Le conte «Ibnou Sabaa»
AU COURS D’UNE CONFÉRENCE TENUE À RIYÂD EN ARABIE SAOUDITE, SOUS LE TITRE « ’ABDALLÂH B. SABA’, RÉALITÉ OU MYTHE ? » LE CHERCHEUR HASSAN B. FIRHÂN AL-MÂLIKÎ A MIS EN DOUTE CE QUI EST AFFIRMÉ À PROPOS DU RÔLE DE ’ABDALLÂH B. SABA’ DANS LA GRANDE SÉDITION AU TEMPS DU CALIFE ’UTHMÂN ET CE QUI EN A DÉCOULÉ JUSQU’À NOS JOURS.
LE CHERCHEUR S’EST APPUYÉ SUR LA SCIENCE DU HADITH POUR EXAMINER LES RÉCITS HISTORIQUES. IL CITE ALORS LES RÉCITS RAPPORTÉS PAR SAYF B. ’UMAR, QU’IL AVAIT ÉTÉ LE SEUL À RAPPORTER, ET MONTRE COMBIEN ILS SONT CONTRADICTOIRES. IL SE POSE ALORS LA QUESTION DE SAVOIR COMMENT UN SEUL HOMME (’ABDALLÂH B. SABA’) A-T-IL AUTANT D’INFLUENCE, D’APRÈS CES RÉCITS. AUPRÈS DES GENS POUR QU’ILS DEVIENNENT SOUMIS À SA VOLONTÉ, COMMENT L’ÉGYPTE EN ENTIER SE MET SOUS SES ORDRES, COMMENT CET HOMME AURAIT-IL RASSEMBLER LES ARMÉES DE TROIS RÉGIONS (BASRA, KÛFA ET ÉGYPTE) POUR SE LANCER CONTRE LE CALIFAT DE ’UTHMAN ? SELON LE RÉCIT DE SAYF B. ’UMAR, ’ABDALLÂH B. SABA’ AURAIT ÉGALEMENT SUSCITÉ LA GUERRE ENTRE L’ARMÉE DE ’ALÎ (A.S.) ET WISHA. AL-MÂLIKÎ DÉMONTRE LA CONTRADICTION DE CES RÉCITS TOUT COMME IL PROUVE QUE LEUR RAPPORTEUR, SAYF. B. ’UMAR EST UN MENTEUR QUI A INVENTÉ DES RÉCITS. IL EST D’AILLEURS RECONNU AINSI PAR LES GRANDS SAVANTS DU HADITH. QUANT AUX SAVANTS DESQUELS SAYF PRÉTEND AVOIR PRIS SES RÉCITS, ET QUI SONT 376, LA PLUPART SONT INCONNUS, MAIS SAYF ESSAYAIT PARFOIS DE MÊLER LE JUSTE AU FAUX POUR RENDRE SON RÉCIT AUTHENTIQUE. AL-MÂLIKÎ AJOUTE QUE LES RÉCITS DE SAYF SATISFAISAIENT LA MASSE ET SURTOUT LE POUVOIR UMAYYA DE VERS LEQUEL IL PENCHAIT. DANS QUELQUES RÉCITS, IL DÉSAVOUE MÊME ’ALI (A.S.) ET DES COMPAGNONS PRESTIGIEUX, ET AFFIRME QUE TOUS CEUX QUI ONT SUIVI ’ABDALLÂH B. SABA’ ONT SUIVI ÉGALEMENT ’ALI (A.S.), TOUT EN LOUANT LES DIRIGEANTS UMAYYADES QUI SE SONT RÉVOLTÉS CONTRE LE CALIFAT DE ’ALI (A.S.). C’EST POUR TOUTES CES RAISONS QU’AL-MÂLIKÎ PENSE QUE CE PERSONNAGE MYTHIQUE A ÉTÉ INVENTÉ DE FOND EN COMBLE PAR LE POUVOIR UMAYYADE POUR JUSTIFIER SA PRISE DU POUVOIR. IL EST AINSI EN ACCORD AVEC TÂHA HUSSAYN EN ÉGYPTE ET MURTADA AL-’ASKAI Î EN IRAN ET DE NOMBREUX ORIENTALISTES QUI AVAIENT DÉJÀ AFFIRMÉ L’INVENTION PAR SAYF B.’UMAR DE CE PERSONNAGE MYTHIQUE QU’EST ’ABDALLÂH B. SABA’. RESTE À SAVOIR POURQUOI LES RÉCITS DE SAYF, RECONNU POUR ÊTRE UN MENTEUR, SONT-ILS ENCORE PRIS EN COMPTE PAR LES ÉRUDITS CONTEMPORAINS ?
Abdullah Ibn Saba. (Partie I)
Les ennemis de l’islam, dont l’objectif est de désunir les Musulmans, ont dans leur effort d’expliquer l’apparition de l’école d’AHL UL BAYT, ceux-ci revendiques que cette dernière est une secte qui a pour origine un certain Abdulhah Ibn Saba, un Juif qui a embrassé Islam pendant le règne de Othman Ibn Affan, le troisième calife. Ils affirment que Abdulhah Ibn Saba avait voyagé dans les villes Musulmanes depuis Damas jusqu’à Kufa puis vers l’Égypte pour propager parmi les Musulmans que Ali (a.s) était le successeur du Prophète(psl&sf).Et aussi qu’il provoqua le meurtre du calife Othman depuis qu’il crut que Othman ut usurper le califat de l’imam Ali(a.s). Il aurait entre autre crée la zizanie dans les armées de Ali(a.s) et qu’il opéra aussi dans la bataille du Chameau. Il était aussi responsable à l’origine pour toutes les idées fausses que prône l’école des Ahl-ul-bayt. Des écrivains mercenaires croient que Abdulhah Ibn Saba est le fondateur de l’école des Ahl-ul-bayt ; Et comme cet homme était un menteur, hypocrite et falsificateur donc toutes les connaissances et croyances de l’école des Ahl-ul-bayt seraient de surcroît fausses. Abdullah Ibn Saba est le meilleur bouc émissaire par le biais du quel certains Sunnites clament haut et fort leur méfiance à l’encontre des adeptes d’Ahl ul bayt.
L’existence d’une personne dont le nom d’Abdulhah Ibn Saba dans l’histoire des premiers temps de l’Islam, est sérieusement remise en question, En fait il s’est très clairement avérée, après des recherches sur cet homme portant un tel nom, n’aurait en fait jamais existé en ce temps là ni en un autre. Les histoires propagées au sujet de ce personnage légendaire sont fausses, fictifs, fabriquées de toute pièce. Pour tout dire il n’existe aucune preuve valide de toutes ces histoires a attaché à lui. Ce sera le point de mire dans ce qui suit, Par la volonté d’Allah (swt).
Introduction
La fabrication d’histoires concernant Abdulhah Ibn Saba est le pur produit d’un esprit malin, disciples du diable, à savoir Sayf Ibn Omar al-Tamimi. Il était compteur d’histoire, vivant au deuxième siècle de l’Hégire façonnant ses histoires par quelques faits fondamentaux puisées dans des documents historiques sur l’Islam, disponible en ce temps là. Sayf Ibn Omar fit de même que Salman Rushdi (mDl) qui fit » les Verset » Sataniques avec des motifs similaire, à la différence qu’ici le rôle de Satan fut de fournir dans ce cas un certain Abdulhah Ibn Saba .
Sayf Ibn Omar a déformé les biographies des Compagnons du Prophète(psl&sf) pour faire plaisir au gouvernant de son époque, et aussi déformer l’histoire de l’école des Ahl-ul bayt et de ridiculiser l’islam. Sayf était le loyal défenseur des Omeyyades ces derniers ont laisser des traces dans l’histoire, qui à démontrer leur farouche animosité envers les Ahl ul-Bayt , c’était dans leur intérêt d’inventer de telle histoire pour essayer de dégrader l’école des Ahl-ul bayt. Cependant il avait un autre but celui-ci était d’élever la situation et le statut des autres membres de sa tribu en inventant des compagnons imaginaires, qui aurait été issu de sa tribu. Néanmoins la plupart des Savants Sunnite ont trouvé de nombreuses hérésies injustifiables dans ses dires, et qu’il ne se limite pas seulement à la question d’Abdulhah Ibn Saba, en conséquence Ils(les Savants) abandonnent ces récits, hadith. Et l’accuse de faux et de mensonges. A cette date les travaux de Sayf ont une minorité de supportère dans les rangs Sunnites. Ici, plus tard, je citerai une majorité de savants Sunnites, qui ont tous confirmé que Sayf Ibn Omar était une personne indigne de confiance, et ces histoires caduques ;
Les études idéologiques indiquent que la plupart de ceux qui détestent l’école des Ahl-ul bayt, (dont la majorité sont des ennemis de Islam) pensent justifier leur inimitié sur cette hérésie évidente (Ibn Saba) et qu’ils l’exploite dans leurs attaques à l’encontre du Mad’hab d’Ahl ul bayt ; Et qu’ils usent en fait de la même approche que celle de Sayf Ibn Omar lui-même.
L’origine du Conte.(Ibn Saba)
Le conte « Abdullah Ibn Saba » est vieux de douze siècles. Historiens et écrivains, Les un après les autres l’enregistrèrent et en rajoutèrent sur lui de plus en plus. Un coup d’œil à la chaîne de transmetteurs de ces histoires, et vous trouverez le nom de Sayf si trouvant. Les historiens suivants ont enregistré directement de Sayf :
(1) Tabari. (2) Dhahabi. Il a aussi été cité de Tabari(1). (3) Ibn abi Bakir. Il a aussi enregistré d’Ibn Athir(15), qui a enregistré de Tabari(1). (4) Ibn Asakir.
Les suivants ont enregistré indirectement de Sayf :
(5) Nicholson depuis Tabari(1). (6) encyclopédie d’Islam de Tabari(1). (7) Van Floton depuis Tabari(1). (8) Wellhauzen depuis Tabari(1). (9) Mirkhand depuis Tabari(1). (10) Ahmad Amin depuis Tabari(1), et depuis Wellhauzen(8). (11) Farid Wajdi depuis Tabari(1). (12) Hassan Ibrahim depuis Tabari(1). (13) Saeed Afghani depuis Tabari(1), et d’Ibn Abi Bakir(3), Ibn Asakir(4), et Ibn Badran(21). (14) Ibn Khaldoon depuis Tabari(1). (15) Ibn Athir depuis Tabari(1). (16) Ibn Kathir depuis Tabari(1). (17) Donaldson depuis Nicholson(5), et d’Encyclopedia(6). (18) Ghiath al-Din depuis Mirkhand(9). (19) Abul Fida depuis Ibn Athir(15). (20) Rashid Ridha depuis Ibn Athir(15). (21) Ibn Badran depuis Ibn Asakir(4). (22) Bostani depuis Ibn Kathir(16). La liste précitée donne des évidences au fait que l’histoire fictif autour d’Abdulhah Ibn Saba fut commencé par Sayf et citer après par Tabari directement du livre de Sayf comme Tabari l’a mentionne lui-même (voire la chaîne de narrateurs de traditions qui relate Abdulhah Ibn Saba, dans l’Histoire de Tabari par exemple, dans l’index du Vol.15, version anglaise, sous le nom de Sayf Ibn Omar ou Abdulhah Ibn Saba) .Il y a plusieurs fait de Sayf et de son histoire qui devraient être étudiés et analysé avec grand soin.
Qui Est Sayf ?
Sayf Ibn Omar al-Dhabbi al-Usayyidi al-Tamimi vivait au deuxième siècle de l’époque Musulmane (8e siècle après Jésus-Christ) et est mort après l’année 170 AH. (750 après Jésus-Christ). Al-Dhahabi a dit ce Sayf est mort pendant la règne de Haroon al-Rashid à Bagdad (Irak). Durant sa vie, Sayf a écrit deux livres ce suivant sous le règne des Omayads pour mieux les servirent :
» al-Fotooh wa al-Riddah » lequel est l’histoire de la période avant la mort du Prophète (psl&sf) jusqu’au troisième Calife Othman
» al-Jamal wa Maseeri Aicha wa Ali » qui relate l’histoire du meurtre de Othman jusqu’à la bataille du Jamal (Bataille du chameau mené par quelques compagnons en compagnie de Aicha contre l’Imam Ali(as) ).
Ces livres sont perdus à présent ; Mais ont survécu plusieurs siècles après Sayf. D’après ce que nous avons trouvé, la dernière personne qui avait dit avoir possédé les livres de Sayf était Ibn Hajar al-Asqalani (d. 852 AH). Les deux livres de Sayf ont contenu plus de fiction que de vérité, quelques histoires oublier, et quelques vrais événements qui, intentionnellement, ont étés enregistrés de manière ridicule.
Sayf a parlé de quelques-uns des compagnons du Prophète (psl&sf), et en a inventé d’autre avec des noms étranges, ses récits ont affecté l’histoire des premiers temps de l’islam. Quelques biographes tel que les auteurs de » UsdulGhabah « , Isti’ab » et » Isabah » et géographes tel que les auteurs de « Mu’jamul Boldan » et « al-Rawzul mi’tar » ont écrit et relater la vie de quelques compagnons du Prophète(psl&sf), et ont seulement donné les référence qui existent dans les livres de Sayf sans le nommé. Parce que la vie, le comportement et la crédibilité de Sayf devaient être soumis à une enquêté minutieuse.
Qu’est-ce que les Savants Sunnite Disent Au sujet de Sayf ?
Les principaux savants Sunnites suivants confirment que Sayf Ibn Omar était un menteur bien connu et un personnage indigne de confiance :
(1) – Al-Hakim, (m. 405 AH) a écrit : » Sayf est accusé d’avoir une existence d’hérétique. Ses récits sont abandonnés « .
(2)- Al-Nisa’i, (m. 303 AH) a écrit : « Les récits de Sayf sont faibles et ils devraient être négligés parce qu’ils étaient peu fiable et indigne de confiance « .
(3)- Yahya Ibn Mueen, (m. 233 AH) a écrit : « Les récits de Sayf sont faibles et inutiles ».
(4)- Abu Hatam, (m. 277 AH) a écrit : » Les Hadiths de Sayf sont rejeter ».
(5)- Ibn Abi Hatam, (m. 327 AH) a écrit : « Les savants ont abandonné les récits de Sayf. ».
(6)- Abu Dawud, (m. 316 AH) a écrit : » Sayf n’est rien. Il était un menteur. Quelques-uns de ses Hadiths ont été véhiculés et la majorité niés « .
(7)- Ibn Haban, (m. 354 AH) a écrit : » Sayf a attribué des traditions fabriquées à des bons rapporteurs de Hadiths. Il a été accusé d’existence hérétique et de menteur « .
(8)- Ibn Abd al-Barr, (m. 462 AH) mentionne dans ses écrits à propos d’Al-Qa’qa : » Sayf a rapporté qu’al-Qa’qa a Dit : J’ai assisté à la mort du Prophète Muhammad(psl&sf) « . Ibn Adb al-Barr continue : » Ibn Abu Hatam a dit : Sayf est faible. Donc, ce qu’il à relaté de la présence de al-Qa’qa à la mort du Prophète(psl&sf) est rejeter. » Et continue encore : « Nous avons mentionné les traditions de Sayf seulement pour la connaissance « .
