L'Imam Ali (as)
L'Imam Ali (as)
Naissance
L'Imam 'Ali naquit à la Mecque 23 ans avant l'Hégire, exactement le 13 du mois de Rajab alors que le Prophète avait 30 ans.
Il est le fils de Abu Talib qui lui-même est le fils de Abdul Muttalib. Ce dernier est le père de Abdallah lequel est le père du Prophète Muhammad. Ainsi l'Imam 'Ali était le cousin direct du Prophète. Sa mère est Fatimâ Bint Assad. Donc l'Imam Ali est né d'un père et d'une mère tous deux Hachimites.
Le vendredi 13 Rajab (de l'an 30 de l'Éléphant), 12 ans avant le début de la Mission du Prophète Mohammad (P) Fâtimah Bint Asad alla à la Ka'ba. Elle implora Dieu : «Mon Dieu! Je crois en Toi et en tous Tes Livres et Messagers. Je crois aussi aux paroles de mon aïeul, Ibrâhîm al-Khalîl et en le fait qu'il a construit la Maison Ancienne (al-Bayt al-'Atîq). Je T'adjure donc, par celui qui a construit cette Maison et par l'enfant que je porte dans mon ventre, de faciliter mon accouchement».
Et c'est pendant qu'elle faisait le Tawaf , et après cette prière que la Ka'bah se fissura en un endroit du côté de Al Mustadiaar par lequel elle s'introduisit dans la Ka'bah pour donner le jour à son illustre enfant, l'Imam 'Ali. La fissure de la Kaaba est toujours visible jusqu'à aujourd'hui.
Abû Tâlib et les siens apprirent la bonne nouvelle et accoururent à la Ka'bah. Mohammad al-Mustafâ (P), qui se trouvait parmi eux, s'avança, porta le nouveau-né et l'amena à la maison de son oncle, Abû Tâlib, où il avait grandi et qu'il n'avait quittée qu'après son mariage avec Khadîjah.
Donc le Prophète fut la première personne qu'il vit dés sa naissance. L'Envoyé de Dieu remercia le Tout-Puissant, lava le nouveau-né et prédit qu'à sa mort c'est l'Imam Ali qui fera son bain mortuaire. Cette prédiction se réalisera de façon effective.
Education et enfance
Les jours s'écoulèrent et 'Alî grandissait, entouré des soins, de l'affection et de la tendresse de ses parents et de son cousin Mohammad (P) qui passait souvent dans la maison de son oncle, où il avait passé son enfance et sa jeunesse et où il se sentait maintenant très attaché à cet enfant béni qui la remplissait de joie.
Six ans après la naissance bénie de l'Imâm 'Alî, les Quraych connurent une crise économique aiguë dont l'impact sur Abû Tâlib était particulièrement dur, en raison de sa famille nombreuse et de sa position sociale à la Mecque, qui faisait de sa maison un refuge pour tous les nécessiteux.
Le Noble Mohammad (P) répugnait à voir son oncle, son éducateur et protecteur et le doyen de la tribu tomber en proie à cette situation insupportable. Il se rendit chez son autre oncle, al-'Abbâs Ibn 'Abdul-Muttalib, alors le plus riche des Banû Hâchim, et lui dit: «Oncle! Comme tu le sais, ton frère, Abû Tâlib a une famille nombreuse et tu connais la crise économique qui sévit! Que dirais-tu si nous allions chez lui pour alléger sa charge en nous occupant chacun d'un de ses fils?».
Al-'Abbâs souscrivit à la proposition de son neveu, et ils se rendirent chez Abû Tâlib, lui firent part de leurs soucis et lui suggérèrent de le décharger de deux de ses fils, 'Alî (p) et Ja'far. Abû Tâlib accepta. Al-'Abbâs amena Ja'far et le Noble Mohammad (P) se chargea de 'Alî (p), âgé alors de six ans.
Dès lors, 'Alî (p) grandira dans la maison du Message et dans le giron du Messager d'Allah qui le traitera comme un fils ou comme un petit frère, le façonnera à son image et lui inculquera la morale prophétique.
Ecoutons ce que l'Imâm 'Ali dira lui-même de l'éducation et des soins qu'il avait reçus : «Vous connaissez ma proche parenté avec le Messager d'Allah (P) et ma position particulière auprès de lui. Il m'a mis dans son giron alors que j'étais tout petit. Il m'étreignait sur sa poitrine, il m'entourait dans son lit, il me faisait toucher son corps et sentir son parfum. Il mâchait les aliments pour les remettre par la suite dans ma bouche. Il ne m'a jamais entendu mentir ni ne m'a jamais vu commettre une faute dans une action».
