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Le Saint Prophète (SAW) a ouvert mille chapitres de la connaissance

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(Sources sunnites uniquement)


Abu Hamid Ghazali dans son Bayan-e-Ilmu’l-Ladunni a rapporté d’Ali disant: « Le Messager a mis sa langue dans ma bouche, de la salive du Saint-Prophète 1.000 chapitres de la connaissance m’ont été transmis et de ces chapitres, 1.000 autres en découlèrent. »

Sulayman Balkhi Hanafi, dans son Yanabiu’l-Mawadda, ch.XIV, p.77 rapporte d’Asbagh Ibn Nabuta, qui le tient de l’Amiru’l-Mu’minin disant: « Le Saint-Prophète m’a enseigné 1.000 chapitres de la connaissance, dont chaque chapitre ouvrait 1.000 autres, faisant un million. Ainsi je sais ce qui s’est déjà produit et ce qui va se produire jusqu’au Jour du jugement. »

 

Dans le même chapitre, il rapporte d’Ibn Maghazili sur l’autorité d’Abu’s-Sabba, qui a rapporté d’Ibn Abbas citant le Saint-Prophète disant: « La nuit de l’ascension, lorsque j’étais en présence d’Allah, je Lui ai parlé en toute confiance en témoignant que j’ai donné et enseigné à Ali ma connaissance. » Le grand auteur, Ahmad Khawarizmi de Mu’affaq a relaté la même chose du Messager d’Allah de cette façon: « Gabriel m’a apporté un tapis du paradis. Je m’y suis assis dessus jusqu’à ce que j’aie été transporté près de mon seigneur. Il m’a parlé de choses secrètes. Ce que j’ai appris fut prodigué par moi à Ali. Il est la porte de ma connaissance.

» Alors le Prophète a appelé Ali par cette exclamation : « Ali! Celui qui est en accord avec toi, il l’est aussi avec moi, s’opposer à toi, certes il s’oppose à moi. Tu es la connaissance qui me lie. »

Hafiz Abu Nu’aim Ispahani dans Hilyatu’l-Auliya. Mulla Ali Muttaqi dans Kanzu’l-Ummal, v.VI, p.392 le rapportant d’Abdullah ibn Umar, signalant du Prophète lorsqu’il était sur son lit de mort: « Amenez--moi mon frère. » Lorsqu’Abu Bakr est venu, le saint Prophète lui tourna son visage.

 

Il redit encore : « Amenez-moi frère moi. » Puis Umar et Uthman apparurent, le Messager leur tourna également le visage. Après qu’Abu Bakr, Umar puis Uthman soient repartis, Ali est entré, le saint Prophète l’a couvert de sa couverture, reposa sa tête sur lui. Quand Ali est sorti, les compagnons lui ont demandés: « Ali! Qu’avez-vous fait avec le saint Prophète? » L’Imam a répondu : « l’Envoyé d’Allah m’a enseigné 1.000 chapitres de la connaissance et chacune de ces chapitres se composent de 1.000 autres . »

Hafiz Abu Nu’aim Ispahani (d.430 A.h ) dans son Hilyatu’l-Auliya, v.I, p.65. Muhammad Jazari dans Asnu’l-Matalib, p.14 et Muhammad ibn Yusuf Ganji Shaf i’i dans Kif ayatu’t-Talib, ch 48 ont rapporté avec des sources fiables : « Nous étions avec le saint Prophète quand il parla d’Ali ibn Abi Talib. Le Messager a dit: » La sagesse a été divisée en dix parts, dont neuf ont été donnés à Ali et une a toute l’humanité. »

Mu’affaq Ahmad Khawarizmi dans Manaqib. Mullah Ali Muttaqi dans Kanzu’l-Ummal, v. VI, p 156 et 401. Ibn Maghazili Faqih Shafi’i dans Faza’il et Sulayman Balkhi dans Yanabiu’l-Mawadda par Abdallah ibn Mas’ud. Muhammad ibn Talha Shafi’i dans Matalibu’s-Su’ul, p. 14 ainsi que beaucoup d’autres rapportent d’Hulays ibn Alqama que l’Envoyé a énuméré sur Ali : » La sagesse a été divisée en dix parts donc neuf ont été donnés à Ali, l’humanité ne reçut qu’une part. »

En outre dans Yanabiu’l-Mawadda, ch.14, on lui rapporte de Sharh-e-Risala Fathu’l-Mubin d’Abu Abdullah Muhammad ibn Ali Al-Hakim Tirmidhi citant Abdullah ibn Abbas le hadith suivant: “La connaissance a dix parts. Neuf parts sont exclusivement pour Ali et la dixième partie restante est pour toute l’humanité.”