(9) al-Darqutini, (d. 385 AH) a écrit : » Sayf est faible « .
(10)- Firoozabadi, (m. 817 AH) dans » Towalif » Il a mentionné Sayf et quelques-uns en disant : » Ils sont faibles « .
(11)- Ibn al-Sakan, (m. 353 AH) a écrit : » Sayf est faible « .
(12)- Safi Al-Din, (m. 923 AH) a écrit : » Sayf est considéré comme faible « .
(13)- Ibn Udei, (m. 365 AH) a écrit au sujet de Sayf : » Il est faible. Quelques-uns de ses récits sont célèbres cependant la majorité de ses récits sont honteux et non suivis « .
(14)- al-Suyuti, (m. 900 AH) a écrit : « Les Hadiths de Sayf sont faibles « .
(15)- Ibn Hajar al-Asqalani, (m. 852 AH) après avoir relaté une tradition, écrit : » Beaucoup de rapporteurs de cette tradition sont faibles, et le plus faible parmi eux est Sayf « .
C’est intéressant de voir que bien qu’Al-Dhahabi (m. 748 AH) se soit basé sur le livre de Sayf pour son Histoire, puis mentionne dans son autre livre Sayf comme un faible narrateur. Dans » al-Mughni fi al-Dhu’afa ’ » al-Dhahabi écrit :
» Sayf a deux livres qui ont été abandonné par les savants à l’unanimité. » (al-Mughni fi al-Dhu’afa ’, par al-Dhahabi, p292)
Le résultat de l’enquête sur la vie de Sayf démontre que Sayf était un agnostique et un compteur d ’histoire peu fiable. Les histoires dites par lui sont douteuses et sont entièrement ou en partie reprises. Dans ses histoires, il a utilisé des noms de villes qui n’ont jamais existé. Abdulhah Ibn Saba est la « star » de ces histoires. Il a aussi introduit près des 150 compagnons imaginaires du Prophète pour remplir le vide de réputation qu’avaient ses scénarios, en leurs donnant des noms étranges qui ne sont reprit dans aucun autre document. Aussi le « timing » ou la chronologie des événements donnés par les récits de Sayf contredisent les documents de la Sunna authentique. Sayf a aussi utilisé des chaînes imaginaires de transmetteur de Hadith, et il nous rapporte beaucoup d’événements miraculeux style(Les vaches parlent aux hommes…).
Quelques-uns des défenseurs de Sayf ont comme opinion « quoi qu’il en soit nous savons qu’il a été peut fiable dans rôle de transmetteur et beaucoup de savants de Hadith n’ont pas confiance en ses transmissions en matière de Shari’ha(la Loi), mais nous acceptons ses récits dans le domaine historique !
Par cela, ils veulent bien tenir compte du côté » historique » malgré que ce personnage soit menteur et » zindeeq » Si le problème de Sayf était juste un manque de connaissance au sujet de Shari’ha (loi divine), on pourrait dire : Il est possible de lui faire confiance seulement du point de vue historique. Mais le problème avec Sayf c’est qu’il était un menteur, et qu’il a construit et fourni un tas de fausses traditions et événements attribués à tort à de vrai et bons narrateurs. Alors la personne devient contestable pour presque tout. Comme pour ses comptes historiques dont nous serons les témoins dans la partie V, ou même les historiens Chrétiens ont confirmé la grande inconsistance entre ses rapports historiques et ceux d’autres transmetteurs véridiques. Il est inutile de mentionner l’opinion Sunnite et des adeptes des Ahl ul Bayt sur la nature hérétique de Sayf.
Les histoires au sujet d’Abdulhah Ibn Saba ne possède ni source ni chaîne de transmetteurs.
Il existe des rapports de Savant des deux côtés, historiens, spécialiste de l’histoire de la culture ancienne qui ont écrit quelques lignes à propos de Abdullah Ibn Saba mais n’ont pu fournir aucune preuve évidente, et aucune chaîne de transmission sérieuse (isnad) n’a pu être fournie pour examen.
Par exemple, leurs rapports commencent par : » quelques personnes ont rapporté d’untel… » ou » quelques savants ont rapporté d’untel… »(FULAN) sans mentionner qui étaient ces savants ni d’où ils l’avaient obtenu (l’information). Ils se sont en fait basé sur des rumeurs propagées par les Omeyyades (APRÈS le travail de Sayf) lequel les avaient atteints, et quelques-uns se sont basés sur leur propre créativité. Cela se confirme quand nous voyons ces auteurs rapportés quelques légendes qui sont clairement fausses et repoussés par logique. Ces rapports sont fournis par ceux qui ont écrit des livres ayant comme sujet « al-Milal wa Nihal »(histoire sur les civilisations et les cultures) » ou » al-Firaq » (divisions/sectes).
Parmi les Sunnites qui ont mentionné le nom d’Abdullah Ibn Saba dans leur fait historique SANS fournir la provenance de leurs sources, il y a :
(1) Ali Ibn Isma’il al-Ash’ari (m. 330) dans son livre » al Maqalat – Islamiyin » (Essais au sujet des musulman). (2) Abdul-Qahir Ibn Tahir al-Baghdadi (m. 429) dans son livre » al-Farq Bain al-Firaq » (Différences des Sectes). (3) Muhammad Ibn Abdil-Karim al-Shahrastani (m. 548) dans son livre » al-Milal wan Nihal » (Nations et Cultures). Les Sunnites susmentionnés ne donnent aucune histoire possèdent une source ou une chaîne de transmission qui parle d’Abdulhah Ibn Saba. Ils ont rivalisé les uns les autres pour augmenter le nombre de sectes dans Islam avec des noms aussi étranges que « al-Kawusiyyah, al-Tayyarah, al-Mamturah, al-Ghrabiyyah, al-Ma’lumiyyah !! ,al-Majhuliyyah » !!! Et ainsi de suite SANS donner aucune source ni référence de leur propos. Vivant dans les temps médiévaux, ces auteurs transmettaient ces étranges histoires écrites et en attribuant des événements irréalistes à la « Uma » (peuple musulman) ils ont fait plus, question réputation, que d’autres concurrents dans ce domaine. Et par cela, ils ont causé un dégât tragique à l’histoire de Islam, ils ont commis un grand crime pour ce qu’ils ont attribué faussement à la « Uma » .
Quelques-uns ont fourni des légendes idiotes et des contes de fées ayants de fausses couvertures faciles à détecter de nos jours, pourtant il est possible pour eux de faire passer leurs histoires dans celles de ces temps là. Pour l’instant , al-Shahrastani dans son livre » al-Milal wan Nihal » à mentionné ceci : Il y avait un groupe de créatures semi-humain répondant au nom de » al-Nas-Naas » avec seulement un demi-visage, un oeil, une main, et une jambe. Les Musulmans peuvent discuter de ces créatures semi-humaines sans jamais pouvoir échangée leurs poésie !!! Quelque Musulman allaient pour chasser ces créatures semi-humaines et les ont utilisé à des fins culinaires !!! Ces semi-êtres humains pouvaient sauter plus vite qu’un cheval et étaient des ruminants !!! al-Shahrastani a mentionné plus loin qu’al-Mutawakkil, le Calife Abbasside, a ordonné aux scientifiques de son époque d’entreprendre une investigation sur ces créatures !!! (Voyez al-Milal wan Nihal, par al-Sharastani)
Les gens à ce temps là n’avaient pas les outils modernes qui permettraient de découvrir le mensonge de ces histoires irréalistes de contes de fée, et peut-être ils auraient préféré une collection d’histoire plus étendue encore qui aurait pu paraître une garantie de leur exactitude, quoi qu’ils aient été fournis sans référence.
Aussi par étude chronologique du temps quant ont vécues ces auteurs, nous concluons que TOUS vécurent longtemps après l’époque de Sayf Ibn Omar, et également après celle de al-Tabari. Donc il est fort probable qu’ils avaient tous obtenu l’histoire de Abdulhah Ibn Saba de Sayf. Cette affirmation devient plus forte quand on observe qu’aucun d’entre eux n’avait mentionné la source de leurs rapports qui est dû au fait que le scandale de Sayf Ibn Omar était connu de chacun et ils ne voulaient pas discréditer leurs livres en mentionnant la source. De plus il n’existe AUCUN document disponible en rapport avec Abdulhah Ibn Saba AVANT Sayf. Les savants ou historiens qui vivaient avant Sayf Ibn Omar n’ont jamais mentionné le nom d’Abdulhah Ibn Saba dans leurs livres. Cela nous démontre que si Ibn Saba n’avait jamais existé, il n’était rien d’important pour les historiens d’avant Sayf. C’est aussi une autre raison de croire que ce qui était propagé autour de la personnalité d’Abdulhah Ibn Saba était initialement faite par la propagande de masse de Sayf Ibn Omar al-Tamimi.
Parmi les adeptes des Ahl ul Bayt qui ont mentionné le nom d’Abdulhah Ibn Saba mais sans aucune information en regard à leur source, sont les deux historiens suivant :
(1) Sa’ad Ibn Abdillah al-Ash’ari al-Qummi (m. 301) dans son livre » al-Maqalat wal-Firaq » a mentionné un rapport dans le quel existe le nom d’Abdullah Ibn Saba. Mais il n’a pas mentionné la chaîne de transmission ni fait mention de qui (ou quel livre) il a obtenu l’histoire et de quelle source l’avait-il obtenue. De plus al-Ash’ari al-Qummi a raconté beaucoup de traditions d’autorités Sunnites. al-Najjashi (m. 450) dans son » al-Rijal » a dit qu’al-Ash’ari al-Qummi était un grand voyageur et était célèbre pour ses relations avec les historiens Sunnites, il reprit beaucoup d’histoires d’eux. Il a écrit beaucoup de rapports faibles de ce qu’il a entendu dont une au sujet d’Abdullah Ibn Saba, sans référence.
(2) Hassan Ibn Musa al-Nawbakhti (m. 310) qui était historien et adepte de l’école de Ahl ul Bayt fournit dans son livre » al-Firaq » un rapport dans le quel se trouve le nom d’Abdulhah Ibn Saba. Cependant il n’a jamais mentionné de qui il avait obtenu et quelle était sa source.
Les deux historiens cité ci dessus étaient adeptes de l’école des Ahl ul Bayt qui ont fourni quelque information sur l’existence d’un homme maudit portant le nom d’Abdulhah Ibn Saba au temps de l’Imam Ali (a.s). Remarquez que tout d’eux ont rapporté cette information longtemps après Sayf Ibn Omar et même après qu’al-Tabari eu écrit son histoire. Il est possible qu’ils aient tiré leur information de Sayf peut-être même d’al-Tabari. Cela devient plus vraisemblable quand nous voyons que ces écrits ont pour seule chaîne de transmission (isnad) des phrases tel que » untel… rapporte d’untel » ou » quelques gens ont dit » !
Les rapports au sujet d’Abdulhah Ibn Saba qui n’ont pas été transmis à travers Sayf Ibn Omar.
Nous devons signaler cependant qu’il y a au moins 14 rapports fournies par les deux école (sunnite et l’école des 12 Imams les Ahl ul beit) qui mentionnent le nom d’Abdulhah Ibn Saba, et en fournisse une chaîne autorisé(isnad), et ne comportant pas le nom de Sayf .
Du côté des partisans des Ahl ul beit, il y avait al-Kushshi (ou al-Keshshi ; Aussi en abrégé l’asKash) (m. 369) qui écrit un livre » Rijal » en 340 AH. Dans se livre se trouvent quelques traditions comportant le nom d’Abdulhah Ibn Saba, de la part des Imams d’Ahlul-Bayt Comme nous verrons les traditions plus basses, ils donnent une image très différente de ce que Sayf a mentionné. Cependant, il a été prouvé pour les savants de l’école des Ahl ul Bayt que le livre d’al-Kushshi (Kash) comporte beaucoup d’erreurs, spécialement au niveau des noms et aussi quelque erreur de citations. Il a rapporté beaucoup de traditions faibles dans son livre « al-Rijal « , et en conséquence, son livre n’est pas considéré par ses pairs comme source fiable. D’ailleurs les traditions rapportées d’al-Kushshi (Kash) ne se retrouvent dans aucun des 4 principaux recueil de Hadith de l’école des Ahl ul beit. (Pour une évaluation critique de ses erreurs, veillez s’il vous plaît consulter al-Rijal par al-Tusteri aussi bien qu’al-Askari.)
Autres savants adepte des Ahl ul Bayt qui ont mentionné Abdulhah Ibn Saba, ont cité al-Kushshi ou les deux historiens mentionné ci-dessus (c.-à-d., al-A’sh’ari al-Qummi et al-Nawbakhti qui n’ont pas fourni de chaîne de transmetteurs ou n’ont pas rapporté de source). Parmi ce qui ont cité al-Kushshi (Kash) il y a : Shaikh al-Tusi(m. 460), Ahmad Ibn Tawoos (m. 673), Allama al-Hilli (m. 726), etc.
Du côté Sunnite, mis à part ceux cités plus haut, il y a les peu nombreux rapports d’Ibn Hajar al-Asqalani qui ont fourni une information très semblable à celle d’al-Kushshi (Kash) voir plus bas.
Pour ces peux nombreux rapporteurs, adepte de Ahl ul Bayt et Sunnite, nous aimerions mentionner les points suivants :
1-. L’histoire de ces traditions fournies par ces quelques Sunnite et adepte des Ahl ul beit, est totalement différente des récits lourds propagés par Sayf Ibn Omar. Ces traditions disent ceci ; Il y avait un pauvre homme portant le nom d’Abdulhah Ibn Saba qui opéra au temps de gouvernement de l’Imam Ali (a.s). Il clamait qu’il était le Prophète et que Ali étaient Dieu(as starfiroullah), et aussitôt que l’Imam Ali eu entendu cette nouvelle, il l’emprisonnât , et lui demanda de se repentir. Il ne voulait pas le faire , alors, l’Imam Ali(a.s) donna l’ordre de le brûler. Les traditions confirment que l’Imam Ali et ces descendants ont maudit cet homme et ce sont dissociés de ses dires à l’encontre de l’Imam Ali (a.s). C’est tout ce qu’il a ce sujet , pourvu que ces peux nombreuses traditions mises en première place soit authentiques.
