Les spécialistes des recherches coraniques dans la République islamique d'Iran
Les spécialistes des recherches coraniques dans la République islamique d'Iran
Article(IQNA)- L'Ayatollah Hadj Seyed Rouhollah Mostafavi, connu sous le nom de l'imam Khomeiny, né en 1902, était à la fois un grand philosophe, un grand écrivain, un grand poète, un grand combattant, une grande Référence religieuses et le leader de la Révolution islamique en Iran.
1-l'Ayatollah Hadj Seyed Rouhollah Mostafavi,
connu sous le nom de l'imam Khomeiny, né en 1902, était à la fois un grand philosophe, un grand écrivain, un grand poète, un grand combattant, une grande Référence religieuses et le leader de la Révolution islamique en Iran.
Ce grand révolutionnaire musulman a fondé son mouvement sur les enseignements coraniques dont il s'est inspiré pour constituer le gouvernement et la société révolutionnaires en Iran.
"Vous savez que la Révolution a été faite pour l'application des lois du saint Coran, nous n'avions pas d'autres buts, personne ne recherchait le pouvoir mais simplement la Renaissance du saint Coran dans la société", disait l'imam pour qui l'oubli du saint Coran était l'oubli de l'islam, et une des raisons de cet oubli du saint Coran était l'indifférence vis-à-vis de ses règles politiques.
Il insistait sur la présence du saint Coran dans tous les instants de la vie humaine, et pensait que le respect des règles politiques, présentées dans le saint Coran, contribuerait au salut des musulmans. L'imam Khomeiny estimait aussi que si les pays islamiques, au lieu de s'appuyer sur les grandes puissances, s'étaient appuyés sur les enseignements coraniques, ils ne seraient pas aujourd'hui, confrontés à l'oppression des sionistes et des Etats-Unis.
Le commentaire de la sourate "Hamd" est une œuvre de l'imam Khomeiny, publiée dans le livre "les secrets de la prière""سرالصلوة", publié en 1939, puis une deuxième fois dans le commentaire de la sourate "Ekhlas", dans le livre "Les règles de la prière""آداب الصلوة" , en 1942.
Après la Révolution, en 1979, cinq émissions furent présentées à la télévision iranienne, sur ce commentaire coranique, mais les problèmes de santé de l'imam et son transfert à l'hôpital, privèrent les musulmans iraniens de ce grand commentaire spirituel.
Trois livres de l'imam Khomeiny ont été rédigés sur les différentes dimensions de la prière islamique : "سرالصلوة"(Les secrets de la prière), "معراج السالكين"(L'ascension spirituelle),"صلوةالعارفين"(La prière de ceux qui connaissent Dieu), Le commentaire du Do'a sahar(La prière de l'aube), le "Misbahoul Hidayat"(مصباح الهدايه) un livre de spiritualité chiite, "تعليقات عل? شرح فصول الحكم": Un livre sur les règles religieuses, le "مصباح الان", et un livre de commentaire de quarante Hadith, sont les œuvres les plus importantes à signaler.
L'imam Khomeiny qui était devenu une des plus grandes figures de ce siècle, sinon la plus grande, disparut à l'âge de 87 ans, et fut enterré au cimetière de Behecht-e-Zahra à Téhéran, au milieu d'une marée humaine.
2- L'Ayatollah Khamenei,
actuellement Guide suprême de la Révolution, fils de l'Hojat-ol-islam Hadj Seyed Djavad Hossein Khamenei, est né en 1939, à Meched. A l'âge de quatre ans, il est confié à l'école islamique de l'époque, avec son grand frère, Seyed Mohamad, où il apprend le saint Coran et l'alphabet.
A 18 ans, il commence à étudier la jurisprudence supérieure auprès de l'Ayatollah Milani. En 1957, il se rend en pèlerinage en Irak, aux mausolées des saints Imams.
Intéressé par les cours de jurisprudence supérieure du centre islamique de Nadjaf, donnés à l'époque par Seyed Hassan Hakim, Seyed Mahmoud Shahroudi, Mirza Bagher Zanjani, Seyed Yahya Yazdi et Mirza Hassan Bojnourdi, il fait part à son père de son désir de rester à Nadjaf, pour poursuivre ses études. Son père ayant refusé, il revient à Meched et poursuit ses études au Centre islamique de cette ville. Entre 1951 et 1957, il suit des cours au centre islamique de Qom, dans les branches de jurisprudence, de bases de la doctrine et de philosophie, auprès de grands professeurs comme l'Ayatollah Bourjerdi, l'imam Khomeiny, l'Allameh Tabataba'i et le cheikh Morteza Ha'eri Yazdi.
La première inspiration politique de l'Ayatollah Khamenei date de l'époque du combat du martyr Seyed Mojtaba Navab Safavi. L'Ayatollah Khamenei entre alors dans les mouvements politiques d'opposition au Shah d'Iran, Mohamad Reza, menés par l'Ayatollah Khomeiny, à partir de 1962. Pendant 16 ans il poursuit ses activités politiques entrecoupées d'emprisonnements, de tortures et d'exils forcés.
Ses cours de commentaire et de Hadith sont très suivis par les jeunes de la capitale et de Meched. Cela ne plaît pas à la police secrète du Shah, la Savak, qui l'arrête et l'emprisonne en 1967, après un an de vie dans la clandestinité, à Téhéran. A sa sortie de prison, il reprend ses cours et le mouvement armé, et cela jusqu'à une autre arrestation en 1968. Avec la Révolution il se consacre à la réalisation des objectifs révolutionnaires et devient en 1981, Président de la République islamique après le martyre du Président Mohamad Ali Reja'i, avec plus de 16 millions de voix et la confirmation dans cette fonction, de l'Ayatollah Khomeiny.
Après la disparition en 1989, du leader de la Révolution, il est désigné par l'Assemblée des experts à la fonction de Guide suprême(Vali-e-Faghi).
Une partie de ses commentaires coraniques avant et après la Révolution, sont présentés sur le site Internet: http://french.khamenei.ir/ , et dans les dossiers de l'Agence internationale de presse coranique(IQNA).
3- L'Ayatollah Hachemi Rafsanjani
L'Ayatollah Hachemi Rafsanjani atteint très jeune le degré de l'Ijtihad, après des études dans les centres islamiques et une période d'enseignement. Il participe à toutes les activités révolutionnaires à partir de l'année 1958, jusqu'à la victoire, avec de nombreux discours contre le régime du Shah, la création du Centre chiite, la traduction de l'Histoire de la Palestine, un livre sur Amir Kabir, grande personnalité historique de la lutte contre les ingérences étrangères, et le commentaire coranique "Rahnama".
Il devient président du Parlement islamique, imam de la prière du vendredi de Téhéran, Président de la République, président du Haut Conseil de sécurité nationale, et est actuellement président de l'Assemblée des experts et du Conseil de discernement des intérêts du régime islamique.
4- L'Ayatollah Ali Mechkini (Akbar Feiz),
président de l'Assemblée des experts, a donné des cours aux centres islamiques et publié de nombreux ouvrages, avant et après la Révolution.
Condamné à l'exil à cause de ses activités révolutionnaires, après la victoire de la Révolution islamique, l'Ayatollah Mechkini devint membre de l'Assemblée des experts pour l'élaboration de la Constitution, fut chargé de la responsabilité du choix et de l'envoi des juges, de la présidence de l'Assemblée des experts pendant trois mandats, fut nommé par l'imam Khomeiny et le Guide suprême, à la direction de la prière du vendredi de Qom, fut membre du corps enseignant des centres islamiques de Qom, et chef du conseil de révision de la Constitution. Il organisa des réunions très fréquentées, de commentaire coranique et de présentation de ses écrits, comme le "المبسوط" qui est un commentaire de la sourate Ale Imran, le commentaire de la sourate "ص", le livre sur l'évolutionnisme du point de vue coranique, un commentaire simple pour les jeunes et une traduction du saint Coran. Beaucoup de ses activités et de ses travaux sont encore inconnus, contrairement à son influence dans le domaine politique et révolutionnaire. Parmi ses activités, citons la création du centre "الهاد?" qui est chargé de la publication des œuvres islamiques et des œuvres de l'Ayatollah Mechkini.
