La raison pour laquelle l’Imam al-Hasan al-'Askari (a) n’est pas allé à La Mecque

Les califes abbassides étaient si durs envers l’Imam qu’ils le gardaient sous surveillance et soins constants dans la garnison de Samarra comme son père qu’il ne pouvait pas visiter la Maison de Dieu et la tombe du Prophète à Médine même une seule fois dans toute sa vie, il est donc le seul Imam qui n’est pas allé à La Mecque. Il a même donné procuration à certains de ses chiites après avoir payé leurs déplacements afin qu’ils puissent se rendre à Karbala, qui n’était pas loin de Samarra, en son nom, visiter la tombe de l’Imam al-Husayn (a) en son nom et lui apporter un souvenir de la tombe de l’Imam al-Husayn (a).
Quelques-unes des vertus et des caractéristiques morales de l’Imam Hassan Asgari (AS)

Connaissance et connaissance de l’Imam Hasan Askari (AS)

Au cours de sa courte période d’Imamat, l’Imam Hasan Asgari a laissé des ouvrages importants sur la publication des décisions, l’expression des questions jurisprudentielles et la direction du mouvement révolutionnaire des chiites qui ont atteint la présence de l’Imam (as) de loin afin d’obtenir la grâce.
L’interprétation du Coran est l’un des domaines qui a suscité un intérêt particulier pour l’Imam al-Hasan al-'Askari (a) dans la mesure où un texte détaillé dans l’interprétation du Coran (qui est l’un des plus anciens ouvrages de l’héritage interprétatif Imami) lui a été attribué.
À l’époque du onzième Imam, les enseignements supérieurs du Coran, la publication des décisions divines et les débats ont connu de nombreux changements scientifiques, et la culture chiite, qui était connue dans d’autres domaines tels que la philosophie et la théologie, a conduit à l’émergence de grands hommes tels que Ya’qub ibn Ishaq al-Kindi (qui était un contemporain de l’Imam Hasan al-Askari et sous sa tutelle).
L’un des titres utilisés pour l’Imam al-Hasan al-'Askari (a) est le titre de « juriste ». (Turayhi, Jami' al-Maqal, 1976, p. 185)
Cela montre que l’Imam était spécifiquement connu comme tel par ses compagnons. Certains de ses hadiths sont liés au domaine de la jurisprudence et à ses différents chapitres.
De nombreux points ont été mentionnés sur le pouvoir scientifique de l’Imam Hasan al-Askari (as), comme Ya’qub ibn Ishaq al-Kindi, le grand philosophe arabe qui était un étudiant du célèbre scientifique iranien Abu Nasr al-Farabi, est devenu impuissant dans un débat avec l’Imam al-Askari (as) et a brûlé le livre qu’il avait écrit sur le rejet du Coran, et est devenu plus tard l’un de ses amants et disciples.

Générosité de l’imam al-Hasan al-Askari (as) :

Puisque les imams infaillibles (paix et bénédictions d’Allah soient sur eux) étaient le meilleur exemple et l’exemple parfait des plus hautes qualités humaines, leur comportement dans tous les aspects peut être une leçon pour leurs adeptes. Et l’un de ces beaux traits est la générosité. En ce qui concerne la générosité de l’Imam al-Askari (as), nous nous contenterons de ne rapporter qu’un seul hadith :

Muhammad bin Ali raconte : « Il fut un temps où la vie devenait difficile pour nous à cause de la pauvreté du travail. Mon père a dit : « Allons ensemble voir Abou Mohammed (Imam al-Askari (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui). » On dit que c’est un homme généreux et qu’il est connu pour sa générosité et sa générosité. J’ai dit : « Le connaissez-vous ? » Il a dit : « Non, je ne l’ai jamais vu. »
Nous nous mettons en route ensemble. En chemin, mon père m’a dit : « Comme c’est bien que ce monsieur nous ordonne de payer 500 dirhams ! » Pour que nous puissions répondre à nos besoins avec. Deux cents dirhams pour les vêtements, deux cents dirhams pour le paiement des dettes, et 100 dirhams pour les autres dépenses !
Je me suis dit : « Je voudrais qu’il m’ordonne d’acheter un terrain avec cent dirhams, cent dirhams pour les dépenses et cent dirhams pour les vêtements, afin que je puisse aller dans les montagnes (autour de Hamedan et Qazvin). » Lorsque nous sommes arrivés à la maison de l’Imam, le serviteur de l’Imam est sorti et a dit : « Ali bin Ibrahim et son fils Mohammed doivent entrer. » Quand nous sommes entrés et que nous l’avons salué, l’Imam a dit à mon père : « Ô Ali ! Qu’est-ce qui vous a laissé derrière vous jusqu’à présent ? Ô Ali ! Pourquoi n’êtes-vous pas encore venu chez nous ?
Mon père a dit : « Ô mon seigneur ! J’étais gêné de venir à vous dans cette situation.
Quand nous sommes sortis de la maison, l’esclave est venu et a donné à mon père un sac d’argent et a dit : « C’est cinq cents dirhams, deux cents dirhams pour les vêtements, deux cents dirhams pour les dettes et cent dirhams pour les autres dépenses. » Puis il sortit un autre sac et me le donna en disant : « C’est trois cents dirhams, cent dirhams pour acheter de l’encre, cent dirhams pour les vêtements et cent autres dirhams pour d’autres dépenses, mais n’allez pas à la montagne mais allez à Sura. » (Usul al-Kafi, Kitab al-Hijjah, Bab Mawlid Abi Muhammad al-Hasan bin Ali, hadith 3)