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En Agriculture

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En Agriculture
Cette religion incite à la mise en valeur de la terre comme cela est mentionné par le propos où le Prophète (P.S) dit : « Celui qui donne vie à une terre, celle-ci lui appartient.», ainsi que : « Celui qui cultive une terre n’ayant pas de propriétaire est prioritaire dans son acquisition ».(29)

L’Islam veille également à ce que les besoins primordiaux soient assurés à l’individu et l’incite même à acquérir plus. Ces besoins sont déterminés dans le Coran en ces termes : « A toi appartient, en vérité, de n’y (la terre) avoir pas faim, de n’être point nu, de n’avoir pas soif, de ne point souffrir au soleil » (Taha, v : 119).

Dans le domaine industriel, l’intérêt qu’on doit porter à l’industrie nous est indiqué par Dieu d’une manière globale au point où toute une sourate (Chapitre coranique) est intitulée « Le Fer ». Dieu, par ailleurs, consolidant David dit : « Nous apprîmes à [David] à fabriquer, pour vous, des cottes de mailles pour vous prémunir contre le danger [vous menaçant] » (Les Prophètes, v : 80), et à un autre endroit de son Livre, Dieu inspire à Alexandre le Biscornu la construction des barrages : « … Apportez-moi des blocs de fer ! ». Quand il eu comblé l’espace entre les deux versants [des monts], il dit : « Soufflez ! ». Quand il eu fait du fer [une masse de] feu, il dit : « Apportez-moi de l’airain que je verserai sur le fer » (La Caverne, v : 96).

Commerce et négoce
L’Islam a établi une réglementation pour les échanges commerciaux et des normes pour les crédits et a incité à l’activité commerciale selon un code éthique d’où sont bannies tromperie et subornation. Le Prophète (P.S) dit : « Lorsque tu vends, pas de tromperie ! »,(30)comme il a aussi interdit le monopole des vivres en disant : « Ne monopolise un produit qu’un pécheur »(31)et a interdit également, en disant : « Le fait de jurer (pour vendre) fait certes écouler la marchandise, mais n’est point profitable »(32)

Le voyage en tant que formation de la personne humaine
Dieu dit à ce propos : « Dis : Cheminez par la terre et considérez qu’elle fut la fin de ceux qui furent antérieurement »(Les Romains, v : 42) ; « Dis : Parcourez la terre et considérez comment Il a commencé la création » (L’Araignée, v : 20) ; « Si Dieu l’avait voulu, il aurait fait de vous une seule nation » (La Délibération, v : 7) ; « Nous vous avons constitués en confédération et en tribus pour que vous vous connaissiez » (Les Appartements, v : 13).

L’élevage
L’Islam privilégie cette activité et y incite les gens. Le Prophète (P.S) s’enorgueillit d’avoir été berger. D’après Abu Horayra, le Prophète a dit : « Tout messager envoyé par Dieu a été berger ». Ces compagnons lui demandèrent si cela était son cas à lui aussi. A quoi il répondit : « Certes ou, je faisais paître le troupeau dans les aires (de pacage) des gens de la Mecque. ». (33)

- Cette religion a en outre exhorté les gens à l’activité, à la recherche de leur subsistance en voyageant s’il le faut. Dieu dit : « Allez par les espaces (de la terre) et mangez de ce qu’il attribue » (La Royauté, v : 15).

Dans ce verset, Dieu met l’action de se déplacer avant celle d’acquérir la subsistance pour insister sur le fait que c’est justement l’activité qui constitue le moyen de parvenir à l’acquisition des biens. Nous trouvons aussi dans ce sens : « Recherchez quelques faveurs d’Allah ! » (Le Vendredi, v : 10). La possession donc des biens ici-bas demeure tributaire de l’activité et du travail qui déterminent en outre la rétribution dans l’au-delà. Dieu dit d’ailleurs : « Que l’homme aura seulement ce qu’il se sera évertué à rechercher, que le résultat de son effort sera vu, qu’ensuite il sera récompensé pleinement » (L’Etoile, v : 39, 40,41) ainsi que : « Agissez ! Allah verra vos actions, ainsi que l’apôtre et les croyants.» (Le Repentir, v : 105).

