La biographie de l'Imam Mohammad Taqi (as)
Zyàrat Imam Mohammad Taqi (as)
Assalàmo 'alaykà yâ djàfarine mohammadabna
'aliyine albarrata taqiyal imàmal wàfiyà.
assalàmo 'alaykà ayyohar raziyo zakiyyo;
assalàmo 'alaykà yâ waliyyallàhi;
assalàmo 'alaykà yâ nadjiyallàhi;
assalàmo 'alaykà yâ safîrallàhi;
assalàmo 'alaykà yâ sîrrallàhi;
assalàmo 'alaykà yâ ziyà-allàhi;
asslàmo 'alaykà yâ sanà-allàhi;
assalàmo 'alaykà yâ kalimatallàhi;
assalàmo 'alaykà yâ rahmatallàhi;
assalàmo 'alaykà 'ayyahan-nouroussàtio;
assalàmo 'alaya ayyohal badarrouttàlio;
assalàmo 'alaykà ayyohat tahiro minal motahharine;
assalàmo 'alaykà ayohal àyatoul 'ouzmmà;
assalàmo 'alaykà ayyohal houdjdjtoul qoubrà;
assalàmo 'alaykà ayyohal motaharro minnazallàti;
assaalàmo 'alaykà ayyohal monnazaho 'anil mo'azilati;
assalàmo 'alaykà ayyohal 'aliyyo ann nakassil awssàfi;
assalàmo 'alaykà ayyoarraziyo inndal ashràfi;
assalàmo 'alaykà yâ amoudouddîni
ash-hado annaka waliyoullàhi wa houdjatohou fî arzihi
wa annaka djanboullàhi wa khayratoullàhi
wa moustawda-o 'ilmillàhi wa 'ilmil ambiyàî
wa rouknoul imàni wa tardjomànoul qour'àni
wa ash-hado anna manittaba'aka 'alal haqqi
walladà wa anna mann annkaraka wa nassaba lakal 'adàwata
alazzallàti warradâya abra-o alallàhi wa ilayka
minnhoum fiddounyawal àkhirati.
assalàmo 'alaykà mà bakitou wa baqiyallàhou annhàrou.
assalàmo 'alaykoum wa ramatoullàhi wa barakàto.
Imam Mohammad Taqi (as)
L'Imam Mohammad Ibn Ali at-Taqi, parfois nommé al-Djawâd ou Ibn al-Rizâ est le fils du huitième Imam. I1 est né en 195/809 à Médine et, selon des traditions chi'ites, est mort martyr en 220/835, empoisonné par sa femme, la fille de Ma'mûn, sur l'instigation du calife Abbasside Mu'tasim. Il fut enterré aux côtés de son grand-père, le septième Imam, à Kâzimayn. Il devint Imam après la mort de son père, sur Ordze divin et par décret de ses prédécesseurs. Au moment de la mort de son père, il était à Médine. Ma'mûn l'appela à Bagdad qui était alors la capitale du califat et lui manifesta extérieurement beaucoup de bienveillance. Il donna même sa fille en mariage à l'Imam et le garda à Bagdad. En réalité, il voulait de cette manière exercer une étroite surveillance sur l'Imam, à la fois de l'extérieur et de l'intérieur de sa famille. L'Imam passa quelques temps à Bagdad et puis, avec le consentement de Ma'mûn, repartit pour Médine où il resta jusqu'à la mort de Ma'mûn. Quand Mu'tasim devint calife, il appela l'Imam à Bagdad, et comme on l'a dit plus haut, le fit empoisonner par sa femme.
SON ENFANCE
L'Imam Mohammed ibn Ali dit al Jawad(as) est né le 10 Rajab de l'an 195 de l'Hégire, son père était l'Imam ar-Ridza(as) et sa mère se nommait Khayzourane, elle appartenait à la même famille que Maria Coptya (marie la copte) l'une des femmes du Saint prophète Mohammed(sas).
L'Imam al Jawad(as) vécut sous l'Imamat de son père durant 7 années puis il devint Imam des musulmans à son tour. Il était très jeune et dut néanmoins supporter la direction spirituelle et légale de la communauté, il avait également comme surnom at-Taqui(le pieu).
