Le monde ici-bas
Le monde ici-bas
C’est que la vie en ce monde est la limite extrême de la vue de l’aveugle ! Il ne voit rien de ce qu’il y a derrière elle.
Alors que le regard du clairvoyant la transperce et il sait que la demeure est derrière elle.
du Prince des croyants(p) in Nahjah al-Balâgha, Sermon n°133
وَإِنَّمَا الدُّنْيَا مُنْتَهَى بَصَرِ الاَْعْمَى، لاَ يُبْصِرُ مِمَّا وَرَاءَهَا شَيئاً،
Innamâ ad-dunyâ muntahâ basari-l-a‘mâ, lâ yubsiru mimmâ warâ’ahâ shay’ann
C’est que la vie en ce monde est la limite extrême de la vue de l’aveugle, il ne voit rien de ce qu’il y a derrière elle.
wa innamâ : « inna » + « mâ » = pour marquer l’exclusivité = plutôt, mais, c’est que
ad-dunyâ : nom tiré du verbe « danâ » (être proche, près, bas, au plus bas) = le monde ici-bas
muntahâ : nom tiré de la 8ème forme dérivée du verbe « nahâ » (la demande d’abandonner qqch) = fin terme, dernière extrémité
basari : nom d’action du verbe « basara » (voir clair, comprendre) = vue, regard
al-a‘mâ : de « ‘amâ » (être privé du regard de l’œil ou du cœur) = l’aveugle
yubsiru : 4ème forme dérivée du verbe « basara » =
mimmâ : = « min » (préposition partitive) + « mâ » relatif indéfini = de ce que
warâ’ahâ : = derrière + le pronom suffixe « hâ » renvoyant à la vie en ce monde
وَالْبَصِيرُ يَنْفُذُهَا بَصَرُهُ، وَيَعْلَمُ أَنَّ الدَّارَ وَرَاءَهَا،
Wa-l-basîru yanfudhuhâ basaruhu wa ya‘lamu anna ad-dâra warâ’ahâ
Alors que pour le clairvoyant, son regard la transperce et il sait que la demeure est derrière elle.
Al-basîru : participe actif de « basara » = le clairvoyant
yanfudhuhâ : de « nafadha » = pénétrer, passer à travers, transpercer, le sujet étant « basaruhu » le regard du clairvoyant et le pronom suffixe « hâ » renvoyant à « ad-dunyâ » (le monde ici-bas)
ya‘lamu an : verbe « ‘alima » au présent 3ème p.m.s. renvoyant au « clairvoyant » = il sait que
ad-dâra : = la demeure, avec un « a » à la fin parce que précédée par « anna »
warâ’ahâ : = derrière + le pronom suffixe « hâ » renvoyant à « ad-dunyâ » (le monde ici-bas)
L’aveugle (du cœur) ne voit pas plus loin que la vie en ce monde et ne voit pas l’Au-delà. Aussi passe-t-il tout son temps préoccupé par ce monde ici-bas, alors que le clairvoyant voit derrière ce monde et sait que c’est là sa vraie demeure pour laquelle il doit se préparer en ce monde. Le Prince des croyants dit par ailleurs : « Le monde d’ici-bas éclaire celui qui regarde par lui et aveugle celui qui le regarde. »
C’est que la vie en ce monde est la limite extrême de la vue de l’aveugle ! Il ne voit rien de ce qu’il y a derrière elle.
Alors que le regard du clairvoyant la transperce et il sait que la demeure est derrière elle.
du Prince des croyants(p) in Nahjah al-Balâgha, Sermon n°133
وَإِنَّمَا الدُّنْيَا مُنْتَهَى بَصَرِ الاَْعْمَى، لاَ يُبْصِرُ مِمَّا وَرَاءَهَا شَيئاً،
Innamâ ad-dunyâ muntahâ basari-l-a‘mâ, lâ yubsiru mimmâ warâ’ahâ shay’ann
C’est que la vie en ce monde est la limite extrême de la vue de l’aveugle, il ne voit rien de ce qu’il y a derrière elle.
wa innamâ : « inna » + « mâ » = pour marquer l’exclusivité = plutôt, mais, c’est que
ad-dunyâ : nom tiré du verbe « danâ » (être proche, près, bas, au plus bas) = le monde ici-bas
muntahâ : nom tiré de la 8ème forme dérivée du verbe « nahâ » (la demande d’abandonner qqch) = fin terme, dernière extrémité
basari : nom d’action du verbe « basara » (voir clair, comprendre) = vue, regard
al-a‘mâ : de « ‘amâ » (être privé du regard de l’œil ou du cœur) = l’aveugle
yubsiru : 4ème forme dérivée du verbe « basara » =
mimmâ : = « min » (préposition partitive) + « mâ » relatif indéfini = de ce que
warâ’ahâ : = derrière + le pronom suffixe « hâ » renvoyant à la vie en ce monde
وَالْبَصِيرُ يَنْفُذُهَا بَصَرُهُ، وَيَعْلَمُ أَنَّ الدَّارَ وَرَاءَهَا،
Wa-l-basîru yanfudhuhâ basaruhu wa ya‘lamu anna ad-dâra warâ’ahâ
Alors que pour le clairvoyant, son regard la transperce et il sait que la demeure est derrière elle.
Al-basîru : participe actif de « basara » = le clairvoyant
yanfudhuhâ : de « nafadha » = pénétrer, passer à travers, transpercer, le sujet étant « basaruhu » le regard du clairvoyant et le pronom suffixe « hâ » renvoyant à « ad-dunyâ » (le monde ici-bas)
ya‘lamu an : verbe « ‘alima » au présent 3ème p.m.s. renvoyant au « clairvoyant » = il sait que
ad-dâra : = la demeure, avec un « a » à la fin parce que précédée par « anna »
warâ’ahâ : = derrière + le pronom suffixe « hâ » renvoyant à « ad-dunyâ » (le monde ici-bas)
L’aveugle (du cœur) ne voit pas plus loin que la vie en ce monde et ne voit pas l’Au-delà. Aussi passe-t-il tout son temps préoccupé par ce monde ici-bas, alors que le clairvoyant voit derrière ce monde et sait que c’est là sa vraie demeure pour laquelle il doit se préparer en ce monde. Le Prince des croyants dit par ailleurs : « Le monde d’ici-bas éclaire celui qui regarde par lui et aveugle celui qui le regarde. »