L’élégie de la Noble Fâtimah az-Zahraa (P)
La noble Fâtimah az-Zahraa (P), se sentant humiliée après la disparition de son père (P), se rendit auprès de sa tombe, et ramassant une poignée de terre de cette tombe en se mettant à la sentir, elle lui adressa les vers élégiaques suivants :
Dis au disparu sous les couches de la terre : si tu entends mon cri et mon appel:
Les malheurs qui sont tombés sur moi sont tels que s'ils étaient tombés sur les jours, ceux-ci seraient transformés en nuits
J'avais été sous protection à l'ombre de Mohammed qui, étant mon protecteur, je ne craignais aucune injustice ni ennui
Mais aujourd'hui, je suis soumise à l'homme servile, et je me protège contre l'oppression et repousse mon oppresseur avec ma robe
Si, la nuit, une tourterelle gémit de tristesse, sur une branche, le matin c'est moi qui pleure de chagrin
Que la tristesse soit, après toi, mon seul consolateur, et que les larmes que je verse sur toi soient mon écharpe
Quoi donc ! Celui qui sent la terre de la tombe d'AHMAD (Pslf), ne trouvera-t-il plus, le restant de sa vie, aucun parfum agréable?