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quelle différence fondamentale existe-il entre la spiritualité dans l’Islam et la spiritualité dans le Christianisme ?

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Question


quelle différence fondamentale existe-il entre la spiritualité dans l’Islam et la spiritualité dans le Christianisme ?


Résumé de la réponse


La valeur de la spiritualité dans toute religion est étroitement liée à la valeur de cette religion. Les sources religieuses du Christianisme renferment les enseignements contraires à la raison. Même les chrétiens le confessent. Une spiritualité inspirée d’une telle source ne peut se solder que par la déviation. C’est à ce niveau qu’on remarque la différence entre la spiritualité islamique et chrétienne. La spiritualité au sens traditionnel du terme n’est pas valable dans le Christianisme à cause de la nature de ses sources qui, visiblement ne sont pas compatibles avec la raison et ne peuvent pas propulser vers la perfection. D’une part la spiritualité en Occident aujourd’hui ne bénéficie pas du lien le plus insignifiant avec la révélation. Dans l’Islam par contre, la spiritualité s’inspire directement des enseignements révélés. Dans la culture islamique, il n’est pas question de dire que votre vie est constituée d’un côté matériel et d’un côté spirituel. Si tous les aspects de la vie sont calqués selon les enseignements des Prophètes, les actes comme le mariage, le travail, les études, les loisirs et même dormir peuvent se transformer en éléments de la spiritualité.


Réponse détaillée


La spiritualité renvoie à ce qui a trait à la vie spirituelle. Le spirituel est défini ainsi dans le lexique Dehkhoda : « réel, vrai, original, essentiel, absolu, intellectuel, moral, idéal. Quelque chose d’immatériel qui se perçoit uniquement au fond du cœur parce que la langue ne peut l’exprimer ».[1] On dit aussi que le mot spiritualité dérive de « spirit ». C’est un concept métaphysique opposé au matériel qui désigne dans l’esprit les réalités des choses dans la tête. Cette approche étymologique fait de la spiritualité un esprit en rapport avec ce qu’on appelle traditionnellement « réalité intrinsèque ». Il faut noter que cette définition est basée sur la différence entre spiritualité et spiritualisme qui considère comme deux substances distinctes la matière et l’esprit et le deuxième c’est à dire le spiritualisme, a plusieurs niveaux avant d’arriver à la vérité.[2]

De toutes les manières, la définition de la spiritualité s’avère plus complexe à cause de la diversité de son champ lexical. La spiritualité dans le Christianisme est une notion qui a perdu sa valeur à cause de la conception et la manifestation de la vie dans l’Esprit Saint ou la consécration de l’adepte ou le disciple. Il semble aujourd’hui que l’emploi du mot spiritualité donne deux sens : il désigne tantôt une vie de moine et de sainteté, tantôt une vie dignement humaine menée selon les principes de la religion dans le but d’atteindre la perfection.[3] Il est donc évident qu’une telle spiritualité n’est pas une réalité indépendante des croyances et de la conception que l’homme a de l’univers.

 

Connaître et comprendre la spiritualité dans le christianisme et l’Islam passe par une étude comparée des croyances et de l’idéologie que ces deux religions proposent à leurs adeptes. En d’autres termes, la valeur de la spiritualité dans toute religion dépend directement de la valeur de la religion elle-même. Raison pour laquelle, il est nécessaire de procéder à une analyse comparative des Saintes Ecritures des deux religions, en plus de la confrontation du contenu de leurs enseignements. C’est ainsi qu’on pourra constater la grande différence qui existe sur la spiritualité dans les deux religions.

La spiritualité dans la perspective islamique est une notion qui décrit la substance et l’essence de l’Islam dont l’histoire remonte à la révélation du Coran au Messager de l’Islam. Du jour où il a été révélé le Coran est la source essentielle de spiritualité qui donne vie à la conscience et à l’âme des humains. Le Coran conçoit la spiritualité aussi bien comme une vie spirituelle sainte, qu’une situation qui donne un sens à la vie du musulman.[4] Tandis que la « Sainte Bible » composée en tout de soixante treize livres a subit des changements et des modifications visibles et contient des enseignements incompatibles avec la raison. L’Evangile et ses références n’ont aucune authenticité.