La traduction coranique de l'Ayatollah Mechkini est une traduction facile accompagnée de points de commentaire. Cette traduction corrigée par Hossein Ostad Vali, a été publiée en 2001, et présente des traductions différentes en fonction des synonymes ou antonymes qui se trouvent dans le verset, et respecte les " "واو" des début des versets, en reprenant les termes sous entendus entre parenthèses.
Les expressions trop littéraires ont été évitées, et le plus grand soin a été donné à la traduction exacte des règles religieuses, des questions philosophiques et des expressions coraniques.
Le texte coranique est présenté avec l'écriture de Osman Taha, en face de la traduction, avec quatre pages d'explication de l'auteur sur les signes et des points de traduction, à la fin du volume. La vie de l'Ayatollah Mechkini fut une vie de lutte et d'efforts pour la réalisation du gouvernement islamique. Il fut un des premiers à se rallier au mouvement de l'imam Khomeiny, participait aux réunions secrètes avant de quitter l'Iran où il vivait dans le secret, pour se rendre en Irak. Arrêté à son retour à Qom, il est contraint par la police du Shah, de quitter la ville avant 48 heures, il se rend donc à Meched, où il reste 15 mois avant de revenir à Qom. Il est de nouveau arrêté et forcé à quitter la ville avec plusieurs professeurs du centre islamique. Rentré dans sa ville natale, il est encore arrêté et envoyé cette fois, à Kerman et Golpaygan. Après deux ans, il est envoyé à Kachmer.
Signataire de nombreuses pétitions, en tant que professeur du centre islamique, il est chargé après la victoire de la Révolution, de nombreux postes et responsabilités, il est décédé le 30 juillet 2007, à l'âge de 86 ans, à l'hôpital "Baghiatollah" de Téhéran.
5- L'Ayatollah Morteza Mottahari
Le martyr Morteza Mottahari est né en 1919 et entre à l'âge de 12 ans, après des études préparatoires à l'école islamique, au centre d'enseignement islamique de Meched, où il termine les études préparatoires aux grandes études islamiques.
En 1937, malgré les pressions du régime des Pahlavis et les craintes de ses amis et de sa famille, il entre au centre islamique de Qom peu de temps après la disparition de l'Ayatollah Hadj Cheikh Abdol Karim Haeri Yazdi, fondateur du centre islamique de Qom dont Seyed Mohamad Hojat, Seyed Sadr-o-din Sadr et Mohamad Taghi Khorasani avaient alors pris la direction.
Le martyr Mottahari croyait en la légitimité d'un gouvernement islamique pour la théorisation duquel il avait fait beaucoup d'efforts, dans le cadre des activités du Hosseinieh Erchad, un centre de réunions islamiques à Téhéran, où il faisait des discours pour redresser les déviances idéologiques de cette époque.
Après le martyre de l'Ayatollah Seyed Mostafa Khomeiny, Mottahari se consacra totalement aux mouvements révolutionnaires, et à l'époque du séjour de l'imam Khomeiny à Paris, il se rend en France pour discuter avec l'imam sur les suites à donner au mouvement révolutionnaire, et est nommé par l'imam pour la création du comité révolutionnaire islamique. Au retour de l'imam Khomeiny en Iran, il prend la responsabilité du comité d'accueil et se tient au côté de l'imam dans la poursuite du mouvement jusqu'à la victoire de la révolution.
Le 30 avril il est assassiné en pleine nuit, au retour d'une de ses réunions, par les agents du groupe Forghan.
Il est l'auteur de huit livres sur le saint Coran, "l'être humain et le saint Coran", "Le Prophète(SAWA)", "Le principe du Towhid", "Le principe du Djihad", "Le vrai et le faux", "La vie éternelle", "La nature humaine", "La résurrection", "La Prophétie", "La Révélation", et d'autres livres sur les Ahl-ul-Bayt(AS) et la philosophie.
6- L'Ayatollah Safi Golpaygani
L'Ayatollah Lotfollah Safi Golpaygani grand penseur contemporain, né en 1958, dans la ville de Golpaygan. Il devient, après la victoire de la Révolution islamique, membre de la première Assemblée des experts, et est nommé en 1979, par le Leader de la Révolution, membre du Conseil des Gardiens de la Constitution où il travaille huit ans en tant que secrétaire du Conseil.
Ayant renoncé le titre de Référence religieuse, bien que remplissant toutes les conditions pour cette responsabilité, il accepte après la disparition de l'Ayatollah Golpaygani, en 1993, sur la demande expresse des religieux et du peuple, de prendre cette responsabilité et fut une des plus grandes personnalités des centres d'enseignement islamique de Qom.
Parmi ses travaux citons "le livre du pèlerinage", "Les prières à Arafat", un ensemble de messages, un livre sur l'Imam Hossein(AS), "Achoura", "le martyre en connaissance de cause", des poèmes sur l'Imam Reza(AS) et sur la tragédie d'Achoura, "la promesse du Salut", "Traité sur l'encouragement au bien et la prévention du vice", "L'Imamat et la direction politique" et "La Wilayat naturelle et doctrinale".
7- L'Ayatollah Araki
L'Ayatollah Araki naquit le 24 du mois de Djamadi-o-sani, en 1312 de l'hégire, (1891) à Arak. Son père l'Hojat-ol-islam Hadj Ahmad Agha, célèbre sous le nom de Miraz Agha Farahani, était un religieux réputé de cette époque et sa mère descendait de Seyed Hassan Vaghef.
Après l'arrestation et l'expulsion de l'imam Khomeiny en Irak, il se rend à Nadjaf où il restera pendant son séjour, l'invité de l'imam Khomeiny, malgré les pressions du régime sur l'imam et les nombreuses autres invitation qu'il avait reçues de ses amis dans cette ville. L'Ayatollah Araki enseigna pendant 35 ans au centre d'enseignement islamique de Qom, et abordait les questions les plus compliquées dans le langage le plus simple. Ses cours étaient très complets et très brefs, et il exigeait des étudiants une préparation personnelle des cours suivants. Cette grande Référence religieuse chiite a écrit plusieurs livres de jurisprudence et de principes doctrinaux comme le "recherche sur les cours du Cheikh Mohamad Sultan-ol-olama", "Recherche sur les cours de jurisprudence de l'Ayatollah Abdol Karim Haeri Yazdi", "Recherche sur les cours de jurisprudence et de doctrine de l'Ayatollah Abdol Karim Haeri Yazdi, "Commentaire des cours de principes doctrinaux de l'Ayatollah Abdol Karim Haeri Yazdi", "Recherche sur les cours de jurisprudence de l'Ayatollah Seyed Mohamad Taghi Khorasani", "Commentaire d'expressions coraniques", "Traité des règles pratiques de la religion", "Les cérémonies du pèlerinage", "Questions particulières de pratique religieuse", "Préface du livre de l'Ayatollah Seyed Nour-o-din Araki", "Livre sur le mariage et le divorce".
L'Ayatollah Araki est décédé le 14 octobre 1994, après une vie consacrée aux enseignements et à la Révolution islamiques
8- L'Ayatollah Makarem Chirazi
L'Ayatollah Makarem Chirazi est né en 1914, à Chiraz, dans une famille de religieux très réputés. Cette grande Référence religieuse chiite a écrit jusqu'à présent, 130 livres dont certains ont été republiés une trentaine de fois, traduits dans des dizaines de langues étrangères et envoyés dans les pays étrangers.
Le commentaire coranique "Tafsir Nemouné" a été traduit en plusieurs langues et existe pratiquement dans toutes les maisons, en Iran. Ce commentaire et celui du "Payam-e-Qoran", au moment des plus grandes attaques culturelles et idéologiques, sont des critères pour les étudiants des universités et des centres d'enseignement islamique, et ont ouvert de nouveaux horizons dans la technique du commentaire coranique.