En outre, Muttaqi Hindi dans Kanzu’l-Ummal, v.VI, p.153. Khatib Khawarizmi dans Manaqib, p. 49 et Maqtalu’l-Husain, v.I, p.43. Dailami dans Firdausu’l-Akhbar et Sulayman Balkhi dans Yanabiu’l-Mawadda, ch.III, rapportent du Prophète disant : « Après moi et parmi ma communauté dans sa totalité, la personne la plus instruite et la plus sage est Ali ibn Abi Talib. »


Jafr-e Jami’a et sa nature


Une des sources de bénédictions divines qu’Ali reçu du saint Prophète est venue par le Jafr-e-Jami’a, un livre contenant les secrets de l’univers. Les ulémas sunnites reconnaissent ce livre. Cette connaissance spéciale fut accordé à Ali et les onze Imams.

L’Hujjatu’l-Islam Abu Hamid Ghazali écrit qu’ »il y a un livre du chef des pieux, Ali ibn Abi Talib. Son nom est Jafr-e-Jam’ud-Duniya wa’l-Akhira. Il contient toutes les sciences, les réalités, les obscurités, des sujets sur l’invisible, l’essence des choses et de leurs effets, l’essence des noms et les lettres, personne ne connaît ces savoirs excepté Ali et ses onze descendants. Ils ont hérité ceci de pères en fils. »

On rapporte dans Ta’rikh-e-Nigaristan de Sharh-e-Mawaqif que Jafr et Jami’a sont deux livres qui appartiennent exclusivement à Ali, ces deux volumes indiquent la connaissance des lettres, tous les événements jusqu’à la fin du monde. Ses descendants présageaient l’avenir sur la base de ces livres.

Durant la dixième année de l’Hijra, lorsque l’Envoyé de Allah est retourné de son dernier Hajj, Gabriel est venu à lui et l’informa de sa mort. Le saint Prophète souleva ses mains : « O, Seigneur! Vous m’avez promis que vous ne revenez jamais sur votre parole. » Allah répondu : « Prends Ali avec toi dans les montagnes d’Uhud, dirigez-vous vers la Qibla, appelez les animaux sauvages, ils répondront à votre appel.

 

Parmi eux, il y aura une chèvre rouge. Ordonne à Ali de l’abattre, de lui enlever sa peau et de la tourner puis de la faire sécher. Alors, Gabriel viendra avec une plume et de l’encre différente de l’encre de ce monde. Ordonne à Ali d’écrire ce que Gabriel dictera. Que l’inscription et la peau restent exactement dans la même condition car ils ne se délabreront jamais. Toutes les fois, qu’il sera ouvert, on le trouvera frais.

Le saint Prophète est allé aux collines d’Uhud et s’est conformé aux instructions divines. Gabriel est venu placer la plume et l’encre devant le Messager, qui a commanda Ali de se préparer d’écrire. Gabriel transmit toutes les affaires importantes du monde au saint Prophète, Ali les enregistrait sur la peau. Il a noté tout qui s’était produit ou devait se produire jusqu’au jour du jugement. Il a noté les noms de ses enfants, de leurs descendants et les noms de leurs amis et ennemis. Il a également enregistré celui qui devait arriver à chacun d’eux jusqu’au jour du jugement. Ainsi, le Prophète offrit ce livre et la connaissance de Jafr à Ali, ceci fut une partie du legs de l’Imamat. Chacun des Imams, à leur tour, l’ont remis à leurs successeurs.

C’est le même livre dont Abu Hamid Ghazali dit: « Jafr-e-Jami’a est un livre qui appartient exclusivement à Ali et à ses onze descendants. Il contient tout. »

Comment est-il possible que toutes les affaires du monde puissent être enregistrées sur la peau d’une chèvre?
D’abord, le hadith suggère que ce n’est pas une chèvre ordinaire. Elle était énorme, elle fut crée à cette fin. En second lieu, ce qui a été écrit n’est pas de l’écriture ordinaire. Son style se composa de lettres et de signes secrets.

L’auteur de Ta’rikh-e-Nigaristan a rapporté de Sharh-e-Mawaqif que Jafr et Jami’a contient des lettres alphabétiques par lesquelles l’information est comprises par eux. Alors le Prophète d’Allah légua la clef de ce secret à Ali qui, par ordre du Messager, l’a remise à ses successeurs, les Imams de la famille du Prophète. Mais, il n’y a que les possesseurs de cette clef qui peuvent comprendre les secrets de ce livre, par cela personne d’autre n’accès à l’invisible.

Supposez qu’un roi donne un code secret à son ministre ou à ses administrateurs, qu’il les envoie en province. Si la clef pour comprendre le code demeure avec le roi ou les ministres, personne ne peut comprendre cette écriture. De même, personne excepté Ali et ses onze descendants n’ont pu comprendre le livre Jafr-e-Jami’a.