Et l'Imâm 'Alî (p) de poursuivre : «Allah le faisait escorter, depuis qu'il avait été sevré, du plus grand de Ses Anges, pour lui faire emprunter la Voie des noblesses et de la haute morale, jour et nuit. Et moi, je le suivais comme un chamelon suit sa mère. Il m'apprenait alors chaque jour un aspect de ses nobles moeurs et m'ordonnait de suivre son modèle».
Et d'ajouter : «Chaque année, il se retirait dans la grotte de Harâ' où j'étais la seule personne à le voir. A cette époque, une maison ne réunissait dans l'Islam que le Messager d'Allah (P), Khadîjah et moi, leur troisième. J'y voyais la lumière de la Révélation et du Message et j'exhalais le vent de la Prophétie...».
Il avait neuf ans lorsque le Prophète de l'Islam qui en avait 40, reçut le Message de Dieu. Le jeune 'Ali le crut aussitôt sans avoir eu à pratiquer une quelconque autre religion ou croyance. Et cela à un âge où ses actes ne sont pas encore comptabilisés auprès de Dieu. Ainsi donc on peut affirmer qu'il est né musulman et donc il est le premier musulman après le prophète et sayeda Khadija.
L'élève du prophète
De plus en tant que premier élève et disciple du Prophète , il eut le privilège d'apprendre auprès de son éducateur « 1000 portes de connaissances qui ouvrent 1000 autres portes ».
On peut alors comprendre ce Grand Homme lorsqu'il dira plus tard à son peuple : «Demandez-moi avant que vous ne me perdiez. Il n'y a pas un seul verset qui soit descendu sans que je ne sache à quel moment et dans quel contexte il est descendu.»
Le Prophète (P) en personne confirma cela en disant dans un hadith célèbre : « Je suis la Cité de la Connaissance et 'Ali en est la Porte ».
Par ailleurs,il a été rapporté de Ibn Abbas ce hadith très célébre : « Toute la Connaissance a été divisée en dix parties qui ont toutes été maîtrisées par l'Imam 'Ali (P). Une seule de ces dix parties a été mise à la portée de toute l'humanité et dans cette dixième partie l'Imam était encore le plus savant.»
Son remplacement du Prophète lors de l'hégire, et sa propre hégire ensuite
Lorsque le Prophète fit l'Hégire de La Mecque à Médine, il ordonna à 'Ali de passer la nuit dans son lit, les mécréants qui voulaient tuer le prophète ont été surpris de voir Que Ali était à la place du prophète. Le prophète ordonna à Ali aussi de rester là-bas trois jours pour rendre à leurs propriétaires les dépôts confiés au Prophète et de le rejoindre ensuite à Médine. Il émigra de La Mecque à Médine à pied avec Fatima bint Assad (sa mère), Fatima Al Zahra (la fille du prophète, sa cousine et futur épouse) et Fatima bint Hamza (sa cousine).
Le mariage de l'Imam Ali avec Fatima
Dieu décida que l'Imam Ali (P) épousa la fille et combien adorée du Prophète (P), Fatimâ Zahra (P). Un mariage « lié par Dieu Lui-même et qui était destiné à être à l'origine d'une progéniture illustre qu'on appelle les fils du Prophète (P) qui sont distingués des autres membres de la umma par leur titre d'Imams ou de Commandeurs des croyants et par leur position de successeurs du Prophète de Dieu (P). », selon Sayyed Safdar Husayn dans « Histoire des premiers temps de l'Islam », page 102; ainsi que l'ont également écrit Tabari et Al Tabrani en citant des hadiths du Prophète.
En effet devant les hésitations de l'Imam 'Ali (P), dues à la très grande pudeur et timidité et au respect immense qu'il nourrissait pour le Prophète , ce dernier appela sa fille Fatima et lui tint ce langage : « Dieu a élu parmi les plus nobles créatures de la terre deux hommes : ton père et Ali. Dieu a décidé que ma progéniture sortira de toi et lui. »
La douce Fâtima acquiesça et accepta ainsi, après avoir poliment refusé maints autres prétendants, que 'Ali devint son époux. Remarquons qu'avant la demande de l'imam Ali, beaucoup de compagnons ont demandé la main de Fatima, mais elle et son père refuserent toujours, car l'ordre du mariage de Fatima devait venir de Dieu.
