Qui fut pris en charge et éduqué… par le Prophète (saw)?
C'est l’Imam Ali (as), le Prophète l’a pris chez lui pour l’élever comme son propre fils. Le Prophète le nourrissait, le lavait et l’habillait.
L'Imam Ali (as) fut très proche du prophète (sas) dont il ne se séparait que très rarement car il puisait chaque jour la morale et la sagesse de son cousin Mohammed (sas). Parfois, il l'accompagnait même lorsqu'il se rendait en retraite spirituelle à la caverne de Hira.
Lors des premiers temps de révélation, lui et Khadija (as) étaient les seules personnes libres (non esclave) à profiter directement des paroles du prophète (sas), car ils vivaient dans la même demeure. Il fut le premier homme à embrasser l'Islam, malgré son jeune âge. "Et avertit tes parents les plus proches" (Sourate 26 verset n°214)
Ecoutons ce que l'Imâm 'Ali (p) dira lui-même de l'éducation et des soins qu'il avait reçus:
«Vous connaissez ma proche parenté avec le Messager d'Allah (P) et ma position particulière auprès de lui. Il m'a mis dans son giron alors que j'étais tout petit. Il m'étreignait sur sa poitrine, il m'entourait dans son lit, il me faisait toucher son corps et sentir son parfum. Il mâchait les aliments pour les remettre par la suite dans ma bouche. Il ne m'a jamais entendu mentir ni ne m'a jamais vu commettre une faute dans une action».
Et l'Imâm 'Ali (p) de poursuivre:
«Allah le faisait escorter, depuis qu'il avait été sevré, du plus grand de Ses Anges, pour lui faire emprunter la Voie des noblesses et de la haute morale, jour et nuit. Et moi, je le suivais comme un chamelon suit sa mère. Il m'apprenait alors chaque jour un aspect de ses nobles mœurs et m'ordonnait de suivre son modèle».
Et d'ajouter:
«Chaque année, il se retirait dans la grotte de Harâ' où j'étais la seule personne à le voir. A cette époque, une maison ne réunissait dans l'Islam que le Messager d'Allah (P), Khadija et moi, leur troisième. J'y voyais la lumière de la Révélation et du Message et j'exhalais le vent de la Prophétie...». "Nahj al-Balâghah", mise en chapitres par Cheikh Subhî al-Sâlih, première édition, 1967, p. 300