Un jour l’Amiru ‘l Mu’minin a donné ce livre à son fils, Muhammad Hanifiyya en présence de tous ses autres fils, mais il ne pouvait rien comprendre bien qu’il soit un homme instruit et intelligent. La plupart des ordres que les Imam infaillibles donnèrent ou les informations qu’ils révélèrent étaient aussi dans ce livre. Ces hommes saints ont compris les secrets de toutes choses, ils connaissaient les douleurs qui devaient leur arriver, à leurs descendants et à leurs chiites.


L’Imam Redha -as- et le calife Ma’mun ar-Rashid


Dans Sharh-Mawaqif , il y a les détails de l’engagement pris entre le calife Mamun ar-Rashid et l’Imam Redha. Après six mois de correspondances et d’intimidations par Mamun, l’Imam Redha a été forcé d’accepter d’être l’héritier du calife après sa mort.

Un engagement a été écrit et Mamun l’a signé, ce traité stipulait qu’après la mort de Mamun, le califat serait transféré à l’Imam Redha. Lorsque ce document fut devant l’Imam Redha, il fait la remarque suivante :

« Moi, l’Imam Ali Redha ibn Mussa ibn Ja’far, affirme par cette présente lettre que Mamun ibn Rachid ( Qu’Allah le guide sur le chemin droit ) a identifié notre droit alors que d’autres ne l’ont pas fait. Ainsi il a unifié des relations qui furent détachées, il a fourni la paix et la satisfaction de nos chiites qui vécurent en détresse par la terreur, il les réanima lorsqu’ils étaient réduits à la destruction, il a rendu prospères et satisfaites leurs vies malheureuses, donc ils pourront recevoir et réaliser les bénédictions d’Allah.

Certes, Allah donnera bientôt une bonne récompense à ceux qui lui offrent des remerciements. Certes, il m’a fait son héritier et m’a confié un grand territoire à condition que je vive après lui. »

Néanmoins, le Saint Imam a prédit: « Mais le Jafr Jami’a indique mon avenir autrement (c’est-à-dire, je ne lui survivrai pas). Moi-même, je ne sais pas comment vous serez traités. C’est seulement Allah qui commande, dont son ordre est tout à fait vrai, Il est le meilleur des juges. »

Sa’d Umar ibn Mas’ud Taf tazani dans son Sharh-e-Maqasidu’t-Talibin expliquant les mentions de l’Imam sur « Jafr Jami’a » commente que l’Imam a signalé par le Jafr Jami’a que Mamun ne tiendrait pas sa promesse. Ce descendant chèrement aimé du saint Prophète tomba en Martyr par empoisonnement. Ainsi, la vérité et la véracité de la connaissance de l’Imam ont été prouvées, chaque Imam se rendaient compte de toutes les choses connues et inconnues.

Un des cadeaux divins reçus d’Ali par le Saint-Prophète fut un livre scellé apporté par l’Ange Jibrîl (Gabriel). Le grand savant et historien, Allama Abu’l-Hasan Ali Al Husayn Masu’d écrit dans son Isbatu’l-Wasiyya :

« Jibrîl et les anges de confiance ont apporté du Tout-Puissant, un livre scellé au Messager, ils lui ont révélé: ‘Tous les participants (compagnons) qui sont avec vous, sauf votre wasi (successeur) doivent partir afin que je puisse vous donner le Kitab-e-Wasiyya (le livre du dernier testament).’

Alors l’Envoyé d’Allah commanda à tous les participants de partir excepté l’Amiru’l-Mu’minin, Fatima, Hasan et Husayn.

J’ibrîl dit : ‘O Prophète d’Allah ! Le Tout-Puissant, vous envoie Ses salutations, ce document est la promesse d’Allah, ses témoins sont ses anges et il est lui-même témoin de ce livre.’

Alors, le Saint Prophète commença à trembler et prononça : ‘ Il est la Paix, la Paix vient de Lui et la Paix Lui revient.’

Prenant le livre de Gabriel, il le donna à Ali .

Le Saint Messager dit: ‘C’est une promesse et une confiance de mon Seigneur pour moi. J’ai exécuté mon devoir en transmettant le message d’Allah.’

Amiru’l-Mu’minin proclama: ‘Que ma mère et mon père sacrifient leurs vies pour Toi! Je témoigne également de la véracité du message. Mes oreilles, mes yeux, ma chair, mon sang témoignent de cela.’

L’Envoyé Saint parla à Ali en ces termes: ‘Voici la volonté d’Allah. Accepte-le et sois une caution pour elle devant Allah pour que j’accomplisse mon devoir.’

Ali répondit: ‘Je serais une caution pour elle et qu’Allah m’aide pour cela.’