L'Ayatollah Makarem Chirazi a écrit jusqu'à présent 130 livres dont certains ont été publiés trente fois et traduits dans dix langues vivantes pour être distribués à l'étranger. Son "Resaleh" sur les règles pratiques de la religion, a aussi été publié plusieurs fois, et a été traduit en arabe, en Ourdou, en turc et en anglais. Actuellement il enseigne les cours de haute jurisprudence qui rassemblent plus de 2000 étudiants.
9- L'Ayatollah cheikh Mohamad Fazel Lankarani,
né en 1931, fut une des plus grandes personnalités chiites contemporaines, réputée pour sa science et ses vertus morales.
Il fut un des grands professeurs du centre islamique de Qom et travailla avec ardeur au développement des sciences coraniques et religieuses. Il est l'auteur de 40 ouvrages sur les sciences coraniques et des sujets islamiques.
Ses œuvres sont surtout des travaux coraniques comme le "Madkhal al-Tafsir", plus des ouvrages sur les personnages du verset "Tathir" et les saints Imams, écrits en collaboration avec l'Ayatollah Echraghi, pour la défense des Cinq participants à "la scène du manteau", et l'explication du verset "Tathir", et un livre sur "les Membres de la Demeure prophétique et la défense du saint Coran", écrit en persan, qui a pour but, comme son nom l'indique, de défendre la wilayat et l'Imamat et qui a été très utile aux chercheurs et aux spécialistes des sciences coraniques.
Le "Madkhal al-Tafsir" est une préface au commentaire coranique, sur les miracles coraniques, la récitation coranique, les règles du commentaire et l'absence de falsification du texte coranique.
Une partie des œuvres de l'Ayatollah Lankarani n'a pas encore été publiée, comme le commentaire de la sourate "Hamd" et son livre sur l'infaillibilité des Prophètes.
L'Ayatollah Lankarani est décédé à l'âge de 76 ans, en 2007, le jour du martyre de Hazrate Fatemeh(SA), suite à une maladie cardiaque et a été enterré dans le mausolée de Hazrate Mahsoumeh(SA) à Qom.
10- Gholam Ali Hadad Adel
Le professeur Gholam Ali Hadad Adel, né en 1945 à Téhéran, est titulaire d'un doctorat de philosophie, et est membre de l'Association littéraire d'Iran, depuis 1980.
Il fut aussi membre du Centre d'élaboration de l'encyclopédie islamique. Rédacteur de la Revue du monde de l'islam depuis 1995, il est aussi responsable du Centre de recherche du ministère de l'éducation nationale. Il exerce la fonction de membre du Conseil de la radiotélévision, et fait partie du corps enseignant de l'université Charif.
Député de Téhéran au sixième parlement et président du septième parlement islamique, il fait aussi partie du corps enseignant de la faculté de philosophie de l'université de Téhéran et a reçu le deuxième grade de l'éducation et de l'enseignement en 1995.
Parmi ses ouvrages citons : "La culture de la nudité et la pauvreté culturelle", "La sociologie de l'enseignement", "Les sciences sociales" pour le niveau du lycée, "La religion et la politique"(seconde de lycée), "Regard sur la vision sociale de l'islam", "Sciences sociales" (collège), "Leçons du saint Coran", "L'encyclopédie du monde de l'islam" et "une traduction du saint Coran qui devrait paraître sous peu".
11- Le martyre Ayatollah Ghazi Tabataba'i
L'Ayatollah Ghazi Tabataba'i fut expulsé de Tabriz à l'âge de 24 ans avec son père et envoyé à Téhéran, suite aux événements du soulèvement de Tabriz, où il revint après quelques mois.
Deux ans plus tard, il se rend à Qom pour poursuivre ses études au centre d'enseignement islamique, auprès de l'Ayatollah Mohamad Khorasani, de l'Ayatollah Seyed Mohamad Hojat Kouh Komre'i, de l'Ayatollah Sadr, de l'Ayatollah Borjerdi, et de l'Ayatollah Golpaygani.
Il étudia aussi auprès de l'imam Khomeiny dont il fut le disciple lors des mouvements révolutionnaires. La police secrète du shah avait à l'époque, constitué un lourd dossier contre lui, qui précisait l'étendue de ses activités politiques.
Après la victoire de la Révolution, il fut nommé par l'imam Khomeiny, premier imam de la prière du vendredi de Tabriz. Il tomba en martyr après une vie au service de la révolution et de l'islam, tué par des agents des forces de l'oppression.
12- L'Ayatollah Seyed Mahmoud Hachemi Chahroudi
Il est né à Nadjaf en 1943, enseignait au centre islamique de Nadjaf. Rentré en Iran après la révolution, l'Ayatollah Seyed Mahmoud Hachemi enseigne la jurisprudence supérieure et les principes de la doctrine, au centre islamique. Il est aussi directeur de l'encyclopédie de jurisprudence islamique, sur une nomination du Guide suprême.
Il exerce depuis la victoire de la révolution, les fonctions de chef du pouvoir judiciaire, de membre de l'Assemblée des experts et du corps enseignant du centre islamique de Qom
13- L'Ayatollah Mesbah Yazdi,
né en 1934 dans la ville du désert de Yazd, suit entre 1952 et 1958, les cours de l'imam Khomeiny et les cours de l'Allameh Tabataba'i, sur le commentaire coranique, les livres "Shafa" d'Avicenne et "Esfar" de Mollasadra.
Avant et après la Révolution, il crée sur les conseils et avec l'aide de l'imam Khomeiny, plusieurs écoles et universités, et des centres dont les plus importants sont "Le centre sur la voie de la vérité", le bureau de coopération entre les universités et les centres d'enseignement islamique, et le centre culturel "Bagher-ol-oloum".
Il est actuellement, sur l'ordre du Guide suprême, directeur du Centre d'enseignement islamique "Imam Khomeiny", et l'auteur de nombreux ouvrages philosophiques et idéologiques, ainsi que de nombreux travaux de commentaire, comme "le livre de théologie", de "connaissance de l'être humain par le saint Coran", deux volumes de sciences coraniques, un livre sur la morale dans le saint Coran, un livre d'enseignement par le saint Coran, "la société et l'Histoire dans le saint Coran", "La guerre et le djihad dans le saint Coran", "L'Imamat et la Wilayat dans le saint Coran", et "Les inspirations divines". Il a aussi écrit un ouvrage sur "Le saint Coran dans le Nahjol Balaqe".
14- L'Ayatollah Abol Ghasem Ghaz'ali
L'Ayatollah Abol Ghasem Ghaz'ali, né à Brojerd en 1925, est réputé pour ses activités d'opposition contre le régime impérial, avant la révolution.
Pendant des années, il fut l'ami sincère et le partisan de l'imam Khomeiny, et du Guide suprême, l'Ayatollah Khamenei.
Membre de l'Assemblée des experts et du Conseil des Gardiens de la Constitution, il connaît par cœur, le saint Coran, le Nahjol Balaqe de l'Imam Ali, et le Sahife Sadjadieh de l'Imam Sadjad (AS).
Il est actuellement responsable du Centre international "Ghadir", l'auteur d'un commentaire de la première sourate du saint Coran et d'un commentaire des poèmes de Ebn abil Hadid, sur le Commandeur des croyants, et dans le domaine coranique, a produit de nombreux articles. Ses travaux sont concentrés sur le saint Coran et le Nahjol Balaqe.
15- L'Ayatollah Taleghani
L'Ayatollah Taleghani, né en 1910, rejoint dès le début, le mouvement des religieux sous la direction de l'imam Khomeiny, contre le régime du Shah. Il est arrêté l'année même de la constitution du mouvement et rédige, en prison, le commentaire coranique "Partou az Qoran".
Il crée le centre islamique qui rassemble les jeunes et publie les travaux coraniques et une revue pour les élèves des écoles.
Après la victoire de la Révolution, il est nommé président du comité révolutionnaire et élu à l'Assemblée des experts pour l'élaboration de la Constitution.
En 1979, il est désigné par l'imam Khomeiny, imam de la prière du vendredi de Téhéran. Il meurt après une vie au service de l'islam et une longue lutte contre le régime dictatorial du Shah. Le principal ouvrage qu'il nous a laissé, est son commentaire coranique en six volumes, qui est une interprétation philosophique, scientifique et spirituelle du saint Coran.
