LES ARCHIVES FOSSILES REFUTENT L'EVOLUTION L'ATLAS DE LA CREATION Volume 2
L'ATLAS DE LA CREATION Volume 2 HARUN YAHYA Publié en août 2007 EDITIONS GLOBAL Talatpasa Mah. Emirgazi Caddesi Ibrahim Elmas Is Merkezi A Blok Kat 4 Okmeydani - Istanbul / Turquie Tél : (+90 212) 222 00 88 Imprimé en Turquie Secil Ofset 100. Yil Mah. MAS-SIT Matbaacilar Sitesi 4. Cadde No: 77 Bagcilar-Istanbul / Turquie Tél : (+90 212) 629 06 15 www.harunyahya.com/fr - www.harunyahya.fr contact@harunyahya.org A L'ATTENTION DU LECTEUR Dans tous les livres de l'auteur, les questions liées à la foi sont expliquées à la lumière des versets coraniques et les gens sont invités à connaître la parole de Dieu et à vivre selon Ses préceptes. Tous les sujets qui concernent les versets de Dieu sont expliqués de telle façon à ne laisser planer ni doute, ni questionnement dans l'esprit du lecteur. Par ailleurs, le style sincère, simple et fluide employé permet à chacun, quel que soit son âge ou son appartenance sociale, d'en comprendre facilement la lecture. Ces écrits efficaces et lucides permettent également leur lecture d'une seule traite. Même ceux qui rejettent vigoureusement la spiritualité resteront sensibles aux faits rapportés dans ces livres et ne peuvent réfuter la véracité de leur contenu.
Ce livre et tous les autres travaux de l'auteur peuvent être lus individuellement ou être abordés lors de conversations en groupes. Les lecteurs qui désirent tirer le plus grand profit des livres trouveront le débat très utile dans le sens où ils seront en mesure de comparer leurs propres réflexions et expériences à celles des autres.
Par ailleurs, ce sera un grand service rendu à la religion que de contribuer à faire connaître et faire lire ces livres, qui ne sont écrits que dans le seul but de plaire à Dieu. Tous les livres de l'auteur sont extrêmement convaincants. De ce fait, pour ceux qui souhaitent faire connaître la religion à d'autres personnes, une des méthodes les plus efficaces est de les encourager à les lire.
Dans ces livres, vous ne trouverez pas, comme dans d'autres livres, les idées personnelles de l'auteur ou des explications fondées sur des sources douteuses. Vous ne trouverez pas non plus des propos qui sont irrespectueux ou irrévérencieux du fait des sujets sacrés qui sont abordés. Enfin, vous n'aurez pas à trouver également de comptes-rendus désespérés, pessimistes ou suscitant le doute qui peut affecter et troubler le cœur.
A PROPOS DE L'AUTEUR Adnan Oktar, qui écrit sous le pseudonyme HARUN YAHYA, est né à Ankara en 1956. Il a effectué des études artistiques à l'Université Mimar Sinan d'Istanbul, et a étudié la philosophie à l'Université d'Istanbul. Depuis les années 80, il a publié de nombreux ouvrages sur des sujets politiques, scientifiques et liés à la foi. Harun Yahya est devenu célèbre pour avoir remis en cause la théorie de l'évolution et dénoncé l'imposture des évolutionnistes. Il a également mis en évidence les liens occultes qui existent entre le darwinisme et les idéologies sanglantes du 20ème siècle, telles que le fascisme et le communisme.
Les ouvrages de Harun Yahya, qui ont été traduits en 57 langues, constituent une collection de plus de 45.000 pages avec 30.000 illustrations.
Son pseudonyme est constitué des noms "Harun" (Aaron) et "Yahya" (Jean), en mémoire de ces deux prophètes estimés qui ont tous deux lutté contre le manque de foi de leurs peuples. Le sceau du Prophète (paix et bénédiction sur lui) qui figure sur la couverture des livres de l'auteur, revêt un caractère symbolique lié à leur contenu. Ce sceau signifie que le Coran est le dernier Livre de Dieu, Son ultime parole, et que notre Prophète (paix et bénédiction sur lui)) est le dernier maillon de la chaîne prophétique. En se référant au Coran et à la Sounna, l'auteur s'est fixé comme objectif d'anéantir les arguments des tenants des idéologies irréligieuses, pour réduire au silence les objections soulevées contre la religion. Le Prophète (paix et bénédiction sur lui) a atteint les plus hauts niveaux de la sagesse et de la perfection morale, c'est pourquoi son sceau est utilisé avec l'intention de rapporter le dernier mot.
Tous les travaux de l'auteur sont centrés sur un seul objectif : communiquer aux autres le message du Coran, en les incitant à réfléchir à des questions liées à la foi, telles que l'existence de Dieu, Son unicité, l'au-delà, et en exposant les fondations faibles et les idéologies perverses des systèmes irréligieux.
L'œuvre de Harun Yahya est connue à travers de nombreux pays, de l'Inde aux ?tats-Unis, de la Grande-Bretagne à l'Indonésie, de la Pologne à la Bosnie, de l'Espagne au Brésil, de la Malaisie à l'Italie, de la France à la Bulgarie et à la Russie.
Certains de ses livres sont disponibles dans les langues suivantes : l'anglais, le français, l'allemand, l'espagnol, l'italien, le portugais, l'urdu, l'arabe, l'albanais, le chinois, le swahili, le hausa, le divehi (parlé à l'île Maurice), le russe, le serbo-croate (bosniaque), le polonais, le malais, l'ouïgour, l'indonésien, le bengali, le danois et le suédois et de nombreux lecteurs du monde entier les apprécient.
Ces ouvrages ont permis à de nombreuses personnes d'attester de leur croyance en Dieu, et à d'autres d'approfondir leur foi. La sagesse et le style sincère et fluide de ces livres confèrent à ces derniers une touche distinctive qui ne peut manquer de frapper ceux qui les lisent ou qui sont amenés à les consulter. Ceux qui réfléchissent sérieusement sur ces livres ne peuvent plus soutenir l'athéisme ou toute autre idéologie et philosophie matérialiste, étant donné que ces ouvrages sont caractérisés par une efficacité rapide, des résultats définis et l'irréfutabilité. Même s'il y a toujours des personnes qui le font, ce sera seulement une insistance sentimentale puisque ces livres réfutent telles idéologies depuis leurs fondations. Tous les mouvements de négation contemporains sont maintenant vaincus de point de vue idéologique, grâce aux livres écrits par Harun Yahya. L'auteur ne tire pas de fierté personnelle de son travail ; il espère seulement être un support pour ceux qui cherchent à cheminer vers Dieu. Aucun bénéfice matériel n'est recherché dans la publication de ces livres.
Ceux qui encouragent les autres à lire ces livres, à ouvrir les yeux du cœur et à devenir de meilleurs serviteurs de Dieu rendent un service inestimable.
Par contre, encourager des livres qui créent la confusion dans l'esprit des gens, qui mènent au chaos idéologique et qui, manifestement, ne servent pas à ôter des cœurs le doute, s'avère être une grande perte de temps et d'énergie. Il est impossible, pour les nombreux ouvrages écrits dans le seul but de mettre en valeur la puissance littéraire de leurs auteurs, plutôt que de servir le noble objectif d'éloigner les gens de l'égarement, d'avoir un impact si important. Ceux qui douteraient de ceci se rendront vite compte que Harun Yahya ne cherche à travers ses livres qu'à vaincre l'incrédulité et à diffuser les valeurs morales du Coran. Le succès et l'impact de cet engagement sont évidents dans la conviction des lecteurs.
Il convient de garder à l'esprit un point essentiel : la raison des cruautés incessantes, des conflits et des souffrances dont la majorité des gens sont les perpétuelles victimes, est la prédominance de l'incroyance sur cette terre. On ne pourra mettre fin à cette triste réalité qu'en bâtissant la défaite de l'incrédulité et en sensibilisant le plus grand nombre aux merveilles de la création ainsi qu'à la morale coranique, pour que chacun puisse vivre en accord avec elle. En observant l'état actuel du monde qui ne cesse d'aspirer les gens dans la spirale de la violence, de la corruption et des conflits, il apparaît vital que ce service rendu à l'humanité le soit encore plus rapidement et efficacement. Sinon, il se pourrait bien que les dégâts causés soient irréversibles.
Les livres de Harun Yahya, qui assument le rôle principal dans cet effort, constitueront par la volonté de Dieu un moyen par lequel les gens atteindront au 21ème siècle la paix, la justice et le bonheur promis dans le Coran.
LES ARCHIVES FOSSILES REFUTENT L'EVOLUTION INTRODUCTION Dans quasi toutes les écoles du monde, les manuels de biologie utilisés à des fins pédagogiques rapportent une histoire de la vie fausse. Les étudiants apprennent sous le titre de "la théorie de l'évolution", en réalité, des mécanismes totalement déficients, des preuves falsifiées, des illustrations et des croquis conjecturaux, des fossiles mal-interprétés et une histoire des êtres vivants fallacieuse.
Ce mythe, sujet de nombreux livres et de cours répétés un nombre indéfini de fois, est considéré si factuel que rares sont ceux qui expriment le moindre doute sur la véracité de l'évolution. Les étudiants s'imaginent tous avoir reçu une éducation fiable qui leur sera utile au cours de leur vie. Ils seraient étonnés d'apprendre qu'un mensonge sur un thème aussi important que le véritable sens de la vie leur a été enseigné sous couvert scientifique.
Le fait est qu'un effort déterminé est fait pour imposer ce mensonge au public et le répandre dans le monde entier. Ce mensonge est une invention de toute pièce, enseigné dans les écoles. Des preuves fabriquées et des histoires erronées à propos de l'histoire de la vie sont véhiculées par la plupart des médias. Les experts en la matière, parfois même les gagnants des prix Nobel, épousent le mensonge en défendant cette tromperie.
"L'histoire de la vie" enseignée par les instructeurs depuis tant d'années est un scénario falsifié - une alliance perpétuant à travers le monde la supercherie coordonnée de l'évolution.
La force croissante de cette alliance et de son emprise sur les manuels scolaires et les médias s'explique par sa base matérialiste. Le darwinisme, nourri par la perspective matérialiste, qui domine actuellement le monde, se renforce et est mis en avant grâce à la même idéologie. Les matérialistes ont peu de scrupules à présenter des preuves falsifiées au public. L'objectif de cette politique étendue est évident : détourner les hommes de la foi en Dieu, de nier Son existence et de dépeindre la matière comme unique réalité absolue !
Les darwinistes continuent à ignorer que les êtres vivants ont été créés ! Il n'existe rien d'assimilable à l'évolution dans l'histoire de la vie.
Dieu est le Créateur et le Seigneur de toutes choses. Il crée la matière et donne la vie à toutes les entités. Il n'y a pas d'autre Créateur en dehors de Dieu, et pas d'autre puissance en dehors de Lui. Par conséquent, seules des preuves de la création sur terre existent.
Les darwinistes se heurtent à ces preuves dans toutes les recherches qu'ils entreprennent pour tenter de prouver l'évolution. Leur tentative est un échec, car il n'y a pas de preuve que l'évolution a bien eu lieu. Ils se retrouvent constamment face à la création soudaine, complexe et sublime. Les preuves fausses ne soutiennent pas une théorie fausse. Au contraire, elles la rendent encore moins solide et moins fiable. Au nom de la survie du matérialisme, les darwinistes persistent toutefois dans leurs méthodes trompeuses, comme enfermés dans un cercle vicieux.
Mais tout ceci arrive enfin à son terme. Le concept a été détruit par de nombreuses preuves, notamment par les "fossiles vivants" dont le nombre augmente chaque jour. Une forme de vie restée identique pendant 150 millions d'années, ou qui n'a pas changé même au cours de 300 millions d'années, élimine définitivement le scénario de l'évolution. Des millions d'espèces vivantes, à propos desquelles de nombreux scénarios évolutionnistes furent inventés, illustrent l'absence d'évolution dans les fossiles laissés par leurs ancêtres. Les êtres vivants que nous observons aujourd'hui auraient dû, selon les darwinistes subir l'évolution. Pourtant les spécimens de fossiles de ces espèces identiques étayent le fait qu'elles n'ont jamais subi une quelconque évolution.
Les fossiles vivants sont des preuves si puissantes qu'ils anéantissent toutes les affirmations darwinistes, réfutant ainsi le non-sens de l'évolution enseigné dans les manuels. Ils remettent totalement en question les fausses reconstitutions "intermédiaires" dans tous les musées de l'évolution, et démontrent que les scénarios imaginaires évolutionnistes dans les divers livres et articles darwinistes ne sont que des fabrications.
Les darwinistes s'évertuent à ignorer ces preuves sans pour autant réussir à les éliminer. Les fossiles vivants, dont on découvre chaque jour davantage de spécimens, ont, en effet, déjà aboli la thèse de l'évolution.
Ce livre présente ces faits importants ainsi que l'embarras des darwinistes face aux preuves. Vous verrez comment cette supercherie se désagrège depuis l'époque de Charles Darwin, auteur de cette théorie. Les exemples de fossiles vivants illustrés dans ce livre ne représentent qu'une infime partie des preuves invalidant cette duperie. Des nombreux spécimens de "fossiles vivants" sont découverts régulièrement dans presque toutes les strates sédimentaires, un seul, néanmoins, suffit à réfuter le darwinisme.
La loi de Dieu anéantit l'ordre darwiniste :
Ou bien cherchent-ils à tramer quelque intrigue ? Ce sont ceux qui ont mécru qui sont les victimes de leurs propres intrigues. Ou ont-ils une autre divinité à part Dieu ? Que Dieu soit glorifié et purifié de tout ce qu'ils associent ! Et s'ils voient tomber des fragments du ciel, ils disent : "Ce sont des nuages superposés." Laisse-les donc, jusqu'à ce qu'ils rencontrent leur jour où ils seront foudroyés. Le jour où leurs intrigues ne leur serviront à rien, et où ils ne seront pas secourus. (Sourate at-Tur, 42-46)
DARWIN S'EST TROMPE: LES ESPECES N'ONT JAMAIS CHANGE Le plus grand problème auquel il (Darwin) dut probablement faire face était les moyens par lesquels les caractéristiques adaptatives furent transmises de génération en génération, car les principes de la génétique n'avaient pas encore été découverts à l'époque de la mort de Darwin. Un second problème qu'il ne put résoudre s'apparentait à la nature des archives fossiles.1
Darwin donna le nom de "théorie de l'évolution" à l'hypothèse qu'il développa, sur les deux attentes décrites par le paléontologue évolutionniste Douglas Ward dans l'extrait cité ci-dessus.
Sa première supposition était que les gènes donnant naissance à des caractéristiques différentes pouvaient être transmis, d'une manière imaginaire, aux générations suivantes, conduisant ainsi à des changements parmi les espèces. Il conjecturait, par ailleurs, que ces séries de changements imaginaires pouvaient être préservés dans les archives fossiles.
Darwin pouvait aisément prétendre que des changements s'opéraient dans les traits anatomiques d'un être vivant et qu'ils étaient ensuite transmis aux générations subséquentes, s'ensuivant alors une nouvelle espèce. Dans les années 1850, lorsque Darwin présenta ses idées, la science en était encore à ses balbutiements. L'étude de la génétique n'était pas encore née. La complexité des cellules et des chromosomes, sans parler de l'ADN, restait encore à être découverte. La structure glorieuse des gènes déterminant toutes les caractéristiques d'un être vivant, les données contenues dans ces gènes et leur complexité étaient alors complètement inconnues.
Il était, par conséquent, facile pour Darwin de croire que des fossiles quelque part sur terre allaient venir confirmer ces changements hypothétiques au sein des espèces. D'après lui, les fossiles de formes intermédiaires existaient dans les couches géologiques, mais n'avaient pas été mis à jour. A cette époque, le nombre de spécimens de fossiles extraits des roches était très limité. Etant donné qu'aucune forme intermédiaire n'avait été découverte, Darwin s'attendait à ce qu'à l'avenir on voie apparaître ces "liens manquants" imaginaires. Il suffisait pour cela de temps et d'études soignées.
Darwin érigea sa théorie sur deux hypothèses de base, mais un examen précis ne révèle ni preuve ni observation, parce que la théorie de l'évolution fut avancée pour des raisons totalement idéologiques et non scientifiques. Elle fut inventée pour détourner les hommes de leur foi en Dieu et pour leur offrir une soi-disant alternative au fait de la création. Il s'agit en fait d'une adaptation de l'histoire naturelle de la logique matérialiste instillée à travers le monde à cet effet. Le fait d'associer la théorie à la science facilita son acceptation, en raison notamment du stade primitif de la science à cette époque. L'illogisme de la théorie était clair, mais les standards scientifiques étaient alors tels que les preuves de la faiblesse de la théorie ne pouvaient encore être comprises.
Le siècle et demi qui suivit fournit rapidement d'innombrables preuves scientifiques démontrant l'invalidité de l'hypothèse de Darwin. Les données révélées par la génétique éradiquent complètement l'idée d'espèces "descendant" d'autres espèces à travers des changements minimes graduels. Les gènes, comme nous le savons aujourd'hui, sont extrêmement complexes et délicats. Une quelconque mutation peut avoir un effet inverse et dommageable sur eux. Il est, par conséquent, impossible que des changements aléatoires totalement inconscients se produisent dans les gènes de sorte que la structure d'un organisme se transforme en une autre avec différentes fonctions.
Les archives fossiles représentent également une déception majeure pour les darwinistes. Aucun fossile de forme intermédiaire n'a été découvert contrairement aux attentes de Darwin. L'idée que les archives fossiles sont "inadéquates" ne fait désormais plus partie du credo darwiniste, parce que la terre a fourni la plupart des spécimens existants. Une grande partie de la planète a été fouillée. La paléontologie révèle plutôt qu'aucun exemple de "transition" n'existe. Les êtres vivants qui existaient il y a des millions d'années n'ont jamais changé depuis tout ce temps.
Le paléontologue évolutionniste de l'Université d'Harvard Stephen Jay Gould affirme ouvertement que Darwin était, en réalité, conscient de ce point lorsqu'il écrivit :
Les archives fossiles ont causé à Darwin davantage de peine que de joie.2
Les évolutionnistes Niles Eldredge et Ian Tattershall du Musée Américain d'histoire naturelle ont décrit leur position en ces termes : … Que des sortes individuelles de fossiles soient notoirement restées identiques au cours de leur occurrence dans les archives fossiles étaient un fait déjà connu par les paléontologues bien avant que Darwin ne publie son Origine. Darwin, lui-même,… prophétisa que les générations futures de paléontologues allaient combler ces fossés par des recherches diligentes… 120 ans de recherches paléontologiques plus tard, il est devenu très clair que les archives fossiles ne confirmeront pas cette partie des prédictions de Darwin, ni celles de maigres archives fossiles. Les archives fossiles montrent simplement que cette prédiction est fausse.
L'observation que les espèces sont des entités incroyablement conservatrices et statiques au cours de longues périodes, a toutes les qualités des nouveaux vêtements de l'empereur : tout le monde le savait, mais préférait l'ignorer. Les paléontologues, confrontés à des archives récalcitrantes refusant de céder au schéma prédit par Darwin, se contentèrent simplement de tourner la tête.3
En résumé, Darwin défendit sa théorie de l'évolution en ignorant délibérément toutes ces impossibilités, alors qu'elles étaient tout à fait connues à l'époque. Scientifiquement, il n'existe pas de changements génétiques utiles se produisant aléatoirement chez les espèces, ni de transmissions de ces mêmes changements aux générations suivantes. Les fossiles n'indiquent pas de tels changements et ne proposent pas la moindre cellule de l'une de ces formes intermédiaires hypothétiques qui auraient dû exister au cours des centaines de millions d'années.
Ceci étant, quelles preuves scientifiques maintiennent la théorie de l'évolution en vie ?
Il n'y en a pas ! Cela montre une fois de plus que les raisons en faveur du darwinisme sont idéologiques plutôt que scientifiques. Le protocole scientifique requiert qu'une hypothèse soit d'abord affirmée, ensuite celle-ci passe au stade de règle, uniquement après avoir été soutenue par des preuves. Cependant, ce schéma ne fut pas respecté pour la théorie de l'évolution, car pas une seule preuve ne vient étayer la théorie. Néanmoins, elle subsiste dans les manuels et apparaît régulièrement dans les médias, de manière très trompeuse. Elle est protégée par des lois et préservée par la logique suivante : "Elle est immuable et aucune décision à son encontre ne peut être formulée." La seule raison de tout cela est que la théorie de l'évolution est une croyance dogmatique, et non une thèse scientifique.
Les archives fossiles réfutent constamment les affirmations du darwinisme et pointent vers le fait de la création. Tous les efforts des darwinistes pour prouver le contraire ont abouti à l'échec. Les preuves issues des roches sédimentaires déclarent ouvertement que les êtres vivants n'ont pas subi d'évolution. Deux des plus grandes preuves sont l'absence de fossiles de formes intermédiaires et la stagnation dans les archives fossiles mêmes.
LES FOSSILES DE FORMES INTERMEDIAIRES N'EXISTENT PAS L'évolutionniste Dr. David Raup, conservateur du Musée Field d'histoire naturelle à Chicago dit :
La théorie de la sélection naturelle de Darwin a toujours été étroitement liée aux preuves provenant de fossiles et la plupart des gens supposent probablement que les fossiles constituent une part très importante de l'argument général en faveur des interprétations darwinistes de l'histoire de la vie. Malheureusement, cela n'est pas strictement vrai.4
Les visiteurs d'un quelconque musée d'histoire naturelle se retrouvent face à une intense propagande évolutionniste. Y sont exposés des reconstitutions imaginaires et de faux os fabriqués à la main, supposés appartenir à nos prétendus ancêtres. Le moindre fragment fossilisé d'un être ayant vécu jadis, qui ne représente en soi nullement une preuve de l'évolution, est toutefois présenté comme une preuve hautement importante de forme intermédiaire de la transition imaginaire du poisson en amphibien. Une côte qui confirmerait davantage le fait de la création est exhibée avec une immense fierté comme preuve de l'évolution. Se basant sur les descriptions détaillées des prétendus fossiles et les noms latins qui leur sont attribués, ceux qui examinent ces pièces sont convaincus d'avoir affaire à un fait évolutionniste. Or le véritable objectif du musée est de donner l'impression que quelque chose existe alors qu'elle n'a jamais existé et de faire la propagande à propos de quelque chose d'inexistant.
Les évolutionnistes s'imaginent atteindre leurs buts à travers ces méthodes, parce que les visiteurs de musée n'ont pas conscience du fait qu'il n'existe pas un seul fossile de forme intermédiaire pour soutenir la théorie de l'évolution. Ils ne savent pas non plus que les fossiles vivants restés identiques pendant des millions d'années, contrairement aux affirmations de la théorie de l'évolution, sont dissimulés dans les entrepôts, situés souvent ironiquement en dessous des salles d'expositions.
En fait, les efforts déployés par les évolutionnistes s'avèrent être creux. Aucun fossile de forme intermédiaire étayant le concept d'évolution n'a jamais été découvert. Il n'existe, en effet, pas la moindre trace de ces étranges créatures imaginaires semi développées qui auraient dû exister au cours de millions d'années. Le processus d'évolution n'est rien de plus qu'une croyance - un souhait que les évolutionnistes voudraient voir se vérifier. Pourtant les archives fossiles n'ont jamais permis à ce rêve de devenir vrai. D'innombrables fossiles ont été exhumés dans le monde entier sans que les fossiles de formes intermédiaires manquantes ne soient découverts à leur tour. Il est impossible qu'on en trouve la moindre trace car l'évolution n'a jamais eu lieu. En inventant des théories fictives, en fabriquant des formes intermédiaires imaginaires en plâtre et en bakélite, et en élaborant des reconstitutions basées sur les influences de l'artiste pour illustrer les vies supposées de ces formes intermédiaires, les darwinistes cherchent à insuffler la vie à une prétendue évolution.
Le fait est, toutefois, que leurs efforts ne porteront jamais leurs fruits. Les conditions sont aujourd'hui différentes de celles de l'époque de Darwin. Les faits scientifiques sont dévoilés et de nouvelles découvertes révèlent constamment les preuves du fait de la création. Aucun darwiniste ne peut plus soutenir que les archives fossiles sont insuffisantes. La science et les fossiles fournissent une pléthore de preuves incontestables.
L'absence de tout fossile intermédiaire est trop évidente pour être couverte plus longtemps par les évolutionnistes.
Dans la revue Science, D. S. Woodroff de l'Université de Californie mentionne la sérieuse déception des évolutionnistes :
Mais les espèces fossiles restent inchangées durant pratiquement toute leur histoire et les archives ne fournissent pas le moindre exemple d'une transition significative.5
Dans les strates où ils mènent leur chasse aux fossiles de formes intermédiaires, les darwinistes trouvent constamment des fossiles d'êtres vivants n'ayant pas subi le moindre changement au cours de millions d'années et donc n'ayant pas été soumis à un processus d'évolution. Les preuves du fait de la création abondent par millions chaque jour, alors que les fossiles de formes intermédiaires tant attendus ne sont nulle part. Les évolutionnistes ont dû alors se contenter de représenter ce qui en fait constituait une preuve de la création sous les traits de fossiles de formes intermédiaires. Au moyen de différentes techniques de propagande, ils tentèrent de dépeindre des formes de vie hautement développées et complexes remontant à des millions d'années comme preuve de leur propre théorie. En soumettant leurs interprétations biaisées des fossiles, ils tentèrent ainsi de faire passer le système complexe et développé d'ailes d'oiseaux pour des ailes "en développement" et les nageoires des poissons pour les futures pattes d'une créature se préparant à émerger sur la terre ferme. Ainsi, ils cherchèrent à présenter le cœlacanthe comme un exemple de transition entre l'eau et la terre et l'archéoptéryx comme un reptile évoluant du sol vers les airs.
En réalité, même ces restes fossilisés démontrent que ces créatures étaient dotées de caractéristiques excessivement complexes et non intermédiaires. Lorsqu'un cœlacanthe, l'un des êtres vivants objet des spéculations évolutionnistes, fut péché dans des eaux profondes en 1938, près de 400 millions d'années après les spécimens fossilisés, tous les rêves évolutionnistes volèrent en éclat.
Les évolutionnistes connurent un revers similaire avec l'archéoptéryx, que la science considère désormais comme un oiseau à part entière. Les évolutionnistes perdirent tous leurs arguments, quand l'archéoptéryx, dépeint pendant des années comme une preuve cruciale de la transition imaginaire de la terre à l'air, s'avéra posséder des muscles de vol parfaits, des plumes idéalement adéquates au vol et une parfaite structure des ailes.
D'autres incidents remirent en question ouvertement le concept de formes intermédiaires, comme celui de l'homme de Piltdown et l'homme du Nebraska, sensés être également des preuves de l'évolution. Désespérés par l'absence totale de formes intermédiaires, les évolutionnistes allèrent jusqu'à fixer une mâchoire d'orang-outan au crâne d'un homme récemment décédé. Ils le nommèrent l'homme de Piltdown et exhibèrent leur fabrication pendant près de quarante ans. Ce fossile fabriqué, exposé au British Museum, fut rapidement retiré des vitrines lorsque la supercherie fut mise à jour.
L'homme du Nebraska fut le sujet de nombreuses illustrations et reconstitutions imaginaires - toutes basées sur une simple dent ! S'inspirant de cette dent, les évolutionnistes s'imaginèrent qu'elle appartenait à un fossile de forme intermédiaire combinant des traits humains et simiesques.
Mais il s'avéra plus tard que cette dent appartenait à un ours sauvage. C'est pourquoi on peut dire que les fossiles observés par les nombreux visiteurs de musées et présentés comme preuves de l'évolution sont le produit d'une telle logique frauduleuse.
Le paléontologue évolutionniste George Gaylord Simpson du Musée Américain d'histoire naturelle reconnaît le problème des formes intermédiaires auxquels sont confrontés les évolutionnistes :
Cela est vrai pour tous les 32 ordres de mammifères… Les membres les plus anciens et les plus primitifs de chaque ordre ont déjà les caractères ordinaux basiques, et en aucun cas il n'est question d'une séquence approximativement continue entre un ordre et un autre. Dans la plupart des cas, la rupture est si nette et le fossé si large que l'origine de l'ordre est spéculative et matière à controverse… Cette absence régulière de formes transitionnelles ne se confine pas aux mammifères, mais il s'agit d'un phénomène quasi-universel, comme le savent depuis longtemps les paléontologues. Cela est vrai pour presque toutes les classes d'animaux, vertébrés et invertébrés… Cela est vrai pour les classes et pour les principaux phyla animaux, et c'est apparemment vrai également pour des catégories analogues de plantes.6
En dépit de l'absence totale de preuves, les évolutionnistes continuent à défendre que "les êtres vivants ont évolué". Cette affirmation implique des millions d'espèces qui n'ont pu exister et encore moins émerger. Pourtant les évolutionnistes prétendent qu'elles se sont développées au cours d'un processus imaginaire - l'évolution - qui ne peut s'expliquer. Ceci dit, il a été prouvé qu'il est impossible que des protéines puissent naître spontanément. Pourtant, selon la théorie de l'évolution, ce miracle a bel et bien eu lieu et la protéine est née par hasard.
Il est également impossible que les organelles de la cellule naissent ensemble par coïncidence. C'est cependant ce que veut l'évolution. Ce miracle se produisit, conduisant au noyau de la cellule, aux gènes, à l'ADN, aux enzymes et aux innombrables autres structures complexes qui ne peuvent être produites artificiellement aujourd'hui, même dans des conditions de laboratoires contrôlées. Or, selon la théorie de l'évolution, tous sont nés du hasard aveugle.
Les évolutionnistes ont passé au crible les archives fossiles à la recherche d'une quelconque trace de ce processus et des changements impliqués.
Cependant, encore selon les évolutionnistes, un autre miracle s'est produit : toutes les traces dans les archives fossiles ont disparu !
La logique de cet argument suit : l'évolution est née d'une série de millions d'évènements impossibles qui, selon l'évolution, seraient issus de coïncidences aveugles et inconscientes. Le darwinisme nie l'existence de Dieu et de tout phénomène surnaturel, mais n'hésite pas à affirmer que des millions d'organismes vivants sont nés d'une série de miracles. La théorie de l'évolution présentée de manière scientifique est en réalité une croyance érigeant d'innombrables miracles et coïncidences en une multitude de divinités.
La théorie de l'évolution est incapable de prouver qu'une seule protéine est née spontanément. Elle est incapable de présenter un seul spécimen de forme intermédiaire pour prouver que les espèces vivantes ont évolué. La théorie se réfute par ses deux composantes de base. Elle se trouve dans une situation délicate dont elle ne peut sortir en couvrant l'absence de formes intermédiaires dans les archives fossiles et dissimulant les exemples de fossiles vivants dont le nombre augmente quotidiennement.
Face au manque de preuves, les darwinistes persistent, au contraire, à utiliser des méthodes frauduleuses. Mais le public devient de plus en plus conscient du fait que l'évolution est enseignée pour des raisons idéologiques et non scientifiques. Les darwinistes veulent donner l'impression que les fossiles de formes intermédiaires existent alors que ce n'est pas vrai et ils dissimulent les preuves du fait de la création dans les coffres des musées. Pourquoi ? La raison est évidente : ils connaissent trop bien les nombreuses preuves incontestables de l'existence de Dieu, le Seigneur de l'univers. Puisqu'ils luttent pour nier Son existence, ils tentent de cacher les faits. Or, Dieu manifeste Sa propre existence avec d'innombrables preuves et annule les plans des darwinistes.
Ne voient-ils pas que Nous frappons la terre et que Nous la réduisons de tous côtés ? C'est Dieu qui juge et personne ne peut s'opposer à Son jugement, et Il est prompt à régler les comptes. Certes ceux d'avant eux ont manigancé ; le stratagème tout entier appartient à Dieu. Il sait ce que chaque âme acquiert. Et les mécréants sauront bientôt à qui appartient la (bonne) demeure finale. (Sourate ar-Raad, 41-42)
LES ARCHIVES FOSSILES CONFIRMENT LA CREATION: LA STAGNATION DANS LES ARCHIVES FOSSILES Darwin prédit que les formes de vie restées inchangées pendant des millions d'années allaient représenter une difficulté majeure pour sa théorie, et il y fit fréquemment référence. Ces espèces spéciales furent même baptisées "fossiles vivants" par Darwin lui-même !
Le paléontologue évolutionniste Peter Douglas Ward fait allusion au problème de Darwin :
Pourtant, le principe central de Darwin était que la plupart des organismes changent à travers le temps. Mais ont-ils tous changé dans les mêmes proportions ou les proportions ont-elles varié ? Darwin était persuadé qu'elles variaient, car il pouvait désigner une série de créatures assez similaires aux fossiles qu'il avait pu voir, dont certains étaient issus de très anciennes strates. Darwin confronta ce problème à plusieurs reprises. Bien qu'il semblât satisfait de l'explication fournie dans L'origine des espèces, le fait même qu'il portât ces "fossiles vivants" à l'attention de ses lecteurs suggère qu'il n'était pas entièrement à l'aise avec le phénomène. Il écrit par exemple : "Dans certains cas… des formes faiblement organisées semblent avoir été préservées jusqu'au présent, du fait d'un mode de vie confiné ou dans des endroits particuliers, où elles ont été soumises à une concurrence moins sévère et où leur nombre minuscule a retardé les chances de variations favorables." L'existence des fossiles vivants, un terme qu'il inventa, continua à le déconcerter, et servit d'arme contre lui à ses nombreux critiqueurs."12
Darwin décrivait les êtres vivants en question comme des "formes faiblement organisées", c'est pourquoi il essaya de présenter la question sous un angle mineur en proposant une justification à leur survie. Pourtant ces fossiles sont identiques aux spécimens actuels. Ils présentent des caractéristiques excessivement développées. Leur survie ne peut s'expliquer avec les quelques arguments auxquels Darwin lui-même avait du mal à croire.
Quant aux successeurs de Darwin, le problème était beaucoup moins limité qu'il ne le fut du temps de Darwin. Le nombre de fossiles exhumés des nombreuses strates terrestres s'élevait à des millions. Leur quête de formes intermédiaires s'acheva avec la découverte de fossiles vivants. Des restes découverts dans des couches datant de millions d'années s'avérèrent identiques à leurs homologues vivants aujourd'hui. Ceci constitue l'un des coups majeurs assenés à la théorie de l'évolution précipitant la chute de celle-ci.
Darwin a certes pu être mal à l'aise avec l'existence des fossiles vivants, mais il ignorait alors l'étendue de leur diversité. Il ne savait pas non plus combien de ces spécimens fossilisés allaient émerger dans les années futures. Au lieu des formes intermédiaires escomptées par Darwin, ce sont d'innombrables spécimens de fossiles vivants qui furent exhumés, ce qui constitua une déception majeure pour lui et sa théorie.
A ce jour, des millions de fossiles vivants ont été découverts dans les strates de la terre. Certains trouvent un relais dans les médias, mais la grande majorité est consignée dans les coffres de divers musées. L'existence des fossiles vivants est, néanmoins, trop importante pour être étouffée en les cachant, parce que toutes les strates sédimentaires sondées dévoilent leur lot de spécimens de fossiles vivants. Ceux qui suivent la presse peuvent s'imaginer qu'il n'existe qu'un nombre très limité de fossiles vivants et qu'ils ne sont exhumés que rarement. Pourtant ce n'est pas du tout le cas. Ces fossiles - représentants antérieurs datant de millions d'années des formes de vie actuelles - sont découverts partout.
La stagnation dans les archives fossiles ne put être expliquée ni par Darwin ni par ceux qui lui succédèrent. A l'origine, les évolutionnistes soutenaient que par exemple des blattes de 350 millions d'années n'avaient pas changé parce qu'"elles étaient capables de s'adapter à tous les environnements et donc de se nourrir de toutes sortes de choses".
Les évolutionnistes n'ont jamais soulevé la question de savoir comment un insecte de 350 millions d'années a pu apparaître sous sa forme complète et complexe alors qu'il aurait dû être, selon les évolutionnistes, extrêmement primitif. Ils ignorèrent délibérément que quelle que soit sa capacité d'adaptation, cet insecte aurait dû se développer graduellement si l'on se réfère toujours à la théorie de l'évolution.
Des hypothèses similaires furent émises à propos d'autres formes de vie. Bien que le lézard tuatara de 200 millions d'années ne soit nullement différent de ses congénères actuels, ils continuent à défendre l'idée d'évolution progressive des êtres vivants. Mystérieusement, cette théorie ne s'est pas appliquée aux blattes qui se reproduisent rapidement ni aux archéobactéries capables de se reproduire en l'espace de quelques minutes, dont on a trouvé des èfossiles remontant à 3,5 milliards d'années ! C'est pourquoi les évolutionnistes attachent de l'importance à seulement quelques fossiles vivants. Elaborer des justifications non scientifiques, illogiques et incohérentes ne sort pas de l'ordinaire des évolutionnistes.
Si tous les fossiles vivants recevaient le même intérêt, il ne serait ni possible ni crédible de fabriquer une justification de l'existence de chacun d'entre eux.
Le magazine New Scientist faisait allusion au besoin des évolutionnistes à trouver des excuses invalides et l'inutilité de ces dernières :
La contrainte évolutionniste ne peut pas expliquer la persistance de tous les fossiles vivants. Tout ceci laisse une image assez compliquée… Rester général ou se spécialiser. Vivre vite ou lentement. Etre simple ou non. Etre au bon endroit au bon moment. Si tout le reste échoue, essayer de devenir une "super-espèce", béni d'une physiologie capable de résister à tout.13
Autrement dit, les darwinistes sont prêts à associer l'existence des fossiles vivants à n'importe quelle cause en dehors du fait de la création. Si toutes leurs explications ne tiennent pas la route, ils qualifieront alors un organisme particulier de "super-espèce" comme le mentionne clairement le New Scientist. L'unique chose à laquelle se refuseraient les darwinistes est de reconnaître que la forme de vie en question fut "créée" à l'origine.
Ce discours incohérent, derrière lequel Darwin s'était caché et que les darwinistes contemporains évitent généralement de mentionner, a été totalement démoli par le nombre extraordinaire de fossiles exhibant la stagnation. Il existe plus de "fossiles vivants" que de scénarios imaginables par les évolutionnistes. Ces fossiles sont le signe clair que l'évolution n'a jamais eu lieu.
D'après la théorie de l'évolution, un animal ressemblant à un loup contemporain plongea dans la mer un jour et en l'espace de 50 millions d'années, ses descendants se transformèrent en un gigantesque mammifère : la baleine.14 Si malgré l'absence de logique évidente, l'évolution est capable de transformer un mammifère terrestre en une baleine en un si bref laps de temps géologique, comment la salamandre a-t-elle pu rester identique pendant 160 millions d'années ? Aucun évolutionniste ne détient la réponse scientifique. Le problème ne se limite pas aux salamandres, mais à d'innombrables espèces et exemples de fossiles vivants aujourd'hui dont nous présenterons des spécimens dans les derniers chapitres de cet ouvrage. Un nombre conséquent de spécimens vient confirmer la stagnation dans les archives fossiles, comme l'affirme l'évolutionniste Niles Eldredge, paléontologue au Musée Américain d'histoire naturelle:
La stagnation est maintenant abondamment documentée comme le schéma paléontologique dominant dans l'histoire évolutionniste des espèces.15 Les spécimens mis à jour prouvent qu'il y a des millions d'années, un grand nombre d'êtres vivants disposaient des mêmes caractéristiques anatomiques que leurs congénères actuels. Près de 84% de la famille des insectes ayant vécu il y a 100 millions d'années existent aujourd'hui encore.16 La botaniste Margaret Helder cite les points de vue de Niles Elredge et décrit cette magnifique diversité des fossiles vivants de la sorte :
La caractérisation d'un organisme en tant que fossile vivant dépend du degré de similarité que l'observateur cherche entre la créature vivante et le fossile. Si la définition se fait en termes de catégories générales d'organisme, telles que les éponges en général ou les fougères en général, voire des groupes spécifiques de fougères, alors Niles Eldredge dit : "… avec une telle mesure, pratiquement tout est un fossile vivant."17 Que l'on se permette une définition aussi large ou non, il est prudent de conclure que les fossiles vivants ne sont pas rares.18
Sans aucun doute, l'apparition de ces formes de vie en grand nombre ne surprend pas l'individu rationnel. Si les hommes peuvent voir que Dieu a créé tous les êtres vivants, alors ils peuvent également comprendre les preuves manifestes issues des fossiles. A travers l'histoire de la vie, les organismes n'ont guère évolué, mais sont nés soudainement dotés des caractéristiques les plus complexes et parfaites.
Il est facile pour Dieu de créer un être vivant qui existe aujourd'hui encore avec les mêmes traits surprenants qu'il y a des millions d'années.
Ceux capables d'apprécier cette vérité voit dans l'existence des fossiles vivants l'une des preuves de la création de Dieu. La terre ne fournit pas la moindre preuve de l'évolution théorisée par Darwin, mais confirme plutôt le fait de la création. Niles Eldredge est l'un des évolutionnistes qui reconnaît la faille :
Une simple extrapolation ne fonctionne pas. Je m'en suis rendu compte dans les années 60, lorsque j'essayais en vain de documenter des exemples de changement directionnel lent et constant auquel nous croyions tous, depuis que Darwin nous avait dit que la sélection naturelle laisserait précisément une trace aussi révélatrice à mesure que nous collections nos fossiles. J'ai compris au lieu de cela qu'une fois que les espèces apparaissent dans les archives fossiles, elles n'ont pas tendance à changer beaucoup. Les espèces demeurent imperturbables, implacablement résistantes au hasard.19
Ces propos démontrent bien que les "preuves chez les fossiles", "le processus évolutionniste" et "le changement progressif ou ponctuel chez les êtres vivants" ne sont que des spéculations. A la vue de ces faits, personne ne peut avoir foi en la conjecture darwiniste - des affirmations spéculatives démolies plus en détails dans les chapitres suivants. Pierre-Paul Grassé, célèbre zoologiste français mentionne l'erreur de l'évolution :
"L'évolution en action" de J. Huxley et d'autres biologistes est simplement une observation de faits démographiques, de fluctuations locales de génotypes, de distributions géographiques. Souvent les espèces concernées sont restées pratiquement inchangées pendant des centaines de siècles ! La fluctuation en tant que résultat de circonstances avec des modifications préalables de génome, n'implique pas l'évolution, et nous en avons les preuves tangibles chez de nombreuses espèces panchroniques (c'est-à-dire des fossiles vivants identiques depuis des millions d'années)… 20
Il est essentiel que les gouvernements des pays où les spécimens de fossiles vivants sont exhumés leur accordent toute leur importance et les présentent au monde comme une preuve scientifique essentielle. Sinon, une conception peu soucieuse des faits scientifiques - à savoir la théorie de l'évolution - continuera à jouir d'un soutien aveugle au moyen de propagande et de tricherie. Les archives fossiles étayant l'histoire de la vie sur terre démontrent que les êtres vivants n'ont jamais évolué, mais qu'ils sont apparus soudainement avec toutes leurs caractéristiques complexes. En d'autres termes, les fossiles défendent le fait de la création.
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LE CŒLACANTHE FIT TAIRE LES SPECULATIONS A PROPOS DES FOSSILES L'ATLAS DE LA CREATION Volume 2 LE CŒLACANTHE FIT TAIRE LES SPECULATIONS A PROPOS DES FOSSILES Le cœlacanthe est un grand poisson d'environ 1,5 mètre de long. Son corps est couvert d'écailles, rappelant une cuirasse. Il appartient à la classe des ostéichthyes des poissons osseux, dont les plus anciens fossiles remontent au dévonien soit à 408 à 360 millions d'années.
Avant 1938, les fossiles de cœlacanthes servaient de solution à une difficulté majeure pour les évolutionnistes. Ils n'avaient pas trouvé la moindre trace parmi les millions voire les milliards de formes intermédiaires qui sont supposées avoir existé. Les évolutionnistes avaient besoin d'une preuve pour appuyer la prétendue transition des vertébrés de la mer vers la terre. C'est pourquoi ils utilisèrent pour leur propagande le fossile de cœlacanthe dont l'anatomie était idéalement adaptée à leur scénario. Ils virent dans les nageoires de cette créature des "pattes sur le point de saillir" et dans sa vessie natatoire remplie de graisse "un poumon primitif". Le cœlacanthe était littéralement un sauveur pour les évolutionnistes en manque de preuve. Les évolutionnistes avaient enfin mis la main sur "l'un" des nombreux liens manquants qui auraient dû être de l'ordre de millions.
Le célèbre évolutionniste français, le Dr Jacques Millot, qui consacra des années d'études au cœlacanthe décrivit comment les évolutionnistes se cachèrent derrière cette unique preuve :
L'un des problèmes majeurs de l'évolution a été de trouver des liens anatomiques entre les poissons et leurs descendants qui envahirent les terres… Très longtemps les évolutionnistes furent gênés par ce fossé majeur entre les poissons et les amphibiens. Mais ce fossé a été désormais comblé par les études des anciens poissons et c'est là que le cœlacanthe entre en scène.21
Cependant, l'engouement évolutionniste fut de courte durée puisqu'un spécimen vivant de cœlacanthe fut capturé par des pécheurs en 1938. Cette découverte infligea un revers terrible aux évolutionnistes. James Leonard Brierley Smith, enseignant au département de chimie de l'Université de Rhodes et également directeur honoraire de divers musées de poissons de la côte sud de l'Angleterre exprima son étonnement suite à la capture du cœlacanthe :
Bien que je me fusse préparé, cette première rencontre fut comme une explosion incandescente et je me suis senti tout tremblant et étrange, mon corps frissonnait. C'était comme si j'avais été frappé par une pierre. Oui, il ne faisait pas l'ombre d'un doute, chaque écaille, chaque os, chaque nageoire, c'était bien le véritable cœlacanthe.22
La découverte de ce lien manquant que l'on croyait autrefois avoir des liens proches avec les prétendus ancêtres de l'homme, sous la forme d'un fossile vivant constitua un désastre considérable pour les cercles darwinistes. La plus importante preuve présumée de la théorie de l'évolution venait soudainement de s'effondrer. Le candidat le plus probable dans la transition fictive de la mer vers la terre s'avéra être un être vivant excessivement complexe existant aujourd'hui encore dans les eaux profondes et ne présentant pas la moindre caractéristique de forme intermédiaire.
Ce spécimen vivant assena un coup dur à la théorie de l'évolution de Darwin.
Lorsque le poisson fut présenté à la presse au milieu du mois de mars 1939, des articles relayèrent l'information dans les magazines et les journaux du monde entier, de New York au Sri Lanka. Des illustrations à échelle réelle de la créature furent imprimées dans le Illustrated London News. La photo était agrémentée d'un article du Dr E.I. White du British Museum, intitulé "L'un des plus étonnants évènements dans le domaine de l'histoire naturelle au 20ème siècle". L'article qualifiait la découverte de sensationnelle et estimait que la découverte était aussi surprenante que la découverte d'un spécimen vivant du dinosaure Diplodocus de 2,5 mètres de long du mésozoïque.23
J. L. B. Smith mena de nombreuses investigations à propos du cœlacanthe les années qui suivirent, y consacrant littéralement sa vie. Il conduisit des recherches dans diverses régions du monde afin de trouver un cœlacanthe dans les fonds marins et d'examiner ses organes internes en détail.
(Puisque le premier cœlacanthe péché ne lui fut soumis que longtemps après l'événement, il avait été impossible de préserver ses organes internes.)
Un second cœlacanthe fut capturé plus tard. Mais le poisson mourut rapidement après avoir été retiré des eaux profondes dans lesquelles il vivait pour être ramené vers les eaux de surface plus chaudes. Il fut néanmoins possible d'examiner ses organes internes. La réalité mise à jour par l'équipe d'investigation dirigée par le Dr Jacques Millot était fort différente de toutes les attentes. Les organes internes du poisson n'avaient, en effet, rien de primitif. Il ne présentait pas non plus les caractéristiques d'une forme intermédiaire, ni celles d'un ancêtre soi-disant primitif. Il n'avait pas de poumon primitif. Ce que les évolutionnistes avaient longtemps pris pour un poumon primitif était en réalité une vessie natatoire remplie de graisse.24
Par ailleurs, ce poisson, sensé être le précurseur des reptiles sur le point d'émerger sur la terre ferme s'avéra être un animal vivant dans les profondeurs des océans, ne s'aventurant jamais au-dessus de 180 mètres de profondeur.25 L'amener à des eaux moins profondes fut fatal pour lui. Par conséquent, selon le Dr. Millot, cette créature qui aurait dû représenter le lien manquant était dépourvue des caractéristiques primitives d'une forme de vie supposée avoir subi un processus d'évolution.26 En d'autres termes, le cœlacanthe n'était pas une forme intermédiaire. Il s'agit simplement d'un poisson vivant dans les profondeurs des océans et dont les traits complexes sont inchangés depuis les 400 derniers millions d'années.
Dans un article publié dans le magazine Nature, le paléontologue évolutionniste Peter Forey formula les propos suivants :
La découverte du Latimeria (le nom scientifique du cœlacanthe) souleva l'espoir de recueillir une information directe de la transition entre les poissons et les amphibiens, car on croyait alors fermement que les cœlacanthes étaient proches des ancêtres des tétrapodes… Mais les études de l'anatomie et de la physiologie du Latimeria ont révélé que cette théorie de la relation laissait à désirer et que la réputation du cœlacanthe vivant en tant que lien manquant semblait non justifiée.27
Tous les cœlacanthes étudiés dans leur habitat naturel confirmèrent ce fait, de manière encore plus explicite. L'idée que la créature avaient des nageoires en voie de changement afin de pouvoir marcher perdit tout son sens. Le biologiste allemand évolutionniste Hans Fricke de l'Institut de Max Planck dit :
Je l'admets. Je suis désolé que nous n'ayons jamais pu voir un cœlacanthe marcher sur ses nageoires.28
Pour les darwinistes, l'existence et le nombre de fossiles vivants représentaient un dilemme en soi. Mais lorsque le cœlacanthe - qu'ils avaient décrit comme une forme intermédiaire et qu'ils avaient largement utilisé comme preuve de l'évolution dans leur propagande - s'avéra être un autre fossile vivant, le problème prit davantage d'ampleur.
Cette affaire balaya toutes les théories développées par les évolutionnistes à propos des fossiles vivants. Les darwinistes prétendaient qu'une forme de vie devait être "généralisée" pour qu'elle demeure inchangée. Donc pour rester identique, une créature devait pouvoir vivre dans n'importe quel environnement et se nourrir n'importe comment. Mais avec le cœlacanthe, ils se trouvèrent face à une espèce hautement complexe et "spécialisée". Le cœlacanthe vit dans des eaux profondes, c'est-à-dire dans un environnement spécifique et se nourrit à sa manière. En d'autres termes toutes les hypothèses le concernant étaient fausses.
Comment ce poisson a-t-il pu surmonter les changements sur terre au cours de sa propre histoire et rester ainsi inchangé ? Selon les évolutionnistes, les continents subirent des transformations il y a 250 millions d'années - et auraient donc dû avoir un effet sur le cœlacanthe qui existait alors déjà depuis 150 millions d'années. Pourtant, mystérieusement, et en dépit des modifications de son environnement, l'animal ne présenta aucune altération.
Le magazine Focus décrivit la situation : d'après les faits scientifiques, tous les continents ne formaient qu'un bloc, il y a 250 millions d'années. Cette immense zone de terre était entourée d'un unique océan géant. Il y a 125 millions d'années, l'Océan Indien s'ouvrit suite au mouvement des continents. Les caves volcaniques de l'Océan Indien, qui forment une grande partie de l'habitat naturel des cœlacanthes, apparurent sous l'influence du mouvement des continents. Une vérité importante émerge à la lumière de tous ces faits. Ces animaux existant depuis quelques 400 millions d'années sont restés identiques en dépit des nombreux changements dans leur environnement naturel !29
La connaissance de ces faits clôt toute possibilité de débat. L'immuabilité de ce poisson durant des millions d'années prouve bien qu'il n'a jamais évolué. Dans son ouvrage The story of the coelacanth (L'histoire du cœlacanthe), le Professeur Keith S. Thomson a son opinion sur la question :
Par exemple, le plus ancien cœlacanthe (Diplocercides) possédait un organe rostral (terme utilisé par les zoologistes pour désigner le sac rempli d'une substance de type gelée dans le crâne et les six tubes qui y sont rattachés), une articulation du crâne spéciale, une corde épinière creuse et quelques dents. De la même manière, cela montre que le groupe est resté pratiquement inchangé depuis le dévonien (pendant 400 millions d'années).
Cela révèle également un immense fossé dans les archives fossiles, puisqu'il manque la chaîne des fossiles ancêtres montrant l'apparition de toutes les caractéristiques communes observées chez tous les cœlacanthes.30
NOUVELLE INFORMATION CONCERNANT LE CŒLACANTHE La plus récente découverte concernant la structure complexe du cœlacanthe continue à représenter un problème pour les évolutionnistes. Le Professeur Michael Bruton, directeur du célèbre JLB Smith Institute of Icthyology de l'Afrique du Sud émet les propos suivants concernant les caractéristiques complexes des cœlacanthes découverts :
La naissance est l'un des traits complexes de cette créature. Les cœlacanthes mettent au monde leurs petits en leur donnant naissance. Les œufs de la taille d'une orange éclosent à l'intérieur du poisson. On a également découvert que les jeunes sont nourris grâce à un organe dans le corps de la mère similaire au placenta. En plus de fournir aux jeunes de l'oxygène et de la nourriture, le placenta a également la fonction d'éliminer les déchets de la respiration et de la digestion des corps des bébés. Les embryons fossilisés depuis le carbonifère (il y a 360 à 290 millions d'années) montrent que ce système complexe existait longtemps avant l'apparition des mammifères.31
La découverte de la sensibilité du cœlacanthe aux courants électromagnétiques autour de lui indique la présence d'un organe sensoriel complexe. Suite à l'étude des nerfs reliant l'organe rostral du poisson à son cerveau, les scientifiques s'accordent à dire que cet organe est responsable de la détection des courants électromagnétiques. Le fait que cet organe parfait soit présent même chez les plus anciens fossiles de cœlacanthes soulève une difficulté que les évolutionnistes sont incapables d'éluder.
Le problème fut décrit dans le magazine Focus :
D'après les fossiles, les poissons firent leur apparition, il y a environ 470 millions d'années. Le cœlacanthe apparut 60 millions d'années après. Il est étonnant que cette créature chez qui on pouvait s'attendre à trouver des caractéristiques très primitives, présente en réalité une structure des plus complexes.32
Les évolutionnistes s'attendaient à un processus progressif d'évolution. L'apparition du cœlacanthe avec ses structures complexes, à une époque où devraient vivre des formes de vie primitives selon les évolutionnistes, est certes déstabilisante. Pourtant, pour les individus rationnels, capables de comprendre que Dieu créa tous les êtres vivants avec leurs structures complexes dans la forme et au moment de Son choix, il n'y a là rien d'étonnant. Les spécimens parfaits créés par Dieu sont des moyens par lesquels nous pouvons apprécier Sa puissance et Son pouvoir.
Un cœlacanthe capturé et congelé en 1966 apporta une nouvelle information à propos du sang de l'animal. En dehors des cœlacanthes, tous les poissons osseux (ostéichtyes) pourvoient à leur besoin en eau en buvant de l'eau de mer et en éliminant l'excès de sel de leur corps. Cependant, le système du cœlacanthe ressemble à celui des poissons cartilagineux (chondrichtyens), comme les requins par exemple. Le requin convertit l'ammoniaque issue des protéines cassées dans l'urée et maintient un niveau d'urée dans le courant sanguin qui serait fatal aux êtres humains. Il ajuste le niveau de ces substances dans son sang selon la salinité de l'eau environnante. Puisque le sang s'approprie un niveau isotonique avec l'eau de mer autour (comme les pressions osmotiques internes et externes sont égalisées, atteignant une intensité égale), aucune eau ne s'échappe à l'extérieur.
On découvrit que le foie du cœlacanthe possédait les enzymes nécessaires à la production d'urée. En d'autres termes, il dispose de propriétés sanguines uniques que l'on ne retrouve chez aucun autre membre de sa classe. Ces propriétés n'apparurent que des dizaines de millions d'années plus tard chez les requins - membres d'une classification entièrement différente.33 Tout ceci contribue à montrer que le cœlacanthe, présenté comme le plus grand lien dans l'évolution prétendue des êtres vivants, réfute toutes les affirmations évolutionnistes, comme tous les spécimens encore vivant aujourd'hui.
Cet exemple dévoile clairement le type de propagande à grande échelle dont les évolutionnistes sont capables. A partir d'un simple fossile, ils furent capables de disséminer leurs idées fausses sans la moindre preuve concrète. Même après la capture d'un cœlacanthe vivant, ils refusèrent d'abandonner leur théorie et virent dans le spécimen vivant "une nageoire en voie de changement pour lui permettre de marcher". Ils ne trouvèrent, en outre, aucune preuve que le cœlacanthe, dont les traits complexes pointent clairement vers la création, était une forme intermédiaire.
Ils cherchèrent à fabriquer des preuves contre Dieu, mais Il les anéantit une à une. Il ne reste par conséquent plus que la preuve de l'immaculée création.
LE POINT DE DEPART DE L'EQUILIBRE PONCTUE Les successeurs de Darwin firent d'énormes efforts pour détecter dans les archives fossiles des exemples de l'évolution lente et graduelle qu'il prévoyait. Darwin avait justifié leur absence par l'"insuffisance des fossiles archivés". Les fossiles - qui fournissaient en fait déjà une vaste gamme de spécimens à son époque et qui montrent l'existence de toutes les formes de vie complexes depuis l'explosion cambrienne - continuaient à être le sujet de recherche des évolutionnistes espérant découvrir un miracle. Leur objectif était de prouver que Darwin avait raison, de démontrer que les fossiles de son époque étaient réellement insuffisants et de dénicher des exemples de formes intermédiaires, preuves de l'évolution des êtres vivants.
Or, les fossiles ont constamment produit des résultats différents des attentes de Darwin. Puisque la quasi-totalité de la terre fut passée au crible, les nouveaux fossiles exhumés n'étaient plus "insuffisants". Darwin avait tort lorsqu'il pensait que ses successeurs finiraient par trouver les formes intermédiaires. Au contraire, les faits révélèrent que d'innombrables êtres vivants n'avaient subi aucun processus d'évolution, qu'ils étaient restés identiques pendant des millions d'années, conservant leurs nombreuses caractéristiques complexes. Les archives fossiles s'opposent aux propos de Darwin. Le manque de formes intermédiaires et la stagnation n'appuient en rien la conception d'évolution graduelle.
Certains évolutionnistes clairvoyants admirent que le modèle d'évolution progressive de Darwin ne tenait pas la route face à la réalité de la stagnation. Ils suggérèrent alors que l'évolution "avait opéré de manière différente". En 1970, Stephen Jay Gould, paléontologue de l'Université d'Harvard et Niles Eldredge du Musée Américain d'histoire naturelle développèrent une théorie alternative, qu'ils publièrent en 1972 sous le nom d'"évolution ponctuée". Leur unique objectif était d'expliquer le phénomène de stagnation.
En fait, cette théorie n'est rien moins qu'une adaptation de la théorie du "monstre prometteur" avancée dans les années trente par le paléontologue européen Otto Schindewolf. Il suggérait que les êtres vivants avaient évolué suite à des mutations soudaines et spectaculaires plutôt que par l'accumulation progressive de petits changements. En citant un exemple hypothétique de sa théorie, Schindewolf supposait que le premier oiseau de l'histoire naquit d'un œuf de reptile, à travers une "mutation brute", en d'autres termes, une énorme mais aléatoire modification dans la structure génétique.34 Selon la même théorie, les mammifères terrestres ont pu se transformer soudain en baleines suite à une altération soudaine et globale.
Ces affirmations violent toutes les lois connues de la génétique, de la biophysique et de la biochimie et ne sont pas plus scientifiques que les contes de fées où le crapaud se transforme en un beau prince. Pourtant, cette théorie du "monstre prometteur" fut adoptée et défendue dans les années 1940 par le généticien Richard Goldschmidt de l'Université de Californie, Berkeley. Mais la théorie était si peu cohérente qu'elle fut vite abandonnée.
L'impulsion qui obligea Gould et Eldredge à reprendre cette théorie est née de l'absence de formes intermédiaires dans les archives fossiles. La stagnation et l'apparition soudaine dans les données fossiles étaient si évidentes que ces deux chercheurs furent forcés de remodeler la théorie du "monstre prometteur" pour expliquer la situation. Le célèbre article de Gould intitulé "Le retour des monstres prometteurs" était une expression de ce revirement forcé.35
Naturellement, Eldredge et Gould ne répétèrent pas la théorie de Schindewolf mot à mot. Afin de lui donner une allure plus scientifique, ils cherchèrent à développer une sorte de mécanisme au "saut évolutionniste soudain" qu'ils proposaient. (La notion intéressante de "équilibre ponctué" qu'ils donnèrent à leur théorie était une expression de cette tentative scientifique.) Leur théorie fut adoptée et étayée par d'autres paléontologues durant les années suivantes. Cependant, cette théorie ponctuée de l'évolution était au moins tout autant affaiblie par les incohérences et l'absence de logique que la théorie originale de l'évolution progressive de Darwin.
Les défenseurs de l'évolution progressive ignoraient la stagnation. Néanmoins la stagnation est constamment manifeste dans les archives fossiles, prouvant ainsi que les êtres vivants sont identiques depuis des millions d'années. La seule différence entre Gould et Eldredge et les autres darwinistes se situe dans le fait que les deux scientifiques avaient compris que la stagnation dans les archives fossiles était un élément incontestable qu'il n'était plus possible de continuer à ignorer. Aussi au lieu d'admettre le fait de la création, ils se sentirent contraints de développer un nouveau concept d'évolution.
Stephen Jay Gould disait à ce sujet :
Mais comment l'imperfection peut-elle expliquer la stagnation (l'équilibre de l'équilibre ponctué) ? L'apparition brusque peut enregistrer une absence d'information, mais la stagnation est une donnée. Eldredge et moi-même étions si frustrés par l'échec de nombreux collègues à saisir ce point évident - bien qu'un quart de siècle de débat subséquent ait fini par faire accepter nos hypothèses (alors que beaucoup d'autres points de l'équilibre ponctué restent controversés) - que nous avons incité à l'incorporation de cette petite phrase comme un mantra ou une devise. Répétez-là dix fois chaque jour avant le petit-déjeuner pendant une semaine et l'argument s'infiltrera par osmose : "la stagnation est une donnée, la stagnation est une donnée… 36
Gould, Eldredge et les autres avocats de l'évolution ponctuée critiquèrent avec virulence les défenseurs de l'évolution graduelle parce qu'ils ne prenaient pas en compte la réalité de la stagnation. Mais en réalité, leur manière d'agir ne variait pas de celle des autres darwinistes. Puisque les archives fossiles ne produisaient pas les résultats escomptés, ils changèrent la forme de la soi-disant évolution pour en élaborer une autre de manière très détaillée. La raison principale de leur colère et de leurs critiques intenses à l'égard des adhérents de l'évolution progressive tient au fait que tant que leurs collègues professionnels n'acceptaient pas la stagnation dans les archives fossiles, ils feraient perdre toute crédibilité de la théorie aux yeux du public. C'est pourquoi, ils tentèrent de donner l'impression qu'ils avaient découvert une vérité dans les faits clairs révélés par les fossiles.
Le fait est, cependant, que le modèle d'évolution ponctuée est au moins aussi dépourvu de base et de preuves, et discrédité que la théorie de l'évolution graduelle.
Quant à "la perspective erronée dans le passé", Gould reconnaît qu'il s'agit de critiques à l'intention des défenseurs de l'évolution graduelle :
Nous avions depuis longtemps connaissance de la stagnation et de l'apparition abrupte, mais avions choisi de nous en débarrasser sous le motif d'archives fossiles insuffisantes.37
Comme le décrit Niles Eldredge, les avocats de l'évolution graduelle ignoraient un point très important:
Les paléontologues depuis Darwin ont cherché (principalement en vain) les séquences de fossiles progressant insensiblement qui serviraient d'exemple de la transformation de gros des espèces que Darwin avait envisagée comme le produit naturel du processus évolutionniste. Peu virent des raisons de soulever des objections - alors qu'il est un fait renversant que … la plupart des espèces restent bien identiques, quasiment inchangées à travers leur occurrence dans les sédiments géologiques des diverses ères.38
Niles Eldredge et l'archéologue Ian Tattershall du Musée Américain d'histoire naturelle soulignèrent comment l'idée de l'évolution de Darwin avait été réfutée par la stagnation dans les archives fossiles :
La prédiction de Darwin du changement rampant, bien que graduel, affectant toutes les lignées à travers le temps est réfutée. Les données sont là, et les données parlent d'une conservation anatomique formidable. Le changement à la manière escomptée par Darwin n'existe tout simplement pas dans les archives fossiles.39
Ailleurs, Stephen Jay Gould décrivit comment la stagnation, preuve de la non-évolution, était ignorée par les adhérents de l'évolution :
La stagnation, ou l'absence de changement, de la plupart des espèces de fossiles sur de longues durées géologiques était tacitement reconnue par tous les paléontologues, mais presque jamais étudiée explicitement, parce que la théorie prévalant traitait la stagnation comme une non-preuve inintéressante de la non-évolution. … La domination écrasante de la stagnation devint une caractéristique embarrassante des fossiles, qu'il valait mieux ignorer comme une manifestation de rien (c'est-à-dire la non-évolution).40
Tous les efforts de Gould et Eldredge consistaient à adapter le concept théorique de l'évolution aux archives fossiles réelles. Pour cette raison, ils suggérèrent que la stagnation elle-même était la preuve la plus importante de leurs positions évolutionnistes. D'une certaine manière, ils considéraient la nature stable des fossiles comme une preuve de changement ! Puisqu'ils ne pouvaient pas réconcilier les fossiles avec la théorie de l'évolution, ils adaptèrent la théorie aux fossiles. C'était l'état d'esprit lancé par le modèle de l'évolution ponctuée.
Dans un article dans le New Scientist, Tom S. Kemp, conservateur des collections zoologiques du musée de l'Université d'Oxford, décrivit comment les découvertes avaient été transformées en preuve en faveur de la théorie de l'évolution, comme c'est précisément le cas de l'évolution ponctuée :
En d'autres termes, lorsque les processus supposés de l'évolution ne concordèrent pas avec le schéma des fossiles qu'ils étaient supposés avoir générés, le schéma fut jugé faux. Un argument circulaire surgit : interpréter les fossiles en termes d'une théorie de l'évolution particulière, inspecter l'interprétation et remarquer qu'elle confirme la théorie. Elle allait effectivement la confirmer, n'est-ce pas ?41
D'après les défenseurs du modèle ponctué de l'évolution, la stagnation chez les fossiles représentaient l'"équilibre" dans la théorie définie comme l'équilibre ponctué. La théorie soutient que sous des pressions environnementales, une espèce peut avoir évolué en un laps de temps aussi court que quelques milliers d'années. Elle serait ensuite entrée dans une période de stagnation et serait restée inchangée pendant des millions d'années. Par conséquent, les défenseurs croyaient que cette idée expliquerait la stagnation chez une grande partie des êtres vivants. De cette manière, ils pensaient avoir relevé le défi posé à l'évolution par les fossiles. Mais il s'agissait plutôt d'une sérieuse duperie.
Le mécanisme de ponctuation Dans son état actuel, la théorie ponctuée de l'évolution explique les populations vivantes ne présentant aucun changement sur de très longues périodes comme étant restées dans une sorte d'"équilibre". Selon cette idée, les changements de l'évolution ont lieu sur de toutes petites populations à de très courts intervalles qui interrompent - ou en d'autres termes, "ponctuent" l'équilibre. Puisque la population est si étroite, la sélection naturelle favorise largement les mutations et l'émergence d'une nouvelle espèce est ainsi rendue possible.
Selon cette théorie, une espèce de reptiles, par exemple, peut rester inchangée pendant des millions d'années. Cependant, un petit groupe de reptiles se séparant de son espèce est soumis à une série de mutations intenses inexpliquées. Ces mutations octroient à ces individus certains avantages (alors qu'il n'existe aucun exemple de mutation bénéfique). Ils sont rapidement sélectionnés. Le groupe de reptiles évolue rapidement et peut même se transformer en mammifères. Puisque ce processus entier se produit si rapidement chez un nombre relativement petit de créatures au cours d'une période courte, peu voire aucune trace fossile ne demeure.
Comme le révèle un examen minutieux, cette théorie fut proposée en réponse à la question : "Comment un processus d'évolution peut-il se produire si rapidement qu'il ne laisse aucune trace fossile ?" En réponse, la théorie énonce deux hypothèses fondamentales :
1. Les macromutations - en d'autres termes les mutations à grande échelle causant des changements majeurs dans l'information génétique des êtres vivants - confèrent un avantage et produisent également de nouvelles données génétiques.
2. Les populations animales étroites ont un avantage génétique.
Or, ces deux hypothèses sont en contradiction avec les données scientifiques.
L'erreur des macromutations Comme nous venons de le voir, le modèle ponctué de l'évolution suppose que des mutations conduisant à des spéciations se produisent à une très vaste échelle ou que certaines espèces individuelles soient exposées à une succession de mutations séquentielles. Cependant, cette hypothèse s'oppose à toutes les données observées en génétique.
R. A. Fischer, l'un des plus célèbres généticiens de ce siècle, établit une règle basée sur l'expérience et l'observation qui invalide cette hypothèse. Dans son livre The genetical theory of natural selection (La théorie génétique de la selection naturelle), Fischer rapporte que toute capacité des mutations à survivre chez une population est inversement proportionnelle à son effet sur le phénotype.42 Autrement dit, plus la mutation est grande, moins elle a de possibilité d'être permanente dans une communauté.
La raison n'est pas difficile à voir. Les mutations représentent des changements aléatoires dans les données génétiques d'un être vivant. Elles n'ont jamais pour effet d'améliorer l'information génétique. Au contraire, les individus mutants souffrent toujours de maladies et de handicaps graves. Par conséquent, plus un individu est affecté par la mutation, moindre seront ses probabilités de survie.
Ernst Mayr, biologiste évolutionniste de l'Université d'Harvard et l'un des avocats les plus passionnés du darwinisme, formule le commentaire suivant :
L'occurrence de monstruosités génétiques par la mutation… est bien établie, mais il s'agit de monstres si évidents que ceux-ci ne peuvent qu'être qualifiés de "désespérés". Ils sont si complètement déséquilibrés qu'ils n'auraient pas la moindre chance d'échapper à l'élimination par la sélection de stabilisation… plus une mutation affecte le phénotype de manière drastique, plus il y a de chance qu'elle réduise l'adaptation. Croire qu'une telle mutation drastique puisse produire un nouveau type viable, capable d'occuper une nouvelle zone adaptative équivaut à croire aux miracles… La découverte d'un partenaire convenable à ce "monstre désespéré" et l'établissement d'une isolation reproductive des membres normaux de la population parentale me semblent être des difficultés insurmontables.43
Evidemment, les mutations n'engendrent pas le développement évolutionnaire - qui se pose en obstacle insurmontable pour la théorie ponctuée de l'évolution. Puisque la mutation est destructrice, les êtres subissant les macromutations proposées par les défenseurs de l'évolution souffriraient d'effets "macrodestructeurs". Certains évolutionnistes sont convaincus des mutations se produisant dans les gènes régulateurs dans l'ADN. Mais l'effet destructeur qui s'applique aux autres mutations s'applique également dans ce cas-ci. Le problème se situe dans le caractère aléatoire de la mutation et tout changement génétique dans une structure aussi complexe que l'information génétique aura des conséquences dommageables.
Dans leur ouvrage The natural limits to genetic change (Les limites naturelles dans le changement génétique), le généticien Lanes Lester et le généticien de population Raymond Bohlin décrivent le dilemme de la mutation :
Le facteur global qui revient encore et encore est que la mutation reste la source ultime de toutes les variations génétiques dans tous les modèles évolutionnistes. Insatisfaits des perspectives de l'accumulation de petites mutations, nombreux sont ceux qui se tournent vers les macromutations pour expliquer l'origine des nouveautés évolutionnaires. Les monstres prometteurs de Goldschmidt sont, en effet, de retour. Cependant, bien que les macromutations de nombreuses espèces produisent des changements drastiques, la grande majorité sera incapable de survivre, sans parler de laisser des marques d'une complexité croissante. Si les mutations structurelles des gènes sont inadéquates à cause de leur incapacité à produire suffisamment de changements significatifs, alors les mutations régulatrices et de développement semblent encore moins utiles à cause de la probabilité supérieure de conséquences non adaptatives voire destructrices… Mais une chose semble sûre : actuellement, la thèse selon laquelle les mutations, grandes ou petites, sont capables de produire des changements biologiques illimités est plus un article de foi qu'un fait.44 L'observation et l'expérience montrent que les mutations peuvent altérer, et non pas améliorer, les informations génétiques et qu'elles causent des dommages chez les êtres vivants. Il est incohérent pour les défenseurs de l'évolution ponctuée d'en attendre un quelconque "succès".
L'erreur des populations étroites Le second concept sur lequel insistent les défenseurs de l'évolution ponctuée est celui de "populations étroites". Ils affirment qu'une nouvelle espèce se forme seulement chez les communautés avec un nombre très restreint de membres (animaux ou végétaux). D'après cette hypothèse, les grandes populations d'animaux ne présentent aucun développement évolutionnaire et peuvent maintenir leur stagnation. Or, si de petits groupes quittent ces populations, ils s'isolent (généralement on suppose que c'est pour des raisons géographiques) et peuvent se reproduire uniquement entre eux. Les macromutations affecteraient alors ces petits groupes parce que justement ils ne reproduisent qu'entre eux, et c'est ainsi qu'une spéciation rapide a lieu.
Pourquoi les défenseurs de l'évolution ponctuée insistent-ils sur le concept de populations étroites ? La réponse est évidente : leur objectif est "d'expliquer" le manque de formes intermédiaires dans les archives fossiles. C'est pourquoi ils insistent sur le fait que "les changements liés à l'évolution ont eu lieu chez des populations très étroites et très rapidement, c'est pourquoi des traces insuffisantes ont été laissées dans les archives fossiles."
En réalité, les expériences et les observations scientifiques récentes ont démontré qu'en termes génétiques, les populations étroites sont un désavantage pour l'évolution. Au lieu de se développer de sorte à donner naissance à une espèce robuste, les populations étroites génèrent, en fait, de sérieux défauts génétiques. Cela tient au fait que chez les petites populations, les individus se croisent continuellement, se reproduisant au sein d'un bassin génétique étroit. Aussi, les individus hétérozygotes deviennent-ils de plus en plus "homozygotiques". Leurs gènes défectifs normalement récessifs deviennent dominants et les défauts et les maladies génétiques apparaissent au sein de la population.45
Dans le cadre d'une étude sur la question, des poules furent observées pendant 35 ans. Les observations établirent que les poules restées dans une population étroite devenaient de plus en plus faibles en termes génétiques. La production descendit de 100% à 80% ; les taux de reproduction chutèrent de 93% à 74%. Mais à travers l'intervention consciente de l'homme - avec l'intégration de poules d'autres populations - cette contradiction génétique fut renversée de sorte que la population de base de poules ait recommencé à aller vers la normalité.46
Ces données et d'autres du même genre montrent qu'il n'est nullement prouvé scientifiquement que les populations étroites sont la source de développement évolutionniste, derrière lequel les adhérents de l'évolution ponctuée cherchent refuge. James W. Valentine et Douglas H. Erwin ont souligné l'impossibilité de la formation de nouvelles espèces suite à des mécanismes d'évolution ponctuée :
La rapidité requise des changements implique soit quelques grandes étapes soit de plus petites étapes excessivement rapides. Les grandes étapes équivalent à des saltations et soulèvent le problème de barrières d'adaptation ; les petites étapes peuvent être nombreuses et entraînent les problèmes discutés sous la microévolution. Les périodes de stagnation augmentent la possibilité que la lignée entre dans les archives fossiles, et nous réitérons que nous ne pouvons identifier aucune de ces formes intermédiaires postulées. Finalement, le grand nombre d'espèces qui doit être généré pour former un bassin, à partir duquel la lignée efficace est sélectionnée n'existe nulle part. Nous concluons que la probabilité que la sélection d'espèces soit une solution générale à l'origine de taxons supérieurs n'est pas grande et qu'aucune des théories concourantes du changement évolutionnaire au niveau des espèces, le gradualisme phylétique ou l'équilibre ponctué ne semble applicable à l'origine des plans d'un nouveau corps.47
L'équilibre ponctué est une déception majeure pour les évolutionnistes Aujourd'hui, le mécanisme fictif de l'équilibre ponctué a totalement été discrédité en termes scientifiques. Il fut prouvé que les êtres vivants ne peuvent pas évoluer à travers les mécanismes en question. Comme l'a affirmé Jeffrey Levinton de l'Université d'état de New York, il n'y a aucun moyen de tester la théorie de la formation des espèces en question, si elle n'est pas clairement visible dans les archives fossiles. Sur cette base, Levinton conclut que "la totalité des preuves montre qu'il est inutile de donner suite à cette théorie".48
Ce point est évidemment juste. Le postulat constituant la base de la théorie a été réfuté scientifiquement. Mais plus importante encore est l'absence totale dans les archives fossiles de la moindre preuve d'équilibre ponctué ; au contraire, elle démolit le concept. Des millions de fossiles sont en état d'"équilibre" que les évolutionnistes disent durer depuis des millions d'années, comme le suggère l'équilibre ponctué.
Pourtant, mystérieusement, il n'existe absolument aucune trace de l'intervention de l'évolution qui - encore une fois selon la théorie - aurait dû durer des milliers d'années, au moins. Les archives fossiles ne fournissent pas le moindre exemple des innombrables créatures vivantes ayant subi l'évolution attendue. Ni la moindre preuve laissant entendre comment l'équilibre ponctué fonctionne. En raison de leur situation désespérée, les évolutionnistes tentent d'utiliser l'une des plus grandes preuves de la création comme base de l'évolution. Cela démontre clairement la précarité de leur position ! Comment une théorie aussi peu cohérente a-t-elle pu devenir si populaire ? En fait, presque tous les défenseurs de l'équilibre ponctué sont des paléontologues, clairvoyants dans la réfutation de la théorie darwiniste par les archives fossiles.
C'est pourquoi ils sont littéralement dans un état de panique, essayant de rendre leur théorie viable à tout prix.
D'autre part, les généticiens, les zoologues et les anatomistes reconnaissent qu'aucun mécanisme dans la nature ne peut engendrer des "ponctuations", aussi continuent-ils à défendre la théorie graduelle de l'évolution. Richard Dawkins, zoologiste à l'Université d'Oxford critique sévèrement les adhérents du modèle ponctué de l'évolution et les accuse de détruire la crédibilité de la théorie dans son ensemble.
Ce dialogue peu concluant entre les deux parties illustre la crise scientifique dans laquelle la théorie de l'évolution est tombée. Nous avons là un mythe qui ne peut être réconcilié par aucune observation, aucune découverte expérimentale ni paléontologique. Tous les théoriciens évolutionnistes cherchent des raisons de soutenir ce mythe, selon leur propre domaine de spécialisation, mais se trouvent en conflit avec les découvertes d'autres branches de la science. Des tentatives sont parfois entreprises pour masquer cette confusion au moyen de commentaires superficiels tels que "la science avance à travers des débats académiques". Pourtant le problème est que ces débats ne sont pas des exercices mentaux effectués dans le but d'aboutir à une théorie scientifique vraie, car ils se limitent à des conjectures dogmatiques supposées soutenir une théorie fausse. Le fait est que les théoriciens évolutionnistes révèlent par inadvertance que les archives fossiles ne peuvent être réconciliées avec le concept de l'évolution peu importe la manière. La stagnation, l'un des éléments les plus importants dans les fossiles, est clairement visible. Gould y fait référence en ces termes :
La stagnation, traduite inévitablement comme une absence d'évolution, avait toujours été traitée comme un non sujet. N'est-il pas étrange de définir le plus commun de tous les phénomènes paléontologiques comme une question dénuée d'attention ou d'intérêt ?49
Tous les darwinistes ont été désormais contraints d'admettre la stagnation dans les archives fossiles, même s'ils sont encore réticents à la voir, la repoussant délibérément en arrière et refusant de l'accepter comme donnée. Le manque de documentation sur les fossiles ayant subi l'évolution - en d'autres termes l'absence de formes intermédiaires - a balayé toutes les spéculations à propos de la stagnation et révélé clairement qu'il s'agit d'une preuve significative de la création. L'équilibre ponctué a totalement été discrédité, à la fois par les mécanismes mêmes qu'il propose et par les archives fossiles qu'il cherche à mettre en avant en tant que preuve.
CONCLUSION Pourquoi, dans L'origine des espèces, Darwin se réfère-t-il aux fossiles vivants comme source de grandes difficultés ? Pourquoi, face à tous ces fossiles, les scientifiques évolutionnistes ont-ils ressenti le besoin d'abandonner leurs idées à propos de l'évolution pour fabriquer une nouvelle théorie ? Pourquoi la capture d'un spécimen vivant de cœlacanthe a-t-elle causé la déception, réduisant au silence les évolutionnistes qui avaient placé tous leurs espoirs dans cet animal ? Qu'est-ce qui, dans les fossiles vivants, a précipité la chute des darwinistes ?
Les fossiles vivants déclarent ouvertement le fait de la création.
La déception des darwinistes tient à leur dévouement idéologique pour leur théorie. En fait, ils ont vu leur théorie s'écrouler, mais ils l'ignorèrent tout en restant parfaitement conscients de cet échec. Cet échec s'illustre par leur recours à des méthodes trompeuses pour se couvrir.
Au lieu d'admettre le fait de la création tangible chez les fossiles vivants, ils utilisent des théories illogiques et irrationnelles dénuées de preuves scientifiques. Ils cherchent à dissimuler les spécimens de fossiles vivants et à éliminer les millions d'exemples, puisant de la fierté dans les spécimens fabriqués de leurs mains - indication claire de leurs craintes. Les musées exhibent de nombreuses reconstitutions fabriquées et présentent des formes de vie hautement complexes telles que le cœlacanthe comme des exemples de formes intermédiaires, mais conservent dans des coffres, loin des yeux des visiteurs, les espèces de fossiles existant encore aujourd'hui. N'est-ce pas de nature à susciter les interrogations ?
Qu'y a-t-il de scientifique dans le fait d'adapter les preuves à une théorie, lorsque la théorie n'est pas prouvée ?
De quel droit les évolutionnistes suggèrent-ils que leurs idées sont prouvées et scientifiques, bien qu'ils ne disposent pas du moindre argument ?
Pourquoi les preuves scientifiques qu'ils apportent les embarrassent-elles au lieu de les soutenir ? Qu'est-ce qui pousse les évolutionnistes à défendre leur théorie, en dépit du poids écrasant des preuves contraires ?
Le darwinisme est une religion et un système de valeurs faux, voilà pourquoi. Il s'agit d'un dogme qui ne peut jamais être nié. Il constitue la base de la philosophie matérialiste qui soutient que la matière existe depuis toujours et que rien n'existe en dehors de la matière. C'est pourquoi, bien que de toutes les nouvelles découvertes scientifiques réfutent davantage la théorie, de tels efforts sont entrepris pour entretenir cette idéologie.
Cependant, ceux-ci arrivent à leur terme. Les méthodes trompeuses du darwinisme et de ses adhérents ont échoué. Les preuves contraires à l'évolution s'accumulent de jour en jour. De nouvelles preuves de la création apparaissent constamment, détruisant les espoirs des évolutionnistes et les forçant à produire de nouvelles explications trompeuses.
Les fossiles vivants réduisent au silence les darwinistes, qui cachent discrètement ces preuves dans les coffres des musées. Avec ces méthodes, ils espèrent dissimuler la manifestation de l'art sublime de Dieu. Le fait est, néanmoins, que Dieu est Celui qui crée toute chose, qui sait tout ce qu'elles oeuvrent et qui les maintient sous Sa règle à tout moment. Dieu voit les darwinistes établir leurs plans contre Lui. Dieu les observe alors qu'ils tentent de dissimuler Son art créatif sublime. Il écrit tout ce qu'ils font pour nier Son existence. Et, qu'ils soient croyants ou non, conscients ou inconscients, ils seront amenés en Sa présence dans l'au-delà.
Les darwinistes ne se doutent pas que Dieu défiera et décevra ceux qui luttent contre Lui. C'est la loi de Dieu qui dominera.
L'existence des fossiles vivants est une preuve sublime créée par Dieu afin d'éliminer toutes les stratégies darwinistes et révéler leurs fraudes. A mesure qu'ils luttent contre la vraie foi, les darwinistes oublient que Dieu en créé également les preuves. Ils sont en état de défaite depuis le début. L'enseignement de la théorie de l'évolution dans les écoles, la spéculation à propos des idées évolutionnistes par les divers médias, et le soutien des scientifiques sont tous des phénomènes temporaires. Comme le révèle le verset : "Bien au contraire, Nous lançons contre le faux la vérité qui le subjugue, et le voilà qui disparaît. Et malheur à vous pour ce que vous attribuez !" (Sourate al-Anbiya, 18), Dieu terrassera toutes les fausses croyances.
Les darwinistes sont aujourd'hui paniqués par tout ceci. Tout est si évident que ceux qui croient au darwinisme doivent rapidement essayer de voir les preuves de la création et éviter de se laisser prendre par la fausse religion de la théorie de l'évolution. Ils doivent se rendre compte que Dieu, Créateur du monde dans sa perfection, détient également le pouvoir de créer la vie éternelle dans l'au-delà, parce que les êtres humains ne connaîtront le salut qu'en voyant et en reconnaissant cette vérité. La théorie de l'évolution qui incite les hommes à renier Dieu, leur unique Sauveur, et qui lutte pour survivre à travers des mensonges constants est une perte de temps et une source de déception terrible. Au lieu de s'en rendre compte à regret dans l'au-delà, voir la vérité dans ce monde, avec toutes ses preuves évidentes, mènera au salut dans ce monde et l'au-delà.
Qu'en est-il de Celui qui observe ce que chaque âme acquiert ? Et pourtant ils donnent des associés à Dieu ! Dis : "Nommez-les. Ou essayez-vous de Lui apprendre ce qu'Il ne connaît pas sur la terre ? Ou avez-vous été simplement séduits par de faux noms ?" En fait, on a embelli aux mécréants leur stratagème et on les a empêchés de prendre le droit chemin. Et quiconque Dieu laisse égaré n'a plus personne pour le guider. Un châtiment les atteindra dans la vie présente. Le châtiment de l'au-delà sera cependant plus écrasant et ils n'auront nul protecteur contre Dieu. Tel est le paradis qui a été promis aux pieux : sous lequel coulent les ruisseaux ; ses fruits perpétuels, ainsi que son ombrage. Voilà la fin de ceux qui pratiquent la piété, tandis que la fin des mécréants sera le feu. (Sourate ar-Raad, 33-35)
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SPECIMENS DE FOSSILES D'ANIMAUX TERRESTRES L'ATLAS DE LA CREATION Volume 2 SPECIMENS DE FOSSILES D'ANIMAUX TERRESTRES TORTUE Age : 37 à 23 millions d'années
Période : Oligocène
Localisation : Formation Brule, Sioux County, Nebraska, Etats-Unis
Les recherches ont révélé des fossiles de tortues datant de 300 millions d'années en moyenne. Celui sur l'image est d'environ 30 millions d'années.
De tels fossiles prouvent incontestablement que les tortues n'ont pas changé depuis toutes ces années et qu'elles ont gardé leur forme originelle : les êtres vivants n'ont pas évolué mais ils ont été créés par Dieu Tout-Puissant.
CRANE DE HYENE Age: 23 à 5 millions d'années
Période: Miocène
Localisation : Chine
Les archives fossiles ne contiennent pas un seul exemple d'une créature à un stade intermédiaire de développement entre les reptiles et les mammifères, dont les évolutionnistes affirment pourtant l'existence dans le passé. L'origine des mammifères ainsi que celle des autres créatures ne peut s'expliquer par la théorie de l'évolution. George Gaylord Simpson l'admit il y a de nombreuses années :
Cela est vrai pour les 32 ordres de mammifères... Les premiers et les plus primitifs membres de chaque ordre de mammifères ont déjà les caractéristiques basiques ordinales et ne sont en aucun cas une séquence à peu près continue d'un ordre à un autre. Dans la plupart des cas, la rupture est si nette et le fossé si large que l'origine de l'ordre est spéculative et matière à débat... Cette absence régulière de formes transitionnelles ne se limite pas aux mammifères, mais il s'agit d'un phénomène pratiquement universel, comme ont pu le remarquer depuis longtemps les paléontologues. Cela vaut pour presque toutes les classes animales, les vertébrés et les invertébrés... cela vaut pour les classes, ainsi que pour les phyla animaux principaux et c'est aussi vrai apparemment pour les catégories analogues de plantes. (George Gaylord Simpson, Tempo and Mode in Evolution, New York: Columbia University Press, 1944, pp. 105, 107)
Le fossile présenté ici est celui d'un crâne de hyène datant de 23 à 5 millions d'années. Il vient corroborer les propos tenus ci-dessus. Ce fossile prouve en effet que les hyènes ont toujours existé telles qu'elles sont aujourd'hui et n'ont nullement subi d'évolution.
Tous les fossiles présentés à ce jour par les évolutionnistes se sont avérés soit être faux soit non pertinents. Chaque fois qu'ils déterrent le fossile d'une créature éteinte, ils annoncent à grands renforts de slogans "un cheval nouvellement découvert" ou "la forme intermédiaire manquante".
Mais lorsque ces fossiles sont examinés sérieusement, on comprend immédiatement qu'ils ne représentent pas une preuve de l'évolution.
A ce jour, des millions de fossiles ont été découverts de par le monde, sans qu'aucun ne laisse penser à une quelconque évolution sur terre. Ces fossiles prouvent plutôt que l'évolution n'a rien de scientifique et que la création est un fait indéniable. La plupart d'entre eux restent, cependant, cachés dans les caves des musées et sont rarement exposés.
Le fait que les hyènes du passé ne diffèrent pas de l'espèce actuelle est une preuve de l'invalidité de l'évolution. Si les affirmations des évolutionnistes étaient vraies, les hyènes auraient dû se transformer en d'autres mammifères au cours de ces dizaines de millions d'années. Or rien de tel ne s'est produit.
LAPIN Age : 33 millions d'années
Période : Oligocène
Localisation : Formation White River, Wyoming, Etats-Unis
Les araignées ont toujours engendré des araignées, les abeilles des abeilles et les raies des raies. De la même manière, les lapins ont toujours existé en tant que lapins. Les archives fossiles montrent clairement que les lapins n'ont pas évolué d'autres créatures et qu'ils ont toujours été tels qu'ils sont aujourd'hui, depuis leur création. A la lumière des innombrables fossiles discréditant la théorie de l'évolution, ses adhérents doivent désormais accepter que le darwinisme est vaincu.
Ce lapin fossilisé vieux de 33 millions d'années souligne cette défaite une fois de plus ainsi que le fait de la création divine.
SERPENT Age : 50 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Site fossilifère de Messel, Allemagne
L'origine des reptiles laisse les évolutionnistes perplexes. Entre les différentes classes de reptiles (par exemple : les serpents, les alligators, les tortues et les lézards), il existe des frontières strictes. Les archives fossiles indiquent que chacune de ces classes est apparue soudainement avec ses caractéristiques propres. Ce fossile de serpent datant de 50 millions d'années suffit à démentir la théorie selon laquelle les reptiles auraient subi une évolution.
TORTUE Age : 37 à 23 millions d'années
Période : Oligocène
Localisation : Formation Brule, Sioux County, Nebraska, Etats-Unis
Les darwinistes devraient être capables d'expliquer le développement d'une carapace de tortue. Ils devraient pouvoir démontrer comment sa structure s'est développée fortuitement à travers un processus imaginaire d'évolution et en fournir les preuves. Or, comme justification de leur théorie, les darwinistes ne savent que raconter des histoires. Ils ne détiennent aucune preuve crédibilisant leurs contes sur l'évolution. Ils se trouvent, en revanche, constamment confrontés à des découvertes de fossiles vivants, tel que le fossile de tortue ici présenté datant de 37 à 23 millions d'années.
GRENOUILLE Age : 50 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Site fossilifère de Messel, Allemagne
Cette grenouille appartient à la famille des pélobatidés. Certains membres de cette famille utilisent leurs membres postérieurs pour s'enfouir dans la vase et d'autres vivent dans un milieu aquatique. Les darwinistes affirment que les poissons sont les ancêtres des amphibiens, sans preuve à l'appui. Les découvertes scientifiques démontrent, au contraire, que les différences anatomiques entre les deux espèces sont si importantes qu'il est impossible que les amphibiens soient issus des poissons.
Selon les archives fossiles, les trois classes basiques des amphibiens ont émergé spontanément. L'évolutionniste Robert Carroll dit :
Les plus anciens fossiles de grenouilles, de cécilies et de salamandres sont apparus entre le jurassique inférieur et moyen. Tous présentent la plupart des attributs importants de leurs descendants vivants. (Robert L. Carroll, Patterns and Processes of Vertebrate Evolution, Cambridge:
Cambridge University Press, 1997, pp. 292-293)
CRANE DE CROCODILE Age : 54 à 37 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Mines de phosphate, Khouribga, Afrique du nord
"Crocodile" est le nom générique donné aux créatures de la famille des crocodilidés. La plupart vit dans les régions tropicales et les plus anciens spécimens connus remontent à environ 200 millions d'années. Il n'existe aucune différence entre les crocodiles actuels et ceux ayant vécu il y a 50 millions d'années (comme le fossile représenté ici) ni même ceux de 200 millions d'années. Ces fossiles démontrent que les crocodiles ne subirent aucun changement au cours de millions d'années. Ce fait s'oppose à l'évolution et démontre également que Dieu créa toutes les créatures vivantes.
Le désert Djourab abrite de nombreux fossiles. Chacune des découvertes issues des 382 champs de fossiles indique sans exception l'immuabilité des espèces depuis leur première apparition. Autrement dit les créatures n'ont subi aucun processus d'évolution.
Au cours de l'histoire terrestre, les crocodiles ont toujours été des crocodiles. Ils ne descendent d'aucune autre espèce. Ils n'ont pas engendré d'autres espèces.
TORTUE Age : 37 à 23 millions d'années
Période : Oligocène
Localisation : Formation Brule, Sioux County, Nebraska, Etats-Unis
Grâce à leur excellente protection osseuse, les tortues ont très bien été préservées dans les strates fossiles. La plus ancienne tortue remonte à quelques 200 millions d'années. Au cours de toutes ces années, elle n'a pas subi le moindre changement. Ce fossile de tortue de 37 à 23 millions d'années ne présente aucune différence avec les tortues existant aujourd'hui.
Face à ces preuves, les évolutionnistes devraient accepter un fait important. David B. Kitts, un évolutionniste du département de géologie et de géophysique à l'Université d'Oklahoma, dit:
L'évolution requiert des formes intermédiaires entre les espèces, or la paléontologie ne les fournit pas. (David B. Kitts, "Paleontology and Evolutionary Theory", Evolution, vol. 28, septembre 1974, p. 467)
Vue inférieure d'un fossile de tortue de 37 à 23 millions d'années
CRANE DE HYENE Age : 23 à 5 millions d'années
Période : Miocène
Localisation : Chine
Selon les affirmations non scientifiques des évolutionnistes, les reptiles seraient les ancêtres à la fois des oiseaux et des mammifères. Or les différences entre ces deux classes d'êtres vivants sont immenses. Les mammifères ont le sang chaud. Ils produisent et régulent leur température corporelle, ils mettent bas et allaitent leurs petits, et leur corps est couvert de poils. Quant aux reptiles, il s'agit d'animaux à sang froid. Ils ne produisent pas de chaleur. Leur température corporelle varie avec la température ambiante. Ils se reproduisent en pondant des œufs, ils n'allaitent pas leur progéniture et leur corps est couvert d'écailles. Comment un reptile pourrait-il commencer à produire de la chaleur corporelle, développer un système de glandes sudorifiques, transformer ses écailles en poils et produire du lait ? A ce jour, les évolutionnistes n'ont pu apporter la moindre réponse convaincante à ces questions.
Cela montre que l'hypothèse des reptiles évoluant en mammifères ne repose sur rien de scientifique. Par ailleurs, les paléontologues n'ont pas découvert de fossile d'une quelconque forme intermédiaire reliant les reptiles aux mammifères. C'est pourquoi Roger Lewin dut admettre :
La transition du premier mammifère… est encore un mystère. (Roger Lewin, "Bones of Mammals, Ancestors Fleshed Out, Science, vol. 212, 26 juin 1981, p. 1492)
Cette photographie montre les fouilles dans le gisement de Junggar en Chine. Les fossiles qui y furent découverts démontrent tous que les créatures vivantes furent créées en condition complète et parfaite.
SPECIMENS DE FOSSILES D'ANIMAUX MARINS POISSON VOLANT Age : 95 millions d'années
Période : Crétacé
Localisation : Hjoula, Liban
Les poissons volants bondissent hors de l'eau, propulsés par les mouvements rapides de leur queue et glissent à la surface de l'eau sur une certaine distance, avant de replonger lentement. Lors de cette envolée, ces poissons peuvent atteindre une vitesse de 50 kilomètres par heure. Il n'existe aucune différence entre les poissons volants actuels et ceux qui vivaient il y a environ 100 millions d'années. L'espèce n'a pas subi le moindre changement au cours de cette période, ceci met un terme définitif à l'ensemble des affirmations des évolutionnistes au sujet des origines et de l'histoire des créatures vivantes.
Les découvertes scientifiques ont prouvé que les créatures vivantes ne se sont pas développées au cours de différentes étapes évolutionnistes mais sont bien l'œuvre du Créateur des mondes, Dieu Tout-Puissant.
ESTURGEON Age : 144 à 65 millions d'années
Période : Crétacé
Localisation : Liaoning, Chine
Les esturgeons, dont seulement deux familles existent toujours, ont de tout temps été des esturgeons. Ils ne se sont ni développés à partir d'autres espèces, ni transformés en d'autres espèces.
Les découvertes de fossiles corroborent ce fait ; comme toutes les autres créatures, les esturgeons n'ont jamais subi un quelconque processus d'évolution.
La limule fait partie d'une ramification de la famille des arachnides Chelicerata ; ce sont de proches cousins des araignées et des scorpions. Le fossile d'une limule que l'on peut voir ici datant de 150 millions d'années, démontre une fois de plus que la création est un fait avéré et que l'évolution n'a jamais eu lieu.
RAIE Age : 95 millions d'années
Période : Crétacé
Localisation : Haqil, Liban
Les raies appartiennent à la classe des poissons cartilagineux et vivent la plupart du temps sur les fonds marins. Leurs ouïes sont situées sur le côté ou sur le ventre et leurs yeux sur le dessus. Leurs nageoires caudales et dorsales sont très petites ; sur certaines espèces, elles sont totalement absentes.
Les raies qui vivaient il y a 100 millions d'années environ, avaient les mêmes caractéristiques que celles vivant aujourd'hui. Au cours de cette période, elles n'ont subi aucun changement.
Ceci laisse entendre que l'évolution est une théorie indéfendable.
BIVALVE Age : 150 millions d'années
Période : Jurassique
Localisation : Chili
"Bivalve" est le nom générique donné à un groupe de mollusques à coquille qui vivent dans l'océan, se nourrissant de plancton qu'ils filtrent à travers leurs ouïes. Les coquilles au taux élevé de calcium se fossilisent en général facilement. Le plus vieux fossile de bivalve connu remonte à l'ordovicien (il y a de 490 à 443 millions d'années). En dépit d'environ un demi-milliard d'années qui se sont écoulées depuis, les bivalves ont toujours les mêmes caractéristiques. Ces bivalves qui ont vécu il y a 490 ou il y a 150 millions d'années ne sont pas différentes de ceux vivant aujourd'hui. Ce fait infirme totalement l'évolution, à savoir que les créatures ont évolué par étapes, à la suite d'infimes variations. Les fossiles prouvent que les créatures ne sont passées par aucun processus d'évolution mais que Dieu Tout-Puissant les a créées.
CRABE Age : 37 à 23 millions d'années
Période : Oligocène
Localisation : Lyby, Danemark
Les archives fossiles contiennent suffisamment d'éléments probants pour permettre d'avoir une vision globale de l'origine des créatures vivantes dont elles nous fournissent un scénario très précis : les diverses espèces de créatures vivantes sont apparues soudain sur la terre, séparément et sans avoir dû "évoluer" à travers des formes intermédiaires. Une preuve que Dieu Tout-Puissant a créé les créatures vivantes.
Un des fossiles qui prouve clairement la réalité de la création est exposé ici : il s'agit des restes d'un crabe datant de 35 millions d'années environ.
Ce fossile de crabe a été découvert au Danemark sur la côte de Limfjords. Ce type de fossile est souvent découvert dans cette région. Préservés dans des nodules, ils remontent généralement à la surface en hiver ou après des périodes de forte pluie. Les pierres arrondies sont alors fendues en deux pour voir si elles contiennent des fossiles. Si un fossile est découvert, il est nettoyé à l'aide d'outils pour pouvoir être exposé ultérieurement.
Ce fossile prouve encore une fois qu'il n'existe aucune différence de structure entre les crabes actuels et ceux d'il y a 35 millions d'années environ, révélant de nouveau la caducité des affirmations des évolutionnistes. Si une créature n'a pas subi le moindre changement pendant des dizaines de millions d'années, il est alors impossible de parler d'évolution des créatures vivantes.
Une autre découverte scientifique prouvant qu'il n'existe pas de processus d'évolution, comme l'affirment les darwinistes, est celle de la crevette fossilisée que l'on voit ici. Depuis leur création, les crevettes ont toujours possédé les mêmes organes et caractéristiques qu'elles ont aujourd'hui, sans avoir dû subir le moindre changement. Ce fossile de crevette prouve à nouveau clairement que l'évolution n'est qu'un scénario imaginaire.
RAIE ET HARENG Age : 54 à 37 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Formation Green River, Wyoming, Etats-Unis
Dans ce spécimen, nous voyons une raie épineuse de la famille Dasyatidae et un hareng fossilisés ensemble. Ces fossiles prouvent que les raies épineuses et les harengs vivant aujourd'hui ne sont pas différents de ceux qui nageaient il y a des dizaines de millions d'années ; ils font partie des preuves innombrables contre la théorie de l'évolution.
HOMARD Age : 144 à 65 millions d'années
Période : Crétacé
Localisation : Atherfield, Grande-Bretagne
Il n'y a aucune différence entre ce homard, qui vivait il y a des centaines de millions d'années et ceux vivant actuellement. Ceci porte un coup fatal à la théorie de l'évolution. Le fossile représenté ici est celui d'un homard du crétacé (il y a 144 à 65 millions d'années), et prouve que les affirmations des évolutionnistes au sujet de l'histoire naturelle, sont totalement insoutenables.
Les créatures n'ont pas évolué ; c'est Dieu, Seigneur des mondes, Qui les a créées.
POISSON-GUITARE Age : 95 millions d'années
Période : Crétacé
Localisation : Haqil, Liban
La paléontologie a fourni de nombreuses preuves attestant que les êtres vivants n'ont pas évolué mais qu'ils ont au contraire été créés par Dieu. Une de ces preuves est le fossile du poisson-guitare datant de 95 millions d'années. Ces poissons qui vivent dans les eaux tropicales et subtropicales, n'ont pas changé en quelques 100 millions d'années. Face à ce fossile qui prouve que le poisson-guitare n'a subi aucun processus d 'évolution, les darwinistes ne peuvent fournir aucune explication scientifique. Les poissons-guitares actuels ne sont pas différents de ceux qui vivaient il y a environ 100 millions d'années - ce qui met de nouveau la création de Dieu au premier plan.
HOMARD Age : 144 à 65 millions d'années
Période : Crétacé
Localisation : Atherfield, Grande-Bretagne
L'absence de formes intermédiaires au niveau des fossiles met un coup d'arrêt définitif à la théorie de l'évolution. Après des années de recherches, pas même un fossile n'a été découvert pour prouver l'existence d'une créature primitive en cours de développement et aux organes semi développés.
Les fossiles découverts jusqu'ici prouvent que toutes les caractéristiques de cette espèce sont apparues sous une forme aboutie et au même moment ; cela signifie qu'elles ont été créées.
Un des nombreux exemples est un homard qui a vécu il y a 144 à 65 millions d'années.
OURSINS Age : 150 millions d'années
Période : Jurassique
Localisation : Charente Maritime, France
Les évolutionnistes affirment que les poissons ont évolué à partir d'invertébrés marins ; les amphibiens et les poissons actuels d'un prétendu ancêtre commun. Les reptiles sont à leur tour descendus des amphibiens ; les oiseaux et les mammifères se sont développés de façon indépendante à partir des reptiles. Et, pour finir, les singes et les êtres humains ont évolué à partir d'un ancêtre commun qui n'existe plus à l'heure actuelle.
Pour confirmer scientifiquement ces affirmations, il est indispensable de découvrir des formes intermédiaires pour démontrer l'existence de changements transitionnels entre une de ces espèces "plus anciennes" et celles d'aujourd'hui. Mais comme nous l'avons signalé précédemment, il n'existe aucune trace de ces créatures intermédiaires imaginaires. Au contraire, toutes les espèces actuelles ont les mêmes caractéristiques qu'elles avaient déjà il y a des millions d'années. Cet oursin datant de 150 millions d'années est tout simplement une preuve parmi des centaines de milliers d'autres preuves.
CRABE Age : 70 millions d'années
Période : Crétacé
Localisation : Belgique
Les uns après les autres, les fossiles contredisent de toute évidence la théorie de l'évolution. Les crabes appartiennent à l'ordre des décapodes (crustacés à 5 paires de pattes) de la classe des crustacés. Les crabes existent avec les mêmes caractéristiques depuis des millions d'années, et ils sont donc une espèce de plus parmi les espèces vivantes à récuser l'histoire de l'évolution. Le crabe fossilisé représenté ici date de 70 millions d'années et possède les mêmes caractéristiques physiologiques que les crabes actuels.
Les crabes n'ont pas changé en 70 millions d'années, une réfutation indéniable de l'évolution, fantaisiste théorie qui prétend que les espèces vivantes ont évolué les unes des autres sur des millions d'années. Ce fossile et ceux qui s'en rapprochent confirment bien le fait que les crabes n'ont pas évolué mais ont été créés par Dieu Tout-Puissant.
POISSON-CASTOR Age : 50 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Site fossilifère de Messel, près de Francfort, Allemagne
Les poissons-castors vivent actuellement en grande majorité en Amérique du sud. Ils appartiennent à la classe des actinoptérygiens et n'ont pas changé pendant des millions d'années. Ils appartiennent à la sous-classe des ostéichthyens (poissons osseux), dont beaucoup de fossiles ont été découverts. Ces fossiles présentent toutes les caractéristiques des poissons-castors et ils n'ont subi aucun changement au cours de ces dizaines de millions d'années. Tout ceci nous montre à l'évidence que les créatures n'ont jamais évolué d'une espèce à l'autre, mais ont bien été créées sous leurs formes actuelles par une intelligence et une puissance suprême, celles de Dieu.
Ce fossile de poisson-castor datant de l'éocène, avec sa structure qui n'a pas changé depuis des dizaines de millions d'années, défie la théorie de l'évolution.
POISSON-SCIE Age : 95 millions d'années
Période : Crétacé
Localisation : Hjoula, Byblos, Liban
Les mâchoires supérieures de ce poisson forment un rostre saillant et pointu aux protubérances en dents de scie, situés en avant de la tête. De ce fait, ils sont appelés poissons-scies.
Tous les poissons-scies fossilisés sont identiques à ceux vivant actuellement. Cette ressemblance demeure inchangée durant 100 millions d'années, preuve supplémentaire qui invalide les hypothétiques affirmations des darwinistes et qui confirme que l'évolution des espèces n'a jamais eu lieu.
RAIE (positif et négatif)
Age : 95 millions d'années
Période : Crétacé
Localisation : Haqil, Liban
Ce fossile de raie date de 95 millions d'années, et il n'y a pas de différence manifeste entre ce dernier et ceux vivant aujourd'hui. Cette stabilité physiologique tout au long de ces 95 millions d'années démontre clairement que les créatures vivantes n'ont pas évolué d'une forme plus ancienne, dite primitive à une forme plus avancée. Affirmer que cela a été le cas, est faux ; d'effectives recherches et découvertes scientifiques ont également rejeté les affirmations des évolutionnistes.
HOMARD Age : 95 millions d'années
Période : Crétacé
Localisation : Haqil, Liban
Ce fossile de homard, datant de 95 millions d'années, possède la même structure physique que ceux vivant actuellement.
Des homards ont révélé des comportements migratoires très intéressants. Au cours de ces migrations, les homards se mettent les uns derrière les autres de telle sorte à ce que l'un touche celui qui est devant et ainsi de suite. De cette façon, un convoi de 50 à 60 homards se forme et se déplace sur les fonds marins nuit et jour pendant plusieurs jours.
Le fait de migrer en ligne droite (les uns derrière les autres), permet aux homards d'accroître leur capacité de déplacement. La résistance rencontrée par un homard seul, avançant dans l'eau de mer est divisée de moitié quand un autre homard se déplace devant lui. (Le même principe est appliqué de nos jours aux semi-remorques et aux courses automobiles.) Grâce à ce déplacement linéaire, les homards peuvent couvrir plus de distance en moins de temps, tout en économisant leur énergie. On a pu observer certaines espèces qui parcouraient plus d'un kilomètre en une heure.
HOMARD Age : 144 à 65 millions d'années
Période : Crétacé
Localisation : Atherfield, Grande-Bretagne
Le fossile de homard ici représenté, datant de 144 à 65 millions d'années révèle une nouvelle fois que la théorie de l'évolution n'a pas de sens.
Les homards existent depuis des dizaines de millions d'années sans avoir subi le moindre changement, ce qui contredit justement la théorie des darwinistes selon laquelle les créatures vivantes se sont développées progressivement d'un état dit primitif vers des formes plus avancées.
Friar's Bay dans le Sussex de l'est (à gauche) est une source riche où de nombreux fossiles furent mis au jour, pour la plupart des ammonites et d'autres créatures marines à coquilles. La photo ci-dessous montre les fouilles menées dans la région.
La plupart des poissons de la famille des tétraodontidés contiennent de la tétrodoxine, un puissant poison produit par une bactérie dans leurs corps. Il a pour effet d'arrêter la capacité des cellules nerveuses à communiquer. Un seul milligramme suffit à causer la mort d'un homme. La peau de ces poissons est rugueuse et flexible. Grâce à un os en dessous de leur menton, ils sont capables d'avaler de l'eau et de doubler ainsi leur taille en fermant cet os.
Ce tétraodon datant de 150 millions d'années est identique dans son apparence et sa structure à la structure des tétraodons vivants aujourd'hui. Ce fossile souligne à quel point le concept d'évolution est erroné.
Sur ces photos, on peut voir le lit de fossiles à Solnhofen, l'un des plus riches au monde, ainsi que les spécimens déterrés. On a pu y découvrir des fossiles d'animaux et de végétaux. Chacun de ces fossiles montre que ces êtres vivants n'ont jamais changé au cours de leur existence. En d'autres termes, ils n'ont jamais évolué.