Il continua cette direction spirituelle avec brillance, ce qui démontre l'aptitude à ce rang aux Imams d'Ahloul Bayt même s'ils sont très jeunes.
Avant de partir pour Marrou, la capitale du Calife al Ma'moune, l'Imam ar-Ridza(as) avait pris soin de désigner son fils Mohammed comme prochain Imam. L'Imam ar-Ridza(as) l'avait cependant déjà fait 3 ans auparavant selon ce qui est rapporté par Safwan ibn Yahia.
L'un des grands oncles de l'Imam al Jawad(as) s'appelait Ali ibn Ja'far, cet homme âgé vouait le plus grand respect à son neveu malgré leur très grande différence d'âge.
Ali ibn Ja'far n'osait jamais s'asseoir avant que l'Imam(as) ne soit assis et lorsque certains de ses proches lui reprochèrent ce comportement incompréhensible chez les arabes, il leur répliqua :
"Allah lui a donné le poste de l'Imamat, c'est à nous de lui obéir !"
LA MORALE DE L'IMAM(as)
Malgré son très jeune âge, l'Imam(as) avait une forte personnalité qui suscitait chez tous ses interlocuteurs le plus grand respect et la plus haute considération.
Un jour, et alors qu'il regardait d'autres enfants jouer, le Calife al Ma'moune passa avec son escorte.
Tous les enfants s'enfuirent excepté le futur Imam al Jawad(as).
Al Ma'moune le regarda avec intérêt et lui dit :
"Pourquoi ne t'es-tu pas enfui comme les autres gosses ?"
L'Imam al Jawad(as) répondit :
"Le chemin n'est pas si étroit pour que je sois obligé de le libérer pour vous et je n'ai rien commis qui mérite une sanction. Je pense que vous raisonnez assez pour ne pas me punir si je ne le mérite pas. C'est pour cela que je n'ai pas bougé."
Al Ma'moune fut très intrigué de la logique d'un si jeune enfant et lui demanda comment il s'appelait.
L'Imam(as) répondit : "Je m'appelle Mohammed ibn Ali ar-Ridza !"
Al Ma'moune dut très certainement se rendre compte de la personnalité rare de l'Imam(as) fidèle à celle de son père l'Imam ar-Ridza(as).
Plus tard, lorsque le Calife empoisonna son père, les musulmans sincères accusèrent directement al Ma'moune comme instigateur de ce crime. Al Ma'moune se rendant compte du risque que cela comportait décida un acte par lequel il obtiendrait 2 choses.
La première chose serait d'apaiser les doutes et les soupçons à son encontre sur le meurtre de l'Imam ar-Ridza(as).
La deuxième chose serait de pouvoir contrôler de près l'Imam al Jawad(as).
Pour ce faire, il prit la décision de donner sa fille Oum al Fadhl en mariage à l'Imam al Jawad(as).
Lorsque les princes Abbassides apprirent cette nouvelle, ils craignirent que le pouvoir ne s'échappe de leurs mains et essayèrent de faire changer al Ma'moune d'avis.
Al Ma'moune leur fit par des réels objectifs de cette décision, mais les princes à court d'arguments donnèrent le motif du jeune âge de l'Imam(as) qui trop jeune serait inapte envers les responsabilités familiales. Alors al Ma'moune saisit l'occasion de les faire taire définitivement puisque ce dernier connaissait pertinemment le degré de maturité d'al Jawad(as).
Il convoqua tous les notables Abbasside, les savants de l'époque et bien sûr l'Imam al Jawad(as).
Parmi ses personnalités présentes figurait Yahia ibn Akhtam qui était une grande figure scientifico- juridique et également juge(Hakim).
Yahia ibn Akhtam lui posa la question :
"Que dis-tu concernant un croyant en état d'Ihram(sacralisation) qui aurait tué un animal ?"
L'Imam(as) répondit :
"A-t-il tué cet animal hors du lieu sacré ou dedans ? Connaissait-il l'interdiction de tuer l'animal ou non ? L'a-t-il tué par accident ou bien exprès ? L'Homme est-il libre ou esclave ? Est-il petit ou grand ? Est-ce la première fois ou est-ce une récidive ?