16- L'Ayatollah Yazdi
L'Ayatollah Yazdi est né en 1931 dans une famille religieuse et malgré la lutte politique contre le régime impérial et des exils successifs, il poursuivit ses études et ses travaux de recherche. Il est l'auteur de nombreux livres et articles: "La foi dans le saint Coran", "Commentaire de la sourate "Hamd"", "La jurisprudence dans le saint Coran".
Ces ouvres ont été rédigées pendant ses emprisonnement et son exil, et furent publiées après la victoire de la Révolution. Ces œuvres ont actuellement enseignées dans les écoles islamiques. L'Ayatollah Mohamad Yazdi après la Révolution, devint membre du Conseil des Gardiens de la Constitution, chef du pouvoir judiciaire et président de l'association des enseignants des centres islamiques.
17- L'Ayatollah Taskhiri
L'Ayatollah Mohamad Taskhiri, fils de l'Ayatollah Ali Akbar Taskhiri, est né en 1944. Après la victoire de la Révolution islamique, il participe à de nombreuses réunions internationales et obtient des responsabilités dans le domaine de la propagande à l'intérieur et à l'étranger. Il est l'auteur de livres sur l'économie islamique, les minorités musulmanes, le dialogue interreligieux, le rapprochement des écoles islamiques, l'union dans l'action et dans le cadre de la Constitution. L'Ayatollah Mohamad Taskhiri est actuellement secrétaire du Conseil pour le rapprochement des écoles islamiques.
18- L'Ayatollah Achrafi Isfahani
L'Ayatollah Ataollah Achrafi Isfahani est né en 1902, dans une famille de religieux de la région de Khomeinyshahr, près d'Ispahan.
En 1957, sur l'ordre de l'Ayatollah Borjerdi, il se rend à Kermânchâh où il crée le centre islamique et commence à enseigner à plus de 60 étudiants. Après la révolution, il devient le représentant de l'imam Khomeiny dans la région de Kermânchâh, où il est abattu le 14 octobre 1982, par des groupes antirévolutionnaires, lors de la prière du vendredi, dans la grande mosquée de cette ville. Parmi les œuvres de ce martyr citons : "Traité sur les principes de la doctrine", "Sur les principes de la doctrine", "Quelques discussions sur des sujets islamiques", "Le saint Coran et la science", "Présentation et étude de l'occultation de l'Imam du temps(AS)".
19- L'Ayatollah Amini
L'Ayatollah Ebrahim Amini est né en 1925, à Nadjafabad. Il entreprend des activités dans les différentes provinces du pays, participe à de nombreux séminaires nationaux et internationaux, et a fait de nombreux discours sur la question de l'Imamat, dont certains ont été publiés ainsi que ses autres ouvrages: "Ce que tout le monde doit savoir", "La grande femme de l'islam", "L'islam et la civilisation occidentale", "Enseignement religieux" en quatre volumes, "L'éducation", "L'initiation", "Cours de sciences islamiques", "L'islam et l'éducation", "Connaissance générale de l'islam", "La révélation dans les grandes religions".
Il est vice-président de l'Assemblée des experts, membre du corps enseignant des centres islamiques de Qom et imam de la prière du vendredi de la ville de Qom, sur une nomination du Guide suprême.
20- Le martyr Mofatteh
Le docteur Mofatteh est un religieux qui naquit en 1928, à Hamedan. Il se rend à Qom pour poursuivre avec succès des études au centre islamique auprès de l'imam Khomeiny, de l'Ayatollah Borjerdi, l'Allameh Tabatab'i, l'Ayatollah Golpaygani et l'Ayatollah Damad. Il fit de grands travaux dans le rapprochement des étudiants des universités et des centres d'enseignement islamique, et crée sur l'ordre du leader de la révolution, le comité révolutionnaire dont il devient le principal membre. "La sagesse divine et le Nahjol Balaqe", "Les verset idéologiques du saint Coran", "Les particularités du Guide", "Le progrès scientifique", "Commentaire du Esfar de Molla Sadra", "Traduction de quelques volumes du commentaire coranique "Madjma-ol-bayan"" sont les oeuvres de ce religieux qui le 17 décembre 1979, fut victime d'un attentat terroriste devant l'université de Téhéran.
21- L'Ayatollah Dastgheib
L'Ayatollah Seyed Abdol Hossein Dastgheib est né à Chiraz en 1909. Responsable du centre islamique et représentant de la province de Fars, après la Révolution il devient le représentant de cette région, à l'Assemblée des experts, et responsable de la prière du vendredi. Le 10 décembre de l'année 1981, il est victime d'une attaque terroristes du groupe des hypocrites, avant la prière du vendredi, et tombe en martyr. "Le Coeur et la morale", "Les vérités du saint Coran", "L'ascension du Prophète(SAWA)", "Le mois de Dieu", "Sedighe Kobra", sur Hazrate Fatemeh(SA), "Récit extraordinaires", "82 questions", "Les péchés capitaux" en deux volumes, "Commentaire de la sourate Najm", "Le prince des martyrs", "La Résurrection", "La prière de ceux qui craignent leur Seigneur", "Le coeur du saint Coran", "Commentaire du traité du Cheikh Morteza", sont les œuvres les plus importantes de L'Ayatollah Dastgheib.
22- L'Ayatollah Mahdavi Kani
L'Ayatollah Mohamad Reza Mahdavi Kani né en 1931 dans la banlieue de Téhéran, avant la Révolution sur l'ordre de l'imam Khomeiny, devient membre du comité révolutionnaire, et après la révolution, en devient le secrétaire général.
Il est nommé aussi au Conseil des Gardiens de la Révolution et au ministère de l'intérieur à l'époque du Président et martyr Reja'i. Il devient ensuite premier ministre après l'attentat terroriste contre le Président Reja'i et le premier ministre Bahonar, membre du Haut Conseil de la Révolution culturelle, responsable des actions dans les régions sinistrée pendant la guerre imposée, membre du Conseil de révision de la Constitution, membre du Conseil de discernement des intérêts du régime islamique, et responsable des affaires des mosquées.
Parmi ses ouvrages citons: "La première étape dans l'exercice de la morale", "Les principes et les bases de l'économie islamique dans le saint Coran", "Préface et commentaire du Do'a Eftetah".
L'Ayatollah Mahdavi Kani est actuellement membre de l'assemblée des experts et secrétaire du Parti des religieux combattants.
23- L'Ayatollah Mousavi Ardabili
L'Ayatollah Mousavi Ardabili est né en 1925 à Ardabil, dans une famille de religieux. Il organise deux jours par semaine, des commentaires coraniques pour les religieux du centre islamique de la ville de Qom. Ses travaux de recherche et de commentaire, parus dans des revues sont "Cours complet d'enseignement juridique", "Articles sur le commentaire coranique", "L'économie islamique en fonction du saint Coran et de la Tradition prophétique".
24- L'Ayatollah Seyed Ahmad Khatami
Né en 1960 à Semnan, l'Ayatollah Seyed Ahmad Khatami enseigne à partir de l987, la Tradition prophétique et le commentaire coranique sur la demande des professeurs du centre islamique depuis 1989. Ces cours sont organisés tous les soirs, après la prière, depuis 16 ans, à l'école Feyzieh de Qom et en sont à la neuvième partie du saint Coran. "Les situations de guerre dans le saint Coran", "La gestion dans le saint Coran et les Hadith", "Le point de vue du saint Coran et des Hadith sur les rumeurs", "La morale politique", "Les hypocrites dans le saint Coran", "L'ordonnance du bien et la prévention du vice, dans la société", "Les responsabilités particulières", "A l'ombre de la sagesse de l'Imam Ali(AS), "Les leçons des événements d'Achoura", "Les idées de l'imam Khomeiny sur la Wilayat-e-Faghi" sont les différentes œuvres de cet auteur qui est actuellement membre de l'Assemblée des experts, du corps enseignant des centres islamiques de Qom, et imam provisoire de la prière du vendredi de Téhéran.
