Le faux mélangé au vrai
Le faux mélangé au vrai
« Si le faux n’était pas mélangé au vrai, il n’échapperait pas à ceux qui recherchent la vérité. Et si le vrai se dépouillait du vêtement du faux, la langue des entêtés en serait coupée. Mais la confusion règne et elle n’est autre qu’un mélange entre d’un côté Satan qui rallie ses acolytes et de l’autre, ceux que de bonnes actions de Dieu ont devancés et qui sont sauvés. » du Prince des croyants(p) in Nahjah al-Balâgha, sermon n°50
فَلَوْ أَنَّ الْبَاطِلَ خَلَصَ مِنْ مِزَاجِ الْحَقِّ لَمْ يَخْفَ عَلَى الْمُرْتَادِينَ
Fa-law anna-l-bâtila khalasa min mizâji-l-haqqi lam yakhfa ‘alâ-l-murtâdîna
Si le faux n’était pas mélangé au vrai, il ne serait pas dissimulé à ceux qui recherchent [la vérité],
fa-law anna : (introduisant une phrase nominale) introduit une hypothèse
al-bâtila : du verbe « batala » (avoir été fait en vain) = le vain, faux, vide de sens
khalasa : être pur, sans mélange,
mizâji : de « mazaja » (mélanger, mêler l’un à l’autre) = mélange (le faux avec le vrai)
al-haqq : le droit, le vrai
lam : réponse de l’hypothèse introduite par la négation du passé
yakhfa ‘alâ : de « khafiya» au majzûm (sans voyelle à la fin du fait de « lam ») = se cacher, se dérober, être dissimulé
al-murtâdîna : agents de la 8ème forme dérivée de « râda » = ceux qui veulent, désirent, exigent, demandent, recherchent
وَلَوْ أَنَّ الْحَقَّ خَلَصَ مِنْ لَبْسِ الْبَاطِلِ انْقَطَعَتْ عَنْهُ أَلْسُنُ الْمُعَانِدِينَ
wa law anna-l-haqqa khalasa min labsi-l-bâtili, anqata‘at ‘anhu alsunu-l-mu‘ânidîna
Et si le vrai se dépouillait du vêtement du faux, la langue des entêtés en serait coupée
labsi : nom d’action de « labasa » (couvrir, rendre obscur, confus, embrouiller) = confusion, ambiguïté (« labasa ‘alayhi al-amr » confondre, se tromper) = confusion
anqata‘at ‘anhu : la 7ème forme dérivée (qui indique le réfléchi-passif de la 1ère forme avec une insistance sur le passif) de « qata‘a » = se couper, se rompre
alsunu : pluriel de « lisânu » = langues
al-mu‘ânidîna : agents de la 3ème forme dérivée (« ânada ») de «‘anada » (s’écarter, être entêté) = abandonner, résister à, s’entêter contre
وَلَكِنْ يُؤْخَذُ مِنْ هَذَا ضِغْثٌ وَ مِنْ هَذَا ضِغْثٌ فَيُمْزَجَانِ
Wa lakin yu’khadhu min hadhâ dighthunn wa min hadhâ dighthunn fa-yumzajâni
Mais il est pris d’un peu de cela et d’un peu de cela, alors les deux se mélangent
yu’khadhu : forme passive (majhûl) de « akhadha »
dighthunn : poignée d’herbes fraîches ou sèches
fa-yumzajâni : forme dérivée (la 4ème) de « mazaja » = se mélanger, se mêler l’un à l’autre, à la forme duelle (une poignée du vrai et une du faux)
فَهُنَالِكَ يَسْتَوْلِي الشَّيْطَانُ عَلَى أَوْلِيَائِهِ وَ يَنْجُو الَّذِينَ سَبَقَتْ لَهُمْ مِنَ اللَّهِ الْحُسْنَى
Fa-hunâlika yastawlî ash-shaytânu ‘alâ awliyâ’ihi wa yanjû al-ladhîna sabaqat lahum mina-llâhi al-husnâ
Ainsi, il y a là le démon qui rallie ses acolytes, et sont sauvés ceux que de bonnes actions de Dieu ont devancés.
