nous sommes au 20ème siècle et l'homme a marché sur la Lune, il n'est donc pas possible d'avancer une telle philosophie. L'existence de cet arbre peut être déterminée par des méthodes scientifiques, c'est-à-dire par l'observation et l'expérimentation.
Nous pouvons donc effectuer des investigations par des méthodes scientifiques sur ce que prétend la philosophie matérialiste, en l'occurrence que la matière a existé éternellement et que celle-ci est en mesure de s'organiser par elle-même et engendrer la vie sans avoir besoin d'un Créateur supérieur. Lorsqu'on procède ainsi, nous remarquons que le matérialisme s'effondre tout de suite puisque l'existence éternelle de la matière a déjà été réfutée par la théorie du Big Bang, celle-ci ayant démontré que l'Univers a été créé du néant. Prétendre que la matière s'est organisée par elle-même pour donner naissance à la vie est la base de la théorie de l'évolution - cette théorie même que nous avons étudiée tout au long de ce livre et qui s'est également effondrée.
Cependant, si on fait partie de ceux qui persistent à croire au matérialisme au dessus de toute autre chose et n'abandonnent pas le matérialisme même lorsqu'ils voient que la science réfute l'évolution, c'est qu'on est "principalement matérialiste avant d'être scientifique". Ces individus tentent donc de sauver le matérialisme en défendant l'évolution à n'importe quel prix. C'est la situation fâcheuse où se trouvent les évolutionnistes aujourd'hui.
Il est édifiant de remarquer que ces personnes reconnaissent ce fait de temps à autre. Un généticien reconnu qui revendique clairement son adhésion à la théorie de l'évolution, Richard C. Lewontin de l'Université de Harvard, reconnaît qu'il est "d'abord un évolutionniste puis un scientifique": Ce ne sont pas tellement les méthodes et les institutions de la science qui nous obligent à accepter une explication matérielle du monde, mais au contraire nous sommes forcés par notre adhésion a priori aux causes matérielles de créer un appareil de recherche et un ensemble de concepts qui fournissent des explications matérielles, même si cela semble contraire à l'intuition et laisse perplexe le novice. Et qu'en plus le matérialisme est absolu et que nous ne pouvons pas laisser le pied divin franchir la porte.178
Le terme "a priori" employé ici par Lewontin est très révélateur. Ce terme philosophique renvoie à une présupposition qui n'est basée sur aucune expérience. Une pensée est "a priori" lorsque vous la considérez correcte même en l'absence d'information confirmant sa véracité. Comme l'évolutionniste Lewontin le reconnaît sans ambages, le matérialisme est un "a priori" et les évolutionnistes tentent d'adapter la science à celui-ci. Puisque le matérialisme exige une négation de Dieu, les évolutionnistes adoptent la seule alternative disponible, en l'occurrence la théorie de l'évolution. Peu leur importe que la théorie de l'évolution ait été réfutée par des faits scientifiques puisque les scientifiques considèrent "a priori" qu'elle est correcte.
Ces préjugés entraînent les évolutionnistes à croire que "la matière inconsciente s'est composée par elle-même", ce qui est contraire non seulement à la science mais également à la raison. Robert Shapiro, professeur de chimie à l'Université de New York et expert en ADN, explique cette croyance des évolutionnistes et le dogme matérialiste qui en est la base en ces termes:
Un autre principe évolutionniste est ainsi nécessaire pour nous aider à franchir la faille qui sépare les mélanges de simples matières chimiques naturelles du premier reproducteur efficace. Ce principe n'a toujours pas été décrit en détail ni démontré, mais plutôt anticipé et appelé évolution chimique et auto-organisation de la matière. L'existence de ce principe est prise pour un acquis dans la philosophie du matérialisme dialectique, comme l'applique Alexander Oparin à l'origine de la vie.179
La propagande évolutionniste dont regorgent les principaux organes de presse occidentaux et les très "respectables" revues scientifiques est le résultat de cette nécessité idéologique. Puisqu'on considère l'évolution indispensable, celle-ci a été transformée en un tabou par les gardiens du temple de la science.
Il existe des scientifiques qui se voient contraints de défendre cette théorie invraisemblable ou du moins d'éviter de prononcer la moindre critique à son encontre pour préserver leur réputation. Les académiciens des pays occidentaux sont obligés de publier des articles dans certaines revues scientifiques pour atteindre et préserver leur "chaire". Toutes les revues de biologie sont sous le contrôle des évolutionnistes et ces derniers ne permettent pas la publication du moindre article réfutant cette théorie. Ils font également partie de l'ordre établi qui considère l'évolution comme une nécessité idéologique qui justifie une défense aveugle des "coïncidences impossibles" que nous avons passées en revue dans ce livre.
Les aveux des matérialistes Le biologiste allemand, Hoimar Von Dithfurt, un évolutionniste célèbre, est un bon exemple de cette compréhension matérialiste fanatique. Après avoir cité un exemple de la grande complexité de la vie, Dithfurt évoque la possibilité de l'apparition aléatoire de la vie en déclarant:
Est-il possible qu'une telle harmonie apparaisse de manière aléatoire? C'est la question élémentaire de toute l'évolution biologique. Répondre à cette question par "oui, c'est possible" reviendrait à tenter de vérifier la foi dans la science moderne de la nature. Pour être critique, nous pouvons dire que quelqu'un qui accepte la science moderne de la nature n'a nulle autre alternative que de dire "oui", parce qu'il tentera d'expliquer le phénomène naturel par des moyens compréhensibles à partir des lois de la nature sans avoir recours à l'interférence métaphysique.
Toutefois à ce stade, expliquer tout par le biais des lois de la nature, en l'occurrence par les coïncidences, est un signe qu'il n'a nulle part où s'échapper. Car, que peut-il faire d'autre que croire tout simplement aux coïncidences?180
En effet, comme le souligne Dithfurt, l'approche scientifique matérialiste s'attache principalement à expliquer la vie en niant "l'intervention surnaturelle", en l'occurrence la création. Une fois ce principe adopté, même les hypothèses les plus invraisemblables sont acceptées. Les ouvrages évolutionnistes regorgent de ce type de pensées dogmatiques. Le professeur Ali Demirsoy, le célèbre défenseur de la théorie de l'évolution en Turquie, fait partie de ces penseurs. Comme nous l'avons expliqué dans les pages précédentes, selon Demirsoy, la formation aléatoire du cytochrome-C, une protéine essentielle à la survie, est "aussi improbable que la rédaction sans erreurs d'un livre sur l'histoire de l'humanité par un singe grâce à une machine à écrire".181
Nul doute que le fait d'accepter une telle possibilité est en contradiction totale avec les principes élémentaires de la raison et du bon sens. Même l'écriture d'une simple lettre correcte sur une page est la preuve que quelqu'un l'a écrite. Lorsque nous feuilletons un livre d'histoire, il est d'autant plus évident que celui-ci a été rédigé par un écrivain. Aucune personne sensée ne peut croire que les lettres d'un si gros livre aient pu se rassembler "par hasard".
Cependant, il est intéressant de constater que le professeur Ali Demirsoy, "scientifique évolutionniste" accepte cette proposition irrationnelle: En réalité, la probabilité de la formation d'une séquence de cytochrome-C est égale à zéro. C'est-à-dire que si la vie exige une certaine séquence, nous pouvons dire que celle-ci peut arriver une seule fois dans tout l'Univers. Sinon, certaines forces métaphysiques au-delà de notre entendement doivent avoir participé à cette formation. Accepter cette dernière hypothèse ne convient pas à l'objectif de la science. Nous devons donc chercher du côté de la première hypothèse.182
Dans sa lancée, Demirsoy déclare qu'il accepte l'impossible pour "ne pas accepter l'existence des forces métaphysiques"; c'est-à-dire ne pas accepter la création divine. Il est évident que cette approche n'a aucune relation avec la science. Il n'est pas surprenant non plus que lorsque Demirsoy évoque les origines des mitochondries dans la cellule, il accepte sans ambages l'idée de coïncidence même si celle-ci est "complètement contraire au raisonnement scientifique".
Le fond du problème est de savoir comment les mitochondries ont acquis ces caractéristiques. Car, acquérir ces traits par hasard même par un seul individu, exige des probabilités extrêmes qui dépassent l'entendement... Les enzymes qui fournissent la respiration et qui fonctionnent comme un catalyseur à chaque étape sous une forme différente, forment le noyau du mécanisme. Une cellule doit contenir la séquence complète de ces enzymes, sinon elle serait inutile. Ici, malgré la contradiction avec le raisonnement biologique, et afin d'éviter une spéculation ou une explication plus dogmatique, nous devons accepter malgré nous que toutes les enzymes ont existé complètement dans la cellule avant que celle-ci ne soit entrée en contact avec l'oxygène.183
Nous en déduisons que l'évolution ne peut en aucun cas être une théorie basée sur une recherche scientifique. Au contraire, la forme et la substance de cette théorie ont été dictées par les exigences de la philosophie matérialiste. Ensuite, cette théorie est devenue une croyance ou un dogme en dépit des faits scientifiques concrets. Encore une fois, nous pouvons voir à travers les ouvrages évolutionnistes que tous ces efforts visent en effet un "objectif" précis. Cet objectif écarte toute croyance que les vivants ont été créés par un Créateur.
Les évolutionnistes qualifient cet objectif de "scientifique". Cependant, ce à quoi ils renvoient n'est pas la science mais plutôt la philosophie matérialiste. En effet, le matérialisme rejette absolument l'existence de tout ce qui est "au-delà" de la matière (ou toute force surnaturelle). La science elle-même n'est pas contrainte d'accepter ce dogme. Car, la science signifie l'exploration de la nature et l'établissement de conclusions à partir des découvertes réalisées. Si celles-ci nous amènent à la conclusion que la nature est créée, la science doit l'accepter. Il en va du devoir d'un vrai scientifique de ne pas défendre des scénarios invraisemblables en s'accrochant à des dogmes matérialistes désuets qui remontent au 19ème siècle.
Les matérialistes, fausse religion et vraie religion A ce stade, nous avons examiné la manière dont les cercles dévoués à la philosophie matérialiste troublent la science, trompent les gens par égard aux fables évolutionnistes auxquelles ils croient aveuglément et dissimulent la réalité. Ceci dit, nous devons également admettre que ces cercles matérialistes rendent un grand "service" sans vraiment le vouloir.
Ils rendent ce "service", par le biais duquel ils cherchent à justifier leurs propres croyances erronées et athées, en exposant toutes les absurdités et les inconsistances de la croyance traditionaliste et fanatique qui se pose au nom de l'Islam. Les méfaits du cercle matérialiste et athée ont contribué à dévoiler la fausse religion qui n'a pas la moindre relation avec le Coran ou l'Islam; celle qui dépend de l'hérésie, des superstitions et des chimères et qui ne se base sur aucun argument solide. Ainsi sont exposés toutes les inconsistances, les anomalies et l'illogisme de la fausse religion défendue par ces cercles dénués de sincérité qui agissent à tort au nom de la religion sans la moindre preuve valide.
Les matérialistes aident ainsi plusieurs personnes à se rendre compte de l'obscurantisme de la mentalité traditionnelle et fanatique et les encouragent à chercher l'essence et la véritable source de la religion en se basant et en adhérant au Coran. Sans vraiment le vouloir, ils obéissent aux commandements divins et servent la religion de Dieu. En outre, ils dévoilent toute la simplicité de la mentalité qui présente une fausse religion inventée de toutes pièces au nom de Dieu et présentée comme religion musulmane et contribuent à affaiblir l'emprise de ce système fanatique qui menace la société entière.
Ainsi, bon gré mal gré et en accord avec leur destin, ils sont devenus l'instrument qui révèle la véritable religion de Dieu. La loi divine est mentionnée dans le Coran ainsi:
Et si Allah ne neutralisait pas une partie des hommes par une autre, la terre serait certainement corrompue. Mais Allah est détenteur de la faveur pour les mondes. (Sourate al- Baqarah, 251)
A ce stade, nous pensons qu'il est nécessaire de laisser une porte ouverte pour ceux qui défendent la pensée matérialiste et évolutionniste. Ces individus sont peut-être partis d'un bon sentiment mais ont fini par s'écarter de la véritable religion sous l'influence des chimères façonnées au nom de l'Islam, des mensonges fabriqués au nom du prophète et les histoires hérétiques auxquelles ils ont été exposés depuis leur jeune âge, ce qui les a privés ainsi de découvrir la vérité par eux-mêmes. Ils ont peut-être appris les principes religieux à partir de livres écrits par les détracteurs de la religion qui tentent d'associer l'Islam à des mensonges et à des idées fausses qui n'existent nulle part dans le Coran. L'essence et l'origine de l'Islam sont totalement différentes. En outre, elles sont entièrement incompatibles avec ce qu'on leur a appris. Pour cette raison, nous leur suggérons de se procurer une copie du Coran et la lire le plus tôt possible avec un cœur ouvert et de manière objective et consciencieuse.
Il faut qu'ils apprennent la religion originale à partir de ses véritables sources. S'ils ont besoin d'aide, ils peuvent recourir aux livres rédigés par l'auteur de cet ouvrage, Harun Yahya, sur les concepts élémentaires du Coran.
CHAPITRE 15 Les médias: un terrain fertile pour l'évolution La théorie de l'évolution, à la lumière des preuves précédemment examinées, ne repose sur aucune base scientifique. Pourtant, la majorité des gens, et ce dans le monde entier, ignore ce fait et tend à croire que l'évolution est un processus scientifique. Cette erreur trouve sa principale raison dans l'endoctrinement systématique et la propagande que mènent les médias au sujet de l'évolution. Aussi, devons-nous mentionner les caractéristiques particulières de cet endoctrinement et cette propagande.
Lorsque nous consultons les médias occidentaux de près, nous trouvons fréquemment des documents traitant de la théorie de l'évolution. Les principales organisations médiatiques ainsi que des magazines réputés et "respectables" mettent périodiquement ce sujet à la une. Quand on étudie leur approche, on a l'impression que cette théorie est un indiscutable fait établi.
Les gens ordinaires qui lisent ce genre de presse commencent à penser tout à fait naturellement que la théorie de l'évolution est un fait aussi certain que n'importe quelle loi mathématique. Les informations qui paraissent dans les importants médias sont récupérées par les médias locaux, ceux-ci impriment en gros caractères des titres du genre "Selon le magazine Time, un nouveau fossile a été découvert, complétant le puzzle de la chaîne des fossiles"; ou encore le magazine Nature indique que "les scientifiques viennent de mettre la lumière sur les dernières questions de la théorie de l'évolution". La trouvaille du "dernier maillon manquant à la chaîne de l'évolution" ne veut absolument rien dire car aucun fait n'a été prouvé au sujet de cette évolution. Tout ce qui a été montré comme une preuve est faux tel que nous l'avons démontré dans les chapitres précédents.
Par ailleurs, les encyclopédies et les ouvrages de biologie, tout comme les médias, sont considérés comme la bible des sources scientifiques.
En bref, les médias et les cercles académiques, qui sont à disposition des centres de pouvoir antireligieux, maintiennent leur vision entièrement évolutionniste et l'imposent à la société. Cette imposition est tellement efficace qu'avec le temps l'évolution est devenue une idée que l'on ne doit jamais rejeter. Le fait de nier l'évolution est considéré comme contradictoire à la science et une ignorance des réalités fondamentales. C'est pourquoi, et malgré les multiples déficiences qui ont été révélées jusqu'à présent (et surtout depuis les années 1950) et le fait que ces révélations aient été confessées par des scientifiques évolutionnistes, il est impossible aujourd'hui de trouver des critiques envers la théorie de l'évolution dans les cercles scientifiques ou médiatiques.
Reconnus partout comme les plus "respectables" publications sur la biologie et la nature en Occident, des magazines tels Scientific American, Focus et National Geographic adoptent la théorie de l'évolution comme une idéologie officielle et essaient de présenter cette théorie comme un fait établi.
Des mensonges bien emballés Les évolutionnistes profitent de l'avantage que leur offre le programme du "lavage de cerveau" des médias. Beaucoup de personnes croient à l'évolution sans conteste et ne pensent même pas à demander "comment" ni "pourquoi". Ce qui veut dire que les évolutionnistes peuvent assembler leurs mensonges afin qu'ils soient facilement convaincants.
Par exemple, même la "transition de l'eau à la terre", qui est l'un des plus grands mystères de l'évolution, est "expliquée" dans la plupart des ouvrages "scientifiques" évolutionnistes avec une simplicité effarante. D'après l'évolution, la vie a commencé dans l'eau et les premiers animaux développés étaient les poissons. Cette théorie avance qu'un beau jour, les poissons ont commencé à s'éjecter vers la terre pour une raison ou une autre (la plupart du temps, la sécheresse est retenue comme cause), et qu'il est avéré que les poissons, qui avaient choisi de vivre sur terre, avaient des pattes en guise de nageoires et des poumons à la place des branchies.
La plupart des ouvrages évolutionnistes n'évoquent pas le "comment" de ce phénomène. Même dans les sources les plus "scientifiques", l'absurdité de cette assertion est cachée derrière des phrases telle "le transfert de l'eau à la terre a eu lieu...".
Comment ce "transfert" s'est-il produit? Nous savons que les poissons ne peuvent pas vivre hors de l'eau plus de quelques minutes. Si nous supposons que ladite sécheresse a eu lieu et que les poissons ont eu à emménager sur terre, que serait-il arrivé à ces poissons? La réponse est évidente: tous les poissons sortis de l'eau mourraient l'un après l'autre en quelques minutes. Même si ce processus avait pris une dizaine de millions d'années, la réponse serait toujours la même: les poissons mourraient l'un après l'autre. La raison en est qu'un organe aussi complexe que des poumons entiers ne peut se former soudainement par "accident", mais plutôt par une "mutation"; par ailleurs, même la moitié d'un poumon ne servirait à rien.
Toutefois, c'est cela que proposent les évolutionnistes. Le "transfert de l'eau à la terre" et le "transfert de la terre à l'air" ainsi que d'autres prétendues et soudaines transitions sont "expliquées" dans ce genre de termes illogiques. Les évolutionnistes préfèrent ne pas se prononcer quant à la formation d'organes vraiment complexes comme l'œil et l'oreille.
Il n'y a rien de plus facile que d'influencer l'homme de la rue avec le label "scientifique". Vous dessinez un tableau imaginaire représentant le transfert de l'eau à la terre, vous inventez des termes latins pour l'animal dans l'eau, un autre pour son "descendant" sur terre et un autre terme pour la "forme transitionnelle intermédiaire" (qui est un animal imaginaire), puis vous élaborez un mensonge bien tissé: "L'Eusthenopteron s'est d'abord transformé en Cœlacanthe (Rhipitistian Crossopterigian) pour devenir l'Ichthyostega après un long processus évolutif". Si vous faisiez dire ces mots à un scientifique, portant des lunettes à verre épais et une blouse blanche, vous réussiriez à convaincre beaucoup de gens, car les médias dédiés à la promotion de l'évolution annonceraient la bonne nouvelle au monde entier avec un grand enthousiasme.
