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Le Coran panacée

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Le Coran panacée

"Le Coran recèle un remède pour les plus grandes maladies comme l’incroyance, l’hypocrisie, l’erreur et l’égarement. Alors, utilisez-le pour solliciter Dieu et vous adresser à Lui en l’aimant et non pour demander quelque chose aux créatures car il n’y a rien de semblable pour s’adresser à Dieu Très-Elevé." du Prince des croyants(p) in Nahjah al-Balâgha, sermon n°169 (ou 177)

فَإِنَّ فِيهِ [الْقُرْآنِ] شِفَاءً مِنْ أَكْبَرِ الدَّاءِ وَ هُوَ الْكُفْرُ وَ النِّفَاقُ وَ الْغَيُّ وَ الضَّلَالُ

Fa-inna fîhi [al-Qurân] shifâ’unn min akbari-d-dâ’i wa huwa al-kufru wa-n-nifâqu wa-l-ghayyu wa-d-dalâlu

C’est qu’il y a dans [le Coran] une guérison des plus grandes maladies que sont l’incroyance, l’hypocrisie, l’erreur et l’égarement.

Fa-inna  : « fa » particule de coordination + « inna » pour mettre en évidence, insister, confirmer

fîhi : « fî » particule indiquant le lieu et « hi » pronom personnel suffixe renvoyant au Coran

shifâ’unn min : nom d’action du  verbe  « shafâ » (guérir) = guérison

akbar : de « kabîr » au superlatif = + grand

ad-dâ’i : du verbe « da’â » (être malade, souffrir) = maladie, douleur  

al-kufru : de « kafara » (repousser, éloigner, écarter, n’avoir aucune attention, et de ses effets, désavouer, recouvrir, cacher, dissimuler) =  selon l’Imam as-Sâdeq(p), il peut prendre 4 sens : le ‘refus de reconnaître’ ce que l’on sait (comme la Seigneurie divine), l’ingratitude, l’abandon de ce que Dieu a ordonné, le désaveu.

an-nifâq  : nom d’action de la 3ème forme dérivée de « nafaqa » (dépenser, faire circuler) = la dépense de façon limitée du fait de la contradiction entre les croyances affichées et les actes, l’hypocrisie.

al-ghayyu : de « ghawâ   » (se guider vers le mal et la corruption) = égarement, erreur, le fait de se laisser aller vers la corruption, le désordre

ad-dâlu  : de « dalla  » (l’absence de guidance, matérielle ou morale) =  l’égarement, (≠ la guidance)

فَاسْأَلُوا اللَّهَ بِهِ وَ تَوَجَّهُوا إِلَيْهِ بِحُبِّهِ وَ لَا تَسْأَلُوا بِهِ خَلْقَهُ إِنَّهُ مَا تَوَجَّهَ الْعِبَادُ إِلَى اللَّهِ تَعَالَى بِمِثْلِهِ

Fa-s’alû Allâha bihi wa tawajjahû ilayhi bi-hubbihi wa lâ tas’alû bihi khalqahu innahu mâ tawajjaha al-‘ibâdu ilâ-llâhi ta‘âlâ bi-mithlihi

Alors, demandez à Dieu par lui et adressez-vous à Lui en l’aimant ; ne demandez pas aux créatures par lui, car les serviteurs ne s’adressent à Dieu Très-Elevé avec rien de semblable

Fa-as’alû  : verbe « sa’ala » (demander, interroger) à l’impératif, 3ème personne du pluriel introduit par la particule « fa » indiquant la succession et la conséquence

bihi : « bi » particule indiquant le moyen et « hi » pronom personnel suffixe renvoyant au Coran

tawajjahû ilayhi : la 5ème forme dérivée de « wajaha » (orienter, prendre comme orientation)  = s’orienter, s’adresser  + « ilâ » vers, à (indiquant la direction) et « hi » pronom personnel suffixe 3ème p. du s. renvoyant à Dieu

bi-hubbihi : « hubb » = amour et « hi » pronom personnel suffixe renvoyant au Coran

lkhalqahu : nom du verbe « khalaqa » (créer d’une façon particulière) = création, créatures et « hu » pronom personnel suffixe renvoyant à Dieu

innahu : tournure du style indirect pour rappeler quelque chose lié au sujet dont on parle (ici le Coran)

mâ  : particule de négation

ta‘âlâ : nom de la 6ème forme dérivée de « ‘alâ » (l’élévation en soi (sans comparaison avec ce qui est plus bas)) = être très-élevé, bien au-dessus

bi-mithlihi  : de « mathala » (considérer comme totalement semblables deux choses en regard de certaines qualités) = ressemblance, image, semblable, comme, pareil

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