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Que signifie « Médecin en quête de… avec sa médecine ». Dans le hadith formulé par l’imam Ali (as) au sujet du prophète (ç)

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Question


Résumé de la réponse


En comparant le prophète (ç) de l’islam à un médecin qui avec sa médecine est constamment à la recherche des gens dont le besoin d’un médecin de l’âme. L’imam Ali (as) présente le message (du saut des prophètes) comme une thérapie pour les âmes. En effet il disait : « Il est le médecin des ignorants, le thérapeute qui inculque la bonne morale et les comportements appréciable. Avec sa médecine il est en quête perpétuelle. En d’autres termes, cette expression signifie que le prophète (ç) se ballade pour apporter la thérapie aux ignorants et aux égarés. Il a fait de cette action comme un devoir pour lui. Ce qu’il faut retenir ici est que contrairement à l’attitude qu’on note généralement chez les médecins qui ont affaire avec le corps humain et qui s’asseye dans leur en attendant que les malades viennent se faire soigner. Le prophète (ç) de l’islam va vers les malades. En d’autres termes, toute sa mission qui consiste à soigner les âmes. Le prophète (ç) a un message universel et ce message universel veut qu’il soit à la recherche des gens pour soigner.


Réponse détaillée


Pour mieux comprendre l’expression « Tabib dawar » nous allons d’abord citer l’extrait du discours de l’imam Ali (as) dans lequel il fait allusion à l’une des caractéristiques du messager de l’islam. Ensuite nous procéderons à l’analyse du sujet et : « Et le messager est un médecin qui avec sa médecine est en quête perpétuelle de patients. Ses médicaments et son pansement sont prêts, ses instruments chauffés à bloc (pour désinfecter les plaies). Tout ça pour être utiliser toutefois que le besoin s’impose. Avec ses médicaments, il soigne les âmes aveugles, les oreilles sourdes, les langues crispées et les gens frappés par le syndrome de la négligence et de l’entêtement. Ceux là qui n’ont pas sû profité de la sagesse, et les lumières de son esprit n’ont pas reçu les rayons des connaissances profondes qui illuminent l’âme… ».[1] En comparant le prophète (ç) de l’islam à un médecin qui est en perpétuelle quête de patients avec sa médecine, l’imam Ali (as) présente le message de ce grand prophète (ç) comme un grand médicament pour soigner l’âme des hommes. C’est pour cette raison qu’il dit : « Le prophète est le médecin de la maladie de l’ignorance, le thérapeute qui procure la bonne morale appréciable, un médecin ambulant en quête perpétuelle de patients. Cette hyperbole montre que le prophète (ç) s’est fait comme obligation le devoir de soigner les ignorants, les inconscients et les égarés. L’allusion aux médicaments et au pansement renvoie aux connaissances et au caractère apprécié que le prophète (ç) détienne. En effet, pour soigner le négligent, il faut l’exhorter à élever les limites fixées par la loi divine.

 

Donc le prophète (ç) est comme un talentueux médecin dont les médicaments, les pansements et tous les instruments sont prêts pour soigner les plaies des personnes malades. En d’autres termes, ces médicaments ne sont pas destinés à ceux qui ont la clairvoyance et qui observent les préceptes divins. Il utilise son matériel sur les gens malades afin de leur rapporter de leur apporter la lumière de la connaissance et du droit chemin, la clairvoyance et la vue. Le prophète (ç) est venu pour soigner les sourds afin qu’ils comprennent les conseils et les recommandations. L’expression Samam dans le texte arabe de ce discours fait allusion à ceux qui ne comprennent pas les choses. De même, l’expression « Boukoum » ou « Boukoumou » fait allusion à ceux dont les langues sont crispées et qui ne savent pas parler avec sagesse ou faire le rappel de Dieu (Zikr).


En d’autres termes, l’homme a plus besoin d’une thérapie de l’âme que d’une thérapie du corps physique car pour rester en vie, il faut remédier avec les maladies qui s’attaquent au corps humain. Et pour appréhender l’importance de la vie éternelle, il faut également remédier avec les maladies de l’âme. Ce qu’il convient de rappeler est que contrairement aux autres médecins qui ont affaire avec le corps humain, le prophète (ç) ne s’assoie pas dans un bureau et attend que les malades viennent le consulter, il va vers eux et propose de les soigner. En d’autres termes, le message du prophète (ç)  est un message universel et pour que ce message universel puisse soigner les gens qui sont malades de l’âme, il doit se déployer[2] et aller à la recherche des éventuels patients qu’il faut remettre sur pieds. Ibn Abi Hadid écrit ceci dan son commentaire de Nahjul balagha : « Le prophète st un médecin en perpétuelle tournée et en quête de patients.

 

En effet, le médecin ambulant en quête de tournée présente plus d’expérience et l’expression « en quête de » signifie qu’il va vers les malades. En effet, les hommes biens et les pieux sont en perpétuelle recherche de ceux qui souffre de la maladie de l’âme afin de les soigner. On dit que le prophète Issa (as) avait vu un homme qui avait de comportements et de mauvaises habitudes dans la maison. Comme il était étonné il lui demanda : « Ô messager, toi ici, on ne s’y attendait pas. Le prophète Issa (as) lui répondit : «Le médecin va vers le malade » ».[3]:

 

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[1] - Nahjul balagha, discours 108.
[2]  - Sharh ul Nahjul balagha, ibn Meyssam Bahrani, traduction de Mouqadam Mohammadi Kourbar Ali, Ali Asghar Nawayi Yaya Zadeh, vol 3, page 74 à 75, centre de recherches islamiques de Machhad ; Ibn Abi Hadid, Sharh ul Nahjul balagha, vol 7, page 184, la bibliothèque Ayatollah Marashi Najafi, Qom 1ère impression, 1337.
[3] - Un peu comme Médecin sans frontière qui pour mettre au service des gens leur médecine vont de pays en pays sans aucune distinction.

 

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