La place de la prière du vendredi dans la pensée de l’Imam Khomeiny
L’Imam Khomeiny: « Rassemblez-vous, respectez la prière du vendredi comme les autres prières, car les diables ont peur de la prière et de la mosquée.»
La prière de vendredi considérée comme l'un des symboles politique de l’Islam, était un des soucis majeurs de l’Imam Khomeiny après la victoire de la Révolution islamique d’Iran. C'est pourquoi il a désigné l’Ayatollah Taleghani comme Imam du vendredi de Téhéran, tout de suite après la Révolution.
Dès le début, l’Imam Khomeiny a lié la politique et la religion, et n’a jamais accepté une politique séparée de la religion. Ses déclarations sur l’importance de la prière du vendredi et son point de vu sur ce sujet, en sont la preuve.
Signalant l'importance politique de la prière du vendredi, il a déclaré : « L’Islam est une religion politique. Celui que la sépare de la politique, est bien ignare. Il ne connaît ni la politique, ni l’Islam. »
Cette volonté de l’Imam de remettre à l'ordre du jour cette prière qui est la manifestation du caractère inséparable de l’Islam et de la politique, a joué un rôle extrêmement important, il dit : « La prière du vendredi est l’un des plus grands événements islamiques et l’un des plus importants bénéfices de notre Révolution islamique. Si nous n'en avions tiré que la prière du vendredi, cela suffirait pour notre peuple et pour la communauté musulmane. »
La vision de l’Imam Khomeiny sur la prière du vendredi et son rôle politique et social, est profonde et vigilante, et celle d'une question liée à la Velayat et au gouvernement en Islam.
Cela aura une double importance quand on saura que la prière du vendredi est un des événements politique et social de l’Islam. Le Prophète Suprême (Que le salut de Dieu soit sur lui et sur sa famille) au premier jour de son installation à Médina, chercha à créer un centre de rassemblement islamique pour évoquer les questions sociales et politiques, pour mobiliser les forces et les garder en action, et pour initier la communauté islamique, chaque semaine.
La sourate nommée ‘’Jomee’’ (le vendredi), représente aussi la nécessite de cette prière.
A la suite de la Révolution islamique d’Iran et grâce à l’autorité du juriste théologien, cette tradition islamique; qui avait abandonnée durant des années, a repris ses activités. La prière du vendredi est devenue le centre de protection et de soutien au Saint Coran, à l’état islamique, à l’unité islamique et à la défense des valeurs de la Révolution.
L’Imam Khomeiny a ranimé cette tradition religieuse et invité le peuple et les imams à protéger cette manifestation spirituelle pour une meilleure présence politique. L'Imam Khomeiny utilisait des expressions comme " forteresse solide", "barricade islamique", "affaire importante", "devoir d’unification contre l’ennemi", "la prière solide du vendredi", "le devoir divin" et "la prière d’unification", pour montrer la haute place politique et sociale de cet acte religieux.
Selon l’Imam Khomeiny la prière du vendredi est un devoir religieux dont il ne faut pas négliger l'aspect politique, car cela diminuerait ses effets sociaux, dans le destin du peuple et l'évolution culturelle.
Il estimait que durant l’absence de l’Imam Mahdi (AS), la prière du vendredi était une précaution obligatoire : « Faire la prière de midi est prudent, mais la prière du vendredi est supérieure. »
Sur l'aspect unificateur de la prière du vendredi et la nécessité de protéger cette règle précieuse, l’Imam Khomeiny a donné ces recommandations : « Rassemblez-vous, respectez la prière du vendredi comme les autres prières, car les diables ont peur de la prière et de la mosquée.»
Il est recommandé qu’au cours de son sermon, le prédicateur traite des sujets concernant les intérêts religieux et terrestres des musulmans, la situation des pays islamiques, les profits et les problèmes des musulmans, et les enseignements dont ils ont besoin pour leur initiation religieuse L’Ayatollah Khomeiny insistait sur la conduite des prédicateurs : «Les effets de la prière du vendredi sur la pensée et la pratique des interlocuteurs, dépendent de la façon de vivre des imams. Ceux qui appellent les gens à la vertu, à une vie simple, à la bonne humeur, au service des pauvres, au souvenir de l’autre monde et au rejet du luxe et du gaspillage, doivent respecter ces règles dans leur vie mieux que quiconque », répétait-il.