OURSIN Age : 150 millions d'années
Période : Jurassique
Localisation : Madagascar
Les oursins existent depuis près de 300 millions d'années, pourtant ils n'ont connu ni changement ni processus d'évolution durant tout ce temps. Le fossile ici présenté remonte à 150 millions d'années. Etant des invertébrés marins, les oursins ont un corps mou entouré d'une fine coquille couverte d'épines les protégeant des ennemis. Ils ont la capacité de mouvoir leurs épines. Chez certaines espèces, ces épines peuvent être venimeuses et atteindre une longueur de 30 centimètres. Les tubes qui sortent du corps des oursins leur permettent d'adhérer aux rochers et de se déplacer aisément sur les fonds océaniques.
Les découvertes de fossiles indiquent que les oursins étaient déjà dotés de toutes ces caractéristiques à leur première apparition. Ils ne présentent aucun indice de changement. L'explication est claire : comme toutes les autres créatures, les oursins n'ont pas évolué, mais furent créés de manière complète et parfaite.
ECREVISSE Age : 150 millions d'années
Période : Jurassique
Localisation : Formation Solnhofen, Allemagne
Les écrevisses, qui ressemblent à de petits homards, sont un autre exemple de créatures n'ayant pas changé au cours de centaines de millions d'années. Membres de la superfamille des Astacoidea, elles vivent en général dans des eaux douces pas trop fraîches. Certaines espèces peuvent vivre jusqu'à trois mètres sous terre.
Le fossile d'écrevisse ici présenté date de 150 millions d'années. Il n'est cependant pas différent des spécimens vivant aujourd'hui. Cela remet en question une fois de plus les idées des évolutionnistes à propos de l'origine des êtres vivants et montre clairement que la création est la seule explication.
Ce fossile de limule de 150 millions d'années est la preuve que ces créatures n'ont pas changé depuis une centaine de millions d'années. Ces crustacés sont les témoins de l'absence d'évolution et de la création de Dieu Tout-Puissant.
Les évolutionnistes prétendaient que les cœlacanthes constituaient le "chaînon manquant" éteint ou "la forme intermédiaire" entre les poissons et les amphibiens. Mais depuis 1938, date à laquelle un spécimen vivant fut capturé, on sait que le cœlacanthe est un poisson vivant dans les eaux profondes de la côte africaine. Les fossiles de créatures telles que le cœlacanthe prouve le contraire du scénario évolutionniste selon lequel les êtres vivants ont subi des changements au cours du temps.
D'après les fossiles, l'existence du cœlacanthe remonte à 410 millions d'années. Les évolutionnistes pensaient qu'il s'agissait d'une preuve de l'existence d'une forme intermédiaire entre les poissons et les amphibiens. Il y a soixante-dix millions d'années, ce poisson disparut mystérieusement des archives fossiles, de sorte qu'on crut que son espèce s'était éteinte. Mais depuis 1938, des cœlacanthes furent péchés plus de 200 fois : d'abord en Afrique du Sud, ensuite aux Comores, au sud-ouest de Madagascar en 1952, et en 1998 à Sulamesi en Indonésie. Le paléontologue J. L. B. Smith ne pouvait pas décrire sa stupeur lorsqu'il vit l'un des cœlacanthes capturés :
Si j'avais rencontré un dinosaure dans la rue, je n'aurais pas été plus étonné. (Jean-Jacques Hublin, The Hamlyn Encyclop?dia of Prehistoric Animals, New York: The Hamlyn Publishing Group Ltd., 1984, p. 120)
Avec la découverte d'un spécimen vivant de cœlacanthe, les hypothèses développées autour de ces poissons perdirent tout leur sens. Par ailleurs, les évolutionnistes défendaient l'idée que le cœlacanthe vivait en eau peu profonde et que c'était un amphibien potentiel, dans l'attente d'émerger de l'eau sur ses nageoires en forme de pattes. Mais on sait désormais que les cœlacanthes sont des poissons qui vivent dans les profondeurs des océans, ne s'aventurant jamais à moins de 180 mètres de la surface.
Les cœlacanthes, existant depuis 400 millions d'années, mettent les évolutionnistes dans une impasse. Le fait que ces créatures n'aient guère changé depuis leur première apparition contredit la théorie de l'évolution progressive et l'idée que les espèces descendent les unes des autres.
Par ailleurs, les cœlacanthes démontrent une fois de plus à quel point le fossé qui sépare les créatures terrestres et les créatures marines est vaste. (Les évolutionnistes tentent de combler ce fossé par une évolution imaginaire entre les unes et les autres.
Les caractéristiques anatomiques de ce poisson de 400 millions d'années témoignent de l'absence d'évolution.
L'examen anatomique du cœlacanthe péché vivant révéla un grand nombre de données contredisant les hypothèses évolutionnistes. Il y a 400 millions d'années, à une période où seules des créatures primitives étaient supposées vivre, on découvrit que les cœlacanthes présentaient déjà les nombreux traits complexes que nous leur connaissons aujourd'hui. Ils avaient déjà la capacité de ressentir les champs électromagnétiques dans leurs alentours, ce qui indique que les cœlacanthes ont des organes sensoriels hautement développés. Lorsque les scientifiques examinèrent l'organisation des nerfs connectant l'organe rostral du poisson au cerveau, ils conclurent que les fonctions de cet organe permettent au poisson de reconnaître les zones électromagnétiques. Le magazine Focus s'intéressa à la surprise des évolutionnistes face à la structure et aux traits complexes du cœlacanthe : "D'après les fossiles, les poissons firent leur apparition il y a environ 470 millions d'années. Les cœlacanthes apparurent quelques soixante millions d'années plus tard. Cette créature aurait dû être dotées de caractéristiques primitives ; or la complexité de sa structure physique est étonnante."
ligne latérale articulation intracraniale organe rostral vessie natatoire
POISSON-VOLANT Age : 95 millions d'années
Période : Crétacé
Localisation : Haqil, Liban
Pour les darwinistes, le hasard est une divinité à même d'accomplir des miracles. Ils affirment que toutes les créatures vivantes à ce jour ont évolué suite à de petits changements incrémentiels au cours de millions d'années. Cependant, le hasard ne crée rien : il n'aurait jamais pu être à l'origine des caractéristiques et des structures complexes extraordinaires présentes chez les êtres vivants. Les créatures sont complexes, car Dieu les créa ainsi. Elles témoignent de Son art suprême.
Ce poisson volant est l'incarnation manifeste du sens artistique de Dieu aujourd'hui tout comme il y a 95 millions d'années.
REQUIN-CHAT (positif et négatif) Age : 95 millions d'années
Période : Crétacé
Localisation : Haqil, Liban
Certains fossiles sont dits appariés lorsque les couches contenant le fossile s'ouvrent/se divisent. Il en résulte que le fossile a une image positive en relief d'un coté et un "moule" concave négatif de l'autre coté. Ce fossile de requin-chat de 95 millions d'années fait partie de ces fossiles en deux parties. Les requins-chats appartiennent à la classification des requins. Le requin-chat sur l'image est de la famille des scyliorhinidés. Les requins-chats d'aujourd'hui sont identiques à ceux qui vécurent il y a 95 millions d'années, ce qui contredit totalement la théorie de l'évolution.
Ce fossile de requin-chat peut être observé sur les deux plans, positif et négatif.
POISSON GUITARE Age : 95 millions d'années
Période : Crétacé
Localisation : Haqil, Byblos, Liban
Les darwinistes avancent que toutes les créatures ont subi un processus d'évolution. C'est pourquoi, les fossiles remontant à des millions d'années sont essentiels à prouver que les êtres vivants n'ont pas changé. Un seul fossile suffit à démonter la théorie de l'évolution, et il s'avère que le monde entier regorge de tels exemples. Ce spécimen de poisson guitare de 95 millions d'années prouve de par l'immuabilité de sa structure anatomique complexe que la théorie de l'évolution est fausse. Le fossile est en effet en tous points identiques à son homologue actuel. On peut d'ailleurs voir les détails de ce fossile. Face à une telle preuve, les arguments en faveur de la théorie de l'évolution sont dans une impasse.
HIPPOCAMPE Age : 5 millions d'années
Période : Miocène
Localisation : Formation Marrecchio, Italie
Les hippocampes ont toujours été des hippocampes. Le fossile sur l'image, datant de 5 millions d'années, confirme cette réalité. Les hippocampes n'ont subi aucun processus évolutionnaire mais ont été créés comme toutes les autres formes de vie.
PASTENAGUE (positif et négatif) Age : 95 millions d'années
Période : Crétacé
Localisation : Haqil, Liban
La théorie de l'évolution suppose que les premiers chordés tels que le pikaia se sont transformés en poisson avec le temps. Mais aucun fossile de forme intermédiaire n'a pu être découvert pour étayer ces hypothèses à propos de l'évolution des chordés. Par conséquent, il n'existe pas de fossile venant appuyer la théorie de l'évolution des poissons. Au contraire, toutes les classes de poissons apparurent soudainement dans les archives fossiles, sans traces d'ancêtres. Le paléontologue évolutionniste Gerald T. Todd dans un article intitulé "Evolution of the Lung and the Origin of Bony Fishes" (Evolution du poumon et l'origine des poissons osseux) établit une liste des questions sans réponses que ce fait soulève:
Toutes les trois sous-divisions des poissons osseux apparaissent pour la première fois dans les archives fossiles à peu près en même temps. Ils sont déjà largement différents morphologiquement et sont lourdement cuirassés. Quelle est leur origine ? Qu'est-ce qui permit une telle divergence ?
Comment ont-ils développé de telles armures ? Et pourquoi n'y a-t-il pas de traces de formes intermédiaires antécédentes ? (Gerald T. Todd, "Evolution of the Lung and the Origin of Bony Fishes: A Causal Relationship", American Zoologist, vol. 26, no. 4, 1980, p. 757)
Les fossiles illustrés sont les parties positive et négative d'un même fossile.
Les illustrations montrent le gisement de fossiles d'An-Namoura au Liban et les fouilles qui y sont menées. Etant donné le nombre de fossiles découverts à travers le monde infirmant la théorie de l'évolution, il n'y a plus de raison pour les évolutionnistes de défendre cette idée.
REQUIN-CHAT (positif et négatif) Age : 95 millions d'années
Période : Crétacé
Localisation : Liban
Ce fossile de requin-chat du crétacé est visible sur les deux surfaces de la couche rocheuse où il fut découvert. Bien qu'il date de 95 millions d'années, il montre les mêmes caractéristiques que les requins-chats d'aujourd'hui. Cela prouve que cette créature, contrairement à ce qu'affirment les évolutionnistes, ne descend pas d'une autre espèce suite à une série de petits changements au fil du temps, ni ne s'est transformée en une autre espèce.
PASTENAGUE Age : 95 millions d'années
Période : Crétacé
Localisation : Haqil, Liban
En 150 années de fouilles, des millions de preuves telles que ce fossile ont pu être opposées au concept d'évolution. En revanche, rien n'a pu être découvert pour défendre la théorie darwiniste. Les fossiles ne jouent pas en faveur de la théorie de l'évolution, comme ont pu le reconnaître certaines publications évolutionnistes telles que Science :
Un grand nombre de scientifiques bien formés externes à la biologie et à la paléontologie évolutionnistes ont malheureusement eu l'idée que les archives fossiles sont bien plus darwinistes qu'elles ne le sont. Cela provient probablement de la sur-simplification inévitable des sources secondaires : des manuels de bas niveau, des articles semi-populaires et ainsi de suite. Il est également probable que des pensées pernicieuses soient impliquées. Dans les années post-Darwin, ses défenseurs espéraient trouver les progressions prévisibles. En général, ils n'ont rien trouvé.
Pourtant l'optimiste est resté inflexible et de pures fantaisies sont apparues dans les manuels. (Science, 17 juillet 1981, p. 289)
CRABE Age : 37 à 23 millions d'années
Période : Oligocène
Localisation : Lyby, Danemark
Depuis 150 ans, les darwinistes espèrent que les fossiles de "formes intermédiaires" seront découverts dans le futur. Mais comme l'indiquent les archives fossiles, pas un seul de ces spécimens ne fut mis au jour. La richesse et la variété des fossiles disponibles à ce jour suffisent à comprendre l'origine des créatures vivantes et ébaucher un schéma défini : des espèces variées apparurent sur terre toutes soudainement, séparément, dotées de leurs propres caractéristiques physiques et sans passer par des formes intermédiaires. Cela conduit à la conclusion claire que Dieu est le Créateur de ces êtres vivants.
L'une des nombreuses découvertes corroborant ce fait est ce fossile de crabe datant de 37 à 23 millions d'années. Comme les autres fossiles de crabes déterrés au Danemark, celui-ci fut découvert dans l'un des nodules qui viennent à la surface de la terre à des moments spécifiques de l'année. La plupart de ces fossiles sont appelés "boules de crabes", dont un grand nombre appartient à la période oligocène soit il y a 38 à 23 millions d'années.
CRINOIDE Age : 345 millions d'années
Période : Carbonifère
Localisation : Formation Burlington, Pike County, Missouri, Etats-Unis
Est ici représenté le fossile d'un crinoïde de 345 millions d'années parfaitement préservé. Tous les détails montrent qu'il n'y a aucune différence entre les crinoïdes de l'époque et celles qui vivent aujourd'hui. Bien que ces créatures existent depuis des centaines de millions d'années, elles n'ont subi aucun changement, ce qui suffit à démolir la théorie de l'évolution. La faiblesse de la théorie devient de plus en plus évidente avec l'accumulation de preuves provenant des archives fossiles.
POISSON RASOIR Age : 5 à 1,8 millions d'années
Période : Pliocène
Localisation : Formation Marecchia, Italie
Si les darwinistes souhaitent prétendre que les créatures vivantes sont issues de l'évolution, alors ils doivent fournir un exemple de forme intermédiaire pour appuyer leurs dires. Ils doivent présenter un spécimen de créature à demi évoluée, dont tous les organes semi-développés sont en voie d'amélioration et fournir des exemples pour chaque espèce en transition. Or, les darwinistes ne disposent pas du moindre exemple de fossile intermédiaire.
En revanche, il y a des millions d'exemples de fossiles préservant les restes d'espèces existant aujourd'hui encore. Ces fossiles de poisson rasoir de 5 à 1,8 millions d'années sont une nouvelle preuve niant le concept d'évolution et défendant la création.
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SPECIMENS DE FOSSILES D'OISEAUX L'ATLAS DE LA CREATION Volume 2 SPECIMENS DE FOSSILES D'OISEAUX CONFUCIUSORNIS Age : 120 millions d'années
Période : Crétacé
Localisation : Liaoning, Chine
La théorie de l'évolution prétend que les oiseaux évoluèrent des petits dinosaures thérapodes - en d'autres termes des reptiles. Or les archives fossiles et des comparaisons anatomique s entre les oiseaux et les reptiles suffisent à réfuter cette affirmation.
Le fossile représenté sur la photo appartient à une espèce disparue d'oiseaux appelés Confuciusornis, dont le premier spécimen fut découvert en Chine en 1995. Cet oiseau présente une très proche ressemblance avec les oiseaux actuels et détruit le scénario de l'évolution aviaire avancé depuis des décennies par les évolutionnistes.
Pour décrire l'évolution imaginaire des oiseaux, les évolutionnistes se sont appuyés pendant des années sur l'arch?optéryx. Toutes les découvertes scientifiques ultérieures démontrèrent cependant qu'ils étaient dans le faux. Le fossile de Confuciusornis vient corroborer l'idée que l'arch?optéryx ne peut être le prétendu ancêtre des oiseaux. Cet oiseau de la même époque que l'arch?optéryx (il y a environ 140 millions d'années) n'a pas de dent. Son bec et ses plumes ont les mêmes caractéristiques que les oiseaux d'aujourd'hui. Son squelette est également identique. Ses ailes sont dotées de talons comme chez l'arch?optéryx. Le pygostyle qui soutient les plumes de la queue existe également chez cet oiseau. En somme, cette créature, de la même ère que l'arch?optéryx - que les évolutionnistes considèrent comme le plus ancien ancêtre des oiseaux, mi-reptile, mi-oiseau - semble très proche des oiseaux actuels. Cela constitue un revers considérable pour les évolutionnistes voyant dans l'arch?optéryx l'ancêtre primitif des oiseaux.
MESSELORNIS CRISTATA Age : 50 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Site fossilifère de Messel, Allemagne
Ce fossile d'oiseau tient son nom du lieu où il fut découvert, à savoir le site fossilifère de Messel. Aucun des mécanismes présents chez les oiseaux - dont la structure est complètement différente des créatures terrestres - ne peut s'expliquer en termes de modèle évolutionniste progressif. Tout d'abord, les ailes - traits qui caractérisent les oiseaux - représentent une impasse totale pour la théorie de l'évolution. Les évolutionnistes reconnaissent eux-mêmes l'impossibilité pour un reptile de voler ainsi que la contradiction entre leur théorie et les archives fossiles. L'ornithologue Alan Feduccia demande par exemple :
Comment dériver un oiseau d'un reptile terrestre, lourd, bipède dont le corps est profond, dont la queue est lourde et les membres avant courts ? Biophysiquement, c'est impossible. ("Jurassic Bird Challenges Origin Theories", Geotimes, janvier 1996, p. 7)
La fossilisation des oiseaux est un processus très rare et difficile à cause de la structure creuse de leurs os. Les fossiles d'oiseaux très bien préservés avec tous leurs membres sont souvent issus du site de Messel en Allemagne. Messelornis cristata, ici représenté, est l'une des espèces les plus fréquentes. Cet oiseau, ressemblant à une petite grue en taille, est généralement classé dans la famille des grues. Ses plumes sont courts, ses pattes longues et les ongles courts. Ses plumes de queue, en revanche, sont assez longues. La crête sur sa tête ressemble à un casque. La longueur totale du squelette est de 25 à 30 centimètres.
Voilà quelques-uns des fossiles appartenant à différentes espèces d'oiseaux issus du site de Messel :
Tous les fossiles découverts témoignent que les oiseaux ont toujours existé en tant qu'oiseaux et qu'ils n'ont pas évolué d'autres formes de vie.
Les darwinistes prétendent, au contraire, que les oiseaux évoluèrent d'animaux terrestres en dépit des fossiles disponibles. Ils sont, en effet, incapables d'expliquer comment un processus évolutionniste et des mécanismes fortuits tels que les mutations ont pu faire naître les ailes et le mécanisme de vol.
Le biologiste turc Engin Korur admet l'impossibilité d'une évolution des ailes :
Les yeux et les ailes ont le point commun de ne pouvoir fonctionner que s'ils sont pleinement formés. Autrement dit, il est impossible de voir avec un œil déficient et il est impossible de voler avec une moitié d'aile. Comment ces organes sont apparus est l'un des mystères de la nature encore non résolu. (Engin Korur, " Gozlerin ve Kanatlarin Sirri" (Le secret des yeux et des ailes), Bilim ve Teknik, no. 203, octobre 1984, p. 25)
Les puissants muscles des ailes doivent être fermement attachés au sternum de l'oiseau afin d'assurer une structure adaptée au vol de l'oiseau et d'établir un équilibre et les mouvements dans toutes les directions une fois en l'air. Il est essentiel que les plumes des ailes et de la queue soient légères, flexibles et proportionnelles. Leurs formes doivent permettre un aérodynamisme parfait pour rendre le vol possible.
La théorie de l'évolution se trouve alors face à un sérieux dilemme. Les évolutionnistes ne savent que répondre à la question de savoir comment la structure parfaite des ailes a pu naître après une série de mutations fortuites. L'évolution ne pourra jamais expliquer comment les pattes antérieures d'un reptile ont pu se transformer en aile parfaite suite à des modifications de ses gènes - c'est-à-dire des mutations.
Comme l'affirmait Engin Korur plus haut, le vol ne peut se faire avec une moitié d'aile. Par conséquent, même si l'on suppose qu'une mutation a pu causer certains changements dans les membres des reptiles, il est irrationnel de s'attendre à ce qu'une aile naisse par hasard, suite à une série de mutations.
Une mutation au niveau des pattes antérieures du reptile ne ferait pas pousser des ailes mais priverait l'animal de l'usage de ses pattes. Il en résulterait donc une créature désavantagée physiquement (autrement dit handicapée) en comparaison avec les autres membres de son espèce.
D'après la recherche biophysique, les mutations se produisent très rarement. Il est, par conséquent, impossible de s'imaginer que des créatures handicapées attendent des millions d'années que leurs ailes à moitié formées et inutiles se complètent par petites mutations.
CONFUCIUSORNIS SANCTUS Age : 120 millions d'années
Période : Crétacé
Localisation : Liaoning, Chine
Le journal scientifique français Science et Vie fit le commentaire suivant à propos de cet oiseau, appelé Confuciusornis sanctus :
Selon les paléontologues chinois et américains ayant examiné le fossile… ils avaient affaire à une découverte de première classe. Cet oiseau volant, de la même taille qu'un râle d'eau, date d'environ 157 millions d'années… plus vieux que l'archéoptéryx. (Jean-Philippe Noël, "Les oiseaux de la discorde", Science et Vie, no. 961, octobre 1997, p. 83)
La portée de cette découverte est évidente. Le fait que le Confuciusornis vécut à la même époque qu'une créature supposée être l'ancêtre des oiseaux - et le fait qu'il présente une forte ressemblance avec les oiseaux actuels - invalide complètement les affirmations des évolutionnistes.
L'une des différences structurelles entre les oiseaux et les reptiles réside dans la structure osseuse. Les os des dinosaures - supposés être les ancêtres des oiseaux d'après les évolutionnistes - sont épais et solides, et donc très lourds. En revanche, les os des oiseaux - chez les espèces vivantes et disparues - sont tous creux et donc très légers, ce qui a son importance quand il s'agit de voler.
Une autre différence majeure entre les oiseaux et les reptiles se situe dans les rythmes métaboliques. Les métabolismes des reptiles sont parmi les plus lents sur terre, alors que ceux des oiseaux sont les plus hauts. De par la vitesse de son métabolisme, un moineau peut voir sa température grimper à 48°C. Les reptiles sont incapables de générer leur propre chaleur corporelle, c'est pourquoi ils prennent des bains de soleil pour se réchauffer. Les reptiles consomment un minimum d'énergie, tandis que les oiseaux en consomment un maximum. Bien qu'étant évolutionniste, Alan Feduccia s'oppose fermement à l'idée d'une ascendance entre les oiseaux et les dinosaures. Il dit à ce sujet :
A vrai dire, j'ai étudié les cranes d'oiseaux pendant 25 ans et je ne vois pas la moindre similitude. Je n'en vois tout simplement pas… Les origines théropodes des oiseaux, à mon avis, seront le plus grand embarras de la paléontologie du 20ème siècle. (Pat Shipman, "Birds Do it… Did Dinosaurs?", New Scientist, 1 février 1997, p. 28)
LIAONINGORNIS Age : 140 millions d'années
Période : Crétacé
Localisation : Liaoning, Chine
La découverte de ce fossile de Liaoningornis disqualifie une fois de plus les idées évolutionnistes. Cet oiseau datant de 140 millions d'années fut découvert pour la première fois en Chine en novembre 1996. Cette découverte fut annoncée par les ornithologues Lianhin Hou, Martin et Alan Feduccia dans un article publié dans le magazine Science.
Le Liaoningornis avait un sternum auquel les muscles de vol étaient attachés, comme chez les oiseaux actuels. Il s'assimile aux oiseaux d'aujourd'hui à d'autres égards. La seule différence réside dans les dents qu'il avait. Cela démontre que les odontornithes (oiseaux à dents) n'avaient rien de primitif contrairement à ce qu'avancent les évolutionnistes. Dans une analyse dans le magazine Discover, Alan Feduccia affirme que le Liaoningornis abolit la théorie selon laquelle les dinosaures seraient les ancêtres des oiseaux. ("Old Bird", Discover, 21 mars 1997)
L'une des idées les plus incroyables des évolutionnistes est leur thèse à propos de la manière dont les animaux terrestres ont commencé à voler.
Selon cette fable ridicule même aux yeux d'un enfant, les membres antérieurs des reptiles chassant des mouches se seraient finalement transformés en ailes pour permettre enfin à l'animal de voler. Cette histoire dépourvue de toute logique n'est qu'une illustration des dérives désespérées du darwinisme. La décrépitude des darwinistes est telle qu'ils n'ont même pas songé à se demander comment la mouche a pu commencer à voler.
Toujours est-il que la mouche vole de manière incomparable. Alors que l'homme ne peut même pas battre des bras 10 fois à la seconde, la mouche moyenne est capable de battre des ailes 500 fois par seconde. Ses deux ailes battent simultanément. Le moindre décalage entre les mouvements de ses ailes pourrait faire perdre son équilibre à la mouche. Pourtant, aucun décalage ne se produit. Le biologiste Robin Wootton décrit la perfection de l'aile chez la mouche :
Mieux nous comprenons le fonctionnement des ailes des insectes, plus leurs conceptions nous paraissent belles et subtiles… Les structures sont conçues traditionnellement pour limiter la déformation ; les mécanismes sont conçus pour mouvoir les composants de manière prévisible. Les ailes des insectes combinent les deux à la fois, utilisant les composants d'une gamme vaste de propriétés élastiques, assemblés élégamment pour permettre les déformations adéquates en réaction aux forces appropriées et pour faire le meilleur usage possible de l'air. Elles ont peu voire aucun parallèle technologique, à ce jour. (Robin J. Wootton, "The Mechanical Design of Insect Wings", Scientific American, vol. 263, novembre 1990, p. 120)
Si les darwinistes disaient vrai, alors un grand nombre d'autres animaux connus pour leur vélocité chasseraient les mouches. Donc les lions, les léopards, les guépards et les chevaux auraient dû avoir des ailes et commencer à voler. Les darwinistes ont tendance à orner leurs affirmations d'une terminologie scientifique et latine pour se crédibiliser aux yeux de millions d'individus naïfs. Le fait est pourtant que les découvertes scientifiques ont clairement et ouvertement démoli la thèse de l'évolution. Aucun exemple de créature vivante acquérant progressivement des ailes n'existe dans les archives fossiles. La recherche révèle qu'une telle transition est impossible.
Les innombrables fossiles de moustiques découverts à date montrent que ces insectes ont toujours existé tels que nous les connaissons, qu'ils n'ont pas évolué d'autres formes de vie, ni subi des étapes intermédiaires.
Les fossiles ont la particularité de conserver intacts des êtres vivants au cours de très longues périodes géologiques. Il n'existe aucune différence entre ce fossile de mouche datant de 50 millions d'années et les spécimens vivant aujourd'hui.
Les spécimens d'insectes ailés sont fréquents dans les archives fossiles, certains datant de 300 millions d'années. Le fossile de la mouche de la Saint Marc ici en photo remonte à 50 millions d'années.
SELON LE REVE - OU PLUTOT LE CAUCHEMAR - EVOLUTIONNISTE, CELA DEVRAIT EXISTER. Croire aux idées darwinistes à propos de l'origine du vol revient à croire qu'un jour les guépards gagneront des ailes et commenceront à voler et que les tigres se transformeront un jour en oiseaux. Aucune personne sensée ne peut accepter une chose aussi irrationnelle.
SPECIMENS DE FOSSILES DE PLANTES FEUILLE DE MICOCOULIER Age : 45 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Formation Green River, Wyoming, Etats-Unis
Les micocouliers sont des arbres qui sont en général de taille moyenne, entre 10 et 25 mètres.
Comme tous les autres végétaux, le micocoulier a toujours existé tel que nous le connaissons, les archives fossiles sont là pour en témoigner. Tous les fossiles de micocouliers découverts à ce jour confirment leur immuabilité depuis des dizaines de millions d'années. Cette exacte ressemblance entre les micocouliers du passé et ceux d'aujourd'hui réfute la théorie de l'évolution.
FOUGERE Age : 300 millions d'années
Période : Carbonifère
Localisation : Carrière ouverte de Crock Hey, Wigan, Lancashire, Grande-Bretagne
Les archives fossiles prouvent que les plantes, comme le reste des êtres vivants, n'ont pas subi de processus évolutionniste. Les fougères d'il y a 300 millions d'années s'avèrent en effet identiques à leurs homologues actuelles, aussi bien dans la structure que dans l'apparence. Cette ressemblance nie le concept d'évolution tout en affirmant le fait de la création. Dieu Tout-Puissant créa tous les êtres vivants de manière parfaite et complète, les dotant de caractéristiques immuables et intactes, comme en témoignent les fossiles.
HETRE Age : 50 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Formation Cache Creek, Colombie-Britannique, Canada
Les hêtres de la famille des fagacées sont natifs de l'Europe tempérée, de l'Asie et de l'Amérique du nord. Les fossiles remettent totalement en question la théorie de l'évolution car ils montrent de manière frappante que les hêtres apparaissent toujours dans les archives avec les mêmes caractéristiques depuis des dizaines de millions d'années. Cela dénote, en effet, que les hêtres n'ont nullement évolué d'une autre espèce végétale.
Dans Sa sagesse supérieure, notre Seigneur créa dans la perfection le hêtre et les autres espèces vivantes, sans antécédents.
FEUILLE DE ZELKOVA Age : 50 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Formation Cache Creek, Colombie-Britannique, Canada
Erigeant l'évolution en dogme supérieur, les darwinistes s'acharnent à intégrer les végétaux à leur scénario évolutionniste. Aveuglés, ils refusent d'admettre que les archives fossiles prouvent tout le contraire de leur théorie. Aussi tentent-ils méticuleusement et inlassablement de dissimuler cette vérité au public.
Cette feuille de zelkova datant de 50 millions d'années est l'un des innombrables arguments à l'encontre de la théorie évolutionniste. Les zelkovas d'il y a 50 millions d'années sont identiques à leurs congénères actuels. Cette information suffit à infirmer le concept d'évolution.
FEUILLE DE GINKGO Age : 50 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Formation Cache Creek, Colombie-Britannique, Canada
Les arbres de ginkgo remontent à quelques 25 millions d'années. Le premier à qualifier ces arbres de "fossiles vivants" fut Charles Darwin.
Conscient de la menace posée par les feuilles de ginkgo à sa théorie, Darwin ne s'attendait certainement pas à ce que cette menace ne soit renforcée par les millions d'autres fossiles vivants qui allaient être découverts. Alors que Darwin s'était retrouvé dans une impasse à cause d'un seul spécimen de fossile vivant, ses disciples doivent aujourd'hui expliquer des millions de spécimens parfaits, comme cette feuille de ginkgo de 50 millions d'années.
FEUILLE D'ORME AVEC UN MORCEAU DE BRANCHE Age : 50 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Formation Cache Creek, Colombie-Britannique, Canada
Dans les archives fossiles, il n'existe aucun spécimen laissant entendre qu'une espèce végétale a pu évoluer d'une autre espèce suite à une série de changements mineurs. D'innombrables spécimens de fossiles ont, au contraire, signalé que tous les végétaux furent créés avec leurs propres caractéristiques et qu'ils sont restés identiques depuis leur première apparition. Ce fossile de feuille d'orme datant de 50 millions d'années témoigne du fait de la création.
FEUILLES DE ROBINIER ET DE BOULEAU Age : 50 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Formation Cache Creek, Colombie-Britannique, Canada
Aujourd'hui, le robinier vit principalement en Amérique du nord, en Europe et dans les régions de l'Asie où le climat est tempéré. Les bouleaux qui appartiennent à la famille des bétulacées sont également répandus dans les zones tempérées. Les fossiles de ces arbres permettent de conclure que les bouleaux ne sont pas passés par un processus évolutionniste. Pendant des dizaines de millions d'années, le robinier et le bouleau ont conservé leur forme originelle. Ils sont les témoins que l'évolution est un mensonge et que la création est un fait évident.
SAULE Age : 50 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Formation Cache Creek, Colombie-Britannique, Canada
Les saules sont des arbres à feuilles caduques de la famille des salicacées. Comme toutes les autres espèces végétales, les saules sont les mêmes depuis des millions d'années, c'est-à-dire qu'ils n'ont pas subi d'évolution. En réfutant le concept d'évolution progressive, les fossiles de saule et de millions d'autres êtres vérifient le fait de la création divine. Ce fossile de feuille de saule datant de 50 millions d'années constitue une preuve.
FOUGERE Age : 300 millions d'années
Période : Carbonifère
Localisation : Carrière ouverte de Crock Hey, Wigan, Lancashire, Grande-Bretagne
Les organismes vivants restés identiques pendant des centaines de millions d'années réfutent toutes les affirmations des darwinistes à propos des origines et du développement de la vie. Selon les darwinistes, les êtres vivants subissent constamment des modifications génétiques conduisant à l'évolution. Or, il s'avère que les êtres vivants n'ont pas changé depuis leur première apparition. La signification est claire : puisque les êtres vivants n'ont pas évolué, ils ont été créés par Dieu Tout-Puissant.
BRANCHE DE SORBIER DES OISELEURS Age : 50 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Formation Cache Creek, Colombie-Britannique, Canada
Le sorbier des oiseleurs est un arbre du genre Sorbus, répandu dans les régions fraîches d'Amérique du nord. La découverte de fossile d'un tel végétal met dans l'embarras les darwinistes, car le fossile révèle que l'arbre en question n'a subi, à aucun moment de l'histoire, le moindre processus évolutionniste. Ce fossile ici présenté remontant à 50 millions d'années prouve que les frênes des montagnes sont les mêmes depuis des dizaines de millions d'années et que Dieu en est le Créateur.
FEUILLE D'AMELANCHIER Age : 50 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Formation Cache Creek, Colombie-Britannique, Canada
L'amélanchier est un genre d'arbres à feuilles caduques et de gros buissons, largement répandu dans les parties tempérées de l'hémisphère nord. La plupart des espèces se concentrent en Amérique du nord, une seule espèce poussant en Europe et en Asie. Ce fossile de feuille d'amélanchier montre une fois de plus que l'évolution n'est rien moins qu'un produit de l'imagination. Les amélanchiers ont toujours existé tels qu'ils sont aujourd'hui. Ils ne sont pas nés de changements graduels chez une autre espèce végétale, ce qui réduit au silence les darwinistes.
FEUILLE DE MAGNOLIA Age : 54 à 37 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Formation Cache Creek, Colombie-Britannique, Canada
Les spécimens de magnolias fossilisés depuis 95 millions d'années se sont avérés identiques dans leur structure et leurs caractéristiques aux magnolias actuels. Que l'on remonte à 95 millions d'années, à 50 millions d'années ou à hier, les magnolias sont les mêmes. L'exactitude de cette ressemblance suffit à détruire les arguments des darwinistes à propos de l'évolution progressive des espèces les unes descendant des autres. Les organismes vivants ne subirent pas d'évolution, ils furent tout simplement créés.
FEUILLE D'AMELANCHIER Age : 54 à 37 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Formation Cache Creek, Colombie-Britannique, Canada
L'amélanchier est un petit arbre à feuilles caduques alternées ou finement ciselées, de 2 centimètres de long et de 1 à 4 centimètres de large. La feuille d'amélanchier en photo présente les mêmes caractéristiques à la différence qu'elle a existé il y a 54 à 37 millions d'années, pendant l'éocène. Elle constitue une preuve évidente de l'absence d'évolution. Qu'il s'agisse des feuilles ou des fleurs, l'amélanchier a conservé ses caractéristiques intactes depuis sa création.
FEUILLE D'ORME Age : 50 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Formation Cache Creek, Colombie-Britannique, Canada
Cette feuille d'orme fossilisée a existé il y a 50 millions d'années. De par sa structure et son apparence, ce fossile témoigne que les ormes n'ont pas subi de changements depuis 50 millions d'années. Si une espèce vivante ne se modifie pas en l'espace de 50 millions d'années, alors il n'est en aucun cas possible de dire que cette espèce a évolué. Ce raisonnement, appuyé par ce fossile de feuille d'orme, est valable pour toutes les autres espèces vivantes. Ces dernières ne sont pas nées de l'évolution via des mutations fortuites, mais de la création divine.
FEUILLE D'AMELANCHIER AVEC TIGE DE SEQUOIA Age : 50 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Formation Cache Creek, Colombie-Britannique, Canada
Cette feuille d'amélanchier fossilisée avec une branche de séquoia est vieille de 50 millions d'années. Elle indique que depuis tout ce temps, ces deux espèces végétales sont restées les mêmes. Face à de telles découvertes, les darwinistes ne sont pas capables d'expliquer l'origine des plantes.
Le zoologue français Pierre-Paul Grassé exprime que la mutation - l'un des mécanismes conjecturaux de l'évolution - et le hasard ne peuvent pas expliquer l'apparition des plantes :
L'apparence opportune des mutations permettant aux animaux et aux plantes de répondre à leurs besoins semble difficile à croire. Pourtant la théorie de l'évolution est encore plus exigeante : une seule plante, un seul animal nécessiterait des milliers et des milliers d'évènements heureux appropriés. Ainsi, les miracles deviendraient la règle : les évènements avec une probabilité infinitésimale ne pourraient pas ne pas se produire… Il n'existe pas de loi contre le fait de rêver debout, mais la science ne doit pas s'y adonner. (Pierre-Paul Grassé, Evolution of Living Organisms, Academic Press, New-York, 1977, p.103)
FEUILLE DE MAGNOLIA Age : 50 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Formation Cache Creek, Colombie-Britannique, Canada
Le magnolia, nommé ainsi en hommage au botaniste français Pierre Magnol, est un genre vaste comprenant environ 210 espèces. Le fossile représenté ici date de 50 millions d'années. Les magnolias, comme en témoignent d'autres fossiles de 95 millions d'années, sont toujours restés tels qu'ils l'étaient à leur origine. Ils n'ont pas évolué d'autres plantes et n'ont pas engendré d'autres espèces non plus. Les archives fossiles abondent de preuves allant dans ce sens.
FEUILLE DE GINKGO Age : 50 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Formation Cache Creek, Colombie-Britannique, Canada
Le biologiste Francis Hitching affirme que les millions de spécimens de fossiles rassemblés à ce jour ne soutiennent pas la théorie de l'évolution de Darwin :
Si la théorie de Darwin était juste, alors lorsque nous trouvons des fossiles, nous devrions pouvoir prédire ce que contient la roche : des fossiles finement gradués menant d'un groupe de créatures à un autre groupe de créatures d'une complexité supérieure. "Les améliorations mineures" dans les générations successives auraient dû être aussi bien préservées que les espèces elles-mêmes. Mais ce n'est pas vraiment le cas. En fait, c'est plutôt le contraire qui est vrai… (Francis Hitching, The Neck of the Giraffe: Where Darwin went wrong, New Haven: Ticknor and Fields, 1982, p. 40)
En accord avec les paroles de Francis Hitching, ce fossile de feuille de ginkgo est resté identique depuis 50 millions d'années, démontrant ainsi l'erreur des darwinistes.
FEUILLE DE MAGNOLIA Age : 50 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Formation Cache Creek, Colombie-Britannique, Canada
A ce jour, de nombreux fossiles végétaux furent découverts. Tous partagent une caractéristique commune : ils sont tous parfaits et identiques aux spécimens vivant aujourd'hui. Il est établi, par exemple, qu'il y a des milliards d'années, les algues - assimilées par les évolutionnistes à des cellules primitives et supposées être l'ancêtre de toutes les plantes - présentaient exactement les mêmes caractéristiques qu'aujourd'hui.
De plus, il est impossible d'expliquer la naissance de la photosynthèse par le hasard. L'évolutionniste turc Ali Demirsoy exprime cette impossibilité :
La photosynthèse est un événement assez compliqué, et il semble impossible qu'elle soit née dans une organelle à l'intérieur d'une cellule (parce qu'il est impossible que toutes les étapes soient survenues d'un seul coup et qu'il est insensé qu'elles soient nées séparément). (Prof. Dr Ali Demirsoy, Kalitim ve Evrim, Ankara: Meteksan Yayinlari, p. 80)
FEUILLE DE CHARME SUR TIGE Age : 50 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Formation Cache Creek, Colombie-Britannique, Canada
30 à 40 espèces différentes de charmes poussent dans les régions tempérées du nord, avec une concentration en Asie de l'est et particulièrement en Chine. On rencontre seulement deux espèces en Europe et une seule dans l'est de l'Amérique du nord.
Les découvertes de fossiles révèlent que les charmes actuels sont identiques à ceux datant de dizaines de millions d'années. Les charmes, immuables depuis des millions d'années, défient la théorie darwiniste et font de la création une évidence.
FEUILLE DE SAPINDUS Age : 50 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Formation Cache Creek, Colombie-Britannique, Canada
A travers une propagande incessante, les publications darwinistes tentent de présenter l'évolution comme une vérité et une théorie scientifique. Or, de nombreux scientifiques - y compris les évolutionnistes - soulignent que la théorie de Darwin est loin d'être confirmée par des preuves scientifiques. L'un d'entre eux, l'évolutionniste turc Cemal Yildirim explique combien l'évolution manque de preuves scientifiquement établies :
Pas un scientifique (qu'il soit darwiniste ou néo-darwiniste) ne peut suggérer que la théorie de l'évolution est prouvée. (Cemal Yildirim, Evrim Kurami ve Bagnazlik, Editions Bilgi, Janvier 1989, pp. 56-57)
Comme le reconnaissent les darwinistes eux-mêmes, bien qu'il n'existe pas la moindre donnée scientifique appuyant l'évolution, les innombrables fossiles prouvent que les espèces vivantes furent créées. L'une d'elles est cette feuille de sapindus fossilisée depuis 50 millions d'années.
FOUGERE Age : 300 millions d'années
Période : Carbonifère
Localisation : Saint Clair, Pennsylvanie, Etats-Unis
Au cours des fouilles menées ces 150 dernières années, les chercheurs n'ont pas pu découvrir le moindre fossile d'une plante prétendument primitive à moitié développée, possédant les caractéristiques de deux espèces différentes (par exemple mi-fougère, mi-buisson). Ce vide anéantit la thèse selon laquelle les plantes auraient évolué. Les innombrables fossiles de plantes toujours existant de nos jours remettent également en question la théorie de l'évolution. Cette fougère de 300 millions d'années est l'un de ces fossiles vivants démontrant ainsi la supercherie de l'évolution.
CONE DE PIN Age : 65 à 23 millions d'années
Période : Paléocène
Localisation : Bamberg, Allemagne
La structure des cônes, organes sur les conifères qui contiennent les ovaires de la plante, est la même depuis des millions d'années, comme celle de toutes les autres espèces vivantes. Ce cône datant de 65 à 23 millions d'années et ces semblables actuels sont l'un des exemples irréfutables mettant en évidence que tout au long de ces périodes, l'évolution n'a jamais eu lieu.
FOUGERE Age : 320 millions d'années
Période : Carbonifère
Localisation : Lancashire, Grande-Bretagne
Les découvertes de fossiles ont mis les évolutionnistes dans une situation telle, qu'ils ne sont désormais plus en mesure de défendre leur position sur l'origine des plantes. N.F. Hughes, paléobotaniste évolutionniste, le reconnaît :
… Cependant à quelques exceptions près, l'incapacité des évolutionnistes à trouver une explication cohérente est toujours d'actualité, de nombreux botanistes ont conclu que le problème n'était pas en mesure d'avoir sa solution, en se servant des fossiles comme preuves. (N. F. Hughes, Paleobiology of Angiosperm Origins: Problems of Mesozoic Seed-Plant Evolution, Cambridge: Cambridge University Press, 1976, pp. 1-2)
Un des spécimens qui met les darwinistes dans l'incapacité de défendre la théorie de l'évolution est cette fougère datant de 320 millions d'années que nous voyons ici. Le fiasco des évolutionnistes à fournir une explication à cela réside dans le fait qu'il s'agit d'un des nombreux fossiles prouvant que les plantes n'ont pas évolué, mais qu'elles ont au contraire été créées par Dieu.
BRANCHE DE SYCOMORE ET SES TEGUMENTS Age : 37 à 23 millions d'années
Période : Oligocène
Localisation : Bonanza, Utah, Etats-Unis
Les évolutionnistes affirment que les plantes ont une origine commune, pourtant ils sont dans l'incapacité de fournir la moindre preuve scientifique. D'autre part, les nombreuses découvertes nous montrent que les plantes ont été créées séparément avec des caractéristiques distinctes propres à chaque espèce et qu'elles n'ont pas évolué. La branche de sycomore datant de 37 à 23 millions d'années qui s'est fossilisée avec ses téguments en est une preuve. Ce fossile qui n'est pas différent des sycomores actuels, invalide la théorie de l'évolution.
FIGUE Age : 70 millions d'années
Période : Crétacé
Localisation : Formation Hell Creek, Montana, Etats-Unis
La figue est le fruit du figuier, genre d'environ 800 espèces d'arbres et d'arbustes. Le fossile de la figue datant de 70 millions d'années que nous voyons ici révèle que les évolutionnistes sont incapables d'expliquer les origines des plantes, ainsi que celles des animaux. A part quelques hypothèses, la théorie de l'évolution n'offre aucune information sur les origines de dizaines de milliers de plantes, de leurs fruits et de leurs fleurs. Qui plus est, toutes ces suppositions sont réfutées à chaque découverte de fossiles.
GRAINE DE FOUGERE Age : 308 à 294 millions d'années
Période : Carbonifère
Localisation : Jastrzebie, Pologne
Le fossile de graine de fougère que nous voyons ici date d'environ 308 millions d'années, il défie l'évolution par sa structure identique depuis des centaines de millions d'années.
Si les affirmations des darwinistes se révélaient être vraies, les espèces vivantes seraient alors en perpétuelle mutation, donc pendant ces centaines de millions d'années les fougères devraient s'être transformées en arbres et les cellules germinales auraient dû muter et développer des structures totalement différentes. Mais en dépit de ces 300 millions d'années, aucun changement de la sorte ne s'est produit et il est peu probable qu'il se produira à l'avenir. Les fougères actuelles sont identiques aux fougères qui vivaient il y a des centaines de millions d'années. Elles n'ont jamais subi de processus évolutionniste, mais ont été créées avec l'ensemble de leurs caractéristiques actuelles.
GRAINE DE FOUGERE Age : 308 à 294 millions d'années
Période : Carbonifère
Localisation : Czerwionka, Pologne
La fougère appartient au groupe de plantes classé dans le phylum des ptéridophytes. La plupart des espèces se développent dans les environnements humides, entre les rochers ou sous les arbres. Ce spécimen a survécu jusqu'à aujourd'hui sans subir aucun changement depuis le début du carbonifère.
Avec les frondes, les archives fossiles fournissent également des spécimens de spores de fougères. Les spores sont les organes reproducteurs unicellulaires existant dans certaines plantes extrêmement résistantes aux conditions défavorables. Les fougères qui se reproduisent par les spores contiennent des sporanges sous leurs frondes.
La face interne d'une fronde est représentée avec ses sporanges. Depuis des centaines de millions d'années, les fougères se sont reproduites de la même manière et conservent les mêmes caractéristiques physiques. Les évolutionnistes qui affirment que les espèces vivantes se sont progressivement développées et ont constamment changé, ne peuvent pas expliquer cette situation de façon scientifique. Cet état immuable de la structure des espèces vivantes prouve que l'évolution ne s'est jamais produite, mais que notre Seigneur a créé toutes ces espèces.
FEUILLE D'ORME Age : 50 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Formation Cache Creek, Colombie-Britannique, Canada
Darwin lui-même était conscient que sa théorie était contradictoire, incohérente et irréaliste, il exprimait ses inquiétudes dans sa correspondance et ses articles. Par exemple, dans une lettre adressée à un ami proche Asa Gray, professeur de biologie à Harvard, il déclarait que sa théorie de l'évolution n'était qu'une hypothèse:
Je suis tout à fait conscient que mes hypothèses vont bien au-delà des limites de la vraie science. (N.C. Gillespie, Charles Darwin and the Problem of Creation, 1979, p. 2)
Après Darwin, beaucoup de scientifiques ont confirmé que la théorie de l'évolution n'a aucune valeur et n'est basée que sur des hypothèses. Une des branches de la science qui a confirmé ceci est la paléontologie. Tous les fossiles rassemblés jusqu'ici démontrent que l'évolution n'a jamais eu lieu. Un fossile attestant de cette réalité est le fossile de feuille d'orme que nous voyons ici, datant de 50 millions d'années.
FEUILLE DE PALMIER Age : 300 millions d'années
Période : Carbonifère
Localisation : Liberty, Washington, Etats-Unis
La théorie de l'évolution est incapable d'expliquer les origines des plantes, fait également reconnu par les évolutionnistes. Par exemple, Eldred Corner, professeur au département de botanique de l'Université de Cambridge, exprime le fait que les fossiles ne confirment pas l'évolution des plantes, mais confirment au contraire la création :
Je pense toujours que, sans parti pris, les archives fossiles concernant les plantes sont en faveur d'une création particulière. Si, cependant, une autre explication pouvait être trouvée pour cette hiérarchie de classification, ce serait la fin de la théorie de l'évolution. Pouvez-vous imaginer un seul instant comment une orchidée, une lentille d'eau, un palmier peuvent descendre d'un même ancêtre, avons-nous une preuve quelconque de cette hypothèse ? L'évolutionniste doit être préparé à répondre à ces questions, mais je pense que la plupart de ceux-ci s'effondreront avant même que des recherches soient entreprises. (Dr. Eldred Corner, Evolution in Contemporary Botanical Thought, Chicago: Quadrangle Books, 1961, p. 97)
Comme Corner l'affirme également, les découvertes de fossiles montrent que les plantes n'ont pas un ancêtre commun imaginaire mais ont été créés individuellement avec l'ensemble de leurs caractéristiques actuelles. Un des fossiles démontrant ce fait est le fossile du palmier datant de 300 millions d'années que nous voyons ici. Les palmiers sont les mêmes depuis des centaines de millions d'années, ce qui souligne la nature infondée de la théorie de l'évolution.
FOUGERE Age : 320 millions d'années
Période : Carbonifère
Localisation : Lancashire, Grande-Bretagne
Les plantes possèdent des structures extrêmement complexes, il est donc impossible qu'elles soient apparues suite à une série de coïncidences ou concernant une espèce qu'elle se soit transformée en une autre espèce, comme l'affirment les évolutionnistes. Les archives fossiles indiquent également que différentes plantes sont apparues sur terre soudainement, avec leurs structures spécifiques et qu'elles n'avaient aucun "ancêtre" issu d'un processus d'évolution, comme le prétendent les évolutionnistes.
Par exemple, cette fougère fossilisée datant de 320 millions d'années indique que ces plantes sont identiques depuis des centaines de millions d'années. Les fougères actuelles ne sont pas différentes de celles qui vivaient il y a 320 millions d'années. Face à cela, les évolutionnistes ne peuvent fournir aucune réponse scientifique plausible.
FOUGERE Age : 320 millions d'années
Période : Carbonifère
Localisation : Lancashire, Grande-Bretagne
Le fossile que nous voyons ici prouve que les fougères n'ont pas évolué à partir d'autres plantes, et ne se sont pas transformées en fougères actuelles suite à des mutations progressives. Elles sont toujours restées fougères, avec l'ensemble de leurs caractéristiques et de leurs fonctions.
Ce fossile, datant de 320 millions d'années, prouve que comme pour toutes les créatures vivantes et non vivantes, Dieu Tout-Puissant a créé les plantes ; l'évolution n'est rien qu'un scénario imaginaire.
Pendant ces 150 dernières années, chaque parcelle de terre a été retournée pour découvrir des fossiles, et des millions ont été trouvés. Mais parmi tous ces fossiles, il n'existe pas un spécimen à moitié développé avec les caractéristiques de deux espèces vivantes différentes - qui puisse être qualifié de "chaînon manquant intermédiaire". Chaque fossile découvert jusqu'ici montre que les êtres vivants sont apparus soudainement et n'ont jamais évolué. Ceci implique clairement que Dieu a également créé les êtres vivants.
FEUILLE DE GINKGO Age : 50 millions d'ans
Période : Eocène
Localisation : Formation Cache Creek, Colombie-Britannique, Canada
Une preuve invalidant le scénario de l'évolution des plantes est la feuille du ginkgo datant de 50 millions d'années que nous voyons ici. Ce fossile indique que les ginkgos sont toujours restés ginkgos et ne sont pas issus d'une autre plante et ne se sont pas non plus transformés en une autre espèce. Ceci met les évolutionnistes face à leurs contradictions.
FOUGERE Age : 320 millions d'années
Période : Carbonifère
Localisation : Lancashire, Grande-Bretagne
Si un être vivant conserve une structure identique depuis des millions d'années et s'il possédait toutes ses caractéristiques actuelles il y a des millions d'années, alors il est impossible d'affirmer que cet organisme a évolué. Le fossile de fougère datant de 320 millions d'années que nous voyons ici n'est pas différent des fougères actuelles - une des preuves que les créatures vivantes n'ont pas évolué.
FEUILLE DE GINKGO Age : 50 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Formation Cache Creek, Colombie-Britannique, Canada
Si l'évolution avait eu lieu, comme l'affirment les darwinistes, alors il y aurait des milliers de formes intermédiaires, et non ces nombreux fossiles aux caractéristiques inchangées. Les évolutionnistes trouveraient de façon continue des fossiles d'espèces intermédiaires qui auraient évolué d'une forme de vie à une autre, des millions de spécimens "d'espèces en cours de développement". Cependant, les évolutionnistes ont échoué dans la découverte ne serait-ce que d'un unique type de fossile intermédiaire. Ils sont également dans l'incapacité à fournir un organe se développant dans un organisme. Comme vous pouvez le constater, cette feuille de ginkgo n'a subi aucun changement depuis la période éocène (il y a 54 à 37 millions d'années).
CONE DE PIN Age : 65 à 23 millions d'années
Période : Paléocène
Localisation : Bamberg, Allemagne
Des scientifiques étudiant la structure des cônes de pin ont été étonnés par leurs structures reproductrices. Les cônes qui produisent le pollen se servent des forces aérodynamiques. Les recherches ont prouvé que ces plantes peuvent changer le mouvement linéaire du vent de trois manières différentes.
Première possibilité : les branches et les brindilles dirigent le vent vers le centre du cône de pin. Puis, le vent dans ce secteur est dirigé vers les ovaires du cône, où les graines seront formées.
Deuxième possibilité : le vent, entrant en contact avec l'enveloppe extérieure du cône, tourbillonne autour de l'axe du cône et tend vers les ouvertures intérieures du cône.
Troisième possibilité : grâce aux projections du cône, le vent provoque des turbulences qui font tomber le vent, vers la surface extérieure du cône.
Nul doute que cet arbre, qui ne dispose pas d'un cerveau, mais qui sait se servir de la direction du vent, déploie une sorte de sagesse qui ne peut être expliquée par la providence, tel que l'affirment les évolutionnistes. Les coïncidences ne peuvent pas donner le pouvoir aux plantes de pouvoir tirer parti du vent. Qui plus est, les plantes manquent de capacités pour planifier ne serait-ce qu'une seule partie d'un processus si complexe.
Cette structure parfaite du cône de pin est l'art de notre Seigneur Tout-Puissant.
FEUILLE DE GINKGO Age : 50 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Formation Cache Creek, Colombie-Britannique, Canada
De nos jours, une feuille de ginkgo sur un arbre n'est pas différente de celle qui existait il y a 50 millions d'années ou même avant. Cette règle s'applique à tous les organismes vivants sur terre. Le fait qu'ils soient restés les mêmes stupéfie beaucoup de scientifiques évolutionnistes. Ce qui a permis à beaucoup d'entre eux de réviser leur point de vue et en a amené d'autres à constater que l'évolution, dont ils avaient été les ardents défenseurs pendant des années, s'est finalement avéré n'être qu'une supercherie. Les évolutionnistes qui persistent dans leurs erreurs malgré tous ces faits sont complètement utopistes et dénués de tout discernement scientifique.
FOUGERE Age : 320 millions d'années
Période : Carbonifère
Localisation : Lancashire, Grande-Bretagne
Les fougères d'il y a 320 millions d'années utilisaient la photosynthèse, absorbant l'eau du sol, tirant profit de la lumière du soleil et se reproduisaient par les spores de la même façon que les fougères actuelles. Ces plantes vivantes qui ont les mêmes caractéristiques depuis des centaines de millions d'années n'ont visiblement pas évolué. Cependant, les darwinistes n'ont jamais voulu admettre ce fait avéré en raison de leurs préoccupations philosophiques.
FEUILLE DE KEYAKI Age : 45 millions d'années
Période : Eocène
Lieu : Formation Green River, Wyoming, Etats-Unis
Le zelkova serrata est originaire du Japon, de Corée, de Chine et de Taiwan. Au Japon, il est connu sous le nom de keyaki, un arbre à feuilles caduques atteignant 20 à 35 mètres à larges feuilles.
Comme toutes les autres plantes, le keyaki est demeuré le même depuis son origine, et les archives fossiles le confirment. La feuille fossilisée de keyaki que nous voyons ici date de 45 millions d'années, et elle est identique à celle du keyaki actuel.
FEUILLE DE GINKGO Age: 50 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Formation Cache Creek, Colombie-Britannique, Canada
Des atomes inanimés ne peuvent s'assembler de manière accidentelle pour former une cellule de feuille de ginkgo d'apparence parfaite. Pourtant, c'est précisément ce que défendent les darwinistes. Par ailleurs, ils cherchent constamment des formes intermédiaires de sorte à étayer leur théorie. Or, depuis longtemps, ils se heurtent continuellement aux fossiles vivants. L'un d'entre eux est ce fossile de feuille de ginkgo ici représenté datant de 50 millions d'années.
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FEUILLE D'AULNE DES MONTAGNES L'ATLAS DE LA CREATION Volume 2 FEUILLE D'AULNE DES MONTAGNES Age : 50 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Formation Cache Creek, Colombie-Britannique, Canada
Cette feuille d'aulne des montagnes datant de l'éocène (54 à 37 millions d'années) présente les mêmes caractéristiques que les feuilles d'aulne d'aujourd'hui. Les détails précis dans le système de veines de la feuille sont parfaitement préservés, réfutant l'évolution et prouvant ainsi que l'espèce n'a pas subi de changement.
FEUILLE DE GOMMIER NOIR Age : 50 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Formation Cache Creek, Colombie-Britannique, Canada
Une autre preuve que les espèces végétales n'ont pas évolué est la feuille fossilisée de gommier noir ici représentée. L'examen de ce fossile révèle que l'arbre était identique il y a 50 millions d'années aux spécimens vivant aujourd'hui. L'espèce n'a pas changé depuis des millions d'années. Cela indique une fois de plus à quel point le concept d'évolution n'est pas valide.
FEUILLE DE GINKGO Age : 50 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Formation Cache Creek, Colombie-Britannique, Canada
La théorie de l'évolution ne peut pas expliquer les origines des organismes vivants. Elle est totalement désemparée face aux feuilles de ginkgo fossiles montrant la stabilité de l'espèce depuis des dizaines de millions d'années. De tels fossiles prouvent que les organismes vivants n'ont nullement subi de processus d'évolution. Ce qui contribue à assener un coup fatal à la théorie de l'évolution. Comme toutes les autres branches de la science, la paléontologie confirme à nouveau que la création est un fait.
FEUILLE DE BOULEAU Age : 50 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Formation Cache Creek, Colombie-Britannique, Canada
Dieu est capable de créer parfaitement tous les organismes à n'importe quel moment et sous n'importe quelle forme. Notre Seigneur Tout-Puissant donne la vie à tous les êtres vivants en ordonnant simplement: "Sois !" La terre abonde d'êtres vivants parfaits et complexes nés de Sa volonté. Ces espèces présentent les mêmes caractéristiques parfaites au cours de leur histoire et par la volonté de Dieu prouvent qu'elles sont une création ponctuelle de forme parfaite.
Que les darwinistes reconnaissent ou non ce fait, toutes les preuves paléontologiques continueront à démolir cette théorie. Ce fossile de feuille de bouleau indique qu'il n'a nullement évolué en l'espace de 50 millions d'années. De même la paléontologie continue à fournir des spécimens de fossiles vivants.
FEUILLE DE ROBINIER Age : 50 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Formation Cache Creek, Colombie-Britannique, Canada
En prétendant l'existence de formes intermédiaires entre les fossiles connus, les darwinistes tentent de tromper le public. Pourtant, d'innombrables espèces vivantes et leurs homologues fossiles illustrent clairement que le processus d'évolution défendu par les évolutionnistes ne s'est jamais produit. Les darwinistes persistent à croire à la théorie de l'évolution en dépit des faits. Ils ignorent les preuves évidentes apportées par les archives fossiles et continuent à espérer que les formes intermédiaires imaginaires seront un jour mises au jour.
Le fossile de feuille de robinier datant de 50 millions d'années fait partie des fossiles vivants qui infirment les idées darwinistes et qui les empêchent de tromper le public.
FEUILLE D'AMELANCHIER Age : 50 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Formation Cache Creek, Colombie-Britannique, Canada
Comme tous les autres organismes vivants, les végétaux apparaissent avec leurs structures propres assez soudainement dans les archives fossiles.
Leur apparence et les structures qui les caractérisent sont identiques depuis des millions d'années. Cela démontre que les êtres vivants furent créés par une entité dotée d'une sagesse supérieure, c'est-à-dire par notre Seigneur Dieu.
Cette feuille d'amélanchier remontant à 50 millions d'années en est une preuve.
FEUILLE DE GINKGO Age : 54 à 37 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Formation Cache Creek, Colombie-Britannique, Canada
A travers le temps, les tortues ont toujours été des tortues, les moucherons ont toujours été des moucherons, les fourmis des fourmis et les feuilles de ginkgo des feuilles de ginkgo. Peu importe l'âge du fossile de feuille de ginkgo examiné, sa structure est identique à celle des ginkgos actuels. Les feuilles se ressemblent en tous points, qu'elles remontent à 50 millions d'années ou des centaines de millions d'années. A l'instar des autres êtres vivants, le ginkgo n'a subi aucun changement ni aucun processus d'évolution. Chaque espèce est créée de la même manière par le sens artistique supérieur de notre Seigneur.
FEUILLE D'ORME Age : 50 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Formation Cache Creek, Colombie-Britannique, Canada
La feuille d'orme fossilisée depuis 50 millions d'années ici représentée illustre que les ormes ayant existé il y a des millions d'années ne sont guère différents de ceux que nous pouvons voir aujourd'hui. Cet arbre n'a jamais subi le moindre changement, contrairement à ce qu'avancent les défenseurs de "l'équilibre ponctué" ou les partisans de "l'évolution graduée". Quels que soient les efforts des évolutionnistes, en pénurie de preuves, qui essaient d'adapter leur théorie à la situation, la vérité ne changera pas. Les fossiles vivants réfutent l'évolution.
FEUILLE DE GINKGO Age : 50 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Formation Cache Creek, Colombie-Britannique, Canada
99% des roches terrestres furent fouillées, et environ 100 millions de fossiles appartenant à 250.000 espèces encore vivantes ont été mis au jour.
Parmi ces fossiles, pas un seul n'appartient à une forme intermédiaire, ni à une version primitive d'un organisme "ultérieur". A partir de leur première apparition dans les archives fossiles, les êtres vivants sont dotés de structures complètes et complexes. Cette feuille de ginkgo datant de la période éocène (54 à 37 millions d'années) ne diffère pas des feuilles de ginkgo de nos jours.
FEUILLE DE GINKGO Age : 50 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Formation Cache Creek, Colombie-Britannique, Canada
Selon les suggestions évolutionnistes bien éloignées de la science, les êtres vivants descendent les uns des autres. Par conséquent, doivent exister des espèces soi-disant intermédiaires entre deux espèces connues qui seraient en fait des versions étranges semi-développées. Le nombre de ces fossiles d'êtres intermédiaires devrait excéder le million.
Or, nulle part dans les archives fossiles ne trouve-t-on la trace d'espèces intermédiaires. Personne n'en a trouvé le moindre spécimen. Depuis leur première apparition, les êtres vivants sont pourvus de structures parfaites. Les organismes vivants que nous pouvons observer aujourd'hui présentaient les mêmes caractéristiques il y a des millions d'années (comme en témoignent les archives fossiles). Cette feuille de ginkgo datant d'environ 50 millions d'années en est une preuve.
FEUILLE D'AULNE Age : 50 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Formation Cache Creek, Colombie-Britannique, Canada
Cette feuille d'aulne remontant à 50 millions d'années est l'un des millions d'exemples illustrant que les organismes vivants sont restés inchangés depuis des millions d'années. Les évolutionnistes prétendirent disposer d'une douzaine de fossiles de formes intermédiaires, mais en réalité, ils appartenaient à des organismes complexes de types différents qui ne présentaient nullement des traits d'espèces intermédiaires. Certains de ces fossiles s'avérèrent même être des falsifications. Les évolutionnistes ne disposent d'aucune preuve justifiant leurs idées. En revanche, les spécimens de fossiles vivants confirment le fait de la création.
FEUILLE DE NOYER Age : 50 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Formation Cache Creek, Colombie-Britannique, Canada
Les noyers mesurent entre 10 et 40 mètres de haut et poussent aux quatre coins du monde. Cette feuille de noyer fossilisée depuis 50 millions d'années est identique aux feuilles de noyer que nous pouvons voir aujourd'hui.
Le fait de la création est confirmé par d'innombrables preuves. L'unique moyen de prouver la théorie des évolutionnistes consiste à trouver des fossiles intermédiaires dénotant la transition d'une espèce à une autre. Or, puisque l'évolution ne s'est jamais produite sur terre, pas un seul fossile intermédiaire ne viendra jamais valider cette théorie. Cette raison suffit à ôter toute valeur scientifique à la théorie de l'évolution. Elle est totalement basée sur le mensonge.
FEUILLE DE GINKGO Age : 54 à 37 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Formation Cache Creek, Colombie-Britannique, Canada
Si la théorie de l'évolution était vraie, alors les darwinistes auraient publié un livre similaire à celui-ci, à la différence qu'ils compileraient les centaines de spécimens de fossiles intermédiaires. Mais ils n'y parviendront jamais, parce que c'est impossible. Il n'existe pas un seul fossile d'un "chaînon manquant" intermédiaire. Les archives fossiles indiquent clairement que les organismes vivants n'ont pas évolué. Il suffit d'observer cette unique feuille de ginkgo fossilisée pour comprendre aisément que les organismes vivants sont restés inchangés, c'est-à-dire qu'ils furent créés.
La feuille de ginkgo ici représentée date de 50 millions d'années. Elle constitue une preuve que les espèces ne se sont pas modifiées depuis des millions d'années.
FEUILLE D'AULNE Age : 50 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Formation Cache Creek, Colombie-Britannique, Canada
Il apparaît encore et encore lorsque nous examinons les archives fossiles en détail, que ce soit au niveau des ordres ou des espèces, non pas l'évolution graduée mais l'explosion soudaine d'un groupe aux dépens d'un autre. (Derek V. Ager, "The Nature of the Fossil Record", Proceedings of The British Geological Association, vol. 87, 1976, p. 133)
Le paléontologue anglais Derek V. Ager perçoit un problème quant au fait que les fossiles n'ont jamais soutenu la théorie de l'évolution, mais ont confirmé la création. Le fossile de feuille d'aulne de 50 millions d'années ici représenté est de ces fossiles confirmant que les organismes vivants sont apparus soudainement sur terre. En d'autres termes, ils ne subirent aucun changement et ne présentent aucune trace d'évolution. En somme, ils sont le résultat de la création.
FEUILLE D'ORME Age : 54 à 37 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Formation Cache Creek, Colombie-Britannique, Canada
Sur le plan scientifique, l'époque de Darwin était extrêmement primitive. Les scientifiques savaient peu de choses sur l'anatomie des êtres vivants et n'avaient pas la moindre idée des lois de la génétique. Selon eux, la cellule se limitait à un petit ballon rempli de liquide. Au fil des découvertes en génétique et en anatomie, la théorie de l'évolution - avancée à une période de relative ignorance - s'affaiblit. La paléontologie révèle la nature inchangée des structures des êtres vivants. Ce qui constitue une menace majeure à la théorie de l'évolution.
Le fait que les caractéristiques complexes des organismes vivants n'aient pas changé montre une nouvelle fois que Dieu Tout-Puissant créa tous les êtres vivants. Ce fossile de feuille d'orme datant de 54 à 37 millions d'années en suggère autant.
FEUILLE DE CHARME-HOUBLON Age : 50 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Formation Cache Creek, Colombie-Britannique, Canada
Le charme-houblon, l'un des bois les plus solides sur terre, avec ses branches vertes et son tronc gris, existait déjà il y a 50 millions d'années, pour preuve cette feuille fossilisée qui présente exactement les mêmes caractéristiques que son homologue d'aujourd'hui. Notre Seigneur Dieu créa cet arbre de la même manière il y a des millions d'années tout comme Il le fait en ce moment. Ceux qui défendent la fausse théorie de l'évolution uniquement par négation de l'existence de Dieu, ne connaîtront jamais le succès, car les cieux et la terre regorgent de preuve de Son existence.
FEUILLE D'AULNE Age : 50 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Formation Cache Creek, Colombie-Britannique, Canada
Aujourd'hui, les darwinistes ne peuvent plus exposer des fossiles comme preuve de l'évolution, car les recherches des paléontologues depuis le milieu du 19ème siècle n'ont pas permis de découvrir le moindre fossile de "chaînon manquant" intermédiaire, en dépit du fait que les évolutionnistes les estiment nombreux. Désormais il est un fait établi que les "chaînons manquants" relèvent du domaine d'une fable non-scientifique.
Ce sont plutôt les fossiles vivants qui sont mis au jour en grand nombre comme cette feuille d'aulne datant de 50 millions d'années ici représentée.
FEUILLES DE SAULE ET DE BOULEAU (positif et négatif) Age : 50 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Formation Cache Creek, Colombie-Britannique, Canada
Ces deux espèces d'arbres sont très communes dans les régions nordiques d'Amérique du Nord et du Canada. Ces arbres existent depuis des millions d'années sans avoir subi le moindre processus d'évolution. N'est-ce pas là une preuve de la création ?
Il suffit que Dieu dise "sois !" pour qu'Il crée tous les êtres vivants. Nous pouvons aujourd'hui encore témoigner de l'immuabilité de leurs caractéristiques.
FEUILLE DE SEQUOIA Age : 50 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Formation Cache Creek, Colombie-Britannique, Canada
Les nombreux vestiges de feuilles de séquoia ayant survécu sous forme de fossiles prouvent que cet arbre survécut dans différentes régions sur terre sans s'être modifié. Grâce à cette preuve importante, les spéculations darwinistes à propos de l'évolution imaginaire des végétaux sont anéanties. Cette feuille de séquoia datant de 50 millions d'années fait partie de ces preuves mettant un terme à ces conjectures.
CONE DE SEQUOIA Age : 50 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Formation Cache Creek, Colombie-Britannique, Canada
Les feuilles de cet arbre pouvant mesurer des centaines de mètres ne sont pas différentes des feuilles de séquoia d'aujourd'hui. Cela indique que ces arbres géants existaient également il y a 50 millions d'années sous la même forme. Les darwinistes tentent de forger des scénarios imaginaires concernant l'évolution progressive des plantes, sans être sûrs dans leur démarche vis-à-vis des preuves paléontologiques. Cette faille renvoie à l'échec de la théorie de l'évolution.
FOUGERE Age : 320 millions d'années
Période : Carbonifère
Localisation : Lancashire, Grande-Bretagne
Ce fossile de 320 millions d'années est une preuve importante que les végétaux d'aujourd'hui n'ont subi aucun processus d'évolution, puisque cette feuille fossilisée montre que les fougères sont identiques depuis des centaines de millions d'années. Face à ces découvertes, la théorie de l'évolution selon laquelle les êtres vivants descendent les uns des autres en subissant d'infimes changements sur de très longues périodes est infirmée.
FEUILLE D'AULNE Age : 50 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Formation Cache Creek, Colombie-Britannique, Canada
David B. Kitts, professeur d'histoire de la science de l'Université d'Oklahoma, affirme que les découvertes fossiles n'ont jamais soutenu la théorie de l'évolution :
L'évolution requiert des formes intermédiaires entre les espèces que la paléontologie ne fournit pas. (David B. Kitts, "Paleontology and Evolutionary Theory", Evolution, vol. 28, Septembre 1974, p. 467)
La paléontologie ne présente certes pas des preuves aux évolutionnistes, mais met en évidence la réalité de la création. D'innombrables fossiles rassemblés des quatre coins du monde indiquent les êtres vivants émergèrent soudainement, sous leur forme parfaite et complète, sans avoir changé depuis.
FEUILLES DE GINKGO ET D'AULNE Age : 50 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Formation Cache Creek, Colombie-Britannique, Canada
Ces plantes remontant à la période éocène font partie des découvertes prouvant que les êtres vivants n'ont pas évolué. Les millions de fossiles amassés depuis les 150 dernières années ont ruiné les rêves des évolutionnistes. Il n'est désormais plus possible aux darwinistes de défendre l'évolution en termes de fossiles. Les évolutionnistes eux-mêmes, tels que le paléontologue évolutionniste Mark Czarnecki, le reconnaissent :
Le problème majeur quand il s'agit de prouver la théorie réside dans les archives fossiles ; les empreintes des espèces disparues dans les formations géologiques de la Terre. Elles n'ont jamais révélé les traces des variantes intermédiaires hypothétiques de Darwin - au lieu de cela les espèces apparaissent et disparaissent brutalement, et cette anomalie vient alimenter l'argument créationniste selon lequel les espèces furent créées par Dieu. (Mark Czarnecki, "The Revival of the Creationist Crusade", MacLean's, 19 janvier 1981, p. 56.)
FOUGERE Age : 320 millions d'années
Période : Carbonifère
Localisation : Lancashire, Grande-Bretagne
Comme toutes les autres créatures, les végétaux furent également créés. A partir du moment où ils firent leur première apparition, les végétaux ont conservé leurs mécanismes intacts. Les termes fréquemment utilisés dans la littérature évolutionniste tels que "le développement en temps voulu", "les changements basés sur les coïncidences", "les adaptations liées aux besoins" sont bien loin de la réalité et dépourvus de sens scientifique.
Les découvertes fossiles en sont la preuve majeure.
Certains fossiles végétaux furent fossilisés dans l'ambre baltique. Des mousses, des fleurs, des fruits, des graines et des feuilles sont préservés dans l'ambre baltique datant de la période éocène (54 à 37 millions d'années). Ces fossiles aidèrent les botanistes à définir plus de 200 espèces végétales.
L'une des régions polonaises où l'on trouve de l'ambre baltique Formation Cache Creek au Canada Les fouilles en cours menées par les paléontologues mettent les darwinistes face à une réalité : les découvertes scientifiques nient la théorie de l'évolution.
Cette feuille de thuya dans de l'ambre, depuis 45 millions d'années, remet en question les idées évolutionnistes concernant les origines des plantes.
La Formation Cache Creek au Canada est une source importante de diverses espèces de fossiles végétaux. Cette formation porte encore les traces des montagnes environnantes et des forêts qui y existèrent il y a 50 millions d'années. Les rivières et les vents transportèrent les feuilles, les fleurs et quelques petits organismes vivants vers le lac. Une fois échoués dans les fonds du lac, ils commencèrent à se fossiliser.
Les deux tiers des fossiles amassés sur le site correspondent à des végétaux encore existants aujourd'hui. D'autres concernent des plantes très rares encore non identifiées. Le site a une structure riche en silice, facilitant la préservation des spécimens. Les détails conservés rendent la comparaison possible avec les spécimens des organismes vivants aujourd'hui. Ce rapprochement indique que les êtres vivants sont les mêmes depuis des dizaines de millions d'années et qu'ils n'ont pas subi de processus d'évolution.
FEUILLE DE CASCARA Age : 50 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Formation Cache Creek, Colombie-Britannique, Canada
Les darwinistes ne parviennent pas à expliquer la nature immuable des archives fossiles dans le règne animal ainsi que dans le règne végétal.
Comme chez les spécimens animaux, les archives fossiles fournissent d'innombrables exemples de plantes demeurées inchangées pendant des millions, voire des centaines de millions d'années. Cette feuille de cascara de 50 millions d'années remontant à la période éocène (54 à 37 millions d'années) est l'un d'eux. Ces spécimens mettent un terme scientifique au darwinisme, idéologie entièrement basée sur la fraude.
FEUILLE DE ZELKOVA Age : 50 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Formation Cache Creek, Colombie-Britannique, Canada
Depuis l'époque de Darwin, les partisans de l'évolution essaient de mettre la main sur leurs "chaînons manquants" imaginaires. Darwin lui-même avait toujours espéré qu'ils les trouveraient un jour. Parce que les darwinistes voulaient perpétuer l'héritage de Darwin à leur propre manière, ils croyaient vraiment que les fossiles allaient finalement fournir le lot de preuves escomptées. Or, la suite se révéla contraire à leurs attentes. Les archives fossiles proclamèrent que les formes intermédiaires n'avaient jamais existé sur terre, que les espèces vivantes n'avaient jamais subi de processus d'évolution et qu'elles furent créées. Cette feuille fossilisée remontant à la période éocène, soit à 54 à 37 millions d'années en est l'illustration.
SAULE NOIR Age : 50 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Formation Cache Creek, Colombie-Britannique, Canada
Tous les fossiles découverts au cours de l'histoire appuient le fait de la création, cependant les darwinistes continuent à défendre le contraire. Toute théorie scientifique se doit d'être basée sur des preuves scientifiques. Etant donnés les archives fossiles stables et le nombre important de fossiles vivants, tous les scénarios découlant de la théorie de l'évolution perdent leur sens. Les évolutionnistes ne disposent pas de la moindre preuve en faveur de leur théorie.
FOUGERE Age : 320 millions d'années
Période : Carbonifère
Localisation : Lancashire, Grande-Bretagne
Comme cela se vérifie chez les autres espèces, les végétaux apparaissent soudainement dans les archives fossiles. Ils n'ont aucun ancêtre commun, en dépit de ce que peuvent avancer les évolutionnistes. Les archives fossiles ne dévoilent aucune transition de la sorte entre les différentes espèces de plantes ; ce qui rend les idées des évolutionnistes non valables.
Ce fossile de fougère de 320 millions d'années ici représenté remet également en question la théorie de l'évolution. Les fougères ayant existé il y a 320 millions d'années n'ont rien de différent avec les fougères que l'on trouve aujourd'hui.
CONE DE SEQUOIA Age : 50 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Formation Cache Creek, Colombie-Britannique, Canada
Ce fossile de cône de séquoia de 50 millions d'années montre que les séquoias sont les mêmes depuis des millions d'années. Ce spécimen de "fossiles vivants" ainsi que les autres proclament ouvertement que l'évolution n'a jamais eu lieu. Toutes les idées darwinistes concernant l'évolution sont nulles et basées uniquement sur un grand mensonge. L'évolution est dénuée de preuve. Les darwinistes sont en effet bien incapables de fournir la moindre preuve scientifique à tout ce qu'ils avancent. Les êtres vivants n'ont subi aucun processus d'évolution. Dieu les créa tous.
FEUILLE DE MAGNOLIA Age : 50 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Formation Cache Creek, Colombie-Britannique, Canada
Les découvertes fossiles amplifient l'invalidité de la théorie de l'évolution, et certains évolutionnistes admettent même que leur théorie ne se vérifie pas dans les archives fossiles. Le Dr David Raup, directeur du département de géologie du Musée d'histoire naturelle de Chicago reconnaît que les fossiles n'interviennent pas en faveur du darwinisme :
… La plupart des gens supposent que les fossiles fournissent une part très importante des arguments en faveur des interprétations darwiniennes de l'histoire de la vie. Malheureusement, ce n'est pas vrai. (Dr David Raup, "Conflicts Between Darwin and Paleontology", Field Museum of Natural History Bulletin, Field Museum of Natural History: Chicago IL, Janvier 1979, vol. 50, no. 1, pp. 22-29)
Cette feuille de magnolia datant de 50 millions d'années illustre bien que les fossiles ne sont pas des preuves du darwinisme.
FEUILLES DE BOULEAU Age : 50 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Formation Cache Creek, Colombie-Britannique, Canada
Cette feuille de bouleau remontant à la période éocène (54 à 37 millions d'années) déterrée en Colombie-Britannique est identique aux feuilles de bouleau d'aujourd'hui. Les bouleaux n'ont guère changé depuis des millions d'années et n'ont pas subi un processus d'évolution quelconque.
Mais grâce à la propagande trompeuse des darwinistes, certains peuvent être amenés à croire que quelques spécimens de fossiles appartiennent à des "formes intermédiaires" - un terme totalement imaginaire. Dans les archives fossiles, il n'existe pas la moindre trace de spécimen transitoire similaire à ceux défendus par les évolutionnistes. Les archives ne mettent en valeur que des spécimens de fossiles inchangés depuis des millions d'années.
FEUILLE D'AULNE Age : 50 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Formation Cache Creek, Colombie-Britannique, Canada
Le darwinisme essaie de faire croire au public que le hasard érigé en divinité de l'évolution, est parvenu à former des cellules, des organismes, des animaux, des végétaux et même des hommes. Les darwinistes avancent des idées irrationnelles, parfois même ridicules, que la science ne peut pas défendre. C'est pourquoi ils finissent par recourir à de fausses preuves pour les justifier. Ainsi espèrent-ils trouver des spécimens de formes intermédiaires dans les gisements de fossiles. Mais comme le dénote cette feuille d'aulne fossilisée depuis la période éocène (54 à 37 millions d'années), les couches géologiques proposent les vestiges d'êtres vivants n'ayant connu aucun changement continu, et n'ayant donc subi aucune forme d'évolution.
FEUILLE DE GINKGO Age : 50 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Formation Cache Creek, Colombie-Britannique, Canada
Cette feuille de ginkgo remontant à la période éocène (54 à 37 millions d'années) est en tout point identique aux feuilles de ginkgo que nous pouvons voir aujourd'hui. Or, selon le point de vue darwiniste, en l'espace de 50 millions d'années, les êtres vivants ont dû subir l'évolution à de nombreuses reprises, se développant ainsi d'un stade primitif vers un stade plus avancé. Toujours selon les évolutionnistes, il y a 50 millions d'années, dans un environnement prétendument primitif, les espèces devaient présenter des traits primitifs. Néanmoins, les archives fossiles montrent que les ginkgos n'ont pas subi le moindre changement depuis leur première apparition. Ce fossile seul, aussi complexe que les ginkgos d'aujourd'hui, suffit à prouver que le concept d'évolution est un concept imaginaire.
FEUILLE DE MAGNOLIA Age : 50 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Formation Cache Creek, Colombie-Britannique, Canada
La feuille de magnolia ici représentée date de 50 millions d'années. Malgré cela, cette feuille est identique aux feuilles de magnolia existant aujourd'hui. D'après la théorie de l'évolution, les millions d'années écoulés ont dû contribuer aux changements chez les organismes. Or une telle transformation n'est visible chez aucun spécimen de fossiles. Cette feuille de magnolia datant de 50 millions d'années est l'une des nombreuses preuves réfutant l'évolution.
FEUILLE D'AMELANCHIER Age : 50 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Formation Cache Creek, Colombie-Britannique, Canada
Cette plante ne pousse pas très haut, mais dispose d'un feuillage important. Ce fossile de feuille remonte à 50 millions d'années. Ce spécimen de fossile immaculé prouve que les végétaux n'ont pas subi de changements au cours des millions d'années passés. Contrairement à ce que prétendent les évolutionnistes, les fossiles ne présentent aucun trait "primitif".
FOUGERE Age : 320 millions d'années
Période : Carbonifère
Localisation : Lancashire, Grande-Bretagne
Le fossile ici repris révèle que les fougères sont restées les mêmes depuis des millions d'années. Autrement dit, elles n'ont pas connu de processus d'évolution. En somme les fougères ayant existé il y a 320 millions d'années sont en tout point identiques à leurs homologues d'aujourd'hui. Cela balaie tous les arguments des évolutionnistes à propos de l'histoire de la nature.
FEUILLE DE FRENE AVEC TIGES ET BRANCHES DE SEQUOIA Age : 50 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Formation Cache Creek, Colombie-Britannique, Canada
Le frêne, que l'on trouve de nos jours en Amérique du Nord, est un arbre de taille moyenne ou grande. Il y a 50 millions d'années, les frênes et les séquoias (une espèce d'arbre encore plus grande que les frênes) poussaient au Canada avec exactement les mêmes caractéristiques que celles que nous leur connaissons aujourd'hui.
Les archives fossiles fournissent des preuves indéniables, car les vestiges parfaitement pétrifiés conservent tous les détails permettant l'identification et la comparaison.
FEUILLE D'ORME Age : 54 à 37 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Formation Cache Creek, Colombie-Britannique, Canada
La feuille d'orme ici représentée a existé pendant la période éocène (54 à 37 millions d'années) sous la même forme que les feuilles d'ormes d'aujourd'hui. Comme tous les autres fossiles vivants, ce végétal n'a pas subi le moindre changement depuis sa première apparition. Ce spécimen de 50 millions d'années a su clairement préserver tous les détails de la feuille. Face à de telles preuves, les évolutionnistes n'ont pas d'explication ni d'alternative à proposer.
FEUILLE DE CHEVREFEUILLE Age : 58 millions d'années
Période : Paléocène
Localisation : Formation Sentinel Butte, Dakota du nord central, Etats-Unis
La première personne à avoir reconnu le bourbier qu'était le scénario de l'évolution des végétaux fut Charles Darwin lui-même. Comme il l'écrivait dans une lettre datant de 1881, destinée au botaniste Sir Joseph Hooker de Kew Gardens :
Rien n'est plus extraordinaire dans l'histoire du royaume végétal [selon la classification scientifique], il me semble, que le développement apparemment soudain et brutal des plantes supérieures.
Ces quelques lignes de Darwin dévoilent que Darwin admettait que les origines des plantes ne pouvaient pas s'expliquer par le concept d'évolution. Ce qui équivaut, en somme, à admettre que les végétaux, comme tous les autres vivants, furent créés par Dieu.
FEUILLE DE MARRONNIER Age : 58 millions d'années
Période : Paléocène
Localisation : Formation Sentinel Butte, Dakota du nord central, Etats-Unis
Les fossiles sont l'une des découvertes mettant à mal la théorie de l'évolution. Nombre de scientifiques tels que N. Eldredge et I. Tattersall en sont conscients :
Que des catégories individuelles de fossiles restent visiblement les mêmes à travers leur existence dans les archives fossiles était connu par les paléontologues bien avant que Darwin ne publie son livre sur les origines. Darwin lui-même prophétisa que les générations futures de paléontologues allaient combler les vides par des recherches diligentes. (…) 120 ans de recherche paléontologique plus tard, il est abondamment clair que les archives fossiles ne viendront pas confirmer cette partie des prédictions de Darwin. Le problème ne saurait être rattaché à la pauvreté des données fossiles. Les fossiles montrent simplement que la prédiction était fausse. (Eldredge et Tattersall, The Myths of Human Evolution, New-York :
Columbia University Press, 1982, pp. 45-46)
Cette feuille de marronnier de 58 millions d'années vient corroborer les propos cités ci-dessus.
SAULE Age : 50 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Formation Green River, Uintah County, Utah, Etats-Unis
Les cellules végétales accomplissent un processus inimitable par les laboratoires : la photosynthèse. Dans la cellule de la plante, les organelles dites chloroplastes absorbent la lumière et l'utilisation en conjonction l'eau et le dioxyde de carbone pour produire de l'amidon.
Cela constitue le premier lien de la chaîne alimentaire et une source alimentaire pour toutes les créatures vivant sur terre. Les détails de ce processus très complexe ne sont pas encore totalement élucidés et il est impossible d'expliquer cette complexité par les mécanismes évolutionnistes.
Cette feuille de saule fossilisée ici représente remonte de 50 millions d'années. Il y a des dizaines de millions d'années, les saules employaient la photosynthèse tout comme ils le font aujourd'hui encore. Ils se reproduisaient de la même manière et présentaient exactement les mêmes caractéristiques. Cette immuabilité pousse les évolutionnistes dans un cul-de-sac car elle souligne une fois de plus que les organismes vivants sont l'œuvre de Dieu.
FEUILLE DE GINKGO Age : 50 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Formation Cache Creek, Colombie-Britannique, Canada
Darwin lui-même avait d'abord découvert que la feuille de ginkgo, dont les fossiles sont abondants dans les couches géologiques terrestres, n'avait pas changé. Contrairement aux hypothèses de Darwin, le ginkgo n'est pas le seul fossile vivant ayant survécu jusqu'à nos jours.
De nombreux spécimens de fossiles vivants présentés dans ce livre et les milliers d'autres exposés dans les musées réfutent irrémédiablement la théorie de Darwin.
FOUGERE Age : 320 millions d'années
Localisation : Lancashire, Grande-Bretagne
Période : Carbonifère
A ce jour les nombreux fossiles végétaux déterrés ont un point commun : ils s'avèrent tous parfaits et identiques aux plantes vivant aujourd'hui. Pas un seul fossile n'indique qu'une plante particulière est l'ancêtre d'une autre, ni qu'une espèce est une forme intermédiaire. C'est là la preuve que Dieu créa tous les êtres vivants.
Ce fossile de fougère de 320 millions d'années ici représenté fait partie des arguments en faveur de la création.
METASEQUOIA Age : 50 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Formation Cache Creek, Colombie-Britannique, Canada
Le métaséquoia est l'un des arbres les plus grands, les plus droits et les plus symétriques au monde. Cette feuille fossilisée fut préservée pendant 50 millions d'années, permettant ainsi de vérifier que l'arbre n'a jamais évolué. Dans la mesure où, il y a 50 millions d'années, une espèce possédait déjà les caractéristiques que nous lui connaissons aujourd'hui encore, si elle ne porte pas la moindre trace d'évolution, si aucune de ses caractéristiques ne permet de l'assimiler à un "chaînon manquant" ou à un état primitif selon les termes évolutionnistes, alors on ne peut pas conclure que les espèces ont évolué. Etant donné qu'une espèce vivante n'a pas changé au cours de millions d'années et que la terre regorge de preuves en ce sens, il est par conséquent impossible de parler d'évolution.
Ce fossile dispose de deux parties. La plante a laissé son empreinte sur les deux surfaces de cette pierre en couches.
SPECIMENS DE FOSSILES D'INSECTES CHILOPODE Age : 50 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Pologne
L'ambre est un milieu dans lequel les fossiles sont conservés. La résine suintant des arbres recouvre la créature vivante, de fait cette dernière reste intacte à l'état originel. Les fossiles emprisonnés dans l'ambre prouvent un fait essentiel, comme le font tous les autres fossiles : les créatures vivantes sont demeurées les mêmes depuis des millions d'années - en d'autres termes, elles n'ont jamais subi d'évolution.
Le fossile de chilopode que nous voyons ici date de 50 millions d'années. Selon les affirmations des évolutionnistes, différentes variations devraient s'être produites au niveau de ces arthropodes au cours de ces millions d'années, ils devraient ainsi avoir évolué en une autre espèce ou en une autre forme de vie. Cependant, il n'y a aucune différence entre les spécimens de chilopode qui vivaient il y a 50 millions d'années et leurs équivalents actuels. Ces invertébrés sont les mêmes depuis des millions d'années et constituent des preuves indéniables de la création.
La blatte, que l'on retrouve dans les données archéologiques à partir du carbonifère (il y a 354 à 290 millions d'années), est une espèce importante de fossiles qui prouve que les créatures vivantes n'ont jamais évolué. Ces insectes, qui sont restés identiques depuis des centaines de millions d'années, révèlent une vérité : nier les faits de la création est impossible.
MOUCHE PHORIDE Age : 45 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Russie
La mouche phoride que nous voyons ici date de 45 millions d'années. Il en existe environ 3.000 espèces, appartenant à la famille des Phoridae. Les insectes ont conservé les mêmes structures depuis des millions d'années. Si une créature vivante n'a subi quasiment aucune transformation depuis 45 millions d'années, alors toute affirmation portant sur une possible évolution devient infondée. Les fossiles sont une illustration flagrante de la supercherie évolutionniste.
CECIDOMYIE ET SCIRTIDAE Age : 45 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Russie
Les cécidomyies donnent naissance aux "cécidies" des plantes, une excroissance qui apparaît et grossit plus rapidement au niveau de certaines locations de la plante telles que les feuilles ou la tige, et qui est provoquée par la salive des larves de cécidomyie. Les larves se nourrissent alors du tissu excédentaire de la plante qui se forme à l'intérieur de la cécidie.
Chaque espèce d'insecte produit son propre genre de cécidie. Ces moucherons particuliers, qui sont généralement très petits, apparaissent avec les mêmes structures dans tous les fossiles découverts jusqu'à maintenant. En d'autres termes, cette créature n'a jamais subi d'évolution.
Un autre insecte dont la structure immuable prouve qu'il n'a jamais évolué est le Scirtidae. L'ambre fossilisé que nous voyons ici contient une cécidomyie emprisonnée à côté d'un Scirtidae.
C'est un fossile à double face, positif et négatif, vu sur les deux moitiés d'une roche
CHARANçON (positif et négatif) Age : 50 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Utah, Etats-Unis
Le charançon, appartenant à la superfamille des curculionidés, compte plus de 60 espèces distinctes. Si l'on examine les données archéologiques, il apparaît que ces insectes ont toujours existé en tant que charançons, ils n'ont pas évolué d'une autre forme de vie, sont demeurés identiques depuis des dizaines de millions d'années et ne se sont jamais transformés en une autre espèce. Ce fossile de charançon que nous voyons ici le prouve. Il date de 50 millions d'années et il est identique aux spécimens vivant aujourd'hui.
MOUCHE DE LA SAINT MARC (positif et négatif) Age : 50 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Colombie Britannique, Canada
Avec sa structure et son aspect inchangés depuis des dizaines de millions d'années, la mouche de la Saint Marc est une des innombrables formes de vie qui remet en question la théorie de l'évolution. Ces insectes, qui mesurent en moyenne de 3 à 12 millimètres de long, naissent au printemps, vivent près de la surface du sol et détériorent les plantes. Les créatures appartenant à cette famille font partie des plus vieux insectes connus.
Nous pouvons voir ici un autre fossile à double face, positif et négatif.
Name: Plecia sp. (Insecta: Diptera: Bibionidae)
MILLE-PATTES Age : 25 millions d'années
Période : Oligocène
Localisation : République Dominicaine
Le mille-pattes est un invertébré extrêmement complexe dont le corps est composé de 20 à 100 segments, chacun d'entre eux possédant une paire de pattes. Grâce à ce dispositif, le mille-pattes peut utiliser au minimum 40 pattes pour accomplir un mouvement d'ondulation parfait. Le mille-pattes fossilisé que nous voyons ici, remonte à 25 millions d'années environ, il est apparu avec le même système complexe que possèdent ses descendants actuels, lesquels ont continué de vivre avec cette parfaite structure de leur corps. C'est Dieu Tout-Puissant Qui crée ces mille-pattes aujourd'hui, comme Il les a créés il y a 25 millions d'années, et qui les dote de toutes leurs structures parfaites ainsi que leur mode de locomotion impeccable.
HISTER Age : 25 millions d'années
Période : Oligocène
Localisation : République Dominicaine
Les caractéristiques communes aux membres de la famille des Histeridae incluent la structure tronquée de leurs ailes ainsi que leurs antennes jointes. L'insecte parfaitement conservé dans l'ambre possède la même structure complète et parfaitement aboutie que celle des spécimens actuels.
Les évolutionnistes cherchent à nous convaincre que toutes les créatures vivantes ont évolué d'une forme primitive à une forme plus évoluée à travers une succession de mutations progressives. Pourtant les spécimens contenus dans l'ambre datant de millions d'années présentent des preuves manifestes démontrant que de telles variations n'ont jamais eu lieu.
CHILOPODE Age : 45 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Russie
Le chilopode fossilisé que nous voyons ici appartient à la famille des Geophilidae. Le corps de ces espèces nous fait penser à un ver ou à un ruban, ses antennes et ses pattes sont de petite taille. Les chilopodes qui vivaient il y a 45 millions d'années étaient identiques aux chilopodes actuels, ceci prouve que le darwinisme est une effroyable imposture. Les découvertes de fossiles démontrent qu'aucun processus évolutionniste n'a jamais eu lieu ; les créatures vivantes sont créées par Dieu Tout-Puissant.
ABEILLE Age : 45 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Russie
Cette abeille conservée dans l'ambre est identique aux abeilles actuelles. Ces abeilles, dotées des mêmes mécanismes depuis des millions d'années, continuent de vivre au sein de la même structure sociale. Dans les ruches, on n'a jamais constaté de "survie" de l'espèce "la plus adaptée" comme l'affirment les évolutionnistes. Au contraire, les abeilles se comportent avec un niveau d'altruisme et de coopération des plus élevés, elles forment une hiérarchie constituée de la reine, des ouvrières et des mâles (ou bourdons).
Imaginez le même nombre d'humains que d'abeilles devant cohabiter dans un espace restreint, au sein d'une colonie, subvenant à l'ensemble de leurs besoins par leurs propres moyens. Il ne fait aucun doute qu'il va être vraiment difficile pour les hommes d'établir la même organisation que celle des abeilles. Pourtant dès le moment où l'abeille sort de son alvéole, elle sait comment l'organisation doit être préservée, connaît son rôle, elle sait où, quand et comment œuvrer. Qui plus est, aucune autre abeille ne dirige ces insectes ou ne leur dicte leurs tâches. Elles ne reçoivent aucune formation, mais effectuent leur travail avec une discipline de fer. Les abeilles sont par conséquent créées avec ces particularités, et elles possèdent exactement les mêmes caractéristiques que celles qui vivaient il y a des millions d'années.
CHILOPODE Age : 45 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Russie
Ce chilopode qui vivait, il y a 45 millions d'années, présente des caractéristiques parfaites et rigoureusement identiques à celles des spécimens actuels. Si les spécimens vivants ne fournissent aucune preuve d'évolution, si aucune preuve de forme intermédiaire n'a jamais été découverte, tout ceci démontre que les données archéologiques réfutent la théorie de l'évolution. Comme dans tous les autres domaines de la science, la théorie de l'évolution a été complètement discréditée par les données paléontologiques. Beaucoup d'évolutionnistes admettent cette vérité, comme Stephen Jay Gould :
L'extrême rareté des formes transitionnelles dans les données archéologiques perdure comme un secret de fabrication de la paléontologie… Nous nous considérons comme les seuls vrais étudiants de l'histoire de la vie, cependant pour préserver l'importance à nos yeux de l'évolution favorisée par la sélection naturelle, la vision que nous avons de nos données est tellement déficiente que nous n'observons jamais le processus même que nous déclarons étudier. (S. J. Gould, "Evolution's Erratic Pace," Natural History, vol. 86, no. 5, p. 14, Mai 1977)
GUEPE Age : 45 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Russie
La guêpe appartenant à la famille des Bethylidae présente les caractéristiques suivantes : un corps de petite taille et une tête plate. Comme toutes les autres espèces de guêpes, les membres de cette famille apparaissent toujours avec les mêmes caractéristiques et structures dans les données archéologiques. Ce qui signifie en clair que ces guêpes qui sont restées inchangées tout au long des dizaines de millions d'années, n'ont jamais évolué, mais ont été créées par Dieu Tout-Puissant.
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LARVE DE TELEPHORE SOMBRE L'ATLAS DE LA CREATION Volume 2 LARVE DE TELEPHORE SOMBRE Age : 45 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Russie
Afin de trouver un abri, les larves de téléphore sombre utilisent une technique extrêmement intéressante. Les larves forment des colonies composées d'environ 460 individus qui s'accrochent toutes ensemble sur la végétation ou sur les branches. Cependant, celle-ci n'est pas une masse ordinaire :
si on s'approche, celle-ci ressemble fortement à une reine. Quand les faux-bourdons atterrissent sur cette masse, les larves s'attachent à l'abdomen de ces derniers. Ceci permet aux larves de bénéficier du nouveau nid que la reine va établir - et que les faux-bourdons chercheront -.
Les observations ont montré que les larves imitent non seulement l'aspect des reines, mais aussi leur odeur ! Ces tactiques d'une remarquable ingéniosité prouvent que ces insectes ne sont pas le fruit du hasard, mais ont été formés d'une parfaite création.
COLLEMBOLE Age : 50 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Pologne
Le fossile de collembole que nous voyons ici a été trouvé dans les fonds d'ambre de la baltique en Pologne. Les collemboles font partie de la classe des Entognatha. Les créatures appartenant à cette classe sont généralement de taille inférieure à 6 millimètres de long et possèdent 6 pattes maximum au niveau de leur thorax. Elles sont également pourvues d'appendices sauteurs additionnels situés au niveau de leur abdomen qui leur permettent de se mettre à l'abri du danger en cas d'attaque de prédateurs.
Toutes les caractéristiques propres à ces insectes toujours vivants aujourd'hui, étaient également celles des spécimens datant de 50 millions d'années. Ceci prouve que l'évolution, qui prétend que les créatures vivantes sont en perpétuelle évolution et qu'elles se développent progressivement en d'autres espèces distinctes, ne reflète pas l'état réel des créatures. Les fossiles ne montrent aucune variation ou étape intermédiaire, mais démontrent plutôt que les créatures vivantes ont conservé les mêmes caractéristiques parfaites depuis le moment même où elles ont existé ; et que ces espèces n'évoluent jamais tout au long de leur vie. En clair, ceci signifie que les créatures vivantes n'ont jamais évolué, mais ont été créées.
FOURMI REINE VOLANTE ET DOLICHOPODIDE Age : 45 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Russie
Le darwinisme se trouve désarmé face aux importantes découvertes révélées par les archives fossiles. Jusqu'ici, environ 100 millions de fossiles ont été découverts, et tous appartiennent soit à des formes de vie disparues, soit à des espèces toujours vivantes. Puisque aucun événement tel que l'évolution n'a jamais eu lieu, les fossiles intermédiaires n'existent donc pas dans les strates fossiles terrestres. Les créatures vivantes sont pourvues des mêmes caractéristiques qu'elles ont toujours possédées, elles n'ont jamais subi de variation. Le fossile d'ambre montrant ces fourmis reines volantes et ces dolichopodides qui sont restées rigoureusement identiques depuis 45 millions d'années en est une preuve.
MOUCHE-SCORPION Age : 125 millions d'années
Période : Crétacé
Localisation : Liaoning, Chine
Les mouches-scorpions, membres de l'ordre des mécoptères, sont appelées ainsi à cause de leur abdomen souvent recourbé (chez le mâle), semblable à celui d'un scorpion. La mouche-scorpion fossilisée datant de 125 millions d'années que nous voyons ici, montre que ces insectes sont restés strictement les mêmes depuis des millions d'années et n'ont jamais subi de processus d'évolution. Confronté à cette réalité confirmée par les innombrables spécimens de fossiles, le darwinisme est condamné à disparaître.
BLATTE Age : 125 millions d'années
Période : Crétacé
Localisation : Liaoning, Chine
Les blattes vivent dans le monde entier, leur trace peut être retrouvée depuis des millions d'années dans les archives fossiles, elles restent aujourd'hui pourvues des mêmes structures originelles parfaites et entièrement développées. Le spécimen que nous voyons ici date de 125 millions d'années. Les blattes, ayant conservé la même structure depuis plus de 125 millions d'années, démontrent qu'elles n'ont jamais subi de processus d'évolution, mais qu'elles ont bien été créées. Les darwinistes seront aussi capables de découvrir cette vérité criante une fois qu'ils se seront débarrassés de leurs préjugés idéologiques.
CHRYSOPE VERTE Age : 125 millions d'années
Période : Jurassique
Localisation : Liaoning, Chine
Contrairement aux affirmations des évolutionnistes, ces insectes, dont diverses espèces fossiles datent du carbonifère (il y a 354 à 290 millions d'années), n'ont pas d'ancêtres qui auraient évolué. Chaque espèce est apparue soudainement dans les données archéologiques avec sa structure et ses caractéristiques, et elle est demeurée inchangée jusqu'à son extinction. Les darwinistes sont ainsi dans l'incapacité de défendre leur scénario évolutionniste.
PSEUDOSCORPION Age : 45 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Russie
Ce nom a été donné à cet arachnide, appartenant au phylum des arthropodes, en raison de sa structure qui rappelle celle des scorpions. Toutefois, ses caractéristiques anatomiques sont beaucoup plus proches de celles des araignées que des scorpions. Les spécimens les plus anciens vivaient au dévonien (il y a 417 à 354 millions d'années). Et ces invertébrés n'ont jamais changé depuis le moment de leur première apparition dans les archives fossiles. Le fait qu'ils soient restés identiques depuis des centaines de millions d'années est une preuve de non-évolution.
MOUCHE Age : 50 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Pologne
Une des particularités essentielles des données archéologiques est l'absence d'évolution des espèces au cours de leur existence. Les fossiles montrent que les espèces ont conservé les structures qu'elles possédaient lors de leur première apparition jusqu'à leur extinction ou jusqu'à aujourd'hui, tout au long de ces dizaines et de ces centaines de millions d'années. C'est une preuve manifeste que les créatures vivantes n'ont jamais évolué. Il n'y a aucune différence entre cette mouche fossilisée dans l'ambre datant de 50 millions d'années que nous voyons ici et une mouche actuelle.
APHIDIEN Age : 50 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Pologne
Les aphidiens sont une espèce qui se nourrissent des plantes et qui appartiennent à la superfamille Aphidoidea. Il existe environ 4.000 espèces connues d'aphidiens, divisées en 10 familles.
Les plus anciens aphidiens répertoriés vivaient au carbonifère (il y a 354 à 290 millions d'années). Ils n'ont aucunement varié depuis plus de 300 millions d'années. L'aphidien préservé dans l'ambre que nous voyons ici, datant de 50 millions d'années prouve que ces insectes n'ont pas changé depuis le jour où ils sont apparus pour la première fois, en d'autres termes, ils n'ont pas évolué.
HEMIPTERE Age : 50 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Pologne
Pour ce qui est de l'origine des insectes, les données archéologiques confirment de nouveau que Dieu est le Créateur de toutes les formes de vie. Le zoologue français Pierre-Paul Grassé admet que la théorie de l'évolution ne peut pas du tout expliquer l'origine des insectes : "Nous sommes dans le noir le plus complet au sujet de l'origine des insectes." (Pierre-Paul Grassé, Evolution of Living Organisms, New York: Academic Press, 1977, p. 30) Comme les fossiles le montrent, toutes les espèces d'insectes vivant aujourd'hui présentent les mêmes structures communes et parfaitement abouties depuis leur première apparition. Elles ne se sont jamais développées par étapes et n'ont jamais varié. Cet hémiptère datant de 50 millions d'années conservé dans l'ambre en est une preuve.
MOUCHE Age : 50 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Pologne
Comme toutes les autres créatures vivantes, la mouche apparaît soudainement dans les archives fossiles pourvue de l'ensemble de ses caractéristiques spécifiques. Elle a survécu jusqu'à nos jours sans avoir subi la moindre variation de son anatomie sophistiquée.
Ce fossile, préservé dans l'ambre âgé de 50 millions d'années, prouve qu'il n'existe aucune différence entre les mouches qui vivaient il y a bien longtemps et les spécimens actuels. Ceci montre de nouveau que l'évolution n'a jamais eu lieu, et prouve que la création est un fait avéré.
ARAIGNEE SAUTEUSE Age : 50 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Pologne
Les plus vieilles araignées connues datent de 400 millions d'années. Environ 40.000 espèces d'araignées ont été décrites, divisées en 111 familles.
On estime qu'il existe 200.000 espèces qui n'ont pas encore été identifiées ni répertoriées.
Chacune de ces espèces apparaît soudainement dans les archives fossiles, pourvue de l'ensemble de ses caractéristiques uniques et totalement abouties. Il n'existe pas le moindre fossile qui permette de prouver que les araignées se soient développées d'un stade primitif à une étape plus évoluée, comme les évolutionnistes l'affirment. En revanche, il existe une quantité considérable de fossiles démontrant que les araignées ont toujours existé telles qu'elles sont. Chacun de ces fossiles confirme de nouveau la réalité de la création.
ARAIGNEE Age : 50 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Pologne
Le nombre important de fossiles appartenant aux différentes espèces d'araignée montrent que ces arachnides ont toujours existé sous une forme parfaite, pourvues de l'ensemble de leurs caractéristiques, et ce depuis leur première apparition. Il n'y en a pas une qui soit partiellement développée. Aucune d'elles ne s'est transformée en une autre forme de vie. Autrement dit, les araignées ont toujours existé en tant qu'araignées, et continueront toujours à exister en tant que telles.
Cette araignée préservée dans l'ambre date de 50 millions d'années montre que, comme les autres créatures vivantes, les araignées n'ont jamais évolué.
TIPULE Age : 50 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Pologne
Cette mouche, appartenant à l'ordre des diptères, ressemble à un très grand moustique. Ses caractéristiques spécifiques sont la longueur de ses pattes et de son corps. Environ 14.000 espèces ont été décrites jusqu'ici, elles représentent une des familles les plus nombreuses de l'ordre des diptères.
Les grandes quantités de fossiles de tipules découvertes jusqu'ici prouvent que ces insectes ont toujours existé en tant que tels, ils ne descendent pas d'une autre forme de vie, et ne sont jamais passés par des phases intermédiaires. En d'autres termes, ils mettent en pièces l'ensemble des allégations des évolutionnistes, en nous démontrant qu'ils sont l'œuvre de Dieu, l'Omniscient, le Tout-Puissant.
ARAIGNEE Acarien
Age : 50 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Pologne
Le fossile d'araignée datant de 50 millions d'années que nous voyons ici est une des pièces à conviction qui démontre que les araignées n'ont jamais évolué, mais qu'elles ont bel et bien toujours existé en tant qu'araignées. Il n'existe aucune différence entre les araignées qui vivaient il y a 50 millions d'années et les araignées actuelles. Ceci indique de nouveau que la théorie de l'évolution est une invention purement imaginaire et que Dieu a créé tous les êtres vivants.
Araneae, Archaeidae, Archaea Paradoxa
MIRIDE Age : 50 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Pologne
Les mirides appartiennent à la famille des miridés et comptent un grand nombre d'espèces, environ 6.000 : ces arthropodes font des ravages dans les récoltes. Ils déchirent les tissus végétaux et se nourrissent de leur sève.
Les fossiles découverts jusqu'ici prouvent que les mirides ont toujours existé pourvus rigoureusement des mêmes caractéristiques. En d'autres termes, comme toutes les créatures vivantes, ces insectes n'ont jamais subi aucune forme de processus d'évolution. Le fossile que nous voyons ici datant de 50 millions d'années en est la preuve.
APHIDIEN Age : 50 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Pologne
Les archives fossiles réfutent définitivement le scénario proposé par les évolutionnistes. Pourtant même ces évolutionnistes qui ont toujours la possibilité d'évaluer de façon impartiale les découvertes scientifiques admettent que les archives fossiles vont à l'encontre de la théorie de l'évolution, parce que ce fait tombe sous le sens.
Une de ces preuves est le fossile d'aphidien datant de 50 millions d'années que nous voyons ici. Il n'y a aucune différence entre les aphidiens qui vivaient il y a 50 millions d'années et ceux vivant aujourd'hui. Ceci réfute l'affirmation selon laquelle les créatures vivantes ont acquis leurs formes actuelles par un processus de mutations graduelles.
MOUCHE DES FRUITS Age : 45 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Lituanie
Les centaines de milliers de spécimens de fossiles découverts jusqu'ici montrent tous que les créatures vivantes n'ont jamais évolué à travers différentes structures anatomiques, mais sont demeurées les mêmes pendant des centaines de millions d'années. Les espèces vivantes qui sont demeurées inchangées pendant cette période portent un coup sévère au darwinisme, qui déclare que les êtres vivants descendent les uns des autres et se sont développés à la suite de mutations graduelles.