Cela étant, l’activité dans les domaines économiques obéit néanmoins en Islam à la condition essentielle de ne pas dégrader la terre. Dieu dit en effet : « Parmi ce qu’Allah t’a donné, recherche la demeure dernière ! N’oublie pas ta part de la vie immédiate ! Ne recherche pas la dégradation sur la terre ! Dieu n’aime pas les déprédateurs » (Le Récit, v : 77).

4. Le système culturel
Depuis son apparition sur la terre, l’homme a pu mettre sur pied des systèmes autres que ceux naturels afin d’exploiter son environnement, assurant ainsi ses besoins et partant, sa vie. Le système culturel fait partie de ces systèmes conçus par l’homme et où la culture est une composante complexe qui englobe les superstructures que sont la connaissance et les croyances, les valeurs et les arts, les lois et les coutumes ainsi que tout autre savoir acquis par l’homme vivant en société.

Nous distinguons entre deux genres de cultures. D’une part, une culture matérielle qui est constituée des connaissances techniques en tant que facteur intermédiaire entre l’homme et son environnement naturel ; cette technologie a de tout temps été nécessaire et a toujours déterminé fortement l’existence et le développement humain, d’autre part, une culture immatérielle comportant les coutumes, les traditions et les proverbes qui expriment des visions du monde et des croyances. Toute une superstructure populaire(34)qui fait qu’une société possède une culture caractérisée par des éléments prépondérants et communs à tous et d’où découlent le même sentiment d’appartenance, de traditions, de coutumes et de comportements rassemblant tous les membres du groupe, comme les symboles, les croyances, la langue et d’autres expressions qui fondent une société, la consolident et lui assurent harmonie et cohésion. Partant, et puisque chaque société possède une culture particulière (des spécificités culturelles),(35)il convient, à la mise en application de projets de développement, de prendre en considération ces spécificités afin d’éviter tout gaspillage des ressources naturelles et d’assurer au projet la réalisation de ses objectifs.

Les exemples à ce propos ne manquent pas. (36)Ainsi, les « Bejas », tribu de l’est du Soudan, se sont opposés à l’utilisation des tracteurs que l’Etat préconisait pour la culture des terres de la région de la province de Toko, parce qu’ils croient que ces machines désagrègent la terre et en réduisent la fertilité. On peut aussi rappeler l’attitude des Hindous vis-à-vis des vaches, attitude qui constitue un obstacle devant tout mode nouveau cherchant à améliorer l’exploitation de cette ressource animale qui de surcroît, aurait joué un rôle important dans l’économie indienne. Les « Zend » une confédération de tribus vivant au centre de l’Afrique ont refusé d’abandonner leur culture traditionnelle et se sont opposés à ce qu’elle soit remplacée par une autre plus facile à cultiver et plus rentable parce qu’ils utilisent la première dans leurs rites initiatiques. Ces mêmes tribus ont par ailleurs refusé d’abandonner leurs logis pour de nouveaux habitats à l’intérieur de la forêt et loin de la route. Ils ne pouvaient en effet s’adapter dans des demeures si proches l’une de l’autre parce qu’ils croient au mauvais œils et tiennent donc à habiter loin de leur voisin. Ajoutons en outre que tout autre mode économique nouveau est nécessairement perçu comme un danger menaçant la culture séculaire.

Les croyances certes, peuvent nuire à l’équilibre écologique, comme la superstition qui voit en le hibou un oiseau de mauvais augure alors qu’il constitue un facteur de cet équilibre lorsqu’il chasse 3 à 4 rats toutes les nuits, ou bien la crainte injustifiée des araignées qui pourtant chassent par an plus que le poids de 3.000.000 de personnes en insectes. Imaginons un instant quel aurait été le sort du globe si les araignées venaient à disparaître complètement des écosystèmes dans lesquels elles évoluent.

