LE QUATRIÈME IMAM
Le quatrième Imam est Ali fils de Hussayn (P). Sa mère est Châh Zanân, fille du Roi Yazdajurd, et connue comme «Chahr Bano». L'Imam est né à Médine, le 5 Cha'bân, en l'an 36 de l'Hégire, le jour où l'Imam Ali a conquis la ville de Basrah. Il mourut empoisonné le samedi 25 Muharram, en l'an 95 après l'Hégire à l'âge de 57 ans. Il fut inhumé à Baqi', à Médine.
Il était sans égal quant à son érudition, ses prières et ses autres qualités telle que la piété, l'aide aux pauvres. Beaucoup de gens ont acquis le savoir de lui. Ses paroles, ses invocations et ses narrations historiques sont encore préservées.
Il sortait fréquemment dans l'obscurité de la nuit, portant des bourses et parfois de la nourriture et même des bûches. Lorsqu'il arrivait à la maison d'un pauvre, il frappait à la porte et distribuait ce qu'il portait. Il tenait à cacher son visage pour garder l'anonymat. C'est seulement lorsqu'il mourut que les gens comprirent que c'était lui qui avait toujours été leur bienfaiteur.
Il aimait beaucoup à s'asseoir et manger avec les pauvres, les orphelins et les infirmes. Sa conduite était exemplaire. Chaque mois il rassemblait ses esclaves et leur disait: «Si quelqu'un parmi vous désire se marier, je le marierai. Et quiconque désire être libre, je lui rendrai sa liberté». Chaque fois que quelqu'un venait lui exprimer son besoin, il lui disait: «Bienvenu à toi qui m'aides à transférer mes économies dans l'au-delà».
Il était pieux et il accomplissait d'innombrables rak'ah de Prières par jour. pendant la Prière, son corps tremblait comme une feuille de palmier et son visage pâlissait par crainte d'Al lah. Il était connu comme «dul thafana», c'est-à-dire quel qu'un dont la peau des genoux s'est endurcie à force de tra vail. L'origine de ce titre est due à ses nombreuses prosterna tions, qui provoquent le durcissement de la peau du froM, de la paume des mains, des genoux et des pouces. Tous les six mois, ces parties durcies devaient être enlevées.
Lorsqu'il se rappelait Allah et Ses bontés, il se prosternait ; toutes les fois qu'il récitait les versets dans lesquels la prosternation était mentionnée, il se prosternait. Toutes les fois qu'il accomplissait ses prières obligatoires ou qu'il réconciliait deux personnes, il se prosternait. C'est en raison de ces actes de prosternation qu'il fut surnommé «al-Sajjâd» (celui qui se prosterne beaucoup). Les gens de son époque avaient l'habitu de de dire: «Nous n'avons jamais VII lin Qllraichite meillellr que lui».
Lorsqu'une personne parmi ses relations l'insulta un jour, l'Imam l'écouta silencieusement. Quelque temps après, l'Imam se rendit chez elle. Ceux qui se trouvaient là, crurent que l'Imam avait l'intention de se venger. Mais il n'en fut rien! L'Imam se contenta de réciter ce verset coranique: (L.pOllr cellx qlli maîtrisent leur colère: pour ceux qui pardonnent allx