Une des formes de vie qui assène un coup sévère à la théorie de l'évolution est celle de la mouche des fruits. Le fossile que nous voyons ici remonte à 45 millions d'années. Ces insectes qui n'ont pas varié sont des preuves manifestes de la réalité de la création.
MOUCHE DES FRUITS Age : 45 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Lituanie
Comme toutes les autres créatures vivantes, les mouches des fruits sont demeurées inchangées depuis des millions d'années, pourvues des mêmes ailes, des mêmes structures de pattes et de systèmes de vision identiques. Si les affirmations des évolutionnistes étaient vraies, alors les archives fossiles devraient présenter des variations progressives à travers lesquelles les mouches des fruits auraient dû soi-disant passer… Par exemple, un grand nombre de fossiles apparentés aux mouches des fruits devraient avoir été découverts, comme des spécimens aux ailes partiellement formées, aux yeux à moitié développés, et qui cependant auraient dû aboutir à leur forme actuelle. Malgré un siècle environ de fouilles archéologiques entreprises dans le monde entier, il n'a pas été trouvé le moindre spécimen fossile qui aurait pu confirmer les dires des évolutionnistes. Tous les spécimens découverts sont des mouches des fruits pourvues des caractéristiques entièrement abouties et identiques à celles que l'on rencontre de nos jours.
LARVE DE LIBELLULE Age : 125 millions d'années
Période : Crétacé
Localisation : Formation Santana, Membre Nova Olinda, Bassin Araripe, Brésil
Avec leurs yeux composés et leurs extraordinaires capacités de vol, les libellules sont des merveilles de la création. Il n'y a aucune différence entre cette larve de libellule qui date d'il y a 125 millions d'années et celle d'un spécimen actuel. Ceci met un terme définitif à l'idée de l'évolution des espèces. Les commentaires et publications sans intérêt et sans fondement des évolutionnistes créés dans un seul but de propagande, ne changent en rien ce fait.
MOUCHE DES FRUITS Age : 45 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Lituanie
Les larves de mouches des fruits vivent sur les racines des plantes, les moisissures ou les détritus. Elles sont petites, de couleur sombre et ont une courte durée de vie. Il n'existe aucune différence entre les mouches des fruits datant de 45 millions d'années et les spécimens actuels. Les découvertes fossiles en sont la preuve. Les mouches des fruits qui sont restées inchangées au cours de millions d'années confirment une fois de plus que les créatures vivantes n'ont pas évolué et que Dieu a créé toutes les formes de vie.
MOUCHE Age : 45 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Lituanie
Une des preuves indéniables que les mouches ont toujours existé en tant que telles, qu'elles ne sont les descendantes d'aucune autre forme de vie et qu'elles n'ont jamais subi de phases intermédiaires sont ces fossiles datant de 45 millions d'années que nous voyons. Inchangées malgré les millions d'années qui se sont depuis écoulées, les mouches confirment que la théorie de l'évolution est une supercherie et que Dieu a créé tous les êtres vivants.
MOUCHE ET ARAIGNEE Age : 50 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Pologne
Une mouche et une araignée ont été fossilisées dans l'ambre. Ce double fossile, âgé de 50 millions d'années, est une des preuves qui pointe du doigt la situation désespérée dans laquelle se trouvent les évolutionnistes.
Les araignées, les mites, les chilopodes et les autres invertébrés de ce genre ne sont pas de vrais insectes, bien que ce soit ainsi qu'on les nomme communément. Les découvertes hautement significatives de fossiles de ces créatures ont été présentées à la conférence annuelle en 1983 de l'Association américaine pour le progrès de la science : les caractéristiques fascinantes des fossiles de chilopodes, de mites, d'araignées datant de 380 millions d'années, ne sont en rien différentes de celles des spécimens contemporains. Un des scientifiques qui a examiné ces fossiles a fait le commentaire suivant, "c'est comme s'ils étaient morts hier." (New York Times Press Service, San Diego Union, 29 mai 1983 ; W. A. Shear, Science, vol. 224, 1984, p. 494)
MOUCHE DES FRUITS Age : 45 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Lituanie
Une des caractéristiques les plus déterminantes des fossiles est la façon dont les créatures vivantes restent rigoureusement identiques au cours de leur vie. Les espèces vivantes actuelles ont conservé la même structure que celle qu'elles avaient lors de leur première apparition, et ce jusqu'à leur disparition ou même jusqu'à nos jours, tout au long de ces centaines de millions d'années. En clair cela signifie que les créatures vivantes n'ont subi aucun processus d'évolution. Dieu est le Créateur de tous les êtres pourvus des caractéristiques dont Il les a dotés.
Une des créatures qui est resté inchangée depuis des millions d'années est la mouche des fruits. Il n'y a aucune différence entre cette mouche des fruits datant de 45 millions d'années que nous voyons ici et les spécimens actuels.
MOUCHE DES FRUITS Age : 45 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Lituanie
La mouche des fruits datant de 45 millions d'années que nous voyons ici pourvue de l'ensemble de ses caractéristiques, est parfaitement formée. Une mouche des fruits vivant il y a 45 millions d'années est identique à une mouche des fruits actuelle. Pas le moindre changement n'est apparu depuis des millions d'années au niveau des ailes ou du système de vol, des yeux et des systèmes visuels, ou des pattes ou de tout autre élément de la structure physique de la mouche des fruits. Les mouches des fruits étaient exactement les mêmes il y a 45 millions d'années que les mouches des fruits actuelles.
MOUCHE DES FRUITS Age : 45 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Lituanie
Malgré l'absence du moindre spécimen fossile prouvant que les espèces descendent les unes des autres et qu'elles sont en perpétuelle mutation, il existe de nombreuses découvertes fossiles qui montrent que les créatures vivantes ont conservé rigoureusement les mêmes structures depuis leur création. La mouche des fruits datant de 45 millions d'années que nous voyons ici en est l'exemple. Cette découverte prouve que ces insectes sont restés identiques depuis des millions d'années. Cette stabilité dans les archives fossiles suffit à elle seule à réduire en miettes la théorie de l'évolution.
MOUCHERON Age : 45 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Lituanie
Le moucheron est une espèce de mouche très petite, une autre forme de vie qui fait tomber la théorie de l'évolution. De la même façon que les araignées ont toujours été des araignées, les mouches ont toujours été des mouches, et les fourmis ont toujours été des fourmis, les moucherons ont toujours existé en tant que tels. Il n'existe pas la moindre preuve qu'ils aient évolué petit à petit d'autres espèces, comme l'affirment les évolutionnistes. Au contraire, toutes les découvertes scientifiques et les fossiles prouvent que les moucherons sont apparus soudainement dotés de leurs structures parfaites. En d'autres termes, Dieu les a créés et ils n'ont jamais varié - ce qui veut dire qu'ils n'ont jamais évolué.
MOUCHE DES FRUITS Age : 45 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Lituanie
Il n'existe pas la moindre différence entre le fossile de la mouche des fruits datant de 45 millions d'années que nous voyons ici et un spécimen actuel. Les évolutionnistes n'ont aucune explication logique à donner pour expliquer l'immuabilité des mouches des fruits depuis 45 millions d'années. Comme vous l'avez constaté, l'histoire naturelle réfute une fois pour toutes, la théorie de l'évolution.
MOUCHE DES FRUITS Age : 45 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Lituanie
Comme on peut le constater en observant les fossiles - notre source d'information pour ce qui est de l'histoire naturelle des espèces qui ont existé par le passé - les créatures vivantes dotées de l'ensemble de leurs caractéristiques ont toujours peuplé la terre. Pattes, pattes avant, ailes, peaux, pelage, poumons, crânes, vertèbres, structures des os et autres innombrables caractéristiques de ces créatures, tout ces éléments ont toujours été entièrement formés, spécifiques à chaque espèce et parfaitement structurées. Aucune étape intermédiaire - en d'autres termes aucun membre ou organe "en cours de développement" - ne se retrouve dans les fossiles. Ceci met les évolutionnistes dans une impasse majeure.
Ce fossile de mouche des fruits datant de 45 millions d'années en est une preuve.
CECIDOMYIE Age : 45 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Lituanie
Les archives fossiles montrent que les créatures vivantes sont restées inchangées depuis des dizaines voire des centaines de millions d'années. Ce fait suffit à mettre en pièces la théorie de l'évolution. En outre, l'absence de "formes intermédiaires" (espèces moitié poisson-moitié reptile, ou moitié reptile-moitié oiseau) dans les fossiles contredit de nouveau la théorie de l'évolution. Parmi les millions de fossiles appartenant aux milliers d'espèces vivantes découvertes jusqu'ici, il n'existe pas un seul spécimen de forme de vie qui ne soit pas totalement abouti, ou privé de certains attributs, ou qui soit resté dans une phase transitionnelle entre deux espèces distinctes. Chaque fossile montre que les créatures vivantes qui existent toujours, sont entièrement formées avec l'ensemble de leurs caractéristiques, et que leurs descendants actuels n'ont jamais varié et ce depuis la première apparition de l'espèce.
Le fossile datant de 45 millions d'années que nous voyons ici en est un exemple, prouvant que les cécidomyies n'ont pas varié au cours de cette période.
MOUCHE DES FRUITS Age : 45 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Lituanie
Tous les fossiles de mouches des fruits découverts jusqu'ici montrent que ces insectes ont toujours été des mouches des fruits, qu'ils ne descendent d'aucune autre espèce, et ne se sont pas transformés en une autre espèce. Ce spécimen datant de 45 millions d'années préservé dans l'ambre en est la confirmation.
ARAIGNEE Age : 45 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Lituanie
Un grand nombre de fossiles montre que les araignées ont existé en tant que telles depuis des centaines de millions d'années. Un de ces spécimens est cette araignée datant de 45 millions d'années, conservée dans l'ambre. Les araignées qui vivaient il y a 100 millions d'années, celles qui vivaient il y a 50 millions d'années et celles d'aujourd'hui sont toutes rigoureusement identiques. Ceci pose aux évolutionnistes un dilemme majeur et leur prouve que leur théorie est une terrible imposture.
DOLICHOPODIDE Age : 45 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Lituanie
Il existe plus de 200 genres et environ 6.500 espèces connues de dolichopodides. Elles peuvent être trouvées à peu près partout dans le monde, aussi bien sous les tropiques que dans les régions de hautes altitudes.
Cette mouche que nous voyons ici, datant de 45 millions d'années, est identique aux spécimens vivant aujourd'hui. Ces formes de vie, qui sont demeurées les mêmes depuis des millions d'années, font tomber l'affirmation selon laquelle les créatures vivantes descendent les unes des autres à la suite de variations infimes à travers le temps.
LONG LEGGED FLY MOUCHE DES FRUITS Age : 45 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Lituanie
Ce fossile datant de 45 millions d'années est une des preuves démontrant que les mouches des fruits ont toujours existé en tant que telles. Les mouches des fruits datant de 45 millions d'années étaient identiques à celles vivant aujourd'hui, ce qui confirme que le concept "d'évolution des espèces" est une terrible imposture. Les fossiles révèlent qu'en fait les créatures vivantes n'ont pas évolué, mais que Dieu Tout-Puissant les a créées.
DOLICHOPODIDE Age : 45 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Lituanie
Les mouches apparaissent soudainement dans les archives fossiles, pourvues de l'ensemble de leurs organes et de leurs caractéristiques parfaitement abouties, invalidant ainsi les allégations des évolutionnistes. Les faits révélés par les archives fossiles démontrent que les mouches n'ont pas évolué progressivement d'une quelconque autre espèce. Depuis le jour de leur création jusqu'à aujourd'hui, elles sont restées les mêmes.
Le fossile de dolichopodide que nous voyons ici, datant de 45 millions d'années est une des preuves qui corrobore le fait que ces mouches n'ont jamais varié - en d'autres termes, elles n'ont jamais évolué.
MOUCHERON Age : 45 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Lituanie
Depuis le milieu du 19ème siècle, les évolutionnistes sont à la recherche de fossiles de formes intermédiaires qui confirmeraient leur théorie, effectuant des fouilles de grande ampleur à travers la planète. Ces prétendues formes intermédiaires n'ont jamais été découvertes. Toutes les découvertes et les recherches entreprises montrent que contrairement aux attentes des évolutionnistes, les créatures vivantes sont apparues soudainement sur terre, entièrement et parfaitement formées. En d'autres termes, Dieu a créé toutes les créatures. Cherchant à parfaire leur théorie, les évolutionnistes l'ont en fait réduite à néant, grâce à leurs propres efforts.
Une des pièces à conviction qui réfute la théorie de l'évolution est le fossile du moucheron datant de 45 millions d'années que nous voyons ici. Ce fossile montre que les moucherons n'ont subi aucun changement pendant 45 millions d'années, indiquant que la création est un fait incontestable.
MOUCHE DES FRUITS Age : 45 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Lituanie
Même les bactéries qui vivaient il y a des milliards d'années ont été conservées dans les archives fossiles. En dépit de cela, il est surprenant de constater qu'il n'a jamais été découvert un seul fossile qui puisse plaider en faveur de la théorie de l'évolution. Les fossiles appartenant à un grand nombre d'espèces ont été trouvés, allant des fourmis aux bactéries, des oiseaux aux plantes à fleurs. Les formes de vie aujourd'hui disparues ont été si parfaitement conservées que l'on peut même se permettre de décrire les anatomies internes de ces espèces que nous n'avons jamais vues vivantes. En dépit de ces données archéologiques si riches, l'absence de fossiles en faveur de la théorie de l'évolution souligne de nouveau qu'il s'agit d'une terrible imposture et que la création est un fait indiscutable.
MOUCHE DES FRUITS Age : 45 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Lituanie
Charles Darwin fut l'un des premiers à avoir pris conscience que les découvertes paléontologiques s'opposeraient à sa théorie. Il avait mis en garde sur le fait que les fossiles représenteraient la plus grosse difficulté à laquelle la théorie de l'évolution devrait faire face, il l'exprima en ces termes :
Mais pourquoi ne trouvons-nous pas fréquemment dans la croûte terrestre les restes de ces innombrables formes de transition qui, d'après cette hypothèse, ont d û exister ?... Pourquoi donc chaque formation géologique, dans chacune des couches qui la composent, ne regorge-t-elle pas de formes intermédiaires ? La géologie ne révèle assurément pas une série organique bien graduée, et c'est en cela, peut-être, que consiste l'objection la plus sérieuse qu'on puisse faire à ma théorie. (Charles Darwin, L'origine des espèces, GF Flammarion, Paris, 1992, pp. 225,334)
La recherché menée depuis l'époque de Darwin, soit depuis 150 ans, a traduit cette crainte en une réalité. Toutes les découvertes subséquentes ont prouvé, en effet, que cette théorie n'a aucun lien avec l'histoire naturelle réelle. L'une de ces preuves est la mouche des fruits ici représentée indiquant que ces insectes sont restés inchangés depuis des millions d'années et ne sont passés par aucune étape intermédiaire de développement.
ARAIGNEE Age : 45 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Lituanie
La plus vieille araignée fossilisée connue remonte à 300 millions d'années environ. Par exemple, le musée d'Australie, sur la page Internet de son site, affirme que les spécimens de l'espèce Attercopus fimbriungus datant de 380 millions d'années possédaient alors des organes producteurs de soie. Les araignées, qui depuis des centaines de millions d'années n'ont subi aucune variation dans leurs caractéristiques physiques, au niveau de leurs organes producteurs de soie ou de la soie qu'elles produisent, plongent les darwinistes dans un profond désespoir. Les archives fossiles montrent que les araignées sont apparues non pas par un processus d'évolution, mais soudainement et sous une forme définitive. En d'autres termes, elles n'ont pas évolué, mais ont été créées et sont restées inchangées depuis des millions d'années.
MOUSTIQUE Age : 25 millions d'années
Période : Oligocène
Localisation : République Dominicaine
Le moustique est un insecte pourvu d'un grand nombre de caractéristiques extraordinaires. Les caractéristiques qu'il possède, lors de ses étapes larvaires et pupipares ainsi qu'en tant qu'adulte démontrent clairement que les moustiques, comme toutes les autres créatures vivantes, sont l'œuvre d'un esprit supérieur - en d'autres termes, de Dieu Tout-Puissant.
Les découvertes fossiles prouvent également et de façon très claire que les moustiques ne sont pas apparus suite à un quelconque processus d'évolution. Ils n'ont subi aucune variation. Ce moustique conservé dans l'ambre que nous voyons ici date d'environ 25 millions d'années, mais il est identique aux moustiques actuels. Confrontés à l'absence totale de preuves de l'évolution des espèces, les darwinistes se voient condamnés au silence.
MOUCHE NOIRE Age : 45 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Lituanie
Les mouches noires appartiennent à la famille des Simuliidae. Environ 1.800 espèces ont été identifiées jusqu'à aujourd'hui. Ces mouches sont généralement grises ou noires et sont pourvues de pattes et d'antennes de petite taille.
Les mâles se nourrissent généralement de nectar, pendant que les femelles se nourrissent du sang des autres animaux, exactement comme les moustiques.
Toutes les mouches noires fossilisées découvertes prouvent que ces insectes sont restés les mêmes depuis qu'ils sont apparus et n'ont jamais varié - en d'autres termes, ils n'ont jamais évolué. Un de ces fossiles est cette mouche noire datant de 45 millions d'années, conservée dans l'ambre.
PEDILIDAE Age : 25 millions d'années
Période : Oligocène
Localisation : République Dominicaine
Les adultes de ces coléoptères de la famille des Pedilidae vivent sur les fleurs ou sur la verdure, où ils se nourrissent de la sève et du nectar des plantes. En grandissant, les larves vivent sur la végétation en décomposition dans les milieux humides.
Le fossile que nous voyons ici prouve que les coléoptères sont restés inchangés depuis des millions d'années. Ces coléoptères, toujours identiques aux spécimens actuels en dépit des années qui se sont écoulées, nous indiquent que la théorie de l'évolution est une terrible imposture.
LAUXANIIDAE ET MOUCHERON Age : 25 millions d'années
Période : Oligocène
Localisation : République Dominicaine
Ces mouches, appartenant à la famille des Lauxaniidae, comptent 1.500 espèces. Elles mesurent environ 5 millimètres de long, et leurs ailes sont généralement décorées. Ici, on observe le fossile d'un moucheron à côté de 2 mouches Lauxaniidae. Les darwinistes ont dissimulé et agencé à leur manière la plupart des archives fossiles, car ils ne pouvaient admettre ce que les découvertes mettaient à jour. Comme toutes les autres découvertes fossiles faites jusqu'à maintenant, les fossiles de mouches Lauxaniidae invalident l'évolution.
CHRYSOMELE Age : 25 millions d'années
Période : Oligocène
Localisation : République Dominicaine
La chrysomèle vit dans de nombreuses régions à travers le monde. Elle se terre sous la roche ou dans le sol durant l'hiver pour réapparaître au printemps. La chrysomèle que l'on voit ici date de 25 millions d'années environ. Le fait que les chrysomèles actuelles sont en tous points identiques à celles qui vivaient il y a 25 millions d'années, va à l'encontre de la théorie de l'évolution.
DIPSOCORIDAE ET CECIDOMYIE Age : 25 millions d'années
Période : Oligocène
Localisation : République Dominicaine
Les Dipsocoridae vivent en général près de l'eau et se déplacent très rapidement. Les cécidomyies font que les cellules des feuilles et tiges des plantes se développent plus rapidement, en formant une cécidie ronde et gonflée. Les larves des cécidomyies se nourrissent de cette excroissance des tissus végétaux des plantes. Les spécimens actuels de ces deux insectes sont identiques à ceux qui vivaient, il y a des dizaines de millions d'années. Ces insectes, qui sont restés identiques depuis des dizaines de millions d'années, anéantissent les affirmations des darwinistes sur l'histoire de la nature et révèlent que l'évolution n'a jamais eu lieu.
TIQUE Age : 25 millions d'années
Période : Oligocène
Localisation : République Dominicaine
Le fossile de la tique que nous voyons ici date de 25 millions d'années, mais n'est pas différent de la tique actuelle. Les tiques, fossiles vivants d'une grande importance, prouvent une fois de plus que Dieu est le Créateur de toutes choses.
NITIDULE Age : 25 millions d'années
Période : Oligocène
Localisation : République Dominicaine
Les nitidules qui appartiennent à la famille des Nitidulidae, se nourrissent principalement de liquides, de pollen et de fruits des plantes endommagées. Ils ravagent souvent les fruits en les évidant. Comme toutes les espèces de coléoptères, ceux-ci prouvent que la théorie de l'évolution est un scénario tout droit sorti de l'imagination. Ces coléoptères, qui n'ont guère changé depuis 25 millions d'années, montrent que les créatures vivantes n'ont jamais évolué et qu'elles ont toutes été créées par Dieu.
LARVE D'EPHEMERE Age : 25 millions d'années
Période : Oligocène
Localisation : République Dominicaine
L'éphémère doit son nom au fait qu'en l'espace d'une journée, il va adulte s'accoupler et mourir. Dans les archives fossiles, les éphémères apparaissent toujours avec les mêmes caractéristiques physiologiques. Ces insectes, qui sont restés inchangés depuis des millions d'années, attestent de la réalité de la création.
EMBIE (MALE) Age : 25 millions d'années
Période : Oligocène
Localisation : République Dominicaine
Une des plus importantes caractéristiques de cette espèce est qu'elle possède une centaine de glandes à soie et vit dans les murs de toile sécrétés par ces glandes. Ces insectes mesurent de 1,5 millimètre à 2 centimètres de long environ, fourreaux de 100 cm3. Ces embies (ou embioptères), qui sont restés identiques depuis des dizaines de millions d'années, constituent un défi vivant pour la théorie de l'évolution.
Les coléoptères de cet ordre se distinguent par leurs glandes à soie dont on peut en dénombrer jusque cent. Chacune d'entre elles s'ouvre sur l'extérieur à travers un poil creux. De cette manière, les araignées tissent des abris là où elles vivent. Dans les climats tempérés, elles construisent avec des tissus de soie plus denses des nids, où elles se retirent pendant les saisons qui ne leur conviennent pas. Ces coléoptères vivent généralement sous l'écorce des arbres, en dessous des pierres et au milieu des végétaux en putréfaction. Ils y construisent un système de nids. Tous les individus de la colonie peuvent se déplacer librement à travers les nids reliés les uns aux autres par des passages en forme de tubes. En raison de la nature délicate des corps de ces coléoptères et leurs toiles, des spécimens fossilisés sont très rares. Ces coléoptères qui n'ont guère changé depuis des dizaines de millions d'années, remettent en question la théorie de l'évolution.
ARAIGNEE D'EAU Age : 50 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Formation Green River, Uintah County, Utah, Etats-Unis
Les araignées d'eau, aux pattes longues et fines, se déplacent sur la surface de l'eau en utilisant sa tension superficielle. Ces insectes qui appartiennent à la famille des gerridés, imperméabilisent en permanence les poils sur leurs pattes, ainsi ils peuvent rester à la surface de l'eau sans risquer de couler.
Ces insectes qui vivaient il y a 50 millions d'années n'étaient pas différents de ceux d'aujourd'hui. Les araignées d'eau qui sont restées inchangées depuis des dizaines de millions d'années réfutent la théorie de l'évolution, qui affirme que les espèces vivantes sont apparues suite à des changements successifs. Toutes les créatures vivantes ont été créées par Dieu Tout-Puissant, Créateur de toutes choses.
GUEPE Age : 50 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Formation Green River, Uintah County, Utah, Etats-Unis
Le darwinisme se propage dans un environnement d'ignorance, il tente de faire croire à l'existence de fossiles de formes intermédiaires bien que ces derniers n'existent pas, et il met constamment au premier plan des preuves fabriquées de toutes pièces. Les véritables preuves fossiles découvertes dans le monde entier tendent vers une seule explication : la réalité de la création. La guêpe que nous voyons ici remonte à l'éocène, à elle seule, elle représente une pièce à conviction à la charge de la théorie de l'évolution.
La larve du cercope produit une substance mousseuse sur les tiges des plantes. A l'intérieur de cette mousse, la larve se tient la tête en bas, se nourrissant de la sève des plantes. La théorie de l'évolution est dans l'incapacité d'expliquer l'existence d'un seul chromosome de cet insecte. Les évolutionnistes affirment que la cellule s'est formée par une succession de coïncidences, cependant ces scientifiques avec toutes leurs technologies avancées sont incapables de produire la moindre cellule vivante. En dépit de tous ces faits prouvés, la théorie de l'évolution continue à affirmer que les créatures complexes sont apparues par hasard. Mais les données archéologiques démontrent que les cercopes existaient déjà il y a 125 millions d'années. L'histoire d'une évolution progressive ne repose sur aucune preuve et n'existe que dans les esprits des darwinistes.
PSELAPHIDAE Age : 25 millions d'années
Période : Oligocène
Localisation : République Dominicaine
Grâce aux palpes placées autour de sa bouche, ce coléoptère peut déterminer les propriétés nutritionnelles des aliments, une de ses principales caractéristiques est sa capacité à cohabiter en paix avec les fourmis. Alors que les fourmis alimentent volontairement ces coléoptères en nourriture, ces derniers bénéficient des liquides sécrétés par l'organisme des fourmis. Le fossile que nous voyons ici est la preuve que ces coléoptères n'ont pas changé ou subi d'évolution depuis 25 millions d'années.
THRIPS Age : 25 millions d'années
Période : Oligocène
Localisation : République Dominicaine
Les thrips, qui comptent plus de 5.000 espèces, constituent l'ordre des thysanoptères. Ils n'ont subi aucune variation depuis leur première apparition et les archives fossiles en fournissent de nombreuses preuves. Le fossile de thrips que nous voyons ici date de 25 millions d'années, mais il n'est pas différent d'un thrips actuel, ce qui réfute la théorie de l'évolution et démontre que la création est une réalité.
PLATYPODIDAE Age : 25 millions d'années
Période : Oligocène
Localisation : République Dominicaine
Ce fossile est âgé de 25 millions d'années. Les Platypodidae, qui n'ont subi aucune variation depuis 25 millions d'années, démontrent que les affirmations avancées au sujet de l'évolution des espèces dans l'histoire naturelle sont fausses. Les archives fossiles révèlent que Dieu a créé ces insectes, comme toutes les autres créatures.
CHILOPODE ET CHIRONOMIDES Age : 45 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Jantarny, Russie
Les chironomidés volent souvent en essaim, dont la taille peut parfois atteindre quelques kilomètres. Parfois, ces essaims sont si denses que les autres créatures ne peuvent pas s'y insérer. Les évolutionnistes sont dans l'incapacité à fournir une explication rationnelle et logique sur le fait que les chironomidés qui vivaient il y a 40 millions d'années ne sont pas différents de ceux d'aujourd'hui. On voit ici deux chironomidés fossilisés près d'un chilopode.
STAPHYLINIDE ET DEUX MOUCHES Age : 45 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Jantarny, Russie
Les plus vieux fossiles de staphylinidés, appartenant à la famille des Staphylinidae, remontent au trias (il y a 248 à 206 millions d'années). Dans l'ambre, deux mouches sont fossilisées à côté de ce coléoptère. Les staphylinidés qui vivaient il y a 200 millions d'années ainsi que ceux qui vivaient il y a 45 millions d'années ne sont pas différents de ceux d'aujourd'hui. Cette constatation prouve qu'ils n'ont jamais évolué et que la création est une réalité.
EUCNEMIDAE Age : 45 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Jantarny, Russie
Généralement de couleur brune ou noire, ce coléoptère vit dans les zones forestières. Les fossiles prouvent que les Eucnemidae ont toujours existé en tant que tels, n'ont jamais subi aucun changement et n'ont pas évolué d'un autre insecte. Malgré les millions d'années qui se sont écoulées, les Eucnemidae n'ont subi aucune variation, ils réfutent ainsi les affirmations des évolutionnistes.
PTILODACTYLIDAE ET SCIARIDAE Age : 45 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Jantarny, Russie
Le Ptilodactylidae, qui appartient à la superfamille des Byrroidea, vit la plupart du temps dans l'herbe humide, le long des fronts de mer et dans les forêts. Il se nourrit de mauvaises herbes et de plantes.
Le Sciaridae, qui appartient à l'ordre des diptères, compte jusqu'ici environ 1.700 espèces non officiellement répertoriées. Les fossiles que nous voyons ici montrent que ces deux espèces d'insectes n'ont pas varié depuis des dizaines de millions d'années, en d'autres termes ils n'ont pas évolué. Ces spécimens, inchangés depuis 45 millions d'années, infirment la théorie d'évolution et confirment la réalité de la création.
COCCOIDEA Age : 45 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Jantarny, Russie
Avoir une bonne compréhension des caractéristiques des insectes est important, en effet ces espèces de petite taille sont souvent considérées comme des créatures "primaires". Le Coccoidea est un parasite qui se nourrit de la sève des plantes. Schématiquement en forme de dôme, il sécrète un liquide collant et quelque peu mielleux. Il existe plus de 7.000 espèces de coccoidea, y compris le coccoidea commun soyeux, à laine, demi-sphérique et en forme de figue.
Le système reproducteur de ces insectes est remarquable. En mai, un coccoidea femelle commence à pondre environ 3.000 œufs sous sa coquille, qui se compose d'une section de son dos. Sous cette coquille, les œufs continuent leur développement embryonnaire. De cette façon, les jeunes larves sont protégées. Pendant cette courte période, les larves avec une structure ovale apparaissent, se déplaçant librement et migrant vers d'autres emplacements le long de la plante.
Les défenseurs de l'évolution - cette flagrante imposture - profitent de l'ignorance générale en passant sous silence les caractéristiques hautement complexes des espèces vivantes comme on vient de le voir. Mais les caractéristiques des Coccoidea, telles que leur système reproducteur et la vie parasite qu'ils mènent avec les plantes, sont trop complexes pour être expliquées par les allégations simplistes de la théorie de l'évolution.
GUEPE Age : 45 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Jantarny, Russie
Cette espèce de guêpe vieille de 45 millions d'années qui a été préservée dans l'ambre jusqu'à ce jour est un parasite. On estime qu'il existe actuellement environ 12.000 espèces répertoriées et 40.000 à 50.000 espèces non répertoriées vivant dans le monde. Pour pondre, ces guêpes choisissent d'autres espèces d'insectes et les paralysent. C'est alors qu'elles déposent leurs œufs dans cet insecte, offrant ainsi aux larves un lieu sûr pour leur croissance. Quelques espèces piquent leurs proies mortellement, alors que d'autres les rendent stériles et ralentissent leurs mouvements, faisant ainsi de ces dernières un lieu sûr pour la naissance et l'alimentation de leur progéniture.
Les évolutionnistes qui définissent les espèces qui vivaient il y a des millions d'années comme "primitives" ne peuvent expliquer la parfaite similitude entre ces spécimens préservés dans l'ambre et ceux vivant aujourd'hui. Elle prouve que ces insectes n'ont jamais évolué.
ANTHRIBIDAE Age : 45 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Jantarny, Russie
Ce type d'insecte à la tête en forme de museau a été préservé dans l'ambre depuis 45 millions d'années. Une comparaison entre les spécimens contemporains et la forme fossilisée de cet insecte révèle que l'espèce n'a pas varié depuis des millions d'années. A son tour, ce fait démontre clairement l'invalidité de l'affirmation évolutionniste selon laquelle les espèces au cours du temps se sont transformées en d'autres espèces, en passant par des phases de changements mineurs.
Sir Fred Hoyle, mathématicien et astronome britannique exprime ainsi l'invalidité de l'affirmation de l'évolution :
Plus de 10.000 espèces fossiles d'insectes ont été identifiés, plus de trente mille espèces d'araignées, et un nombre similaire pour de nombreuses créatures vivantes marines. Pourtant jusqu'ici la preuve de variations progressives menant à des transitions évolutionnistes majeures apparaît extrêmement ténue. (Fred Hoyle, The Intelligent Universe: A New View of Creation and Evolution, p. 43)
SCRAPTIIDAE Age : 45 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Jantarny, Russie
Les Scraptiidae, qui appartiennent à la famille de Scarabaediae, se nourrissent des feuilles de nombreuses plantes. Les archives fossiles révèlent ceci : comme tous les autres coléoptères, ces espèces n'ont pas changé depuis leur première apparition. Ces créatures n'ont pas de formes intermédiaires et constituent une preuve supplémentaire de l'invalidité de la théorie de l'évolution. Les évolutionnistes admettent qu'aucune forme intermédiaire n'a été trouvée dans les données archéologiques.
Boyce Rensberger a pris la parole au Musée d'histoire naturelle de Chicago, lors d'un symposium au cours de laquelle les problèmes de l'évolution progressive ont été abordés durant 4 jours par 150 évolutionnistes : "Au lieu de changement progressif, les fossiles de chaque espèce intermédiaire apparaissent très distinctement, restent inchangés, et s'éteignent. Les formes transitionnelles sont inconnues." (Boyce Rensberger, Houston Chronicle, 5 octobre 1980, section 4, p. 15)
PSEUDOSCORPION ET MOUCHE Age : 45 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Jantarny, Russie
Nous voyons ici un pseudoscorpion et une mouche conservés dans l'ambre balte. Le pseudoscorpion ressemble à un vrai scorpion, mais il ne possède pas de queue. Sur ce spécimen conservé dans l'ambre, on peut distinguer clairement ses caractéristiques. Il mesure entre 2 et 8 millimètres de long.
Jusqu'à récemment, on pensait que ces pseudoscorpions avaient existé, il y a seulement 30 à 45 millions d'années, mais maintenant des exemples datant de 380 millions d'années (c'est-à-dire du dévonien) ont été découverts. Les pseudoscorpions sont restés inchangés durant environ 400 millions d'années, ce qui de fait réfute la théorie de l'évolution.
La mouche emprisonnée dans l'ambre à côté du pseudoscorpion est une autre créature qui existe toujours et ces deux créatures sont une réfutation du darwinisme.
MYCETOPHAGIDAE Age : 45 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Jantarny, Russie
Si l'évolution avait vraiment eu lieu, de nombreux spécimens de créatures ayant vécu dans la phase "intermédiaire" de développement devraient avoir été découverts. En conséquence, des organes à des stades partiellement développés devraient apparaître dans les archives fossiles. Mais parmi des milliards de fossiles, pas un seul ne présente ces caractéristiques qui pourraient confirmer cette affirmation. En outre, les créatures toujours vivantes ne sont pas différentes de leurs formes fossilisées. Ce coléoptère datant de 45 millions d'années est un des exemples qui corrobore ce fait.
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DOLICHOPODIDE ET TRICHOPTERE L'ATLAS DE LA CREATION Volume 2 DOLICHOPODIDE ET TRICHOPTERE Age : 45 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Jantarny, Russie
Dans l'ambre nous pouvons voir un dolichopodide et un trichoptère, créature ressemblant à une mite. Les larves du trichoptère vivent sous l'eau, elles confectionnent un étui cylindrique qui va leur servir d'armure contre les prédateurs, elles possèdent également un système producteur de soie utilisé uniquement à cette fin. Ainsi elles élaborent ces enveloppes grâce aux objets qu'elles trouvent dans les rivières, tels que bâtons et cailloux.
Il est assez difficile de reconnaître la larve du trichoptère, une fois qu'elle s'est parfaitement camouflée dans cette "robe" fascinante. Les larves de ces insectes se protègent ainsi de leurs ennemis depuis des millions d'années. Ce spécimen datant de 45 millions d'années conservé dans l'ambre est une preuve que cette créature n'a jamais évolué durant toutes ces années.
FOURMI Age : 45 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Jantarny, Russie
Technologie, travail de groupe, stratégie militaire, réseaux de transmission efficaces, hiérarchie incomparable et rationnelle, discipline, planification d'une ville rigoureuse - dans ces domaines où l'homme ne réussit pas toujours, les fourmis excellent. Et ce depuis des dizaines de millions d'années. Les fourmis qui vivaient, il y a 45 millions d'années et celles de nos jours partagent les mêmes caractéristiques.
ABEILLE Age : 45 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Jantarny, Russie
Comme toutes les autres créatures, les différentes espèces d'abeilles ont toutes un comportement spécifique, véritable source d'interrogation pour les évolutionnistes. Par exemple, ils ne peuvent expliquer à l'aide des mécanismes mensongers de l'évolution, les calculs incroyablement élaborés déployés par les abeilles pour fabriquer les alvéoles de miel. Charles Darwin a également été contraint d'admettre que sa théorie ne pouvait expliquer le comportement des abeilles. Dans son livre, L'origine des espèces, il souligne le dilemme de sa théorie au sujet de l'origine des créatures vivantes : "La sélection naturelle n'agissant que par l'accumulation de légères modifications de conformation ou d'instinct, toutes avantageuses à l'individu par rapport à ses conditions d'existence, on peut se demander avec quelque raison comment de nombreuses modifications successives et graduelles de l'instinct constructeur, tendant toutes vers le plan de construction parfait que nous connaissons aujourd'hui, ont pu être profitables a l'abeille ?" (Charles Darwin, L'origine des espèces, p. 287)
LARVE DE RAPHIDIOPTERE Age : 45 millions d'ans
Période : Eocène
Localisation : Jantarny, Russie
Le raphidioptère vit principalement sur les parties ombragées des arbres, des buissons et des mauvaises herbes à proximité des forêts. Les larves sont pourvues d'organes adhésifs sous leurs pattes qui leur permettent de tenir, même sur les surfaces les plus lisses. Il y a environ 45 millions d'années, cette créature possédait les mêmes caractéristiques complexes que celles vivant aujourd'hui. Cet insecte a été préservé dans l'ambre au détail près. Les caractéristiques rigoureusement et parfaitement conservées de ces insectes laissent les évolutionnistes sans voix. Ses structures sont en effet assez flagrantes pour ne laisser place à aucune spéculation sur une possible existence de l'évolution au cours de ces millions d'années.
OECANTHIDAE Age : 45 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Jantarny, Russie
Les Oecanthidae sont ornés de vives couleurs, de forme arrondie, avec une grosse tête, des ailes courtes et de longues antennes. Ils mesurent environ 2 centimètres de long. De jour, ils se cachent dans les trous qu'ils ont creusés. Seuls les mâles produisent des sons pour attirer les femelles en frottant leurs ailes. Dans l'ambre ici représenté, on peut voir un Oecanthidae préservé depuis 45 millions d'années.
En comparant avec les spécimens récents de cet insecte, on se rend compte qu'ils présentent les mêmes caractéristiques depuis le jour de leur création. En d'autres termes, ils n'ont jamais évolué.
MICROPEZIDAE Age : 45 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Jantarny, Russie
… Il semble n'y avoir eu pratiquement aucun changement dans n'importe quelle partie que nous pouvons comparer entre l'organisme vivant et ses ancêtres fossilisés datant d'un lointain passé géologique. Les fossiles vivants symbolisent la stabilité de l'évolution à un degré extrême… Nous n'avons pas complètement résolu le mystère des fossiles vivants à un degré extrême… (Niles Eldredge, Fossils, 1991, pp. 101, 108)
Cette déclaration est de Niles Eldredge, paléontologiste au Musée Américain d'histoire naturelle et défenseur de l'équilibre ponctué. Il a posé cette thèse comme postulat face à la situation désespérée de la théorie de l'évolution progressive développée sous la conduite de Darwin. Eldredge affirme que les fossiles datant de 45 millions d'années comme le Micropezidae que nous voyons ici, placent les évolutionnistes dans une impasse.
MILLE-PATTES ET ARAIGNEES Age : 45 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Jantarny, Russie
Comme on peut le voir ici, le mille-pattes et les deux araignées emprisonnés dans l'ambre balte datant de 45 millions d'années ne sont pas différents des spécimens actuels.
Les araignées de différentes espèces sont capables d'élaborer divers pièges automatiques tels que - fabriquer un nid sous-marin, un lasso avec de la toile, pulvériser du poison chimique, sauter de très haut grâce au fil de toile (plus résistant que l'acier) sécrété par leur organisme et enfin se camoufler. Ces arachnides peuvent également fabriquer des toiles qui sont des merveilles d'architecture et de technologie. Leurs corps contiennent entre autres des peignes qui fonctionnent comme de véritables usines textiles, les "laboratoires" fabriquant des substances chimiques, les organes produisant de puissantes sécrétions digestives, les détecteurs captant les moindres vibrations, les puissantes pinces injectant le venin et bien d'autres dispositifs qui mettent en évidence la réalité de la création.
Si l'on prend en compte toutes ces caractéristiques, les araignées constituent à elles seules un défi majeur à la théorie de l'évolution et réfutent de nouveau la notion darwiniste de "coïncidence".
INSECTE ASSASSIN Age : 25 millions d'années
Période : Oligocène
Localisation : Santiago, République Dominicaine
Ceci est un insecte prédateur de la famille des réduvidés. Certaines espèces en Amérique centrale et du sud peuvent transmettre à l'homme une maladie mortelle, apparentées au paludisme, connue sous le nom de maladie de Chagas. C'est précisément cet insecte qui a empoisonné Charles Darwin et l'a contraint à passer le restant de sa vie dans de terribles souffrances.
Cette espèce se sert de son antenne pour injecter son poison et liquéfier ainsi les tissus de sa victime. Ses ancêtres rigoureusement identiques possédaient il y a 25 millions d'années ce même système de défense si extraordinaire. A cette époque, ils employaient les mêmes méthodes et vivaient de la même manière. Les archives fossiles montrent clairement que l'insecte datant de 25 millions d'années n'était en aucun cas une forme primitive et qu'il n'était aucunement différent des spécimens actuels. Cette espèce met de nouveau les darwinistes face à leurs contradictions.
MORDELLIDAE Age : 50 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Kaliningrad, Russie
Les êtres vivants sont d'une extrême complexité, avec leurs caractéristiques parfaites. Le simple poil d'un insecte joue un rôle précis et essentiel pour sa survie. Les structures de toutes les créatures possèdent en commun un élément : une complexité que l'on ne peut minimiser. Les systèmes parfaits que Dieu a créés fonctionnent dans une harmonie et une totale intégrité. Il est impossible de trouver une caractéristique plus primaire dans ce Mordellidae datant de 50 millions d'années que dans un spécimen actuel. Dieu Tout-Puissant, Créateur de ce coléoptère sous sa forme parfaite datant d'il y a 50 millions d'années, a le pouvoir de le créer à nouveau de la même façon. Les archives fossiles le démontrent en permanence aux darwinistes à travers de nouveaux spécimens.
PHASME Age : 45 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Jantarny, Russie
Le phasme, une des créatures qui réfute les affirmations darwinistes, possède un corps filiforme. Sa structure, son aspect et ses caractéristiques n'ont pas varié pendant 45 millions d'années. Ces insectes, qui sont restés les mêmes depuis des dizaines de millions d'années, démontrent l'invalidité de la théorie de l'évolution - cette théorie qui prétend que les organismes vivants se développent grâce à des changements mineurs.
MILLE-PATTES Age : 45 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Jantarny, Russie
Les plus vieux spécimens fossiles de mille-pattes connus proviennent du dévonien (il y a 417 à 354 millions d'années). Pourvus d'une structure qui est restée inchangée depuis des centaines de millions d'années, ils font simplement partie de ces nombreuses espèces qui défient la théorie de l'évolution. Ce mille-pattes fossilisé dans l'ambre date de 45 millions d'années. Le fait est que ces mille-pattes vieux de 300 millions d'années, et ceux d'il y a 45 millions d'années sont tous rigoureusement identiques aux spécimens vivant actuellement, ces derniers ont fait tomber l'ensemble des affirmations darwinistes sur l'origine de la vie.
GUEPE Age : 45 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Jantarny, Russie
Cette guêpe appartient à la superfamille des Chalcidoidea. En vol, ces espèces sont souvent prises pour des moustiques ou des mouches. Assez petite en taille (de 1 à 20 millimètres), cette guêpe a conservé la même structure et les mêmes caractéristiques depuis des dizaines de millions d'années.
Face à ces insectes qui existent depuis 45 millions d'années, sans avoir eu à subir la moindre variation, les darwinistes doivent accepter le fait que leurs affirmations ne reflètent pas la réalité.
CHILOPODE Age : 45 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Jantarny, Russie
Jusqu'ici, les darwinistes sont incapables de fournir le moindre fossile pour soutenir leur théorie, c'est pour cette raison qu'ils déforment sciemment les caractéristiques des vrais fossiles allant parfois jusqu'à la falsification. Ils dissimulent avec soin au public l'existence de millions de fossiles qui contredisent leur théorie.
Cependant, la vérité ne peut plus être dissimulée. Les fossiles prouvent clairement que les créatures vivantes n'ont ni changé, ni évolué. Ce chilopode fossile datant de 45 millions d'années en est la preuve historique.
MILLE-PATTES Age : 45 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Jantarny, Russie
De la même façon que les araignées sont toujours restées des araignées, les moustiques des moustiques, les mille-pattes sont eux aussi restés mille-pattes. Le mille-pattes fossile datant de 45 millions d'années que nous voyons ici confirme ce fait. Confrontée aux innombrables spécimens fossiles vivants, la théorie de l'évolution est condamnée à être remisée dans les pages poussiéreuses de l'histoire.
Ceci a été reconnu et compris par une multitude de personnes. Mais pour des raisons idéologiques, une poignée de darwinistes restent aveugles face à ces faits indéniables.
MILLE-PATTES Age : 45 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Jantarny, Russie
Le mille-pattes apparaît soudain dans les archives fossiles avec sa structure distincte et spécifique. Les plus anciens mille-pattes connus (qui datent de 300 millions d'années environ) et les mille-pattes actuels possèdent exactement la même anatomie. Cette structure identique met les évolutionnistes dans un grand embarras. Qui plus est, cette règle ne s'applique pas seulement aux mille-pattes, mais à toutes les espèces. La conclusion coule de source : les êtres vivants n'ont pas évolué, mais ont été créés par notre Seigneur.
APHIDE AILE Age : 45 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Russie
Les fossiles les plus anciens de l'aphide ailé remontent au carbonifère (il y a 354 à 290 millions d'années). L'aphide ailé emprisonné ici dans l'ambre date de 45 millions d'années. Les fossiles comme celui-ci, qui démontrent que ces animaux n'ont aucunement varié depuis leur première apparition, prouvent ainsi qu'ils n'ont jamais évolué.
MORDELLIDAE Age : 45 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Russie
Ces insectes vivent principalement dans les régions tropicales et sont de taille inférieure à un centimètre. La partie arrière de leur abdomen est allongée et d'apparence épineuse.
Il n'y a pas de différence entre le fossile ici représenté datant de 45 millions d'années et les spécimens vivant aujourd'hui. Un insecte qui reste inchangé depuis 45 millions d'années indique clairement que l'évolution est un processus issu de l'imagination des darwinistes. La réalité est que l'évolution n'a jamais eu lieu. Les êtres vivants sont l'œuvre de notre Seigneur Tout-Puissant, Dieu.
CHILOPODE Age : 45 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Jantarny, Russie
Le chilopode emprisonné ici dans l'ambre balte datant de 45 millions d'années est rigoureusement identique au chilopode actuel. Les plus vieux fossiles de chilopodes datent du dévonien, leur âge est estimé à environ 400 millions d'années. Ceci prouve que les chilopodes ont existé durant les 400 derniers millions d'années, sans avoir à subir d'évolution, et qu'ils conservent jusqu'à aujourd'hui l'ensemble de leurs systèmes complexes.
MYCETOPHAGIDAE ET DOLICHOPODIDE Age : 45 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Russie
Dans l'ambre, nous voyons ici deux insectes différents. Le Mycetophagidae est de petite taille, ovale et poilu. Généralement de couleur noire ou brune, il vit sur des mycètes. Ce spécimen datant de 45 millions d'années emprisonné dans l'ambre présente des caractéristiques identiques à un Mycetophagidae actuel. Le dolichopodide qui se trouve à ses côtés est un insecte aux caractéristiques rigoureusement identiques aux espèces actuelles et ce depuis le crétacé - période de plus de 100 millions d'années. Ce coléoptère est strictement identique aux spécimens actuels, et sa seule présence permet d'invalider les affirmations des évolutionnistes.
ANOBIDE Age : 45 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Russie
Comme tous les autres coléoptères, cet anobide datant de l'éocène (il y a 54 à 37 millions d'années) et préservé dans l'ambre possède de très surprenantes caractéristiques. Pendant leur phase larvaire, les anobides stockent les aliments dont ils ont besoin en tant que tissu graisseux pour les utiliser adultes, ainsi ils n'ont plus à sortir pour se nourrir. Ces insectes, qui vivent dans le bois, peuvent digérer la cellulose grâce aux bactéries et aux moisissures présentes dans leur estomac.
Pendant la période des amours, ils frappent sur les tunnels qu'ils ont creusés dans le bois. Produisant ainsi un son qui peut facilement être entendu par les êtres humains. Les anobides possèdent depuis des millions d'années ces caractéristiques extraordinaires.
CHIRONOMIDE ET GUEPE Age : 45 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Russie
A l'intérieur de cet ambre, vieux de 45 millions d'années, il y a deux espèces distinctes. Comme on peut le voir, les trois moucherons et la guêpe ont laissé des traces fossiles. Selon la théorie de l'évolution, ces insectes devraient avoir possédé des caractéristiques primitives, inférieures, à celles des spécimens actuels. De ce fait, ces créatures devraient aujourd'hui présenter de nombreuses variations, après avoir subi durant ces derniers millions d'années un processus imaginaire d'évolution. Mais, il n'existe pas la moindre différence de forme entre les moucherons et les guêpes datant de 45 millions d'années et celle des "fossiles vivants" actuels.
GUEPE Age : 45 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Russie
Ce fossile de guêpe qui a été préservé avec l'ensemble de ses caractéristiques depuis 45 millions d'années présente rigoureusement les mêmes caractéristiques qu'un spécimen actuel. Si - comme les darwinistes l'affirment - l'évolution avait eu lieu, cet insecte devrait alors posséder des caractéristiques très primitives, des organes à moitié développés dans sa structure et de fait un nombre important d'organes partiellement formés c'est-à-dire, et toujours selon les évolutionnistes, cette prétendue évolution devrait les avoir soit fait disparaître soit leur avoir permis de se développer dans leur intégralité.
Mais ce scénario ne peut être appliqué à aucun fossile. Les créatures vivantes ont existé tout au long de ces millions d'années dotées de formes parfaites, de leurs organes et de leurs caractéristiques actuelles ainsi que de cette complexité qui les caractérise.
CHILOPODE Age : 45 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Russie
Comme on peut le voir, il s'agit là d'une espèce de chilopode de petite taille oblongue. Aujourd'hui, ces crustacés vivent dans la terre et sous les roches et possèdent parfois plus de 30 paires de pattes. Les chilopodes sont pourvus de caractéristiques extrêmement complexes. Ces animaux fossilisés dans l'ambre prouvent qu'ils sont pourvus depuis des millions d'années de la même structure et de la même anatomie complexes.
Darwin et ses successeurs pensaient que les archives fossiles aboutiraient probablement à la découverte de preuves pour confirmer leur théorie.
Cependant c'est l'inverse qui s'est produit : les fossiles fournissent des preuves abondantes en faveur de la création, ils réfutent ainsi la théorie de l'évolution.
TIPULE Age : 45 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Russie
La tipule actuelle possède les caractéristiques suivantes : de longues pattes, un corps long et de grandes ailes à nervures. Ces mêmes caractéristiques peuvent être également observées sur cette tipule fossilisée dans l'ambre, datant de 45 millions d'années. Le fait que cet insecte ait préservé une anatomie identique pendant 45 millions d'années, sans une quelconque variation, indique clairement qu'il n'a jamais évolué - qu'il a été créé et pourvu des mêmes caractéristiques complexes qu'il possède depuis.
Les évolutionnistes font des déclarations non fondées au sujet de la prétendue évolution de ces insectes, comme ils le font pour toutes les autres créatures vivantes - et ils en sont eux-mêmes parfaitement conscients.
ANOBIDE Age : 45 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Russie
Darwin affirmait que toutes les espèces vivantes acquéraient leurs structures complexes actuelles par une succession d'infimes et graduelles variations. Selon cette affirmation fantaisiste, un processus d'évolution extrêmement long devait alors se produire, et les formes de vie transitoires primitives et transitionnelles semi développées auraient dû avoir existé par le passé.
En outre, il devrait y avoir un grand nombre de fossiles contenant de telles créatures dans les strates géologiques terrestres. Cependant, les archives fossiles ne fournissent pas un seul exemple de formes de vie semi développées ou prétendues "primitives" dont Darwin avait prédit la découverte. Comme on peut clairement l'observer au niveau des fossiles, tel que celui de l'anobide que nous voyons ici et qui date de 45 millions d'années, les fossiles vivants sont les révélateurs de la réalité de la création.
PHASME Age : 45 millions d'années
Période : Eocène
Localisation : Russie
Le phasme est connu pour ses mouvements lents et imposants et son superbe camouflage. Avec son corps allongé, ses antennes et sa couleur, il ressemble en effet à une fine brindille. Il peut de ce fait parfois être difficile de distinguer un phasme sur une plante sauf si celui-ci s'en éloigne.
Les animaux qui utilisent ces différentes formes de camouflage jouissent d'une protection particulière grâce à leurs structures corporelles, leur forme, leur couleur et leur modèle, tout est fait pour qu'ils se fondent dans leur environnement. Comme on peut l'observer avec ce spécimen, les créatures vivantes possèdent des structures bien organisées et complexes ce qui invalide totalement les affirmations de la théorie de l'évolution basées sur la notion de "hasard". Chaque créature vivante est une preuve de la création. Cette capacité innée de camouflage n'en est qu'une preuve supplémentaire.
Il est parfois difficile de distinguer un phasem de la plante sur laquelle il se trouve.
UN MENSONGE DE L'HISTOIRE : L'AGE DE PIERRE PREFACE Saviez-vous qu'il y a 700.000 années, les hommes parcouraient les océans sur des embarcations bien construites ?
Ou bien avez-vous déjà entendu dire que les hommes qualifiés d'"hommes des cavernes primitifs" avaient un goût artistique aussi raffiné que les artistes contemporains ?
Saviez-vous que les néandertaliens ayant vécu il y a 80.000 ans et représentés par les évolutionnistes sous des traits d'"hommes-singes" fabriquaient des instruments de musique, se paraient de vêtements et d'accessoires et portaient des sandales moulées pour se déplacer sur les sables chauds.
Il est très probable que vous n'ayez jamais entendu parler de ces faits. Vous devez, pourtant, très certainement vous imaginer ces hommes comme des créatures mi-homme, mi-singe, incapables de se redresser complètement, produisant des grognements étranges en guise de mots. Cette représentation erronée vient du fait que ce mensonge nous est imposé depuis les 150 dernières années.
L'objectif est d'entretenir la philosophie matérialiste qui nie toute existence d'un Créateur et qui n'hésite pas à transformer les faits à cette fin. Selon ce courant de pensée, l'univers et la matière sont éternels. En d'autres termes, il n'existe pas de début, et donc pas de Créateur. La base prétendument scientifique de cette superstition est la théorie de l'évolution.
Puisque les matérialistes affirment que l'univers n'a pas de Créateur, ils doivent fournir leur explication de l'origine de la vie et des innombrables espèces vivant sur terre. C'est là qu'intervient la théorie de l'évolution, selon laquelle la vie et l'ordre dans l'univers se sont produits spontanément et par hasard. Certaines substances inanimées du monde primitif se seraient combinées accidentellement pour donner naissance à la première cellule vivante. Après des millions d'années de coïncidences similaires, il en aurait résulté des organismes. Et au dernier stade de la chaîne de l'évolution, c'est l'homme qui serait apparu.
L'homme serait donc né de millions de mutations accidentelles, les unes plus impossibles que les autres. Ainsi pour concorder avec ce scénario, les évolutionnistes n'ont pas hésité à déformer le début de l'histoire de l'humanité. Sans la moindre preuve, voilà ce qu'ils affirment : tout comme l'organisme primitif est devenu progressivement un homme, le plus développé des êtres vivants, l'histoire de l'humanité est composée de phases : d'une communauté des plus primitives à une société urbaine des plus avancées. Mais cette supposition est complètement dénuée de preuves.
Les scientifiques évolutionnistes ont dû réécrire l'histoire afin d'expliquer leur prétendu processus d'évolution selon lequel l'homme descendrait du singe. Ils ont ainsi imaginé des ères comme celle de "l'homme des cavernes" ou "l'âge de pierre" pour décrire le mode de vie de l'"homme primitif". Les évolutionnistes, pour justifier l'ancêtre commun des singes et des hommes, se sont lancés dans une nouvelle quête. Chaque pierre, chaque tête de flèche, chaque bol découverts au cours des excavations archéologiques sont interprétés sous cette lumière. Or, les dessins et les dioramas de créatures mi-homme, mi-singe vivant dans une sombre grotte, vêtues de fourrure et poussant des grognements sont tous des produits de l'imagination. L'homme primitif n'a jamais existé et il n'y eut jamais d'"âge de pierre". Ce ne sont là que les scénarios trompeurs inventés par les évolutionnistes et répandus par une partie des médias.
Ces concepts sont une supercherie que les avancées récentes de la science, particulièrement dans les domaines de la biologie, de la paléontologie, de la microbiologie et de la génétique, démolissent totalement. L'idée que des espèces ont évolué et se sont transformées les unes à partir des autres a été jugée sans fondement.
De la même manière, les êtres humains ne descendent pas de créatures simiesques. Les êtres humains sont humains et sont dotés d'une culture sophistiquée depuis leur apparition. Par conséquent, "l'évolution de l'histoire" n'a jamais eu lieu non plus.
Ce livre apporte des preuves scientifiques démontrant que le concept de l'évolution de l'histoire humaine est un mensonge. Nous présenterons également des faits scientifiques appuyant le fait de la création. L'humanité n'est pas le résultat de l'évolution, mais de la création parfaite de Dieu, le Tout-Puissant et l'Omniscient.
Au cours des pages suivantes, vous pourrez trouver les preuves historiques et scientifiques de la vérité.
INTRODUCTION Comme elle le fait pour le cours prétendu de l'évolution humaine, la perspective historique évolutionniste étudie l'histoire de l'humanité en la divisant en plusieurs périodes, notamment l'âge de pierre, l'âge de bronze et l'âge de fer. De tels concepts fictifs constituent une partie importante de la chronologie évolutionniste. Dans la mesure où cette chronologie est présentée dans les écoles, dans les journaux et à la télévision, la plupart des individus acceptent cette représentation imaginaire sans soulever la moindre question. C'est pourquoi beaucoup croient que les êtres humains vivaient, autrefois, en ne disposant que d'outils de pierre primitifs et qu'il n'y avait pas de technologie.
Pourtant, les découvertes archéologiques et les faits scientifiques dépeignent une toute autre image. Les traces et les vestiges ayant survécu jusqu'à aujourd'hui - les outils, les aiguilles, les fragments de flûtes, les ornements et les décorations - montrent que sur le plan culturel et social, les hommes ont toujours vécu de manière civilisée.
Il y a des centaines de milliers d'années, les hommes vivaient dans des maisons, cultivaient des champs, échangeaient des marchandises, produisaient des tissus, mangeaient, rendaient visite à leurs proches, s'intéressaient à la musique, peignaient, soignaient les malades, accomplissaient des actes d'adoration ; en somme, ils menaient une vie tout ce qu'il y a de plus normal. Les hommes réceptifs aux injonctions des prophètes envoyés par Dieu avaient foi en Lui, le Seul et l'Unique, tandis que les autres adoraient des idoles. Les croyants obéissaient aux valeurs morales commandées par Dieu, tandis que les autres avaient des rites déviants et des pratiques superstitieuses. Tout le temps, au cours de l'histoire, il y eut des hommes qui, aujourd'hui encore, croient en l'existence de Dieu, ainsi que des païens et des athées.
Bien évidemment, au cours du temps, il y a toujours eu des hommes vivant dans des conditions plus simples, plus primitives ainsi que des sociétés très civilisées. Mais cela ne constitue en aucun cas une preuve de la soi-disant évolution de l'histoire. Aujourd'hui, n'envoie-t-on pas des navettes dans l'espace alors que certaines régions du monde n'ont même pas l'électricité ? Cela ne signifie pas pour autant que ceux qui construisent des vaisseaux spatiaux sont plus avancés intellectuellement ou physiquement - et qu'ils sont plus en avant sur la prétendue route de l'évolution - ni que d'autres seraient plus proches des soi-disant créatures simiesques. Cette situation indique uniquement des différences de cultures et de civilisations.
Les évolutionnistes ne peuvent pas expliquer les découvertes archéologiques En examinant l'histoire de l'humanité vue par les évolutionnistes, on remarquera à quel point les représentations de la vie quotidienne des ancêtres soi-disant primitifs de l'homme sont détaillées. Le style confiant faisant autorité peut impressionner plus d'un individu aux connaissances limitées sur la question et le convaincre ainsi que ces "reconstructions artistiques" reposent bel et bien sur des preuves scientifiques. Les scientifiques évolutionnistes présentent des descriptions détaillées comme s'ils avaient été eux-mêmes des observateurs, il y a des milliers d'années. Ils avancent ainsi que nos ancêtres présumés, ayant alors appris à se tenir sur deux jambes et n'ayant plus d'emploi pour leurs mains, ont commencé à fabriquer des outils en pierre et en bois, à l'exclusion d'autres matériaux et ce pendant une très longue période. C'est seulement plus tard qu'ils auraient commencé à utiliser le fer, le cuivre et le laiton. Or, il ne s'agit là que d'interprétations erronées en faveur des préconceptions évolutionnistes au lieu de preuves scientifiques.
Dans son livre Archaelogy : A very short introduction (Archéologie : une très courte introduction), l'archéologue Paul Bahn affirme que le scénario de l'évolution de l'humanité n'est rien moins qu'un conte de fée et il ajoute qu'une grande partie de la science repose sur de telles fables. Il souligne que son emploi du terme "conte" est dans un sens positif, mais il n'en demeure pas moins un conte. Il invite ses lecteurs à réfléchir sur les attributs traditionnels de la prétendue évolution humaine : les feux de camps, les sombres cavernes, les rites, la fabrication des outils, la vieillesse, la lutte et la mort. Il se demande lesquelles de ces conjectures reposent réellement sur des os ou des vestiges découverts et lesquelles sont basées sur des critères littéraires.
Bahn hésite à répondre ouvertement à la question qu'il pose, en l'occurrence que la prétendue évolution de l'homme repose plus sur des critères littéraires que scientifiques.
En réalité, il existe de nombreuses interrogations sans réponses et incohérences que l'individu entraîné par le dogme évolutionniste ne parviendra pas à détecter. Les évolutionnistes se réfèrent à l'âge de pierre, mais sont incapables d'expliquer comment les outils ou les vestiges ont pu être gravés ou façonnés. De la même manière, ils ne peuvent expliquer comment les insectes ailés ont pu se mettre à voler alors qu'ils prétendent que des ailes ont poussé chez les dinosaures à force d'essayer d'attraper ces insectes volants. Ils préfèrent dans ces cas-là ignorer la question et la faire oublier aux autres.
Or façonner et graver une pierre n'est pas une tâche aisée. Il est impossible d'obtenir des outils parfaitement réguliers et au redoutable tranchant, comme semblent l'indiquer les vestiges découverts, en grattant uniquement deux pierres l'une contre l'autre. Des roches dures comme le granit, le basalte et la dolérite peuvent être taillées sans les effriter seulement au moyen de limes, de rabots et de lames en acier. Il est par ailleurs évident que les bracelets, les boucles d'oreilles et les colliers remontant à des dizaines de milliers d'années n'ont pu être fabriqués avec des outils de pierre. Ni les minuscules trous ni les décorations sur les bijoux n'ont pu être obtenus par des frottements avec la roche. La perfection de ces objets ornementaux montre que d'autres outils faits de métaux durs ont dû être employés.
De nombreux archéologues et scientifiques ont effectué des tests afin de vérifier si ces anciens objets pouvaient être fabriqués dans les conditions supposées par les évolutionnistes. Le professeur Klaus Schmidt conduisit une expérience du genre sur les gravures sur les blocs de pierre à G?bekli Tepe en Turquie, datant d'environ de 11.000 ans. Il donna à des ouvriers des outils de pierre, du même type que ceux que les évolutionnistes pensent avoir été utilisés à l'époque, en leur demandant de produire des gravures similaires sur des roches similaires. Après deux heures de travail ininterrompu, tout ce que les ouvriers réussirent à terminer était une vague ligne.
Vous-même pouvez faire une expérience similaire chez vous. Prenez un morceau de pierre dure comme du granit par exemple et essayez de le transformer en un fer de lance. Vous ne pouvez pour cela utiliser qu'un morceau de granit et une pierre. Quelles sont vos chances de réussir ? Pouvez-vous reproduire la même précision, la même symétrie, la même régularité et le même aspect poli que les objets découverts dans les différentes strates historiques ? Allons plus loin encore. Prenez un morceau de granit d'un mètre carré et essayez d'y graver la représentation d'un animal avec une notion de profondeur. Quel sera donc le résultat du frottement de cette roche avec une autre roche dure ? Il ne fait pas de doute que sans outils en acier et en fer, il soit impossible de fabriquer un fer de lance et encore moins une gravure réaliste dans la pierre.
La coupe et la gravure de la roche sont des domaines d'expertise à part entière. La technologie requise est essentielle si l'on veut fabriquer des limes, des lames et d'autres outils. Cela démontre bien que les fabricants "primitifs" de ces objets disposaient déjà à l'époque de moyens techniques avancés. Ainsi l'idée des évolutionnistes selon laquelle de simples instruments en pierre étaient connus et que la technologie était inexistante relève du mythe. Un "âge de pierre uniquement" n'a jamais existé.
Il est toutefois tout à fait plausible que les outils d'acier et de fer utilisés pour la coupe et la taille des pierres n'ont pas survécu jusqu'à nos jours. Dans un environnement humide et acide, les métaux s'oxydent et finissent par disparaître, ne laissant que des fragments des pierres taillées plus lentes à se désagréger. Mais se limiter à l'examen de ces fragments pour suggérer que les hommes n'utilisaient alors que la pierre ne relève pas du raisonnement scientifique.
Un grand nombre d'évolutionnistes admet désormais que les découvertes archéologiques ne vont pas du tout dans le sens du darwinisme. Richard Leakey, un archéologue évolutionniste, confessa qu'il est impossible d'expliquer les découvertes archéologiques, en particulier les outils de pierre, à la lumière de la théorie de l'évolution :
En fait, la preuve concrète de l'inadéquation de l'hypothèse darwinienne se trouve dans les archives archéologiques. Si le package darwinien était correct, on devrait alors s'attendre à voir l'apparition simultanée dans les archives archéologiques et fossiles de la preuve de la bipédie, de la technologie et de la taille croissante du cerveau. Or on ne la voit guère. Un seul pan de la préhistoire, celui des outils en pierre, suffit à montrer que l'hypothèse est fausse.1
La chronologie évolutionniste fictive Dans leur organisation de l'histoire, les évolutionnistes interprètent les objets qu'ils découvrent selon leurs propres théories dogmatiques. Ainsi ils baptisèrent "l'âge de bronze" la période durant laquelle des articles en bronze furent fabriqués, suggérant que le fer ne commençât à être utilisé que récemment. D'après leurs affirmations, les civilisations les plus anciennes ne connaissaient pas les métaux.
Or, comme nous l'avons souligné plus haut, le fer, l'acier et de nombreux autres métaux ont tendance à s'oxyder et à se décomposer beaucoup plus rapidement que les roches. Des métaux comme le bronze s'oxydant beaucoup plus difficilement ont pu survivre plus longtemps que d'autres. Il est par conséquent tout à fait naturel que les objets en bronze découverts soient plus anciens que ceux en fer.
En revanche, il n'est pas logique de soutenir qu'une société capable de produire du bronze ne soit pas familière avec le fer, ni qu'une société dispose des compétences techniques pour produire du bronze mais pas d'autres métaux.
Le bronze s'obtient en ajoutant à du cuivre de l'étain, de l'arsenic et de l'antimoine, et une petite quantité de zinc. Quiconque fabrique du bronze possède une science active des éléments chimiques tels que le cuivre, l'étain, l'arsenic, le zinc et l'antimoine, sait à quelle température les fondre et dispose d'un four pour fondre les métaux et les combiner. Sans ce minimum de savoir, il paraît difficile d'obtenir un alliage réussi.
Le minerai de cuivre se trouve dans les vieilles roches dures sous forme poudreuse ou cristalline (connu sous le nom de "cuivre natif"). Une société utilisant du cuivre doit d'abord être capable de l'identifier. Elle doit ensuite construire une mine pour extraire le cuivre et le transporter à la surface. Il est clair que cela ne peut se faire au moyen d'outils en bois et en pierre.
Le cuivre doit être liquéfié à une température de 1.084,5°C. Il faut également un système pour assurer un flux constant d'air vers le feu. Pour transformer le cuivre, il faut un four capable d'atteindre cette haute température ainsi que des creusets et des pinces.
Ceci résume rapidement l'infrastructure technique requise pour le maniement du cuivre, qui est lui-même un métal trop souple pour conserver longtemps son tranchant. En ajoutant au cuivre de l'étain, du zinc et d'autres éléments, on obtient le bronze, un métal plus dur, ce qui est d'autant plus sophistiqué que chaque métal requiert des procédés différents.
Tous ces faits montrent le degré de connaissances des communautés impliquées dans l'activité minière, travaillant les métaux et produisant des alliages. C'est pourquoi il est incohérent d'affirmer que ces sociétés n'ont jamais découvert le fer.
Les découvertes archéologiques indiquent au contraire que la théorie des évolutionnistes, selon laquelle le métal n'était pas connu des civilisations anciennes, est fausse. Furent ainsi mis à jour une coupe métallique datant de 100.000 ans, des sphères métalliques de 2,8 milliards d'années et un pot en fer remontant à quelques 300 millions d'années, des fragments de textiles sur de l'argile de 27.000 années ainsi que des traces de métaux tels que le magnésium et le platine remontant à un millier d'années alors que leur fusion réussie en Europe ne date que de quelques centaines d'années. Ces vestiges épars démolissent complètement les classifications en âge de pierre brute, âge de pierre polie, âge de bronze et âge de fer. Cependant, une grande partie de ces découvertes, après être parue dans de nombreuses publications scientifiques, a été soit ignorée par les scientifiques évolutionnistes soit dissimulée dans les caves des musées. Les fantastiques fables évolutionnistes sont désormais présentées comme l'histoire de l'humanité au lieu des véritables faits.
Les croyants étaient civilisés tout au long de l'histoire Au cours de l'histoire, Dieu a envoyé des messagers afin d'inviter les hommes vers la véritable voie. Certains ont obéi aux messagers et ont cru en l'existence et en l'unicité de Dieu, tandis que d'autres ont persisté dans leur reniement. Depuis sa toute première apparition, l'homme a appris à croire en un Dieu Unique, ainsi que les valeurs morales de la vraie religion, grâce aux révélations de notre Seigneur. Par conséquent, la théorie des évolutionnistes avançant que les premières civilisations ne croyaient pas en un Dieu Unique est fausse. (Davantage de détails seront fournis sur la question plus loin dans le livre.)
A chaque période de l'histoire, Dieu a envoyé des messagers pour appeler les hommes à croire et à vivre selon des valeurs morales religieuses.
Les gens formaient une seule communauté. Puis, Dieu envoya des prophètes comme annonciateurs et avertisseurs ; et Il fit descendre avec eux le Livre contenant la vérité, pour régler parmi les gens leurs divergences. Mais, ce sont ceux-là mêmes à qui il avait été apporté, qui se mirent à en disputer, après que les preuves leur furent venues, par esprit de rivalité ! Puis Dieu, de par Sa Grâce, guida ceux qui crurent vers cette vérité sur laquelle les autres disputaient. Et Dieu guide qui Il veut vers le chemin droit. (Sourate al-Baqarah, 213)
Un autre verset révèle qu'un messager fut envoyé à chaque communauté pour mettre en garde ses membres, leur rappeler l'existence et l'unicité de Dieu et les inviter à une vie vertueuse :
… Il n'est pas une nation qui n'ait déjà eu un avertisseur. (Sourate Fatir, 24)
Bien que notre Seigneur ait envoyé des messagers et des manuscrits sacrés, certains hommes se sont détournés des vertus de la véritable religion pour adopter des croyances superstitieuses égarées. D'aucuns ont inventé des croyances païennes au point de vouer un culte à la terre, à une pierre, à un morceau de bois, à la Lune, au Soleil et même aux esprits malveillants. Aujourd'hui encore, subsistent des adorateurs du feu, de la Lune, du Soleil ou d'autres idoles faites de bois. Certains hommes associèrent des partenaires à notre Seigneur, même s'ils étaient pleinement conscients de Son existence et de Son unicité. Dieu leur envoya néanmoins des messagers, afin de leur révéler leurs erreurs et de les inciter à abandonner leurs superstitions au profit d'une vie selon la vraie religion. Tout au long de l'histoire, des croyants dotés d'une foi pure et des non-croyants tombés dans la perversion ont coexisté.
Les croyants qui côtoyèrent les prophètes purent jouir d'une haute qualité de vie dans des conditions des plus civilisées. A l'époque des Prophètes Noé, Abraham, Joseph, Moïse et Salomon (pse), un ordre social sophistiqué régnait, tout comme aujourd'hui. De tout temps, les croyants ont prié, jeûné, respecté les limites édictées par Dieu et vécu licitement et proprement. Les découvertes archéologiques montrent que les prophètes et les pieux serviteurs de Dieu avaient adopté les meilleurs et les plus nobles standards de vie, en accord avec les préceptes divins.
Tous les progrès techniques du temps de Nemrod furent utilisés au mieux par le Prophète Abraham (pbsl) et ses disciples. Les Prophètes Joseph, Moïse, Aaron (pse) et leurs disciples eurent également recours au savoir technique de l'époque de Pharaon. L'expertise atteinte alors dans les domaines de l'architecture, de l'art et des communications à l'époque du Prophète Salomon (psl) fut employée le plus sagement. Les bienfaits que Dieu accorda au Prophète Salomon (psl) sous la forme de richesse et de magnificence inspirèrent le respect et la crainte aux générations suivantes.
Il faut se rappeler que l'information et les biens sont des bénédictions de Dieu octroyées aux hommes du passé ainsi qu'à ceux du présent. Les individus qui fondèrent des civilisations il y a des centaines de milliers d'années, qui ornèrent les parois des cavernes de magnifiques peintures il y a des dizaines de milliers d'années, qui édifièrent les pyramides et les ziggourats, qui construisirent des monuments gigantesques à des hauteurs faramineuses, comme au Pérou par exemple, n'agirent de la sorte que sous l'inspiration et l'enseignement de Dieu. De même, ceux qui étudient les particules subatomiques, qui envoient des navettes dans l'espace et qui écrivent des logiciels informatiques le peuvent par la volonté de Dieu. Toute l'information dont disposent les êtres humains depuis leur création est une bénédiction de la part de Dieu.
Dieu créa l'homme à partir de rien. Tout au long de sa vie, Il lui envoie des épreuves diverses ainsi que des bienfaits. Chaque bienfait est en soi une épreuve. Lorsque l'homme sait que la civilisation, la technologie et les moyens à sa portée proviennent de Dieu, il se montre alors reconnaissant envers notre Seigneur, qui lui accorde encore davantage de bienfaits en retour :
Et lorsque votre Seigneur proclama : "Si vous êtes reconnaissants, très certainement J'augmenterai Mes bienfaits pour vous..." (Sourate Abraham, 7)
Les pieux serviteurs de Dieu peuvent mener des vies agréables dans ce monde et dans l'au-delà, par Sa volonté :
Quiconque, mâle ou femelle, fait une bonne œuvre tout en étant croyant, Nous lui ferons vivre une bonne vie. Et Nous les récompenserons, certes, en fonction des meilleures de leurs actions. (Sourate al-Nahl, 97)
Il est manifeste dans ce verset que les musulmans au cours de l'histoire ont disposé des moyens les plus raffinés de leur époque, et mené par conséquent des vies agréables. Naturellement, certains furent testés par les difficultés et les ennuis, mais cela ne suggère pas pour autant qu'ils vécurent dans des conditions primitives, sans civilisation. Quant à ceux qui renièrent Dieu et persistèrent dans leur aveuglement, qui se montrèrent indifférents à la moralité et qui contribuèrent à la corruption sur terre finirent toujours par être déçus. Et ce en dépit de la richesse, du confort et des avancées technologiques parfois plus poussées que chez certaines sociétés contemporaines, comme il en est fait mention dans le Coran :
N'ont-ils pas parcouru la terre pour voir ce qu'il est advenu de ceux qui ont vécu avant eux ? Ceux-là les surpassaient en puissance et avaient labouré et peuplé la terre bien plus qu'ils ne l'ont fait eux-mêmes. Leurs messagers leur vinrent avec des preuves évidentes. Ce n'est pas Dieu qui leur fît du tort ; mais ils se firent du tort à eux-mêmes. (Sourate ar-Rum, 9)
L'accumulation culturelle n'est pas la preuve d'un quelconque processus évolutionniste Les évolutionnistes prétendent que les premiers êtres humains étaient des créatures mi-homme, mi-singe dont les caractéristiques mentales et physiques se développèrent au fil du temps, acquérant ainsi de nouvelles compétences. Ce serait donc ainsi que des civilisations se sont formées.
Sans la moindre preuve scientifique, nos prétendus ancêtres furent représentés menant des vies animales, ne se civilisant qu'une fois devenus humains, et présentant des progrès culturels à mesure du développement de leurs capacités mentales. Les images fictives de l'homme primitif, couvert de fourrures, tentant de faire du feu tout en se réchauffant sous des peaux d'animaux, retournant à sa caverne avec une bête fraîchement tuée sur l'épaule, et tentant de se faire comprendre de ses pairs au moyen de gestes et de grognements, sont fausses et ne sont aucunement basées sur des preuves scientifiques.
Rien dans les archives fossiles n'appuie cette fantaisie. Toutes les découvertes scientifiques mènent à la conclusion que l'homme fut créé en tant qu'homme, du néant et qu'il a toujours vécu en tant qu'humain depuis son apparition. Aucune donnée archéologique ne va dans le sens de la chronologie évolutionniste. Des recherches sur la période durant laquelle les hommes venaient d'apprendre à parler selon les évolutionnistes ont permis de mettre à jour des cuisines et par conséquent de prouver que ces hommes avaient une vie de famille. Des objets décoratifs et des matières premières pour la peinture ont été trouvés dans des fouilles concernant l'époque où les hommes, d'après les évolutionnistes, ne connaissaient pas l'art. D'autres exemples seront cités en détail dans les chapitres suivants.
En somme, tout ceci concorde à dire que les humains n'ont jamais vécu de manière animale et primitive. Il n'y eut pas de période non civilisée au cours de laquelle tous les hommes ne disposaient que d'outils en bois et en pierre. Les croyants ont toujours eu un mode de vie humain, avec des vêtements, des plats, des bols, des cuillères et des fourchettes. Les conditions de vie étaient humaines : les hommes communiquaient par le langage, construisaient des bâtiments et produisaient des œuvres d'art. Il y avait également des médecins, des enseignants, des tailleurs, des ingénieurs, des architectes et des artistes et par conséquent un certain ordre social. La raison et la bonne conscience, inspirées par Dieu, permirent aux hommes de faire le meilleur usage des bienfaits sur terre.
A mesure de l'accumulation du savoir, des changements technologiques ont, bien sûr, eu lieu : de nouvelles machines furent inventées, des découvertes scientifiques furent réalisées et des changements culturels se sont produits. Toutefois, l'accumulation des connaissances et les progrès techniques ne signifient pas qu'un processus d'évolution eut lieu.
L'accumulation du savoir est très naturelle. Les niveaux d'enseignement varient selon que l'élève est en école primaire, au lycée ou à l'université.
Aussi le fait d'acquérir constamment du savoir au cours de sa vie n'implique pas que l'individu évolue constamment et progresse de manière aléatoire. Une dynamique similaire s'applique à la vie au sein d'une société. Les nouvelles découvertes répondent aux besoins de la société, c'est pourquoi de nouveaux mécanismes sont inventés et ensuite améliorés par les générations suivantes. Il ne s'agit pourtant pas d'un processus d'évolution.
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LES CIVILISATIONS AVANCENT ET RECULENT L'ATLAS DE LA CREATION Volume 2 LES CIVILISATIONS AVANCENT ET RECULENT Le darwinisme soutient que l'homme - et donc sa culture - ont avancé d'un stade rudimentaire, primitif et tribal à un stade civilisé. Cependant, les données archéologiques montrent que depuis le premier jour de l'histoire humaine, des sociétés très avancées culturellement et d'autres plus retardées ont coexisté. Des communautés de la même période présentaient des niveaux de technologie et de civilisation différents, ainsi que de grandes disparités culturelles et sociologiques, comme c'est précisément le cas aujourd'hui. Prenons l'exemple du continent américain. Le Nord fait figure de fleuron en terme de médecine, science, architecture et de technologie ; tandis que certaines régions d'Amérique du Sud sont encore coupées du monde extérieur. Dans certaines parties du monde, les maladies sont identifiées et analysées grâce à des techniques d'imagerie avancées, puis traitées dans des hôpitaux modernes. Dans d'autres endroits du monde, on croit encore que les maladies sont les manifestations des soi-disant esprits malveillants et on tente de guérir le malade au cours de cérémonies. Les civilisations de l'Indus, de l'Egypte ancienne, et des Sumériens, bien qu'elles remontent à 3.000 ans av. JC, étaient de loin des cultures plus riches sur tous les aspects que de nombreuses tribus d'aujourd'hui.
Cela démontre que de tout temps, coexistaient des sociétés hautement civilisées et des sociétés plus arriérées. Il n'existe par conséquent pas de processus évolutionniste, ni un schéma générique du passage d'un état primitif à un état civilisé.
Avec le temps, des progrès majeurs furent accomplis dans de nombreux domaines, avec de grandes répercussions dans la science et la technologie, grâce à l'accumulation de culture et d'expériences. Il n'est cependant pas rationnel ni scientifique de qualifier ces changements d'"évolutionnistes" dans le sens où l'entendent les évolutionnistes et les matérialistes. Tout comme il n'existe pas de différence physique entre un humain d'aujourd'hui et d'il y a des milliers d'années, il n'existe pas non plus de différences au niveau de l'intelligence et des compétences. Il est faux et fortement imputable aux évolutionnistes de croire que notre civilisation est plus avancée parce que la capacité cérébrale et l'intelligence de l'homme du 21ème siècle sont plus développées. La simple diversité géographique contribue à expliquer les différences de conceptions et de cultures. Un aborigène ne possède certes pas les mêmes connaissances qu'un scientifique américain, il n'en est pas moins intelligent et son cerveau n'en est pas moins développé. On peut ignorer l'existence de l'électricité et être intelligent à la fois.
Par ailleurs, différents besoins ont émergé au fil des siècles. Notre sens de la mode n'a rien à voir avec celui de l'Egypte antique, mais cela ne veut pas dire que notre culture est plus avancée que celles des Egyptiens d'antan. Si les gratte-ciels sont les symboles de la civilisation du 21ème siècle, les pyramides et les sphinx le sont aussi pour l'Egypte antique.
C'est la perspective de l'interprétation des faits qui importe. Quiconque a des idées préconçues en faveur du développement évolutionniste, évaluera les faits selon ses préjugés. Cet individu tentera alors de justifier ses assertions avec des fables imaginaires. A partir de fragments d'un simple fossile d'os, il extrapolera et imaginera un tas de détails, comme le mode de vie quotidienne, la structure familiale, les relations sociales en accord avec sa préconception. Il conclura alors que l'être vivant auquel appartenait le fragment d'os vivait à moitié recourbé, était couvert de poils, poussait des grognements et utilisait des outils de pierre brute. Ces conclusions ne résultent pas d'une démarche scientifique mais des exigences de son idéologie. Rien dans les faits ne permet en effet de déduire un tel scénario. Cette représentation trompeuse est l'interprétation de la mentalité darwiniste.
Actuellement, les archéologues qui proposent des interprétations détaillées à partir de morceaux de fossiles, de pierres gravées ou de peintures sur les parois d'une grotte ne diffèrent guère de l'individu cité en exemple ci-dessus. Les évolutionnistes continuent d'ailleurs à écrire sur pratiquement tous les aspects de la vie de l'homme prétendument primitif sur la base d'une analyse biaisée des preuves. C'est pourquoi on trouve régulièrement leurs articles et leurs descriptions fantaisistes dans les journaux et les magazines.
Voilà l'un de ces scénarios créés par Louis Leakey, l'un des plus célèbres évolutionnistes contemporains, à propos de la vie quotidienne de l'homme dit primitif :
Imaginons que nous puissions observer la séquence des évènements dans un abri de pierres, il y a vingt à trente mille ans.
Un chasseur de l'âge de pierre se promène dans la vallée à la recherche de gibier quand il aperçoit un abri de pierres sur le côté de la falaise au-dessus de lui. Il l'escalade prudemment, craignant que l'abri ne soit occupé par d'autres membres d'une famille de l'âge de pierre réticents envers son intrusion ou même que ce ne soit le repère d'un lion ou d'un ours. Il est suffisamment proche maintenant pour voir que l'abri est inoccupé. Il entre donc pour approfondir son examen des lieux. Il décide que l'endroit conviendra bien mieux à lui et sa famille que leur minuscule foyer. Il s'en retourne donc chercher sa famille.
Ensuite, voilà la famille qui arrive et s'installe dans leur nouvelle maison. Un feu est allumé soit par des charbons ardents apportés et soigneusement entretenus depuis l'ancienne demeure, soit par une simple mèche de feu de bois. (Nous ne pouvons pas dire avec certitude quelles méthodes étaient utilisées par l'homme de l'âge de pierre pour l'allumage du feu, mais nous savons que très tôt il utilisa le feu, car les foyers à feu étaient communs dans les cavernes et les abris de pierre.)
Peut-être que certains membres de la famille vont ramasser de l'herbe et des fougères sur lesquelles ils pourront dormir. D'autres s'occupent de casser des branches aux buissons et aux arbres environnants afin d'ériger un mur grossier à l'entrée de l'abri. Les peaux de divers animaux sauvages sont ensuite déroulées dans la nouvelle maison, ainsi que d'autres biens de ménage sont déballés.
Maintenant, la famille est complètement installée, et la routine quotidienne peut reprendre. Les hommes chassent et piègent les animaux pour la nourriture. Les femmes contribuent également et cueillent des fruits comestibles, des noix et des racines.2
Cette description minutieuse ne repose sur aucune preuve scientifique, mais est uniquement le fruit de l'imagination de l'auteur. Les évolutionnistes se permettent d'extrapoler à partir de petits morceaux d'os et habillent ici et là leurs contes fantastiques de termes scientifiques. (En réalité, les fossiles démontrent qu'aucun processus évolutionniste n'eut lieu, c'est-à-dire précisément le contraire de ce qu'affirment les évolutionnistes !) Evidemment, des fragments osseux ne peuvent en aucun cas permettre de déterminer les émotions ressenties par les hommes d'antan, ni ce qu'étaient leurs vies au quotidien, ni comment ils partageaient le travail entre eux. Pourtant, la fable de l'évolution humaine regorge de scénarios et d'illustrations imaginaires, largement utilisés par les évolutionnistes. Incapables de se débarrasser de ce dogme de l'évolution depuis la première apparition de la théorie, ils ont proposé des versions différentes du scénario ci-dessus. Leur intention n'était, cependant, pas d'éluder mais d'accentuer l'endoctrinement et la propagande afin de convaincre que l'homme primitif a réellement existé.
Des évolutionnistes cherchent à prouver leurs affirmations en présentant de tels scénarios, même en l'absence de toute preuve concordante. Pourtant chaque nouvelle découverte pointe clairement vers certains faits, notamment que l'homme a toujours été un homme depuis sa première apparition. Des attributs comme l'intelligence ou le goût artistique sont les mêmes depuis toujours. Aussi loin que l'on remonte dans le temps, nul individu ne peut être qualifié de primitif, de créature mi-humaine mi-animale, comme veulent nous le faire croire les évolutionnistes. Les hommes ont toujours été des êtres aptes à penser et à parler, à créer des œuvres d'art et à developper des structures culturelles et éthiques avancées. Nous allons bientôt voir à quel point les données archéologiques et paléontologiques prouvent cela incontestablement.
Que restera-t-il de notre propre civilisation ? Imaginons ce qu'il resterait des grandes civilisations d'aujourd'hui dans des centaines de milliers d'années. Nos stocks culturels - les peintures, les statues et les palais - disparaîtront, et c'est à peine si une trace de la technologie présente subsistera. Les matériaux conçus pour résister à l'usure finiront par succomber du fait des conditions naturelles. L'acier rouille. Le ciment se décompose. Les infrastructures souterraines s'effondrent. Tous les matériaux nécessitent un minimum d'entretien. Rappelons-nous qu'au cours de dizaines de milliers d'années, ils seront soumis à des milliers de litres de pluie, des siècles de vents forts, des inondations récurrentes et des tremblements de terre. Ne resteront alors peut-être que des grands morceaux de pierre, des vestiges de bâtiments, des restes de statues comme nous avons pu en hériter du passé. Ou alors il se peut que pas la moindre trace de notre civilisation développée ne demeure, seulement des tribus vivant en Afrique, en Australie ou en d'autres endroits dans le monde. En d'autres termes, les biens technologiques que nous possédons (télévisions, ordinateurs, micro-ondes, etc.) ne laisseront pas la moindre trace. Si les scientifiques du futur observaient les vestiges épars de notre époque, il ne serait pas étonnant qu'ils qualifient notre société de "culturellement arriérée".
Et si quelqu'un découvrait un ouvrage rédigé en mandarin et en concluait, sur la seule base de ce livre, que les Chinois étaient une race arriérée communiquant à travers des signes étranges, cela refléterait-il la réalité des faits ?
Prenons pour exemple la statue d'Auguste Rodin, connue du public, "Le Penseur". Si cette statue venait à être redécouverte par des archéologues dans des milliers d'années, elle pourrait prêter à différentes interprétations, selon les idées préconçues et la documentation de ces chercheurs. Ils pourraient ainsi très bien croire que notre civilisation vouait un culte à un homme pensant ou que cette statue représente une divinité de la mythologie.
Nous savons aujourd'hui que "Le Penseur" est uniquement un travail artistique, esthétique. Si, cependant, un chercheur du futur manque d'information et s'accroche à ses préjugés sur le passé, il lui est impossible d'aboutir à la vérité, puisqu'il interprètera "Le Penseur" à la lumière de ses idées pour en tirer un scénario concordant. Aussi est-il essentiel d'évaluer l'information disponible en dehors de tout préjugé et biais et d'ouvrir sa réflexion.
N'oublions jamais que nous ne disposons d'aucune preuve de l'évolution ni de l'aspect primitif des sociétés passées. Ces idées sont uniquement le fruit de conjectures et ne reposent que sur l'analyse d'historiens et d'archéologues en faveur de l'évolution. Par exemple, des peintures rupestres d'animaux datant de 30.000 ans furent immédiatement attribuées à des hommes des cavernes. Pourtant ces dessins sont révélateurs du goût esthétique des hommes de l'époque. Un artiste portant les plus modernes vêtements de son époque a pu les avoir produits uniquement pour des raisons artistiques. De nombreux scientifiques reconnaissent aujourd'hui qu'il est impossible que ces chefs d'œuvre soient le produit d'un esprit primitif.
Les silex sont supposés être les premiers outils fabriqués par les soi-disant hommes-singes. Pourquoi les hommes de l'époque n'auraient-ils pas façonné les pierres de la sorte pour un but décoratif ? Rien n'indique, si ce n'est des suppositions, que ces silex servaient clairement d'outils.
Les scientifiques évolutionnistes ont examiné les données résultant des fouilles d'un angle biaisé. Ils ont conservé les fossiles qui servaient leurs théories et ignoré le reste. Des techniques similaires sont employées pour démontrer que l'histoire a également évolué.4
L'anthropologue américain Melville Herskovits décrit comment la thèse de l'évolution de l'histoire est née et le mode d'interprétation des preuves par les évolutionnistes :
Chaque représentant de l'évolution culturelle a apporté sa touche hypothétique à la progression qu'il jugeait avoir marqué le développement de l'humanité, c'est pourquoi de nombreux exemples de séquences non linéaires furent enregistrés. Certaines de ces progressions étaient limitées à un seul aspect de la culture… 5
Un exemple illustre précisément les propos de Herskovits : l'étude de l'ethnographe évolutionniste Lewis Henry Morgan. Ses travaux portaient sur les phases menant une société à une structure patriarcale et monogame, et donc l'évolution du primitif vers le plus développé. Dans le cadre de ses recherches, il s'inspira des différentes sociétés aux quatre coins du monde, totalement non reliées les unes aux autres. Il organisa alors ses données de sorte à obtenir le résultat escompté. Il apparaît clairement que parmi les milliers de cultures dans le monde, il ne sélectionna que celles compatibles avec sa thèse préconçue.
Herskovits illustre comment Morgan réarrangea l'histoire à son avantage. En commençant par les très primitifs Australiens matrilinéaires, il dessina une ligne menant aux indiens d'Amérique patrilinéaires. Il déplaça sa série vers les tribus grecques de la période protohistorique, quand la descendance était fermement établie par la lignée mâle, mais sans monogamie stricte. La dernière entrée dans son échelle ascendante était représentée par la civilisation d'aujourd'hui avec la descendance par la lignée mâle avec une stricte monogamie.
Herskovits commente cette série imaginaire :
Mais cette série, du point de vue d'une approche historique, est assez fictive… 6
Un art raffiné dans les cavernes D'après les évolutionnistes, il y a trente à quarante mille ans en Europe, et plus tôt en Afrique, de prétendus humains simiesques vécurent un soudain processus de transition par lequel ils acquirent subitement la capacité de réfléchir et de fabriquer des choses, comme les hommes d'aujourd'hui. Ceci est dû au fait que les découvertes archéologiques liées à cette période offrent des preuves significatives que la théorie de l'évolution ne peut expliquer. Selon les darwinistes, les outils de pierre, qui n'avaient pas changé depuis plus de 200.000 ans, furent soudainement remplacés par une technologie beaucoup plus avancée se développant rapidement. Les dits hommes primitifs n'étaient descendus des arbres et n'avaient commencé à se moderniser que peu de temps auparavant. C'est alors qu'ils firent preuve de talents artistiques en gravant ou en peignant des images d'une extraordinaire beauté et sophistication sur les parois des cavernes et en fabriquant des objets d'ornements tels que des colliers et des bracelets.
Qu'est-ce qui causa un tel développement ? Comment et pourquoi les soi-disant êtres primitifs simiesques ont-ils acquis cette compétence artistique ? Les scientifiques évolutionnistes n'ont pas de réponse, mais avancent tout de même des hypothèses. L'évolutionniste Roger Lewin décrit les difficultés des darwinistes face à cette question dans son ouvrage The Origin of Modern Humans (L'origine des humains modernes) :
Peut-être parce que les données archéologiques encore incomplètes sont équivoques au mieux, les savants répondent à ces questions de différentes manières.10
Les découvertes archéologiques révèlent cependant que l'homme a toujours été doté d'une compréhension artistique. De temps à autre, cette compréhension a pu avancer, reculer ou subir de brusques changements. En aucun cas cela ne signifie qu'un processus évolutionniste eut lieu, mais plutôt que des changements et des développements culturels se produisirent. Les œuvres d'art que les évolutionnistes qualifient de "soudains" ne reflètent pas le progrès humain biologique (particulièrement en termes de capacité intellectuelle). Les hommes de l'époque ont dû vivre divers changements sociaux, ce qui eut pour effet de modifier leur compréhension artistique et productive. Cela ne constitue pas une preuve de la transition du primitif vers le moderne.
La contradiction entre les vestiges archéologiques laissés par les hommes du passé et les vestiges anatomiques et biologiques, qui auraient dû exister selon les évolutionnistes, infirme une fois de plus les théories des darwinistes sur la question. Les évolutionnistes avancent que le développement culturel des hommes doit être directement proportionnel au développement biologique. Les hommes doivent donc d'abord exprimer leurs émotions à travers de simples dessins, puis les enrichir graduellement jusqu'à ce que leur développement atteigne l'accomplissement artistique. Or, les plus anciens vestiges artistiques de l'histoire humaine remettent complètement en cause cette supposition. Les peintures rupestres, les gravures et les reliefs, considérés comme les premières œuvres d'art, prouvent que les êtres humains possédaient bel et bien un sens élevé de l'esthétique.
Les scientifiques ayant effectué les recherches dans les grottes estiment que ces représentations sont certaines des pièces les plus importantes et les plus précieuses de l'histoire de l'art. L'ombre, les perspectives, la finesse des lignes, la profondeur des sentiments reflétée dans les reliefs et les formes esthétiques qui apparaissent lorsque le soleil frappe les gravures ne peuvent être expliqués par les évolutionnistes car selon le point de vue darwiniste ce développement n'aurait dû apparaître que beaucoup plus tard.
De nombreuses peintures rupestres découvertes en France, en Espagne, en Italie, en Chine, en Inde et en différentes régions d'Afrique fournissent d'importantes informations sur la structure du passé culturel de l'humanité. Les techniques de style et de coloration utilisées sont d'une telle qualité qu'elles étonnent les chercheurs. Les scientifiques darwinistes persistent néanmoins à les évaluer à travers leurs propres préjugés, interprétant ces travaux de manière biaisée pour les faire concorder avec les contes de fées de l'évolution. Selon eux, les créatures qui venaient de devenir des humains dessinaient les animaux qu'elles craignaient ou chassaient dans les conditions extrêmement primitives des cavernes où elles vivaient. Pourtant les techniques employées dénotent que les artistes étaient doués d'un impressionnant sens artistique.
Les techniques de peinture utilisées montrent également que les hommes ne vivaient pas dans des conditions primitives. Et d'ailleurs comment les peintures rupestres permettent-elles de dire que les hommes vivaient dans des cavernes ? Ces artistes avaient peut-être élu domicile dans des abris alentours et choisi de peindre sur les murs des grottes. Quelles émotions et quelles pensées les ont poussés à dessiner est un mystère connu de l'artiste seul. Nombre de spéculations furent avancées, la plus irréaliste étant de dire que ces peintures furent élaborées par des êtres à l'état primitif. Un rapport publié sur le site web de BBC Science le 22 février 2000 dit de ces peintures rupestres :
… Nous pensons qu'elles furent créées par des êtres primitifs… Mais selon deux scientifiques travaillant en Afrique du Sud, cette opinion de peintres anciens est totalement fausse. Ils croient que ces peintures sont la preuve d'une société moderne et complexe.11
Si des œuvres d'art d'aujourd'hui devaient être analysées avec la même logique dans des milliers d'années, de nombreux débats poseraient la question de savoir si la société du 21ème siècle était une société tribale primitive ou une civilisation avancée. Si des œuvres d'artistes modernes restaient intactes pendant les cinq mille prochaines années, et si aucune documentation écrite à propos du présent ne survivait, que penseraient les hommes du futur à propos de notre époque ?
S'ils tombaient sur une peinture de Van Gogh ou de Picasso et l'évaluaient d'un point de vue évolutionniste, comment verraient-ils notre société ? Les paysages de Claude Monet inspireraient-ils des commentaires comme "l'industrie ne s'était pas encore développée et les hommes avaient un mode de vie agricole" ? Que déduirait-on des œuvres de Wassily Kandinsky : "Ces hommes encore incapables de lire et d'écrire communiquaient à travers des gribouillages" ? Ces interprétations leur permettraient-ils de comprendre notre société ?
VESTIGES ETONNANTS DE CIVILISATIONS ANTIQUES Le concept erroné de l'évolution socioculturelle fut avancé à différents moments par des idéologues tels que Auguste Comte, Herbert Spencer et Lewis Henry Morgan et ensuite il fut combiné avec la théorie de Charles Darwin pour affirmer que toutes les sociétés sont progressivement passées d'un stade primitif à un statut de civilisation complexe. Cette erreur développée à la fin du 19ème siècle et dont l'influence accrut après la Première Guerre Mondiale, fournissait une justification prétendument scientifique au racisme, au colonialisme et à l'eugénisme. Les sociétés de différentes régions du globe, différentes en termes de cultures, de couleurs de peau, de traits physiques furent soumises à des traitements inhumains inspirés par ce préjugé non scientifique.
Des écrivains et des penseurs tels que Adam Ferguson, John Millar et Adam Smith suggérèrent que toutes les sociétés passent par quatre étapes d'évolution : la chasse et la cueillette, le pastoralisme et le nomadisme, l'agriculture et enfin le commerce. Selon les dires des évolutionnistes, les hommes primitifs qui venaient de se séparer des singes chassaient uniquement et ramassaient des plantes et des fruits avec des outils rudimentaires. A mesure que leurs compétences et leur intelligence augmentaient, ils commencèrent à élever du bétail. Toujours selon l'imagination des évolutionnistes, leur développement ensuite fut tel qu'ils furent capables de se lancer dans l'agriculture et enfin d'échanger leurs biens.
Or, les récentes découvertes et avancées en archéologie, anthropologie et d'autres branches de la science ont infirmé l'idée d'"évolution culturelle et sociale". Celle-ci n'est rien de plus qu'une tentative des matérialistes à représenter l'homme comme un être ayant évolué depuis un état de bête dénué d'entendement et à imposer à la science ce mythe - auquel ils croient pour des raisons philosophiques.
Le fait que les hommes chassaient ou cultivaient des champs ne démontre en rien qu'ils étaient plus avancés ou plus attardés mentalement. Une société ne s'adonne pas à la chasse car c'est arriéré et mentalement plus proche des singes. L'agriculture ne permet pas nécessairement à une société de se distancer d'un comportement primitif. Les activités d'un groupe n'impliquent pas que ses membres descendent d'autres êtres vivants. De telles activités ne façonnent pas des individus plus intelligents et plus compétents à travers un prétendu processus évolutionniste. Des tribus d'aujourd'hui ne connaissant pas la technologie ne se préoccupent que de la chasse et de la cueillette, peut-on pour autant suggérer qu'ils sont inférieurs aux humains ? Le même schéma s'appliquera aux hommes qui vivront dans les millénaires à venir. Les hommes ayant vécu il y a des milliers d'années n'étaient pas primitifs, et les hommes du futur n'appartiendront pas à une espèce plus avancée.
Construire une histoire évolutionniste de la civilisation en se basant sur les modes de vie des sociétés ne relève pas d'une démarche scientifique.
Ce point de vue repose sur les interprétations diverses des données archéologiques nées des préjugés matérialistes des scientifiques. Leur conception de l'homme qui utilisait des silex est celle de créatures simiesques grognant, courbées et présentant un comportement animal. A ce jour, rien n'a été découvert qui puisse nous guider sur les capacités mentales de ces hommes. Tout n'est que conjecture. Si plusieurs œuvres d'art devaient être découvertes dans 100.000 ans et si les hommes du futur manquaient d'information, ils élaboreraient très probablement diverses interprétations à propos de l'humanité et de la technologie d'aujourd'hui.
Comme nous l'avons déjà vu, l'idée que les sociétés évoluent n'a aucune base scientifique. La théorie repose sur l'opinion erronée et non scientifique que l'homme était doté à l'origine d'un esprit semblable au singe. L'anthropologue évolutionniste de l'Université d'Harvard, William Howells admet que la théorie de l'évolution soulève d'autres questions, non liées au corps mais au comportement qui a trait à la philosophie, dont il est bien plus difficile de déterminer les faits scientifiques. Howells souligne que le comportement ne se fossilise pas dans le sens où il ne survit pas comme les silex ou les crânes. "Par conséquent, dit-il, nous disposons de très légers indices de ce qui a pu se produire dans le passé." Il remarque également que de telles hypothèses sont impossibles à tester.35
Récemment, une majorité de scientifiques sociaux ont admis les erreurs de la vision évolutionniste, affirmant que celle-ci s'opposait à la science sur les points suivants :
1. La théorie est étroitement liée à la discrimination ethnique, proposant des interprétations biaisées des différentes sociétés, par exemple, l'hypothèse selon laquelle les sociétés occidentales sont plus civilisées.
2. Elle suggère que toutes les sociétés progressent sur la même voie, utilisant les mêmes méthodes et partageant les mêmes objectifs.
3. Elle observe la société d'un point de vue matérialiste.
4. Elle est largement en désaccord avec les découvertes. De nombreuses communautés vivant dans des conditions primitives possèdent davantage de valeurs spirituelles civilisées (pacifisme, égalitarisme par exemple) que d'autres perçues comme étant modernes. En raison de leur alimentation, la plupart sont plus saines et fortes.
Ces quatre points montrent effectivement que la science ne peut accepter le concept d'évolution sociale. Celle-ci n'est qu'un tissu d'interprétations déformées sous l'influence de l'idéologie matérialiste. Les vestiges et les objets laissés par les civilisations passées dévoilent les erreurs de la supercherie de "l'évolution de l'histoire et de la culture".
Les traces du passé réfutent l'évolution Les découvertes provenant des civilisations passées remettent en question la théorie du "progrès du primitif vers le civilisé". L'examen de l'histoire fait clairement émerger que les hommes ont toujours été dotés de la même intelligence et créativité. Les traces et les travaux des hommes ayant vécu il y a des centaines de milliers d'années ont une toute autre explication que ce que veulent nous faire croire les évolutionnistes. Les hommes des temps anciens, avec leur intelligence et leurs compétences, ont fait des découvertes, ont pourvu à leurs besoins et ont bâti des civilisations.
Les messagers envoyés aidèrent les hommes vers le développement et le progrès en initiant des changements majeurs. Inspirés par Dieu, ils possédaient des connaissances scientifiques détaillées. Le Prophète Noé (psl) savait comment construire un bateau, et d'après le Coran son arche fonctionnait à la vapeur (Dieu est plus savant.) :
Puis, lorsque Notre commandement vint et que le four se mit à bouillonner d'eau, Nous dîmes : "Charge [dans l'arche] un couple de chaque espèce ainsi que ta famille - sauf ceux contre qui le décret est déjà prononcé - et ceux qui croient." Or, ceux qui avaient cru avec lui étaient peu nombreux. (Sourate Hud, 40)
Le four cité, appelé aussi tannur, est encore en usage aujourd'hui dans certaines régions du monde. Le verset dit que le four bouillonna d'eau. Donc l'arche était prête à se mouvoir par le bouillonnement du four ou en d'autres termes par la vapeur. Dans son commentaire, Hamdi Yazir d'Elmali dit que l'arche était "une sorte de bateau à vapeur propulsé par un four".
Tannur : décrit dans le dictionnaire comme un four fermé. Le mot fara signifie bouillonner et jaillir avec une grande force et intensité… Autrement dit, cela implique que le bateau n'était pas à voile, mais qu'il s'assimilerait plutôt à un bateau à vapeur propulsé par un four.36
D'importants progrès dans la science, les arts et la technologie furent accomplis sous le règne du Prophète Salomon (psl). Dieu indique dans le Coran, en l'occurrence, que des véhicules de transport aussi rapides que des avions étaient utilisés :
Et à Salomon Nous avons assujetti le vent, dont le parcours du matin équivaut à un mois (de marche) et le parcours du soir, un mois aussi. (Sourate Saba, 12)
Ce verset affirme que de longues distances pouvaient être parcourues très rapidement. Cela laisse à penser à des véhicules éoliens utilisant une technologie similaire à celle que nous employons de nos jours. (Dieu est plus savant.) Par ailleurs, Dieu rapporte dans le verset suivant:
Ils exécutaient pour lui ce qu'il voulait : sanctuaires, statues, plateaux comme des bassins et marmites bien ancrées. "O famille de David, oeuvrez par gratitude", alors qu'il y a peu de Mes serviteurs qui sont reconnaissants. (Sourate Saba, 13)
Le Prophète Salomon (psl) incita ses ouvriers à recourir à des techniques de construction très avancées.
Dans un autre verset :
… les diables, bâtisseurs et plongeurs de toutes sortes. (Sourate Sad, 36-37)
Le fait que le Prophète Salomon (psl) ait pu contrôler des démons plongeurs fait référence à la localisation et à l'extraction de ressources sous-marines. Les procédés d'extraction du pétrole et de métaux précieux requièrent une haute technologie. Ces versets soulignent en l'occurrence qu'une telle technologie existait et était employée.
Un autre verset décrit "la source de cuivre" (Sourate Saba, 12). L'usage de cuivre fondu sous-entend l'existence d'une technologie avancée utilisant l'électricité à l'époque du Prophète Salomon (psl). Le cuivre est un des meilleurs conducteurs du métal et de la chaleur, et donc la base de l'industrie électrique. "Nous avons fait couler la source de cuivre" laisse penser que des quantités importantes d'électricité étaient produites et utilisées dans divers domaines. (Dieu est plus savant.)
Plusieurs versets révèlent que le Prophète David (psl) avait une bonne connaissance du travail de ferronnerie et de la fabrication d'armure.
... Et pour lui, Nous avons amolli le fer. "Fabrique des cottes de mailles complètes et mesure bien les mailles." Et faites le bien. Je suis clairvoyant sur ce que vous faites. (Sourate Saba, 10-11)
Dieu mentionne également que Dhu'l Qarnayn (psl) construisit entre deux montagnes une barrière infranchissable. D'après ce verset, il eut recours à des lingots de fer et de cuivre fondu :
"Apportez-moi des blocs de fer." Puis, lorsqu'il en eut comblé l'espace entre les deux montagnes, il dit : "Soufflez !" Puis, lorsqu'il l'eut rendu une fournaise, il dit : "Apportez-moi du cuivre fondu, que je le déverse dessus." (Sourate al-Kahf, 96)
Ce verset nous indique que Dhu'l-Qarnayn utilisa la technologie du béton renforcé. Le fer, l'un des plus solides matériaux employés dans la construction, est essentiel pour augmenter la solidité de bâtiments, de ponts et de barrages. Il apparaît d'après ce verset qu'il positionna du fer bout à bout sur lequel il déversa du mortier. (Dieu est plus savant.)
Des inscriptions de civilisations anciennes d'Amérique Centrale font référence à un grand homme barbu habillé de blanc. Elles rapportent également qu'en peu de temps, la foi en une seule divinité se répandit et qu'un soudain saut en avant dans les domaines de l'art et de la science eut lieu.
De nombreux Prophètes, comme Jacob, Joseph, Moïse et Aaron (pse) furent envoyés en Egypte antique. Ces messagers et ceux qui crurent en eux ont pu avoir une influence importante sur les rapides progrès artistiques et scientifiques en Egypte à diverses époques.
Des scientifiques musulmans, respectueux du Coran et de la sunnah de notre Prophète (pbsl) firent d'importantes découvertes en astronomie, mathématiques, géométrie, médecine et d'autres sciences. Ils contribuèrent ainsi à des changements majeurs et à des progrès significatifs de la science et de la vie sociale. Nous citons ici quelques-uns de ces scientifiques et leurs travaux :
Abdellatif Al Baghdadi est connu pour son travail sur l'anatomie. Il rectifia les erreurs concernant les os humains, comme l'os de la mâchoire inférieure et les os du torse. Son Al-Ifada wa al-I'tibar fut organisé en 1788 et traduit en latin, allemand et français. Il étudia les cinq organes sensoriels dans son Makalatun fial-Havas.
Ibn Sina (Avicenne) décrivit les traitements pour de nombreuses maladies. Son célèbre ouvrage, Kitab al-Qanun fi at-Tibb, fut rédigé en arabe et traduit en latin au 12ème siècle. Il fut enseigné et considéré comme un ouvrage de base dans les universités européennes jusqu'au 17ème siècle. Une grande partie de son contenu médical s'applique aujourd'hui encore.