 

Les chrétiens savent pertinemment que les apôtres ont rédigé les Evangiles des années après Jésus. L’évêque Thomas MICHEL écrit à ce propos : « durant les premières années, les chrétiens n’avaient que le livre des Juifs pour tout livre Saint. C’est avec le temps que Paul, les auteurs des quatre Evangiles, Pierre et d’autres ont pensé à coucher sur écrit leur manière de croire en ce que Dieu avait révélé à travers Jésus.[5] Il confesse aussi par ailleurs : « je ne connais pas tous les écrivains du nouveau testament »[6] dans son livre rédigé pour servir de fondement à la théologie chrétienne et aussi de sorte d’évangélisation, il compare aussi le Coran et la Bible selon les musulmans et les chrétiens.

Islam
Christianisme
Coran
Ancien testament
Un seul livre saint
Un ensemble de livres saints
Ecrit en langue Arabe
Ecrit en Hébreux, Araméen et grec.
Dieu est l’auteur
Les auteurs sont Dieu et l’homme
Le Messager de l’Islam rapporte ce qu’il a entendu de Dieu
Les auteurs citent les prophètes de Dieu dans leurs styles et leurs propres pensées
Le Coran a été révélé pendant 23 ans
La Bible a été compilée durant des siècles.
La parole divine est éternelle et universelle
La parole divine est éternelle et universelle

On peut dire que l’Evangile et son origine divine sont moins crédibles que la Thora. En effet, les Evangiles sont repartis en quatre alors qu’il n’existe qu’une Evangile à la source. Il suscite tellement de doute que pour réduire les divergences, l’Eglise fut obligée de n’en choisir que quatre parmi les presque quatre vingt Evangiles qui existent : Matthieu - Jean - Marc - Luc. [7] Les savants sont tous unanimes que l’Islam est la seule religion qui détient les Saintes Ecritures. Supposons qu’on ait Tarikh Tabari ou Sira Ibn Mishâm à la place du Coran. Nous serions dans la même situation que le christianisme à la seule différence qu’Ibn Mishâm rapporte les faits réels, contrairement aux auteurs des Evangiles qui rapportent leurs inspirations et illuminations personnelles.[8] Par ailleurs, les chrétiens croient en la trinité et repartissent Dieu en trois entités.

 

Ils considèrent Jésus comme Dieu qui s’est manifesté dans un corps pour descendre sur terre. Cette idée est si incompatible avec la raison que les aveux de certains savants confirment cette contradiction. Certains savants chrétiens avouent que l’incarnation de Dieu est contradictoire à la logique, l’entendement, les sens et les notions philosophiques. Mais nous l’acceptons et nous en avons foi même comme c’est rationnellement inconcevable[9] disent-t-ils.

La doctrine du péché originel et de la rédemption sont d’autres absurdités et superstitions que nous enseigne le Christianisme. En effet, la race humaine ayant héritée du péché d’Adam, est ainsi considérées originellement comme pécheur pas parce qu’ils commettent des péchés, mais juste seulement parce qu’elle est de la descendance d’Adam. Le péché originel veut dire sans crainte de Dieu, sans se confier à lui et les hommes viennent au monde avec des désirs concupiscents. Thomas d’Aquin dit à ce propos : « le péché avec lequel nous somme nés laisse trois choses en nous : il souille notre âme, nous sommes naturellement disposés à fuir Dieu, nous utilisons personnellement plusieurs méthodes irrationnelles et incompatibles avec la législation divine pour se satisfaire ou s’abstenir. Ensuite nous sommes prisonniers de Satan… »[10]