Tout comme ces superstitions, il arrive aussi que des tendances générales(37)et des valeurs communes à la même société entravent toute idée de développement. Ainsi, certains proverbes égyptiens traduisent des conceptions égoïstes et fatalistes rejetant toute idée nouvelle œuvrant à conserver et à généraliser les coopératives et l’exploitation des biens communs.(38)En voici quelques exemples :

- Un quintal appartenant à l’autorité ne vaut pas une mesure (le poids) t’appartenant.

- J’ai volé ce bien à l’autorité, l’aurais-je pris à quelqu’un d’entre vous ?

- Eloigne-toi d’un mètre de ma propriété et saccage !

Dans nos pays musulmans qui souffrent d’une poussée démographique loin d’être proportionnelle au revenu, tout projet se proposant de remédier à cette situation peut être contrecarré par certaines valeurs culturelles, surtout en milieu rural où le taux d’analphabétisme est le plus élevé. Les adages(39)ne disent-ils pas d’ailleurs ? :

- Une progéniture nombreuse défend la famille contre tout agresseur.

- Quand la naissance d’un garçon m’a été annoncée, ma vie s’est enchantée, mais lorsqu’ils ont dit une fille, sur moi, j’ai senti la maison s’effondrer.

- S’il l’emporte sur toi par l’argent tu le vaincras par une progéniture nombreuse.

- Les enfants de sexe masculin, rendront demain le verger plus grand et plus ombragé.

- Mieux vaut deux scorpions sur le mur que deux filles à la maison.

D’autres proverbes, dégradant la femme(40)sont assez répandus en milieu rural :

- Ne te tranquillise ni au lendemain, ni aux chevaux au galop ni à la femme quand elle veut dominer.

- A la fille brise une côte, il lui en naître bien d’autres (42 selon certaines régions).

- Jamais le veau domestiqué par une femme ne tirera la charrue.

Il revient donc de revoir et de discuter de telles tendances à la lumière de la vie culturelle et économique moderne, afin d’en démontrer le non fondé grâce aux programmes de l’éducation sur l’environnement et en matière de population sur l’environnement qui montrent que de telles conceptions sont à rejeter aujourd’hui afin de trouver une solution aux problèmes de l’environnement et d’émanciper l’homme qui demeure tant le pivot du développement que son objectif.

Parfois même, l’incitation à l’ouvrage constructif, qu’elle soit économique ou sociale, ne manque pas de provoquer une mauvaise gestion des ressources et de leur préservation. Ainsi, certains milieux ruraux, où malheureusement nous assistons à une croissance de l’analphabétisme, s’attachent de toutes leurs forces à leurs traditions en tant que valeurs établies et inébranlables et refusent même d’en discuter. Ce qui bien sûr n’est pas sans constituer un véritable obstacle devant le développement. Ces milieux traditionalistes auront tendance à rejeter tout renouveau et tout changement qui les effraie et où ils craignent de s’aventurer.

La réussite de tout projet et la réalisation des objectifs qui se proposent comme finalité une bonne gestion des ressources tant renouvelables que fossiles du milieu qu’on vise, demeure tributaire du degré de conformité(41)des composantes culturelles traditionnelles et locales avec les éléments nouveaux préconisés par ce projet. Plus ces deux éléments seront en harmonie, plus les individus du groupe accepteront le renouveau proposé et plus il leur sera facile de l’intégrer à leur culture.

En conclusion, tout plan de développement demeure tributaire du degré de préparation du milieu culturel visé aux rénovations et aux transformations préconisées par ce projet.

L’Islam, pour sa part, n’a pas manqué d’appeler les gens à développer leur milieu culturel en les incitant les gens à rejeter conformisme et mimétisme comme lorsque Dieu fait dire aux réfractaires à l’apôtre : « Suffisant pour nous est ce que nous avons trouvé suivi par nos pères.» (La Table Servie, v : 104) ou bien encore : « Nous avons obéi à nos chefs et aux grands parmi nous, et ils nous ont égarés loin du chemin.» (Les Factions, v : 67).