Zakaria al-Qazvini abolit les idées erronées à propos du cerveau et du cœur qui étaient jugées correctes depuis Aristote. L'information qu'il fournit à propos de ces deux organes est très similaire à celle disponible aujourd'hui.
Zakaria al-Qazvini, Hamd Allah Mustawfi Qazvini (1281-1350) et Ibn al-Nafis étudièrent tous l'anatomie et érigèrent les fondements de la science médicale moderne.
Ali ibn Isa écrivit un livre en trois volumes sur les maladies de l'œil, Tadhkirat al-Kahhalin. Le premier tome est entièrement consacré à l'anatomie de l'œil et contient de précieuses informations. Il fut ensuite traduit en latin et en allemand.
Al-Bayruni démontra 600 ans avant Galilée que la Terre tourne. Il calcula son diamètre 700 ans avant Newton.
Ali Quchji compila les études importantes qu'il effectua concernant les phases de la Lune dans un livre qu'il publia. Ses travaux devinrent un guide pour les générations suivantes.
Thabit ibn Qurra découvrit le calcul différentiel des siècles avant Newton.
La précision des observations astronomiques d'Al-Battani étonna les scientifiques qui le succédèrent. Il observa 533 étoiles et fut capable de calculer correctement la plus longue distance entre le Soleil et la Terre. Ses travaux et calculs à propos de la trigonométrie firent de lui un pionnier en mathématiques.
Abu'l Wafa contribua à la trigonométrie avec les termes de sécante et cosécante.
Al-Khuwarizmi écrivit le premier livre sur l'algèbre.
Dans son livre Tuhfat al-Ada, al-Maghribi montra les méthodes pour calculer l'aire des formes géométriques y compris les triangles, les quadrangulaires et les cercles.
Ibn al-Haytham est le fondateur de l'optique. Bacon et Kepler utilisèrent ses travaux. Galilée utilisa ses recherches dans sa découverte du télescope.
Al-Kindi mit en avant la relativité et la théorie de la relativité quelques 1.100 années avant Einstein.
Un siècle avant le physicien italien Fracastor, qui parla pour la première fois des microbes, Akshamsaddin expliqua l'existence des microbes. Ali ibn Abbas al-Majusi fut un pionnier en médecine avec son livre Kamil as-Sina'a at-Tibbiya qui devint une source pour le traitement de plusieurs maladies.
Ibn al-Jazzar décrivit les causes et le traitement de la lèpre.
Les scientifiques musulmans, dont la liste ci-dessus est loin d'être exhaustive, firent des découvertes majeures qui allaient devenir la base de la science moderne, en suivant le Coran et la voie de notre Prophète (pbsl).
De nombreux peuples firent des progrès en art, en médecine, en technologie et en science à travers les messagers qui leur furent envoyés. En obéissant aux prophètes et en apprenant à partir de leurs suggestions et de leurs encouragements, ils acquirent le savoir et le transmirent aux générations suivantes. Qui plus est, les sociétés qui s'étaient détournées de la vraie religion en la remplaçant par des superstitions revinrent à la foi en un Dieu Unique grâce aux efforts des messagers.
L'observation sans préjugé des découvertes à propos du passé révèle une histoire de l'humanité très claire et très distincte.
Comme nous l'avons déjà indiqué, des civilisations en avance et d'autres en retard ont coexisté tout au long de l'histoire et aujourd'hui encore. De nos jours, nous bénéficions de la technologie spatiale alors qu'en d'autres contrées, certains hommes vivent très sommairement ; tout comme l'Egypte antique avait une civilisation florissante alors qu'ailleurs les conditions de vie restaient primitives. Les Mayas qui bâtirent des cités très développées et qui, comme le montrent les traces qu'ils laissèrent, possédaient une technologie assez avancée, calculèrent l'orbite de la planète Vénus et découvrirent les lunes de la planète Jupiter. A la même époque, on croyait encore en Europe que la Terre était au centre du système solaire. Quand les Egyptiens pratiquaient avec succès des opérations du cerveau, ailleurs on pensait que les maladies étaient causées par les esprits malins. A travers leur système légal, leur littérature, leur sens artistique et leurs connaissances astronomiques, les Sumériens bâtirent une solide civilisation en Mésopotamie, alors qu'en d'autres régions du monde l'illettrisme dominait. De la même manière que les civilisations d'aujourd'hui ne sont pas toutes avancées, à un aucun moment dans le passé les sociétés étaient toutes arriérées.
Jusqu'ici nous avons examiné les preuves issues de différentes périodes de l'histoire et avons cité des exemples de plusieurs cultures du passé. En s'intéressant à une partie plus récente de l'histoire, nous trouvons également des preuves que les êtres humains ont toujours été humains. Il n'est pas ici question des individus "primitifs" qui se sont récemment séparés des singes, mais bien des êtres humains civilisés qui ont hérité d'autres civilisations ayant existé des milliers d'années auparavant.
Grâce aux progrès rapides du 20ème siècle, la recherche archéologique s'est énormément accélérée et a réussi à déterrer de plus en plus de preuves liées à la véritable histoire de l'humanité. C'est ainsi qu'il apparut que la vie en Egypte, en Amérique Centrale, en Mésopotamie et ailleurs il y a des milliers d'années était à de nombreux égards parallèle à la nôtre aujourd'hui.
Mégalithes : des objets étonnants de l'histoire humaine Les mégalithes sont les monuments composés de grands blocs de pierre. De nombreux mégalithes ont survécu jusqu'à aujourd'hui. Ce que l'on se demande immanquablement à propos de ces monuments est comment des morceaux de roche aussi énormes et pesant parfois plus d'une tonne furent transportés et érigés en monuments tels qu'on les voit. Comment les hommes de l'époque ont-ils réussi à placer ces blocs de pierre les uns sur les autres ? Il est encore plus étonnant de découvrir que ces pierres provenaient de carrières parfois très lointaines. C'est pourquoi les mégalithes sont considérés aujourd'hui comme de véritables miracles de construction et de génie. Leurs constructeurs disposaient sans aucun doute de technologie avancée pour obtenir un tel résultat.
La planification est la phase essentielle dans ce genre de projet. Les plans doivent donc être communiqués avec précision et en détail à tous les participants. Il faut également préparer les dessins techniques de l'endroit où le monument doit être érigé. Les calculs de ces schémas ne doivent comporter aucune erreur, car la moindre imprécision causera l'échec de la construction. Par ailleurs, l'organisation doit également être parfaite afin de réussir le projet. Il est vital pour la bonne construction de bien coordonner les différents facteurs (les ouvriers et leurs besoins).
Indéniablement, les individus qui construisirent ces monuments disposaient d'un savoir accumulé et d'une technologie au-delà de ce que l'on s'imagine. Nous avons mentionné plus tôt que les civilisations n'allaient pas toujours en avant, et qu'elles pouvaient parfois régresser. Et effectivement, la plupart du temps, des civilisations à la fois avancées et en retard coexistaient simultanément dans différentes régions du monde.
Il est très probable que les constructeurs des mégalithes appartenaient à une civilisation avancée comme le soutiennent également les données archéologiques et historiques. La structure des mégalithes montre qu'ils maîtrisaient les mathématiques et la géométrie. Ils savaient par conséquent calculer des points fixés dans les collines ; ils devaient disposer d'équipement (une boussole) pour déterminer les points géographiques ; ils étaient capables de transporter les matériaux nécessaires sur des kilomètres de distance. Bien évidemment, ils ne réussirent pas dans leur entreprise, aidés uniquement d'outils et de main d'œuvre primitifs. Des expériences menées par des chercheurs et des archéologues ont montré qu'il aurait été impossible de construire ces monuments sous les conditions proposées par les évolutionnistes. Les chercheurs qui tentèrent de reconstruire un mégalithe en reproduisant les conditions du prétendu "âge de pierre" ont échoué tristement. Non seulement ils estimèrent qu'il était difficile de construire une structure similaire, mais en plus ils eurent le plus grand mal à transporter les pierres d'un endroit à un autre. Cela prouve que les constructeurs de mégalithes ne menaient pas une vie primitive comme veulent nous le faire croire les évolutionnistes. Ils appréciaient et comprenaient l'architecture ; ils étaient experts de la construction et ils s'impliquaient dans des investigations astronomiques.
Il est parfaitement compréhensible que seuls les blocs de pierre, les structures rocheuses et les silex subsistent des civilisations datant de milliers d'années. Toutefois, il n'est pas logique de s'inspirer d'une poignée d'objets en pierre et de structures rocheuses pour conclure que les hommes de cette époque étaient sous-développés, dépourvus de toute technologie et capable d'utiliser uniquement la pierre. Ces affirmations, basées sur divers dogmes, n'ont aucun sens scientifique. En se débarrassant des effets négatifs des préjugés, on aboutit alors à des interprétations plus proches de la vérité. Même si des hommes ayant vécu il y a des dizaines de milliers d'années habitaient d'impressionnantes maisons de bois, bâtissaient de belles villas avec des vitres et utilisaient de beaux matériaux de décoration, il n'en subsisterait aujourd'hui pas grand chose étant donné les effets érosifs du vent, de la pluie, des tremblements de terre et des inondations. Sous des conditions naturelles, il ne faut que cent à deux cents ans au bois, au verre, au cuivre et au bronze pour s'éroder. Donc en l'espace de deux siècles les murs de votre maison seront usés ainsi que le mobilier à l'intérieur. Il en restera encore moins, si elle a été soumise à des tremblements de terre, des inondations et des tempêtes. Ne subsisteront que des blocs de pierre, plus longs à s'user. Et là encore, ces blocs finiront par se fragmenter en petits morceaux. Par conséquent, comment est-il possible de déduire le mode de vie des sociétés anciennes à partir de fragments de pierre ? Leurs relations sociales, leurs croyances, leurs goûts et leurs sens artistique ne peuvent être affirmés avec certitude.
Cependant les évolutionnistes tentent encore l'impossible, ornant leurs diverses découvertes d'interprétations fictives et inventant divers scénarios. L'invention de fables et la déformation des faits sont l'objet de critiques de la part des évolutionnistes eux-mêmes ! Ils ont donné à cette approche le nom de "Just so stories" (Histoires comme ça).
Cette appellation apparut après une critique du célèbre paléontologue évolutionniste Stephen Jay Gould qui emprunta le terme au livre du même titre datant de 1902 de l'écrivain et poète anglais Rudyard Kipling (1865-1936). Dans ce livre de contes à l'intention des enfants, une série d'histoires imaginaires racontent comment les êtres vivants ont pu acquérir leurs différents organes et attributs. A propos de la trompe de l'éléphant, il écrivit :
Imagine-toi qu'au temps jadis, l'éléphant, ô mieux aimée, n'avait pas de trompe. Il n'avait qu'un nez noiraud, courtaud, gros comme une botte, qu'il pouvait tortiller de droite et de gauche, mais pas ramasser des choses avec.
Or il y avait un éléphant - un éléphant tout neuf - un enfant d'éléphant - plein d'une insatiable curiosité… Il alla donc… jusqu'à ce qu'il piétinât ce qu'il pensait être un rondin de bois au bord d'un très vert et très gras fleuve Limpopo, bordé d'arbres à fièvre...
Mais c'était bel et bien le crocodile… Ensuite l'enfant de l'éléphant approcha sa tête tout près de la gueule dentue et musquée du crocodile, et le crocodile le happa par son petit nez… Alors l'enfant de l'éléphant s'assit sur ses petites hanches et tira, tira, tira encore, tant et si bien que son nez commença de s'allonger. Et le crocodile s'aplatit dans l'eau qu'à grands coups de queue il fouettait comme de la crème, et lui aussi tira, tira…37
Gould et d'autres scientifiques évolutionnistes critiquèrent la littérature de proposer de tels scénarios, sans la moindre preuve. Il en va de même pour ceux qui tentent d'expliquer le développement des sociétés en termes de théorie de l'évolution. Comme les contes de Kipling, les Histoires comme ça des scientifiques sociaux évolutionnistes sont uniquement le fruit de l'imagination. Leur conte est celui d'une humanité dont les prétendus ancêtres étaient seulement capables de grogner et d'utiliser des outils de pierre grossiers, vivaient dans des cavernes, chassaient et cueillaient, et qui, par un développement progressif, commencèrent à cultiver les champs, puis à utiliser des métaux, à établir des relations sociales grâce à l'augmentation de leurs capacités mentales. Cette "histoire" ne diffère pas de l'histoire de l'éléphant avec sa trompe.
Gould décrit cette approche non scientifique :
Les scientifiques savent que ces contes sont des histoires ; malheureusement, ils sont présentés dans la littérature professionnelle où on les prend trop sérieusement et littéralement. Ils sont alors devenus des faits et s'immiscèrent dans la littérature populaire.38
Par ailleurs, Gould affirme que ces contes ne prouvent rien en ce qui concerne la théorie de l'évolution:
Ces contes, dans la tradition des "histoires comme ça" de l'histoire naturelle évolutionniste, ne prouvent rien. Mais leur poids, et celui de nombreux cas similaires, usèrent ma foi dans le gradualisme il y a longtemps. Des esprits stimulants peuvent toutefois encore le sauver, mais les concepts récupérés par une spéculation facile ne m'intéressent pas vraiment.39
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Newgrange L'ATLAS DE LA CREATION Volume 2 Newgrange Cette tombe monumentale près de Dublin fut, de l'avis général, construite autour de 3.200 av. JC. Newgrange existait bien avant la civilisation de l'Egypte antique, les civilisations babylonienne et crétoise. Stonehenge, l'une des plus célèbres structures en pierre au monde, n'était pas encore construite. La recherche montre que Newgrange n'était pas seulement une tombe. On sait désormais que ses constructeurs avaient des notions développées en astronomie, génie civil et architecture.
De nombreux archéologues qualifient Newgrange de miracle technique. Le dôme seul est une merveille de génie. Les pierres, plus lourdes en bas et plus légères en haut, furent placées les unes au-dessus des autres de manière si experte que chacune dépasse légèrement celle qui est en dessous. De là, une cheminée hexagonale de six mètres de haut s'élève au-dessus du centre de la structure. Au-dessus de la cheminée se trouve un couvercle en pierre qui peut être ouvert ou refermé à souhait.
Cette structure immense fut construite évidemment par des hommes comprenant parfaitement le génie, capables de calculs précis, de planification correcte, de transporter de grandes quantités de pierres. Ils savaient en somme faire bon usage de leur savoir-faire dans la construction. Les évolutionnistes ne peuvent apporter aucune lumière quant à la manière dont cette tombe fut érigée, car selon leur point de vue irréaliste, les hommes de cette époque travaillaient dans des conditions primitives et arriérées. Mais il est impossible qu'un tel monument ait pu être érigé par des êtres dénués de savoir en matière de génie et de construction.
Les caractéristiques astronomiques de Newgrange sont étonnantes. Ce monument géant fut construit de sorte que chaque année, le jour du solstice d'hiver (le jour le plus court de l'année, le 21 décembre)40 , un spectacle lumineux impressionnant se produit. Peu après le lever du soleil, à 09h17 du matin, un trait lumineux illumine la chambre funéraire pendant à peu près 15 minutes. Un jeu de lumière parfait se dessine. Les rayons du soleil levant passent à travers une ouverture étroite au bas du toit au-dessus de l'entrée et brillent tout le long du passage et jusqu'à la chambre intérieure. Tous les blocs de pierres sont placés à des angles qui permettent à la lumière de les toucher et de s'y réfléchir, ce qui permet tout le jeu de lumière.
Nous comprenons ainsi que les constructeurs de cette structure immense étaient doués en ingénierie et en astronomie (étant donné qu'ils étaient capables de calculer la longueur des jours et les mouvements du Soleil).
Newgrange est un exemple de nombreuses structures de pierre remontant aux périodes anciennes en Angleterre. L'observation de ce monument nous permet de conclure que c'est l'œuvre d'hommes très avancés sur le plan du savoir, des techniques et des méthodes. Quelle interprétation peut-on faire à propos du mode de vie de ces hommes ? Il se peut qu'ils vivaient de manière très confortable dans un environnement civilisé. S'ils disposaient bien de connaissances en astronomie et un minimum d'expertise, leurs vies quotidiennes devaient être tout autant civilisées, en proportion directe avec l'accumulation de connaissances. Ce monument est peut-être le seul bâtiment subsistant d'une société d'hommes vivant dans des maisons confortables, avec des jardins bien tenus, recevant des traitements dans de bons hôpitaux, s'impliquant dans des relations commerciales, estimant l'art et la littérature et disposant d'un vaste héritage culturel. Ces interprétations sur les bâtisseurs de monument sont des plus réalistes et se basent sur les données archéologiques et les faits historiques. Pourtant, les évolutionnistes accoutumés à une pensée orientée vers le matérialisme, préfèrent relater des histoires résultant de dogmes spécifiques plutôt que des interprétations rationnelles compatibles avec la science. Cependant leurs histoires ne constituent jamais une explication vraie et définitive.
Stonehenge Stonehenge est un monument situé en Angleterre composé de quelques trente gros blocs de pierre arrangés en cercle. Chacun de ces blocs mesure en moyenne 4,5 mètres de haut et pèse environ 25 tonnes. Le monument attire l'attention de nombreux chercheurs qui avancent autant de théories sur l'origine et le mode de construction de ce monument. Ce qui importe ici n'est pas de savoir laquelle de ces théories voit juste, mais que le monument infirme une fois de plus la théorie de l'évolution dans l'histoire de l'humanité.
La recherche révèle que Stonehenge fut construit en trois étapes principales, aux alentours de 2.800 ans av. JC. L'histoire de cette construction remonte, par conséquent, à plus de 5.000 ans. L'étape initiale de la construction consistait à creuser un fossé, un talus et quelques fosses rondes dans la craie. Ensuite, environ 80 pierres bleues furent posées pour former deux anneaux autour du centre du site et une pierre talon fut érigée en dehors de cela. Plus tard, un cercle externe de monolithes de grès fut formé et relié par des linteaux.
L'un des aspects notables de ce monument est l'usage de pierres bleues, car il n'y a aucune source de telles roches dans les environs. Ces pierres furent importées des monts Preseli, au sud-ouest du Pays de Galles, à environ 380 kilomètres de distance. Si, comme le défendent les historiens évolutionnistes, les hommes de l'époque vivaient dans des conditions primitives, ne disposant que d'outils grossiers tels que des manivelles et radeaux en bois et des haches de pierre, alors comment ont-ils pu ramener ces pierres d'une région aussi éloignée ? Les scénarios conjecturaux n'apportent pas d'éléments de réponse.
Un groupe de chercheurs tenta de transporter des pierres bleues aussi loin que Stonehenge en reconstruisant l'équipement supposé être en usage à l'époque. Ils eurent alors recours à des manivelles en bois, construisirent un radeau capable de transporter des pierres d'une taille équivalente en attachant trois radeaux ensemble, poussèrent le radeau vers la rivière au moyen de rondins de bois, et tentèrent de déplacer les pierres vers le haut de la colline en utilisant des sortes de roues. Leurs efforts furent vains. Ce n'est là qu'une des expériences effectuées afin d'établir comme les pierres bleues ont pu être transportées jusqu'à Stonehenge. D'autres tentatives eurent lieu pour essayer de comprendre la méthode de transport utilisée à l'époque. Tous les essais furent des échecs, car ils furent tous entrepris dans l'idée que les constructeurs de Stonehenge avaient une culture arriérée et qu'ils ne disposaient que des outils rudimentaires faits de pierre et de bois.
Il semble nécessaire de souligner que les expériences en question bénéficièrent des technologies présentes. Ils utilisèrent divers modèles fabriqués dans des chantiers navals, des cordes issues d'entreprises à la pointe de la technologie, élaborèrent des plans détaillés et firent de savants calculs. En dépit de cela, ils n'eurent aucun résultat positif. En revanche, les hommes ayant vécu il y a 5.000 ans réussirent à transporter ces roches, pesant chacune plusieurs tonnes et à les disposer en cercle en calculant leurs positions géographiques exactes. Indéniablement, ils ne purent aboutir au résultat connu aujourd'hui avec des outils de pierres, des radeaux et des manivelles en bois. Stonehenge et les autres monuments mégalithiques furent érigés grâce à une technologie que nous sommes aujourd'hui incapables de deviner.
Les vestiges étonnants de la cité de Tiahuanaco A environ 4.000 mètres au-dessus du niveau de la mer, dans la chaîne des Andes, entre la Bolivie et le Pérou, les visiteurs sont stupéfiés par les ruines dans la ville de Tiahuanaco. La région est considérée comme l'une des merveilles archéologiques d'Amérique du Sud, voire du monde entier.
L'un des vestiges les plus étonnants à Tiahuanaco est un calendrier montrant les équinoxes, les saisons et la position de la Lune à chaque heure ainsi que ces mouvements. Ce calendrier est une des preuves que les hommes qui ont vécu là-bas étaient très avancés. Des monuments d'immenses blocs de pierres, pesant jusqu'à 100 tonnes jalonnent la ville de Tiahuanaco.
Un auteur de Reader's Digest écrivit : … les meilleurs ingénieurs d'aujourd'hui se demandent encore comment ils ont pu tailler et déplacer ces immenses masses de roches telles que celles utilisées dans la construction de la ville. On dirait presque que les blocs géants ont été taillés à la scie…41
Les murs de la ville furent construits en plaçant des blocs pesant 60 tonnes au-dessus d'autres blocs de grès pesant quelques cent tonnes. Le travail de la pierre pour ces murs requit une expertise certaine. D'immenses blocs carrés furent assemblés avec précision. Des trous de 2,5 mètres de long ont été percés dans des blocs de 10 tonnes. A certains endroits des ruines, il y a des conduits d'eau de 1,8 mètre de long et d'un demi mètre de large. Leur régularité est rarement égalée aujourd'hui encore. Il est impossible que les bâtisseurs de ces murs n'aient pas disposé de moyens techniques conséquents, contrairement à ce qu'affirment les évolutionnistes. Dans des conditions primitives, il aurait fallu davantage que la durée de vie humaine pour construire l'une de ces structures. Par conséquent, il aurait fallu des siècles pour ériger la ville de Tiahuanaco, ce qui suffit à montrer que la théorie évolutionniste est fausse.
L'un des monuments les plus notables de Tiahuanaco est la Porte du Soleil, considérée par certaines recherches comme un repère astronomique du fait de son alignement avec le Soleil, et par d'autres comme un observatoire. Faite d'un seul bloc, elle mesure trois mètres de haut sur cinq mètres de large pour un poids estimé de dix tonnes. Le monolithe est orné de plusieurs gravures. Aucune explication ne peut être fournie sur les méthodes utilisées pour construire cette impressionnante structure. Comment des blocs pesant dix tonnes ont-ils pu être extraits et par quels moyens ont-ils été transportés depuis les carrières ? Il fallut sans aucun doute plus que de simples outils pour aboutir à une telle construction.
Etant données les conditions géographiques de la région où se situe Tiahuanaco, l'exploit prend des dimensions étonnantes. La ville se situe à plusieurs kilomètres des zones d'implantations normales et domine sur un haut plateau de 4.000 mètres de haut, où la pression atmosphérique est réduite de moitié par rapport au niveau de la mer. Le niveau d'oxygène réduit a dû rendre les tâches plus difficiles pour la main d'œuvre.
Cela contribue à montrer que, comme dans de nombreuses régions du monde, des civilisations avancées existaient déjà à cet endroit par le passé et donc à infirmer la thèse selon laquelle les sociétés évoluent toujours vers un stade plus avancé.
L'Egypte antique : une civilisation superbe en termes artistiques et scientifiques En tant que civilisation florissante, l'Egypte antique possédait plus de connaissance et d'expérience qu'il eut été possible d'imaginer, si elle avait été l'héritière ou la continuation d'une société primitive. Les Egyptiens croyaient en une religion déviante et païenne, tandis que leurs ouvriers étaient juifs. Le sens artistique de ces derniers trouvait ses origines du temps des Prophètes Noé et Abraham (pse). Ces hommes qualifiés firent le meilleur usage de ce qu'ils avaient appris du temps des derniers prophètes.
Les exploits des Egyptiens sont toujours inimités dans de nombreuses parties du monde. En Asie, en Amérique du Sud et en Afrique, et même en Egypte, le niveau de vie est encore bien inférieur à celui de la civilisation passée. La civilisation de l'Egypte antique ayant réalisé de grandes réussites en médecine, anatomie, planification urbaine, architecture, arts et textiles fait l'objet de recherches passionnées des scientifiques.
Les origines de la médecine de l'Egypte antique La sophistication de la médecine en Egypte antique est des plus étonnantes. Au cours de fouilles, des archéologues furent stupéfaits de découvrir une civilisation datant de 3.000 ans av. JC aussi développée.
L'analyse au rayon X des momies révélèrent que des opérations du cerveau étaient déjà effectuées à l'époque.43 En examinant les crânes opérés, on peut clairement voir que les incisions du chirurgien étaient nettes ce qui signifie qu'il disposait d'un matériel professionnel. D'après les soudures des os du crâne opéré, les patients survécurent longtemps après leur opération.44
Un autre exemple concerne les médicaments. La médecine du 19ème siècle fit des pas de géants grâce au progrès rapide de la science expérimentale, et à la découverte des antibiotiques. Pourtant le terme "découverte" n'est pas exact, car nombre de ces techniques étaient déjà courantes chez les Egyptiens.45
Les momies sont les preuves les plus significatives des connaissances scientifiques et anatomiques des Egyptiens. Ils utilisaient des centaines de techniques différentes de momification permettant aux corps des êtres d'être préservés pendant des millénaires.
Le processus de momification est hautement complexe. Au moyen d'instruments spéciaux, il fallait retirer le cerveau et les organes internes du défunt. L'étape suivante consistait à déshydrater le corps avec du natron pendant 40 jours. (Le natron est un sel minéral, un mélange de bicarbonate de soude et de carbonate de sodium avec de petites quantités de chlorure de sodium et de sulfate de sodium.) Une fois l'excès de fluides corporels éliminés, la cavité du corps était ensuite remplie de lins, de sable et de sciure. La peau était ointe de préparations d'herbes spéciales, puis couverte de résine liquide pour mieux la préserver. Enfin, le corps est soigneusement enveloppé dans des bandelettes de lin.46
Le processus de momification effectué sans le moindre dommage au corps (à l'exception de l'extraction des organes internes) montre le degré de connaissance en anatomie des Egyptiens.
En dehors de l'art de la momification, il y a 5.000 ans les Egyptiens étaient très avancés en médecine.
- Les prêtres impliqués dans la médecine traitaient de nombreuses maladies dans leurs temples. Les médecins étaient alors spécialisés en certains domaines comme les spécialistes d'aujourd'hui. Chaque médecin pratiquait dans sa spécialité.
- Les médecins étaient supervisés par l'état. Ainsi si un patient ne guérissait pas ou mourrait, l'état investiguait sur les causes et déterminait si la méthode de traitement était conforme ou non. Dans le cas d'une négligence du médecin, ce dernier était pénalisé dans le cadre de la loi.
- Chaque temple disposait d'un laboratoire équipé pour la préparation et l'entreposage des médicaments.
- Les premières étapes de la pharmacologie et l'usage de bandages et de compresses remontent à l'Egypte antique. Le Papyrus Smith (entièrement consacré à la médecine) décrit comment des bandes adhésives de lin - matériau idéal pour les bandages - étaient utilisées pour couvrir les blessures.
- Les découvertes archéologiques permirent d'avoir une représentation détaillée des pratiques médicales en Egypte. Des fouilles ont même dévoilé les noms et les titres de plus de cent spécialistes.
- Sur le mur du temple de Kom Ombo, est gravée en relief une boîte d'instruments chirurgicaux contenant des ciseaux, des couteaux chirurgicaux, des scies, des sondes, des spatules, de petits crochets et des forceps.
- Les techniques employées étaient nombreuses et variées. Les fractures étaient rétablies, les attelles utilisées et les blessures suturées. Des fractures soignées avec succès ont été découvertes chez de nombreuses momies.
- Bien qu'aucune trace de cicatrices chirurgicales ne fût trouvée chez les momies, le Papyrus Smith cite treize références à la suture. Cela indique que les Egyptiens maîtrisaient la technique en employant du fil de lin. Les aiguilles étaient très vraisemblablement faites de cuivre.
- Les médecins égyptiens étaient capables de distinguer les blessures stériles des blessures infectées. Ils préparaient un mélange de graisse de bouquetin, d'huile de sapin et de pois écrasés pour soigner les blessures infectées.
- La pénicilline et les antibiotiques furent découverts récemment. Les Egyptiens en utilisèrent les premières versions organiques et écrivirent des ordonnances adaptées à chaque maladie.47
En plus de la médecine, les Egyptiens s'intéressaient également à l'urbanisme et à l'architecture.
Métallurgie de pointe en Egypte antique La métallurgie est la branche de la science et de la technologie impliquant le raffinage de matériaux bruts, le façonnage et la préservation des métaux et de leurs composés. Il y a 3.000 à 3.500 ans, les Egyptiens devinrent experts de l'extraction et le travail de différents minerais et métaux, particulièrement l'or, le cuivre et le fer. Leur expertise démontre qu'ils étaient spécialisés dans la recherche, l'extraction et le travail de minerais et qu'ils possédaient, par conséquent, de solides connaissances en chimie.
Les fouilles archéologiques révélèrent que les Egyptiens produisaient un travail détaillé du minerai de cuivre ainsi que des composés métalliques vers 3.400 ans av. JC. Durant la Quatrième Dynastie (vers 2.900 ans av. JC), la recherche et les opérations minières étaient dirigées par des responsables de haut rang et supervisées par les fils de Pharaon.
En plus du cuivre, les Egyptiens travaillaient le fer. L'étain était, par ailleurs, utilisé pour fabriquer du bronze et le cobalt pour colorer le verre. Sans compter les autres métaux non disponibles en Egypte et qui devaient être importés, le plus souvent de Perse.
Le métal le plus utilisé et le plus apprécié était l'or. Des centaines de mines d'or furent découvertes en Egypte et dans des parties de l'actuel Soudan. Un papyrus datant du 14ème siècle av. JC contient les plans d'une mine près de Apollinopolis, soulignant le professionnalisme des Egyptiens en la matière. Le papyrus décrit la construction de plus de 1.300 habitations pour loger la main d'œuvre. Dès lors l'importance du travail de l'or et de la joaillerie en Egypte antique est manifeste. Des centaines d'objets décoratifs en or découverts lors de fouilles indiquent le degré d'expertise des miniers et des façonneurs de métal.
L'urbanisme et les infrastructures en Egypte antique Le climat aride de l'Egypte a conservé de nombreux indices de la civilisation antique, notamment de ses infrastructures.
Des infrastructures hautement développées sont indéniablement le signe que leurs constructeurs étaient des architectes et des ingénieurs chevronnés.
Les Egyptiens savaient parfaitement à quelle profondeur creuser des fondations souterraines, où positionner les poutres porteuses, comment concevoir un système de ventilation efficace, comment dessiner des voiries pour l'évacuation des eaux sales, comment acheminer de l'eau propre… Les bâtiments qu'ils laissèrent sont la preuve de leurs aboutissements.
Leurs techniques d'architectures datant d'environ 3.000 ans av. JC étaient extrêmement professionnelles et servaient à résoudre les problèmes des infrastructures. L'eau est essentielle pour un pays aussi aride que l'Egypte. Les Egyptiens trouvèrent des solutions permanentes à ce problème, notamment avec des citernes.
L'une d'entre elles est la vaste réserve d'eau découverte dans la dépression de l'oasis Fayoum. Les Egyptiens construisirent même des lacs artificiels afin d'assurer la vie dans des régions spécifiques. Ces petits lacs recevaient l'eau du Nil, rendant ainsi possible la vie dans le désert égyptien. Le lac Moeris, à 80 kilomètres au sud ouest de la ville actuelle du Caire, fut creusé dans le but d'y stocker l'eau du Nil grâce à un canal. C'est ainsi que des villages et des temples furent construits près de ce réservoir.48
Les connaissances des Egyptiens en médecine, urbanisme et ingénierie sont quelques-unes des preuves de leur degré d'avancement en tant que civilisation. Leur savoir et leurs entreprises réfutent une fois encore la thèse que les sociétés progressent d'un état primitif vers un stade civilisé. En somme, une civilisation vieille de plus de 5.000 ans s'avère plus avancée que des civilisations vivant aujourd'hui, ce qui est, bien sûr, inexplicable en terme de "progrès évolutionniste". Il n'y a par ailleurs aucun doute sur le fait que d'autres communautés vivaient dans des conditions primitives en même tant que les Egyptiens. Néanmoins, aucun de ces individus n'avait des traits d'homme inférieur ou des traits simiesques. Ils étaient, tout comme les Egyptiens et les hommes d'aujourd'hui, tout à fait humains à tous les égards.
Certaines communautés vivaient certes de manière plus arriérée, mais cela n'en fait pas pour autant des descendants des singes comme le soutiennent les darwinistes. Une telle interprétation est une violation de la science, de la raison et de la logique.
Les exploits des Egyptiens dans le textile A partir des fragments de lin qui ont survécu depuis 2.500 ans av. JC, on peut voir que les Egyptiens produisaient des tissus de haute qualité, de par les matières et le tissage. En 2.500 ans av. JC, on produisait en Egypte antique des fibres délicates du type de ceux que les machines sophistiquées produisent aujourd'hui, dont le linge servait à envelopper les momies. Le tissage délicat de ces tissus étonnèrent les égyptologues.49 Ces spécimens sont si fins qu'il faut utiliser une loupe pour les distinguer de la soie, et ce tissu n'a rien à envier au meilleur travail d'une machine à tisser actuelle.50 Aujourd'hui encore, ces tissus sont très prisés pour leur qualité. Le lin égyptien tissé aujourd'hui doit sa renommée aux tisseurs des années 2.000 av. JC.
Un niveau avancé en mathématiques Les nombres étaient en usage depuis longtemps en Egypte antique ; des papyrus datant de 2.000 ans av. JC décrivant des problèmes mathématiques furent découverts. Les documents les plus importants sont les fragments Kahun, et les papyrus de Berlin, Moscou et Rhind. Ils présentent, avec des exemples, les bases sur lesquelles les mesures étaient effectuées. Les Egyptiens savaient qu'un triangle dont les côtés mesurent 3, 4 et 5 est un triangle rectangle et exploitèrent cette connaissance (aujourd'hui connue sous le nom de théorème de Pythagore) dans leurs calculs pour les constructions.51
Par ailleurs, ils connaissaient la différence entre les planètes et les étoiles. Ils ajoutèrent des étoiles, parfois difficilement visibles à l'œil nu, à leurs études de l'astronomie.
En raison de leur dépendance vis-à-vis du Nil, les Egyptiens devaient en mesurer le niveau pendant les inondations annuelles. Le souverain assignait la tâche à des responsables de mesurer la hauteur des hauts du fleuve grâce à un "nilomètre".52 Un nilomètre est un puits creusé à proximité du Nil, qui servait dans l'antiquité à mesurer le niveau du fleuve grâce à des repères gravés sur ses parois.
Une technologie du bâtiment pleine de secrets Les mystérieuses pyramides sont les monuments les plus importants de l'Egypte ancienne, attirant des millions de visiteurs aujourd'hui encore. La plus majestueuse est la Grande Pyramide de Gizeh, considérée comme le plus grand édifice de pierre jamais construit. Les historiens et les archéologues, depuis l'époque d'Hérodote, ont avancé des théories sur le mode de construction de la pyramide. D'aucuns d'affirmer que des esclaves furent utilisés en combinaison avec des techniques, comme l'usage de la rampe ou d'une pyramide en terrasse. Voilà ce qui émerge des différentes hypothèses :
- Si cette pyramide avait été bâtie par des esclaves, alors leur nombre aurait dû être de l'ordre de 240.000.
- Si une rampe avait été construite pour bâtir la pyramide, il aurait fallu huit ans pour démanteler cette rampe une fois la pyramide terminée.
Cette théorie est, d'après l'ingénieur civil danois Garde-Hanson, ridicule, car après le démantèlement des immenses blocs seraient restés. Or il n'en existe pas de trace.53
Estimant que Garde-Hanson avait pris en considération des aspects délaissés par d'autres théoriciens, Moustafa Gadalla, dans son ouvrage Historical Deception : The untold story of Ancient Egypt (Tromperie historique : l'histoire non racontée de l'Egypte antique), poursuit ainsi :
Essayez de visualiser ces chiffres étourdissants pendant votre visite de la pyramide : pendant 4.000 ans, des hommes produisant 330 blocs de pierres par jour dans les carrières. Pendant la saison des crues, 4.000 blocs sont transportés chaque jour sur le Nil, transbordés et tirés le long de la rampe jusqu'au plateau de Gizeh, et mis en place à un rythme de 6,67 blocs par minute. Imaginez 6,67 blocs toutes les 60 secondes !"54
- Par ailleurs, il ne faut pas oublier que la surface de chaque pyramide est de 2,2 hectares. Donc quelques 115.000 pierres de revêtement furent nécessaires pour chaque surface. Elles ont été disposées de manière si scrupuleuse qu'une feuille de papier ne pourrait s'insérer dans l'espace entre deux pierres.55
Ces quelques objections indiquent simplement que les secrets des pyramides sont loin d'être résolus, même avec la science et la technologie du 21ème siècle.
Et si on voulait reconstruire les pyramides… En 1978, the Indiana Limestone Institute of America, Inc. - l'une des autorités mondiales en matière de calcaire - conduisit une étude de faisabilité intéressante afin d'apprendre quelle fut la taille de la main d'œuvre et quels types de matériaux auraient été nécessaires pour construire une pyramide similaire à la Grande Pyramide de Gizeh. Les responsables de la société décrivirent les difficultés rencontrées, remarquant qu'en triplant la production moyenne quotidienne, il n'aurait fallu pas moins de 27 ans pour extraire, fabriquer et expédier une telle quantité de calcaire. Sans oublier que ce travail aurait été effectué avec des moyens modernes américains, à savoir des marteaux hydrauliques et des scies à cristal électriques. L'extraction et le transport du calcaire demanderaient des efforts énormes, sans compter les tests en laboratoire et les autres travaux préparatoires nécessaires à la construction de la pyramide.57
Alors comment les Egyptiens ont-ils réussi à construire ces pyramides géantes ? Par quel pouvoir, par quelles machines, par quelles techniques ces terrasses de roche furent-elles mises en place ? Par quels moyens les tombes furent-elles creusées ? Par quel moyen s'éclairaient-ils durant les travaux ? (Aucune trace de suie ne fut découverte sur les murs ou les plafonds à l'intérieur des pyramides et des tombes). Comment les blocs de pierre furent-ils extraits des carrières et comment les différentes faces des blocs furent-elles aplanies ? Comment ces blocs, pesant plusieurs tonnes, furent-ils transportés ? Comment furent-ils assemblés à 1/1.000 de centimètre près ? La liste des questions pourrait s'allonger.
Peuvent-elles trouver des réponses logiques et rationnelles à travers l'idée fausse évolutionniste de l'histoire de l'humanité ? Bien sûr que non !
Au moyen de leur maîtrise de l'art, de la médecine et de la culture, les Egyptiens firent de l'Egypte antique une civilisation géante. Les travaux qu'ils laissèrent, les thérapies médicales qu'ils utilisaient et les connaissances et expériences accumulées en sont les quelques preuves. Des scientifiques affirment même que les travaux des Egyptiens - pour qui la construction des pyramides a dû être excessivement difficile, selon la thèse de l'évolution de l'histoire - étaient en réalité l'œuvre de visiteurs extraterrestres.
Cette dernière idée est, bien évidemment, particulièrement irrationnelle et illogique. Pourtant les évolutionnistes se cachent derrière elle étant donné que toute leur démagogie est incapable de proposer une meilleure explication. D'autant qu'il n'existe pas la moindre preuve de ce qu'ils avancent. Lorsque les évolutionnistes se rendent compte qu'ils ne peuvent pas offrir la moindre explication basée sur le hasard ou le processus de l'évolution, ils sortent immédiatement la carte "des visiteurs de l'espace". Cette idée ridicule émergea lorsqu'ils se rendirent compte que l'ADN dans le noyau cellulaire et la première protéine (fondement de la vie) étaient de loin trop complexes de par leurs structures extraordinaires pour être nés par hasard de substances inanimées. C'est pourquoi les visiteurs de l'espace ont dû apporter le premier organisme vivant sur terre et l'y laisser. Cette théorie est si ridicule qu'elle est révélatrice du désespoir des évolutionnistes.
La civilisation de l'Egypte antique, ainsi que toutes les autres, furent fondées par des hommes pourvus de raison et de volonté. Aujourd'hui, nous nous émerveillons d'objets remontant à 3.000 ans av. JC à propos desquels les scientifiques et experts débattent. Il faut comprendre avant tout qu'une civilisation remontant à 5.000 ans, dont les traces subsistent aujourd'hui encore, fut érigée grâce à une expérience et un savoir accumulés pendant des milliers d'années. En d'autres termes, les racines de cette civilisation remontent encore plus loin. Par conséquent, dans les temps très reculés, il n'existait pas d'hommes primitifs à moitié animal, sans parole, vivant uniquement de la chasse comme le prétendent les défenseurs de l'évolution de l'histoire. Depuis sa création, l'homme dispose des mêmes caractéristiques humaines comme l'intelligence, le sens de la beauté, la compréhension, la conscience et les valeurs morales.
La civilisation sumérienne A propos de leur supposée "marche de l'évolution" de l'histoire de l'humanité, les scientifiques darwinistes ont peu d'arguments sur un autre sujet : l'esprit de l'homme grâce auquel l'humanité a pu construire des universités, des hôpitaux, des usines et des états, composer de la musique, organiser des Jeux Olympiques, voyager dans l'espace, etc. - en somme tout ce qui fait l'homme.
Les évolutionnistes défendent l'idée que les capacités actuelles de l'esprit humain sont le résultat de l'évolution depuis que les hommes ont divergé des chimpanzés, nos prétendus proches cousins. Ils assignent les soi-disant bonds en avant qui eurent lieu dans l'évolution de l'esprit à des changements aléatoires dans le cerveau et à l'amélioration liée à la fabrication d'outils. De tels arguments sont souvent véhiculés dans des documentaires télévisés et dans des articles de journaux et magazines, où il est longuement question d'hommes-singes qui apprirent à fabriquer des couteaux puis des lances de la pierre. Or cette propagande n'est pas valable. Bien qu'ils tentent de présenter leurs scénarios sous un angle scientifique, ils ne reposent en réalité que sur des préjugés darwinistes et donc rien de scientifique. Le cœur de la question est que l'esprit humain ne peut être réduit à de la matière. La remise en cause du matérialisme suffit à saper les affirmations à propos de l'évolution de l'esprit.
Selon les évolutionnistes, l'esprit naquit de l'évolution, mais ils ne peuvent pas étayer le concept de niveau primitif d'intelligence (par des expériences), ni répliquer les conditions de ce soi-disant processus évolutionniste. Bien qu'évolutionniste lui-même, Henry Gee, l'éditeur du magazine Nature, très célèbre pour son contenu évolutionniste, admet ouvertement la nature non scientifique de tels propos :
Par exemple, l'évolution de l'homme est supposée avoir été jalonnée par des progrès dans la posture, la taille du cerveau et la coordination entre la main et l'œil, qui conduisirent à des succès technologiques comme le feu, la fabrication d'outils et l'usage du langage. Mais de tels scénarios sont subjectifs. Leur crédibilité repose non pas sur des tests scientifiques, mais des affirmations et l'autorité de leur présentation.67
En plus d'être non scientifiques, de tels scénarios sont logiquement non valables. Les évolutionnistes soutiennent que grâce à l'intellect issu de l'évolution, l'aptitude à utiliser des outils naquit, grâce à quoi l'intelligence put à son tour se développer. Or un tel développement n'est possible que si l'intelligence humaine est déjà présente. Par conséquent, la question de savoir qui de la technologie ou de l'esprit apparut en premier à travers l'évolution reste sans réponse.
Philip Johnson, l'un des critiques le plus virulent du darwinisme, écrit à ce sujet :
Une théorie qui est le produit d'un esprit ne peut jamais expliquer correctement l'esprit qui a produit la théorie. L'histoire du grand esprit scientifique découvrant la vérité absolue est satisfaisante tant que nous acceptons l'esprit lui-même en tant que fait connu. Une fois que nous tentons d'expliquer l'esprit en tant que produit de ses propres découvertes, nous sommes dans un musée de miroirs sans issue.68
Le fait que les darwinistes ne soient pas capables d'expliquer leur propre esprit humain révèle que leurs positions concernant l'histoire culturelle et sociale de l'homme n'ont pas de valeur. Tous les faits et les découvertes passés en revue jusqu'ici montrent à quel point la théorie des darwinistes sur l'"évolution de l'histoire" est dénuée de sens.
Contrairement à ce que les évolutionnistes avancent, l'histoire de l'humanité abonde en preuves à propos du fait que les peuples anciens possédaient des technologies supérieures et appartenaient à des civilisations bien plus avancées que l'on ne croyait. La civilisation des Sumériens est un autre exemple du stade de développement de l'humanité il y a des milliers d'années.
Les Sumériens : une civilisation avancée La Mésopotamie signifie "entre les rivières" en grec. Cette région est l'une des plus fertiles au monde, et fut le berceau de grandes civilisations.
Des hommes originaires du sud de ces terres - situées dans le Koweït actuel et le nord de l'Arabie Saoudite - se distinguaient par leur langue différente des autres communautés, leur mode de vie urbain, le gouvernement monarchique basé sur une structure légale et leur usage de l'écriture.
Ces hommes appartenaient à la civilisation des Sumériens, qui se développèrent rapidement en fondant de grandes villes-états dès 3.000 ans av. JC et soumirent de grands peuples à leur domination.69
Plus tard, les Sumériens furent vaincus par les Akkadiens et passèrent sous leur joug. Toutefois, en adoptant la culture, la religion, l'art, le droit, la structure étatique et la littérature des Sumériens, les Akkadiens perpétuèrent leur civilisation en Mésopotamie.
Les Sumériens développèrent significativement plusieurs domaines, qu'il s'agisse de la technologie, de l'art, du droit ou de la littérature. Leur économie était très puissante en raison de relations commerciales développées. Le travail du bronze, les véhicules à roue, les bateaux, les statues et les monuments sont les preuves subsistantes de leurs progrès rapides. On sait, par ailleurs, que beaucoup des objets des Sumériens ne survécurent pas au temps. Le tissage et la teinture de la laine - un bien d'exportation majeur pour les villes mésopotamiennes - font partie de leur art disparu.70
La structure sociale des Sumériens était particulièrement bien organisée. L'état était monarchique, avec un roi-prêtre régnant avec l'appui de responsables. Après la récolte, ils inspectaient les champs et en partageaient la production entre le peuple. La bureaucratie représentait la base du système administratif sumérien. Le prêtre de chaque région était responsable des hommes y vivant et devait s'assurer que la nourriture était équitablement distribuée, surtout dans les grandes villes. Le travail mené par les prêtres était soumis à un rapport et archivé.
Dans les sphères sociale, artistique, scientifique et économique, les Sumériens, ayant vécu 5.000 ans avant nous, sont en désaccord total sur le modèle évolutionniste de l'homme, supposé passer d'un stade primitif à un stade développé. La grande civilisation bâtie par les Sumériens était non seulement excessivement en avance pour son temps, mais également en avance considérable comparée à des sociétés contemporaines. Ce niveau de développement culturel ne concorde pas avec les postulats évolutionnistes : des hommes se débarrassant de leurs traits simiesques, de leurs grognements, commençant à se socialiser et à élever des animaux, et encore aux balbutiements de l'agriculture. Il est clair que les êtres humains ont toujours été humains doués d'intelligence, de capacités et de goûts, à toutes les époques de l'histoire. Les images, si souvent véhiculées par les évolutionnistes, d'hommes-singes assis autour d'un feu dans des cavernes où ils passent leur temps à fabriquer des outils rudimentaires en pierre sont entièrement fictives et s'opposent même aux données historiques, archéologiques et scientifiques.
La science sumérienne Les Sumériens avaient leur propre système numérique. Au lieu du système actuel décimal basé sur 10, ils élaborèrent un système mathématique basé sur le nombre 60 (sexagésimal). Leur système subsiste encore de nos jours, dans la division de l'heure en soixante minutes et dans les 360 degrés d'un cercle. C'est pourquoi les Sumériens sont considérés, grâce à leurs premières formules géométriques et algébriques, comme les fondateurs des mathématiques modernes.
Les Sumériens atteignirent par ailleurs un niveau avancé en astronomie et leurs calculs des années, des mois et des jours étaient presque identiques aux nôtres. Le calendrier sumérien, avec une année de douze mois, était également utilisé en Egypte antique, par les Grecs et d'autres. Dans ce calendrier, l'année était divisée en deux saisons - l'été et l'hiver ; l'été commençant à l'équinoxe de printemps et l'hiver à l'équinoxe d'automne.
Les Sumériens étudiaient également les cieux depuis des tours qu'ils appelaient des "ziggourats".71 Ils étaient capables de prédire les éclipses solaires et lunaires. Les découvertes astronomiques étaient enregistrées dans des tableaux avec un grand nombre de constellations d'étoiles. En plus du Soleil et de la Lune, ils s'intéressèrent aux mouvements de Mercure, Vénus, Mars, Jupiter et Saturne. Les calculs établis par les Sumériens il y a 5.000 ans ont été confirmés récemment grâce à des images envoyées par des vaisseaux spatiaux.
Cela s'oppose indéniablement à la théorie de l'évolution de l'histoire. Cette information vieille de 5.000 ans fut redécouverte récemment par des télescopes géants, de superordinateurs et une technologie variée. A la lumière de ces faits, les scientifiques évolutionnistes devraient mettre de côté leurs préjugés et adopter une position concordant avec les faits scientifiques et historiques. La vérité montre que l'idée défendue par les darwinistes est fausse : les civilisations n'ont pas progressé d'un état primitif vers un état plus avancé. Des préoccupations idéologiques sont sous-jacentes à cette volonté d'expliquer l'histoire de l'homme en termes de processus d'évolution. Or, l'approche correcte des scientifiques consiste à tenir compte des faits déterminés par l'expérience, la découverte et l'observation et non par les préoccupations idéologiques.
Les Mayas : une autre civilisation réfutant l'idée de l'évolution de l'histoire Presque toutes les publications évolutionnistes ont une chose en commun : elles consacrent un espace considérable à des scénarios imaginaires à propos des raisons de l'évolution des structures ou des caractéristiques biologiques d'un être vivant. Ce qui est frappant à propos de toutes ces histoires est qu'elles sont présentées comme des faits scientifiques. Pourtant, elles ne sont rien moins que des fables darwinistes. Les évolutionnistes tentent de faire accepter leurs scénarios en leur donnant un ton scientifique alors qu'il n'en est rien.
On tombe ainsi souvent dans la littérature évolutionniste sur l'histoire de créatures simiesques devenant progressivement des hommes primitifs, puis une entité sociale. En dépit de l'absence de preuve corroborant cette théorie, des reconstructions de ces prétendus hommes primitifs représentent l'homme à demi courbé, grognant, vivant dans des grottes avec sa famille ou chassant avec des outils de pierre rudimentaires.
Ces reconstructions sont une invitation à imaginer et à croire. Les évolutionnistes cherchent ainsi à convaincre le public non pas à l'aide de faits scientifiques concrets, mais avec des spéculations fantastiques uniquement basées sur les préjugés de leurs auteurs.
En dépit de leur conscience de la nature erronée de leurs récits, ils n'ont pas de scrupules à conserver ces histoires dans la littérature professionnelle, ni à les présenter sous les traits d'une vérité scientifique. Ces scénarios si fréquemment exposés par les évolutionnistes ne sont que des conjectures de la théorie de l'évolution, parce qu'il n'existe pas de preuve que l'homme descend d'un ancêtre simiesque. De la même manière, rien dans les données archéologiques et historiques ne permet d'affirmer que les sociétés évoluèrent peu à peu de primitives à civilisées. L'homme a toujours été l'homme depuis son apparition. Il érigea des civilisations et des cultures tout au long de l'histoire, comme celle des Mayas qui inspire aujourd'hui encore une grande fascination.
Les sources historiques font référence à un grand personnage vêtu de blanc qui vint à ces communautés en Amérique du Sud. Selon l'information contenue dans les monuments, la croyance en un Dieu Unique se répandit alors rapidement, et des progrès furent faits en art et en science.
Les Mayas : des experts en mathématiques Les Mayas vivaient en Amérique Centrale vers 1.000 ans av. JC, à une distance considérable d'autres civilisations avancées telles que celle de l'Egypte antique, de la Grèce ou de la Mésopotamie. Les Mayas se caractérisent par leur avance dans des domaines de la science comme l'astronomie et les mathématiques et par leur langage écrit complexe.
De par leur connaissance du temps, de l'astronomie et des mathématiques, les Mayas étaient en avance de mille ans sur le monde occidental de l'époque. Leur calcul du cycle annuel de la Terre était beaucoup plus précis qu'aucun autre jusqu'à l'invention de l'ordinateur. Ils utilisaient également le concept mathématique du zéro mille ans avant sa découverte par les mathématiciens européens et étaient de loin en avance sur leurs contemporains quant à l'usage de chiffres et de signes.
Le calendrier maya Le Haab, le calendrier civil des Mayas, composé de 365 jours, est l'un des fruits de leur grande civilisation. En réalité, ils savaient déjà qu'une année dure plus de 365 jours ; leur estimation s'élevait à 365,242036 jours. Dans le calendrier grégorien en usage aujourd'hui, une année consiste en 365,2425 jours.73 La différence est effectivement minime, une nouvelle preuve de l'expertise des Mayas en mathématiques et en astronomie.
Les connaissances en astronomie des Mayas Nous avons hérité trois livres des Mayas, les codex mayas. Ils contiennent toute l'information essentielle à propos de leurs modes de vie et leur savoir astronomique. Des trois livres - le Codex de Madrid, le Codex de Paris et le Codex de Dresde - le dernier souligne particulièrement le degré de connaissance des Mayas en astronomie. Ils avaient un système d'écriture très complexe, dont seulement 30% a pu être déchiffré. Cela suffit néanmoins à comprendre à quel point ils étaient avancés en science.
La page 11 du Codex de Dresde traite de la planète Vénus. Les Mayas avaient calculé que l'année vénusienne durait 583,92 jours et l'avait arrondie à 584 jours. Ils proposèrent même des dessins du cycle de la planète pendant des milliers d'années. Deux autres pages se reportent à la planète Mars, quatre à Jupiter et ses satellites, et huit sont consacrées à la Lune, à Mercure, et à Saturne, retranscrivant les calculs compliqués des orbites de ces planètes autour du Soleil, leurs relations entre elles et leurs relations avec la Terre.
Les Mayas étaient si précis dans leurs calculs astronomiques qu'ils savaient qu'il fallait soustraire un jour à l'orbite vénusienne tous les 6.000 ans. Comment ont-il pu acquérir de telles informations ? C'est encore le sujet de débats entre les astronomes, les astrophysiciens et les archéologues. Aujourd'hui, des calculs aussi complexes sont effectués à l'aide d'ordinateurs. Les scientifiques s'instruisent sur l'espace externe dans des observatoires équipés de toutes sortes d'appareils techniques et électriques. Pourtant les Mayas savaient tout cela il y a des centaines d'années avant l'invention de la technologie moderne. Cela invalide une fois de plus la thèse selon laquelle les sociétés progressent toujours d'un état primitif vers un état avancé. Les sociétés du passé étaient aussi civilisées que celles du présent, et parfois même plus. De nombreuses communautés n'ont pas réussi à accomplir ce que celles du passé ont réussi à faire. En somme, les civilisations parfois avancent, parfois reculent ; c'est pourquoi des civilisations avancées et des civilisations primitives coexistent.
Le réseau de routes de l'ancienne cité maya de Tikal Tikal, l'une des plus anciennes cités mayas, fut fondée au 8ème siècle av. JC. Les fouilles archéologiques dans la cité située en pleine jungle ont permis de découvrir des maisons, des palais, des pyramides, des temples et des points de rassemblement, reliés entre eux par des routes. Des images radar ont montré qu'en plus d'un système d'égouts complet, la cité disposait d'un système d'irrigation. Tikal n'a ni lac ni rivière à proximité, aussi fut-il nécessaire de recourir à dix réservoirs d'eau.
Cinq routes principales mènent à la jungle depuis Tikal. Les archéologues les décrivent comme des routes cérémonielles. Des photographies aériennes montrent que les villes mayas étaient reliées les unes aux autres par un vaste réseau de routes de 300 kilomètres, démonstration du génie des Mayas.
Toutes les routes furent fabriquées à l'aide de roches brisées et couvertes d'une couche légèrement colorée adaptée à l'usure. Ces routes sont parfaitement droites, comme si elles avaient été tracées à la règle. Comment les Mayas furent-ils capables de déterminer la direction durant la construction de ces routes et quels furent les équipements et les outils utilisés ? La pensée évolutionniste ne parvient pas à fournir des réponses rationnelles et logiques. Il est ici question d'une merveille de génie de plusieurs centaines de kilomètres. Il est évident que ces routes sont le fruit de calculs et de mesures précis, réalisés à l'aide de matériels et d'outils adéquats.
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Les engrenages des Mayas L'ATLAS DE LA CREATION Volume 2 Les engrenages des Mayas Les fouilles dans les régions habitées par les Mayas montrent qu'ils utilisaient des appareils à engrenages.
La photographie au verso, prise dans l'importante ville de Copan, en est la preuve. Une civilisation ayant connaissance des systèmes à engrenages devait par conséquent avoir des connaissances en génie mécanique.
Sans une formation en la matière, il vous serait impossible de reproduire un mécanisme similaire à celui de la photographie et encore moins d'assurer son bon fonctionnement.
Pourtant les Mayas réussirent dans ce domaine prouvant par là leur degré de science et qu'ils n'étaient en rien "arriérés", comme le prétendent les évolutionnistes.
Les exemples cités jusqu'ici suffisent à démontrer le niveau de civilisation des communautés passées. La thèse évolutionniste imposée depuis tant d'années est tout simplement nulle, car les sociétés passées ne vivaient pas de manière simple, primitive et arriérée. Des sociétés de différents niveaux de civilisation et de différentes cultures ont existé de tout temps, sans avoir subi de processus d'évolution d'aucune sorte. L'existence de civilisations arriérées il y a mille ans ne signifie pas que l'histoire elle-même a évolué, ni que les sociétés ont progressé d'un stade primitif vers un stade plus avancé. Car en même temps coexistaient des civilisations hautement développées aux connaissances solides en science et technologie. Oui, l'interaction culturelle et le savoir accumulé transmis aux générations ont pu jouer un rôle dans le développement des sociétés.
Mais cela n'est pas l'évolution.
Dieu nous informe que certaines des civilisations passées étaient culturellement très solides :
Ne parcourent-ils pas la terre, pour voir ce qu'il est advenu de ceux qui ont vécu avant eux ? Ils étaient plus forts qu'eux et ont laissé sur terre bien plus de vestiges... (Sourate Gafir, 21)
Ne parcourent-ils donc pas la terre pour voir ce qu'il est advenu de ceux qui étaient avant eux ? Ils étaient plus nombreux qu'eux et bien plus puissants et ils avaient laissé sur terre beaucoup plus de vestiges. Mais ce qu'ils ont acquis ne leur a servi à rien. (Sourate Gafir, 82)
Que de cités, donc, avons-Nous fait périr, parce qu'elles commettaient des tyrannies. Elles sont réduites à des toits écroulés : que de puits désertés ! Que de palais édifiés désertés ! (Sourate al-Hajj, 45)
Ces versets du Coran ont l'appui des découvertes archéologiques. L'examen des données et des sites archéologiques indique que la plupart de ces sociétés avaient un niveau de vie supérieur à de nombreuses communautés actuelles et qu'elles firent des découvertes majeures dans les domaines de la construction, de l'anatomie, des mathématiques et de la médecine. Ce qui remet complètement en question le mythe darwiniste de l'évolution de l'histoire et des sociétés.
L'impasse de l'évolution du langage La théorie de l'évolution de l'histoire de l'humanité rencontre plusieurs problèmes. Le premier a trait à l'origine de la conscience humaine. Un autre concerne le langage qui distingue les êtres humains des autres créatures vivantes.
Lorsque nous parlons, nous sommes capables d'exprimer nos pensées à travers nos paroles et ainsi de nous faire comprendre. Nous sommes cependant peu conscients du fait que le simple fait de parler requiert des mouvements musculaires spécifiques des lèvres, de la gorge et de la langue. Les sons, les syllabes et les mots s'écoulent de notre bouche grâce à la contraction et au relâchement de quelques 100 muscles différents. Les phrases harmonieuses naissent de la juxtaposition appropriée d'éléments grammaticaux tels que le sujet, l'objet et le pronom. Le fait que nous ne fassions rien de plus que "souhaiter" faire usage de cette capacité montre que la parole n'est pas une simple aptitude née de structures biologiques essentielles.
Le langage est un phénomène très complexe qui ne peut s'expliquer en termes de mécanismes imaginaires d'un processus d'évolution. En dépit d'importantes recherches, les évolutionnistes sont incapables de fournir la preuve qu'une aptitude aussi complexe que le langage soit le résultat de l'évolution de sons animaux simples. David Premack de l'Université de Pennsylvanie souligna cet échec :
Le langage humain est un embarras pour la théorie de l'évolution…74
Le célèbre linguiste Derek Bickerton résume les raisons de cet "embarras" :
Le langage a-t-il pu venir directement d'un trait pré-humain ? Non. Ressemble-t-il à des formes de communication animale ? Non… Aucun singe, malgré les entraînements intensifs, n'a encore acquis les rudiments de la syntaxe… Comment les mots sont-ils nés ? Comment la syntaxe est-elle née ? Mais ces questions sont au cœur de l'évolution du langage.75
Toutes les langues sur terre sont complexes. Les évolutionnistes ne peuvent d'ailleurs même pas imaginer comment une telle complexité s'est acquise progressivement. D'après le biologiste évolutionniste Richard Dawkins, toutes les langues, même celles des tribus les plus primitives, sont hautement complexes :
Mon exemple clair est la parole. Personne ne sait comme ça a commencé… Est tout aussi obscure l'origine de la sémantique, des mots et de leurs sens… Les milliers de langues parlées dans le monde sont très complexes. Mes croyances me poussent à croire que cela fut progressif, mais ce n'est pas aussi évident. Certains pensent que le langage est apparu soudainement, plus ou moins inventé par un génie unique en un endroit précis et à un moment précis.76
Deux chercheurs évolutionnistes spécialisés dans le cerveau, W.K. Williams et J. Wakefield de l'Université de l'Etat d'Arizona, disent à ce sujet :
Malgré l'absence de preuve d'étapes intermédiaires de l'évolution linguistique, les alternatives sont difficiles à accepter. Si des caractéristiques spécifiques à des espèces n'ont pas évolué de manière fragmentée, il ne resterait alors que deux explications. Soit le langage a été mis en place par une force encore mystérieuse, peut-être à travers l'intervention divine, ou il est le résultat d'un changement relativement soudain dans le développement des espèces, peut-être lié à une sorte de mutation spontanée et généralisée… mais la nature fortuite d'une telle mutation rend l'explication plutôt suspecte. Comme cela fut souligné (Pinker et Bloom, 1990), la probabilité d'une mutation conduisant à un système aussi complexe et si adapté que le langage frôle le zéro.77
Le professeur de linguistique Noam Chomsky commente la complexité de l'aptitude au langage :
Jusqu'ici je n'ai rien dit sur la production du langage. La raison est qu'il n'y a rien à en dire d'intéressant. En dehors des aspects périphériques, il demeure un vaste mystère.78
Quiconque est libre de préjugés évolutionnistes sait parfaitement quelle est l'origine de la capacité de parole. C'est Dieu Tout Puissant qui l'accorde à l'homme. Dieu inspire le discours aux humains et leur permet de parler, comme le révèle ce verset tiré du Coran :
… Elles diront : "C'est Dieu qui nous a fait parler, Lui qui fait parler toute chose. C'est Lui qui vous a créés une première fois et c'est vers Lui que vous serez retournés." (Sourate Fussilat, 21)
Les évolutionnistes ne peuvent expliquer ni la complexité des structures biologiques qui permettent la parole, ni l'origine de la conscience qui rend le langage possible. Ces deux composantes du langage montrent que la parole fut créée par une intelligence supérieure qui appartient à Dieu Tout Puissant, notre Seigneur.
CONCLUSION Ceux qui défendent que l'histoire et la société évoluèrent, continuent sur leur lancée trompeuse en affirmant que la religion aussi évolua. Cette idée fut avancée au 19ème siècle et était largement défendue par les matérialistes et athées. Or dans la mesure où aucune donnée archéologique ne vient justifier cette thèse, elle reste du domaine de la spéculation.
De même, il n'existe pas de preuves que les premiers hommes pratiquaient des religions tribales primitives et polythéistes ni que la véritable religion - celle révélée à toute l'humanité depuis Adam (psl) et basée sur la foi en un Dieu Unique - n'apparut que plus tard. Certains évolutionnistes tentent de faire passer à tort cette idée pour un fait historique. Au même titre que la théorie de l'évolution biologique de Darwin, la théorie de l'évolution de la religion n'est qu'une supercherie.
Comment est née "l'évolution des religions"? Il y a environ un siècle et demi, alors que L'origine des espèces de Darwin en était encore à sa première édition, le concept d'évolution gagna l'appui des matérialistes et des athées. Certains penseurs de l'époque supposèrent que tout évènement de l'histoire humaine pouvait s'expliquer en termes d'évolution, postulant que tout commença d'abord par une étape basique primitive pour évoluer vers un stade amélioré.
Cette erreur se retrouve dans plusieurs domaines. En économie, le marxisme conjecture qu'une telle avancée est inévitable et que tout le monde finira par adopter le communisme. L'expérience a toutefois montré qu'il ne s'agit là que d'un rêve ne reflétant nullement la vérité.
En psychologie, Sigmund Freud affirma que les êtres humains étaient une espèce hautement évoluée, mais que psychologiquement leurs actions étaient encore motivées par les mêmes pulsions que celles de nos soi-disant ancêtres primitifs. Ce postulat a été scientifiquement réfuté par la recherche psychologique qui souligna que les hypothèses de base du freudisme ne reposaient sur rien de scientifique.
D'autres champs d'études comme la sociologie, l'anthropologie et l'histoire ont été affectés par la théorie de l'évolution, mais le savoir acquis au cours du siècle dernier a montré que cette influence fut contre-productive.
Le point commun de toutes ces théories de l'évolution est l'opposition à la foi en Dieu. C'est précisément la base de l'idée de l'évolution de la religion. Selon Herbert Spencer, un ardent défenseur de cette théorie, les premiers êtres humains n'avaient pas de religion. Les premières religions auraient alors été le culte des morts. D'autres anthropologues évolutionnistes proposent différentes versions tordues. D'aucuns disent que la religion avait sa source dans l'animisme (l'attribution d'un esprit divin à la nature) ; d'autres pensent qu'elle a ses origines dans le totémisme (le culte d'une personne, d'un groupe ou d'un objet symbolique). L'anthropologue E. B. Taylor croit que la religion est passée de l'animisme au culte de l'ancêtre, au polythéisme (la foi en plusieurs dieux) et enfin au monothéisme (la foi en un Seul Dieu).
La théorie fut avancée au 19ème siècle par des anthropologues athées puis entretenue et présentée sous différents traits depuis. Il ne s'agit rien de plus qu'une fable. Les données archéologiques et historiques montrent au contraire que dès les premiers temps il existait une religion monothéiste révélée par Dieu à l'humanité à travers Ses prophètes. Mais en même temps, coexistaient des croyances déviantes superstitieuses.
Aujourd'hui encore, il y a des hommes qui croient que Dieu est le Seul et Unique Dieu et adaptent leurs vies aux enseignements de la religion et il y a des hommes qui adorent des idoles de bois et de pierre, Satan, leurs ancêtres, des esprits, des animaux, le soleil, la lune ou les étoiles.
Pourtant nombre d'entre eux ne sont pas arriérés et vivent même dans un environnement très avancé.
Au cours de l'histoire, il y a eu des hommes pour désobéir aux préceptes de la religion révélée par Dieu et pour éliminer les valeurs morales. Dieu cite les hommes qui voulaient introduire des superstitions dans la vraie religion afin de l'altérer et la détruire :
Malheur, donc, à ceux qui de leurs propres mains composent un livre puis le présentent comme venant de Dieu pour en tirer un vil profit ! Malheur à eux, donc, à cause de ce que leurs mains ont écrit, et malheur à eux à cause de ce qu'ils en profitent ! (Sourate al-Baqarah, 79)
Aussi, au fil du temps, certains de ceux qui avaient cru en l'existence et l'unicité de Dieu et suivi Ses commandements abandonnèrent la religion. C'est ainsi que des croyances et des pratiques erronées apparurent. Contrairement à ce qu'avancent les évolutionnistes, la religion n'a pas subi un processus d'évolution mais de déformation suite à quoi des religions déviantes sont nées.
Déformation de la vraie religion Au 20ème siècle, d'importantes études furent menées sur le front de l'origine des religions, grâce auxquelles il fut reconnu que l'évolution des religions n'avait pas de base scientifique et ne relevait donc que de l'imagination. Les recherches à propos des religions du monde menées par de grands anthropologues tels que Andrew Lang et Wilhelm Schmidt ont montré que les religions n'ont guère évolué, mais ont plutôt été déformées avec le temps. Les résultats des travaux de Schmidt furent publiés en détail dans le périodique Anthropos.
Des études effectuées entre 1900 et 1935 montrent que les affirmations à propos de l'évolution des religions étaient complètement fausses, ce qui conduisit de nombreux anthropologues à abandonner leurs idées évolutionnistes. En dépit de ces faits scientifiques et historiques, des athées radicaux continuèrent à défendre des scénarios pourtant indéfendables.
Les découvertes archéologiques en Egypte et en Mésopotamie La plaine mésopotamienne, non loin de la civilisation de l'Egypte antique, est connue pour être le "berceau des civilisations".
Les fouilles archéologiques ont permis de comprendre les croyances religieuses de ces sociétés. Des inscriptions relatent les activités de nombreuses fausses divinités. Grâce aux nouvelles méthodes d'interprétations des données élaborées par les chercheurs, il fut possible d'expliquer l'information croissante à propos des croyances religieuses passées. Il est, par conséquent, intéressant de voir qu'au-dessus de toutes les fausses divinités, ces civilisations croyaient également en un Dieu Unique. Les données historiques montrent que la vraie religion a toujours existé. Au cours des pages suivantes nous examinerons les civilisations de Mésopotamie, d'Egypte antique, d'Inde, d'Europe ainsi que celles des Aztèques, des Incas et des Mayas afin de prouver qu'elles croyaient toutes en un Dieu et qu'elles reçurent des messagers de la vraie religion. Le premier chercheur à avoir compris que le polythéisme provenait du monothéisme était Stephen Langdon de l'Université d'Oxford. En 1931, il annonça ses découvertes au monde scientifique, mettant en garde sur leur aspect inattendu et contraire aux interprétations évolutionnistes antécédentes. Langdon expliquait ainsi ses découvertes :
… l'histoire de la plus ancienne civilisation humaine est un déclin rapide du monothéisme vers un polythéisme extrême et la foi répandue dans les esprits malins.79
Cinq ans plus tard, Langdon affirmait dans le Scotsman :
Les preuves pointent indéniablement vers un monothéisme originel, les inscriptions et les vestiges littéraires des plus anciens peuples sémitiques indiquent… le monothéisme, et l'origine totémique des religions hébraïques et d'autres religions sémitiques est totalement discréditée.80 Des fouilles à Tell Asmar, le site d'une ville sumérienne datant de 3.000 ans av. JC dévoilèrent des découvertes corroborant les idées de Langdon.
Le directeur des fouilles, Henry Frankfort, donna son rapport officiel :
En plus de leurs résultats tangibles, nos fouilles ont établi un fait nouveau que l'étudiant des religions babyloniennes devra par conséquent prendre en compte. Nous avons obtenu de la matière religieuse complète dans son cadre social.
Nous possédons une masse cohérente de preuves, dérivées en quantité pratiquement égale d'un temple et de maisons habitées par ceux qui vouaient un culte dans ce temple. Nous sommes ainsi capables de déduire des conclusions, auxquelles nous n'aurions pu aboutir si les données avaient été étudiées individuellement.
Par exemple, nous découvrons que les représentations sur les sceaux cylindriques, habituellement liés à divers dieux, peuvent être intégrées dans une image sensée dans laquelle un Dieu Unique adoré dans ce temple forme la figure centrale. Il semble, par conséquent, qu'à cette époque-là, ses différents aspects n'étaient pas considérés comme des divinités à part dans le panthéon suméro-akkadien.81
Les découvertes de Frankfort révèlent des faits très importants à propos de l'origine du polythéisme. La théorie de l'évolution avance que le polythéisme apparut lorsque les hommes commencèrent à adorer les esprits malins représentant les pouvoirs de la nature. Mais ce n'est pas le cas. A travers le temps, les hommes comprirent différemment les divers attributs de Dieu, ce qui conduisit à des déformations dans la foi en un Dieu Unique.
Bien avant la traduction des tablettes sumériennes par Langdon, un chercheur dénommé Friedrich Delitzsch tira des conclusions similaires. Il découvrit des divinités dans le panthéon babylonien toutes échues des caractéristiques diverses de Mardouk, la divinité unique de l'époque. On sait maintenant que la croyance en Mardouk provint de la détérioration graduelle de la croyance en un seul Dieu.
Cette divinité unique, Mardouk, porte plusieurs noms : Ninib ou "le possesseur du pouvoir", Nergal ou "le seigneur de la bataille", Bel ou "le possesseur de la seigneurie", Nebo ou "le seigneur du prophète", Sin ou "l'illuminateur de la nuit", Shamash ou "le seigneur de la justice", et Addu ou "le dieu de la pluie". Il semble qu'au fur et à mesure, les attributs de Mardouk se détachèrent de lui pour être assignés à différentes divinités. De la même manière, de fausses divinités comme le dieu-soleil ou le dieu-lune sortirent de l'imagination des peuples. La foi en Mardouk et ses autres divinités montre que le système religieux se développa à travers la déformation de la foi en Dieu.
On peut également retracer une telle déviation en Egypte antique. Les chercheurs ont découvert que les Egyptiens étaient à l'origine tous monothéistes, mais qu'ils démantelèrent ce système pour se tourner vers le sabéisme et le culte du soleil. M. de Rouge écrit :
Il est incontestablement vrai que les parties fantastiques de la religion égyptienne ne sont pas les résultats récents d'un processus de développement ou d'élimination de ce qui était grossier. On peut démontrer qu'elles sont très anciennes ; et la dernière étape de la religion égyptienne, connue des écrivains grecs et latins, athées ou chrétiens, était de loin la plus grossière et la plus corrompue.82
L'anthropologue Sir Flinders Petrie dit que les superstitions polythéistes sont nées d'une corruption progressive de la foi en une Divinité Unique.
Il ajoute que ce processus de corruption se retrouve aussi bien dans les sociétés passées que présentes :
Il y a dans les religions et les théologies très anciennes différentes classes de dieux. Certaines races, comme les Hindous modernes, se délectent dans une profusion de dieux et petits dieux qui augmentent continuellement. Les autres… ne tentent pas d'adorer de grands dieux, mais se consacrent à une horde d'esprits animistes, démons…
Si la conception d'un Dieu était seulement une évolution d'un tel culte d'esprit, nous devrions trouver que le culte de nombreux dieux précède le culte d'un Seul Dieu… Or nous trouvons le contraire, à savoir que le monothéisme est la première étape retracée dans la théologie…
Chaque fois que nous remontons aux premières étapes du polythéisme, il s'avère résulter de combinaisons du monothéisme…83
Les origines du polythéisme superstitieux en Inde Même si la culture indienne n'est pas aussi vieille que les cultures du Moyen-Orient, elle reste tout de même une des plus anciennes cultures qui ont survécu dans le monde.
Dans le paganisme indien, le nombre de divinités est virtuellement infini. Après une longe étude, Andrew Lang a déterminé que les religions polythéistes apparurent en Inde suite à un processus similaire à celui du Moyen-Orient.
Edward McCrady observa, à propos des croyances religieuses indiennes, que le Rig Veda montre que dans les premiers temps, les divinités étaient simplement considérées comme des manifestations diverses d'un Etre Divin Unique.84 Dans les hymnes de Rig Veda, on peut voir des traces de la destruction de l'idée monothéiste d'un Dieu Unique. Un autre chercheur dans le domaine, Max Müller, s'accorde à dire qu'au début il y avait une foi en un Dieu :
Il y a un monothéisme qui précède le polythéisme du Veda ; et même dans l'invocation de nombreux dieux, le rappel à un Dieu Unique et infini ressort au milieu de la phraséologie idolâtre tout comme le ciel bleu est caché par les nuages qui passent.85
A partir de là, il est évident qu'il n'y eut guère d'évolution des religions, mais que les hommes ajoutèrent des éléments faux à la vraie religion ou qu'ils négligèrent certains commandements et interdictions, ce qui conduisit à la perversion de la foi religieuse.
La contamination des religions dans l'histoire européenne On trouve des traces d'une contamination similaire dans les croyances des sociétés historiques européennes. Dans son livre The religion of Greece in prehistoric times (La religion en Grèce à l'époque préhistorique), Axel W. Persson, un chercheur spécialisé dans le paganisme de la Grèce antique, écrit :
… il s'y développa plus tard un plus grand nombre de figures plus ou moins significatives que nous retrouvons dans les mythes religieux grecs. A mon avis, leur variété croissante dépend à un degré considérable des différents noms d'évocation d'une seule et même divinité à l'origine.86 Les mêmes traces d'altération sont visibles en Italie. Une archéologue du nom d'Irène Rosenzweig, après avoir étudié les Tables d'Eugubine (ou Iguvine) remontant à l'époque étrusque, conclut que "les divinités se distinguent par des adjectifs, qui à leur tour émergent comme des pouvoirs divins indépendants."87
En résumé, toutes les preuves anthropologiques et archéologiques datant du siècle dernier indiquent qu'à travers l'histoire, les sociétés crurent d'abord en un Dieu Unique, mais transformèrent cette croyance avec le passage du temps. Au début, les hommes croyaient en Dieu qui créa tout à partir du néant, qui voit et sait tout et qui est le Seigneur de l'univers. Avec le temps, les titres de notre Seigneur furent à tort considérés comme des divinités séparées et c'est ainsi que les hommes commencèrent à les vénérer. La vraie religion consiste en l'adoration d'un Dieu Unique.
Les religions polythéistes se répandirent suite à la contamination de la vraie religion, que notre Seigneur révéla à l'humanité depuis Adam (pbsl).
La vraie religion révélée par Dieu En observant la culture et les valeurs religieuses de sociétés de différentes régions du monde, on se rend compte qu'elles ont beaucoup de points communs. Bien que ces sociétés n'aient pu partager leur terreau culturel, elles croient en des êtres tels que les anges, Satan et les djinns vivant dans une autre dimension que la dimension humaine. Elles croient en la vie après la mort et que l'homme fut créé de terre. Leur culte contient de nombreux éléments communs. Par exemple, l'arche de Noé est mentionnée dans les écrits sumériens, dans la religion galloise, dans des inscriptions chinoises et dans la religion de l'ancienne Lituanie.
Cela prouve qu'une Divinité unique toute puissante - Dieu, le Seigneur des mondes - révéla la moralité religieuse. A travers le monde, les civilisations reçurent l'enseignement de religions et de l'existence d'une divinité incomparable. Notre Seigneur s'est manifesté à chaque période de l'histoire à travers les serviteurs exaltés choisis de Lui. Grâce à eux, Il révéla la religion qu'Il a choisie pour l'humanité. Dans le Coran, la dernière révélation de Dieu Tout-Puissant, Il annonce "à chaque peuple un guide". (Sourate al-Nahl, 36) Dans d'autres versets, Il rappelle qu'Il envoya un messager à tous les peuples afin de les avertir :
Et Nous ne faisons pas périr de cité avant qu'elle n'ait eu des avertisseurs. Nous ne sommes pas injuste. (Sourate as-Shuaraa, 208-209)
Ces messagers bénis enseignaient toujours aux hommes qu'ils devaient croire en Dieu l'Unique, Le servir Lui Seul et agir dans le bien et éviter le mal. Les êtres humains atteindront le salut en obéissant aux messagers, élus et bénis de Dieu, et aux livres saints qu'ils ont laissés en héritage. La compassion de Dieu aux mondes s'est caractérisée par l'envoi d'un dernier prophète, le Prophète Mohammed (pbsl) et du Coran, le dernier livre divin placé sous la protection éternelle de Dieu Tout-Puissant, guide pour l'humanité.
Ne pas ignorer la réalité de l'intemporalité Les données historiques et archéologiques que nous avons examinées dans ce livre démontrent que les affirmations darwiniennes à propos de l'évolution de l'histoire et des sociétés n'ont pas de sens ni de valeur scientifique. Leur substance dépend uniquement du matérialisme. Comme nous le savons, les matérialistes commettent l'erreur de rejeter la vérité de la création, croyant plutôt que la matière est l'entité absolue qui existe depuis toujours et qui continuera à exister éternellement. En d'autres termes, ils ont divinisé la matière. (Dieu est certainement au-dessus de cela.) Cependant, la science a atteint aujourd'hui le point confirmant que l'univers est né du néant (c'est-à-dire qu'il fut créé), ce qui infirme toutes les théories et philosophies en faveur du matérialisme.
Même si les points de vue matérialistes s'opposent à la science, ils refusent, néanmoins, d'accepter que la matière ne soit pas absolue, mais créée.
S'ils pouvaient se détacher de leurs préjugés dogmatiques un instant, ils verraient la vérité et se libéreraient du sortilège matérialiste. Il suffirait qu'ils mettent de côté leur point de vue, qu'ils se débarrassent de leur bigoterie idéologique et qu'ils gardent un esprit ouvert.
La première chose sur laquelle ils doivent méditer est la nature réelle du concept de temps, car les matérialistes pensent que le temps aussi est absolu. Cette erreur les empêche de voir la vérité. La science moderne a prouvé que le temps est un dérivé de la matière et donc qu'il fut créé du néant. Autrement dit, le temps a un commencement. Au cours du siècle dernier, on comprit que le temps est un concept relatif : il est sensible au changement de perception et n'est certainement pas stable, comme les matérialistes ont pu le croire pendant des siècles.
La vraie nature du concept de temps Ce que nous appelons "temps" est, en réalité, une méthode de comparaison entre un moment et un autre. Si on tape, par exemple, un objet, on entend un son particulier. Si on tape le même objet une nouvelle fois, on entend un autre son. Croyant qu'il y a un intervalle entre les deux sons, l'individu appelle cet intervalle "temps". Pourtant lorsqu'il entend le second son, le premier n'est rien de plus qu'un souvenir dans son esprit, une information dans sa mémoire. Un individu formule sa perception du temps en comparant le moment "présent" avec ce qu'il retient en mémoire. S'il ne procède pas à une comparaison, il n'aura pas de perception du temps.
Le célèbre physicien Julian Barbour définit ainsi le temps :
Le temps n'est rien de plus qu'une mesure des changements de positions d'objets. Une pendule se balance, les aiguilles d'une montre avancent.88 En bref, le temps est le résultat de comparaisons de données stockées dans le cerveau. Si l'homme n'avait pas de mémoire, son cerveau ne pourrait pas faire de telles interprétations et par conséquence n'aurait aucun sens du temps. Quelqu'un dit avoir trente ans, seulement parce qu'il a accumulé l'information relative à ces trente années. Si cet individu n'avait pas de mémoire, il ne pourrait pas avoir idée du passé et se limiterait à vivre "le moment" où il vit.
Notre sens du passé n'est qu'une information de notre mémoire A cause des suggestions externes, nous pensons vivre dans des divisions séparées du temps : le passé, le présent et le futur. Or notre sens du "passé" repose uniquement sur les divers événements enregistrés dans la mémoire. Par exemple, nous pouvons nous souvenir de nos années à l'école primaire et par conséquent percevoir que ces années font partie du passé. En revanche, les événements futurs ne sont pas dans nos mémoires. Par conséquent, nous considérons ces choses dont nous ne savons encore rien comme des événements qui auront lieu dans le futur, mais toujours de notre point de vue. Etant donné que ces événements n'ont pas encore été enregistrés par notre mémoire, nous n'en savons rien.
Si Dieu plaçait les événements futurs dans notre mémoire, le futur deviendrait alors le passé. Si une personne de trente ans se rappelle trente années de souvenirs et d'événements, c'est pourquoi elle dit avoir trente ans. Si les événements futurs de trente à soixante ans étaient insérés dans sa mémoire, alors pour le trentenaire, ses trente années ainsi que les années futures entre trente et soixante ans feraient partie de son passé. Dans ce cas-là, le passé et le futur seraient présents dans sa mémoire et chacun représenterait une expérience claire pour lui.
Parce que Dieu nous fait percevoir les événements comme une série, comme si le temps évoluait du passé vers le futur, Il ne nous informe pas de notre futur. L'avenir ne fait pas partie de notre mémoire, mais tous les hommes passés et futurs sont dans Sa mémoire éternelle. Cela équivaut à observer la vie humaine comme si elle était déjà complètement tracée tel un film. On voit alors sa vie défiler comme des images. On commet l'erreur de croire que les images non encore défilées constituent le futur.
L'histoire mondiale est également un concept relatif Tous ces faits s'appliquent aussi à l'histoire et à la vie sociale. Nous pensons que les sociétés et l'histoire mondiale sont limitées par les concepts de temps et d'espace. Nous divisons ainsi l'histoire en périodes que nous considérons de notre point de vue relatif.
Nous comptons sur nos cinq sens pour survivre. Nous percevons uniquement ce que nous permettent nos sens. Il nous est impossible de sortir des limites imposées par nos sens. Il en va de même pour notre perception du temps et de l'espace. Si notre cerveau ne peut détecter une chose à travers nos cinq sens, nous concluons simplement que cette chose a disparu. Ainsi les événements, les images, les sensations emmagasinés dans notre mémoire continuent à exister tandis que ceux que nous avons oubliés ne sont plus. En d'autres termes, les êtres et les situations qui ne sont pas dans notre mémoire deviennent des événements passés pour nous. Ils sont tout simplement "morts" et inexistants.
Cela est vrai uniquement pour les êtres humains, car ils ont une mémoire limitée. En revanche, la mémoire de Dieu est supérieure à tout. Elle ne connaît pas de limite et est éternelle. Il faut toutefois souligner que l'expression "la mémoire de Dieu" n'est utilisée qu'à des fins explicatives.
Il est absolument impossible de tirer une comparaison ou une similarité entre la mémoire de Dieu et la mémoire de l'homme. Dieu Omniscient est Celui qui a créé tout à partir du néant.
Puisque la mémoire de Dieu est infinie, rien de ce qu'elle contient n'est perdu. Autrement dit, aucun des êtres vivants créés par Dieu ne disparaît.
Aucune fleur ne se fane, aucune eau ne se tarit, aucune ère ne s'achève et aucune nourriture n'est entièrement consommée. Sous sa forme originelle, tel un nuage de poussière, est l'univers aux yeux de Dieu. Chaque moment de l'histoire perdure pour Lui. Les pierres de Stonehenge sont mises en place, les pyramides égyptiennes se construisent, les Sumériens étudient les étoiles, les peintures rupestres de Lascaux se dessinent, les hommes vivent à Catal Huyuk et la Seconde Guerre Mondiale fait rage. De la même manière, les sociétés à venir existent maintenant aux yeux de Dieu, alors même qu'elles sont en train de construire leurs civilisations.
L'éternité a commencé pour un être ou pour un événement dès lors que le temps fut créé. Lorsqu'une fleur est créée, elle n'est pas destinée à disparaître en réalité. Le fait qu'elle cesse de faire partie de nos sensations et qu'elle s'efface de notre mémoire ne signifie pas qu'elle a disparu ni qu'elle est morte. Son état auprès de Dieu est ce qui importe. Tous les états de cet être, depuis sa création, sa vie et sa mort existent dans la mémoire de Dieu.
Réflexion honnête Toute cette science est de la plus grande importance pour l'humanité. Il ne s'agit pas de philosophie ni d'école de pensées, mais de résultats scientifiques impossibles à nier. Très probablement, de nombreux lecteurs réfléchissent aux faits concernant l'intemporalité et la vraie nature du temps pour la première fois de leurs vies.
Il faut garder à l'esprit ce que Dieu dit dans le Coran : "seuls ceux qui se tournent sincèrement vers Dieu" (Sourate Qaf, 8) sont vigilants.
Autrement dit, seuls ceux qui cherchent réellement la guidance de Dieu et s'efforcent d'apprécier Son infini pouvoir et Sa grandeur prendront en considération ces explications pour en saisir pleinement le sens.
Un individu peut être sous l'influence du matérialisme toute sa vie, ce qui l'empêche de réfléchir à tous ces faits avec un esprit ouvert. Cela ne signifie pourtant pas qu'il doit continuer à vivre dans l'erreur. Quiconque voit la vérité ne peut plus retourner vers l'erreur. Il doit écouter et obéir à la voix morale de sa conscience. Dans le Coran, Dieu préconise d'éviter d'être le type d'individu qui voit la vérité grâce à sa conscience mais la fuit :
Ils les nièrent injustement et orgueilleusement, tandis qu'en eux-mêmes ils y croyaient avec certitude. Regarde donc ce qu'il est advenu des corrupteurs. (Sourate an-Naml, 14)
Ceux qui voient la vérité et la reconnaissent, si Dieu le veut, atteindront le salut dans ce monde et dans l'au-delà :
Tandis que celui qui vient avec la vérité et celui qui la confirme, ceux-là sont les pieux. (Sourate az-Zumar, 33)
REFUTATION DU DARWINISME AVANT-PROPOS Celui qui veut savoir comment les êtres vivants, ainsi que lui-même, sont apparus, rencontrera deux explications différentes. La première est l'idée que tous les êtres vivants ont été créés par Dieu Tout-Puissant. La seconde explication est la théorie de l'évolution qui affirme que les êtres vivants sont le produit de coïncidences et de processus naturels.
Depuis maintenant un siècle et demi, la théorie de l'évolution a reçu un fort soutien de la communauté scientifique. L'approche de la biologie se fait en termes de concepts évolutionnistes. C'est pourquoi, entre les deux explications, création ou évolution, la majorité des gens supposent que l'explication évolutionniste est scientifique. Par conséquent, ils croient que l'évolution est une théorie qui s'appuie sur les découvertes de la science alors que la création serait une croyance qui se fonde sur la foi. En réalité, les découvertes de la science ne soutiennent pas la théorie de l'évolution. Les découvertes de ces deux dernières décennies en particulier contredisent clairement les hypothèses essentielles de cette théorie.
Plusieurs branches de la science, comme la paléontologie, la biochimie, la génétique des populations, la biologie moléculaire, l'anatomie comparative et la biophysique, montrent que les processus naturels et les coïncidences ne peuvent expliquer la vie, comme le suggère la théorie de l'évolution. Par ailleurs, toutes les formes de vie ont été créées en toute perfection.
Dans ce livre, nous analyserons la crise scientifique que traverse la théorie de l'évolution. Ce travail ne s'appuie que sur les découvertes scientifiques. Ceux qui soutiennent la théorie de l'évolution au détriment de la vérité scientifique devraient faire face à ces découvertes et réfléchir aux hypothèses qu'ils défendent. Refuser de le faire signifie accepter ouvertement que leur adhésion à la théorie de l'évolution est dogmatique plutôt que scientifique.
RESUME HISTORIQUE Bien que ses racines remontent à la Grèce antique, la théorie de l'évolution n'attire l'attention du monde scientifique qu'au 19 ème siècle. Le point de vue le plus réfléchi sur l'évolution fut exprimé par le biologiste français Jean-Baptiste Lamarck, dans son ouvrage Philosophie zoologique (1809). Lamarck pensait que tout ce qui vivait était doté d'une force vitale qui le conduirait à évoluer vers une plus grande complexité. Il pensait également que les organismes pouvaient transmettre à leur progéniture des traits acquis de leur vivant. Lamarck suggérait, par exemple, que le long cou de la girafe avait évolué lorsqu'un ancêtre au petit cou avait commencé à manger les feuilles des arbres plutôt que de brouter l'herbe.
Ce modèle évolutionnaire de Lamarck fut invalidé par la découverte des lois de l'héritage génétique. Au milieu du 20ème siècle, la découverte de la structure de l'ADN révéla que le noyau des cellules des organismes vivants possède une information génétique très particulière. Cette information ne peut être altérée par les "traits acquis". En d'autres termes, même si une girafe arrivait à allonger son cou de quelques centimètres en essayant d'atteindre les branches hautes, lors de son existence, ce trait ne serait pas transmis à sa progéniture. Bref, le point de vue lamarckien fut tout simplement réfuté par les découvertes scientifiques et disparut de l'histoire comme une hypothèse erronée.
Cependant, la théorie de l'évolution formulée par un autre naturaliste qui vécut quelques générations après Lamarck s'avéra être plus influente. Ce naturaliste était Charles Robert Darwin, et sa théorie est le "darwinisme".
La naissance du darwinisme Charles Darwin s'est porté volontaire pour naviguer à bord du HMS Beagle vers la fin de l'année 1831 pour un voyage officiel de cinq ans autour du monde. Le jeune Darwin fut fortement influencé par la diversité des espèces qu'il observa, particulièrement par les fringillidés (une espèce d'oiseau) des îles Galapagos. Darwin pensait que les différences observées sur les becs de ces oiseaux résultaient de leur adaptation à leurs environnements différents.
Après ce voyage, Darwin commença à visiter des foires aux animaux en Angleterre. Il constata que les éleveurs produisaient de nouvelles races de vaches en croisant des animaux aux caractéristiques différentes. Cette expérience, associée aux observations des espèces de fringillidés qu'il fit aux îles Galapagos, contribua à la formulation de sa théorie. En 1859, il publia ses conclusions dans son livre L'origine des espèces. Dans son livre, il postula que toutes les espèces descendent d'un ancêtre commun, et qu'elles ont évolué les unes des autres au fil du temps par de variations légères.
Ce qui distinguait la théorie de Darwin de celle de Lamarck était l'accent mis sur la "sélection naturelle". Pour Darwin, il existait une lutte pour la survie dans la nature et la sélection naturelle c'est la survie des espèces les plus fortes ou de celles qui s'adaptent le mieux à leur environnement. Darwin emprunta le raisonnement suivant :
Au sein d'une espèce particulière, il existe des variations naturelles et accidentelles. Par exemple, certaines vaches sont plus grosses que d'autres, tandis que d'autres ont des couleurs plus sombres. La sélection naturelle privilégie les caractéristiques favorables. Ainsi, le processus de la sélection naturelle provoque une augmentation des bons gènes au sein d'une population, ce qui permet une meilleure adaptation des caractéristiques de cette population aux conditions locales. Au fil du temps, ces changements peuvent être suffisamment importants pour donner naissance à une nouvelle espèce.
Cependant, cette "théorie de l'évolution par la sélection naturelle" fit naître des doutes depuis le début :
1 - Quelles étaient les "variations naturelles et accidentelles" auxquelles faisait référence Darwin ? Il est vrai que certaines vaches étaient plus grosses que d'autres, que certaines avaient des couleurs plus foncées, mais comment ces variations peuvent-elles expliquer la diversité des espèces végétales et animales ?
2 - Darwin affirma que "les êtres vivants évoluèrent graduellement". Dans ce cas, des millions de "formes transitionnelles" auraient dû exister.
Pourtant aucune trace de ces créatures théoriques n'a été retrouvée dans les archives fossiles. Darwin réfléchit très longuement à ce problème et conclut finalement que "des recherches futures pourraient produire ces fossiles".
3 - Comment la sélection naturelle pourrait-elle expliquer les organes complexes tels que les yeux, les oreilles ou les ailes ? Comment est-il possible de soutenir que ces organes aient évolué graduellement, en gardant à l'esprit qu'ils ne pourraient fonctionner s'il manquait la moindre partie.
4 - Avant de réfléchir à ces questions, tenez compte de la chose suivante : comment le premier organisme, le prétendu ancêtre de toutes les espèces selon Darwin, est-il apparu ? Sachant que des processus naturels ne peuvent donner la vie à ce qui était initialement inanimé, comment Darwin pourrait-il expliquer l'émergence de la première forme de vie ?
Darwin était, sans aucun doute, conscient de certaines de ces questions, comme nous pouvons le constater dans le chapitre "Difficultés de la théorie". Cependant, les réponses qu'il fournit n'avaient aucune validité scientifique. H.S. Lipson, un physicien britannique, fait les commentaires suivants concernant ces "difficultés" :
En lisant L'origine des espèces, j'ai trouvé que Darwin était beaucoup moins sûr de lui-même qu'on ne le faisait souvent croire ; le chapitre intitulé "Difficultés de la théorie" par exemple, montre un important manque de confiance en soi. En tant que physicien, j'ai été particulièrement intrigué par ses commentaires sur la manière dont l'œil serait apparu.1
Darwin plaça tous ses espoirs dans des recherches scientifiques plus approfondies pour dissiper les "difficultés de la théorie". Mais contrairement à ses attentes, de nombreuses découvertes scientifiques récentes ont tout simplement accru ces difficultés.
Le problème de l'origine de la vie Dans son livre, Darwin n'a jamais mentionné l'origine de la vie. La compréhension obsolète de la science à son époque reposait sur l'hypothèse que les êtres vivants avaient des structures très simples. Depuis l'époque médiévale, la théorie de la génération spontanée, selon laquelle la matière inanimée pouvait s'assembler pour former des organismes vivants, était largement admise. On croyait que les insectes naissaient des restes de nourriture. On allait même jusqu'à penser que les souris naissaient à partir du blé. De curieuses expériences étaient menées pour prouver la validité de cette théorie. Du blé était placé sur un vêtement sale, et l'on pensait qu'une souris allait en sortir le moment venu.
De même, le fait que des vers apparaissent dans la viande était considéré comme la preuve de l'existence de la génération spontanée. Cependant, on ne réalisa que plus tard que les vers n'apparaissent pas dans la viande spontanément, mais qu'ils étaient transportés par des mouches sous forme de larves, invisibles à l'œil nu.
Même à l'époque où L'origine des espèces de Darwin a été publiée, la croyance que les bactéries apparaissaient à partir de la matière inanimée était très répandue.
Cependant, cinq ans après la publication du livre de Darwin, Louis Pasteur fit connaître les résultats de ses longues recherches et expériences, qui réfutaient l'idée de la génération spontanée, un des fondements de la théorie de Darwin. Lors de son discours triomphal à la Sorbonne en 1864, Pasteur dit : "La doctrine de la génération spontanée ne se relèvera jamais de ce coup fatal porté par cette simple expérience."2
Les partisans de la théorie de l'évolution ont pendant longtemps refusé d'accepter les découvertes de Pasteur. Mais au fur et à mesure que les progrès de la science révélaient la complexité de la structure cellulaire, l'idée que la vie pouvait apparaître de façon accidentelle se retrouva dans une plus grande impasse. Nous aborderons dans ce livre ce sujet en détail.
Le problème de la génétique Un autre sujet qui posait problème à la théorie de Darwin était l'hérédité. A l'époque où Darwin développa sa théorie, la transmission des caractéristiques des êtres vivants aux générations suivantes, ou comment se transmettait l'hérédité, étaient encore incompris. C'est pourquoi la croyance naïve que l'hérédité était transmise par le sang était communément admise.
De vagues croyances sur l'hérédité poussèrent Darwin à fonder sa théorie sur des bases complètement erronées. Darwin supposait que la sélection naturelle était le "mécanisme de l'évolution". Mais une autre question restait sans réponse : comment ces "caractères utiles" étaient-ils sélectionnés et transmis d'une génération à l'autre ? A ce stade, Darwin adoptait la théorie lamarckienne de "l'hérédité des caractères acquis".
Dans son livre The Great Evolution Mystery (Le grand mystère de l'évolution), Gordon R. Taylor, un chercheur, partisan de la théorie de l'évolution, suggère l'idée que Darwin fut fortement influencé par Lamarck :
Le lamarckisme... est connu pour l'hérédité des caractères acquis... Darwin était en fait lui-même enclin à croire à un tel mécanisme d'hérédité et il citait le cas d'un homme qui avait perdu ses doigts et qui donna naissance à des fils sans doigts... [Darwin] n'avait pas, disait-il, bénéficié d'une seule idée de Lamarck. C'était doublement ironique, car Darwin a souvent joué avec l'idée de l'hérédité des caractères acquis et, si c'est tellement épouvantable, c'est Darwin qui devrait être dénigré plutôt que Lamarck... Dans l'édition de 1859 de son ouvrage, Darwin fait référence à des "changements des conditions externes" qui seraient à l'origine de variations mais ensuite ces conditions sont décrites comme étant des variations directrices et coopérant avec la sélection naturelle pour la diriger... Chaque année il attribuait de plus en plus de choses à l'agence de l'utilisation ou de l'abandon... En 1868, quand il publia Varieties of Animals and Plants under Domestication (Variation des animaux et des plantes domestiques) il donna toute une série d'exemples de l'héritage lamarckien supposé : comme un homme ayant perdu une partie de son petit doigt et dont tous les fils étaient nés avec des petits doigts déformés, et des garçons nés avec des prépuces plus courts suite à des générations de circoncision.3
Cependant, la thèse de Lamarck, comme nous l'avons vu plus haut, fut réfutée par les lois de l'héritage génétique découvertes par le botaniste et moine autrichien, Gregor Mendel. Le concept de "caractères utiles" était ainsi laissé à l'abandon. Les lois de la génétique montrèrent que les traits acquis ne sont pas transmis, et que l'héritage génétique se transmet selon certaines lois immuables. Ces lois étayaient l'idée que les espèces restaient inchangées. Quel que soit le nombre de fois où les vaches que Darwin vit dans les fermes anglaises se reproduisaient, l'espèce elle-même ne changerait jamais, les vaches resteront toujours des vaches.
Gregor Mendel fit connaître, dans un article scientifique publié en 1865, les lois de l'héritage génétique qu'il découvrit après de longues expériences et observations. Mais cet article n'attira l'attention du monde scientifique que vers la fin du siècle. Au début du 20ème siècle, la réalité de ces lois était admise par toute la communauté scientifique. Ce fut une véritable impasse pour la théorie de Darwin, qui essayait de fonder le concept des "caractères utiles" sur Lamarck.
A ce stade, nous devons corriger un malentendu général : Mendel ne s'opposa pas seulement au modèle d'évolution de Lamarck mais également à celui de Darwin. Comme l'expose clairement l'article intitulé "L'opposition de Mendel à l'évolution et à Darwin", publié dans le Journal of Heredity, "il [Mendel] connaissait L'origine des espèces... et était opposé à la théorie de Darwin ; Darwin tentait de justifier l'origine à travers des modifications par la sélection naturelle, Mendel défendait la doctrine orthodoxe de la spécificité de la création".4
Les lois découvertes par Mendel placèrent le darwinisme dans une situation très difficile. C'est la raison pour laquelle les scientifiques partisans du darwinisme essayèrent de développer un autre modèle d'évolution dans le premier quart du 20ème siècle. C'est ainsi que naquit le "néo-darwinisme".
10
Les efforts du néo-darwinisme L'ATLAS DE LA CREATION Volume 2 Les efforts du néo-darwinisme Un groupe de scientifiques déterminé à réconcilier le darwinisme avec la génétique, d'une façon ou d'une autre, s'est réuni à une rencontre organisée par la Société Géologique d'Amérique en 1941. Après de longues discussions, ils se mirent d'accord pour proposer une nouvelle interprétation du darwinisme. Quelques années plus tard, des spécialistes mirent au point une synthèse de leur domaine dans une théorie de l'évolution révisée.
Les scientifiques qui participèrent à l'établissement de la nouvelle théorie comprenaient les généticiens G. Ledyard Stebbins et Theodosius Dobzhansky, les zoologistes Ernst Mayr et Julian Huxley, les paléontologues George Gaylord Simpson et Glenn L. Jepsen, et les généticiens mathématiques Sir Ronald A. Fisher et Sewall Wright.5
Pour aller à l'encontre de la "stabilité génétique" (homéostasie génétique), ce groupe de scientifiques a employé le concept de "mutation", qui avait été proposé par le botaniste néerlandais Hugo de Vries au début du 20 ème siècle. Les mutations étaient des défauts qui survenaient, pour des raisons inconnues, lors du mécanisme de succession chez les êtres vivants. Les organismes subissant des mutations développaient des structures inhabituelles, qui s'écartaient de l'information génétique qu'ils héritaient de leurs parents. Le concept de "mutation aléatoire" était la réponse supposée à la question de l'origine des variations bénéfiques à l'origine de l'évolution des organismes vivants selon la théorie de Darwin - un phénomène que Darwin lui-même était incapable d'expliquer, mais qu'il essayait simplement d'esquiver en se référant à Lamarck. Le groupe de la Société Géologique d'Amérique intitula cette nouvelle théorie, qui fut formulée en ajoutant le concept de mutation à la thèse de la sélection naturelle de Darwin, la "théorie de l'évolution synthétique" ou la "synthèse moderne." En peu de temps, cette théorie devint le "néo-darwinisme" et ses adeptes furent appelés les "néo-darwinistes."
Mais il existait un sérieux problème : il était vrai que les mutations changeaient les données génétiques des organismes vivants, mais elles se produisaient toujours au détriment de l'être vivant concerné. Toutes les mutations observées aboutissaient à des individus défigurés, faibles ou malades et quelques fois à la mort de l'organisme. Or, pour trouver des exemples de "mutations bénéfiques" qui amélioreraient les données génétiques des organismes vivants, les néo-darwinistes menèrent de nombreuses expériences et observations. Pendant des décennies, ils menèrent des expériences de mutations sur des mouches des fruits et différentes autres espèces. Mais aucune de ces expériences n'a montré de mutation ayant amélioré les données génétiques d'un être vivant.
Aujourd'hui le darwinisme est toujours dans une grande impasse concernant la question des mutations. Bien que la théorie de la sélection naturelle considère les mutations comme l'unique source de "changements bénéfiques", aucune mutation observée de quelque type n'a été d'un quelconque bénéfice (qui améliore l'information génétique). Dans le chapitre suivant, nous examinerons cette question dans le détail.
Une autre impasse pour les néo-darwinistes vient des archives fossiles. Même à l'époque de Darwin, les fossiles représentaient un obstacle majeur pour la théorie. Tandis que Darwin lui-même acceptait l'absence de fossiles "d'espèces intermédiaires", il prédisait également que des recherches futures apporteraient les preuves de ces formes transitionnelles manquantes. Cependant, malgré tous les efforts des paléontologues, les archives fossiles restèrent un sérieux obstacle à la théorie. Un par un, des concepts tels que les "organes rudimentaires", "la récapitulation embryologique" et "l'homologie" ont perdu toute signification à la lumière des nouvelles découvertes scientifiques. Toutes ces questions sont traitées en profondeur dans les chapitres suivants du livre.
Une théorie en crise Nous venons de revoir sous une forme résumée l'impasse dans laquelle se trouve le darwinisme depuis le premier jour où il fut proposé. Nous allons maintenant analyser les proportions énormes de cette impasse. Notre intention est de montrer dans ce livre que la théorie de l'évolution n'est pas une vérité scientifique indiscutable, comme beaucoup de personnes le pensent ou essaient de l'imposer aux autres. Bien au contraire, des contradictions flagrantes apparaissent lorsque la théorie de l'évolution est mise à l'épreuve des découvertes scientifiques dans des domaines aussi divers que la génétique des populations, l'anatomie comparative, la paléontologie, la biologie moléculaire et la biochimie. Bref, l'évolution est une théorie en "crise".
C'est la description faite par le professeur Michael Denton, un biochimiste australien, célèbre critique du darwinisme. Dans son livre Evolution : une théorie en crise (1985), Denton examine la théorie à la lumière de différentes branches de la science et conclut que la théorie de la sélection naturelle est bien loin de fournir une explication à la vie sur terre.6 L'intention de Denton n'était pas de montrer l'exactitude d'une autre thèse, mais seulement de mettre le darwinisme à l'épreuve des faits scientifiques. Au cours des deux dernières décennies, d'autres scientifiques avaient publié d'importants travaux qui remettaient en question la validité de la théorie de l'évolution.
Dans ce livre, nous examinerons cette crise. Peu importe la quantité de preuves concrètes qui seront avancées, certains lecteurs pourraient ne pas vouloir abandonner leur posture et continuer à adhérer à la théorie de l'évolution. Cependant, la lecture de ce livre leur sera malgré tout utile car elle les aidera à voir la réalité de la théorie à la lumière des découvertes scientifiques.
LES MECANISMES DU DARWINISME Selon la théorie de l'évolution, les êtres vivants sont apparus par accident et se sont développés à la suite de coïncidences. Voilà 3,8 milliards d'années environ, alors qu'il n'existait sur terre aucun organisme vivant, les premiers organismes unicellulaires simples (les procaryotes)
apparurent. Au fil du temps, des cellules plus complexes (les eucaryotes) et des organismes multicellulaires prirent naissance. En d'autres termes, selon le darwinisme, les forces de la nature créèrent des modèles complexes et parfaits à partir d'éléments inanimés.
En évaluant cette affirmation, nous devons d'abord vérifier si de telles forces existent réellement dans la nature. Plus précisément, existe-t-il réellement des mécanismes naturels qui permettent l'évolution selon le scénario darwinien ?
Le modèle néo-darwinien, que nous considérerons comme le courant dominant actuel de la théorie de l'évolution, prétend que la vie a évolué grâce à deux mécanismes naturels, la sélection naturelle et la mutation. La théorie affirme principalement que la sélection naturelle et la mutation sont deux mécanismes complémentaires. Les mutations aléatoires dans les structures génétiques des êtres vivants sont à l'origine des modifications évolutionnaires. Ainsi, les êtres vivants évoluent grâce aux caractéristiques apportées par les mutations et choisies par le mécanisme de la sélection naturelle. Cependant, en observant de plus près cette théorie, nous découvrons qu'il n'existe aucun mécanisme évolutionnaire de ce type.
Ni la sélection naturelle, ni les mutations ne peuvent faire évoluer des espèces en d'autres, et prétendre qu'ils en sont capables est sans fondement.
La sélection naturelle Le concept de la sélection naturelle était le fondement du darwinisme. Cette affirmation est même mise en évidence dans le titre du livre dans lequel Darwin expose sa théorie : L'origine des espèces, au moyen de la sélection naturelle...
La sélection naturelle se fonde sur l'hypothèse que dans la nature il existe une lutte permanente pour la survie. Les plus forts, ceux qui s'adaptent aux conditions naturelles, arrivent à survivre. Par exemple, pour une horde de cerfs menacée par des prédateurs, ceux qui sont les plus rapides parviendront à survivre. La horde de cerfs ne sera composée en fin de compte que des bêtes les plus rapides.
Cependant, quel que soit le temps que prendra ce processus, il ne transformera pas ces cerfs en une autre espèce. Les plus faibles sont éliminés, les plus forts survivent, mais comme leurs données génétiques ne subissent aucune altération, aucune transformation de l'espèce ne se produit. Bien que le processus de sélection se poursuive, les cerfs continueront à exister en tant que cerfs.