CHAPITRE 16 Conclusion: l'évolution est une imposture Il existe bien d'autres preuves, outre les lois scientifiques, qui réfutent l'évolution. Mais dans ce livre, nous n'avons pu en critiquer que quelques-unes. Elles devraient être suffisantes pour révéler une vérité primordiale: bien qu'enveloppée dans une étoffe scientifique, la théorie de l'évolution n'est rien d'autre qu'une fourberie; une supercherie défendue pour les intérêts d'une philosophie matérialiste, une tromperie fondée, non sur la science, mais plutôt sur le lavage de cerveau, la propagande et la fraude.
Nous résumons ce que nous avons abordé jusqu'à présent ainsi:
La théorie de l'évolution s'est effondrée La théorie de l'évolution est une théorie qui s'effondre au premier obstacle. Et ce parce que les évolutionnistes sont incapables d'expliquer la formation d'une simple protéine. Aucune des lois de la probabilité ni les lois physiques ou chimiques ne rendent possible la formation fortuite de la vie.
Est-ce qu'il paraît logique ou raisonnable quand même pas une seule protéine apparue par hasard ne peut exister, que des millions de protéines se soient combinées afin de produire la cellule d'une matière vivante; que des milliards de ces cellules aient réussi à se former et s'assembler pour créer miraculeusement des êtres vivants, qui ont donné naissance aux poissons, qui à leur tour ont atterri sur terre, sont devenus reptiles, oiseaux, et que c'est ainsi que des millions d'espèces différentes sur terre ont vu le jour?
Même si cela vous paraît illogique, les évolutionnistes croient en cette fable.
Cependant, ce n'est qu'une croyance ou plutôt une foi car ils ne possèdent ne serait-ce qu'une once de preuve pour étayer leur histoire. Ils n'ont jamais trouvé la moindre forme transitoire telle qu'un mi-reptile/mi-poisson ou un mi-reptile/mi-oiseau. Par ailleurs, ils n'ont jamais été capables de prouver qu'une protéine ou même une seule molécule d'aminoacide qui compose la protéine, ait pu se former sous ce qu'ils appellent les conditions terrestres primaires. Ils n'ont même pas réussi à le démontrer malgré leurs laboratoires ultra-sophistiqués. Au contraire, à chaque effort, les évolutionnistes ont démontré qu'il ne s'est jamais produit de processus évolutif ou qu'il ait pu se produire sur terre à n'importe quelle époque.
L'avenir non plus ne peut confirmer la théorie de l'évolution Les évolutionnistes peuvent seulement se consoler en rêvant que la science, avec le temps, résoudra en quelque sorte tous ces dilemmes. Toutefois, il est hors de question que la science puisse vérifier ces présomptions entièrement infondées et illogiques malgré les années qui pourraient s'écouler. Au contraire, les progrès de la science dévoilent l'absurdité des présomptions des évolutionnistes.
C'est le cas à ce jour. Depuis que nous possédons plus de détails sur la structure et les fonctions des cellules vivantes, il apparaît plus clairement que la cellule n'est pas une simple composition fortuitement formée, comme l'on s'accordait à le croire d'après la conception biologique primitive du temps de Darwin.
La situation étant si évidente, en refusant de croire en la création et en basant les origines de la vie sur des coïncidences improbables, les défenseurs acharnés de ce genre de présomptions peuvent plus tard devoir faire face à une grande humiliation. Puisque le vrai visage de la théorie de l'évolution est en train de voir le jour et que l'opinion publique commence à connaître la vérité, les défenseurs obstinés et fanatiques de l'évolution n'oseront bientôt plus montrer leur visage.
Le plus grand obstacle de la théorie de l'évolution: l'âme Il existe dans le monde plusieurs espèces qui se ressemblent entre elles. Par exemple, il se peut que plusieurs êtres vivants ressemblent au cheval ou au chat, et plusieurs insectes peuvent se ressembler. Ces similitudes ne surprennent personne.
En revanche, les analogies superficielles entre l'homme et le singe attirent plus d'attention. Cet intérêt va parfois jusqu'à faire croire aux gens à la fausse théorie de l'évolution. Ces ressemblances superficielles entre l'homme et le singe ne signifient rien. Le coléoptère rhinocéros et le rhinocéros possèdent quelques similitudes superficielles mais il serait ridicule de chercher à établir sur la base de cette ressemblance un quelconque lien d'évolution entre ces deux créatures, l'une étant un insecte et l'autre un mammifère.
Outre les similitudes superficielles, le singe ne peut être considéré plus proche de l'homme que d'autres animaux. En fait, si le critère de l'intelligence est pris en considération, l'abeille, qui produit la miraculeuse structure géométrique, en l'occurrence le nid d'abeilles, ou encore l'araignée, qui construit une miraculeuse architecture qu'est la toile, peuvent être considérées plus proches de l'homme. Elles lui sont même supérieures sur certains points.
Il y a une très grande dissemblance entre l'homme et le singe en dehors de la simple ressemblance extérieure. Le singe est un animal et ne diffère aucunement du cheval ou du chien si l'on considère leur niveau de conscience. Mais, l'homme est un être conscient, volontaire, qui peut réfléchir, comprendre, décider et juger. Tous ces aspects sont les fonctions de l'âme que l'homme possède. L'âme est la plus importante différence, un gouffre immense qui sépare l'homme des autres créatures. Aucune ressemblance physique ne peut combler ce gouffre entre l'homme et tout autre être vivant. Dans la nature, la seule créature vivante qui possède une âme est l'homme.
Dieu crée selon Sa volonté Est-ce que cela changerait quelque chose si le scénario que proposent les évolutionnistes avait réellement eu lieu? Nullement, car chaque étape avancée par la théorie de l'évolution et basée sur la coïncidence n'aurait pu se produire que par miracle. Même si la vie a pris place graduellement en respectant une telle succession d'étapes, chaque phase successive n'aurait pu se faire qu'à travers une décision réfléchie. Il est invraisemblable que ces phases se soient produites par hasard, c'est impossible.
Si l'on assume que la molécule de la protéine s'est formée sous les conditions atmosphériques primordiales, il faut se rappeler que les lois de la probabilité et celles de la biologie, ainsi que les lois physiques et chimiques ont démontré qu'une telle chose ne pouvait se produire par hasard.
Mais si l'on doit supposer qu'elle a été produite, alors il n'y a pas d'autre choix que d'admettre que l'on doit son existence à la volonté d'un Créateur. Cette logique s'applique à toutes les autres hypothèses avancées par les évolutionnistes. Il n'existe, par exemple, aucune preuve paléontologique ni physique, chimique, biologique, ni aucune justification logique qui prouverait une transition comme celle du poisson passant de l'eau à la terre et constituant ainsi les animaux terrestres. Mais la personne qui doit concéder que le poisson a sauté hors de l'eau vers la terre se transformant en reptile, la personne qui croit en cette présomption doit également accepter qu'il existe un Créateur capable de faire sortir du néant ce qu'Il veut par un simple mot: "Soit". Toute autre explication d'un tel miracle est consubstantiellement en contradiction avec soi-même et une violation des principes de la raison.
La réalité est claire et évidente. Toute vie est le produit d'une parfaite architecture et d'une création supérieure. Cela prouve concrètement l'existence d'un Créateur, le Détenteur du pouvoir infini, de la connaissance et de l'intelligence.
Ce Créateur est Dieu, Seigneur des cieux et de la terre, et de tout ce qui se trouve entre eux.
DEUXIEME PARTIE LA CONTESTATION DU MATERIALISME ATTENTION! Le chapitre que vous allez lire révèle un secret crucial de votre vie.
Vous devez le lire attentivement et entièrement car il traite d'un sujet qui est susceptible de modifier fondamentalement votre façon de voir le monde extérieur.
Le sujet de ce chapitre n'est pas seulement un point de vue, une approche différente ou une ancienne pensée philosophique:
c'est un fait que toute personne, croyante ou non croyante, doit admettre, un fait qui est aujourd'hui largement prouvé par la science.
CHAPITRE 17 La veritable essence de la matière Les gens qui contemplent consciencieusement l'environnement qui les entoure réalisent que tout dans l'Univers, les vivants et les objets, a dû être créé. La question qui se pose, alors, est: "Qui est le Créateur de toutes ces choses?"
Il est évident que "le fait de la création", qui se révèle dans chaque aspect de l'Univers, ne peut être un aboutissement de l'Univers lui-même. Par exemple, un insecte n'aurait pas pu se créer lui-même. Le système solaire n'aurait pas pu se créer ou s'organiser lui-même. Ni les plantes, ni les êtres humains, ni les bactéries, ni les érythrocytes (globules rouges), ni les papillons n'auraient pu se créer par eux-mêmes. La possibilité que tous ces êtres se soient produits "par hasard" ne peut même pas être imaginable.
Nous arrivons donc à la conclusion suivante: tout ce que nous voyons a été créé. Mais rien de ce que nous voyons ne peut être "créateur" par lui-même. Le Créateur est différent et supérieur à tout ce que nous voyons avec nos yeux, un pouvoir supérieur qui est invisible mais dont l'existence et les attributs se révèlent dans chaque chose qui existe.
C'est le point sur lequel hésitent ceux qui nient l'existence de Dieu. Ces gens sont conditionnés pour ne pas croire dans Son existence à moins qu'ils ne Le voient de leurs propres yeux. Ces gens, qui ignorent le fait de la création, sont forcés d'ignorer la réalité de la "création" qui se manifeste à travers l'Univers et prouvent à tort que l'Univers et les êtres qui y vivent n'ont pas été créés. La théorie de l'évolution est l'exemple clé de leurs vaines tentatives dans ce sens.
L'erreur fondamentale de ceux qui renient Dieu est partagée par de nombreuses personnes qui, en fait, ne nient pas réellement l'existence de Dieu mais qui en ont une perception fausse. Elles ne nient pas la création mais ont des croyances superstitieuses sur le lieu "où" Dieu se trouve. La plupart d'entre elles pensent que Dieu est là-haut dans le "ciel". Elles imaginent tacitement que Dieu est derrière une planète très lointaine et qu'Il interfère dans les "affaires de ce bas monde" de temps à autre. Ou peut-être qu'Il n'intervient pas du tout: Il aurait créé l'Univers et l'aurait ensuite livré à lui-même afin que les gens décident de leurs destins par eux-mêmes.
Cependant, certains ont entendu qu'il est écrit dans le Coran que Dieu est "partout" mais ils sont incapables d'assimiler exactement le sens de cette parole. Ils pensent tacitement que Dieu entoure tout tels les ondes de radio ou un intangible et invisible gaz.
Toutefois, cette notion ainsi que d'autres croyances, incapables d'expliquer l'endroit "où" Dieu se trouve (raison pour laquelle de nombreuses personnes nient Son existence), sont toutes fondées sur une erreur commune. Ces gens croient en un préjugé non fondé et portent alors de faux jugements sur Dieu. Quel est donc ce préjugé?
Ce préjugé porte sur la nature et les caractéristiques de la matière. Nous sommes si conditionnés par les suppositions de l'existence de la matière que nous ne réfléchissons jamais à l'existence ou la non-existence de cette matière, ou si ce n'est qu'une simple ombre. La science moderne casse ce préjugé et révèle une réalité très importante et imposante. Dans les pages suivantes, nous essaierons d'expliquer cette grande réalité à laquelle le Coran fait allusion.
Le monde de signaux électriques Toutes les informations que nous possédons sur le monde dans lequel nous vivons nous sont transmises par nos cinq sens. Le monde que nous connaissons consiste en ce que notre œil voit, notre main touche, notre nez sent, notre langue goûte et notre oreille entend. Nous ne pensons jamais que le monde "extérieur" puisse être autre que ce que nos sens nous présentent puisque depuis le jour de notre naissance nous n'avons compté que sur ces sens.
La recherche moderne dans différents domaines de la science amène cependant à une compréhension très différente et sème sérieusement le doute sur nos sens et sur le monde que nous percevons grâce à eux.
Le point de départ de cette approche est que la notion du monde "extérieur" telle qu'elle est fixée dans notre cerveau est uniquement une réponse créée dans notre cerveau par des signaux électriques. La couleur rouge de la pomme, la dureté du bois, votre mère, votre famille et tout ce que vous possédez, votre maison, votre travail, et les lignes de ce livre, ne sont composés que de signaux électriques.
Frederick Vester explique les aboutissements de la science sur ce sujet:
Les affirmations de certains scientifiques annonçant que "l'homme est une image, que toute expérience est temporaire et illusoire, et que cet Univers est une ombre" semble se prouver, dans nos jours, par des faits scientifiques.184
Voici le commentaire du célèbre philosophe George Berkeley sur ce sujet:
Nous croyons dans l'existence des objets juste parce que nous les voyons et les touchons, et parce qu'ils nous sont renvoyés par nos propres perceptions. Cependant, nos perceptions sont seulement des idées dans notre esprit. Ainsi, les objets que nous captivons par nos perceptions ne sont rien d'autre que des idées et ces idées ne sont essentiellement nulle part sauf dans notre esprit... Puisque tout ceci n'existe que dans l'esprit, cela signifie que nous sommes attirés par des illusions lorsque nous pensons que l'Univers et toutes les choses que nous voyons ont une existence en dehors de notre esprit. Ainsi, rien de ce qui nous entoure n'a d'existence en dehors de notre esprit.185
Afin d'apporter une lumière sur ce sujet, nous devons reconsidérer notre sens de la vue, qui nous fournit le plus d'informations sur le monde extérieur.
Comment est-ce que nous voyons, entendons et dégustons? La vision se fait par voie très progressive. Les photons qui voyagent de l'objet à l'œil passent par la lentille à l'avant de l'œil où ils se cassent et s'inversent sur la rétine au fond de l'œil. Là, la lumière réfléchie est transformée en des signaux électriques qui sont transmis par les neurones à un lieu minuscule appelé le centre de vision, situé au fond du cerveau. Ce signal électrique est perçu, par ce centre dans le cerveau, comme une image après une série de procédés. La vision a lieu réellement dans ce lieu minuscule situé à l'arrière du cerveau qui est sombre et complètement isolé de la lumière.
Maintenant, nous reconsidérons ce procédé apparemment ordinaire et insignifiant. Lorsque nous disons que "nous voyons", nous voyons en fait les effets des impulsions qui atteignent notre œil et qui sont induites dans notre cerveau après leur transformation en signaux électriques.
C'est-à-dire, quand nous disons que "nous voyons", nous sommes, en fait, en train d'observer des signaux électriques dans notre esprit.
Toutes les images que nous percevons sont formées dans notre centre de vision, qui occupe seulement quelques centimètres cubes du volume du cerveau.
Le livre que vous lisez maintenant ainsi que le paysage infini que vous voyez quand vous contemplez l'horizon tiennent dans cet espace minuscule.
Un autre point à garder en tête est que le cerveau, comme nous l'avons précédemment dit, est isolé de la lumière; son intérieur est absolument obscur. Le cerveau lui-même n'a aucun contact avec la lumière. Nous pouvons expliquer cette situation intéressante par un exemple. Supposons qu'il y ait une bougie brûlant devant nous. Nous pouvons nous asseoir devant cette bougie et la surveiller longtemps. Cependant, pendant tout ce temps, notre cerveau ne sera jamais en contact direct avec la lumière originale de la bougie. Même lorsque nous regardons la lumière de la bougie, l'intérieur de notre cerveau reste dans l'obscurité totale. Nous regardons un monde lumineux et plein de couleurs à l'intérieur d'un cerveau sombre.
R. L. Gregory donne l'explication suivante sur l'aspect miraculeux de la vue, un fait qui va de soi pour nous tous:
Nous sommes si habitués à la vue, qu'il nous semble inimaginable de réaliser qu'il y a des problèmes à résoudre. Mais réfléchissons-y. Nous recevons de minuscules images tordues et inversées dans l'œil et nous voyons des objets séparés et solides dans notre entourage. A partir de simulation dans les rétines, nous percevons le monde des objets, et ceci n'est pas loin du miracle.186
Le même cas s'applique à tous nos autres sens. L'ouïe, le toucher, le goût et l'odorat sont tous transmis au cerveau comme signaux électriques et sont perçus dans les centres correspondants dans le cerveau. L'ouïe se fait de la même façon. L'oreille externe capte les sons disponibles par l'auricule et les dirige vers l'oreille moyenne; l'oreille moyenne transmet les vibrations sonores à l'oreille interne en les intensifiant; l'oreille interne envoie ces vibrations au cerveau en les transformant en signaux électriques. Tout comme les images, les sons finissent dans le centre d'ouie du cerveau. Le cerveau est isolé des sons exactement comme il l'est de la lumière. Ainsi, quel que soit le bruit à l'extérieur, l'intérieur du cerveau est complètement silencieux.
Néanmoins, même les sons les plus bas sont perçus par celui-ci. La précision est telle que l'oreille d'une personne saine entend tout sans aucune interférence ou bruit atmosphérique. Dans votre cerveau, qui est isolé des sons, vous écoutez les symphonies exécutées par un orchestre, vous entendez tous les bruits émis par une foule et percevez, dans une large fréquence, tous les sons variant du frémissement d'une feuille au rugissement d'un avion à réacteurs. Cependant, si le niveau sonore dans votre cerveau devait être mesuré par un dispositif sensible à ce moment précis, on remarquerait qu'un silence complet y règne.
Notre perception de l'odeur s'effectue de la même manière. Les molécules volatiles émises par des choses telles que la vanille ou la rose atteignent les récepteurs dans les poils délicats situ és dans l'épithélium nasal et s'impliquent dans une interaction. Cette interaction est transmise au cerveau sous la forme de signaux électriques qui sont perçus comme odeur. Tout ce que nous sentons, que ce soit bon ou mauvais, n'est autre que la perception du cerveau des interactions de molécules volatiles après leur transformation en signaux électriques. Vous percevez dans votre cerveau l'odeur d'un parfum, d'une nourriture, d'une fleur que vous aimez, de la mer ou d'autres odeurs que vous aimez ou détestez. Les molécules elles-mêmes n'atteignent jamais le cerveau. A l'instar de l'ouïe et de la vision, ce ne sont que les signaux électriques qui atteignent votre cerveau. Autrement dit, toutes les odeurs que vous aviez attribuées à des objets extérieurs depuis votre naissance ne sont que des signaux électriques que vous sentez grâce à vos organes sensoriels.
Parallèlement, il y a quatre types différents de récepteurs chimiques sur le bout de la langue de l'homme. Ils donnent au goût certaines particularités du salé, sucré, aigre, et amer. Après une chaîne de procédés chimiques, les papilles gustatives transforment ces perceptions en signaux électriques et les transmettent au cerveau. Ces signaux sont perçus comme des goûts par le cerveau. Le goût que vous obtenez quand vous mangez une barre de chocolat ou un fruit que vous aimez correspond à l'interprétation de signaux électriques par le cerveau. Vous ne pouvez jamais atteindre l'objet à l'extérieur, vous ne pouvez jamais voir, sentir ni déguster le chocolat en soi. Par exemple, si les terminaisons nerveuses gustatives qui voyagent jusqu'à votre cerveau étaient rompues, rien de ce vous mangeriez à ce moment-là n'atteindrait votre cerveau; vous perdriez complètement le sens du goût.
