Mauvaise Interprétation
Mauvaise Interprétation
Ne suppose pas une mauvaise interprétation d’un propos tant que tu peux en trouver une bonne.
du Prince des croyants(p) in Nahjah al-Balâgha, Hikam n°359 (ou n°360 ou 366)
لَا تَظُنَّنَّ بِكَلِمَةٍ خَرَجَتْ مِنْ أَحَدٍ سُوءاً وَ أَنْتَ تَجِدُ لَهَا فِي الْخَيْرِ مُحْتَمَلًا
Lâ tazhunnanna bi-kalimatinn kharajat min ahadinn sû’ann wa anta tajidu lahâ fî-l-khayri muhtamilann
Ne pense pas mal d’un propos qui est sorti de quelqu’un tant que tu lui trouves une bonne supposition
Lâ tazhunnanna bi : de « zhanna » (une supposition, une présomption, une conjecture, une conviction faible, sans fondement certain) = supposer, imaginer, présumer, conjecturer, croire, penser. Le « nna » ajouté à la fin pour confirmer et insister.
Kalimatinn : une parole, mot, propos, complément de « tazhunnanna » introduit par la particule « bi ».
Kharajat min : verbe « kharaja » au passé à la 3ème p. f. s., le sujet sous-entendu renvoyant à « kalimat », = est sorti de
Sû’ann : de « sû’ » terminant avec « ann » pour préciser l’état dans lequel le sujet fait l’action = en mal
Tajidu : de « wajada » (trouver quelque chose qui est arrivé, matériel ou morale) au présent 2ème p.s.= tu trouves
Fî-l-khayri : en bien
muhtamalann : de la 8ème forme dérivée de « hamala » (dont l’idée fondamentale unique est : porter, de façon générale) = être possible, probable, plausible
Même si une parole est apparemment mauvaise ou méchante, on ne doit pas la considérer telle quelle tant que l’on peut supposer un bon aspect. En cela résident le repos, la détente des gens, l’établissement et le maintien de bonnes relations entre eux.
Parce que la supposition ou la conjecture n’a pas de fondement sûr et tranché, son suivi est blâmable et blâmé, voire interdit, même si elle peut avérer être conforme à la réalité par la suite
Dans un autre propos, il est dit que l’on doit considérer soixante dix hypothèses, avant de statuer sur un croyant, quelle qu’en soit l’apparence.
Ne suppose pas une mauvaise interprétation d’un propos tant que tu peux en trouver une bonne.
du Prince des croyants(p) in Nahjah al-Balâgha, Hikam n°359 (ou n°360 ou 366)
لَا تَظُنَّنَّ بِكَلِمَةٍ خَرَجَتْ مِنْ أَحَدٍ سُوءاً وَ أَنْتَ تَجِدُ لَهَا فِي الْخَيْرِ مُحْتَمَلًا
Lâ tazhunnanna bi-kalimatinn kharajat min ahadinn sû’ann wa anta tajidu lahâ fî-l-khayri muhtamilann
Ne pense pas mal d’un propos qui est sorti de quelqu’un tant que tu lui trouves une bonne supposition
Lâ tazhunnanna bi : de « zhanna » (une supposition, une présomption, une conjecture, une conviction faible, sans fondement certain) = supposer, imaginer, présumer, conjecturer, croire, penser. Le « nna » ajouté à la fin pour confirmer et insister.
Kalimatinn : une parole, mot, propos, complément de « tazhunnanna » introduit par la particule « bi ».
Kharajat min : verbe « kharaja » au passé à la 3ème p. f. s., le sujet sous-entendu renvoyant à « kalimat », = est sorti de
Sû’ann : de « sû’ » terminant avec « ann » pour préciser l’état dans lequel le sujet fait l’action = en mal
Tajidu : de « wajada » (trouver quelque chose qui est arrivé, matériel ou morale) au présent 2ème p.s.= tu trouves
Fî-l-khayri : en bien
muhtamalann : de la 8ème forme dérivée de « hamala » (dont l’idée fondamentale unique est : porter, de façon générale) = être possible, probable, plausible
Même si une parole est apparemment mauvaise ou méchante, on ne doit pas la considérer telle quelle tant que l’on peut supposer un bon aspect. En cela résident le repos, la détente des gens, l’établissement et le maintien de bonnes relations entre eux.
Parce que la supposition ou la conjecture n’a pas de fondement sûr et tranché, son suivi est blâmable et blâmé, voire interdit, même si elle peut avérer être conforme à la réalité par la suite
Dans un autre propos, il est dit que l’on doit considérer soixante dix hypothèses, avant de statuer sur un croyant, quelle qu’en soit l’apparence.