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L’empoisonnement du prophète de l’islam

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L’empoisonnement du prophète de l’islam

 

Les érudits musulmans ont des points de vue différents sur la façon dont le Prophète de l’Islam (bénédiction et salut soient sur lui) est mort, et de nombreux érudits chiites et sunnites croient que le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a été empoisonné et que ce poison a affecté son corps et l’a martyrisé, ce dont nous parlerons ci-dessous.

Table des matières


1. Le point de vue du souverain de Neyshaburi


2. Le point de vue des aînés sunnites


3. Le point de vue des érudits chiites


4. L’empoisonneur du prophète


5 - Le récit sunnite de l’administration de la médecine au Prophète


6 - Notes de bas de page

 

 

1. Le point de vue du souverain de Neyshaburi


Hakim al-Neyshaburi, un érudit sunnite bien connu, écrit dans son livre al-Mustadrak 'ala al-Sahihain :
Dawud ibn Yazid al-Awdi a dit : « J’ai entendu al-Sha’bi dire : Par Allah, le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a nommé Abou Bakr al-Siddiq, et a tué 'Umar ibn al-Khattab patiemment, et a tué 'Uthman ibn 'Affan patiemment, et a tué 'Ali ibn Abi Talib patiemment, et a tué al-Hasan ibn 'Ali, et a tué al-Husayn ibn 'Ali al-Sabra (qu’Allah les agrée). [1]
Dawud b. Yazid dit qu’il a entendu Sha’bi dire : « Par Allah, le Messager d’Allah et Abou Bakr ont été tués par le poison, 'Umar, 'Uthman et 'Ali b. Abi Talib ont été tués par l’épée, et Hasan b. 'Ali a été tué par le poison et Husayn b. 'Ali a été tué par l’épée. »
Dans un autre récit, il raconte :
Al-Sari ibn Isma’il a rapporté d’après al-Sha’bi qu’il a dit : « Qu’est-ce qui est attendu de ce monde terrestre, et le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a été empoisonné et Abou Bakr al-Siddiq a été tué, et Omar ibn al-Khattab a été tué par le nez, et 'Uthman et Ali ont été tués par al-Hasan et al-Husayn a été tué par le nez. [2]
Siri ibn Isma’il a rapporté de Sha’bi qu’il a dit : « Qu’attendez-vous de ce bas monde, alors que le Messager d’Allah (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) et Abou Bakr ont été empoisonnés, Omar ibn al-Khattab, Uthman et Ali (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) ont été tués, Hasan (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) a été empoisonné et que Hussein (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) a été tué subitement.


2. Le point de vue des aînés sunnites

 

De plus, de nombreux érudits sunnites ont cité la même chose d’Abdullah bin Mas’ud :
D’après Abd Allah ibn 'Abd al-Razzaq, d’après Soufyan, d’après al-'Amash, d’après Abdullah ibn Murrah, d’après Abou al-Ahws, d’après Abdullah, qui a dit : « Je jure en neuf ans que le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a été tué, il m’est plus cher que de jurer une fois qu’il n’a pas été tué, et c’est parce qu’Allah l’a fait prophète et l’a pris comme martyr. » [3][4][5][6][7][8][9]
D’après Abd Allah b. Mas’ud, il a dit : « Si je jure neuf fois que le Messager d’Allah (s) a été tué, cela m’est plus cher que de jurer une fois qu’il n’a pas été tué, car Dieu l’a fait prophète et martyr. »
Après avoir rapporté ce hadith, al-Haythami dit : « Rapporté par Ahmad et Djalalah, Rijal al-Sahih. » [10]
Ahmad l’a raconté et ses narrateurs sont les narrateurs de Sahih al-Bukhari.
Après avoir rapporté ce hadith, Hakim Neyshaburi dit : Ceci est un hadith sahih sur la condition des cheikhs et il n’est pas sorti. [11]
Ce hadith est authentique selon les conditions qu’al-Bukhari et Muslim considèrent pour l’authenticité du hadith, mais ils ne l’ont pas rapporté.


