Revenu Fadak
Revenu Fadak
Fadak était un village situé à environ cent quarante kilomètres de Medina, avec des sources bouillantes, qui se composait de deux parties : agricoles et palmeraies (Mu’jam al-Buldan Hamawi, vol. 4, p. 238) dont les dattiers étaient égaux aux palmiers de la ville de Kufa au VIe siècle (Sharh Nahj al-Balagha Ibn Abi al-Hadid, vol. 16, p. 236). Et (Bihar al-Anwar, vol. 29, p. 123) cette différence était peut-être due à la différence de revenu annuel. Fadak appartenait aux Juifs et fut donné au Prophète (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) par un traité de paix ; selon le Coran, tout ce qui tombe entre les mains des musulmans sans conflit militaire ni guerre est le droit exclusif du Prophète (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) et les butins de guerre ne sont pas distribués sous forme d’um (sourate Al-Hashr, versets 6 et 7) et du Prophète de l’Islam (paix et bénédictions d’Allah sur lui) de son vivant Fadak à la Dame de l’Islam, Dame Fatima (paix soit sur elle). (Al-Durr al-Manthur, Suyuti, vol. 5, pp. 273 et 274)
Zahra (paix soit sur elle) ne prenait que la plus grande partie des revenus de Fadak chaque année et répartissait le reste aux nécessiteux. La méthode a perduré jusqu’à la disparition du Prophète de l’Islam (paix sur lui) (Bihar al-Anwar, vol. 29, p. 118)
Legs à une œuvre caritative
Avant son martyre, Fatima (paix soit sur elle) légua à l’imam Ali (paix soit sur elle) de partager une partie de ses biens entre les épouses du Prophète (que la paix soit sur lui) et celles de Banu Hashim et Imama, la fille d’Abi al-Aas, selon une autre narration, elle dépensait son argent pour Banu Hashim et Banu Abd al-Muttalib. (Bihar al-Anwar, vol. 43, p. 218 ;
Sacrifice lors de la nuit de noces
La nuit de noces est mémorable et très sensible pour chaque mariée et marié. La beauté et l’ornement de la mariée lors d’une telle nuit influencent les pensées, l’amour et l’intérêt futurs du marié et sont considérés comme la base de leur vie commune, mais Fatima (paix soit sur elle), consciente de toutes ces sensibilités, donna sa chemise de mariage au mendiant et passa la nuit avec une autre chemise, Amir al-Mu’minin vendit au moins son armure et donna l’argent de la dot de Zahra (paix soit sur elle) à Zahra (paix soit sur elle) Le Prophète de l’Islam (paix sur lui) donna également l’argent à certains de ses compagnons et leur ordonna de fournir une dot à Dame Fatima (paix soit sur elle). Et elle se rendait chez son mari, tandis que Salman (qu’Allah soit heureux d’elle) tenait les rênes de Fatima (paix soit sur elle) et qu’ils se dirigeaient lentement vers la maison louée située à côté de Médine, soudain une esclave salua la fille du Prophète (que la paix soit sur lui) et lui parla de ses problèmes, demandant à la chère dame de l’islam de l’aider à subvenir à ses besoins. Zahra (paix soit sur elle) donna sa robe de mariée à l’esclave, enfila ses vieux habits et alla chez son mari, et le lendemain, le Prophète (paix soit sur lui) alla rendre visite à la mariée avec un bol de lait. Il remarqua la vieille chemise de Dame Fatima (paix soit sur elle), il demanda : « Fille, pourquoi n’as-tu pas mis de nouveaux vêtements ? » Fatima (paix soit sur elle) dit : « Cher père ! La nuit dernière, je l’ai donné aux nécessiteux. Mon cher ! Il était approprié de garder les nouveaux vêtements pour soi afin de prendre soin du bien-être du marié. Fatima (paix soit sur elle) : Cher père ! J’ai appris cette leçon du Coran, qui dit :
«لَنْ تَنَالُوا الْبِرَّ حَتَّى تُنْفِقُوا مِمَّا تُحِبُّونَ وَمَا تُنْفِقُوا مِنْ شَیْءٍ فَإِنَّ اللَّهَ بِهِ عَلِیمٌ»
(Sourate Aal-e-Imran, verset 92) En faisant le bien continuellement, fais le bien à toi-même. D’ailleurs, tu l’as toujours fait. (Awam al-Uloom, vol. 11, p. 210)

