Témoignage de L’imam Ridhoi (as) martyrise
Témoignage de L’imam Ridhoi (as) martyrise
On dit que l’imam al-rida a été empoisonne par al-ma’mun parce que sa présence en tant que prince héritier était devenue une menace pour son pouvoir pour al-ma’mun. Le martyre de l’imam (a) s’est produit soudainement et a causé un choc et un chagrin profonds parmi ses disciples. L’imam Ridhoi (as) est le huitième imam des chiites dans le sanctuaire qui est connu aujourd’hui comme le sanctuaire de l’imam Ridhoi (as) à Machhad.
L’imam Ridhoi (as) est le huitième imam chiite de la lignée pure du prophète (psl) et le huitième successeur du saint prophète de l’islam (psl). Selon l’opinion célèbre des historiens, il est né le 11 dhu al-qa’dah en 148 ah. Il est né à Médine. Son nom béni est Ali, son surnom, Abul Hasan et il a de nombreux titres tels que : Ridhoi, Sadiq, sabir, Fadil, quarrât a’in al-mu’minin, etc. Mais son titre le plus célèbre est « Ridhoi », qui signifie « satisfaction ». Le père de l’imam Ridhoi (as), l’imam musa al-kazim (as), était le septième chef des chiites qui a été martyrise en 183 a.h. Par Haroun al-Abbasi, et leur chère mère s’appelait Najma (Khatone). A Médine, après le martyre de son père, l’imam al-rida (as) a assume la direction du peuple, s’est occupé des affaires, a rassemblé les étudiants de son père autour de lui, et a commencé à enseigner et a compléter le séminaire de son grand-père, l’imam al-Sadiq (as), et a fait de grands et fermes pas dans cette direction. L’imamat de l’imam al-rida (a) a duré environ 20 ans, dont 17 à Médine et les trois dernières années au Khorasan. Il y a une divergence d’opinion sur le nombre de ses enfants, certains considèrent l’imam Jawad (as) comme son seul enfant et d’autres considèrent les autres enfants comme son fils. Cet endroit est devenu l’un des centres de pèlerinage les plus importants pour les chiites dans le monde islamique. Apres dix-sept ans de vie a Médine et de propagation de la religion et de guidage des gens, l’imam Ridhoi (as) a pris le chemin du Khorasan avec le plan et la ruse d’al-ma’mun al-abbasi. Apres avoir accepté de force la tutelle d’al-ma’mun et après trois ans, il a été martyrisé à l’âge de 55 ans par ce calife abbasside.
Date de naissance de l’imam Ridhoi (as)
L’imam al-rida (a) est le huitième imam des chiites, un descendant du prophète (s) et le huitième successeur du prophète de l’islam. Selon l’opinion célèbre des historiens, l’imam al-rida (a) est né le 11 dhu al-qa’da en 148 ah à Médine. [1]
Nom et titres de l’imam Ridhoi (as)
Son nom béni est « Ali », son surnom est « Abul Hasan » et il a de nombreux titres tels que : Ridhoi, sabir, fadil, qurrat a’in al-mu’minin (la lumière des yeux des croyants), etc. Cependant, son titre le plus célèbre est « Ridoir », qui signifie « satisfaction ».
Les parents de l’imam Ridhoi (as)
Le père de l’imam al-rida (as), l’imam musa al-kazim (as), etait le septieme chef des chiites qui a été martyrise en 183 ah par harun al-'Abbasi. La chère mère de l’imam Ridhoi (as) s’appelait Najmeh. [3] bien sûr, ils ont mentionné d’autres noms pour leur chère mère. [4]
L’enfance et la jeunesse de l’imam Ridhoi (as)
L’imam al-rida (as) a passé son enfance et sa jeunesse à Médine jusqu’en 201 a.h., qui a été la source de la révélation, au service de son père, et il a été directement enseigne par le septième imam (as) et lui a enseigne les sciences, les enseignements, l’éthique et l’éducation que l’imam al-kazim (as) avait hérites de ses pères. [6]. Il n’y a aucun rapport sur sa présence à Bagdad lorsque son père était emprisonné dans cette ville.