Article(IQNA)- L'Ayatollah Hadj Seyed Rouhollah Mostafavi, connu sous le nom de l'imam Khomeiny, né en 1902, était à la fois un grand philosophe, un grand écrivain, un grand poète, un grand combattant, une grande Référence religieuses et le leader de la Révolution islamique en Iran.
1-l'Ayatollah Hadj Seyed Rouhollah Mostafavi,
connu sous le nom de l'imam Khomeiny, né en 1902, était à la fois un grand philosophe, un grand écrivain, un grand poète, un grand combattant, une grande Référence religieuses et le leader de la Révolution islamique en Iran.
Ce grand révolutionnaire musulman a fondé son mouvement sur les enseignements coraniques dont il s'est inspiré pour constituer le gouvernement et la société révolutionnaires en Iran.
"Vous savez que la Révolution a été faite pour l'application des lois du saint Coran, nous n'avions pas d'autres buts, personne ne recherchait le pouvoir mais simplement la Renaissance du saint Coran dans la société", disait l'imam pour qui l'oubli du saint Coran était l'oubli de l'islam, et une des raisons de cet oubli du saint Coran était l'indifférence vis-à-vis de ses règles politiques.
Il insistait sur la présence du saint Coran dans tous les instants de la vie humaine, et pensait que le respect des règles politiques, présentées dans le saint Coran, contribuerait au salut des musulmans. L'imam Khomeiny estimait aussi que si les pays islamiques, au lieu de s'appuyer sur les grandes puissances, s'étaient appuyés sur les enseignements coraniques, ils ne seraient pas aujourd'hui, confrontés à l'oppression des sionistes et des Etats-Unis.
Le commentaire de la sourate "Hamd" est une œuvre de l'imam Khomeiny, publiée dans le livre "les secrets de la prière""سرالصلوة", publié en 1939, puis une deuxième fois dans le commentaire de la sourate "Ekhlas", dans le livre "Les règles de la prière""آداب الصلوة" , en 1942.
Après la Révolution, en 1979, cinq émissions furent présentées à la télévision iranienne, sur ce commentaire coranique, mais les problèmes de santé de l'imam et son transfert à l'hôpital, privèrent les musulmans iraniens de ce grand commentaire spirituel.
Trois livres de l'imam Khomeiny ont été rédigés sur les différentes dimensions de la prière islamique : "سرالصلوة"(Les secrets de la prière), "معراج السالكين"(L'ascension spirituelle),"صلوةالعارفين"(La prière de ceux qui connaissent Dieu), Le commentaire du Do'a sahar(La prière de l'aube), le "Misbahoul Hidayat"(مصباح الهدايه) un livre de spiritualité chiite, "تعليقات عل? شرح فصول الحكم": Un livre sur les règles religieuses, le "مصباح الان", et un livre de commentaire de quarante Hadith, sont les œuvres les plus importantes à signaler.
L'imam Khomeiny qui était devenu une des plus grandes figures de ce siècle, sinon la plus grande, disparut à l'âge de 87 ans, et fut enterré au cimetière de Behecht-e-Zahra à Téhéran, au milieu d'une marée humaine.
2- L'Ayatollah Khamenei,
actuellement Guide suprême de la Révolution, fils de l'Hojat-ol-islam Hadj Seyed Djavad Hossein Khamenei, est né en 1939, à Meched. A l'âge de quatre ans, il est confié à l'école islamique de l'époque, avec son grand frère, Seyed Mohamad, où il apprend le saint Coran et l'alphabet.
A 18 ans, il commence à étudier la jurisprudence supérieure auprès de l'Ayatollah Milani. En 1957, il se rend en pèlerinage en Irak, aux mausolées des saints Imams.
Intéressé par les cours de jurisprudence supérieure du centre islamique de Nadjaf, donnés à l'époque par Seyed Hassan Hakim, Seyed Mahmoud Shahroudi, Mirza Bagher Zanjani, Seyed Yahya Yazdi et Mirza Hassan Bojnourdi, il fait part à son père de son désir de rester à Nadjaf, pour poursuivre ses études. Son père ayant refusé, il revient à Meched et poursuit ses études au Centre islamique de cette ville. Entre 1951 et 1957, il suit des cours au centre islamique de Qom, dans les branches de jurisprudence, de bases de la doctrine et de philosophie, auprès de grands professeurs comme l'Ayatollah Bourjerdi, l'imam Khomeiny, l'Allameh Tabataba'i et le cheikh Morteza Ha'eri Yazdi.
La première inspiration politique de l'Ayatollah Khamenei date de l'époque du combat du martyr Seyed Mojtaba Navab Safavi. L'Ayatollah Khamenei entre alors dans les mouvements politiques d'opposition au Shah d'Iran, Mohamad Reza, menés par l'Ayatollah Khomeiny, à partir de 1962. Pendant 16 ans il poursuit ses activités politiques entrecoupées d'emprisonnements, de tortures et d'exils forcés.
Ses cours de commentaire et de Hadith sont très suivis par les jeunes de la capitale et de Meched. Cela ne plaît pas à la police secrète du Shah, la Savak, qui l'arrête et l'emprisonne en 1967, après un an de vie dans la clandestinité, à Téhéran. A sa sortie de prison, il reprend ses cours et le mouvement armé, et cela jusqu'à une autre arrestation en 1968. Avec la Révolution il se consacre à la réalisation des objectifs révolutionnaires et devient en 1981, Président de la République islamique après le martyre du Président Mohamad Ali Reja'i, avec plus de 16 millions de voix et la confirmation dans cette fonction, de l'Ayatollah Khomeiny.
Après la disparition en 1989, du leader de la Révolution, il est désigné par l'Assemblée des experts à la fonction de Guide suprême(Vali-e-Faghi).
Une partie de ses commentaires coraniques avant et après la Révolution, sont présentés sur le site Internet: http://french.khamenei.ir/ , et dans les dossiers de l'Agence internationale de presse coranique(IQNA).
3- L'Ayatollah Hachemi Rafsanjani
L'Ayatollah Hachemi Rafsanjani atteint très jeune le degré de l'Ijtihad, après des études dans les centres islamiques et une période d'enseignement. Il participe à toutes les activités révolutionnaires à partir de l'année 1958, jusqu'à la victoire, avec de nombreux discours contre le régime du Shah, la création du Centre chiite, la traduction de l'Histoire de la Palestine, un livre sur Amir Kabir, grande personnalité historique de la lutte contre les ingérences étrangères, et le commentaire coranique "Rahnama".
Il devient président du Parlement islamique, imam de la prière du vendredi de Téhéran, Président de la République, président du Haut Conseil de sécurité nationale, et est actuellement président de l'Assemblée des experts et du Conseil de discernement des intérêts du régime islamique.
4- L'Ayatollah Ali Mechkini (Akbar Feiz),
président de l'Assemblée des experts, a donné des cours aux centres islamiques et publié de nombreux ouvrages, avant et après la Révolution.
Condamné à l'exil à cause de ses activités révolutionnaires, après la victoire de la Révolution islamique, l'Ayatollah Mechkini devint membre de l'Assemblée des experts pour l'élaboration de la Constitution, fut chargé de la responsabilité du choix et de l'envoi des juges, de la présidence de l'Assemblée des experts pendant trois mandats, fut nommé par l'imam Khomeiny et le Guide suprême, à la direction de la prière du vendredi de Qom, fut membre du corps enseignant des centres islamiques de Qom, et chef du conseil de révision de la Constitution. Il organisa des réunions très fréquentées, de commentaire coranique et de présentation de ses écrits, comme le "المبسوط" qui est un commentaire de la sourate Ale Imran, le commentaire de la sourate "ص", le livre sur l'évolutionnisme du point de vue coranique, un commentaire simple pour les jeunes et une traduction du saint Coran. Beaucoup de ses activités et de ses travaux sont encore inconnus, contrairement à son influence dans le domaine politique et révolutionnaire. Parmi ses activités, citons la création du centre "الهاد?" qui est chargé de la publication des œuvres islamiques et des œuvres de l'Ayatollah Mechkini.