fa- : alors, pour exprimer la conséquence
hunâlika : particule indiquant le lieu = là-bas
yastawlî : Xè forme de « walâ » (être très proche, suivre) = chercher à s’arroger le pouvoir sur qqun, à rallier à lui
ash-shaytânu : le démon, le diable, Satan
awliyâ’ihi : ceux qui sont proches de lui, ses auxiliaires, ses acolytes
yanjû : de « najû » = s’échapper, être sauvé, délivré
al-ladhîna : pronom relatif au pluriel = ceux qui/que
sabaqat lahum : de « sabaqa » = devancer (pour eux)
al-husnâ : nom dérivé de « hasana » (être beau, bon) = tout ce qui est beau, bonne action, bienfait
« Si le faux n’était pas mélangé au vrai, il n’échapperait pas à ceux qui recherchent la vérité. Et si le vrai se dépouillait du vêtement du faux, la langue des entêtés en serait coupée. Mais la confusion règne et elle n’est autre qu’un mélange entre d’un côté Satan qui rallie ses acolytes et de l’autre, ceux que de bonnes actions de Dieu ont devancés et qui sont sauvés. » du Prince des croyants(p) in Nahjah al-Balâgha, sermon n°50
فَلَوْ أَنَّ الْبَاطِلَ خَلَصَ مِنْ مِزَاجِ الْحَقِّ لَمْ يَخْفَ عَلَى الْمُرْتَادِينَ
Fa-law anna-l-bâtila khalasa min mizâji-l-haqqi lam yakhfa ‘alâ-l-murtâdîna
Si le faux n’était pas mélangé au vrai, il ne serait pas dissimulé à ceux qui recherchent [la vérité],
fa-law anna : (introduisant une phrase nominale) introduit une hypothèse
al-bâtila : du verbe « batala » (avoir été fait en vain) = le vain, faux, vide de sens
khalasa : être pur, sans mélange,
mizâji : de « mazaja » (mélanger, mêler l’un à l’autre) = mélange (le faux avec le vrai)
al-haqq : le droit, le vrai
lam : réponse de l’hypothèse introduite par la négation du passé
yakhfa ‘alâ : de « khafiya» au majzûm (sans voyelle à la fin du fait de « lam ») = se cacher, se dérober, être dissimulé
al-murtâdîna : agents de la 8ème forme dérivée de « râda » = ceux qui veulent, désirent, exigent, demandent, recherchent
وَلَوْ أَنَّ الْحَقَّ خَلَصَ مِنْ لَبْسِ الْبَاطِلِ انْقَطَعَتْ عَنْهُ أَلْسُنُ الْمُعَانِدِينَ
wa law anna-l-haqqa khalasa min labsi-l-bâtili, anqata‘at ‘anhu alsunu-l-mu‘ânidîna
Et si le vrai se dépouillait du vêtement du faux, la langue des entêtés en serait coupée
labsi : nom d’action de « labasa » (couvrir, rendre obscur, confus, embrouiller) = confusion, ambiguïté (« labasa ‘alayhi al-amr » confondre, se tromper) = confusion
anqata‘at ‘anhu : la 7ème forme dérivée (qui indique le réfléchi-passif de la 1ère forme avec une insistance sur le passif) de « qata‘a » = se couper, se rompre
alsunu : pluriel de « lisânu » = langues
al-mu‘ânidîna : agents de la 3ème forme dérivée (« ânada ») de «‘anada » (s’écarter, être entêté) = abandonner, résister à, s’entêter contre
وَلَكِنْ يُؤْخَذُ مِنْ هَذَا ضِغْثٌ وَ مِنْ هَذَا ضِغْثٌ فَيُمْزَجَانِ
Wa lakin yu’khadhu min hadhâ dighthunn wa min hadhâ dighthunn fa-yumzajâni
Mais il est pris d’un peu de cela et d’un peu de cela, alors les deux se mélangent
yu’khadhu : forme passive (majhûl) de « akhadha »
dighthunn : poignée d’herbes fraîches ou sèches
fa-yumzajâni : forme dérivée (la 4ème) de « mazaja » = se mélanger, se mêler l’un à l’autre, à la forme duelle (une poignée du vrai et une du faux)
فَهُنَالِكَ يَسْتَوْلِي الشَّيْطَانُ عَلَى أَوْلِيَائِهِ وَ يَنْجُو الَّذِينَ سَبَقَتْ لَهُمْ مِنَ اللَّهِ الْحُسْنَى
Fa-hunâlika yastawlî ash-shaytânu ‘alâ awliyâ’ihi wa yanjû al-ladhîna sabaqat lahum mina-llâhi al-husnâ
Ainsi, il y a là le démon qui rallie ses acolytes, et sont sauvés ceux que de bonnes actions de Dieu ont devancés.
fa- : alors, pour exprimer la conséquence
hunâlika : particule indiquant le lieu = là-bas
yastawlî : Xè forme de « walâ » (être très proche, suivre) = chercher à s’arroger le pouvoir sur qqun, à rallier à lui
ash-shaytânu : le démon, le diable, Satan
awliyâ’ihi : ceux qui sont proches de lui, ses auxiliaires, ses acolytes
yanjû : de « najû » = s’échapper, être sauvé, délivré
al-ladhîna : pronom relatif au pluriel = ceux qui/que
sabaqat lahum : de « sabaqa » = devancer (pour eux)
al-husnâ : nom dérivé de « hasana » (être beau, bon) = tout ce qui est beau, bonne action, bienfait