Le mariage de l’imam Ridhoi (as)
L’imam al-rida (as) avait un certain nombre de concubines, dont sabika qui est la mère de l’imam al-Jawad (as). C’était une esclave qui s’appelait sabika ou dara, et l’imam Ridhoi (as) l’appelait khizran, et cette dame est originaire de Nuba (une région d’Afrique). [7] elle était l’épousé permanente de l’imam al-rida (as) umm Habiba. [8]
Les enfants de l’imam Ridhoi (as)
Il existe différents rapports sur le nombre et les noms des enfants de l’imam al-rida (as), dont certains sont mentionnés comme cinq fils et une fille, à savoir Muhammad al-qani', hasan, ja’far, ibrahim, al-husayn et aisha. Non. [11] ibn shahrashub [12] et tabarsi [13] croient également en cette opinion. L’imamat et le testament de l’imam al-rida (as) avaient été annonces à maintes reprises par le prophète (as), son noble père, et ses purs ancêtres (as). En particulier, l’imam al-kazim (as) la présente à plusieurs reprises comme son successeur et imam en présence des gens, et un exemple d’entre eux est mentionné : Muhammad ibn Ismâ’îl ibn fadl al-Hashim a rapporté qu’il a dit : « je suis allé voir l’imam moussa al-kazim (as) alors qu’il était très malade, et je lui ai demandé : « si quelque chose t’arrive, dieu nous en préserve, et que dieu ne le fait pas venir ce jour-là, a qui devrions-nous nous tourner (qui est l’imam après toi) ? » il a déclaré : « à mon fils Ali, son écriture est mon écriture, et il sera mon tuteur et mon successeur après ma mort. » [14]. A Médine, après le martyre de son père, l’imam al-rida (as) a assume la direction du peuple, s’est occupé des affaires, a rassemblé les étudiants de son père autour de lui, et a commencé à enseigner et à compléter le séminaire de son grand-père, l’imam al-Sadiq (as), et a fait de grands et fermes pas dans cette direction. Apres le martyre de l’imam al-kazim (as) en 183 a.h., le début de l’imamat de l’imam al-rida (as) a commencé, et depuis la mort de Haroun (le cinquième calife abbasside) en 193, dix ans de l’imamat de l’imam al-rida (as) était un contemporain de Haroun (as). La période de son imamat a duré environ 20 ans, dont 17 ans à Médine et les trois dernières années au Khorasan.
Martyre de l’imam Ridhoi (as)
Apres dix-sept ans de vie à Médine et de propagation de la religion et de guidage des gens, l’imam al-rida (as) a pris le chemin du Khorasan avec le plan et la ruse d’al-ma’mun al-abbasi. Apres avoir accepté de force la tutelle d’al-ma’mun et apres trois ans, il a été martyrisé à l’âge de 55 ans par al-ma’mun, le calife abbasside. Pour déterminer l’année du martyre de l’imam, divers récits ont été enregistres. Certains considèrent l’année 202 ah comme l’année du martyre de l’imam al-Husayn (as) [15] et certains considèrent l’année 203 ah comme l’année du martyre de l’imam al-Husayn (as) [16], mais la deuxième théorie est célèbre. Il n’y a pas non plus de consensus sur la détermination du jour du martyre de l’imam al-Husayn (as), comme le vendredi du mois de Ramadan [17], le dix-septième du mois de safar [18] et la fin du mois de safar. [19]. Parmi ces récits, la dernière théorie, c’est-à-dire le dernier jour du mois de safar, est la plus célèbre et la plus fiable. Par conséquent, la théorie la plus célèbre et la plus forte de l’histoire du martyre de l’imam al-Husayn (asest le vendredi, le dernier jour du mois de safar en l’an 203 ah. [20]
Vertus de l’imam Ridhoi (as)
Du point de vue des anciens chiites, l’imam Ridhoi (as), comme d’autres imams infaillibles (as), possède toutes les perfections et vertus de la moralité humaine au plus haut niveau. Selon eux, il est à un sommet si glorieux de perfection et de vertu que non seulement ses amis et ses disciples l’on loue, mais aussi ses ennemis haineux et acharnes l’on loue. En ce qui concerne les qualités morales de l’imam Ridhoi (as), Ibrahim ibn Abbas dit : « je n’ai jamais vu l’imam Ridhoi (as) persécuter quelqu’un d’un seul mot, ni l’interrompre le discours d’une personne, ni le voir rejeter une personne dans le besoin. Il ne s’est jamais penché devant les gens, et je ne l’ai jamais vu rire aux éclats, mais son rire était un sourire et un sourire. Quand il s’asseyait à table, il faisait asseoir tous les serviteurs et les esclaves a la table. [21]
Les califes de l’imam Ridhoi (as)
Au cours de son imamat, l’imam al-rida (as) était contemporain de trois dirigeants et califes abbassides : Haroun al-Rashid, al-amin et al-ma’mun. [22]
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[1] kulayni, muhammad ibn ya’qub, al-kafi, recherche et corrige : ghaffari, ali akbar, akhundi, muhammad, vol.1, p. 486, dar al-kutub al-islamiyya, teheran, quatrieme edition, 1407 a.h. ;
[2] khasaibi, husayn bin hamdan, al-hidayat al-kubra, p. 279, al-balagh, beyrouth, 1419 a.h. ;
[3] tabarsi, ahmad bin ali, al-ihtijah 'ala ahl al-lajaj, vol.2, p. 374, murtaza publications, mashhad, première édition, 1403 a.h. ;
[4] amin ameli, sayyid mohsen, sira ma’suman, traduit par hojjati kermani, ali, vol. 6, p. 142, soroush publishing, téhéran, 1376 (1997) ;
[5] ja’farian, rasul, la vie intellectuelle et politique des imams chiites (as), p. 426, ansariyan, qom, sixieme edition, 2002 ;
[6] voir : une recherche detaillee dans la vie de l’imam ridhoi (paix et benedictions d’allah soient sur lui), vol. 1, p. 50.