Or l’Islam déclare que l’homme nait pure avec l’instinct divin. Avec l’orientation des Prophètes et les livres saints. Il arrive à déterminer le droit chemin et dominant ses penchants et ses désirs malveillants, il accède à la perfection.[11] Les innovations et les altérations introduites dans le Christianisme et dont certains sont mentionnées dans les Hadiths des Ahl-ul- bayt (as)[12] sont l’œuvre de Paul qui a infiltré ces croyances dans le Christianisme authentique. Paul est ainsi considéré comme le deuxième fondateur du Christianisme pourtant, il faisait partie des ennemis de Jésus qui torturaient sans cesse ses disciples. Il déclare brusquement avoir reçu une inspiration, se repend et se lance dans l’évangélisation. Mais le Christianisme qu’il propageait était un mélange désagréable des doctrines et des croyances qu’il avait lui-même mijoté à partir des éléments grecs, juifs, égyptiens…[13]

Quoique l’auteur du livre « la Théologie chrétienne » défend et bonifie Paul, ce qu’il a écrit confirme et établit d’abord involontairement la réalité que nous avons évoquée, avant de paraître comme une élévation de la personne de Paul. Pour défendre Paul, Thomas d’Aquin s’est livré dans une sorte de dévalorisation des apôtres de Jésus pour élever Paul qui, n’est pourtant pas apôtre de Jésus. Il écrit à cet effet : selon les chrétiens, Paul est le plus grand théologien du Nouveau Testament. Ce qui est plus étonnant est qu’il apparaît comme le plus grand interprète de la vie et des œuvres du Christ alors qu’il ne l’a jamais rencontré… Paul était un savant qui avait bien étudié et maîtriser les Saintes Ecritures juives. Or les douze apôtres et les autres disciples de Jésus étaient des pêcheurs ordinaires. En plus, Paul avait grandi en ville et avait cette capacité de transmettre les paroles de Jésus qui étaient au niveau de tous, à d’autres habitants des grandes cités de l’empire romain.[14]

Une spiritualité inspirée d’une telle source ne peut qu’engendrer la déviation. Voilà où se situe la différence fondamentale entre la spiritualité islamique et la spiritualité chrétienne. C’est- à- dire la spiritualité au sens propre du terme n’est pas acceptable si elle s’inspire des sources du Christianisme parce qu’elle est contraire aux principes de la raison et ne peut conduire à la perfection. Comme le disait un savant « je ne sais pas comment on peut concevoir la spiritualité hors du cadre de la raison et qu’elle ne soit compatible avec elle.

 

C’est- à- dire que nous ayons une spiritualité contraire à la raison … la spiritualité contraire à la raison en est –elle une ? personnellement je n’admet pas une telle spiritualité »[15] l’isolation, l’ascétisme …(qui sont les expressions de l’homme sur la spiritualité ) sont des déviations et des concepts erronés qui découlent de ce problème. Notons que toutes ces déviations et innovations n’ont rien à voir avec la sincérité de certains chrétiens pourvu qu’ils soient ignorants dans leur choix ou ils n’y sont pour rien. On peut remarquer dans l’attitude de certains chrétiens qu’ils recherchent la perfection, la spiritualité et le rapprochement vers Dieu comme les musulmans.

Il faut rappeler que ce qu’on diffuse aujourd’hui comme spiritualité en occident est encore plus creux que les enseignements du christianisme. Cette forme de spiritualité occidentale est privée du plus faible lien avec la révélation divine. Le professeur Rahim pour Azgadi a des déclarations intéressantes lorsqu’il affirme : « ce qu’on appelle spiritualité moderne aujourd’hui en occident remonte presque à cent cinquante ans. Etant donné que la vraie spiritualité chrétienne a été déracinée en occident on l’a substituée par le sécularisme afin de réaliser les choses pour l’homme industrialisé sans tenir compte des bases rationnelles et juridiques. C’est-à- dire que les liens entre la spiritualité et la rationalité ont été rompus au profit d’une justice conçue sur la base de deux poids deux mesures. La spiritualité s’est transformée en production et technologie qui vise le confort et l’intoxication psychologique des hommes au point qu’ils n’aient plus aucune raison de vivre et qu’ils devraient essayer eux-mêmes de donner un sens à la vie.