3. Le point de vue des érudits chiites



Et l’un des savants chiites, Cheikh al-Mufid (qu’Allah l’agrée) écrit :
Le Messager d’Allah (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) Muhammad ibn Abdullah... Il a été pris empoisonné à Médine lundi pour les deux nuits restantes à partir de zéro.... [12]
Le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) est décédé lundi 28 Safar à Médine alors qu’il était empoisonné.
Le défunt cheikh Tusi écrit dans son livre Tahdhib al-Ahkam :
Mohammed bin Abdullah... Il a été pris empoisonné à Médine lundi pour les deux dernières nuits de Safar dans la dixième année de l’Hégire. [13]
Muhammad ibn 'Abd Allah (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui). .. Il est décédé le lundi 28 Safar, la dixième année de l’Hégire, alors qu’il était empoisonné.
De plus, le défunt Allama Hilli dit dans Tahrir al-Ahkam :
Mohammed bin Abdullah... Il a été pris empoisonné à Médine lundi pour les deux nuits qui restaient à partir de zéro dans la vingtième année de l’Hégire. [14]

 

4. L’empoisonneur du prophète


Cependant, nous ne savons pas qui l’a empoisonné et à quel moment, comme dans beaucoup d’autres aspects de sa vie.
Muhammad ibn Isma’il al-Bukhari écrit dans son Sahih :
Aïcha (qu’Allah l’agrée) a dit : « Le Prophète (sur lui la paix et le salut) avait l’habitude de dire : « Quand il est malade et qu’il meurt, ou Aïcha, je ressens encore la douleur de la nourriture que j’ai mangée à Khaybar, et c’est à ce moment-là que je trouve une interruption aortique à cause de ce poison. » [5]
Aïcha a dit que le Messager d’Allah (s.a.w.a.) avait l’habitude de dire pendant sa maladie (au cours de laquelle il est mort) : « Jusqu’à présent, je ressentais la douleur de la nourriture que je mangeais à Khaybar, et c’est maintenant le moment où j’ai senti que les artères de mon cœur avaient été rompues par cela. »
Certains diront qu’il est peu probable qu’un tel poison ait un effet après quatre ans, alors que le Prophète de l’Islam était au courant de l’empoisonnement de la viande de mouton avant de la manger lors de la bataille de Khaybar et a cessé d’en manger, comme l’écrit Ibn Kathir al-Dimashqi :
Dans Sahih al-Bukhari, « Ibn Mas’ud a dit : « Nous entendions le tasbih de la nourriture pendant qu’il mangeait », c’est-à-dire entre les mains du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) et le mot « bras de la brebis empoisonnée ». [16]
Dans Sahih al-Bukhari, il est rapporté d’après Ibn Mas’ud qu’il a dit : « Nous avions l’habitude d’entendre le son des tasbih dire de la nourriture lorsque le Messager d’Allah (s.a.w.a.) en mangeait. » C’est-à-dire devant le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui). Et la viande empoisonnée parla à l’Imam et il l’informa qu’elle était toxique.
Par conséquent, nous ne savons pas exactement qui a empoisonné le Prophète et quand ce poison s’est produit.

 

5 - Le récit sunnite de l’administration de la médecine au Prophète



D’autre part, nous voyons que Muhammad ibn Isma’il al-Bukhari, musulman, et beaucoup d’autres anciens sunnites ont écrit : « Aïcha a dit : « Il n’y a plus personne dans la maison à l’exception du garçon, et je vous regarde, sauf al-Abbas, car il ne vous a pas vu. » [17][18][19][20][21]
Aïcha a dit : « Nous avons versé un médicament dans la bouche du Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) lorsqu’il était malade. Ils nous ont donc montrés du doigt et nous ont dit de ne pas me donner de médicaments. Nous nous sommes dit : « C’est parce que le patient déteste les médicaments. » Lorsque le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) s’est rétabli, il a dit : « Ne t’ai-je pas interdit de me donner des médicaments ? » Alors il a dit : « Le médicament devrait être mis dans la bouche de tout le monde dans cette maison, devant mes yeux, sauf Abbas, qui n’a pas été témoin de l’incident. »
Il est intéressant de noter que Bukhari a rapporté ce hadith dans le livre de Diyat, le chapitre sur le châtiment.
Ibn Hajar al-Asqalani écrit dans son commentaire de ce hadith :
« Ô Allah, Nous avons placé dans le côté de sa bouche un médicament sans sa volonté, et c’est al-Ladood. »
Le fait qu’il ait dit : « Laddna » signifie que nous avons versé des médicaments dans la bouche de l’Imam (a) sans qu’il ait le libre arbitre.
Voici quelques questions de nos frères sunnites auxquelles nous espérons qu’ils répondront :