Au service de l'Islam
Si on devait citer et illustrer toutes les vertus de l'Imam Ali , il nous aurait fallu des milliers de livres pour les exposer. On ne saurait tout de même ne pas parler de sa foi sans faille en Allah, de son dévouement sans limites au Prophète, de son Savoir sans bornes, de son très grand courage, de ses immenses qualités de justice, de générosité, de bonté, et de charité.
Il prouvera plusieurs fois sa foi sans tâche, son dévouement au Prophète de l'Islam et son courage intrépide en posant des actes très explicites notamment - lors des guerres, toutes défensives, auxquelles il a eu à participer, également lors de l'émigration forcée du Prophète vers Médine (l'Hégire).
En effet il a participé à toutes les guerres saintes sauf à celle de Tabuk. A l'occasion de cette dernière, le Prophète lui demanda de rester à Médine. Les Munafikhines (hypocrites) commencèrent alors à médire en faisant circuler l'idée que le Prophète avait laissé son cousin avec les femmes, tout en insinuant de mauvaises intentions à la hauteur de la jalousie qu'ils nourrissaient pour 'Ali.
l'Imam, atteint par de telles médisances demanda au Prophète (P) de lui permettre de participer à cette guerre. L'Envoyé de Dieu lui dit : « Est- ce que tu ne veux pas être pour moi ce que Haroun était pour Moûssa sauf qu'il n'y a pas de Prophète après moi ? ». 'Ali comprit alors la stratégie du Prophète qui voulait laisser un homme de confiance derrière lui pour assurer ses arrières c'est - à - dire pour la sécurité des vieillards, des femmes et des enfants ainsi que la protection de la ville de Médine qui était alors la Capitale de l'Islam.
Nous allons, ici, seulement aborder quatre batailles
La bataille de Badr
Les deux armées s’affrontèrent le 17 Ramadhan 2 A.H. L’armée musulmane se composait de 313 soldats avec pour tout et en tout 2 chevaux et 70 dromadaires. L’armée mecquoise possédait 900 soldats, 100 chevaux et 700 dromadaires. Ils étaient bien plus équipés que les Musulmans et bien plus nombreux.
Selon la coutume arabe, la bataille était précédée d’un combat singulier (d’homme à homme). Trois valeureux guerriers, Outbah bin Rabiyah, Chaybah bin Rabiyah et Walid bin Outbah défièrent les Musulmans. Trois Musulmans, Awf, Ma'ouz et Abdoullah Rawahah s’avancèrent. Ces hommes étant des Ansars de Médine, Outbah dit : "Nous ne nous battrons pas avec vous. Envoyez-nous nos égaux. "
Le Saint Prophète (s) envoya alors Oubaydah, Hamza et l'Imam Ali (a). Oubaydah affronta Outbah, Hamza affronta Shaybah et l'Imam Ali (as) affronta Walid. Hamza et Imam Ali (as) eurent vite fait de tuer leurs adversaires, mais Oubaydah fut gravement blessé et mourut. Les Koraïchites furent perturbés de voir l’adresse des guerriers musulmans et se mirent à attaquer ensemble... Les musulmans gagnèrent cette guerre.
La bataille d'Ouhoud
L'homme qui commença la bataille d'Ouhoud s'appelait Talha bin Abi Talha, un grand guerrier mécréant de l'armée d'Abou Soufyân. Il s'engagea dans le champ de bataille et défia les Musulmans à se battre un contre un. Le défi fut accepté par 'Ali (as) et en moins de deux le corps inerte de Talha gisait sur le sol. L'étendard fut pris par deux de ses frères, mais les deux furent abattus par les flèches des Musulmans.
Neuf Mecquois prirent l'étendard, l'un après l'autre, mais chacun d'eux fut envoyé en Enfer par 'Ali (as). Ensuite, un soldat Ethiopien du nom de Sawaab s'avança sur le champ. Il avait un visage effrayant et en le voyant aucun Musulman n'osa avancer. Cet homme fut tué par 'Ali (as) d'un seul coup.
La Bataille de Kaybar
A l'occasion de cette bataille les Musulmans connurent une tâche des plus éprouvantes qui consistait à attaquer une forteresse juif bien protégée par un rempart infranchissable.
Précisons tout de suite que le motif de cette bataille était essentiellement la violation par les habitants de Khaybar du traité de protection mutuelle entre Médine et Khaybar au bénéfice d'un rapprochement de cette dernière avec la Mecque.
