2. Pourquoi l’Imam al-Husayn (as) a refusé de prêter allégeance à Yazid ?

 

Introduction

La décision de l’Imam Husayn (as) de refuser l’allégeance à Yazid n’est pas une simple question politique. Elle est un acte d’une portée morale et spirituelle profonde, un acte de fidélité à la mission prophétique et aux valeurs divines.

 

Le contexte

Yazid ibn Muawiya, calife autoproclamé, représentait une rupture totale avec la tradition islamique, pourquoi ? parce que-il n’était pas musulman auparavant c’est que lorsque son père mwaouya viens de mourir lui fait venir pour prendre sa place. Il buvait de l’alcool ouvertement, insultait la religion et ne respectait aucune limite morale. Prêter allégeance à un tel homme, c’était cautionner la perversion de l’islam.

De nombreux habitants de Kufa, ville importante et religieuse, avaient envoyé des lettres et des invitations à l’Imam Husayn(as), lui demandant de venir et de les guider face à l’oppression. L’Imam répond à ces appels en décidant de ne pas se soumettre à Yazid.

 

Un acte de vérité

Husayn (as) déclare dans ses lettres envoyées à Yazid :

« Je n’accepte pas une allégeance avec quelqu’un qui foule aux pieds la religion de Dieu. »

Le Prophète ﷺ a dit :

« Celui qui voit une injustice, qu’il la change par sa main, s’il ne peut pas, alors par sa langue, s’il ne peut pas alors par son cœur. »

L’Imam Husayn (as) incarne cet appel : il refuse d’être complice de l’injustice.

 

Références coraniques

 قَـٰتِلُوا۟ ٱلَّذِینَ لَا یُؤۡمِنُونَ بِٱللَّهِ وَلَا بِٱلۡیَوۡمِ ٱلۡـَٔاخِرِ وَلَا یُحَرِّمُونَ مَا حَرَّمَ ٱللَّهُ وَرَسُولُهُۥ وَلَا یَدِینُونَ دِینَ ٱلۡحَقِّ مِنَ ٱلَّذِینَ أُوتُوا۟ ٱلۡكِتَـٰبَ حَتَّىٰ یُعۡطُوا۟ ٱلۡجِزۡیَةَ عَن یَدࣲ وَهُمۡ صَـٰغِرُونَ

[Sourate AT-TAWBAH 9 : 29]

« Et combattez ceux qui ne croient ni en Allah ni au Jour dernier et qui n’interdisent pas ce qu’Allah et Son Messager ont interdit. » (Sourate At-Tawbah 9:29)

Ces versets renforcent la légitimité du combat d’Husayn (as) contre Yazid.

Conclusion

La décision de l’Imam Husayn est un choix entre la vérité et la compromission. Ce refus est la source de son martyre, mais aussi de son immortalité spirituelle.