2-. Ces peux nombreuses ( soient moins de 14) traditions n’existent dans aucun des (Sahih) livres authentiques. En fait, il n’y a AUCUNE mention d’Abdulhah Ibn Saba dans les six (Sahih) authentique. en outre, ces rapports n’ont JAMAIS été estimé authentique ni les Savant partisans des Ahl ul Bayt ni par leurs confrères Sunnite, il y a une grande possibilité qu’une personne ayant porté le nom de Abdulhah Ibn Saba n’ait en fait jamais existé dans le monde, et qu’elle était une totale invention de Sayf Ibn Omar, semblable à celle des 150 Compagnons imaginaire du Prophète (psl&sf) lesquels n’ont d’ailleurs existé dans aucun autre rapport indépendant. Jamais cet Abdulhah Ibn Saba n’a existé, Sayf a inventé et créé des événements ET AUCUN AVÈNEMENT SEMBLABLE n’a été fournis par les autres narrateurs Sunnites. Pas seulement, mais aussi les rapports de Sayf contredisent clairement les autres rapports Sunnites, comme nous le montrerons dans ce chapitre et le suivant. Cette construction d’événements par ce MALIN est très facile à détecter même par nos frères savants Sunnites.
Maintenant, laissez-nous vous cité quelques-unes de ces traditions qui n’ont pas été rapportées par Sayf, et comparez ce que Sayf a attribué à Abdulhah Ibn Saba. Du côté des partisans d’Ahl ul beit :
Il a été attribué à Abu Ja’far (a.s) d’avoir dit :
Abdulhah Ibn Saba se réclamait être un prophète et clamait que Le Commandeur des Croyants, l’imam Ali (a.s) est Dieu. Allah est plus Haut que cela (de cette affirmations). Ces nouvelles ont atteint Le Commandeur des Croyants (a.s), donc il l’a appelé et l’a questionné. Mais il a répété ses affirmations et a dit : » Vous êtes LUI (c.-à-d., Dieu), et il a été révélé à moi que vous êtes Dieu et je suis un prophète ». Le Commandant de Croyants (a.s) a dit : » Comment osez-vous ! Satan s’est jouer de vous. Repentez-vous pour cela »
le commandeur ajouta. « Lésée votre mère pleure à votre mort ! Abandonner (votre affirmation). » Mais il refusa, donc (l’Imam Ali) l’emprisonna et lui demanda trois fois de se repentir, mais il ne l’a pas fait. Donc il le brûla sur bûché et dit : » Satan l’avait pris dans son caprice, il venait à lui et induire ceux-ci (pensées de Satan)en lui « . (Rijal, par al-Kushshi)
De plus il est rapporté que l’Imam Ali Ibn Hossayn (a.s) a dit :
« Que la malédiction d’Allah soit sur ceux qui disent des mensonges sur nous. J’ai mentionné Abdulhah Ibn Saba et chaque cheveux de mon corps se sont dressés, Allah l’a maudit. Ali (a.s) était, par Allah, le propre servant d’Allah, le frère du Messager d’Allah (psl&sf). Il n’a gagné la grâce de la clémence d’Allah que par la soumission à Allah et de Son Messager. Et (de la même façon) le Messager d’Allah (psl&sf) n’a gagné l’honneur d’Allah que par la soumission à Allah « . (Rijal, par al-KuShshi)
Il est rapporté qu’Abu Abdillah (a.s) a dit :
» Nous sommes une famille de véracité. Mais nous ne sommes pas à l’abri d’un menteur qui dit des mensonges au sujet de nous de saper notre vérité avec ses mensonges devant les gens. Le Messager d’Allah (psl&sf) était le plus honnête parmi gens dans ce qu’il a dit (Lahjatan) et le plus honnête parmi toute l’humanité ; Et Musaylima usa de mensonge sur lui. Le Commandeur des Croyants (a.s) était le plus honnête parmi la création d’Allah après le Messager d’Allah ; et celui qui mentait sur lui, et a essayé de saper sa véracité et dit des mensonges au sujet d’Allah, était Abdullah Ibn Saba « . (Rijal, par al-Kushshi)
Et aussi :
» Comme, Il (Aba Abdillah – Ja’far al-Sadiq(a.s)) disait à ses compagnons au sujet de Abdulhah Ibn Saba et qu’il clamait la Divinité du Commandeur des Croyants, Ali Ibn Abi Talib(a.s). Il a dit : Quand il a clamé cela de Ali, Il (Ali) lui demandât de se repentir et il refusa, donc Il(Ali) le brûla « . (Rijal, par al-Kushshi)
Comme pour les Sunnites, peu de rapports d’Ibn Hajar al-Asqalani fournis sont très semblables à ceux d’al-Kushshi (Kash). Ibn Hajar à mentionné :
» Abdulhah Ibn Saba était un des extrémistes (al-Ghulat), dualiste/ séducteur/ manicheaist/ (Zindeeq), et a fourvoyé qui la retransmit alors Ali le brûla sur un bûché « . (Lisan al-Mizan, par Ibn Hajar al-Asqalani, v3, p289)
Alors Ibn Hajar continue :
» Ibn Asakir a mentionné dans son Histoire que son origine (de Abdulhah Ibn Saba) était du Yémen et qu’il était un Juif qui s’est converti à l’Islam et a voyagé dans les villes de Musulmans et leurs a prêché la désobéissance à leurs souverains, pour induire le mal parmi eux, alors il entra à Damas pour ce but. ’ Alors Ibn Asakir a mentionné une LONGUE HISTOIRE du livre d’al-Futooh de Sayf Ibn Omar qui n’a pas de support (isnad)correct ou autorisé. » (Lisan al-Mizan, par Ibn Hajar al-Asqalani, v3, p289)
Alors Ibn Hajar donne une tradition contenant dans la chaîne de transmission deux individus manquant. Dans les notes en bas de page il dit que la tradition est laissé tomber. Voici la tradition :
» Ali est monté en chaire et a dit : Qu’es ce qui est faux avec lui ? Les gens ont dit : Il a dénie (ou menti sur) Allah et Son Messager « . (Lisan al-Mizan, par Ibn Hajar al-Asqalani, v3, p289)
Dans une autre tradition, Ibn Hajar a rapporté :
» Ali a dit à Abdullah Ibn Saba : J’avais dit qu’il y aura trente imposteurs / menteurs (qui se réclamerons de la prophétie) et tu est l’un d’eux » (Lisan al-Mizan, par Ibn Hajar al-Asqalani, v3, p290)
Il a aussi écrit :
» Ibn Saba et ses partisans croyaient dans la divinité d’Ali Ibn Abi Talib, et certainement Ali le fit brûlé pendant son règne « .
(Lisan al-Mizan, par Ibn Hajar al-Asqalani, v3, p290)
Ces traditions Sunnites n’ont pas été estimées authentique. Le total de ces traditions rapportées par les deux Mad’hab(écoles) (et non rapporté par Sayf), n’en dépasse pas quatorze au maximum. Ils seront même moins si vous enlevez les répétitions. Ces quelques traditions des deux écoles disent cela :
1. Abdulhah Ibn Saba a paru pendant le Califat de l’Imam Ali(a.s), et pas pendant la règne de Othman comme Sayf l’a prétendu.
2. Abdulhah Ibn Saba ne pas dit que Ali est le successeur de Prophète (psl&sf) comme Sayf le dit. Il dit plutôt que Ali (a.s) est Dieu.
3. L’Imam Ali (a.s) le brûle avec tous les autres extrémistes (al-Ghulat). Cependant Sayf n’affirme pas cette chose.
4. Il n’y a aucune trace de son existence ou d’un rôle qu’il aurait joué au temps de Othman. Il n’y a aucune trace de son agitation contre Othman qui fini par l’assassinat de celui-ci comme Sayf l’attribua à Abdulhah Ibn Saba.
5. Il n’y a aucune mention du rôle d’Abdullah Ibn Saba dans la bataille du Chameau à la différence des récits de Sayf attribuant à Ibn Saba un rôle des plus important.
6. Ces traditions n’indiquent pas que des compagnons vertueux du Prophète ont suivi Abdullah Ibn Saba. C’est cependant ce que Sayf a prétendu avec méchanceté au sujet de quelques-uns des pionniers les plus fidèles de l’Islam tel qu’Abu Darr (RA) et Ammar Yasir (RA), qu’Ils auraient été les étudiants de Abdulhah Ibn Saba pendant le règne de Othman.
Al-Saba’iya et la Multiple personnalité d’Ibn Saba
Depuis les temps pre-islamiques, le terme » Saba’iya » était utilisé pour désigner Saba fils de Yashjub, fils de Ya’rub, fils de Qahtan ; synonyme à » Qahtaniya « , aussi à » Yamaniya » également utilisé en référencent à l’endroit de leur origine, Yémen.
Ce groupe de gens (c.-à-d., Saba’iya/Qahtaniya/Yamaniya) par contraste avec les »Adnaniya « , Nazariya » et » Mudhariya » qui se référaient de la relation qu’ils avaient de Mudhar fils de Nazar fils d’Adnan, provenant du fils d’Ismaël (a.s) fils d’Abraham(a.s). Ils avaient des alliés dans chaque tribu ou ils se mettaient sous leur protection (des tribus), et en ce temps ils se référaient par le nom de ces tribus.
En général, les Arabes marque leurs racines à une de ces deux tribus majeures. Quand les deux tribus sont jointes à Médine pour créer ce qui est devenu la première société Islamique menée par le Prophète(psl&sf) (année 0 AH), les Qahtans ont été nommés al-Ansar (Auxiliaires) qui étaient les résidents de Médine en ce temps là et ceux de Adnan et leurs alliés qui ont voyagé vers Médine et qu’ont à nommer al-Muhajireen (les Émigrants).
La personnalité de Abdulhah bin Wahab al-Saba’i, le premier chef d’al-Khawarij (le groupe qui s’est opposé à Ali (a.s) pendant son règne),appartenaient à la première tribu, les Saba’iya ou Qhatan ci-dessus. Comme les frictions ont augmenté entre les deux tribus de Adnan et de Qahtan à Médine et Kufa, les Adhanies surnommait le Qhantanies par le terme Saba’iya . Cependant, ce surnom était purement tribal et ethnique jusqu’à l’arrivé du travail de Sayf Ibn Omar (qui faisait partie des Adnanies) au début du deuxième siècle (AH) pendant la règne Omeyyade, à Kufa. Sayf a pris l’avantage de ces frictions purement tribal en créant le Saba’iya, mythique entité religieuse, avec Abdulhah Ibn Saba pour chef, en changeant les origines tribale des Qahtanies en leur attribuant en cela la déduction malade, qu’ils faisaient partie de la secte déviant de Abdulhah Ibn Saba.
Pour en arriver à la création du nom présumé du créateur de la secte (Abdulhah Ibn Saba), Sayf Ibn Omar a transposé le nom de Abdulhah (ibn Wahab) al-Saba’i, décrit ci-dessus, en Abdullah Ibn Saba comme il apparaît dans les rapports par al-Ash’ari, al-Sama’ani et al-Maqrizi ; D’où il créa entièrement l’histoire et l’invention du nom de son propre chef. L’un dans l’autre, il n’y a aucune preuve solide sur l’existence d’un Abdulhah Ibn Saba au temps de Othman ni celui de Ali(a.s), excepté celui de Abdulhah bin Wahab al-Saba’i qui était le chef de Khawarij, comme mentionné plutôt.
On trouve aussi que les noms de personnes « Saba’i » qui appartiennent aux tribus de Qahtan, ont spécialement cessé en Iraq, après cette date, l’origine du conte de fées. Cette convention de la nomination a continué pendant le second et le troisième siècle (AH) dans les régions du Yémen, de l’Égypte et de l’Espagne où plusieurs Sunnites narrateurs de Hadith (à inclure quelques-uns des narrateurs des traditions des six Sahih Sunnite) on leurs à mit l’étiquette Saba’i dû à leur relations à Saba Ibn Yashjub et non à Abdulhah Ibn Saba le Juif qui créa des troubles, par les allégations de Sayf.
Plus tard comme les livres de Tabari et d’autres propageaient le conte de fées à travers la terre, la convention de la nomination de Saba’i est arrivée partout. D’où cette seule mention utilisée dans les livres pour indiquer les partisans de Abdulhah Ibn Saba, bien qu’ils n’aient jamais eu la joie d’existence en dehors des couvertures de ces livres. Le conte a évolué sur les années pour inclure de multiples personnages crée, et de croyances. En même temps, pendant que Abdulhah Ibn Saba était Ibn al-Sawda par l’inventeur du conte (Sayf), vous trouvez le conte de deux personnes différentes au environ du 5e siècle, avec des variations dans leurs rapports (à voir » al-Farq » par Abdul-Qahir Ibn Tahir al-Baghdadi). Nous pouvons délimiter ces variations dans le cinquième siècle, de trois personnalités, :
1.- Abdulhah bin Wahab al-Saba’i, tête des Khawarij qui s’est opposé à Imam l’Ali (a.s).
2. Abdulhah Ibn Saba qui a établi le clan / groupe Saba’iya qui croit en la divinité d’Ali(a.s). Lui et ses partisans ont été brûlé peu après.
3.- Abdulhah Ibn Saba, aussi connu sous le nom d’al-Sawda d’après ce qu’a rapporté Sayf. Il était le créateur du clan / groupe Saba’iya qui croyait en la succession de Ali(a.s) et qui a crée des troubles à l’encontre de Othman et alors ils commencèrent la guerre du J’mal (Chameau).
Le premier a existé en réalité, et quelques-unes des traditions se rapportant à Abdulhah Ibn Saba actuellement se rapportent à cet homme qui était le chef des Khawarijs. Pour la deuxième personne, il y a peu de traditions qui ont été mentionnées très tôt, cependant ils n’ont pas été certifiées par l’une ou l’autre école.
La troisième personne, de toute façon, était due à l’imagination de Sayf qui pour l’inventer se serait basé sur des faits authentique dés qu’il eut vent de la première et de la deuxième personne, et en fin il put y attacher sa propre histoire sur celle de ces deux premiers.
Ibn Saba et les partisans d’Ahl ul Bayt
On devrait distinguer entre deux sorte de savants Sunnites, ceux qui ont rapporté l’histoire d’Abdullah Ibn Saba (non pas de la production de masse de Sayf (tel qu’al-Tabari) ou bien (tel qu’Ibn Hajar)), et ces pseudo-Sunnites qui ne l’on pas seulement rapporté, mais ont aussi déclarés que ce fictif Abdulhah ibn Saba est à l’origine, le fondateur de l’école des Ahl ul beit. Il a été prouvé que ces faux savants (c.-à-d. ,le deuxième groupe) qui ont attribué la fondation de cette école à Abdulhah Ibn Saba n’ont en fait jamais été des Sunnites. Ils étaient plutôt les partisans de la » Sunna » de la maison d’Abu Sufyan et de Marwan. C’est clair quand on observe leurs tendances (à ces deux familles) quand ils discutent sur leurs histoires.
Quand ces pseudo savants veulent parler au sujet des adeptes Imamit (partisan des Ahl ul beit), ils utilisent le mot d’al-Saba’iyyah pour saper le dévouement des partisans des Membres de la Maison de Prophète (psl&sf) à Islam, de la même façon qu’ils sapent le dévouement d’un groupe de Musulmans qui ont été tués durant le règne d’Abû Baker pour avoir suivi ce que le Messager d’Allah leur a ordonné en distribuant la Zakat (aumône) parmi leurs propres gens pauvres et donc ne l’ont pas donné à Abu Baker (la zakat). Toujours ces savants mercenaires, quand ils parlent au sujet de ces gens(qui ont été massacrés), ils les mélangent avec la question de Musaylamah qui se réclamait de la Prophétie, et lui attribuent ces martyres pour justifier le versement du sang, le pillage de leurs richesses et la capture de leurs femmes. Mais Allah(swt) jugera bientôt entre nous et eux, car Il est le meilleur juge.