Cette violation constituait une menace pour la sécurité des habitants de Médine et en particulier celle du Prophète. En un mot il s'agissait d'une déclaration de guerre des habitants de Khaybar contre ceux de Médine. De là, la bataille était bien défensive.
Le Prophète avait désigné plusieurs de ses compagnons parmi lesquels Abu Bakr, Khalid Ibn Walid, 'Umar Ibn Al Khattab, pour mener l'assaut contre le rempart ennemi. Mais ils avaient tous échoué devant l'ampleur de la tâche.C'est ainsi que le Prophète (P) fut amené à prendre la décision suivante : «Demain je remettrai mon Drapeau à quelqu'un que Dieu et Son Prophète aiment, un éternel fonceur redoutable qui ne tourne jamais le dos à l'adversaire. C'est par lui que le Seigneur accordera la victoire.»
Chacun des principaux compagnons du Prophète était soucieux d'être le lendemain l'illustre élu. Personne ne pensait qu'il pouvait s'agir de l'Imam 'Ali d'autant plus que ce dernier était non seulement très malade des yeux et ne pouvait rien voir mais aussi était même absent selon certains hadiths (d'après Al Tabarî et Rawdhat al-Ahbâb entre autres).
Quelle ne fut alors la surprise de l'assistance lorsque le lendemain le Prophète fit venir 'Ali et après avoir appliqué sa salive sur ses yeux le guérissant ainsi définitivement de sa maladie, lui demanda de porter son Étendard contre le front ennemi. On dit que l'Imam 'Ali ne souffrit plus jamais de maux d'yeux jusqu'à la fin de sa vie.
La suite est connue : l'Imam 'Ali triompha de ses ennemis, il ouvra tout seul la porte qui s'ouvre normalement avec 40 hommes et fut chaleureusement accueilli par le Prophète. Ce dernier encouragea ses adeptes qui avaient échoué tout en citant en exemple l'Imam 'Ali à qui il donna le surnom de « Assadullâh » (Le Lion de Dieu)
La Bataille de Khandaq (du fossé), aussi appelée la Bataille de Ahzab (les tribus)
Il s'agit de la troisième guerre entre le Prophète (Ç) et les incroyants de l'Arabie, et la dernière que les habitants de La Mecque livrèrent. Ce fut une guerre féroce, en ce sens que les infidèles y engagèrent toute leur puissance. Dans l'Histoire, cette bataille est connue sous le nom de "Bataille de Ahzâb" (les tribus) ou "Bataille de Khandâq" (la tranchée).
Après la bataille d'Ohod, les notables de La Mecque, conduits par Abû Sufiyân, firent une tentative désespérée pour éteindre la Lumière de l'Islam en essayant de se débarrassant du Prophète (Ç) une fois pour toutes.
Le Prophète (Ç), qui avait déjà été mis au courant des préparatifs belliqueux de l'ennemi, se concerta avec ses Compagnons. Après de longues délibérations, un Compagnon éminent, Salmân al-Farecî, conseilla de creuser une tranchée tout autour de Médine afin de protéger les gens à l'intérieur de la ville, comme s'ils s'étaient trouvés dans une forteresse.
Lorsque l'ennemi arriva à Médine, il ne put y entrer. Les infidèles décidèrent alors d'assiéger la ville. Siège et accrochages se poursuivirent pendant très longtemps. C'est au cours de l'un de ces accrochages qu'un cavalier arabe célèbre et courageux, 'Amr ibn 'Abd Wed, fut abattu par l'Imam 'Alî (S). Une fois Amr ibn 'Abd Wed mort , les mécréant perdirent toute chance de gagner.
Le prophète dit ce jour : "Le coup de Ali le jour du fossé vaut l'adoration de Dieu par les deux mondes (les humains et djinns)."
La nomination de l'imam Ali (as) en tant successeur
L'Imam Ali fût désigné à plusieurs reprises et de manière claire comme successeur par le Prophète Mohammed (SAW). Si la majorité des Musulmans l'ignorent, de nombreuses sources et événements communes aux Chiites et Sunnites le rapportent .
En voici quelques preuves :
« Et avertis les gens qui te sont les plus proches » (Al-Chu’arâ, 26 : 214)
C’était aux premiers temps de l’Islam à la quatrième année de sa mission. Lorsque le Prophète reçut cet Ordre de Dieu d’avertir ses proches parents, il invita les enfants de Abd El Mouttalib à un entretien dans ce but. Le Prophète (SAW) prépara le repas pour une quarantaine de personnes avec seulement deux kilogrammes et demi, soit un sâ'a, de farine de blé et un gigot de viande. Non seulement tout le monde mangea à sa faim mais la nourriture resta.