L'exemple du cerf est valable pour toutes les espèces. Quelle que soit la population concernée, la sélection naturelle n'éliminera que les plus faibles ou ceux qui sont incapables de s'adapter aux conditions naturelles de leur habitat. Cela ne produit pas de nouvelles espèces, de nouvelles informations génétiques ou de nouveaux organes. Ce qui signifie que les espèces ne peuvent pas évoluer. Darwin aussi acceptait ce fait, déclarant que "la sélection naturelle ne peut rien jusqu'à ce qu'il se presente des différences ou des variations individuelles favorables."7 C'est ce qui a poussé le néo-darwinisme à ajouter au concept de sélection naturelle, le mécanisme de la mutation comme facteur d'altération de l'information génétique.
Avant d'aborder les mutations, nous devons examiner plus en avant le concept de sélection naturelle afin de voir les contradictions qui lui sont inhérentes.
La lutte pour la survie L'hypothèse essentielle de la théorie de la sélection naturelle prétend que dans la nature il existe une lutte féroce pour la survie, chaque espèce vivante ne se souciant que d'elle-même. A l'époque où Darwin proposait cette théorie, les idées de Thomas Malthus, l'économiste britannique classique, l'avaient fortement influencé. Malthus considérait que les êtres vivants luttaient systématiquement pour leur survie. Il fondait ses idées sur le fait que la population et les besoins en nourriture augmentaient de façon géométrique alors que les ressources en nourriture n'augmentaient que de manière arithmétique. Selon lui, la taille de la population est inévitablement limitée par des facteurs environnementaux comme la faim et la maladie. Darwin devait adapter cette approche de la lutte féroce pour la survie des êtres humains à la nature toute entière, affirmant que la "sélection naturelle" est la conséquence de cette lutte.
Cependant, de plus amples recherches révélèrent qu'il n'existait dans la nature aucune lutte pour la survie comme Darwin l'avait postulé. Suite à de vastes recherches sur des groupes d'animaux dans les années soixante et soixante-dix, V.C. Wynne-Edwards, un zoologiste britannique, parvint à la conclusion que les êtres vivants maintiennent les équilibres de leur population de telle manière qu'ils évitent toute compétition pour la nourriture.
Les groupes d'animaux géraient simplement leur population en fonction des ressources en nourriture. La régulation de la population ne se faisait pas par l'élimination du plus faible en raison des épidémies ou de la famine, mais par des mécanismes de contrôle instinctifs. En d'autres termes, les animaux parvenaient à limiter leur nombre non pas par une compétition féroce, comme le suggérait Darwin, mais en limitant leur reproduction.8 Même les plantes ont montré des exemples de régulation de la population, ce qui a invalidé la thèse de Darwin de la sélection au moyen de la compétition. Les observations du botaniste A.D. Bradshaw ont montré qu'au cours de la reproduction, les plantes agissaient selon la "densité" de la végétation, et limitaient leur reproduction si la région était très fournie en plantes.9 Par ailleurs, des exemples de sacrifice observés chez des insectes tels que les fourmis et les abeilles montrent un modèle totalement opposé à la thèse darwiniste de la lutte pour la survie.
Ces dernières années, la recherche a révélé qu'il existait de l'abnégation même chez les bactéries. Ces êtres vivants sans cerveau ni système nerveux, totalement dépourvus de la moindre capacité de réfléchir, se suicident pour sauver d'autres bactéries lorsqu'elles sont envahies par des virus.10
Ces exemples réfutent très certainement l'hypothèse fondamentale que la sélection naturelle serait une lutte totale pour la survie. Il est vrai qu'il existe de la compétition dans la nature, mais il existe incontestablement des modèles d'abnégation et de solidarité.
Des observations et des experiences En dehors des faiblesses sur le plan théorique déjà citées, la théorie de l'évolution par la sélection naturelle fait face à une impasse fondamentale lorsqu'elle est confrontée aux découvertes scientifiques. La valeur scientifique d'une théorie doit être évaluée selon ses résultats positifs ou négatifs lors d'expériences et d'observations. L'évolution par la sélection naturelle échoue dans les deux cas.
Depuis l'époque de Darwin, il n'existe pas seul début de preuve à présenter pour montrer que la sélection naturelle fait évoluer les êtres vivants.
Colin Patterson, le paléontologue en chef du Musée Britannique d'Histoire Naturelle à Londres, célèbre évolutionniste, souligne que personne n'a jamais pu constater que la sélection naturelle avait la capacité de permettre aux choses d'évoluer :
Personne n'a jamais pu montrer une espèce qui serait le produit de la sélection naturelle. Personne n'en a jamais vu et la plupart des arguments habituels du néo-darwinisme tournent autour de cela.11
Pierre-Paul Grassé, un célèbre zoologiste français, également critique du darwinisme, tient dans son livre L'évolution du vivant, au chapitre "L'évolution et la sélection naturelle", les propos suivants :
"L'évolution en action" de J. Huxley et d'autres biologistes est tout simplement l'étude de faits démographiques, de fluctuations locales de génotypes et de distributions géographiques. Souvent, les espèces concernées sont restées quasiment identiques pendant des centaines de siècles !
Une fluctuation qui se produit en raison de circonstances, après modification du génome, ne signifie pas qu'il s'agit de l'évolution. Nous en avons des preuves tangibles chez plusieurs espèces panchroniques [qui sont des espèces de fossiles vivants restés identiques pendant des millions d'années].12
Un examen attentif de quelques "exemples de sélection naturelle" présentés par les biologistes partisans de la théorie de l'évolution révèle en réalité qu'ils n'apportent aucune preuve de la thèse de l'évolution.
La véritable histoire du mélanisme industriel Lorsque les sources évolutionnistes sont examinées, le cas des phalènes en Angleterre, pendant la révolution industrielle, est systématiquement cité comme l'exemple de l'évolution par la sélection naturelle. Cet exemple est mis en valeur, dans les manuels scolaires, les magazines et même les sources universitaires, comme étant le cas le plus concret de l'évolution à être observé alors qu'en réalité, il n'en est rien.
Rappelons d'abord ce qui est affirmé. Selon ce récit, vers le début de la révolution industrielle en Angleterre, la couleur de l'écorce des arbres dans les environs de Manchester était pâle. En raison de cela, les phalènes aux couleurs foncées qui se posaient sur ces arbres étaient facilement remarqués par les oiseaux qui s'en nourrissaient, et elles avaient donc très peu de probabilité de survivre. 50 ans plus tard, dans les régions boisées où la pollution industrielle avait détruit les lichens, l'écorce des arbres a noirci et les phalènes les plus claires étaient devenues les plus chassées, car elles étaient les plus visibles. De ce fait, la proportion de phalènes claires avait diminué par rapport aux phalènes noires. Les évolutionnistes pensent qu'il s'agit de la preuve décisive de leur théorie. Ils se réfugient et se consolent en prétendant montrer des phalènes claires qui auraient "évolué" en phalènes sombres.
Cependant, même si nous acceptons ces faits comme étant vrais, il devrait être clair qu'ils ne peuvent en aucun cas les utiliser comme une preuve de la théorie de l'évolution, sachant qu'aucune nouvelle forme n'est apparue qui n'existait déjà. Les papillons aux couleurs sombres existaient avant la révolution industrielle. Seuls des proportions dans la population de variétés différentes de papillons existants ont changé. Les phalènes n'ont pas acquis de nouveaux caractères ou de nouveaux organes, ce qui aurait conduit à une "spéciation".13 Pour qu'une espèce de papillon se transforme en une autre espèce vivante, en un oiseau par exemple, des ajouts à ses gènes doivent se faire. Cela signifie qu'un programme génétique totalement différent devrait être rajouté pour inclure les informations concernant les caractères physiques de l'oiseau.
C'est la réponse au récit évolutionniste du mélanisme industriel. Cependant, il existe un aspect encore plus intéressant, son interprétation est non seulement fausse mais l'histoire en elle-même l'est également. Le biologiste moléculaire Jonathan Wells l'explique dans son livre Icons of Evolution (Les icônes de l'évolution), l'histoire des phalènes poivrées, que l'on retrouve dans chaque livre de biologie évolutionniste, devenue en quelque sorte une "icône", ne reflète pas la vérité. Wells discute dans son livre de l'expérience de Bernard Kettlewell, réputée pour être la "preuve expérimentale" de cette thèse alors qu'elle est en réalité un scandale scientifique. Certains des éléments essentiels de ce scandale sont : o De nombreuses expériences ont été menées après que Kettlewell eut démontré qu'un seul type de ces phalènes se posait sur les troncs des arbres.
Tous les autres préféraient se poser sous des branches horizontales. Depuis 1980, il est devenu généralement admis que les phalènes poivrées ne se posent que très rarement sur les troncs des arbres. En 25 ans de recherches sur le terrain, de nombreux scientifiques tels que Cyril Clarke, Rory Howlette, Michael Majerus, Tony Liebert et Paul Brakefield conclurent que dans l'expérience de Kettlewell, les phalènes étaient forcés d'agir de manière atypique, par conséquent, les résultats des tests ne pouvaient être scientifiques.14
o Les scientifiques qui vérifièrent les conclusions de Kettlewell aboutirent à un résultat encore plus intéressant, alors que l'on s'attendait à ce que le nombre de phalènes claires soit plus élevé dans les régions les moins polluées d'Angleterre, les phalènes sombres y étaient quatre fois plus importantes. Cela signifiait qu'il n'existait aucune corrélation entre la population des phalènes et les troncs des arbres comme le prétendait Kettlewell et le répétaient quasiment toutes les sources évolutionnistes.
o Comme les recherches s'approfondissaient, le scandale prit une autre dimension : "les phalènes photographiés par Kettlewell sur "l'écorce des arbres" étaient en réalité des phalènes morts. Kettlewell utilisa des spécimens morts collés ou cloués aux troncs d'arbres puis les photographia. En réalité, il était peu probable de pouvoir prendre de telles photos sachant que les phalènes se reposaient non pas sur les troncs mais sous les branches.15
Ces faits n'ont été découverts par la communauté scientifique que vers la fin des années 1990. L'effondrement du mythe du mélanisme industriel, qui était depuis des décennies un thème très prisé des cours "d'introduction à l'évolution" dans les universités, a énormément déçu les évolutionnistes.
Parmi eux, Jerry Coyne reconnaît :
Ma propre réaction me rappelle la consternation qui accompagnait ma découverte, à l'âge de six ans, que c'était mon père, et non le Père Noël, qui apportait les cadeaux à Noël.16
Ainsi, "l'exemple le plus célèbre de la sélection naturelle" a été renvoyé aux oubliettes de l'histoire comme un scandale scientifique - ce qui était inévitable lorsque l'on sait que la sélection naturelle n'est pas un "mécanisme évolutionniste" au contraire de ce qu'affirment les évolutionnistes.
Bref, la sélection naturelle ne peut ni ajouter un nouvel organe à un organisme vivant, ni en retirer, ni transformer une espèce en une autre. La "plus grande" preuve avancée depuis Darwin n'a pas été capable d'aller au-delà du "mélanisme industriel" des phalènes en Angleterre.
La sélection naturelle ne peut expliquer la complexité Comme montré depuis le début, le plus grand problème pour la théorie de l'évolution par la sélection naturelle est que de nouveaux organes ou caractères ne peuvent pas apparaître chez les êtres vivants par la sélection naturelle. De même, les données génétiques d'une espèce n'évoluent pas selon ce mécanisme, de ce fait, la sélection naturelle ne peut servir à expliquer l'émergence de nouvelles espèces. Le plus grand partisan de la théorie de l'équilibre ponctué, Stephen Jay Gould, fait référence à cette impasse en reconnaissant :
L'essence du darwinisme ne repose que sur cette seule phrase, "la sélection naturelle est la force créatrice du changement évolutionnaire". Personne ne nie que la sélection jouera un rôle négatif en éliminant les moins aptes. Les théories darwiniennes nécessitent qu'elle crée aussi les plus aptes.17
L'une des autres méthodes trompeuses des évolutionnistes est leur effort à faire croire que le mécanisme de la sélection naturelle est un concepteur intelligent. Cependant, la sélection naturelle n'a pas d'intelligence. Elle n'a pas la possibilité de décider ce qui est bon ou mauvais pour les êtres vivants. Par conséquent, elle ne peut expliquer comment ont pu exister les systèmes biologiques et les organes dotés de la caractéristique de "complexité irréductible". Ces systèmes et organes sont composés d'un grand nombre de parties qui coopèrent et ne sont d'aucune utilité si la moindre partie manque ou est défectueuse (l'œil humain, à titre d'exemple, ne peut fonctionner que si tout ce qui le constitue est intact).
Ainsi, la volonté qui rassemble ces parties doit être capable de prévoir le futur et le bénéfice à en tirer au final. Mais comme la sélection naturelle n'a pas de conscience ou de volonté, elle ne peut le faire. Tout ceci démolit les fondements de la théorie de l'évolution et inquiétait déjà Darwin, qui écrivait : " Si l'on arrive à démontrer qu'il existe un organe complexe qui n'ait pas pu se former par une série de nombreuses modifications graduelles et légères, ma théorie ne pourrait certes plus se défendre."18
Les mutations Les mutations sont des cassures ou des remplacements dans la molécule d'ADN qui se trouve dans le noyau des cellules d'un organisme vivant et contient toute l'information génétique. Ces cassures ou remplacements sont le résultat d'effets externes tels que la radiation ou l'action chimique.
Chaque mutation est un "accident" qui endommage les nucléotides composant l'ADN ou modifie leur emplacement. Souvent, elles provoquent tellement de dommages et de modifications que la cellule ne peut les réparer.
Les mutations, derrière lesquelles se cachent fréquemment les évolutionnistes, ne transforment pas les organismes vivants en des formes parfaites et plus avancées. L'effet direct des mutations est nuisible. Les changements opérés par les mutations ne peuvent être que du type de ceux expérimentés par les gens à Hiroshima, Nagasaki et Tchernobyl, c'est-à-dire la mort et l'infirmité…
La raison en est très simple, l'ADN possède une structure très complexe et des effets aléatoires ne peuvent que l'endommager. Selon le biologiste B.G. Ranganathan :
Tout d'abord, les véritables mutations sont très rares dans la nature. Deuxièmement, du fait qu'elles soient aléatoires la plupart des mutations sont nuisibles car n'obéissant pas à des changements ordonnés dans la structure des gènes. Le moindre changement aléatoire dans un système extrêmement ordonné se fera de la pire des façons. Par exemple, si un séisme devait secouer une structure telle qu'un bâtiment cela entraînerait un changement aléatoire dans les fondations de l'édifice qui, selon toutes probabilités, n'apporterait aucune amélioration.19
C'est sans surprise qu'aucune mutation bénéfique n'a été observée jusqu'à maintenant. Toutes les mutations se sont avérées être néfastes. Dans son commentaire sur le rapport du Comité sur les Effets Génétiques des Radiations Atomiques, un comité chargé d'enquêter sur les mutations provoquées par les armes nucléaires utilisées lors de la Deuxième Guerre Mondiale, le scientifique évolutionniste Warren Weaver déclare :
Beaucoup seraient étonnés d'apprendre que quasiment tous les gènes mutants sont nuisibles. Car les mutations sont une part nécessaire du processus d'évolution. Comment un bon effet - une évolution vers des formes de vie supérieures - peut-il résulter de mutations dont pratiquement la plupart sont nuisibles ?20
Tous les efforts déployés pour "obtenir une mutation bénéfique" ont échoué. Pendant des décennies, les évolutionnistes ont mené de nombreuses expériences pour produire des mutations chez les mouches des fruits. Comme ces insectes se reproduisent très rapidement, les mutations devraient apparaître rapidement. De génération en génération, ces mouches subirent des mutations, pourtant aucune mutation bénéfique n'a jamais été observée.
Le généticien évolutionniste Gordon Taylor constate :
Il est frappant que l'on en parle si peu, alors que les généticiens ont reproduit des mouches des fruits depuis plus de 60 ans dans des laboratoires à travers le monde - des mouches qui produisent une nouvelle génération tous les onze jours - ils n'ont encore jamais vu l'apparition d'une nouvelle espèce ni même de celle d'une nouvelle enzyme.21
Un autre chercheur, Michael Pitman, fait ces commentaires sur l'échec des expériences menées sur les mouches des fruits :
Morgan, Goldschmidt, Muller et d'autres généticiens ont soumis des générations de mouches des fruits à des conditions extrêmes de chaleur, de froid, de lumière, d'obscurité, de traitements chimiques et de radiations. Toutes sortes de mutations, pratiquement toutes sans importance ou réellement nuisibles, ont été obtenues. Une évolution artificielle réussie ? Pas vraiment : peu de monstres "fabriqués" par les généticiens pouvaient survivre hors des boîtes où ils étaient élevés. En règle générale, les mutants meurent, sont stériles ou ont tendance à retourner à leur état naturel.22
C'est également valable pour l'homme. Toutes les mutations observées chez les êtres humains ont eu des résultats nuisibles. Elles provoquent toutes des malformations physiques, des infirmités telles que le mongolisme, le syndrome de Down, l'albinisme, le nanisme ou le cancer. Il va sans dire qu'un processus qui laisse les gens infirmes ou malades ne peut être un "mécanisme évolutionnaire" - l'évolution est supposée produire des formes qui sont plus adaptées à la survie.
Dans un article scientifique, le pathologiste américain, David A. Demick, fait le constat suivant sur les mutations :
Des milliers de maladies humaines liées aux mutations génétiques ont été répertoriées avec précision ces dernières années, et de nouvelles sont régulièrement relevées. Récemment, un livre de référence de génétique médicale répertoriait quelques 4.500 maladies génétiques différentes. Certains des syndromes hérités caractérisés cliniquement peu avant les analyses génétiques moléculaires (comme le syndrome de Marfan) sont maintenant considérés comme étant hétérogènes ; c'est-à-dire liés à plusieurs mutations différentes... Avec cet ensemble de maladies humaines provoquées par les mutations, qu'en est-il des effets positifs ? Lorsque l'on considère les milliers d'exemples de mutations néfastes découvertes, il devrait sûrement être possible d'observer certaines mutations positives si la macroévolution existait. Elles seraient non seulement nécessaires pour permettre une évolution vers une plus grande complexité, mais également pour équilibrer la tendance négative de toutes les mutations nocives.
Cependant, lorsqu'il s'agit d'identifier des mutations positives, les scientifiques évolutionnistes sont étrangement silencieux.23
Le seul cas de "mutation bénéfique" que les biologistes évolutionnistes donnent en exemple est la maladie connue sous le nom d'anémie falciforme (ou drépanocytose). La molécule d'hémoglobine, qui sert à transporter l'oxygène dans le sang, est endommagée en raison d'une mutation, elle subit également un changement dans sa structure. C'est cela qui atrophie gravement sa capacité à transporter l'oxygène. Ceux qui sont atteints de cette maladie souffrent de difficultés respiratoires. Ce cas de mutation, traité au chapitre des désordres sanguins dans les manuels de médecine, est bizarrement considéré, par certains biologistes évolutionnistes, comme une "mutation bénéfique". Ils prétendent que l'immunité partielle contre la malaria, engendrée par la maladie, est un "cadeau" de l'évolution. Selon la même logique, ceux qui sont nés avec une paralysie des jambes d'origine génétique et ne peuvent pas marcher, sont épargnés par les accidents de la route. Cette paralysie d'ordre génétique est donc une "caractéristique génétique bénéfique". A l'évidence, cette logique est totalement infondée.
Il est évident que les mutations ne sont qu'un mécanisme destructeur. Pierre-Paul Grassé, l'ancien président de l'Académie des Sciences Française, est très clair sur le sujet dans son commentaire sur les mutations. Grassé compara les mutations aux "erreurs typographiques lors de la copie d'un texte". Tout comme dans le cas des mutations, les erreurs de lettres n'apportent aucune information, mais ne font qu'endommager celle qui existe déjà. Grassé l'explique ainsi :
Les mutations se produisent de façon incohérente dans le temps. Elles ne sont pas complémentaires les unes des autres et ne cumulent pas leurs données, à travers les différentes générations qui se succèdent, vers un sens précis. Elles modifient ce qui préexiste de façon désordonnée, sans règle précise... Dès qu'un désordre, même mineur, fait son apparition dans un organisme, la maladie et la mort s'ensuivent. Il n'existe aucun compromis possible entre le phénomène de la vie et l'anarchie.24
C'est pour cette raison que Grassé reconnaît : "Peu importe leur nombre, les mutations ne produisent aucune sorte d'évolution."25
L'effet pléiotropique La preuve la plus importante que les mutations ne mènent qu'à des détériorations est le processus du codage génétique. La presque totalité des gènes d'un être vivant portent plus d'une information. Ainsi, un gène peut contrôler à la fois la taille et la couleur de l'œil. Le microbiologiste Michael Denton nous explique cette caractéristique des gènes des organismes supérieurs, tels que les êtres humains :
Les gènes agissent sur le développement avec une étonnante diversité. Chez la souris domestique, presque tous les gènes de la couleur de peau ont un effet sur la taille du corps. Chez la mouche Drosophila melanogaster sur dix-sept mutations de la couleur de l'œil induites par rayons X, quatorze affectent la forme des organes sexuels de la femelle, une caractéristique qu'on aurait pu croire totalement indépendante de la couleur de l'œil. Il s'est avéré que la plupart des gènes étudiés dans les organismes supérieurs concernaient plus d'un système de l'organisme. Cette action multiple est connue sous le nom de pléiotropie. A propos de l'importance de ce phénomène, Mayr dit dans Population, Species and Evolution (Populations, espèces et évolution) : "On commence a se demander s'il existe un seul gène qui ne soit pas pléiotropique chez les organismes supérieurs."26
En raison de cette caractéristique de la structure génétique des êtres vivants, le moindre changement accidentel provoqué par une mutation, dans n'importe quel gène de l'ADN, affectera plus d'un organe. De ce fait, cette mutation ne se limitera pas à une seule partie du corps, mais aura plusieurs effets destructeurs. Et si jamais, un de ces effets s'avère être bénéfique, les effets inévitables des autres dommages le dépasseront en ampleur.
Pour résumer, il existe trois raisons essentielles qui empêchent l'évolution grâce aux mutations :
1 - L'effet direct des mutations est nuisible. Comme elles interviennent de façon aléatoire, elles endommagent presque toujours l'organisme vivant qui les subit. La raison nous enseigne qu'une intervention inconsciente dans une structure complexe et parfaite ne l'améliorera pas, mais plutôt la détériorera. En réalité, aucune "mutation bénéfique" n'a jamais été constatée.
2 - Les mutations n'ajoutent aucune nouvelle information à l'ADN d'un organisme. Les particules qui composent l'information génétique sont soit enlevées de leur environnement, soit détruites ou alors déplacées vers différents endroits. Les mutations ne permettent pas aux êtres vivants d'acquérir de nouveaux organes ou de nouvelles caractéristiques. Tout ce qu'elles provoquent ce sont des anomalies comme l'apparition d'une jambe dans le dos ou d'une oreille dans l'abdomen.
3 - Pour qu'une mutation soit transmise à la génération suivante elle doit se produire dans les cellules reproductrices de l'organisme. Un changement aléatoire qui survient dans une cellule ou un organe ne peut être transmis à la génération suivante. L'œil humain, par exemple, altéré par les effets d'une radiation, ou par d'autres effets, ne sera pas transmis aux générations suivantes.
Toutes les explications précédentes signifient que la sélection naturelle et les mutations n'ont aucun effet évolutionnaire. A ce jour, aucun cas "d'évolution" n'a pu être observé selon cette méthode. Parfois, les biologistes évolutionnistes affirment "qu'il leur est impossible d'observer l'effet évolutionnaire des mécanismes de la sélection naturelle et des mutations car il se manifeste sur de longues périodes de temps". Mais cet argument, qui n'est qu'un moyen de se donner de la contenance, est sans fondement car il ne repose sur aucune base scientifique. Durant sa vie, un scientifique étudie des milliers de générations d'êtres vivants dont la durée de vie est limitée comme dans le cas des mouches des fruits ou des bactéries, et malgré tout ne constater aucune "évolution". Pierre-Paul Grassé commente la nature immuable des bactéries, une réalité qui invalide l'évolution :
Les bactéries... sont les organismes qui, en raison de leur quantité gigantesque, produisent le plus grand nombre de mutants. [L]es bactéries... montrent une grande fidélité à leur espèce. Le bacille Escherichia Coli, dont les mutants ont été particulièrement étudiés, en est le meilleur exemple. Le lecteur approuvera le fait qu'il est pour le moins surprenant de vouloir démontrer la validité de l'évolution, d'en découvrir ses mécanismes pour ensuite choisir d'étudier un être quasiment stable depuis un milliard d'années ! Quelle est l'utilité de leurs mutations incessantes, si elles ne subissent aucun changement [évolutionnaire] ? En somme, les mutations des bactéries et des virus ne sont que des fluctuations héréditaires autour d'un axe central ; elles oscillent à droite, elles oscillent à gauche, mais n'ont en réalité aucun effet évolutionnaire. Les cafards, un des groupes d'insectes vivants des plus vénérables, n'ont pratiquement pas changé depuis le permien. Pourtant, ils ont subi autant de mutations que la drosophile, un insecte du tertiaire.27
Bref, il est impossible que les êtres vivants aient pu évoluer, car il n'existe aucun mécanisme naturel qui le permette. En outre, ce constat est cohérent avec les preuves des archives fossiles qui ne montrent aucune trace d'un processus d'évolution mais bien le contraire.
LA VERITABLE HISTOIRE NATURELLE - I (Des invertébrés aux reptiles) Pour certains, le concept même d'histoire naturelle suggère la théorie de l'évolution. C'est toute l'énorme propagande qui en est à l'origine. Les musées d'histoire naturelle dans la plupart des pays sont sous le contrôle de biologistes évolutionnistes matérialistes qui prennent en charge les expositions dans ces musées. Et de façon systématique, ils décrivent les créatures de la préhistoire et leurs fossiles selon les termes des concepts darwiniens. Le résultat en est que la plupart des gens finissent par croire que l'histoire naturelle est équivalente au concept de l'évolution.
Cependant, les faits sont très différents. L'histoire naturelle montre que les différentes classes du vivant sont apparues sur terre non pas par un quelconque processus évolutionnaire, mais soudainement et dotées de toutes leurs structures complexes entièrement développées depuis le tout début.
Les différentes espèces vivantes sont apparues de façon complètement indépendante les unes des autres et sans aucune "forme transitionnelle" entre elles.
Dans ce chapitre, nous examinerons la véritable histoire naturelle en nous appuyant sur les archives fossiles comme référence.
La classification des êtres vivants Les biologistes mettent les êtres vivants dans des classes différentes. Cette classification appelée la "taxinomie" ou la "systématique" remonte au scientifique suédois du 18 ème siècle Carl Von Linné, plus connu sous le nom de Linnaeus. Le système de classification établi par Linnaeus s'est poursuivi et a été développé jusqu'à ce jour.
Il y a des catégories hiérarchisées dans ce système de classification. Les êtres vivants sont d'abord divisés en règnes tels que les règnes végétal ou animal. Ensuite ces règnes sont subdivisés en embranchement, division ou phylum. Le phylum est également divisé en sous-groupes. Voici de haut en bas, la classification telle qu'elle existe :
Règne Phylum (pluriel Phyla) Classe Ordre Famille Genre Espèce
Aujourd'hui, la grande majorité des biologistes admettent qu'il existe cinq (ou six) règnes différents. Tout comme pour les règnes végétal et animal, ils considèrent le fungi, le protiste (créature unicellulaire à un seul noyau cellulaire, comme les amibes et quelques algues) et le monera (créature unicellulaire sans noyau cellulaire, comme les bactéries), comme des règnes à part entière. Parfois les bactéries sont subdivisées en eubactérie et en archaebactérie (ou archéobactérie) pour six règnes, ou pour certains, en trois "super-règnes" (eubactérie, archaebactérie et eucaryote). Le plus important de tous ces règnes est sans doute le règne animal. Et la plus grande division dans le règne animal, comme nous l'avons déjà vu, ce sont les différents phylums. Lorsque nous faisons référence à ces phylums, il faut toujours garder à l'esprit que chacun d'entre eux a des structures physiques complètement différentes. Les arthropodes (Arthropoda, à savoir les insectes, les araignées et autres créatures aux membres articulés), constituent par exemple un phylum et tous les animaux du phylum ont la même structure physique fondamentale. Le phylum appelé les chordés (Chordata) comprend les créatures qui ont une notochorde, ou plus généralement, une colonne vertébrale. Tous les animaux dotés d'une colonne vertébrale comme les poissons, les oiseaux, les reptiles et les mammifères qui nous sont familiers au quotidien sont dans un sous-phylum des chordés appelé les vertébrés.
Il y a environ 35 différents phylums d'animaux, en comptant les mollusques (Mollusca), qui comprend des créatures aux corps mous comme les escargots et les poulpes, ou les nématodes (Nematoda) qui comprend les vers minuscules. La particularité la plus importante de ces catégories est, comme nous l'avons évoqué plus haut, qu'elles possèdent des caractéristiques physiques totalement différentes. Les catégories en dessous du phylum possèdent fondamentalement des formes de corps semblables, mais les phylums sont très différents les uns des autres.
Après ce survol de la classification biologique, réfléchissons maintenant pour savoir comment et quand ces phylums sont apparus sur terre.
La classification des êtres vivants Considérons d'abord l'hypothèse darwinienne. Comme nous le savons, le darwinisme suppose que la vie s'est développée à partir d'un seul ancêtre commun qui a donné naissance à toute sa diversité par une série de tout petits changements. Dans ce cas, la vie aurait dû d'abord apparaître dans des formes très semblables et simples. Et selon la même théorie, la diversification et la complexité croissante des êtres vivants auraient dû se produire parallèlement au cours du temps.
Bref, selon le darwinisme, la vie doit être comme un arbre, avec une racine commune, se séparant par la suite en différentes branches. Et cette hypothèse est constamment soulignée dans les sources darwinistes, où le concept de "l'arbre du vivant" est fréquemment employé. Selon ce concept de l'arbre, les phylums, qui sont les unités fondamentales de la classification des êtres vivants, auraient existé par étapes, comme illustré dans le diagramme sur la page suivante. Selon le darwinisme, un phylum devrait d'abord apparaître pour ensuite qu'un autre phylum émerge lentement en subissant d'infimes changements au cours de très longues périodes de temps. L'hypothèse darwinienne est que le nombre de phylums d'animaux aurait dû graduellement augmenter. Le diagramme sur la page à droite montre l'augmentation progressive du nombre de phylums d'animaux selon l'approche darwinienne.
Selon le darwinisme, la vie aurait dû évoluer de cette façon. Mais est-ce réellement ce qui s'est passé ?
Certainement pas. C'est tout à fait le contraire. Les animaux étaient très différents et complexes depuis le premier moment où ils sont apparus. Tous les phylums d'animaux connus aujourd'hui sont apparus en même temps, au milieu de l'ère géologique du cambrien. Il s'agit d'une période géologique que l'on considère avoir duré environ 65 millions d'années, il y a approximativement 570 à 505 millions d'années. Mais la période de l'apparition brusque des principaux groupes d'animaux se situe dans une période même plus courte du cambrien, souvent désigné comme étant "l'explosion cambrienne". Stéphane C. Meyer, P. A. Nelson et Paul Chien, dans un article publié en 2001 et basé sur une enquête journalistique détaillée, ont constaté que "l'explosion cambrienne est survenue dans une fenêtre extrêmement étroite du temps géologique, qui a duré pas plus de 5 millions d'années."28
Il n'existe aucune trace dans les archives fossiles de quoi que ce soit appartenant à la période avant celle-ci, à l'exception des créatures unicellulaires et de quelques autres multicellulaires. Tous les phylums d'animaux sont apparus entièrement formés et de façon soudaine pendant la très courte durée de temps représentée par l'explosion cambrienne. (5 millions d'années sont un temps très court en termes géologiques !) Les fossiles trouvés dans les roches de cambrien appartiennent à des créatures très différentes, comme les escargots, les trilobites, les éponges, les méduses, les étoiles de mer, les coquillages, etc. La plupart des créatures dans cette couche ont des systèmes complexes et des structures évoluées, telles que des yeux, des branchies et des appareils circulatoires, exactement les mêmes comme ceux des spécimens vivants. Ces structures sont au même moment et en même temps très avancées et très différentes.
Richard Monastersky, un journaliste du magazine Science News a écrit ce qui suit sur "l'explosion cambrienne" qui est un piège fatal pour la théorie de l'évolution :
Un demi milliard d'années plus tôt, ... les formes remarquablement complexes des animaux que nous voyons aujourd'hui sont soudainement apparues. Ce moment, juste au début du cambrien, quelques 550 millions d'années plus tôt, marque l'explosion évolutionnaire qui a rempli les mers des premières créatures complexes pour la première fois au monde.29
Le même article cite aussi Jan Bergstr?m, un paléontologue qui a étudié les premiers dépôts fossiles du cambrien à Chengjiang en Chine, disant que, "la faune de Chengjiang démontre que les grands phylums d'animaux d'aujourd'hui étaient déjà existants au début du cambrien et qu'ils étaient aussi différents entre eux qu'ils le sont aujourd'hui".30
Comment la terre en est venue à être subitement débordée par un aussi grand nombre d'espèces animales et comment ces types d'espèces différents et sans ancêtres communs ont pu apparaître, sont des questions qui restent sans réponse pour les évolutionnistes. Le zoologiste de l'Université d'Oxford, Richard Dawkins, un des principaux champions de la pensée évolutionniste dans le monde, tient ce commentaire à propos de cette réalité qui sape les bases mêmes de tous les arguments qu'il a défendus :
Par exemple les strates rocheuses du cambrien… sont les plus vieilles dans lesquelles nous trouvons la plupart des groupes invertébrés majeurs. Et nous trouvons plusieurs d'entre eux déjà dans un état avancé d'évolution, la toute première fois qu'ils apparaissent. C'est comme s'ils étaient plantés juste là, sans aucun passé évolutionnaire.31
Phillip Johnson, professeur à l'Université de la Californie de Berkeley, qui est également un des principaux critiques du darwinisme dans le monde, met en valeur la contradiction entre la réalité paléontologique et le darwinisme :
La théorie darwinienne parle de "cône de diversité croissante", comme premier organisme vivant, ou première espèce animale, progressivement et constamment diversifiée pour créer les niveaux les plus élevés de l'ordre taxonomique. Les archives fossiles animaux ressemblent plus à un cône pareil mis sens dessus dessous, avec des phylums existants au début puis ensuite diminuant.32
Comme Phillip Johnson l'a montré, et contrairement à l'idée répandue que les phylums ont évolué par étapes, tous sont en réalité apparus immédiatement et certains d'entre eux se sont même éteints à des périodes postérieures. Les diagrammes de la page 610 montrent la réalité que les archives fossiles ont révélée à propos de l'origine des phylums.
Comme nous pouvons le voir, durant le précambrien il existait trois phylums différents consistant en créatures unicellulaires. Mais durant le cambrien, quelques 60 à 100 phylums d'animaux différents sont subitement apparus. Mais l'ère qui a suivi, a vu disparaître certaines de ces phylums, seuls quelques-uns ont survécu à ce jour.
Roger Lewin aborde ce fait extraordinaire qui démolit totalement toutes les suppositions darwinistes à propos de l'histoire de la vie :
Récemment considéré comme "l'événement évolutionnaire majeur de toute l'histoire des métazoaires", l'explosion cambrienne a quasiment établi toutes les principales formes physiques des animaux - les Baupl?ne ou phylums - qui existeraient par la suite, en comptant plusieurs de celles qui ont été "éliminées" et se sont éteintes. Comparé à environ 30 phylums existants, certains pensent que l'explosion cambrienne en a peut-être produit jusqu'à une centaine.33
Le dépôt fossile des Schistes de Burgess Lewin continue à considérer ce phénomène extraordinaire du cambrien "un événement évolutionnaire", en raison de sa fidélité pour le darwinisme, mais il est clair que jusque-là les découvertes ne peuvent être expliquées selon une approche évolutionniste.
Ce qui est intéressant c'est que les nouvelles découvertes de fossiles font du cambrien un problème d'autant plus compliqué. Dans son numéro de février 1999, la publication Trends in Genetics (TIG), une revue scientifique de renom a traité de cette question. Dans un article sur un gisement fossile des Schistes de Burgess en Colombie-Britannique au Canada, il reconnaissait que les découvertes de fossiles dans cette région n'étaient d'aucun apport à la théorie de l'évolution.
Le gisement fossile des Schistes de Burgess est considéré comme une des importantes découvertes paléontologiques de notre époque. Les fossiles, de plusieurs espèces différentes découvertes aux Schistes de Burgess, démontrent que ces dernières sont subitement apparues sur terre, sans s'être développées d'aucune autre espèce préexistante retrouvée dans des strates précédentes. La revue TIG rapporte cette importante difficulté en ces termes :
Il pourrait sembler étrange que des fossiles d'une petite localité, quel que soit son intérêt, aient été installés au centre d'un débat féroce à propos d'aussi importantes questions de la biologie évolutionnaire. La raison est que les animaux ont fait irruption dans les archives fossiles avec une profusion stupéfiante durant le cambrien, visiblement de nulle part. La radiométrie de plus en plus précise de la datation et les nouvelles découvertes de fossiles ont simplement accentué la soudaineté et la portée de cette révolution biologique. L'ampleur du changement du biote de la Terre exige une explication. Et malgré plusieurs hypothèses émises, aucune n'a recueilli l'adhésion générale et n'a entièrement convaincu.34 Ces hypothèses "pas très convaincantes" appartiennent aux paléontologues évolutionnistes. La revue TIG cite deux importantes autorités en la matière, Stephen Jay Gould et Simon Conway Morris. Tous les deux ont écrit des livres pour expliquer "l'apparition soudaine de créatures vivantes" d'un point de vue évolutionniste. Cependant, comme l'a également souligné la revue, ni La vie est belle de Gould ni The Crucible of Creation: The Burgess Shale and the Rise of Animals (Le creuset de la création) de Simon Conway Morris n'ont apporté d'explication aux fossiles des Schistes de Burgess ou aux archives fossiles du cambrien en général.
L'apparition simultanée de tous les phylums Une enquête plus approfondie de l'explosion cambrienne montre qu'elle est à l'origine d'un gros problème pour la théorie de l'évolution. De récentes découvertes indiquent que la presque totalité des phylums, les subdivisions de base des animaux, sont brusquement apparus durant le cambrien. Un article publié dans la revue Science en 2001 dit : "Le début du cambrien, quelques 545 millions d'années plus tôt, a vu l'apparition soudaine dans les archives fossiles de presque tous les principaux types d'animaux (les phylums) qui composent toujours le biote à ce jour."35 Le même article note que pour expliquer selon la théorie de l'évolution l'existence de groupes vivants aussi complexes et distincts, il aurait fallu retrouver des lits fossiles très riches montrant un processus de développement progressif, mais cela n'a pas été possible :
Cette évolution différenciée et la dispersion auraient également nécessité des antécédents historiques au groupe pour lequel il n'existe aucun relevé de fossiles.36
L'image présentée par les fossiles du cambrien réfute clairement les suppositions de la théorie de l'évolution et apporte la preuve solide de l'implication d'un être "surnaturel" dans leur création. Douglas Futuyma, un important biologiste évolutionniste, admet cet état de fait : Les organismes sont soit apparus sur terre entièrement développés ou alors ils ne l'ont pas fait. Si cela n'a pas été le cas, ils ont dû se développer à partir d'espèces préexistantes par un processus de modification. S'ils sont apparus entièrement développés, ils ont dû alors avoir été créés par une toute-puissante intelligence.37
Les archives fossiles montrent clairement que les êtres vivants n'ont pas évolué des formes primitives aux formes avancées, mais au contraire sont soudainement apparus totalement formés. C'est la preuve que la vie n'est pas apparue par des processus naturels aléatoires mais bien par un acte réfléchi de création. Dans un article de l'importante revue Scientific American titré "le Big Bang de l'évolution animale", Jeffrey S. Levinton, un professeur d'écologie et d'évolution de l'Université d'état de New York, admet cette réalité, bien qu'à contrecoeur, par ce commentaire : "Ainsi, quelque chose de particulier et de très mystérieux - quelque "force" puissamment créatrice" - a alors existé."38
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Les comparaisons moléculaires accentuent l'impasse de l'évolution L'ATLAS DE LA CREATION Volume 2 Les comparaisons moléculaires accentuent l'impasse de l'évolution Ce qui entraîne la théorie de l'évolution dans une profonde impasse lorsqu'il s'agit de l'explosion cambrienne, ce sont les comparaisons génétiques entre les différents taxons des êtres vivants. Les résultats de ces comparaisons révèlent que les taxons animaux considérés, jusqu'à très récemment, par les évolutionnistes comme de "proches parents" sont en réalité génétiquement très différents, ce qui réfute totalement l'hypothèse de la "forme intermédiaire" qui n'existe que sur un plan théorique. Un article publié en 2000, dans les protocoles de l'Académie Nationale des Sciences aux Etats-Unis, rapporte que des analyses d'ADN récentes ont réorganisé les taxons qui étaient habituellement considérés par le passé comme des "formes intermédiaires" :
L'analyse de la séquence d'ADN impose de nouvelles interprétations des arbres phylogéniques. Les taxons que l'on pensait à l'époque représenter des catégories successives de complexité à la base de l'arbre des métazoaires sont déplacés à des positions beaucoup plus élevées à l'intérieur de l'arbre. Ce qui ne laisse aucun "intermédiaire" évolutionnaire et nous force à repenser la genèse de la complexité bilatérienne.39
Dans le même article, les auteurs évolutionnistes constatent que certains taxons qui étaient considérés comme les "intermédiaires" entre des groupes tels que les éponges, les cnidaires et les cténophores, ne peuvent l'être en raison de ces nouvelles découvertes génétiques. Ces auteurs disent qu'ils ont "perdu l'espoir" de construire de tels arbres généalogiques évolutionnaires :
La nouvelle phylogénie fondée sur la molécule a plusieurs implications notables. La plus importante est la disparition des taxons "intermédiaires" entre les éponges, les cnidaires, les cténophores et le dernier ancêtre commun des bilatériens ou "Urbilateria". ... La conséquence est que nous nous retrouvons avec une grande lacune dans la branche qui mène à l'Urbilateria. Nous avons perdu l'espoir, si courant dans l'ancien raisonnement évolutionniste, de reconstruire la morphologie de "l'ancêtre du cœlome" à travers un scénario comprenant des catégories successives de complexité croissante fondée sur l'anatomie de lignées "primitives" existantes.40
Les trilobites contre Darwin Une des espèces les plus intéressantes des nombreuses différentes autres soudain apparues durant le cambrien est le trilobite, une espèce aujourd'hui éteinte. Les trilobites faisaient partie du phylum Arthropoda et étaient des créatures très compliquées, dotées de coquilles dures, de corps articulés et d'organes complexes. Les archives fossiles ont permis de faire des études très détaillées sur les yeux des trilobites. L'œil du trilobite est composé de centaines de facettes minuscules et chacune d'entre elles contient deux couches de lentilles. Cette structure de l'œil est une véritable merveille de la création. David Raup, un professeur de géologie des Universités de Harvard, de Rochester et de Chicago nous dit que "le trilobite, 450 millions d'années plus tôt, utilisait une telle conception qu'elle nécessiterait aujourd'hui pour la développer un ingénieur en optique, à la fois, performant et créatif."41
La structure extraordinairement complexe, même chez les trilobites, suffit à elle seule d'invalider le darwinisme, parce qu'aucune créature complexe dotée de structures semblables n'a vécu à des périodes géologiques antérieures. Ce qui montre que les trilobites sont apparus sans passer par un processus évolutionnaire. Un article de Science publié en 2001 dit :
Les analyses cladistiques de la phylogénie des arthropodes ont révélé que les trilobites, tout comme les crustacées, sont de "petites branches" assez développées sur l'arbre de l'arthropode. Mais les fossiles de cette prétendue lignée de l'arthropode n'existent pas. ... Même si la preuve d'une origine précédente est retrouvée, il reste compliqué d'expliquer pourquoi autant d'animaux ont dû augmenter de taille et ont acquis des coquilles en un temps aussi court au début du cambrien.42
On savait très peu de choses de cette situation extraordinaire du cambrien lorsque Charles Darwin écrivait L'origine des espèces. Ce n'est que depuis l'époque de Darwin que les archives fossiles ont révélé l'apparition soudaine de la vie durant le cambrien et que les trilobites ainsi que d'autres invertébrés ont vu le jour simultanément. Pour cette raison, Darwin n'était pas en mesure de traiter le sujet dans sa globalité dans le livre. Mais il l'a effleuré sous l'intitulé : "Sur l'apparition soudaine des groupes d'espèces liés dans les plus basses strates fossiles connues", où il a écrit à propos du silurien (une appellation qui, à l'époque, englobait ce que nous appelons aujourd'hui le cambrien) :
Par conséquent, si ma théorie est vraie, il est certain qu'il a dû s'écouler, avant le dépôt des couches siluriennes [cambriennes] inférieures, des périodes aussi longues, et probablement même beaucoup plus longues, que toute la durée des périodes comprises entre l'époque silurienne et l'époque actuelle, périodes inconnues pendant lesquelles des êtres vivants ont fourmillé sur la terre. Pourquoi ne trouvons-nous pas des dépôts riches en fossiles appartenant à ces périodes primitives ? C'est là une question à laquelle je ne peux faire aucune réponse satisfaisante.43
Darwin dit, "si ma théorie est vraie, l'époque avant le silurien [le cambrien] a dû être pleine de créatures vivantes". Quant à savoir pourquoi il n'existait aucun fossile de ces créatures, il a essayé de proposer une réponse dans son livre en se justifiant que "les archives fossiles sont très défectueuses". Mais de nos jours les archives fossiles sont totalement achevées et montrent clairement que les créatures du cambrien n'avaient pas d'ancêtres. Cela signifie que nous devons rejeter cette phrase de Darwin qui commence par "Si ma théorie est vraie". Les hypothèses de Darwin étaient infondées et c'est pourquoi sa théorie est erronée.
Les archives du cambrien anéantissent le darwinisme tout à la fois avec les corps complexes des trilobites et avec l'apparition simultanée d'êtres vivants très différents. Darwin a écrit "Si des espèces nombreuses, appartenant aux mêmes genres ou aux mêmes familles, avaient réellement apparu tout à coup, ce fait anéantirait la théorie de l'évolution par la sélection naturelle"44, c'est-à-dire la théorie qui est au cœur de son livre. Mais comme nous l'avons déjà vu, 60 à 100 différents phylums d'animaux ont commencé à vivre durant le cambrien, tous ensemble et en même temps, sans parler des petites catégories comme les espèces. Cela montre que c'est le cas pour la situation que Darwin a décrite comme "fatale pour la théorie".
C'est pourquoi le paléoanthropologue évolutionniste suédois, Stefan Bengtson, qui reconnaît l'absence de liaisons transitionnelles en décrivant le cambrien, fait le commentaire suivant : "Déconcertant (et embarrassant) pour Darwin, cet événement nous émerveillera toujours."45
Il est également nécessaire de traiter la question de la structure composée des yeux des trilobites âgés de 530 millions d'années et restés totalement inchangés à ce jour. Aujourd'hui, certains insectes, tels que les abeilles et les libellules, possèdent exactement la même structure de l'œil.46 Or, cette découverte assène un nouveau "coup fatal" à la thèse de la théorie de l'évolution qui prétend que les êtres vivants se développent d'un état primitif à un état complexe.
L'origine des vertébrés Comme nous l'avons dit au début, un des phylums qui est soudainement apparu au cambrien est les chordés (Chordata), qui comprend les créatures dotées d'un système nerveux central contenu dans un crâne et une notochorde ou une colonne vertébrale. Les vertébrés sont un sous-groupe des chordés. Les vertébrés, divisés en classes aussi fondamentales que les poissons, les amphibiens, les reptiles, les oiseaux et les mammifères sont probablement les créatures les plus essentielles du règne animal.
Du fait que pour les paléontologues évolutionnistes chaque phylum est le successeur évolutionnaire d'un autre phylum, ils prétendent que le phylum des chordés s'est développé à partir de celui des invertébrés. Mais comme avec tous les phylums, les membres des chordés sont apparus durant le cambrien, infirmant cette assertion depuis le tout début.
Comme nous l'avons déjà dit, des fossiles de poissons du cambrien datant de 530 millions d'années ont été découverts en 1999 et cette surprenante découverte était suffisante pour démolir toutes les assertions de la théorie de l'évolution sur ce sujet.
L'espèce connue la plus ancienne du phylum des chordés datant du cambrien est une créature marine du nom de Pikaia. La longueur de son corps rappelle, à première vue, celui d'un ver.75 Le Pikaia est apparu en même temps que toutes les autres espèces du phylum que l'on pourrait croire de la même lignée, mais sans formes intermédiaires entre eux. Le professeur Mustafa Kuru, un biologiste turc évolutionniste, dit dans son livre Les vertébrés :
Il ne fait aucun doute que les chordés se sont développés à partir des invertébrés. Cependant, l'absence de formes transitionnelles entre les invertébrés et les chordés poussent certains à mettre en avant plusieurs hypothèses.48
S'il n'existe aucune forme transitionnelle entre les chordés et les invertébrés, comment donc peut-on prétendre "que les chordés ont évolué sans aucun doute à partir des invertébrés ?" Admettre une hypothèse qui manque de preuves pour la conforter, sans prendre en compte le moindre doute, n'est sûrement pas une approche scientifique, mais dogmatique. Après cette déclaration, le professeur Kuru aborde les hypothèses des évolutionnistes quant aux origines des vertébrés et reconnaît à nouveau que les archives fossiles des chordés ne sont constituées que de lacunes :
Les points de vue cités plus haut sur les origines des chordés et sur l'évolution ont toujours été considérés avec suspicion, car ils ne sont fondés sur aucune archive fossile.49
Les biologistes évolutionnistes prétendent à certains moments qu'il n'existe aucun fossile quant à l'origine des vertébrés parce que les invertébrés ont des tissus mous et ne laissent par conséquent aucune trace de fossile. Cependant cette explication est totalement infondée car il existe une quantité de restes fossiles d'invertébrés dans les archives fossiles. Presque tous les organismes du cambrien étaient des invertébrés et des dizaines de milliers d'exemples de fossiles de ces espèces ont été recueillis. Il existe, par exemple, plusieurs fossiles de créatures aux tissus mous dans les lits fossiles des Schistes de Burgess au Canada. (Les scientifiques pensent que les invertébrés ont été fossilisés et leurs tissus mous sont restés intacts dans des régions comme les Schistes de Burgess en étant subitement recouverts d'une boue dont la teneur en oxygène était très basse.)50
La théorie de l'évolution suppose que le premier chordé, tel que le Pikaia, était devenu un poisson. Mais, comme pour l'évolution supposée des chordés, la théorie de l'évolution des poissons manque également de preuves fossiles pour la conforter. Bien au contraire, toutes les classes distinctes de poissons sont subitement apparues dans les archives fossiles, entièrement formées. Il existe des millions de fossiles d'invertébrés et des millions de fossiles de poissons ; et malgré cela, il n'existe pas le moindre fossile intermédiaire.
Robert Carroll admet l'impasse évolutionniste sur l'origine de plusieurs taxons parmi les premiers vertébrés :
Nous n'avons toujours aucune preuve de la nature de la transition entre les céphalocordés et les crâniates. Les plus anciens des vertébrés qui sont connus présentent déjà toutes les caractéristiques définitives des crâniates que nous pouvons espérer avoir été préservées dans les fossiles. On ne connaît pas de fossiles qui nous renseignent sur l'origine des vertébrés à machoire.51
Un autre paléontologue évolutionniste, Gerald T. Todd, admet un fait similaire dans un article intitulé "l'évolution du poumon et l'origine des poissons osseux" :
La première apparition des trois subdivisions des poissons osseux dans les archives fossiles se fait approximativement en même temps. Ils sont déjà très divergents sur le plan morphologique et ont une carcasse très robuste. Quelle est leur origine ? Qu'est-ce qui leur a permis de diverger autant ? Comment en sont-ils venus à porter une carcasse solide ? Et pourquoi ne trouve-t-on aucune trace d'anciennes formes intermédiaires ?52
L'origine des tétrapodes Les quadrupèdes (ou Tetrapoda) est le nom générique attribué aux animaux vertébrés vivant sur terre. Les amphibiens, les reptiles, les oiseaux et les mammifères sont inclus dans cette classe. Selon la théorie de l'évolution, les quadrupèdes auraient évolué à partir des poissons vivant en mer.
Cependant, cette affirmation renferme des contradictions d'ordres physiologique et anatomique. En outre, elle est dénuée de fondement dans les archives fossiles.
Un poisson doit subir de grandes modifications pour s'adapter à la vie sur terre. Ses systèmes respiratoire et d'éjection ainsi que sa structure squelettique doivent tous fondamentalement changer. Les branchies devraient se transformer en poumons et les nageoires acquérir les caractéristiques des pattes pour pouvoir porter le poids du corps. Les reins et l'ensemble du système d'excrétion devraient se transformer pour pouvoir fonctionner dans un environnement terrestre et la peau aurait à acquérir une nouvelle texture pour éviter la perte d'eau. A moins que tout cela ne se produise, le poisson ne pourrait survivre sur la terre que pendant quelques minutes.
Par conséquent, comment les évolutionnistes expliquent-ils l'origine des animaux terrestres ? Certains commentaires superficiels dans les écrits évolutionnistes sont essentiellement fondés sur la logique lamarckienne. Concernant la transformation des nageoires en pattes, à titre d'exemple, ils disent, "Au moment où le poisson a commencé à ramper sur terre, les nageoires sont progressivement devenus des pattes." Ali Demirsoy, un des principaux scientifiques évolutionnistes en Turquie, écrit : "Les nageoires des poissons dotés de poumons se sont peut-être transformées en pattes d'amphibiens lorsqu'ils ont rampé dans la boue."53
Comme cela a déjà été dit, ces commentaires sont basés sur une logique lamarckienne, car ils sont essentiellement fondés sur l'amélioration d'un organe par son utilisation puis la transmission des traits aux générations suivantes. Il semble que la théorie de Lamarck, qui s'est effondrée depuis un siècle, a toujours une forte influence dans l'inconscient des biologistes évolutionnistes.
Si nous mettons de côté ces scénarios lamarckiens, et donc sans fondement scientifique, nous aurons à examiner des scénarios construits sur la mutation et la sélection naturelle. Mais, à l'étude de ces mécanismes, il devient évident que la transition de la mer à la terre est dans une impasse totale.
Imaginons comment un poisson pourrait sortir de la mer et s'adapter à la terre. Si le poisson ne subit pas de modifications rapides de ses systèmes respiratoires, d'éjection et de son squelette, il est voué à la mort. La chaîne des mutations qui doivent se produire devrait immédiatement doter le poisson d'un poumon et de reins adaptés à la vie terrestre. De même, ce mécanisme doit transformer les nageoires en pattes et fournir la texture de la peau qui permettrait de retenir l'eau à l'intérieur du corps. Qui plus est, cette chaîne de mutations doit se produire pendant la durée de vie d'un seul et même animal.
Aucun biologiste évolutionniste ne soutiendrait jamais une telle chaîne de mutations. La nature invraisemblable et absurde de l'idée même est évidente. Malgré cela, les évolutionnistes mettent en avant le concept de la "préadaptation", ce qui signifie que les poissons acquièrent les caractéristiques dont ils auront besoin sur la terre alors qu'ils sont toujours dans l'eau. Pour résumer, la théorie nous dit que les poissons acquièrent les caractéristiques des animaux vivant sur terre avant qu'ils ne ressentent même leurs besoins, alors qu'ils vivent toujours en mer.
Néanmoins, un tel scénario est illogique même considéré du point de vue de la théorie de l'évolution. Il est évident qu'acquérir les traits d'un animal terrestre ne serait pas bénéfique à un animal marin. Par conséquent, l'idée que ces traits aient été acquis au moyen de la sélection naturelle ne repose sur aucun fondement rationnel. Bien au contraire, la sélection naturelle devrait éliminer toute créature qui est passée par la "préadaptation", car l'acquisition de traits qui lui permettraient de survivre sur terre la désavantagerait en mer.
En somme, le scénario de la "transition de la mer à la terre" est dans une impasse totale. C'est pourquoi Henry Gee, le rédacteur en chef de Nature, considère que cette approche n'est pas scientifique :
Les récits conventionnels sur l'évolution à propos "de chaînons manquants", ne sont pas en tant que tels vérifiables, parce qu'il n'existe qu'un seul enchaînement possible d'événements, celui qui est sous-entendu par le récit. Si votre histoire raconte comment un groupe de poissons a rampé vers la terre et en a développé des pattes, vous êtes forcés de le voir comme un événement qui se serait produit une seule fois, parce que c'est ainsi que sont les histoires. Vous pouvez y souscrire ou ne pas le faire, il n'y a pas d'autres choix.54
L'impasse n'est pas uniquement due aux mécanismes présumés de l'évolution, mais aussi aux archives fossiles ou à l'étude des tétrapodes vivants. Robert Carroll reconnaît que "ni les archives fossiles, ni l'étude du développement en genres modernes n'a encore expliqué comment les membres des tétrapodes ont pu se développer… "55
Les créatures qui représentent prétendument la transition du poisson au tétrapode sont de plusieurs genres de poissons et d'amphibiens, mais aucun d'entre eux n'a les caractéristiques des formes transitionnelles.
Les historiens naturalistes évolutionnistes font traditionnellement référence aux cœlacanthes (et à l'espèce très proche, les rhipidistiens, aujourd'hui éteinte) comme l'ancêtre le plus probable des quadrupèdes. Ce poisson fait partie de la sous-classe des sarcoptérygiens. Les évolutionnistes mettent tous leurs espoirs en eux simplement parce que leurs nageoires ont une structure relativement "charnue". Cependant ces poissons ne sont pas des formes transitionnelles car il existe des différences énormes sur les plans anatomiques et physiologiques entre cette classe et les amphibiens.
C'est à cause des différences anatomiques énormes entre eux que les poissons ne peuvent pas être considérés comme les ancêtres évolutionnaires des amphibiens. Deux exemples, l'eusthénoptéron (une espèce de poisson éteinte) et l'Acanthostega (une espèce d'amphibien éteinte), sont les deux sujets favoris de la plupart des scénarios évolutionnistes contemporains quant aux origines des tétrapodes. Dans son ouvrage, Patterns and Processes of Vertebrate Evolution (Modèles et processus de l'évolution des vertébrés), Robert Carroll commente les allégations de lien existant entre ces deux formes :
L'eusthénoptéron et l'Acanthostega pourraient être admis comme étant la phase terminale de la transition entre les poissons et les amphibiens. Sur les 145 caractéristiques anatomiques qui pourraient être comparées entre ces deux genres, 91 d'entre elles ont montré des changements lors de l'adaptation à la vie sur terre… C'est beaucoup plus que le nombre de changements qui se sont produits dans quelques-unes des transitions qui concernent l'origine de quinze groupes principaux des tétrapodes du paleozoïque.56
91 différences sur 145 caractéristiques anatomiques… Et les évolutionnistes croient que toutes ces différences ont été remodelées par un processus de mutations aléatoires en 15 millions d'années environ.57 Croire en un tel scénario peut être utile dans l'intérêt de la théorie évolutionniste, mais ce n'est pas scientifiquement et logiquement censé. C'est également valable pour toutes les autres versions du scénario poisson-amphibien qui diffère selon les candidats qui sont choisis pour être les formes transitionnelles. Henry Gee, le rédacteur en chef de Nature, fait un commentaire similaire à propos du scénario basé sur l'Ichthyostega, un autre amphibien éteint doté de caractéristiques très semblables à l'Acanthostega:
Affirmer que l'Ichthyostega est un chaînon manquant entre les poissons et les tétrapodes tardifs révèle beaucoup plus sur nos préjugés que sur la créature que l'on est censé étudier. Cela montre combien nous nous imposons un regard étroit sur la réalité en fonction de notre propre expérience limitée, alors que la réalité peut être plus vaste, plus étrange et beaucoup plus différente de ce que nous pouvons imaginer.58
Une autre particularité étonnante sur l'origine des amphibiens est l'apparition brutale des trois catégories fondamentales d'amphibiens. Carroll note que "les fossiles les plus anciens des grenouilles, des cécilies et des salamandres apparaissent tous entre le jurassique inférieur et moyen.
Tous font apparaître la plupart des attributs importants de leur descendance vivante".59 En d'autres termes, ces animaux sont brutalement apparus et n'ont subi depuis lors aucune "évolution".
Conjectures sur les coelacanthes Les poissons de la famille des cœlacanthes étaient pendant un moment considérés comme étant la preuve solide des formes transitionnelles. Fondant leur argumentaire sur les fossiles des cœlacanthes, les biologistes évolutionnistes prétendirent que ces poissons avaient un poumon primitif (qui ne fonctionnait pas entièrement). Plusieurs publications scientifiques proposèrent ces affirmations, en présentant des dessins montrant comment les cœlacanthes seraient passés de la mer à la terre. Tout reposait sur la supposition que le cœlacanthe était une espèce éteinte.
Cependant, le 22 décembre 1938, une découverte très intéressante était faite dans l'océan indien. Un membre vivant de la famille des cœlacanthes, précédemment présentée comme une forme transitionnelle qui se serait éteinte 70 millions d'années plus tôt, a été capturé ! La découverte d'un modèle "vivant" du cœlacanthe a sans aucun doute été un choc terrible pour les évolutionnistes. Le paléontologue évolutionniste, J. L. B. Smith, déclarait : "Si j'avais rencontré un dinosaure dans la rue je n'aurais pas été plus stupéfait."60 Lors des années suivantes, 200 cœlacanthes ont été capturés à plusieurs reprises dans différentes parties du monde.
Les cœlacanthes vivants ont montré combien étaient sans fondement les conjectures qui les concernaient. Contrairement à ce qui avait été affirmé, les cœlacanthes n'avaient ni poumon primitif, ni grand cerveau. L'organe que les chercheurs évolutionnistes avaient pris pour un poumon primitif s'est avéré n'être rien qu'une vessie natatoire pleine de graisse.61 En outre, le cœlacanthe, qui a été présenté comme "un reptile potentiel prêt à passer de la mer à la terre", était en réalité un poisson qui vit dans les profondeurs des océans et ne se rapproche jamais à moins de 180 mètres du niveau de la mer.62
Par la suite, le cœlacanthe a subitement perdu tout intérêt dans les publications des évolutionnistes. Peter Forey, un paléontologue évolutionniste, dit dans un de ses articles dans Nature :
La découverte du Latimeria a suscité l'espoir d'obtenir des informations décisives sur la transition de poissons aux amphibiens, car il existait une vielle croyance qui considérait les cœlacanthes proches de la lignée des tétrapodes... Mais les études anatomiques et physiologiques du Latimeria ont prouvé que la théorie du lien faisait défaut et la réputation du cœlacanthe vivant en tant que chaînon manquant semble être sans fondement.63 Cela signifiait que la seule assertion sérieuse concernant une forme transitionnelle entre les poissons et les amphibiens a été anéantie.
Les obstacles physiologiques du passage de la mer à la terre L'affirmation que les poissons sont les ancêtres de créatures terrestres est infirmée par les observations anatomiques et physiologiques tout autant que par les archives fossiles. Lorsque nous examinons les énormes différences anatomiques et physiologiques entre les créatures maritimes et terrestres, nous constatons que ces différences n'ont pas pu disparaître par des changements progressifs aléatoires lors d'un processus évolutionnaire. Nous pouvons faire une liste des différences les plus évidentes :
1- Le port du poids : les créatures maritimes n'ont pas de problème de poids en mer, alors que les structures de leurs corps ne sont pas faites pour une telle tâche sur terre. Cependant, les créatures terrestres consomment 40% de leur énergie uniquement pour porter leurs corps lors des déplacements. Les créatures qui sont censées être passées par une transition de l'eau à la terre auraient besoin de nouveaux systèmes musculaires et squelettiques pour répondre à ce besoin en énergie. Or, cela ne peut se produire par des mutations aléatoires.
La raison essentielle qui pousse les évolutionnistes à imaginer que le coelacanthe et les poissons semblables sont les ancêtres de créatures terrestres est que leurs nageoires contiennent des os. Ils pensent qu'avec le temps les nageoires se métamorphosèrent en pattes. Cependant, il existe une différence fondamentale entre les os de ces poissons et les pattes des créatures terrestres. Il est impossible que la métamorphose ait lieu car les nageoires ne sont pas liées à l'épine dorsale. A l'inverse, les os des créatures terrestres sont directement rattachés à l'épine dorsale. Pour cette raison, la thèse que ces nageoires ont lentement évolué pour devenir des pattes est sans fondement.
2- La rétention de la chaleur : sur terre, la température peut rapidement changer et fluctuer à une grande échelle. Les créatures terrestres ont un mécanisme physique qui peut résister à d'aussi grands changements de température. Cependant, en mer, la température varie lentement et dans des proportions plus limitées. Un organisme vivant dont le corps est doté d'un système qui régule la température à celle de la mer a besoin d'un système de protection pour prévenir le minimum des changements de température sur terre. Il est absurde de prétendre que le poisson a acquis un tel système par des mutations aléatoires aussitôt qu'il a marché sur terre.
3- L'eau : élément essentiel au métabolisme, l'eau doit être utilisée avec parcimonie en raison de sa relative rareté sur terre. A titre d'exemple, la peau doit être capable de permettre une certaine quantité de perte d'eau tout en évitant une évaporation excessive. C'est pourquoi les créatures terrestres connaissent la soif, ce que les créatures maritimes n'ont jamais éprouvé. C'est pour cette raison que la peau des animaux marins n'est pas adaptée à une vie non aquatique.
4- Les reins : les organismes qui vivent dans la mer rejettent les matières superflues, notamment de l'ammoniac, grâce leur environnement aquatique. Chez les poissons d'eau douce, la plupart des déchets azotés (dont de grandes quantités d'ammoniac, le NH3) sont libérés par l'intermédiaire des branchies. Le rein est surtout un organe qui maintient l'équilibre de l'eau dans l'animal plutôt qu'un organe d'excrétion. Il existe deux types de poissons de mer. Les requins et les raies peuvent supporter de très hauts niveaux d'urée dans leur sang. Le sang du requin peut contenir 2,5 % d'urée comparé aux 0,01 à 0,03 % chez les autres vertébrés. L'autre type, les poissons osseux, est très différent. Ils perdent continuellement de l'eau mais le remplacent en buvant de l'eau de mer et ensuite le dessalent. Ils comptent sur les systèmes d'éjection, très différents de ceux des vertébrés terrestres, pour éliminer les excès ou dissoudre les solubles. De ce fait, pour réussir leur passage de la mer à la terre, les êtres vivants sans reins auraient à développer immédiatement un système rénal.
5- Le système respiratoire : les poissons "respirent" en extrayant l'oxygène dissous dans l'eau qu'il absorbe par les branchies. Ils ne peuvent pas vivre plus de quelques minutes hors de l'eau. Pour survivre sur terre, ils doivent immédiatement se doter d'un système pulmonaire parfait.
Il est très certainement impossible que tous ces changements physiologiques spectaculaires puissent se produire dans le même organisme, en même temps et tous de façon aléatoire.
L'origine des reptiles Les dinosaures, les lézards, les tortues et les crocodiles font partie de la classe des reptiles. Certains, comme les dinosaures, sont une espèce éteinte mais la majorité des autres espèces vivent toujours sur terre. Les reptiles possèdent quelques particularités qui les distinguent. Leurs corps, par exemple, sont couverts d'écailles et ce sont des animaux à sang-froid, ce qui signifie qu'ils sont incapables de réguler physiologiquement la température de leurs corps (ce qui explique pourquoi ils s'exposent à la lumière du soleil pour se réchauffer). La plupart d'entre eux se reproduisent en pondant.
Pour ce qui est de l'origine de ces créatures, l'évolution est à nouveau dans une impasse. Le darwinisme prétend que les reptiles se sont développés à partir des amphibiens. Cependant, aucune découverte n'a jamais pu confirmer une telle assertion. Bien au contraire, les comparaisons entre amphibiens et reptiles révèlent qu'il existe d'énormes carences physiologiques entre les deux et "une créature mi-amphibien/mi-reptile" n'aurait aucune possibilité de survie.
L'un des exemples de carences physiologiques entre ces deux groupes ce sont les caractéristiques différentes de leurs œufs. Les amphibiens déposent leurs œufs dans l'eau. Ces œufs sont gélatineux et dotés d'une membrane transparente et perméable. Des œufs pareils possèdent une structure parfaite pour se développer dans l'eau. Les reptiles, de leur côté, déposent leurs œufs sur la terre ferme où ils sont créés pour y survivre. La coquille dure de l'œuf du reptile, également appelé "œuf amniotique", permet à l'air d'y pénétrer mais reste imperméable à l'eau. Ainsi, l'eau nécessaire à l'embryon est retenue à l'intérieur de l'œuf.
Si des œufs d'amphibiens étaient déposés sur terre, ils se dessécheraient immédiatement en tuant l'embryon. Cela ne peut pas s'expliquer selon l'évolution, qui affirme que des reptiles se sont progressivement développés à partir des amphibiens. En fait, pour que la vie puisse exister sur terre, l'œuf de l'amphibien aurait dû se transformer en un œuf amniotique lors de la durée de vie d'une seule génération. Comment un tel processus a pu se produire au moyen de la sélection naturelle et des mutations - les mécanismes de l'évolution - est inexplicable. Le biologiste Michael Denton nous explique par le détail l'impasse évolutionniste sur cette question :
Les manuels évolutionnistes affirment que les reptiles ont évolué à partir des amphibiens, mais aucun n'explique comment la principale adaptation distinctive des reptiles, l'œuf amniotique, est advenue graduellement à l'issue d'une accumulation successive de petits changements. L'œuf amniotique du reptile est beaucoup plus complexe que l'œuf de l'amphibien. En fait, il est difficile de trouver dans le règne animal, deux œufs qui diffèrent plus fondamentalement…
La transition amphibiens-reptiles est une des grandes divisions des vertébrés pour lesquelles il n'a jamais été fourni de schéma d'explication détaillé en termes évolutionnistes. Essayer de déterminer, par exemple, comment le cœur et les arcs aortiques d'un amphibien ont pu se transformer graduellement jusqu'à accéder à la condition reptilienne, puis mammalienne, soulève de fantastiques problèmes. 64
Les archives fossiles ne fournissent pas non plus la moindre preuve pour confirmer l'hypothèse évolutionniste quant à l'origine des reptiles.
Robert L. Carroll a été obligé de l'accepter. Il a écrit dans son ouvrage classique Vertebrate Paleontology and Evolution (La paléontologie des vertébrés et l'évolution) que "les premiers amniotes sont suffisamment distincts de tous les amphibiens du paléozoïque que leur lignée spécifique n'a pas été établie."65 Dans son livre plus récent, Patterns and Processes of Vertebrate Evolution (Modèles et processus de l'évolution des vertébrés), publié en 1997, il admet que "l'origine des ordres actuels des amphibiens, (et) la transition entre les premiers tétrapodes" sont "toujours très mal connus" tout comme les origines de plusieurs autres groupes principaux.66
Cela est également reconnu par Stephen Jay Gould :
Aucun fossile d'amphibien ne semble formellement être à l'origine de la lignée des vrais vertébrés terrestres (reptiles, oiseaux et mammifères).67 Jusque-là, l'animal le plus important qui était proposé comme "ancêtre de reptiles" était le Seymouria, une espèce d'amphibien. Mais la découverte que les reptiles existaient sur terre environ 30 millions d'années avant que le Seymouria n'apparaisse a démontré qu'il ne pouvait pas être une forme transitionnelle. Les plus anciens fossiles de Seymouria ont été retrouvés dans la strate du permien inférieur, soit 280 millions d'années plus tôt. Alors que les plus anciennes espèces de reptiles connues, Hylonomus et Paleothyris, ont été découverts dans les strates du pennsylvanien inférieur, soit aussi vieux que 330 à 315 millions d'années environ.68 Le moins que l'on puisse dire est que tout cela est invraisemblable, "l'ancêtre des reptiles" est apparu beaucoup plus tard que les premiers reptiles.
Bref, contrairement à ce que prétendent les évolutionnistes sur les créatures vivantes qui se seraient progressivement développées, des faits scientifiques révèlent qu'elles sont subitement apparues sur terre, entièrement formées.
Les serpents et les tortues En outre, il existe des frontières infranchissables entre des ordres très différents de reptiles comme les serpents, les crocodiles, les dinosaures et les lézards. Chacun de ces ordres différents apparaît subitement dans les archives fossiles, doté de structures très différentes. En observant les structures de ces groupes très différents, les évolutionnistes continuent à imaginer les processus évolutionnaires qui pourraient s'être produits. Mais ces hypothèses n'apparaissent guère dans les archives fossiles. Par exemple, une supposition évolutionniste répandue est que les serpents ont évolué à partir des lézards qui ont progressivement perdu leurs pattes. Mais les évolutionnistes sont incapables de dire ce qu'était "l'avantage" qu'aurait pu tirer le lézard qui commençait à perdre progressivement ses pattes et comment donc cette créature aurait pu être "favorisée" par la sélection naturelle.
Les plus vieux serpents connus dans les archives fossiles n'ont pas de caractéristiques de "forme intermédiaire" et ne sont pas différents des serpents de notre propre époque. Le plus ancien fossile de serpent connu est le Dinilysia, découvert dans les roches du crétacé supérieur en Amérique du Sud. Robert Carroll reconnaît que cette créature "montre une étape assez avancée de l'évolution de ces caractéristiques [les caractéristiques spécialisées du crâne des serpents],"69 en d'autres termes il possède déjà toutes les spécificités des serpents actuels.
Un autre ordre de reptiles, que sont les tortues, apparaît dans les archives fossiles ensemble avec leurs coquillages qui leurs sont si caractéristiques. Les sources évolutionnistes déclarent,"Malheureusement, l'origine de cet ordre très réussi est obscurcie par l'absence de fossiles très anciens, bien que les tortues laissent plus de traces et fossilisent mieux que ne le font d'autres vertébrés. Vers le milieu du trias (environ 200 millions d'années plus tôt) les tortues étaient nombreuses et possédaient les caractéristiques essentielles de tortue… Les espèces intermédiaires entre les tortues et les cotylosaures, les reptiles primitifs qui sont [soi-disant] les ancêtres des tortues, sont totalement inexistants."70
Ainsi Robert Carroll est également forcé de reconnaître que les plus anciennes tortues furent mises au jour dans les formations triasiques en Allemagne et qu'elles se distinguent clairement des autres espèces grâce à leur carapace dure tout à fait similaire à celle des spécimens existant aujourd'hui. Il ajoute qu'aucune autre trace de tortues plus anciennes ou plus primitives n'a été découverte, bien que les tortues se fossilisent très facilement et que même de très petites parties suffisent à une identification aisée.71
Toutes ces variétés d'êtres vivants sont apparues de façon soudaine et indépendante. C'est une preuve scientifique qu'ils ont été créés.
Les reptiles volants Les reptiles volants sont un groupe étonnant de la classe des reptiles. Ils sont d'abord apparus voilà 200 millions d'années environ lors du trias supérieur, mais leur espèce s'est éteinte par la suite. Ces créatures étaient toutes des reptiles car elles possédaient toutes les caractéristiques fondamentales de la classe des reptiles. C'était des animaux à sang-froid (ils n'étaient pas en mesure de réguler leur propre chaleur interne) et leurs corps étaient couverts d'écailles. Cependant, ils avaient de puissantes ailes et l'on croit qu'elles leur permettaient de voler.
Les reptiles volants sont présentés dans certaines publications évolutionnistes populaires comme des découvertes paléontologiques qui étayent le darwinisme, c'est à tout le moins l'impression donnée. Cependant, l'origine des reptiles volants est un vrai casse-tête pour la théorie de l'évolution. Sa meilleure illustration est que ces reptiles volants sont apparus de façon soudaine et entièrement développés, sans aucune forme intermédiaire entre eux et les reptiles terrestres. Les reptiles volants avaient des ailes parfaitement conçues qu'aucun reptile terrestre ne possédait. Personne n'a jamais rencontré une créature mi-ailée dans les archives fossiles.
En tout cas, aucune créature mi-ailée n'a pu avoir vécu, parce que si ces créatures imaginaires avaient existé elles auraient été très désavantagée comparées aux autres reptiles en ayant perdu leurs pattes avant mais toujours incapables de voler. Dans ce cas, selon les propres règles de l'évolution, elles auraient été éliminées et se seraient éteintes.
En fait, lorsque les reptiles volants sont étudiés, ils sont d'une structure si impeccable que cela ne pourrait jamais être justifié par l'évolution. Comme les autres reptiles qui ont cinq orteils à leurs pattes avant, les reptiles volants ont cinq doigts sur leurs ailes. Mais le quatrième doigt est environ 20 fois plus long que les autres et l'aile s'allonge sous ce doigt. Si les reptiles terrestres avaient évolué en reptiles volants, ce quatrième doigt aurait dû progressivement grandir étape par étape, au fil du temps. Pas uniquement le quatrième doigt, mais toute la structure de l'aile aurait dû se développer par mutations aléatoires et la créature aurait dû bénéficier un tant soit peu de tout ce processus. Duane T. Gish, l'un des principaux critiques de la théorie de l'évolution dans le domaine de la paléontologie fait ce commentaire :
La notion même qu'un reptile terrestre pourrait s'être progressivement transformé en un reptile volant est absurde. Des structures naissantes partiellement développées, au lieu de conférer des avantages pour les étapes intermédiaires, aurait créé beaucoup de désagréments. Par exemple, aussi étrange que cela puisse paraître, les évolutionnistes supposent que les mutations n'auraient affecté que le quatrième doigt un petit peu à chaque fois. Et, aussi incroyable, les autres mutations aléatoires qui se produisent en même temps étaient responsables de la naissance progressive de la membrane de l'aile, des muscles du vol, des tendons, des nerfs, des vaisseaux sanguins et d'autres structures nécessaires à la formation des ailes. A une certaine étape du développement du reptile volant il aurait eu environ 25% des ailes. Cependant, cette étrange créature ne pourrait jamais survivre. Quel est l'intérêt de 25% d'ailes ? De toute évidence la créature ne pourrait pas voler et ne pourrait plus courir… 72
Bref, il est impossible d'expliquer l'origine des reptiles volants selon les mécanismes de l'évolution darwinienne. Et en réalité, les archives fossiles montrent qu'aucun processus évolutionnaire ne s'est produit. Les couches fossiles ne contiennent que des reptiles terrestres comme ceux qui existent aujourd'hui et des reptiles volants parfaitement développés. Il n'y a aucune forme intermédiaire. En tant qu'évolutionniste R. Carroll reconnaît que :
... Tous les ptérosaures du trias étaient très adaptés pour le vol... Ils fournissent peu d'informations sur leurs origines et aucune indication sur les étapes précédentes de l'origine du vol. 73
Plus récemment, dans son livre Patterns and Processes of Vertebrate Evolution (Modèles et processus de l'évolution des vertébrés), Carroll incluait l'origine de ptérosaures parmi les transitions importantes qu'on connaissait très peu.74
Comme nous pouvons le voir, il n'existe aucune preuve de l'évolution des reptiles volants. Comme le terme "reptile" signifie pour la majorité des gens des reptiles terrestres, les publications évolutionnistes en vogue veulent donner l'impression que des ailes ont poussé chez des reptiles et qu'ils ont commencé à voler. Cependant, la réalité c'est que les deux espèces de reptiles, terrestres et volants, sont apparues sans aucun lien évolutionnaire.
Les reptiles volants Une autre catégorie intéressante dans la classification des reptiles, ce sont les reptiles marins. La grande majorité de ces créatures s'est éteinte, bien que les tortues soient un des exemples parmi les groupes qui survivent encore. Tout comme pour les reptiles volants, l'origine des reptiles marins est une chose qui ne peut être expliquée par une approche évolutionniste. Le plus important reptile marin connu est la créature appelée l'ichtyosaure. Dans leur livre Evolution of the Vertebrates (L'évolution des vertébrés), Edwin H. Colbert et Michel Morales reconnaissent qu'il est impossible d'apporter une explication évolutionniste sur l'origine de cette créature :
Les ichtyosaures, des reptiles marins à bien des égards les plus spécialisés, sont apparus au début du trias. Leur émergence dans l'histoire géologique des reptiles était soudaine et spectaculaire ; il n'existe aucun indice dans les sédiments du pré-trias quant aux ancêtres possibles des ichtyosaures… Le problème fondamental concernant la lignée de l'ichtyosaure est qu'il n'existe aucune preuve formelle liant ces reptiles à un autre ordre reptilien.75
De façon identique Alfred S. Romer, un autre expert de l'histoire naturelle des vertébrés, écrit :
Aucune forme précédente [d'ichtyosaures] n'est connue. Les particularités de la structure de l'ichtyosaure exigeraient selon toute vraisemblance une longue période de temps pour leur développement et de ce fait une origine très ancienne du groupe, mais il n'existe aucun reptile connu du permien qui leur soit antécédent.76
Carroll doit de nouveau admettre que l'origine des ichtyosaures et des nothosaures (une autre famille de reptiles marins) sont pour les évolutionnistes deux des nombreux cas "très mal connus".77
Bref, les différentes créatures faisant partie de la classification des reptiles sont apparues sur terre sans aucun lien évolutionnaire entre elles.
Comme nous le verrons dans les pages suivantes, la situation est identique pour les mammifères. Il existe des mammifères volants (les chauves-souris) et des mammifères marins (les dauphins et les baleines). Cependant, ces différents groupes sont loin de constituer la preuve de l'évolution. Ils représentent plutôt de difficultés sérieuses que l'évolution ne peut pas expliquer. En effet, dans tous les cas les différentes catégories taxonomiques sont apparues sur terre de façon soudaine, sans formes intermédiaires et dotées de la totalité de leurs différentes caractéristiques intactes.
C'est la preuve scientifique évidente que toutes ces créatures ont en fait été créées.
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LA VERITABLE HISTOIRE NATURELLE - II (Les oiseaux et les mammifères) L'ATLAS DE LA CREATION Volume 2 LA VERITABLE HISTOIRE NATURELLE - II (Les oiseaux et les mammifères) Il existe des milliers d'espèces d'oiseaux sur terre. Chacune d'elles possède des caractéristiques bien distinctes. Par exemple, les faucons ont la vue fine, des ailes larges et des serres acérées, alors que les colibris, avec leurs longs becs sucent le nectar des fleurs.
D'autres migrent sur de longues distances vers des lieux spécifiques, dans le monde. Mais la caractéristique la plus importante, qui distingue les oiseaux des autres animaux, est le vol. La plupart des oiseaux ont la capacité de voler.
Comment les oiseaux sont-ils venus à l'existence ? La théorie de l'évolution essaie de donner une réponse par un long scénario fictif. Selon cette version, les reptiles seraient les ancêtres des oiseaux. Voilà environ 200 à 150 millions d'années, les oiseaux se seraient développés à partir de leurs ancêtres reptiles. Les premiers oiseaux auraient des capacités de vol très faibles. Cependant durant le processus d'évolution, les plumes auraient remplacé les peaux épaisses de ces anciens oiseaux, qui étaient à l'origine couvertes d'écailles. Leurs pattes avant seraient également complètement couvertes de plumes, et se seraient transformées en ailes. Puis, peu à peu, au cours de l'évolution, certains reptiles se seraient adaptés au vol, et seraient ainsi devenus les oiseaux d'aujourd'hui.
Ce scénario est présenté dans des sources évolutionnistes comme un fait établi. Or, une étude approfondie des détails et des données scientifiques indiquent que le scénario se fonde plus sur l'imagination que la réalité.
L'origine du vol selon les évolutionnistes Savoir comment les reptiles, en tant que créatures terrestres, en sont arrivés à voler, a suscité énormément de spéculation parmi les évolutionnistes. Il existe deux principales théories. La première avance que les ancêtres des oiseaux sont descendus des arbres à la terre. Par conséquent ces ancêtres seraient des reptiles vivant sur les cimes des arbres et seraient venus progressivement à posséder des ailes au fur et à mesure qu'ils sautaient d'une branche à une autre. C'est la théorie arboricole. La théorie des coureurs suggère quant à elle que les oiseaux se sont progressivement envolés depuis le sol.
Cependant les deux théories reposent sur des interprétations spéculatives, aucune preuve n'existe pour appuyer l'une ou l'autre. Les évolutionnistes ont inventé une solution facile au problème : ils imaginent simplement que la preuve existe. Le professeur John Ostrom, directeur du département de géologie de Yale, qui a proposé la théorie des coureurs explique cette approche :
Aucune preuve de fossile n'existe pour confirmer un pro-avis quelconque. C'est un pré-oiseau purement hypothétique mais qui doit avoir existé.78 Or cette forme transitoire, qui est supposée "avoir existé" selon la théorie arboricole, n'a jamais été découverte. La théorie des coureurs est même plus problématique. L'hypothèse de base de la théorie est que les pattes avant de certains reptiles se sont progressivement développées en ailes au fur et à mesure que ces reptiles agitaient leurs bras dans tous les sens pour attraper des insectes. Néanmoins aucune explication n'est apportée pour savoir comment l'aile, un organe très complexe, est venue à exister suite à ce battement.
Un énorme problème auquel fait face la théorie de l'évolution est la complexité irréductible des ailes. Seule une structure parfaite permet aux ailes de fonctionner, une aile "à moitié développée" ne peut pas fonctionner. Dans ce contexte, le modèle de "développement progressif" - l'unique mécanisme posé comme postulat par l'évolution - n'a pas de sens. Ainsi Robert Carroll est forcé d'admettre : "Il est difficile d'expliquer l'évolution initiale des plumes en tant qu'éléments dans le système de vol, puisqu'il est difficile de voir comment elles pouvaient fonctionner jusqu'à ce qu'elles atteignent la grande taille constatée chez les arch?optéryx."79 Puis il dit que les plumes pourraient s'être développées pour servir à l'isolation, mais cela n'explique pas leur conception complexe qui est spécifique au vol.
Il est indispensable que les ailes soient fermement rattachées à la poitrine, qu'elles aient une structure à même de soulever l'oiseau et lui permettre de se mouvoir dans toutes les directions pour qu'il puisse également rester dans l'air. Il est indispensable que les ailes et les plumes aient une structure légère, flexible et bien proportionnée. A ce point, l'évolution est dans l'embarras. Elle ne dit pas comment cette anatomie sans défaut des ailes a pu naître comme résultat de mutations aléatoires cumulées. De même, elle n'explique pas comment la patte avant d'un reptile a pu se transformer en une aile parfaite en raison d'un défaut (mutation) dans les gènes.
Une aile à moitié formée ne peut pas voler. Par conséquent, même si nous supposons que la mutation a conduit à un léger changement de la patte avant, il est toujours totalement déraisonnable de supposer que d'autres mutations aient pu contribuer par accident au développement d'une aile complète. La mutation des pattes avant ne produira pas une nouvelle aile, au contraire elle fera tout simplement perdre à l'animal ses pattes avant.
Cela le désavantagera face aux autres membres de sa propre espèce. Selon les règles de la théorie de l'évolution, la sélection naturelle éliminerait aussitôt cette créature défectueuse.
Selon la recherche biologique, les mutations sont des changements qui ont lieu très rarement. Par conséquent, il est impossible qu'un animal handicapé attende des millions d'années pour que ses ailes soient complètement développées par de légères mutations, surtout lorsque ces mutations ont des effets préjudiciables avec le temps.
Les oiseaux et les dinosaures La théorie de l'évolution soutient que les oiseaux dérivent de théropodes carnivores et bipèdes. Or, une comparaison entre les oiseaux et les reptiles révèle que les deux ont des caractéristiques très distinctes, rendant peu probable la possibilité que l'un puisse se développer à partir de l'autre.
Il existe diverses différences structurelles entre les oiseaux et les reptiles, l'une d'elles concerne la structure osseuse. En raison de leurs natures corpulentes, les dinosaures - les ancêtres des oiseaux selon les évolutionnistes - ont des os épais et solides. Les oiseaux, à leur différence, qu'ils soient vivants ou que l'espèce soit éteinte, ont des os creux et très légers, car ils ont été ainsi conçus pour qu'ils puissent voler.
Une autre différence entre les reptiles et les oiseaux est leur structure métabolique. Les reptiles ont la structure métabolique la plus lente du règne animal. (La prétention que les dinosaures ont un métabolisme rapide à sang chaud demeure une spéculation.) D'autre part, les oiseaux ont un métabolisme tout à fait différent. Par exemple, la température corporelle d'un moineau peut monter jusqu'à 48° C en raison du métabolisme rapide. En revanche, les reptiles n'ont pas l'aptitude de réguler leur température corporelle. Ils exposent plutôt leurs corps à la lumière solaire en vue de se réchauffer. En deux mots, les reptiles consomment le moins d'énergie parmi tous les animaux et surtout les oiseaux.
Un des ornithologues les plus célèbres, Alan Feduccia de l'Université de la Caroline du Nord, s'oppose à la théorie qui affirme que les oiseaux ont un lien de parenté avec les dinosaures, bien qu'il soit lui-même un évolutionniste. Voici ce que dit Fedduccia du scénario reptile-oiseau.
J'ai étudié des crânes d'oiseaux pendant 25 ans et je ne vois aucune similarité. Je n'en vois vraiment aucune… Les origines théropodes des oiseaux, mettront, à mon avis, dans le plus grand embarras la paléontologie du 20 ème siècle.80
Larry Martin, un spécialiste des anciens oiseaux de l'Université du Kansas, s'oppose également à la théorie des oiseaux descendant des dinosaures. Considérant la contradiction dans laquelle tombe l'évolution sur ce sujet, il dit :
A vrai dire, si je devais soutenir l'origine dinosaure des oiseaux avec ces caractères, je serais embarrassé chaque fois que j'aurais à en parler.81 Pourtant, malgré toutes les constatations scientifiques, le scénario sans fondement de l'évolution "dinosaure-oiseau" est toujours soutenu avec insistance. Les publications populaires en particulier affectionnent le scénario. En attendant, les concepts qui ne fournissent aucun support au scénario sont présentés comme preuve de l'évolution imaginaire "dinosaure-oiseau".
Dans certaines publications évolutionnistes, par exemple, l'accent est mis sur les différences entre les os iliaques pour appuyer la thèse que les oiseaux descendent des dinosaures. Ces prétendues différences qui existeraient entre les dinosaures classés en tant que saurischiens (qui ont "un bassin de reptile", avec un pubis pointant vers l'avant) et en ornithischiens (qui ont un "bassin d'oiseau", avec un pubis pointant vers l'arrière). Ce concept de dinosaures ayant des bassins similaires à ceux des oiseaux est de temps en temps pris comme preuve pour le prétendu lien dinosaure-oiseau. Cependant la différence des bassins ne constitue en aucun cas la prétendue preuve que les oiseaux dérivent des dinosaures. Car les dinosaures ornithischiens ne ressemblent pas aux oiseaux en ce qui concerne les autres particularités anatomiques. Par exemple l'ankylosaure est un dinosaure classé en tant qu'ornithischien, avec des pattes courtes, un corps gigantesque et une peau recouverte d'écailles ressemblant à une armure.
D'autre part le Struthiomimus (qui signifie dinosaure semblable à l'autruche), qui ressemble aux oiseaux pour certaines de ses caractéristiques anatomiques (pattes longues, pattes avant courtes et une fine structure), est en réalité un saurischien.82
Bref, la structure du bassin ne constitue pas une preuve de la relation évolutionnaire entre les oiseaux et les dinosaures. La prétention que les dinosaures ressemblent aux oiseaux du fait que leurs bassins soient similaires ignore d'autres différences anatomiques plus importantes entre les deux espèces qui rendent toute relation évolutionnaire indéfendable du point de vue évolutionniste.
La structure unique des poumons aviaires Un autre facteur démontrant l'impossibilité du scénario de l'évolution reptile-oiseau est la structure des poumons aviaires, qui ne peut pas être expliquée par l'évolution.
Chez les créatures terrestres, le courant d'air est bidirectionnel. A l'inhalation, l'air traverse les voies pulmonaires (tubes bronchiques), se terminant par de toutes petites alvéoles. C'est là que se produit l'échange d'oxygène et de dioxyde de carbone. Puis à l'expiration, cet air utilisé ressort des poumons par la même voie.
Chez les oiseaux cependant, l'air est unidirectionnel. Le nouvel air entre par une extrémité et l'air utilisé sort de l'autre extrémité. Grâce à des sacs aériens spéciaux, tout au long des passages entre eux, l'air circule toujours dans une direction à travers le poumon aviaire. De cette manière, les oiseaux peuvent sans cesse prendre de l'air. Cela satisfait les grands besoins en énergie des oiseaux. Ce système respiratoire hautement spécialisé est expliqué par Michael Denton dans son livre Evolution : une théorie en crise :
Dans le cas des oiseaux, cependant, les bronches principales se scindent en minuscules tubes qui s'infiltrent dans le tissu pulmonaire. Ces parabronches finissent par se réunir à nouveau : elles forment ainsi un véritable système circulatoire de telle sorte que l'air circule dans une seule direction à travers les poumons…
… La structure du poumon des oiseaux et le mode de fonctionnement général de leur système respiratoire sont absolument uniques. D'une part, aucun poumon d'une autre espèce de vertébrés ne ressemble, en quelque manière que ce soit, au système aviaire. D'autre part, celui-ci est identique dans tous ses détails essentiels chez des oiseaux aussi divers que l'oiseau-mouche, l'autruche et le faucon.83
Ce qui est important c'est que le poumon du reptile, avec son courant d'air bidirectionnel, ne peut pas avoir évolué en poumon d'oiseau à courant unidirectionnel, car il n'est pas possible qu'il y ait un modèle intermédiaire entre eux. Pour qu'une créature vive, il faut qu'elle soit maintenue en respiration et une inversion de la structure de ses poumons avec un changement de conception aboutirait inévitablement à sa mort. Selon l'évolution, ce changement doit avoir lieu progressivement sur des millions d'années, alors qu'une créature dont les poumons ne fonctionnent pas meurt en l'espace de quelques minutes.
Michael Denton affirme qu'il est impossible de proposer une thèse évolutionniste du poumon aviaire :
Comment un système respiratoire aussi profondément différent a-t-il pu évoluer graduellement à partir du modèle standard des vertébrés ? La question soulève une formidable difficulté, surtout si l'on garde à l'esprit le fait que l'entretien de la fonction respiratoire est absolument vital à l'organisme, le moindre dysfonctionnement entraînant la mort en quelques minutes. Tout comme la plume ne peut fonctionner comme organe de vol que si les crochets et les barbules sont coadaptés de manière à s'ajuster parfaitement, le poumon aviaire ne peut fonctionner comme organe respiratoire que si le système des parabronches qui le traversent et le système des sacs aériens qui assurent la circulation de l'air sont chacun entièrement achevés et capables de fonctionner de manière parfaitement intégrée.84
Bref, le passage d'un poumon terrestre à un poumon aviaire est impossible, car une forme intermédiaire ne servirait à rien.
Un autre point qui mérite d'être signalé est que les reptiles ont un système respiratoire à diaphragme, alors que les oiseaux ont un système de sac aérien abdominal au lieu d'un diaphragme. Ces structures différentes rendent impossibles une quelconque évolution entre les deux types de poumons comme l'observe John Ruben, un expert reconnu dans le domaine de la physiologie, dans le passage suivant :
Les toutes premières étapes dans la dérivation du système de sac aérien abdominal aviaire d'un ancêtre pourvu d'un système de ventilation à diaphragme auraient nécessité une sélection pour une hernie diaphragmatique dans les taxons, transitoire entre les théropodes et les oiseaux. Une condition aussi débilitante aurait immédiatement compromis tout le système respiratoire pulmonaire et semble peu probable d'avoir un quelconque avantage sélectif.85
Une autre caractéristique structurelle intéressante du poumon aviaire, qui défie l'évolution, est le fait qu'il n'est jamais vide d'air, et donc jamais en danger d'effondrement. Michael Denton nous l'explique :
Ainsi, la façon dont un tel système respiratoire différent peut avoir progressivement évolué à partir de la conception normale du vertébré, sans une sorte de direction, est de nouveau très difficile à envisager, surtout en ayant à l'esprit que conserver la fonction respiratoire est absolument vitale à la vie d'un organisme. De plus, la fonction et la forme exceptionnelles du poumon aviaire nécessitent un nombre d'adaptations particulières supplémentaires durant le développement aviaire. Comme l'explique H. R. Dunker, l'une des autorités les plus éminentes dans ce domaine : le fait que, premièrement, le poumon aviaire soit solidement fixé à la paroi du corps et qu'il ne puisse donc pas s'accroître en volume et, deuxièmement, en raison du faible diamètre des capillaires pulmonaires et de la haute tension superficielle qui exerce sur tout fluide les remplissant, le poumon aviaire ne peut pas être insufflé à plat, comme cela se passe à la naissance chez tous les autres vertébrés. Les alvéoles ne se vident jamais d'air comme le sont les alvéoles des autres espèces de vertébrés ; bien au contraire, dès le début de leur croissance dans le tissu pulmonaire, les parabronches sont déjà des cylindres ouverts remplis d'air ou d'un liquide.86
En d'autres termes, les passages dans les poumons des oiseaux sont tellement étroits que les sacs aériens à l'intérieur ne peuvent pas se remplir d'air et se vider de nouveau comme les créatures terrestres.
Cependant, si le poumon d'un oiseau devait se dégonfler, l'oiseau ne pourrait jamais le regonfler, ou à tout le moins, il aurait de grandes difficultés à le faire. Pour cette raison, les sacs aériens situés sur tout le poumon permettent un passage constant d'air, protégeant ainsi les poumons du dégonflement.
Bien entendu ce système, qui est complètement différent des poumons des reptiles et autres vertébrés, et qui est basé sur l'équilibre le plus sensible, ne peut pas se produire par des mutations inconscientes, étape après étape, comme le soutiennent les évolutionnistes. Voici comment Denton décrit cette structure du poumon aviaire qui, de nouveau, réduit à néant le darwinisme :
Le poumon aviaire nous rapproche beaucoup de la réponse au défi de Darwin : "Si l'on arrive à démontrer qu'il existe un organe complexe qui n'ait pas pu se former par une série de nombreuses modifications graduelles et légères, ma théorie ne pourrait certes plus se défendre."87
Plumes d'oiseaux et écailles de reptiles Un autre fossé infranchissable entre les oiseaux et les reptiles, ce sont les plumes qui sont propres aux oiseaux. Les corps des reptiles sont couverts d'écailles et ceux des oiseaux de plumes. L'hypothèse que les plumes d'oiseaux se sont développées à partir des écailles de reptiles est totalement infondée, et s'est avérée réduite à néant par des fossiles, comme l'admet la paléontologue évolutionniste Barbara Stahl :
La manière dont elles sont apparues, vraisemblablement à partir des écailles de reptile, défie toute analyse… Si l'on devait tenir compte de la constitution complexe des plumes, il semble que leur évolution à partir d'écailles reptiliennes aurait requis une immense période de temps et impliqué une série de structures intermédiaires. Or, à ce jour, les fossiles ne confirment pas cette supposition.88
A. H. Brush, un professeur de physiologie et de neurobiologie de l'Université du Connecticut, accepte cette réalité, bien qu'il soit lui-même un évolutionniste : "Chaque caractéristique depuis la structure et l'organisation du gène au développement, à la morphogenèse et à l'organisation du tissu est différente [dans les plumes et les écailles]."89 En outre, le professeur Brush examine la structure de la protéine des plumes d'oiseaux et soutient qu'elle est "unique parmi les vertébrés".90
Il n'y a aucune preuve fossile pour prouver que les plumes d'oiseaux se sont développées à partir d'écailles de reptiles. Au contraire, observe le professeur Brush, les plumes paraissent soudainement dans les fossiles, comme un caractère "indéniablement unique" distinguant les oiseaux.91
D'ailleurs, chez les reptiles, aucun tissu épidermique n'a encore été détecté qui puisse fournir un point de départ aux plumes d'oiseaux.92
Beaucoup de fossiles ont fait jusqu'à présent l'objet de la spéculation du "dinosaure à plumes", mais l'étude détaillée a toujours révélé l'erreur de cette idée. C'est ce qu'écrit l'ornithologue Alan Feduccia dans un article intitulé "Pourquoi les dinosaures n'avaient-ils pas de plumes" :
Les plumes sont particulières aux oiseaux, et il n'existe aucune structure intermédiaire connue entre les écailles reptiliennes et les plumes.
Nonobstant les spéculations sur la nature des écailles allongées trouvées sur certaines formes telles les Longisquama … comme étant des structures semblables à des plumes, il n'existe tout simplement aucune preuve démontrable qu'elles le sont yréellement.93 si
Les signes de la création dans les plumes D'autre part, les plumes d'oiseau ont une telle structure complexe que le phénomène ne peut pas être expliqué par des processus évolutionnaires.
Comme nous le savons tous, il y a un rachis au centre de la plume. Au rachis sont reliées les branches. La branche est formée de rangées de barbes semblables à des fils. Ces barbes, de différentes longueur et rigidité sont ce qui donne à l'oiseau sa nature aérodynamique. Mais ce qui est le plus intéressant, c'est que chaque barbe comporte des milliers de rangées encore plus fines reliant les barbes entre elles, appelées barbules. Les barbules sont reliées aux barbicelles par des crochets microscopiques appelés hamuli. Chaque rangée est crochetée à une rangée opposée, comme les crochets d'une fermeture à glissière.
Une simple plume de grue comporte environ 650 barbes de chaque côté du rachis. Environ 600 barbules bifurquent des barbes. Ces barbules s'emboîtent au moyen de 390 petits crochets. Les crochets s'accrochent les uns aux autres comme les dents des deux parties d'une fermeture à glissière. Si les petits crochets se séparent pour une quelconque raison, l'oiseau peut rétablir les plumes à leur forme originale, soit en se secouant ou en redressant ses plumes avec son bec.
L'affirmation que la structure complexe des plumes pourrait s'être produite au cours de l'évolution des écailles de reptile par des mutations qui se seraient produites par hasard n'est qu'une croyance purement dogmatique, sans fondement scientifique. Même un doyen du darwinisme comme Ernst Mayr a fait cette confession sur le sujet voilà quelques années :
C'est mettre à dure épreuve notre crédulité de supposer que des systèmes aussi soigneusement équilibrés que certains organes des sens (l'œil des vertébrés ou la plume des oiseaux) puissent être améliorés par des mutations aléatoires.94
Les plumes ont aussi obligé Darwin à y réfléchir. De plus, l'esthétique parfaite des plumes du paon l'a rendu "malade" (selon ses propos). Dans une lettre en date du 3 avril 1860, écrite à Asa Gray, il dit : "Je me souviens bien du temps où la pensée de l'œil m'a donné froid partout, mais je me suis remis de cette maladie… " Puis il poursuivit : "… et maintenant des particularités sans importance de la structure me rendent très inconfortable. La vue d'une plume de queue de paon, chaque fois que je la contemple, me rend malade".95
Bref, les différences énormes de structure entre les plumes d'oiseau et les écailles des reptiles, ajouté la structure incroyablement complexe des plumes, montrent clairement la prétention infondée que les plumes se sont développées à partir des écailles.
La conception erronée de l'arch?optéryx Pour justifier qu'il existe une preuve de "l'évolution reptile-oiseau", les évolutionnistes citent le nom d'une seule créature. C'est le fossile d'un oiseau appelé arch?optéryx, une des pseudo-formes transitoires les plus largement connues parmi le très petit nombre que les évolutionnistes continuent à revendiquer.
L'arch?optéryx, le prétendu ancêtre des oiseaux actuels selon les évolutionnistes, a vécu il y a environ 150 millions d'années. La théorie soutient que certains petits dinosaures, comme les vélociraptors ou les drom?osaures ont à la suite d'une évolution, développé des ailes et commencé à voler. Ainsi l'arch?optéryx est supposé être une forme de transition qui s'est séparée de ses prétendus ancêtres dinosaures et a commencé à voler pour la première fois.
Or, les dernières études des fossiles de l'arch?optéryx montrent le fondement non scientifique de cette explication. Ce n'est absolument pas une forme transitoire, mais seulement une espèce d'oiseaux qui s'est éteinte avec des particularités légèrement différentes des oiseaux de nos jours.
La thèse selon laquelle l'arch?optéryx serait un "mi-oiseau" ayant des difficultés à voler était, peu de temps auparavant, populaire dans les cercles évolutionnistes. L'absence de sternum (os thoracique) chez cette créature était considérée comme la preuve la plus importante de sa difficulté à voler. (Le sternum est un os situé sous la cage thoracique auquel les muscles nécessaires au vol de l'oiseau sont reliés. A présent, cet os de la cage thoracique est observé chez tous les oiseaux pouvant ou non voler, et même chez les chauves-souris, un mammifère appartenant à une famille très différente.) Or, le septième fossile d'arch?optéryx retrouvé en 1992, révéla l'erreur de cet argument. La raison en est que, le sternum longtemps considéré par les évolutionnistes comme inexistant s'est trouvé exister dans ce fossile récemment découvert. Ce septième spécimen récemment découvert a été décrit par la revue Nature :
Le septième spécimen récemment découvert de l'arch?optéryx indique la présence d'un sternum partiel, rectangulaire dont l'existence a longtemps été suspectée mais n'a jamais pu être démontrée auparavant. Cela atteste de l'existence de puissants muscles de vol chez ce spécimen, mais sa capacité à voler de grandes distances est discutable.96
Cette découverte réduit à néant l'hypothèse principale selon laquelle l'arch?optéryx serait un mi-oiseau ne pouvant pas voler convenablement.
En outre, la structure des plumes d'oiseaux est devenue une des plus importantes preuves confirmant que l'arch?optéryx était un véritable oiseau volant. La structure asymétrique des plumes de l'arch?optéryx est identique à celle des oiseaux contemporains et montre son aptitude au vol. Comme l'indiquait l'éminent paléontologue Carl O. Dunbar, "En raison de ses plumes, il [l'arch?optéryx] doit être classé comme un oiseau."97 Le paléontologue Robert Carroll va plus loin et explique ce point :
La géométrie des plumes de l'arch?optéryx qui lui servaient à voler, est identique à celle des oiseaux volants actuels, alors que les plumes des oiseaux non volants sont symétriques. La façon dont les plumes sont disposées sur les ailes coïncide également avec celle des oiseaux actuels… Selon Van Tyne et Berger, la taille et la forme relatives de l'aile de l'arch?optéryx sont similaires à celles des oiseaux qui se meuvent par des mouvements restreints à travers la végétation, tels que les gallinacés, les colombes, les coqs de bruyère, les pics et la plupart des passerines… Les plumes des ailes ont été statiques pendant au moins 150 millions d'années…98
Un autre fait révélé par la structure des plumes de l'arch?optéryx, était le métabolisme à sang chaud de l'oiseau. Comme nous l'avons vu plus haut, les reptiles et les dinosaures sont des animaux à sang froid. Leur chaleur corporelle est influencée par la chaleur ambiante plutôt que d'être régulée de manière homéostatique. L'une des fonctions les plus importantes des plumes présentes chez les oiseaux est de préserver la chaleur corporelle. Le fait que l'arch?optéryx ait des plumes montre son appartenance aux animaux à sang chaud et démontre qu'il s'agit d'un véritable oiseau qui aurait besoin de préserver sa chaleur corporelle, contrairement aux dinosaures.
Les dents et les serres de l'arch?optéryx Les deux plus importants points sur lesquels s'appuient les biologistes évolutionnistes, en prétendant que l'arch?optéryx est une forme transitoire, sont les serres présentes sur ses ailes et ses dents.
Il est vrai que l'arch?optéryx dispose de serres sur ses ailes et de dents dans sa gueule, mais ces traits n'impliquent en aucun cas un quelconque lien entre cette créature et les reptiles. Car deux espèces d'oiseaux qui existent actuellement, le touraco et le hoazin, disposent également de serres qui leur permettent de s'agripper aux branches. Ces deux espèces sont des oiseaux à part entière sans aucune caractéristique propre aux reptiles. C'est pourquoi l'argument selon lequel l'arch?optéryx est une forme transitoire juste parce qu'il disposait de serres sur ses ailes, est sans fondement.
Les dents de l'arch?optéryx n'impliquent pas plus qu'il s'agit d'une forme transitoire. Les évolutionnistes sont dans l'erreur en avançant que ces dents sont des caractéristiques propres aux reptiles, car les dents ne sont pas une caractéristique inhérente aux reptiles. De nos jours, certains reptiles ont des dents tandis que d'autres n'en ont pas. De plus, l'arch?optéryx n'est pas la seule espèce d'oiseaux à posséder des dents. Il est vrai qu'il n'existe plus d'oiseaux pourvus de dents de nos jours, mais lorsque nous examinons les fossiles, nous nous apercevons aussi bien qu'à l'époque de l'arch?optéryx qu'à des époques récentes, il existe un groupe d'oiseaux distincts pouvant être nommés "oiseaux à dents".
Le point le plus important, c'est que la structure des dents de l'arch?optéryx et des autres oiseaux est tout à fait différente de celle de leurs prétendus ancêtres, les dinosaures. Des ornithologues célèbres comme L. D. Martin, J. D. Stewart et K. N. Whetstone ont constaté que les dents de l'arch?optéryx et des autres oiseaux similaires avaient une base resserrée et de larges racines. Or, les dinosaures théropodes, les prétendus ancêtres de ces oiseaux, avaient des dents en forme de scie avec des racines droites.99 Ces chercheurs ont également comparé les os des pattes de l'arch?optéryx à ceux de leurs prétendus ancêtres, les dinosaures théropodes, et n'ont observé aucune similarité entre eux.100
Les études d'anatomistes tels que S. Tarsitano, M. K. Hecht et A.D. Walker ont révélé que certaines similarités avancées par John Ostrom et d'autres, entre les membres de l'arch?optéryx et ceux des dinosaures, étaient en réalité des interprétations erronées.101 Par exemple, A.D. Walker a analysé la région entourant l'oreille de l'arch?optéryx et a découvert qu'elle était identique à celle des oiseaux actuels.102
En outre, J. Richard Hinchliffe, de l'Institut de sciences biologiques de l'Université du pays de Galles, a étudié les anatomies des oiseaux et celles de leurs prétendus ancêtres reptiles en utilisant les techniques isotopiques. Il a découvert que les pattes avant des dinosaures étaient pourvues des doigts I-II-III, alors que les pattes avant d'oiseaux étaient pourvues des doigts II-III-IV. Cela pose un grand problème à ceux qui défendent la thèse du lien arch?optéryx-dinosaure.103 Hinchliffe a publié ses études et observations dans Science en 1997, où il a écrit :
Les doutes à propos de l'homologie entre les doigts des théropodes et des oiseaux nous rappellent certains autres problèmes de l'hypothèse d'"origine dinosaurienne". Ceux-ci comprennent ce qui suit : (i) la patte avant du théropode qui est bien plus petite (par rapport à la taille du corps) en comparaison de l'aile de l'arch?optéryx. De tels petits membres ne sont pas convaincants en tant que des proto-ailes pour l'origine du vol chez les dinosaures relativement lourds. (ii) La rareté chez les théropodes de l'os semi-lunaire du poignet connu seulement chez quatre espèces (y compris le Deinonychus). La plupart des théropodes disposent d'un nombre relativement élevé de parties de poignet difficiles à comparer avec celles de l'arch?optéryx. (iii) Le paradoxe temporel : la plupart des dinosaures théropodes, et en particulier les drom?osauridés ressemblant aux oiseaux, sont tous beaucoup plus récents selon les archives fossiles que l'arch?optéryx.