A ce stade, nous constatons un autre fait. Nous ne pouvons jamais être sûrs de la similitude entre ce que nous ressentons quand nous dégustons une nourriture et ce qu'une autre personne ressent quand elle déguste cette même nourriture, ou entre ce que nous percevons quand nous entendons une voix et ce qu'une autre personne perçoit quand elle entend celle-ci. A ce sujet, Lincoln Barnett dit que personne ne peut savoir si une autre personne perçoit la couleur rouge ou entend une note de musique de la même façon que lui-même les perçoit.187
Notre sens du toucher n'est pas différent des autres sens. Quand nous touchons un objet, toutes les informations susceptibles de nous aider à reconnaître les objets et le monde extérieur sont transmises au cerveau par les nerfs sensoriels qui se trouvent sur la peau. La sensation du toucher se constitue dans notre cerveau. Contrairement à la croyance générale, l'endroit où nous percevons le sens du toucher n'est pas situé sur notre peau ou sur le bout de nos doigts mais plutôt au centre du toucher situé dans notre cerveau. Nous ressentons différentes sensations relatives à certains objets tels que la dureté ou la douceur, la chaleur ou le froid. Ceci résulte de l'évaluation du cerveau des stimulations électriques émanant de ces objets. Nous dérivons tous les détails qui nous aident à reconnaître un objet à partir de ces stimulations. A propos de ce fait important, nous citons les pensées de deux célèbres philosophes, B. Russell et L. Wittgeinstein:
"Par exemple, nous ne pouvons nous demander ni étudier si le citron existe véritablement ou pas, ni savoir comment il est apparu. Un citron consiste simplement en un goût senti par la langue, une odeur sentie par le nez, une couleur et forme senties par l'œil, et ce sont seulement ces caractéristiques qui peuvent se prêter à l'étude et l'évaluation. La science ne peut jamais connaître le monde physique." 188
Il nous est impossible d'atteindre le monde physique. Tous les objets qui nous entourent sont un ensemble de perceptions telles que la vue, l'ouïe, et le toucher. Durant toute notre vie, notre cerveau, en traitant les données dans le centre de vision et dans d'autres centres sensoriels, ne confronte pas l'"original" de la matière qui existe à l'extérieur mais plutôt la copie qui en est faite à l'intérieur de notre cerveau. C'est sur ce point que nous nous trompons en présumant que ces copies sont des instances d'une matière réelle que nous percevons de l'extérieur.
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Le monde extérieur à l'intérieur de notre cerveau LE MENSONGE DE L'EVOLUTION Le "monde extérieur" à l'intérieur de notre cerveau Par suite des faits physiques décrits jusque là, nous pouvons conclure ce qui suit: tout ce que nous voyons, touchons, entendons et percevons comme "matière", "le monde" ou "l'Univers" n'est qu'un ensemble de signaux électriques qui sont produits dans notre cerveau.
Lorsqu'on mange un fruit, il ne s'agit pas du fruit réel mais de sa perception dans le cerveau. L'objet que la personne considère être un "fruit" consiste réellement en une impression électrique dans le cerveau concernant la forme, le goût, et la texture du fruit. Si les nerfs optiques reliés au cerveau devaient être coupés soudainement, l'image du fruit serait complètement interrompue; ou si l'on effectuait une rupture dans le nerf qui relie les capteurs de l'odorat au cerveau, le sens de l'odorat serait complètement interrompu. En termes plus simples, le fruit n'est que l'interprétation de signaux électriques par le cerveau.
Un autre point à considérer est le sens de la distance. La distance, c'est-à-dire celle qui existe entre vous et ce livre, est seulement une sensation de vide formée dans votre cerveau. Les objets qui semblent être loin à la vue de cette personne existent aussi dans le cerveau. Par exemple, quelqu'un qui surveille les étoiles dans le ciel suppose qu'elles sont à des millions d'années lumière. Cependant, ce qu'il "voit" ce sont réellement les étoiles à l'intérieur de lui-même, dans son centre de vision. Tandis que vous lisez ces lignes, vous n'êtes pas, en réalité, à l'intérieur de la pièce où vous supposez être; au contraire, la pièce est en vous. Le fait que vous voyiez votre corps vous fait penser que vous êtes dedans. Toutefois, vous devez vous rappeler que votre corps, aussi, est une image formée à l'intérieur de votre cerveau.
La même chose s'applique à toutes vos autres perceptions. Par exemple, quand vous pensez que vous entendez le son de la télévision dans la pièce voisine, vous réalisez réellement ce son à l'intérieur de votre cerveau. Vous ne pouvez ni prouver qu'une pièce voisine existe à côté de la vôtre, ni qu'un son provient de la télévision dans cette pièce. Les sons que vous pensez provenir de quelques mètres mais aussi la conversation d'une personne se trouvant juste près de vous, sont perçus dans un petit espace de quelques centimètres carrés au centre de l'ouïe dans votre cerveau. A part ce centre de perception, aucun concept tel que la direction droite, gauche, devant ou arrière n'existe. C'est-à-dire, le son que vous percevez ne provient pas de la droite ou de la gauche ou de l'air; il n'existe aucune direction à partir de laquelle le son puisse provenir.
Les odeurs que vous percevez sont aussi comme le son; aucune odeur ne peut vous atteindre en provenance d'une longue distance. Vous supposez que les effets finals formés dans votre centre d'odorat sont les odeurs des objets venant de l'extérieur. Cependant, tout comme l'image d'une rose est dans le centre de votre vision, l'odeur de cette rose est dans votre centre d'odorat; il n'y a ni rose ni odeur relative à celle-ci à l'extérieur.
Le "monde extérieur" présenté à nous par nos perceptions est simplement une collection de signaux électriques atteignant notre cerveau. A travers nos vies, ces signaux sont traités par notre cerveau et nous vivons sans reconnaître que nous nous trompons en supposant que ce sont les versions originales de la matière qui existe dans le "monde extérieur". Nous nous trompons parce que nous ne pouvons jamais percevoir la matière elle-même à l'aide de nos sens.
De plus, c'est encore notre cerveau qui interprète et attribue des significations aux signaux que nous supposons être le "monde extérieur" Par exemple, considérons le sens de l'ouïe. C'est, en fait, notre cerveau qui transforme les ondes sonores du "monde extérieur" en symphonie.
C'est-à-dire que la musique est également une perception créée par notre cerveau. De la même façon, quand nous voyons des couleurs, ce qui arrive jusqu'à nos yeux n'est que de simples signaux électriques de différentes longueurs d'onde. C'est encore notre cerveau qui transforme ces signaux en couleurs. Il n'y a pas de couleur dans le "monde extérieur". Ni la pomme est rouge ni le ciel est bleu, ni les arbres sont verts. Ils sont comme ils sont parce que nous les percevons ainsi. Le "monde extérieur" dépend entièrement du sujet qui le perçoit.
Le défaut le plus léger dans la rétine de l'œil peut causer un daltonisme. Certaines personnes perçoivent la couleur bleue en vert, le rouge en bleu, et pour d'autres les couleurs ne sont que des nuances de gris. A ce stade, il importe peu de savoir si l'objet à l'extérieur est coloré ou pas.
L'éminent penseur Berkeley traite aussi ce fait:
Au début, l'on croyait que les couleurs, les odeurs, etc. "existaient réellement", mais ultérieurement on a renoncé à de telles idées, et il s'est avéré qu'elles existent seulement car elles dépendent de nos sensations.189
En conclusion, la raison pour laquelle nous voyons des objets colorés n'est pas qu'ils sont colorés ou qu'ils ont une existence matérielle indépendante en dehors de nous-mêmes. La vérité est que toutes les qualités nous attribuons aux objets se trouvent à l'intérieur de nous-mêmes et pas dans le "monde extérieur".
Alors, que reste-t-il du "monde extérieur"?
L'existence du "monde extérieur" est-elle indispensable?
Jusque là, nous avons souvent parlé d'un "monde extérieur" et d'un monde de perceptions formé dans notre cerveau; ce dernier est celui que nous voyons. Cependant, puisque nous ne pouvons réellement jamais atteindre le "monde extérieur", comment pouvons-nous être certains qu'un tel monde existe réellement?
A vrai dire, nous ne pouvons pas. Puisque chaque objet est seulement une collection de perceptions et que ces perceptions existent seulement dans l'esprit, il est plus exact de dire que le seul monde qui existe réellement est le monde des perceptions. Le seul monde que nous connaissions est le monde qui existe dans notre esprit: celui qui est conçu, enregistré et précis; bref, celui créé dans notre esprit. C'est le seul monde dont nous puissions être surs.
Nous ne pouvons jamais prouver que les perceptions que nous observons dans notre cerveau possèdent des corrélats matériels. Ces perceptions peuvent tout aussi bien provenir d'une source "artificielle".
Il est possible d'observer cela. Les fausses stimulations peuvent produire dans notre cerveau un "monde matériel" entièrement imaginaire. Par exemple, prenons un instrument d'enregistrement très développé capable d'enregistrer toutes sortes de signaux électriques. D'abord, transmettons toutes les données liées à un décor (incluant l'image du corps) à cet instrument en les transformant en signaux électriques. Ensuite, imaginons que votre cerveau peut vivre séparément de votre corps. Enfin, relions l'instrument d'enregistrement au cerveau avec des électrodes qui fonctionneront comme des nerfs et enverront les données préenregistrées au cerveau. Dans ce cas, vous sentirez que vous vivez vous-même dans ce décor "artificiellement" créé. Par exemple, vous croirez facilement que vous conduisez vite sur une autoroute. Il ne vous serait jamais possible de comprendre que vous ne consistez en rien à part votre cerveau. C'est parce que tout ce qui est requis pour former un monde dans votre cerveau n'est pas l'existence d'un monde réel mais plutôt la disponibilité de stimulations. Il est parfaitement possible que ces stimulations puissent provenir d'une source artificielle, telle qu'un magnétophone.
Le célèbre philosophe scientifique Bertrand Russell écrivait dans ce sens:
Quant au sens du toucher lorsque nous pressons la table avec nos doigts, c'est une stimulation électrique sur les électrons et les protons de nos bouts des doigts, qui résulte, selon la physique moderne, de la proximité des électrons et des protons existant sur la table. Si la même stimulation dans les bouts de nos doigts survenait d'une toute autre manière, nous devrions avoir des sensations, même si la table n'existait pas.190 Il est certes très facile pour nous de nous tromper en estimant que les perceptions sont réelles sans aucun corrélat matériel. Nous éprouvons souvent ces sentiments dans nos rêves. Nous expérimentons, dans nos rêves, des événements; nous voyons des gens, des objets et des décors qui semblent complètement réels. Cependant, ils ne sont rien d'autre que de simples perceptions. Il n'y a aucune différence fondamentale entre le rêve et le "monde réel"; les deux sont vécus dans le cerveau.
Qui est le percepteur? Comme nous l'avons précédemment relaté, il n'y a aucun doute sur le fait que le monde où nous pensons vivre et que nous appelons "le monde extérieur" est créé dans notre cerveau. Cependant, une question d'une importance primordiale se pose. Si tous les événements physiques que nous connaissons sont intrinsèquement des perceptions, qu'advient-il de notre cerveau? Puisque notre cerveau fait partie du monde physique tout comme notre bras, jambe ou tout autre objet, il devrait lui aussi être une perception juste comme tous autres objets.
Un exemple sur les rêves éclairera le sujet davantage. Pensons que nous voyons le rêve dans notre esprit conformément à ce que nous avons dit auparavant. Dans le rêve, nous aurons un corps imaginaire, un bras imaginaire, un œil imaginaire, et un cerveau imaginaire. Si pendant notre rêve, l'on nous demandait: "Où est-ce que vous voyez?", nous répondrions: "Nous voyons dans notre cerveau". Cependant, on ne peut parler de cerveau à ce sujet, mais plutôt d'une tête imaginaire et d'un cerveau imaginaire. Celui qui perçoit des images n'est pas le cerveau imaginaire dans le rêve, mais un "être" qui est de loin "supérieur" à celui-ci.
Nous savons qu'il n'y a aucune distinction physique entre le décor d'un rêve et le décor que nous appelons la vie réelle. Alors, lorsque l'on nous demande la question précédente dans le décor que nous appelons la vie réelle: "Où est-ce que vous voyez?", il semblerait insensé de répondre "dans mon cerveau" comme dans l'exemple ci-dessus. Dans les deux cas, l'entité qui voit et perçoit n'est pas le cerveau, qui n'est après tout qu'un morceau de viande.
Quand le cerveau est analysé, on observe qu'il n'y a rien dedans sauf des molécules de protéines et lipides, qui existent également dans d'autres organismes vivants. Cela signifie que dans le morceau de viande nous appelons "cerveau", il n'y a rien pour observer les images, pour constituer la conscience ou créer l'être que nous appelons "moi-même".
R. L. Gregory fait référence à une erreur que les gens commettent en relation avec la perception d'images dans le cerveau:
On doit éviter la tentation de dire que les yeux produisent des images dans le cerveau. Une image dans le cerveau suggère le nécessité d'une certaine sorte d'œil interne pour voir, mais cela nécessiterait un autre œil pour voir cette image... et ainsi de suite dans une régression interminable de yeux et d'images. C'est absurde.191
C'est ce point même qui met les matérialistes dans l'embarras, car ces derniers ne tiennent pour vrai que la matière. A qui appartient "l'œil intérieur" qui voit, qui perçoit ce qu'il voit et réagit?
Karl Pribram aussi s'est penché sur cette question importante dans le monde de la science et de la philosophie pour savoir qui est le percepteur: Depuis les Grecs, les philosophes ont spéculé sur le "fantôme" dans la machine, le "petit homme à l'intérieur du petit homme" et ainsi de suite. Où est le "je", l'entité qui emploie le cerveau? Qui est l'acteur du savoir actuel? Ou, comme Saint François d'Assise l'a formulé, "ce que nous cherchons est ce que nous appelons voir".192
Maintenant, méditons à ce qui suit: le livre dans votre main, la pièce où vous êtes, bref, toutes les images devant vous sont perçues à l'intérieur de votre cerveau. Est-ce que ce sont les atomes qui voient ces images? Serait-ce ces atomes aveugles, sourds et inconscients? Pourquoi est-ce que certains atomes ont acquis cette qualité tandis que d'autres en sont dépourvus? Est-ce que nos actes de penser, de comprendre, de se souvenir, d'être content, malheureux... consistent en des réactions électrochimiques entre ces atomes?
Quand nous considérons ces questions, nous voyons qu'il n'y a aucun sens à chercher de la volonté dans les atomes. Il est clair que l'être qui voit, entend, et sent est un être supra-matériel. Cet être est "vivant" et il n'est ni matière ni une image de matière. Cet être associe les perceptions en utilisant l'image de notre corps.
Cet être est l'"âme".
L'agrégat des perceptions que nous appelons le "monde matériel" est un rêve considéré par cette âme. Tout comme le corps que nous possédons, le monde matériel que nous voyons dans nos rêves n'a aucune réalité. L'Univers que nous occupons et le corps que nous possédons n'ont aucune réalité matérielle.
Le vrai être est l'âme. La matière consiste simplement en des perceptions vues par l'âme. Les êtres intelligents qui écrivent et lisent ces lignes ne sont pas un amas d'atomes et de molécules ni les réactions chimiques entre eux - mais plutôt - des âmes.
Le vrai être absolu Tous ces faits nous amènent à affronter une question très significative. Si ce que nous reconnaissons être le monde matériel est simplement fait des perceptions de notre âme, alors qu'elle est la source de ces perceptions?
En répondant à cette question, nous devons prendre en considération le fait suivant: la matière n'a pas une existence auto-gouvernante. Puisque la matière est une perception, c'est quelque chose d'"artificiel". C'est-à-dire, cette perception doit avoir été causée par un autre pouvoir, ce qui signifie qu'elle a dû avoir été créée. De plus, cette création devrait être continue. S'il n'y avait pas de création conséquente et continue, alors ce que nous appelons matière disparaîtrait et serait perdu. Cela peut être comparé à une télévision sur laquelle une image est projetée aussi longtemps que le signal continue à être émis. Alors qui est-ce qui fait que notre âme regarde les étoiles, la Terre, les plantes, les gens, notre corps et tout ce que nous voyons d'autre? Il est très évident qu'il existe un Créateur suprême, qui a créé l'Univers matériel en entier, c'est-à-dire, la somme des perceptions, et qui continue Sa création continuellement. Puisque ce Créateur expose une telle création magnifique, Il a sûrement le pouvoir éternel et la puissance. Ce Créateur se présente à nous. Il a envoyé un livre sur terre et à travers ce livre s'est décrit Lui-même, et nous a décrit l'Univers et la raison de notre existence.
Ce créateur est Dieu et le nom de Son livre est le Coran.
Le fait que les cieux et la terre, c'est-à-dire l'Univers, n'est pas stable, que leur présence est seulement possible par la création de Dieu et qu'ils disparaîtront quand Il aura terminé cette création, sont tous expliqués dans ce verset:
Allah retient les cieux et la terre pour qu'ils ne s'affaissent pas. Et s'ils s'affaissaient, nul autre que Lui ne pourra les retenir. Il est Indulgent et Pardonneur. (Sourate Fatir, 41)
Comme nous l'avons mentionné au début, certaines personnes n'ont aucune compréhension authentique de Dieu et ainsi, elles L'imaginent comme un être présent quelque part dans les cieux et n'intervenant pas réellement dans les affaires de ce bas monde. La base de cette logique repose réellement dans la pensée que l'Univers est une assemblée de matière et que Dieu est en "dehors" de ce monde matériel, dans un endroit bien loin. Dans certaines fausses religions, croire en Dieu est limité à cette compréhension.
Cependant, comme nous l'avons considéré jusqu'à présent, la matière est composée seulement de sensations. Et le seul être réel absolu est Dieu. Ce qui signifie qu'il n'y a que Dieu seulement qui existe: toute autre chose excepté Lui n'est qu'un être de l'ombre. Conséquemment, il est impossible de concevoir Dieu comme un être séparé en dehors de cette masse entière de matière. Dieu est sûrement "partout" et inclut tout. Cette réalité est expliquée dans le Coran comme suit:
Allah! Point de divinité à part Lui, le Vivant, Celui qui subsiste par Lui-même "al-Qayyum". Ni somnolence, ni sommeil ne Le saisissent. A Lui appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre. Qui peut intercéder auprès de Lui sans Sa permission? Il connaît leur passé et leur futur. Et, de Sa science, ils n'embrassent que ce qu'Il veut. Son Trône "kursiy" déborde les cieux et la terre, dont la garde ne lui coûte aucune peine. Et Il est le Très Haut, le Très Grand. (Sourate al-Baqarah, 255)
Le fait que Dieu ne soit pas lié à l'espace et qu'Il inclut tout, est énoncé dans un autre verset comme suit:
A Allah seul appartiennent l'Est et l'Ouest. Où que vous vous tourniez, la face d'Allah est donc là, car Allah a la grâce immense; Il est Omniscient. (Sourate al-Baqarah, 255)
Puisque les êtres matériels sont chacun une perception, ils ne peuvent voir Dieu; mais Dieu voit la matière qu'Il a créée dans toutes ses formes. Dans le Coran, ce fait est énoncé ainsi:
Les regards ne peuvent L'atteindre, cependant qu'Il saisit tous les regards... (Sourate al-An'am, 103)
Cela veut dire que nous ne pouvons percevoir l'existence de Dieu avec nos yeux, mais Dieu a entièrement inclus notre intérieur, notre extérieur, nos regards et pensées. Nous ne pouvons ni murmurer un mot ni respirer sans qu'Il ne le sache.