Le mélange de mensonge et de vérité n’est pas nouveau, quand nous voyons dans le monde de technologie d’aujourd’hui que ceux qui voient l’Islam comme une barrière pour leur intérêt illégitime dans le monde, ils accusent les Musulmans de terrorisme, ce qui justifie de donner l’ordre de verser leur sang et s’accaparer leurs richesses. Pour préparer l’ordre du jour, ils profitent de quelques individus mentalement instables ou fous qu’ils font passer pour être Musulman, et comme cela leurs colères puis leurs agressions sur la Uma sera dé facto justifiée. Ils appellent des terroristes des Musulmans dévoués parce qu’un faux Sunnite Musulman a fait exploser une bombe au W.T.C world trade center. Par cela, ils suivent exactement les pas de Sayf Ibn Omar qui était l’outil de cette grande idée du diable. De plus, s’ils ne se trouvent pas d’acte de fous Musulmans pour couvrir les médias en toute période, ils paient de l’argent pour créer des troubles artificiellement, et l’attribue aux Musulmans, ils suivent les même trace de Sayf Ibn Omar qui a façonné le personnage de Abdulhah Ibn Saba (et le plus probablement inventé en ramassant son nom au milieu de la nuit). Ils font ceci pour fournir une excuse pour leurs accusations méchantes et leurs attaques du tout le monde Musulman, c’est ce que Sayf et ses disciples ont fait à la Maison de Prophète (psl&sf).
D’après les savants des deux écoles, Sayf Ibn Omar était l’un de ceux qui manipulait la vérité, en se basant sur quelques traditions réelles en les travestissant de manière à les fournir partiellement tronquées n’ayant qu’une part de vérité. Croire dans l’existence d’Ibn Saba ne veut pas dire croire dans les histoires de Sayf qui a essayé de relier ce personnage à la fondation de l’école des Ahl ul beit. Le fait est que les phénomènes Abdulhah Ibn Saba sont inutiles sans une histoire attachée à leurs noms. Les histoires fausses autour de leurs personnages sont différents de leur réelle existence. La puissance d’un tel personnage ne doit son existence que par une histoire forte attachée autour de lui.
Les Exploits de Sayf : Une Vue d’ensemble
Ce qui suit dans cet article et les prochaines parties de cette série est une comparaison entre les histoires de Sayf et des autres. En premier lieu nous exposerons une vue générale de Sayf Ibn Omar :
Sayf a été payé pour écrire des histoires, celles-ci ont été une vraie source pour les contradictions et les différends qui ce son déroulé dans les premiers temps de l’Islam. Cette période critique, appelée trouble par d’autre c’est étendue sur 29 années celle-ci a commencée en l’an 11 AH (décès de Prophète) jusqu’à l’an 40 AH. Sayf c’est focalisé uniquement sur cette période (11-40 AH) et délaissé le reste.
Les premiers conflits qu’il a commenté sont les différends lors de l’expédition de l’armée d’Usamah et au moment de la mort du Prophète (psl&sf). Le Prophète (psl&sf), approximativement quatre jours avant sa mort, ordonnât à tous les Ansars (Assistants) et tous les Mouhadjirins (Émigrants) excepter Ali de quitter Médine, pour pénétrer en Syrie pour combattre les Romains. Mais les compagnons ont désobéi à cet ordre Prophétique et se sont plaints du commandement d’Usamah, attribuer pourtant par le Prophète lui-même, (Voire Sahih al-Bukhari, version Arabe-anglaise, Hadith, numéro : 5.552, 5.744 et 5.745) ces même compagnons ont tardés à joindre le camp de l’armé partant pour la Syrie, et finalement sont revenu à Médine pour se préparés aux discussions de la succession aussitôt que le Messager d’Allah mourut. Sayf a relater cette histoire de sa propre façon en jouant et en modifiant la chronologie des faits. Sayf a dit qu’après la mort de Prophète, quand Abû Baker a réparti l’armée d’Usamah, il leur dit :
» Marcher ! Mon Dieu vous détruira par meurtre et fléau » !
Référence Sunnite : L’histoire d’al-Tabari et Histoire d’Ibn Asakir, rapportée de Sayf, les événements de l’année 11 AH
Pendant ce temps là les autres narrateurs n’ont jamais mentionné une telle chose stupide d’Abu Baker. Sayf qui est hérétique, voulait faire une moquerie de l’Islam comme elles sont légion, et aussi bien pour faire plaisir au Calife de son époque.
Le sujet qu’il a commenté après, fut l’affaire du pavillon de Saqifa. Sayf a rapporté ceci :
» Ali était dans sa maison quand lui a été dit qu’Abû Baker s’était assis pour recevoir le serment d’allégeance. Donc Il (Ali) est sorti immédiatement en portant seulement sa chemise de nuit ,de peur qu’il soit en retard. Alors Il a donné le serment d’allégeance et s’est assis avec Abû Baker, et seulement alors Il demanda ses vêtements. Quand (les vêtements) lui ont été apporté, il les mis et est resta dans l’assemblée(d’Abû Baker) « .
Référence Sunnite : L’histoire d’al-Tabari, version anglaise, vol. 9, que les p.195-196 rapporté par Sayf Ibn Omar.
Ce rapport ridicule est en contradiction claire de Sahih al-Bukhari ou il a été mentionné que l’Imam Ali n’a pas donné le serment d’allégeance à Abu Bakr pour les premiers six mois de son règne (al Sahih – Bukhari, version Arabe- anglaise, Tradition n°5.546).
Sayf a dit sept histoires au sujet de Saqifa, et a utilisé trois personnages imaginaires comme compagnons du prophète(psl&sf) qui ont joué dans ses scénarios de Saqifa, portant des noms mentionnés nulle parts ailleurs où exceptez dans le travail de rapport de Hadith de Sayf lui-même. Il les a nommés : Qa’qa, Mubashshir, et Sakhr.
Sa légende principale est les histoires malicieuses attribuées à Abdulhah Ibn Saba, par le biais duquel il a essayé de résoudre ce puzzle casse-tête suivant :
– La création du mouvement des partisans des Ahl ul Bayt
– Le problème de l’exil d’Abu Dhar
– Le meurtre de Othman
– la bataille du Jamal (Chameau)
Sayf a aussi essayé avec méchanceté de lier ses histoires contrefaites d’Abdulhah Ibn Saba aux partisans de l’Imam Ali (a.s) ont se rencompte qu’il ne connaissait pas bien le sujet(sur les adeptes des Ahl ul beit), autrement il n’aurait pas attribué quelques-unes des croyances qui ne sont pas suivies par les partisans des membres de la maison de Prophète(psl&sf).
Insha Allah, dans les prochaines parties, nous analyserons le fictif de l’histoire de Abdulhah Ibn Saba en comparaison des autres rapports Sunnites.
Je dois mentionner qu’al-Askari c’est distingué par un véritable exploit. Il a prouvé au-delà de tout doute, dans son livre nommé » Abdulhah Ibn Saba et Autres Mythes « , que de tels exploits d’Ibn Saba n’ont jamais existé, et qu’il fut inventé par Sayf Ibn Omar.
Pour les frères et sœurs qui aimeraient savoir plus au sujet de l’affaire d’Abdulhah Ibn Saba et son caractère fictif, nous vous donnons les référence de ces deux livres intéressants, en anglais qui peuvent être commandé immédiatement, :
1 – » Abdullah Ibn Saba et Autres Mythes, » (anglais) par al-Askari, S. M. Commander, en envoyant $15.00 à : al-Khoei Bibliothèque de la Fondation, 1- « Abdullah Ibn Saba and Other Myths, » (English) by al-Askari, S. M. To order, send $15.00 to : al-Khoei Foundation Library, 89-89 Van Wyck Expressway, Jamaica, NY 11435-4123 U.S.A.
Malheureusement seulement le premier volume, des quatre volumes de ce livre est disponible en anglais qui donne assez d’information, cependant le reste est disponible en arabe. Le second des deux volumes en arabe est nommés séparément » cent Cinquante Compagnons « .
2- « The Shiites Under Attack, » (English) by Chirri, M. J. To order, send $8.00 to : Muhammad Javad Chirri, The Islamic Center of America, 15571 Joy Road, Detroit, MI 48228 U.S.A.2 – » les Chiites Sous Attaque, » (anglais) par Chirri, M. J.Commander, en envoyant $8.00 à :Muhammad Javad Chirri,Le Centre Islamique d’Amérique, La 15571 Route de la joie, Détroit, MI 48228 U.S.A.
Abdulhah Ibn Saba. (CHAPITRE II)
Après une vue d’ensemble dans la partie précédente, je voudrai Insha Allah analyser le fictif de l’histoire d’Abdulhah Ibn Saba rapportée par Sayf, en comparaison des autres rapports Sunnites. Premièrement je ferai un brève tour des allégations que Sayf Ibn Omar a attribuées à Abdellah Ibn Saba :
Sayf a prétendu qu’un Juif yéménite, appelé Abdulhah Ibn Saba (aussi connu sous le nom de Ibn Amutus-Sawda ; Fils d’un esclave noir), a déclaré son Islam au temps de * Othman *. Il s’est volontairement associé aux Musulmans et a voyagé de villages en villes, de Damas à Kufa jusqu’en Égypte, en propageant parmi les Musulmans que Muhammad (psl&sf) serai ressuscité comme Jésus. Il a aussi dit de Ali qu’il est l’exécuteur testamentaire du Prophète et a été privé de son droit divin par Othman. Il a provoqué Abu Dhar et Ammar Ibn Yasir pour s’agiter contre Othman et Muawiyah. Il a provoqué des Musulmans pour tuer Othman depuis que ce dernier usurpa de califat de Ali(a.s). Sayf a aussi prétendu que cet Ibn Saba était l’élément moteur dans la tragédie de la bataille de Chameau. Discutons maintenant des allégations précitées une par une :
Le Retour du Prophète Muhammad (psl&sf)
Sayf a présumé que Abdellah Ibn Saba était l’inventeur de l’idée qui était que le prophète Muhammad reviendrait avant le jour de Jugement. Sayf a écrit que Ibn Saba c’est basé pour son allégation sur le retour de Jésus (a.s) et dit : Si Jésus devait revenir, Muhammad reviendra aussi parce qu’il est plus important que Jésus. Il a aussi prétendu que cet Ibn Saba c’est basé sur le Coran pour justifier ses dires par le verset suivant :
« Celui qui t’a prescrit le Coran te ramènera certainement là où tu (souhaites) retourner » (Coran 28:85)
L’attribution à Ibn Saba de l’idée que le prophète reviendra est ridicule. Il montre l’ignorance de Sayf et de ses disciples qui ont à travers l’histoire répétée de telle l’allégation, et leur mauvaise compréhension de l’histoire de l’Islam. Si ces mercenaires avaient étudié l’histoire Islamique avec soin, ils auraient su que le premier qui a déclaré l’idée du retour du Messager de Dieu était Omar Ibn al-Khattab. Les historiens Musulmans sont unanimes la dessus :
Omar s’est trouvé à la Mosquée du Prophète, et a dit : Il y a des hypocrites qui prétendent que le Messager de Dieu est mort. Certainement le Messager de Dieu n’est pas mort, mais il est allé à son Seigneur, comme Moise, fils d’Imran, est allé à son Seigneur (pour recevoir les commandements célestes). « Par Dieu, Muhammad reviendra comme Moise est revenu, et il coupera les mains et jambes de ceux qui ont prétendu que le Messager d’Allah est mort « .
Référence Sunnite : al-Sirah al-Nabawiyah, par Ibn Hisham, v2, p655,
Nous ne pouvons pas dire que Omar a pris cette idée de Abdullah Ibn Saba ou de toute autre personne. Ibn Saba n’a pas existé en ce temps là, pas même dans l’imagination de Sayf Ibn Omar al-Tamimi, qui a inventé entièrement le personnage. Sayf a écrit ceci : Ibn Saba est venu à Médine et est devenu Musulman pendant le règne d’Othman, ce qui est longtemps après la mort de Prophète. Donc si de nombreux Musulmans croient en cela, ce serait logique de dire que la source de cette doctrine est la parole du deuxième Calife qui a parlé le jour ou le Messager de Dieu est mort, plutôt qu’Ibn Saba qui aurait selon les dires de Sayf clamé cette invention lors du califat de Othman. L’histoire Sunnite n’a pas enregistré de telle allégation avant les paroles de Omar ibn al-khattab sur la mort de Prophète (psl&sf).
Ali(a.s) et la Doctrine de l’exécuteur testamentaire
Sayf avance cela d’Ibn Saba ; Celui ci a lancé et propagé l’idée qui ferait de Ali Ibn Abi Talib (a.s) l’exécuteur testamentaire et le successeur du Messager d’Allah (sw). Il dit aussi cela ; Il y eu mille prophètes avant Muhammad et que chacun d’entre eux avait un exécuteur testamentaire après lui et Ali est l’exécuteur testamentaire du Prophète, plus loin, Sayf a prétendu qu’Ibn Saba a dit que les trois califes qui ont gouverné après le Prophète étaient usurpateurs de règne Islamique.
Sayf et ses disciples ont oublié qu’ils ont mentionné dans leur fiction que Abdulhah Ibn Saba est venu à Médine et a adopté Islam pendant le règne de Othman. C’est longtemps après la mort du Messager d’Allah. D’un autre côté, l’histoire Sunnite témoigne que le Messager de Dieu est lui-même le premier à avoir déclaré que le droit de Ali serait d’être l’exécuteur testamentaire du Prophète *au commencent de sa mission *. Cette tradition concerne la première ouverture du prêche du prophète (psl&sf) :
Ali (a.s) a fait ce récit : Quand le verset : » Et prévient t’a proche tribu « a été révélée, le Messager de Dieu m’a appelé et a dit : » Ali, certainement Allah a commandé que je prévienne ma proche tribu, et je sens la difficulté de cette mission. Je sais que quand je les affronterai avec cet avertissement, je n’aimerai pas leur réponse « . Alors le Prophète(psl&sf) a invité les membres de son clan pour dîner avec lui sur une petite quantité de nourriture et peu de lait. Il y en avait quarante d’entre eux. Après qu’ils avaient mangé, le Prophète(psl&sf) leur a parlé :
» O Enfants d’Abdul Muttalib, par Dieu, je ne connais pas de jeune homme venant des Arabes qui a apporté à son peuple mieux que je ne vous apporté. Je vous ai apporté la bonté de ce monde et de l’Au-delà. Le Tout-puissant a commandé que je vous invite à lui. Qui parmi vous m’aidera dans cette mission et deviendra mon frère, mon exécuteur testamentaire, et mon successeur ? »
Personne n’accepta l’invitation, et j’ai(Ali) dit : »O Messager de Dieu, je serai votre assistant « . Il a tenu mon cou et leur dit : » Celui ci est mon frère, mon exécuteur testamentaire (Wasi), mon successeur (Calife) parmi vous. Ainsi écoutez-le et obéissez-lui « . Ils rirent et dirent à Abu Talib : Il (Muhammad) vous a commandé d’écouter votre fils et de lui obéir.