Comme le note Hinchliffe, le "paradoxe temporel" est l'un des faits qui ont porté un coup fatal aux allégations sur l'arch?optéryx. Dans son livre, Icons of Evolution (Les icônes de l'évolution), le biologiste américain Jonathan Wells remarque que l'arch?optéryx est devenue "l'icône" de la théorie de l'évolution alors qu'il existe des preuves claires qui démontrent que cette créature n'est pas l'ancêtre des oiseaux. Selon Wells, une des preuves est que les dinosaures théropodes - les prétendus ancêtres de l'arch?optéryx - sont en réalité plus jeunes que l'arch?optéryx : "Des reptiles à deux pattes qui marchaient sur le sol et qui avaient d'autres caractéristiques que l'on pourrait attendre chez un ancêtre de l'arch?optéryx, sont apparus bien plus tard."104
Tout cela montre que l'arch?optéryx n'est pas un lien transitoire, mais seulement un oiseau appartenant à une autre catégorie pouvant être dénommée "oiseau à dents". Etablir un lien entre cette créature et les dinosaures théropodes est totalement infondé. Le biologiste américain Richard L. Deem, dans sont article intitulé "Fin de la théorie 'les oiseaux sont des dinosaures'"), écrivit au sujet de l'arch?optéryx et de l'évolution "dinosaures-oiseaux" :
Les résultats des récentes études montrent que les pattes des dinosaures théropodes dérivent des doigts I, II et III, tandis que les ailes des oiseaux, bien qu'elles se ressemblent en termes de structure, dérivent des doigts II, III et IV… Il y a d'autres problèmes inhérents à la théorie "les oiseaux sont des dinosaures". Comparées à celles de l'arch?optéryx, les pattes avant des théropodes sont très petites par rapport à leur corps.
La petite proto-aile du théropode n'est pas convaincante, surtout si l'on considère le poids lourd de ces dinosaures. La grande majorité des dinosaures théropodes ne disposent pas de l'os semi-lunaire du poignet et disposent de parties de poignet ne correspondant pas aux os de l'arch?optéryx. En outre, chez presque tous les théropodes, le nerf V1 ainsi que d'autres nerfs quittent le crâne sur le côté, alors que chez les oiseaux, il quitte le crâne par l'avant en passant par un orifice qui lui est propre. Il existe aussi le problème mineur qui est l'apparition d'une grande majorité de théropodes bien après celle de l'arch?optéryx.105
L'archaeoptéryx et les fossiles d'oiseaux anciens Des fossiles récemment découverts réduisent à néant la théorie évolutionniste concernant l'archaeoptéryx à d'autres égards.
Lianhai Hou et Zhonghe Zhou, deux paléontologues de l'Institut Chinois de la Paléontologie des Vertébrés, ont découvert un nouveau fossile d'oiseau en 1995, et l'ont nommé Confuciusornis. Ce fossile a presque le même âge que l'archaeoptéryx (environ 140 millions d'années), mais n'a pas de dents dans sa gueule. En outre, son bec et ses ailes partagent les mêmes caractéristiques que les oiseaux d'aujourd'hui. Le Confuciusornis a la même structure squelettique que les oiseaux contemporains, mais il a également des serres sur ses ailes, tout comme l'archaeoptéryx. Une autre structure particulière aux oiseaux appelée le "pygostyle" qui soutient les plumes de la queue, a également été retrouvée chez le Confuciusornis.106 Bref, ce fossile - qui a le même âge que l'arch?optéryx, que l'on croyait auparavant être le premier oiseau et qui était admis comme un semi-reptile - ressemble beaucoup à un oiseau de nos jours. Ce fait a réduit a néant toutes les thèses des évolutionnistes prétendant que l'archaeoptéryx était l'ancêtre primitif de tous les oiseaux.
Un autre fossile exhumé en Chine a créé une grande confusion. En novembre 1996, l'existence d'un oiseau de 130 millions d'années nommé Liaoningornis a été annoncée dans Science par L. Hou, L. D. Martin, et Alan Feduccia. Le Liaoningornis avait un sternum auquel les muscles étaient reliés pour le vol, tout comme chez les oiseaux actuels.107 Cet oiseau ne se distinguait pas des oiseaux contemporains à d'autres égards non plus. La seule différence était les dents dans sa gueule. Cela indiquait que les oiseaux pourvus de dents n'avaient pas de structure primitive prétendue par les évolutionnistes. Ce Liaoningornis qui avait les caractéristiques d'un oiseau actuel avait été mentionné dans un article de Discover, qui disait : "D'où sont venus les oiseaux ? Ce fossile suggère qu'il ne provient pas d'un stock de dinosaures."108
Un autre fossile qui a réfuté les prétentions des évolutionnistes concernant l'archaeoptéryx est l'Eoalulavis. La structure des ailes de l'Eoalulavis, que l'on disait être de quelques 25 à 30 millions d'années plus jeune que l'archaeoptéryx, a également été constatée chez les oiseaux actuels à vol lent.109 Cela a montré que 120 millions d'années plus tôt, il existait des oiseaux qui ne se distinguaient pas des oiseaux de nos jours à plusieurs égards, volant dans les cieux.
Ces faits, indiquent à coup sûr une fois de plus, que ni l'archaeoptéryx ni d'autres anciens oiseaux similaires n'étaient des formes transitoires.
Les fossiles n'indiquent pas que des espèces différentes d'oiseaux se sont développées l'une de l'autre. Au contraire, les fossiles prouvent que les oiseaux actuels et certains oiseaux archaïques comme l'archaeoptéryx ont réellement vécu en même temps. Il est vrai que certaines de ces espèces d'oiseaux, comme l'archaeoptéryx et Confuciusornis, se sont éteintes, mais le fait que seules certaines parmi les espèces qui ont autrefois existé aient pu survivre jusqu'à ce jour, ne justifie pas en lui-même la théorie de l'évolution.
L'Archaeoraptor : le canular du dinosaure-oiseau Incapables de trouver ce qu'ils recherchaient chez l'arch?optéryx, les défenseurs de la théorie de l'évolution ont mis tous leurs espoirs dans d'autres fossiles durant les années 90, et une série de rapports de prétendus fossiles de "dinosaures-oiseaux" est apparue dans les médias du monde.
Or, il s'est vite avéré que ces annonces n'étaient que des interprétations erronées, ou pire encore, de la pure falsification.
La première annonce de la découverte d'un dinosaure-oiseau était l'histoire de "fossiles du dinosaure à plumes exhumés en Chine", qui a été avancée en 1996 et présentée dans les médias en grande fanfare. Un fossile reptilien dénommé Sinosauropteryx a été découvert, mais des paléontologues évolutionnistes qui ont examiné ce fossile ont dit qu'il avait des plumes d'oiseau, contrairement aux reptiles connus. Des examens effectués une année plus tard ont révélé cependant que le fossile n'avait en réalité aucune structure similaire à la plume d'oiseau. Un article de la revue Science intitulé "Déplumer le dinosaure à plumes" a indiqué que les structures présentées comme des "plumes" par les paléontologues évolutionnistes n'avaient en définitive rien à voir avec des ailes :
Il y a exactement une année, les paléontologues étaient excités à propos des photos du prétendu "dinosaure à plumes" qui avaient été transmises durant la réunion annuelle de la Société de Paléontologie des Vertébrés. Le spécimen dénommé Sinosauropteryx découvert dans la région de Yixian en Chine a fait la une du New York Times, et a été présenté par certains comme une preuve confirmant l'évolution des oiseaux à partir de dinosaures.
Mais lors de la réunion de la paléontologie des vertébrés, qui s'est tenue le mois dernier à Chicago, le verdict était tout à fait différent : une demi douzaine de paléontologues occidentaux qui ont observé ce spécimen ont affirmé que les structures n'étaient pas des plumes modernes. … Larry Martin, paléontologue de l'Université du Kansas, pense que les structures sont des fibres de collagène effilochées sous la peau - et n'ont donc aucun rapport avec les oiseaux.110
Un autre cas, encore plus sensationnel de dinosaure-oiseau, a été présenté en 1999. Dans son numéro de novembre 1999, la revue National Geographic a publié un article à propos d'un fossile exhumé que l'on prétendait avoir autant les caractéristiques des oiseaux que celles des dinosaures. L'auteur de l'article du National Geographic, Christopher P. Sloan, est allé jusqu'à prétendre : "Nous pouvons dire à présent que les oiseaux sont des théropodes tout comme nous disons en toute confiance que les humains sont des mammifères." Cette espèce qui aurait vécu voilà 125 millions d'années, a été immédiatement nommée Archaeoraptor liaoningensis.111
Cependant, le fossile était une supercherie et était habilement construit à partir de cinq spécimens différents. Un groupe de chercheurs, dont trois paléontologues, ont prouvé la supercherie une année plus tard à l'aide d'une tomographie informatique aux rayons X. Le dinosaure-oiseau était en fait l'œuvre d'un évolutionniste chinois. Les amateurs chinois avaient créé un dinosaure-oiseau en utilisant de la colle et du ciment à partir de 88 os et cailloux. La recherche suggère que la partie avant de l'Archaeoraptor a été construite à partir du squelette d'un ancien oiseau, et que son corps et sa queue étaient composés d'os de différents spécimens.
Ce qui est intéressant, c'est que le National Geographic a publié un article qui a fait la une des journaux à propos d'une pure invention - et l'a de surcroît présenté comme la preuve de la confirmation des scénarios de "l'évolution des oiseaux" - sans émettre le moindre doute ou la moindre réserve dans l'article. Le docteur Storrs Olson, du célèbre Musée Smithsonien d'Histoire Naturelle aux Etats-Unis, a déclaré plus tard qu'il avait auparavant averti le National Geographic que ce fossile était une supercherie mais la direction de la revue l'avait complètement ignoré. Selon Olson, "le National Geographic a atteint le niveau le plus bas dans sa quête de nouvelles à sensations, non corroborées, à la manière du journalisme des tabloïds".112
Dans une lettre adressée à Peter Raven du National Geographic, Olson décrit l'histoire réelle du "dinosaure à plumes" depuis son lancement dans un premier article du National Geographic publié en 1998, de manière très détaillée:
Avant la publication de l'article "Les dinosaures prennent leur envol" dans le numéro de juillet 1998 du National Geographic, Lou Mazzatenta, le photographe qui a travaillé sur l'article de Sloan, m'a invité à la National Geogaphic Society pour examiner les photos, qu'il avait prises des fossiles chinois, et commenter l'histoire. A l'époque, j'avais essayé d'objecter au fait qu'il existait des avis très soutenus différents de ce que le National Geographic avait l'intention de présenter, mais en fin de compte j'ai clairement compris que le National Geographic ne s'intéressait à rien d'autre qu'au dogme prévalant selon lequel les oiseaux descendaient des dinosaures.
L'article de Sloan porte le préjugé à un niveau totalement nouveau et consiste, pour une grande partie, en informations invérifiables et non documentées qui "font" les nouvelles plutôt que de les rapporter. Sa déclaration vide prétendant que "nous pouvons dire à présent que les oiseaux sont des théropodes tout comme nous disons en toute confiance que les humains sont des mammifères" n'est même pas suggérée comme reflétant le point de vue d'un scientifique particulier ou d'un groupe de scientifiques, ce n'est rien d'autre qu'une propagande éditoriale. Cette déclaration mélodramatique a déjà été réduite à néant par des études récentes en embryologie et en morphologie comparative qui, bien entendu, n'ont jamais été citées.
Plus important encore, aucune des structures, illustrées dans l'article de Sloan, présentées comme des plumes, ne s'est révélée être réellement des plumes. Dire qu'elles le sont c'est prendre ses désirs pour de la réalité. La déclaration rapportée en page 103 que "des structures creuses, à poils caractérisent les proto-plumes" est une absurdité sachant que les proto-plumes ne sont qu'une construction théorique, et donc décrire la structure interne est encore plus hypothétique.
Le battage médiatique pour les dinosaures à plumes, que la National Geographic Society présente, va jusqu'à prétendre qu'il existe des preuves solides d'une grande variété de dinosaures carnivores dotés de plumes. Un exemple de dinosaure incontesté dénommé Deinonychus et des illustrations de tyrannosaures bébés sont montrés revêtus de plumes, le tout n'étant que pure imagination et n'a pas d'autre place hors de la science fiction.
Cordialement, Storrs L. Olson Conservateur des oiseaux Musée National d'Histoire Naturelle Institut Smithsonien113
Ce cas révélateur montre deux choses importantes. Premièrement, il y a des gens qui n'ont pas le moindre scrupule à recourir à de la contrefaçon dans un effort de trouver une preuve pour appuyer la théorie de l'évolution. Deuxièmement certains journaux scientifiques populaires très réputés, qui ont assumé la mission d'imposer la théorie de l'évolution aux gens, sont tout à fait disposés à fermer les yeux sur tous les faits pouvant être gênants ou pouvant avoir d'autres interprétations. En d'autres termes, ils ne sont devenus que des outils de propagande pour propager la théorie de l'évolution. Ils n'adoptent pas une attitude scientifique mais dogmatique et compromettent intentionnellement la science en défendant la théorie de l'évolution à laquelle ils sont entièrement dévoués.
Un autre aspect important de la question est qu'il n'existe aucune preuve pour appuyer la thèse que les oiseaux se sont développés à partie de dinosaures. Du fait du défaut de preuve, on a recours soit à la preuve falsifiée, soit à l'interprétation erronée de la preuve réelle. En réalité il n'existe aucune preuve que les oiseaux se sont développés à partir d'une autre espèce vivante. Au contraire, toutes les découvertes indiquent que les oiseaux sont apparus sur la terre déjà en possession de leurs structures corporelles distinctives.
L'origine des insectes Lorsque nous avions discuté de l'origine des oiseaux, nous avions mentionné la théorie des coureurs que les biologistes évolutionnistes proposent. Comme nous l'avons précisé, la question quant à savoir comment les reptiles ont développé des ailes implique de spéculer sur "des reptiles essayant d'attraper des insectes avec leurs pattes avant". Selon cette théorie, ces pattes avant des reptiles se sont progressivement transformées en ailes avec le temps au fur et à mesure qu'ils chassaient des insectes.
Nous avons également mis l'accent sur le fait que cette théorie ne reposait sur aucune découverte scientifique. Mais il y a un autre aspect intéressant que nous n'avons pas encore abordé. Les mouches peuvent déjà voler. Donc comment ont-elles acquis des ailes ? Et de façon générale, quelle est l'origine des insectes, dont les mouches ne sont qu'une catégorie ?
Dans la classification des êtres vivants, les insectes forment une branche, Insecta, du phylum arthropodes. Les fossiles d'insectes les plus anciens appartiennent à l'âge dévonien (il y a 410 à 360 millions d'années). A l'âge pennsylvanien qui a suivi (il y a 325 à 286 millions d'années), un grand nombre d'espèces d'insectes différents sont apparues. Par exemple, les blattes sont soudainement apparues, avec la même structure qu'elles ont aujourd'hui.114
Les créatures comme les araignées, les tiques et les mille-pattes ne sont pas des insectes, mais appartiennent plutôt au sous-phylum des arthropodes. Des découvertes importantes de fossiles de ces créatures ont été communiquées à la réunion annuelle de l'Association Américaine pour le Progrès de la Science, en 1983. Ce qui est intéressant à propos des ces fossiles d'araignées, de tiques et de mille-pattes de 380 millions d'années, c'est le fait qu'ils ne soient pas différents des spécimens en vie de nos jours. Un des scientifiques qui a examiné les fossiles a fait remarquer : "On dirait que leur mort date d'hier."115
Les insectes à ailes sont également soudainement apparus dans les archives fossiles, et avec des particularités qui leur sont propres. Par exemple, un grand nombre de fossiles de libellules de l'âge pennsylvanien a été découvert. Et ces libellules ont exactement les mêmes structures que leurs homologues d'aujourd'hui.
Le point intéressant c'est le fait que les libellules et les mouches apparaissent soudainement, en même temps que les insectes sans ailes. Cela réduit à néant la théorie selon laquelle les insectes sans ailes ont développé des ailes et se sont progressivement transformés en insectes volants.
Dans un de leurs articles du livre intitulé Biomechanics in Evolution, Robin Wootton et Charles P. Ellington disent à ce sujet :
Lorsque des fossiles d'insectes apparaissent pour la première fois, dans le paléozoïque moyen et supérieur, ils sont variés et pour la plupart munis d'ailes. Il y a quelques formes primitivement sans ailes, mais aucun intermédiaire convaincant n'est connu.116
Une caractéristique principale des mouches, qui apparaissent soudainement dans les archives fossiles, est leur technique de vol exceptionnelle.
Alors qu'un être humain est incapable d'ouvrir et de fermer ses bras même 10 fois en une seconde, une mouche bat des ailes 500 fois en moyenne en cet espace de temps. En outre, elle bouge ses deux ailes simultanément. La moindre dissonance dans la vibration de ses ailes ferait perdre l'équilibre à la mouche, mais cela n'arrive jamais.
Dans un article intitulé "The Mechanical Design of Fly Wings" (La conception mécanique des ailes de mouches), Wootton observe :
Plus nous comprenons le fonctionnement des ailes d'insectes, plus leurs conceptions paraissent subtiles et belles… Les structures sont traditionnellement conçues de manière à se déformer le moins possible ; les mécanismes sont conçus pour faire bouger les parties de manière prévisible. Les ailes d'insectes se combinent pour ne faire qu'un, utilisant les éléments avec de grandes propriétés élastiques. Elles sont élégamment assemblées pour permettre des déformations appropriées en réponse à des forces appropriées et pour faire le meilleur usage possible de l'air. Elles ont peu d'équivalents technologiques si toutefois il y en a.117
Bien entendu l'apparition soudaine d'êtres vivants avec une structure aussi parfaite comme celle-ci ne peut pas être expliquée par un compte-rendu évolutionniste. C'est pourquoi Pierre-Paul Grassé dit : "Nous sommes dans l'obscurité concernant l'origine des insectes."118 L'origine des insectes prouve clairement le fait que tous les êtres vivants ont été créés par Dieu.
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L'origine des mammifères L'ATLAS DE LA CREATION Volume 2 L'origine des mammifères Comme nous l'avons indiqué plus haut, la théorie de l'évolution prétend que certaines créatures imaginaires, provenant de la mer, se sont transformées en reptiles, et que les oiseaux se sont développés à partir de reptiles. Selon le même scénario, les reptiles sont les ancêtres non seulement des oiseaux mais aussi des mammifères. Or, il y a de grandes différences entre ces deux catégories. Les mammifères sont des animaux à sang chaud (cela veut dire que ces créatures peuvent produire leur propre chaleur et la maintenir à un niveau constant), elles donnent naissance, elles allaitent leurs petits et leurs corps sont couverts de fourrure ou de poils. Les reptiles, quant à eux, sont des animaux à sang froid (c'est-à-dire qu'ils ne peuvent pas produire leur propre chaleur et la température de leur corps change suivant la température externe), ils pondent des œufs, n'allaitent pas leurs petits et sont couverts d'écailles.
Etant donné toutes ces différences, comment alors un reptile a-t-il commencé à réguler sa température et comment est-il arrivé par un mécanisme de perspiration à préserver sa température corporelle ? A-t-il pu remplacer ses écailles par de la fourrure ou des poils et commencer à sécréter du lait ? Pour expliquer l'origine des mammifères, la théorie de l'évolution doit d'abord fournir des réponses scientifiques à ces questions.
Or, lorsque nous considérons les sources évolutionnistes, nous trouvons soit des scénarios totalement imaginaires et non scientifiques, soit un profond silence. L'un de ces scénarios est le suivant :
Certains reptiles des régions froides ont commencé à développer une méthode pour conserver leur corps chaud. Leur production de chaleur augmentait lorsqu'il faisait froid et leur perte de chaleur était réduite au fur et à mesure que les écailles s'amenuisaient et se transformaient en fourrure.
La sudation était également une adaptation pour réguler la température du corps, un système pour refroidir le corps si nécessaire par évaporation d'eau. Mais par la même occasion, les petits de ces reptiles ont commencé à lécher la sueur de leur mère en guise de nourriture. Certaines glandes sudoripares ont commencé à produire des sécrétions de plus en plus riches, qui devinrent en fin de compte du lait. Ainsi les petits de ces premiers mammifères avaient un meilleur début dans la vie.119
Ce scénario n'est rien moins qu'un produit de l'imagination. Non seulement un tel scénario fantastique n'est pas étayé de preuves, mais il est carrément impossible. Il est tout à fait déraisonnable de prétendre qu'un être vivant produise un aliment aussi complexe que le lait en suçant la sueur du corps de sa mère.
La raison pour laquelle de tels scénarios sont avancés est le fait qu'il y a d'énormes différences entre les reptiles et les mammifères. Un exemple de barrières structurales entre les reptiles et les mammifères est la structure de leur mâchoire. Les mâchoires des mammifères consistent en un seul os mandibulaire contenant les dents. Chez les reptiles, il y a trois petits os des deux côtés de la mandibule. Une autre différence fondamentale, c'est que tous les mammifères ont trois os dans leur oreille moyenne (marteau, enclume et étrier). Les reptiles n'ont qu'un seul os dans l'oreille moyenne. Les évolutionnistes prétendent que la mâchoire et l'oreille moyenne du reptile se sont progressivement développées en mâchoire et oreille du mammifère. La question quant au comment une oreille avec un seul os s'est développée en une oreille avec trois os, et comment le sens de l'ouïe a continué entre-temps à fonctionner, ne pourra jamais être expliquée. Il n'est pas étonnant que pas un seul fossile liant les reptiles aux mammifères n'ait été découvert. C'est pourquoi Roger Lewin a été forcé de dire : "La transition vers le premier mammifère, … est toujours une énigme."120 Georges Gaylord Simpson, l'une des plus importantes autorités évolutionnistes et fondateur de la théorie néo-darwinienne, fait le commentaire suivant sur la difficulté qui rend perplexe les évolutionnistes :
L'événement le plus curieux dans l'histoire de la vie sur terre est le changement du mésozoïque, l'âge des reptiles, à l'âge des mammifères. C'est comme si le rideau avait été soudainement baissé sur la scène où tous les rôles principaux étaient pris par des reptiles, particulièrement les dinosaures, en grands nombres et en variétés déconcertantes, puis avait été immédiatement levé de nouveau pour révéler le même cadre, mais avec une toute nouvelle distribution. Une distribution où ne figurent pas du tout les dinosaures, où les autres reptiles sont des figurants et où tous les rôles principaux sont joués par des genres de mammifères auxquels il était à peine fait allusion dans les actes précédents.121
En outre, lorsque les mammifères ont soudainement fait leur apparition, ils étaient déjà très différents les uns des autres. De tels animaux dissemblables comme les chauves-souris, les chevaux, les souris et les baleines sont tous des mammifères et sont tous apparus durant la même période géologique. Etablir une relation évolutionnaire parmi eux est impossible même au maximum de l'imagination. L'évolutionniste zoologiste R. Eric Lombard fait ce point dans un article paru dans la principale revue Evolution :
Ceux qui recherchent des informations spécifiques utiles à la construction de phylogénies de taxons mammifères seront déçus.122
En somme, l'origine des mammifères, comme celle des autres groupes, ne correspond pas du tout à la théorie de l'évolution. George Gaylord admit ce fait il y a longtemps :
Cela est vrai de tous les 32 ordres de mammifères … les tout premiers membres connus de chaque ordre [de mammifères] avaient déjà les caractères de base propres à leur classe, et dans aucun cas on ne connaît une quelconque suite linéaire d'un ordre à un autre. Dans la plupart des cas, la rupture est si brusque et l'écart si grand que l'origine de l'ordre est très contestée et spéculative… Cette absence régulière de formes transitoires n'est pas limitée aux mammifères, mais est un phénomène presque universel, comme cela a été depuis longtemps noté par des paléontologues. Cela est vrai de presque toutes les classes d'animaux, les vertébrés comme les invertébrés… Cela est vrai des classes, et des principaux phylums d'animaux, et c'est apparemment aussi vrai des catégories de plantes analogues.123
Le mythe de l'évolution du cheval Un sujet important dans l'origine des mammifères est le mythe de "l'évolution du cheval" auquel les publications évolutionnistes ont longtemps réservé un espace considérable. C'est un mythe, parce qu'il est basé sur l'imagination plutôt que sur des découvertes scientifiques.
Jusqu'à tout récemment, une série imaginaire censée montrer l'évolution du cheval a été avancée comme étant la principale preuve de fossile de la théorie de l'évolution. Aujourd'hui, cependant, beaucoup d'évolutionnistes admettent franchement que le scénario de l'évolution du cheval est dépourvu de sens. En 1980, un symposium de quatre jours a eu lieu au Musée d'Histoire Naturelle de Chicago, auquel participaient 150 évolutionnistes pour discuter des problèmes rencontrés avec la théorie gradualiste évolutionniste. Prenant la parole, l'évolutionniste Boyce Rensberger a noté que le scénario de l'évolution du cheval n'est fondé sur aucune preuve de fossile, et qu'aucun processus évolutionnaire qui pourrait expliquer l'évolution progressive des chevaux n'a été constaté :
L'exemple couramment proposé de l'évolution du cheval, suggérant une série de changements progressifs de créatures à quatre doigts de la taille d'un renard vivant il y a environ 50 millions d'années, en cheval d'aujourd'hui à un seul doigt et de bien plus grande taille, on le savait faux depuis longtemps. Au lieu d'un changement progressif, des fossiles de chaque espèce intermédiaire paraissent bien distincts, demeurent inchangés puis s'éteignent. Les formes transitoires sont inconnues.124
Tout en discutant de cet important problème dans le scénario de l'évolution du cheval de manière tout à fait honnête, Rensberger a mis l'accent sur la plus grande difficulté où se trouve la forme transitoire.
Le docteur Niles Eldredge, quant à lui, dit du schéma de "l'évolution du cheval" :
Il y a eu énormément d'histoires, certaines plus imaginatives que d'autres, sur ce que la nature de cette histoire [de la vie] est réellement.
L'exemple le plus connu, encore exposé au rez-de-chaussée, est l'œuvre exposée sur l'évolution du cheval, préparée il y a peut-être 50 ans. Cela a été présenté comme la vérité réelle, de manuel en manuel. Je pense à présent que c'est vraiment lamentable, particulièrement lorsque les gens qui proposent ce genre d'histoires doivent eux-mêmes être conscients de la nature spéculative de tout cela.125
Quel est donc le scénario de l'évolution du cheval ? Ce scénario était formulé au moyen de graphiques mensongers conçus suivant un arrangement séquentiel de fossiles d'espèces distinctes qui ont vécu en des périodes très différentes en Inde, en Afrique du Sud, en Amérique du Nord et en Europe, uniquement à travers la force de l'imagination féconde des évolutionnistes. Plus de 20 graphiques sur l'évolution du cheval ont été proposés par différents chercheurs. Mais qui sont, soit dit en passant, totalement différents les uns des autres. Ainsi, il est clair que les évolutionnistes ne sont parvenus à aucun accord sur ces arbres généalogiques. Le seul trait commun de ces arrangements est la croyance qu'une créature de la taille d'un chien, dénommée Eohippus (Hyracotherium), ayant vécu durant la période éocène voilà 55 millions d'années, était l'ancêtre du cheval. Cependant, le fait est que cet Eohippus, qui s'est éteint il y a des millions d'années, est à peu près identique au daman, un animal de la taille d'un lapin qui vit encore en Afrique et n'a rien à voir avec le cheval.126
L'incohérence de la théorie de l'évolution du cheval devient de plus en plus apparente lorsque des fossiles découverts sont rassemblés. Des fossiles d'une espèce de cheval contemporain (Equus nevadensis et Equus occidentalis) ont été découverts sur la même couche que l'Eohippus.127 C'est une indication que le cheval contemporain et son soi-disant ancêtre vivaient en même temps.
L'écrivain évolutionniste Gordon R. Taylor explique cette vérité peu reconnue dans son livre The Great Evolution Mystery :
Mais peut-être que la faiblesse la plus grave du darwinisme, c'est l'échec des paléontologues à trouver des phylogénies ou des successions d'organismes montrant le changement évolutionnaire majeur… Le cheval est souvent cité comme étant un exemple dont le problème a été complètement résolu. Mais le fait est que la lignée de Eohippus à Equus est très désordonnée. On prétend montrer une augmentation continuelle de la taille, mais la vérité est que certaines variantes étaient plus petites que Eohippus, et non pas plus grandes. Des fossiles en provenance de différentes sources peuvent être mis ensemble en une suite semblant convaincante, mais il n'y a aucune preuve qu'ils se sont réellement succédés selon cet ordre avec le temps.128
Tous ces faits sont une preuve solide que les graphiques sur l'évolution du cheval comme étant les éléments de preuve la plus solide pour la théorie de l'évolution, ne sont rien d'autre que des fables de fées fantastiques et peu plausibles. Comme les autres espèces, les chevaux sont eux aussi, venus à l'existence sans ancêtres au sens évolutionniste.
L'origine des chauves-souris L'une des créatures les plus intéressantes, dans la classe des mammifères, est sans doute le mammifère volant, la chauve-souris.
En tête de liste des caractéristiques des chauves-souris, c'est le système "sonar" complexe qu'elles possèdent. Grâce à cela, les chauves-souris peuvent voler dans l'obscurité profonde, incapables de voir quoi que ce soit mais effectuant les manœuvres les plus compliquées. Elles peuvent même sentir et attraper une chenille sur le sol d'une chambre obscure.
Le sonar des chauves-souris fonctionne de manière suivante : l'animal émet un courant continu de signaux sonores à haute fréquence, analyse les échos à partir de ceux-ci et forme ainsi une image détaillée de son environnement. Mais qui plus est, elle s'arrange à faire tout cela en une vitesse incroyable, de manière continue et infaillible tout en volant dans les airs.
La recherche sur le système sonar de la chauve-souris a produit des résultats encore plus surprenants. La gamme de fréquences que l'animal peut percevoir est très étroite, en d'autres termes, elle ne peut entendre que les sons de certaines fréquences, ce qui soulève une question très importante. Puisque les sons qui frappent un corps en mouvement changent leur fréquence ("l'effet Doppler" bien connu), lorsqu'une chauve-souris envoie des signaux à une mouche, qui s'éloigne d'elle par exemple, les ondes sonores réfléchies par la mouche doivent être à une fréquence différente que la chauve-souris est incapable de percevoir. Pour cette raison, la chauve-souris devrait avoir de grandes difficultés à sentir les corps en mouvement.
Cependant, ce n'est pas le cas. La chauve-souris continue à attraper toutes sortes de petites créatures en mouvement sans aucune difficulté. La raison c'est que la chauve-souris règle la fréquence des ondes sonores qu'elle envoie vers les corps en mouvement dans son environnement comme si elle savait tout de l'effet Doppler. Par exemple, elle émet son signal à haute fréquence vers une mouche qui s'éloigne d'elle, ainsi lorsque le signal revient, sa fréquence n'aura pas baissé en dessous du seuil de l'ouïe de l'animal.
Comment donc ce réglage prend-il effet ? Il existe deux groupes de neurones (des cellules nerveuses) dans le cerveau de la chauve-souris, qui contrôlent le système sonar. L'un d'eux perçoit l'écho de l'ultrason et l'autre donne des instructions aux muscles pour produire des appels d'écholocalisation. Ces régions dans le cerveau travaillent en tandem, de sorte que lorsque la fréquence de l'écho change, la première région le perçoit et avertit la deuxième, lui permettant ainsi de modifier la fréquence du son émis en fonction de celui de l'écho. Par conséquent, le niveau ultrasonore de la chauve-souris change suivant son environnement, et le système sonar est, d'une manière générale, utilisé de la manière la plus efficace.
Il est impossible de rester aveugle au coup fatal asséné par le système sonar de la chauve-souris à la théorie de l'évolution progressive par mutations fortuites. C'est une structure extrêmement complexe, et ne peut en aucun cas être expliquée par des mutations produites au hasard. Pour que le système fonctionne bien, tous les éléments doivent parfaitement fonctionner ensemble comme un tout intégré. Il est absurde de croire qu'un système aussi hautement intégré puisse être expliqué par le hasard ; au contraire, il démontre réellement que la chauve-souris est créée d'une manière infaillible.
En fait, les archives fossiles confirment également que les chauves-souris sont apparues soudainement et avec les structures complexes actuelles.
Dans leur livre Bats : A Natural History (Les chauves-souris : une histoire naturelle), les paléontologues évolutionnistes John E. Hill et James D.
Smith révèlent ce fait sous la forme de l'aveu suivant :
Les fossiles des chauves-souris remontent jusqu'au début de la période éocène … et ont été documentés … dans les cinq continents ... [T]ous les fossiles de chauves-souris, même les plus anciens, sont à l'évidence des chauves-souris complètement développées, et ont ainsi apporté peu de lumière sur la transition depuis leur ancêtre terrestre.129
Et le paléontologue évolutionniste L. R. Godfrey, dit sur le même sujet :
Il y a des fossiles tertiaires de chauve-souris remarquablement bien préservés, comme l'Icaronycterix, mais il ne nous apprend rien sur l'évolution du vol chez les chauves-souris parce que c'était une chauve-souris qui volait très bien.130
Le scientifique évolutionniste Jeff Hecht avoue le même problème dans un article du New Scientist en 1998 :
L'origine des chauves-souris a été une énigme. Même les tout premiers fossiles de chauves-souris, datant d'environ 50 millions d'années, ont des ailes qui ressemblent de près à celles des chauves-souris actuelles.131
En somme, les systèmes physiologiques complexes des chauves-souris ne peuvent pas être apparus à travers l'évolution et les archives fossiles démontrent qu'une chose pareille ne s'est pas produite. Au contraire, les premières chauves-souris qui sont apparues sur terre sont exactement comme celles d'aujourd'hui. Les chauves-souris ont toujours existé en tant que chauves-souris.
L'origine des mammifères marins Les baleines et les dauphins appartiennent à l'ordre des mammifères marins connus en tant que cétacés. Ces créatures sont classées comme mammifères parce que tout comme les animaux terrestres, elles donnent naissance à leurs petits et les allaitent, elles ont des poumons pour respirer, et elles règlent leur température corporelle. Pour les évolutionnistes, l'origine des mammifères marins a été un des plus difficiles problèmes à expliquer.
Dans beaucoup de sources évolutionnistes, il est soutenu que les ancêtres des cétacés ont quitté la terre et ont évolué en mammifères marins sur une longue période de temps. Ainsi, les mammifères marins auraient suivi un chemin inverse à la transition de l'eau vers la terre, et subi un deuxième processus évolutionnaire en retournant à l'eau. Cette théorie non seulement ne repose pas sur des preuves paléontologiques mais elle se contredit. Ainsi, les évolutionnistes ont gardé le silence sur cette question pendant longtemps.
Cependant une campagne médiatique évolutionniste sur l'origine des mammifères marins a pris naissance dans les années 90, prétendant se baser sur de nouvelles découvertes de fossiles des années 80 comme Pakicetus et Ambulocetus. Ces mammifères quadrupèdes et terrestres manifestement éteints étaient prétendus être les ancêtres des baleines et ainsi beaucoup d'évolutionnistes n'ont pas hésité à les appeler les "baleines qui marchent". (En effet le nom complet Ambulocetus natans signifie "la baleine qui marche et nage".) Des moyens populaires de l'endoctrinement évolutionniste ont par la suite vulgarisé l'histoire. La revue National Geographic dans son numéro de novembre 2001 a finalement fait connaître le scénario évolutionniste complet sur "l'évolution des baleines".
Cependant le scénario était basé sur le préjugé évolutionniste et non sur la preuve scientifique.
Le mythe de la baleine qui marche Les restes de fossiles du mammifère éteint Pakicetus inachus, pour donner son nom exact, ont été répertoriés en 1983. P. D. Gingerick et ses assistants, qui ont découvert le fossile, n'avaient pas hésité à prétendre immédiatement qu'il s'agissait d'une "baleine primitive", même s'ils n'avaient en réalité découvert qu'un crâne.
Pourtant le fossile n'avait absolument aucune relation avec la baleine. Son squelette s'est avéré être une structure à quatre pattes, similaire à celle des loups communs. Il a été découvert dans une région pleine de minerais de fer et contenant des fossiles de créatures terrestres comme les serpents, les tortues et les crocodiles. En d'autres termes, il fait partie d'une couche terrestre et non aquatique.
Comment donc un quadrupède terrestre est-il présenté comme étant une "baleine primitive" ? En se basant simplement sur ses dents et les os de ses oreilles ! Ces caractéristiques ne sont cependant pas une preuve sur laquelle un lien entre le Pakicetus et la baleine peut reposer.
Même les évolutionnistes admettent que la plupart des relations théoriques construites sur la base de similarités anatomiques entre les animaux sont tout à fait douteuses. Si l'ornithorynque, un mammifère à bec, et le canard avaient tous deux disparu depuis longtemps, alors il n'y a aucun doute que les évolutionnistes les auraient définis en tant que très proches parents, sur la base de la similarité entre leurs becs. Cependant, puisque l'ornithorynque est un mammifère et le canard un oiseau, la théorie de l'évolution ne peut pas non plus établir une quelconque relation entre les deux. Le Pakicetus que les évolutionnistes disent être une "baleine qui marche" était une espèce unique dont le corps est doté de différentes caractéristiques. En fait, Caroll, une autorité spécialisée dans la paléontologie des vertébrés, décrit la famille des mésonychiens, à laquelle appartiendrait le Pakicetus, comme "présentant une bizarre combinaison de caractères".132 Même les éminents évolutionnistes comme Gould admettent que de telles "créatures mosaïques" ne peuvent pas être considérées comme des formes intermédiaires de l'évolution.
Dans son article "The Overselling of Whale Evolution" (L'exagération de l'évolution de la baleine), l'écrivain créationniste Ashby L. Camp montre l'invalidité absolue de l'affirmation que la classe des mésonychiens, qui inclurait des mammifères comme le Pakicetus, aurait été les ancêtres des archéocètes, ou baleines éteintes, en ces termes :
La raison pour laquelle les évolutionnistes sont persuadés que les mésonychiens ont donné lieu à des archéocètes, malgré leur incapacité à l'identification d'une quelconque espèce dans le lignage réel, c'est que les mésonychiens et les archéocètes connus ont des similarités. Ces similarités, cependant, ne sont pas suffisantes pour convaincre qu'il s'agit d'une ascendance, surtout à la lumière de grandes différences. La nature subjective de telles comparaisons est manifeste du fait que tant de groupes de mammifères, et même de reptiles, ont été suggérés comme étant les ancêtres des baleines.133
Ambulocetus natans : une fausse baleine aux griffes "palmées" Le second fossile après le Pakicetus dans le scénario sur les origines des baleines est l'Ambulocetus natans. C'est en réalité une créature terrestre que les évolutionnistes ont voulu transformer en baleine.
Le nom Ambulocetus natans vient des mots latins ambulare (marcher), cetus (baleine) et natans (nageant), et signifie "une baleine qui marche et nage". Il est évident que l'animal avait l'habitude de marcher parce qu'il avait quatre pattes, comme les autres mammifères terrestres, et même de grandes griffes aux pattes arrière. Mis à part le préjugé des évolutionnistes, il n'y a cependant aucun fondement à la prétention qu'il nageait dans l'eau ou qu'il vivait sur la terre et dans l'eau (comme un amphibien). Pour faire la différence entre la science et les désirs pris pour de la réalité sur ce sujet, jetons un coup d'œil sur la reconstruction de l'Ambulocetus par la revue National Geographic. Voici comment il y est décrit :
Si vous l'examinez avec attention, vous vous apercevrez que deux petites manipulations visuelles ont été employées pour transformer l'Ambulocetus terrestre en baleine :
o Les pattes arrière de l'animal ne sont pas présentées avec des membres qui l'aideraient à marcher, mais avec des nageoires qui lui permettraient de nager. Cependant, Carroll, qui a examiné les os des pattes de l'animal, a dit qu'il avait la capacité de se déplacer aisément sur le sol.134 o Afin de donner l'impression de palmes, une palmure a été dessinée sur ses pattes avant. Or il est impossible de tirer une telle conclusion d'une étude de fossiles d'Ambulocetus. Il est quasiment impossible de trouver dans un fossile des parties molles comme celles-ci. Donc les reconstructions basées sur des caractéristiques autres que le squelette sont toujours spéculatives. Cela offre aux évolutionnistes l'occasion de se livrer à des spéculations et d'utiliser leurs outils de propagande.
Avec la même méthode de retouches appliquées par les évolutionnistes au dessin de l'Ambulocetus, il est possible de fabriquer un animal qui ressemble à n'importe quel autre. Vous pourriez même prendre le squelette d'un singe, lui dessiner des nageoires sur son dos et des palmes à ses doigts et le présenter comme un "primate ancêtre des baleines".
La nullité du mensonge sur lequel est basé le fossile de l'Ambulocetus peut être observée à partir du dessin ci-dessous à droite, publié dans le même numéro du National Geographic :
En publiant la photo du squelette de l'animal, le National Geographic devait prendre du recul par rapport à la retouche qu'il a faite à la photo de la reconstruction qui l'a rendu ressemblant plus à une baleine. Comme le montre clairement le squelette, les os de la patte de l'animal étaient structurés pour le porter sur le sol. Il n'y avait aucun signe de palmes imaginaires.
L'invalidité du mythe de la baleine qui marche En fait, il n'y a aucune preuve que Pakicetus et Ambulocetus sont les ancêtres des baleines. Ils sont simplement décrits comme "d'éventuels ancêtres", sur la base de similarités limitées, par des évolutionnistes qui tenaient à trouver un ancêtre terrestre aux mammifères marins à la lumière de leur théorie. Il n'y a aucune preuve pour établir une relation entre ces créatures avec les mammifères marins qui sont apparus dans les archives fossiles à une époque géologique similaire.
Après Pakicetus et Ambulocetus, le plan évolutionniste est passé aux mammifères marins et a exposé des espèces (de baleines éteintes) comme Procetus, Rodhocetus et Archaeocetea.
Les animaux en question étaient des mammifères qui vivaient dans la mer et qui ont à présent disparu. (Nous aborderons ce sujet plus tard.) Cependant, il y a des différences anatomiques considérables entre ceux-ci et Pakicetus et Ambulocetus. Lorsque nous regardons ces fossiles, il est clair que ce ne sont pas des "formes transitoires" se liant les unes aux autres :
o La colonne vertébrale du mammifère quadrupède Ambulocetus se termine au bassin, puis les puissantes pattes arrière viennent dans le prolongement.
Cela est typique de l'anatomie des mammifères terrestres. Chez les baleines, cependant, la colonne vertébrale descend tout droit jusqu'à la queue et il n'y a pas du tout d'os pelvien. En fait, le Basilosaurus, prétendu avoir vécu quelque 10 millions d'années après l'Ambulocetus, possède la dernière anatomie. En d'autres termes, c'est une baleine typique. Il n'y a pas de forme transitoire entre Ambulocetus, un mammifère terrestre typique, et Basilosaurus, une baleine typique.
o Sous la colonne vertébrale du Basilosaurus et le cachalot, il y a de petits os qui en sont indépendants. Les évolutionnistes prétendent que ceux-ci sont des pattes rudimentaires. Or chez le Basilosaurus, ces os fonctionnaient en tant que guides d'accouplement et dans les cachalots ils "[agissent] comme un soutien aux muscles de l'organe génital".135 Décrire ces os, qui en réalité ont d'importantes fonctions, comme des "organes rudimentaires" n'est rien d'autre qu'un préjugé darwiniste.
En conclusion, le fait qu'il n'y ait pas de formes transitoires entre les mammifères terrestres et marins, et que les deux soient apparus avec leurs propres caractéristiques personnelles, n'est pas nouveau. Il n'y a aucun lien d'évolution. Robert Carroll accepte cela, bien qu'à contre-cœur, et dans le langage évolutionniste : "Il n'est pas possible d'identifier une suite de mésonychiens menant directement aux baleines."136
Bien qu'il soit un évolutionniste, l'expert en baleines russe G. A. Mchedlidze, ne supporte pas également la description de Pakicetus, Ambulocetus natans et les créatures similaires quadrupèdes comme étant "d'éventuels ancêtres de la baleine", et les décrit au contraire, comme un groupe complètement isolé.137
Les légendes évolutionnistes sur les oreilles et les nez Tout scénario évolutionniste entre les mammifères terrestres et marins doit expliquer les différentes structures de l'oreille et du nez entre les deux groupes. Considérons d'abord la structure de l'oreille. Comme nous, les animaux terrestres retiennent les sons du monde extérieur, les amplifient avec les os de l'oreille moyenne et les transforment en signaux dans l'oreille interne. Les mammifères marins n'ont pas d'oreilles. Ils entendent les sons au moyen de récepteurs sensibles aux vibrations dans leurs mâchoires inférieures. Le point essentiel c'est que toute évolution par étapes d'un système auditif parfait à un autre complètement différent est impossible. Les phases transitoires ne seraient pas avantageuses. Un animal qui perd lentement sa capacité d'audition avec ses oreilles, mais qui n'a pas encore développé la capacité d'entendre au moyen de sa mâchoire, est désavantagé.
Se demander comment un "développement" pourrait se produire est une véritable impasse sans solution pour les évolutionnistes. Les mécanismes que les évolutionnistes ont avancés sont les mutations qui n'ont jamais pu être clairement identifiées comme ajoutant de nouvelles informations significatives aux informations génétiques des animaux. Il est déraisonnable de suggérer que le système d'audition complexe chez les animaux marins puisse avoir résulté de mutations.
En fait, les fossiles montrent qu'aucune évolution n'a jamais eu lieu. Le système auditif de Pakicetus et d'Ambulocetus est le même que celui des mammifères terrestres. Basilosaurus, qui suit ces deux mammifères terrestres dans le supposé "arbre évolutionnaire" d'autre part, possède une oreille de baleine typique. C'était une créature qui percevait les sons autour d'elle non pas à travers une oreille extérieure, mais au moyen de vibrations parvenant à sa mâchoire. Et il n'y a aucune "forme transitoire" entre l'oreille de Basilosaurus et celle de Pakicetus et d'Ambulocetus.
La situation est identique avec la légende du "nez glissant". Des sources évolutionnistes présentent trois crânes de Pakicetus, de Rhodocetus et d'une baleine grise de notre époque, l'une au-dessus de l'autre, et prétendent que celles-ci représentent un "processus d'évolution", alors que les structures nasales des trois fossiles, en particulier de celles de Rodhocetus et de la baleine grise sont tellement différentes qu'il est impossible de les accepter en tant que "formes transitoires" dans la même série.
En outre, le mouvement des narines vers le front nécessiterait une "nouvelle conception" dans l'anatomie des animaux en question, et croire que cela pourrait arriver suite à des mutations qui ont lieu de manière fortuite n'est rien d'autre que du fantasme.
Les légendes lamarckiennes du National Geographic Beaucoup d'évolutionnistes ont une sorte de superstition sur l'origine des êtres vivants. La superstition est la "force naturelle" magique qui permet aux êtres vivants d'acquérir des organes, des structures biochimiques ou des caractéristiques anatomiques dont ils ont besoin. Jetons un coup d'œil sur quelques passages intéressants extraits de l'article du National Geographic "L'évolution des baleines" :
… J'ai essayé de me représenter certaines variétés des ancêtres des baleines qui ont été découvertes ici et là… A mesure que les membres arrière diminuaient, les os iliaques qui les supportaient diminuaient aussi… Le cou se raccourcissait, transformant l'extrémité avant du corps en une carcasse tubulaire pour avancer dans l'eau avec un minimum de traînée, tandis que les bras prenaient la forme d'un gouvernail. N'ayant plus besoin d'oreilles extérieures, certaines baleines recevaient des sons transportés par voie d'eau directement à travers leurs mâchoires inférieures et les transmettaient à leurs oreilles internes via des tampons gras spéciaux.138
En y regardant de plus près, la mentalité évolutionniste affirme dans tout ce compte-rendu, que les êtres vivants ressentent des besoins de changer suivant le milieu changeant où ils vivent, et ce besoin est perçu comme un "mécanisme de l'évolution". Selon cette logique, les organes les moins nécessaires disparaissent, et les organes nécessaires apparaissent par eux-mêmes !
Quiconque, possédant un minimum de connaissance en biologie, sait que nos besoins ne forment pas nos organes de manière héréditaire. Depuis que la théorie de Lamarck de la transmission des traits acquis aux générations suivantes a été réfutée, en d'autres termes depuis un siècle ou plus, cela est un fait reconnu. Pourtant lorsque nous considérons les publications des évolutionnistes, ils semblent toujours réfléchir selon les lignes tracées par Lamarck. Si vous objectez, ils diront : "Non, nous ne croyons pas en Lamarck. Ce que nous disons, c'est que les conditions naturelles font une pression évolutionnaire sur les êtres vivants et, par conséquent, des traits appropriés sont sélectionnés. De cette manière les espèces évoluent." Or c'est là que réside le point critique : ce que les évolutionnistes appellent "pression évolutionnaire" ne peut pas conduire à des êtres vivants acquérant de nouvelles caractéristiques suivant leurs besoins. Et ce, parce que les deux prétendus mécanismes d'évolution supposés répondre à la pression, la sélection naturelle et la mutation, ne peuvent pas produire de nouveaux organes chez les animaux :
o La sélection naturelle ne peut choisir que des caractéristiques qui existent déjà, elle ne peut pas en créer de nouvelles.
o Les mutations ne peuvent pas ajouter aux informations génétiques, elles peuvent seulement détruire celles qui existent. Aucune mutation qui ajoute très clairement de nouvelles informations significatives au génome (formant ainsi un nouvel organe ou une nouvelle structure biochimique) n'a jamais été constatée.
Si nous considérons à nouveau le mythe de la transformation des baleines du National Geographic, à la lumière de ce fait, nous constatons qu'ils se sont réellement engagés dans un lamarckisme plutôt primitif. En y regardant de plus près, l'auteur du National Geographic, Douglas H. Chadwick "se représente" que "les membres arrière ont diminué" chez chaque baleine de la série. Comment un changement morphologique pourrait-il se produire chez une espèce sur des générations dans une direction particulière ? Pour que cela puisse arriver, les représentants de cette espèce dans chaque "série" devraient subir des mutations pour raccourcir leurs pattes. La mutation ne devrait pas causer aux animaux d'autres dommages, ces mutants devraient bénéficier d'un avantage sur les normaux, les générations suivantes. Et par la plus grande des coïncidences cela devrait recommencer de façon identique au même point dans leurs gènes et devrait se reproduire sans changement durant des générations, et tout cela devrait arriver de façon fortuite et parfaite.
Si les auteurs du National Geographic pensent cela, alors ils croiront aussi celui qui dit : "Ma famille aime voler. Mon fils a subi une mutation et des structures comme des plumes d'oiseau se sont développées sous ses bras. Mon petit fils subira la même mutation et les plumes augmenteront. Cela se poursuivra pendant des générations, et mes descendants auront finalement des ailes et pourront voler." Les deux histoires sont pareillement ridicules.
Comme nous l'avons mentionné au début, les évolutionnistes affichent la superstition que les besoins des êtres vivants peuvent être satisfaits par une force magique de la nature. Attribuer une conscience à la nature, une croyance rencontrée chez les cultures animistes, se présente à nos yeux au 21 ème siècle sous une couverture "scientifique". Cependant comme le zoologiste français Pierre-Paul Grassé, l'a un jour précisé, "Il n'y a pas de loi contre la rêverie, mais la science ne doit pas s'y livrer".139
Un autre scénario que les évolutionnistes essayent d'imposer, sans trop en débattre, concerne la surface du corps des animaux en question. Comme les autres mammifères, Pakicetus et Ambulocetus, qui sont acceptés en tant que mammifères terrestres sont généralement admis comme ayant des corps couverts de fourrure. Et ils sont tous les deux montrés dans les reconstructions comme couverts de fourrures épaisses. Or, lorsque nous passons aux animaux postérieurs (véritables mammifères marins), toute la fourrure disparaît. L'explication évolutionniste n'est pas différente des scénarios fantastiques de type lamarckien que nous avons vus plus haut.
La vérité dans l'affaire, c'est que tous les animaux en question ont été créés de la manière la plus appropriée pour leur environnement. Il n'est pas raisonnable d'essayer de les expliquer au moyen de mutations ou de récits lamarckiens complaisants. Comme toutes les caractéristiques de la vie, les systèmes parfaits chez ces créatures prouvent que celles-ci ont été créées par Dieu.
Les impasses du scénario de l'évolution des mammifères marins Nous avons jusqu'à présent examiné le faux raisonnement du scénario évolutionniste que les mammifères marins se sont développés à partir de mammifères terrestres. La preuve scientifique n'indique aucune relation entre les deux mammifères terrestres (Pakicetus et Ambuloetus), que les évolutionnistes ont présentés au début de l'histoire, et les mammifères marins. Qu'en est-il donc du reste du scénario ?
La théorie de l'évolution est de nouveau en grande difficulté ici. La théorie essaie d'établir un lien phylogénétique entre les archéocètes (baleines archaïques), mammifères marins, une espèce éteinte, et les baleines et les dauphins en vie. Cependant, la paléontologue évolutionniste Barbara J. Stahl admet que : "la forme serpentine du corps et les curieuses molaires en scie nous indiquent clairement que ces archéocètes ne pouvaient pas avoir été d'éventuels ancêtres des baleines actuelles."140
Le compte-rendu évolutionniste de l'origine des mammifères marins se trouve devant une énorme impasse face aux découvertes dans le domaine de la biologie moléculaire. Le scénario évolutionniste classique suppose que les principaux groupes de baleines, les baleines à dents (odontocètes) et les baleines à fanons (mysticètes) se seraient développées à partir d'un ancêtre commun. Pourtant Michel Milinkovitch de l'Université de Bruxelles s'est opposé à ce point de vue avec une nouvelle théorie. Il met l'accent sur ce que cette hypothèse, basée sur des similarités anatomiques, est réfutée par les découvertes moléculaires :
La relation évolutionnaire parmi les principaux groupes de cétacés est plus problématique puisque les analyses morphologiques et moléculaires sont parvenues à différentes conclusions. En effet, sur la base de l'interprétation conventionnelle des données morphologiques et comportementales, les baleines à dents à écholocalisation (environ 67 espèces) et les baleines à fanons se nourrissant par filtration (environ 10 espèces) sont considérées comme deux groupes monophylétiques distincts… D'autre part, l'analyse phylogénétique d'échantillons d'ADN… et des séquences… d'aminoacides… contredisent cette division taxonomique longtemps acceptée. Un groupe de baleines à dents, les cachalots, apparaissent comme étant plus étroitement liées aux baleines à fanons hautement divergentes du point de vue morphologique, que les autres odontocètes.141
En somme, les mammifères marins défient les scénarios imaginaires de l'évolution auxquels ils sont forcés de s'ajuster.
Contrairement aux prétentions de la propagande évolutionniste sur l'origine des mammifères marins, nous avons affaire à un processus évolutionnaire confirmé non par des preuves empiriques, mais par des preuves contraintes à correspondre à un arbre généalogique évolutionnaire présupposé, malgré les nombreuses contradictions entre les deux.
Ce qui ressort, si les preuves sont considérées objectivement, c'est que les groupes vivants sont apparus indépendamment les uns des autres dans le passé. C'est la preuve empirique convaincante du fait que toutes ces créatures ont été créées.
Les mammifères sont considérés comme les formes de vie sur les échelons supérieurs de la prétendue échelle évolutionnaire. Cela étant, il est difficile d'expliquer pourquoi ces animaux se sont déplacés vers un milieu marin. L'autre question est de savoir comment ces créatures se sont adaptées au milieu marin, même mieux que les poissons, puisque des animaux comme l'épaulard et le dauphin, qui sont des mammifères et possèdent donc des poumons, sont bien plus adaptés au milieu où ils vivent que les poissons qui respirent dans l'eau.
Il est parfaitement clair que l'évolution imaginaire des mammifères marins ne peut pas être expliquée en termes de mutations et de sélection naturelle. Un article publié dans la revue GEO fait allusion à l'origine de la baleine bleue, un mammifère marin, et fait ainsi état de la position désespérée du darwinisme sur le sujet :
Comme les baleines bleues, les structures et les organes physiologiques des autres mammifères vivant en mer, ressemblent à ceux des poissons. Leurs squelettes ont aussi les mêmes similarités que ceux des poissons. Chez les baleines, les membres arrière que nous pouvons désigner par des pattes ont présenté un développement inverse et n'ont pas atteint une croissance complète. Or il n'y a pas la moindre information sur les changements de forme de ces animaux. Nous devons supposer que le retour à la mer a eu lieu non pas par l'intermédiaire d'une lente transition à long terme, telle que prétendu par le darwinisme, mais en bonds passagers. Les paléontologues, aujourd'hui, manquent d'informations suffisantes concernant les espèces de mammifères à partir desquelles les baleines se sont développées.142
Il est en effet très difficile d'imaginer comment un petit mammifère vivant sur une terre sèche se soit transformé en baleine de 30 mètres de long et pesant 60 tonnes. Tout ce que les darwinistes peuvent faire à cet égard, c'est de fournir des produits de l'imagination, comme avec l'extrait suivant d'un article publié dans le National Geographic :
L'ascendant de la baleine à la taille souveraine a commencé apparemment il y a 60 millions d'années, lorsque des mammifères poilus à quatre pattes, en quête de nourriture ou de sanctuaire, se sont aventurés dans l'eau. Au fur et à mesure que les années passaient, les changements se produisaient lentement. Les pattes arrière disparurent, les pattes avant se transformèrent en nageoires, les poils laissèrent place à une couverture de graisse lisse, les narines se déplacèrent à la partie supérieure de la tête, la queue s'élargit, et dans l'eau vive le corps devint énorme.143 Les scénarios de l'évolution progressive décrite ci-dessus ne satisfont personne, même pas leurs propres auteurs. Mais examinons tout de même les détails de cette fable étape par étape juste pour voir combien elle est irréaliste.
Les structures uniques des mammifères marins Pour voir l'impossibilité du scénario évolutionniste des mammifères marins, examinons brièvement quelques autres traits uniques de ces animaux. Lorsque nous examinons les adaptations que doit subir un mammifère terrestre en vue de se développer en mammifère marin, même le mot "impossible" semble inadéquat. Durant une telle transition, si seulement une des étapes intermédiaires n'avait pas lieu, la créature serait incapable de survivre, ce qui mettrait fin à tout le processus. Les adaptations que les mammifères marins doivent subir durant la transition vers l'eau sont les suivantes :
1- Rétention de l'eau : Contrairement aux autres animaux marins, les mammifères marins ne peuvent pas utiliser l'eau de mer pour satisfaire leurs besoins en eau. Ils ont besoin d'eau fraîche pour survivre. Bien que nous ayons des informations limitées sur les ressources en eau fraîche des mammifères marins, on estime qu'ils s'alimentent d'organismes contenant une proportion relativement faible de sel (environ un tiers de celle de l'eau de mer). Ainsi, pour les mammifères marins, la rétention d'eau dans leurs corps est cruciale. C'est pourquoi ils ont un mécanisme de rétention d'eau similaire à celui des chameaux. Comme les chameaux, les mammifères marins ne transpirent pas. Cependant, leurs reins sont parfaitement fonctionnels, produisant de l'urine hautement concentrée qui permet à l'animal d'économiser de l'eau. De cette manière, la perte d'eau est réduite à un minimum.
La rétention de l'eau peut être observée dans de petits détails. Par exemple, la baleine mère alimente son petit avec une forme concentrée de lait similaire au fromage. Ce lait contient dix fois plus de matière grasse que le lait humain. Il y a un certain nombre de raisons chimiques pour lesquelles ce lait est si riche en matières grasses. L'eau est libérée lorsque le petit de la baleine digère le lait. De cette manière, la mère satisfait les besoins en eau de son petit avec un minimum de perte d'eau.
2- Vue et communication : Les yeux des dauphins et des baleines leur permettent d'avoir la vue fine dans différents milieux. Ils ont une vue parfaite aussi bien dans l'eau qu'en dehors de l'eau. Pourtant, la plupart des êtres vivants, y compris l'homme, ont une mauvaise vue en dehors de leurs milieux naturels.
Les yeux des mammifères marins et terrestres sont incroyablement complexes. Sur la terre, les yeux font face à un certain nombre de dangers potentiels. C'est pourquoi les animaux terrestres ont des paupières pour les protéger. Dans l'océan, les plus grandes menaces pour l'œil viennent du haut niveau de sel et de la pression des courants. Pour éviter le contact direct avec les courants, les yeux sont situés sur les faces latérales de la tête. Outre cela, une couche dure protège les yeux des créatures qui plongent dans de grandes profondeurs. Les yeux des mammifères marins sont pourvus de traits complexes leur permettant de voir à des profondeurs où il y a peu de lumière. Par exemple, la forme de leurs cristallins est parfaitement circulaire, alors que dans leurs rétines, les bâtonnets (les cellules sensibles à la lumière) sont plus nombreux que les cônes (les cellules sensibles aux couleurs et aux détails). En outre, les yeux des cétacés contiennent aussi une couche de phosphore qui les aide aussi à voir particulièrement bien dans l'obscurité.
La vue n'est cependant pas la modalité sensorielle la plus importante des mammifères marins. Ils comptent plus sur leur sens de l'ouïe que ce n'est particulièrement le cas des mammifères terrestres. La lumière est essentielle à la vue, alors que l'audition ne requiert pas une telle assistance.
Beaucoup de baleines et de dauphins chassent à une profondeur où l'obscurité est totale, au moyen d'un mécanisme sonar qu'ils possèdent. Les baleines à dents, en particulier, "voient" au moyen d'ondes sonores. Tout comme cela se passe avec les ondes lumineuses dans le système visuel, les ondes sonores sont concentrées, puis analysées et interprétées dans le cerveau.
Cela permet aux cétacés d'obtenir des informations exactes concernant la forme, la taille et la position de l'objet qui se trouve en face d'eux. Ce système sonore est extrêmement sensible - par exemple, un dauphin peut sentir une personne faisant un saut dans la mer. Les ondes sonores sont également utilisées pour déterminer la direction et pour la communication. Par exemple, deux baleines distantes à des centaines de kilomètres l'une de l'autre peuvent communiquer au moyen de son.
Quant à savoir comment ces animaux produisent les sons qui leur permettent de déterminer la direction et de communiquer, la question n'est toujours pas résolue. Autant que nous le sachions, un trait propre au corps des dauphins mérite une attention particulière. Le crâne de l'animal est protégé contre le son, une caractéristique qui protège le cerveau du bombardement continu et intensif du bruit.
Considérons la question : est-il possible que tous ces traits extraordinaires chez les mammifères marins soient apparus au moyen de la sélection naturelle et des mutations ? A quoi pourrait aboutir la mutation dans le corps d'un dauphin possédant un système sonar et un cerveau protégé du son ? Quel genre de mutation pourrait permettre à son œil de voir dans l'eau obscure ? Quelle mutation pourrait conduire au mécanisme qui permet l'utilisation la plus économique de l'eau ?
Il n'y a pas de fin à de telles questions, et l'évolution n'a aucune réponse à fournir. A défaut de réponse, la théorie de l'évolution se contente d'une histoire incroyable. Considérons tous les hasards que cette histoire insensée implique dans le cas des mammifères marins. Tout d'abord, les poissons sont venus incidemment à l'existence dans l'eau. Puis, ils ont fait la transition vers la terre par pur hasard. Par la suite, ils se sont transformés sur la terre en reptiles et en mammifères, uniquement par pur hasard. Enfin, il se trouve tout simplement que certaines de ces créatures sont retournées à l'eau où par hasard elles ont acquis toutes les caractéristiques dont elles auraient besoin pour survivre.
La théorie de l'évolution peut-elle prouver une seule de ces étapes ? Certainement pas. Loin d'être capable de prouver l'affirmation dans son ensemble, la théorie de l'évolution est incapable de démontrer comment une seule de ces différentes étapes aurait pu se produire.
Conclusion Toutes ces découvertes que nous avons examinées jusque-là révèlent que les espèces sont apparues sur terre soudainement et complètement formées, sans subir de processus d'évolution préalable. S'il en est ainsi, c'est donc une preuve concrète que les êtres vivants sont créés, comme le biologiste évolutionniste Douglas Futuyama l'a reconnu. Rappelons qu'il a écrit : "S'ils sont apparus dans un état complètement développé, ils doivent en effet avoir été créés par une certaine intelligence omnipotente".144 Les évolutionnistes, de l'autre côté, essayent d'interpréter l'ordre selon lequel les êtres vivants sont apparus sur terre comme la preuve de l'évolution. Cependant, puisque aucun processus évolutionnaire pareil ne s'est jamais produit, l'ordre ne peut être que celui de la création. Les archives fossiles révèlent que les êtres vivants sont d'abord apparus dans la mer et ensuite sur la terre, suivis de l'apparition de l'homme.
14
L'ORIGINE DE L'HOMME L'ATLAS DE LA CREATION Volume 2 L'ORIGINE DE L'HOMME Dans son livre La descendance de l'homme, publié en 1871, Darwin prétend que les êtres humains et les singes descendent d'un ancêtre commun. Les adeptes de Darwin ont depuis ce temps essayé de soutenir cette assertion. Mais malgré toutes les recherches qui ont été faites, la thèse de "l'évolution humaine" n'a pas été prouvée par une quelconque découverte scientifique, particulièrement dans le domaine des fossiles.
L'homme de la rue est généralement inconscient de ce fait et pense que l'idée de l'évolution humaine est fondée sur un grand nombre de preuves concrètes. La raison de cette fausse idée est que le sujet est fréquemment traité dans les médias et présenté comme un fait prouvé. Mais les vrais experts en la matière savent bien que la prétention de l'évolution humaine n'est fondée sur aucune preuve scientifique. David Pilbeam, un paléontologue de l'Université de Harvard dit :
Si vous faisiez appel à un scientifique intelligent d'une autre discipline, et que vous lui montriez la maigre preuve dont nous disposons, il dirait certainement, "N'y comptez pas, ce n'est pas suffisant pour le moment".145
Et William Fix, l'auteur d'un important livre sur la paléontologie, fait ce commentaire :
Comme nous l'avons vu, il existe aujourd'hui, de nombreux scientifiques et vulgarisateurs qui ont l'audace de nous dire que l'origine de l'homme ne fait "aucun doute" sur. Si seulement ils en avaient la preuve… 146
Cette thèse de l'évolution, qui ne repose sur aucune preuve, entame l'arbre généalogique par un groupe de singes qui sont censés constituer un genre distinct, l'australopithèque. Selon cette affirmation, l'australopithèque s'est mis progressivement à se redresser et à marcher droit, son cerveau s'est développé et il a traversé une série de phases jusqu'à ce qu'il atteigne l'état actuel de l'homme (Homo sapiens). Mais les archives fossiles ne soutiennent en aucun cas ce scénario. Malgré l'affirmation que tous les types de formes intermédiaires existent, il y a une barrière infranchissable entre les ossements de fossiles de l'homme et ceux des singes. En outre, il a été révélé que les espèces décrites, comme étant les ancêtres les unes des autres, sont en réalité des espèces contemporaines ayant vécu à la même période. Ernst Mayr, l'un des plus importants partisans de la théorie de l'évolution au 20ème siècle, soutient dans son livre One Long Argument (Darwin et la pensée moderne de l'évolution) que "en particulier les [puzzles] historiques comme l'origine de la vie ou de l'Homo sapiens, sont extrêmement difficiles et peuvent résister à une explication définitive satisfaisante."147
Mais quelle est la prétendue base de la thèse de l'évolution humaine ? Est-ce l'existence d'un grand nombre de fossiles sur lesquels les évolutionnistes peuvent fonder des interprétations imaginaires ? Plus de 6.000 espèces de singes ont vécu à travers l'histoire, et la plupart d'entre elles ont disparu. Aujourd'hui, seules 120 espèces vivent sur terre. Ces 6.000 espèces de singes ou plus, dont la plupart sont disparus, constituent une riche ressource pour les évolutionnistes.
D'autre part, il y a d'énormes différences dans la constitution anatomique des diverses races humaines. Les différences étaient en outre encore plus grandes entre les races préhistoriques, car au fur et à mesure que le temps passait les races humaines se sont, dans une certaine mesure, mélangées les unes aux autres et se sont assimilées. Malgré cela, de grandes différences existent encore entre les différents groupes de populations vivant dans le monde aujourd'hui, comme par exemple les Scandinaves, les pygmées africains, les Inuits, les Australiens autochtones et bien d'autres.
Il n'existe aucune preuve indiquant que les fossiles appelés hominidés par les paléontologues évolutionnistes n'appartiennent pas en fait aux différentes espèces de singes ou à des races humaines éteintes. En d'autres termes, aucun exemple de forme transitionnelle entre l'homme et les singes n'a été trouvé.
Après ces explications générales, examinons maintenant comment le scénario de l'évolution humaine est en contradiction avec les découvertes scientifiques.
L'arbre généalogique imaginaire de l'homme La thèse darwinienne prétend que l'homme actuel descend d'une créature ressemblant au singe. Durant ce prétendu processus d'évolution, qui est supposé avoir commencé quelques 5 à 6 millions d'années plus tôt, des formes transitionnelles auraient existé entre l'homme de nos jours et ses ancêtres. Selon ce scénario complètement imaginaire, les quatre principales catégories sont ainsi classées :
1. Australopithecines (l'une quelconque des diverses formes appartenant au genre australopithèque)
2. Homo habilis 3. Homo erectus 4. Homo sapiens
Les évolutionnistes appellent le genre auquel les prétendus ancêtres singes de l'homme appartiennent l'australopithèque, qui signifie "singe du sud". L'australopithèque n'est rien d'autre qu'une ancienne espèce éteinte d'un type de singe que l'on retrouve sous différentes formes. Certaines d'entre elles sont plus grandes et solidement bâties ("robustes") alors que d'autres sont plus petites et délicates ("graciles").
Les évolutionnistes classent la phase suivante de l'évolution humaine en tant que genre Homo, c'est-à-dire "homme". Selon la thèse évolutionniste, les êtres vivants de la série Homo sont plus développés que les australopithèques, et ne sont pas très différents de l'homme contemporain. L'homme de notre époque, c'est-à-dire l'espèce Homo sapiens, s'est formé dit-on lors de la dernière phase de l'évolution du genre Homo. Des fossiles comme "l'Homme de Java", "l'Homme de Pékin" et "Lucy", qui apparaissent de temps à autre dans les médias ainsi que dans les publications et manuels évolutionnistes, sont inclus dans l'un des quatre groupes cités plus haut. Chacun de ces groupes est également supposé se ramifier en espèces et sous-espèces, selon le cas. Certaines formes transitionnelles suggérées du passé, comme le ramapithèque, ont dû être exclues de l'arbre généalogique humain imaginaire dès que l'on s'est rendu compte qu'il s'agissait de singes ordinaires.148
En soulignant les liens dans la chaîne des "Australopithecines > Homo habilis > Homo erectus > Homo sapiens", les évolutionnistes laissent entendre que chacun de ces types est l'ancêtre du suivant. Cependant, des découvertes récentes faites par les paléontologues ont révélé que les Australopithecines Homo habilis et Homo erectus, ont existé en même temps dans différentes parties du monde. De plus, certains de ces humains classés en tant qu'Homo erectus, ont probablement vécu jusqu'à des périodes récentes. Dans un article intitulé "Le dernier Homo erectus de Java : possible contemporanéité avec l'Homo sapiens en Asie du Sud-est", il est rapporté dans la revue que des fossiles d'Homo erectus retrouvés à Java avaient des "moyennes d'âge de 27 ± 2 à 53,3 ± 4 mille ans, et cela accroît la possibilité de la contemporanéité de l'Homo erectus et de l'homme actuel (Homo sapiens) en Asie de l'Est.149
Par ailleurs, l'Homo sapiens neanderthalensis (l'homme de Neandertal) et l'Homo sapiens (homme actuel) ont clairement co-existé. Selon toute vraisemblance, cette situation réfute la thèse que l'un est l'ancêtre de l'autre.
Intrinsèquement, toutes les découvertes de la recherche scientifique ont révélé que les archives fossiles ne suggèrent pas de processus évolutionnaire comme le proposent les évolutionnistes. Les fossiles, que les évolutionnistes prétendent être les ancêtres des humains, appartiennent en fait soit à des races différentes d'humains ou à des espèces de singes.
Alors quels fossiles sont ceux des humains et lesquels sont ceux des singes ? Pourquoi est-il impossible de considérer l'un ou l'autre comme une forme transitionnelle ? Pour trouver les réponses, voyons de plus près chaque catégorie.
L'australopithèque La première catégorie, le genre australopithèque, signifie comme nous l'avons dit "singe du sud". Ces créatures sont supposées être apparues pour la première fois en Afrique voilà environ 4 millions d'années, et ont vécu jusqu'à il y a 1 million d'années. Il existe un grand nombre d'espèces différentes parmi les australopithèques. Les évolutionnistes présument que l'espèce australopithèque la plus ancienne est A. afarensis. Après celle-ci vient A. africanus, et ensuite A. robustus, qui a relativement de plus gros os. Quant à A. boisei, certains chercheurs l'acceptent comme une espèce différente, d'autres comme une sous-espèce de A. robustus.
Toutes les espèces australopithèques sont des singes étant disparus qui ressemblent aux singes d'aujourd'hui. Leurs capacités crâniennes sont les mêmes ou plus petites que celles des chimpanzés d'aujourd'hui. Il y a des parties en prolongement de leurs mains et pattes qu'ils utilisaient pour grimper sur les arbres, tout comme les chimpanzés d'aujourd'hui, et leurs pattes sont conçus de manière à saisir les branches. Beaucoup d'autres caractéristiques - comme les détails dans leurs crânes, la proximité de leurs yeux, leurs molaires pointues, leur structure mandibulaire, leurs longs bras et leurs pattes courtes, constituent une preuve que ces créatures n'étaient pas différentes des singes actuels. Mais les évolutionnistes prétendent que les australopithèques avaient l'anatomie des singes mais contrairement à eux marchaient en se tenant droit comme les humains.
Prétendre que les australopithèques marchaient en se tenant droit est une opinion soutenue par des paléontologues comme Richard Leakey et Donald C.
Johanson pendant des décennies. Or, beaucoup de scientifiques qui ont fait un grand nombre de recherches sur des structures squelettiques d'australopithèques ont prouvé l'invalidité de cet argument. De vastes recherches effectuées sur des spécimens variés d'australopithèques par deux anatomistes de renommée mondiale d'Angleterre et des Etats Unis, Lord Solly Zuckerman et le professeur Charles Oxnard, ont montré que ces créatures ne marchaient pas en se tenant droit à la manière des humains. Ayant étudié les os de ces fossiles durant une période de 15 années grâce à des dons du gouvernement britannique, Lord Zuckerman et son équipe de cinq spécialistes sont parvenus à la conclusion que l'australopithèque n'était qu'une espèce ordinaire de singes, et n'était absolument pas bipède, bien que Zuckerman soit lui-même un évolutionniste.150 Pareillement, Charles E. Oxnard, qui est un autre anatomiste évolutionniste célèbre pour sa recherche sur le sujet, a comparé la structure squelettique de l'australopithèque à celle des orangs-outans actuels.151
Des sources évolutionnistes ont récemment admis que l'australopithèque ne pouvait être considéré comme un ancêtre de l'homme. La célèbre revue scientifique française Science et Vie a fait du sujet la couverture de son numéro de mai 1999. Sous le titre "Adieu Lucy" - Lucy étant l'exemple de fossile le plus important de l'espèce Australopithecus afarensis - la revue rapportait que les singes de l'espèce australopithèque devraient être retirés de l'arbre généalogique humain. Dans cet article, sur la base de la découverte d'un autre fossile australopithèque connu seulement en tant que St W573, les phrases suivantes apparaissent :
Une nouvelle théorie déclare que le genre australopithèque n'est pas la racine de la race humaine… Les résultats, auxquels est parvenue la seule femme autorisée à examiner St W573, sont différents des théories normales concernant les ancêtres de l'humanité, cela réduit à néant l'arbre généalogique des hominidés. Les grands primates, considérés comme les ancêtres de l'homme, ont été retirés de l'équation de cet arbre généalogique…
Les espèces australopithèque et Homo (humain) n'apparaissent plus sur la même branche. Les ancêtres directs de l'homme attendent toujours d'être découverts.152
L'Homo habilis La grande similarité entre les structures squelettiques et crâniennes des australopithèques et des chimpanzés, et la réfutation de la thèse que ces créatures marchaient en se tenant droit, ont causé de grandes difficultés aux paléontologues évolutionnistes. La raison est que, selon le schéma imaginaire évolutionniste, l'Homo erectus vient après l'australopithèque. Comme le laisse entendre le nom du genre Homo (signifiant "homme") Homo erectus est une espèce humaine et son squelette est droit. Sa capacité crânienne est deux fois plus grande que celle de l'australopithèque. Une transition directe de l'australopithèque, qui est un singe ressemblant au chimpanzé, à l'Homo erectus, dont le squelette ne diffère pas de celui de l'homme de nos jours, est hors de question même selon la théorie évolutionniste. Par conséquent "des liens" - c'est-à-dire des formes de transition - sont nécessaires. Le concept d'Homo habilis est né de cette nécessité.
La classification de l'Homo habilis a été proposée dans les années 60 par les Leakey, une famille de "chasseurs de fossiles". Selon les Leakey, cette nouvelle espèce classée Homo habilis avait une capacité crânienne relativement grande, la capacité de marcher en se tenant droit et d'utiliser des outils en pierre et en bois. Par conséquent, il aurait été l'ancêtre de l'homme.
De nouveaux fossiles de la même espèce, exhumés à la fin des années 80, allaient changer ce point de vue. Des chercheurs, comme Bernard Wood et C.
Loring Brace, qui se sont appuyés sur ces fossiles nouvellement découverts, ont indiqué que l'Homo habilis (qui veut dire "homme habile" c'est-à-dire homme capable d'utiliser des outils), doit être classé en tant qu'Australopithecus habilis, ou "singe du sud habile", parce que l'Homo habilis avait beaucoup de caractéristiques en commun avec les singes australopithèques. Il avait de longs bras, des pattes courtes, et une structure squelettique ressemblant à celle du singe tout comme l'australopithèque. Ses doigts et ses orteils étaient faits pour grimper. Sa mâchoire était très semblable à celle des singes d'aujourd'hui. Sa capacité crânienne moyenne de 600 cm3 indique également qu'il était un singe. Bref, l'Homo habilis, présenté comme une espèce différente par certains évolutionnistes, était en réalité une espèce de singes exactement comme tous les autres australopithèques.
La recherche effectuée depuis le travail de Wood et Brace a démontré que l'Homo habilis n'était, en effet, pas différent de l'australopithèque. Le fossile de crâne et de squelette OH62 trouvé par Tim White a montré que cette espèce avait une petite capacité crânienne ainsi que de longs bras et de courtes pattes, ce qui lui permettait de grimper tout comme les singes actuels.
Les analyses détaillées, faites par l'anthropologue américaine Holly Smith en 1994, ont montré que l'Homo habilis n'était pas du tout Homo, en d'autres termes humain, mais très clairement un singe. Parlant des analyses qu'elle a faites sur les dents des australopithèques, Homo habilis, Homo erectus et Homo neanderthalensis, Smith a déclaré :
En limitant l'analyse des fossiles à des spécimens qui satisfont ces critères, des modèles de développement dentaire d'Australopithecus graciles et d'Homo habilis restent classés avec les singes africains. Ceux de l'Homo erectus et du néandertalien sont classés avec les humains.153
Dans la même année, Fred Spoor, Bernard Wood et Frans Zonneveld, tous spécialistes en anatomie, sont arrivés à une conclusion similaire au moyen d'une méthode totalement différente. Cette méthode était basée sur l'analyse comparative des canaux semi-circulaires dans l'oreille interne des humains et des singes, qui leur permettent de maintenir leur équilibre. Spoor, Wood et Zonneveld ont conclu que :
Parmi les fossiles hominidés, la première espèce à montrer une morphologie de l'homme contemporain est l'Homo erectus. A l'opposé, les dimensions du canal semi-circulaire de boîtes crâniennes provenant d'Afrique du Sud, attribuées aux australopithèques et aux Paranthropus, ressemblent à celles des grands singes encore existants.154
Spoor, Wood et Zonneveld ont également étudié un spécimen Homo habilis, le Stw 53, et ont découvert qu'il "était moins enclin au comportement bipède que les Australopithecines". Cela voulait dire que le spécimen Homo habilis était plus proche du singe que l'espèce australopithèque. Ainsi, ils ont conclu que le "Stw 53 représentait un intermédiaire peu probable entre les morphologies vues chez les Australopithecines et l'Homo erectus".155 Cette découverte a conduit à deux résultats importants :
1. Les fossiles désignés en tant que Homo habilis n'appartenaient pas réellement au genre Homo, c'est-à-dire aux humains, mais à celui des australopithèques, c'est-à-dire aux singes.
2. L'Homo habilis comme l'australopithèque étaient des créatures à dos courbé, c'est-à-dire qu'elles avaient le squelette d'un singe. Elles n'ont aucune relation avec l'homme.
La conception erronée sur l'Homo rudolfensis Le terme Homo rudolfensis est le nom donné à quelques fragments de fossiles exhumés en 1972. L'espèce supposée être représentée par ce fossile était désignée par Homo rudolfensis parce que ces fragments de fossiles avaient été découverts dans le voisinage du Lac Rudolf au Kenya. La plupart des paléontologues admettent que ces fossiles n'appartiennent pas à une espèce distincte, mais la créature appelée Homo rudolfensis est en fait identique à l'Homo habilis.
Richard Leakey, qui a exhumé les fossiles, a présenté le crâne nommé KNM-ER 1470, âgé selon lui de 2,8 millions d'années, comme la plus grande découverte dans l'histoire de l'anthropologie. Pour Leakey, cette créature, qui avait une petite capacité crânienne comme l'australopithèque ainsi qu'une face similaire à celle des humains actuels, était le chaînon manquant entre l'australopithèque et les humains. Or, quelque temps après, on a réalisé que la face ressemblant à celle des humains du crâne de KNM-ER 1470, qui apparaissaient fréquemment sur les couvertures des journaux et revues scientifiques populaires, était le résultat d'un mauvais assemblage des fragments du crâne, qui aurait pu être délibéré. Le professeur Tim Bromage, qui fait des études sur l'anatomie faciale, l'a découvert à l'aide de simulations sur l'ordinateur en 1992 :
Lorsqu'il [KNM-ER 1470] a été reconstitué pour la première fois, la face était ajustée au crâne dans une position presque verticale, comme les faces plates des humains contemporains. Mais des études récentes de relations anatomiques montrent que dans la vie le visage devait être considérablement projetée en avant, créant un aspect ressemblant aux singes, tout comme les visages des australopithèques.156
Le paléontologue évolutionniste J. E. Cronin affirme à ce sujet :
… Sa face relativement robuste, le clivus naso-alvéolaire assez plat (rappelant les faces incurvées des Australopithecines), la largeur crânienne maximale basse (aux temporaux), des canines solides et de grandes molaires (comme l'indiquent les racines restantes) sont tous des traits relativement primitifs qui rattachent le spécimen aux membres du taxon A. Africanus.157
C. Loring Brace de l'Université du Michigan est arrivé à la même conclusion. Suite aux analyses qu'il a faites sur la mâchoire et la structure dentaire du crâne 1470, il a affirmé que "d'après la taille du palais et l'espace réservé aux racines des molaires, il semblerait que ER 1470 ait conservé une face et une denture correspondant tout à fait à celles de l'australopithèque".158
Le professeur Alan Walker, un paléontologue de l'Université John Hopkins qui a fait autant de recherches sur KNM-ER 1470 que Leakey, soutient que cette créature ne doit pas être classée en tant qu'Homo - c'est-à-dire en tant qu'espèce humaine - mais plutôt doit être placée dans le genre australopithèque.159
En résumé, les classifications comme Homo habilis ou Homo rudolfensis, qui sont présentées comme des liens de transitions entre les australopithèques et l'Homo erectus, sont entièrement imaginaires. Aujourd'hui, il est démontré par plusieurs chercheurs que ces créatures sont des membres de la série des australopithèques. Toutes leurs caractéristiques anatomiques révèlent que ce sont des espèces de singes.
En outre c'est ce qui a été établi par deux anthropologues évolutionnistes, Bernard Wood et Mark Collard, dont la recherche a été publiée en 1999 dans Science. Wood et Collard ont expliqué que l'Homo habilis et l'Homo rudolfensis (ER 1470) sont imaginaires, et que les fossiles affectés à ces catégories doivent être affectés au genre australopithèque :
Plus récemment, des espèces de fossiles ont été affectées à l'Homo sur la base de la taille absolue du cerveau, d'inférences concernant le langage et la fonction manuelle et de leur capacité à façonner des outils en pierre. A quelques exceptions près, la définition et l'utilisation du genre dans l'évolution humaine, et la démarcation de l'Homo, ont été traitées comme si elles n'étaient pas problématiques. Mais … les données récentes, les nouvelles interprétations des preuves existantes et les limites des archives paléoanthropologiques invalident les critères existants attribuant les taxons à l'Homo… En pratique, les espèces de fossiles hominiens sont affectées à l'Homo sur la base d'un critère ou plus sur quatre…. Il est clair à présent qu'aucun de ces critères n'est satisfaisant. Le rubicon cérébral est problématique car l'importance biologique de la capacité crânienne absolue est douteuse. De même, il y a une preuve convaincante que la fonction du langage ne peut pas être déduite, de manière sûre, de l'apparence grossière du cerveau, et les parties du cerveau relatives au langage ne sont pas aussi bien localisées que ne l'avaient suggéré les études précédentes…
… En d'autres termes, avec les hypodigmes de H. habilis et H. rudolfensis qui lui sont affectés, le genre Homo n'est pas un bon genre. Par conséquent, H. habilis et H. rudolfensis (ou Homo habilis sensu lato pour ceux qui ne partagent pas la subdivision taxonomique de "premier homo") doivent être retirés de l'homo. L'autre possibilité taxonomique évidente, qui doit transférer l'un ou les deux taxons à l'une des premières générations de taxons hominiens existants, pose problème mais nous recommandons que, pour le moment, H. Habilis ainsi que H. rudolfensis soient transférés au genre australopithèque.160
La conclusion de Wood et de Collard corrobore la thèse que nous défendons : "Les ancêtres primitifs humains" n'existent pas dans l'histoire. Les prétendues créatures en question sont en réalité des singes qui devraient être affectés au genre australopithèque. Les archives fossiles montrent qu'il n'y a pas de relation évolutionnaire entre ces singes disparus et l'Homo.
L'Homo erectus Selon le schéma fantaisiste suggéré par les évolutionnistes, l'évolution interne du genre Homo est le suivant : premièrement l'Homo erectus, puis le prétendu Homo sapiens "archaïque", ensuite l'homme de Neandertal (Homo sapiens neanderthalensis) et enfin l'homme de Cro-Magnon (Homo sapiens sapiens). Cependant, toutes ces classifications ne sont en réalité que des variations et races uniques dans la famille humaine. La différence entre celles-ci n'est pas plus grande que celle existant entre un Inuit et un Africain, ou un pygmée et un Européen.
Examinons d'abord l'Homo erectus qui est désigné représentant l'espèce humaine soi-disant la plus primitive. Comme le suggère le nom, Homo erectus signifie "homme qui marche à la verticale". Les évolutionnistes ont dû séparer ces fossiles des premiers en ajoutant la qualification de "verticalité" parce que tous les fossiles Homo erectus disponibles, sont droits dans une mesure non observée chez un quelconque des Australopithecines ou des prétendus spécimens d'Homo habilis. Il n'existe aucune différence entre le squelette post-crânien de l'homme de nos jours et celui de l'Homo erectus.
La première raison qui a conduit les évolutionnistes à considérer l'Homo erectus comme "primitif" est sa capacité crânienne (900-1.000 cm3), qui est plus petite que la moyenne de l'homme actuel, et la forte arcade sourcilière. Cependant, il y a beaucoup de gens vivant aujourd'hui dans le monde, qui ont la même capacité crânienne que l'Homo erectus (pygmées, par exemple) et d'autres races ont des sourcils proéminents (les Australiens autochtones, par exemple). Il est communément admis que les différences de capacité crânienne n'indiquent pas nécessairement des différences en intelligence ou en aptitudes. L'intelligence dépend de l'organisation interne du cerveau plutôt que de son volume.161
Les fossiles qui ont fait connaître l'Homo erectus au monde entier sont ceux de l'homme de Pékin et l'homme de Java. Cependant, avec le temps, on a réalisé que ces deux fossiles n'étaient pas fiables. L'homme de Pékin consiste en quelques éléments faits de plâtre dont les originaux ont été égarés et l'homme de Java est composé d'un fragment de crâne plus un os de la ceinture pelvienne qui a été trouvé quelques mètres plus loin, sans aucune indication qu'ils appartenaient à la même créature. C'est pourquoi les fossiles de l'Homo erectus trouvés en Afrique ont acquis une si grande importance. (On doit noter également que certains des fossiles dits Homo erectus ont été inclus dans une seconde espèce nommée Homo ergaster par certains évolutionnistes. Il y a un désaccord parmi les experts sur cette question. Nous traiterons de tous ces fossiles sous la classification Homo erectus.)
Les plus célèbres spécimens d'Homo erectus trouvés en Afrique sont le fossile "Homo erectus de Narikotome" ou le "Garçon de Turkana" qui a été découvert près du Lac Turkana au Kenya. Il est démontré que le fossile était celui d'un garçon de 12 ans, qui aurait mesuré 1,83 m de taille dans son adolescence. La structure squelettique droite du fossile n'est pas différente de celle de l'homme de nos jours. Le paléoanthropologue américain Alan Walker dit douter qu'un "pathologiste quelconque puisse faire la différence entre le squelette du fossile et celui d'un homme de nos jours".
Concernant le crâne, Walker écrit qu'il en a ri lorsqu'il l'a vu parce qu'il ressemblait tellement à un néandertalien."162 Comme nous le verrons au chapitre suivant, les néandertaliens sont une race humaine. Par conséquent, l'Homo erectus est aussi une race humaine.
Même l'évolutionniste Richard Leakey affirme que les différences entre l'Homo erectus et l'homme actuel ne sont rien d'autre qu'une divergence raciale :
On pourrait également voir des différences, dans la forme du crâne, dans le degré de propulsion de la face, la robustesse du front etc. Ces différences ne sont probablement pas plus prononcées que celles que nous observons aujourd'hui entre les différentes races géographiques de l'homme contemporain. Une telle variation biologique survient lorsque des populations sont géographiquement séparées les unes des autres pendant de longues périodes de temps.163
Le professeur William Laughin de l'Université du Connecticut a profondément examiné des Inuits et des gens vivant dans les îles aléoutiennes. Il a remarqué que ces gens étaient extraordinairement semblables aux Homo erectus. La conclusion à laquelle est parvenu Laughin est que toutes ces races distinctes étaient en fait des races diverses d'Homo sapiens (l'homme actuel) :
Lorsque nous considérons les grandes différences qui existent entre des groupes éloignés, comme les Esquimaux et les Bushmen, que l'on sait appartenir à l'unique espèce Homo sapiens, il semble justifable de conclure que le Sinanthropus [un spécimen d'erectus] appartient à ces mêmes espèces diverses.164
Il est maintenant plutôt admis par la communauté scientifique que l'Homo erectus est un taxon superflu et que les fossiles affectés à la classe des Homo erectus ne sont en réalité pas si différents de l'Homo sapiens au point d'être considérés comme une espèce différente. Dans American Scientist, les débats sur cette question et le résultat d'une conférence tenue sur le sujet en l'an 2000 ont ainsi été résumés :
La plupart des participants à la conférence de Senckenberg se sont trouvés engagés dans un violent débat sur le statut taxonomique de l'Homo erectus entamé par Milford Wolpoff de l'Université du Michigan, Alan Thorne de l'Université de Canberra et leurs collègues. Ils soutenaient avec force que les Homo erectus n'avaient aucune validité en tant qu'espèce et doivent tous être éliminés. Tous les membres du genre Homo, de 2 millions d'années à nos jours, étaient seulement une espèce très variable, largement répandue d'Homo sapiens sans interruption naturelle ou subdivisions. Le sujet de la conférence, l'Homo erectus, n'existait pas.165
La conclusion à laquelle sont parvenus les scientifiques en défendant cette thèse peut être résumée ainsi : "L'Homo erectus n'est pas une espèce différente de l'Homo sapiens, mais plutôt une race au sein de l'Homo sapiens." Par ailleurs, il y a un fossé énorme entre l'Homo erectus, une race humaine, et les singes qui ont précédé l'Homo erectus selon le scénario de "l'évolution humaine" (australopithèque, Homo habilis, Homo rudolfenis).
Cela signifie que les premiers hommes sont apparus dans les archives fossiles de manière soudaine et sans une quelconque histoire évolutionnaire préalable.
Anatomie et culture des néandertaliens Les néandertaliens (Homo neanderthalensis) étaient des êtres humains apparus de façon soudaine voilà 100.000 ans en Europe et qui sont disparus, ou ont été assimilés en se mélangeant discrètement mais rapidement aux autres races, il y a 35.000 ans. Ce qui les différencie de l'homme contemporain ce sont leurs squelettes plus robustes et leur capacité crânienne légèrement plus grande.
Les néandertaliens étaient une race humaine, un fait admis par presque tout le monde aujourd'hui. Les évolutionnistes ont beaucoup essayé de les présenter comme une "espèce primitive", cependant toutes les découvertes indiquent qu'ils n'étaient pas différents d'un homme "robuste" marchant dans la rue aujourd'hui. Une autorité éminente en la matière, Erik Trinkaus, un paléoanthropologue de l'Université de New Mexico a écrit :
Des comparaisons détaillées d'ossements squelettiques de néandertaliens avec ceux de l'homme actuel ont montré qu'il n'y a rien dans l'anatomie du néandertalien qui indique de manière concluante des capacités de locomotion, de manipulation ou intellectuelles et linguistiques inférieures à celles de l'homme actuel.166
Beaucoup de chercheurs contemporains définissent l'homme de Neandertal comme une sous-espèce de l'homme actuel et l'appellent Homo sapiens neanderthalensis.
D'autre part, les archives fossiles montrent que les néandertaliens possédaient une culture avancée. L'un des exemples les plus intéressants est une flûte fossilisée fabriquée par les néandertaliens. Cette flûte fabriquée à partir du fémur d'un ours a été découverte par un archéologue, Ivan Turk, dans une cave au Nord de la Yougoslavie en juillet 1995. Le musicologue Bob Fink l'a ensuite analysée et a démontré que cette flûte, selon le test carbone radioactif, devait avoir entre 43.000 et 67.000 ans. Elle produisait quatre notes et elle avait des demi-tons et des tons complets. Cette découverte montre que les néandertaliens utilisaient une gamme de sept notes, la formule de base de la musique occidentale. Fink, qui a examiné la flûte, a indiqué que "la distance entre le deuxième et le troisième trou sur la vieille flûte est le double de la distance entre le troisième et le quatrième". Cela veut dire que la première distance représente une note complète et la distance qui suit une demi-note. Fink a ajouté : "Ces trois notes … sont indéniablement diatoniques et seront en presque parfaite harmonie avec toute gamme diatonique normale, moderne ou antique", révélant ainsi que les néandertaliens étaient des gens qui avaient l'oreille musicale et une connaissance de la musique.167
D'autres découvertes de fossiles montrent que les néandertaliens enterraient leurs morts, qu'ils prenaient soin de leurs malades et utilisaient des colliers et des ornements similaires.168
Une aiguille à coudre de 26.000 ans, qui s'est avérée avoir été utilisée par les néandertaliens, a également été découverte durant les excavations de fossiles. Cette aiguille, qui est faite en os, est extrêmement droite et a un trou pour y passer le fil.169 Des gens portant des vêtements et sentant le besoin d'une aiguille à coudre ne peuvent pas être considérés comme "primitifs".
La meilleure recherche des capacités à fabriquer des outils est celle de Steven L. Kuhn et Mary C. Stiner, respectivement professeurs d'anthropologie et d'archéologie à l'Université de New Mexico. Bien que ces deux scientifiques soient partisans de la théorie de l'évolution, les résultats de leurs recherches et analyses archéologiques montrent que les néandertaliens, qui ont vécu dans des grottes sur la côte sud-ouest de l'Italie pendant des milliers d'années, exerçaient des activités qui nécessitaient une capacité de réflexion aussi complexe que les êtres vivants contemporains.170
Kuhn et Stiner ont trouvé un certain nombre d'outils dans ces grottes. Les découvertes concernaient un outillage de découpage aigu, pointu, y compris des fers de lance, fabriqués en taillant soigneusement les arêtes de pierres siliceuses. La fabrication d'arêtes coupantes de ce genre, par enlèvement progressif de couches, est sans doute un procédé qui nécessite une intelligence et de l'adresse. La recherche a montré que l'un des plus grands problèmes rencontrés dans ce procédé est la casse qui survient en raison de la pression sur l'arête des pierres. Pour cette raison, l'individu qui suit le procédé doit très bien évaluer la quantité de force à utiliser en vue d'avoir des arêtes droites, et il doit évaluer l'angle précis à frapper s'il est en train de fabriquer un outil à angles.
Margaret Conkey de l'Université de Californie explique que les outils fabriqués durant les périodes ayant précédé les néandertaliens étaient également fabriqués par des communautés de gens intelligents qui étaient tout à fait conscients de ce qu'ils faisaient :
Si vous regardez les choses que les hommes archaïques fabriquaient avec leurs mains, les débitages Levallois et autres, ce n'est pas quelque chose de maladroit. Ils savaient apprécier la matière avec laquelle ils travaillaient et avait une compréhension de leur monde.171
Bref, les découvertes scientifiques montrent que les néandertaliens étaient une race humaine qui n'était pas différente de nous du point de vue de l'intelligence et de la dextérité. Cette race a disparu de l'histoire par assimilation et mélange à d'autres races ou alors s'est éteinte de manière inconnue. Mais ce qui est sûr, c'est que les néandertaliens n'étaient pas "primitifs" ou "moitié singes".
L'Homo sapiens archaïque, l'Homo heidelbergensis et l'homme de Cro-Magnon L'Homo sapiens archaïque est la dernière étape avant l'homme actuel selon le schéma imaginaire évolutionnaire. En fait, les évolutionnistes n'avaient pas grand-chose à dire sur ces fossiles, car il n'y avait que de très petites différences entre eux et les êtres humains de nos jours.
Certains chercheurs disent même que les représentants de cette race vivent encore aujourd'hui, et citent comme exemple les Australiens autochtones.
Comme les Homo sapiens (archaïques), les Australiens autochtones ont également des sourcils proéminents, une structure mandibulaire inclinée vers l'intérieur et une capacité crânienne légèrement plus petite.
Le groupe désigné en tant que Homo heidelbergensis dans la littérature évolutionniste, est en fait, le même que l'Homo sapiens archaïque. La raison pour laquelle deux termes différents sont utilisés pour définir le même type de race humaine, est le désaccord entre les évolutionnistes. Tous les fossiles compris sous la classification Homo heidelbergensis suggèrent que des gens qui étaient très semblables aux européens de nos jours du point de vue anatomique, ont vécu il y a de cela 500.000 et même 740.000 ans, en Angleterre et en Espagne.
On estime que l'homme de Cro-Magnon a vécu il y a de cela 30.000 ans. Il a une boîte crânienne en forme de dôme et un large front. Sa boîte crânienne de 1.600 cm3 est au-dessus de la moyenne pour l'homme contemporain. Son crâne présente de fortes arcades sourcilières et une protubérance osseuse à l'arrière qui est caractéristique tant de l'homme de Neandertal que de l'Homo erectus.
Bien que le Cro-Magnon soit considéré comme étant de race européenne, la structure et le volume de la boîte crânienne du Cro-Magnon ressemblent beaucoup à ceux de certaines races vivant en Afrique et dans les tropiques d'aujourd'hui. Sur la base de cette similarité, on estime que le Cro-Magnon était une race africaine archaïque. D'autres découvertes paléoanthropologiques ont montré que les races Cro-Magnon et Neandertal se sont mélangées et ont jeté les bases des races d'aujourd'hui.
En conséquence, aucun de ces êtres humains n'était une "espèce primitive". Ils étaient des êtres humains différents qui ont vécu durant les temps anciens et se sont soit assimilés soit mélangés aux autres races, ou alors ont disparu de l'histoire.
L'effondrement de l'arbre évolutionnaire Ce que nous avons suggéré jusqu'à présent donne une image claire : le scénario de "l'évolution humaine" est une totale fiction. Pour que cet arbre généalogique représente la vérité, une évolution progressive d'un ancêtre commun de singes et d'êtres humains, à l'homme, doit avoir eu lieu, et des archives fossiles de ce processus doivent être en mesure d'être trouvées. En fait, il y a un énorme fossé entre les singes et les humains. Les structures squelettiques, les capacités crâniennes, et des critères tels que la marche en se tenant droit ou nettement courbé vers l'avant, distinguent les humains des singes. (Nous avons déjà mentionné que, sur la base de recherches récentes faites en 1994 sur l'oreille interne, l'australopithèque et l'Homo habilis étaient classés en tant que singes, alors que l'Homo sapiens a été reclassé en tant qu'humain).
Une autre découverte importante prouvant qu'il ne peut pas y avoir de relation d'arbre généalogique parmi ces différentes espèces, c'est que les espèces qui sont présentées en tant qu'ancêtres des autres, vivaient en contemporanéité. Si, comme les évolutionnistes le prétendent, les australopithèques s'étaient transformés en Homo habilis, qui à leur tour s'étaient transformés en Homo erectus, les périodes auxquelles ils ont vécu auraient dû nécessairement se suivre. Cependant, un tel ordre chronologique n'existe pas dans les archives fossiles.
Selon les estimations des évolutionnistes, les australopithèques ont vécu durant la période s'étalant entre il y a 4 et 1 millions d'années. Les créatures classées en tant qu'Homo habilis, d'autre part, sont estimées avoir vécu jusqu'à il y a 1,9 à 1,7 million d'années. L'Homo rudolfensis, qui est dit avoir été plus "avancé" que l'Homo habilis, est situé dans la période d'il y a 2,8 à 2,5 millions d'années ! Cela veut dire que l'Homo rudolfensis est à peu près 1 million d'années plus vieux que l'Homo habilis qui est prétendu avoir été "son ancêtre". D'autre part, l'âge de l'Homo erectus remonte à il y a 1,8 à 1,6 million d'années, ce qu veut dire que l'Homo erectus est apparu sur terre dans la même période de temps que son soi-disant ancêtre, l'Homo habilis.
Alan Walker confirme ce fait en affirmant qu'"il y a une preuve en Afrique orientale de derniers survivants de petits australopithèques qui étaient contemporains des Homo habilis, et ensuite des Homo erectus."172 Louis Leakey a trouvé des fossiles d'australopithèques, d'Homo habilis et d'Homo erectus presque à côté les uns des autres dans la région d'Oduvaï en Tanzanie, dans la couche II.173
Il n'y a pas de doute, un tel arbre généalogique n'existe pas. Stephen Jay Gould, un paléontologue de l'Université de Harvard, explique cette impasse où se retrouve l'évolution, bien qu'il soit, lui-même, un évolutionniste :
Qu'est devenue notre échelle s'il y a trois lignages coexistants d'hominidés (A. africanus, les Australopithecines robustes et Homo habilis), aucun ne provenant clairement de l'autre ? De plus, aucun des trois ne montre une quelconque tendance évolutionnaire durant leur existence sur terre.174 Lorsque nous passons de l'Homo erectus à l'Homo sapiens, nous voyons de nouveau qu'il n'y a aucun arbre généalogique. Il y a des preuves indiquant que l'Homo erectus et l'Homo sapiens archaïque ont continué à vivre jusqu'à 27.000 ans et même jusqu'à une période aussi récente que 10.000 ans avant la nôtre. Dans le Kow Swamp en Australie, des crânes d'Homo erectus de quelque 13.000 ans ont été trouvés. Dans l'île de Java, des restes d'Homo erectus de 27.000 ans ont été trouvés.175
L'une des plus surprenantes découvertes dans cette région, c'est celle de fossiles de 30.000 ans d'Homo erectus, Neandertal et Homo sapiens, trouvés à Java en 1996. Le New York Times a écrit dans sa première page : "Jusqu'à il y a environ une vingtaine d'années, les scientifiques imaginaient le lignage humain comme une nette évolution d'une espèce à la suivante et pensaient d'une manière générale, qu'il était impossible que les deux espèces puissent s'être chevauchées en lieu et temps."176
Cette découverte révèle une fois de plus l'invalidité du scénario de "l'arbre évolutionnaire" concernant l'origine de l'homme.
Le Sahelanthropus tchadensis et le chaînon manquant qui n'a jamais existé La dernière preuve à bouleverser la théorie de l'évolution concernant l'origine de l'homme, est le nouveau fossile Sahelanthropus tchadensis exhumé au Tchad en Afrique Centrale, durant l'été de 2002.
Le fossile a dérangé le monde du darwinisme. Dans son article donnant des nouvelles de la découverte, la revue de renommée mondiale Nature a admis que "le crâne nouvellement trouvé pourrait couler nos idées actuelles sur l'évolution humaine."177
Daniel Lieberman de l'Université de Harvard a dit que "cette [découverte] aura l'impact d'une petite bombe nucléaire."178
La raison en est que, bien que le fossile en question ait 7 millions d'années, il a une structure qui fait penser plus à un "humain" (selon les critères que les évolutionnistes ont utilisés jusqu'à présent) qu'à une espèce de singe australopithèque prétendu être "l'ancêtre le plus vieux de l'humanité". Cela montre que les liens évolutionnaires établis entre l'espèce éteinte de singes sur la base du critère très subjectif et tendancieux de "similarité humaine" sont totalement imaginaires.
John Whitfield, dans son article "Oldest Member of Human Family Found" (Le plus vieux membre de la famille humaine trouvé) publié dans Nature le 11 juillet 2002, confirme ce point de vue de Bernard Wood, un anthropologue évolutionniste de l'Université George Washington à Washington :
"Lorsque je suis allé à l'école médicale en 1963, l'évolution humaine ressemblait à une échelle" a-t-il dit [Bernard]. L'échelle passait du singe à l'homme à travers une succession d'intermédiaires, chacun ressemblant légèrement moins à un singe que le dernier. Maintenant l'évolution humaine ressemble à un buisson. Nous avons une ménagerie de fossiles d'hominidés… La question de savoir comment ils sont liés les uns aux autres et lesquels, le cas échéant, sont les aïeux des humains, est toujours l'objet de débats.179
Les commentaires d'Henry Gee, rédacteur en chef de Nature et éminent paléoanthropologue, sur le fossile de singe nouvellement découvert, sont très remarquables. Dans son article publié dans The Guardian, Gee fait allusion au débat sur les fossiles et écrit :
Quel que soit le résultat, le crâne montre, une fois pour toutes, que l'ancienne idée du "chaînon manquant" est une plaisanterie… Il doit être clair à présent, que l'idée même du chaînon manquant, toujours chancelante, est maintenant indéfendable.180
L'histoire secrète de l'Homo sapiens Le fait le plus intéressant et important qui rend nulle la base même de l'arbre généalogique imaginaire de la théorie de l'évolution, est l'histoire étonnamment ancienne de l'homme actuel. Les découvertes paléoanthropologiques révèlent que les Homo sapiens qui nous ressemblaient exactement vivaient il y a 1 million d'années.
C'est Louis Leakey, le célèbre paléoanthropologue évolutionniste, qui a fait les premières découvertes à ce sujet. En 1932, dans la région de Kanjera aux environs du Lac Victoria au Kenya, Leakey a trouvé plusieurs fossiles appartenant au pléistocène moyen, et qui n'étaient guère différents de l'homme contemporain. Or, le pléistocène moyen remonte à un million d'années.181 Comme ces découvertes ont bouleversé l'arbre généalogique évolutionnaire, elles ont été écartées par certains paléoanthropologues évolutionnistes. Pourtant Leakey soutenait toujours que ses estimations étaient correctes.
Juste quand cette controverse était sur le point d'être oubliée, un fossile exhumé en Espagne en 1995 a révélé de manière très remarquable que l'histoire de l'Homo sapiens était bien plus ancienne qu'elle n'a été présumée. Le fossile en question était découvert dans une cave appelée Gran Dolina dans la région d'Atapuerca en Espagne par trois paléoanthropologues de l'Université de Madrid. Le fossile a révélé la face d'un garçon de 11 ans qui ressemblait entièrement à l'homme de nos jours. Pourtant cela faisait 800.000 ans depuis que l'enfant était décédé. La revue Discover a rapporté l'histoire avec beaucoup de détails dans son numéro de décembre 1997.
Ce fossile a même ébranlé les convictions de Juan Luis Arsuaga Ferreras, qui conduisait l'excavation de Gran Dolina. Ferreras a dit :
Nous-nous attendions à quelque chose de gros, quelque chose de grand, quelque chose de gonflé - vous savez, quelque chose de primitif… Notre attente d'un enfant de 800.000 ans était quelque chose comme le Garçon de Turkana. Et ce que nous avons trouvé était une face complètement moderne… Pour moi, cela est vraiment spectaculaire - ce sont là, les genres de choses qui vous secouent fortement. Trouver quelque chose de totalement inattendu comme celui-là. Non pas trouver des fossiles ; trouver des fossiles, c'est aussi inattendu, et ça passe. Mais la chose la plus spectaculaire, c'est de trouver quelque chose que tu pensais appartenir au présent, dans le passé. C'est comme trouver quelque chose comme un magnétophone à Grand Dolina. Cela serait très surprenant. Nous ne nous attendons pas à trouver des cassettes et des magnétophones au pléistocène inférieur. Trouver une face moderne d'il y a 800.000 ans - c'est la même chose. Nous étions très surpris quand nous l'avons vu.182
Le fossile a souligné le fait que l'histoire de l'Homo sapiens devait remonter à 800.000 ans. Après s'être rétablis du premier choc, les évolutionnistes qui ont découvert le fossile ont décidé qu'il appartenait à une espèce différente, car selon l'arbre généalogique évolutionnaire, l'Homo sapiens ne vivait pas il y a 800.000 ans. Par conséquent, ils ont inventé une nouvelle espèce appelée Homo antecessor et ont inclu le crâne d'Atapuerca dans cette classe.
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Huttes et empreintes de pas L'ATLAS DE LA CREATION Volume 2 Huttes et empreintes de pas Il y a eu beaucoup de découvertes démontrant que l'Homo sapiens date même d'avant 800.000 ans. L'une d'entre elles, est la découverte de Louis Leakey au début des années 70 à Olduvaï. Là, dans la couche II, Leakey a découvert que les espèces australopithèque, Homo habilis et Homo erectus, avaient en même temps coexisté. Ce qui est encore plus intéressant, c'était une structure que Leakey avait trouvée dans la même couche II. Là, il a découvert les restes d'une hutte en pierres. L'aspect inhabituel de l'événement était que cette construction, qui est encore utilisée dans certaines parties d'Afrique, ne pouvait être bâtie que par l'Homo sapiens ! Donc, selon les découvertes de Leakey, l'australopithèque, l'Homo habilis et l'Homo erectus ont dû coexister il y a approximativement 1,7 million d'années.183 Cette découverte invalide sûrement la théorie de l'évolution qui prétend que l'homme contemporain descend d'espèces de singes comme l'australopithèque.