Tandis que nous constatons ces perceptions sensorielles au cours de notre vie, l'être le plus proche de nous n'est pas une de ces sensations, mais Dieu Lui-même. Le secret du verset suivant dans le Coran est dissimulé dans cette réalité:
Nous avons effectivement créé l'homme et Nous savons ce que son âme lui suggère. Nous sommes plus près de lui que sa veine jugulaire. (Sourate Qaf, 16)
Quand une personne pense que son corps est fabriqué de "matière", elle ne peut pas comprendre ce fait important. Si elle considère son cerveau comme "elle-même", alors le lieu qu'elle accepte comme étant l'extérieur sera entre 20 et 30 cm plus loin. Cependant, quand elle conçoit qu'il n'y ait rien de tel que la matière, et que tout est imagination, notions telles que l'extérieur, l'intérieur ou la proximité perdent toute signification. Dieu l'a incluse et Il est "infiniment proche" d'elle.
Dieu informe les hommes qu'Il est "infiniment proche" d'eux dans ce verset:
Et quand Mes serviteurs t'interrogent sur Moi... Alors Je suis tout proche. (Sourate al-Baqarah, 186)
Un autre verset relate le même fait:
Et lorsque Nous te disons que ton Seigneur cerne tous les gens... (Sourate al-Isra', 60)
L'homme est dérouté en pensant que l'être qui est le plus proche de lui est lui-même. Dieu, en vérité, est encore plus proche de nous que nous-mêmes. Il a interpellé notre attention à ce point dans le verset:
Le souffle de la vie remonte à la gorge (d'un moribond), et qu'à ce moment là vous regardez, et que Nous sommes plus proche de lui que vous (qui l'entourez) mais vous ne (le) voyez point. (Sourate al-Waqi'a, 83-85)
Comme Dieu l'annonce dans le verset, les gens vivent inconscients de ce fait phénoménal parce qu'ils ne le voient pas de leurs propres yeux.
En revanche, il est impossible pour l'homme, qui n'est qu'une ombre, d'avoir un pouvoir et une volonté indépendamment de Dieu. Le verset "Alors que c'est Allah qui vous a créés, vous et ce que vous fabriquez!" (Sourate as-Saffat, 96) montre que tout ce que nous vivons a lieu sous le contrôle e Dieu. Dans le Coran, cette réalité est énoncée dans le verset "Et lorsque tu lançais (une poignée de terre), ce n'est pas toi qui lançais: mais c'est Allah qui lançait" (Sourate al-Anfal, 17); verset par lequel il est souligné qu'aucun acte n'est indépendant de Dieu. Puisque l'être humain est un être de l'ombre, il ne peut pas être celui qui exécute l'acte de jeter. Cependant, Dieu donne cet être de l'ombre la sensation du soi. Dans la réalité, c'est Dieu qui exécute tous les actes. Ainsi, si une personne considère les actes qu'elle exécute comme les siens, elle cherche évidemment à se leurrer elle-même.
Ceci est la réalité. Il se peut qu'une personne ne veuille pas admettre cela et peut penser qu'elle est elle-même un être indépendant de Dieu; mais cela ne change rien; Bien sûr son reniement malavisé dépend de la volonté et des souhaits de Dieu.
Tout ce que vous possédez est intrinsèquement illusoire Comme on peut le voir clairement, il est un fait logique et scientifique que le "monde extérieur" n'a aucune réalité matérialiste et qu'il est une collection d'images perpétuellement présentées à notre âme par Dieu. Néanmoins, les gens n'incluent pas habituellement, ou plutôt ne veulent pas inclure, le tout dans le concept du "monde extérieur".
Si vous pensez à ce problème sincèrement et bravement, vous arriverez à réaliser que votre maison, votre mobilier, votre voiture probablement achetée récemment, votre bureau, vos bijoux, votre compte de banque, votre garde-robe, votre époux (épouse), vos enfants, vos collègues, et tout autre bien que vous possédez sont en fait inclus dans cet imaginaire monde externe qui vous est projeté. Tout ce que vous voyez, entendez ou sentez - en bref - tout ce que vous percevez autour de vous avec vos cinq sens est une partie de ce "monde imaginaire"; la voix de votre chanteur favori, la dureté de la chaise sur laquelle vous vous asseyez, un parfum dont vous aimez la fragrance, le soleil qui vous réchauffe, une fleur avec de belles couleurs, un oiseau volant devant votre fenêtre, un hors-bord bougeant promptement sur l'eau, votre jardin fertile, l'ordinateur que vous employez à votre travail, ou votre chaîne Hi-Fi dotée de la technologie la plus avancée au monde...
C'est la réalité, parce que le monde est seulement une collection d'images créée pour tester l'homme. Les gens sont testés tout au long de leurs vies limitées par des perceptions dénuées de toute réalité. Ces perceptions sont intentionnellement présentées comme des choses attirantes et attrayantes. Ce fait est mentionné dans le Coran:
On a enjolivé aux gens l'amour des choses qu'ils désirent: femmes, enfants, trésors thésaurisés d'or et d'argent, chevaux marqués, bétails et champs; tout cela est l'objet de jouissance pour la vie présente, alors que c'est près d'Allah qu'il y a bon retour. (Sourate al-Imran, 14)
La plupart des gens rejettent leur religion pour le leurre de la propriété, la richesse, l'accumulation d'or et d'argent, les dollars, les bijoux, les comptes en banque, les cartes de crédit, les garde-robes remplies de vêtements, les belles voitures, bref, toutes les formes de prospérité qu'ils possèdent ou essaient de posséder, et ils se concentrent seulement sur ce monde en oubliant la vie au-delà. Ils sont trompés par la face "foraine et attirante" de la vie dans ce monde, et ils manquent de préserver leur prière, de donner la charité aux pauvres, et d'exécuter l'adoration qui les fera prospérer dans l'au-delà en disant "j'ai des choses à faire", "j'ai des idéaux", "j'ai des responsabilités", "je n'ai pas assez de temps", "j'ai des choses à finir", "je les ferai à l'avenir". Ils consomment leurs vies en essayant de prospérer uniquement dans ce monde.
Dans le verset "Ils connaissent un aspect de la vie présente tandis qu'ils sont inattentifs à l'au-delà" (Sourate ar-Rum, 7), cette méprise est décrite.
Le fait que nous décrivons dans ce chapitre, notamment le fait que tout est une image, est très important pour son implication au point qu'il rend toutes les luxures et limites dénuées de sens. La vérification de ce fait rend clair que tout ce que les gens possèdent et s'acharnent à posséder, leur richesse acquise par la cupidité, leurs enfants dont ils se vantent, leurs époux (épouses) qu'ils considèrent comme les êtres les plus proches d'eux, leurs amis, leurs chers corps, leur rang qu'ils considèrent comme une supériorité, les écoles qu'ils ont fréquentées, les vacances qu'ils ont eues, tout cela n'est qu'une simple illusion. C'est pourquoi, tous les efforts investis, le temps écoulé, et la cupidité ressentie se révèlent vains.
C'est pourquoi, certaines personnes se moquent bêtement d'elles-mêmes quand elles se vantent de leur richesse et propriétés ou de leurs "yachts, hélicoptères, usines, holdings, manoirs et terres" comme s'ils existaient réellement. Ces gens qui prétentieusement flânent en long et en large dans leurs yachts, paradent avec leurs voitures, parlent en permanence de leurs richesses, supposent que leur rang les classe plus haut que tous autres et pensent qu'ils gèrent tout avec succès à cause de tout cela, ces gens devraient réellement penser dans quel genre d'état ils se trouveraient une fois qu'ils réaliseront que leur succès n'est rien qu'une illusion.
En fait, ces scènes sont plusieurs fois vécues dans les rêves également. Dans leurs rêves, ces gens ont aussi des maisons, des voitures de course, des bijoux extrêmement précieux, des rouleaux de dollars et des tonnes d'or et d'argent. Dans leurs rêves, ils évoluent dans les hautes sphères, ils possèdent des usines avec des milliers d'ouvriers, le pouvoir de gouverner beaucoup de gens, ils portent des vêtements qui font que tout le monde les admire... Tout comme le fait de se vanter de ses possessions dans un rêve pousse une personne à se sentir ridiculisée, cette personne est certaine d'être au même titre ridiculisée pour affabuler des images qu'elle voit dans ce monde. Après tout, ce que cette personne voit dans ses rêves et ce à quoi elle est liée dans ce monde, sont de simples images dans son esprit.
De même, la façon dont les gens réagissent quant aux événements dont ils font l'expérience dans le monde, est à même de leur faire honte quand ils se rendent compte de la réalité. Ceux-là qui luttent farouchement les uns contre les autres, ceux-là qui délirent furieusement, qui escroquent, qui se laissent corrompre, qui commettent la contrefaçon, qui mentent, qui gardent parcimonieusement leur argent, qui font du tort aux gens, qui battent et maudissent les autres, les agresseurs enragés, ceux qui sont passionnés par la bureaucratie, qui envient les autres, qui essaient de se vanter, qui tentent de se sanctifier eux-mêmes et toutes les autres personnes seront humiliés quand ils réalisent qu'ils ont commis toutes ces actions dans un rêve.
Puisque c'est Dieu qui crée toutes ces images, l'Ultime Possesseur de tout est Dieu seul. Ce fait est souligné dans le Coran:
C'est à Allah qu'appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre. Et Allah embrasse toute chose (de Sa science et de Sa puissance). (Sourate an-Nisa', 126)
C'est une grande bêtise de rejeter la religion au prix de passions imaginaires et de perdre ainsi la vie éternelle.
A ce niveau, Il faudrait bien assimiler un point: Il n'est pas dit ici que le fait auquel vous êtes confrontés prédit que "toutes les possessions, les richesses, les enfants, les époux (épouses), les amis, le rang que vous occupez et qui vous rend pingre, disparaîtront tôt ou tard, et donc ils n'ont aucun sens". Il est plutôt dit que "toutes les choses que vous semblez posséder en fait n'existent point, mais elles sont simplement un rêve composé d'images que Dieu vous montre afin de vous tester". Comme vous le voyez, il y a une grande différence entre les deux déclarations.
Bien qu'une personne refuse de reconnaître ce fait immédiatement et préfèrerait se leurrer en supposant que tout ce qu'elle possède existe véritablement, elle doit finalement mourir et dans l'au-delà tout deviendra clair quand elle est ressuscitée. Ce jour là "la vue est perçante" (Sourate Qaf, 22) et elle est apte à tout voir beaucoup plus clairement. Cependant, si elle a passé sa vie entière à courir après des objectifs imaginaires, elle souhaitera n'avoir jamais vécu sa vie et dira: "Hélas, comme j'aurai souhaité que (ma première mort) fut la définitive. Ma fortune ne m'a servi à rien, mon autorité est anéantie et m'a quitté!" (Sourate al- Haqqah, 27-29)
Ce qu'un homme sage devrait faire, par contre, c'est d'essayer de comprendre la grandiose réalité de l'Univers ici dans ce monde, pendant qu'il en a encore le temps. Autrement, il devra passer toute sa vie à courir après des rêves et faire face à un châtiment douloureux en fin de compte. Dans le Coran, le sort final de ces gens qui courent après des illusions (ou mirages) dans ce monde et oublient leur Créateur, est énoncé comme suit:
Quant à ceux qui ont mécru, leurs actions sont comme un mirage dans une plaine désertique que l'assoiffé prend pour de l'eau. Puis quand il y arrive, il s'aperçoit que ce n'était rien; mais y trouve Allah qui lui règle son compte en entier, car Allah est prompt à compter. (Sourate an-Nur, 39)
Les déficiences logiques des matérialistes Depuis le début de ce chapitre, il est clairement énoncé que la matière n'est pas un être absolu comme le réclament les matérialistes mais plutôt un ensemble de sens créés par Dieu. Les matérialistes résistent d'une façon extrêmement dogmatique à cette réalité évidente qui détruit leur philosophie et produit des antithèses sans fondement.
Par exemple, l'un des plus grands avocats de la philosophie matérialiste dans le 20ème siècle, un marxiste ardent, George Politzer, donnait l'"exemple de l'autobus" comme la "plus grande preuve" de l'existence de la matière. Selon Politzer, les philosophes qui pensent que la matière est une perception s'enfuient également lorsqu'ils voient un autobus et c'est la preuve de l'existence physique de la matière.193
Lorsque l'on a annoncé à un autre célèbre matérialiste, Johnson, que la matière est une collection de perceptions, il essaya de "prouver" l'existence physique de pierres en leur donnant des coups de pied.194
Un exemple similaire est donné par Friedrich Engels, le mentor de Politzer et le fondateur du matérialisme dialectique avec Marx, qui a écrit: "Si les gâteaux que nous mangeons étaient des simples perceptions, ils ne couperaient pas notre faim."195
On trouve des exemples similaires et des expressions impétueuses tels que "vous comprenez l'existence de la matière quand vous recevez une gifle en plein visage" dans les livres de célèbres matérialistes tels que Marx, Engels, Lénine et d'autres.
Le désordre dans la compréhension qui donne libre cours à ces exemples de matérialistes réside dans leur interprétation de l'explication de l'expression "la matière est une perception" qu'ils traduisent comme "la matière est un jeu de lumière". Ils pensent que le concept de la perception est seulement limité à la vue et que des perceptions comme le toucher ont des corrélats physiques. Un autobus qui écrase un homme leur fait dire: "Regarde, il l'a écrasé, donc, ce n'est pas une perception". Ce qu'ils ne comprennent pas c'est que toutes perceptions éprouvées pendant l'accident de l'autobus telles que la dureté de l'impact, la collision, et la douleur sont formées dans le cerveau.
L'exemple des rêves Les rêves sont le meilleur exemple pour expliquer cette réalité. Une personne peut vivre des événements très réalistes dans son rêve. Elle peut tomber dans l'escalier et se casser la jambe, avoir un grave accident de voiture, se faire écraser par un autobus ou manger un gâteau et être rassasiée. Des événements similaires à ceux vécus dans nos vies quotidiennes se produisent aussi dans des rêves avec le même pouvoir de persuasion et éveillent les mêmes sentiments en nous.
Une personne qui rêve qu'elle est écrasée par un autobus, peut se réveiller dans un hôpital, toujours dans son rêve, et comprendre qu'elle est handicapée, mais tout ceci ne serait qu'un rêve. Cette personne peut aussi rêver qu'elle décède dans un accident de voiture, que les anges de mort récupèrent son âme, et que sa vie dans l'au-delà commence. (Cet événement est vécu, de la même façon, dans cette vie, qui est une perception juste comme le rêve.)
Cette personne perçoit très nettement les images, les sons, la sensation de dureté, la lumière, les couleurs, et toutes les autres sensations relatives à l'événement qu'elle vit dans son rêve. Les perceptions qu'elle perçoit dans son rêve sont aussi naturelles que celles de la vie "réelle". Le gâteau qu'elle mange dans son rêve la rassasie bien qu'il ne soit qu'une simple perception, parce que la satiété est aussi une perception. Cependant, dans la réalité, cette personne se trouve étendue sur son lit à ce moment. Il n'y a ni escalier, ni circulation, ni d'autobus à considérer. La personne qui fait un rêve voit des perceptions et éprouve des sensations qui n'existent pas dans le monde extérieur. Le fait que, dans nos rêves, nous puissions vivre, voir et sentir des événements sans aucun corrélat physique dans le "monde extérieur" révèle très clairement que le "monde extérieur" consiste absolument en de simples perceptions.
Ceux qui croient en la philosophie matérialiste, et particulièrement les marxistes, sont enragés quand ils entendent parler de cette réalité, l'essence de la matière. Ils citent des exemples du raisonnement superficiel de Marx, Engels ou Lénine et font des déclarations émotionnelles.
Cependant, ces personnes doivent penser qu'elles peuvent faire ces déclarations dans leurs rêves. Dans leur rêve, elles peuvent aussi lire Das Kapital, participer à des meetings, se battre avec la police, obtenir des coups sur la tête, et en plus, sentir la douleur de leurs blessures. Quand on leur pose des questions dans leurs rêves, elles penseront que ce qu'elles vivent dans leur rêve consiste aussi en "matière absolue" tout comme elles supposent que les choses qu'elles voient quand elles sont réveillées sont "matière absolue". Cependant, que ce soit dans leur rêve ou dans leurs vies quotidiennes, tout ce qu'elles voient, vivent, ou sentent consiste seulement en des perceptions.
L'exemple de la connexion des nerfs dans le parallèle Considérons l'exemple de l'accident de bus de Politzer: dans cet accident, si les nerfs de la personne écrasée, qui transmettent les messages des cinq sens au cerveau, étaient reliés à une autre personne, par exemple au cerveau de Politzer, par une connexion parallèle, au moment où l'autobus écrase la personne, il écraserait également Politzer, qui est assis dans son logement à ce moment. En d'autres termes, toutes les sensations ressenties par cette personne qui subit l'accident, seraient éprouvées par Politzer, exactement comme une même chanson diffusée par deux différents haut-parleurs reliés au même poste radio-cassette. Politzer sentira, verra et sentira le son du freinage de l'autobus, le contact de l'autobus sur son corps, les images d'un bras cassé et ensanglanté, les douleurs de la fracture, les images de son admission dans la salle d'opération, la dureté du plâtre, et la faiblesse de son bras.
Toute autre personne dont les nerfs seraient reliés dans le parallèle à ceux de l'homme accidenté vivrait cet accident du début jusqu'à la fin exactement comme Politzer. Si la victime de cet accident tombait dans le coma, toutes les autres personnes seraient dans le coma. De plus, si toutes les perceptions relatives à l'accident du bus étaient enregistrées dans un dispositif et si toutes ces perceptions étaient transmises à une personne, l'autobus écraserait cette personne plusieurs fois.
Ainsi, lequel de ces autobus, qui écrasent ces gens, est-il réel? La philosophie matérialiste n'a aucune véritable réponse à cette question. La vraie réponse est que toutes ces personnes vivent l'accident du bus dans tous ses détails dans leurs propres esprits.
Le même principe s'applique à l'exemple des gâteaux et des pierres. Si les nerfs des organes sensoriels de Engels, qui a ressenti la satiété et réplétion du gâteau dans son estomac après l'avoir mangé, étaient reliés dans le parallèle au cerveau d'une seconde personne, cette personne se sentirait aussi rassasiée quand Engels aurait mangé le gâteau et se serait rassasié. Si les nerfs de Johnson, qui a ressenti de la douleur quand son pied a heurté une pierre, étaient reliés dans le parallèle à une autre personne, cette personne sentirait la même douleur.