La traduction coranique de l'Ayatollah Mechkini est une traduction facile accompagnée de points de commentaire. Cette traduction corrigée par Hossein Ostad Vali, a été publiée en 2001, et présente des traductions différentes en fonction des synonymes ou antonymes qui se trouvent dans le verset, et respecte les " "واو" des début des versets, en reprenant les termes sous entendus entre parenthèses.
Les expressions trop littéraires ont été évitées, et le plus grand soin a été donné à la traduction exacte des règles religieuses, des questions philosophiques et des expressions coraniques.
Le texte coranique est présenté avec l'écriture de Osman Taha, en face de la traduction, avec quatre pages d'explication de l'auteur sur les signes et des points de traduction, à la fin du volume. La vie de l'Ayatollah Mechkini fut une vie de lutte et d'efforts pour la réalisation du gouvernement islamique. Il fut un des premiers à se rallier au mouvement de l'imam Khomeiny, participait aux réunions secrètes avant de quitter l'Iran où il vivait dans le secret, pour se rendre en Irak. Arrêté à son retour à Qom, il est contraint par la police du Shah, de quitter la ville avant 48 heures, il se rend donc à Meched, où il reste 15 mois avant de revenir à Qom. Il est de nouveau arrêté et forcé à quitter la ville avec plusieurs professeurs du centre islamique. Rentré dans sa ville natale, il est encore arrêté et envoyé cette fois, à Kerman et Golpaygan. Après deux ans, il est envoyé à Kachmer.
Signataire de nombreuses pétitions, en tant que professeur du centre islamique, il est chargé après la victoire de la Révolution, de nombreux postes et responsabilités, il est décédé le 30 juillet 2007, à l'âge de 86 ans, à l'hôpital "Baghiatollah" de Téhéran.
5- L'Ayatollah Morteza Mottahari
Le martyr Morteza Mottahari est né en 1919 et entre à l'âge de 12 ans, après des études préparatoires à l'école islamique, au centre d'enseignement islamique de Meched, où il termine les études préparatoires aux grandes études islamiques.
En 1937, malgré les pressions du régime des Pahlavis et les craintes de ses amis et de sa famille, il entre au centre islamique de Qom peu de temps après la disparition de l'Ayatollah Hadj Cheikh Abdol Karim Haeri Yazdi, fondateur du centre islamique de Qom dont Seyed Mohamad Hojat, Seyed Sadr-o-din Sadr et Mohamad Taghi Khorasani avaient alors pris la direction.
Le martyr Mottahari croyait en la légitimité d'un gouvernement islamique pour la théorisation duquel il avait fait beaucoup d'efforts, dans le cadre des activités du Hosseinieh Erchad, un centre de réunions islamiques à Téhéran, où il faisait des discours pour redresser les déviances idéologiques de cette époque.
Après le martyre de l'Ayatollah Seyed Mostafa Khomeiny, Mottahari se consacra totalement aux mouvements révolutionnaires, et à l'époque du séjour de l'imam Khomeiny à Paris, il se rend en France pour discuter avec l'imam sur les suites à donner au mouvement révolutionnaire, et est nommé par l'imam pour la création du comité révolutionnaire islamique. Au retour de l'imam Khomeiny en Iran, il prend la responsabilité du comité d'accueil et se tient au côté de l'imam dans la poursuite du mouvement jusqu'à la victoire de la révolution.
Le 30 avril il est assassiné en pleine nuit, au retour d'une de ses réunions, par les agents du groupe Forghan.
Il est l'auteur de huit livres sur le saint Coran, "l'être humain et le saint Coran", "Le Prophète(SAWA)", "Le principe du Towhid", "Le principe du Djihad", "Le vrai et le faux", "La vie éternelle", "La nature humaine", "La résurrection", "La Prophétie", "La Révélation", et d'autres livres sur les Ahl-ul-Bayt(AS) et la philosophie.
6- L'Ayatollah Safi Golpaygani
L'Ayatollah Lotfollah Safi Golpaygani grand penseur contemporain, né en 1958, dans la ville de Golpaygan. Il devient, après la victoire de la Révolution islamique, membre de la première Assemblée des experts, et est nommé en 1979, par le Leader de la Révolution, membre du Conseil des Gardiens de la Constitution où il travaille huit ans en tant que secrétaire du Conseil.
Ayant renoncé le titre de Référence religieuse, bien que remplissant toutes les conditions pour cette responsabilité, il accepte après la disparition de l'Ayatollah Golpaygani, en 1993, sur la demande expresse des religieux et du peuple, de prendre cette responsabilité et fut une des plus grandes personnalités des centres d'enseignement islamique de Qom.
Parmi ses travaux citons "le livre du pèlerinage", "Les prières à Arafat", un ensemble de messages, un livre sur l'Imam Hossein(AS), "Achoura", "le martyre en connaissance de cause", des poèmes sur l'Imam Reza(AS) et sur la tragédie d'Achoura, "la promesse du Salut", "Traité sur l'encouragement au bien et la prévention du vice", "L'Imamat et la direction politique" et "La Wilayat naturelle et doctrinale".
7- L'Ayatollah Araki
L'Ayatollah Araki naquit le 24 du mois de Djamadi-o-sani, en 1312 de l'hégire, (1891) à Arak. Son père l'Hojat-ol-islam Hadj Ahmad Agha, célèbre sous le nom de Miraz Agha Farahani, était un religieux réputé de cette époque et sa mère descendait de Seyed Hassan Vaghef.
Après l'arrestation et l'expulsion de l'imam Khomeiny en Irak, il se rend à Nadjaf où il restera pendant son séjour, l'invité de l'imam Khomeiny, malgré les pressions du régime sur l'imam et les nombreuses autres invitation qu'il avait reçues de ses amis dans cette ville. L'Ayatollah Araki enseigna pendant 35 ans au centre d'enseignement islamique de Qom, et abordait les questions les plus compliquées dans le langage le plus simple. Ses cours étaient très complets et très brefs, et il exigeait des étudiants une préparation personnelle des cours suivants. Cette grande Référence religieuse chiite a écrit plusieurs livres de jurisprudence et de principes doctrinaux comme le "recherche sur les cours du Cheikh Mohamad Sultan-ol-olama", "Recherche sur les cours de jurisprudence de l'Ayatollah Abdol Karim Haeri Yazdi", "Recherche sur les cours de jurisprudence et de doctrine de l'Ayatollah Abdol Karim Haeri Yazdi, "Commentaire des cours de principes doctrinaux de l'Ayatollah Abdol Karim Haeri Yazdi", "Recherche sur les cours de jurisprudence de l'Ayatollah Seyed Mohamad Taghi Khorasani", "Commentaire d'expressions coraniques", "Traité des règles pratiques de la religion", "Les cérémonies du pèlerinage", "Questions particulières de pratique religieuse", "Préface du livre de l'Ayatollah Seyed Nour-o-din Araki", "Livre sur le mariage et le divorce".
L'Ayatollah Araki est décédé le 14 octobre 1994, après une vie consacrée aux enseignements et à la Révolution islamiques
8- L'Ayatollah Makarem Chirazi
L'Ayatollah Makarem Chirazi est né en 1914, à Chiraz, dans une famille de religieux très réputés. Cette grande Référence religieuse chiite a écrit jusqu'à présent, 130 livres dont certains ont été republiés une trentaine de fois, traduits dans des dizaines de langues étrangères et envoyés dans les pays étrangers.
Le commentaire coranique "Tafsir Nemouné" a été traduit en plusieurs langues et existe pratiquement dans toutes les maisons, en Iran. Ce commentaire et celui du "Payam-e-Qoran", au moment des plus grandes attaques culturelles et idéologiques, sont des critères pour les étudiants des universités et des centres d'enseignement islamique, et ont ouvert de nouveaux horizons dans la technique du commentaire coranique.