En effet, d'autres découvertes remontent les origines de l'homme à 1,7 million d'années. Une de ces importantes découvertes, ce sont les empreintes de pas trouvées à Laetoli en Tanzanie, par Mary Leakey en 1977. Ces empreintes de pas ont été trouvées dans une couche qui a été calculée comme ayant 3,6 millions ans, et plus important encore, ces empreintes n'étaient pas différentes des empreintes qu'auraient laissées un homme contemporain.
Les empreintes de pas découvertes par Mary Leakey étaient plus tard examinées par un nombre de paléoanthropologues célèbres, comme Donald Johanson et Tim White. Les résultats étaient les mêmes. White a écrit :
Faites-moi confiance… Elles sont comme les empreintes de l'homme actuel. Si on laissait l'une d'entre elles sur le sable d'une plage de Californie aujourd'hui, et qu'on demandait à un enfant de quatre ans ce que c'était, il répondrait instantanément que quelqu'un a marché ici. Il n'aurait pas pu la distinguer d'une centaine d'autres empreintes sur la plage, ni vous-même.184
Après avoir examiné les empreintes de pas, Louis Robbins de l'Université de la Californie du Nord a fait les commentaires suivants :
La plante du pied est voûtée - l'individu, plus petit, avait une voûte plus haute que la mienne - et le gros orteil est grand et aligné avec le second orteil… Les orteils adhèrent au sol comme les orteils des humains. Vous n'observez pas cela chez une quelconque autre forme animale.185 Les examens de la forme morphologique des empreintes de pas indiquaient le temps, et de nouveau elles devaient être acceptées comme étant les empreintes d'un humain, et de surcroît un homme contemporain (Homo sapiens). Russel Tuttle, qui a examiné les empreintes de pas, a écrit :
Un petit Homo sapiens aux pieds nus avait dû les laisser… Dans tous les traits morphologiques perceptibles, les pieds des individus qui faisaient les chemins sont indiscernables de ceux des hommes contemporains.186
Des examens impartiaux des empreintes de pas ont révélé leurs réels propriétaires. En réalité, ces empreintes de pas consistaient en 20 empreintes fossilisées d'un humain de 10 ans et 27 empreintes de pas d'un enfant même plus jeune. Ils étaient certainement des gens comme nous.
Cette situation a mis les empreintes de pas de Laetoli au centre des discussions pendant des années. Les paléoanthropologues évolutionnistes ont essayé désespérément d'apporter une explication, étant donné qu'il leur était difficile d'accepter le fait qu'un homme tout à fait semblable à nous ait marché sur le sol il y a 3,6 millions d'années. Durant les années 90, "l'explication" suivante a commencé à prendre forme : les évolutionnistes ont décidé que ces empreintes de pas ont dû être laissées par un australopithèque, car selon leur théorie, il était impossible à un Homo sapiens d'avoir existé il y a 3,6 millions d'années. Cependant Russell H. a écrit ce qui suit dans un article en 1990 :
En somme, les empreintes de pas de 3,5 millions d'années du site G de Laetoli ressemblent à celles des hommes actuels habituellement déchaussés.
Aucun de leurs traits ne suggère que les hominidés de Laetoli étaient des bipèdes moins capables que nous. Si les empreintes de pas du site G n'étaient pas connues être si anciennes, nous aurions rapidement conclu qu'elles ont été laissées par un membre de notre genre, Homo… Dans tous les cas, nous devons laisser de côté la libre hypothèse que les empreintes de pas étaient laissées par un Australopithecus afarensis du genre Lucy.187 En bref, ces empreintes de pas qui étaient supposées avoir 3,6 millions d'années ne pouvaient pas avoir appartenu à un australopithèque. La seule raison pour laquelle les empreintes étaient estimées avoir été laissées par des membres du genre australopithèque était la couche volcanique de 3,6 millions d'années où les empreintes de pas avaient été trouvées. Les empreintes étaient attribuées aux australopithèques sur la simple hypothèse que les humains ne pouvaient pas avoir vécu depuis si longtemps.
Ces interprétations des empreintes de pas de Laetoli démontrent un fait important. Les évolutionnistes appuient leur théorie non sur la base de découvertes scientifiques, mais en dépit de celles-ci. Ici nous avons une théorie qui est aveuglément défendue, avec toutes les découvertes qui jettent la théorie dans le doute, lesquelles sont soit ignorées soit déformées pour appuyer la théorie.
En somme, la théorie de l'évolution n'est pas une théorie scientifique, mais un dogme perpétué en dépit de la science.
Le problème de la bipédie Mis à part les archives fossiles dont nous avons traité jusqu'à présent, des écarts anatomiques irréductibles entre les hommes et les singes invalident aussi la fiction de l'évolution humaine. L'un de ces écarts est la façon de marcher.
Les êtres humains marchent en se tenant droit sur deux pieds. C'est une forme très spéciale de locomotion qui n'est pas observée chez une quelconque autre espèce de mammifères. Certains autres animaux ont une capacité limitée de se déplacer lorsqu'ils se dressent sur leurs pattes arrière. Les animaux comme les ours et les singes peuvent se déplacer de cette manière seulement rarement, comme lorsqu'ils veulent atteindre une source de nourriture, et même alors, seulement pendant un court moment. Normalement leur squelette se penche en avant et ils marchent à quatre pattes.
Alors, la bipédie s'est-elle développée à partir de la démarche quadrupède de singes, comme les évolutionnistes le prétendent ?
Bien sûr que non. La recherche a montré que l'évolution de la bipédie n'a jamais eu lieu, pas plus qu'il n'est possible que cela ait lieu. Avant tout, la bipédie n'est pas un avantage évolutionnaire. La manière dont les singes se déplacent est plus facile, plus rapide, et plus efficace que le pas bipède de l'homme. L'homme ne peut ni se déplacer en sautant d'un arbre à un autre comme un chimpanzé, sans descendre au sol, ni courir à une vitesse de 125 km à l'heure comme un guépard. Au contraire, puisque l'homme marche sur deux pieds, il se déplace beaucoup plus lentement sur le sol.
Pour la même raison, il est la créature la moins protégée de toutes les espèces dans la nature en termes de mouvement et de défense. Selon la logique de l'évolution, les singes, n'auraient pas dû évoluer pour adopter la démarche bipède, mais c'est plutôt les humains qui auraient dû évoluer pour devenir quadrupèdes.
Une autre impasse de ce scénario imaginaire, c'est que la bipédie ne satisfait pas le modèle de "développement progressif" du darwinisme. Ce modèle, qui constitue la base de l'évolution, exige qu'il y ait une démarche "composée" entre la bipédie et la quadrupédie. Cependant, avec la recherche informatisée qu'il a entreprise en 1996, Robin Crompton, maître de conférences en anatomie à l'Université de Liverpool, a montré qu'une telle démarche "composée" n'était pas possible. Crompton est parvenu à la conclusion suivante : un être vivant peut soit marcher en se tenant droit, soit à quatre pattes.188 Un type de démarche entre les deux est impossible parce qu'il signifierait une consommation excessive d'énergie. C'est pourquoi un être à moitié bipède ne peut pas exister.
L'immense fossé qui sépare l'homme du singe n'est pas seulement limité à la bipédie. Beaucoup d'autres questions demeurent toujours inexpliquées, comme la capacité cérébrale, la capacité à parler et ainsi de suite. Elaine Morgan, une paléoanthropologue évolutionniste, fait la confession suivante en rapport avec cette question :
Quatre des mystères demeurés le plus en suspens concernant les humains sont les suivants : 1) Pourquoi marchent-ils sur deux jambes ? 2) Pourquoi ont-ils perdu leur fourrure ? 3) Pourquoi ont-ils développé de si grands cerveaux ? 4) Pourquoi ont-ils appris à parler ?
Les réponses orthodoxes à ces questions sont : 1) Nous ne savons pas encore ; 2) Nous ne savons pas encore ; 3) Nous ne savons pas encore ; 4) Nous ne savons pas encore. La liste des questions pourrait être considérablement allongée sans affecter la monotonie des réponses.189
L'évolution, une croyance "non-scientifique" Lord Solly Zuckerman est l'un des célèbres scientifiques du Royaume-Uni. Pendant des années, il a étudié les archives fossiles et a mené des investigations pour lesquelles il lui a été conféré le titre de pair. Zuckerman est un évolutionniste. Par conséquent, ses commentaires sur l'évolution ne peuvent pas être considérés comme ignorants ou tendancieux. Après des années de recherche sur les fossiles inclus dans le scénario de l'évolution, il parvint cependant à la conclusion qu'il n'y a aucune vérité avancée à l'appui de l'arbre généalogique.
Zuckerman a également mis en avant un concept intéressant de la "gamme des sciences" allant de celles qu'il considérait comme scientifiques à celles qu'il considérait comme non-scientifiques. Selon la gamme de Zuckerman, les domaines les plus "scientifiques - c'est-à-dire qui reposent sur des données concrètes - sont la chimie et la physique. Viennent ensuite les sciences biologiques puis les sciences sociales. Tout au bout de la gamme, qui est considérée comme la plus éloignée de la science, il y a la perception extrasensorielle - des concepts comme la télépathie et le "sixième sens" - et enfin l'évolution humaine. Zuckerman explique ainsi son raisonnement :
Nous nous dirigeons ensuite du registre de la vérité objective vers ces domaines de science biologique supposée, comme la perception extrasensorielle ou l'interprétation de l'histoire des fossiles de l'homme, où pour ceux qui y croient tout devient possible. Et où celui qui y croit avec passion est parfois capable d'accepter plusieurs choses contradictoires en même temps.190
Robert Locke, l'éditeur de Discovering Archeology, une importante publication sur les origines de l'homme, écrit dans ce journal, "la recherche des ancêtres de l'homme donne plus de chaleur que de lumière", citant les aveux du paléoanthropologue Tim White :
Nous sommes tous frustrés par "toutes les questions auxquelles nous n'avons pu répondre".191
L'article de Locke passe en revue l'impasse de la théorie de l'évolution sur les origines de l'homme et les propagandes infondées propagées sur ce sujet :
Aucun domaine de la science n'est peut-être autant controversé que celui de la recherche des origines de l'homme. L'élite des paléoanthropologues ne s'accorde pas même sur les points les plus élémentaires de l'arbre généalogique humain. De nouvelles branches naissent en fanfare seulement pour flétrir et mourir face aux nouvelles découvertes de fossiles.192
Le même fait a été aussi récemment admis par Henry Gee, rédacteur en chef de la célèbre revue Nature. Dans son livre In search of Deep Time, publié en 1999, Gee fait remarquer que toutes les preuves de l'évolution humaine "entre 10 et 5 millions d'années environ - soit plusieurs milliers de générations de créatures vivantes - peuvent être casées dans une petite boîte". Il conclut que les théories conventionnelles de l'origine et du développement des êtres humains sont "une invention humaine complètement créée d'après le fait, modelée pour s'accorder aux préjugés humains" et il ajoute:
Prendre des fossiles et prétendre qu'ils représentent un lignage n'est pas une hypothèse scientifique qui peut être testée, mais une affirmation qui a la même validité qu'une histoire racontée avant de dormir. Amusante, peut-être même instructive, mais pas scientifique.193
Comme nous l'avons vu, il n'existe aucune découverte scientifique appuyant ou étayant la théorie de l'évolution, mais uniquement certains scientifiques qui y croient aveuglément. Ces scientifiques croient eux-mêmes au mythe de l'évolution et le font également croire à d'autres gens en utilisant les médias qui coopèrent avec eux. Dans les pages qui suivent, nous examinerons quelques exemples de cette propagande trompeuse menée au nom de l'évolution.
Les reconstitutions trompeuses Même si les évolutionnistes ne réussissent pas à trouver les preuves scientifiques pour appuyer leurs théories, ils réussissent beaucoup dans un domaine : la propagande. L'élément le plus important de cette propagande est leur habitude à créer de faux modèles qui passent pour être des "reconstitutions".
La reconstitution peut signifier le dessin d'une image ou la construction du modèle d'un être vivant à partir d'un seul os - parfois seulement un fragment - qui a été exhumé. Les "hommes singes" que nous voyons dans les journaux, les revues et les films sont tous des reconstitutions.
Sachant que les fossiles sont le plus souvent fragmentés et incomplets, toute hypothèse qui y prendrait appui ne peut être que de la spéculation. En fait, les reconstitutions (dessins ou modèles) faits par les évolutionnistes sur la base de restes fossiles sont préparées de manière hypothétique pour valider justement la thèse évolutionniste. David R. Pilbeam, un éminent anthropologue de Harvard, met l'accent sur ce fait lorsqu'il dit : "Au moins en paléoanthropologie, les données sont encore tellement maigres que la théorie influence fortement les interprétations. Les théories ont, dans le passé, clairement reflété nos idéologies actuelles au lieu des données réelles."194 Comme nous savons l'influence sur les gens exercée par l'information visuelle, ces reconstitutions répondent mieux à l'objectif des évolutionnistes qui est de les convaincre que les créatures reconstituées ont réellement existé dans le passé.
A ce niveau, nous devons mettre au clair un point particulier : les reconstitutions basées sur les restes d'os ne peuvent révéler que les caractéristiques les plus générales des créatures, car les traits morphologiques réellement distinctifs d'un quelconque animal sont les tissus mous qui disparaissent rapidement après la mort. Par conséquent, en raison de la nature aléatoire de l'interprétation des tissus mous, les dessins ou les modèles reconstitués deviennent totalement dépendants de l'imagination de la personne les produisant. Earnst A. Hooten de l'Université de Harvard explique la situation de cette manière :
Essayer de restaurer des parties molles est une entreprise tout à fait aléatoire. Les lèvres, les yeux, les oreilles et le bout du nez ne laissent aucun indice sur les parties osseuses sous-jacentes. Vous pouvez avec une facilité égale, modeler sur un crâne néandertaloïde les traits d'un chimpanzé ou les traits d'un philosophe. Ces prétendues restaurations d'anciens types d'hommes ont très peu, sinon aucune, valeur scientifique et risquent seulement d'induire en erreur le public… Ne vous fiez donc pas aux reconstitutions !195
En fait, les évolutionnistes inventent de telles histoires grotesques qu'ils attribuent même des faces différentes, au même crâne. Par exemple, les trois différents dessins reconstruits pour le fossile nommé Australopithecus robustus (Zinjanthropus) sont un exemple célèbre d'une telle contrefaçon.
L'interprétation tendancieuse des fossiles et la pure fabrication d'un grand nombre de reconstitutions imaginaires sont une indication de la manière dont les évolutionnistes ont fréquemment recours aux combines. Cela semble pourtant innocent par rapport aux contrefaçons délibérées qui ont été perpétrées dans l'histoire de l'évolution.
Il n'existe aucune preuve concrète de fossiles pour appuyer l'image de "l'homme singe" qui est sans cesse diffusée par les médias et les cercles universitaires évolutionnistes. Munis de brosses, les évolutionnistes produisent des créatures imaginaires ; cependant, le fait que ces dessins n'aient pas de fossiles leur correspondant, un sérieux problème se pose pour eux. L'une des méthodes intéressantes que les évolutionnistes emploient, pour surmonter ce problème, est de "créer" les fossiles qu'ils ne peuvent pas trouver. L'homme de Piltdown, qui est peut-être le plus grand scandale dans l'histoire de la science, est l'exemple même de cette méthode.
LA BIOLOGIE MOLECULAIRE ET L'ORIGINE DE LA VIE Dans les chapitres précédents de cette section, nous avons montré comment les archives fossiles invalident la théorie de l'évolution. En fait, nous n'avions pas besoin de relater tout cela, car la théorie de l'évolution s'effondre bien avant que l'on ne réclame des preuves de fossiles. Ce qui rend la théorie dépourvue de sens dès le début, c'est de savoir comment la vie est apparue pour la première fois sur terre.
Lorsque la théorie de l'évolution aborde cette question, elle prétend que la vie a commencé par une cellule qui s'est formée par hasard. Selon ce scénario, il y a quatre milliards d'années, diverses réactions chimiques ont eu lieu dans l'atmosphère terrestre primordiale, où les effets conjugués de chutes de foudres et de pression atmosphérique ont conduit à la formation de la première cellule vivante.
Il convient de dire avant tout, que prétendre que des matières inanimées peuvent se combiner pour former la vie, n'a rien de scientifique et n'a été vérifié par aucune expérience ou observation. La vie n'est générée que par la vie. Chaque cellule vivante est formée par la réplication d'une autre cellule. Personne n'a jamais réussi dans la vie à former une cellule vivante à partir de matière inanimée, même les laboratoires les plus avancés.
La théorie de l'évolution prétend qu'une cellule vivante - qui ne peut être produite par tout le pouvoir de l'intelligence, de la connaissance et de la technologie humaine - a cependant pu émerger par hasard dans des conditions terrestres primordiales. Dans les pages suivantes, nous examinerons pourquoi cette affirmation est contraire aux principes les plus fondamentaux de la science et de la raison.
Un exemple de la logique du "hasard" Si l'on croit qu'une cellule vivante peut survenir par hasard, alors rien ne pourrait empêcher quelqu'un de croire à une histoire similaire à celle que nous allons raconter sur une ville.
Un jour, une motte d'argile pressée entre les rochers dans une terre aride, devient humide après la pluie. L'argile humide sèche et durcit lorsque le soleil se lève, et prend une forme rigide, résistante. Puis, ces rochers qui ont également servi de moule, sont d'une manière ou d'une autre brisés en morceaux, alors une brique nette, bien formée et solide apparaît. Cette brique attend dans les mêmes conditions naturelles durant des années qu'une brique similaire se forme. Cela continue jusqu'à ce que des centaines et des milliers de briques identiques se forment au même endroit. Cependant, par hasard, aucune des briques qui se sont auparavant formées n'a été endommagée. Bien qu'exposées aux tempêtes, à la pluie, au vent, au soleil brûlant et au froid glacial durant des milliers d'années, les briques ne craquent pas, ne se cassent pas ni ne sont arrachées, mais elles attendent là au même endroit avec la même détermination, que d'autres briques se forment.
Lorsque le nombre de briques est adéquat, elles érigent un bâtiment en se rangeant sur les côtés, et en se disposant les unes sur les autres, après avoir été au hasard, traînées par les effets de conditions naturelles comme les vents, les tempêtes ou les tornades. Entre-temps, des matières comme le ciment ou les mélanges de terre se forment dans des "conditions naturelles", en choisissant le moment parfait, et se glissent entre les briques pour les fixer les unes aux autres. Pendant que tout cela se produit, le minerai de fer sous le sol est formé dans des "conditions naturelles" et jette les bases d'un bâtiment qui doit être formé avec ces briques. A la fin de ce processus, un bâtiment complet s'élève avec tous ses matériaux, sa charpenterie et ses installations intacts.
Bien entendu, un bâtiment ne consiste pas seulement en fondations, briques et ciment. Comment, alors, les autres matériaux manquants, seront-ils obtenus ? La réponse est simple : toutes sortes de matériaux nécessaires à la construction du bâtiment existent dans la terre sur laquelle il est érigé. Le silicium pour le verre, le cuivre pour les câbles électriques, le fer pour les colonnes, les poutres, les conduites d'eau, etc. existent tous dans le sous-sol en quantités abondantes. Le fait de former et placer ces matériaux dans le bâtiment incombe aux "conditions naturelles". Tous les accessoires, charpenterie et installations ont été placés parmi les briques à l'aide du vent soufflant, de la pluie et des séismes. Tout s'est si bien passé que les briques ont été disposées de sorte à laisser l'espace pour les fenêtres comme si elles savaient que quelque chose appelé verre serait formé plus tard par des conditions naturelles. En outre, il n'a pas été oublié de laisser de l'espace pour permettre l'installation de l'eau, de l'électricité et des systèmes de chauffage, qui doivent également se former par hasard plus tard. Tout s'est si bien passé que les "coïncidences" et les "conditions naturelles" ont produit une parfaite conception.
Celui qui peut croire à cette histoire ne devrait pas avoir de problème à imaginer comment les autres bâtiments, usines, autoroutes, trottoirs, infrastructures, systèmes de communications et de transports sont apparus. S'il possède des connaissances techniques et est assez versé dans le sujet, il peut même écrire un livre très "scientifique" de quelques volumes, où il exposerait ses théories sur "le processus évolutionnaire d'un réseau d'égouts et son uniformité avec les structures présentes". Il peut parfaitement être honoré d'un prix universitaire pour ses études intelligentes, et peut se considérer comme un génie, apportant des éclaircissements sur la nature de l'humanité.
La théorie de l'évolution qui prétend que la vie s'est formée par hasard, n'est pas moins absurde que notre histoire, car avec tous ses systèmes opérationnels et systèmes de communication, de transport et de gestion, une cellule n'est pas moins complexe qu'une ville. Dans son livre Evolution : une théorie en crise, le biologiste moléculaire Michael Denton examine la structure complexe de la cellule :
Pour saisir la réalité de la vie telle qu'elle a été révélée par la biologie moderne, il faudrait agrandir la cellule encore un milliard de fois - jusqu'à ce qu'elle atteigne un diamètre de vingt kilomètres et ressemble à un aéronef géant assez vaste pour recouvrir une grande ville comme Londres ou New York. On découvrirait alors un objet d'une complexité et d'une finalité adaptative sans pareil. A la surface de la cellule, on verrait des millions d'ouvertures, comme les hublots d'un vaste vaisseau spatial, qui s'ouvrent et se ferment pour permettre la circulation d'un flux continu de matériaux entrant et sortant. En pénétrant par l'un de ces orifices, on découvrirait un monde d'une complexité ahurissante sous le règne d'une technologie très avancée…
Comment peut-on croire que des processus aléatoires aient pu construire une réalité dont les plus petits éléments - une protéine ou un gène - sont d'une complexité bien au-delà de la portée de nos capacités créatrices ? Cette réalité est l'antithèse même du hasard, elle dépasse de loin tout ce que l'intelligence humaine a produit.201
La structure et les systèmes complexes de la cellule La structure complexe de la cellule vivante était inconnue au temps de Darwin, et l'attribution de la vie à des "coïncidences et à des conditions naturelles" était considérée par les évolutionnistes comme étant suffisamment convaincante. Darwin avait proposé que la première cellule aurait facilement pu s'être formée "dans un petit étang en évaporation".202 Un des partisans de Darwin, le biologiste allemand Ernst Haeckel, observa sous un microscope un mélange de boue recueillie d'un lit marin par un vaisseau explorateur et prétendit que c'était une matière inanimée qui s'est transformée en un organisme vivant. Cette prétendue "boue qui vient à la vie", connue sous le nom de Bathybius haeckelii ("la boue des profondeurs de Haeckel") indique comment les fondateurs de la théorie de l'évolution croyaient que la vie était une chose aussi simple.
La technologie du 20ème siècle a fouillé dans les plus petites particules de la vie et a révélé que la cellule est l'un des systèmes les plus complexes auquel l'humanité ait jamais fait face. Aujourd'hui, nous savons que la cellule contient des centrales produisant de l'énergie à utiliser par la cellule, des usines fabriquant des enzymes et des hormones essentielles à la vie, une banque de données où toutes les informations nécessaires, sur tout ce qui est produit, sont stockées, des systèmes de transport complexes et des pipelines pour transporter les matières premières et les produits d'un endroit à un autre, des laboratoires avancés et des raffineries pour décomposer les matières premières extérieures en leurs parties utilisables, et des protéines cellulaires spécialisées pour contrôler les rentrées et les sorties de matières. Et cela ne constitue qu'une petite partie de cet incroyablement complexe système.
W. H. Thorpe, un scientifique évolutionniste, reconnaît que "le type de cellule le plus élémentaire constitue un "mécanisme" incroyablement plus complexe qu'une quelconque machine imaginée, encore moins construite, par l'homme".203
Une cellule est tellement complexe que même le haut niveau de technologie atteint aujourd'hui ne peut pas en produire une seule. Aucun effort en vue de créer une cellule artificielle n'a jamais réussi. En effet, toutes les tentatives dans ce sens ont été abandonnées.
La théorie de l'évolution prétend que ce système - que l'humanité, avec toute l'intelligence et la technologie à sa disposition, ne peut pas réussir à reproduire - a émergé "par hasard" dans des conditions terrestres primordiales. En réalité, la probabilité de formation d'une cellule par hasard est à peu près la même que celle de la production d'une copie parfaite d'un livre suite à une explosion dans une imprimerie.
Le mathématicien et astronome anglais, le professeur Fred Hoyle, a fait une comparaison similaire dans une interview publiée dans la revue Nature le 12 novembre 1981. Bien qu'il soit lui-même un évolutionniste, Hoyle a déclaré que la possibilité que la plus haute forme de vie pourrait avoir émergé de cette façon est comparable à la possibilité qu'une tornade qui balaye sur son passage un dépôt de ferrailles pourrait assembler un Boeing 747 à partir des matériaux qui s'y trouvent.204 Cela veut dire qu'il n'est pas possible qu'une cellule provienne par hasard, et que par conséquent elle ne peut qu'avoir été "créée".
Une des raisons principales pour lesquelles la théorie de l'évolution ne peut pas expliquer comment la cellule a été produite est sa "complexité irréductible". Une cellule vivante se maintient avec la coopération harmonieuse de plusieurs organites. Si seulement un de ces organites cessait de fonctionner, la cellule ne pourrait plus demeurer en vie. La cellule n'a pas la possibilité d'attendre des mécanismes inconscients comme la sélection naturelle ou la mutation pour lui permettre de se développer. Donc, la première cellule sur terre était nécessairement une cellule complète possédant tous les organites et fonctions nécessaires et cela veut dire sans aucun doute que cette cellule devait avoir être créée.
Le problème de l'origine des protéines Mettons de côté la cellule, mais l'évolution n'explique même pas les blocs de construction de la cellule. La formation dans des conditions naturelles, d'une seule protéine à partir de milliers de structures moléculaires composant la cellule est impossible.
Les protéines sont des molécules géantes consistant en plus petites unités appelées aminoacides qui sont ordonnées en une suite particulière, en certaines quantités et structures. Ces unités constituent les blocs de construction d'une protéine vivante. La protéine la plus simple est composée de 50 aminoacides, mais il y a certaines qui en contiennent des milliers.
L'aspect fondamental est ce qui vient. L'absence, l'addition ou le remplacement d'un seul aminoacide dans la structure d'une protéine transforme cette protéine en une masse moléculaire sans aucune utilité. Chaque aminoacide doit être au bon endroit et dans le bon ordre. La théorie de l'évolution qui prétend que la vie est provenue par hasard est impuissante face à cet ordre, puisqu'il est trop parfait pour être expliqué par la coïncidence. (En outre, la théorie ne peut même pas justifier de la formation fortuite des aminoacides, comme on le verra plus tard.)
Le fait qu'il soit tout à fait impossible à la structure fonctionnelle des protéines de se produire par hasard peut être facilement observé même par de simples calculs de probabilité que quiconque peut comprendre.
Par exemple, une molécule de taille moyenne composée de 288 aminoacides et contenant 12 types différents d'aminoacides, peut être disposée de 10300 manières différentes. (C'est un nombre astronomiquement grand, consistant en un 1 suivi de 300 zéros.) De toutes ces séries possibles, une seule forme les molécules désirées de la protéine. Le reste ce sont des chaînes d'aminoacides qui sont totalement inutiles, ou potentiellement nocives aux êtres vivants.
En d'autres termes, la probabilité de la formation d'une seule structure moléculaire de protéine est de 1 sur 10300. La probabilité de ce "1" survenant réellement est pratiquement nulle. (En pratique, les probabilités plus petites que 1 sur 1050 sont considérées comme des "probabilités zéro".)
En outre, une structure moléculaire de protéines de 288 aminoacides est plutôt modeste comparée à des structures moléculaires de protéines géantes consistant en milliers d'aminoacides. Lorsque nous appliquons des calculs de probabilité similaires à ces structures moléculaires de protéines géantes, nous constatons que même le mot "impossible" est insuffisant pour décrire la véritable situation.
Lorsque nous avançons vers une autre étape du plan de vie évolutionnaire, nous remarquons qu'une seule protéine ne signifie rien en elle-même. Une des plus petites bactéries jamais découvertes, Mycoplasma hominis H39, contient 600 types de protéines. Dans ce cas, nous aurions à répéter les calculs de probabilité pour une protéine, pour chacun des 600 types de protéines. Le résultat défie même le concept de l'impossibilité.
En lisant ces lignes, ceux qui ont jusqu'ici accepté la théorie de l'évolution comme explication scientifique peuvent penser que ces chiffres sont exagérés et ne reflètent pas la réalité. Ce n'est pas le cas : ce sont des faits réels et concrets. Aucun évolutionniste ne pourrait soulever d'objections à ces nombres.
Cette situation est en fait reconnue par beaucoup d'évolutionnistes. Par exemple Harold F. Blum, un éminent scientifique évolutionniste a déclaré que "la formation spontanée d'un polypeptide de la taille de la plus petite protéine connue, semble au-dessus de toute probabilité".205
Les évolutionnistes prétendent que l'évolution moléculaire a eu lieu sur une longue période de temps et cela a rendu l'impossible possible.
Cependant, peut importe la durée de la période donnée, il n'est pas possible que des aminoacides forment des protéines par hasard. William Stokes, un géologue américain, l'admet dans son livre Essentials of Earth History. Il écrit que la probabilité est tellement petite "qu'elle ne se produirait pas durant des milliards d'années sur des milliards de planètes, chacune d'entre elles recouverte d'une solution aqueuse concentrée d'aminoacides nécessaires".206
Alors, que veut dire tout cela ? Peter Reeves, un professeur de chimie, répond à la question :
Lorsqu'on examine le grand nombre de structures possibles qui pourraient résulter d'une simple combinaison hasardeuse d'aminoacides dans un étang primitif s'évaporant, c'est époustouflant de croire que la vie a pu provenir de cette façon. Il est plus plausible qu'un Grand Entrepreneur avec un plan directeur et une stratégie globale, ait été requis pour une tâche pareille.207
Si la formation par coïncidence est impossible, même pour une seule de ces protéines, il est des milliards de fois "encore plus impossible" à un million de ces protéines de s'assembler par hasard et de se combiner en une cellule humaine complète. Et qui plus est, en aucun cas la cellule ne consiste en une simple masse de protéines. Outre les protéines, une cellule comprend des acides nucléiques, des hydrates de carbone, des lipides, des vitamines et beaucoup d'autres produits chimiques comme les électrolytes, ordonnés en proportions spécifiques, équilibre et conception en termes de structure et de fonction. Chacun de ces éléments fonctionne comme un bloc de construction ou en co-molécule dans divers organites.
Robert Shapiro, un professeur de chimie à l'Université de New York, expert en ADN, a calculé la probabilité de la formation par coïncidence des 2.000 types de protéines trouvées dans une seule bactérie (il existe 200.000 différents types de protéines dans une cellule humaine). Le nombre qui a été trouvé était de 1 sur 1040000.208 (C'est un nombre incroyable obtenu en mettant 40.000 zéros après le 1.)
Un professeur de mathématiques appliquées et d'astronomie de l'Université de Cardiff, Pays de Galles, Chandra Wickramasinghe, commente :
La probabilité de la formation spontanée de la vie à partir de la matière inanimée est égal au chiffre 1 suivi de 40.000 zéros… Il est suffisamment grand pour enterrer Darwin et toute la théorie de l'évolution. Il n'existait pas de soupe primitive, ni sur cette planète, ni sur une quelconque autre, et si les débuts de la vie n'étaient pas le fait du hasard, ils doivent avoir été le produit d'une intelligence résolue.209
Le professeur Fred Hoyle commente les nombres peu plausibles :
En effet, une théorie pareille (que la vie était assemblée par une intelligence) est si évidente que l'on se demande pourquoi elle n'est pas plus largement acceptée comme étant une évidence en soi. Les raisons sont beaucoup plus psychologiques que scientifiques.210
Un article publié dans le numéro de janvier 1999 de Sciences News a révélé qu'aucune explication n'a encore été trouvée pour expliquer comment les aminoacides pourraient se transformer en protéines:
… Personne n'a jamais expliqué avec satisfaction comment les ingrédients largement répartis se sont convertis en protéines. Les conditions terrestres primordiales supposées auraient conduit les aminoacides à un total isolement.211
Les protéines lévogyres Examinons à présent en détail pourquoi la thèse évolutionniste concernant la formation des protéines est impossible.
Même l'ordre correct des aminoacides n'est pas suffisant pour la formation d'une structure fonctionnelle des molécules de la protéine. Outre ces conditions, chacun des vingt types différents d'aminoacides, présents dans la composition des protéines, doit être lévogyre. Il existe deux différents types d'aminoacides - comme pour toutes les molécules organiques - dites lévogyre (configuration gauche) et dextrogyre (configuration droite). La différence entre les deux est la symétrie-miroir entre leurs structures dimensionnelles, qui est similaire à celle des mains droite et gauche d'une personne.
Les aminoacides de l'un et de l'autre type peuvent se lier facilement les uns aux autres. Mais le fait extraordinaire qui a été révélé par la recherche est que toutes les protéines chez les plantes et les animaux de cette planète, depuis le plus simple organisme jusqu'au plus complexe, sont formées d'aminoacides lévogyres. Si un seul aminoacide dextrogyre est lié à la structure d'une protéine, la protéine devient inutile. Le plus surprenant est que dans une série d'expériences des bactéries exposées aux aminoacides dextrogyre les ont immédiatement détruits. Dans certains cas, elles ont produit des aminoacides lévogyres utilisables à partir des composants fracturés.
Supposons un instant que la vie soit apparue par hasard comme les évolutionnistes le prétendent. Dans ce cas, les aminoacides lévogyres et dextrogyres, qui seraient générés par hasard, devraient être présents dans des proportions à peu près égales dans la nature. Donc, tous les êtres vivants devraient avoir des aminoacides dextrogyres ainsi que des aminoacides lévogyres dans leur construction, parce que chimiquement il est possible aux aminoacides des deux types de se combiner les uns aux autres. Cependant, comme nous le savons, dans le monde réel les protéines existant chez tous les organismes vivants sont composées uniquement d'aminoacides lévogyres.
Comprendre pourquoi les protéines ne choisissent que parmi les aminoacides lévogyres alors que pas un seul aminoacide dextrogyre n'est impliqué dans le processus de la vie est une question qui rend perplexe les évolutionnistes. Une telle sélection spécifique et consciente constitue l'une des grandes impasses à laquelle est confrontée la théorie de l'évolution.
En outre, cette caractéristique des protéines rend encore plus complexe le problème auquel sont confrontés les évolutionnistes concernant le "hasard". Pour qu'une protéine "utile" soit générée, il n'est pas suffisant aux aminoacides d'être présents en quantité précise et selon une séquence donnée, et d'être bien combinés suivant la conception à trois dimensions. De plus, tous ces aminoacides doivent être lévogyres : pas un seul d'entre eux ne doit être dextrogyre. Or, il n'y a pas de mécanisme de sélection naturelle capable d'identifier qu'un aminoacide dextrogyre a été ajouté à la série et de reconnaître qu'il doit être retiré de la chaîne. Cette situation élimine une fois de plus, et pour de bon, la possibilité d'une coïncidence et d'un hasard.
L'encyclopédie scientifique The Britannica Science Encyclopaedia, qui est un partisan déclaré de l'évolution, affirme que les aminoacides de tous les organismes vivants sur terre, et les blocs de construction de polymères complexes comme les protéines, ont la même asymétrie gauche. Elle ajoute que cela équivaut à tirer à pile ou face un million de fois et d'obtenir toujours la même face. Cette même encyclopédie affirme qu'il est impossible de comprendre pourquoi les molécules deviennent lévogyres ou dextrogyres, et que ce choix est, de manière fascinante, relatif à l'origine de la vie sur terre.212
Si une pièce se présente toujours sur sa face lorsqu'elle est tirée, est-il plus logique d'attribuer cela au hasard ou d'accepter qu'il y a, quelque part, une intervention consciente ? La réponse devrait être évidente. Cependant, toute évidente qu'elle est, les évolutionnistes se réfugient toujours derrière la coïncidence, simplement parce qu'ils ne veulent pas accepter l'existence d'une intervention consciente.
Une situation similaire aux aminoacides lévogyres existe également en ce qui concerne les nucléotides, les plus petites unités des acides nucléiques, l'ADN et l'ARN. Contrairement aux protéines où seuls les aminoacides lévogyres sont choisis, dans le cas des acides nucléiques, les formes préférées des composants nucléotides sont toujours dextrogyres. C'est un autre fait qui ne peut jamais être expliqué par le hasard.
En conclusion, il est prouvé, sans l'ombre du moindre doute, par les probabilités que nous avons examinées, que l'origine de la vie ne peut pas être expliquée par le hasard. Si nous essayons de calculer la probabilité d'une protéine de taille moyenne consistant en 400 aminoacides choisis uniquement à partir des aminoacides lévogyres, nous arrivons à une probabilité de 1 sur 2400 ou de 10120. A titre de comparaison, rappelons que le nombre d'électrons dans l'univers est estimé à 1079. Bien qu'immense, ce nombre est beaucoup plus petit. La probabilité que ces aminoacides forment la série et la forme fonctionnelle nécessaires générerait des nombres bien plus grands. Si nous ajoutons ces probabilités les unes aux autres, et que nous continuons à calculer les probabilités de plus grands nombres et types de protéines, les calculs deviendraient inconcevables.
Le caractère indispensable de la liaison peptide Les difficultés que la théorie de l'évolution est incapable de surmonter, concernant le développement d'une seule protéine, ne sont pas limitées à celles que nous avons indiquées jusque-là. Il n'est pas suffisant aux aminoacides d'être disposés en nombres, successions et structures à trois dimensions requises. La formation d'une protéine requiert également que les molécules des aminoacides dotés de plus d'un bras soient reliées les unes aux autres d'une façon particulière. Une telle liaison est dite "liaison peptide". Les aminoacides peuvent constituer différentes liaisons les uns avec les autres, mais les protéines sont faites de - et seulement de - ces aminoacides qui sont unis par des liaisons peptides.
Une comparaison rendra plus clair ce point. Supposons que toutes les parties d'une voiture ont été complètement et correctement assemblées, à la seule exception qu'une des roues a été mise en place et serrée non pas avec les boulons et les écrous habituels, mais avec un morceau de fil de fer, de sorte que son moyeu fait face au sol. Il serait impossible à une telle voiture de se déplacer même sur la plus courte distance, peu importe la complexité de sa technologie ou la puissance de son moteur. Au premier regard, tout semblerait être au bon endroit, mais la fixation défectueuse même d'une seule roue rendrait toute la voiture inutile. Il en est de même dans une molécule de protéine, même l'union d'un seul aminoacide à un autre par une liaison autre qu'une liaison peptide rendrait toute la molécule inutile.
La recherche a montré que les aminoacides se combinant au hasard ne se combinent par une liaison peptide que dans 50 % des cas, le reste du temps des liaisons différentes qui ne sont pas présentes dans les protéines émergent. Pour fonctionner convenablement, chaque aminoacide formant une protéine ne doit être lié aux autres que par une liaison peptide, tout comme il ne doit être choisi que parmi les formes lévogyres.
La probabilité que cela se produise est équivalente à celle que chaque protéine soit lévogyre. C'est-à-dire que lorsque nous considérons une protéine faite de 400 aminoacides, la probabilité de combinaison de tous les aminoacides par seulement des liaisons peptides est de 1 sur 2399.
Probabilité zéro Si nous additionnons les trois probabilités (celle que les aminoacides soient disposés correctement, celle qu'ils soient tous lévogyres et celle qu'ils soient tous unis par des liaisons peptides), alors nous nous retrouvons avec le chiffre astronomique de 1 sur 10950. C'est une probabilité qui n'existe que sur le papier. Pratiquement parlant, il y a une probabilité zéro de sa survenance. Comme nous l'avons vu plus haut, en mathématiques une probabilité plus petite que 1 sur 1050 est statistiquement considérée comme ayant une probabilité "zéro" de survenance.
Même si nous supposons que les aminoacides se sont combinés et décomposés par "tâtonnements", sans perdre de temps depuis la formation de la Terre, en vue de former une seule molécule de protéine, le temps qui serait requis pour qu'une chose se produise avec une probabilité de 10950 excéderait énormément l'âge estimé de la Terre.
La conclusion à tirer de tout cela c'est que l'évolution tombe dans un terrible abîme d'improbabilité même quand il s'agit de la formation d'une seule protéine.
Un des plus grands partisans de la théorie de l'évolution, le professeur Richard Dawkins, évoque l'impossibilité dans laquelle la théorie est tombée en ces termes :
Ainsi le genre d'événement heureux que nous examinons pourrait être tellement improbable que la possilité de sa survenance, quelque part dans l'univers, pourrait être aussi basse qu'un milliard de milliard de milliard en une quelconque année. Si cela devait se produire sur une quelconque planète, quelque part dans l'univers, cette planète serait la nôtre, parce que ici nous en parlons.213
Cet aveu, de l'une des plus grandes autorités de la théorie de l'évolution, reflète la confusion logique sur laquelle repose la théorie de l'évolution. Ces déclarations tirées du livre de Dawkins Climbing Mount Improbable constituent un exemple frappant du raisonnement circulaire qui en réalité n'explique rien : "Si nous sommes ici, alors cela veut dire que l'évolution est survenue."
Comme nous l'avons vu, même les plus conservateurs des partisans de l'évolution reconnaissent que la théorie est enfouie dans l'impossibilité lorsqu'il s'agit d'expliquer la première phase de la vie. Mais il est intéressant de constater que au lieu d'accepter l'irréalité totale de la théorie qu'ils soutiennent, ils préfèrent s'accrocher à l'évolution de manière dogmatique ! C'est une fixation purement idéologique.
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Il n'existe pas de mécanisme de tâtonnement dans la nature L'ATLAS DE LA CREATION Volume 2 Il n'existe pas de mécanisme de tâtonnement dans la nature Enfin, nous pouvons conclure par un point très important en relation avec la logique de base des calculs de probabilité, dont nous avons déjà vu quelques exemples. Nous avons indiqué que les calculs de probabilité ont abouti à des niveaux astronomiques hors de portée, et que ces probabilités astronomiques ne pouvaient jamais se produire réellement. Cependant, il y a un fait bien plus important et plus préjudiciable auquel sont confrontés les évolutionnistes. C'est que dans des conditions naturelles, aucune période de tâtonnement ne peut même commencer malgré les probabilités astronomiques, parce qu'il n'y a aucun mécanisme de tâtonnement dans la nature grâce auquel les protéines pourraient naître.
Les calculs que nous avons donnés plus haut pour démontrer la probabilité de la formation d'une molécule de protéine avec 500 aminoacides sont valables seulement pour un environnement de tâtonnement idéal qui n'existe pas dans la vie réelle. C'est-à-dire que la probabilité d'obtenir une protéine utile est de "1" sur 10950 uniquement si nous supposons qu'il existe un mécanisme imaginaire où une main unit 500 aminoacides au hasard puis, voyant que ce n'est pas la bonne combinaison, les défait un par un et les dispose de nouveau dans un ordre différent, et ainsi de suite. A chaque essai, les aminoacides doivent être séparés un par un et disposés dans un nouvel ordre. La synthèse devant être arrêtée une fois que le 500ème aminoacide aura été ajouté, et on doit s'assurer que pas un seul aminoacide de trop n'est impliqué. L'essai doit ensuite être arrêté pour voir si une protéine fonctionnelle a déjà été formée, et en cas d'échec tout doit être séparé de nouveau et ensuite testé pour une autre série. De plus, à chaque essai, pas une seule substance extérieure ne doit être autorisée à s'y impliquer. Il est également impératif que la chaîne formée durant l'essai ne soit pas séparée et détruite avant d'atteindre la 499ème liaison. Ces conditions signifient que les probabilités que nous avons mentionnées plus haut ne peuvent fonctionner que dans un milieu contrôlé où il y a un mécanisme conscient dirigeant le début, la fin et chaque étape intermédiaire du processus, et où seule "la sélection des aminoacides" est laissée au hasard. Il est clairement impossible à un tel environnement d'exister dans des conditions naturelles. Par conséquent, la formation d'une protéine dans le milieu naturel est impossible.
Puisque certains sont incapables d'avoir un point de vue large de ces questions, mais les abordent seulement superficiellement et prétendent que la formation de la protéine est une simple réaction chimique, ils peuvent faire des déductions irréalistes du genre "les aminoacides se combinent aux moyens de réactions et forment ensuite des protéines". Cependant, les réactions chimiques fortuites qui ont lieu chez une structure non vivante peuvent seulement engendrer de simples composés. Leur nombre est prédéterminé et limité. Pour une matière chimique un peu plus complexe, d'énormes fabriques, des usines de produits chimiques et des laboratoires doivent être concernés. Les médicaments et beaucoup d'autres matières chimiques que nous utilisons dans notre vie quotidienne sont faits exactement de cette manière. Les protéines ont des structures plus complexes que ces produits chimiques issus de l'industrie. Par conséquent, il est impossible pour les protéines, qui sont chacune une merveille de conception et d'ingénierie, dont chaque partie prend sa place dans un ordre fixe, de provenir de réactions chimiques aléatoires.
Mettons de côté pendant un moment toutes les impossibilités que nous avons décrites et supposons qu'une molécule de protéine utile s'est produite spontanément "par hasard". Même ainsi, la théorie de l'évolution n'a de nouveau pas de réponses, car pour que cette protéine survive, elle aurait besoin d'être isolée de son habitat naturel et d'être protégée dans des conditions spéciales. Autrement, soit elle se désintégrerait à cause de son exposition aux conditions naturelles sur terre, soit elle se lierait à d'autres acides, aminoacides ou composés chimiques, perdant par là même ses propriétés et se transformant en une substance totalement différente et inutile.
Ce que nous avons examiné jusqu'à présent, c'est l'impossibilité pour une protéine de se reproduire par hasard. Cependant, uniquement dans le corps humain, il existe quelques 100.000 protéines qui fonctionnent. En outre, il y a environ un million et demi d'espèces nommées, et on pense que quelque dix autres millions existent. Bien que beaucoup de protéines similaires soient utilisées dans plusieurs formes de vie, on estime qu'il doit y avoir 100 millions ou plus de types de protéines dans le monde des plantes et des animaux. Et les millions d'espèces qui se sont déjà éteintes ne sont pas incluses dans ce calcul. En d'autres termes, des centaines de millions de codes de protéines ont existé dans le monde. Si l'on considère que pas une seule protéine ne peut être expliquée par le hasard, il est clair ce que l'existence de centaines de millions de différentes protéines doit signifier.
Avec cette vérité à l'esprit, on peut clairement comprendre que les "coïncidences" ne peuvent pas expliquer l'origine des êtres vivants.
L'argument évolutionnaire sur l'origine de la vie Par-dessus tout, il existe un aspect important à prendre en considération. Si l'une des étapes du processus évolutionnaire s'avérait impossible, il serait suffisant de prouver que toute la théorie est complètement fausse et invalide. Par exemple, en prouvant que la formation par pur hasard des protéines est impossible, toutes les autres affirmations concernant les étapes suivantes de l'évolution sont également réfutées. Après cela, il ne sert à rien de prendre des crânes d'humains et de singes et de s'engager dans des spéculations à leur propos.
Quant à savoir comment les organismes vivants sont venus à l'existence à partir d'une matière non vivante, c'est une question que les évolutionnistes ne voulaient même pas aborder pendant longtemps. Cependant, cette question qui a été constamment évitée a fini par être traitée et des tentatives ont été faites pour la résoudre par une série d'expériences au second trimestre du 20ème siècle.
La question principale était : comment la première cellule vivante aurait-elle pu apparaître dans l'atmosphère terrestre primordiale ? En d'autres termes, quelle sorte d'explication les évolutionnistes pouvaient-ils offrir ?
La première personne à prendre la question en main fut le biologiste russe Alexander I. Oparin, le fondateur du concept de "l'évolution chimique". Malgré toutes ses études théoriques, Oparin était incapable d'apporter quelque résultat que ce soit pour apporter des réponses à l'origine de la vie. Dans son livre The Origin of Life (L'origine de la vie), publié en 1936, il dit :
Malheureusement, cependant, le problème de l'origine de la cellule est peut-être le point le plus obscur dans toute l'étude de l'évolution des organismes.214
Depuis Oparin, les évolutionnistes ont réalisé d'innombrables expériences et fait des recherches et des observations pour prouver qu'une cellule pouvait avoir été formée par hasard. Cependant, chacune de ces tentatives n'a fait que rendre plus claire la structure complexe de la cellule et donc de réfuter encore davantage les hypothèses des évolutionnistes. Le professeur Claus Dose, Président de l'Institut de Biochimie à l'Université Johannes Gutenberg, a dit :
Plus de 30 ans d'expériences sur l'origine de la vie dans les domaines de l'évolution chimique et moléculaire ont conduit à une meilleure perception de l'immensité du problème de l'origine de la vie sur la terre plutôt qu'à sa solution. A présent, toutes les discussions sur les principales théories et expériences dans le domaine aboutissent soit à une impasse, soit à un aveu d'ignorance.215
Dans son livre The end of Science (La fin de la science), l'écrivain scientifique évolutionniste John Horgan dit sur l'origine de la vie : "C'est de loin le point le plus faible de la biologie moderne."216
La déclaration suivante par le géochimiste Jeffrey Bada, de l'Institut Scripps de San Diego, met en évidence l'impuissance des évolutionnistes : Aujourd'hui, en quittant le 20ème siècle, nous faisons encore face au plus grand problème non résolu que nous avions lorsque nous étions entrés dans le 20ème siècle : quelle est l'origine de la vie sur la terre?217
Examinons à présent les détails du "plus grand problème non résolu" de la théorie de l'évolution. Le premier sujet que nous devons étudier est la célèbre expérience de Miller.
L'expérience de Miller L'expérience qui est généralement la plus respectée sur l'origine de la vie est celle de Miller conduite par le chercheur américain Stanley Miller en 1953. (L'expérience est également connue sous le nom de "Expérience Urey-Miller" en raison de la contribution de l'instructeur de Miller à l'Université de Chicago, Harold Urey). Cette expérience est la seule "preuve" dont disposent les évolutionnistes pour prétendre prouver la "thèse de l'évolution chimique". Ils la considèrent comme la première étape du supposé processus de l'évolution conduisant à la vie. Bien que près d'un demi siècle soit passé et que de grands progrès technologiques aient été réalisés, personne n'a fait d'autre progrès en la matière. L'expérience de Miller est toujours enseignée dans les manuels comme l'explication de l'évolution de la toute première génération des êtres vivants. C'est parce que les chercheurs évolutionnistes évitent délibérément de s'engager dans de telles expériences car ils sont conscients que de telles études ne démontrent pas mais plutôt réfutent leurs thèses.
Le but de Stanley Miller était de démontrer au moyen d'une expérience que les aminoacides, les blocs de construction des protéines, pourraient s'être produits "par hasard" quand la vie n'existait pas sur terre des milliards d'années plus tôt. Dans son expérience, Miller a utilisé un mélange de gaz supposé avoir existé sur la terre primordiale, (mais qui plus tard s'est avéré irréaliste), composé d'ammoniac, de méthane, d'hydrogène et de vapeur d'eau. Comme ces gaz ne pouvaient réagir entre eux dans des conditions naturelles, il a ajouté de l'électricité à ce mélange pour déclencher une réaction. Supposant que cette énergie aurait pu être produite par un éclair dans l'atmosphère primordiale, il a utilisé un courant électrique à cet effet.
Miller a chauffé le mélange de gaz à 100°C pendant une semaine et y a ajouté le courant électrique. A la fin de la semaine, Miller a analysé les produits chimiques qui se sont formés au fond de la jarre et a observé que 3 des 20 aminoacides qui constituent les éléments de base des protéines ont été synthétisés.
Cette expérience a suscité un grand enthousiasme parmi les évolutionnistes et a été présentée comme un succès exceptionnel. En outre, dans un état d'euphorie général, diverses publications portaient des titres comme "Miller crée la vie". Cependant, ce que Miller a réussi à synthétiser n'était que quelques molécules inanimées.
Encouragés par cette expérience, des évolutionnistes ont immédiatement produit de nouveaux scénarios. Les phases qui suivent le développement d'aminoacides ont été proposées comme hypothèses dans la précipitation. Les aminoacides se seraient plus tard unis par hasard en successions appropriées pour former des protéines. Certaines de ces protéines auraient émergé par hasard, se seraient formées en structures cellulaires qui "d'une manière ou d'une autre" seraient venues à l'existence et auraient formé la cellule primitive. Ces cellules se seraient ensuite assemblées avec le temps pour former des organismes vivants multicellulaires.
Cependant, l'expérience de Miller s'est avérée depuis être fausse à tous les égards.
Quatre faits qui infirment l'expérience de Miller L'expérience de Miller cherchait à prouver que les aminoacides pouvaient se former d'eux-mêmes dans des conditions terrestres, mais elle contient des incohérences dans un certain nombre de domaines :
1- En utilisant un mécanisme dit "piège froid", Miller isolait les aminoacides de l'environnement dès qu'ils se formaient. S'il n'avait pas fait ainsi les conditions dans l'environnement où les aminoacides s'étaient formés auraient immédiatement détruit ces molécules.
Ce genre de mécanisme d'isolement conscient n'existait sans doute pas sur la terre primordiale. Sans un tel mécanisme, même si un aminoacide était obtenu il aurait été immédiatement détruit. Le chimiste Richard Bliss exprime cette contradiction en observant que "en réalité, sans ce piège les produits chimiques auraient été détruits par la source d'énergie."218 Et ça n'a pas manqué, car dans les expériences précédentes Miller avait été incapable de produire un seul aminoacide sans le mécanisme du piège froid.
2- L'atmosphère primordiale que Miller a tenté de simuler dans son expérience n'était pas réaliste. Dans les années 80, les scientifiques ont convenu que de l'azote et du dioxyde de carbone auraient dû être utilisés dans cet environnement artificiel au lieu de méthane et d'ammoniac.
Alors pourquoi Miller a-t-il insisté sur ces gaz ? La réponse est simple, sans ammoniac, il n'était pas possible de synthétiser le moindre aminoacide. Kevin Mc Kean en parle dans un article publié dans la revue Discover :
Miller et Urey ont imité l'atmosphère ancienne sur la Terre avec un mélange de méthane et d'ammoniac. … Cependant dans les toutes dernières études, on a compris que la Terre était très chaude en ces temps et qu'elle était composée de nickel et de fer fondu. Par conséquent l'atmosphère chimique de cette époque aurait été essentiellement formée d'azote (N2), de dioxyde de carbone (CO2) et de vapeur d'eau (H2O). Cependant ceux-là ne sont pas aussi appropriés que le méthane et l'ammoniac pour la production des molécules organiques.219
Les scientifiques américains J.P. Ferris et C. T. Chen ont réitéré l'expérience de Miller avec un environnement atmosphérique contenant du dioxyde de carbone, de l'hydrogène et de la vapeur d'eau. Ils ont été incapables d'obtenir une seule molécule d'aminoacide.220
3- Un autre point important qui infirme l'expérience de Miller, c'est qu'il y avait suffisamment d'oxygène pour détruire tous les aminoacides dans l'atmosphère, au moment où on pensait qu'ils avaient été formés. Ce fait, négligé par Miller, est révélé par les traces de fer oxydé retrouvé sur des rochers qui sont estimées âgés de 3,5 milliards d'années.221
Il existe d'autres découvertes indiquant que la quantité d'oxygène dans l'atmosphère en ces temps-là était bien plus élevée que ne le prétendent les évolutionnistes. Des études montrent également que la quantité de rayons ultraviolets, à laquelle la Terre était alors exposée, était 10.000 fois plus importante que les estimations des évolutionnistes. Cette radiation intense aurait inévitablement libéré de l'oxygène en décomposant la vapeur d'eau et le dioxyde de carbone dans l'atmosphère.
Cette situation réduit à néant l'expérience de Miller, où l'oxygène a été complètement négligé. Si l'oxygène avait été utilisé dans l'expérience, le méthane aurait été décomposé en dioxyde de carbone et en eau, et l'ammoniac en azote et en eau. D'autre part, dans un environnement où il n'y avait pas d'oxygène il n'y aurait pas de couche d'ozone non plus ; par conséquent, les aminoacides auraient été immédiatement détruits puisqu'ils auraient été exposés aux rayons ultraviolets les plus intenses sans la protection de la couche d'ozone. En d'autres termes, avec ou sans oxygène dans le monde primordial, le résultat aurait été un environnement mortel pour les aminoacides.
4- A la fin de l'expérience de Miller, beaucoup d'acides organiques ont également été formés avec des caractéristiques nuisibles à la structure et à la fonction des êtres vivants. Si les aminoacides n'avaient pas été isolés, et avaient été laissés dans le même environnement avec ces produits chimiques, leur destruction ou transformation en différents composés à travers des réactions chimiques aurait été inévitable.
En outre, l'expérience de Miller a également produit des aminoacides dextrogyres.222 L'existence de ces aminoacides a réfuté la théorie même dans ses propres termes, parce que les aminoacides dextrogyres ne peuvent pas fonctionner dans la composition des organismes vivants. Pour conclure, les circonstances dans lesquelles les aminoacides ont été formés dans l'expérience de Miller n'étaient pas appropriées à la vie. En vérité, ce milieu a pris la forme d'un mélange acide détruisant et oxydant les molécules utiles obtenues.
Tous ces faits indiquent une vérité solide : l'expérience de Miller ne peut pas prétendre avoir prouvé que les êtres vivants se sont formés par hasard dans des conditions terrestres primordiales. L'expérience entière n'est rien d'autre qu'une expérience réfléchie et contrôlée en laboratoire pour synthétiser des aminoacides. La quantité et les types de gaz utilisés durant l'expérience étaient parfaitement déterminés pour permettre aux aminoacides de se produire. La quantité d'énergie fournie au système n'était ni trop grande ni trop petite, mais était prévue avec précision pour permettre aux réactions nécessaires de se produire. L'appareil expérimental a été isolé afin de ne pas permettre la fuite d'éléments nocifs, destructeurs ou tout autre genre d'éléments susceptibles d'entraver la formation d'aminoacides. Aucun élément, minerai ou composé, qui aurait été présent sur la terre primordiale, mais qui aurait changé le cours des réactions, n'a été inclus dans l'expérience. L'oxygène, qui aurait empêché la formation des aminoacides en raison de l'oxydation, est seulement un de ces éléments destructeurs. Même dans de telles conditions idéales de laboratoire, il était impossible aux aminoacides produits de survivre et d'éviter la destruction sans le mécanisme du "piège froid".
En fait, par cette expérience, Miller a démoli la thèse de l'évolution que "la vie est le produit d'un processus de coïncidences inconscientes". Car si l'expérience prouve quelque chose, c'est que les aminoacides ne peuvent être produits que dans un environnement de laboratoire contrôlé où toutes les conditions sont spécifiquement conçues par une intervention consciente.
Aujourd'hui, l'expérience de Miller est totalement ignorée, même par les scientifiques évolutionnistes. Dans le numéro de février 1998 de la célèbre revue évolutionniste Earth, les affirmations suivantes apparaissent dans un article intitulé "Le creuset de la vie" :
Les géologues pensent maintenant que l'atmosphère primordiale consistait principalement en dioxyde de carbone et en azote, gaz qui sont moins réactifs que ceux utilisés dans l'expérience de 1953. Et même si l'atmosphère de Miller avait pu exister, comment faites-vous subir à de simples molécules comme les aminoacides les changements chimiques nécessaires qui les convertiraient en composés plus compliqués ou en polymères, comme les protéines ? Miller lui-même est déconcerté par cette partie du puzzle. "C'est un problème", soupire-t-il avec exaspération. "Comment faites-vous des polymères ? Ce n'est pas si facile."223
Comme nous l'avons vu, aujourd'hui, Miller lui-même a admis que son expérience ne conduit pas à une explication de l'origine de la vie. Dans le numéro de mars 1998 du National Geographic, dans un article intitulé "L'émergence de la vie sur terre", nous lisons les commentaires suivants : Beaucoup de scientifiques suspectent maintenant que l'atmosphère primitive était différente de ce que Miller supposait. Ils pensent qu'elle consistait en dioxyde de carbone et en azote plutôt qu'en hydrogène, méthane et ammoniac. C'est une mauvaise nouvelle pour les chimistes. Lorsqu'ils essaient d'obtenir des réactions avec le dioxyde de carbone et l'azote, ils obtiennent une quantité dérisoire de molécules, l'équivalent de la dissolution d'une goutte de colorant alimentaire dans une piscine. Les scientifiques ont du mal à imaginer la vie émergeant d'une telle soupe diluée.224
En somme, ni l'expérience de Miller, ni une quelconque autre similaire qui a été tentée, ne peut dire comment la vie est apparue sur terre. Toutes les recherches qui ont été faites montrent qu'il est impossible à la vie de naître par hasard, et confirment donc que la vie a été créée. La raison pour laquelle les évolutionnistes n'admettent pas la réalité évidente, c'est leur adhésion aveugle aux préjugés qui sont complètement illogiques et non scientifiques. Ce qui est intéressant, c'est que Harold Urey qui a organisé l'expérience de Miller avec son étudiant Stanley Miller, a fait l'aveu suivant sur ce sujet :
Nous tous qui étudions l'origine de la vie, nous découvrons que plus nous l'examinons, plus nous sentons qu'elle est trop complexe pour s'être développée de cette manière. Nous croyons tous comme un article de foi que la vie a surgi d'une matière inanimée sur cette planète. C'est que sa complexité est si grande qu'il nous est difficile d'imaginer qu'elle l'a réellement fait.225
L'atmosphère primordiale et les protéines Les sources évolutionnistes utilisent l'expérience de Miller, malgré toutes ses incohérences, pour essayer de passer rapidement sur la question de l'origine des aminoacides. En donnant l'impression que la question a été résolue depuis longtemps par cette expérience invalide, ils essaient de masquer les défauts de la théorie de l'évolution.
Cependant, pour expliquer la seconde phase de l'origine de la vie, les évolutionnistes se sont trouvés face à un plus grand problème que celui de la formation des aminoacides, l'origine des protéines, les blocs de construction de la vie qui sont composés de centaines de différents aminoacides se liant les uns aux autres dans un ordre particulier.
Prétendre que les protéines se sont formées par hasard dans des conditions naturelles est encore plus irréaliste et irraisonnable que de prétendre que les aminoacides se sont formés par hasard. Dans les pages précédentes, nous avons vu l'impossibilité mathématique de la liaison hasardeuse des aminoacides en séries ordonnées de manière appropriée pour former des protéines, par des calculs de probabilité. A présent nous examinerons l'impossibilité des protéines de se produire chimiquement dans des conditions terrestres primordiales.
Le problème de la synthèse des protéines dans l'eau Comme nous l'avons vu précédemment, en se combinant pour former des protéines, les aminoacides forment une liaison spéciale les uns aux autres, appelée liaison peptide. Une molécule d'eau est libérée durant la formation de cette liaison peptide.
Ce fait réfute incontestablement l'explication évolutionniste que la vie primordiale provient de l'eau, car selon "Le principe de Le Châtelier" en chimie, il n'est pas possible à une réaction qui libère de l'eau (une réaction de condensation) de se produire dans un environnement hydrique. La production de ce genre de réaction dans un environnement hydrique est dite avoir "le moins de probabilité de survenance" de toutes les réactions chimiques.
Donc, l'océan qui est prétendu être le lieu où la vie a commencé et d'où les aminoacides proviennent, n'est sans doute pas un cadre approprié aux aminoacides pour former des protéines.226 D'autre part, ce ne serait pas raisonnable pour les évolutionnistes de changer d'avis et de prétendre que la vie s'est produite sur terre, car le seul environnement où les aminoacides auraient pu être protégés des rayons ultraviolets est dans les océans et les mers. Sur la terre, ils auraient été détruits par les rayons ultraviolets. "Le principe de Le Châtelier", d'autre part, réfute la prétention de la formation de la vie dans la mer. C'est un autre dilemme auquel est confrontée l'évolution.
L'expérience de Fox Mis au défi par le dilemme susmentionné, les évolutionnistes ont commencé à inventer des scénarios irréalistes sur la base de ce "problème d'eau" qui a définitivement réfuté leurs théories. Sidney Fox était l'un des mieux connus de ces chercheurs. Fox avança la théorie suivante pour résoudre le problème. Selon lui, les premiers aminoacides devaient avoir été transportés vers des falaises près d'un volcan juste après leur formation dans l'océan primordial. L'eau contenue dans ce mélange qui comprenait des aminoacides s'est évaporée lorsque la température a augmenté au-dessus du point d'ébullition sur les falaises. Les aminoacides qui étaient "séchés" de cette manière auraient alors pu se combiner pour former des protéines.
Cependant cette sortie "compliquée" n'était pas acceptée par beaucoup de gens du domaine, car les aminoacides ne pouvaient pas avoir supporté une température aussi élevée. La recherche a confirmé que les aminoacides sont immédiatement détruits à de très hautes températures.
Mais Fox n'a pas renoncé. Il a combiné des aminoacides purifiés dans le laboratoire, "dans des conditions très spéciales", en les chauffant dans un environnement sec. Les aminoacides étaient combinés mais aucune protéine n'était encore obtenue. Ce qu'il a en réalité fini par obtenir c'était des chaînes désordonnées d'aminoacides, arbitrairement combinées les unes aux autres, et ces chaînes étaient loin de ressembler à une quelconque protéine vivante. De plus, si Fox avait gardé les aminoacides à une température constante, ces chaînes inutiles se seraient désintégrées.
Ce qui a également anéanti l'expérience était que Fox n'avait pas utilisé les produits ultimes inutiles obtenus dans l'expérience de Miller ; il a plutôt utilisé des aminoacides purs à partir d'organismes vivants. Cette expérience qui était, cependant, destinée à être une continuation de l'expérience de Miller, aurait due être commencée à partir des résultats obtenus par Miller. Or Ni Fox, ni tout autre chercheur, n'a utilisé les aminoacides inutiles que Miller a produits.
L'expérience de Fox n'a pas suscité d'enthousiasme même dans les milieux évolutionnistes, car il était clair que les chaînes d'aminoacides inutiles qu'il a obtenues (qu'il a appelées "proténoïdes") n'auraient pas pu se former dans des conditions naturelles. En outre les unités élémentaires de la vie n'ont toujours pas pu être produites. Le problème de l'origine des protéines est resté non résolu. Dans un article de la revue scientifique populaire, Chemical Engineering News, qui est paru dans les années 70, il a été fait référence à l'expérience de Fox dans les termes suivants :
Sydney Fox et les autres chercheurs ont réussi à unir des aminoacides sous forme de "proténoïdes" en utilisant des techniques très spéciales de chauffage dans des conditions qui, en fait, n'existent pas du tout aux phases primordiales de la Terre. Tout comme elles ne sont pas du tout similaires aux protéines très régulières que l'on retrouve chez les êtres vivants. Elles ne sont rien d'autre que des chaînes chimiques irrégulières inutiles. Il était expliqué que même si de telles molécules s'étaient formées aux premières époques, elles auraient, sans aucun doute, été détruites.227
En effet, les proténoïdes que Fox a obtenues étaient totalement différentes des protéines réelles, tant dans la structure que dans la fonction. La différence entre les protéines et ces proténoïdes était aussi énorme que la différence entre une pièce d'équipement de haute technologie et un tas de fer non traité.
En outre, il n'y avait aucune possibilité que même ces chaînes d'aminoacides irrégulières puissent survivre dans l'atmosphère primordiale. Les effets nocifs et destructeurs physiques et chimiques causés par la forte exposition au rayonnement ultraviolet et aux autres conditions naturelles instables, auraient provoqué la désintégration de ces proténoïdes. En raison du principe de Le Châtelier, il était également impossible aux aminoacides de se combiner sous l'eau, où les rayons ultraviolets ne les auraient pas atteint. En raison de tout cela, l'idée que les proténoïdes étaient à l'origine de la vie a finalement perdu tout soutien parmi les scientifiques.
L'origine de la molécule d'ADN Notre étude a jusqu'à présent montré que la théorie de l'évolution est dans un sérieux embarras sur le plan moléculaire. Les évolutionnistes n'ont apporté aucun éclaircissement sur la formation des aminoacides. La formation des protéines, d'autre part, est un autre mystère à elle seule.
Or les problèmes ne sont pas limités uniquement aux aminoacides et aux protéines, ils ne sont que le début. Au-delà de ces problèmes, la structure complexe de la cellule conduit encore les évolutionnistes vers une nouvelle impasse. La raison en est que la cellule n'est pas seulement une masse de protéines formées d'aminoacides, mais plutôt un des systèmes les plus complexes que l'homme ait jamais rencontré.
Alors que la théorie de l'évolution se débattait dans le problème d'une explication cohérente de l'existence des molécules qui sont la base de la structure de la cellule, des développements dans la science de la génétique et la découverte d'acides nucléiques (ADN et ARN) ont créé de nouveaux types de problèmes à la théorie de l'évolution. En 1953, James Watson et Francis Crick ont lancé une nouvelle ère en biologie avec leur travail sur la structure de l'ADN.
La molécule d'ADN, qui se trouve dans le noyau de chacune des 100 trillions de cellules de nos corps, contient le plan complet de la formation du corps humain. Les informations concernant tous les traits d'une personne, depuis l'apparence physique jusqu'à la structure des organes internes, sont enregistrées dans l'ADN en une série de quatre bases spéciales qui forment la molécule géante. Ces bases sont A, T, G et C, suivant les premières lettres de leurs noms. Toutes les différences structurales chez les gens dépendent des changements dans la suite de ces lettres. Outre les traits comme la taille et la couleur des yeux, des cheveux et de la peau, l'ADN dans une seule cellule contient également la conception des 206 os, des 600 muscles, des 100 milliards de cellules nerveuses (neurones), des 1.000 trillions de connexions entre les neurones du cerveau, des 97.000 kilomètres de veines et des 100 trillions de cellules du corps humain.
Si nous devions écrire les informations codées de l'ADN alors nous devrions compiler une bibliothèque géante consistant en 900 volumes de 500 pages chacune. Mais les informations que cette énorme bibliothèque comprendra sont encodées dans les molécules de l'ADN dans le noyau cellulaire, qui est bien plus petit que la cellule elle-même de 1/100ème millimètre de taille.
L'ADN ne peut être expliqué par les coïncidences A ce point, il y a un détail important qui mérite toute notre attention. Une erreur dans la séquence des nucléotides formant un gène rendra ce gène complètement inutile. Lorsqu'on considère qu'il y a 30.000 gènes dans le corps humain, il devient plus clair qu'il est impossible aux millions de nucléotides formant ces gènes d'avoir été formés dans la bonne séquence par hasard. Le biologiste Frank Salisbury commente cet aspect :
Une protéine moyenne pourrait inclure 300 aminoacides. Le gène de l'ADN contrôlant ceci aurait environ 1.000 nucléotides dans sa chaîne. Comme il y a quatre sortes de nucléotides dans une chaîne d'ADN, l'une d'elle consistant en 1.000 liaisons pourrait exister en 41.000 formes. En employant un peu d'algèbre (les logarithmes), nous pouvons voir que 41.000 = 10600. 10 multiplié par lui-même 600 fois donne le chiffre de 1 suivi de 600 zéros !
Ce nombre va complètement au-delà de notre compréhension.228
Le nombre 41.000 est l'équivalent de 10600. Cela veut dire 1 suivi de 600 zéros. Comme 1 suivi de 12 zéros donne un trillion, 600 zéros représentent un nombre inconcevable.
L'impossibilité de la formation des ARN et des ADN par une accumulation fortuite de nucléotides est exprimée de cette manière par le scientifique français Paul Auger :
Nous devons nettement distinguer les deux phases dans la formation fortuite des molécules complexes comme les nucléotides par des réactions chimiques. La production de nucléotides un par un - ce qui est possible - et leur combinaison en séquences très particulières. La seconde est totalement impossible.229
Pendant plusieurs années, Francis Crick a cru en la théorie de l'évolution moléculaire, mais finalement il a dû admettre qu'une telle molécule complexe n'aurait pas pu émerger spontanément par pur hasard, suite un processus d'évolution :
Un homme honnête, muni de toute la connaissance qui est mise à notre disposition maintenant, ne pourrait qu'affirmer que, dans un certain sens, l'origine de la vie semble pour le moment être presque un miracle.230
L'évolutionniste turc le professeur Ali Demirsoy quant à lui a été forcé d'avouer :
En fait, la probabilité de la formation d'une protéine et d'un acide nucléique (ADN-ARN) est une probabilité qui va au-delà de toute évaluation. De plus, la possilibilité de l'émergence d'une certaine chaîne de protéines est si petite qu'on peut la considérer astronomique.231
A ce stade, un paradoxe très intéressant voit le jour. Alors que l'ADN ne peut se reproduire qu'avec l'aide de protéines spéciales (enzymes), la synthèse de ces protéines ne peut être réalisée qu'avec les informations encodées dans l'ADN. Comme tous deux dépendent l'un de l'autre, ils doivent exister en même temps pour la réplication. L'écrivain scientifique John Horgan explique le dilemme de cette manière :
L'ADN ne peut pas faire son travail, y compris former plus d'ADN sans l'aide de protéines catalytiques, ou enzymes. Bref, les protéines ne peuvent pas se former sans l'ADN, mais l'ADN non plus ne peut pas se former sans les protéines.232
Cette situation sape une fois de plus le scénario selon lequel la vie aurait pu survenir par hasard. Homer Jacobson, professeur émérite de chimie fait ce commentaire :
Les instructions pour la reproduction de plans, pour l'énergie et l'extraction des parties de l'environnement actuel, pour la séquence de croissance et pour le mécanisme réalisateur qui traduit les instructions en croissance, tout devait être simultanément présent à ce moment [lorsque la vie a commencé]. Cette combinaison d'événements semble être un hasard incroyablement improbable.233
Cette citation a été écrite deux ans après la découverte de la structure de l'ADN par Watson et Crick. Mais malgré tous les développements en science, ce problème demeure non résolu pour les évolutionnistes. C'est pourquoi le biochimiste Douglas R. Hofstadter a dit :
"De quelle manière le Code Génétique, ainsi que les mécanismes pour sa traduction (ribosomes et molécules d'ARN) ont-ils émergé ?" Pour le moment, nous devrons nous contenter d'émerveillement et d'admiration, plutôt que d'une réponse.234
La proche associée de Stanley Miller et de Francis Crick de l'Université de San Diego en Californie, le très célèbre évolutionniste, le docteur Leslie Orgel a dit dans un article publié en 1994 :
Il est extrêmement improbable que les protéines et les acides nucléiques, qui ont tous deux des structures complexes, aient émergé spontanément au même endroit et au même moment. Il semble pourtant impossible d'avoir l'un sans l'autre. Ainsi, au premier coup d'œil, l'on pourrait conclure que la vie n'a, en fait, jamais pu naître par des moyens chimiques.235
A côté de tout cela, il est chimiquement impossible pour les acides nucléiques comme l'ADN et l'ARN, qui possèdent une série d'informations, d'avoir émergé par hasard, ou pour même un des nucléotides qui les compose d'être survenu par hasard et d'avoir survécu et maintenu son état à l'état pur dans les conditions du monde primordial. Même la célèbre revue Scientific American, qui est de tendance évolutionniste, a été obligée de reconnaître les doutes des évolutionnistes sur ce sujet :
Même les molécules les plus simples sont produites seulement en petites quantités dans les expériences réalistes simulant des conditions terrestres primitives. Ce qui est pire, c'est que ces molécules sont généralement de petits composants de bitume : il demeure problématique de savoir comment elles ont pu être séparées et purifiées à travers des processus géochimiques dont les effets normaux sont de faire des mélanges organiques de plus en plus embrouillés. Avec des molécules quelque peu plus complexes ces difficultés augmentent rapidement. En particulier, une origine purement géochimique de nucléotides (les protomères de l'ADN et de l'ARN) présente de grandes difficultés.236
Comme cela a été montré par notre étude jusqu'à maintenant, sachant qu'il est impossible à la vie de naître par des moyens chimiques, elle a donc été créée par Dieu le Tout-Puissant. Cette "évolution chimique" dont les évolutionnistes parlent depuis le début du siècle dernier ne s'est jamais produite et n'est rien d'autre qu'un mythe.
Mais la plupart des évolutionnistes croient en cela et en des contes de fées similaires totalement illogiques comme s'ils étaient vrais, parce qu'accepter que les êtres vivants ont été créés signifie accepter l'existence de Dieu le Tout-Puissant - et ils se sont conditionnés à ne pas accepter cette vérité. Le célèbre biologiste australien, Michael Denton, traite le sujet dans son livre Evolution, une théorie en crise :
Les programmes génétiques des organismes supérieurs comprennent une quantité d'information de l'ordre d'un milliard de bits, soit l'équivalent des séquences de lettres contenues dans une petite bibliothèque riche d'un millier de volumes. Ils contiennent, sous forme codée, des milliers d'algorithmes qui commandent, spécifient et ordonnent la croissance et le développement des milliards et des milliards de cellules qui forment un organisme complexe : pour le sceptique, croire que ces programmes ont été élabores par un processus purement aléatoire est tous simplement un affront à la raison. Mais le darwinien admet cette hypothèse sans l'ombre d'un doute - le paradigme a la préséance!237
La caducité du "Monde de l'ARN" La découverte durant les années 70 que les gaz dans l'atmosphère primitive terrestre auraient rendu la synthèse des aminoacides impossible a été un sérieux coup porté à la théorie de l'évolution moléculaire. Les évolutionnistes ont dû ensuite admettre que les "expériences de l'atmosphère primitive" par Stanley Miller, Sydney Fox, Cyril Ponnamperuma et autres, étaient caduques. Pour cette raison, durant les années 80, les évolutionnistes ont essayé de nouveau. Ainsi l'hypothèse du "Monde de l'ARN" a été proposée. Ce scénario proposait que non pas les protéines, mais plutôt les molécules d'ARN qui contenaient les informations pour les protéines se sont d'abord formées.
Selon ce scénario mis en avant par le chimiste de Harvard, Walter Gilbert en 1986, inspiré par la découverte sur les "ribozymes" par Thomas Cech, des milliards d'années plus tôt une molécule d'ARN capable de se répliquer s'est formée d'une façon ou d'une autre par hasard. Ensuite, cette molécule d'ARN a commencé à produire des protéines, sous l'influence d'effets extérieurs. Par la suite, il était devenu nécessaire de stocker ces informations dans une seconde molécule, et l'on ne sait comment la molécule d'ADN a émergé pour le faire.
Fabriqué comme il l'est d'une chaîne d'impossibilités dans chacune des étapes, ce scénario qui n'est guère crédible et loin de fournir une quelconque explication sur l'origine de la vie, a amplifié le problème et soulevé une multitude de questions sans réponse :
1. Puisqu'il est impossible d'accepter la formation fortuite, même pour un seul des nucléotides composant l'ARN, comment est-il possible à ces nucléotides imaginaires de former l'ARN en s'associant en une séquence particulière ? L'évolutionniste John Horgan admet l'impossibilité de la formation par hasard de l'ARN :
Au fur et à mesure que les chercheurs continuent à examiner le concept du Monde de l'ARN de plus près, d'autres problèmes émergent. Comment l'ARN est-il apparu initialement ? L'ARN et ses composants sont difficiles à synthétiser dans un laboratoire dans les meilleures conditions, beaucoup moins dans des conditions réellement plausibles.238
2. Même si nous supposons qu'il s'est formé par hasard, comment cet ARN, consistant uniquement en une chaîne de nucléotides, a-t-il "décidé" de se répliquer, et par quel genre de mécanisme a-t-il pu réaliser ce processus d'autoréplication ? Où a-t-il trouvé les nucléotides qu'il a utilisés pour son autoréplication ? Même les microbiologistes évolutionnistes, Gerald Joyce et Leslie Orgel, expriment la nature désespérée de la situation dans leur livre In the RNA World (Dans le Monde de l'ARN) :
Cette discussion… a, en quelque sorte, mis l'accent sur un homme de paille : le mythe de la molécule d'ARN se répliquant qui est apparu nouvellement synthétisée d'une bouillie hasardeuse de polynucléotides. Non seulement une telle notion est peu réaliste à la lumière de notre compréhension actuelle de la chimie prébiotique, mais elle mettrait à dure épreuve la crédulité même de l'opinion d'un optimiste sur le potentiel catalytique de l'ARN. 239
3. Même si nous supposons qu'il y avait un ARN qui pouvait se répliquer dans le monde primordial, que de nombreux aminoacides de chaque type prêts à être utilisés par l'ARN étaient disponibles, et que toutes les impossibilités ont, d'une manière ou d'une autre, eu lieu, la situation ne mène toujours pas à la formation ne serait-ce que d'une seule protéine. Car, seul l'ARN contient les informations concernant la structure des protéines.
Les aminoacides sont, en revanche, des matières premières. Cependant, il n'y a aucun mécanisme pour la production de protéines. Considérer que l'existence d'ARN est suffisante pour la production de protéines est aussi absurde que de s'attendre à ce qu'une voiture s'assemble en jetant simplement le plan d'action sur la masse des pièces empilées les unes sur les autres. Un plan ne peut pas produire une voiture à lui seul sans une usine et des ouvriers pour assembler les pièces suivant les instructions contenues dans le plan ; pareillement, le plan contenu dans l'ARN ne peut pas produire des protéines à lui seul sans la coopération d'autres composants cellulaires qui suivent les instructions contenues dans l'ARN.
Les protéines sont produites dans l'usine des ribosomes avec l'aide d'un grand nombre d'enzymes, et suite à des processus extrêmement complexes au sein de la cellule. Le ribosome est un organite cellulaire complexe composé de protéines. Cela mène, par conséquent, à une autre supposition peu réaliste, que les ribosomes aussi se seraient produits par hasard, en même temps. Même le détenteur du Prix Nobel, Jacques Monod, qui était l'un des défenseurs les plus fanatiques de l'évolution - et de l'athéisme - a expliqué que la synthèse des protéines ne peut en aucun cas être considérée comme dépendant simplement des informations contenues dans les acides nucléiques :
Le code n'a aucun sens à moins d'être traduit. Le système moderne de traduction de la cellule consiste en au moins 50 composants macromoléculaires, qui sont eux-mêmes codés dans l'ADN. Le code ne peut pas être traduit autrement que par les produits de la traduction eux-mêmes. C'est l'expression moderne de omne vivum ex ovo*. Quand et comment ce cercle s'est-il fermé ? Il est extrêmement difficile de l'imaginer.240
Comment une chaîne d'ARN dans un monde primordial pouvait-elle prendre une telle décision, et quelles méthodes pouvait-elle avoir employées pour que la protéine se produise en faisant toute seule le travail de 50 particules spécialisées ? Les évolutionnistes n'ont aucune réponse à ces questions. Un article dans le célèbre journal scientifique Nature précise bien que le concept de "ARN autoreproducteur" est un pur produit de l'imagination, et qu'en réalité ce genre d'ARN n'a pas été créé dans une quelconque expérience:
"La réplication de l'ADN est tellement sujette aux erreurs qu'elle nécessite l'existence préalable d'enzymes protéiques pour améliorer la fidélité de copie d'une partie d'ADN de la taille d'un gène. C'est une impasse" disent Maynard Smith et Szathmary. Ainsi, l'ARN avec ses propriétés à présent reconnues d'assurer une activité liée tant aux informations qu'aux enzymes a conduit les auteurs à dire : "En essence, les premières molécules d'ARN n'avaient pas besoin d'une protéine polymérase pour se répliquer ; elles se répliquaient d'elles-mêmes." Cela est-il un fait ou un espoir ? J'aurais jugé pertinent de faire remarquer aux "biologistes en général" que pas un seul ARN autoreproducteur n'a émergé à ce jour des quatrillions (1024) de séquences d'ARN aléatoires artificiellement synthétisées. 241
Le docteur Leslie Orgel utilise le terme "scénario" pour décrire la possibilité de "l'origine de la vie à travers le Monde de l'ARN". Orgel a décrit les caractéristiques que cet ARN aurait dû avoir et combien cela était impossible dans son article intitulé "The Origin of Life" (L'origine de la vie) publié dans la revue Scientific American en octobre 1994 :
Ce scénario aurait pu se produire, avons-nous remarqué, si l'ARN prébiotique avait deux propriétés qui ne sont pas évidentes aujourd'hui : une capacité de réplication sans l'aide de protéines et une capacité à catalyser chaque étape de la synthèse protéique.242
Il devrait être clair à présent, qu'attendre ces deux processus complexes et absolument essentiels d'une molécule comme l'ARN, est contraire à une approche scientifique. D'autre part, les faits scientifiques concrets indiquent explicitement que l'hypothèse du Monde de l'ARN, qui est un nouveau modèle proposé pour expliquer la formation fortuite de la vie, est également une fable invraisemblable.
John Horgan, dans son livre The End of Science (La fin de la science), rapporte que Stanley Miller a considéré les théories avancées par la suite concernant l'origine de la vie, comme n'ayant absolument aucun sens (on rappellera que Miller est l'auteur de la célèbre expérience de Miller, qui s'est avérée plus tard être invalide) :
En fait, presque 40 ans après l'expérience originale, Miller m'a dit que résoudre l'énigme de l'origine de la vie s'est avérée plus difficile que lui ou quiconque n'aurait pu le penser… Miller semblait n'être guère convaincu par toutes les propositions actuelles sur l'origine de la vie, les désignant comme "absurdes" ou comme de la "chimie sur papier". Il méprisait tant certaines hypothèses que, lorsque je lui ai demandé son opinion sur celles-ci, il a simplement hoché la tête, profondément soupiré et ricané - comme s'il avait succombé à la folie de l'humanité. La théorie de Stuart Kauffman de l'autocatalyse est tombée dans cette catégorie. "Faire des équations au moyen d'un ordinateur ne constitue pas une expérience", a lancé Miller en grimaçant. Miller a reconnu que les scientifiques ne peuvent jamais savoir avec précision où et quand la vie a émergé.243
Cette déclaration, par un pionnier de la lutte pour trouver une explication à l'origine de la vie, reflète clairement le désespoir ressenti par les scientifiques évolutionnistes face au cul de sac où ils se sont retrouvés.
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La création ne peut être expliquée par le hasard L'ATLAS DE LA CREATION Volume 2 La création ne peut être expliquée par le hasard Une théorie en crise Jusque-là nous avons vu comment il était impossible que la vie se forme par hasard. Oublions à nouveau ces impossibilités pendant un moment. Supposons qu'il y a des millions d'années, une cellule s'est formée et a acquis ce qui était nécessaire à la vie et qu'elle est "venue à naître" comme il se doit. La théorie de l'évolution s'effondre encore à ce stade. Car même si cette cellule avait existé quelque temps, elle serait finalement morte et après sa mort rien ne serait resté, et tout serait revenu là où cela avait commencé. Car cette première cellule vivante, manquant d'information génétique, n'aurait pas été en mesure de reproduire et de commencer une nouvelle génération. La vie aurait pris fin avec son décès.
Le système génétique ne consiste pas seulement en ADN. Les éléments suivants doivent également exister dans le même environnement : enzymes pour lire le code de l'ADN, l'ARN messager formé après la lecture de ces codes, un ribosome auquel l'ARN messager est rattaché selon ce code, l'ARN de transfert pour assurer le transport des aminoacides au ribosome pour être utilisés dans la production, et des enzymes extrêmement complexes pour réaliser de nombreux processus intermédiaires. Un tel environnement ne peut exister ailleurs en dehors d'un environnement totalement isolé et complètement contrôlé, comme la cellule, où toutes les matières premières essentielles et les ressources énergétiques existent.
Par conséquent, la matière organique ne peut s'autorépliquer que si elle existe comme une cellule complètement développée, avec tous ses organites. Cela veut dire que la première cellule sur la terre a été formée de "façon soudaine" avec toute sa structure extraordinairement complexe.
Donc, si une structure complexe s'est formée soudainement, qu'est-ce que cela veut dire ?
Posons concrètement cette question. Comparons la cellule à une voiture de haute technologie du point de vue de sa complexité. (En réalité, la cellule est bien plus complexe et plus développée qu'une voiture.) Maintenant posons-nous la question suivante :
Que penseriez-vous si vous alliez faire une randonnée dans les profondeurs d'une forêt dense et rencontriez une voiture toute neuve parmi les arbres ? Imagineriez-vous que différents éléments dans la forêt se sont assemblés par hasard au cours de millions d'années et ont produit un tel véhicule ?
Toutes les pièces de la voiture sont faites de matières comme le fer, le cuivre et le caoutchouc - dont les matières premières sont toutes présentes sur terre - mais ce fait vous conduirait-il à penser que ces matières ont été synthétisées "par hasard" et ensuite se sont assemblées et ont fabriqué une telle voiture ?
Nul doute que quiconque doué d'un esprit sain réaliserait que la voiture est le produit d'une certaine conception, et se demanderait ce qu'elle fait là au milieu de la forêt. L'émergence soudaine d'une structure complexe dans une forme complète, tout à fait à l'improviste, prouve que c'est le fruit d'une création.
Croire que le pur hasard peut produire des structures parfaites va bien au-delà des limites de la raison. Pourtant chaque "explication" avancée par la théorie de l'évolution concernant l'origine de la vie est comme cela. Une autorité franche sur cette question est le célèbre zoologiste français Pierre-Paul Grassé. Grassé reconnaît que la théorie de Darwin est incapable d'expliquer la vie et fait une remarque sur la logique de la "coïncidence", qui est le pivot du darwinisme :
L'apparence opportune des mutations permettant aux animaux et aux plantes de satisfaire leurs besoins semble difficile à croire. Mais la théorie de Darwin est même plus exigeante : une seule plante, un seul animal demanderait des milliers et des milliers d'événements chanceux, appropriés. Ainsi, les miracles deviendraient la règle : des événements avec une infime probabilité pourraient se produire… Il n'y a pas de loi contre la rêverie, mais la science ne doit pas s'en permettre.244
Tous les êtres vivants dans le monde, qui sont tous des exemples clairs de la planification intelligente que nous venons de voir, sont en même temps une preuve vivante que le hasard ne peut avoir aucun rôle à jouer dans leur existence. Chacun des composants d'un être vivant - sans parler de l'être vivant entier - contient des structures et des systèmes si complexes qu'ils ne peuvent pas être le résultat de la coïncidence. Nous n'avons pas besoin d'aller plus loin que nos propres corps pour trouver des exemples.
Nos yeux sont un exemple. L'œil humain voit grâce aux efforts partagés de quelque 40 parties séparées. Si une de ces parties n'était pas présente, l'œil ne servirait à rien. Chacune de ces 40 parties possède des structures complexes en elle-même. La rétine au fond de l'œil, par exemple, est faite de 11 couches. Chaque couche a une fonction différente. Les processus chimiques qui se poursuivent dans la rétine sont si complexes qu'ils ne peuvent être expliqués que par des pages pleines de formules et de diagrammes.
La théorie de l'évolution est incapable d'expliquer l'émergence d'une seule structure complexe sans défaut comme l'œil au moyen du "hasard", à plus forte raison la vie elle-même ou l'humanité.
Alors, que prouvent ces caractéristiques extraordinaires chez les êtres vivants à propos de l'origine de la vie ? Comme nous l'avons précisé dans la première partie de cette section, seules deux explications différentes peuvent être données concernant l'origine de la vie. La première est l'explication fallacieuse évolutionniste, l'autre est l'évident "fait de la création". Tel qu'il a été expliqué à travers le livre, la thèse de l'évolution est impossible, et les découvertes scientifiques prouvent la vérité de la création. Cette vérité peut surprendre quelques scientifiques qui, depuis le 19ème siècle à ce jour, ont considéré le concept de la "création" comme contraire à la science, mais la science ne peut que progresser en surmontant les chocs de ce genre et en acceptant la vérité. Chandra Wickramasinghe décrit la réalité à laquelle il a fait face en tant que scientifique à qui on a dit durant toute son existence que la vie est née par le jeu du hasard :
Depuis ma toute première formation en tant que scientifique, j'ai été fortement soumis à un lavage de cerveau pour croire que la science ne peut pas être en accord avec une quelconque sorte de création délibérée. J'ai dû me débarrasser non sans peine de cette notion. En ce moment, je ne peux trouver un argument rationnel pour abattre l'idée qui soutient la conversion en Dieu. Nous avions un esprit ouvert ; maintenant nous réalisons que la seule réponse logique à la vie est la création - et non le hasard.245
LE MYTHE DE L'HOMOLOGIE Quiconque étudie les différentes espèces vivantes dans le monde peut observer qu'il y a des organes et des traits similaires parmi ces espèces. Le premier à tirer des conclusions matérialistes de ce fait, qui a attiré l'attention des scientifiques depuis le 18ème siècle, était Charles Darwin. Darwin pensait que les créatures avec des organes similaires (homologues) avaient une relation évolutionnaire les unes par rapport aux autres, et que ces organes avaient dû être hérités d'un ancêtre commun. Selon son hypothèse, les aigles comme les pigeons avaient des ailes ; par conséquent, les pigeons, les aigles et évidemment tous les autres oiseaux possédant des ailes étaient supposés s'être développés à partir d'un ancêtre commun.
L'homologie est un argument tautologique avancé sans autre preuve qu'une apparente ressemblance physique. Cet argument n'a jamais été confirmé par la moindre découverte concrète durant toutes les années qui se sont écoulées depuis l'époque de Darwin. Nulle part au monde on n'a trouvé un reste de fossile de l'ancêtre commun imaginaire des créatures avec des structures homologues. En outre, les questions suivantes indiquent clairement que l'homologie ne fournit aucune preuve que l'évolution s'est déjà produite.
1. On trouve des organes homologues chez des créatures appartenant à des phylums complètement différents, parmi lesquels les évolutionnistes n'ont pas pu établir une quelconque relation évolutionnaire.
2. Les codes génétiques de certaines créatures qui ont des organes homologues sont complètement différents les uns des autres.
3. Le développement embryologique des organes homologues chez différentes créatures est complètement différent.
Examinons maintenant chacun de ces points, l'un après l'autre.
La caducité de l'homologie morphologique La thèse de l'homologie des évolutionnistes est basée sur la construction logique d'un lien évolutionnaire entre les êtres vivants avec des morphologies (structures) similaires, alors qu'il existe un nombre d'organes homologues partagés par différents groupes qui n'ont aucune relation les uns avec les autres. Les ailes en sont un exemple. Outre les oiseaux, nous trouvons des ailes chez les chauves-souris, qui sont des mammifères, chez les insectes et même chez certains dinosaures, des reptiles aujourd'hui disparus. Même les évolutionnistes ne parlent pas de relation évolutionnaire ou de parenté entre ces quatre différents groupes d'animaux.
Un autre exemple frappant est l'extraordinaire ressemblance et la similarité structurelle constatées dans les yeux de différentes créatures. Par exemple, la pieuvre et l'homme sont deux espèces extrêmement différentes, entre lesquelles aucune relation évolutionnaire ne serait même proposée, pourtant les yeux de ces deux créatures sont très semblables du point de vue de leurs structures et de leurs fonctions. Même les évolutionnistes n'ont pas essayé d'expliquer la similarité des yeux de la pieuvre et de l'homme en avançant un ancêtre commun.
En réaction, les évolutionnistes disent que ces organes ne sont pas "homologues" (en d'autres termes, ne proviennent pas d'un ancêtre commun), mais sont "analogues" (très semblables, bien qu'il n'y ait aucun lien évolutionnaire entre eux). Par exemple, à leur avis, l'œil humain et l'œil de la pieuvre sont des organes analogues. Cependant la catégorie dans laquelle ils mettront un organe, homologue ou analogue, est totalement en accord avec les préjugés de la théorie de l'évolution. Et cela montre que la thèse évolutionniste basée sur les ressemblances n'a rien de scientifique. La seule chose que les évolutionnistes font, c'est essayer d'interpréter les nouvelles découvertes selon la préconception évolutionnaire dogmatique.
Cependant, l'interprétation qu'ils avancent est totalement fausse. Car les organes qu'ils considèrent comme "analogues" se ressemblent parfois tellement, bien que ce soit des structures éminemment complexes, qu'il est tout à fait illogique de dire que cette similarité est le fait de mutations aléatoires. Si l'œil d'une pieuvre a émergé complètement par coïncidence, comme le prétendent les évolutionnistes, alors comment se fait-il que les yeux des invertébrés puissent naître grâce aux mêmes coïncidences ? Le célèbre évolutionniste Frank Salisbury, à qui cette question a donné le vertige, a écrit :
Même quelque chose d'aussi complexe que l'œil est apparu plusieurs fois ; par exemple, chez le calmar, les vertébrés et les arthropodes. C'est déjà assez pénible d'expliquer l'origine de telles choses une fois, mais de penser à le faire plusieurs fois selon la théorie synthétique moderne me fait tourner la tête.246
Selon la théorie de l'évolution, les ailes ont émergé indépendamment les unes des autres quatre fois : chez les insectes, les reptiles volants, les oiseaux et les mammifères volants (chauves-souris). Le fait que l'aile, avec des structures très similaires, se soit développée quatre fois - ce qui ne peut pas être expliqué par les mécanismes de la sélection naturelle/mutation - est encore un autre casse-tête pour les biologistes évolutionnistes.
Un des exemples les plus concrets d'un tel obstacle sur le chemin de la théorie évolutionniste peut être observé chez les mammifères. Selon l'opinion admise de la biologie moderne, tous les mammifères appartiennent à l'une des trois catégories de base : les placentaires, les marsupiaux et les monotrèmes. Les évolutionnistes considèrent que cette distinction s'est produite lorsque les mammifères sont apparus pour la première fois, et chaque groupe a vécu sa propre histoire évolutionnaire dans une totale indépendance de l'autre. Mais il est intéressant qu'il y ait des "paires" chez les placentaires et les marsupiaux qui sont à peu près les mêmes. Les loups, les chats, les écureuils, les fourmiliers, les taupes et les souris placentaires ont tous leurs contreparties marsupiales avec des morphologies très similaires.247
En d'autres termes, selon la théorie de l'évolution, des mutations complètement indépendantes les unes des autres ont produit ces créatures "par hasard" deux fois ! Cette réalité est une question qui donnera aux évolutionnistes beaucoup plus que des vertiges.
Une des similarités intéressantes entre les placentaires, les marsupiaux et les mammaires est celle entre le loup nord-américain et le loup de Tasmanie. Le premier appartient à la classe des placentaires, le second à la classe des marsupiaux. Les évolutionnistes pensent que ces deux différentes espèces ont des histoires évolutionnaires totalement distinctes.248 (Comme le continent australien et les îles qui l'entourent se sont détachés du Gondwana - le supercontinent supposé être à l'origine de l'Afrique, de l'Antarctique, de l'Australie et de l'Amérique du Sud - le lien entre les mammifères placentaires et marsupiaux est considéré comme étant rompu, et en ces temps-là les loups n'existaient pas.) Mais la chose intéressante c'est que la structure squelettique du loup de Tasmanie est presque identique à celle du loup nord américain. Leurs crânes en particulier, comme indiqué sur la page suivante, ont un degré de ressemblance extraordinaire.
De pareilles ressemblances extraordinaires et des organes similaires que les biologistes évolutionnistes ne peuvent pas accepter comme des exemples "d'homologie" montrent que l'homologie ne constitue pas une preuve pour soutenir la thèse de l'évolution à partir d'un ancêtre commun. Ce qui est encore plus intéressant, c'est que la situation exactement contraire est à observer chez d'autres êtres vivants. En d'autres termes, il y a des êtres vivants, dotés d'organes dont les structures sont complètement différentes même si elle sont considérées comme étant de proches parents par les évolutionnistes. Par exemple, la plupart des crustacés ont des structures de l'œil qui fonctionne sur le principe de réfraction. Chez seulement deux espèces de crustacées - le homard et la crevette - on observe des yeux réfléchissants, qui fonctionnent sur le principe de réflexion plutôt que celui de la réfraction. (Voir le chapitre sur la complexité irréductible).
L'impasse génétique et embryologique de l'homologie La découverte qui a réellement réduit à néant l'homologie, c'est que les organes dits "homologues" sont presque tous contrôlés par des codes génétiques très différents. Comme nous le savons, la théorie de l'évolution suppose que les êtres vivants se sont développés par de petits changements aléatoires dans leurs gènes, en d'autres termes par des mutations. Pour cette raison, les structures génétiques des êtres vivants, qui sont considérés comme de proches parents évolutionnaires, devraient se ressembler. Et, en particulier, les organes similaires devraient être contrôlés par des structures génétiques similaires. Cependant, les chercheurs en génétique ont fait des découvertes qui contredisent totalement la thèse évolutionnaire.
Les organes similaires sont généralement contrôlés par des codes génétiques très différents (ADN). En outre, les codes génétiques similaires dans l'ADN de différentes créatures sont souvent associés à des organes complètement différents. Le chapitre intitulé "La défaillance de l'homologie" dans le livre de Michael Denton, Evolution, une théorie en crise, en donne plusieurs exemples et résume le sujet de cette manière :
Les structures homologues sont souvent déterminées par des systèmes génétiques non homologues et il est rare que le concept d'homologie puisse être étendu au plan embryologique. 249
Cette question génétique a également été soulevée par le célèbre biologiste évolutionniste Gavin de Beer. Dans son livre Homology : An Unsolved Problem (L'homologie : un problème non résolu), publié en 1971, de Beer propose une analyse de grande envergure sur ce sujet. Il résume ainsi pourquoi l'homologie est un problème pour la théorie de l'évolution :
Quel est ce mécanisme qui a pour résultat la production d'organes homologues, les mêmes "modèles", bien qu'ils ne soient pas contrôlés par les mêmes gènes ? J'ai posé cette question en 1938 et on n'y a pas encore répondu.250
Après 30 années, les propos de de Beer n'ont toujours pas reçu de réponse.
Une troisième preuve qui ébranle la thèse de l'homologie est la question du développement embryologique, que nous avons mentionnée au début. Pour que la thèse évolutionnaire concernant l'homologie soit prise au sérieux, les périodes de développement embryologique de structures similaires - en d'autres termes, les phases de développement dans l'œuf ou l'utérus de la mère - doivent être parallèles, alors qu'en réalité ces périodes embryologiques pour des structures similaires sont tout à fait différentes les unes des autres chez chaque créature vivante. Pere Alberch, un éminent biologiste du développement note que "c'est la règle plutôt que l'exception" que "les structures homologues se forment à partir d'états initiaux distinctement dissemblables".251
L'émergence de structures similaires à la suite de processus totalement dissemblables est fréquemment observée dans les dernières étapes de la phase de développement. Comme nous le savons, beaucoup d'espèces d'animaux traversent une étape connue comme un "développement indirect" (en d'autres termes le stade larvaire) au cours de leur développement vers l'état adulte. Par exemple, la plupart des grenouilles entament leur vie en tant que têtards et se transforment ensuite en animaux à quatre pattes à la dernière phase de la métamorphose. Mais à côté de cela, il existe plusieurs espèces de grenouilles qui sautent le stade larvaire et se développent directement. Et les adultes de la plupart de ces espèces qui se développent directement sont pratiquement impossibles à distinguer des espèces qui traversent le stade de têtards. Le même phénomène est constaté chez les châtaignes d'eau et certaines autres espèces similaires.252
Pour conclure, nous pouvons dire que la recherche génétique et embryologique a prouvé que le concept de l'homologie défini par Darwin comme "preuve de l'évolution des êtres vivants d'un ancêtre commun" ne peut en aucun cas être considéré comme une preuve. L'incohérence de l'homologie, qui a l'air tout à fait convaincante en surface, est clairement apparente dès que l'on approfondit l'examen.
La fin de l'homologie dans les membres du tétrapode Nous avons déjà examiné la thèse morphologique de l'homologie - en d'autres termes l'invalidité de l'affirmation évolutionniste basée sur des similarités de forme chez les êtres vivants - mais il sera utile d'examiner de plus près un exemple bien connu de ce sujet. C'est le cas des "membres antérieurs et postérieurs des quadrupèdes" présenté comme une preuve claire d'homologie dans presque tous les livres sur l'évolution.
Les tétrapodes, c'est-à-dire les vertébrés terrestres, ont quatre pattes, cinq doigts à leurs membres antérieurs et postérieurs. Bien que ceux-ci ne ressemblent pas toujours à des doigts ou à des orteils, ils sont considérés comme des "pentadactyles" (à cinq doigts) en raison de leur structure osseuse. Les pattes avant et arrière d'une grenouille, d'un lézard, d'un écureuil ou d'un singe ont toutes cette même structure. Même les structures osseuses des oiseaux et des chauves-souris sont conformes à cette conception de base.
Les évolutionnistes prétendent que tous les êtres vivants descendent d'un ancêtre commun, et ils ont pendant longtemps avancé comme preuve le membre à cinq doigts. Mais ils savent que cette prétention n'a en réalité aucune validité scientifique.
Même aujourd'hui, les évolutionnistes acceptent la caractéristique du modèle pentadactyle chez les êtres vivants parmi lesquels ils n'ont pu établir aucun lien évolutionnaire. Par exemple, dans deux articles scientifiques différents publiés en 1991 et 1996, le biologiste évolutionniste M. Coates révèle que le modèle pentadactyle a émergé deux fois séparément et indépendamment l'un de l'autre. Selon Coates, la structure pentadactyle a vu le jour de façon indépendante chez les anthracosaures et les amphibiens. 253
Cette découverte est le signe que le modèle pentadactyle n'est pas la preuve d'un "ancêtre commun".
Un autre problème, qui crée des difficultés à la thèse évolutionniste à ce sujet, est que ces créatures ont cinq doigts aussi bien à leurs membres antérieurs que postérieurs. Il n'est pas proposé dans les écrits évolutionnistes que les membres antérieurs et postérieurs descendent d'un "membre commun" ; il est plutôt supposé qu'ils se sont développés séparément. Pour cette raison, on devrait s'attendre à ce que la structure des membres antérieurs et postérieurs soit différente comme résultat des différentes mutations fortuites. Michael Denton fait ce commentaire sur ce sujet :
Le modèle pentadactyle commun aux membres antérieurs et postérieurs des vertébrés en est un exemple classique. On a vu que les membres antérieurs de tous les vertébrés terrestres sont construits sur le même modèle pentadactyle, ce qui est attribué par les biologistes évolutionnistes au fait qu'ils dérivent d'une source ancestrale commune. Mais les membres postérieurs de tous les vertébrés terrestres se conforment aussi au modèle pentadactyle, ils sont étonnamment semblables aux membres antérieurs dans la structure de leur os et dans le détail de leur développement embryologique. Pourtant aucun évolutionniste n'affirme que les membres postérieurs ont évolué à partir des membres antérieurs, ou que les uns et les autres ont évolué à partir d'une source commune…
Invariablement, avec le progrès des connaissances biologiques, l'importance des explications généalogiques courantes de la similitude n'a cessé de décroître…
Comme tant d'autres "preuves" indirectes de l'évolution, celle tirée de l'homologie n'est pas convaincante : trop d'anomalies et trop de contre-exemples l'entachent, trop de phénomènes refusent de s'intégrer harmonieusement dans le tableau orthodoxe… 254
Mais le coup réel porté à la thèse évolutionniste de l'homologie du modèle pentadactyle provient de la biologie moléculaire. Cette hypothèse qui a été longuement entretenue dans les publications évolutionnistes a été inversée lorsqu'il a été réalisé que les structures des membres étaient contrôlées par des gènes totalement différents chez des créatures possédant cette structure pentadactyle. Le biologiste évolutionniste William Fix décrit ainsi l'effondrement de la thèse évolutionniste concernant le modèle pentadactyle :
Les anciens manuels sur l'évolution font grand cas de l'idée de l'homologie, faisant remarquer les ressemblances évidentes entre les squelettes des membres de différents animaux. Ainsi le modèle du membre "pentadactyle" [à cinq os] est retrouvé dans le bras d'un homme, l'aile d'un oiseau et la nageoire d'une baleine, et cela est considéré comme indiquant leur origine commune. Maintenant si ces diverses structures étaient transmises par les mêmes couples de gènes, diversifiées de temps à autre par les mutations et par le fait de la sélection naturelle, la théorie aurait un sens.
Malheureusement ce n'est pas le cas. Nous savons à présent que les organes homologues sont produits par des groupes de gènes totalement différents chez les différentes espèces. Le concept de l'homologie en termes de gènes similaires hérités d'un ancêtre commun ne tient pas debout.255
En examinant la question de près, William Fix dit que les affirmations concernant l'homologie du "pentadactylisme" sont apparues dans les anciens manuels, mais elles ont été abandonnées dès que la preuve moléculaire s'est imposée. Cependant, des sources évolutionnistes continuent toujours à l'avancer comme l'une des preuves principales de l'évolution.
La thèse infondée de l'homologie moléculaire La mise en avant par les évolutionnistes de l'homologie comme preuve de l'évolution est non seulement infondée sur le plan morphologique, mais aussi sur le plan moléculaire. Les évolutionnistes disent que les codes de l'ADN, ou les structures de protéines correspondantes de différentes espèces vivantes, sont similaires et que cette similarité est la preuve que ces espèces vivantes se sont développées à partir d'un ancêtre commun, ou du moins l'une de l'autre. Par exemple, il est régulièrement affirmé dans la littérature évolutionniste qu'"il y a une grande similarité entre l'ADN d'un être humain et de celui d'un singe" et cette similarité est présentée comme une preuve de la thèse évolutionniste qu'il existe une relation évolutionnaire entre l'homme et le singe.
Nous devons tout d'abord préciser dès le début qu'il est tout à fait naturel que des êtres vivants sur la terre possèdent des structures d'ADN très similaires. Les processus fondamentaux de la vie des êtres vivants sont les mêmes, et puisque les êtres humains possèdent un corps vivant, on ne peut pas s'attendre à ce qu'ils aient une structure d'ADN différente de celles des autres créatures. Comme les autres créatures, les êtres humains se développent en consommant des glucides, des lipides et des protéines ; l'oxygène circule dans le sang de leurs corps et l'énergie est produite chaque seconde dans chacune de leurs cellules par l'utilisation de cet oxygène.
Pour cette raison, le fait que les êtres vivants possèdent des similarités génétiques n'est pas la preuve de la thèse évolutionniste qu'ils ont évolué à partir d'un ancêtre commun. Si les évolutionnistes veulent prouver leur théorie à partir d'un ancêtre commun, alors ils doivent montrer que les créatures prétendues être les ancêtres les unes des autres ont une lignée directe de descendance dans leurs structures moléculaires ; mais, comme nous allons bientôt le voir, il n'existe aucune découverte concrète démontrant une telle chose.
Prenons d'abord la question de "la similarité entre l'ADN de l'humain et du chimpanzé". Les dernières études sur cette question ont révélé que la propagande évolutionniste, qui prétend une similarité de "98% ou 99%" entre l'homme et le chimpanzé, est totalement fausse.
Si une étude légèrement plus étendue est faite sur ce sujet, on s'apercevra que l'ADN de créatures plus surprenantes ressemble à celui de l'homme.
Une de ces similarités existe entre l'homme et les vers du phylum des nématodes. Les analyses génétiques publiées dans le New Scientist ont révélé, à titre d'exemple, que "75% des gènes humains environ avaient des équivalents chez les nématodes - des vers d'un millimètre vivant dans la terre."256 Cela, bien sûr, ne signifie pas qu'il y a seulement une différence de 25% entre les hommes et ces vers ! Selon l'arbre généalogique réalisé par les évolutionnistes, le phylum des chordés, où l'homme est inclus, et le phylum des nématodes différaient l'un de l'autre depuis 530 millions d'années.
Cette situation révèle clairement que la similarité entre les séquences d'ADN de ces deux différentes catégories du vivant n'est pas une preuve de la thèse que ces créatures se sont développées à partir d'un ancêtre commun.