Référence Sunnite :
(1) histoire de Tabari, version anglaise, Vol. 6, p.88 et p.92 (deux traditions) (2) histoire d’Ibn Athir, Vol. 2, p.62, (3) histoire d’Ibn Asakir, Vol. 1, p.85, (4) Durr al-Manthur, par al-Suyuti, Vol. 5, p.97, (5) al-Sirah al-Halabiyah, Vol. 1, p.311, (6) Shawahid al-Tanzil, par al-Hasakani, Vol. 1, p.371, (7) Kanz al-Ummal, par al-Muttaqi al-hindi, Vol. 15, p.15, p.100 et p.117, (8) Tafsir al-Khazin, par l’Ala-ud-Din al-Shafi’i, Vol. 3, p.371, (9) Dala’il al-Nabawiyah, par al-Baihaqi, Vol. 1, p.428 et p.430, (10) al-Mukhtasar, par Abul Fida, Vol. 1, p.116 et p.117, (11) vie de Muhammad, par Hassan Haykal, p.104 (seulement dans la première édition. Dans la deuxième édition la dernière phrase de Prophète (psl&sf) a été enlevée. (12) Tahdhib al-Athar, Vol. 4, p.62-63. La tradition précitée a aussi été rapportée par d’important représentants Sunnite tel que Muhammad Ibn Is’haq (qui est l’historien Sunnite le plus célèbre), Ibn Abi Hatem, et Ibn Mardawayh. Il a aussi été enregistré par des orientalistes tel que T.Carlyle, E. Gibbon. , J. Davenport, et W. Irving.
Ici nous aimerions posez la question suivante : L’imam Ali a rapporté que le Messager de Dieu est celui qui l’a nommé exécuteur testamentaire, comme frère, et successeur après lui. Sayf Ibn Omar a rapporté que l’idée suivante que l’exécution testamentaire par Ali (a.s) venait d’un Juif appelé Abdulhah Ibn Saba. Nous devrions demander aux membres de la Takfeer Université (qui appellent incrédule toute personne en désaccord avec eux) la question suivante : Est-ce que vous croyez aux rapports de l’Imam Ali ou ceux de Sayf Ibn Omar ? Sayf a été accusé par de proéminent Savant Sunnite de faiblesse, de faux, et d’hérésie.
Bien sûr, que le Musulman devrait choisir le rapport de Ali(a.s) par rapport à celui de Sayf Ibn Omar qui a rejeté et contredit le rapport de l’Imam Ali Ibn Abi-Talib, le Chef des fidèles, le » frère » du Prophète (psl&sf). Le Messager de Dieu(sw) disait à Ali :
» Ta position envers moi est comme celle de Aaron à Moise, mais il n’y aura aucun Prophète après moi »
Références Sunnite :
(1) Sahih al-Bukhari, version Arabe-anglaise, Traditions 5.56et5.700 (2) Sahih Muslim, arabe, Vol. 4, p. 1870 et 1871. (3) Sunan Ibn Majah, p. 12. (4) Musnad Ahmad Ibn Hanbal, Vol. 1, p.174. (5) al-Khas’is, par al-Nisa’i, p. 15 et 16. (6) Mushkil al-Athar, par al-Tahawi, Vol. 2, p.309. Le Prophète (psl&sf) de cette façon a signifié que comme Moise en laissant derrière lui Aaron pour s’occuper de ses gens comme leur Calife quand il est allé recevoir les Commandements, de la même façon il laisse Ali comme son adjoint pour s’occuper des affaires de l’Islam après lui. Allah(sw) dit dans le Coran :
« … Et Moise dit à Aaron son frère : << Remplace-moi auprès de mon peuple… >> « . (Coran 7:142).
Remarquer dans la sourate que le mot » Ukhlufni » et » Khalifa » (Calife) est exactement de la même racine.
Les écrivains mercenaires qui s’efforcent d’étendre l’hostilité parmi Musulmans oublient qu’en revenant de son pèlerinage d’adieu, et en la présence de plus de cent mille pèlerins au lieu dit de Ghadir Khum, le Messager de Dieu a déclaré :
» N’ai-je pas plus de droit sur les croyants qu’ils n’ont sur eux même ? » Les gens ont pleuré et ont répondu : » Oui, O Messager de Dieu « . Alors le Prophète (psl&sf) a levé la main de Ali et a dit : » De quiconque je suis son Maître (Mawlah), Ali est son Maître. O Dieu, aimez ceux qui l’aiment, et soyez hostile à ceux qui lui sont hostile « .
Quelques-unes de Références Sunnite :
(1) Sahih Tirmidhi, Vol. 2, p.298 et Vol. 5, p.63. (2) Sunan Ibn Maja, Vol. 1, p.12 et p.43. (3) Musnad Ahmad Ibn Hanbal, Vol. 1, p.84 p.118 p.119 p.152 p.330, et dans le Vol. 4, p.281 p.368 p.370 p.372 p.378, et encore le Vol. 5, p. 35 p.347 p.358 p. 361 p. 366 p. 419 (de 40 chaînes de narrateurs !!) (4) Fada’il al-Sahaba, par Ahmad Hanbal, Vol. 2, p. 563 p.572. (5) al-Mustadrak, par al-Hakim, Vol. 2, p.129, Vol. 3, p.109 p.110 p.116 p.371. (6) Khasa’is, par al-Nisa’i, p. 4 p.21. (7) Majma’ al-Zawa’id, par al-Haythami, Vol. 9, p.103 (de plusieurs transmetteurs) (8) Tafsir al-Kabir, par Fakhr al-Razi, Vol.12, p. 49 p.50. (9) al-Durr al-Manthur, par al-Hafiz Jalaluddin al-Suyuti, Vol. 3, p.19. (10) Tarikh al-Khulafa, par al-Suyuti, p.169 p.173. (11) al-Bidayah wal-Nihayah, par Ibn Kathir, Vol. 3, p.213 et dans le Vol. 5, p.208. (12) Mushkil al-Athar, par al-Tahawi, Vol. 2, p.307 p.308. (13) Habib al-Siyar, par Mir Khand, Vol. 1, chap. 3, p.144. (14) Sawaiq al-Muhriqah, par Ibn Hajar al-Haythami, p. 26. (15) al-Isabah, par Ibn Hajar al-Asqalani, Vol. 2 p. 509 dans le Vol. 1, chap.1, p.319, Vol. 2,chap.1 p.57, Vol. 3, chap. 1, p. 29, Vol. 4, chap. 1, p.14, p.16, p.143. (16) Tabarani qui a rapporté de compagnons tel qu’Ibn Omar, Malik Ibn al-Hawirath, Habashi Ibn Junadah, Jari, Sa’d Ibn Abi Waqqas, Anas Ibn Malik, Ibn Abbas, Amarah, Buraydah,… (17) Tarikh, par al-Khatib Baghdadi, Vol.8, p 290. (18) Hilyatul Awliya’, par Abu Nu’aym, Vol.4, p 23, Vol.5, p26 et p27. (19) al-Istiab, par Ibn Abd al-Barr, Chapitre d’ayn » du mot » (Ali), Vol.2, p 462 (20) Kanzul Ummal, par al-Muttaqi al-hindi, Vol.6, p154 et p 397. (21) al-Mirqat, Vol.5, p568. (22) al-Riyad al-Nadirah, par al-Muhib al-Tabari, Vol.2, p172. (23) Dhaka’ir al-Uqba, par al-Muhib al-Tabari, p.68. (24) Fayd al-Qadir, par al-Manawi, Vol.6, p217. (25) Usdul Ghabah, par Ibn Athir, Vol.4, p114. (26) Yanabi’ al-Mawaddah, par al-Qudoozi al-Hanafi, p297. … Et des centaines de plus… Aucun Musulman ne douterait jamais que le Messager de Dieu soit le chef de tous les Musulmans pour toutes les générations. Le Prophète dans sa déclaration a alloué à Ali(a.s) la même place que la sien, quand il dit ce Ali est le chef de tous ceux qui suivent le Prophète.
Cette déclaration a été racontée par plus de cent et dix compagnons est estimée authentique (Sahih) et fréquent (Mutawatir) par les principaux savants Sunnites, non seulement que Ali est l’exécuteur testamentaire de Messager, mais aussi indique que ce Ali prend la direction de tous les Musulmans après le Messager d’Allah. Cependant, ces écrivains mercenaires continue encore de dire que la croyance que Ali est l’exécuteur testamentaire du Messager était venu d’un Juif qui a déclaré son Islam pendant le règne de Othman !
Abdulhah Ibn Saba n’a aucune connaissance de base sur les différends qui son née immédiatement après la mort du prophète en rapport avec la succession, et les revendications toutes pertinentes des adeptes des Ahl ul beit (que le Prophète a designer lui-même Ali comme successeur) sont prouvées pour avoir eu lieu pendant la mort du prophète ou même avant cela, et non durant le règnent de Othman qui c’est déroulé longtemps après le décès de prophète. Au début même et immédiatement après la mort du prophète (psl&sf), les partisans de Ali a inclure des compagnons qui sont restés loyal à l’Imam Ali, tel qu’Ammar Ibn Yasir, Abu-Dhar al-Ghafari, Miqdad, Salman al-Farsi, Ibn Abbas…etc., tous assemblé dans la maison de Fatimah (a.s). Même Talha et Zubair étaient resté loyal à l’Imam Ali au commencement et on joint les autres dans la maison de Fatimah ;
Al-Bukhari a raconté :
Omar a dit : » Et aucun doute après la mort du Prophète nous avons été informés que les Ansars ont été en désaccord avec nous et se son rassemblé dans l’abri de Bani Sa’da. Ali et Zubair et ceux qui étaient avec eux, se son opposé à nous, pendant que les émigrants(Mohadjirin) se sont rassemblé derrière Abû Baker « .
Référence Sunnite : Sahih al-Bukhari, arabe anglais, Vol.8, Tradition #817.
Les autres traditions Sunnites relatant cela du jour de Saqifah :
Omar a dit : » Ali Ibn Abi Talib, Zubair Ibn Awwam et ceux qui étaient avec eux étaient séparé de nous (et rassemblés) dans la maison de Fatimah, la fille du messager d’Allah « .
Références Sunnite :
– Ahmad Ibn Hanbal, Vol.1, p.55.
– Sirah al-Nabawiyyah, par Ibn Hisham, Vol.4, p.309.
– Histoire de Tabari (arabe), Vol.1, p.1822.
– Histoire de Tabari, version anglaise, Vol.9, p.192. Aussi :
Ils ont demandé confirmation du serment d’allégeance, mais Ali et al-Zubair sont resté loin. al-Zubair a tiré son épée (du fourreau), et dit, » je ne le remettrai pas (son épée) jusqu’à ce que le serment d’allégeance et de fidélité ne soit rendue à Ali « . Lorsque ces nouvelles sont aux oreilles de Abû Baker et Omar, le dernier a dit, » Frappez-le avec une pierre et saisissez l’épée « . Il est reconnu que Omar s’est dépêché (à la porte de la Maison de Fatimah) et les a extirpés de force en leurs disant qu’ils devaient donner leurs serments d’allégeance et de fidélité de gré ou de force.
Référence Sunnite : L’histoire d’al-Tabari, version anglaise, Vol.9, p.188 et p.189.
Il est certain que ce Juif (ibn Saba) n’eut aucun rôle dans la division des compagnons en deux factions du fait que les cornes de la discordes se sont dressées à la mort de Prophète(psl&sf) la preuve en est qu’il n’existait même pas en ce temps là.
L’Attaque de Deux des Compagnons Bien-aimés du Prophète (psl&sf) et de Leurs Disciples.
Sayf a prétendu que cet Ibn Saba était celui qui incita les deux plus éminents compagnons du Prophète Muhammad, à savoir Abu Dhar (RA) et Ammar IbnYasir (RA), contre Othman. Il dit que Abu Dhar rencontra ce Juif à Damas, et qu’il lui a introduit l’idée de l’interdiction de thésauriser or et argent. Sayf a inclus les grands compagnons suivants du prophète et leurs disciples, parmi la liste des partisans d’Ibn Saba, :
(1) Abu Dhar (RA),
(2) Ammar Ibn Yasir (RA),
(3) Muhammad Ibn Abi Bakr (RA), fils du premier Calife,
(4) Malik Ashtar (RA).
… et plus
Pour mieux comprendre l’hérésie de Sayf et de son allégation, laissez-nous rapidement vous révisé la biographie des grands pionniers Musulmans précités :
(1) Abu Dhar al-Ghafari (Jundub Ibn Jonadah) : Il est la TROISIÈME personne dans la liste des quatre pionniers qui ont en premier lieu embrassé l’Islam. Il était un monothéiste avant même sa conversion. Il a franchement déclaré sa foi dans l’Islam à Mecque à côté de la Maison Sacrée de Dieu. Les incroyants de la Mecque l’ont battu à mort mais il a survécu, et sur l’instruction du Prophète Muhammad (psl&sf) il retourna à sa tribu. Après les Batailles de Badr et de Uhud il est venu à Médine et est resté avec le Prophète(psl&sf) jusqu’au décès de Ce Dernier. Durant le règne des premiers Califes, Abu Dhar fut envoyé à Damas où il ne put être d’accord avec Muawiyah. Plus tard Muawiyah s’est plaint au sujet d’Abu Dhar à Othman, le troisième Calife, et donc Othman envoya Abu Dhar en exil à Rabadha où il mourut plus tard. Rabadha était connu pour avoir le plus mauvais climat.
(2) Ammar Ibn Yasir : Il était aussi connu sous le nom de Abu yaqzan. Le nom de sa mère était Somayyah. Lui et ses parents étaient des pionniers dans l’embrassement de l’Islam, et il était la SEPTIÈME personne à avoir déclarer sa foi. Ses parents ont été torturés et exécutés par les incroyants de la Mecque, à cause de leurs conversions à l’Islam, mais Ammar a réussi à s’échapper à Médine. Ammar a lutté au côté de l’Imam Ali dans la bataille de Jamal (Chameau) et plus tard dans la guerre de Siffin où il a été tué sur-le-champ de la bataille par les soldats de Muawiyah, à l’âge de quatre-vingt-treize ans.
