Le Coran
Le Coran
Le Coran est d’une jolie apparence et d’une très grande profondeur.
Ses prodiges sont impérissables et ses étrangetés infinies.
Les ténèbres ne se dissipent que par lui.
du Prince des croyants(p) in Nahjah al-Balâgha, Sermon n°17 (ou n°18)
وَإِنَّ القُرآنَ ظَاهِرُهُ أَنِيقٌ، وَبَاطِنُهُ عَمِيقٌ،
Wa inna-l-qurâna zhâhiruhu anîqunn wa bâtinuhu ‘amîqunn
Le Coran a une jolie apparence et un intérieur profond.
zhâhiru-hu : de « zhahara » (paraître, apparaître) = apparence et « hu » un pronom suffixe m.s. renvoyant au Coran
anîqunn : joli, élégant, éloquent
bâtinu : de « batana » (entrer à l’intérieur, profondeur) = intérieur
‘amîqunn : de « ‘amiqa » ou « ‘amuqa » (achever vers le bas, enfoncer, approfondir ) = profond
لاَ تَفْنَى عَجَائِبُهُ، وَلاَتَنْقَضِي غَرَائِبُهُ، وَلاَ تُكْشَفُ الظُّلُمَاتُ إلاَّ بِهِ.
Lâ tafnâ ‘ajâ’ibuhu wa lâ tanqadî gharâ’ibuhu, wa lâ tukshafu azh-zhulumâtu illâ bihi
Ses prodiges sont impérissables et ses étrangetés incessantes, les ténèbres ne se dissipent que par lui.
tafnâ : de « fanâ » (disparition de particularités avant la néantisation totale) = disparaître, être périssable
‘ajâ’ibu : pluriel de « ‘ajîbat » venant du verbe «‘ajiba » (Etre étonné, saisi d’étonnement) = choses étonnantes, merveilles
tanqadî : 7ème forme dérivée du verbe « qadâ » (achever une parole, un acte) (lui donnant un réfléchi passif) = se finir, cesser
gharâ’ibu : pluriel de « gharîbat » venant du verbe « gharaba » (s’éloigner, partir, disparaître – puis, par extension, en dehors de ce qui est connu ou compris) = chose extraordinaire, inouïe, étrange
lâ … illâ : particules de négation et de restriction = ne … que
tukshafu : forme passive (« majhûl ») du verbe « kashafa » (découvrir pour faire apparaître l’intérieur, d’un point de vue moral ou matériel) = se dissiper
bihi : « bi » par et « hi » pronom suffixe « hu » devenu « hi » parce que précédé par « bi » renvoyant au Coran.
Chaque fois que l’homme découvre quelque chose de grandiose dans le Coran, il en découvre d’autres, tant son intérieur est très profond. Il combat toutes les ténèbres du doute, des ambiguïtés et fait apparaître les lumières de la Vérité.
Le Coran est d’une jolie apparence et d’une très grande profondeur.
Ses prodiges sont impérissables et ses étrangetés infinies.
Les ténèbres ne se dissipent que par lui.
du Prince des croyants(p) in Nahjah al-Balâgha, Sermon n°17 (ou n°18)
وَإِنَّ القُرآنَ ظَاهِرُهُ أَنِيقٌ، وَبَاطِنُهُ عَمِيقٌ،
Wa inna-l-qurâna zhâhiruhu anîqunn wa bâtinuhu ‘amîqunn
Le Coran a une jolie apparence et un intérieur profond.
zhâhiru-hu : de « zhahara » (paraître, apparaître) = apparence et « hu » un pronom suffixe m.s. renvoyant au Coran
anîqunn : joli, élégant, éloquent
bâtinu : de « batana » (entrer à l’intérieur, profondeur) = intérieur
‘amîqunn : de « ‘amiqa » ou « ‘amuqa » (achever vers le bas, enfoncer, approfondir ) = profond
لاَ تَفْنَى عَجَائِبُهُ، وَلاَتَنْقَضِي غَرَائِبُهُ، وَلاَ تُكْشَفُ الظُّلُمَاتُ إلاَّ بِهِ.
Lâ tafnâ ‘ajâ’ibuhu wa lâ tanqadî gharâ’ibuhu, wa lâ tukshafu azh-zhulumâtu illâ bihi
Ses prodiges sont impérissables et ses étrangetés incessantes, les ténèbres ne se dissipent que par lui.
tafnâ : de « fanâ » (disparition de particularités avant la néantisation totale) = disparaître, être périssable
‘ajâ’ibu : pluriel de « ‘ajîbat » venant du verbe «‘ajiba » (Etre étonné, saisi d’étonnement) = choses étonnantes, merveilles
tanqadî : 7ème forme dérivée du verbe « qadâ » (achever une parole, un acte) (lui donnant un réfléchi passif) = se finir, cesser
gharâ’ibu : pluriel de « gharîbat » venant du verbe « gharaba » (s’éloigner, partir, disparaître – puis, par extension, en dehors de ce qui est connu ou compris) = chose extraordinaire, inouïe, étrange
lâ … illâ : particules de négation et de restriction = ne … que
tukshafu : forme passive (« majhûl ») du verbe « kashafa » (découvrir pour faire apparaître l’intérieur, d’un point de vue moral ou matériel) = se dissiper
bihi : « bi » par et « hi » pronom suffixe « hu » devenu « hi » parce que précédé par « bi » renvoyant au Coran.
Chaque fois que l’homme découvre quelque chose de grandiose dans le Coran, il en découvre d’autres, tant son intérieur est très profond. Il combat toutes les ténèbres du doute, des ambiguïtés et fait apparaître les lumières de la Vérité.