Ainsi, lequel des gâteaux et laquelle des pierres sont-ils réels? La philosophie matérialiste encore une fois est à court de réponses conséquentes à cette question. La réponse conséquente et correcte est celle-ci: Engels ainsi que la deuxième personne ont mangé le gâteau dans leurs esprits et se sont rassasiés; Johnson ainsi que la deuxième personne ont pleinement vécu le moment de l'impact contre la pierre dans leurs esprits.
Et si nous opérions un changement dans l'exemple que nous avons cité de Politzer: relions les nerfs de l'homme écrasé par l'autobus au cerveau de Politzer, et les nerfs de Politzer, assis chez lui, au cerveau de cet homme accidenté. Dans ce cas, Politzer pensera qu'un autobus l'a percuté bien qu'il soit installé dans sa maison, et l'homme réellement accidenté ne ressentira jamais l'impact de l'accident et pensera qu'il est assis dans la maison de Politzer. La même logique peut être appliquée à l'exemple du gâteau et de la pierre.
Comme on le voit, il n'est pas possible à l'homme de transcender ses sens ni de s'en libérer. Dans ce sens, l'âme d'un homme peut être assujettie à toutes sortes de représentations bien qu'elles n'aient aucun corps physique ni aucune existence matérielle et manquent de poids matériel. Il n'est pas possible pour une personne de réaliser cela parce qu'elle suppose que ces images à trois dimensions sont réelles et qu'elle est absolument certaine de leur existence. Car toutes les personnes dépendent des perceptions qui sont suscitées pour être ressenties par leurs organes sensoriels.
Le célèbre philosophe britannique David Hume exprime ses pensées sur ce fait:
A dire vrai, quand je m'inclus moi-même dans ce que j'appelle "moi-même", je tombe toujours sur une perception spécifique concernant le chaud ou le froid, l'amour ou la haine, l'aigre ou le sucré ou une toute autre notion. Sans l'existence d'une perception, je ne peux jamais me capter moi-même dans un temps particulier et je ne peux rien discerner sauf la perception.196
La formation des perceptions dans le cerveau n'est pas une philosophie mais un fait scientifique Les matérialistes prétendent que ce que nous avons exprimé ici est une vue philosophique. Cependant, le fait de croire que le "monde extérieur", comme nous l'appelons, est une collection de perceptions n'est pas une question de philosophie mais un simple fait scientifique. La façon de laquelle l'image et les sentiments se forment dans le cerveau est enseignée en détail dans toutes écoles médicales. Ces faits que la science du 20ème siècle a prouvés, et particulièrement à travers la physique, montrent clairement que la matière n'a pas de réalité absolue et que chacun, regarde, dans un sens, le "moniteur dans son cerveau".
Toute personne qui croit en la science, qu'elle soit athée, bouddhiste ou toute personne qui a une autre vision doit accepter ce fait. Un matérialiste pourrait nier l'existence d'un Créateur mais ne peut pas nier cette réalité scientifique.
L'incapacité de Karl Marx, George Politzer et d'autres à comprendre un fait aussi simple et évident surprend encore bien que le niveau des possibilités et de la compréhension scientifiques aient été insuffisants, à leurs époques. De nos jours, la science et la technologie sont très développées et de récentes découvertes rendent ce fait plus facile à comprendre. Les matérialistes, en revanche, sont en proie à la crainte de comprendre ce fait, bien que partialement, ainsi que de réaliser comment ce fait démolit définitivement leur philosophie.
La grande crainte des matérialistes Pendant un moment, aucune réaction conséquente ne nous est parvenue des cercles matérialistes turcs au sujet traité dans ce livre, c'est-à-dire, le fait que la matière est une simple perception. Cela nous avait donné l'impression que notre point n'était pas assez clair et qu'il nécessitait d'être davantage expliqué. Cependant, il a été révélé, depuis longtemps, que les matérialistes se sentaient assez inquiets de la popularité de ce sujet et en plus, ils étaient saisis d'une grande crainte à ce propos.
Pendant quelque temps, les matérialistes ont fortement exprimé leur crainte et leur panique dans leurs publications, conférences et tables rondes.
Leur discours désespéré et agité implique qu'ils souffrent d'une grave crise intellectuelle. L'effondrement scientifique de la théorie de l'évolution, la soi-disant base de leur philosophie, a déjà été reçue comme un grand choc pour eux. Maintenant, ils réalisent qu'ils commencent à perdre la matière elle-même qu'ils considèrent comme fondement plus grand que le darwinisme, et ils en ressentent même un plus grand choc. Ils déclarent que ce problème est la "plus grande menace" pour eux et qu'il "démolit leur industrie culturelle" totalement.
L'un de ceux qui ont exprimé ce sentiment de panique et d'anxiété ressenti par les cercles matérialistes de la manière la plus franche était Renan Pekunlu, un académicien ainsi que l'auteur du Bilim ve Utopya (Science et Utopie), périodique qui a assumé la tâche de défendre le matérialisme.
Dans ses articles dans Bilim ve Utopya ainsi que dans les tables rondes auxquelles il assistait, Pekunlu a présenté le livre "La tromperie de l'évolution" comme la première "menace" du matérialisme. Ce qui a dérangé Pekunlu même plus que les chapitres qui invalidaient le darwinisme est la partie que vous lisez actuellement. A ses lecteurs et son audience (constituée d'une poignée seulement), Pekunlu a délivré le message suivant: "Ne vous laissez pas emporter par l'endoctrinement de l'idéalisme et gardez votre foi dans le matérialisme" et a désigné, comme référence, Vladimir I.
Lénine, le leader de la sanglante révolution communiste en Russie. En conseillant à tout un chacun de lire le livre de Lénine vieux d'un siècle et intitulé Le matérialisme et le criticisme empirique, Pekunlu n'a fait que répéter les conseils de Lénine énonçant "ne réfléchissez pas à ce problème ou vous perdrez la piste du matérialisme et serez emportés par le courant de la religion". Dans un article qu'il a écrit dans ladite périodique, il citait le passage suivant de Lénine:
Une fois que vous avez nié la réalité objective, qui nous est livrée en sensation, vous aurez déjà perdu toute arme contre le fidéisme, car vous aurez glissé dans l'agnosticisme ou le subjectivisme et c'est tout ce que le fidéisme nécessite. Si une seule griffe d'un oiseau est prise au piège, l'oiseau en entier est perdu. Et nos machistes sont tous pris au piège de l'idéalisme, c'est-à-dire, dans un fidéisme dilué et subtile, ils se sont piégés à partir du moment où ils ont considéré la "sensation" comme un spécial "élément" et pas comme une image du monde externe. Ce n'est la sensation de personne, le cerveau de personne, l'esprit de personne, la volonté de personne.197
Ces mots démontrent explicitement que le fait que Lénine a réalisé de façon alarmante et qu'il voulait exclure et de son esprit et de celui de ses "camarades", dérange aussi les matérialistes contemporains de la même manière. Cependant, Pekunlu et d'autres matérialistes éprouvent une plus grande détresse; parce qu'ils sont conscients que ce fait est maintenant avancé d'une façon beaucoup plus explicite, certaine et convaincante qu'il y a 100 ans. Pour la première fois dans l'histoire du monde, ce sujet est expliqué d'une manière aussi irrésistible.
Néanmoins, l'image générale est qu'un grand nombre de scientifiques matérialistes prennent encore une position très superficielle vis à vis du fait que la "matière n'est rien qu'une illusion". Le sujet expliqué dans ce chapitre est un des sujets les plus importants et les plus excitants que l'on puisse jamais voir dans sa vie. Il n'y a aucune chance qu'ils aient déjà affronté un sujet aussi crucial auparavant. Toutefois, les réactions de ces scientifiques ou le moyen qu'ils utilisent dans leurs discours et articles suggèrent combien leur compréhension est légère et superficielle.
Les réactions de certains matérialistes au sujet traité ici montrent, d'autant plus, que leur adhésion aveugle au matérialisme a causé une certaine sorte de tort dans leur logique, et c'est pour cette raison qu'ils sont loin de comprendre ce sujet. Par exemple Alaattin Senel, un académicien et aussi l'auteur du Bilim ve Utopya, a livré les mêmes messages que Rennan Pekunlu en disant: "Oubliez l'effondrement du darwinisme, la vraie menace est ce sujet", et en faisant des sollicitations telles que "Alors, prouvez ce que vous dites" lorsqu'il a senti que sa propre philosophie n'a aucune base. Ce qui est plus intéressant c'est que ce même écrivain a rédigé des lignes révélant qu'il était incapable de saisir ce fait qu'il considère être une menace.
Par exemple, dans un article consacré exclusivement à ce sujet, Senel accepte que le monde externe soit perçu dans le cerveau comme une image. Cependant, il poursuit ensuite son affirmation que les images sont divisées en deux comme tout ce qui possède des corrélats physiques ou pas, et que les images relatives au monde extérieur ont des corrélats physiques. Afin de soutenir son assertion, il donne "l'exemple du téléphone". En bref, il écrivait:
Je ne connais pas si les images dans mon cerveau ont des corrélats physiques dans le monde extérieur ou pas, mais la même chose s'applique quand je parle au téléphone. Quand je suis en conversation au téléphone, je ne peux pas voir la personne à qui je m'adresse, mais mon interlocuteur peut confirmer cette conversation quand je le rencontre ultérieurement face à face.198
En disant cela, cet écrivain en fait signifie ce qui suit: "Si nous doutons nos perceptions, nous pouvons regarder la matière elle-même et vérifier sa réalité". Cependant, c'est une méprise évidente car il nous est impossible d'atteindre la matière elle-même. Nous ne pouvons jamais nous dégager de notre esprit et connaître ce qu'il y a "dehors". Que la voix au téléphone ait un corrélat ou pas peut être confirmé par l'interlocuteur au téléphone. Cependant, cette confirmation est aussi image vécue dans l'esprit.
En fait, ces personnes vivent aussi les mêmes événements dans leurs rêves. Par exemple, Senel peut aussi voir dans son rêve qu'il parle au téléphone et peut ensuite avoir la confirmation de cette conversation par la personne à laquelle il parlait. Ou bien, Pekunlu peut dans son rêve sentir comme s'il affrontait "une sérieuse menace" et conseiller aux gens de lire les livres vieux d'un siècle de Lénine. Cependant, quoi qu'ils fassent, ces matérialistes ne peuvent jamais nier le fait que les événements vécus et que les gens auxquels ils ont parlé dans leurs rêves n'était rien d'autre que des perceptions.
Par quoi, alors, peut-on confirmer si les images dans le cerveau ont des corrélats ou pas? Serait-ce encore par les êtres de l'ombre dans le cerveau? Sans aucun doute, il est impossible pour des matérialistes de trouver une source d'information qui puisse produire des données concernant l'extérieur du cerveau et le confirmer.
Admettre que toutes les perceptions sont formées dans le cerveau mais supposer qu'une personne peut "rompre" avec tout cela et avoir la confirmation de ces perceptions par le vrai monde extérieur, révèle que la capacité perceptive de la personne est limitée et qu'elle a un raisonnement déformé.
Cependant, le fait que nous traitons ici peut aisément être saisi et assimilé par une personne qui possède un niveau de compréhension et de raisonnement normal. Toute personne impartiale saurait, en relation avec tout ce que nous avons dit, qu'il n'est pas possible pour elle de tester l'existence du monde extérieur avec ses sens. Toutefois, il paraît qu'une adhésion aveugle au matérialisme déforme la capacité du raisonnement des gens. Pour cette raison, les matérialistes contemporains exposent de sévères défauts logiques exactement comme leurs mentors qui essayaient de "prouver" l'existence de la matière en donnant des coups dans des pierres ou mangeant des gâteaux.
On doit indiquer également que cette situation n'a rien d'étonnant; parce que, l'incapacité de compréhension est un trait commun de tous les mécréants. Dans le Coran, Dieu énonce particulièrement qu'ils sont "des gens qui ne raisonnent point" (Sourate al-Ma'idah, 58).
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Les matérialistes sont tombés dans le plus grand piège de l'histoire LE MENSONGE DE L'EVOLUTION Les matérialistes sont tombés dans le plus grand piège de l'histoire L'atmosphère de panique qui s'est emparée des cercles matérialistes en Turquie, et dont nous avons mentionné seulement quelques exemples, montre ici que les matérialistes font face à une défaite complète qu'ils n'ont jamais vécue dans toute leur histoire. Le fait que la matière est simplement une perception a été prouvé par la science moderne et ce fait est avancé d'une manière très claire, puissante et directe. Il reste seulement aux matérialistes d'assister à l'effondrement de tout le monde matériel dans lequel ils croient aveuglément et sur lequel ils comptent.
A travers l'histoire de l'humanité, les pensées matérialistes ont toujours existé. Très surs d'eux-mêmes et de la philosophie à laquelle ils croient, ils se révoltaient contre Dieu qui les a créés. Le scénario qu'ils ont formulé soutenait que la matière n'avait ni commencement ni fin, et que tout cela ne pouvait pas avoir de Créateur. Tandis qu'ils renient Dieu seulement à cause de leur arrogance, ils prenaient refuge dans la matière qu'ils tenaient pour avoir une existence réelle. Ils avaient tellement confiance en cette philosophie qu'ils pensaient qu'il ne serait jamais possible qu'une explication prouvant le contraire puisse voir le jour.
C'est pourquoi les faits exposés dans ce livre en ce qui concerne la nature réelle de la matière ont autant surpris ces gens. Ce qui a été dit ici a détruit la base même de leur philosophie et n'a laissé aucune place pour en discuter davantage. La matière, sur laquelle ils avaient basé leurs pensées, leurs vies, leur arrogance et leur reniement, est soudainement disparue. Comment est-ce que le matérialisme peut-il exister quand la matière n'existe pas?
Un des attributs de Dieu est Sa manigance contre les incroyants. Ceci est énoncé dans le verset suivant:
Ils complotèrent mais Allah a fait échouer leur complot, et Allah est le meilleur en stratagèmes. (Sourate al-Anfal, 30)
Dieu a piégé les matérialistes en leur faisant supposer que la matière existe et en agissant de la sorte, les a humiliés d'une façon inaperçue. Les matérialistes estimaient leurs possessions, statut, rang, la société à laquelle ils appartiennent, le monde entier et tout le reste existait, et par ailleurs, leur arrogance en croissait contre Dieu. Ils se révoltaient contre Dieu en se vantant, ajoutant ainsi à leur incroyance. En agissant de la sorte, ils reposaient totalement sur la matière. Toutefois, leur compréhension est si limitée qu'ils n'ont même pas pensé que Dieu les entoure de partout. Dieu annonce l'état dans lequel les incroyants se retrouveront à cause de leur entêtement:
Ou cherchent-ils un stratagème? Mais ce sont ceux qui ont mécru qui sont victimes de leur propre stratagème. (Sourate at-Tur, 42)
C'est plus probablement la plus grande défaite de l'histoire. Pendant que leur arrogance grandissait de leur propre accord, les matérialistes ont été trompés et vécu une grave défaite dans la guerre qu'ils ont engagée contre Dieu en inventant des monstruosités à Son encontre. Le verset "ainsi, Nous avons placé dans chaque cité de grands criminels qui y ourdissent des complots. Mais ils ne complotent que contre eux-mêmes et ils n'en sont pas conscients" (Sourate al-An'âm, 123) annonce combien ces gens qui se révoltent contre leur Créateur sont inconscients, et comment ils finiront dans l'au-delà. Dans un autre verset, le même fait est relaté ainsi:
Ils cherchent à tromper Allah et les croyants; mais ils ne trompent qu'eux-mêmes, mais ne s'en rendent pas compte! (Sourate al-Baqarah, 9)
Pendant que les incroyants s'efforcent de comploter, ils ne réalisent pas un fait très important qui est accentué par les termes divins "ils ne trompent qu'eux-mêmes, mais ne s'en rendent pas compte" dans le verset. C'est le fait que tout ce qu'ils vivent n'est qu'une imagerie conçue pour être perçue par eux, et tous complots qu'ils conçoivent sont simplement des images formées dans leur cerveau exactement comme tout autre acte qu'ils exécutent. Leur folie leur a fait oublier qu'ils sont tous seuls avec Dieu et, ainsi, ils sont piégés dans leurs propres plans tortueux.
Pas moins que ces incroyants qui vivaient dans le passé, ceux qui vivent aujourd'hui affrontent aussi une réalité qui ébranlera leurs plans tortueux de sa base. Par le verset "... la ruse du diable est, certes faible" (Sourate an-Nisa', 76), Dieu a énoncé que ces complots étaient voués à l'échec depuis leur naissance, et a donné les bonnes instructions aux croyants dans le verset suivant "... leur manigance ne vous causera aucun mal" (Sourate al-'Imran, 120).
Dans un autre verset Dieu énonce:
Quant à ceux qui ont mécru, leurs actions sont comme un mirage dans une plaine désertique que l'assoiffé prend pour de l'eau. Puis quand il y arrive, il s'aperçoit que ce n'était rien... (Sourate an-Nur, 39)
Le matérialisme, aussi, devient un "mirage" pour le rebelle juste comme il est décrit dans ce verset; quand ils y ont recours, ils voient que ce n'était qu'un mirage. Dieu les a dupés avec un tel mirage, et les a poussés à percevoir toute cette collection d'images comme réelles. Toutes ces "éminentes" personnalités, ces professeurs, astronomes, biologistes, physiciens, et tous les autres indifféremment de leur rang ou poste sont simplement bernés comme des enfants et sont humiliés parce qu'ils prenaient la matière comme leur dieu. En supposant qu'une collection d'images est absolue, ils ont basé leurs philosophie et idéologie sur ce concept, se sont impliqués dans des discussions sérieuses et ont adopté un soi-disant discours "intellectuel". Ils se considéraient être assez sages pour offrir un argument sur la vérité de l'Univers et plus gravement, et tergiverser sur Dieu avec leur intelligence limitée. Dieu explique leur situation dans le verset suivant:
Et les autres se sont mis à stratégier. Allah aussi stratégie et Allah est le meilleur des stratèges. (Sourate al-'Imran, 54)
Il peut être possible d'échapper de certains complots; cependant, ce plan de Dieu contre les impies est si ferme qu'il n'y a aucun moyen d'en échapper. Quoi qu'ils fassent ou qui que ce soit à qui ils font appel, ils ne peuvent jamais trouver un assistant autre que Dieu. Comme Dieu nous en informe dans le Coran, "ils ne trouveront, pour eux, en dehors d'Allah, ni allié ni secoureur" (Sourate an-Nisa', 173).
Les matérialistes ne se sont jamais attendus à tomber dans un tel piège. Comme ils possédaient tous les moyens du 20ème siècle à leur disposition, ils pensaient qu'ils pouvaient s'obstiner davantage dans leur reniement et attirer d'autres personnes à adhérer à leur incroyance. Cette mentalité éternelle des incroyants et leur fin sont décrites dans le Coran comme suit:
Ils ourdirent une ruse et Nous ourdîmes une sans qu'ils s'en rendent compte. Regarde donc ce qu'a été la conséquence de leur stratagème: Nous les fîmes périr, eux et tout leur peuple. (Sourate an-Naml, 50-51)
Ceci, dans un autre sens, est ce que le fait énoncé dans le verset veut signifier: les matérialistes sont amenés à réaliser que tout ce qu'ils possèdent est seulement une illusion et donc tout ce qu'ils possèdent a été détruit. Comme ils voient que leurs possessions, leurs usines, leur or, leurs dollars, leurs enfants, leurs époux (épouses), leurs amis, leurs rang et statut, même leurs propres corps, et tout ce qu'ils considèrent exister, que tout cela leur échappe des mains, ils sont "abattus" selon les termes du 51ème verset de la sourate an-Naml. A ce stade, ils ne sont plus de la matière mais plutôt des âmes.