(3) Muhammad Ibn Abi Bakr : Il a été adopté par Imam Ali après que son père, Abû Baker, mourut. Muhammad était un des commandants de l’armée de l’Imam Ali (a.s) dans la bataille de Chameau. Il était aussi dans la bataille de Siffin. L’imam Ali l’a nommé gouverneur d’Égypte, et il a pris ses fonctions le 15/9/37 AH. Plus tard, Muawiyah a envoyé une armée vers l’Égypte sous la direction d’Amr Ibn al-Aas durant l’année 38 AH, cette armée a lutté et a capturé Muhammad, et l’on tué. Son corps a brutalement été brûlé et placé dans le ventre d’un âne mort. (Voyez al-Istiab, Vol.1, p.235 ; Histoire d’al-Tabari, Vol.4, p.79 ; Ibn Kathir, Vol.3, p.180 ; Ibn Khaldoon, Vol.2, p.182)
(4) Malik Ashtar al-Nakha’i : Il a rencontré le Prophète et était un des disciples le plus digne de confiance des compagnons (Tabe’in). Il était le chef de sa tribu, et après avoir reçu une blessure à l’un de ses yeux dans la bataille de Yarmuk, il fut connus sous le nom de Ashtar. Il était le général de l’armée de l’Imam Ali dans la bataille de Siffin il était connu pour sa bravoure et ses combats contre les ennemis de l’Islam. À l’âge de 38 ans, il fut nommé par l’Imam Ali comme gouverneur d’Égypte. Mais sur son chemin le menant en Égypte, près de la Mer Rouge, il fut assassiné par Muawiyah qui lui a fait manger du miel toxique.
Vous avez lu ci dessus des courtes bibliographies de quelques éminents pionniers Musulmans. Il est regrettable que quelques historiens qui ont rapporté l’hérésie de Sayf, ont déclaré qu’ils ont(ces Nobles compagnons) suivi un Juif mystérieux. Les ouvriers mercenaires n’ont pas hésité à attaquer des tels compagnons remarquables. Ils ont dit d’Abu Dhar et de Ammar Ibn Yasir, qu’ils ont été affecté par la propagande de ibn Saba, et se sont retournés contre Othman. Cependant, nous ne devrions pas oublier cela en les attaquant (ces deux les plus éminents compagnons), ils attaquent le Messager de Dieu qui a réellement et fréquemment attesté leur pureté et leur droiture :
Le Messager de Dieu a dit : » Certainement Allah ma commandé d’aimer quatre personnes et m’a informé qu’Il les aime « . Les compagnons ont demandé : « O Messager de Dieu qui sont ces quatre personnes » Le Prophète (psl&sf) a dit : » Ali en fait partie (le Prophète le répéta trois fois), Abu Dhar, Salman al-Farsi, et Miqdad « .
Références Sunnite :
– Sunan Ibn Majah, Vol.1, p. 52 et 53, Tradition #149.
– al-Mustadrak, par al-Hakim, Vol. 3, p.130.
– Musnad Ahmad Ibn Hanbal, Vol. 5, p. 356.
– Fada’il al-Sahaba, par Ahmad Ibn Hanbal, Vol. 2, p. 648, Tradition #1103.
– Hilyatul Awliya’, par Abu Nu’aym, Vol. 1, p. 172. Le Messager d’Allah a aussi dit :
» Chaque prophète a donné par la volonté de Dieu sept vertueux compagnons. J’ai donné quatorze vertueux compagnons « . Il inclus en ceux là Ali, al – Hassan, al-Hossayn, Hamza, Ja’far, Ammar Ibn Yasir, Abu Dhar, Miqdad, et Salman.
Références Sunnite :
– Fada’il al-Sahaba, par Ahmad Ibn Hanbal, Vol. 2, Traditions #109, et #277,
– Sahih al-Tirmidhi, Vol. 5, p. 329, p. 662,
– Musnad Ahmad Ibn Hanbal, Vol. 1, p.88,148,et 149 de plusieurs chaîne (Isnad) – al-Kabir, par al-Tabarani, v6, p264, p265,
– Hilyatul Awliya’, par Abu Nu’aym, Vol.1, p.128, Aussi al-Tirmidhi, Ahmad, al-Hakim et beaucoup d’autres ont raconté que le Messager d’Allah a dit :
« Le ciel n’a pas ombragé, ni le monde n’a porté une personne plus droite qu’Abu Dhar. Il marche sur terre avec l’attitude « immaterialistique » de Jésus, le fils de Marie « .
Références Sunnite :
– Sahih al-Tirmidhi, Vol. 5, p. 334, Tradition #3889.
– Tahdhib al-Athar, Vol. 4, p.158 et p.161.
– Musnad Ahmad Hanbal, Tradition #6519, #6630, et #7078.
– al-Mustadrak, par al-Hakim, Vol. 3, p. 342.
– al-Tabaqat, par Ibn Sa’d, Vol. 4, parti 1, p. 167 et 168.
– Majma’ al-Zawa’id, par al-Haythami, Vol. 9, p. 329 et 330. Ibn Majah, dans son authentique Sunnan, a écrit que l’Imam Ali a dit :
« J’étais assis dans la maison du Prophète et Ammar a demandé de Le voir. Alors le Prophète a dit : » Bien venu le bon et le purifié « .
Ibn Majah a aussi écrit que Aicha a rapporté que le Messager de Dieu a dit : » Toutes les fois qu’Ammar a donné deux alternatives, il choisit toujours la plus vertueuse des deux « .
Il y a beaucoup de récits des plus authentiques dits par le Prophète (psl&sf) à propos de Ammar, tel que » Ammar est plein de foi « . Le Prophète a aussi dit :
» Une bande de rebelles tuera Ammar « .
Références Sunnite :
– Sahih Muslim version anglaise, Chapitre #MCCV, p. 1508 et 1509.
Traditions #6966 et 6970 (cinq traditions).
– al-Mustadrak, par al-Hakim, Vol. 3, p. 383.
Maintenant pour voir qui étaient ces rebelles, voir Musnad Ahmad et Tabaqat Ibn Sa’d qui ont raconté :
» Dans la Bataille de Siffin, quand la tête d’Ammar Yasir (RA) ai été coupés et prises à Muawiyah, deux personnes se disputaient sur lui, chacun clamait qu’il l’avait tué (Ammar) « .
Référence Sunnite :
– Musnad Ahmad (publication de Dar al-Maarif, Égypte 1952), Tradition #6538, #6929 – Tabaqat, par Ibn Sa’d, Vol. 3, p. 253,
Il a aussi été raconté que le Messager d’Allah (psl&sf) a dit :
« Le paradis désire ardemment trois hommes, Ali, Ammar et Salman « .
Références Sunnite : Sahih al-Tirmidhi, Vol. 5, p. 332, Tradition #3884,
De plus al-Tirmidhi a raconté :
Quand le Messager de Dieu a entendu que Ammar et ses parents ont été torturés dans la Mecque, il (psl&sf) a dit : » Membres de la famille de Yasir, soyez patient. Votre destination est le paradis « .
Référence Sunnite : Sahih al-Tirmidhi, Vol. 5, p. 233.
Donc, Ammar et ses parents étaient les premières personnes habitants du paradis selon les déclarations du Prophète.
Ici nous devrions dire : Quand un Musulman sait que le Prophète a recommandé ces deux importants compagnons (Abu Dhar & Ammar Ibn Yasir) si hautement, et s’il est croyant dans la véracité de Muhammad, il ne lui est pas permit d’insulter ces deux compagnons. Une telle insulte discrédite le Prophète. Comme nous l’avons vu, dans les traditions authentiques précitées dans les collections des six Sahih Sunnite, que le Prophète a dit-il à seulement quatre ou quatorze compagnons vertueux, hors de ses 1400 compagnons. De façon assez intéressante Abu Dhar et Ammar Ibn Yasir ont été mentionnés parmi ces très peu d’individus.
Nous trouvons que l’hostilité de Sayf Ibn Omar al-Tamimi, qui vivait pendant le deuxième siècle après le Prophète, et l’hostilité de ses étudiants envers les partisans des Ahl al beit, les a motivé pour étendre à bon marché de telle propagande. Sayf savait qu’en attribuant à ibn Saba la révolte contre Othman contredisait les faits historiques qui ont démontrés que les deux compagnons, Abu Dhar et Ammar, s’étaient opposés à Othman. Parce que Sayf savait que ces deux noble compagnons c’étaient opposés à Othman, il a donc essayé de salir leurs réputations en ajoutant les noms des deux compagnons les plus éminents à la liste d’étudiants de ce Juif fictif(ibn Saba).
Si Ibn Saba avait existé, il a déclaré son Islam après que Othman ai été tué. Maintenant laissez-nous supposer que nous acceptons ce que Sayf a prétendu à propos de cet Abdulhah Ibn Saba déclaré sa foi après que Othman serait venu au pouvoir. Abu Dhar et Ammar Ibn Yasir, de l’autre côté, avait été opposé au califat de Othman avant même qu’il n’ait été au pouvoir. Les deux compagnons étaient partisans de l’Imam Ali (a.s), et ils croyaient fermement que Ali avait été nommé par le Prophète pour être son successeur. Donc c’était leur croyance bien avant que Ibn Saba apparaisse dans l’histoire, il est clair que l’histoire de Sayf qui nous fait croire en l’existence d’un certain Ibn Saba, influensseur de compagnons est sans fondement et faux.
Donc pour clarifier le troisième califat de toutes les accusations de mauvaise gestion de la trésorerie Islamique, Sayf a accusé les rebelles qui étaient les étudiants d’Ibn Saba. Il a complété son histoire en ajoutant les deux nobles compagnons dans la classe des étudiants d’Ibn Saba alors que ces deux sages compagnons sont dans les premier partisan de l’école du Prophète Muhammad (psl&sf). Ils étaient parmi les compagnons les plus importants qui ont été honorés par le Prophète. En fait, Sayf par sa fausse histoire à été amené à contredire et repousser le témoignage du Prophète. Par ce, Sayf est démenti par les faits historiques et ses conte son a réfuté en entier.
Abdulhah Ibn Saba. (Chapitre III)
Agitation Contre Othman.
Sayf a prétendu que la raison principale des troubles contre Othman était Abdulhah Ibn Saba. Il ameuta les Musulmans des différentes villes et provinces tel que Basra, Kufa, Syrie, et l’Égypte, pour rejoindre Médine et tuer Othman depuis qu’il crut que celui-ci avait usurpé le califat de Ali. Sayf a aussi prétendu que les compagnons à l’intérieur de Médine tel que Talha et Zubair ne se sont pas opposés à Othman.
Semblable à ses autres allégations, cette allégation de Sayf Ibn Omar au sujet d’Abdulhah Ibn Saba n’a été rapportée par aucun autre rapporteur. Aucune trace d’un certain Ibn Saba n’a été trouvé sur la question des troubles contre Othman, exceptez à travers Sayf. En fait, les autres autorités en la matière ont une histoire totalement opposée.
Si vous êtes un lecteur d’histoire Islamique libéré de toute émotion envers ou contre le troisième Calife, il est assuré que l’appel pour une révolte contre Othman n’a pas commencé dans Basra, ni à Kufa, ni en Syrie, ni même en Égypte. La faiblesse de Othman à gérer les affaires de l’État a causé l’opposition de beaucoup de compagnons. Ce qui résulta naturellement a une lutte d’influence et de pouvoir parmi les compagnons à Médine. Les historiens Sunnites tel qu’al-Tabari, Ibn Athir, et al-Baladhuri et beaucoup d’autres fournissent des traditions (rapporté par d’autre que Sayf) lesquels confirment que l’agitation contre le droit Califal à l’intérieur de Médine par quelques personnes influents parmi les compagnons. Ces derniers étaient les premiers a demandé d’autres compagnons, résident dans d’autres villes, de les rejoindre dans la révolte contre Othman. Ibn Jariral-Tabari a rapporté :
Quand les gens ont vu ce que Othman faisait, les compagnons du Prophète se trouvant à Médine écrivirent à d’autres compagnons qui étaient partout éparpillés dans les provinces frontalières : » Vous êtes allés de l’avant pour lutter dans la trajectoire de Dieu Tout-puissant, par égard pour la religion de Muhammad. En votre absence la religion de Muhammad a été corrompue et abandonnée. Vous devez revenir rétablir la religion de Muhammad. » Donc, ils sont venus de chaque direction jusqu’à ce qu’ils aient tué le Calife (Othman).
Références Sunnite : L’histoire d’al-Tabari, version anglaise, v15, p184.
En fait al-Tabari a cité la forme du paragraphe précitée de Muhammad Ibn Is’haq IbnYasar al-Madani qui est l’Historien Sunnite le plus célèbre et l’auteur de » Sirah Rasool-Allah « .
L’histoire (rapporté par d’autre que Sayf) témoigne que les personnes influente qui étaient l’élément clé dans l’agitation contre Othman incluent Talha, Zubair, et Aisha (la mère des croyants), Abdul Rahman Ibn Ouf, et Amr Ibn al-Aas.
a) Talha.
Talha Ibn Ubaydillah était l’un des plus grand agitateur contre Othman était parmi ceux qui complotére son meurtre. Il utilisa cet incident pour se venger contre Ali (a.s), en commençant la première guerre civile dans l’histoire de l’Islam (c.-à-d. la bataille du Chameau). Nous donnerons juste les deux paragraphes d’al-Tabari et d’Ibn Athir pour prouver notre point de vue. Le premier est celui qui est raconté par Ibn Abbas (Ibn Ayyash dans d’autres manuscrits c’est selon) :
Je suis entré et Othman était présent (Pendant l’agitation contre Othman) et je lui ai parlé une heure durant. Il a dit : » Venez Ibn Abbas/Ayyash, » et il m’a pris par la main et m’a fait écouter ce que les gens disaient à sa porte. Nous en avons entendu quelques-uns dire, » qu’est-ce que vous attendez, » pendant que d’autres disaient, » attendez, peut-être il se repentira « . Pendant que tout deux nous nous trouvions là (derrière la porte à écouter), Talha Ibn Obaydillah est passé et a dit : » Où est Ibn Udays ? » Il lui a été dit, » Il est là-bas « . Ibn Udays est venu à (Talha) et ils ce son chuchoté quelque chose, et alors il est revenu s’adresse à ses membres et dit : » Ne laissez personne entrer (dans la maison de Othman) voir cet homme ou la quitter. » Othman ma dit : » Ce sont les ordres de Talha « . Il a continué, » O Dieu ! Protégez-moi de Talha car il a provoqué tous ces gens contre moi. Par Dieu, j’espère que rien n’adviendra de moi, et que mon propre sang sera à l’abri. Talha m’a illégalement abusé. J’ai entendu le Messager de Dieu dire : » Le sang d’un Musulman est légal dans trois cas : apostasie, adultère, et celui qui tue excepte par vengeance légitime pour un autre. » Donc pourquoi est-ce que je devrais être tué ? » Ibn Abbas/Ayyash continue : Je voulais partir (de la maison de Othman), mais ils ont bloqué ma trajectoire jusqu’à ce que Muhammad Ibn Abi Bakr qui passait à côté leurs demanda de me laisser aller, et donc ils l’ont fait.
Références Sunnite : L’histoire d’al-Tabari, version anglaise, v15, pp 199-200.