[7] tabarsi, fadl bin hasan, i’lam al-wara bi a’lam al-huda, vol.2, p. 91, aal al-bayt publishing, qom, 1417 a.h. ;
[8] shaykh saduq, 'uyun akhbar al-ridha (paix et bénédictions d’allah soient sur lui), recherches et édition par lajevardi, mahdi, vol.2, p. 147, jahan publications, téhéran, première édition, 1378 a.h., mazandarani, ibn shahr ashub, al-manaqib, vol.4, p. 367, éditions allah, qom, 1379 a.h., a’yan al-shi’a, vol.2, p. 23, shams al-din muhammad ibn tulun, al-a’ima al-ithna ashr, p. 97, razi publications, qom, bita, al-mar’ashi al-tustari, al-qadi nur allah, ihqaq al-haq wa izhaq al-batil, vol.12, p. 386, maktabat ayat allah al-mar’ashi al-najafi, qom, première édition, 1409 a.h.
[9] majlisi, muhammad baqir, bihar al-anwar, vol.48, p. 320, dar ihya al-turath al-arabi, beyrouth, deuxième édition, 1403 a.h. ; husayni al-'amili, sayyid taj al-din, al-tamima fi tawarikh al-imams (as), p. 123, publications be’sat, qom, première édition, 1412 a.h.
[10] « muhammad ibn ahmad nous a dit... Shaykh saduq, 'uyun akhbar al-ridha (paix et benedictions d’allah soient sur lui), recherches et edition par lajevardi, mahdi, vol. 2, p. 71, publication de jahan, teheran, premiere edition, 1378 a.h.
[11] al-irshad fi ma’refat hujajallah 'ala al-'ibad, vol. 2, p. 271 : « et al-rida ali ibn musa (as) mourut et ne laissa aucun fils de l’imam apres lui, abu ja’far muhammad ibn ali (as). »
[12] al-manaqib, vol. 4, p. 367 : « et son fils mohammed n’etait que l’imam. »
[13] i’lam al-wari bi a’lam al-huda, vol. 2, p. 86 : « et kan lil-ridha (paix et benedictions d’allah soient sur lui) tire d’al-walid ibn abu ja’far muhammad ibn ali al-jawad (paix et benedictions d’allah soient sur lui) n’est rien d’autre. »
[14] uyun akhbar al-ridha (paix et benedictions d’allah soient sur lui), vol. 1, pp. 20 et 21.
[15] ibn abi al-thalaj, tarikh ahl al-bayt, recherches de husayni, sayyid muhammad ridhoi, p. 83, aal al-bayt, qom, premiere edition, 1410 a.h.
[16] al-kafi, vol.1, p. 486, al-irshad fi ma’refat hujajallah 'ala al-'ibad, vol.2, p. 247, anis al-mu’minin, p. 203, tabarsi, fadl bin hasan, taj al-mawlid, p. 98, dar al-qar, beyrouth, premiere edition, 1422 a.h., al-tamima fi tawarikh al-imams (as), p. 123.
[17] fattal neyshaburi, rawdat al-wa’izin wa basirat al-mu’ta’zeen, vol.1, p. 531, dalil ma publications, qom, premiere edition, 1423 a.h.
[18] al-tamima fi tawarikh al-imams (paix et benedictions d’allah soient sur eux), p. 123.
[19] al-a’ima al-douze, p. 98, i’lam al-wara bi a’lam al-huda, vol. 2, p. 41, anis al-mu’minin, p. 203.
[20] bihar al-anwar, vol. 49, p. 3.
[21] uyun akhbar al-ridha, vol. 2, p. 184.
[22] une recherche detaillee dans la vie de l’imam ridhoi (paix et benedictions d’allah soient sur lui), vol. 2, p. 347.