L'Ayatollah Makarem Chirazi a écrit jusqu'à présent 130 livres dont certains ont été publiés trente fois et traduits dans dix langues vivantes pour être distribués à l'étranger. Son "Resaleh" sur les règles pratiques de la religion, a aussi été publié plusieurs fois, et a été traduit en arabe, en Ourdou, en turc et en anglais. Actuellement il enseigne les cours de haute jurisprudence qui rassemblent plus de 2000 étudiants.
9- L'Ayatollah cheikh Mohamad Fazel Lankarani,
né en 1931, fut une des plus grandes personnalités chiites contemporaines, réputée pour sa science et ses vertus morales.
Il fut un des grands professeurs du centre islamique de Qom et travailla avec ardeur au développement des sciences coraniques et religieuses. Il est l'auteur de 40 ouvrages sur les sciences coraniques et des sujets islamiques.
Ses œuvres sont surtout des travaux coraniques comme le "Madkhal al-Tafsir", plus des ouvrages sur les personnages du verset "Tathir" et les saints Imams, écrits en collaboration avec l'Ayatollah Echraghi, pour la défense des Cinq participants à "la scène du manteau", et l'explication du verset "Tathir", et un livre sur "les Membres de la Demeure prophétique et la défense du saint Coran", écrit en persan, qui a pour but, comme son nom l'indique, de défendre la wilayat et l'Imamat et qui a été très utile aux chercheurs et aux spécialistes des sciences coraniques.
Le "Madkhal al-Tafsir" est une préface au commentaire coranique, sur les miracles coraniques, la récitation coranique, les règles du commentaire et l'absence de falsification du texte coranique.
Une partie des œuvres de l'Ayatollah Lankarani n'a pas encore été publiée, comme le commentaire de la sourate "Hamd" et son livre sur l'infaillibilité des Prophètes.
L'Ayatollah Lankarani est décédé à l'âge de 76 ans, en 2007, le jour du martyre de Hazrate Fatemeh(SA), suite à une maladie cardiaque et a été enterré dans le mausolée de Hazrate Mahsoumeh(SA) à Qom.
10- Gholam Ali Hadad Adel
Le professeur Gholam Ali Hadad Adel, né en 1945 à Téhéran, est titulaire d'un doctorat de philosophie, et est membre de l'Association littéraire d'Iran, depuis 1980.
Il fut aussi membre du Centre d'élaboration de l'encyclopédie islamique. Rédacteur de la Revue du monde de l'islam depuis 1995, il est aussi responsable du Centre de recherche du ministère de l'éducation nationale. Il exerce la fonction de membre du Conseil de la radiotélévision, et fait partie du corps enseignant de l'université Charif.
Député de Téhéran au sixième parlement et président du septième parlement islamique, il fait aussi partie du corps enseignant de la faculté de philosophie de l'université de Téhéran et a reçu le deuxième grade de l'éducation et de l'enseignement en 1995.
Parmi ses ouvrages citons : "La culture de la nudité et la pauvreté culturelle", "La sociologie de l'enseignement", "Les sciences sociales" pour le niveau du lycée, "La religion et la politique"(seconde de lycée), "Regard sur la vision sociale de l'islam", "Sciences sociales" (collège), "Leçons du saint Coran", "L'encyclopédie du monde de l'islam" et "une traduction du saint Coran qui devrait paraître sous peu".
11- Le martyre Ayatollah Ghazi Tabataba'i
L'Ayatollah Ghazi Tabataba'i fut expulsé de Tabriz à l'âge de 24 ans avec son père et envoyé à Téhéran, suite aux événements du soulèvement de Tabriz, où il revint après quelques mois.
Deux ans plus tard, il se rend à Qom pour poursuivre ses études au centre d'enseignement islamique, auprès de l'Ayatollah Mohamad Khorasani, de l'Ayatollah Seyed Mohamad Hojat Kouh Komre'i, de l'Ayatollah Sadr, de l'Ayatollah Borjerdi, et de l'Ayatollah Golpaygani.
Il étudia aussi auprès de l'imam Khomeiny dont il fut le disciple lors des mouvements révolutionnaires. La police secrète du shah avait à l'époque, constitué un lourd dossier contre lui, qui précisait l'étendue de ses activités politiques.
Après la victoire de la Révolution, il fut nommé par l'imam Khomeiny, premier imam de la prière du vendredi de Tabriz. Il tomba en martyr après une vie au service de la révolution et de l'islam, tué par des agents des forces de l'oppression.
12- L'Ayatollah Seyed Mahmoud Hachemi Chahroudi
Il est né à Nadjaf en 1943, enseignait au centre islamique de Nadjaf. Rentré en Iran après la révolution, l'Ayatollah Seyed Mahmoud Hachemi enseigne la jurisprudence supérieure et les principes de la doctrine, au centre islamique. Il est aussi directeur de l'encyclopédie de jurisprudence islamique, sur une nomination du Guide suprême.
Il exerce depuis la victoire de la révolution, les fonctions de chef du pouvoir judiciaire, de membre de l'Assemblée des experts et du corps enseignant du centre islamique de Qom
13- L'Ayatollah Mesbah Yazdi,
né en 1934 dans la ville du désert de Yazd, suit entre 1952 et 1958, les cours de l'imam Khomeiny et les cours de l'Allameh Tabataba'i, sur le commentaire coranique, les livres "Shafa" d'Avicenne et "Esfar" de Mollasadra.
Avant et après la Révolution, il crée sur les conseils et avec l'aide de l'imam Khomeiny, plusieurs écoles et universités, et des centres dont les plus importants sont "Le centre sur la voie de la vérité", le bureau de coopération entre les universités et les centres d'enseignement islamique, et le centre culturel "Bagher-ol-oloum".
Il est actuellement, sur l'ordre du Guide suprême, directeur du Centre d'enseignement islamique "Imam Khomeiny", et l'auteur de nombreux ouvrages philosophiques et idéologiques, ainsi que de nombreux travaux de commentaire, comme "le livre de théologie", de "connaissance de l'être humain par le saint Coran", deux volumes de sciences coraniques, un livre sur la morale dans le saint Coran, un livre d'enseignement par le saint Coran, "la société et l'Histoire dans le saint Coran", "La guerre et le djihad dans le saint Coran", "L'Imamat et la Wilayat dans le saint Coran", et "Les inspirations divines". Il a aussi écrit un ouvrage sur "Le saint Coran dans le Nahjol Balaqe".
14- L'Ayatollah Abol Ghasem Ghaz'ali
L'Ayatollah Abol Ghasem Ghaz'ali, né à Brojerd en 1925, est réputé pour ses activités d'opposition contre le régime impérial, avant la révolution.
Pendant des années, il fut l'ami sincère et le partisan de l'imam Khomeiny, et du Guide suprême, l'Ayatollah Khamenei.
Membre de l'Assemblée des experts et du Conseil des Gardiens de la Constitution, il connaît par cœur, le saint Coran, le Nahjol Balaqe de l'Imam Ali, et le Sahife Sadjadieh de l'Imam Sadjad (AS).
Il est actuellement responsable du Centre international "Ghadir", l'auteur d'un commentaire de la première sourate du saint Coran et d'un commentaire des poèmes de Ebn abil Hadid, sur le Commandeur des croyants, et dans le domaine coranique, a produit de nombreux articles. Ses travaux sont concentrés sur le saint Coran et le Nahjol Balaqe.
15- L'Ayatollah Taleghani
L'Ayatollah Taleghani, né en 1910, rejoint dès le début, le mouvement des religieux sous la direction de l'imam Khomeiny, contre le régime du Shah. Il est arrêté l'année même de la constitution du mouvement et rédige, en prison, le commentaire coranique "Partou az Qoran".
Il crée le centre islamique qui rassemble les jeunes et publie les travaux coraniques et une revue pour les élèves des écoles.
Après la victoire de la Révolution, il est nommé président du comité révolutionnaire et élu à l'Assemblée des experts pour l'élaboration de la Constitution.
En 1979, il est désigné par l'imam Khomeiny, imam de la prière du vendredi de Téhéran. Il meurt après une vie au service de l'islam et une longue lutte contre le régime dictatorial du Shah. Le principal ouvrage qu'il nous a laissé, est son commentaire coranique en six volumes, qui est une interprétation philosophique, scientifique et spirituelle du saint Coran.