L'animal était-ce une volaille ou autre ? Etait-il petit ou grand ? L'homme regrette-t-il son acte ou non ? Etais-ce durant la nuit dans son nid ou la journée hors de son nid ? L'Ihram était-il fait pour la Oumra(petit pèlerinage) ou al Hajj(grand pèlerinage) ?
Yahia ibn Akhtam fut tellement gêné par ces détails auxquels il n'avait pas pensé qu'il se sentit malmené et avili. Les gens présents restèrent comme des écoliers lorsque l'Imam(as) tenu absolument à répondre lui-même à toutes ces questions.
Sur cette démonstration de Sciences de l'Imam al Jawad(as), les notables et les savants quittèrent le palais la tête base et le visage noircis.
Quelques temps après, al Ma'moune mourut d'une gave maladie et son frère al Mou'tassim devint Calife.
MORT DE L'IMAM(as)
Al Mou'tassim était aussi mauvais que son frère mais beaucoup moins calculateur et stratège. Il ne voulut pas perdre de temps avec une telle menace à son pouvoir illégitime qu'était l'Imam al Jawad(as) et les Ahloul Bayt en général.
Il ordonna à son neveu Ja'far de faire mourir l'Imam(as) et ce dernier commanda à sa soeur d'empoisonner son mari de la même manière que l'avait été l'Imam ar-Ridza(as) ce qu'elle fit.
Cet acte diabolique eut lieu le 26 Dzoul Hijjah de l'an 220 de l'Hégire
QUELQUES PAROLES DE L'IMAM AL JAWAD(as)
-La dignité d'un croyant réside dans son indépendance des autres (matérielle).
-Le croyant a besoin de 3 qualités :
-la bonne orientation d'Allah.
-Une exhortation de soi-même.
-l'acceptation des conseils.
-Le jour de la Justice est plus dur pour l'injuste que le jour l'injustice pour l'opprimé.
-L'adorateur n'obtient jamais la plénitude et la vérité de la foi tant que sa religion n'influe pas sur ses propres désirs.
As Salam alayk ya ibno Rassoulillah(sas)
Assalàmo 'alaykà yâ djàfarine mohammadabna
'aliyine albarrata taqiyal imàmal wàfiyà.
assalàmo 'alaykà ayyohar raziyo zakiyyo;
assalàmo 'alaykà yâ waliyyallàhi;
assalàmo 'alaykà yâ nadjiyallàhi;
assalàmo 'alaykà yâ safîrallàhi;
assalàmo 'alaykà yâ sîrrallàhi;
assalàmo 'alaykà yâ ziyà-allàhi;
asslàmo 'alaykà yâ sanà-allàhi;
assalàmo 'alaykà yâ kalimatallàhi;
assalàmo 'alaykà yâ rahmatallàhi;
assalàmo 'alaykà 'ayyahan-nouroussàtio;
assalàmo 'alaya ayyohal badarrouttàlio;
assalàmo 'alaykà ayyohat tahiro minal motahharine;
assalàmo 'alaykà ayohal àyatoul 'ouzmmà;
assalàmo 'alaykà ayyohal houdjdjtoul qoubrà;
assalàmo 'alaykà ayyohal motaharro minnazallàti;
assaalàmo 'alaykà ayyohal monnazaho 'anil mo'azilati;
assalàmo 'alaykà ayyohal 'aliyyo ann nakassil awssàfi;
assalàmo 'alaykà ayyoarraziyo inndal ashràfi;
assalàmo 'alaykà yâ amoudouddîni
ash-hado annaka waliyoullàhi wa houdjatohou fî arzihi
wa annaka djanboullàhi wa khayratoullàhi
wa moustawda-o 'ilmillàhi wa 'ilmil ambiyàî
wa rouknoul imàni wa tardjomànoul qour'àni
wa ash-hado anna manittaba'aka 'alal haqqi
walladà wa anna mann annkaraka wa nassaba lakal 'adàwata
alazzallàti warradâya abra-o alallàhi wa ilayka
minnhoum fiddounyawal àkhirati.
assalàmo 'alaykà mà bakitou wa baqiyallàhou annhàrou.
assalàmo 'alaykoum wa ramatoullàhi wa barakàto.