Sans aucun doute, le fait de réaliser cette vérité est la pire chose possible pour les matérialistes. Le fait que tout ce qu'ils possèdent n'est qu'une illusion, équivaut à un échec, selon leurs mots propres, ou à une "mort avant de mourir" dans ce monde.
Ce fait les laisse seuls avec Dieu. Par le verset, "laisse-Moi avec celui que J'ai créé seul" (Sourate al-Muddattir, 11), Dieu a attiré notre attention sur le fait que chaque être humain est, en vérité, tout seul en Sa présence. Ce fait remarquable est répété dans beaucoup d'autres versets:
Et vous voici venus à Nous, seuls, tout comme Nous vous avions créés la première fois, abandonnant derrière vos dos tout ce que Nous avions accordé... (Sourate al-An'âm, 94)
Et au Jour de la Résurrection, chacun d'eux se rendra seul auprès de Lui. (Sourate Maryam, 95)
Ceci, dans un autre sens, est ce que le fait établi dans les versets veut signifier: ceux qui considèrent la matière comme leur dieu viennent de Dieu et retournent à Lui. Ils se sont soumis à leur Dieu qu'ils le veulent ou pas. Maintenant, ils attendent le Jour du Jugement Dernier où chacun d'eux sera appelé pour rendre des comptes. Quoiqu'ils soient peu disposés à le comprendre...
Conclusion Le sujet que nous avons expliqué jusque là est une des plus grandes vérités qui vous seront jamais dites dans votre vie. Ce sujet, qui prouve que le monde matériel en entier n'est en réalité qu'un "être de l'ombre", est la clé de la compréhension de l'existence et la création par Dieu; elle est également la clé qui permet de comprendre qu'Il est le seul être absolu.
La personne qui comprend ce sujet réalise que le monde n'est pas le genre d'endroit que la majorité des gens présume qu'il est. Le monde n'est pas un endroit absolu avec une vraie existence comme le supposent ceux qui errent sans but dans les rues, qui se disputent dans les bars, qui se paradent dans des cafés luxueux, qui se vantent de leurs propriétés, ou qui consacrent leurs vies à des objectifs futiles. Le monde n'est qu'une collection de perceptions, une illusion. Tous les gens que nous avons cités auparavant ne sont que des êtres de l'ombre qui regardent ces perceptions dans leurs esprits: toutefois, ils n'en sont pas conscients.
Ce concept est très important parce qu'il affaiblit la philosophie matérialiste qui nie l'existence de Dieu et mène à son effondrement. C'est la raison pour laquelle des matérialistes comme Marx, Engels et Lénine ont paniqué, sont devenus enragés, et ont averti leurs adeptes "de ne pas réfléchir" à ce concept quand ils en entendent parler. En fait, de telles personnes sont dans un tel état de déficience mentale qu'elles ne peuvent même pas comprendre le fait que les perceptions sont formées à l'intérieur du cerveau. Elles supposent que le monde qu'elles regardent dans leur cerveau est le "monde extérieur" et au contraire, elles ne peuvent pas comprendre l'incontestable évidence.
Cette inconscience est le résultat du manque de sagesse que Dieu donne aux mécréants. Comme il est dit dans le Coran, les impies "ont des cœurs, mais ne comprennent pas, ils ont des yeux mais ne voient pas, ils ont des oreilles, mais n'entendent pas. Ceux-là sont comme les bestiaux, même plus égarés encore. Tels sont les insouciants." (Sourate al-A'raf, 179)
Vous pouvez explorer au-delà de ce point en utilisant le pouvoir de votre réflexion personnelle. Pour cela, vous devez vous concentrer, consacrer votre attention, et réfléchir à la manière de laquelle vous voyez les objets autour de vous et la façon dont vous sentez leur toucher. Si vous y pensez attentivement, vous pourrez sentir que l'être sage qui voit, entend, touche, pense, lit ce livre en ce moment, et qui regarde les perceptions appelées "matière" sur un écran, est seulement une âme. La personne qui comprend cela est considérée comme une personne qui a dépassé le domaine du monde matériel qui abuse la majeure partie de l'humanité et qui s'introduit dans le domaine de la vraie existence.
Des théistes ou des philosophes à travers l'histoire ont compris cette réalité. Des intellectuels islamiques tels que Imam Rabbani, Muhyiddin ibn Arabi et Mevlana Cami ont réalisé ce fait à partir des signes du Coran et en utilisant leur raison. Certains philosophes occidentaux comme George Berkeley a saisi la même réalité par la raison. Imam Rabbani écrivait dans son Mektubat (Lettres) que l'Univers matériel en entier est une "illusion et une supposition (perception)" et que le seul être absolu est Dieu:
Dieu... La substance de ces êtres qu'Il a créés n'est que néant... Il a créé tout à la sphère des sens et des illusions... L'existence de l'Univers est à la sphère des sens et des illusions, et il n'est pas matériel... Dans la réalité, il n'y a rien dans l'extérieur sauf l'Etre glorieux, (qui est Dieu).199
Imam Rabbani énonçait explicitement que toutes les images présentées à l'homme ne sont qu'une illusion, et qu'elles n'ont pas d'originaux dans l' "extérieur".
Ce cycle imaginaire est peint dans l'imagination. Il est vu dans la mesure qu'il est peint. Mais, avec l'œil de l'esprit. Dans l'extérieur, il semble comme s'il était vu avec les yeux du visage. Cependant, ce n'est pas le cas. Il n'a aucune désignation ni trace dans l'extérieur. Il n'y a aucune circonstance à voir. Sans aucun doute, sa constance ainsi que son image ne sont que dans l'IMAGINATION. Dieu est le Seul qui sache.200 Mevlana Cami énonçait le même fait qu'il a découvert en suivant les signes du Coran et en utilisant son intelligence: "Quoi qu'il y ait dans l'Univers, ce ne sont que des sens et des illusions. Ils sont soit comme des reflets dans des miroirs soit des ombres."
Cependant, le nombre de ceux qui, à travers l'histoire, ont compris ce fait a toujours été limité. De grands érudits tels que Imam Rabbani ont écrit qu'il aurait été inopportun de dévoiler ce fait aux masses et que la plupart des gens ne seraient pas capables de le saisir.
L'ère dans laquelle nous vivons, ce fait est devenu empirique par l'ensemble des preuves avancé par la science. Le fait que l'Univers soit une ombre est décrit, pour la première fois dans l'histoire, d'une façon tellement explicite, claire et concrète.
Pour cette raison, le 21ème siècle sera un tournant historique quand les gens comprendront généralement les réalités divines et seront conduits par foules à Dieu, le Seul Etre Absolu. Dans le 21ème siècle, ce sont les principes matérialistes du 19ème siècle qui seront relégués aux oubliettes de l'histoire, l'existence et la création de Dieu seront assimilées, des faits tels que le vide et l'intemporalité seront compris, l'humanité se libérera des voiles vieux de plusieurs siècles, des duperies et des superstitions qui les entourent.
Aucun être de l'ombre n'est capable d'empêcher ce courant inévitable.
CHAPITRE 18 La relativité du temps et la réalité du destin Tous les faits mentionnés précédemment démontrent qu'en réalité l'"espace à trois dimensions" n'existe pas, que cet espace est un préjugé complètement inspiré de perceptions et qu'un être passe sa vie entière dans le "vide". Affirmer le contraire devrait tenir d'une croyance superstitieuse dénudée de raison et de vérité scientifique, car il n'y a aucune preuve valable de l'existence d'un monde matériel à trois dimensions.
Ce fait réfute la première présomption de la philosophie matérialiste qui est à la base de la théorie de l'évolution. C'est la présomption que la matière est absolue et éternelle. La deuxième supposition sur laquelle repose la philosophie matérialiste est que le temps est absolu et éternel. Elle est aussi superstitieuse que la première.
La perception du temps La perception que nous appelons le temps est, en fait, une méthode par laquelle un moment est mis en comparaison avec un autre. Nous pouvons expliquer cela par un exemple. Quand une personne, par exemple, tape un objet, elle entend un son particulier. Quand elle tape le même objet cinq minutes après, elle entend un autre son. La personne perçoit qu'il y a un intervalle entre le premier son et le second et elle appelle cet intervalle "temps". Cependant, lorsqu'elle entend le second son, le premier son qu'elle avait entendu n'est plus qu'une imagination dans son esprit.
C'est tout simplement une petite information dans sa mémoire. La personne formule la perception du "temps" en comparant le moment dans lequel elle vit avec ce qu'elle a en mémoire. Si cette comparaison n'est pas faite, il ne peut y avoir de perception de temps.
Parallèlement, une personne fait une comparaison quand elle voit quelqu'un entrer dans une chambre par la porte et s'asseoir dans un fauteuil au milieu de la pièce. Aussitôt que cette personne est assise sur le fauteuil, les images liées aux moments où elle ouvre la porte, marche dans la pièce et se dirige vers le fauteuil sont compilées comme des bouts d'information dans le cerveau. La perception du temps survient quand la personne compare l'homme assis sur le fauteuil avec ces informations dont elle dispose.
En bref, le temps vient à exister par la suite de la comparaison établie entre certaines illusions emmagasinées dans le cerveau. Si l'homme ne possédait pas de mémoire, son cerveau ne ferait pas de telles interprétations et la perception du temps n'aurait jamais été possible. La raison pour laquelle une personne détermine avoir trente ans est qu'elle a accumulé dans son esprit les informations relatives à ces trente années. Si elle n'avait pas de mémoire, cette personne n'aurait pas pensé à l'existence d'une telle période ancienne, elle se serait seulement arrêtée sur le simple "moment" qu'elle vit.
L'explication scientifique de l'intemporalité Essayons d'expliquer le sujet en citant divers scientifiques et érudits en la matière. Au sujet du temps qui s'écoule dans le passé, le célèbre intellectuel et prix Nobel, le professeur de génétique François Jacob, énonce ce qui suit dans son livre Le jeu des possibles:
La projection inversée des films nous permet d'imaginer un monde dans lequel le temps se déroule dans le sens inverse. Un monde dans lequel le lait se sépare du café et ressort de la tasse pour revenir à la bouteille de lait; un monde où les rayons de lumière surgissent des murs pour être capturés (centre de gravité) au lieu de provenir d'une source lumineuse; un monde dans lequel une pierre ressort de l'eau pour revenir à la paume de la main grâce à l'étonnante collaboration d'un grand nombre de gouttes d'eau qui permettent à cette pierre de jaillir de l'eau. Ceci dit dans un monde pareil, où le temps a des caractéristiques si inversées, le processus de notre cerveau et la manière dont notre mémoire récolte l'information s'inverseraient également. Ceci s'applique également au passé et au futur et nous finissons par percevoir le monde tel qu'il nous paraît aujourd'hui.201
Puisque notre cerveau est habitué à une certaine séquence d'événements, le monde ne fonctionne pas comme nous l'avons expliqué plus haut et nous supposons que le temps s'écoule toujours dans le futur. Cependant, c'est une décision purement cérébrale et donc complètement relative. En réalité, nous ne pouvons jamais savoir comment le temps passe ni s'il s'écoule réellement. Ceci indique que le temps n'est pas un fait absolu, mais juste un genre de perception.
La relativité du temps est un fait vérifié aussi par le plus important physicien du 20ème siècle, Albert Einstein. Lincoln Barnett écrit dans son livre The Universe and Dr. Einstein (L'Univers et le Docteur Einstein):
Comme il l'a fait pour l'espace absolu, Einstein a mis de côté le concept du temps absolu - celui d'un écoulement constant, invariable et inexorable du temps universel, allant du passé infini vers le futur infini. Une grande partie du mystère qui a toujours entouré la théorie de la relativité émane du fait que l'être humain a toujours hésité de reconnaître que le sens du temps, à l'instar de la couleur, est une forme de perception.
A l'instar de l'espace qui n'est qu'un simple ordre d'objets matériels, le temps est tout simplement un ordre possible d'événements. La subjectivité du temps est parfaitement expliquée selon les mots mêmes de Einstein: "Les expériences d'un individu nous apparaissent organisées dans une série d'événements. Dans cette série, les événements que nous nous rappelons semblent être ordonnés selon le critère de "antérieur et postérieur". Par conséquent, il existe temps subjectif (temps "JE") Ce concept n'est pas mesurable. Je suis en mesure en effet d'attribuer des chiffres aux événements de façon à ce que un plus grand chiffre équivaille à un événement postérieur plutôt qu'à un événement antérieur."202 Comme le cite Barnett dans son livre, Einstein lui-même a indiqué que "l'espace et le temps sont des formes d'intuition qui ne peuvent se dissocier de notre conscience tout comme nos concepts de couleur, de forme ou de taille". Selon la théorie de la relativité générale, "le temps n'a d'existence indépendante sauf l'ordre des événements par lequel nous le comptons".203
Puisque le temps est une perception, il dépend entièrement de celui qui le perçoit; il est donc relatif.
La vitesse à laquelle le temps s'écoule diffère selon les références utilisées pour le compter car le corps humain ne dispose d'aucune horloge naturelle qui indiquerait précisément la vitesse à laquelle le temps passe. Comme Lincoln Barnett écrivait:
Tout comme la couleur n'existe pas sans un œil pour la discerner, ni l'instant, ni l'heure, ni la journée ne sont des moments sans un événement qui les marque.204
La relativité du temps est perçue dans les rêves. Bien que notre rêve semble durer des heures, il ne dure en réalité que quelques minutes ou quelques secondes.
Examinons un exemple pour expliquer le sujet davantage. Supposons que nous soyons installés dans une chambre avec une seule fenêtre et que nous y soyons enfermés pendant une certaine période de temps. Dans la pièce une horloge permet de calculer le temps écoulé. Supposons qu'en même temps, il nous est possible de voir par la fenêtre de la pièce le lever et le coucher du Soleil à certains intervalles. Quelques jours plus tard, si l'on nous demande combien de temps nous avons passé dans la pièce, notre réponse serait basée sur les informations recueillies en regardant l'horloge de temps à autre et sur le calcul que nous aurions fait en nous référant au nombre de fois que le Soleil se serait levé et couché. Supposons, par exemple, que nous estimons avoir passé trois jours dans une pièce. Si la personne qui nous a installé dans cette pièce nous apprend que nous avons passé deux jours seulement dans la pièce et que le Soleil que nous avons vu par la fenêtre était un faux soleil produit par une machine de simulation et que l'horloge était spécialement réglée pour tourner plus vite, le calcul que nous avons fait n'a aucun sens.
Cet exemple confirme que les informations que nous avons de la vitesse de l'écoulement du temps sont basées sur des références relatives. La relativité du temps est un fait scientifique prouvé aussi par la méthodologie scientifique. La théorie de la relativité générale d'Einstein maintient que la vitesse du temps change selon la vitesse de l'objet et sa distance du centre de gravité. Quand la vitesse augmente, le temps est raccourci, comprimé et ralenti comme s'il se mettait au point "mort".
Laissez-nous expliquer cela avec un exemple donné par Einstein lui-même. Imaginons deux jumeaux, l'un des deux reste sur Terre tandis que l'autre part en voyage dans l'espace à la vitesse lumière. A son retour, le voyageur verra que son frère a grandi plus que lui. La raison en est que le temps passe beaucoup plus lentement pour la personne qui voyage à la vitesse de la lumière. Si l'on applique le même exemple à un père qui voyage dans l'espace et son fils resté sur Terre, si le père avait 27 ans lorsqu'il est parti et son fils avait 3 ans, quand le père revient sur Terre 30 années plus tard (temps sur Terre), le fils aura 33 ans mais le père n'aura que 30 ans.205
Nous devrions indiquer que cette relativité du temps n'est pas causée par le ralentissement ou l'accélération des horloges ou la diminution d'un ressort mécanique. Elle est plutôt le résultat de périodes différenciées d'opération du système matériel entier qui opère aussi profondément que des particules sous-atomiques. Autrement dit, le ralentissement du temps n'est pas comme une image diffusée au ralenti pour la personne qui le vit. Dans le cas où le temps ralentit, les battements de cœur de la personne, la reproduction des cellules, les fonctions du cerveau et ainsi de suite, tout fonctionne plus lentement que chez la personne qui bouge lentement sur Terre. La personne continue sa vie quotidienne et ne remarque nullement le ralentissement du temps. Certes, le ralentissement ne devient même pas apparent jusqu'à ce que la comparaison soit faite.
La relativité dans le Coran La conclusion à laquelle nous sommes amenés par les résultats de la science moderne est que le temps n'est pas un fait absolu comme le supposent les matérialistes mais seulement une perception relative. Le plus intéressant est que ce fait, inconnu par la science jusqu'au 20ème siècle, a été dévoilé à l'humanité 14 siècles auparavant dans le Coran. Il y a dans le Coran diverses références à la relativité du temps.
Il est possible de voir le fait scientifiquement prouvé que le temps est une perception psychologique qui dépend des événements, des circonstances et conditions dans beaucoup de versets du Coran. Par exemple, la vie entière d'une personne est un temps très court comme indiqué dans le Coran:
Le jour où Il vous appellera, vous Lui répondrez en Le glorifiant. Vous penserez cependant que vous n'êtes restés (sur terre) que peu de temps. (Sourate al-Isra', 52)
Et le jour où Il les rassemblera, ce sera comme s'ils n'étaient restés (dans leur tombeau) qu'une heure du jour et ils se reconnaîtront mutuellement. Perdants seront alors ceux qui auront traité de mensonge la rencontre d'Allah et ils n'auront pas été bien guidés. (Sourate Yunus, 45)
Dans certains versets, il est indiqué que les gens perçoivent le temps différemment et que les gens parfois peuvent percevoir une période de temps très courte comme interminable. La conversation suivante tenue entre des personnes pendant leur jugement dans l'au-delà en est un bon exemple:
Il dira: "Combien d'années êtes-vous restés sur terre?". Ils diront: "Nous y avons demeuré un jour ou une partie d'un jour. Interroge donc ceux qui comptent." Il dira: "Vous n'y avez demeuré que peu (de temps), si seulement vous saviez." (Sourate al-Mu'minùne, 112-114)
Dans d'autres versets, il est énoncé que le temps peut s'écouler à des cadences différentes dans des circonstances différentes:
Et ils te demandent de hâter (l'arrivée) du châtiment. Jamais Allah ne manquera à sa promesse. Cependant, un jour auprès de ton Seigneur, équivaut à mille ans de ce que vous comptez. (Sourate al-Hajj, 47)
Les anges ainsi que l'Esprit montent vers Lui en un jour dont la durée est de cinquante mille ans. (Sourate al-Ma'arij, 4)
Ces versets sont tous des expressions manifestes de la relativité du temps. Le fait que ce résultat, que la science a compris seulement récemment dans le 20ème siècle, a été communiqué à l'homme 1.400 années auparavant par le Coran est une indication de la révélation du Coran par Dieu, qui inclut l'espace et le temps entiers.
