Les portes ouvertes
Les portes ouvertes
« Dieu n’a pas ouvert aux hommes les portes du remerciement, de l’invocation et du repentir pour leur fermer celles du surplus, de l’exaucement et du pardon. » du Prince des croyants(p) in Nahjah al-Balâgha, Hikam n°430 (ou n°435)
مَا كَانَ اللَّهُ لِيَفْتَحَ عَلَى عَبْدٍ بَابَ الشُّكْرِ وَ يُغْلِقَ عَنْهُ بَابَ الزِّيَادَةِ
Mâ kâna-llâha li-yaftaha ‘alâ ‘abdinn bâba-sh-shukri wa yughliqa ‘anhu bâba-z-ziyâdati
Dieu n’a pas ouvert à un serviteur la porte du remerciement pour lui fermer la porte du surplus ;
mâ kâna : effet de style pour renforcer la négation (donc pour affirmer le contraire) et « kâna » n’indique pas ici le passé mais le fait d’être
li- : particule pour indiquer le but, suivi d’un verbe au « mansûb » (=se terminant avec un « a » au lieu de « u »)
yaftaha : de « fataha » ouvrir, « mansûb » à cause de la particule « li »
‘alâ ‘abdinn : un serviteur, indéfini dans le sens de « tout serviteur quel qu’il soit » introduit par la préposition « ‘alâ » donnant de sens « à » d’où aux hommes
bâba : la porte
al-shukr : remerciement
wa : et coordonnant le verbe « yughliqa » au verbe « yaftaha », tous les deux au « mansûb » à cause de la particule « li- »
yughliqa ‘anhu : forme dérivée (IV) de « ghalaqa » = fermer + la particule « ‘an » qui indique la séparation, l’éloignement, la privation + le pronom personnel suffixe renvoyant à « ‘abdinn »
az-ziyâdati : nom d’action de « zâda » (augmenter, accroître) = accroissement, surcroît, surplus
وَ لَا لِيَفْتَحَ عَلَى عَبْدٍ بَابَ الدُّعَاءِ وَ يُغْلِقَ عَنْهُ بَابَ الْإِجَابَةِ
wa lâ li-yaftaha ‘alâ ‘abdinn bâba-d-du‘â’i wa yughliqa ‘anhu bâba-l-ijâbati
ni n’a ouvert au serviteur la porte de l’invocation pour lui fermer la porte de l’exaucement ;
wa lâ : phrase coordonnée à la précédente
ad-du‘â’i : nom d’action de « dâ‘a » (appeler) l’invocation, l’imploration
ijâbati : nom d’action de la forme dérivée (IV) de « jâba » = réponse, exaucement
وَ لَا لِيَفْتَحَ عَلَيْهِ بَابَ التَّوْبَةِ وَ يُغْلِقَ عَنْهُ بَابَ الْمَغْفِرَةِ
wa lâ li-yaftaha ‘alayhi bâba-t-tawbati wa yughliqa ‘anhu bâba-l-maghfirati
ni ne lui a ouvert la porte du repentir pour lui fermer la porte du pardon.
tawbati : nom d’action de « tâba » (revenir) = repentir, retour (à Dieu),
maghfirati : nom d’action de « ghafara » (couvrir, recouvrir, cacher, pardonner dans le sens d’effacer les traces, conséquences de qqch) = pardon
« Dieu n’a pas ouvert aux hommes les portes du remerciement, de l’invocation et du repentir pour leur fermer celles du surplus, de l’exaucement et du pardon. » du Prince des croyants(p) in Nahjah al-Balâgha, Hikam n°430 (ou n°435)
مَا كَانَ اللَّهُ لِيَفْتَحَ عَلَى عَبْدٍ بَابَ الشُّكْرِ وَ يُغْلِقَ عَنْهُ بَابَ الزِّيَادَةِ
Mâ kâna-llâha li-yaftaha ‘alâ ‘abdinn bâba-sh-shukri wa yughliqa ‘anhu bâba-z-ziyâdati
Dieu n’a pas ouvert à un serviteur la porte du remerciement pour lui fermer la porte du surplus ;
mâ kâna : effet de style pour renforcer la négation (donc pour affirmer le contraire) et « kâna » n’indique pas ici le passé mais le fait d’être
li- : particule pour indiquer le but, suivi d’un verbe au « mansûb » (=se terminant avec un « a » au lieu de « u »)
yaftaha : de « fataha » ouvrir, « mansûb » à cause de la particule « li »
‘alâ ‘abdinn : un serviteur, indéfini dans le sens de « tout serviteur quel qu’il soit » introduit par la préposition « ‘alâ » donnant de sens « à » d’où aux hommes
bâba : la porte
al-shukr : remerciement
wa : et coordonnant le verbe « yughliqa » au verbe « yaftaha », tous les deux au « mansûb » à cause de la particule « li- »
yughliqa ‘anhu : forme dérivée (IV) de « ghalaqa » = fermer + la particule « ‘an » qui indique la séparation, l’éloignement, la privation + le pronom personnel suffixe renvoyant à « ‘abdinn »
az-ziyâdati : nom d’action de « zâda » (augmenter, accroître) = accroissement, surcroît, surplus
وَ لَا لِيَفْتَحَ عَلَى عَبْدٍ بَابَ الدُّعَاءِ وَ يُغْلِقَ عَنْهُ بَابَ الْإِجَابَةِ
wa lâ li-yaftaha ‘alâ ‘abdinn bâba-d-du‘â’i wa yughliqa ‘anhu bâba-l-ijâbati
ni n’a ouvert au serviteur la porte de l’invocation pour lui fermer la porte de l’exaucement ;
wa lâ : phrase coordonnée à la précédente
ad-du‘â’i : nom d’action de « dâ‘a » (appeler) l’invocation, l’imploration
ijâbati : nom d’action de la forme dérivée (IV) de « jâba » = réponse, exaucement
وَ لَا لِيَفْتَحَ عَلَيْهِ بَابَ التَّوْبَةِ وَ يُغْلِقَ عَنْهُ بَابَ الْمَغْفِرَةِ
wa lâ li-yaftaha ‘alayhi bâba-t-tawbati wa yughliqa ‘anhu bâba-l-maghfirati
ni ne lui a ouvert la porte du repentir pour lui fermer la porte du pardon.
tawbati : nom d’action de « tâba » (revenir) = repentir, retour (à Dieu),
maghfirati : nom d’action de « ghafara » (couvrir, recouvrir, cacher, pardonner dans le sens d’effacer les traces, conséquences de qqch) = pardon