16- L'Ayatollah Yazdi
L'Ayatollah Yazdi est né en 1931 dans une famille religieuse et malgré la lutte politique contre le régime impérial et des exils successifs, il poursuivit ses études et ses travaux de recherche. Il est l'auteur de nombreux livres et articles: "La foi dans le saint Coran", "Commentaire de la sourate "Hamd"", "La jurisprudence dans le saint Coran".
Ces ouvres ont été rédigées pendant ses emprisonnement et son exil, et furent publiées après la victoire de la Révolution. Ces œuvres ont actuellement enseignées dans les écoles islamiques. L'Ayatollah Mohamad Yazdi après la Révolution, devint membre du Conseil des Gardiens de la Constitution, chef du pouvoir judiciaire et président de l'association des enseignants des centres islamiques.
17- L'Ayatollah Taskhiri
L'Ayatollah Mohamad Taskhiri, fils de l'Ayatollah Ali Akbar Taskhiri, est né en 1944. Après la victoire de la Révolution islamique, il participe à de nombreuses réunions internationales et obtient des responsabilités dans le domaine de la propagande à l'intérieur et à l'étranger. Il est l'auteur de livres sur l'économie islamique, les minorités musulmanes, le dialogue interreligieux, le rapprochement des écoles islamiques, l'union dans l'action et dans le cadre de la Constitution. L'Ayatollah Mohamad Taskhiri est actuellement secrétaire du Conseil pour le rapprochement des écoles islamiques.
18- L'Ayatollah Achrafi Isfahani
L'Ayatollah Ataollah Achrafi Isfahani est né en 1902, dans une famille de religieux de la région de Khomeinyshahr, près d'Ispahan.
En 1957, sur l'ordre de l'Ayatollah Borjerdi, il se rend à Kermânchâh où il crée le centre islamique et commence à enseigner à plus de 60 étudiants. Après la révolution, il devient le représentant de l'imam Khomeiny dans la région de Kermânchâh, où il est abattu le 14 octobre 1982, par des groupes antirévolutionnaires, lors de la prière du vendredi, dans la grande mosquée de cette ville. Parmi les œuvres de ce martyr citons : "Traité sur les principes de la doctrine", "Sur les principes de la doctrine", "Quelques discussions sur des sujets islamiques", "Le saint Coran et la science", "Présentation et étude de l'occultation de l'Imam du temps(AS)".
19- L'Ayatollah Amini
L'Ayatollah Ebrahim Amini est né en 1925, à Nadjafabad. Il entreprend des activités dans les différentes provinces du pays, participe à de nombreux séminaires nationaux et internationaux, et a fait de nombreux discours sur la question de l'Imamat, dont certains ont été publiés ainsi que ses autres ouvrages: "Ce que tout le monde doit savoir", "La grande femme de l'islam", "L'islam et la civilisation occidentale", "Enseignement religieux" en quatre volumes, "L'éducation", "L'initiation", "Cours de sciences islamiques", "L'islam et l'éducation", "Connaissance générale de l'islam", "La révélation dans les grandes religions".
Il est vice-président de l'Assemblée des experts, membre du corps enseignant des centres islamiques de Qom et imam de la prière du vendredi de la ville de Qom, sur une nomination du Guide suprême.
20- Le martyr Mofatteh
Le docteur Mofatteh est un religieux qui naquit en 1928, à Hamedan. Il se rend à Qom pour poursuivre avec succès des études au centre islamique auprès de l'imam Khomeiny, de l'Ayatollah Borjerdi, l'Allameh Tabatab'i, l'Ayatollah Golpaygani et l'Ayatollah Damad. Il fit de grands travaux dans le rapprochement des étudiants des universités et des centres d'enseignement islamique, et crée sur l'ordre du leader de la révolution, le comité révolutionnaire dont il devient le principal membre. "La sagesse divine et le Nahjol Balaqe", "Les verset idéologiques du saint Coran", "Les particularités du Guide", "Le progrès scientifique", "Commentaire du Esfar de Molla Sadra", "Traduction de quelques volumes du commentaire coranique "Madjma-ol-bayan"" sont les oeuvres de ce religieux qui le 17 décembre 1979, fut victime d'un attentat terroriste devant l'université de Téhéran.
21- L'Ayatollah Dastgheib
L'Ayatollah Seyed Abdol Hossein Dastgheib est né à Chiraz en 1909. Responsable du centre islamique et représentant de la province de Fars, après la Révolution il devient le représentant de cette région, à l'Assemblée des experts, et responsable de la prière du vendredi. Le 10 décembre de l'année 1981, il est victime d'une attaque terroristes du groupe des hypocrites, avant la prière du vendredi, et tombe en martyr. "Le Coeur et la morale", "Les vérités du saint Coran", "L'ascension du Prophète(SAWA)", "Le mois de Dieu", "Sedighe Kobra", sur Hazrate Fatemeh(SA), "Récit extraordinaires", "82 questions", "Les péchés capitaux" en deux volumes, "Commentaire de la sourate Najm", "Le prince des martyrs", "La Résurrection", "La prière de ceux qui craignent leur Seigneur", "Le coeur du saint Coran", "Commentaire du traité du Cheikh Morteza", sont les œuvres les plus importantes de L'Ayatollah Dastgheib.
22- L'Ayatollah Mahdavi Kani
L'Ayatollah Mohamad Reza Mahdavi Kani né en 1931 dans la banlieue de Téhéran, avant la Révolution sur l'ordre de l'imam Khomeiny, devient membre du comité révolutionnaire, et après la révolution, en devient le secrétaire général.
Il est nommé aussi au Conseil des Gardiens de la Révolution et au ministère de l'intérieur à l'époque du Président et martyr Reja'i. Il devient ensuite premier ministre après l'attentat terroriste contre le Président Reja'i et le premier ministre Bahonar, membre du Haut Conseil de la Révolution culturelle, responsable des actions dans les régions sinistrée pendant la guerre imposée, membre du Conseil de révision de la Constitution, membre du Conseil de discernement des intérêts du régime islamique, et responsable des affaires des mosquées.
Parmi ses ouvrages citons: "La première étape dans l'exercice de la morale", "Les principes et les bases de l'économie islamique dans le saint Coran", "Préface et commentaire du Do'a Eftetah".
L'Ayatollah Mahdavi Kani est actuellement membre de l'assemblée des experts et secrétaire du Parti des religieux combattants.
23- L'Ayatollah Mousavi Ardabili
L'Ayatollah Mousavi Ardabili est né en 1925 à Ardabil, dans une famille de religieux. Il organise deux jours par semaine, des commentaires coraniques pour les religieux du centre islamique de la ville de Qom. Ses travaux de recherche et de commentaire, parus dans des revues sont "Cours complet d'enseignement juridique", "Articles sur le commentaire coranique", "L'économie islamique en fonction du saint Coran et de la Tradition prophétique".
24- L'Ayatollah Seyed Ahmad Khatami
Né en 1960 à Semnan, l'Ayatollah Seyed Ahmad Khatami enseigne à partir de l987, la Tradition prophétique et le commentaire coranique sur la demande des professeurs du centre islamique depuis 1989. Ces cours sont organisés tous les soirs, après la prière, depuis 16 ans, à l'école Feyzieh de Qom et en sont à la neuvième partie du saint Coran. "Les situations de guerre dans le saint Coran", "La gestion dans le saint Coran et les Hadith", "Le point de vue du saint Coran et des Hadith sur les rumeurs", "La morale politique", "Les hypocrites dans le saint Coran", "L'ordonnance du bien et la prévention du vice, dans la société", "Les responsabilités particulières", "A l'ombre de la sagesse de l'Imam Ali(AS), "Les leçons des événements d'Achoura", "Les idées de l'imam Khomeiny sur la Wilayat-e-Faghi" sont les différentes œuvres de cet auteur qui est actuellement membre de l'Assemblée des experts, du corps enseignant des centres islamiques de Qom, et imam provisoire de la prière du vendredi de Téhéran.