Cette religion exhorte en effet à la sincérité et met en garde contre l’hypocrisie comme l’énonce ce verset : « Ils sont emplis d’ostentation envers les gens, ils n’invoquent cependant guère Dieu.» (Les Femmes, v : 142) ; comme elle interdit la divination ; ainsi d’après Anas, le Prophète a dit : « Ne jetez ni mauvais sort ni ne pratiquez la divination, c’est les bons augures que je préfère.» on lui demanda alors ce qu’est ces augures. A quoi il répandit : « Une bonne parole.» (Hadith faisant l’unanimité).(42)

La sorcellerie est aussi interdite par l’Islam, elle est même considérée unanimement comme un péché capital. Pour le Prophète (PS) par exemple, elle fait partie des 7 ignominies(43)comme le rapporte Abu Hurayra qui dit que le Prophète (P.S) a dit : « Evitez l’associationnisme et la sorcellerie.».(44)

L’Islam en outre, appelle les gens à combattre l’analphabétisme ; ainsi Ibn Sa’d, d’après ‘Amer al Cha’bi dit : « Le jour de la campagne de Badr, le Prophète (P.S) avait fait 70 prisonniers Quoraichites qu’il libérait en échange d’une rançon, chacun selon ses moyens. A l’époque les Quoraichites savaient écrire alors que les Médinois ignoraient cette technique. Le prisonnier qui ne pouvait réunir sa rançon était libéré à condition qu’il enseignât 10 enfants jusqu’à ce qu’ils eussent acquis les règles de l’écriture.». On rapporte d’ailleurs que Zaïd Ibn Tabith, un des secrétaires chargé de transcrire la Révélation, faisait partie de ces enfants formés par les Quoraïchites. C’est là la preuve que cette action du Prophète faisait partie d’une réelle stratégie ayant un suivi et non pas une action isolée et improvisée.

Cet apprentissage de l’écriture n’était pas le fait des hommes uniquement, mais s’était étendu aux femmes également. Ainsi Chifa’ fille de Abdellah avait appris à écrire à Hafsa fille de Omar …(45)

D. Les problèmes écologiques
Le système civilisationnel avec ses branches annexes entre en interaction avec les écosystèmes de l’environnement naturel à travers des réactions en chaînes complexes de la matière et de l’énergie qui agissent ou positivement ou négativement et donnent parfois lieu à des catastrophes naturelles avec lesquelles l’homme aura tendance à s’adapter en prenant des décisions d’ordre écologique pour les éviter comme le montre le tableau n°4.

Si l’homme n’intervenait pas en dépradateur sur les éléments du milieu rural, ce système se serait maintenu selon son équilibre où chacune des espèces vivantes agirait normalement sur les autres en subissant de son côté l’influence des autres. Si par ailleurs, ces espèces ne s’exposaient pas à des facteurs nouveaux et exceptionnels, elles établiraient entre elles un équilibre biologique naturel de sorte que chacune se serait maintenue dans une proportion raisonnable de sa population. L’action de l’homme donne parfois lieu à la multiplication d’une espèce qui constitue alors un danger pour les autres comme c’est le cas de la profusion d’un prédateur et la concurrence qui s’établit entre les espèces pour l’espace vital. Ainsi par exemple, hors équilibre écologique, un couple de mouches sur des immondices, de mars à septembre donne naissance à 191 billions de mouches transportant 6 millions de microbes pouvant provoquer jusqu’à 42 maladies chez l’homme, ou bien encore un couple de souris donne naissance en trois ans à 3,5 millions d’individus, et 15,6 millions en 5 ans.

Schéma 2. Le système écologique, ses relations fonctionnelles et ses résultats.

Les éléments du système naturel opèrent entre eux des relations interdépendantes complexes passant par d’innombrables étapes qui maintiennent la croissance des groupes vivants selon une proportion normale dans le cadre de l’ensemble du système naturel équilibré.

