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L’ASCENDANCE DU PROPHETE

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Mohammad (ç) que les salutations de Dieu et ses bénédictions soient sur lui et sur les membres purifiés de sa famille, le Prophète (ç) de l'Islam et le sceau des prophète (ç)s est un descendant de Banî Hâchim dont la lignée remonte directement jusqu’à Adnân, un descendant d'Ismaël que la paix de Dieu soit dur lui, le fils d'Ibrahim (Abraham) que la paix de Dieu soit dur lui : Mohammad ibn Abdoullah ibn Abdoul Moutallib, ibn Hâchim, ibn Abdou Manâf, ibn Qouçay, ibn Kilab; ibn Morrah, ibn Ka`b, ibn Lou'ay, Ibn Ghâlib, ibn Fihr (Qouraysh), ibn Mâlik, ibn Nazâr, ibn Kinânah, ibn Khazima, ibn Modrika, ibn Ilyâs, ibn Modhar, ibn Nazâr, ibn Ma'd, ibn Adnân. Toutefois la composition des noms des ancêtres du prophète (ç) que les salutations de Dieu et ses bénédictions soient sur lui et sur les membres purifiés de sa famille jusqu’à Ismaïl fait l’objet d’une divergence des historiens. Mais, comme pour trancher ces contradictions, il a été rapporté du noble prophète (ç) que les salutations de Dieu et ses bénédictions soient sur lui et sur les membres purifiés de sa famille de s’arrêter à Adnân dans l’énumération de ses ascendants et éviter d’aller au-delà. Quiconque s’aventure trop à vouloir établir la généalogie du prophète (ç) que les salutations de Dieu et ses bénédictions soient sur lui et sur les membres purifiés de sa famille de Adnân jusqu’à Ismaël serait un imposteur.

Tenant en considération la division des Arabes en deux groupes, les Qahtâni et les Adnâni, les Hâchimites sont connus comme les ismaîlites pur-sang.

Kinânah est de sa descendance et il est le 7è descendant directe de Adnân, lequel est un descendant d'Ismaël que la paix de Dieu soit dur lui, le fils du grand prophète (ç) Ibrahim que la paix de Dieu soit dur lui. Fihr, le grand petit-fils de Kinânah, était aussi désigné sous le surnom de Qoraysh. Il est le 20ème aïeux du prophète (ç) que les salutations de Dieu et ses bénédictions soient sur lui et sur les membres purifiés de sa famille. La postérité de Qouraysh (Fihr) avait donné naissance à une vingtaine de clans environ dont tous les membres se faisaient appeler Qorayshites ou tout simplement Qouraych. La tribu Qorayshite comprenait les clans tels que Bani Makhzoûm, Bani Zouhrah, Bani Sahm, Bani Asad… Pour faciliter la distinction d'une famille ou d'un clan des autres, chaque clan portait le nom de son chef distingué, bien qu'ils soient tous, individuellement et collectivement, des Qourayshites. Ainsi, les descendants de Hâchim (un Qourayshite de marque), s'appellent les Banî Hâchim, de même que ceux de Oummayyah (le fils du frère jumeau de Hâchim) s'appellent Banî Oumayyah.

ABDOUL MOUTALLIB


Abdoul Moutallib, le 1er grand-père du noble prophète (ç) que les salutations de Dieu et ses bénédictions soient sur lui et sur les membres purifiés de sa famille est son seul ancêtre sur qui on a plus d’informations parce qu’il est plus proche de l’époque islamique. C’était un homme généreux, sage et toujours souriant. Il était le soutien incontesté des Qorayshites. Comme bien d’autres figures emblématiques des privilégiés de Dieu, il avait un comportement contraire à celui en vogue dans la société dans laquelle il vivait. Malgré la durée de son âge, il ne s’est jamais laissé embobiner par les fléaux de la Mecque. Les Mecquois de l’époque ne croyaient presque pas en Dieu et en la résurrection. Mais, Abdoul Moutallib avait non seulement foi en la résurrection, mais aussi à la rétribution et au châtiment. Il affirmait qu’après ce monde il existe un autre monde dans lequel les bienfaiteurs seront récompensés et les pervers punis.

Abdoul Moutallib n’avait pas ce comportement des Arabes qui privilégiaient le favoritisme tribal à la justice. Il éduquait ses enfants au noble caractère et les mettait en garde contre les actes injustes. Abdoul Moutallib avait initié des traditions dont la grande partie approuvée par l’islam est restée invariable. L’interdiction de la consommation d’alcool, de la fornication, de la punition réservée aux fornicateurs et aux adultérins, couper la main des voleurs, exiler les femmes perverses de la Mecque, prohibition de l’inhumation vivante des filles, des mariages avec les gens dont il est illicite de le faire, circonspection nu autour de la Ka’ba, obligation du respect d’engagement, respect des mois sacrés et les défi. Une tradition affirme que Abdoul Moutallib était la preuve divine sur terre et que Abou Talib était son successeur.