Le cheik Sulayman Balkhi Hanafi dans Yanabiu’l-Mawadda, ch.XIV,p.74 rapporte d’Ahmad Khawarizmi de Mu’af faq sous l’autorité d’Abu Sa’id :

« J’ai vu Ali habillé du manteau du Saint- Prophète, de son épée et de son turban. Il a découvert sa poitrine et a dit: ‘Demandez-moi les choses que vous aimez avant que je meure parce que ma poitrine contient une grande sagesse. Mon estomac est un entrepôt de connaissances. C’est par la salive du Saint- Prophète que j’ai reçu les connaissances. Je jure par Allah que je guiderais les juifs selon le Torah et les chrétiens selon l’Evangile jusqu’à ce que les gens du Livre témoignent :

“Ali a dit la vérité, ces verdicts sont conformes à ce qui nous a été révélé.” Lorsque vous récitez le Livre, vous ne comprenez que très peu de choses. »

Sheikhu’l-Islam Hamwaini dans son Fara’id et Mu’ayyidu’d-din Khawarizmi dans son Manaqib signalent que l’Imam ’Ali a prononcé du pupitre:

» Interrogez-moi sur des sujets que vous ne comprenez pas avant que je meure. Je jure par Allah qui dédouble le grain et crée l’homme que si vous m’interrogez au sujet de n’importe quels versets du Livre saint d’Allah, je vous dirai à son sujet quand il fut révélé ? Le jour ou la nuit ? A quel endroit ? Sur quel chemin ? Sur une plaine ou sur une montagne ? Sur qui il fut descendu (un croyant ou un hypocrite) ? Sa signification (interprétation) et si ce verset est d’ordre général ou individuel ? »

Sur quoi Ibn Kawwa, le Kharijite, demande à l’Imam: « Faites-moi comprendre ce qu’Allah a voulu dire « et ceux qui croient et qui font de bonnes actions, voilà les meilleures de l’humanité. »

L’Imam saint répondit: « ce verset se rapporte à nous (les Imams) et nos partisans, dont les visages, les mains et les pieds scintilleront de lumière le jour du jugement. Ils seront identifiés par leurs fronts. »

L’Imam Ahmad Ibn Hanbal dans Musnad et Sheik Sulayman Balkhi dans Yanabiu’l-Mawadda, ch.XIV, p.74 enregistrent d’Ibn Abbas qu’Ali a proclamé:

« Interrogez-moi sur des sujets que vous ne comprenez pas avant que je meure. Je connais tous les versets (ses significations) mieux que n’importe qui d’entre vous. Je sais comment, pourquoi et quand, ils furent descendus. Interrogez-moi sur les désordres (fitna), car aucune des perturbations qui auront lieu dont j’ignore qui l’a causée et qui sera tué pendant ses troubles. »

Ibn Sa’d dans Tabaqat. Mohammad ibn Yusuf Ganji Shafi’i dans Kif ayatu’t-Talib, ch.52 et Hafiz Abu Nu’aim Ispahani dans Hilyatu’l-Auliya, v.I, p.68 relatent avec des références authentiques qu’Ali, l’Amiru’l-Mu’minin a prononcé:

« Par mon Seigneur, aucun verset n’a été révélé donc je sais, certainement sur qui et sur où, ils sont descendus. Allah m’a accordé un cœur sage et une langue éloquente. »

Khawarizmi dans son Manaqib qui a rapporté d’Ubaya ibn Raba’i: « Ali avait l’habitude de dire: ‘Interrogez-moi sur des sujets que vous ne comprenez pas avant que je vous laisse. Je jure par mon Seigneur qu’il n’y a pas dans un champ ou une terre désertique, des hommes qui égarent cent individus ou qui guident cent autres donc je connais leurs noms. J’assimile mieux que quiconque ceux qui dirigent le peuple ou les incitent au mal jusqu’au jour du jugement dernier. »

Jalalu’d-din Suyuti dans Ta’rikhu’l-Khulafa, p.124. Badru’d-din Hanafi dans Umdatu’l-Qari. Muhibu’d-din Tabari dans Riyazu’n-Nuzra, v.II, p.198. Suyuti dans Tafsir-e-Itqan, v.II, p.319 et Ibn Hajar Asqalani à Fathu’l-Bari, v.VIII, p.485 et également dans Tahdhibu’t-T ahdhib, v.VII, p.338 rapportent d’Ali :

« Demandez-moi les choses que vous aimez, je jure par Allah que je vous dirais toutes les choses qui se produiront jusqu’au jour du jugement. Si vous m’interrogez au sujet du livre d’Allah, je jure par mon Seigneur, qu’il n’y a pas un seul verset que je n’ai pas compris. Je sais si tel verset fut révélé la nuit ou le jour, sur des plaines ou sur des collines. »

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