La narration dans beaucoup d'autres versets du Coran révèle que le temps est une perception. C'est particulièrement évident dans les histoires coraniques. Par exemple, Dieu a maintenu les Compagnons de la Grotte, un groupe de croyants mentionnés dans le Coran, dans un sommeil profond pendant plus de trois siècles. Lorsqu'ils se sont réveillés, ces gens pensaient qu'ils n'étaient restés dans cet état que peu de temps et ne pouvaient imaginer combien de temps ils avaient dormi:
Alors, Nous avons assourdi leurs oreilles, dans la caverne pendant de nombreuses années. Ensuite, Nous les avons ressuscités, afin de savoir lequel des deux groupes saurait le mieux calculer la durée exacte de leur séjour. (Sourate al-Kahf, 11-12)
Et c'est ainsi que Nous les ressuscitâmes, afin qu'ils s'interrogent entre eux. L'un parmi eux dit: "Combien de temps avez-vous demeuré là?" Ils dirent: "Nous avons demeuré un jour ou une partie d'un jour". D'autres dirent: "Votre Seigneur sait mieux combien (de temps) vous y avez demeuré... (Sourate al-Kahf, 19)
La situation racontée dans le verset ci-dessous est aussi une preuve que le temps est en vérité une perception psychologique:
Ou comme celui qui passait dans un village désert et dévasté: "Comment Allah va-t-il redonner vie à celui-ci après sa mort?" dit-il. Allah donc le fit mourir et le garda ainsi pendant cent ans. Puis Il le ressuscita en disant: "Combien de temps as-tu demeuré ainsi?" "Je suis resté un jour," dit l'autre, "ou une partie d'une journée." "Non," dit Allah, "tu es resté cent ans. Regarde donc ta nourriture et ta boisson: rien ne s'est gâté; mais regarde ton âne... Et pour faire de toi un signe pour les gens, et regarde ces ossements, comment Nous les assemblons et les revêtons de chair". Et devant l'évidence, il dit: "Je sais qu'Allah est Omnipotent." (Sourate al-Baqarah, 259)
Le verset ci-dessus insiste clairement que le temps n'a pas de prise sur Dieu qui l'a créé. L'homme, en revanche, est lié par le temps qui est ordonné par Dieu. Comme dans le verset, l'homme n'est même pas capable de savoir combien de temps il est resté endormi. Dans un tel état, affirmer que le temps est absolu (comme le font les matérialistes avec leur mentalité tordue), serait très déraisonnable.
Le destin La relativité du temps élucide une question très importante. La relativité est si variable qu'une période de temps qui nous paraît durer des milliards d'années, peut durer seulement une seconde dans une autre dimension. De plus, une période de temps énorme qui pourrait durer du début du monde jusqu'à sa fin, peut ne pas durer qu'une seconde mais juste un instant dans une autre dimension.
C'est l'essence même du concept du destin, un concept qui n'est pas bien compris par la plupart des gens, surtout par les matérialistes, qui le nient complètement. Le destin est la connaissance parfaite de Dieu de tous les événements passés ou à venir. Une majorité de gens se demande comment Dieu peut déjà connaître des événements qui n'ont pas encore été vécus, ce qui les mène à échouer à comprendre l'authenticité du destin. Cependant, "les événements qui ne se sont pas encore produits" ne sont pas encore vécus seulement par nous. Dieu n'est pas lié par le temps ou l'espace car Il les a Lui-même créés. Pour cette raison, le passé, l'avenir et le présent sont les mêmes pour Dieu; pour Lui, tout a déjà eu lieu et est fini.
Lincoln Barnett explique comment la théorie de la relativité générale mène à ce fait mentionné dans The Universe and Dr. Einstein: selon Barnett, l'Univers ne peut être "perçu dans toute majesté que par un intellect cosmique".206 Cette volonté que Barnett appelle "l'intellect cosmique" est la sagesse et la connaissance de Dieu, qui règne sur l'Univers entier. Tout comme nous voyons aisément le début, le milieu et la fin d'une règle et toutes les unités entre eux comme des espaces de bout en bout, Dieu connaît le moment que nous expérimentons depuis son début jusqu'à sa fin. Les gens font l'expérience des incidents seulement lorsque leur temps est arrivé, ils sont alors témoins du destin que Dieu a créé pour eux.
Il est important aussi d'attirer l'attention sur la superficialité de la compréhension erronée du destin répandue dans la société. Cette fausse conviction du destin tient d'une croyance superstitieuse que Dieu a déterminé un "destin" pour chaque homme mais que les gens peuvent parfois changer ces destins. Par exemple, pour un malade qui a rebroussé le chemin de la mort, les gens font des déclarations superficielles du genre "Il a battu son destin". Toutefois, personne n'est capable de changer son destin. La personne qui revient de loin ne meurt pas parce qu'elle n'est pas encore destinée de mourir à ce moment. C'est encore le destin de ces gens qui se mentent à eux-mêmes en disant "j'ai vaincu mon destin" de le dire et de maintenir un tel état d'esprit.
Le destin est la connaissance éternelle de Dieu et pour Dieu, qui connaît le temps comme un moment seul et qui prévaut sur l'espace et le temps entiers, tout est déterminé et fini dans la "destinée". Nous comprenons aussi à travers ce qui est relaté dans le Coran que le temps est une seule unité pour Dieu: certains incidents qui nous paraissent se produire dans l'avenir sont racontés dans le Coran d'une telle manière qu'ils ont déjà eu lieu longtemps auparavant. Par exemple, les versets qui décrivent les comptes que les gens doivent rendre à Dieu dans l'au-delà sont relatés comme des événements qui se sont déjà produits longtemps auparavant:
On souffla alors dans le clairon (de l'Apocalypse) et tous les habitants des cieux et de la terre tombèrent foudroyés sauf ceux que Dieu a bien voulu épargner. Puis on souffla de nouveau et les voilà debout, les yeux grand ouverts. La terre resplendit (à ce moment) de la lumière de son Seigneur. On déposa le Livre et on fit venir les Prophètes et les Martyrs. On jugea entre eux en toute équité et ils ne subissent aucune injustice... On conduisit ceux qui avaient mécru à l'enfer en groupes homogènes... Et l'on conduisit au paradis, en groupes homogènes, ceux qui avaient craint pieusement leur Seigneur... (Sourate az-Zumar, 68-73)
Certains autres versets à ce sujet sont:
Chaque âme vint alors accompagnée d'un conducteur et d'un témoin. (Sourate Qaf, 21).
... en récompense de leur patience, Il leur donna le paradis et soie. Ils y sont accoudés sur des lits à dais et ils n'y voient ni soleil ni froid glacial. (Sourate al-Insan, 12-13)
Et les criminels virent le feu. Ils furent alors convaincus qu'ils allaient y tomber et ils ne trouvèrent nul endroit où le fuir. (Sourate al-Kahf, 53)
Comme nous l'avons vu, les événements qui vont se produire après notre mort (de notre point de vue) sont relatés dans le Coran comme des événements déjà vécus et passés. Dieu n'est pas lié par le temps relatif dans lequel nous sommes confinés. Dieu a décidé ces choses dans l'intemporalité: les gens les ont déjà exécutés et tous ces événements ont été entièrement vécus et sont terminés. Il est imparti dans le verset suivant que chaque événement, qu'il soit grand ou petit, est connu de Dieu et enregistré dans un livre:
Tu ne te trouveras dans aucune situation, tu ne réciteras aucun passage du Coran, vous n'accomplirez aucun acte sans que Nous soyons témoin au moment où vous l'entreprendrez. Il n'échappe à ton Seigneur ni le poids d'un atome sur terre ou dans le ciel, ni un poids plus léger ou plus grand qui ne soit déjà inscrit dans un livre évident. (Sourate Yunus, 61)
L'inquiétude des matérialistes Les problèmes examinés dans ce chapitre, notamment la vérité sur la matière, l'intemporalité, et le vide (néant), sont certes extrêmement clairs. Comme nous l'avons exprimé précédemment, ces notions ne sont absolument pas un genre de philosophie ou une manière de penser, mais des vérités claires comme l'eau de roche et impossibles à nier. En plus du fait que c'est une réalité technique, la preuve logique et rationnelle n'admet aucune autre alternative à ce problème: l'Univers est une entité illusoire avec toutes les matières qui le composent et tous les gens qui y vivent. Il est une collection de perceptions.
Les matérialistes ont eu beaucoup de difficultés à comprendre ce problème. Par exemple, si nous revenons à l'exemple de l'autobus de Politzer: bien que Politzer ait su techniquement qu'il ne pouvait agir sans ses perceptions, il ne pouvait que l'admettre pour certains cas. C'est-à-dire, pour Politzer, les événements ont lieu dans le cerveau jusqu'à ce que l'autobus s'écrase, mais aussitôt que l'accident d'autobus a lieu, les événements s'évacuent du cerveau pour retrouver une réalité physique. Le défaut logique de ce point est très clair. Politzer a fait la même erreur que le philosophe matérialiste Johnson qui disait: "Je frappe la pierre, mon pied me fait mal, donc mon pied existe", et il ne pouvait donc pas comprendre que le choc ressenti après l'impact de l'autobus était en fait aussi une simple perception.
La raison subliminale pour laquelle les matérialistes ne peuvent pas comprendre cette question est leur crainte de la réalité qu'ils devront affronter quand ils auront compris. Lincoln Barnett nous informe que certains scientifiques avaient "discerné" ce sujet:
Avec la réduction faite par les philosophes de toute réalité objective à un monde ombreux de perceptions, les scientifiques sont devenus conscients de la limitation alarmante des sens de l'homme.207
Toute référence sur le fait que la matière et le temps sont des perceptions suscite une grande crainte chez les matérialistes, parce que ce sont les seules notions sur lesquelles ils reposent comme des êtres absolus. Dans un sens, ils vénèrent ces notions comme des idoles parce qu'ils pensent qu'ils ont été créés par la matière et le temps (à travers l'évolution).
Lorsque les matérialistes sentent que l'Univers dans lequel ils pensent vivre, le monde, que leur propre corps, les autres individus, les autres philosophes matérialistes qui influencent leurs idées, bref, que tout, n'est qu'une perception, ils sont saisis par l'horreur. Tout ce dont ils dépendent, tout ce en quoi ils croient, et tout ce à quoi ils ont recours disparaît subitement. Ils tombent dans un désespoir qu'ils ressentiront, dans le sens réel du terme, essentiellement, le Jour du Jugement Dernier tel qu'il est décrit dans le verset: "Ils offriront ce jour-là à Allah la soumission, et ce qu'ils avaient inventé sera perdu pour eux." (Sourate an-Nahl, 87)
A partir de là, les matérialistes essaient de se convaincre eux-mêmes de la réalité de la matière et cherchent à fabriquer des "preuves" à cette fin; ils se cognent la tête contre le mur, donnent des coups dans les pierres, crient mais ne peuvent jamais fuir cette réalité.
Tout comme ils veulent bannir cette idée de leur esprit, ils désirent que les autres personnes s'en débarrassent également. Ils sont aussi conscients que si la vraie nature de la matière était connue des gens en général, le primitivisme de leur propre philosophie et l'ignorance de leur vision du monde seraient mis à jour pour tous, et qu'il n'y aurait plus aucune base sur laquelle ils pourraient rationaliser leurs opinions. Ces craintes sont la raison pour laquelle les faits que nous présentons ici les dérangent tellement.
Dieu énonce que les craintes des incroyants seront intensifiées dans l'au-delà. Le Jour du Jugement Dernier, Il s'adressera à eux ainsi:
Et le jour où Nous les rassemblerons tous puis dirons à ceux qui auront donné des associés: "Où sont donc vos associés que vous prétendiez?" (Sourate al-An'am, 22)
Ensuite, les mécréants seront témoins de la disparition de leurs possessions, enfants et cercle proche qu'ils avaient supposé être réels et pris comme partenaires de Dieu. Dieu nous informe de ce fait dans le verset "vois comment ils mentent à eux-mêmes! Et comment les abandonnent (les associés) qu'ils inventaient!" (Sourate al-An'am, 24).
La récompense des croyants Alors que le fait que le temps et la matière sont une perception alarme les matérialistes, le contraire est vrai pour les véritables croyants. Les gens de foi se réjouissent quand ils ont perçu à jour le secret caché derrière la matière parce que cette réalité est la clé de toutes les questions. Avec cette clé, tous les secrets sont dévoilés. La personne arrive à comprendre aisément beaucoup de problèmes qu'elle avait du mal à saisir auparavant.
Comme nous l'avons précédemment dit, les questions relatives à la mort, au paradis, à l'enfer, à l'au-delà, au changement des dimensions et d'autres questions importantes telles que "Où est Dieu?", "Qu'y avait-il avant Dieu?", "Qui a créé Dieu?", "Combien de temps durera la vie dans les cimetières?", "Où seront le paradis et l'enfer?" et "Où se trouvent actuellement le paradis et l'enfer?" seront facilement résolues. Il sera compris avec quelle sorte de système Dieu a créé l'Univers entier du néant. Si bien qu'avec ce secret, les questions comme "quand" et "où" seront dénudées de sens parce qu'il n'existera plus de temps ni d'espace. Quand la notion du vide sera comprise, l'on comprendra également que l'enfer, le paradis, et la Terre se trouvent tous au même endroit. Si la notion de l'intemporalité est comprise, l'on comprendra également que tous les événements ont lieu au même moment: rien n'est attendu et le temps ne s'écoule pas, parce que tout est déjà arrivé et tout est révolu.
Une fois ce secret dévoilé, le monde ressemble au paradis pour les croyants. Tous les soucis matériels, les anxiétés et les peurs disparaissent. La personne comprend que l'Univers tout entier a un seul Souverain, qui change le monde physique entier comme Il lui plaît et tout ce que ce croyant doit faire est de se tourner vers Lui. Il se soumet alors entièrement à Dieu "en étant dévoué à Son service" (Sourate al-'Imran, 35).
Comprendre ce secret est la meilleure récompense au monde.
Avec ce secret, une autre réalité très importante mentionnée dans le Coran est dévoilée: le fait que "Dieu est plus près de l'homme que sa veine jugulaire" (Sourate Qaf, 16). Comme tout le monde le sait, la veine jugulaire est à l'intérieur du corps. Qu'est-ce qui pourrait être plus près d'une personne que son intérieur? Cette situation peut être expliquée aisément par la réalité du vide. Ce verset peut aussi être mieux compris en assimilant ce secret.
C'est la vérité la plus absolue. Il devrait être établi qu'il n'y a aucun autre assistant et fournisseur pour l'homme que Dieu. Il n'y a rien d'autre à part Dieu; Il est le seul être absolu auprès duquel toute personne peut trouver refuge, le seul être à qui on peut faire appel pour de l'aide et le seul être sur qui compter pour une récompense garantie.
Où que nous soyons, Dieu est présent.
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CHAPITRE 19 LE MENSONGE DE L'EVOLUTION CHAPITRE 19 Les conférences de FRS: activités de l'information du public sur l'évolution La propagande de l'évolution, qui s'est énormément accrue ces derniers temps, est considérée comme une menace sérieuse pour les croyances nationales et les valeurs morales. La Fondation des Recherches Scientifiques, consciente de ce phénomène, a pris sur elle le devoir d'informer le public turc sur la vérité scientifique à ce sujet.
Première conférence - Istanbul Le premier épisode de la série des conférences internationales organisées par la Fondation des Recherches Scientifiques (FRS) a eu lieu en 1998.
Elle s'est tenue à Istanbul le 4 avril, 1998, sous le titre de "L'effondrement de la théorie de l'évolution: le fait de la création". Etaient présents à cette conférence, qui connut un énorme succès, des experts renommés dans le monde entier. Elle avait fourni une plate-forme au sujet de la théorie de l'évolution qui était abordée et réfutée scientifiquement pour la première fois en Turquie. Des gens de toutes les tranches sociales turques avaient assisté à cette conférence, qui avait attiré une grande attention. Ceux qui n'avaient pas pu trouver de place dans la salle, suivaient la conférence en direct, sur les écrans de télévision installés à cet effet.
La conférence réunissait des intervenants célèbres en provenance de Turquie et de l'étranger. Après les discours des membres de la FRS, qui ont révélé les motifs idéologiques sous-jacents de la théorie de l'évolution, un documentaire vidéo préparé par la FRS avait été présenté au public.
Le Dr Duane Gish et Dr Kenneth Cumming, deux mondialement célèbres scientifiques de l'Institute for Creation Research aux Etats-Unis, font autorité dans les domaines de la biochimie et de la paléontologie. Ils ont démontré avec des preuves irréfutables que la théorie de l'évolution n'a aucune validité. Pendant la conférence, un des scientifiques turcs les plus estimés de nos jours, le Dr Cevat Babuna a illustré les miracles dans chaque phase de la création d'un être humain avec une démonstration de diapositives qui a ébranlé les fondements de l'hypothèse du hasard de la théorie de l'évolution.
Deuxième conférence - Istanbul La deuxième conférence internationale de cette série s'est tenue trois mois après la première, le 5 juillet 1998 à la salle de conférence Cemal Resit Rey, de nouveau à Istanbul. Les intervenants, six Américains et un Turc, avaient présenté des exposés démontrant comment la science moderne a réussi à invalider le darwinisme. La salle de conférence Cemal Resit Rey, qui peut recevoir jusqu'à mille personnes, était pleine par une audience très attentive.
Les noms des intervenants et les sujets qu'ils ont abordés à cette conférence sont résumés ci-dessous.
Le professeur Michael P. Girouard, professeur de biologie à l'Université de Southern Louisiana, a expliqué par divers exemples la complexité des protéines, unités fondamentales de la vie, et a conclu qu'elles n'auraient pu exister que grâce à un génie habile dans son discours "Est-il possible que la vie émerge par hasard?".
Le Dr Edward Boudreaux, professeur à l'Université de la Nouvelle Orléans, a signalé dans son discours, "Le génie dans la chimie", que certains éléments chimiques ont dû être délibérément arrangés par la création pour que la vie existe.
Le professeur Carl Fliermans, scientifique largement connu aux Etats-Unis et professeur de microbiologie à l'Université de l'Indiana, qui mène des recherches subventionnées par le Ministère de la Défense américain, sur "la neutralisation des déchets chimiques par les bactéries" a réfuté les revendications évolutionnistes sur le plan microbiologique.
Le professeur Edip Keha, professeur de biochimie, était le seul orateur turc de la conférence. Il a présenté les informations de base sur la cellule avec preuves à l'appui que la cellule n'a pu se créer que grâce à un génie conscient.
Le professeur d'anatomie à l'Université de Washington David Menton, qui a fait un exposé accompagné d'une présentation très intéressante sur ordinateur, a examiné les différences entre les anatomies des plumes d'oiseaux et les écailles des reptiles, pour prouver ainsi l'invalidité de l'hypothèse selon laquelle les oiseaux descendraient des reptiles.