En fait, lorsque les résultats des analyses des ADN d'espèces et classes différentes sont comparés, on s'aperçoit que les séquences ne s'accordent avec aucun arbre généalogique évolutionniste. Selon la thèse évolutionniste, les êtres vivants ont dû subir une croissance progressive en complexité et, parallèlement à cela, il est naturel que le nombre de gènes, qui forment leurs données génétiques, augmente aussi progressivement. Mais les données obtenues montrent que cette thèse est le produit de l'imagination.
Le scientifique russe, Theodosius Dobzhansky, un des plus célèbres théoriciens de l'évolution, a affirmé que cette relation irrégulière entre les êtres vivants et leurs ADN est un grand problème que l'évolution ne peut pas expliquer :
Des organismes plus complexes ont en général plus d'ADN par cellule que les plus simples, mais cette règle a des exceptions évidentes. L'homme est loin d'être en tête de liste, étant devancé par Amphiuma (un amphibien), Protopterus (un dipneuste) et même les grenouilles et les crapauds ordinaires. La raison à cela a toujours été une énigme.257
D'autres comparaisons sur le plan moléculaire produisent d'autres exemples d'incohérence qui rendent insignifiants les points de vue des évolutionnistes. Lorsque des séquences de protéines de divers êtres vivants sont analysés dans un laboratoire, les résultats qui en émergent sont totalement inattendus du point de vue des évolutionnistes, et certains sont vraiment incroyables. Par exemple, le cytochrome C chez l'homme diffère de 14 aminoacides de celui d'un cheval, mais de seulement 8 de celui d'un kangourou. Lorsque la même séquence est examinée, les tortues semblent plus proches de l'homme qu'un reptile tel que le serpent à sonnette. Lorsque la situation est considérée du point de vue des évolutionnistes, un résultat insensé émergera tel que les tortues sont plus étroitement liées à l'homme qu'elles ne le sont aux serpents.
Par exemple, les poulets et les serpents de mer diffèrent de 17 aminoacides sur 100 codons, et les chevaux et les requins de 16, ce qui est une différence plus grande que celle observée entre les chiens et les mouches, qui appartiennent à des phylums différents et diffèrent seulement de 15 aminoacides.
Des faits similaires ont été découverts concernant l'hémoglobine. La protéine d'hémoglobine trouvée chez les êtres humains diffère de celle trouvée chez lez makis de 20 aminoacides, mais de celle des porcs de seulement 14. La situation est plus ou moins la même pour les autres protéines.258 Ceci étant, les évolutionnistes doivent arriver à la conclusion que du point de vue évolutionnaire, l'homme est plus étroitement lié au kangourou qu'au cheval, ou plus au porc qu'au maki. Mais ces résultats sont en contradiction avec tous les plans de "l'arbre généalogique évolutionnaire" qui ont été jusque-là acceptés. Les similarités des protéines continuent à produire d'incroyables surprises. Par exemple :
Adrian Friday et Martin Bishop de Cambridge ont analysé les données de la séquence de protéines disponibles pour les tétrapodes… A leur surprise, dans presque tous les cas, l'homme (le mammifère) et le poulet (l'oiseau) étaient regroupés ensemble comme étant de proches parents, avec le crocodile comme le plus proche parent suivant… 259
De nouveau, lorsque ces similarités sont abordées du point de vue de la logique évolutionniste, elles nous conduisent à la conclusion ridicule que le parent évolutionnaire le plus proche de l'homme est le poulet. Paul Erbrich met l'accent sur le fait que les analyses moléculaires produisent des résultats qui montrent des groupes très différents d'êtres vivants comme étant étroitement liés, c'est ainsi que :
Des protéines avec presque la même structure et fonction (protéines homologues) sont trouvées en nombres croissants chez des taxons différents et même très distincts du point de vue phylogénétique (ex. hémoglobines chez les vertébrés, chez certains invertébrés et même chez certaines plantes).260
Le docteur Christian Schwabe, un chercheur biochimiste de la faculté de médecine de l'Université de la Caroline du Sud, est un scientifique qui a passé des années à essayer de trouver une preuve de l'évolution dans le domaine moléculaire. Il a d'abord essayé d'établir des relations évolutionnaires entre les êtres vivants en faisant des études sur des protéines comme l'insuline et la relaxine. Mais Schwabe a été forcé, à plusieurs reprises, d'admettre qu'il n'a pas été capable de parvenir à une preuve pour soutenir la thèse de l'évolution dans ses études. Dans un article de Science il dit :
L'évolution moléculaire est sur le point d'être acceptée comme méthode supérieure à la paléontologie pour découvrir les relations évolutionnaires.
En ma qualité de biologiste moléculaire, je devrais être transporté de joie. Mais il semble déconcertant que beaucoup d'exceptions existent à l'évolution régulière des espèces, telle que déterminée par les homologies moléculaires. Il en existe tant en fait que pour moi les bizarreries, qui sont l'exception, peuvent véhiculer le message le plus important. 261
Les études de Schwabe sur la relaxine ont abouti à des résultats assez intéressants :
En contraste avec ce contexte de haute variabilité entre les relaxines d'espèces prétendument étroitement liées, les relaxines de porc et de baleine sont pratiquement identiques. Les molécules provenant de rats, de cochons d'Inde, d'hommes et de porcs sont aussi loin les uns des autres (approximativement 55%) que tous ne le sont de la relaxine de l'élasmobranche… L'insuline, en revanche, rapproche plus l'homme et le porc du point de vue phylogénétique que le chimpanzé et l'homme.262
Schwabe a été confronté aux mêmes réalités lorsqu'il a comparé la disposition des autres protéines, en dehors de l'insuline et de la relaxine.
Concernant les autres protéines qui constituent des exceptions au développement moléculaire régulier proposé par les évolutionnistes, Schwabe déclare :
Les familles de la relaxine et de l'insuline ne sont pas seules à constituer des exceptions à l'interprétation régulière de l'évolution moléculaire du point de vue monophylétique conventionnel. Il est instructif d'examiner d'autres exemples d'évolution de protéine prétendument anormale et constater que les explications acceptables, dans le cadre des théories moléculaires, couvrent une gamme d'explications improvisées qui ne sont apparemment limitées que par l'imagination. 263
Schwabe révèle que la comparaison de la disposition des lysosomes, cytochromes et d'un grand nombre d'hormones et d'aminoacides montre "des résultats et anomalies inattendus" du point de vue évolutionnaire. A partir de ces preuves, Schwabe soutient que toutes les protéines avaient leurs formes présentes dès le début, sans subir une quelconque évolution, de la même manière que les fossiles.
Concernant ces constatations dans le domaine de la biologie moléculaire, le docteur Michael Denton fait ce commentaire :
Chaque classe y est unique au niveau moléculaire, isolée et non reliée à d'autres par intermédiaires. Ainsi les molécules, pas plus que les fossiles, n'ont procuré à la biologie évolutionniste les intermédiaires insaisissables cherchés depuis si longtemps… Au niveau moléculaire, aucun organisme n'est "ancestral", "primitif" ou "avancé" par rapport à ses proches… Si ces preuves moléculaires avaient été disponibles il y a un siècle… l'idée de l'évolution organique n'aurait peut-être jamais été acceptée.264
"L'arbre du vivant" s'effondre Dans les années 1990, la recherche sur les codes génétiques des êtres vivants a approfondi l'embarras dans lequel se trouvait la théorie de l'évolution sur le sujet. Dans ces expériences, au lieu de comparaisons antérieures qui étaient limitées aux séquences de protéines, des séquences d' "ARN ribosomique" (ARNr) étaient comparées. A partir de ces conclusions, les scientifiques évolutionnistes ont cherché à établir un "arbre évolutionnaire". Cependant, ils ont été déçus par les résultats.
Selon un article publié en 1999 par des biologistes français, Hervé Philippe et Patrick Forterre, "avec de plus en plus de séquences disponibles, il s'est trouvé que la plupart des phylogénies protéiques se contredisent ainsi que l'arbre des ARN ribosomiques.265
Outre les comparaisons ARNr, les codes de l'ADN dans les gènes des êtres vivants ont été également comparés, mais les résultats ont été contraires à "l'arbre du vivant" présupposé par la théorie de l'évolution. Les biologistes moléculaires, James A. Lake, Ravi Jain et Maria C. Rivera ont écrit dans un article paru en 1999 :
IMMUNITE, "ORGANES RUDIMENTAIRES" ET EMBRYOLOGIE Dans les chapitres précédents, nous avons examiné les insuffisances et les difficultés dans lesquelles se trouve la théorie de l'évolution dans les domaines de la paléontologie et de la biologie moléculaire à la lumière des preuves et découvertes scientifiques. Dans ce chapitre, nous analyserons quelques faits biologiques présentés comme des preuves de la validité de la théorie selon les sources des évolutionnistes. A l'opposé de la croyance répandue, ces faits montrent qu'il n'y a en réalité aucune découverte scientifique qui soutient la théorie de l'évolution.
La résistance bactérienne aux antibiotiques Un des concepts biologiques que les évolutionnistes essaient de faire valoir comme la preuve de leur théorie est la résistance des bactéries aux antibiotiques. Plusieurs sources évolutionnistes citent la résistance aux antibiotiques comme "un cas de développement d'êtres vivants grâce aux mutations bénéfiques". Une affirmation similaire concerne les insectes qui se construisent une immunité aux insecticides tels que le DDT.
Cependant, les évolutionnistes se trompent aussi sur ce sujet.
Les antibiotiques sont "des molécules tueuses" qui sont produites par des microorganismes pour lutter contre d'autres microorganismes. Le premier antibiotique est la pénicilline, découverte par Alexandre Fleming en 1928. Fleming s'est rendu compte que la moisissure produisait une molécule qui détruit la bactérie Staphylococcus et cette découverte est un tournant dans le monde de la médecine. Les antibiotiques provenant de microorganismes ont été utilisés pour lutter contre les bactéries et les résultats ont été couronnés de succès.
Par la suite, il a été découvert que les bactéries produisaient, avec le temps, une immunité aux antibiotiques. Le mécanisme fonctionne ainsi : une grande partie des bactéries qui sont soumises aux antibiotiques meurt, mais d'autres, qui n'en sont pas affectées, se reproduisent rapidement et recrée une population entière. Ainsi, toute la population est immunisée aux antibiotiques.
Les évolutionnistes essaient de présenter cela comme étant "l'évolution de la bactérie qui s'adapterait aux conditions".
La vérité est cependant très différente de cette interprétation évolutionniste superficielle. Un des scientifiques, auteur des recherches les plus détaillées sur ce sujet, est le biophysicien israélien Lee Spetner, célèbre également pour son livre Not by Chance (Ce n'est pas un hasard) publié en 1997. Spetner affirme que l'immunité des bactéries est le résultat de deux mécanismes différents, mais aucun d'entre eux ne constitue une preuve de la théorie de l'évolution. Ces deux mécanismes sont :
1) Le transfert de gènes de résistance déjà existants dans les bactéries.
2) La constitution d'une résistance après une perte de données génétiques à cause de la mutation.
Le professeur Spetner commente le premier mécanisme dans un article publié en 2001 :
Certains microorganismes sont dotés de gènes qui accordent de la résistance à ces antibiotiques. Cette résistance peut se traduire par la dégradation de la molécule d'antibiotique ou son éjection de la cellule... [L]es organismes dotés de ces gènes peuvent les transférer à d'autres bactéries les rendant aussi résistantes. Bien que les mécanismes de résistance soient spécifiques à un antibiotique particulier, les bactéries les plus pathogènes ont... réussi à accumuler plusieurs séries de gènes en leur accordant une résistance à une variété d'antibiotiques.270
Spetner continue en admettant que ce n'est pas "la preuve de l'évolution" :
L'acquisition de la résistance aux antibiotiques de cette manière... n'est pas ce qui peut servir de prototype aux mutations nécessaires pour rendre compte de l'evolution… Les changements génétiques qui pourraient illustrer la théorie doivent non seulement ajouter de l'information au génome de la bactérie, mais également ajouter une nouvelle information au biocosmos. Le transfert horizontal de gènes s'étend seulement autour des gènes qui existent déjà dans certaines espèces.271
Ainsi, nous ne pouvons parler d'aucune évolution dans ce cas parce qu'aucune nouvelle information génétique n'est produite. L'information génétique déjà existante est simplement transférée entre les bactéries.
Le deuxième type d'immunité, qui résulte de la mutation, n'est pas un prototype d'évolution non plus. Spetner écrit :
... [Un] microorganisme peut parfois acquérir de la résistance à un antibiotique par la substitution aléatoire d'un seul nucléotide... La streptomycine, découverte par Selman Waksman et Albert Schatz, dont on a appris l'existence la toute première fois en 1944, est un antibiotique contre lequel les bactéries peuvent résister de cette façon. Et même si la mutation qu'il subit durant le processus est bénéfique au microorganisme en présence de la streptomycine, elle ne peut pas servir comme un prototype pour toutes sortes de mutations nécessaires à la TND [la théorie néo-darwinienne]. La mutation qui apporte de la résistance à la streptomycine existe dans le ribosome et détériore son équivalent moléculaire avec la molécule de l'antibiotique.272
Dans son livre Not by Chance (Ce n'est pas un hasard), Spetner compare cette situation au rapport de la serrure avec la clef. La streptomycine, tout comme une clef qui convient parfaitement à une serrure, se fixe au ribosome d'une bactérie et la désactive. La mutation, de son côté, décompose le ribosome et empêche ainsi la streptomycine de s'y fixer. Bien que cela soit interprété comme "une immunité développée par les bactéries contre la streptomycine", elle n'est pas profitable aux bactéries, mais elle est bien au contraire néfaste. Spetner écrit :
Il s'avère que cette dégradation est une perte de spécificité et donc une perte d'information. L'essentiel est que l'évolution… ne peut pas être réalisée par ce type de mutations, quel que soit leur nombre. L'évolution ne peut se construire en accumulant des mutations qui ne font que dégrader la spécificité.273
Pour résumer, une mutation qui affecte le ribosome d'une bactérie, la rend résistante à la streptomycine. La raison en est la "décomposition" du ribosome par la mutation. En fait, aucune nouvelle information génétique n'est ajoutée à la bactérie. A l'inverse, la structure du ribosome est décomposée, c'est-à-dire que la bactérie devient "impotente". (Il a également été découvert que le ribosome de la bactérie qui a subi une mutation est moins fonctionnel que celui d'une bactérie normale.) Comme cette "incapacité" empêche l'antibiotique de se fixer au ribosome, la "résistance à l'antibiotique" se développe.
En réalité, il n'existe aucun exemple de mutation qui "développe de l'information génétique." Les évolutionnistes, qui veulent faire croire que la résistance aux antibiotiques est la preuve de l'évolution, traitent cette question de façon très superficielle et de ce fait se trompent.
La situation est identique quant à l'immunité que les insectes développent face au DDT et autres insecticides semblables. Dans la plupart de ces cas, les gènes de l'immunité qui existent déjà sont utilisés. Le biologiste évolutionniste, Francisco Ayala, l'admet en reconnaissant que "les variantes génétiques nécessaires à la résistance aux différents pesticides étaient apparemment présents dans chacune des populations exposées à ces composés synthétiques".274 D'autres exemples expliqués par la mutation, comme dans le cas de la mutation du ribosome mentionnée plus haut, sont des phénomènes qui sont à l'origine du "déficit de l'information génétique" chez les insectes.
Dans ce cas, il ne peut pas être prétendu que les mécanismes de l'immunité dans les bactéries et les insectes constituent la preuve de la validité de la théorie de l'évolution, car elle repose sur l'affirmation que les êtres vivants se développent grâce aux mutations. Or, Spetner nous explique que ni l'immunité aux antibiotiques ni aucun autre phénomène biologique ne montre un tel exemple de mutation :
Les mutations nécessaires à la macroévolution n'ont jamais été observées. Aucune mutation aléatoire observée, qui pourrait constituer les mutations utiles à la théorie néo-darwinienne, et étudiée sur le plan moléculaire n'a ajouté d'information. Alors, je pose cette question : les mutations observées sont-elles celles qui confirment la validité de la théorie ? La réponse s'avère être NON ! 275
Le mythe des organes rudimentaires Pendant longtemps, le concept "d'organes rudimentaires" a fréquemment été employé dans la littérature des évolutionnistes comme "la preuve" de l'évolution. Finalement, il a été discrètement mis de côté lorsque sa caducité a été démontrée. Mais certains évolutionnistes y croient encore et de temps en temps il se trouvera quelqu'un qui essaiera de mettre en avant les "organes rudimentaires" comme une preuve importante de l'évolution.
La notion d'organes rudimentaires a été pour la première fois abordée lors du siècle dernier. Selon les évolutionnistes il aurait existé chez certaines créatures quelques organes non fonctionnels qui avaient été hérités d'ancêtres et étaient graduellement devenus rudimentaires par manque d'utilisation.
La supposition entière n'est pas du tout scientifique. Elle est entièrement fondée sur une connaissance insuffisante. Ces "organes non fonctionnels" étaient en fait des organes dont "les fonctions n'avaient pas encore été découvertes". La meilleure preuve de cela était la diminution progressive et importante de la longue liste des organes rudimentaires des évolutionnistes. S. R. Scadding, un évolutionniste, va dans le même sens dans son article "Les organes rudimentaires peuvent-ils constituer la preuve de l'évolution ?" publié dans le journal Evolutionary Theory :
Comme il n'est pas possible de pouvoir identifier des structures inutiles de façon claire et comme la construction de l'argument utilisé n'est pas valable scientifiquement, je conclus que "les organes rudimentaires" n'apportent aucune preuve particulière à la théorie de l'évolution.276
La liste des organes rudimentaires qui a été établie par l'anatomiste allemand R. Wiedersheim en 1895 comprend approximativement une centaine d'organes, parmi lesquels l'appendice et le coccyx. Comme la science a progressé, il a été découvert que tous les organes de la liste de Wiedersheim avaient en fait des fonctions très importantes. Il a été constaté, par exemple, que l'appendice, que l'on avait pris pour un "organe rudimentaire", était en réalité un organe lymphoïde qui luttait contre les infections dans le corps. C'est ce qui a été établi très clairement en 1997 :
D'autres organes et des tissus - le thymus, le foie, la rate, l'appendice, la moelle osseuse et les petits agrégats du tissu lymphatique comme les amygdales dans la gorge et les plaques de Peyer dans l'intestin grêle - font également partie du système lymphatique. Ils aident également le corps à lutter contre les infections.277
Il a été découvert que les amygdales, qui figuraient dans la même liste des organes rudimentaires, avaient un rôle significatif dans la protection de la gorge contre les infections, notamment jusqu'à l'adolescence. Il a également été découvert que le coccyx, à la partie inférieure de la colonne vertébrale, supporte les os autour du bassin et se trouve être le point de convergence de certains petits muscles. Pour cette raison, il ne serait pas possible de s'asseoir confortablement sans coccyx.
Dans les années qui ont suivi, on a réalisé que c'est le thymus qui déclenche le système immunitaire dans le corps humain en activant les cellules T, que la glande pinéale est à l'origine de la sécrétion de quelques hormones aussi importantes que la mélatonine, qui empêche la sécrétion de l'hormone lutéinisante, que la glande thyroïde permet une croissance stable des bébés et des enfants et influe dans le métabolisme et l'activité de corps. Quant à la glande pituitaire, c'est elle qui contrôle la croissance du squelette et le fonctionnement approprié des glandes thyroïdes, surrénales et reproductrices. Tous passaient pour être, à un certain moment, "des organes rudimentaires". Et enfin, le pli semi-lunaire dans l'œil, que Darwin considérait comme un organe rudimentaire, est en fait chargé du nettoyage et lubrifie le globe oculaire.
L'affirmation des évolutionnistes concernant les organes rudimentaires contenait au moins une erreur de logique très importante. Comme nous venons de le voir, ils prétendaient que les organes rudimentaires des êtres vivants étaient hérités de leurs ancêtres. Cependant, certains des organes présumés "rudimentaires" n'ont pas été retrouvés chez les espèces censées être leurs ancêtres ! A titre exemple, l'appendice n'existe pas chez certaines espèces de singes que l'on dit être les ancêtres de l'homme. Le célèbre biologiste H. Enoch, qui a remis en question la théorie des organes rudimentaires parle de cette erreur logique dans le passage suivant:
Les singes possèdent un appendice, tandis que leurs parents éloignés, les singes inférieurs, n'en ont pas. Cet organe apparaît de nouveau chez d'autres mammifères inférieurs comme l'opossum. Comment les évolutionnistes peuvent-ils l'expliquer ?278
En dehors de tout cela, la thèse selon laquelle un organe qui n'est pas utilisé s'atrophie et disparaît avec le temps porte en elle une incohérence d'ordre logique. Darwin était conscient de cette incohérence et a dû faire l'aveu suivant dans L'origine des espèces :
Il reste cependant cette difficulté. Dès qu'un organe cesse d'être utilisé et de ce fait se réduit complètement, comment peut-il se réduire un peu plus de taille jusqu'à ce que le moindre vestige disparaisse ; et comment peut-il finir par être totalement éliminé ? Il est à peine imaginable que le fait de n'être pas utilisé peut continuer à produire un quelconque effet alors que l'organe n'est plus fonctionnel. Des explications complémentaires, que je ne peux pas apporter, sont nécessaires.279
Plus simplement, le scénario des organes rudimentaires des évolutionnistes contient un certain nombre de failles logiques sérieuses qui ont, de toutes les façons, été démontrées scientifiquement fausses. Il n'existe pas un seul organe rudimentaire hérité dans le corps humain.
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La patte du cheval, un autre coup asséné aux "organes rudimentaires" L'ATLAS DE LA CREATION Volume 2 La patte du cheval, un autre coup asséné aux "organes rudimentaires" Le dernier coup asséné au mythe des organes rudimentaires vient d'une étude récente sur la patte du cheval. Dans un article de la revue Nature, datant du 20 au 27 décembre 2001, intitulé "Biomécanique : l'amortisseur des mauvaises vibrations", il est rapporté que "certaines fibres musculaires des pattes de chevaux semblent être des résidus évolutionnaires qui n'ont aucune fonction. Mais en réalité elles peuvent agir pour amortir les vibrations préjudiciables produites à la patte du cheval au galop". L'article dit ce qui suit :
Les chevaux et les chameaux ont des muscles dans leurs pattes avec des tendons de plus de 600 millimètres de long connectés à des fibres musculaires de moins de 6 millimètres de long. Des muscles aussi courts ne peuvent s'allonger que de quelques millimètres lorsque l'animal se meut et semblent peu probables d'être d'une quelconque utilité aux grands mammifères. Les tendons fonctionnent comme des ressorts passifs et il a été admis que les fibres des muscles courts sont inutiles, ce sont des restes de fibres plus longues qui ont perdu leur fonction durant l'évolution. Mais Wilson et ses collègues disent… que ces fibres pourraient protéger les os et les tendons des vibrations potentiellement préjudiciables…
Leurs expériences montrent que les fibres des muscles courts peuvent amortir les vibrations destructrices après l'impact d'une patte sur le sol.
Quand les membres d'un animal en course touchent le sol, l'impact fait vibrer les pattes et la fréquence des vibrations est relativement élevée - environ 30 à 40 Hz pour les chevaux - plusieurs cycles de vibrations se produiraient dès que les pattes touchent le sol si ces chocs n'étaient pas amortis.
Les vibrations peuvent provoquer des dommages parce que les os et les tendons sont prédisposés à des défaillances liées à la fatigue. La fatigue des os et des tendons est le résultat de l'accumulation des dégâts dus à la répétition des tensions occasionnées. La fatigue des os est responsable des fractures de stress subies par les athlètes et les chevaux de courses et la fatigue du tendon peut s'expliquer au moins dans quelques cas de tendinite. Wilson et d'autres pensent que les fibres des muscles courts protègent à la fois les os et les tendons des dommages dus à la fatigue en amortissant les vibrations…280
Bref, une analyse approfondie de l'anatomie du cheval a montré que les structures considérées comme non fonctionnelles par les évolutionnistes ont des fonctions très importantes.
En d'autres termes, le progrès scientifique a montré que ce qui était considéré comme la preuve de l'évolution est en réalité la preuve de la création. Les évolutionnistes devraient être objectifs et évaluer les découvertes scientifiques raisonnablement. L'article de Nature fait ces commentaires :
Wilson et les autres ont découvert le rôle important d'un muscle qui semblait être le vestige d'une structure qui avait perdu sa fonction au cours de l'évolution. Leurs travaux nous interpellent sur d'autres vestiges (tel que l'appendice humain) s'ils sont aussi inutiles qu'ils semblent l'être.281
Ce n'est pas surprenant. Plus nous apprenons sur la nature et plus nous constatons l'évidence de la création. Comme le remarque Michel Behe, "l'idée de la conception ne vient pas de ce que nous ne savons pas, mais de ce que nous avons appris lors des 50 dernières années."282 Et le darwinisme s'avère être l'argument de l'ignorance.
Récapitulation, une idée erronée Ce qui est habituellement appelé la "théorie de la récapitulation" a depuis longtemps été supprimée de la littérature scientifique, mais est toujours présentée comme une réalité scientifique par certaines publications évolutionnistes. Le terme de "récapitulation" est une contraction de l'expression "l'ontogenèse récapitule la phylogenèse" avancée par le biologiste évolutionniste Ernst Haeckel vers la fin du 19ème siècle.
La théorie de Haeckel suppose que les embryons vivants reproduisent le processus évolutionnaire que leurs pseudo-ancêtres ont subi. Selon sa théorie, durant le développement de l'embryon humain dans l'utérus de sa mère, ce sont d'abord les caractéristiques du poisson qui se manifestent, puis ceux d'un reptile et enfin ceux d'un être humain.
Il a été prouvé depuis que cette théorie est complètement fausse. Nous savons maintenant que les "branchies" qui sont supposées apparaître durant les premières étapes de l'embryon humain sont en fait les phases initiales du canal de l'oreille moyenne, parathyroïde et thymus. Cette partie de l'embryon assimilée à la "poche du jaune d'œuf" s'avère être une poche qui produit le sang pour le nourrisson. La partie identifiée comme une "queue", par Haeckel et ses disciples, est en fait l'épine dorsale qui ressemble à une queue parce qu'elle prend forme avant les pieds.
Ce sont des faits universellement admis dans le monde scientifique et sont même acceptés par les évolutionnistes. Deux autorités du darwinisme, George Gaylord Simpson et W. Beck, ont reconnu :
Le principe évolutionnaire énoncé par Haeckel était erroné. Il est maintenant clairement établi que l'ontogenèse ne reproduit pas la phylogenèse.283 Le texte suivant est l'extrait d'un article publié dans le New Scientist en date du 16 octobre 1999 :
[Haeckel] l'a appelé la loi biogénétique et l'idée est devenue célèbre sous le nom de récapitulation. En fait, il a été rapidement démontré que la loi de Haeckel était inexacte. Par exemple, le premier embryon humain n'a jamais été doté de branchies fonctionnelles comme un poisson et n'est jamais passé par des étapes qui le font ressembler à un reptile adulte ou à un singe.284
Dans un article publié par American Scientist nous pouvons lire :
Il est certain que la loi biogénétique est morte et bien morte. Elle a été finalement expurgée des manuels de biologie dans les années cinquante. Et comme thème de recherche théorique sérieux, il est disparu dans les années vingt… 285
Un autre aspect intéressant de la "récapitulation" était Ernst Haeckel lui-même, un escroc qui a falsifié ses dessins dans le but d'appuyer la théorie qu'il proposait. Les contrefaçons de Haeckel prétendaient montrer que les embryons de poissons et humains se ressemblaient. Lorsqu'il s'est fait prendre, sa seule défense était de dire que d'autres évolutionnistes avaient commis des fautes semblables :
Après cet aveu de "contrefaçon" compromettant, je serais forcé de me considérer condamné et anéanti si je n'avais pas la consolation de voir à mes côtés, au ban des accusés, des centaines de camarades - parmi eux beaucoup d'observateurs des plus respectés et des biologistes parmi les plus admirés. La plupart des diagrammes des meilleurs manuels, traités et revues de biologie devraient encourir le même type d'accusation de "contrefaçon", car tous sont inexacts et sont plus ou moins altérés, schématisés et fabriqués.286
Dans l'édition du 5 septembre 1997 de la célèbre revue scientifique Science, un article publié révélait que les dessins d'embryon de Haeckel étaient le produit d'une supercherie. L'article intitulé "Embryons de Haeckel : la fraude redécouverte", disait :
L'impression qu'ils [les dessins de Haeckel] donnent, que les embryons sont tout à fait identiques, est fausse, dit Michel Richardson, un embryologiste de la Faculté de médecine de l'hôpital Saint George à Londres… Ainsi, lui et ses collègues ont fait leur propre étude comparée, réexaminant et photographiant les embryons qui correspondent approximativement, par espèce et par âge, à ceux que Haeckel a dessinés. Et surprise, les embryons "semblaient souvent étonnamment différents," rapporte Richardson dans le numéro du mois d'août de la publication Anatomy and Embryology. 287
La revue Science explique que pour être en mesure de montrer les embryons comme similaires, Haeckel a délibérément enlevé quelques organes de ses dessins ou en a ajouté certains imaginaires. Plus loin, dans le même article, l'information suivante est révélée :
Haeckel a non seulement ajouté ou omis des caractéristiques, selon Richardson et ses collègues, mais il a également faussé l'échelle pour exagérer les ressemblances des espèces, même lorsqu'il existait des différences allant jusqu'à 10 fois la taille. Haeckel va plus loin et brouille les différences en évitant de citer les espèces dans la plupart des cas, comme si un seul élément était représentatif de tout un groupe d'animaux. En réalité, Richardson et ses collègues ont remarqué que, même les embryons très proches, comme ceux des poissons, diffèrent beaucoup dans leur aspect et leur développement. "Ils (les dessins de Haeckel) semblent devenir un des plus célèbres trucages en biologie", conclut Richardson.288 L'article de Science poursuit son analyse sur la dissimulation des aveux de Haeckel depuis le début du siècle dernier et comment les faux dessins ont commencé à être présentés dans les manuels comme un fait scientifique :
Les aveux de Haeckel ont été égarés dès que ses dessins furent publiés dans un ouvrage de 1901 intitulé Darwin and After Darwin, et largement reproduits dans les textes de biologie en anglais.289
En somme, le fait que les dessins de Haeckel aient été falsifiés était déjà connu en 1901, mais le monde de la science a continué à en être trompé pendant encore un siècle.
L'ORIGINE DES PLANTES La vie sur terre est divisée en cinq (ou parfois six) règnes par les scientifiques. Nous nous sommes jusque-là essentiellement intéressés au plus grand règne, celui des animaux. Dans les chapitres précédents, nous avons examiné l'origine de la vie en tant que telle, étudiant les protéines, l'information génétique, la structure des cellules et des bactéries ; des questions qui sont liées aux deux autres règnes, Prokaryotae et Protista. Mais à ce stade, un autre sujet d'importance dont nous devons tenir compte est l'origine du règne des plantes (Plantae).
Nous retrouvons le même tableau dans l'origine des plantes comme nous l'avons découvert en examinant l'origine des animaux. Les plantes possèdent des structures extrêmement complexes et il ne leur est pas possible d'exister par hasard et de se développer les uns des autres. Les archives fossiles montrent que les différentes classes de plantes sont apparues subitement, chacune avec ses propres caractéristiques particulières et sans passé évolutionnaire.
L'origine de la cellule végétale Comme les cellules animales, les cellules végétales appartiennent au type de cellules "eucaryotiques". La particularité qui les distingue est qu'elles ont un noyau cellulaire à l'intérieur duquel la molécule d'ADN contient l'information génétique codée. D'autre part, certaines créatures unicellulaires telles que les bactéries n'ont aucun noyau cellulaire et la molécule d'ADN est libre à l'intérieur de la cellule. Ce deuxième type de cellule est appelé "procaryotique". Ce type de structure cellulaire avec un ADN libre contenu dans le noyau est l'univers idéal pour les bactéries, car il leur permet le très important processus de transfert du plasmide (c'est-à-dire le transfert d'ADN d'une cellule à une autre).
Comme la théorie de l'évolution doit organiser les êtres vivants dans un ordre qui va "du primitif au complexe", elle suppose que les cellules procaryotes sont primitives et que les cellules eucaryotes ont évolué à partir de celles-ci.
Avant d'aborder la réalité non fondée de cette thèse, il serait utile de démontrer que les cellules procaryotes ne sont pas du tout "primitives".
Une bactérie possède environ 2.000 gènes ; chaque gène contient environ 1.000 lettres (des liaisons). Cela signifie que l'information contenue dans l'ADN d'une bactérie est d'une taille approximative de 200.000 lettres. Selon ce calcul, l'information contenue dans l'ADN d'une bactérie est équivalente à 20 romans de 10.000 mots chacun.290 Le moindre changement de données dans le code d'ADN d'une bactérie serait si préjudiciable qu'il détruirait le système de fonctionnement de la bactérie dans son entier. Comme nous avons vu, une erreur dans le code génétique d'une bactérie signifiera que le système de fonctionnement ira de travers, c'est-à-dire que la cellule mourra.
Parallèlement à cette structure sensible, qui remet en question les changements aléatoires, le fait qu'aucune "forme intermédiaire" entre les bactéries et les cellules eucaryotes n'a été découverte rend caduque la thèse des évolutionnistes. Par exemple, le célèbre professeur évolutionniste turc Ali Demirsoy reconnaît l'absence de fondement du scénario de cellules bactériennes évoluant en des cellules eucaryotes pour, par la suite, évoluer en organismes complexes constitués de ces cellules :
Une des étapes de l'évolution les plus difficiles à expliquer scientifiquement, c'est de dire comment les organelles et les cellules complexes se sont développées à partir de ces créatures primitives. Aucune forme transitionnelle n'a été retrouvée entre ces deux formes. Les créatures unicellulaires et multicellulaires contiennent toute cette structure complexe, mais aucune créature et aucun groupe n'a encore été découvert avec des organelles d'une quelconque construction plus simple ou plus primitive. En d'autres termes, les organelles mises en avant se sont juste développées comme elles sont. Elles n'ont pas de formes simples et primitives.291
On se demande ce qui pousse le professeur Ali Demirsoy, un fidèle adepte de la théorie de l'évolution, à faire un aveu pareil ? La réponse à cette question sera très claire lorsque les grandes différences structurelles entre les cellules bactériennes et les cellules végétales seront examinées. Voici ces différences :
1- Alors que les parois cellulaires bactériennes sont formées de polysaccharide et de protéine, les parois cellulaires des plantes sont formées de cellulose, une structure totalement différente.
2- Alors que les cellules végétales ont beaucoup d'organelles, enveloppées dans des membranes et dotées de structures très complexes, les cellules bactériennes n'ont pas d'organelles typiques. Dans les cellules bactériennes, il n'existe que de minuscules ribosomes qui se déplacent librement.
Mais les ribosomes des cellules végétales sont plus grands et ils sont rattachés à la membrane cellulaire. En outre, la synthèse des protéines se fait par des moyens différents dans les deux types de ribosomes.
3- Les structures d'ADN des cellules végétales et bactériennes sont différentes.
4- La molécule d'ADN dans les cellules végétales est protégée par une membrane à double feuillet, tandis que l'ADN dans les cellules bactériennes reste libre dans la cellule.
5- La molécule d'ADN dans les cellules bactériennes ressemble à une boucle fermée, autrement dit elle est circulaire. Dans les plantes, la molécule d'ADN est linéaire.
6- La molécule d'ADN dans les cellules bactériennes contient l'information d'une seule cellule, mais dans les cellules végétales la molécule d'ADN contient l'information de toute la plante. A titre d'exemple, toute l'information des racines d'un arbre fruitier, de ses tiges, ses feuilles, ses fleurs et ses fruits existe séparément dans le noyau de l'ADN d'une seule cellule.
7- Certaines espèces de bactéries sont photosynthétiques, c'est-à-dire qu'elles réalisent la photosynthèse. Mais à la différence des plantes, dans les bactéries photosynthétiques (les cyanobactéries par exemple), il n'existe pas de chloroplaste contenant de la chlorophylle et des pigments photosynthétiques. Ces molécules sont plutôt enterrées dans diverses membranes de la cellule.
8- La biochimie de la formation de l'ARN messager dans les cellules procaryotes (bactériennes) et dans les cellules eucaryotes (dont les plantes et les animaux) diffère totalement des unes aux autres.292
L'ARN messager joue un rôle essentiel dans la vie de la cellule. Mais, bien que l'ARN messager assume le même rôle essentiel dans les cellules procaryotes et eucaryotes, leurs structures biochimiques sont différentes. J. Darnell a écrit à ce sujet un article publié dans la revue Science :
Les différences biochimiques de la formation de l'ARN messager des eucaryotes comparée à celle des procaryotes sont si prononcées qu'il semble invraisemblable de suggérer que les cellules procaryotes puissent évoluer en cellules eucaryotes.293
Les différences structurelles entre les cellules bactériennes et les cellules végétales, dont nous avons vu quelques exemples, mènent les scientifiques évolutionnistes à une autre impasse. Bien que les cellules végételes et bactériennes aient quelques aspects en commun, la plupart de leurs structures sont totalement différentes les unes des autres. En fait, comme il n'existe pas d'organelles entourées de membrane ou un cytosquelette (le réseau interne de filaments de protéines et de microtubules) dans les cellules bactériennes, la présence de plusieurs organelles très complexes et l'organisation cellulaire des plantes infirment totalement la thèse de la cellule végétale qui se serait développée à partir de la cellule bactérienne.
Le biologiste Ali Demirsoy l'admet ouvertement, ajoutant que "les cellules complexes ne se sont jamais développées des cellules primitives par un processus d'évolution".294
L'hypothèse infondée de l'endosymbiose L'impossibilité pour les cellules végétales de s'être développées de cellules bactériennes n'a pas empêché des biologistes évolutionnistes de proposer des hypothèses spéculatives. Mais les expériences les réfutent.295 La plus célèbre d'entre elles est l'hypothèse de "l'endosymbiose".
Cette hypothèse a été avancée par Lynn Margulis en 1970 dans son livre The Origin of Eukaryotic Cells (L'origine des cellules eucaryotes). Dans ce livre, Margulis prétend qu'en raison de leur vie communautaire et parasitaire, des cellules bactériennes se seraient métamorphosées en cellules végétales et animales. Selon cette théorie, les cellules végétales seraient apparues quand une cellule bactérienne aurait avalé une bactérie photosynthétique. La bactérie photosynthétique se serait développée à l'intérieur de la cellule parentale dans un chloroplaste. Finalement, les organelles, avec des structures très complexes comme le noyau, l'appareil de Golgi, le réticulum endoplasmique et les ribosomes, se seraient développées, d'une façon ou d'une autre. Et c'est ainsi que serait née la cellule végétale.
Comme nous l'avons vu, cette thèse des évolutionnistes n'est qu'une thèse imaginaire. C'est sans surprise qu'elle a été critiquée par des scientifiques qui ont fait d'importants travaux de recherche sur le sujet dans de nombreux domaines : nous pouvons citer D. Lloyd296, M. Gray et W. Doolittle297, ainsi que R. Raff et H. Mahler comme exemples.
L'hypothèse de l'endosymbiose est basée sur le fait que la mitochondrie des cellules animales et les chloroplastes des cellules végétales renferment leur propre ADN, séparé de l'ADN du noyau de la cellule parentale. Ainsi, sur cette base, il est suggéré que la mitochondrie et les chloroplastes étaient à l'origine des cellules indépendantes, vivant librement. Cependant, lorsque les chloroplastes sont minutieusement analysés, il devient clair que cette thèse n'a aucune consistance.
Un certain nombre de points infirment l'hypothèse de l'endosymbiose :
1- Si les chloroplastes, en particulier, étaient à l'origine des cellules indépendantes, il ne pouvait donc y avoir qu'une seule conséquence si une seule cellule avait été avalée par une plus grande, c'est-à-dire qu'elle aurait été absorbée par la cellule parentale et utilisée comme nourriture.
C'est ce qui a dû se produire parce que même en supposant que la cellule parentale en question avait avalé une telle cellule par erreur au lieu de le faire intentionnellement comme nourriture, les enzymes digestives de la cellule parentale l'auraient néanmoins détruite. Bien sûr, certains évolutionnistes ont contourné cet obstacle en disant que, "les enzymes digestives avaient disparu". Mais c'est une contradiction flagrante, parce que si les enzymes digestives de la cellule avaient disparu, la cellule serait morte par manque de nutrition.
2- Admettons à nouveau que tout ce qui est impossible se soit produit et que la cellule parentale a bien avalé la cellule que l'on prétend être l'ancêtre du chloroplaste. Dans ce cas, nous faisons face à un autre problème : les plans de tous les organites dans la cellule sont codés dans l'ADN. Si la cellule parentale devait employer toutes les cellules qu'elle avale comme des organites, il faudrait alors que toutes les informations les concernant existent déjà et soient codées dans son ADN. L'ADN des cellules avalées doit posséder l'information de la cellule parentale. Cette situation est non seulement impossible, mais les deux compléments d'ADN appartenant à la cellule parentale et à la cellule avalée doivent aussi devenir par la suite compatibles, ce qui est aussi clairement impossible.
3- Il existe une grande harmonie dans la cellule, ce que des mutations aléatoires ne sont pas en mesure de faire. Il y a bien plus qu'un chloroplaste et une mitochondrie dans une cellule. Leur nombre augmente ou diminue selon le niveau d'activité de la cellule, comme avec d'autres organites. L'existence de l'ADN dans ces organites sert aussi à la reproduction. Quand la cellule se divise, les nombreux chloroplastes se divisent aussi et la division de la cellule se produit en un temps plus court et plus régulièrement.
4- Les chloroplastes sont des générateurs d'énergie d'une importance absolument essentielle aux cellules végétales. Si ces organites ne produisaient pas d'énergie, plusieurs des fonctions de la cellule ne seraient pas opérationnelles, ce qui signifierait que la cellule ne pouvait survivre. Ces fonctions, très importantes à la cellule, se mettent en place grâce aux protéines synthétisées dans les chloroplastes. Mais le propre ADN des chloroplastes n'est pas suffisant pour synthétiser ces protéines. La plus grande partie des protéines est synthétisée en utilisant l'ADN parental du noyau de la cellule.298
Pendant que la situation prévue selon l'hypothèse de l'endosymbiose se produit par un processus de tâtonnement, quels en seraient les effets sur l'ADN de la cellule parentale ? Comme nous l'avons constaté, le moindre changement d'une molécule d'ADN n'est pas du tout profitable à cet organisme. Bien au contraire, quelle que soit la mutation, elle serait très certainement nuisible. Dans son livre The Roots of Life (Les racines de la vie), Mahlon B. Hoagland explique la réalité :
Souvenez-vous, nous savons que le changement dans l'ADN d'un organisme lui est presque toujours nuisible, il lui réduit ses capacités de survie. Par analogie, des ajouts aléatoires de phrases aux pièces de Shakespeare n'ont aucune probabilité de les améliorer ! … Le principe que des modifications d'ADN soient nuisibles, parce qu'elles réduisent les probabilités de survie, est valable, que le changement de l'ADN soit causé par une mutation ou par des gènes externes volontairement ajoutés.299
Les affirmations des évolutionnistes n'ont aucun fondement expérimental scientifique parce que rien de pareil, à une bactérie avalant une autre, n'a été observé. Dans sa critique du livre de Margulis, Symbiosis in Cell Evolution (La symbiose dans l'évolution cellulaire), le biologiste moléculaire P. Whitfield décrit la situation :
L'endocytose du procaryote est le mécanisme cellulaire sur laquelle repose probablement toute la théorie de l'endosymbiose. Si un procaryote ne pouvait engloutir un autre, il est difficile d'imaginer comment l'endosymbiose a pu exister. Malheureusement pour Margulis et la S.E.T. aucun exemple moderne d'endocytose du procaryote ou d'endosymbiose n'existe…300
L'origine de la photosynthèse Un autre aspect concernant l'origine des plantes qui met la théorie de l'évolution dans un terrible embarras est de savoir comment les cellules végétales ont commencé à réaliser la photosynthèse.
La photosynthèse est l'un des processus fondamentaux de la vie sur terre. Grâce aux chloroplastes qu'elles contiennent, les cellules végétales produisent de l'amidon en employant de l'eau, du gaz carbonique et de la lumière du soleil. Les animaux sont incapables de produire leurs propres éléments nutritifs et doivent leur substituer l'amidon des plantes pour se nourrir. Pour cette raison, la photosynthèse est une condition essentielle de la vie complexe. Et l'aspect le plus intéressant est le fait que ce processus complexe de photosynthèse n'a pas encore été entièrement maîtrisé. La technologie moderne n'a jusqu'à maintenant pas été capable d'en comprendre tous les détails, encore moins de la reproduire.
Comment les évolutionnistes peuvent-ils croire qu'un processus aussi complexe que la photosynthèse est le résultat de processus naturel et aléatoire ?
Selon le scénario de l'évolution, pour réaliser la photosynthèse, les cellules végétales ont avalé les cellules bactériennes spécialisées dans la photosynthèse et les ont transformées en chloroplastes. Comment donc les bactéries ont-elles appris à réaliser un processus aussi complexe que la photosynthèse ? Et pourquoi n'étaient-elles pas auparavant en mesure d'effectuer un tel processus ? Comme pour d'autres questions, le scénario n'a aucune réponse scientifique à donner. Regardez comment une publication évolutionniste y répond :
L'hypothèse de l'hétérotrophie suggère que les organismes les plus anciens sont les hétérotrophes qui se sont nourris d'une soupe de molécules organiques dans l'océan primitif. Comme les premiers hétérotrophes ont consommé les aminoacides, les protéines, les graisses et les sucres disponibles, la soupe nutritive s'est épuisée et ne pouvait plus supporter une population d'hétérotrophes en croissance… Les organismes qui pouvaient utiliser une source d'énergie alternative auraient été très avantagés. N'oublions pas que la Terre était (et continue d'être) inondée d'énergie solaire qui consiste en réalité en différentes formes de rayonnement. Le rayonnement ultraviolet est destructeur, mais la lumière visible est riche en énergie et non destructrice. Ainsi, comme les composés organiques se sont raréfiés, la capacité, déjà existante, à utiliser la lumière visible comme une source alternative d'énergie a pu permettre à de tels organismes et à leurs descendants de survivre.301
Le livre Life on Earth (La vie sur terre), une autre source évolutionniste, essaie d'expliquer la naissance de la photosynthèse :
Les bactéries se nourrissaient à l'origine de divers composés de carbone qui avaient mis des millions d'années à se former dans les mers primordiales. Mais comme elles ont prospéré, cette alimentation s'est raréfiée. N'importe quelle bactérie qui pouvait exploiter une autre source d'alimentation aurait été évidemment très avantagée et en fin de compte certaines le firent. Au lieu de s'alimenter à partir de leur environnement, elles ont commencé à fabriquer leur propre nourriture derrière leurs parois cellulaires, puisant l'énergie nécessaire du soleil.302
En somme, les sources évolutionnistes disent que la photosynthèse a été en quelque sorte "découverte" accidentellement par les bactéries, alors que l'homme, malgré toute sa technologie et ses connaissances, a été incapable de le faire. Ces explications, qui ressemblent à des contes de fées, n'ont aucune valeur scientifique. Ceux qui étudient le sujet plus en profondeur reconnaissent que la photosynthèse est l'impasse majeure de l'évolution. Le professeur Ali Demirsoy fait l'aveu suivant, par exemple :
La photosynthèse est un fait assez complexe et il semble impossible qu'elle naisse dans un organite à l'intérieur d'une cellule (parce qu'il est impossible que toutes les étapes se soient produites en même temps et cela n'a pas de sens qu'elles se soient manifestées séparément).303
Le biologiste allemand Hoimar von Ditfurth dit que la photosynthèse est un processus qu'il est impossible d'apprendre :
Aucune cellule ne possède la capacité "d'apprendre" un processus au vrai sens du terme. Il est impossible pour n'importe quelle cellule d'acquérir la capacité à exercer des fonctions telles que la respiration ou la photosynthèse, ni à sa naissance, ni plus tard.304
Comme la photosynthèse ne peut être le produit du hasard et que la cellule ne peut l'acquérir par l'apprentissage, il devient évident que les premières cellules végétales qui ont existé sur terre ont été spécialement créées pour réaliser la photosynthèse. En d'autres termes, les plantes ont été créées par Dieu avec la capacité de photosynthétiser.
L'origine des algues La théorie de l'évolution formule l'hypothèse que les créatures unicellulaires semblables aux plantes, dont il n'est pas possible d'expliquer l'origine, sont apparues le moment venu pour former les algues. L'origine des algues remonte à des temps très anciens. C'est ainsi que des restes de fossiles d'algues datant de 3,4 à 3,1 millions d'années ont été découverts. Ce qui est intéressant c'est qu'il n'existe aucune différence de structure entre ces êtres vivants extraordinairement anciens et les spécimens qui vivent à notre époque. Un article publié dans Science News rapporte :
Des fossiles d'algues bleues-vertes (cyanobactéries) et de bactéries datant de 3,4 milliards d'années ont été découverts dans des roches d'Afrique du Sud. Encore plus étonnant, les algues pleurocapsa se sont avérées être presque identiques aux algues contemporaines pleurocapsa au niveau de la famille et probablement même au niveau générique.305
Le biologiste allemand Hoimar von Ditfurth fait ce commentaire de la structure complexe des algues considérées comme "primitives" :
Les fossiles les plus anciens découverts à ce jour sont des objets fossilisés dans les minéraux qui appartiennent aux algues bleues-vertes, datant de plus de 3 milliards d'années. Quelle que soit leur forme primitive, elles représentent toujours des formes de vie assez complexes et intelligemment organisées.306
Les biologistes évolutionnistes considèrent que les algues en question ont donné naissance, à travers le temps, à d'autres plantes aquatiques et se sont déplacées vers la terre voilà 450 millions d'années environ. Cependant, comme le scénario d'animaux se déplaçant de la mer à la terre, l'idée que les plantes se soient déplacées de la mer à la terre est une fantaisie. Les deux scénarios sont infondés et incohérents. Les sources évolutionnistes ont l'habitude d'essayer de faire des dissimulations par des commentaires aussi imaginaires et sans fondements scientifiques tels que "les algues se sont déplacées d'une façon ou d'une autre sur la terre et s'y sont adaptées". Mais il existe un grand nombre d'obstacles qui rendent cette transition totalement impossible. Voici un bref aperçu du plus important d'entre eux.
1. Le danger de l'assèchement : pour qu'une plante qui vit dans l'eau soit capable de vivre sur terre, sa surface doit tout d'abord être protégée des pertes d'eau, autrement la plante s'assèche. Les plantes terrestres sont dotées de systèmes spéciaux afin que cela ne se produise pas. Il y a des détails très importants dans ces systèmes. Cette protection, par exemple, ne doit pas empêcher les gaz aussi importants que l'oxygène et le gaz carbonique de sortir et de pénétrer librement dans la plante. En même temps, il est important que l'évaporation soit empêchée. Si une plante ne possède pas un tel système, elle ne peut attendre des millions d'années pour en être dotée. Dans une telle situation, la plante s'assèche rapidement et meurt.
2. L'alimentation : les plantes aquatiques prennent l'eau et les minéraux nécessaires directement de l'eau où elles se trouvent. C'est la raison pour laquelle l'algue qui essaie de vivre sur la terre ferme rencontrerait un problème de nourriture. Elle ne peut vivre sans le résoudre.
3. La reproduction : les algues, avec leur courte durée de vie, n'ont aucune probabilité de se reproduire sur terre, car comme dans toutes leurs fonctions, elles utilisent l'eau pour disperser leurs cellules reproductrices. Et pour être en mesure de se reproduire sur terre, elles devraient posséder des cellules reproductrices multicellulaires, comme celles des plantes terrestres qui sont recouvertes par une couche protectrice de cellules. Sans cela, toute algue se retrouvant sur terre serait incapable de protéger ses cellules reproductrices du danger.
4. Protection de l'oxygène : toute algue qui serait arrivée sur terre aurait pris jusqu'alors de l'oxygène sous une forme décomposée. Et, selon le scénario évolutionnaire, elles devraient désormais prendre de l'oxygène sous une forme totalement inédite, en d'autres termes directement de l'atmosphère. Comme nous le savons, dans des conditions normales, l'oxygène de l'atmosphère a un effet toxique sur les substances organiques. Mais les êtres vivants terrestres ont des systèmes qui les en protègent. Or, les algues sont des plantes aquatiques, elles n'ont pas d'enzymes de protection contre les effets néfastes de l'oxygène. Ainsi, en atteignant la terre ferme, il leur serait impossible d'éviter ces effets. Il n'est pas non plus question qu'elles attendent le développement d'un tel système, car elles ne vivraient pas assez longtemps.
Il existe une autre raison qui rend cette thèse des algues se déplaçant de l'océan à la terre incohérente, c'est l'absence d'un agent naturel qui rende une telle transition nécessaire. Imaginons l'environnement naturel des algues 450 millions d'années plus tôt. Les eaux des mers leur offrent un environnement idéal. L'eau, par exemple, les isole et les protège de la chaleur extrême et leur offre toutes sortes de minéraux dont elles ont besoin. Et, en même temps, elles peuvent absorber la lumière du soleil au moyen de la photosynthèse et produire leurs propres hydrates de carbone (le sucre et l'amidon) grâce au gaz carbonique, qui se dissout dans l'eau. De ce fait, rien ne manque aux algues dans l'océan et elles n'ont donc aucune raison pour se déplacer vers la terre où ne les attend aucun "avantage sélectif", comme les évolutionnistes le disent.
Tout cela montre que l'hypothèse évolutionnaire des algues apparaissant sur la terre et formant des plantes terrestres n'a aucun fondement scientifique.
L'origine des angiospermes Quand nous examinons l'histoire des fossiles et les caractéristiques de la structure des plantes terrestres, une autre image apparaît qui contredit les prédictions évolutionnistes. Il n'existe aucune série de fossiles pour confirmer la moindre branche de "l'arbre évolutionnaire" des plantes que vous verrez dans presque n'importe quel manuel de biologie. La plupart des plantes possèdent des restes abondants dans les archives fossiles, mais aucun de ces fossiles n'est une forme intermédiaire entre une espèce et une autre. Toutes les plantes sont particulières et originales, créées comme des espèces complètement distinctes et sans aucun lien évolutionnaire entre elles. Et comme le reconnaît le paléontologue évolutionniste, E. C.
Olson, "plusieurs nouveaux groupes de plantes et d'animaux sont apparus de façon soudaine, apparemment sans aucun passé".307
Le botaniste Chester A. Arnold, spécialiste des fossiles de plantes à l'Université du Michigan, fait ce commentaire :
On a longtemps espéré que les plantes disparues puissent révéler certaines des étapes par lesquelles des groupes existants sont passés au cours de leur développement, mais nous devons franchement admettre que cette ambition a été réalisée très modestement, bien que la recherche en paléobotanique a beaucoup évolué depuis plus de cent ans.308
Arnold admet que la paléobotanique (la science des fossiles des plantes) n'a pas donné de résultat qui aille dans le sens de la thèse de l'évolution : "Nous n'avons pas été capables de retrouver l'histoire phylogénétique d'un seul groupe de plantes modernes depuis sa naissance à ce jour."309 Les découvertes fossiles qui réfutent le plus clairement la thèse de l'évolution des plantes sont celles des plantes à fleurs, ou les "angiospermes" selon leur nom scientifique. Ces plantes sont divisées en 43 familles différentes, et chacune d'entre elles apparaît de façon soudaine, sans aucune trace de "forme transitionnelle" primitive dans les archives fossiles. C'est ce qui a été réalisé au 19ème siècle et c'est pourquoi Darwin a décrit l'origine des angiospermes comme "un mystère abominable". Toutes les recherches menées depuis l'époque de Darwin ont simplement décuplé les malaises que ce mystère provoque. Dans son livre, The Paleobiology of Angiosperm Origins (La paléobiologie de l'origine des angiospermes), le paléobotaniste évolutionniste N. F. Hughes fait cet aveu :
… A l'exception de peu de détails, cependant, l'impossibilité de trouver une explication satisfaisante persiste et beaucoup de botanistes ont conclu que le problème ne trouve pas de solution dans les fossiles.310
Dans son livre The Evolution of Flowering Plants (L'évolution des plantes à fleurs), Daniel Axelrod dit de l'origine des plantes à fleurs : Le groupe ancestral qui a donné naissance aux angiospermes n'a pas encore été identifié dans les archives fossiles et aucune angiosperme vivante n'indique un quelconque lien héréditaire.311
Tout cela ne nous mène qu'à une seule conclusion : comme tous les êtres vivants, les plantes ont aussi été créées. Dès qu'elles sont apparues, tous leurs mécanismes existaient dans une forme définitive et complète. Des expressions telles que "le développement avec le temps", "des changements qui dépendent du hasard", et "les adaptations qui sont le produit de la nécessité", que l'on retrouve dans la littérature évolutionniste, n'ont aucun fondement et sont sans intérêt sur le plan scientifique.
COMPLEXITE IRREDUCTIBLE Un des concepts les plus importants qu'il faut employer pour interroger la théorie darwinienne à la lumière des découvertes scientifiques est sans doute le critère que Darwin lui-même a employé. Dans L'origine des espèces, Darwin avance quelques critères concrets suggérant comment sa théorie pourrait être évaluée et, si cela s'impose, réfutée. Plusieurs passages dans son livre commencent par "si ma théorie est fondée" dans lesquels Darwin explique les découvertes nécessaires à sa théorie. Un des plus importants critères concerne les fossiles et les "formes transitionnelles".
Dans les chapitres précédents, nous avons examiné comment les "prophéties" de Darwin ne se sont pas réalisées et comment, au contraire, les archives fossiles contredisent complètement le darwinisme.
En outre, Darwin nous a donné un autre critère très important pour évaluer sa théorie. Ce critère est si important, écrit Darwin, qu'il pourrait être à l'origine de l'effondrement total de sa théorie :
Si l'on arrive à démontrer qu'il existe un organe complexe qui n'ait pas pu se former par une série de nombreuses modifications graduelles et légères, ma théorie ne pourrait certes plus se défendre.312
Nous devons donc examiner très soigneusement l'intention de Darwin. Comme nous savons, le darwinisme explique l'origine de vie par deux mécanismes naturels inconscients : la sélection naturelle et les modifications aléatoires (autrement dit les mutations). Selon la théorie darwinienne, ces deux mécanismes sont à l'origine de l'émergence de la structure complexe des cellules vivantes ainsi que des systèmes anatomiques des êtres vivants complexes, comme les yeux, les oreilles, les ailes, les poumons, le sonar des chauve-souris et des millions d'autres systèmes complexes.
Cependant, comment se fait-il que ces systèmes, qui possèdent des structures incroyablement compliquées, puissent être considérés comme le résultat de deux réactions naturelles inconscientes ? A ce stade, le concept que le darwinisme emploie est celui de la "réductibilité". Il est prétendu que ces systèmes peuvent être réduits à un état très élémentaire et qu'ils auraient pu s'être développés par étapes. Chaque étape apporterait à un être vivant un peu plus d'avantage et serait donc choisie à travers la sélection naturelle. Par la suite, une autre petite évolution aléatoire interviendrait, qui serait également choisie parce qu'elle offre un avantage, et le processus se poursuivrait de cette manière. Selon la thèse darwinienne, grâce à cela, une espèce qui à l'origine n'avait pas d'œil en possèdera de parfaits spécimens et une autre espèce, qui était auparavant incapable de voler, aura des ailes qui pousseront et sera ainsi capable de voler.
Ce récit est expliqué de façon très convaincante et de manière rationnelle dans les sources évolutionnistes. Mais en y réfléchissant, une erreur importante apparaît. Le premier aspect de cette erreur est une question que nous avons déjà abordée dans les pages précédentes de ce livre : les mutations sont destructives, non constructives. Autrement dit, les mutations fortuites qui interviennent chez les créatures vivantes ne leur octroient aucun "avantage" et, par ailleurs, l'idée qu'elles pourraient le faire des milliers de fois, les unes après les autres, est une illusion qui contredit toutes les observations scientifiques.
Mais il y a aussi un autre aspect très important à l'erreur. Il est nécessaire pour la théorie darwinienne que toutes les étapes, d'un point à un autre, soient chacune "avantageuses". Dans un processus évolutionnaire qui va de A à Z (par exemple, passer d'une créature sans ailes à une créature ailée), toutes les étapes "intermédiaires" B, C, D, …V, W, X et Y doivent apporter, tout le long, des avantages à l'être vivant en question. Comme il n'est pas possible à la sélection naturelle et aux mutations de choisir consciemment leurs cibles par avance, toute la théorie repose sur l'hypothèse que des systèmes vivants peuvent être réduits à des caractères discrets qui peuvent être rajoutés à l'organisme par petites étapes, chacune apportant quelque avantage sélectif. Voilà pourquoi Darwin a dit, "Si l'on arrive à démontrer qu'il existe un organe complexe qui n'ait pas pu se former par une série de nombreuses modifications graduelles et légères, ma théorie ne pourrait certes plus se défendre."
Etant donné le niveau modeste de la science au 19ème siècle, Darwin a dû penser que les êtres vivants avaient une structure réductible. Mais les découvertes du 20ème siècle ont montré que beaucoup de systèmes et d'organes des êtres vivants ne peuvent être réduits à leur plus simple expression. Ce fait, connu pour être la "complexité irréductible", détruit irrémédiablement le darwinisme comme le craignait Darwin en personne.
Le flagellum bactérien Celui qui a été déterminant dans l'inscription du concept de la complexité irréductible comme priorité dans le débat scientifique est le biochimiste Michael J. Behe de l'Université Lehigh aux Etats-Unis. Dans son livre La boîte noire de Darwin : le défi biochimique à la théorie de l'évolution, publiée en 1996, Behe examine la structure complexe irréductible de la cellule et un certain nombre d'autres structures biochimiques, et montre qu'il est impossible de les expliquer par l'évolution. Selon Behe, l'explication réelle de la vie est la création.
Le livre de Behe était un sérieux coup porté au darwinisme. Peter Van Inwagen, le professeur de philosophie à l'Université de Notre Dame, en souligne l'importance par ces propos :
Si les darwiniens réagissent à ce livre important en l'ignorant, en le dénaturant ou en le ridiculisant, ce serait la preuve qui confirmerait le soupçon largement répandu que le darwinisme fonctionne aujourd'hui plus comme une idéologie que comme une théorie scientifique. S'ils réussissent à répondre avec bonheur aux arguments de Behe, ce serait une preuve importante de la validité du darwinisme.313
Un des exemples intéressants de la complexité irréductible que Behe donne dans son livre est le flagellum bactérien. C'est un organe qui ressemble au fouet employé par certaines bactéries pour se déplacer dans un environnement liquide. Cet organite est incorporé dans la membrane cellulaire et permet à la bactérie de se déplacer dans une direction choisie à une vitesse particulière.
Les scientifiques connaissent le flagellum depuis un certain temps. Cependant, les détails de sa structure, qui ne sont apparus que depuis environ une décennie, les ont grandement surpris. Il a été découvert que le flagellum se déplaçait au moyen d'un "moteur organique" très compliqué, et pas par un simple mécanisme vibratoire comme on le croyait précédemment. Ce moteur rotatif, semblable à une hélice, est construit selon les mêmes principes de la mécanique qu'un moteur électrique. Il comprend deux parties principales : une partie mobile (le "rotor") et une partie statique (le "stator").
Le flagellum bactérien diffère de tous les autres systèmes organiques qui produisent le mouvement mécanique. La cellule n'utilise pas l'énergie disponible stockée comme les molécules adénosine triphosphate, ou ATP. Au lieu de cela, il a une source d'énergie particulière : les bactéries utilisent l'énergie du flux d'ions à travers leurs membranes cellulaires externes. La structure intérieure du moteur est extrêmement complexe.
Approximativement 240 protéines distinctes s'associent dans la construction du flagellum. Chacune d'entre elles est positionnée avec précision. Les scientifiques ont déterminé que ces protéines portent les signaux qui enclenchent le moteur et l'éteignent, forment les articulations pour faciliter les mouvements à l'échelle atomique et activent d'autres protéines qui relient le flagellum à la membrane cellulaire. Les modèles construits pour résumer le fonctionnement du système sont suffisamment éloquents pour donner une idée de la nature compliquée du système.
La structure compliquée du flagellum bactérien suffit par elle-même à démolir la théorie de l'évolution, sachant que le flagellum a une structure complexe irréductible. Si une seule molécule dans cette fabuleuse structure complexe devait disparaître, ou être défectueuse, le flagellum ne fonctionnerait pas et ne serait d'aucune utilité à la bactérie. Le flagellum devait donc être parfaitement opérationnel dès son apparition. Ce qui montre à nouveau le non-sens de l'affirmation de la théorie de l'évolution à propos du "développement par étape". En réalité, aucun biologiste évolutionniste n'a jusqu'à maintenant réussi à expliquer l'origine du flagellum bactérien bien que quelques-uns s'y soient essayés.
Le flagellum bactérien est la preuve évidente que même les créatures considérées "primitives" sont dotées des caractéristiques extraordinaires. Plus l'humanité en apprend, plus il devient apparent que les organismes considérés comme simples par les scientifiques du 19ème siècle, dont Darwin, sont en fait aussi complexes que tous les autres.
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La création de l'œil humain L'ATLAS DE LA CREATION Volume 2 La création de l'œil humain L'œil humain est un système très complexe consistant en une combinaison fragile d'environ 40 composants différents. Concentrons-nous uniquement sur l'un de ces composants tel que la lentille. Habituellement, nous ne réalisons pas que ce qui nous permet de voir clairement les choses, c'est le constant réglage automatique de la lentille. Si vous le souhaitez, vous pouvez faire une petite expérience à ce sujet. Levez votre index en l'air.
Regardez ensuite le bout de votre doigt, puis le mur qui se trouve derrière. Chaque fois que vous regarderez de votre doigt au mur vous ressentirez une mise au point.
Cette mise au point est réalisée par de petits muscles autour de la lentille. Chaque fois que nous regardons quelque chose, ces muscles interviennent pour nous permettre de voir plus clairement ce que nous regardons en modifiant l'épaisseur de la lentille et en l'adaptant au bon angle de la lumière. La lentille fait ce réglage à chaque seconde de notre vie et ne fait aucune erreur. Les photographes font les mêmes mises au point avec leurs caméras à la main, ils ont parfois beaucoup de mal à obtenir le bon réglage. Durant les 10 à 15 dernières années, la technologie moderne a conçu des caméras qui se règlent automatiquement, mais aucune ne peut le faire aussi rapidement et aussi bien que l'œil.
Pour qu'un œil soit en mesure de voir, les 40 et quelques composants de base doivent s'associer en même temps et agir ensemble de façon parfaite. La lentille n'est qu'un seul élément de cet ensemble. Si tous les autres composants, comme la cornée, l'iris, la pupille, la rétine et les muscles de l'œil, existent et fonctionnent normalement alors que la paupière manque, l'œil risque immédiatement de sérieux dégâts et cesse de fonctionner. De même, si tous les systèmes secondaires existaient, mais que la production des larmes cessait, l'œil se dessècherait et entraînerait l'aveuglement après quelques heures.
La thèse de la "réductibilité" de la théorie de l'évolution perd toute sa signification face à la structure complexe de l'œil. Car pour qu'il fonctionne, tous ses éléments doivent exister en même temps. Il est évidemment impossible aux mécanismes de la sélection naturelle et des mutations de donner naissance à des douzaines de différents systèmes secondaires de l'œil, alors qu'ils ne sont pas capables d'apporter un certain avantage jusqu'à la dernière étape. Le professeur de biologie Ali Demirsoy reconnaît cette réalité dans ces propos :
Il est très difficile de répondre à une troisième objection. Comment fut-il possible à un organe complexe d'apparaître subitement même s'il a apporté des avantages avec lui ? Comment, par exemple, la lentille, la rétine, le nerf optique et toutes les autres parties chez les vertébrés, qui jouent un rôle dans la capacité à voir, ont-ils apparu de façon immédiate ? Parce que la sélection naturelle ne peut pas faire la distinction entre le nerf optique et la rétine. L'apparition de la lentille n'a aucune valeur en l'absence de la rétine. Le développement simultané de tous les composants de la vue est inévitable. Comme les éléments qui se développent séparément sont inutilisables, ils seront chacun sans valeur et disparaîtront peut-être avec le temps. Dans même temps, leur développement commun nécessite qu'un nombre inimaginable de petites probabilités se produisent simultanément.314
Ce que le professeur Demirsoy entend réellement par "un nombre inimaginable de petites probabilités" est fondamentalement son "impossibilité". Il est franchement impossible pour l'œil d'être le produit du hasard. Darwin avait aussi une grande difficulté face à cela et a même reconnu dans une lettre, "Je me rappelle bien le temps où à la seule évocation de l'œil j'avais froid partout."315
Dans L'origine des espèces, Darwin a rencontré de sérieuses difficultés face à la complexité de l'œil. La seule solution qu'il proposait était de considérer une structure de l'œil plus simple, retrouvée chez certaines créatures, comme étant à l'origine des yeux les plus complexes retrouvés chez d'autres espèces. Il prétendait que des yeux plus complexes avaient évolué à partir de plus simples. Cependant, cette thèse ne reflète pas la vérité. La paléontologie montre que les êtres vivants sont apparus dotés de leurs structures intactes extrêmement complexes. Le plus ancien système connu de la vue est l'œil du trilobite. Cette structure composée datant de 530 millions d'années, que nous avons évoquée dans un chapitre précédent, est une "merveille optique" qui fonctionnait sur un système de double lentille. Cela contredit totalement l'hypothèse de Darwin que l'œil complexe a évolué depuis l'œil "primitif".
La structure irréductible de l'œil "primitif" Il reste qu'en réalité les organes décrits par Darwin comme étant des yeux "primitifs" possèdent une structure complexe et irréductible qui ne pourra jamais être expliquée par le hasard. Même dans sa forme la plus simple, pour que la vision soit possible, certaines des cellules d'une créature doivent devenir sensibles à la lumière, c'est-à-dire qu'elles ont besoin d'acquérir la capacité de transformer cette sensibilité à la lumière en signaux électriques. Un réseau de nerf doit se constituer à partir de ces cellules jusqu'au cerveau et un centre visuel doit se former dans le cerveau pour évaluer l'information. Il est absurde de prétendre que tout cela soit produit, comme le fruit du hasard, en même temps et dans le même être vivant. Dans son livre, Evrim Kurami ve Bagnazlik (La théorie de l'évolution et la bigoterie), qu'il a écrit pour défendre la théorie de l'évolution, l'auteur évolutionniste, Cemal Yildirim l'admet par ce commentaire :
Un grand nombre de mécanismes doivent fonctionner en même temps pour permettre la vue. Comme pour l'œil et ses mécanismes internes, nous pouvons faire mention des liaisons entre les centres spéciaux du cerveau et de l'œil. Comment donc la création de ce système complexe a-t-elle pu se faire ?
Selon les biologistes, la première étape de l'émergence de l'œil lors du processus évolutionnaire a été l'apparition d'une petite zone sensible à la lumière sur la peau de certains êtres vivants primitifs. Mais quel avantage un développement aussi infime pourrait-il apporter à un être vivant dans la sélection naturelle ? En dehors de cela, il faudrait qu'un centre visuel se forme dans le cerveau et qu'un système nerveux y soit rattaché. Tant que ces mécanismes complexes ne sont pas liés les uns aux autres, nous ne pouvons pas espérer ce que nous appelons la "vue" exister. Darwin croyait que les variations sont survenues par hasard. Si cela avait été le cas, l'existence de tous les changements que la vue exige en même temps à différents endroits de l'organisme et leur fonctionnement conjoint de façon harmonieuse n'aurait-elle pas été devenue une énigme mystique ? …
Cependant, un certain nombre de changements complémentaires qui fonctionnent en harmonie et coopération sont nécessaires pour la vue… Les yeux de certains mollusques ont une rétine, une cornée et une lentille à base de cellulose comme la nôtre. A présent, comment pouvons-nous expliquer les processus évolutionnaires de ces deux types très différents exigeant une série d'événements aléatoires uniquement par la sélection naturelle ? C'est un sujet de débat si les darwinistes ont été capables d'apporter une réponse satisfaisante à cette question… 316
Ce problème est tellement vaste du point de vue des évolutionnistes que plus nous nous intéressons aux détails, plus grande est la difficulté de la théorie. Un de ces "détails" importants qui nécessite que l'on s'y intéresse est la thèse de "la cellule devenue sensible à la lumière". Les darwinistes le dissimulent en disant que "la vue a pu commencer par une simple cellule devenue sensible à la lumière". Mais quelle est la conception supposée de cette structure à l'origine ?
La chimie de la vue Dans son livre La boîte noire de Darwin, Michael J. Behe souligne que la structure de la cellule vivante et tous les autres systèmes biochimiques étaient des "boîtes noires" inconnues de Darwin et de ses contemporains. Darwin supposait que ces boîtes noires avaient des structures très simples et avaient pu apparaître par hasard. Mais, la biochimie moderne a ouvert ces boîtes noires et révélé la structure complexe irréductible de la vie. Behe déclare que les commentaires de Darwin sur l'apparition de l'œil semblaient convaincants en raison du niveau primitif de la science du 19ème siècle :
Darwin a persuadé une grande partie du monde qu'un œil moderne s'est progressivement développé d'une structure plus simple, mais il n'a même pas essayé d'expliquer d'où il tenait son hypothèse de départ - la simple tâche sensible à la lumière. Bien au contraire, Darwin a écarté la question de l'origine fondamentale de l'œil… Il avait une excellente raison d'omettre la question, c'était bien au-delà des possibilités de la science du 19ème siècle. Comment l'œil fonctionne, c'est-à-dire ce qu'il se passe lorsqu'un photon de lumière touche la rétine, ne pouvait tout simplement pas trouver de réponse à cette époque.317
Comment donc ce système, que Darwin a présenté comme une structure simple, fonctionne-t-il en réalité ? Comment les cellules de la couche rétinale de l'œil perçoivent-elles les rayons de lumière qui les touchent ?
La réponse à cette question est assez compliquée. Lorsque les photons touchent les cellules de la rétine, ils déclenchent une réaction en chaîne comme un effet domino. La première de ces pièces du domino est la molécule appelée "11-cis-rétinal" qui est sensible aux photons. Lorsque cette molécule est touchée par un photon, elle change de forme, ce qui modifie la forme d'une protéine appelée "rhodopsine" à laquelle elle est étroitement liée. La rhodopsine prend alors une forme qui lui permet de s'attacher à une autre protéine résidente de la cellule du nom de "transducine".
Avant sa réaction avec la rhodopsine, la transducine est attachée à une autre molécule appelée GDP. Lorsqu'elle se lie à la rhodopsine, la transducine libère la molécule GDP et se lie à une nouvelle molécule appelée GTP. C'est pourquoi le nouveau complexe composé de deux protéines (la rhodopsine et la transducine) et d'une plus petite molécule (GTP) s'appelle la "GTP transducine-rhodopsine".
Mais le processus ne vient que de commencer. Le nouveau complexe GTP transducine-rhodopsine peut maintenant très rapidement se lier à une autre protéine résidante de la cellule appelée "phosphodiestérase". Cela permet à la protéine phosphodiestérase cependant de couper une autre molécule résidante de la cellule, appelée cGMP. Comme ce processus se produit dans un environnement de millions de protéines de la cellule, la concentration en cGMP diminue soudainement.
Comment cela peut-il aider à voir ? Le dernier élément de cette réaction en chaîne apporte la réponse. La diminution de la quantité de cGMP affecte les canaux des ions de la cellule. Le canal d'ion est une structure constituée de protéines qui régulent le nombre d'ions de sodium dans la cellule.
Dans des conditions normales, le canal d'ion permet aux ions de sodium de s'écouler dans la cellule pendant qu'une autre molécule élimine l'excédent en ions pour maintenir un équilibre. Lorsque le nombre de molécules cGMP diminue, il en est de même du nombre d'ions de sodium. Cela entraîne un déséquilibre de la charge de part et d'autre de la membrane, ce qui stimule les cellules nerveuses liées à ces cellules et produit ce que nous appelons une "impulsion électrique". Les nerfs transmettent les impulsions au cerveau et "l'acte de voir" se produit à ce moment.318
En résumé, un seul photon touche une seule cellule et par une série de réactions en chaîne la cellule produit une impulsion électrique. Ce stimulus est modulé par l'énergie du photon, c'est-à-dire l'intensité de la lumière. Un autre fait fascinant est que tous les processus dont il est question se produisent en moins d'un millième de seconde. Aussitôt que cette réaction en chaîne s'achève, d'autres protéines spécialisées dans les cellules transforment des éléments comme le 11-cis-rétinal, la rhodopsine et la transducine pour les ramener à leur état originel. L'œil est constamment bombardé par les photons et les réactions en chaîne des cellules sensibles de l'œil lui permettent de tous les capter.
Le processus de la vue est en réalité bien plus compliqué que ne l'indiquerait cet aperçu. Cependant, même cette présentation générale est suffisante pour montrer la nature extraordinaire du système. Il existe un système complexe si merveilleusement conçu à l'intérieur de l'œil qu'il est absurde de prétendre qu'il soit le produit du hasard. Le système possède une structure complexe complètement irréductible. Si l'un seul des éléments des molécules, qui participent aux réactions en chaîne les uns avec les autres, manquait ou ne possédait pas de structure appropriée, le système alors ne fonctionnerait pas du tout.
Il est clair que ce système assène un sérieux coup à l'explication darwinienne de la vie par "le hasard". Michael Behe fait ce commentaire à propos de la chimie de l'œil et la théorie de l'évolution :
Maintenant que la boîte noire de la vue a été ouverte, une explication évolutionnaire de ce pouvoir est insuffisante en ne tenant compte que des structures anatomiques de l'ensemble des yeux, comme Darwin l'a fait au 19ème siècle (et comme les vulgarisateurs de la théorie de l'évolution continuent à le faire aujourd'hui). Chacune des étapes et des structures anatomiques que Darwin pensait si simples nécessite en réalité de stupéfiants processus biochimiques compliqués qui ne peuvent être déguisés par de la rhétorique.319
La structure complexe irréductible de l'œil réfute non seulement de façon définitive la théorie darwinienne, mais elle montre également que la vie a été créée par Dieu le Tout-Puissant, Détenteur de toute sagesse.
L'œil du homard Il existe plusieurs différents types d'yeux dans le monde du vivant. Nous sommes habitués à l'œil de type caméra retrouvé chez les vertébrés. Cette structure fonctionne selon le principe de la réfraction de la lumière qui tombe sur la lentille et qui se concentre en un point derrière la lentille à l'intérieur de l'œil.
Cependant, les yeux des autres créatures fonctionnent selon des méthodes très différentes. L'un de ces exemples en est le homard. L'œil du homard fonctionne selon le principe de la réflexion, plutôt que sur celui de la réfraction.
La caractéristique la plus remarquable de l'œil du homard est sa surface qui se compose de nombreux carrés. Comme le montre l'image, ces carrés sont disposés avec la plus grande précision. C'est ce qu'a noté un astronome dans la revue Science : "Le homard est l'animal le plus éloigné des formes rectangulaires que j'ai jamais rencontré. Mais au microscope l'œil d'un homard ressemble à du véritable papier millimétré."320
Ces carrés remarquablement disposés sont en fait les extrémités de tubes carrés minuscules formant une structure ressemblant à un nid d'abeille. Au premier abord, le nid d'abeille semble être composé d'hexagones même s'ils sont en réalité la face externe de prismes hexagonaux. Dans l'œil du homard, les carrés remplacent les hexagones.
Plus fascinant encore, les côtés de chacun de ces tubes carrés sont comme des miroirs qui réfléchissent la lumière entrante. Cette lumière réfléchie est parfaitement focalisée sur la rétine. Les côtés des tubes dans l'œil sont ajustés à des angles si précis qu'ils se focalisent sur un seul repère.
La nature extraordinaire de ce système est quasiment avérée. Tous ces tubes carrés si parfaits ont une couche qui fonctionne comme un miroir. En outre, chacune de ces cellules est disposée selon un alignement géométrique précis pour qu'elles focalisent la lumière vers un seul repère. Michael Land, un scientifique et chercheur à l'Université du Sussex en Angleterre, était le premier à étudier en profondeur la structure de l'œil du homard. Il affirme que l'œil a une structure très surprenante.321
Il est évident que l'œil du homard représente une grande difficulté pour la théorie de l'évolution. Plus important encore, il illustre à la perfection le concept de la "complexité irréductible". Si une seule de ses caractéristiques - telles que les facettes de l'œil, qui sont des carrés parfaits, les côtés réfléchissants de chaque unité ou la couche rétinienne à l'arrière - était supprimée, l'œil ne pourrait jamais fonctionner. Il est donc impossible de soutenir l'idée que l'œil a évolué par étapes. Comme il est scientifiquement impossible de prétendre qu'une structure aussi parfaite soit apparue par hasard. Il est tout à fait clair que l'œil du homard a été créé par Dieu comme un système miraculeux.
On peut trouver davantage de caractéristiques dans l'œil du homard qui infirment les affirmations des évolutionnistes. Un fait intéressant apparaît quand on s'intéresse aux créatures qui sont dotées des mêmes structures de l'œil. L'œil réfléchissant, dont l'œil du homard est un exemple, ne se retrouve que dans un groupe de crustacés, celui des décapodes à long corps. Cette famille inclut le homard, la crevette rose et la crevette grise.
Les autres membres de la classe des crustacés sont dotés d'une "structure de l'œil de type réfractant", qui fonctionne sur des principes totalement différents de ceux du type réfléchissant. Dans ce cas, l'œil est composé de centaines de cellules comme à un nid d'abeilles. A l'inverse des cellules carrées de l'œil du homard, ces cellules peuvent être hexagonales ou rondes. En outre, au lieu de réfléchir la lumière, de petites lentilles dans les cellules la réfractent sur le centre de la rétine.
La majorité des crustacés sont dotés d'une structure d'œil au pouvoir réfractant. Selon les théories évolutionnistes, toutes les créatures de la classe des crustacés ont dû évoluer à partir du même ancêtre. De ce fait, les évolutionnistes prétendent que l'œil réfléchissant a évolué à partir de l'œil qui fonctionne sur le principe de la réfraction.
Cependant, un tel raisonnement est impossible car les deux structures de l'œil fonctionnent parfaitement avec leurs propres systèmes et ne laissent pas de marge à une quelconque phase "transitoire". Un crustacé serait aveugle et éliminé par la sélection naturelle si la lentille de réfraction de son œil devait diminuer et être remplacée par des surfaces réfléchissantes.
De ce fait, il est incontestable que ces deux structures de l'œil ont été conçues et créées séparément. Il y a une précision géométrique si remarquable des yeux que prétendre qu'ils sont apparus par hasard est simplement ridicule.
Les signes de la création dans l'oreille Un autre exemple intéressant d'organes complexes irréductibles chez les êtres vivants est l'oreille humaine.
On sait en général que le processus de l'audition commence par des vibrations dans l'air. Ces vibrations augmentent dans l'oreille externe. La recherche a montré que cette partie de l'oreille externe appelée également la conque fonctionne comme une sorte de mégaphone et des ondes sonores sont intensifiées dans le canal externe auditif. De cette façon, le volume d'ondes sonores augmente considérablement.
Le son ainsi intensifié pénètre dans le canal auditif externe. C'est la région qui va de l'oreille externe au tympan. La particularité intéressante du canal auditif, long de trois centimètres et demi environ, est la cire qu'il sécrète de façon constante. Ce liquide contient des propriétés antiseptiques qui protègent l'oreille des bactéries et des insectes. En outre, les cellules à la surface du canal auditif sont alignées en forme de spirale orientée vers l'extérieur, afin que le cérumen coule toujours vers l'extérieur de l'oreille lorsqu'il est sécrété.
Les vibrations du son qui transitent par le canal auditif atteignent ainsi le tympan. Cette membrane est si sensible qu'elle peut même percevoir des vibrations de niveau moléculaire. Grâce à la fine sensibilité du tympan, vous pouvez facilement entendre le chuchotement d'une personne éloignée de plusieurs mètres. Vous pouvez également entendre les vibrations obtenues par le frottement lent de deux doigts. Une autre particularité extraordinaire du tympan est qu'après la perception d'une vibration, il revient à son état normal. Des études ont montré qu'après avoir perçu les vibrations les plus minuscules, le tympan s'immobilise à nouveau pendant un laps de temps qui va jusqu'à quatre millièmes de seconde. S'il ne s'immobilisait pas de nouveau aussi rapidement, chaque son que nous entendons se répercuterait dans nos oreilles.
Le tympan amplifie les vibrations qu'il capte et les transmet vers la région de l'oreille moyenne. A cet endroit, trois osselets sont en équilibre extrêmement sensible les uns par rapport aux autres. Ces trois osselets sont le marteau, l'enclume et l'étrier ; leur fonction est d'amplifier les vibrations qui les atteignent à partir du tympan.
Mais l'oreille moyenne possède aussi une sorte de "tampon" qui réduit les sons extrêmement élevés. Cette spécificité est assurée par les deux muscles les plus petits du corps, qui contrôlent les osselets du marteau, de l'enclume et de l'étrier. Ces muscles permettent aux bruits exceptionnellement forts d'être réduits avant qu'ils n'atteignent l'oreille interne. Grâce à ce mécanisme, nous entendons les sons qui sont trop forts au point de heurter le système à un niveau réduit. Ces muscles sont involontaires et agissent de manière automatique de telle façon que, même si nous sommes endormis et qu'il y a un bruit fort près de nous, ces muscles se contractent immédiatement et réduisent l'intensité de la vibration atteignant l'oreille interne.
L'oreille moyenne qui est conçue de façon si parfaite a besoin de conserver un important équilibre. La pression atmosphérique à l'intérieur de l'oreille moyenne doit être identique à celle qui existe au-delà du tympan, en d'autres termes la même pression atmosphérique que celle de l'air. Il a été pensé à cet équilibre et un canal, entre l'oreille moyenne et le monde extérieur, qui permet un échange d'air, y a été construit. Ce canal est la trompe d'Eustache, un conduit creux qui va de l'oreille interne à la cavité buccale.
L'oreille interne Nous allons constater que tout ce que nous avons examiné jusque-là consiste en vibrations dans l'oreille externe et moyenne. Les vibrations sont constamment transmises en avant, mais jusque-là il n'y a toujours rien qu'un mouvement mécanique. Autrement dit, il n'y a encore aucun son.
Le processus par lequel ces mouvements mécaniques commencent à être transformés en sons commence dans la région appelée l'oreille interne. Dans l'oreille interne, il existe un organe de forme hélicoïdale, rempli d'un liquide. On appelle cet organe la cochlée ou le limaçon.
La dernière partie de l'oreille moyenne est l'os de l'étrier, qui est rattaché à la cochlée par une membrane. Les vibrations mécaniques dans l'oreille moyenne sont transmises au liquide dans l'oreille interne par ce lien.
Les vibrations qui atteignent le liquide dans l'oreille interne produisent des effets d'ondes dans le liquide. Les parois internes de la cochlée sont bordées de petites structures pareilles à des cils appelées stéréocils, qui sont affectés par ces effets d'ondes. Ces cils minuscules ne bougent strictement qu'en fonction du mouvement du liquide. Si un bruit fort est émis plus de cils se courbent de façon plus forte. Chaque fréquence différente du monde extérieur produit des effets différents dans les cils. Mais quel est le sens du mouvement des cils ? Que peut avoir à faire le mouvement de cils minuscules dans la cochlée dans l'oreille interne avec le fait d'écouter un concert de musique classique, de reconnaître la voix d'un ami, ou entendre le son d'une voiture ou de distinguer des millions d'autres types de sons ?
La réponse est très intéressante et montre à nouveau la complexité de la conception de l'oreille. Chacun des cils minuscules couvrant les parois internes de la cochlée est en réalité un mécanisme qui se trouve au sommet de 16.000 cellules ciliées. Lorsque ces cils ressentent une vibration, ils bougent et se poussent comme des dominos. Ce mouvement ouvre des canaux dans les membranes des cellules qui se trouvent sous les cils. Et cela permet l'afflux des ions dans les cellules. Quand les cils bougent dans le sens opposé, ces canaux se ferment à nouveau. Ainsi, ce mouvement constant des poils crée des changements constants de l'équilibre chimique des cellules sous-jacentes qui leur permet de leur côté de produire des signaux électriques. Ces signaux électriques sont transmis au cerveau par des nerfs et le cerveau les traite pour les transformer en son.
La science n'a pas été capable d'expliquer tous les détails techniques de ce système. En produisant ces signaux électriques, les cellules dans l'oreille interne réussissent aussi à transmettre la fréquence, la force et le rythme venant de l'extérieur. C'est un processus tellement compliqué que la science n'a pas encore été en mesure de déterminer si le système distinguant la fréquence est dans l'oreille interne ou dans le cerveau.
A ce stade, un aspect intéressant dont nous devons tenir compte concerne le mouvement des petits cils sur les cellules de l'oreille interne. Nous avons dit plus haut que les cils ondulaient dans les deux sens, se poussant comme des dominos. Mais généralement le mouvement de ces cils minuscules est infime. La recherche a montré que le mouvement d'un cil aussi large qu'un atome peut être suffisant pour enclencher une réaction dans la cellule. Les experts qui ont étudié la question donnent un exemple très intéressant pour décrire la sensibilité de ces poils. Imaginons qu'un cil soit aussi grand que la Tour Eiffel, l'effet sur la cellule qui y est liée commence par un mouvement équivalent à 3 centimètres au sommet de la tour.322
C'est tout aussi intéressant de savoir combien de fois ces cils minuscules peuvent bouger en une seconde. Cela change en fonction de la fréquence du son. Lorsque la fréquence est élevée, le nombre de fois qu'ils peuvent se mouvoir atteint des niveaux incroyables. Un son d'une fréquence de 20.000 par exemple est à l'origine du mouvement de ces cils de 20.000 fois par seconde.
Tout ce que nous avons examiné jusque-là nous a montré que l'oreille est dotée d'une structure extraordinaire. Après un examen approfondi, il devient évident qu'il s'agit d'une structure complexe irréductible sachant que pour entendre il est nécessaire que toutes les parties composant le système auditif doivent exister et être totalement fonctionnelles. Enlevez l'un de ses composants, l'osselet du marteau dans l'oreille moyenne par exemple, ou endommagez sa structure et vous ne serez plus capable d'entendre quoi que ce soit. Pour que vous soyez capable d'entendre, des éléments aussi différents que le tympan, les osselets du marteau, de l'enclume et de l'étrier, la membrane de l'oreille interne, la cochlée, le liquide à l'intérieur de la cochlée, les cils minuscules qui transmettent les vibrations du liquide aux cellules sensorielles sous-jacentes et les cellules elles-mêmes, le réseau de nerfs qui va jusqu'au cerveau et le centre auditif dans le cerveau, tout doit exister et être parfaitement fonctionnel. Le système ne peut pas évoluer "par étapes", parce que les étapes intermédiaires ne serviraient à rien.
Les erreurs des évolutionnistes sur l'origine de l'oreille Le système complexe irréductible de l'oreille est ce que les évolutionnistes ne seront jamais capables d'expliquer de manière satisfaisante. Lorsque nous nous intéressons aux théories que les évolutionnistes proposent de temps en temps, nous sommes confrontés à une logique simple et superficielle. Par exemple, l'auteur Veysel Atayman, qui a traduit en turc le livre Im Anfang War der Wasserstoff (Au commencement était l'hydrogène) du biologiste allemand Hoimar von Ditfurth, et qui est devenu pour les médias turcs un "expert de la théorie de l'évolution" résume sa théorie "scientifique" sur l'origine de l'oreille et la prétendue preuve de cette façon :
Notre organe d'audition, l'oreille, est apparu suite à l'évolution de l'endoderme et des couches ectodermes que nous appelons la peau. La preuve est que nous ressentons des sons bas sur la peau de notre estomac !323
Autrement dit, Atayman pense que l'oreille s'est développée à partir de la peau d'une autre partie du corps et pense que ressentir des sons bas sur notre peau est une preuve de ce qu'il avance.
Etudions la "théorie" d'Atayman, puis la prétendue "preuve" qu'il propose. Nous venons de constater que l'oreille est une structure complexe composée de douzaines de parties différentes. Dire que cette structure est apparue grâce à "l'évolution des couches de la peau" est en quelque sorte construire des châteaux de sable. Quelle mutation ou quelle conséquence de la sélection naturelle pourrait-elle permettre à une telle évolution de se produire ? Quelle est la partie de l'oreille à s'être formée en premier ? Comment cette partie, qui est le résultat du hasard, a-t-elle pu être choisie par la sélection naturelle alors qu'elle n'avait aucune fonction ? Comment le hasard a-t-il pu occasionner tous les équilibres mécaniques sensibles de l'oreille : le tympan, les osselets du marteau, de l'enclume et de l'étrier, les muscles qui les contrôlent, l'oreille interne, la cochlée, le liquide qui s'y trouve, les cils minuscules, les cellules sensibles au mouvement, leurs connexions nerveuses, etc. ?
Il n'y a pas de réponse à ces questions. En fait, suggérer que toute cette structure complexe n'est que le produit du "hasard", c'est en réalité agresser l'intelligence humaine. Cependant, dans les propos de Michael Denton, "le darwinien admet cette hypothèse sans l'ombre d'un doute - le paradigme a la préséance !"324
Au-delà des mécanismes de la sélection naturelle et de la mutation, les évolutionnistes croient vraiment en une "baguette magique" qui produit par hasard les systèmes les plus complexes.
La "preuve" qu'Atayman propose en faveur de cette théorie imaginaire est encore plus intéressante. Il dit : "Notre perception des sons bas sur la peau est la preuve." Ce que nous appelons le son consiste en réalité en vibrations dans l'air. Comme les vibrations sont un effet physique, elles peuvent bien entendu être perçues par le sens du toucher. C'est pourquoi il est tout à fait normal que nous soyons capables de ressentir physiquement les sons hauts et les sons bas. En outre, ces sons affectent aussi physiquement des corps. Les verres qui se brisent dans une pièce sous l'effet de sons à hautes intensités en sont un exemple. Le plus intéressant est que l'auteur évolutionniste Atayman pourrait penser que ces effets sont la preuve de l'évolution de l'oreille. Selon la logique d'Atayman : "L'oreille perçoit des ondes sonores, notre peau est affectée par ces vibrations, donc l'oreille s'est développée depuis la peau." En suivant la logique d'Atayman, on pourrait aussi en déduire que "l'oreille perçoit des ondes sonores, le verre en est aussi affecté, donc l'oreille s'est développée à partir du verre." Dès que l'on a dépassé les limites de la raison, il n'existe plus de "théorie" que l'on ne puisse proposer.
D'autres scénarios que les évolutionnistes mettent en avant, quant à l'origine de l'oreille, sont étonnamment incohérents. Les évolutionnistes prétendent que tous les mammifères, êtres humains compris, ont évolué à partir des reptiles. Mais, comme nous l'avons déjà vu, les structures des oreilles des reptiles sont très différentes de celles des mammifères. Tous les mammifères possèdent la structure de l'oreille moyenne composée des trois osselets dont il vient d'être question, alors qu'il n'y a qu'un seul osselet dans l'oreille moyenne de tous les reptiles. Pour répondre à cela, les évolutionnistes prétendent que quatre os distincts dans les mâchoires des reptiles ont changé de place par hasard et ont "migré" vers l'oreille moyenne, puis à nouveau par hasard ils ont choisi la forme adéquate pour se transformer en os de l'étrier et de l'enclume. Selon ce scénario imaginaire, le seul os de l'oreille moyenne des reptiles a changé de forme et s'est métamorphosé en os du marteau et l'équilibre extrêmement sensible des trois osselets de l'oreille moyenne s'est mis en place par hasard.325
Cette affirmation fantastique qui n'est fondée sur aucune découverte scientifique (elle ne correspond à rien dans les archives fossiles), est totalement contradictoire. L'aspect le plus important dans ce cas est qu'un tel changement imaginaire entraînerait la surdité de la créature. Naturellement, un être vivant ne peut pas continuer à entendre si les os de sa mâchoire pénètrent lentement son oreille interne. Une telle espèce serait désavantagée comparée aux autres êtres vivants et serait éliminée selon les propres critères des évolutionnistes.
D'autre part, un être vivant dont les os de la mâchoire se seraient déplacés vers son oreille finirait avec une mâchoire défectueuse. La capacité d'une telle créature à mâcher serait gravement diminuée et s'éteindrait même totalement. Cela aussi désavantagerait la créature et résulterait en son élimination.
Bref, les résultats qui apparaissent lorsque l'on examine la structure des oreilles et leurs origines infirment clairement les hypothèses des évolutionnistes. L'Encyclopédie Grolier, une source évolutionniste, fait l'aveu que "l'origine de l'oreille est enveloppée d'incertitude".326 En réalité, celui qui étudie le système de l'oreille avec un peu de bon sens peut facilement voir que c'est le résultat de la magnifique création de Dieu.
La reproduction du Rheobatrachus silus La complexité irréductible n'est pas une particularité que nous ne rencontrons qu'au niveau biochimique ou dans les organes complexes. Plusieurs systèmes biologiques des êtres vivants sont des systèmes complexes irréductibles et infirment de ce fait la théorie de l'évolution. La méthode extraordinaire de reproduction du Rheobatrachus silus, une espèce de grenouille vivant en Australie, en est un parfait exemple.
Les femelles de cette espèce usent d'une méthode fascinante pour protéger leurs œufs après la fécondation. Elles les avalent. Les têtards restent dans l'estomac et y croissent pendant les six premières semaines après leur éclosion. Comment est-il possible qu'ils puissent rester aussi longtemps dans l'estomac de leurs mères sans être digérés ?
Un système parfait a été créé pour leur permettre d'agir ainsi. Tout d'abord, la femelle s'arrête de s'alimenter et de boire pendant ces six semaines, ce qui signifie que l'estomac n'est réservé qu'aux têtards. Cependant, un autre danger les menace, c'est la diffusion régulière d'acide chlorhydrique et de pepsine dans l'estomac. Ces substances chimiques devraient normalement tuer rapidement la progéniture. Cependant, cela est empêché par une mesure très particulière. Les liquides dans l'estomac de la mère sont neutralisés par une substance hormonale, la prostaglandine E2, qui est sécrétée d'abord par les capsules des œufs ensuite par les têtards. Ainsi, la progéniture croît sainement alors qu'ils nagent dans un bain d'acide.
Comment les têtards s'alimentent-ils à l'intérieur de l'estomac vide ? La réponse a aussi été apportée. Les œufs de cette espèce sont beaucoup plus grands que ceux des autres, comme ils contiennent un jaune d'œuf très riche en protéines, qui est suffisant pour nourrir les têtards pendant six semaines. Le moment de la naissance est aussi parfaitement conçu. L'œsophage de la grenouille femelle se dilate pendant la naissance, comme ce qui se passe chez les mammifères lors de l'accouchement. Dès la naissance des petits, l'œsophage et l'estomac reprennent leur état normal et la femelle s'alimente de nouveau.327
Le système de reproduction miraculeux du Rheobatrachus silus infirme de manière formelle la théorie de l'évolution, puisqu'il s'agit de tout un système complexe irréductible. En effet, chaque étape doit entièrement se produire pour que les grenouilles puissent survivre. La mère doit avaler les œufs et doit complètement arrêter de s'alimenter pendant six semaines. Les œufs doivent libérer une substance hormonale pour neutraliser des acides de l'estomac. L'ajout d'une réserve supplémentaire riche en protéine à l'œuf est également nécessaire. L'œsophage de la femelle qui s'agrandit ne peut être le fruit du hasard. Si tout cela ne se produisait pas selon un ordre précis, les bébés grenouilles ne pourraient survivre et l'espèce disparaîtrait.
De ce fait, ce système n'a pu évoluer par étape comme l'affirment les tenants de la théorie de l'évolution. L'espèce en question a existé dotée de l'intégralité de son système sans aucun défaut depuis que le premier spécimen est apparu. Une autre manière de le dire est que l'espèce a été créée.
Conclusion Dans cette section, nous n'avons examiné que quelques exemples du concept de la complexité irréductible. En fait, la plupart des organes et des systèmes des êtres vivants possèdent cette caractéristique. A un niveau biochimique en particulier, les systèmes fonctionnent grâce au travail collectif d'un certain nombre d'éléments indépendants et ne peuvent absolument pas être réduits à plus de simplicité. Ce fait réfute le darwinisme qui tente d'expliquer les merveilleuses caractéristiques de la vie par des processus aléatoires. Darwin avait dit : "Si l'on arrive à démontrer qu'il existe un organe complexe qui n'ait pas pu se former par une série de nombreuses modifications graduelles et légères, ma théorie ne pourrait certes plus se défendre." Aujourd'hui, la biologie moderne a révélé les exemples innombrables de cela. On peut conclure que le darwinisme ne peut certes plus se défendre.
LA THEORIE DE L'INFORMATION ET LA FIN DU MATERIALISME La philosophie matérialiste est le fondement de la théorie de l'évolution. Le matérialisme s'appuie sur la supposition que tout ce qui existe est de la matière. Selon cette philosophie, la matière a éternellement existé, continuera toujours à exister et il n'existe rien d'autre que la matière.
Pour appuyer leur thèse, les matérialistes emploient une logique appelée le "réductionnisme". C'est l'idée que l'on peut attribuer des causes matérielles aux choses que l'on ne peut observer.
Pour que les choses soient plus claires, prenons l'exemple de l'esprit humain. Il est évident que l'on ne peut toucher ou voir l'esprit. En outre, il n'y a pas de centre lié à l'esprit dans le cerveau humain. Cette situation nous conduit inévitablement à la conclusion que l'esprit est un concept qui va au-delà de la matière. De ce fait, l'être auquel nous faisons référence, le "Je" qui pense, aime, a peur, s'inquiète et ressent du plaisir ou de la douleur, n'est pas un être matériel au même titre qu'un sofa, une table ou une pierre.
Les matérialistes, cependant, prétendent que l'esprit est "réductible à la matière". Selon la thèse matérialiste, "penser, aimer, s'inquiéter et toutes les activités mentales ne sont que des réactions chimiques impliquant les atomes dans le cerveau". Aimer quelqu'un n'est qu'une réaction chimique de certaines cellules dans notre cerveau, comme avoir peur. Le célèbre philosophe matérialiste, Karl Vogt, est réputé avoir affirmé que "le cerveau sécrète la pensée comme le foie secrète la bile."328 Cependant, la bile est de la matière alors qu'il n'existe aucune preuve que la pensée est matière.
Le réductionnisme est une déduction logique. Cependant, une déduction logique peut être construite sur des bases solides ou chancelantes. C'est la raison pour laquelle nous devons nous demander : qu'arrive-t-il lorsque le réductionnisme est comparé à de l'information scientifique ?
Les scientifiques matérialistes et les penseurs du 19ème siècle croyaient que la science pouvait confirmer le réductionnisme. La science du 20ème siècle, cependant, en a montré une image très différente.
Une des particularités essentielles de cette image est que "l'information" existante dans la nature ne pourra jamais être réduite à de la matière.
La différence entre la matière et l'information Nous avons mentionné plus haut qu'une information incroyablement complète est contenue dans l'ADN des êtres vivants. Une chose aussi petite que le cent millième d'un millimètre de part en part contient l'équivalent d'une "banque de données" qui spécifie tous les détails physiques du corps d'un être vivant. De plus, le corps contient également un système qui lit cette information, l'interprète et exécute la "production" en fonction des données. Dans toutes les cellules vivantes, l'information de l'ADN est "lue" par diverses enzymes et les protéines y sont produites. Ce système permet de produire des millions de protéines à chaque seconde, exactement du type nécessaire pour précisément les endroits où elles sont nécessaires dans nos corps. C'est ainsi que les cellules mortes de l'œil sont remplacées par des vivantes et que les anciennes cellules sanguines par de nouvelles.
A ce stade, analysons la thèse du matérialisme : est-il possible que l'information dans l'ADN puisse être réduite à de la matière, comme les matérialistes le prétendent ? Ou, en d'autres termes, peut-il être admis que l'ADN soit simplement un agrégat de matière et l'information qu'il contient est le produit d'interactions aléatoires de ces parties de la matière ?
Toutes les recherches scientifiques, les expériences et les observations menées au 20ème siècle montrent que la réponse à ces questions est un "non" catégorique. Le directeur de l'Institut Physique et Technologique d'Allemagne Fédérale, le professeur Werner Gitt, fait ce commentaire :
Un système de codage entraîne toujours un processus intellectuel immatériel. La matière physique ne peut pas produire un code d'information. Toutes les expériences indiquent qu'un être pensant exerçant son libre arbitre, sa connaissance et sa créativité est requis. Il n'y a aucune loi de la nature connue, aucun processus connu, ni aucune séquence connue d'évènements qui peut faire que l'information s'engendre d'elle-même dans la matière… "329
Les propos de Werner Gitt résument les conclusions de la "théorie de l'information", qui a été développée ces 50 dernières années et qui est admise comme une partie de la thermodynamique. La théorie de l'information recherche l'origine et la nature de l'information dans l'univers. La conclusion des théoriciens de l'information à la suite de leurs études approfondies est que "l'information est différente de la matière. Elle ne peut jamais être réduite à de la matière. L'origine de l'information et de la matière physique doit être examinée séparément."
Par exemple, réfléchissons à la source d'un livre. Un livre consiste en du papier, de l'encre et en l'information qu'il contient. Le papier et l'encre sont des éléments matériels. Leur source provient également des éléments matériels : le papier est fait de cellulose et l'encre de divers produits chimiques. Cependant, l'information dans le livre est immatérielle et ne peut avoir une origine matérielle. La source de l'information dans chaque livre est l'esprit de la personne qui l'a écrit.
En outre, cet esprit détermine comment le papier et l'encre seront utilisés. Un livre se forme d'abord dans l'esprit de l'auteur. L'auteur construit une chaîne logique dans son esprit et organise ses phrases. Dans un deuxième temps, il les matérialise, ce qui signifie qu'il traduit en lettres l'information dans son esprit, employant un stylo, une machine à écrire ou un ordinateur. Par la suite, ces lettres sont imprimées par une maison d'édition et prennent la forme d'un livre fait de papier et d'encre.
Nous pouvons donc proposer cette conclusion générale : si la matière physique contient de l'information, il y a donc un esprit doté d'un savoir supérieur qui a conçu cette matière. C'est Dieu le Tout-Puissant qui est le Créateur de l'ordre parfait dans l'univers entier.
L'origine de l'information dans la nature Lorsque nous mettons en application cette définition scientifique de l'information à la nature, un résultat très important se manifeste. En effet, la nature déborde d'une immense masse d'information (comme, par exemple, dans le cas de l'ADN) et comme cette information ne peut pas être réduite à de la matière, elle provient donc d'une source qui va bien au-delà de la matière.
Un des principaux défenseurs de la théorie de l'évolution, George C. Williams, admet cette réalité, que la plupart des matérialistes et évolutionnistes sont peu enclins à reconnaître. Williams a ardemment pris la défense du matérialisme pendant des années, mais dans un article qu'il a écrit en 1995, il montre l'inexactitude de l'approche matérialiste (réductionniste) qui prétend que tout est matière :
Les biologistes évolutionnistes n'ont pas réussi à comprendre qu'ils travaillent dans deux domaines plus ou moins gigantesques : celui de l'information et celui de la matière… Ces deux domaines ne seront jamais liés à aucun sens habituellement suggéré par le terme "réductionnisme"… Le gène est une masse d'information, pas un objet... En biologie, lorsqu'il est question de choses telles que les gènes, les génotypes et le patrimoine génétique, nous parlons de l'information, pas de la réalité physique objective... Cette absence de descripteurs partagés fait de la matière et de l'information deux domaines séparés de l'existence, qui doivent être abordés séparément, selon leurs propres termes.330
De ce fait et contrairement à l'hypothèse des matérialistes, la source de l'information dans la nature ne peut pas être la matière elle-même. La source de l'information n'est pas la matière, mais une sagesse supérieure qui va bien au-delà de la matière. Cette sagesse existait avant la matière. Le Détenteur de cette sagesse est Dieu, le Seigneur de tous les mondes. C'est Lui Qui a donné naissance à la matière, lui a donné forme et l'a organisée.
Gerald Schroeder, un scientifique israélien formé au M.I.T (Massachusetts Institute of Technology) qui a travaillé dans le domaine de la physique et de la biologie et a écrit The Science of God (La science de Dieu), fait un certain nombre de commentaires importants à ce sujet. Dans son livre le plus récent, Science Reveals the Ultimate Truth (La science révèle la vérité fondamentale), Schroeder énonce les conclusions révélées par des branches de la science telles que la biologie moléculaire et la physique quantique :
Une seule conscience, une sagesse universelle, emplit l'univers. Les découvertes de la science, ceux qui recherchent la nature quantique de la matière subatomique, nous ont emmenés à la limite d'une incroyable prise de conscience : toute l'existence est l'expression de cette sagesse. Dans les laboratoires nous la testons en tant qu'une information d'abord physiquement articulée comme de l'énergie et qui s'est ensuite condensée en forme de matière. Chaque particule, chaque être, de l'atome à l'homme, semble représenter un niveau d'information, de sagesse.331
Pour Schroeder, les conclusions contemporaines des scientifiques ont permis à la science et à la théologie d'être en accord sur un point commun. Il s'agit de la création. La science est maintenant parvenue au point de découvrir ce que les religions divines ont enseigné pendant des milliers d'années.
Les aveux des matérialistes Nous avons déjà décrit comment un des principes fondamentaux qui constitue la vie est le "savoir" et il est clair que ce savoir fait la démonstration de l'existence d'un Créateur intelligent. La théorie de l'évolution, qui essaye d'expliquer la vie comme étant le résultat de coïncidences dans un monde purement matériel, et la philosophie matérialiste sur laquelle elle se fonde sont tout à fait impuissants face à cette réalité.
Lorsque nous nous intéressons aux écrits des évolutionnistes, nous constatons parfois que l'impuissance est ouvertement admise. Une éminente autorité sur ce sujet est le célèbre zoologiste français Pierre-Paul Grassé. Selon Grassé, la vérité la plus importante qui infirme la thèse darwinienne est la connaissance qui donne naissance à la vie :
N'importe quelle créature vivante possède une énorme quantité "d'intelligence", beaucoup plus que nécessaire pour construire la plus magnifique des cathédrales. Aujourd'hui, nous appelons cette "intelligence" de l'information, mais il s'agit toujours de la même chose. Elle n'est pas programmée comme dans un ordinateur, mais elle est plutôt concentrée à une échelle moléculaire dans l'ADN chromosomique ou dans celui de chaque autre organelle de chaque cellule. Cette "intelligence" est la condition sine qua non de la vie. D'où vient-elle ?... C'est un problème qui concerne à la fois les biologistes et les philosophes et, pour le moment, la science semble incapable de le résoudre.332
Ce qui fait dire à Pierre-Paul Grassé que "la science semble incapable de le résoudre", est que les scientifiques ne veulent pas qu'une explication contraire au matérialisme soit considérée comme "scientifique". Cependant, la science elle-même infirme les hypothèses de la philosophie matérialiste et prouve l'existence d'un Créateur. Les "scientifiques" matérialistes ignorent sciemment cette réalité ou alors disent que "la science n'explique pas cela". Ils le font parce que ce sont d'abord des matérialistes avant d'être des scientifiques et ils continuent à croire au matérialisme même si la science démontre exactement le contraire.
C'est pourquoi, pour avoir une approche scientifique correcte, nous devons faire la distinction entre la science et la philosophie matérialiste.