1. Pourquoi Aïcha et ceux qui étaient présents n’ont-ils pas écouté le Prophète (s) et ont-ils versé le médicament dans la gorge du Prophète par la force malgré l’interdiction du Prophète ? N’est-il pas vrai que le Saint Coran dit : « Obéissez à tout ce que le Messager vous ordonne et interdisez tout péché, et craignez Allah, car Allah a un châtiment sévère ? »


2. Pourquoi Aïcha considère-t-elle le Prophète de l’Islam (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) comme les autres patients ? N’est-ce pas que Dieu dit :
« Et que dit-on du divin ? Il ne parle jamais sur un coup de tête, et ce qu’il dit n’est rien d’autre que la révélation qui lui est donnée.

Pourquoi pensait-il que tous les patients, même le Prophète, n’aiment pas prendre des médicaments ? Le Prophète de l’Islam ne comprenait-il pas ce qui était bon pour lui et ce qui était mauvais pour lui autant que les gens autour de lui ? Ou bien les gens autour d’eux voulaient-ils répéter les paroles que le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dites lorsqu’il a demandé un stylo et du papier ?
Et le plus étrange, c’est qu’il a été rapporté que le Prophète de l’Islam, après avoir repris conscience, a ordonné à tous ceux qui lui avaient donné de force des médicaments de prendre le même médicament, à l’exception de son oncle Abbas ! Pourquoi le Prophète de l’Islam punit-il tout le monde ? Le Saint Coran n’a-t-il pas dit : « Et il n’y a pas de fardeau du fardeau d’un autre péché [24][25],[26],[27] et aucun pécheur ne porte le fardeau d’un autre péché. »
Avec ces détails, il faut verser plus de larmes sur l’oppression du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) qui était le plus opprimé parmi son peuple et même dans sa propre maison.

 

6 - Notes de bas de page


↑ Al-Hakim al-Nisaburi, Abu 'Abd Allah Muhammad b. 'Abd Allah (d. 405 A.H.), al-Mustadrak 'ala al-Sahihin, vol. 3, p. 61, hadith 4395, recherches par Mustafa 'Abd al-Qadir 'Ata, éditeur : Dar al-Kutub al-'Ilmiyya, Beyrouth, première édition, 1411 A.H. - 1990 A.D.    
↑ Al-Hakim al-Nisaburi, Abu 'Abd Allah Muhammad b. 'Abd Allah (d. 405 A.H.), al-Mustadrak 'ala al-Sahihin, vol. 3, p. 67, hadith 4412, recherches par Mustafa 'Abd al-Qadir 'Ata, éditeur : Dar al-Kutub al-'Ilmiyya, Beyrouth, première édition, 1411 A.H. - 1990.    
↑ Al-San’ani, Abu Bakr 'Abd al-Razzaq b. Hammam (m. 211 A.H.), al-Musannaf, vol. 5, p. 269, hadith 9571, recherches de Habib al-Rahman al-'Azami, éditeur : al-Maktab al-Islami, Beyrouth, deuxième édition, 1403 A.H.    
↑ Al-Zuhri, Muhammad b. Sa’d b. Mun’i Abu 'Abd Allah al-Basri (m. 230 A.H.), al-Tabaqat al-kubra, vol. 2, p. 201.
↑ Al-Shaybani, Abu 'Abd Allah Ahmad b. Hanbal (m. 241 A.H.), Musnad Ahmad b. Hanbal, vol. 6, p. 418, hadith 3873.    
↑ Al-Shaybani, Abu 'Abd Allah Ahmad b. Hanbal (d. 241 A.H.), Musnad Ahmad b. Hanbal, vol. 7, p. 205, hadith 4139.    
↑ Ibn Kathîr al-Dimashqi, Abu’l-Fida Isma’il b. 'Umar al-Qurashi (m. 774 AH), al-Bidaya wa l-nihāya, vol. 5, p. 247.    
↑ Ibn Kathîr al-Dimashqi, Abu’l-Fida Isma’il b. 'Umar al-Qurashi (m. 774 AH), al-Sira al-nabawiya, vol. 4, p. 449.    
↑ Al-Suyuti, Jalal al-Din 'Abd al-Rahman b. Abi Bakr (m. 911 A.H.), al-Hawi li’l-fatawa fi fi’l-fiqh wa 'Uloom al-tafsir wa al-hadith, vol. 2, p. 180.    
10. ↑ Al-Haythami, Abu’l-Hasan 'Ali b. Abi Bakr (m. 807 A.H.), Majma' al-Zawa’id wa Manba' al-Fawa’id, vol. 9, p. 34, Dar al-Rayyan lil-Turath, Dar al-Kitab al-'Arabi, Le Caire, Beyrouth, 1407 A.H.    
11. ↑ Al-Hakim al-Nisaburi, Abu 'Abd Allah Muhammad b. 'Abd Allah (d. 405 AH), al-Mustadrak 'ala al-Sahihin, vol. 3, p. 60, hadith 4394, recherches de Mustafa 'Abd al-Qadir 'Ata, éditeur : Dar al-Kutub al-'Ilmiyya, Beyrouth, première édition, 1411 AH - 1990.