Les rapports de Sayf se brisent en morceaux quand on les compare avec n’importe qu’elles autres rapports semblables à celui-ci. Le rapport précité donne des évidences au faite que Othman lui-même connaissait les compagnons comme Talha qui par la suite lui ont fait tout ce que l’on s’ait, et non le personnage de Abdulhah Ibn Saba. Est-ce que ces écrivains mercenaires, né des siècles après l’incident comprennent mieux la situation que le Calife Othman lui-même ? Le rapport suivant prouve aussi que le meurtre d’Othman fut comploter par Talha, et que les tueurs sont sortis pour informer leur chef qu’ils se sont occupé de Othman :
Abzay a dit : J’ai été témoin le jour ou ils sont entrés contre Othman. Ils sont entrés dans la maison à travers une ouverture dans la résidence d’Amr Ibn Hazm. Il y eut des escarmouches puis ils sont entrés. Par Dieu, je n’ai pas oublié ce Soudan Ibn Humran en sortant et je l’ai entendu dire : » Où est Talha Ibn Ubaydillah ? Nous avons tué Ibn Affan ! »
Références Sunnite : L’histoire d’al-Tabari, version anglaise, v15, p200.
Othman a été assiégé à Médine pendant que l’Imam Ali (a.s) était à Khaibar. L’Imam(a.s) est venu à Médine et a trouvé les gens assemblés à la résidence de Talha. Alors l’Imam Ali (a.s) est allé à la rencontre de Othman. Ibn Athir a écrit :
Othman a dit à Ali : » Vous me devez mon droit Islamique et le droit de bonne relation et de fraternité. Si je ne reçois pas mes droits et si j’étais dans époque pre-islamiques, ce serait la honte pour un descendants d’Abd Munaf (Ali (a.s)et Othman en étaient les descendants) laisser un homme de Tyme (Talha) nous volez notre autorité « . Ali a dit à Othman : » Vous serez informés de ce que je fais « . Alors Ali est allé à la maison de Talha. Beaucoup de personne étaient présente. Ali parla à Talha en disant : » Talha, quelle est cette situation dans lequel vous est tombé ? » Talha a répondu : » O’ Abul Hassan ! C’est trop tard ! »
Références Sunnite : al-Kamil, par Ibn Athir, v3, p84.
Tabari rapporte aussi la conversation suivante entre Imam Ali et Talha durant le siège de Othman :
Ali a dit à Talha : » Je vous demande par Allah de renvoyer les gens loin de Othman « . Talha a répondu : » Non, par Dieu, pas jusqu’à ce que les Omayad se soumette volontairement à ce qui est juste « . (Othman était à la tête des Omeyyade).
La référence : L’histoire d’al-Tabari, version anglaise, v15, p235.
Talha a même privé Othman d’eau :
Abdurrahman Ibn al-Aswad a dit : » J’ai vu Ali éviter constamment (Othman) et n’a pas agire comme il l’avait fait autrefois. Cependant, je sais qu’il a parlé avec Talha quand Othman était assiège, avec comme effet que les peaux remplies d’eau puisse arriver jusqu’à Othman. Ali était extrêmement bouleversé au sujet de cela jusqu’à ce qu’on permit finalement les peaux d’atteindre Othman « .
Références Sunnite : L’histoire d’al-Tabari, version anglaise, v15, pp 180-181.
Savoir pourquoi l’Imam l’Ali (a.s) a abandonné Othman, voyez les traditions vers la fin de cet article.
En outre, les historiens confirment que ceux qui ont comploté son meurtre, n’ont pas laissé enterrer le corps de Othman dans un Cimetière Musulman, et qu’il fut enterré finalement dans un Cimetière Juif appelé » Hashsh Kawkab « , sans bain funéraire et sans linceul. (Voyez l’Histoire d’al-Tabari, anglais version, v15, pp 246-250). Les Juifs ont tout fait pour ne pas autoriser cet enterrement dans leur propre Cimetière !!! Après Muawiyah est venu joindre de force le cimetière Juif avec le cimetière Musulman d’al-Baqi y compris les terres les séparent. (Voyez Histoire de Tabari, version anglaise, v15, pp 246-250).
b) Aicha.
Talha n’était pas le seule à collaboré contre Othman. L’histoire Sunnite nous rapporte ceci, Aicha (la mère de croyants), collaborait aussi à une campagne contre Othman. Dans le paragraphe suivant nous verrons qu’al-Tabari démontre dans son histoire la coopération entre Aicha et Talha contre Othman :
Un jour Ibn Abbas se trouvant hors de la Mecque, il rencontra Aicha à al-Sulsul (sept milles au sud de Médine). Aicha dit : » O’ Ibn Abbas, je vous lance un appel par Dieu, car vous avez eu une langue tranchante. (Durant le règne de Othman) les gens ont montré leur compréhension et la lumière est élevée pour les guider, abandonner cet homme (Othman) il sème le doute parmi les gens. J’ai vu Talha prendre possession des clefs de la trésorerie publique (Bayt el mal ) et des entrepôts. S’il devenait Calife (après Othman), il suivra les pats de son cousin Abû Bakr « . Ibn Abbas dit : » O’ Mère (des croyants), si quelque chose arrive à cet homme (c.-à-d., Othman), les gens chercheraient l’asile seulement chez nos compagnons (à savoir ceux de Ali(a.s)) ». Aicha a répondu : » Soyez tranquille ! Je n’ai aucun désir de vous défier ou de se quereller avec vous « .
Références Sunnite : L’histoire d’al-Tabari, version anglaise, v15, pp 238-239.
Beaucoup d’historiens Sunnites ont rapporté que Aicha est allé vers Othman pour lui réclame ce qui lui revient de l’héritage du Prophète (après tant d’années passées après que la mort du Prophète soit survenu !!!). Othman s’est abstenu de lui donner tout argent à Aicha en lui lançant qu’elle était une parmi ceux qui ont attesté, témoigné et encouragé Abu-Bakr à s’abstenir de payez la part d’héritage de Fatimah Zahra(a.s). Donc si Fatimah n’a reçu aucune part d’héritage, alors pourquoi le ferai-je pour vous ? Aicha eu une colère extrême à l’encontre de Othman, et sorti en disant :
» Tuez ce vieil idiot (Na’thal), car il est incrédule « .
Références Sunnite :
– Histoire d’Ibn Athir, v3, p206.
– Lisan al-arabe, v14, p141.
– al-Iqd al-Farid, v4, p290.
– Sharh al-Nahj, par Ibn Abi al-Hadid, v16, pp 220-223. Comme nous pouvons le voir, les principaux qui ont comploté contre Othman sont quelques individus de grande influence, comme Talha et Aicha. Ces Hadiths Sunnite sont clairement en contradiction avec les Hadiths en rapport avec Abdulhah Ibn Saba, les quelles ont été inventé pour mètre à l’abri les individus pendant des siècles après cet incident.
Un autre historien Sunnite, al-Baladhuri, dans son histoire (Ansab al-Ashraf) raconte que quand la situation est devenue extrêmement critique, Othman ordonna à Marwan Ibn al-Hakam et Abdurrahman Ibn Attab Ibn Usayd d’essayer de persuader Aicha pour qu’elle cesse de faire campagne contre lui. Ils sont allés vers elle pendant qu’elle était en préparation pour partir en pèlerinage, et ils lui ont dit :
» Nous vous prions de restez à Médine, et alors Allah pourra sauver cet homme (Othman) à travers vous « . Aicha dit : » J’ai préparé mes moyens de transport et j’ai l’intention d’exécuter le pèlerinage. Par Dieu, je n’honorerai pas votre demande… Je souhaite qu’il (Othman) soit dans un de mes sacs afin que je puisse le porter. Je pourrai alors le jeter à la mer « .
Références Sunnite : Ansab al-Ashraf, par al-Baladhuri, partie I, v4, p75.
Certainement la révolution contre Othman * a commencé * dans Médine, et pas à Basra, Kufa ou l’Égypte. Les gens proéminents de Médine sont les premiers a avoir écrit à l’extérieur de Médine et ont incités leurs correspondants contre Othman. Pour dire qu’un Juif, nommé Ibn Saba aurait monter les gens en les inspirant de faire une révolution contre le Calife en place, n’est ni logique ni même raisonnable à moins que nous acceptions qu’il soit aussi celui qui inspira Aicha, Talha, et Zubair à la révolte. Mais ceux qui parlent d’Ibn Saba et de son rôle n’inclut aucunement Aicha et ses partisans ils reviennent toujours sur Ibn Saba.
Le rôle présumé d’Ibn Saba, dans la révolte contre Othman, est aussi inconcevable si nous disons qu’Ibn Saba était celui qui persuada le Calife à suivre une trajectoire contraire aux deux premiers Califes, et qu’il avait été celui qui conseilla Othman de donner les fonds Islamiques à sa famille par le biais des salaires aux gouverneurs de provinces Islamiques.
La manière dont Othman a conduit les affaires de la Uma Islamique donne à Aicha, Talha, et Zubair et les autres, les raisons de provoquer les Musulmans contre Othman. Cependant ceux qui attribuent la révolution contre Othman à Ibn Saba, n’accepte pas que celui-ci soit celui qui conseilla Othman de suivre une mauvaise politique. Ils ont raison, parce que ce Juif présumé n’a jamais existé excepte dans l’imagination de Sayf Ibn Omar al Tamimi et ceux qui l’ont cité. Quelques-unes moins de 15 traditions qui se trouvent dans aucun Sahih sunnite authentiques ni dans aucun livres des partisans des Ahl ul Bayt fiable sur Abdulhah Ibn Saba ont été rapporter par des personnes autres que Sayf qui nous ont fournit une histoire totalement différent en comparer avec la lourd documentation de Sayf qui a été distribué partout. Ces traditions ne mentionnent pas la présence d’Ibn Saba dans la révolte contre Othman.
c) Amr Ibn al-Aas.
Il est étonnant qu’un tel rôle aussi important dans la révolution contre Othman soit attribué à un Juif qui n’a d’existence ni chez les adeptes des Ahl ul Bayt ni chez leurs frères Sunnites. Les historiens oublient le rôle important qui était joué par une personne bien connue dans l’histoire Islamique, à savoir Amr Ibn al-Aas. Il était plus intelligent et plus claire voyant que n’importe quel Juif ayant existé à cette époque. Amr avait toutes les raisons de conspirer contre le Calife, et il avait toutes les habiletés requise pour inciter la plupart des gens de Médine contre le Calife.
Amr Ibn al-Aas était un des agitateurs les plus dangereux contre Othman. Il était le gouverneur de l’Égypte pendant le règne du deuxième Calife. Cependant, le troisième Calife l’a renvoyé et l’a replacé avec son frère d’adoption, Abdullah Ibn S’ad Ibn Abu Sharh. Par la suite, Amr est devenu extrêmement hostile envers Othman. Il retourna à Médine et a commença les malicieuses campagnes contre Othman en l’accusent d’avoir fait toute sorte de mauvaise chose. Othman a blâmé Amr et lui parla rudement. Cela a empiré chez Amr. Il rencontra Zubair et Talha et conspirèrent contre Othman. Il alla à la rencontre des pèlerins pour les informés des nombreuses déviations de Othman. En accord avec Tabari, quand Othman était assiégé, Amr est rester résolument dans le palais al Ajlan et se renseignait auprès des gens au sujet de la situation de Othman :
…Amr n’avait pas abandonné son siège avant qu’un deuxième cavalier ne passa. Amr l’appela en dehors : » Comment va Othman ? » L’homme a répondu : » Il a été tué « . Amr a dit alors : » Je suis Abu Abdillah. Quand je gratte un ulcère, je le coupe. (C.-à-d., quand je désire une chose, je l’atteins). J’ai provoqué (les gens) contre lui, même le berger sur le sommet des montagnes avec son troupeau « . Alors Salamah Ibn Rawh lui dis : » Vous, les Quraishites, avez coupé une solide corde entre vous-mêmes et les Arabes. Pourquoi est-ce que vous avez fait cela ? » Amr a répondu : » Nous voulions tirer la vérité hors du noyau du mensonge, et avoir des gens sur le même pied d’égalité en regard de la vérité et de l’amitié « .
Références Sunnite : L’histoire d’al-Tabari, version anglaise, v15, pp 171-172,
Ceux qui divise les Musulmans ignorent ce qui est bien connu dans l’histoire de l’Islam qui a été rapporté par des importants rapporteurs Sunnite. La révolte contre Othman fut le résulta des efforts de personnalité importante de Médine, tel que Aicha, Talha, Zubair, Aburrahman Ibn Ouf, et Amr Ibn al-Aas. Au lieu d’attribuer la révolution aux vraies personnes qui se sont rebellés contre Othman, ceux qui veulent diviser les Musulmans refuse d’accepter la vérité ou de la mentionner. Ils attribuent la révolution à un Juif imaginaire, comptant sur les rapports Sayf Ibn Omar al-Tamimi, un homme qui a été accusé par les plus grands Savants Sunnites d’être un homme de mensonges et d’innovations. Ils ont choisi et accepter les rapports de Sayf pour couvrir le Calife, Aicha, Talha, et Zubair.
Il est d’autant plus étonnant que Aicha, Talha, et Zubair, et Muawiyah Ibn Abu Sufyan ont lutté contre l’Imam Ali dans deux guerres, sans précédent dans l’histoire Islamique deux partisans de l’Imam Ali ont été accusé d’être les étudiants d’Ibn Saba. L’histoire Sunnite et la collection des Sahihs Sunnite démontre clairement que Muawiyah a commandé à tous les Imams des mosquées partout dans monde Musulman de MAUDIRE l’Imam Ali à chaque prière du vendredi. Si l’imaginaire juif, Ibn Saba, avaient un tout petit rôle dans la révolte contre Othman, Muawiyah en aurait fait principal sujet de campagne de diffamation contre l’Imam et ses partisans. Il aurait publié et rendu public partout dans le monde que les tueurs de Othman étaient les étudiants de Abdulhah Ibn Saba, et qu’ils auraient été ceux qui ont porté Ali au pouvoir. Cependant ni Muawiyah ni Aicha n’en parla (de ce Ibn Saba)de ce scénario, parce que les histoires attribué à Ibn Saba était malicieusement inventer par Sayf Ibn Omar qui vivait dans le deuxième siècle après l’hijra, longtemps après la mort de Aicha, Talha, Zubair et compagnie.
Le meurtre d’Othman a fourni une occasion rêver pour ceux qui en lutte pour plus de pouvoir que celui qu’ils avaient auparavant, en servant sous le gouvernement d’Othman. Ou la main mise de la famille des Omeyyades tel que Muawiyah et Marwan, ont profité de la vie d’Othman aussi bien que de sa mort. L’histoire d’Ibn Saba dans cette considération a servi pour couvrir le visage de ces individus assoiffés de pouvoir, et a servit d’une autre façon a attaquer l’Imam Ali et ses partisans.
Quelques raisons derrière la Révolte Contre Othman.
Le Troisième Calife, Othman, reçu l’allégeance du peuple avec comme engagement qu’il dirigerait les affaires de la Uma (nation Islamique)d’après le livre de Dieu et des enseignements du Prophète (psl&sf). Et qu’il suivrait la méthode appliquée par Abu Bakr et Omar, s’il n’y avait aucune autre instruction du Coran ou du Prophète.
