Le monde ici-bas et l’Au-delà
Le monde ici-bas et l’Au-delà
Le monde ici-bas et l’Au-delà sont deux ennemis très éloignés l’un de l’autre et deux voies différentes !
Alors, celui qui a aimé ce monde et s’est affilié à lui, a détesté l’Au-delà et l’a pris comme ennemi !
du Prince des croyants(p) in Nahjah al-Balâgha, Hikam n°98 (ou n°103)
إِنَّ الدُّنْيَا وَالاْخِرَةَ عَدُوَّانِ مُتَفَاوِتَانِ، وَسَبِيلاَنِ مُخْتَلِفَانِ،
Inna ad-dunyâ wa-l-akhirata ‘aduwwâni mutafâwitâni, wa sabîlâni mukhtalifâni
Le monde ici-bas et l’Au-delà sont deux ennemis très éloignés l’un de l’autre et deux voies différentes !
ad-dunyâ : nom tiré du verbe « danâ » (être proche, près, bas, au plus bas) = le monde ici-bas
al-âkhiratu : le dernier, l’extrême, fin = l’Au-delà
‘aduwwâni : nom tiré du verbe « ‘adâ » (dépasser les limites, agresser) avec « ani » à la fin pour indiquer le duel = deux ennemis, deux adversaires
mutafâwitâni : participe passif de la 6ème forme dérivée du verbe « fâta » (passer, s’écouler, devancer) = être à une certaine distance, être différent l’un de l’autre
sabîlâni : une voie, un chemin avec « âni » pour indiquer le duel = deux voies
mukhtalifâni : participe passif de la 8ème forme dérivée du verbe « khalafa » (suivre, être derrière) = être différent l’un de l’autre, en opposition
فَمَنْ أَحَبَّ الدُّنْيَا وَتَوَلاَّهَا أَبْغَضَ الاْخِرَةَ وَعَادَاهَا،
Fa-man ahabba ad-duniyâ wa tawallâhâ abghada al-akhirata wa ‘âdâhâ
Alors, celui qui aime ce monde et s’est affilié à lui, hait l’Au-delà et lui est hostile !
ahabba : 4e forme dérivée du verbe « habba » (aimer) au temps du passé = aimer, désirer
tawallâhâ : 5e forme dérivée du verbe « walâ » (être très proche, l’un étant derrière l’autre)
= choisir comme ami, patron
abghada : 4e forme dérivée du verbe « baghada » (haïr, détester, abhorrer) au temps du passé
= hait, prend en haine
‘âdâ-hâ : 3e forme dérivée du verbe « ‘adâ » (dépasser les limites) au temps du passé
= être hostile à qqun, ennemi de, le pronom suffixe « hâ » renvoyant à l’Au-delà.
L’amour pour ce monde et celui pour l’Au-delà ne peuvent pas se réunir dans un même cœur. L’amour pour le premier mène droit à l’enfer alors que celui pour le second mène au Paradis. En s’approchant de l’un, l’homme s’éloigne de l’autre. Ils sont deux voies opposées et l’homme doit choisir entre cette voie ou l’autre. Cela ne veut pas dire pour autant qu’il faille se retirer de ce monde mais parcourir ce monde, le traverser en vue de l’Au-delà.
Le monde ici-bas et l’Au-delà sont deux ennemis très éloignés l’un de l’autre et deux voies différentes !
Alors, celui qui a aimé ce monde et s’est affilié à lui, a détesté l’Au-delà et l’a pris comme ennemi !
du Prince des croyants(p) in Nahjah al-Balâgha, Hikam n°98 (ou n°103)
إِنَّ الدُّنْيَا وَالاْخِرَةَ عَدُوَّانِ مُتَفَاوِتَانِ، وَسَبِيلاَنِ مُخْتَلِفَانِ،
Inna ad-dunyâ wa-l-akhirata ‘aduwwâni mutafâwitâni, wa sabîlâni mukhtalifâni
Le monde ici-bas et l’Au-delà sont deux ennemis très éloignés l’un de l’autre et deux voies différentes !
ad-dunyâ : nom tiré du verbe « danâ » (être proche, près, bas, au plus bas) = le monde ici-bas
al-âkhiratu : le dernier, l’extrême, fin = l’Au-delà
‘aduwwâni : nom tiré du verbe « ‘adâ » (dépasser les limites, agresser) avec « ani » à la fin pour indiquer le duel = deux ennemis, deux adversaires
mutafâwitâni : participe passif de la 6ème forme dérivée du verbe « fâta » (passer, s’écouler, devancer) = être à une certaine distance, être différent l’un de l’autre
sabîlâni : une voie, un chemin avec « âni » pour indiquer le duel = deux voies
mukhtalifâni : participe passif de la 8ème forme dérivée du verbe « khalafa » (suivre, être derrière) = être différent l’un de l’autre, en opposition
فَمَنْ أَحَبَّ الدُّنْيَا وَتَوَلاَّهَا أَبْغَضَ الاْخِرَةَ وَعَادَاهَا،
Fa-man ahabba ad-duniyâ wa tawallâhâ abghada al-akhirata wa ‘âdâhâ
Alors, celui qui aime ce monde et s’est affilié à lui, hait l’Au-delà et lui est hostile !
ahabba : 4e forme dérivée du verbe « habba » (aimer) au temps du passé = aimer, désirer
tawallâhâ : 5e forme dérivée du verbe « walâ » (être très proche, l’un étant derrière l’autre)
= choisir comme ami, patron
abghada : 4e forme dérivée du verbe « baghada » (haïr, détester, abhorrer) au temps du passé
= hait, prend en haine
‘âdâ-hâ : 3e forme dérivée du verbe « ‘adâ » (dépasser les limites) au temps du passé
= être hostile à qqun, ennemi de, le pronom suffixe « hâ » renvoyant à l’Au-delà.
L’amour pour ce monde et celui pour l’Au-delà ne peuvent pas se réunir dans un même cœur. L’amour pour le premier mène droit à l’enfer alors que celui pour le second mène au Paradis. En s’approchant de l’un, l’homme s’éloigne de l’autre. Ils sont deux voies opposées et l’homme doit choisir entre cette voie ou l’autre. Cela ne veut pas dire pour autant qu’il faille se retirer de ce monde mais parcourir ce monde, le traverser en vue de l’Au-delà.