Mais l’être humain, dans son exploitation anarchique, rompt cette stabilité et cette harmonie. A titre d’exemple, par l’action de sa technologie et de son système économique visant à étendre les terres cultivables, son système social qui tient à élever le niveau de vie et à créer des emplois à cause de la croissance démographique ainsi que son système politique qui tente d’atténuer les monopoles internationaux et de défier le colonialisme en édifiant un grand barrage (cas de l’Egypte) l’homme agit sur son environnement naturel. Ainsi l’édification de barrage d’Assouan a eu des conséquentes aussi bien positives que négatives.

Parmi les conséquences positives nous pouvons citer :

1. La transformation des terres bourbes en terres irriguées,

2. L’électrification des villages se trouvant au bord du fleuve et sur le Delta et une plus grande industrialisation,

3. L’extension des champs de rizières,

4. Le fait de disposer de réserves d’eau et d’éviter ainsi au pays inondation et sécheresse.

Pour ce qui est des conséquences négatives, citons en autres :

1. L’augmentation du flux de la Méditerranée au nord du delta.

2. L’augmentation du flux du Nil au niveau de la rive droite et augmentation de la sédimentation sur la rive gauche.

3. La disparition du limon qui fertilisait en permanence les terres au bord du Nil.

4. L’augmentation du taux de désertification.

Les résultats de ce barrage ne peuvent être effectifs que s’ils sont accompagnés d’un programme qui lutte contre ses conséquences négatives et en amoindrit l’impact.

Nous trouvons un autre exemple dans les interactions du déboisement sur le cycle hydraulique et le système biologique. Si le déboisement a permis qu’on dispose de plus de terres cultivables il s’est malheureusement accompagné par les dangers suivants :

1. Erosion et affrètement du sol.

2. Augmentation des dépôts charriés par les eaux dans les zones déboisées (7.000 fois plus qu’avant).

3. Destruction des lieux où se reproduisent les poissons par les dépôts charriés par les eaux du fleuve.

4. Glissements de terrains.

Ainsi, les effets écologiques dus à une exploitation anarchique des ressources forestières sont énormes et leur prix dépasse de loin les bénéfices réalisés par les sociétés ayant organisé ce déboisement.

Une exploitation saine de la forêt passe par une réglementation ne permettant par exemple de déboiser une zone qu’à condition d’en reboiser un espace équivalent.

Citons enfin l’exemple des interactions du fluor du carbone avec l’atmosphère et dont les conséquences se sont manifestées par des effets néfastes sur la couche d’ozone qui subit la destruction alors qu’elle protège la terre des rayons ultraviolets. Cette nouvelle situation a provoqué sur terre un suréchauffement qui facilite l’évaporation des blocs de glace au pôle et par conséquent une élévation du niveau des mers et des océans qui commence à submerger les îles et les littoraux.

Certes, ce problème recommande des décisions en vue d’une réduction progressive de ce gaz (CFC) jusqu’à trouver le moyen de le remplacer par un autre non polluant.

Il convient d’attirer en outre l’attention sur le fait que les interactions du système écologique ne sont pas aussi simples que nous venons de les présenter à partir des exemples exposés plus haut. C’est que, la complexité des interdépendances des éléments dans des rapports enchevêtrés est telle que le système écologique, ce qui s’y passe et les transformations qu’il subit avec le temps, défient aujourd’hui la science et les savants. C’est certes là un réel défi ! En effet, notre système biologique comporte des centaines d’espèces vivantes qui subissent toutes l’influence du système écologique et des éléments qui le composent ainsi que celle des autres espèces. En outre, le nombre et la nature de ces espèces connaissent des transformations et, certaines composantes naturelles - comme la température, le sol et autres composants - subissant des changements saisonniers, voire quotidiens démontrent la complexité de l’environnement. Remédier donc aux problèmes écologiques nécessite certes des programmes de recherche de pointe fondés sur des informations justes et complémentaires. De même que les solutions à ces problèmes demeurent tributaires de la connaissance de leurs causes, de leur évolution et des rapports complexes qui les lient entre eux afin que ces solutions puissent être proposées aux institutions mondiales de l’environnement.

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