Le professeur Duane Gish, très célèbre expert évolutionniste, a réfuté dans son exposé, intitulé "L'origine de l'homme", la thèse qui avance que l'homme descend du singe.
Le professeur John Morris, président de l'IRC (Institut des Recherches sur la Création) et géologue très réputé, a donné un discours sur les engagements idéologiques et philosophiques à l'origine de la théorie de l'évolution. Il a ajouté que cette théorie a été transformée en un dogme et que ses défenseurs vénèrent le darwinisme avec une ferveur religieuse.
Au terme de ces allocutions, l'audience a vu que l'évolution n'est qu'une croyance dogmatique que la science a invalidée à tous les niveaux. Par ailleurs, les affiches publicitaires de la conférence intitulée "L'effondrement de la théorie de l'évolution: le fait de la création", accrochées dans la réception de la salle de conférence de Cemal Resit Rey avaient attiré un grand nombre de spectateurs. Pour ce salon, 35 posters ont été préparés. Chacun d'entre eux mettait en valeur soit une revendication fondamentale de l'évolution soit une preuve de la création.
Troisième conférence - Ankara La troisième conférence internationale de la série s'est tenue le 12 juillet 1998 à l'hôtel Sheraton à Ankara. Les participants, trois Américains et un Turc y ont présenté les preuves explicites et cohérentes qui prouvent que la science moderne a réussi à invalider le darwinisme.
Même si la salle de conférence de l'hôtel Sheraton Ankara a une capacité de mille personnes, plus de 2.500 personnes ont assisté à cette conférence.
Des écrans ont été installés à l'extérieur de la salle pour ceux qui n'avaient pas pu trouver de place à l'intérieur. L'affiche publicitaire accrochée près de la salle de conférence, titrée "L'effondrement de la théorie de l'évolution: le fait de la création" a attiré une grande audience.
A la fin de la conférence, les intervenants ont été longuement applaudis, ce qui prouve à quel point le public désirait des éclaircissements sur les réalités scientifiques concernant la fourberie de l'évolution et le fait de la création.
Vu le succès de ces conférences internationales, la Fondation des Recherches Scientifiques a commencé à organiser des conférences similaires dans toute la Turquie. 150 conférences se sont tenues, entre août 1998 et 2001, dans différentes villes. La FRS continue sa tournée de conférences dans toutes les régions du pays.
Ils dirent: "Gloire à Toi!
Nous n'avons de savoir que ce que Tu nous donnes.
Certes c'est Toi l'Omniscient, le Sage." (Sourate al-Baqarah, 32)
REFERENCES 1 Cliff, Conner, "Evolution vs. Creationism: In Defense of Scientific Thinking", International Socialist Review (Monthly Magazine Supplement to the Militant), novembre 1980.
2 Ali Demirsoy, Kal?t?m ve Evrim, Ankara: Meteksan Publishing Co., 1984, p. 61.
3 Michael J. Behe, Darwin's Black Box, New York: Free Press, 1996, pp. 232-233.
4 Richard Dawkins, The Blind Watchmaker, Londres: W. W. Norton, 1986, p. 159.
5 Jonathan Wells, Icons of Evolution: Science or Myth? Why Much of What We Teach About Evolution is Wrong, Regnery Publishing, 2000, pp. 235-236.
6 Dan Graves, Science of Faith: Forty-Eight Biographies of Historic Scientists and Their Christian Faith, Grand Rapids, MI, Kregel Resources.
7 Science, Philosophy, And Religion: A Symposium, 1941, CH.13.
8 Max Planck, Where is Science Going?, www.websophia.com/aphorisms/science.html.
9 H. S. Lipson, "A Physicist's View of Darwin's Theory", Evolution Trends in Plants, vol. 2, no. 1, 1988, p. 6.
10 Même si Darwin prétendait que sa théorie était totalement indépendante de celle de Lamarck, il n'en demeure pas moins qu'il s'est progressivement basé sur les affirmations de celui-ci, en l'ocurrence dans la 6ème et dernière édition de L'origine des espèces. En effet, cette dernière version regorge d'exemples inspirés de la théorie de Lamarck sur "l'héritage des traits acquis". Voir Benjamin Farrington, What Darwin Really Said, New York: Schocken Books, 1966, p. 64.
11 Michael Ruse, "Nonliteralist Antievolution", AAAS Symposium: "The New Anti-evolutionism", 13 février 1993, Boston, MA
12 Steven M. Stanley, Macroevolution: Pattern and Process, San Francisco: W. H. Freeman and Co. 1979, pp. 35, 159.
13 Colin Patterson, "Cladistics", Interview avec Brian Leek, Peter Franz, 4 mars 1982, BBC.
14 Jonathan Wells, Icons of Evolution: Science or Myth? Why Much of What We Teach About Evolution is Wrong, Regnery Publishing, 2000, pp. 141-151.
15 Jerry Coyne, "Not Black and White", a review of Michael Majerus's Melanism: Evolution in Action, Nature, 396 (1988), pp. 35-36.
16 Stephen Jay Gould, "The Return of Hopeful Monsters", Natural History, vol. 86, juillet-août 1977, p. 28.
17 Charles Darwin, The Origin of Species: A Facsimile of the First Edition, Harvard University Press, 1964, p. 189.
18 Ibid, p. 177.
19 B. G. Ranganathan, Origins?, Pennsylvania: The Banner Of Truth Trust, 1988.
20 Warren Weaver, "Genetic Effects of Atomic Radiation", Science, vol. 123, juin 29, 1956, p. 1159.
21 Gordon R. Taylor, The Great Evolution Mystery, New York: Harper & Row, 1983, p. 48.
22 Michael Pitman, Adam and Evolution, London: River Publishing, 1984, p. 70.
23 Charles Darwin, The Origin of Species: A Facsimile of the First Edition, Harvard University Press, 1964, p. 179.
24 Ibid, pp. 172, 280.
25 Derek V. Ager, "The Nature of the Fossil Record", Proceedings of the British Geological Association, vol. 87, 1976, p. 133.
26 Mark Czarnecki, "The Revival of the Creationist Crusade", MacLean's, 19 janvier 1981, p. 56.
27 R. Wesson, Beyond Natural Selection, MIT Press, Cambridge, MA, 1991, p. 45.
28 David Raup, "Conflicts Between Darwin and Paleontology", Bulletin, Field Museum of Natural History, vol. 50, janvier 1979, p. 24.
29 Richard Monastersky, "Mysteries of the Orient", Discover, avril 1993, p. 40.
30 Richard Fortey, "The Cambrian Explosion Exploded?", Science, vol. 293, no. 5529, 20 juillet 2001, pp. 438-439.
31 Ibid.
32 Richard Dawkins, The Blind Watchmaker, London: W. W. Norton 1986, p. 229.
33 Douglas J. Futuyma, Science on Trial, New York: Pantheon Books, 1983, p. 197.
34 Charles Darwin, The Origin of Species: A Facsimile of the First Edition, Harvard University Press, 1964, p. 302.
35 Stefan Bengston, Nature, vol. 345, 1990, p. 765.
36 The New Animal Phylogeny: Reliability And Implications, Proc. of Nat. Aca. of Sci., 25 avril 2000, vol. 97, no. 9, pp. 4453-4456.
37 Ibid.
38 Gerald T. Todd, "Evolution of the Lung and the Origin of Bony Fishes: A Casual Relationship", American Zoologist, vol. 26, no. 4, 1980, p. 757.
39 R. L. Carroll, Vertebrate Paleontology and Evolution, New York: W. H. Freeman and Co. 1988, p. 4.
40 Edwin H. Colbert, M. Morales, Evolution of the Vertebrates, New York: John Wiley and Sons, 1991, p. 99.
41 Jean-Jacques Hublin, The Hamlyn Encyclop?dia of Prehistoric Animals, New York: The Hamlyn Publishing Group Ltd., 1984, p. 120.
42 Jacques Millot, "The Coelacanth", Scientific American, vol. 193, décembre 1955, p. 39.
43 Bilim ve Teknik, novembre 1998, no. 372, p. 21.
44 Robert L. Carroll, Vertebrate Paleontology and Evolution, New York: W. H. Freeman and Co., 1988, p. 198.
45 Engin Korur, "G?zlerin ve Kanatlar?n S?rr?" (Le mystère des yeux et des ailes), Bilim ve Teknik, no. 203, octobre 1984, p. 25.
46 Nature, vol. 382, 1 août 1996, p. 401.
47 Carl O. Dunbar, Historical Geology, New York: John Wiley and Sons, 1961, p. 310.
48 L. D. Martin, J. D. Stewart, K. N. Whetstone, The Auk, vol. 98, 1980, p. 86.
49 Ibid, p. 86; L. D. Martin "Origins of Higher Groups of Tetrapods", Ithaca, New York: Comstock Publishing Association, 1991, pp. 485, 540.
50 S. Tarsitano, M. K. Hecht, Zoological Journal of the Linnaean Society, vol. 69, 1985, p. 178; A. D. Walker, Geological Magazine, vol. 177, 1980, p. 595.
51 Pat Shipman, "Birds do it... Did Dinosaurs?", New Scientist, 1 février 1997, p. 31.
52 "Old Bird", Discover, 21 mars 1997.
53 Ibid.
54 Pat Shipman, "Birds Do It... Did Dinosaurs?", p. 28.
55 S. J. Gould & N. Eldredge, Paleobiology, vol. 3, 1977, p. 147.
56 Pat Shipman, "Birds Do It... Did Dinosaurs?", p. 28.
57 Ibid.
58 Roger Lewin, "Bones of Mammals, Ancestors Fleshed Out", Science, vol. 212, 26 juin 1981, p. 1492.
59 George Gaylord Simpson, Life Before Man, New York: Time-Life Books, 1972, p. 42.
60 R. Eric Lombard, "Review of Evolutionary Principles of the Mammalian Middle Ear, Gerald Fleischer", Evolution, vol. 33, décembre 1979, p. 1230. 61 David R. Pilbeam, "Rearranging Our Family Tree", Nature, juin 1978, p. 40.
62 Earnest A. Hooton, Up From The Ape, New York: McMillan, 1931, p. 332.
63 Malcolm Muggeridge, The End of Christendom, Grand Rapids, Eerdmans, 1980, p. 59.
64 Stephen Jay Gould, "Smith Woodward's Folly", New Scientist, 5 février 1979, p. 44.
65 Kenneth Oakley, William Le Gros Clark & J. S, "Piltdown", Meydan Larousse, vol. 10, p. 133.
66 Stephen Jay Gould, "Smith Woodward's Folly", New Scientist, 5 avril 1979, p. 44.
67 W. K. Gregory, "Hesperopithecus Apparently Not An Ape Nor A Man", Science, vol. 66, décembre 1927, p. 579.
68 Philips Verner Bradford, Harvey Blume, Ota Benga: The Pygmy in The Zoo, New York: Delta Books, 1992.
69 David Pilbeam, "Humans Lose an Early Ancestor", Science, avril 1982, pp. 6-7.
70 Solly Zuckerman, Beyond The Ivory Tower, New York: Toplinger Publications, 1970, pp. 75-94.
71 Charles E. Oxnard, "The Place of Australopithecines in Human Evolution: Grounds for Doubt", Nature, vol. 258, p. 389.
72 Fred Spoor, Bernard Wood, Frans Zonneveld, "Implication of Early Hominid Labryntine Morphology for Evolution of Human Bipedal Locomotion", Nature, vol. 369, 23 juin 1994, pp. 645-648.
73 Holly Smith, American Journal of Physical Antropology, vol. 94, 1994, pp. 307-325.
74 Fred Spoor, Bernard Wood, Frans Zonneveld, "Implication of Early Hominid Labryntine Morphology for Evolution of Human Bipedal Locomotion", Nature, vol. 369, 23 juin 1994, pp. 645-648.
75 Tim Bromage, New Scientist, vol. 133, 1992, pp. 38-41.
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77 C. L. Brace, H. Nelson, N. Korn, M. L. Brace, Atlas of Human Evolution, 2.b. New York: Rinehart and Wilson, 1979.
78 Alan Walker, Scientific American, vol. 239 (2), 1978, p. 54.
79 Bernard Wood, Mark Collard, "The Human Genus", Science, vol. 284, no. 5411, 2 avril 1999, pp. 65-71.
80 Marvin Lubenow, Bones of Contention, Grand Rapids, Baker, 1992, p. 83.
81 Boyce Rensberger, The Washington Post, 19 novembre 1984.
82 Ibid.
83 Richard Leakey, The Making of Mankind, London: Sphere Books, 1981, p. 62.
84 Marvin Lubenow, Bones of Contention, Grand Rapids, Baker, 1992. p. 136.
85 Pat Shipman, "Doubting Dmanisi", American Scientist, novembre-décembre 2000, p. 491.
86 Erik Trinkaus, "Hard Times Among the Neanderthals", Natural History, vol. 87, décembre 1978, p. 10; R. L. Holloway, "The Neanderthal Brain: What Was Primitive", American Journal of Physical Anthropology Supplement, vol. 12, 1991, p. 94.
87 Alan Walker, Science, vol. 207, 1980, p. 1103.
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93 A. J. Kelso, Physical Anthropology, 1.b., 1970, pp. 221; M. D. Leakey, Olduvai Gorge, vol. 3, Cambridge: Cambridge University Press, 1971, p. 272.
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100 Solly Zuckerman, Beyond The Ivory Tower, New York: Toplinger Publications, 1970, p. 19.
101 Robert Locke, "Family Fights" Discovering Archaeology, juillet/août 1999, pp. 36-39.
102 Ibid.
103 Henry Gee, In Search of Time: Beyond the Fossil Record to a New History of Life, New York, The Free Press, 1999, pp. 126-127.
104 W. R. Bird, The Origin of Species Revisited, Nashville: Thomas Nelson Co., 1991, pp. 298-99.
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106 Ali Demirsoy, Kal?t?m ve Evrim, Ankara: Meteksan Publishing Co., 1984, p. 64.
107 W. R. Bird, The Origin of Species Revisited, Nashville: Thomas Nelson Co., 1991, p. 304.
108 Ibid, p. 305.
109 J. D. Thomas, Evolution and Faith, Abilene, TX, ACU Press, 1988. pp. 81-82.
110 Robert Shapiro, Origins: A Sceptics Guide to the Creation of Life on Earth, New York, Summit Books, 1986. p.127.
111 Fred Hoyle, Chandra Wickramasinghe, Evolution from Space, New York, Simon & Schuster, 1984, p. 148.
112 Ibid, p. 130.
113 Fabbri Britannica Bilim Ansiklopedisi (Encyclopédie Fabbri Britannica Science), vol. 2, no. 22, p. 519.
114 Richard B. Bliss & Gary E. Parker, Origin of Life, California: 1979, p. 14.
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119 Richard B. Bliss & Gary E. Parker, Origin of Life, California, 1979, p. 25.
120 W. R. Bird, The Origin of Species Revisited, Nashville: Thomas Nelson Co., 1991, p. 325.
121 Richard B. Bliss & Gary E. Parker, Origin of Life, California: 1979, p. 25.
122 Ibid.
123 S. W. Fox, K. Harada, G. Kramptiz, G. Mueller, "Chemical Origin of Cells", Chemical Engineering News, 22 juin 1970, p. 80.
124 Frank B. Salisbury, "Doubts about the Modern Synthetic Theory of Evolution", American Biology Teacher, septembre 1971, p. 336.
125 Paul Auger, De la physique théorique à la biologie, 1970, p. 118.
126 Francis Crick, Life Itself: It's Origin and Nature, New York, Simon & Schuster, 1981, p. 88.
127 Ali Demirsoy, Kal?t?m ve Evrim, Ankara: Meteksan Publishing Co., 1984, p. 39.
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142 Jeremy Rifkin, Entropy: A New World View, p. 55.
143 Pour plus d'informations, voir Stephen C. Meyer, "The Origin of Life and the Death of Materialism", The Intercollegiate Review, 32, no. 2, printemps 1996.
144 Charles B. Thaxton, Walter L. Bradley & Roger L. Olsen, The Mystery of Life's Origin: Reassessing Current Theories, 4ème édition, Dallas, 1992. chapitre 9, p. 134.
145 Ilya Prigogine, Isabelle Stengers, Order Out of Chaos, New York, Bantam Books, 1984, p. 175.
146 Robert Shapiro, Origins: A Sceptics Guide to the Creation of Life on Earth, Summit Books, New York: 1986, p. 207.
147 Pierre-P Grassé, Evolution of Living Organisms, New York: Academic Press, 1977, p. 103.
148 Ibid, p. 107.
149 Norman Macbeth, Darwin Retried: An Appeal to Reason, Boston: Gambit, 1971, p. 101.
150 Loren C. Eiseley, The Immense Journey, Vintage Books, 1958, p. 186.
151 Charles Darwin, The Origin of Species: A Facsimile of the First Edition, Harvard University Press, 1964, p. 184.
152 Norman Macbeth, Darwin Retried: An Appeal to Reason, Harvard Common Press, New York: 1971, p. 33.
153 Ibid, p. 36.
154 Loren Eiseley, The Immense Journey, Vintage Books, 1958. p. 227.
155 Dr. Lee Spetner, "Lee Spetner/Edward Max Dialogue: Continuing an exchange with Dr. Edward E. Max", 2001,
http://www.trueorigin.org/spetner2.asp
156 Ibid.
157 Ibid.
158 Francisco J. Ayala, "The Mechanisms of Evolution", Scientific American, vol. 239, septembre 1978, p. 64.
159 Dr. Lee Spetner, "Lee Spetner/Edward Max Dialogue: Continuing an exchange with Dr. Edward E. Max", 2001, http://www.trueorigin.org/spetner2.asp
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169 Michael Denton, Evolution: A Theory in Crisis, London: Burnett Books, 1985, pp. 290-91.
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173 Ibid.
174 Jonathan Wells, Icons of Evolution, Regnery Publishing, 2000, p. 51.
175 G. G. Simpson, W. Beck, An Introduction to Biology, New York, Harcourt Brace and World, 1965, p. 241.
176 Keith S. Thompson, "Ontogeny and Phylogeny Recapitulated", American Scientist, vol. 76, mai-juin 1988, p. 273.
177 Francis Hitching, The Neck of the Giraffe: Where Darwin Went Wrong, New York: Ticknor and Fields 1982, p. 204.
178 Richard Lewontin, "The Demon-Haunted World", The New York Review of Books, 9 janvier 1997, p. 28.
179 Robert Shapiro, Origins: A Sceptics Guide to the Creation of Life on Earth, Summit Books, New York: 1986, p. 207.
180 Hoimar Von Dithfurt, Im Anfang War Der Wasserstoff (Secret Night of the Dinosaurs), vol. 2, p. 64.
181 Ali Demirsoy, Kal?t?m ve Evrim, Ankara: Meteksan Publishing Co., 1984, p. 61.
182 Ibid, p. 61.
183 Ibid, p. 94.
184 Frederick Vester, Denken, Lernen, Vergessen, vga, 1978, p. 6.
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205 Paul Strathern, The Big Idea: Einstein and Relativity, Arrow Books, 1997, p. 57
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