12. ↑ Al-Shaykh al-Mufid, Muhammad b. Muhammad b. al-Nu’man ibn al-Mu’allem Abi 'Abd Allah al-'Akbari al-Baghdadi (m. 413 A.H.), al-Muqna’a, p. 456.    
13. ↑ Al-Tusi, al-Shaykh Abu Ja’far, Muhammad b. al-Hasan b. 'Ali b. al-Hasan (m. 460 A.H.), Tahdhib al-ahkam, vol. 6, p. 2.    
14. ↑ Al-Hilli al-Asadi, Jamal al-Din Abu Mansur al-Hasan b. Yusuf b. al-Mutahhar (m. 726 A.H.), Tahrir al-ahkam, vol. 2, p. 118.    
15. ↑ Al-Bukhari al-Ja’fi, Abu 'Abd Allah Muhammad b. Isma’il (d. 256 AH), Sahih al-Bukhari, vol. 6, p. 9, hadith 4428.    
16. ↑ Ibn Kathīr al-Dimashqi, Abu’l-Fida Isma’il b. 'Umar al-Qurashi (m. 774 AH), al-Bidāya wa l-nihāya, vol. 6, p. 317.    
17. ↑ Al-Bukhari al-Ja’fi, Abu 'Abd Allah Muhammad b. Isma’il (d. 256 AH), Sahih al-Bukhari, vol. 6, p. 14, hadith 4188.    
18. ↑ Al-Bukhari al-Ja’fi, Abu 'Abd Allah Muhammad b. Isma’il (d. 256 AH), Sahih al-Bukhari, vol. 7, p. 127, hadith 5382.    
19. ↑ Al-Bukhari al-Ja’fi, Abu 'Abd Allah Muhammad b. Isma’il (d. 256 AH), Sahih al-Bukhari, vol. 6, p. 2524, hadith 6492.
20. ↑ Al-Bukhari al-Ja’fi, Abu 'Abd Allah Muhammad b. Isma’il (d. 256 AH), Sahih al-Bukhari, vol. 6, p. 2527, hadith 6501.
Id., p. 21. ↑ Al-Nisaburi al-Qushayri, Abu’l-Husayn Muslim b. al-Hajjaj (m. 261 A.H.), Sahih Muslim, vol. 4, p. 1733, hadith 2213.    
22. ↑ Hashr, chapitre 59, verset 7.    
23. ↑ Najm, chapitre 53, versets 3-4.    
Id., p. 24. ↑ An’am, chapitre 6, verset 164.    
Id., p. 25. ↑ Isra', chapitre 17, verset 15.    
26. ↑ Fatir, chapitre 35, verset 18.    
27. ↑ Zumar, chapitre 39, verset 7.

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