La justification de la spiritualité moderne occidentale est une mélancolie à la solde du culte du matérialisme. Cela constitue carrément un désert pour la culture occidentale après avoir avalé le porc du capitalisme. Un courant philosophique nommé « spiritualisme » en vogue en occident fait foi de spiritualisme moderne ou séculaire. C’est une tendance dépourvue de toute base divine d’une part, et séparée de toute racine ontologique d’autre part. Et pour combler le besoin naturel de l’homme à la spiritualité, les occidentaux se sont lancés dans la conception des modèles spirituels dérisoires et sans objet ; une spiritualité vaine et matérialiste. Une spiritualité qui se commande dans la culture du capitalisme comme une pizza.

Ce spiritualisme né en occident est contraire à la spiritualité monothéiste prôné par les envoyés de Dieu. Une recette faite d’un peu d’hindouisme et du bouddhisme, le tout mélangé à du Christianisme qu’on laisse mijoter au positivisme hérétique pour enfin cuire à feu doux dans l’essentialisme. Ils obtiennent à la fin quelque chose qu’ils proposent comme solution à la tranquillité et au bonheur sans passer par aucune pratique, sans aucune exigence morale ni conviction. C’est une spiritualité sans effort.

Comparez alors cette spiritualité à celle apportée par les Prophètes et les Imams. Comparez cela avec la spiritualité occidentale fondée il y a moins de deux siècles dans le but d’écarter la gnose monothéiste enseignée par les Prophètes de Dieu. Les occidentaux reconnaissent eux-mêmes que cette spiritualité qu’ils ont inventé est un concept irréel qui se passe seulement dans la tête. Quelque chose de subjective qui ne nous procure aucune satisfaction. Ils le confessent eux même mais en même temps ils espèrent avoir la quiétude à travers cette spiritualité conçue et qui ne reflète rien d’objectif. Elle n’est fondée sur aucune base réelle et ne peut être justifié rationnellement. Elle n’est même pas compatible avec le droit de l’homme.

 

Comment une telle spiritualité compte apporter le bonheur à l’homme alors qu’il ne définit ni la vérité, ni les vertus et encore moins la justice ? Il est clair qu’on ne peut parvenir à la sérénité avec une telle spiritualité. Aujourd’hui les gens recherchent la tranquillité dans la drogue, le LSD, le hachich, le mari Juana… Alors avec quoi comptez-vous apporter la paix et la sérénité à l’homme quand vous lui avez ôté la spiritualité dans un monde intellectuel. Qu’attendez- vous de l’homme dont vous avez vidé l’âme et même sa simple nature de ce qui fait sa force.

Vous interprétez tout avec sécularisme et la seul différence que vous trouvez entre l’homme et l’animal est psychologique. C’est un nouveau courant écologique et psychologique venant de l’occident qui ne voit même aucune différence anatomique entre Lhomme et l’animal. A quoi s’attendre du moment où vous avez séparé l’âme du corps et que vous reniez la genèse et la résurrection.

Comparez alors cette fausse spiritualité avec la gnose coranique. Un Coran qui invite à la spiritualité en disant : « prosternes-toi et rapproches-toi ». Une spiritualité qui intervient même dans la plus sécrète des dimensions de la vie de l’homme. Le Noble Coran rappelle les riches qui piétinent les droits des pauvres du vif châtiment qui leurs est réservé le jour de la résurrection. La spiritualité islamique n’est pas quelque chose symbolique ou de fantaisiste. Elle n’est non pas le domaine de prédilection de chômeurs et il ne faut pas aussi laisser tout tomber pour devenir un spirituel de carrière. La spiritualité islamique n’est pas aussi une profession ou un art qui fait de certains des saints et d’autres des souillés. La spiritualité et la gnose enseignée par les Prophètes et les Imams ont des degrés ascendants et descendants. Elles interviennent au niveau le plus simple de la vie de l’homme. Nous n’avons pas de super mystique dans la spiritualité islamique. La gnose n’est pas une vocation pour que certains soient considérer comme des gnostiques et d’autres des gens qui doivent tout abandonner pour se lancer dans la méditation.