Imam Mohammad Taqi (as)
L'Imam Mohammad Ibn Ali at-Taqi, parfois nommé al-Djawâd ou Ibn al-Rizâ est le fils du huitième Imam. I1 est né en 195/809 à Médine et, selon des traditions chi'ites, est mort martyr en 220/835, empoisonné par sa femme, la fille de Ma'mûn, sur l'instigation du calife Abbasside Mu'tasim. Il fut enterré aux côtés de son grand-père, le septième Imam, à Kâzimayn. Il devint Imam après la mort de son père, sur Ordze divin et par décret de ses prédécesseurs. Au moment de la mort de son père, il était à Médine. Ma'mûn l'appela à Bagdad qui était alors la capitale du califat et lui manifesta extérieurement beaucoup de bienveillance. Il donna même sa fille en mariage à l'Imam et le garda à Bagdad. En réalité, il voulait de cette manière exercer une étroite surveillance sur l'Imam, à la fois de l'extérieur et de l'intérieur de sa famille. L'Imam passa quelques temps à Bagdad et puis, avec le consentement de Ma'mûn, repartit pour Médine où il resta jusqu'à la mort de Ma'mûn. Quand Mu'tasim devint calife, il appela l'Imam à Bagdad, et comme on l'a dit plus haut, le fit empoisonner par sa femme.
SON ENFANCE
L'Imam Mohammed ibn Ali dit al Jawad(as) est né le 10 Rajab de l'an 195 de l'Hégire, son père était l'Imam ar-Ridza(as) et sa mère se nommait Khayzourane, elle appartenait à la même famille que Maria Coptya (marie la copte) l'une des femmes du Saint prophète Mohammed(sas).
L'Imam al Jawad(as) vécut sous l'Imamat de son père durant 7 années puis il devint Imam des musulmans à son tour. Il était très jeune et dut néanmoins supporter la direction spirituelle et légale de la communauté, il avait également comme surnom at-Taqui(le pieu).
Il continua cette direction spirituelle avec brillance, ce qui démontre l'aptitude à ce rang aux Imams d'Ahloul Bayt même s'ils sont très jeunes.
Avant de partir pour Marrou, la capitale du Calife al Ma'moune, l'Imam ar-Ridza(as) avait pris soin de désigner son fils Mohammed comme prochain Imam. L'Imam ar-Ridza(as) l'avait cependant déjà fait 3 ans auparavant selon ce qui est rapporté par Safwan ibn Yahia.
L'un des grands oncles de l'Imam al Jawad(as) s'appelait Ali ibn Ja'far, cet homme âgé vouait le plus grand respect à son neveu malgré leur très grande différence d'âge.
Ali ibn Ja'far n'osait jamais s'asseoir avant que l'Imam(as) ne soit assis et lorsque certains de ses proches lui reprochèrent ce comportement incompréhensible chez les arabes, il leur répliqua :
"Allah lui a donné le poste de l'Imamat, c'est à nous de lui obéir !"
LA MORALE DE L'IMAM(as)
Malgré son très jeune âge, l'Imam(as) avait une forte personnalité qui suscitait chez tous ses interlocuteurs le plus grand respect et la plus haute considération.
Un jour, et alors qu'il regardait d'autres enfants jouer, le Calife al Ma'moune passa avec son escorte.
Tous les enfants s'enfuirent excepté le futur Imam al Jawad(as).
Al Ma'moune le regarda avec intérêt et lui dit :
"Pourquoi ne t'es-tu pas enfui comme les autres gosses ?"
L'Imam al Jawad(as) répondit :
"Le chemin n'est pas si étroit pour que je sois obligé de le libérer pour vous et je n'ai rien commis qui mérite une sanction. Je pense que vous raisonnez assez pour ne pas me punir si je ne le mérite pas. C'est pour cela que je n'ai pas bougé."
Al Ma'moune fut très intrigué de la logique d'un si jeune enfant et lui demanda comment il s'appelait.
L'Imam(as) répondit : "Je m'appelle Mohammed ibn Ali ar-Ridza !"