Il est connu que les deux premiers califes menaient une vie simple. Ils ne donnaient pas de préférence aux membres de leurs clans sur les autres, ni n’ont fournit à chacun de leurs parents des places importantes au sein de l’appareille de l’État.
De l’autre côté, Othman avait ses propres opinions. Il s’autorisait une vie luxuriante. Et plaçait les membres de sa famille (Omeyyade) dans des places importantes à forte position au sein de l’État, les préférèrent à d’autres Musulmans, et ce clan ne dirigeait même pas leurs affaires. Cependant, son clan ne furent pas des personnes vertueuses. Peut-être que Othman pensait que sa préférence envers eux était en accord avec le Livre de Dieu parce que le Coran incite à être bon en vers les siens ! Cette méthode de gérer les affaires de l’État n’a pas plu à beaucoup de compagnons. Ils l’ont même trouvé extrême et extravagant.
Les Compagnons ont critiqué le Calife pour les questions suivantes :
1. Il a apporté son oncle, al-Hakam Ibn Abi al-Aas (fils de Omayyah, fils de Abd Shams), à Médine ceci après que le Prophète l’avait en sont temps banni, exilé de Médine.
Il a été rapporté qu’al-Hakam c’était cacher pour écoute une conversation mener secrètement par le Prophète à des compagnons proéminents, alors il fit circuler ce qu’il avait entendu en cachette. Il imitait et ridiculiser le Prophète quant il marchait sur les chemins. Le Prophète un jour la surprit pendant qu’il imitait et a dit : « Ce chemin ou vous êtes « . al-Hakam immédiatement commencé à trembler. Et continua : » Jusqu’à ce qu’il soit mort ». Il est aussi rapporté que : Un jour, en s’asseyant avec quelques-uns de ses compagnons, le Messager de Dieu dit, » Un homme maudit entrera dans la pièce. » Peut après, al-Hakam est entré. (Il était l’homme maudit.)
Références Sunnite : al-Isti’aab, par Yusuf Ibn Abd al-Barr, v1, pp 359-360.
2. Après l’avoir fait revenir à Médine, Othman donna à son oncle al-Hakam 300,000 Dirhams.
3. Il fait de Marwan, fils d’al-Hakam, son plus haut conseiller et auxiliaire, il le hissa au sommet lui donnant autant d’influence qu’un Calife. Marwan acheta un cinquième des revenus de l’Afrique Nord versent 500,000 Dinars !!! Cependant, il n’a pas payer ce montant. Le Calife lui a permis de garder l’argent. C’était un montant égal à dix millions de dollars !!!
Imam Ali (a.s) a fréquemment rappelé à Othman du danger de Marwan, mais en vain. La conversation suivante entre l’Imam Ali et Othman en témoigne, ces faits se passaient quand Othman était attaqué ou il demanda l’aide de Ali. Othman dit à l’Imam Ali (a.s) :
» Vous voyez le problème causé par cette bande de dissidents quand ils sont venus à moi aujourd’hui. Je sais que vous êtes prestigieux aux yeux des gens et qu’ils vous écoutent. Je voudrais que vous alliez à eux pour les envoyer loin de moi. Je ne souhaite pas qu’ils viennent à moi, ceci serait un acte insultant envers moi. Faites leur part de ce que je vous aie dit. »
Ali dit : » Pour quelles raisons les renverrai-je ? »
Othman répliqua : » Pour les raisons que j’accepterai ce que vous m’avez conseillé de faire et vous pensiez juste, et je ne dévierai pas de votre direction. » Alors Ali dit : » En fait, je vous ai parlé maintes et maintes fois, et vous et moi avons discuté tellement et longtemps. tout ceci est du faite de Marwan Ibn al-Hakam, Saeed Ibn al-Aas, Ibn Amir, et Muawiyah. Vous les avez écoutés et m’avez défier. »
Othman dit : » alors je les défierai et vous écouterez « .
Références Sunnite : L’histoire d’al-Tabari, version anglaise, v15, p173.
Alors l’Imam Ali a parlé aux gens et leur a demandé de s’éloigniez de Othman, et donc beaucoup d’entre eux se retirèrent. Alors l’Imam Ali (a.s) est allé ver Othman pour l’informé du départ des gens, et dit :
» Faites une déclaration que les gens témoigneront qu’ils ont eu des nouvelles de vous, et Dieu sera témoin que votre désire serait de vous repentir dans votre cœur « .
Donc, Othman est sorti et a fait un sermon dans le quel il dit aux peuples son désir sincère de se repentir, et dit : » Par Dieu, O gens, si quelqu’un de vous me blâmé, tout ce qu’il dira sera admit par moi. Je n’ai rien fait inconsciemment. Mais mon âme a élevé en moi des espoirs vains et ma leurré, ma vertu a glissé loin de moi. … Je demande le pardon de Dieu de ce que j’ai fait et je me tourne vers lui. Un homme comme moi me languit de me repentir « .
Alors les gens ont eu pitié de lui, et quelques-uns parmi eux ont pleuré. Saeed Ibn Zayd s’est levé avant lui (Othman) et a dit : » O Commandant des croyants, (à partir de maintenant) personne ne viendra à vous que vous ne supportiez. Craignez Dieu, et votre âme craindra Dieu, et accomplisse ce que vous avez dit ! »
Quand Othman est descendu (de la chaire), il a trouvé Marwan Ibn al-Hakam et Saeed Ibn al-Aas, et quelques autres Omeyyades à sa maison. Marwan dit : » Est-ce que je devrais parler (au peuple) ou resté silencieux ? » La femme de Othman dit : » Non ! Resté silencieux, car ils le tueront pour ses péchés. Il a fait une déclaration publique qu’il ne peut pas annuler. » à juste titre. Marwan a dit : « Qu’est-ce que cela a avoir à faire avec vous ? »
Alors Marwan a dit à Othman : » Persister dans une erreur pour la quel vous cherchez le pardon de Dieu est meilleur que se repentir parce que vous êtes effrayé. Si vous voulez, vous pouvez chercher le repentir sans reconnaître l’erreur « . Othman dit : » Sortez et parlez-leur, car je suis honteux de le faire « .
Donc Marwan est allé (aux gens) et dit : » Pourquoi est-ce que vous êtes assemblé ici comme des pilleurs ? … Vous êtes venus saisir notre pouvoir (Mulk ; Royauté) de nous. Allez ! Par Dieu, si vous nous signifiez (tout mal), vous rencontrerez quelque chose de déplaisant venant de nous, et vous n’obtiendrai pas le résultat escompté. Retourné à vos maisons, par Dieu nous ne sommes pas hommes a être volé de nos possessions « .
Les gens ont informé l’Imam Ali de cette nouvelle. Alors Ali alla à Othman et
dit : » Sûrement vous avez (encore)satisfait Marwan, mais il est satisfait de vous seulement si vous déviez de votre religion et raisonnez comme un chameau qui porte une litière qu’on fait tourner autour à volonté. Par Dieu, Marwan est dépourvu de sens quant à sa religion et son âme. Je jure par Dieu, je pense qu’il vous fera reste à l’intérieure, et ne vous enverra pas encore en dehors. Après cette visite, je ne viendrai plus encore vous réprimander. Vous avez détruit votre propre honneur et vous avez été volés de votre autorité « .
Quand Ali est parti, la femme d’Othman lui a dit : » J’ai entendu Ali vous dire qu’il ne reviendra jamais à vous, et que vous avez (encore)obéi à Marwan, qui vous mène où qu’il souhaite « . Othman a dit : » Que devrai-je faire ? » Elle a répondu : » Vous devriez craindre Dieu seul, qui n’a aucun partenaire, et vous devriez adhérer aux pratiques de vos deux prédécesseurs (Abû Baker et Omar). Parce que si vous obéissez à Marwan, il vous tuera. Marwan n’aime aucun prestige parmi les gens, et n’inspire à aucun amour venant du peuple. Les gens vous ont abandonnés seulement dû à la place de Marwan (dans vos conseillés). Envoyez à Ali, et ayez confiance en son honnêteté et sa droiture. Il a été en rapport avec vous et il n’est pas un homme que les gens désobéissent « . Donc Othman a envoyé à Ali, mais il a refusé de venir et dit : » Je lui ai dit, je ne reviendrais pas « .
Références Sunnite : L’histoire d’al-Tabari, version anglaise, v15, pp 176-179.
Sur la mort d’Othman, Imam Ali (a.s) a dit :
« Par Dieu ! J’ai persisté dans sa défense (Othman) jusqu’à ce que j’aie été rempli de honte. Mais Marwan, Muawiyah, Abdulhah Ibn Amir, et S’ad Ibn al Aas ont traité avec lui comme vous avez été témoins . Quand je lui donnais le conseil sincère de les envoyer au loin, il est devenu soupçonneux envers moi, jusqu’à ce que vous voyiez maintenant ce qui se passe. »
Références Sunnite : L’histoire d’al-Tabari, version anglaise, v15, p198.
Marwan et ses descendants étaient de plus en plus à l’origine de charge sérieuse de corruption et de népotisme levé contre Othman. Marwan, bien sure, a finalement saisi le Califat et est monté sur le trône en l’an 64 HAJ. 684 A-J-C, et était l’ancêtre en ligne droite de tous les Omeyyade qui ont étés rois à Damas et Amirs de Cordoue jusqu’après 756 après Jésus-Christ.
4. Le Calife a nommé son frère, Abdulhah Ibn Sa’d, comme gouverneur d’Égypte. En ce temps là, l’Égypte était la plus grande province du mode Musulman. Ibn Sa’d avait déclaré son Islam et émigra de la Mecque à Médine. Le Prophète l’a inscrit comme enregistreur de la révélation. Cependant, Ibn Sa’d a abandonné la foi et est revenu à la Mecque. Il disait : » J’ai révélé l’égal de ce que Dieu a révélé à Muhammad « .
Quand la Mecque a été conquise, le Prophète a ordonné aux Musulmans de tuer Ibn Sa’d. Il serait tué même s’il avait été trouvé caché entre les Ka’aba et le tissu la recouvrant. Ibn Sa ’d s’est caché à la maison d’Othman. Quand la situation se calma, Othman a apporté Ibn Sa’d au Prophète et l’informa qu’il avait placé Ibn Sa’d sous sa protection. Le Prophète est resté silencieux assez de temps, espérèrent ainsi que quelqu’un de présents tuerait Ibn Sa’d avant d’honoré la demande de Othman. Cependant, les compagnons n’ont pas comprit la manœuvre que le Prophète fit durant son long silence. Comme personne ne bougeât pour tué Ibn Sa’d, le Prophète a approuvé la protection de Othman.
5. Le Calife Othman a nommé Walid Ibn Aqabah (un membre des Omeyyades) comme gouverneur à Kufa après avoir renvoyé le gouverneur en place, un célèbre compagnon du Prophète, Sa’d Ibn Abi Waqqas. Il était l’un des combattants le plus célèbre tireur d’élite au service de l’Islam contre les ennemis dans la Bataille de Uhud.
De l’autre côté, le comportement de Walid au temps du Prophète n’a pas été honorable. le Coran l’a discrédité et l’a appelé en exemple « Le transgresseur ». Un jour, le Messager l’envoya à Bani al-Mustalaq rassembler la Zakat. Walid témoigna de distance envers les Mustalaqites qui venaient vers lui sur leurs chevaux. Il a été effrayé dû à une hostilité antérieure entre les Mustalaqites et lui. Il est revenu chez le Messager de Dieu et l’informa que les Mustalaqites voulaient le tuer. Bien sure ce n’était pas vrai. L’information de Walid à cependant rendu furieux les Musulmans de Médine, et ils voulaient attaqué les Mustalaqites. À ce moment précis, la révélation suivante est descendue :
» O vous qui croyez, si un transgresseur vient à vous avec des nouvelles, essayez de les vérifier, de peur que vous infligiez des dégâts sur les gens involontairement ; alors vous pouvez par conséquent regretter votre action hâtive « .
Walid a continué dans son chemin non-islamique pour le reste de sa vie. Il a utilisé le vin pour boire et plusieurs ont témoignés au Calife qu’ils certifient avoir vue Walid en état d’ivresse menant la prière en assemblée !!! Certifiez par de bons témoins, Walid a été fouetté quatre-vingts fois et démis de ses fonctions par le Calife. Le Calife était supposé replacer le transgresseur par un bon compagnon du Prophète, mais il replaça Walid par Saeed Ibn al-Aas, un autre membre de sa famille Omeyyade !
Le dialogue suivant entre Imam Ali (a.s) et Othman, est aussi écrit dans l’Histoire d’al-Tabari lequel donne des signes de la situation de Othman avant son meurtre :
Les gens se sont assemblé et ont parlé à Ali Ibn Abi Talib. Donc Ali est allé chez Othman et a dit :
« Les gens sont venus à moi, et ils m’ont parlé au sujet de vous. …
Souvenez-vous de Dieu ! Vous ne sauriez pas accordés votre vue après que vous deveniez aveugle, par Dieu ! , vous êtes instruits après que vous aviez été dans l’ignorance. Vraiment le Chemin est manifeste et claire, et les signes de la vraie religion se trouvent droit.
Sachez, Othman qui le meilleur domestique aux yeux de Dieu, est L’IMAM JUSTE (chef), un qui a été guidé au chemin, et qui lui-même donne le bon conseil (aux gens), car il soutient la vraie Sunna, et détruit les innovations (Bid’ha).
Par Dieu, tout est claire. La saine et vraie sunna reste claire, blâmé les innovations est digne.
Le pire des Imams aux yeux de Dieu, est le leader tyrannique celui qui égare son Âme, et du même coup égare les autres, et qui détruit la vraie sunna et revivifie l’innovation.
Vraiment j’ai entendu le Messager d’Allah dire au jour de la résurrection le leader tyrannique n’aura pas d’aide ni d’avocat, ainsi il sera jeter en enfer, et sera tourné en enfer comme un moulin, alors il sera plongé dans une marée enflammée.
Je te dis (Othman) de craindre Dieu et d’être au courant des ces soudains assauts et de ses représailles et de son châtiment vraiment rude et douloureux.
Je te dis de prendre garde de peur que tu sois le leader tuer de cette communauté, en effet il est dit qu’un leader sera tué dans cette communauté, et une lutte sanglante sera perdue jusqu’au jour de la réapparition (de l’Imam ZAMAN Al Mahdi (a.s)) et cette affaire deviendra désespéré dans un enchevêtrement, le peuple se formera en sectes, et ils n’auront pas vu la vérité au moment du grand mensonge.
Ils seront secoués comme des vagues et errerons dans la confusion. »
Alors Othman répliqua :
« Par Dieu, je sais que le peuple veut exprimer ce que vous m’avez dit.
Mai par Dieu si vous étiez à ma place, je ne vous aurais pas blâmé ni laissé dans l’embarras, ni déshonoré, ni serais déloyale en vers vous.
Si j’ai favoriser les miens, et nommé quelques-uns d’entre eux comme gouverneur c’est parce que Omar fit de même. »