La spiritualité est indissociable de la matière. On ne conçoit pas dans la culture islamique, qu’une partie de la vie est matérielle et l’autre spirituelle. Tous les aspects de la vie reflètent la spiritualité dans l’Islam. Ainsi, le mariage, le travail, les études, et même les loisirs et le sommeil sont aussi les éléments de la spiritualité lorsqu’ils cadrent avec les enseignements des Prophètes. Une lecture des livres des Prophètes vous convaincra de cette réalité. La spiritualité séculaire n’est bonne que pour ceux qui veulent jouir de la vie matérielle, ensuite faire du Yoga pour le tonus et digérer ce qu’ils avaient avalé pour après revenir s’asseoir autour de la table du capitalisme et consommer tout ce qu’elle a.

Voilà ce que signifie la spiritualité du matérialisme ou le culte du matérialisme. C’est pourquoi, les occidentaux refusent d’aborder la question de l’authenticité ou la fausseté de la spiritualité. Ce préférant plutôt se pencher sur son domaine d’application et son avantage matériel.

Or on parle dans la culture islamique d’aujourd’hui et il est démontré qu’on ne peut pas acquérir la spiritualité en utilisant les moyens et méthodes spirituellement avides. Certaines personnes dans la société actuelle cherchent à concilier la spiritualité avec la démocratie libérale et le capitalisme. Nous rappelons à ces personnes aux influences incommensurables que, la spiritualité tirée du bouddhisme et des cultes indiens ou encore du spiritualisme chrétien, ne ressemblera jamais à celle prônée par le Glorieux Coran. La spiritualité coranique doit être perceptible d’une certaine manière avec la raison et compatible avec l’équité et l’économie. La spiritualité n’est pas un concept éthéré ; quelque chose qu’on ne peut appliquer ou qui relève essentiellement de la subjectivité[16].

Pour plus d’information consulter la question 1593(site1588) avec pour thème « le rapport entre la et la spiritualité[17].

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[1] - Lexique idiomatique Dhkhoda, édition Ali Akbar.
[2] - Horizon réel de la bonne conception de la spiritualité, agence de presse Mehr, département religion et pensée.
[3]- Idiomatique
[4]- Discours sur la spiritualité, Hassan Esmati, journal Jam Jam.
[5]- Thomas MICHEL théologie chrétienne, traduction persane de Hossein Taofique.
[6]- Idiomatique, page 116
[7]- La vision de l’Islam par rapport à d’autres religions, Sayyed Mohammad Moussavi ZADEH, page 117.
[8]- Le gnose et le besoin de la spiritualité dans la société. Livre de critique numéro 40, Sayyed Yahya YATHRIBI, page 323.
[9]- L’Islam religion élue, Ahmad Masjidou JAMI’I, page 138
[10]- La doctrine de la salvation selon Allamah Tabatabaï, et la vision chrétienne, Moustapha AZADIYAN, page 19
[11]- La raison et les croyances religieuses Milih PETERSON, page 469
[12]- La doctrine de la salvation, Moustapha AZADIYAN, page 328
[13]-Behar ANOUAR, volume 8, page 311
[14]- Revue SABAH page 5
[15]- Théologie chrétienne, Thomas AQUINAS page 55
[16]- Rationalité et spiritualité dans l’Islam, docteur Ibrahim DONIANI, page 10
[17]- Le site web futur Bright, code 7601.

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