Après le repas , Le Prophète (SAW) dit ceci : « Ô fils de Abdul Muttalib, je jure par Dieu que je ne connais pas un jeune dans le monde arabe qui a amené quelque chose de meilleur que ce que je vous ai amené car je vous ai amené le meilleur qui soit dans ce monde et dans l’Au-delà. Dieu m’a ordonné de vous appeler à Cela. Dieu n’a jamais envoyé de Prophète sans qu’Il ait désigné son successeur parmi ses propres parents. Qui va m’assister dorénavant dans ma noble tâche et être ainsi mon frère, mon héritier et mon successeur ? Il sera pour moi ce que fut Harun pour Moïse. »
Le jeune Ali (S) se leva aussitôt et se porta volontaire pour une cette mission. Cependant, afin de laisser la possibilité à d’autres candidats de se proposer, ce ne fut qu’au troisième appel que le Prophète accepta l’unique proposition venant de Ali (S).
Le Prophète l’entoura de ses bras et portant haut son bras, dit : « Voilà mon frère, mon lieutenant, mon successeur, mon Khalife sur vous. Ecoutez-le tous et obéissez-lui. »
La réunion terminée, l’assemblée se disloqua. Certains, se moquant de Abu Talib, lui faisaient remarquer qu’on venait de lui ordonner ainsi d’obéir à son fils.
Cette histoire a été ainsi racontée par plusieurs sources parmi lesquelles on peut citer :
-Ibnul Athir dans Al Kâmil page 24
-Souyoûti dans Jamoul Jawami tome VI pages 392, 396, 397.
-Al Muarîkh (l’historien) Jorgy Zeïdan dans Tarikhou Tamadoûnoul Islami tome I page 31.
-L’érudit Mohammed Hassanil Haïkal dans Hayyat Mohammed page 104, 1ère édition.
-L’Imam Ahmad dans son Musnad tome I page 111.
-Le savant Al Kanji Ashaf-hi dans Fil Kifâya page 89.
-Tabari dans ses Fi Tawârikh.
-Ibn Abil Hadid dans Charhou Nahj tome III page 255.
-L'ont rapporté Ibn Ishâq, Ibn Jarîr, Ibn Abi Hâtem, Ibn Mardawayh, Abi Na'ïm, Al-Bayhaqi dans ses Sunans et ses Dalâ'il, Al-Tha'labî, Al-Tabari dans son commentaire de la sourate "al-Shou'arâ"', Al-Tabarî dans son livre (Histoire des nations et des rois). Ibn Al-Athîr le considère comme allant de soi dans la deuxième partie de son Kâmel lorsqu'il mentionne qu'Allah ordonna à son prophète d'appeler publiquement à l'Islam. Abul Fida le rapporte dans la première partie de son livre en mentionnant le premier à être entré dans l'Islam.
Cela est repris par l'Imam Abu Ja'far al-Askafî al-Mu'tazilî dans son livre (Réfutation de la Othmania) admettant sa véracité. Il est rapporté par Al-Halabî dans sa célèbre biographie dans son chapitre concernant le refuge du prophète (SAW) et ses compagnons dans Dar al-Arqam. L'ont également rapporté, avec des variantes, tout en conservant le même sens, plus d'un confirmé dans la Sunna et érudit en hadith, tels Al-Tahawî, al-Diâ' al-Maqdisi dans son (Recueil),.
Mansour dans les Sunan-s, sans omettre le hadith de Ali rapporté par Ahmad b. Hanbal aux pages 111 et 159 de la première partie de son Musnad, ainsi qu'au début de la page 331 de la première partie, ni le hadith honorable d'ibn Abbas incluant ce texte qui cite les dix traits spécifiques distinguant Ali des autres.Ce texte illustre est également rapporté par Al-Nisâ'î, d'après Ibn Abbas à la page 6 de ses (Spécificités Alouites), et par Al-Hâkem à la page 132 de la troisième partie de son Sahîh al-Mustadrak et par Al-Dhahabî qui l'a résumé et a reconnu son authenticité. Il faut également citer le sixième volume du Kanz al-Ummal qui le rapporte en détail, ainsi que le (recueil de textes) du Kanz, publié en marge du Musnad de l'Imam Ahmad. Consultez la note de la page 41 à la page 43 du cinquième volume.