Parmi les événements les plus significatifs dans la vie de Abdoul Moutallib, futur grand-père du Prophète (ç) (que les salutations de Dieu et ses bénédictions soient sur lui et sur les membres purifiés de sa famille), et pour les Mecquois, on recense l'événement dit de l'Eléphant. Abdoul Moutallib , était chargé du service de la Ka’ba et de son entretien. Pendant la période du pèlerinage, il s’occupait entre autres du transport de l'eau nécessaire pour étancher la soif des pèlerins. Il était officiellement le chargé de bien d’autres fonctions relatives à la Maison Sacrée.

Jaloux du succès de la Ka’ba et du nombre des visiteurs qu’elle attirait chaque année (et continue d’attirer d’ailleurs), Abrahah gouverneur chrétien d’Ethiopie décida de construire en Abyssinie un luxurieux temple pour rivaliser avec la Ka’ba. Malgré la valeur inestimable du coup de construction de ce temple par rapport à la Ka’ba, les gens préféraient toujours se rendre en pèlerinage à la Mecque. Abrahah décida de se rendre en Arabie pour détruire la Ka’ba et d'y ériger un sanctuaire à son goût afin de détourner les pèlerins arabes de la Ka’ba. En ces temps, la période du pèlerinage chez les Arabes s'accompagnait en effet de nombreux échanges commerciaux et de nombreuses manifestations culturelles. Avoir sous son contrôle cette rencontre annuelle représentait une véritable source d'enrichissement vue le nombre de gens que les cérémonies du Hajj engragait. Les conspirations d'Abrahah, ne réussirent pas à détourner les Arabes de la Ka’ba, dont le caractère divin est plus significatif aux yeux des Arabes.

Elle a toujours été considérée à travers le temps comme un sanctuaire sacré réhabilité par Abraham que la paix de Dieu soit dur lui et son fils Ismaël que la paix de Dieu soit dur lui. Son histoire s'enracine, bien avant Abraham dans l'histoire des prophète (ç)s envoyés par Dieu. On comprend alors que le temple flambant neuf construit par Abrahah pour rivaliser la Ka’ba n’eut fait le poids devant celle-ci.

Afin de réaliser ses desseins, Abrahah décida d'employer la force pour obliger les Arabes à abandonner la Mecque et faire leur pèlerinage dans le nouveau sanctuaire (au Sud de l'Arabie, du côté du Yémen). Il rassembla ses innombrables troupes (grâce auxquels il avait conquis le Yémen sous contrôle juif), accompagnés de ses éléphants d'Ethiopie et se dirigea droit vers la Mecque pour détruire la Maison Sacrée. Les protestations des tribus arabes n'avaient aucun effet face à la détermination et la puissance de l’armée d'Abrahah. Abrahah jeta une terreur phobique dans l’esprit des Mecquois au courant de l’avancée imposante d’une armée sur eux. Leur propre impuissance les désespérait à amorcer la moindre négociation...

Un seul homme resta indifférent face à ce mouvement : Abdoul Moutallib ibn Hâshim. Il demanda à rencontrer Abrahah en personne, dans son camp et au milieu de sa cour et de ses gardes. Au premier abord, la personnalité de Abdou Moutallib força le respect d'Abrahah. Il l'interrogea sur l'objet de cet entretien, et, Abdou Moutallib de lui demander de lui restituer son troupeau de chameaux ravis par l'armée d'Abrahah ! Abrahah lui dit alors :

« - Je croyais que tu venais discuter d'une affaire plus importante que ça. Une affaire en rapport avec votre temple que j'ai l'intention de détruire ».

Abdoul Moutallib lui dit : « -Je t'ai parlé de mes chameaux car j'en suis le maître. Quant au Sanctuaire, sache qu'il a un Seigneur et que ce Seigneur le protégera... ».

Le tyran orgueilleux répliqua : « -Il ne le protégera pas de moi ! ».

L'ordre fut donné et les assaillants se dirigèrent vers la Mecque précédés par les groupes éléphantins. Tout à coup, le grand éléphant qui servait de meneur à tout le troupeau s'arrêta. On avait beau le forcer à marcher vers la Ka’ba, il ne bougeait plus. Dès qu'on le détournait du Sanctuaire, il se relevait. Aussitôt qu'on l'orientait vers la Ka’ba, il refusait miraculeusement de marcher... Face à ce contretemps, Abrahah ordonna d'attaquer sans les éléphants. C'est alors que le temps changea soudain. Le ciel s’assombrit tout à coup et laissa apparaître une nuée d'oiseaux.