Al Ma'moune dut très certainement se rendre compte de la personnalité rare de l'Imam(as) fidèle à celle de son père l'Imam ar-Ridza(as).
Plus tard, lorsque le Calife empoisonna son père, les musulmans sincères accusèrent directement al Ma'moune comme instigateur de ce crime. Al Ma'moune se rendant compte du risque que cela comportait décida un acte par lequel il obtiendrait 2 choses.
La première chose serait d'apaiser les doutes et les soupçons à son encontre sur le meurtre de l'Imam ar-Ridza(as).
La deuxième chose serait de pouvoir contrôler de près l'Imam al Jawad(as).
Pour ce faire, il prit la décision de donner sa fille Oum al Fadhl en mariage à l'Imam al Jawad(as).
Lorsque les princes Abbassides apprirent cette nouvelle, ils craignirent que le pouvoir ne s'échappe de leurs mains et essayèrent de faire changer al Ma'moune d'avis.
Al Ma'moune leur fit par des réels objectifs de cette décision, mais les princes à court d'arguments donnèrent le motif du jeune âge de l'Imam(as) qui trop jeune serait inapte envers les responsabilités familiales. Alors al Ma'moune saisit l'occasion de les faire taire définitivement puisque ce dernier connaissait pertinemment le degré de maturité d'al Jawad(as).
Il convoqua tous les notables Abbasside, les savants de l'époque et bien sûr l'Imam al Jawad(as).
Parmi ses personnalités présentes figurait Yahia ibn Akhtam qui était une grande figure scientifico- juridique et également juge(Hakim).
Yahia ibn Akhtam lui posa la question :
"Que dis-tu concernant un croyant en état d'Ihram(sacralisation) qui aurait tué un animal ?"
L'Imam(as) répondit :
"A-t-il tué cet animal hors du lieu sacré ou dedans ? Connaissait-il l'interdiction de tuer l'animal ou non ? L'a-t-il tué par accident ou bien exprès ? L'Homme est-il libre ou esclave ? Est-il petit ou grand ? Est-ce la première fois ou est-ce une récidive ?
L'animal était-ce une volaille ou autre ? Etait-il petit ou grand ? L'homme regrette-t-il son acte ou non ? Etais-ce durant la nuit dans son nid ou la journée hors de son nid ? L'Ihram était-il fait pour la Oumra(petit pèlerinage) ou al Hajj(grand pèlerinage) ?
Yahia ibn Akhtam fut tellement gêné par ces détails auxquels il n'avait pas pensé qu'il se sentit malmené et avili. Les gens présents restèrent comme des écoliers lorsque l'Imam(as) tenu absolument à répondre lui-même à toutes ces questions.
Sur cette démonstration de Sciences de l'Imam al Jawad(as), les notables et les savants quittèrent le palais la tête base et le visage noircis.
Quelques temps après, al Ma'moune mourut d'une gave maladie et son frère al Mou'tassim devint Calife.
MORT DE L'IMAM(as)
Al Mou'tassim était aussi mauvais que son frère mais beaucoup moins calculateur et stratège. Il ne voulut pas perdre de temps avec une telle menace à son pouvoir illégitime qu'était l'Imam al Jawad(as) et les Ahloul Bayt en général.
Il ordonna à son neveu Ja'far de faire mourir l'Imam(as) et ce dernier commanda à sa soeur d'empoisonner son mari de la même manière que l'avait été l'Imam ar-Ridza(as) ce qu'elle fit.
Cet acte diabolique eut lieu le 26 Dzoul Hijjah de l'an 220 de l'Hégire
QUELQUES PAROLES DE L'IMAM AL JAWAD(as)
-La dignité d'un croyant réside dans son indépendance des autres (matérielle).
-Le croyant a besoin de 3 qualités :
-la bonne orientation d'Allah.
-Une exhortation de soi-même.
-l'acceptation des conseils.
-Le jour de la Justice est plus dur pour l'injuste que le jour l'injustice pour l'opprimé.
-L'adorateur n'obtient jamais la plénitude et la vérité de la foi tant que sa religion n'influe pas sur ses propres désirs.
As Salam alayk ya ibno Rassoulillah(sas)