Ces oiseaux lapidèrent les agresseurs avec des milliers de petites pierres et eurent raison des troupes d'Abrahah sang gène ! Abrahah, quant à lui, fut victime d'une douloureuse maladie qui lui dévora le corps jusqu'à la moelle épinière...

Cet événement est narré dans le saint Coran : « N'as-tu pas vu comment ton Seigneur a agi envers les gens de l'Eléphant. N'a-t-Il pas rendu leur ruse complètement vaine ? Et envoyé sur eux des oiseaux par volées qui leur lançaient des pierres d'argile ? Et Il les a réduit à une chose semblable à de la paille mâchée ». (Sourate l'Eléphant 105).

Il est convenable de noter toutefois que l’événement de l'Eléphant eut lieu pendant l'année de naissance du Prophète (ç) (50 ou 55 jours avant selon certains historiens). Les traditions les plus sûres à ce sujet précise même que cet incident eut lieu le jour même de la naissance du Prophète (ç) Mohammad (que les salutations de Dieu et Ses bénédictions soient sur lui et sur les membres purifiés de sa famille). Cet incident ne fut que la première percée de lumière dans ce monde d'obscurantisme et de paganisme que représentait l’Arabie dans son ensemble.

LA FAMILLE DU MONOTHEISME


La famille du prophète (ç) Mouhammad (ç) est connue comme le bastion du monothéisme abrahamique. Et selon les convictions de l’ensemble des savants chi’ites, les ascendants du prophète (ç) (ç), de son grand-père Abdoul Moutallib jusqu’à Adam, sont tous des monothéistes croyant en un seul Dieu unique. Il n’y avait pas d’idolâtre parmi eux. Beaucoup de versets et de hadiths l’ont prouvé d’une manière ou d’une autre. Il a été transmis du prophète (ç) (ç) que les salutations de Dieu et ses bénédictions soient sur lui et sur les membres purifiés de sa famille : « Allah nous a consécutivement gardé dans les entrailles des hommes et des femmes purs jusqu’à ce que nous soyons transférés dans votre monde. Je n’ai jamais été souillé des fléaux de l’époque de l’ignorance. Nous savons qu’il n’y a rien de pire que d’associer Dieu à quoi et à qui que ce soit. S’il existait des associateurs parmi mes ancêtres, on ne parlerait jamais de descendance purifiée. Les savants chi’ites son aussi d’avis que Abou Talib et Amina bint Wahab étaient des monothéistes. Imam Ali (que la paix de Dieu soit sur lui) dit en effet : « Je jure par Dieu que mon père, mes grands parents Abdoul Moutallib, Hâchim, Abdou Manâf n’ont pas adoré d’idole. Il étaient fidèles à la religion apportée par Abraham (ç) et priaient en s’orientant vers la Ka’ba ».

'Abdoul Moutallib, grand-père du Prophète (ç) (que les salutations de Dieu et ses bénédictions soient sur lui et sur les membres purifiés de sa famille), avait mis au monde 10 fils :

Abbâs, Hamza, Abdoullâh, qui est le père du Prophète (ç) (ç), Abou Tâlib, Al Zoubayr, Hârith, Hajla, Mouqqawim, Dirâr et Abou Lahab. Ses filles sont au nombres de 6 : Oum Al-Hakîm, aussi appelée Al Baydâ ; Barrah, Atikah, Safiya, Arwa et Oumaima. D'autre part vivait à la Mecque une femme nommée آmina Bent Wahb ibn Abdou Manaf ibn Zahra ibn Kilab, une femme Qorayshite. Elle était considérée comme la meilleure des femmes Qorayshites de part sa généalogie et son rang social. C'est à cette femme que Abdoul Moutallib, le grand-père du Prophète (ç) (que les salutations de Dieu et ses bénédictions soient sur lui et sur les membres purifiés de sa famille) choisit de marier son fils 'Abdoullah. Contrairement à la majorité des Qouraychs, leur union fut légitime, car celle-ci se fit sous la présence de témoins et tuteurs. Or, on a conservé plusieurs poèmes d'آmina (Ibn Sa'd, I/I, p.62 ; Balâdhuri, I, § 159 ; Ibn-Habîb, Munammaq p 422, etc.), et aussi d'autres parentes (Ibn Hicham, p 108-111.) de la famille de 'Abdoul Mouttalib. Ce qui montre que le niveau intellectuel dans cette famille était assez élevé, même parmi les femmes.

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